revue de presse internet
Europe : religion & Éthique
6EVUE DE PRESSE INTERNET du (25 & 26 AOUT 2017)
LISTE DES THÈMES
1-0 EN DIRECT DU VATICAN
2-0 PAPE FRANÇOIS ET L’ÉGLISE (OU LES EGLISES)
3-0 ŒCUMÉNISME
4-0 LITURGIE
5-0 SPIRITUALITÉ
6-0 ÉTHIQUE
7-0 LAICITÉ
8-0 SOCIÉTÉ (Politique, etc)
8-1 BREXIT
8-2 CETA
8-3 CD01 Accord sur le contrôle du climat
8-4 UNION EUROPÉENNE
8-5 EUROPE (autres que de l’UE)
9-1 PROCHE ORIENT – SYRIE, ÉGYPTE, IRAK, IRAN, ISRAEL, TURQUIE, RUSSIE, SYRI, ARABIE, QATAR
9-2 ORIENT - INDE, CHINE, JAPON, CORÉE, INDONÉSIE, PHILIPINES, AUSTRALIE
9-3 ISLAM, ISLAMISME, IMMIGRATION, TERRORISME
9-4 AMÉRIQUE DU NORD (USA, CANADA)
9-5 AMÉRIQUE CENTRALE
9-6 AMÉRIQUE DU SUD
9-7 AFRIQUE
15- DIVERS
16- MÉDIA-PRESSE-INFO
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NOTE :
L’INDICATION « EN SAVOIR PLUS » PLACÉE AVANT LE « LIEN » http://www.etc... INDIQUE
QUE LE « TEXTE » AFFICHÉ N’EST PAS COMPLET. UN « CLIC » SUR CE LIEN CONDUIT
DONC AU SITE INTERNET, ET À LA PAGE OÙ EST AFFICHÉ LE « TEXTE COMPLET DE
L’ARTICLE ». L’ABSENCE DU « EN SAVOIR PLUS » INDIQUE QUE L’ARTICLE A ÉTÉ COPIÉ
AU COMPLET.
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1-0 EN DIRECT DU VATICAN + Aleteia + Zenit
À LA UNE DE RADIO VATICAN VENDREDI 25 AOÛT 2017
Le cardinal Parolin dresse un bilan positif de son voyage en Russie
Vatican
Le Pape nomme deux évêques au Vietnam
Eglise
L'Église du Pakistan veut faire entrer sœur Ruth Pfau dans les manuels scolaires
Monde
Tensions à Rome autour des expulsions de migrants
Au Yémen, situation "désastreuse" selon Mgr Hinder
Le tourisme durable: une autre façon de protéger la planète
ZENIT LE MONDE VU DE ROME
Les titres du vendredi 25 août 2017 – Favoriser la communion et la paix
Bilan du voyage en Russie
m/arhieparhia/
La Russie « a une responsabilité particulière à l’égard de la paix »
Bilan du card. Parolin au retour de sa visite dans le pays
Russie : visite ad limina des évêques catholiques en janvier 2018
3e visite après la création d’un siège en Russie
Civiltà cattolica: le pape et le regard de Magellan, par le card. Parolin
La diplomatie de la miséricorde (Texte complet)
Les maîtres mots de l’actuel pontificat, par le cardinal Parolin
Lutter contre la pauvreté, construire la paix, construire des ponts
« Défendre les idéaux évangéliques », par le métropolite Hilarion
La coopération des Églises après La Havane
Le pape François reçoit les responsables du Conseil oecuménique des Eglises
Visite à Rome des 23 et 24 août 2017
« Etre hommes et femmes de communion », tweet du pape François
« Au service de la communion et de l’unité »
Un dialogue entre amis: “Tu es le Christ”, “Tu es Pierre”, par Mgr Follo
La mission de Pierre et de ses successeurs
Dublin 2018 : lancement de la Rencontre des familles à Knock
Une réflexion sur Amoris laetitia
Vietnam : Mgr Nguyen Anh Tuan évêque auxiliaire de Hô-Chi-Minh-Ville
Il a étudié à l’Institut Jean-Paul II pour la famille
Vietnam: Mgr Joseph Tran Van Toan, évêque coadjuteur à Long Xuyên
Depuis 2014 il était évêque auxiliaire de ce diocèse
Le bienheureux Paul VI avait envisagé la possibilité d’une démission
Confirmation du card. Re
ALETEIA TODAY 25 AOUT 2017
Accès à tous les titres du jour : http://us7.campaign-archive2.com/?e=72f681e023&u=e747b6da5b523d93de77f3f8b&id=a485e
Sélection de titres :
Il y a 450 ans naissait saint François de Sales, docteur de l’Amour
Alors que l'on fête cette année les 450 ans de la naissance de saint François de Sales, le père Michel Tournade publie un roman d'aventures qui retrace, de manière très accessible et saisissante, la vie du saint qui, le …
Conversion fulgurante : Maurice Caillet, des loges maçonniques au baptistère
Franc-maçon assumé, c'est une visite à la grotte de Massabielle, à Lourdes, qui a changé son cœur.
Simone Weil en 7 citations
Philosophe et mystique, Simone Weil fût une comète dans l’intervalle des deux guerres mondiales. Elle avait rencontré la foi chrétienne au fil d’un long cheminement et, ses écrits, s’ils peuvent sembler d’un abord abrupt, sont traversés de fulgurances …
Et si le bienheureux Pier Giorgio Frassati était canonisé avant les prochaines JMJ de 2019 ?
C’est le rêve audacieux exprimé par des jeunes du monde entier, par le biais d’un site internet.
ALETEIA TODAY 26 AOÛT 2017
Accès à tous les titres du jour : http://us7.campaign-archive2.com/?e=72f681e023&u=e747b6da5b523d93de77f3f8b&id=7491
Sélection de titres :
Comment les hommes ont voulu prouver l’existence de Dieu
On prétend souvent, du moins depuis le XVIIe siècle que foi et raison sont ennemis et qu’on ne peut pas prouver Dieu. Pourtant, depuis bien longtemps, philosophes et savants de renom avaient identifié des « preuves », parfois très …
L’État islamique cible explicitement l’église de Dresde
L'organisation terroriste cible l'église luthérienne, symbole de la réunification allemande, dans le dernier numéro de l'un de ses magazines de propagande.
L’Église orthodoxe russe décidée à « défendre les idéaux de l’Évangile » aux côtés de l’Église catholique
Alors que le secrétaire d'État du Saint-Siège …
La Garde suisse se déclare prête en cas d’attentat
En charge de la sécurité du Pape, la Garde suisse a affirmé, par la voix de son commandant, qu'elle était préparé si un attentat avait …
2-0 PAPE FRANÇOIS ET ÉGLISE CATH. (OU AUTRES ÉGLISES)
FRANÇOIS, LE PAPE QUI NE SAVAIT PLUS ÊTRE PAPE
parAlain Nueil
Le message du pape François sur les migrants, rédigé le 15 et publié le 21 août, est tellement caricatural, tellement détaché des réalités géopolitiques d’aujourd’hui, qu’on pourrait croire à un faux, un pamphlet concocté sur-mesure pour rendre haïssables la papauté et toute la chrétienté avec elle. Qu’on en juge par la seule phrase : « Il faut faire passer la sécurité personnelle (des migrants) avant la sécurité nationale », écrite deux jours après les sanglants attentats de Catalogne !
Y a-t-il un pilote dans l’avion?
Cet appel à l’invasion de l’Occident par des populations qui dans leur immense majorité ne sont pas chrétiennes est contraire à toute la tradition théologique du christianisme. On dirait que ce texte ahurissant a été rédigé par un homme qui ne sait pas qu’il est le chef du catholicisme et doit veiller à ses intérêts et à sa propagation. Le mouvement initial du christianisme est centrifuge : à la fin de son passage sur terre, le Christ dit à ses apôtres : « allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit » (Mathieu, 28, 19-20). L’esprit de conquête s’est certes émoussé aujourd’hui, les chrétiens ne pratiquent plus la conversion que par la douceur et la conviction, à l’inverse de l’islam radical qui reste conquérant par le sabre, l’épée et les voitures des écraseurs. Mais voilà qu’un pape propose un étrange mouvement centripète : que toutes les nations non-chrétiennes viennent s’installer en Europe !
A lire aussi: Pape François: le christianisme contre la chrétienté
Le beau film de Scorsese Silence a été mal compris. Les missionnaires jésuites qui partirent à l’assaut du Japon eurent certes quelques succès dans la propagation de cette religion étonnante qui est la seule à proposer un amour passionnel entre Dieu et sa créature. Mais ils se heurtèrent à un Japon très raffiné, très sûr de lui, convaincu de l’excellence de sa civilisation. En sortant de la salle de cinéma, je me demandais si Scorsese avait fait un film sur l’héroïsme des martyrs jésuites ou sur la noblesse de la résistance identitaire du Japon. Rappelons que le Japon d’aujourd’hui refuse fermement toute immigration, surtout musulmane. On peut se promener en paix sur les trottoirs de Tokyo ou Nagasaki, aucun bolide islamiste ne viendra démantibuler les passants et mêler à l’asphalte leurs chairs et leurs os écrasés.
Souverain poncif
Le texte puéril du pape oublie complètement la théologie de la Rédemption et le problème du mal. Le Christ est venu pour nous racheter du péché et nous arracher au mal à condition que nous nous tournions vers lui et devenions l’un de ses disciples. Le Christ nous donne le salut si, agissant en toute liberté, nous choisissons de le suivre. Le pape devrait se soucier de l’âme et du salut éternel des migrants avant de se soucier de leur salut temporel. Il devrait donc exiger que ceux-ci se convertissent avant de poser le pied en Europe. L’Eglise catholique est encore riche, avec un peu de logistique et
EN SAVOIR PLUS : https://www.causeur.fr/migrants-pape-francois-eglise-catholique-146269?utm_source=Envoi+Newsletter&utm_campaign=cb64374f9b-Recap_semaine_28_janvier_20171_28_2017&utm_medium=email&utm_term=0_6ea50029f3-cb64374f9b-57258861
AFRIQUE/NIGERIA - APPEL À L’OBÉISSANCE AU SAINT-PÈRE DES EVÊQUES DE LA PROVINCE ECCLÉSIASTIQUE D’OWERRI CONCERNANT LA SITUATION AU SEIN DU
NIGÉRIA
Abuja (Agence Fides) – La lettre pastorale publiée au terme de la II° Réunion plénière des Evêques de la Province ecclésiastique d’Owerri invite les prêtres, les religieux et les laïcs du Diocèse d’Ahiara à respecter les directives du Pape François et à accepter S.Exc. Mgr Peter Okpaleke comme Ordinaire local, se préparant à son intronisation.
Après avoir souligné que la crise du Diocèse d’Ahiara a constitué une expérience très douloureuse pour l’Eglise de la Province ecclésiastique, les Evêques ont déclaré : « Nous, Evêques au sein de la Province ecclésiastique d’Owerri, avons connu et perçu le scandale et la douleur de la désunion provoqués par la crise au sein du Diocèse d’Ahiara. Nombre sont ceux qui ont été profondément blessés et nombre d’autres se sont sentis amers. Nous, Evêques et Pasteurs de notre Province, demandons avec force la conversion, le pardon et la réconciliation ».
Exprimant leur satisfaction suite à l’intervention personnelle du Saint-Père à propos de cette crise (voir Fides 09/06/2017), les Evêques invitent tous les prêtres et les fidèles du Diocèse à respecter les directives du Saint-Père : « Nous sommes profondément reconnaissants au Saint-Père pour son intervention personnelle qui a apporté la solution définitive. Nous invitons donc tous les prêtres, les religieux et les laïcs du Diocèse d’Ahiara à accepter pleinement S.Exc. Mgr Peter E. Okpaleke, en se préparant à son intronisation ».
S’agissant de la situation politique du pays, les Evêques ont exprimé leur grave préoccupation à propos de la situation qui est venue à se créer « au cours de ces deux dernières années, qui ont été caractérisées par une augmentation des agitations ethniques et régionales, qui sont venues s’ajouter à de nouvelles tensions politiques à l’état de violence déjà présent au sein de la nation nigériane ».
« Nous nous trouvons à un moment critique. Après avoir vécu une guerre civile tragique, de laquelle nous devons encore nous remettre, et des guerres à plus faible échelle qui se poursuivent encore, notre gouvernement et les responsables politiques devraient embrasser la voie de la compassion, du dialogue et du repentir de manière à ce que les nigérians puissent être éloignés de la violence, renouvelés et qu’ils deviennent véritablement unis. Nous invitons donc tous les nigérians à exclure toute forme de discours incendiaire capable d’enflammer les passions » concluent les Evêques. (L.M.) (Agence Fides 25/08/2017)
http://www.fides.org/fr/news/62802-AFRIQUE_NIGERIA_Appel_a_l_obeissance_au_Saint_Pere_des_Eveques_de_la_Province_ecclesiastique_d_Owerri_concernant_la_situation_au_sein_du_Diocese_d_Ahiara#.WaAVnoWcGwk
VATICAN - COMMUNIQUÉ DE LA SECRÉTAIRERIE D’ETAT DEMANDANT LE PLEIN RESPECT DES DROITS FONDAMENTAUX ET LA SUSPENSION DE L’ASSEMBLÉE CONSTITUANTE VÉNÉZUÉLIENNE
Cité du Vatican (Agence Fides) – Fides publie intégralement le Communiqué provenant de la Secrétairerie d’Etat du Saint-Siège.
Le Saint-Siège exprime à nouveau sa profonde préoccupation suite à la radicalisation et à l’aggravation de la crise en République bolivarienne du Venezuela, caractérisée par une augmentation du nombre des morts, des blessés et des détenus. Le Saint Père, directement et par l’intermédiaire de cette Secrétairerie d’Etat, suit de près cette situation et ses implications humanitaires, sociales, politiques, économiques mais aussi spirituelles et assure de sa constante prière pour le pays et pour tous les vénézuéliens, alors qu’il invite les fidèles du monde entier à prier intensément à cette intention.
Dans le même temps, le Saint-Siège demande à tous les acteurs politiques, et en particulier au gouvernement, d’assurer le plein respect des libertés et droits fondamentaux, ainsi que de la Constitution en vigueur ; que soient évitées ou que soient suspendues les initiatives en cours, telles que la nouvelle Constituante qui, au lieu de favoriser la réconciliation et la paix, fomentent un climat de tension et d’affrontement et hypothèquent l’avenir ; que soient créées les conditions en vue d’une solution négociée cohérente avec les indications exprimées dans la lettre de cette Secrétairerie d’Etat du 1er décembre 2016, en tenant compte des graves souffrances du peuple faisant suite aux difficultés à se procurer de la nourriture et des médicaments, ainsi qu’au manque de sécurité.
Le Saint-Siège adresse, enfin, un appel éploré à l’ensemble de la société afin que soit conjurée toute forme de violence, invitant en particulier les forces de sécurité à s’abstenir d’un usage excessif et disproportionné de la force. (Agence Fides 04/08/2017)
http://www.fides.org/fr/news/62757-VATICAN_Communique_de_la_Secretairerie_d_Etat_demandant_le_plein_respect_des_droits_fondamentaux_et_la_suspension_de_l_Assemblee_constituante_venezuelienne#.WaAWEIWcGwk
LA VOCATION PRÉMONITOIRE DE SAINT PIERRE
EN ce 21e dimanche du temps ordinaire, l’Église nous donne à méditer le 16e chapitre de l’Évangile de saint Matthieu qui est d’une importance capitale pour comprendre les rapports entre Jésus et saint Pierre, pour comprendre la psychologie de Pierre, le premier de tous les Papes de l’histoire de l’Église.
Tout ce qui est arrivé à saint Pierre dans l’Évangile était prémonitoire. Si les Évangélistes, inspirés par l’Esprit-Saint, nous ont raconté ces remarques, ces paroles, ces attitudes de saint Pierre, c’est parce que, précisément, elles auraient valeur de signe éternel, elles resteraient un enseignement pour tous les siècles et un avertissement à tous les papes jusqu’à la fin du monde.
Dans ce chapitre 16 de l’Évangile de saint Matthieu, nous allons voir Pierre dans sa double fonction, ou plus exactement dans son double caractère, dans son fort et dans son faible.
Dans son fort, cela va se concentrer dans les premiers versets de ce chapitre. Les autres paroles de Notre-Seigneur peuvent rayonner à partir de ce chapitre qui est le nœud de l’Évangile pour ce qui est du personnage de Pierre.
L’événement se situe au moment du grand échec de Galilée. Notre-Seigneur a multiplié les pains. On a voulu le faire roi et Jésus n’a pas voulu satisfaire les Galiléens dans leurs ambitions politiques. Tout le monde le quitte et les Apôtres sont là, décontenancés, hésitants. Jésus leur dit : « Allez-vous aussi me quitter ? » Pierre prend la parole et répond au nom de tous les apôtres : « Seigneur, à qui irions-nous, vous avez les paroles de la vie éternelle ! Nous croyons et nous savons que vous êtes le Saint de Dieu ! »
Dans le désarroi des Apôtres, saint Pierre a le mérite de proclamer la divinité de Notre Seigneur, et Jésus le distingue des autres Apôtres dès ce moment-là, parce qu’il a dit cette parole sous l’inspiration du Saint-Esprit.
Quelques jours après, ils sont partis de Galilée et ils sont en Iturée, à Césarée de Philippe, et Jésus leur dit : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » Les Apôtres répondent : « Pour les uns que tu es Jean-Baptiste, pour d’autres Élie, pour d’autres encore Jérémie ou l’un des prophètes. »
Prenant la parole, Simon-Pierre déclare : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ! »
« Tu es bienheureux, Simon, fils de Jonas, car ce n’est pas la chair et le sang qui te l’ont révélé, mais mon Père qui est dans les Cieux. » Pierre, tu viens de dire la vérité de Dieu. Tu
EN SAVOIR PLUS : http://crc-resurrection.org/liens-utiles/archives/meditations/2017-2/la-vocation-premonitoire-de-saint-pierre/
SERMON DE MGR LEFEBVRE À FATIMA : LE GRAND MYSTÈRE DE LA SITUATION DE LA PAPAUTÉ AUJOURD'HUI - 22 AOÛT 1987
Rendons grâce au bon Dieu et à la très sainte Vierge Marie d'avoir pu nous réunir aujourd'hui, en cette fête de son Coeur Immaculé pour chanter ses louanges, pour essayer pendant quelques instants, pendant quelques jours, de vivre de notre foi. Car en effet, si la Vierge Marie a voulu venir sur cette terre du Portugal à Fatima, si elle a voulu apparaître à ces quelques enfants pour leur donner un message pour le monde, c'est bien parce que elle le désirait que nos âmes s'élèvent vers le ciel. Et alors essayons, mes bien chers frères, de nous remettre dans cette ambiance, cette ambiance dans laquelle ces petits pâtres, et également les personnes qui sont venues les entourer chaque 13 du mois en cette année 1917, jusqu'au mois d'octobre où a eu lieu ce miracle extraordinaire ici même, car dit-on ce miracle s'est vu à quarante kilomètres autour de Fatima, par conséquent si nous avions été présents ce jour du 13 octobre 1917, nous aurions vu ce phénomène extraordinaire du soleil tournoyant, lançant des feux de toutes les couleurs, inondant de ces couleurs magnifiques toute la région, et cela pendant trois fois dix minutes. Et puis enfin le soleil descendant, comme du ciel, pour se rapprocher des fidèles qui étaient présents, pour manifester la vérité de l'apparition de la très sainte Vierge Marie à ces enfants de Fatima.
Encore une fois cette apparition de la très sainte Vierge Marie, c'est pour que nos âmes soient sauvées, c'est pour que nos âmes aillent la rejoindre un jour au ciel, et en quelques tableaux extraordinaires, elle a manifesté à ces enfants de Fatima toute la réalité de notre foi, car en effet les enfants l'ont admirée, et l'ont admirée de telle sorte qu'ils étaient comme en extase, ravis, enlevés, ne sachant comment exprimer la beauté de la très sainte Vierge Marie. On avait beau essayer de leur donner des comparaisons, aucune comparaison ne pouvait être donnée devant la beauté de la Vierge Marie qu'ils avaient vue. Et puis, ce n'est pas seulement la Vierge Marie qui s'est manifestée, elle a voulu leur manifester quelque chose, saint Joseph portant Notre-Seigneur dans ses bras et bénissant le monde. Elle a voulu se présenter aussi sous l'image de Notre-Dame du Mont Carmel, de Notre-Dame des Douleurs et généralement elle se présentait comme Notre-Dame du Rosaire, c'est parce qu'elle a voulu inculquer aux enfants la nécessité du Rosaire, la nécessité de souffrir avec Notre-Seigneur Jésus-Christ, Notre-Dame des Douleurs. Ainsi
EN SAVOIR PLUS : http://laportelatine.org/mediatheque/sermonsecrits/lefebvre_fatima_870822/lefebvre_fatima_870822.php
LE PAPE FRANÇOIS RÉAFFIRME QUE LA RÉFORME LITURGIQUE EST «IRRÉVERSIBLE» – 24 AOÛT 2017
Le Pape François, qui a repris ce matin le rythme normal de ses activités publiques après la pause estivale, a délivré ce matin une longue intervention sur le sens de la liturgie, en recevant les membres du centre d'Action liturgique, qui participent actuellement à la Semaine liturgique nationale en Italie. L'occasion pour le Saint Père de rappeler son attachement à la réforme de la liturgie issue du Concile Vatican II, et d'en expliquer la cohérence à la fois biblique et historique. (Radio Vatican - 27/08/2017)
Le Pape François a commencé son intervention en rappelant que ce mouvement de réforme avait été ouvert dès le pontificat de saint Pie X, Pape du début du XXe siècle qui avait établi de nouvelles règles pour la musique sacrée et avait créé une commission pour que «l’édifice liturgique puisse devenir de nouveau resplendissant dans sa dignité et son harmonie». Quelques décennies plus tard, Pie XII, avec l’encyclique Mediator Dei, avait ouvert de nouveaux champs de réforme, avec notamment de nouveaux rites pour la Semaine Sainte, et le rétablissement de la Veillée pascale.
Le Concile Vatican II n’arrivait donc pas sur un terrain vierge : votée à la quasi-unanimité par les pères conciliaires, la Constitution sur la liturgie Sacrosanctum Concilium répondait «aux besoins réels et à l’espérance concrète d’un renouveau». Son application est «toujours en cours» car «il ne suffit pas de changer les livres liturgiques pour changer la mentalité».
Reprenant les propos de Paul VI sur le danger des «ferments de désagrégation, également pernicieux dans un sens et dans un autre», François a précisé qu’il ne faut pas faire de la liturgie «des lectures infondées et superficielles, des réceptions partielles et des pratiques qui la défigurent». «Après ce long chemin, nous pouvons affirmer avec sécurité et avec autorité magistérielle que la réforme liturgique est irréversible», a martelé le Pape, vivement applaudi par l'assistance.
François a insisté sur la «présence réelle du mystère du Christ» dans la liturgie, car «tout comme il n’y a pas de vie humaine sans battement cardiaque, de même, sans le cœur battant du Christ, il n’existe pas d’action liturgique». La liturgie est vie pour le peuple de l’Église, sa nature est donc«populaire» et non pas «cléricale». Elle est «l’action que Dieu lui-même accomplit en faveur de son peuple, mais aussi l’action du peuple qui
EN SAVOIR PLUS : http://laportelatine.org/vatican/le_pape_francois/24_08_2017_francois_reforme_liturgique_irreversible.php
EN ÉGYPTE – LES COPTES
En Egypte
Dimanche dernier, à al-Forn, dans la province de Minya (où plus de 35% de la population est chrétienne), les coptes n’ont pas pu célébrer la messe. Lorsque le prêtre est arrivé au lieu de culte à 6 heures du matin, il s’est heurté à un cordon de policiers qui interdisaient l’entrée du local.
Depuis que l’église a été fermée, en 2004, pour d’obscures raisons de sécurité (sur ordre des islamistes), les coptes se réunissaient dans un bâtiment au centre du quartier chrétien, avec l’assentiment verbal des autorités.
Mais, ce dimanche, on a fait valoir aux coptes qu’ils n’avaient pas l’autorisation en bonne et due forme de pratiquer le culte dans ce bâtiment…
Le 13 août, l’archevêque métropolite de Minya, Anba Makarios, avait publié une déclaration, à la suite d’une négociation d’un mois, en vain, pour la réouverture de l’église de Kidwan. Cette église avait été fermée en 2012 à la suite d’une attaque islamique contre les coptes qui célébraient des funérailles. « Les fonctionnaires de la sécurité ont expliqué que les sentiments des villageois musulmans devaient être respectés, ce qui implique que les sentiments des coptes qui aspirent à avoir un lieu pour prier ne mérite pas le même respect. On a l’impression que le grand Etat souverain d’Egypte n’est pas gouverné par la loi mais par ceux qui sont contre les prières coptes. »
Ainsi, malgré l’attitude et les directives du président Sissi, la situation ne s’améliore pas dans les campagnes égyptiennes. Selon Mgr Makarios, dans la seule paroisse de Minya (qui inclut la ville et ses environs) 15 églises sont fermées pour « raisons de sécurité ».
http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2017/08/24/en-egypte-5973555.html
LES CHEMINS D’UNE PENSÉE : MONSEIGNEUR LUSTIGER
Entretien sur KTO entre Mgr Lustiger et Gérard Leclerc
Dans cet entretien de Gérard Leclerc sur KTO avec Mgr Lustiger enregistré à l’occasion de ses 80 ans, un peu moins d’un an avant sa mort le 5 août 2007 et diffusée pour la première fois à cette occasion le 7 août, le cardinal revient sur une vie marquée du sceau de la Providence.
VIDÉO
https://www.france-catholique.fr/Les-chemins-d-une-pensee-Monseigneur-Lustiger.html
EGLISE, QUAND LES LIONS S’ÉVEILLERONT
A quoi donc servent les évêques ? Cette question est passée par la tête de bien des fidèles catholiques, d’après ce que j’ai appris par des conversations au cours de ma vie d’adulte. Bien souvent une question est posée, ou est fait un commentaire de façon sarcastique au sujet d’un évêque ou autre qui aurait failli en ne défendant pas la doctrine catholique, alors que certains « évènements » lui commandaient de prendre position. Attendons que le coq ait chanté trois fois…
Par le silence ou, plus fréquemment par de vagues commentaires de la hiérarchie, les fidèles comprennent que, quand il s’agit de témoigner du Christ et de son enseignement, ils sont livrés à eux-mêmes. Le Catéchisme de l’Eglise catholique leur rappelle l’essentiel de notre foi. Mais, s’ils choisissent de s’engager dans une forme de résistance, ils ne peuvent pas espérer l’appui de leurs chefs.
Le plus probable est qu’ils soient alors disqualifiés, traités de fanatiques et abandonnés à cette réputation. Car on considère qu’ils ne parlent que pour eux-mêmes, alors même que toute chose dite avec clarté et précision risque d’être rejetée comme étant simplement l’expression de simples « sentiments » et ils sont même diffamés comme propageant des paroles de haine.
A notre époque lugubre, la dictature du relativisme sans foi ni loi s’affirme partout, à travers une expression unique au plan académique, juridique, social et politique. Dites n’importe quoi et vous risquez d’être traîné en justice sous prétexte que vous pourriez heurter les sentiments de membres inconnus d’un groupe politique quelconque. L’opposant perd son indépendance vitale, ou, s’il tient à la conserver, doit se soumettre à une forme d’humiliation publique et à certaines épreuves de « conseil », d’exercices de « contrôle de comportement » ou de « rééducation ».
[…]
Ainsi, à toutes les époques, dans toutes les nations, il faudra toujours beaucoup de courage pour s’opposer à une injustice.
De nos jours, dans l’Eglise catholique, nous héritons d’une lignée d’évêques qui furent braves et dignes, inscrits dans les annales de nos Saints et Martyrs. Guidés principalement par la liturgie, ils constituent ce qu’on pourrait appeler un « Troisième Testament », chronique exemplaire à travers vingt siècles au cours desquels, grâce à la vie de grands hommes et femmes, la vie du Christ a été maintenue dans ce monde.
Nous ne pouvons absolument pas dire que les évêques sont toujours en tort à notre égard. Même quand ils se taisent, ce n’est pas une raison pour penser que nous devons nous débrouiller tout seuls. De plus, nous devons souligner que nous avons le droit, par la grâce de notre baptême, de nous déclarer, de revendiquer le bien et le vrai, de condamner ce qui s’oppose à eux. Mais de tels comportements ne sont pas très courants.
Que ce soit inhabituel fait partie de l’enseignement reçu à propos de l’homme pécheur. Nous sommes si attachés à notre confort terrestre, laissant libre cours à notre imagination en ce bas monde que, dans le choix si manifeste entre le bien et le mal, nous faisons le choix d’une vie tranquille. Et, comme nous devrions l’avoir compris grâce à l’Evangile, l’homme bien nourri, bien logé, jouissant de bonnes relations et magnifiquement habillé (comme un évêque !), a plus à perdre que la plupart. Pourquoi tout risquer contre le danger d’une persécution publique, et le risque d’être abandonné par son propre environnement ? Pour des récompenses dans un autre monde, qui ne peuvent être perçues qu’aux yeux de la foi ?
La nuit dernière, j’ai assisté au lancement d’un bon livre à l’Oratoire de Toronto, écrit par le P. Daniel Utrecht : la meilleur biographie que nous ayons aujourd’hui, en anglais, du Lion de Münster : le lion qui a rugi contre les Nazis. Son nom était Clemens August, Comte von Galen, dont un éloge éloquent a été publié dans The Catholic Thing, il y a quelques mois.
Contre le régime nazi, et particulièrement contre sa politique d’extermination, il s’insurgea, comme tout évêque devait le faire au cours de la période 1933-45. Mais la plupart optèrent pour un silence discret ou, au mieux, pour murmurer de discrètes récriminations.
Von Galen n’attendit pas le feu vert de l’autorité supérieure, car il avait cette légitimité. Et ceci était si manifestement vrai aux yeux de ses ouailles du diocèse de Münster, et sensible grâce au bouche-à-oreille à travers l’Allemagne que les Nazis n’osèrent pas le tuer, se réservant le projet d’appliquer cette délicieuse sanction, comme le confiait Hitler à son premier cercle, une fois acquise la victoire finale. Que celle-ci ne fut pas atteinte est au moins dû en partie à l’audace de cet évêque.
J’aime imaginer des hypothèses historiques contraires. Que ce serait-il passé ? Quoi donc si tous les évêques allemands s’étaient dressés comme von Galen ? Le régime aurait alors persécuté les catholiques à travers toute l’Allemagne, comme la pire copie d’un « Kulturkampf » à la Bismarck. Peut-être auraient-ils évité le recours aux Alliés pour que les Nazis soient finalement vaincus. Ils auraient probablement mobilisé toute l’Allemagne et empêché le déclin du christianisme.
Un autre contre-exemple : que se serait-il passé si, au lieu d’un seul (Saint John Fisher), tous les évêques britanniques s’étaient dressés contre Henry VIII ? Si tous avaient accepté le risque d’être des martyrs ; tout le clergé suivant leur exemple ; si tous les catholiques s’étaient dressés partout et pas seulement lors de révoltes régionales isolées ? Sans violence mais avec une sainte opiniâtreté pour dire :« Pas de ça ! ».
En somme, de telles choses sont impondérables. Mais j’aime rêver aux perspectives qu’elles permettent d’imaginer quant au pouvoir extraordinaire qu’aurait l’Eglise si elle était gouvernée par des lions.
David Warren, Ancien éditeur du Idler Magazine et journaliste au Ottawa Citizen. Expert des Proche et Extrême Orients.
http://www.libertepolitique.com/Actualite/Decryptage/Eglise-quand-les-lions-s-eveilleront
POURQUOI LE MESSAGE DU PAPE SUR LES MIGRANTS SUSCITE LE DÉBAT
HENRIK LINDELL
Dans un message pour la Journée mondiale du migrant, le pape écrit que la sécurité personnelle des migrants doit passer avant la sécurité nationale. Un passage qui suscite l'incompréhension chez certains catholiques.
L'objectif n'était probablement pas de susciter un débat, mais le résultat est là. Dans un texte publié le 21 août destiné à être utilisé pour la Journée du migrant en janvier prochain, le pape François réaffirme sa vision de ce que devrait être l'accueil des migrants et des réfugiés fuyant « les guerres, les persécutions, les catastrophes naturelles et la pauvreté ». En se prononçant pour l'extension de visas humanitaires et un premier accueil digne, le souverain pontife estime qu'il faut toujours faire passer « la sécurité personnelle » des migrants avant « la sécurité nationale ». Une phrase qui, si elle est lue isolément, peut susciter l'incompréhension dans un contexte sécuritaire tendu, notamment parce que plusieurs pays occidentaux ont accueilli des migrants qui ont commis des attentats et/ou des crimes....
http://www.lavie.fr//religion/catholicisme/pourquoi-le-message-du-pape-sur-les-migrants-suscite-le-debat-22-08-2017-84333_16.php
QUE DIT L’ÉGLISE DE LA NATION ?
Éléonore de Vulpillières
« Toujours faire passer la sécurité personnelle avant la sécurité nationale. » Dans son message pour la journée mondiale du migrant et du réfugié, prévue en janvier prochain, cette expression du pape François a suscité une polémique. L’occasion de se pencher sur la façon dont l’Église traite le concept de nation.
L’expression du pape François « toujours faire passer la sécurité personnelle avant la sécurité nationale » a fait couler beaucoup d’encre. Si le caractère universaliste du message chrétien amène l’Église à relativiser l’importance des nations, la question a fait l’objet de plusieurs mises au point au fil des siècles.
Pourquoi le message du pape sur les migrants suscite le débat
La nation passe après la personne
Dans la lettre aux Galates, saint Paul écrit ces mots célèbres : « Il n’y a ni Juif ni Grec, il n’y a ni esclave ni maître […] car vous ne faites qu’un dans le Christ Jésus. » Le Christ est la priorité, ce que vient confirmer Paul VI le 4 avril 1964 : « Le catholique n’est étranger nulle part ; il est citoyen du monde ». Les liens nationaux passent donc au second plan derrière la fraternité des hommes en Jésus Christ.
La littérature catholique corrobore l’idée de la primeur de l’individu sur la nation. Ainsi l’encyclopédie catholique Théo explique qu’« à force d’exalter le particularisme national, de parler de grandeur nationale et de souveraineté, on en vient vite à nier la solidarité et l’unité humaines ». Pour autant, le christianisme respecte les particularismes nationaux et régionaux, mais les envisage comme des « richesses à mettre en commun » et non comme des motifs pour s’opposer à autrui.
Les nations reconnues comme vecteurs de paix
Un impératif de bien commun, rappelé dans le Catéchisme de l’Église catholique (à l’article 1909) implique cependant « la paix, c’est-à-dire la durée et la sécurité d’un ordre juste. Il
EN SAVOIR PLUS : http://www.lavie.fr//religion/catholicisme/que-dit-l-eglise-de-la-nation-25-08-2017-84453_16.php
ACT UP ET L'ÉGLISE CATHOLIQUE : HISTOIRE D'UNE CONFRONTATION
Sixtine Chartier
L’association qui milite pour la lutte contre le sida a pris en grippe l’Église catholique, jugée complice. Explications.
En compagnie des pouvoirs publics, des hommes politiques ou des laboratoires pharmaceutiques, l’Église catholique a été aux premières loges des « zap » (actions éclairs destinées à mobiliser les médias) terriblement efficaces de l’association. Six mois après sa création en 1989, Act Up Paris accroche ainsi une banderole « Oui à la capote » sur les tours de Notre-Dame... Une initiative diversement appréciée, tout comme les autres actions chocs qui viseront par la suite des lieux de culte – au premier rang desquels Notre-Dame fera figure de théâtre privilégié en raison de sa stature emblématique –, lors de messes télévisées ou à l’occasion des différentes visites papales en France.
Principal sujet de discorde : l'usage du préservatif, que le magistère de l’Église réprouve, lui préférant la chasteté ou l’abstinence. L’Église est ainsi accusée de contribuer à la diffusion du virus du Sida. « La capote c’est la vie, le pape l’interdit », scandent les militants. « 750.000 morts, l’Église en veut encore ! », dénoncent-ils en 1991 après avoir réussi à interrompre la messe de la Toussaint à Notre-Dame. Parmi les affiches brandies, une image de Jean Paul II tachée de sang avec ce message : « Oui aux capotes, non aux sermons ».
Après Jean Paul II, Benoit XVI…
Malgré la perte de vitesse de l’association dans les années 2000 en raison de l’ouverture de l’accès aux soin en Europe, la confrontation avec l’Église perdure. Après les années Jean Paul II, Benoît XVI ne sera pas en reste. En mars 2009, alors que sa phrase sur le préservatif dans l’avion qui l’emmène en Afrique a provoqué un tollé médiatique, Act Up se rend une nouvelle fois sur le parvis de Notre-Dame pour dénoncer les propos « assassins » du chef de l’Église.
Pourtant en novembre 2010, quand dans son livre-entretien Lumière du monde avec Peter Seewald, ce même chef de l’Église admet l’utilisation du préservatif « dans certains cas, quand
EN SAVOIR PLUS : http://www.lavie.fr//debats/histoire/act-up-et-l-eglise-catholique-histoire-d-une-confrontation-21-08-2017-84312_685.php
RENCONTRE DU CARDINAL PAROLIN AVEC VLADIMIR POUTINE
Rencontre du cardinal Parolin avec Vladimir Poutine
Jean marie Vaas
Comme InfoCatho l’avait annoncé, le cardinal Parolin, secrétaire d’État du Vatican, devait rencontrer Vladimir Poutine. La rencontre a bien eu lieu le mercredi 23 août 2017, à Sotchi, qui est la résidence présidentielle située sur les bords de la Mer noire. C’est ce que démontre le compte Twitter du Président russe. La rencontre a été qualifiée de chaleureuse.
Voici quelques photos de cette rencontre importante pour l’Église catholique et pour la Russie :
https://www.infocatho.fr/rencontre-cardinal-parolin-vladimir-poutine/
PARUTION DANS LA REVUE THOMISTE DE DEUX ARTICLES SUR AMORIS LAETITIA
Parution dans la Revue thomiste de deux articles sur Amoris Laetitia
Jean marie Vaas
Les deux articles étaient attendus dans le milieu qui s’intéresse la théologie. Dans son dernier numéro (CXXIVe année – T. CXVI – n°4), la Revue thomiste comporte deux articles sur la question de l’exhortation apostolique Amoris Laetitia. Ils traitent des points soulevés par le chapitre VIII de cette exhortation, qui en constitue la partie la plus controversée. Le premier article a pour auteur le Révérend Père Basile VALUET, o.s.b. : “Amoris Laetitia. Le chapitre VIII est-il une révolution ?”. Le rédacteur s’était déjà exprimé sur la question. Le deuxième article a été écrit Révérend Père Thomas MICHELET, o.p. : “Amoris Laetitia, Note de théologie sacramentaire sur la communion des divorcés remariés”. L’auteur s’était exprimé sur Riposte catholique. Ne doutons pas que ces articles seront lus, commentés et feront certainement autorité sur les questions soulevées par Amoris Laetitia.
https://www.infocatho.fr/parution-dans-la-revue-thomiste-de-deux-articles-sur-amoris-laetitia/
LE REV THOMAS MICHELET (OP) ANALYSE LA NOTE 351 D’AMORIS LAETITIA POUR RIPOSTE CATHOLIQUE
L’exhortation apostolique Amoris laetitia a fait couler beaucoup d’encre. Les analyses contrastent, allant du constat d’une rupture avérée à celui d’une continuité vis-à-vis des affirmations constantes du magistère catholique. C’est surtout la note 351 de l’exhortation qui a suscité les controverses, et ce dans la mesure où elle envisage l’accès aux sacrements de personnes qui vivraient en situation irrégulière. Pour certains des « partisans » de cette note, comme pour certains de ses « adversaires », l’interdit d’accès à la communion des divorcés dits remariés ne vivant pas comme frères et soeur serait levé.
Parce que le sujet est complexe, parce que les lectures rapides, mêmes bien intentionnées, peuvent conduire à des confusions, Riposte catholique a voulu interroger un observateur sérieux de la question. Dominicain reconnu, le RP Thomas Michelet fait autorité sur ce sujet. Il s’est déjà exprimé sur Amoris laetitia et sur les divorcés remariés. Sa lecture n’est pas passionnelle, ni même acrimonique. Elle est posée et prend le problème par le haut. Un ton et une analyse assez rares. Nous le remercions vivement de sa contribution ! Et nous invitons les lecteurs de Riposte catholique à la lire attentivement. L’article est accompagné d’une bibliographie qui renvoie aux différentes contributions sur Amoris laetitia. Elle permettra d’avoir une vue sur le débat relatif à l’exhortation apostolique.
Pour le RP Michelet, Amoris laetitia s’appuie sur une perspective qui se fonde sur les éléments de définition du péché mortel. En effet, le péché mortel ne suppose pas seulement une matière grave, mais aussi une pleine connaissance et un plein consentement. Nous ne voulons pas dévoiler le sujet. Bonne lecture !
AMORIS LAETITIA, NOTE 351
Les déclarations se multiplient, toujours plus contradictoires, à propos d’une simple note de l’Exhortation apostolique post-synodale Amoris laetitia sur l’amour dans la famille, la désormais célèbre note 351.
D’un côté, Mgr Athanasius Schneider, le professeur Robert Spaeman, le professeur Roberto de Mattei et quelques autres dénoncent avec Mgr Fellay un changement de discipline contraire à la doctrine catholique, qui consisterait à accorder la communion aux divorcés remariés ; ce qu’en effet certains pasteurs imprudents et mal avisés déclarent être désormais possible. Cela reviendrait donc à dire ou bien que l’on peut recevoir l’Eucharistie en état de péché grave ; ou bien que le remariage après divorce n’est pas un péché grave, ce qui signifierait alors que le mariage n’est pas un engagement exclusif et indissoluble. L’étape suivante étant de procéder à des bénédictions de remariages civils, voire à des remariages sacramentels. Tout cela est parfaitement contraire à l’enseignement de l’Église, fondé sur la Parole de Dieu, cela va sans dire. Il ne saurait donc en être question.
D’un autre côté, le cardinal Müller, le cardinal Burke, et la majorité des évêques, affirment au contraire que le texte n’a rien changé à la doctrine et à la discipline de l’Église, telle que l’avait exposée le pape Jean-Paul II dans Familiaris Consortio (n. 84). C’est ce qu’explique aussi le cardinal Schönborn, chargé de la présentation officielle du texte en salle de presse, auquel a renvoyé le Pape François dans une conférence de presse au retour de l’île de Lesbos. Pourtant, le pape a répondu en même temps de manière affirmative à la question de savoir si le texte changeait concrètement quelque chose pour l’accès à la communion des divorcés remariés : « Je peux dire : “Oui”. Point final ». Il est donc difficile de soutenir le contraire, et de maintenir contre le pape lui-même que rien n’a changé.
En réalité, les deux sont vrais. D’une part, le texte n’a pas changé la doctrine et la discipline en ce qu’elle est fondée sur la Parole de Dieu, parce qu’il ne pouvait pas le faire. Cela ne sert de rien d’affirmer qu’il l’a fait, puisqu’il n’en
EN SAVOIR PLUS : https://www.riposte-catholique.fr/riposte-catholique-blog/points-non-negociables-riposte-catholique-blog/rp-thomas-michelet-op-analyse-note-351-damoris-laetitia-riposte-catholique
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES : (AMORIS LAETITIA)
Fr. Thomas Michelet O.P.:
« Amoris lætitia ouvre-t-elle la porte de l’eucharistie aux divorcés remariés ? »
« Amoris laetitia, gaudium de veritate »
« Amoris laetitia” : le P. Thomas Michelet (OP) répond à “La Nuova Bussola” »
Cardinal Schönborn:
« Quelque chose a changé dans le discours ecclésial »
Presentation of the Post-Synodal Apostolic Exhortation “AMORIS LAETITIA”
“Le cardinal Schönborn précise le sens de l’exhortation apostolique “Amoris Laetitia”, Radio Vatican
Cardinal Gerhard Ludwig Müller:
« Divorcés remariés : le cardinal Müller rappelle à Madrid qu’aucun pape ne peut changer la doctrine sur les sacrements »
« Amoris Laetitia is in line with previous teaching on Communion »
Cardinal Raymond Burke:
“Réaction à “Amoris laetitia””
« Amoris Laetitia’ and the Constant Teaching and Practice of the Church », NCRegister
Mgr Athanasius Schneider:
“Mgr Athanasius Schneider réagit à “Amoris Laetitia””, traduction française autorisée
Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron:
« Amoris Laetitia : l’analyse de Mgr Aillet »
« Amoris lætitia «prend à bras le corps la réalité »
« Amoris Lætitia est un document avant tout pastoral »
Mgr Jean-Pierre Batut, Eévêque de Blois:
« Amoris Lætitia / un tournant pastoral dans la continuité », AFCP
Mgr de Germay, évêque d’Ajaccio:
« Famille : le Pape a-t-il tranché ? »
“Une non-réponse voulue et assumée”, La Nef, n°281, mai 2016
Mgr Roland Minnerath, évêque de Dijon:
« Tout laisser à l’appréciation des pasteurs va créer des traitements très différents »
Mgr Fellay, Supérieur général de la Fraternité Saint-Pie X (FSSPX):
« Les joies mêlées aux croix, la croix changée en joie »
Abbé Claude Barthe:
« L’instinct de la foi », L’Homme nouveau
« On ne peut interpréter dans le sens de la Tradition le chapitre VIII d’Amoris lætitia », entretien de Roberto de Mattei avec l’abbé Claude Barthe, Correspondance européenne
Abbé de Tanoüarn:
Amoris Laetitia, un manuel de miséricorde
Fr. Angelo Bellon O.P.:
“Instructions pour ne pas s’égarer dans le labyrinthe d’”Amoris lætitia””
Frère Simon-Pierre Lessard:
Divorcés-remariés : pour dissiper toute confusion
Professeur Robert Spaemann:
« Le philosophe Robert Spaemann voit dans “Amoris laetitia” au moins une contradiction directe avec l’enseignement de l’Église »
“Amoris Laetitia : l’analyse critique de Robert Spaemann”
Professeur Roberto de Mattei:
« Amoris Laetitia, premières réflexions sur un document catastrophique »
« L’exhortation apostolique du pape François », entretien exclusif à Rome, Reinformation.tv
Thibaud Collin, philosophe:
« Amoris Laetitia : des interrogations en attente de réponse », le blog de L’Homme Nouveau
« Couples non mariés, divorcés remariés : le pari osé du pape François »
« Amoris laetitia est plein d’ambivalence »
Paul Salaün:
« Communion aux catholiques divorcés remariés / François a-t-il franchi la ligne rouge ? »
CARDINAL BURKE : « LA RUSSIE DOIT ÊTRE CONSACRÉE EXPLICITEMENT AU CŒUR IMMACULÉ »
Le cardinal Burke a accordé le 14 août 2017 un long entretien à l'hebdomadaire catholique The Wanderer. Parmi les nombreux thèmes abordés, figure la question de la consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie selon les demandes de Notre-Dame à Fatima.
Le cardinal Burke se montre tout autant soucieux de voir les demandes de la Vierge de Fatima accomplies dans le détail que de défendre l'acte posé par Jean-Paul II en 1984, lorsque le pape polonais réalisa la consécration du monde au Cœur Immaculé de Marie en faisant implicitement référence à la Russie. Aussi développe-t-il la thèse suivante : la consécration de la Russie, quoique "validement " faite sur un mode implicite en 1984, nécessiterait « vu la gravité de l’heure présente » d’être « renouvelée de façon plus formelle et explicite » afin de répondre dans le détail aux demandes de Marie.
Le journaliste, Don Fier, commence par rappeler au cardinal que Sœur Lucie de Fatima avait certifié dans une lettre authentique du 29 août 1989 que la consécration du monde réalisée par Jean-Paul II le 25 mars 1984 avait rempli les demandes de la Vierge. Néanmoins lors du dernier colloque du Forum de la Vie tenu à Rome, le cardinal Burke avait pressé les fidèles de travailler afin de hâter la consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie. D’où la question du journaliste : « Que devrait apporter de plus cette consécration que vous appelez de vos vœux ? Une mention claire de la Russie de la part du pape ? »
Le cardinal répond sans ambages : « c’est tout à fait ça ; cela revient tout simplement à accomplir exactement ce que Notre-Dame a demandé. Il ne fait aucun doute que le pape Jean-Paul II était profondément conscient de la gravité de la situation et de la nécessité de consacrer la Russie au Cœur Immaculé de Marie. Il voulait précisément le faire le 25 mars 1984. Pour ma part, je crois qu'il l'aurait fait explicitement si, à ce moment-là, on n'avait pas prétendu que, pour favoriser une relation plus amicale avec les pays du Bloc de l'Est, le nom de la Russie ne devait pas être mentionné en particulier.
« Je crois que l'intention du Saint-Père était de consacrer la Russie et il l’a fait. Cependant, je crois aussi que, compte tenu de la situation dans laquelle nous nous trouvons aujourd'hui, la consécration de la Russie doit être faite explicitement, exactement comme l'a demandé Notre-Dame - tout en ne niant en rien l'intention de Jean-Paul d'inclure la Russie lorsqu'il a consacré le monde à son Cœur Immaculé.
« Mon intention n'est pas de faire le procès de quiconque, mais plutôt de répondre à la gravité de l'heure actuelle qui nous presse d'accomplir scrupuleusement ce que Notre-Dame a demandé.
« Encore une fois, la consécration que j'ai demandée ne revient en aucun cas à remettre en cause ce qu'a rapporté Sœur Lucie sur le fait que Jean-Paul II a accompli les demandes de la Vierge. C'est juste le fait d’y répondre une nouvelle fois mais en consacrant la Russie nommément. A ce titre, il est du droit et du devoir des fidèles de demander au pape François de réaliser cette consécration.
EN SAVOIR PLUS : http://fsspx.news/fr/news-events/news/cardinal-burke-%C2%AB-la-russie-doit-%C3%AAtre-consacr%C3%A9e-explicitement-au-c%C5%93ur-immacul%C3%A9-%C2%BB?utm_source=Fraternit%C3%A9+Saint-Pie+X+%7C+Lettre+d%27information&utm_campaign=0012bd984d-EMAIL_CAMPAIGN_2017_08_26&utm_medium=email&utm_term=0_a6b7ceb6e8-0012bd984d-203918605
TRAITER LE PAPE DE « JUDAS » EST INACCEPTABLE
Il n’est pas sans précédent qu’un pape agisse au contraire de l’enseignement du Christ ou de l’intérêt des fidèles.
Il me semble tout à fait légitime de s’interroger sur la prise de position, politique quoi qu’il en prétende, du pape François. Mais il ne serait pas légitime de nier le fait qu’il s’agit du pape, du vrai pape.
Contrairement à ce que pense M. Demassieux, il n’est pas sans précédent qu’un pape agisse au contraire de l’enseignement du Christ ou de l’intérêt des fidèles. Il y a eu des papes hérétiques, dont l’un au moins, faute d’être venu à résipiscence avant son décès, a été radié de la liste des souverains pontifes par un concile général.
Et il est sans doute pire, pour un pape, de prêcher l’hérésie que de prendre des positions politiques aventurées.
Nous n’avons pas non plus le droit de lui attribuer des intentions qui ne seraient pas les siennes. Le traiter de Judas, c’est porter un jugement téméraire sur ses intentions, c’est une injure difficilement acceptable.
Il est évident que l’attitude du pape, tendant à la fin de l’Europe chrétienne, qui fut « la chrétienté », n’est pas en conformité avec le comportement des premiers fidèles, contemporains du Christ : ceux-ci, certes, pratiquaient l’hospitalité envers les étrangers, mais une hospitalité conforme aux exigences de la loi juive, limitant celle-ci à la fourniture des biens nécessaires à la vie pour les « Gentils » et n’accordant la totale hospitalité, celle que réclame le pape François, qu’aux étrangers convertis au judaïsme. Les dons des
EN SAVOIR PLUS : http://www.bvoltaire.fr/traiter-pape-de-judas-inacceptable/?mc_cid=0474742653&mc_eid=a5eb12b154
3-0 ŒCUMÉNISME
4-0 LITURGIE
5-0 SPIRITUALITÉ
CHARTRES : UNE NOUVELLE CATHÉDRALE, « MAISON DE MARIE SUR TERRE »
La ferveur qui règne à Chartres à la fin du XIIe siècle est profonde. La cathédrale possède une relique remarquable, la « sainte Chemise » de Marie. Quand en 1194, la cathédrale disparaît et que le voile est sauvé du sinistre,
c’est une ville entière, et au-delà l’ensemble de l’Occident chrétien, qui s’assure de l’élévation du nouveau sanctuaire. Jusqu’à aujourd’hui, on y vit avec une intensité particulière la prière de l’incarnation : Marie mère de Dieu offre son fils au monde.
L’évêché de Chartres. Au Moyen Âge, Chartres est l’un des plus vastes diocèses de France, assis sur la riche région céréalière de la Beauce, et bénéficie d’un « décollage » économique, qui favorise aussi les échanges et l’éclosion des villes. L’immense édifice construit à l’époque de Fulbert (à partir de 1020) – aux murs lourds et austères – a ses portes ouvertes aux pèlerins, qui déjà y viennent nombreux. Il accueille des liturgies grandioses. La construction de la nouvelle façade entre 1134 et 1155, à l’orée de l’ère gothique, a frappé les imaginations. Le portail à trois baies, entièrement sculpté, tisse ensemble génie artistique et élévation spirituelle : un véritable Credo, où sont déclinés en trois temps les différents visages du Christ. L’incarnation y est évoquée par les figures de l’Annonciation, de la Visitation et de la naissance du Christ ; Marie, trône de sagesse, y offre son fils au monde. L’Ascension le laisse voir traversant les nuages pour rejoindre son Père. Au centre, le Christ en majesté, celui qui existe « de toujours à toujours », bénit l’humanité. Les trois vitraux de la façade, qui sont parmi les plus anciens connus de grande dimension, nous racontent la vie du Christ : ses ancêtres ; sa vie publique ; sa passion et sa résurrection. Chaque panneau, illuminé du magnifique bleu de Chartres qui lui sert de fond, décrit une scène de l’Évangile, à la façon d’une bande dessinée où le symbole est toujours présent. Ainsi, la croix verte liserée de rouge : l’espérance du printemps ; la souffrance du sang. Encore aujourd’hui, de nombreux écrivains spirituels, prêtres et paroissiens viennent se ré-inspirer de cette Bible de pierre et de Verre. La flèche de la tour sud est un nouveau record : plus de 105 mètres dans une civilisation où les gens vivent « à l’horizontale ». C’est une façon de rejoindre le Ciel.
Un incendie qui ouvre sur l’avenir. C’est dans ce contexte que survient, une nuit de juin 1194, un terrible incendie. La cathédrale est détruite, à l’exception d’une façade qui était déjà une formidable initiation à la foi chrétienne. La panique puis l’abattement saisissent la population de Chartres, qui découvre que la « Sainte Chemise », le vêtement que Marie aurait porté sur elle lors de l’Annonciation et de la naissance du Christ, a disparu au cours du sinistre. Coup de théâtre : trois clercs, que l’on croit morts, étaient descendus dans un caveau profond situé sous le chœur. Trois jours plus tard, ils en ressortent, au milieu des ruines calcinées et des braises, montrant à tous la châsse du voile, celle de l’orfèvre Teudon, couverte de feuille d’or et d’innombrables pierres précieuses. C’est peu dire que l’enthousiasme est immense. L’évêque galvanise la foule. Les premières donations sont effectuées le jour même. [...]
EN SAVOIR PLUS : http://mailchi.mp/mariedenazareth/chartres-une-nouvelle-cathedrale-maison-de-marie-sur-terre?e=36a29f6496
LES SIX FAUSSES BONNES RAISONS QUI EXPLIQUENT L'AUGMENTATION DES DIVORCES
De l’amour
Rédigé par Mohamed Oudihat
Lorsqu’on veut comprendre ce qui rend l’amour solide et durable, on a besoin de comprendre à l’inverse, ce qui le menace et le détruit. Aujourd’hui, beaucoup plus que par le passé, l’amour produit des ruptures et des divorces en série. Pourquoi ?
Voici six raisons avancées qui expliqueraient l’augmentation des divorces aujourd’hui dans nos sociétés contemporaines.
« Le mariage est la première cause de divorce »
Mais alors comment expliquer que les couples non mariés se séparent beaucoup plus vite que les autres ?
« C’est dû à l’absence d’amour ou au manque de liberté dans le choix de son couple »
Mais alors comment expliquer que, précisément, les couples qui se choisissent librement et par amour, se séparent plus rapidement que ceux dont on pense qu’ils ne se sont pas aimés et pas choisis librement ?
« C’est parce qu’ils manquent d’expériences de vie commune, d’expériences amoureuses ou sexuelles »
Mais alors pourquoi notre époque qui a le plus d’expériences amoureuses est aussi celle qui a le plus de ruptures et de blessures amoureuses ?
En plus, bien que les hommes et les femmes d’aujourd’hui aient beaucoup plus d’expériences sexuelles que tous les rois et les princes du passé (qui avaient plein de femmes à disposition), ils aboutissent à une situation très paradoxale : multiplier les essais-erreurs en matière d’amour et de plaisirs jetables, c’est inévitablement avoir du mal à se maîtriser, à se satisfaire et à rester engagé dans son couple ; et multiplier les fantômes qui hantent l’individu jusqu’à la fin de sa vie : « (…) la multiplication des partenaires sexuels a considérablement retardé la formation des couples et ne cesse de menacer leur stabilité » (Eva Illouz, « Le couple, dernière utopie ? », Philosophie Magazine, n° 69, 24 avril 2013).
EN SAVOIR PLUS : http://www.saphirnews.com/Les-six-fausses-bonnes-raisons-qui-expliquent-l-augmentation-des-divorces_a24297.html
LES SEPT PREMIÈES APPARITIONS DE LA VIERGE À MEDJUGORJE POURRAIENT ÊTRE RECONNUES
Les sept premières apparitions de la Vierge à Medjugorje pourraient être reconnues
De Xavier Le Normand sur le site aleteia.org :
Medjugorje : « Les sept premières apparitions pourraient être reconnues », selon Mgr Hoser
L’envoyé spécial du pape François au sanctuaire de Medjugorje (Bosnie-Herzégovine), Mgr Henry Hoser, a déclaré qu’il était "possible que les sept premières apparitions de Medjugorje soient reconnues", selon des propos rapportés par le site Total Croatia News, le 19 août 2017. Les apparitions de Medjugorje auraient débuté en 1981 et se poursuivraient depuis.
« Tout suggère que les apparitions seront reconnues, peut-être dès cette année », a ainsi affirmé Mgr Hoser. « Il est difficile de prendre une autre décision, car il est impossible pour les six visionnaires de mentir pendant 36 ans », a-t-il ajouté. Le dossier a été transmis à la Secrétairerie d’État pour étude, a indiqué l’envoyé du Pape.
Cette reconnaissance, a modéré l’évêque polonais, pourrait cependant porter seulement sur les sept premières apparitions, « comme suggéré par la commission Ruini ». Cette dernière avait été instituée par Benoît XVI (2005-2013) en 2010.
Les apparitions de la Vierge, la « Gospa », à six enfants de Medjugorje auraient débuté en 1981 et certains voyants recevraient encore des visions. Si les différents évêques locaux n’ont pas reconnu la surnaturalité de ces événements, le Saint-Siège ne s’est jamais prononcé officiellement.
Le 11 février dernier, le pape François avait nommé Mgr Hoser comme envoyé spécial dans la petite ville de Bosnie-Herzégovine. Celui-ci était chargé d’étudier la situation pastorale du sanctuaire. Le Bureau de presse du Saint-Siège avait alors expliqué que la mission de Mgr Hoser n’avait pas pour but de se prononcer sur le caractère surnaturel ou non des apparitions.
http://belgicatho.hautetfort.com/archive/2017/08/25/les-sept-premieres-apparitions-de-la-vierge-a-medjugorje-pou-5973726.html
REINE DE L’HISTOIRE VICTORIEUSE DES IDÉOLOGIES TOTALITAIRES
par le père Daniel-Ange
Voici juste cent ans, la Reine et du cosmos et de l’histoire se manifestait à ces trois petits bergers, dont deux ont été canonisés samedi dernier : les premiers enfants non-martyrs à l’être. Sidérante actualité de Fatima ! Déjà Jean-Paul II : « Le message que la Sainte Vierge adressa à l’humanité continue de retentir avec toute sa force prophétique. » Et Benoît XVI : « Celui qui penserait que la mission prophétique de Fatima est achevée, se tromperait. »
Comme il est réconfortant, le fait bouleversant que Marie non seulement soit au courant de tous les événements de notre histoire, mais les annonce d’avance, et le comble : tout se réalise comme Elle l’a prédit !
Si elle a joué le rôle stratégique de tout premier plan dans l’écroulement de la persécution par le marxisme-communisme, elle le jouera aussi pour nous qui ployons – mais résistons – sous la nouvelle idéologie totalitaire de l’Occident, mais imposée au monde entier, et que ne cesse de dénoncer notre prophète de François, comme étant le terrorisme de base et la pire des colonisations.
« L’Ange avec l’épée de feu, scintillant et émettant des flammes qui devaient incendier le monde représente la menace du jugement qui plane sur le monde. La perspective que le monde pourrait être réduit en cendres dans une mer de flammes n’apparaît absolument plus comme une fantaisie : l’homme lui-même a préparé l’épée de feu avec ses inventions » (cardinal Joseph Ratzinger).
« Mais ces flammes s’éteignaient au contact de la splendeur qui émanait de la main droite de Notre-Dame en direction » de l’Ange. Telle est notre certitude intime : à Elle et à ses petits enfants la victoire finale sur toute dictature mortifère, sur l’actuelle persécution, d’un côté en cagoule noire, de l’autre « en gants blancs » (Francois). « À la fin, Son Cœur triomphera » ! Amen ! Marana tha !
« Faites ce que je vous dis, et l’Autriche aura la paix ! » Ces mots furent entendus par Pater Peter Pavlicek, franciscain, le 2 février 1946, à la fête de la Présentation, alors qu’il priait pour être guidé, au grand oratoire marial de Mariazell (Autriche) [1].
De semblables mots avaient été dits par la Mère de Dieu aux trois jeunes bergers de Fatima, le 13 juillet 1917, aussitôt après qu’ils furent témoins d’une vision de l’enfer : « Si l’on fait ce que je vous dis, beaucoup d’âmes seront sauvées et la paix régnera. » Pater Peter Pavlicek vit le lien. À Fatima, Notre-Dame a demandé la prière, la conversion, la pénitence et la réparation. Mais elle avait demandé spécialement le rosaire quotidien.
Il décida que le point central de sa vie serait une croisade de prière et de pénitence. Le missionnaire franciscain itinérant fit le raisonnement suivant : si des millions de personnes peuvent être mobilisées pour la guerre, des millions pourraient également travailler ensemble pour la paix, par la prière et la pénitence. Il désirait inciter les fidèles à prier, pour éviter les dangers menaçants, pour obtenir la paix et la liberté.
Tout l’est du pays et le cœur de la ville de Vienne étaient déjà occupés par l’Armée rouge. Le pays risquait d’être coupé en deux, et Vienne de subir le même sort que Berlin. Pater Peter Pavlicek, lança une action : 10 % des Autrichiens – soit 700 000 personnes – devaient s’engager à prier un rosaire quotidien pour le départ des Soviets. On les trouva. Durant sept ans, ils prièrent le rosaire. Il était convaincu que l’Autriche n’obtiendrait sa liberté que par la prière, et surtout le Rosaire.
En 1949, il décida de commencer une procession du Rosaire aux flambeaux, à la fête du Saint Nom de Marie, dans la basse ville de Vienne. Des processions du Rosaire avaient déjà été organisées dans l’histoire de l’Autriche, pour combattre les fléaux et les armées assiégeantes. La fête du Saint Nom de Marie avait été elle-même instituée par le pape Innocent IX pour marquer la libération de Vienne de la menace turque.
Le 8 septembre 1950, le chancelier fédéral autrichien, Léopold Figl, dirigea la procession. En octobre, il y avait danger de guerre civile. Les communistes poussaient le peuple vers une démocratie populaire, mais les ouvriers s’opposèrent et la crise avorta.
En 1951, le cardinal de Vienne participa à la procession. La croisade comprenait 80 000 membres, et les célébrations mensuelles de réconciliation furent retransmises à la radio.
Le 11 septembre 1952, jour de la fête du Saint Nom de Marie, une statue de Notre-Dame de Fatima fut solennellement couronnée.
En 1953, le nouveau chancelier fédéral, Julius Raab, se joignit au ministre des Affaires étrangères Léopold Figl, pour conduire à travers Vienne l’annuelle procession du Rosaire aux flambeaux, en la fête du Saint Nom de Marie. Ces deux hommes savaient que la paix et la liberté de l’Autriche étaient encore en danger.
La croisade du Rosaire a été un instrument pour la restauration de la fête de l’Immaculée Conception, comme congé national en Autriche. Elle avait été abolie en 1949 par le gouvernement, sous prétexte que l’économie était faible et que le pays ne pouvait pas se permettre un autre congé national.
Le chef de la croisade du Rosaire était convaincu qu’on ne pouvait demander à Marie d’intercéder pour l’Autriche, tant que continuait cet état de choses. Le 13 mai 1954, il écrivit au chancelier, au nom des 450 000 membres de la croisade du Rosaire, lui demandant de rétablir le congé national en l’honneur de Marie. Le gouvernement acquiesça la même année.
En 1954, l’horizon s’obscurcit quand, après neuf ans de négociations pour un traité accordant l’indépendance à l’Autriche, les Russes demandèrent que l’Autriche maintienne les soldats russes sur son territoire jusqu’à ce que
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LE PÈRE DE LUBAC ET LE JANSÉNISME
par Gérard Leclerc
L’éditorial sur Pascal a provoqué une avalanche de réactions. La plupart envisagent favorablement la perspective d’une béatification, parfois même avec joie. Quelques-uns manifestent une opposition frontale, au prétexte de son jansénisme. J’admets l’objection, mais je la temporise : si lié au combat en faveur de Port-Royal que soit l’auteur des Provinciales, il me semble que sa recherche de Dieu et son apologie du christianisme dépassent le cadre du jansénisme. Par ailleurs, il est impossible de ne pas prendre en compte les erreurs théologiques et les travers spirituels d’un courant qui a si profondément marqué la sensibilité française. Courant, dont nous sommes prompts à dénoncer les ravages, au risque d’être injustes. Mon ami regretté Michel Arveiller, qui était un des grands spécialistes du sujet, lui reconnaissait bien des mérites. L’intransigeance de Port-Royal fait honte à la médiocrité ordinaire et au laxisme, et l’historien mettait en valeur des figures qui faisaient honneur à l’Église en une période où il n’y avait pas tant d’exemples a contrario.
Cela ne veut pas dire qu’il n’y avait pas de problèmes doctrinaux avec Port-Royal. Je me suis trouvé, parallèlement, confronté à ces problèmes dans un travail dans lequel je me suis engagé cet été. Dans son grand livre Surnaturel qui fut à l’origine d’une énorme querelle théologique, le père de Lubac opère une étude comparative du Baïanisme et de l’Augustinisme. Baïus, dont son élève Jansenius reprit l’enseignement, avait cru trouver dans saint Augustin une réponse à la Réforme, au-delà d’une certaine impuissance scolastique de l’époque. Le père Gérard Philips, de Louvain, qui devait jouer un rôle important dans les mises au point doctrinales de Vatican II résumait ainsi la question : « Sous prétexte de théologie positive, restreinte d’ailleurs à l’héritage augustinen, au mépris de la pensée grecque, Baïus et Jansenius nous présentent un système rationaliste, d’une extrême pauvreté religieuse dans lequel un littéralisme farouche a faussé complètement la doctrine du Docteur de la grâce. Un sens historique des plus avertis a permis au père de Lubac, dans l’aride littérature janséniste, de trouver les lignes de force qui rejoignent de façon étrange les erreurs pélagiennes. » Et Mgr Phillips de commenter : « Belle revanche jésuite dans une dispute séculaire. » Et pourtant, les jésuites ne sont pas indemnes, eux-mêmes, de faiblesses théologiques à cette époque. Le père de Lubac n’est pas tendre avec son confrère Ripalda, pourtant champion de l’anti-baïanisme : « verbalisme, hypothèses absurdes, prétention à haute métaphysique, mauvaises subtilités, roueries des arguments ad hominem, intelligence toute en surface des grandes idées traditionnelles, l’œuvre de Ripalda présente tous les symptômes d’une théologie décadente. On se demande quelle idée religieuse préside à ce fatras lucide et délié. On cherche en vain la lueur d’intuition qui donnerait un sens à ce dévidage de concepts. »
Je crois me souvenir qu’Étienne Gilson, qui avait hautement apprécié ce grand livre Surnaturel, qui fut pourtant l’objet sur le moment d’une
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L’HOMME INVENTE-T-IL DIEU ?
par Gérard Leclerc
Dieu comme projection de nous-mêmes, processus d’aliénation des vœux de l’humanité, le grand tournant dialectique de Feuerbach, qui joua un si grand rôle dans le basculement de l’hégélianisme et l’avènement du marxisme… Il me semble que cette critique porte directement à l’encontre des dieux du paganisme qui correspondent très exactement à ce que les hommes désirent au-delà d’eux-mêmes, car ils sont en manque, en désir d’accomplissement. Jean-Pierre Vernant : « Pour les Grecs, l’amour va des hommes vers le dieu (on aime ce dont on a besoin, ce dont on est privé) mais le dieu ne peut pas aimer les hommes. »
Avec la Révélation biblique, il en va tout autrement. Il ne s’agit pas de projection du désir, mais de rencontre avec le Tout Autre. Rencontre qui exige l’abandon de toute prétention d’identification à ce qui nous dépasse radicalement, tout en répondant à notre attente profonde. L’homme capax Dei n’est pas créateur de Dieu mais accueillant à un appel qui correspond à son désir profond.
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LE DRAME DE L’HUMANISME ATHÉE
par Gérard Leclerc
En relisant de près Le drame de l’humanise athée, je me souviens de ce que le père de Lubac m’en disait, une quarantaine d’années après sa publication :
« Si j’avais aujourd’hui à réécrire un livre qui réponde à l’athéisme contemporain, je ne procéderais plus du tout de la même façon. Au moment où je l’écrivais, j’avais face à moi les grands systèmes athées dans leur cohérence. Aujourd’hui, il en va tout autrement. Nous sommes face à l’éclatement des systèmes et à la dissémination des esprits. »
À l’époque, ne parlait-on pas de « l’éclatement des grands systèmes de sens » ?
J’ai, toutefois, le sentiment qu’il y a quand même beaucoup à retenir de ce livre dans le climat intellectuel contemporain, ne serait-ce qu’en raison du vaste matériau intellectuel qu’il contient et où nous pouvons nous retrouver. Je pense notamment à ce qui est dit de Nietzsche et de ses thématiques. Tous les penseurs de la « déconstruction » se sont voulus nietzschéens et l’on continue à se réclamer de l’auteur de L’antéchrist. Il est vrai, en même temps, qu’il y a une incroyable distance entre Nietzsche lui-même et la bien pensance actuelle. Quelle formidable colère serait la sienne, je présume, à l’égard de « l’émancipation moderne ». Il n’empêche qu’un Michel Foucault a reçu toute son impulsion philosophique de ce côté-là et que nous en sommes toujours tributaires.
Dans notre univers éclaté, ce qu’écrit Henri de Lubac sur la démarche intérieur d’un Kierkegaard a gardé tout son intérêt. Car il s’agit, hors des systèmes, le système hégélien en tête, d’assurer son propre cheminement, sa propre vie spirituelle.
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BLAISE PASCAL BÉATIFIÉ
par Gérard Leclerc
Le pape François a fait part au quotidien italien La Repubblica de « sa conviction personnelle positive » en faveur d’une béatification de Blaise Pascal, le célèbre apologiste du christianisme. On a tout de suite mis en valeur le fait que ce soit un jésuite qui plaide ainsi la cause de l’auteur des Provinciales, cette satire cruelle de la Compagnie. Mais le génie pascalien dépasse de beaucoup cette polémique et il se rapporte d’abord à une force de conviction spirituelle, qui s’est imposée de génération en génération. Que l’Église catholique, en la personne de son chef, s’interroge sur la nécessité d’en faire un intercesseur parmi les saints doit d’abord retenir l’attention sur sa qualité de penseur chrétien, au carrefour de la raison et de la foi. Certes, nous apprenons par Les Pensées que « c’est le cœur qui sent Dieu, et non la raison. Voilà ce que c’est que la foi, Dieu sensible au cœur, non à la raison ». Mais le cœur ainsi entendu est une puissance supérieure qu’on ne doit pas réduire à l’affectivité. Il renvoie à cette part de nous-mêmes réceptive à l’appel de Dieu et à son amour : « On ne croira jamais d’une créance utile et de foi, si Dieu n’incline le cœur ; et on croira dès qu’il l’inclinera. Et c’est ce que David connaissait bien : Inclina cor meum, Deus. »
Que Pascal ait mis ainsi en évidence un ordre de la charité, qui seul convenait à l’accueil du maître intérieur de saint Augustin, n’impliquait nullement qu’il renonce aux dons de l’intelligence dont la Providence l’avait doté. On sait la valeur du mathématicien, du savant et même son sens pratique, jusqu’à celui du commerce. On sait aussi sa grande culture philosophique et théologique. L’apologiste sait tirer parti de tout cela, ne serait-ce que pour assurer les prolégomènes de la foi. Même s’il sait, comme saint Ambroise, que ce n’est pas par la dialectique qu’il plaît à Dieu d’assurer le salut de l’homme, il ne dédaigne rien de ce qui peut disposer et persuader.
Il y a bien sûr l’objection sérieuse de son jansénisme. Pascal appartient tout entier à Port-Royal, à son histoire, à ses luttes. Il fut totalement engagé à son service, à sa défense. Est-il, pour autant, solidaire de ses dérives doctrinales ? Le débat à ce sujet ne sera jamais définitivement scellé. C’est vrai qu’il y a chez lui un pessimisme de fond qui l’amène à considérer notre nature avec sévérité. Mais pour l’essentiel, il y a chez le penseur du christianisme une perception extrêmement sûre de la foi, qui est liée à son propre cheminement intérieur. On distingue deux conversions de Pascal, la seconde ouvrant à une véritable sainteté de vie que reconnaîtra l’Église, si la cause de sa béatification aboutit. Cette sainteté est fondée d’abord sur son adhésion plénière au mystère du Christ : « Non seulement nous ne connaissons Dieu que par Jésus Christ, mais nous ne connaissons nous-mêmes que par Jésus Christ. Hors de Jésus Christ, nous ne savons ce que c’est ni que notre vie, ni que notre mort, ni que Dieu, ni que nous-mêmes… »
Que l’annonce du pape François est une heureuse nouvelle !
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MESSAGE DE MARIE À MEDJUGORJE - 25 AOÛT 2017
Message du 25 août 2017
«Chers enfants, aujourd‘hui je vous invite à être des hommes de prière. Priez jusqu'à ce que la prière soit une joie pour vous et la rencontre avec le Très Haut. Il transformera vos cœurs et vous deviendrez des hommes de paix et d'amour. Petits enfants, n‘oubliez pas que Satan est fort et qu'il veut vous tirer hors de la prière. N'oubliez pas que la prière est la clé secrète de la rencontre avec Dieu. Voilà pourquoi je suis avec vous, pour vous guider. Ne laissez pas tomber la prière ! Merci d'avoir répondu à mon appel.»
https://webmail.bell.net/appsuite/#
6-0 ÉTHIQUE
SOMMES-NOUS PRÊTS À AIDER LES PERSONNES ÂGÉES À SE SUICIDER ?
Ann Peuteman Ann Peuteman est rédactrice pour Knack
Elles sont en bonne santé, et pourtant elles ne veulent plus continuer à vivre. Que faire de ce désir de mourir de certaines personnes âgées ? "Finalement, tout Belge est libre de mettre fin à ses jours. Y compris quand il a nonante ans."
Nous sommes de plus en plus confrontés au désir de mourir d'octogénaires et de nonagénaires. Ils ne veulent pas continuer parce qu'ils sont esseulés, qu'ils se sentent inutiles ou qu'ils en ont tout simplement assez. Et la situation ne risque pas de s'améliorer quand la génération de baby-boomers émancipés et exigeants atteindra cet âge.
http://www.levif.be/actualite/belgique/sommes-nous-prets-a-aider-les-personnes-agees-a-se-suicider/article-normal-710637.html?utm_source=Newsletter-25/08/2017&utm_medium=Email&utm_campaign=Newsletter-RNBVIFABO&&M_BT=5443005350908
DON DELILLO : "IMMORTELS, SERONS-NOUS ENCORE HUMAINS ?"
Après sept ans de silence, le plus visionnaire des écrivains américains publie "Zero K" sur la quête contemporaine d'immortalité. Rencontre à New York.
Propos recueillis à New York par Julie Malaure et Michel Schneider
Il est toujours émouvant de rencontrer un être mythique, un écrivain phare qu'on lit depuis trente ans, chaque fois émerveillé par sa capacité à voir clair dans les sombres cauchemars de l'Amérique. Un peu effrayant, aussi, comme cette fois où, après avoir rencontré à Paris Don DeLillo et retranscrit notre entretien, j'en effaçai de mon portable le contenu, par mégarde ou superstition. J'avais vu un visionnaire, un voyant peut-être. Cette fois, ce fut dans l'étuve d'un été à New York, dans un petit appartement de l'Upper East Side. Un 5e étage où il se tiendra dans un coin d'ombre, loin des...
http://www.lepoint.fr/livres/don-delillo-immortels-serons-nous-encore-humains-24-08-2017-2151949_37.php#section-commentaires
ABERKANE - LA PERMACULTURE, UNE IDÉE NEUVE POUR L'AGRICULTURE !
Pour lutter contre l'épuisement des sols, il faut remettre au goût du jour les méthodes élaborées par les moines du Moyen Âge, préconise Idriss Aberkane.
Par Idriss J. Aberkane
« Labourages et pâturages », l'expression n'est pas si désuète quand on sait que le préfixe du mot économie est cousin de celui d'écologie. L'étude et la gestion de la prospérité, l'économat, observe d'abord comment une unité de terre produit des richesses durables, améliorables et cessibles sur plusieurs générations. L'abbaye incarne ce modèle par excellence : lieu de production de richesses le plus avancé du Moyen Âge, sur lequel même Guillaume le Conquérant assoira son pouvoir, et dont la philosophie demeure très pertinente à notre produit intérieur brut moderne.
Ce que l'abbaye nous enseigne, c'est qu'il faut arroser la terre, et ses fruits, de notre connaissance, donc de notre attention et de notre temps, deux ressources rares aujourd'hui, mais dont moines et abbés disposaient à profusion. Rien ne fertilise mieux la terre, et n'en tirera plus de richesses, que l'attention et le temps humain. Dans tous les lieux où une telle rencontre s'est produite ont émergé des productions à très forte valeur ajoutée : liqueurs chartreuses, vins de champagne, bières trappistes mais aussi cires, fromages, miels et papiers, tous sanguines terrae transcendés par la connaissance humaine qui en décuple la valeur. Bien plus qu'anecdotique, si Winston Churchill ne jurait que par le champagne de la maison Pol Roger, et Quentin Tarantino par la chartreuse, c'est la preuve que l'on désire durablement, et passionnément, les amours de la terre et de la connaissance.
Aucune civilisation n'a jamais survécu en dégradant ses sols
Pourtant, l'agriculture européenne est en crise. Elle épuise ses sols en produisant des surplus de « commodités », c'est-à-dire des biens dont elle n'aura jamais l'espoir de fixer le prix – contrairement à un grand vigneron –, de sorte qu'un agriculteur français se suicide tous les deux jours aujourd'hui, un état de fait qu'il est
EN SAVOIR PLUS : http://www.lepoint.fr/invites-du-point/idriss-j-aberkane/aberkane-la-permaculture-une-idee-neuve-pour-l-agriculture-24-08-2017-2151842_2308.php#section-commentaires
LE SEXE NEUTRE POURRA FIGURER SUR DES DOCUMENTS OFFICIELS AU CANADA
La mention "X" pourra être inscrite sur les documents d'identité des personnes ne s'identifiant ni au sexe féminin, ni au sexe masculin, a annoncé jeudi le gouvernement canadien.
Dans un premier temps, une mention pourra être ajoutée sur les documents officiels des "personnes qui ne s'identifient pas comme femmes (+F+) ou comme hommes (+M+)", afin d'indiquer un souhait que leur sexe soit "désigné comme +X+, pour non spécifié".
Cette annonce vise à faciliter l'obtention de passeports, documents de voyage ou d'immigration "qui correspondent mieux à leur identité sexuelle", a précisé le gouvernement fédéral dans un communiqué.
Ces mesures provisoires, qui entreront en vigueur le 31 août, seront appliquées jusqu'à ce que le gouvernement "puisse imprimer des documents avec une désignation +X+".
"En introduisant une désignation de sexe +X+ dans les documents délivrés par le gouvernement, nous prenons une mesure importante pour favoriser l'égalité pour tous les Canadiens, indépendamment de leur identité ou leur expression sexuelle", a mentionné le ministre de l'Immigration, des réfugiés et de la citoyenneté Ahmed Hussen.
En juin, le Canada a validé un projet de loi ajoutant "l'identité de genre et l'expression de genre" aux côtés de la race, de la religion, de l'âge, du sexe ou de l'orientation sexuelle parmi les motifs de discrimination interdits en vertu de la Charte des droits canadienne.
http://www.levif.be/actualite/international/le-sexe-neutre-pourra-figurer-sur-des-documents-officiels-au-canada/article-normal-711785.html?utm_source=Newsletter-25/08/2017&utm_medium=Email&utm_campaign=Newsletter-RNBDAGLV&&M_BT=5443005350908
LETTRE À PROPOS DE LA PMA
par Mgr Nicolas Brouwet
Le 27 juin dernier le Comité Consultatif National d’Ethique (CCNE) a rendu un avis sur des questions de bioéthique. J’aimerais vous livrer quelques réflexions et interrogations à ce sujet.
http://www.catholique65.fr/sites/catholique65.fr/files/pdf/Lettre_de_Mgr_Brouwet_PMA.pdf=
http://www.lepoint.fr/editos-du-point/laetitia-strauch-bonart-quand-l-etat-s-invite-dans-nos-chambres-17-07-2017-2143592_32.php?utm_medium=Social&utm_campaign=Echobox&utm_source=Twitter&link_time=1500286109#xtor=CS1-31-[Echobox]
EN SAVOIR PLUS : https://www.france-catholique.fr/Lettre-a-propos-de-la-PMA.html
LETTRE DE MGR NICOLAS BROUWET, ÉVÊQUE DE TARBES ET LOURDES, AU SUJET DE LA PMA
Le 27 juin dernier le Comité Consultatif National d’Ethique (CCNE) a rendu un avis sur des questions de bioéthique. J’aimerais vous livrer quelques réflexions et interrogations à ce sujet.
1.-Le CCNE a rendu un avis sur trois sujets différents L’autoconservation des ovocytes pour les jeunes femmes qui veulent retarder le moment de leur grossesse afin de pouvoir poursuivre des projets personnels (par exemple une carrière professionnelle). En raison de la dissociation introduite par cette procédure entre la personne et des éléments de son corps (les gamètes de la femme seront conservés en dehors d’elle-même et en dehors du temps puisqu’ils seront « congelés »), de la lourdeur de la stimulation ovarienne, des risques cliniques et médicaux induits, de l’incertitude du résultat et du coût financier de ces procédures, des risques de pressions sociales et professionnelles, le CCNE recommande de ne pas légaliser cette pratique. Il demande aussi que des efforts soient faits pour faciliter la maternité des femmes jeunes, leur permettant d’allier « emploi, évolution de carrière et qualité de vie familiale ».
2.-L’assistance médicale à la procréation (AMP ou PMA) pour des couples de femmes ou des femmes seules. Le CCNE se dit favorable à l’insémination artificielle avec donneur anonyme « pour pallier une souffrance induite par une infécondité résultant d’orientations personnelles ».
3.-La gestation pour autrui (GPA). Le CCNE maintient fermement son opposition à ce procédé en invoquant le respect de la personne humaine, le refus de l’exploitation de la femme, le refus de la réification de l’enfant, l’indisponibilité du corps humain et de la personne humaine. Pensant qu’il ne peut y avoir de GPA éthique (c’est-à-dire justifiée moralement), le comité propose même le renforcement de son interdiction en élaborant une convention internationale à ce sujet. La note du CCNE est extrêmement sérieuse, bien argumentée. Elle est lisible par tous et j’en recommande vivement la lecture (le texte est consultable sur le site du comité). Elle explique les enjeux de l’autorisation de l’AMP pour les couples de femmes et pour les femmes seules. Elle s’interroge sur ce qu’elle appelle des butées, c’est-à-dire les questions éthiques que poserait cette autorisation. Et finalement, elle donne des recommandations.
Les disjonctions Le texte fait, dans un premier temps, état des « disjonctions » qu’entraînerait la pratique de l’AMP pour des couples de
EN SAVOIR PLUS : http://www.catholique65.fr/sites/catholique65.fr/files/pdf/Lettre_de_Mgr_Brouwet_PMA.pdf
L’ODYSSÉE DE LA CONSCIENCE MODERNE
par Gérard Leclerc
Dans mon éditorial de lundi matin, sur Radio Notre-Dame, j’ai exprimé l’essentiel de mes sentiments à propos du décès de Simone Veil. C’était une femme exceptionnelle, marquée par l’horreur de sa déportation à Auschwitz. Le fait qu’elle ait été choisie en 1974 pour présenter au Parlement une loi sur l’avortement me demeure un sujet d’interrogation sans fin. Il fallait au président Giscard d’Estaing une personne capable d’affronter un des débats les plus difficiles qui soit, pour ne pas donner l’impression d’une dérive morale. Le choix de Simone Veil apportait une caution éthique à la dépénalisation d’un acte que très peu, à l’époque, considéraient comme purement médical.
Au moment de l’élaboration de la loi, l’épiscopat français fut sollicité. Au témoignage de Mgr Gérard Defois, qui était alors secrétaire général de la Conférence des évêques de France, il n’y eut pas de véritable association à une réflexion de fond. Tout au plus, il y eut de la part des évêques une insistance spéciale pour le droit à l’objection de conscience, qui permettait aux médecins de ne pas coopérer à ce qu’ils réprouvaient. Mme Veil plaida son dossier sur le terrain de la santé publique et celui de la compassion aux femmes en détresse. Cela laissait largement en suspens la question morale de ce qu’on appelait pudiquement l’interruption volontaire de grossesse. Demeurait béant l’avenir de la législation dans un domaine qui ne cesserait de s’élargir, celui de la bioéthique. On pouvait, dès 1975, pressentir qu’un tournant avait été pris, en partie par inadvertance, qui congédiait les convictions philosophiques et religieuses pérennes, pour se tourner vers ce qu’on appelle aujourd’hui le transhumanisme.
Frédéric Nietzsche pensait que l’humanité était « une espèce non fixée ». Formule des plus dangereuses, car s’il est vrai que c’est l’histoire, avec le jeu de la liberté, qui fait la spécificité humaine, il est vrai aussi qu’il est des transgressions qui portent atteinte à notre intégrité profonde. La puissance que la technique confère désormais à la volonté la rend aussi redoutable dans la menace qu’elle est bienfaisante dans les progrès dont elle est la source. Simone Veil aura été associée à l’odyssée de notre modernité, de la façon la plus paradoxale. En ce qu’elle avait de plus exemplaire, elle défiait le pire, en ce qu’elle s’associait aux dérives de la politique, elle n’en relevait pas toutes les ambiguïtés et tous les périls.
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7-0 LAICITÉ
8-0 SOCIÉTÉ (Politique, etc)
LE COUP DE PIED DE L’ÂNE DE HOLLANDE À MACRON
par Denis Lensel
Après un quinquennat marqué par une déplorable absence de réformes, le président sorti François Hollande a rendu un nouveau mauvais service à son pays, qui est aussi le nôtre : il a jugé bon de lancer une mise en garde publique à Emmanuel Macron au milieu du gué de sa réforme du marché du travail. Parlant indûment du risque de « ruptures » et de « sacrifices » qui ne seraient « pas utiles », M. Hollande a donné le coup de pied de l’âne à son successeur, au moment où celui-ci aborde une étape difficile mais probablement nécessaire.
Ce faisant, M. Hollande a vanté sa propre politique, par ces simples mots, prononcés sans rire, avec un naturel déconcertant : « Les résultats sont là »… Détails surréalistes, M. Hollande s’exprimait dans le cadre d’un festival de cinéma où l’on présentait des œuvres de fiction francophones, et ceci à Angoulême, la patrie adoptive d’un « grand homme de province », le héros balzacien malheureux d’ « Illusions perdues », ce roman prophétique…
Un tel acharnement laisse songeur. Vis-à-vis d’Emmanuel Macron, cette façon de savonner les planches montre une fois de plus que la jalousie n’est jamais bonne conseillère.
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LÉON DAUDET ET BERNANOS
par Gérard Leclerc
Étonnant Léon Daudet ! Je viens de relire, dans le recueil de ses chroniques littéraires, les deux articles qu’il avait consacrés à la publication de Sous le soleil de Satan, le premier grand roman de Bernanos. C’est simplement génial. Il a tout compris, tout annoncé : « Demain le premier livre, le premier roman d’un jeune écrivain, M. Georges Bernanos auteur de Sous le soleil de Satan, sera célèbre. Je dirai de lui, comme je le disais naguère de Marcel Proust – hélas ! - qu’une grande force, intellectuelle et imaginative, apparaît au firmament des lettres françaises. Mais cette fois synthétique, et non plus analytique, et dans un genre à ma connaissance encore inexploré et qui est le domaine de la vie spirituelle, des choses et des corps commandés par les âmes. » Tout serait à citer, non seulement pour apprécier l’exactitude et la profondeur de la critique mais pour restituer la vraie stature du fils d’Alphonse Daudet, trop souvent ramené à la caricature d’un polémiste sanguin.
Bernanos, qui le connaissait bien, en a fait un prodigieux portrait dans Les grands cimetières sous la lune, à un moment où, pourtant, il s’était fâché avec la famille politique de l’auteur des Morticoles. Dieu sait à quel point il s’agissait d’un grand vivant, qui goûtait les plaisirs honnêtes de la vie, mais il pouvait aussi atteindre les sueurs de sang de l’agonie spirituelle. Sa sensibilité charnelle s’équilibrait non seulement d’une ouverture intellectuelle sans cesse aux aguets, elle pouvait se dépasser dans une altitude spirituelle étonnante : « La vie spirituelle, avec ses délices incomparables, ses certitudes, ses aspects si vastes, universels et cependant précis, est, à la vie intellectuelle la plus altière, ce que le plain-chant est à la musique profane, mélodique ou symphonique : une souveraineté. Or, dans le roman de Georges Bernanos, qui est le développement d’une crise tragique, de la lutte de l’Ange et du Démon, il n’y a pas d’effets de théâtre. Il
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DAUDET ET DOSTOÏEVSKI
par Gérard Leclerc
Même force, même discernement en ce qui concerne Dostoïevski, dont Daudet a lu l’ensemble de l’œuvre. À propos de Crime et châtiment : « C’est un chef-d’œuvre, de la taille d’Hamlet et dans la prolongation d’Hamlet. Rodim Romanovitch le criminel, n’a pas la force immorale, ou immoraliste de son crime ; il est pareil à un vase trop frêle pour une liqueur trop forte, et qu’il laisse suinter. La corrosion de son âme par son acte est un des sommets de l’analyse romanesque, et aussi de l’émotion dramatique. Ce qui prouve, entre parenthèses, que la conception forte émeut toujours et que la plus petite fausse note suffirait à briser l’émotion. » À l’encontre du soupçon de provincialisme national, le critique ne cesse de montrer qu’il a tout lu. D’où ses synthèses amples, ses comparaisons qui embrassent toute la littérature européenne. « Quand un personnage de Dickens, qui est le véritable maître de Dostoïevski, change de cadre psychologique, ce changement est amorcé par toute sortes de dégradations successives et de plans, comme dans un tableau de Poussin. Chez Dostoïevski, la transformation lente est presque invisible, et d’une ellipse qui échappe à l’entendement superficiel. »
L’admiration pour l’écrivain est totale, j’oserais dire démesurée. Les références les plus hautes convergent pour qualifier l’altissime, Éschyle et Shakespeare, tous ceux qui sont descendus le plus profondément « dans l’abîme des cœurs et des corps ». Et ce n’est pas tout : « Il arrive à donner, à l’émotion entrecroisée, le chatoiement et la moire dorée de la méditation, et certaines des scènes inouïes, vraisemblables cependant, qu’il imagine, atteignent à l’acuité du Pascal des Pensées, ou du Plotin des Énnéades. Il y
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MACRON A DÉPENSÉ 26.000 EUROS EN MAQUILLAGE DEPUIS QU'IL EST À L'ÉLYSÉE
Marie Gathon Journaliste Levif.be
Quand on est président, on ne peut évidemment pas lésiner sur les artifices. Mais la somme colossale dépensée par Emmanuel Macron laisse les Français perplexes.
La note est salée. La maquilleuse du nouveau président a rendu une note de 26.000 euros pour 3 mois de prestation, révèle Le point.
Contrairement à ses prédécesseurs, il n'a pas salarié de maquilleur pour le suivre durant ses représentations. Il a plutôt choisi de faire appel ponctuellement à la maquilleuse qui l'avait déjà suivi durant sa campagne.
"Il s'agit de prestations extérieures intervenues sur les derniers mois et qui correspondent à l'urgence du moment après son arrivée à l'Élysée, s'est justifié l'Élysée. Cela correspond à différents types de prestations, entre les conférences de presse et les déplacements à l'étranger où il faut transporter cette personne avec lui."
Si la note parait démesurée, elle est néanmoins moins élevée que celle de la maquilleuse de François Hollande qui touchait 6000 euros nets par mois. A l'époque, l'ancien président avait également créé la polémique en embauchant un coiffeur pour 10.000 euros bruts par mois.
http://weekend.levif.be/lifestyle/people/macron-a-depense-26-000-euros-en-maquillage-depuis-qu-il-est-a-l-elysee/article-normal-711861.html?utm_source=Newsletter-25/08/2017&utm_medium=Email&utm_campaign=Newsletter-RNBDAGLV&M_BT=5443005350908
MAQUILLAGE D’EMMANUEL MACRON
Le Point a révélé que la facture de maquillage d’Emmanuel Macron à l'Elysée s’est élevée à 26.000 € pour ses trois premiers mois de présidence.
Mais qu’est-ce qu’un homme, qui en outre n’a pas encore 40 ans, a besoin de se maquiller ?
Qu’a-t-il à cacher ? Un homme qui se maquille à ce point est à l’évidence un homme qui est prêt à tout maquiller.
Ou bien est-ce pour de multiples soirées de drag-queen ?
Et le coiffeur, c'est plus ou moins que Hollande ?
http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2017/08/24/maquillage-5973558.html
BAUDELAIRE : RECHERCHE CASH DÉSESPÉRÉMENT
Les problèmes financiers ont empoisonné jusqu'au bout la vie du poète. Une nouvelle biographie du poète, signée Marie-Christine Natta, raconte ses galères.
Par Marc Fourny
On savait que l'un de nos plus grands poètes ne roulait pas sur l'or, mais de là à vivre ce manque comme une obsession... Une nouvelle biographie (1) très documentée (éditions Perrin), écrite par Marie-Christine Natta, spécialiste de la littérature du XIXe siècle, apporte un éclairage singulier sur une partie parfois méconnue de la vie de Charles Baudelaire, qui a tiré le diable par la queue jusqu'à son décès, il y a tout juste 150 ans.
Pourtant, la vie ne l'avait pas négligé, loin de là. À 21 ans, le jeune homme peut enfin toucher sa part d'héritage – son père est décédé quand il avait six ans. Elle se monte à environ 100 000 francs, une somme rondelette pour l'époque : 18 000 francs de numéraires, une rente sur l'État à 5 % de 8 400 francs, des actions pour 6 500 francs et des terres à Neuilly qui valent 70 000 francs... Ce patrimoine lui rapporte une rente de 1 800 francs par an, ce qui équivaut à un salaire annuel assez confortable pour l'époque – un bon fonctionnaire gagne un peu plus de 2 000 francs par an.
Dandy flambeur
Du jour au lendemain, Baudelaire quitte sans regret le foyer familial où il ne supporte plus son beau-père, le général Aupick, toujours à vouloir le recadrer. Quant à sa mère, elle se désole de le voir choisir le métier d'auteur plutôt que de poursuivre ses études... Le jeune lettré profite et flambe, se fait dandy, s'habille avec luxe, loue un pied-à-terre sur l'île Saint-Louis, se meuble avec goût, fait relier sa bibliothèque, reçoit ses amis, loge sa maîtresse, Jeanne Duval, une petite actrice des faubourgs, rembourse de vieilles dettes – déjà – et se laisse vivre... Si bien qu'au bout de deux ans, Baudelaire a largement entamé son patrimoine : les actions sont vendues ainsi que les terres de Neuilly qui lui rapportent seulement 25 000 francs après retrait des dettes hypothécaires.
La famille s'affole devant le fils prodigue : un conseil judiciaire est rapidement nommé à la demande de sa mère, poussée par le général Aupick. On fait le bilan : il reste près de 56 000 francs au jeune homme, qui, une fois placés, lui rapporteront une rente annuelle de 2 400 francs. Rien de dérisoire, mais le jeune homme est désormais sous tutelle de sa mère et du notaire Ancelle, qui va vite devenir sa bête noire. « M. Ancelle m'a donné hier les derniers sacrements », confie-t-il quand il
EN SAVOIR PLUS : http://www.lepoint.fr/culture/baudelaire-recherche-cash-desesperement-24-08-2017-2151855_3.php#section-commentaires
24 AOÛT 1786. ANTOINE PARMENTIER OFFRE UNE POMME DE TERRE À LOUIS XVI POUR EN FAIRE LA PUB.
Ainsi, l'agronome remercie le roi de le soutenir dans ses efforts d'imposer le tubercule aux Français.
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos
"Ils n'ont pas de pain ? Qu'ils mangent de la brioche !" Tout le monde sait, aujourd'hui, que Marie-Antoinette n'a jamais prononcé cette phrase inventée par Rousseau. En revanche, scoop mondial, nous pouvons vous révéler que le 24 août 1786, recevant en compagnie de son époux Antoine Parmentier, la reine pense très fort : "Ils n'ont pas de pain ? Qu'ils mangent de la patate !" Car le couple royal n'hésite pas à mouiller sa chemise - de dentelle - pour aider l'agronome à faire la promotion de la pomme de terre auprès des Français très méfiants.
Ce jour-là, le...
http://www.lepoint.fr/c-est-arrive-aujourd-hui/24-aout-1786-marie-antoinette-est-faite-reine-des-patates-par-antoine-parmentier-23-08-2012-1498662_494.php#section-commentaires
APRÈS HOLLANDE ET BAYROU, AU TOUR DE JUPPÉ DE DÉZINGUER MACRON
Par Jules Pecnard
Alors que le courant juppéiste se réunit à Bordeaux, l'ex-Premier ministre a confié à Sud Ouest son jugement sur un début de quinquennat "contrasté".
"Je ne sais pas ce que c'est le macronisme." En marge de la réunion de ses fidèles à Bordeaux pour le week-end, Alain Juppé s'est permis, après François Hollande et François Bayrou, de faire son petit réquisitoire sur les débuts d'Emmanuel Macron à la présidence de la République. "Dire qu'on veut faire de la politique autrement, ça me fait bien rigoler. Ça fait quarante ans que je l'entends dire", tance l'ancien Premier ministre de Jacques Chirac.
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D'après Alain Juppé, le chef de l'État a trop misé sur la communication. "Les vrais problèmes sont ailleurs: quelle éducation, quelle politique européenne, quelle politique de contrôle aux frontières européennes, quelle politique de transition énergétique vraiment efficace? Voilà les priorités. Le reste, c'est de la mousse", déclare l'ex-candidat à la primaire de la droite et du centre, manifestement gonflé à bloc après une période de discrétion médiatique.
"Grand flou artistique"
Sommé de résumer les premiers mois du macronisme, Alain Juppé évoque un bilan "contrasté" qui a bénéficié de "la bienveillance des médias". "Si j'avais dit: 'Je suis Jupiter', j'en aurais pris plein la gueule", croit-il savoir, ajoutant que "Jupiter, c'est le roi des dieux. Mitterrand s'était borné à être Dieu..."
Et le maire de Bordeaux de soulever le "grand flou artistique sur le budget 2018". "Comment promettre à nos armées 2% du PIB et en même temps leur retirer plus de 700 millions d'euros dès cette
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STATUT DE BRIGITTE MACRON: UNE CLARIFICATION "CURIEUSE" ET "COSMÉTIQUE"
Par Audrey Kucinskas
L'Elysée a publié ce lundi la "charte de transparence relative au conjoint du chef de l'État". Que signifie ce document, premier du genre dans l'histoire politique française?
Emmanuel Macron avait prévenu: s'il était élu président de la République, son épouse Brigitte Macron aurait un rôle défini. Allait-il modifier la Constitution pour y inscrire un statut de "première dame"? Émettre un décret? Ce 21 août, sur le site de l'Elysée, c'est un document intitulé "Charte de transparence relative au statut du conjoint du Chef de l'Etat" qui tente de clarifier ce rôle.
LIRE AUSSI >> Des conseillers mais pas de salaire: le statut de Brigitte Macron officialisé
On apprend ainsi que Brigitte Macron "assurera la représentation de la France, aux côtés du Président de la République, lors des sommets et réunions internationales", qu'elle "répondra aux sollicitations des Français et des personnalités françaises et étrangères qui souhaitent la rencontrer", et qu'elle "supervisera la tenue des manifestations et réceptions officielles au sein du Palais de l'Elysée." Brigitte Macron répondra aussi au courrier qu'elle reçoit avec l'aide d'un secrétariat mis à sa disposition, et aura deux collaborateurs détachés du cabinet d'Emmanuel Macron pour l'épauler.
Brigitte Macron n'a toujours pas de statut
"Il s'agit là d'une volonté de clarification déjà formulée par le passé par le couple Macron, estime Jean Garrigues, historien français et spécialiste d'histoire politique interrogé par L'Express. Il n'est donc pas question d'un statut mais d'un engagement qui n'est valable que pour Brigitte Macron, personnellement."
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Michel Lascombe, professeur à Sciences-Po Lille, se veut plus dubitatif. "Ce n'est pas un statut, non. D'un point de vue de la forme, c'est assez original pour ne pas dire curieux, ironise-t-il auprès de L'Express. Certaines dispositions sont présentées de façon générique avec l'emploi du 'conjoint' du chef de l'Etat, tandis que parfois, dans le texte, il est fait aussi clairement fait mention de madame Brigitte Macron. Pour le dire assez crûment, j'ai l'impression que ça n'a pas été relu."
La charte précise les moyens alloués à la première dame, dans un souci de transparence. (Capture d'écran)
Elysee.fr
Le texte a toutefois le mérite, selon Jean Garrigues, de clarifier une situation qui a toujours été très floue. "Ce texte reprend des choses assez classiques, puisque toutes les femmes de président ont patronné des fondations. Là, disons que c'est un éclaircissement cosmétique. Mais après le 'Penelopegate', c'était un enjeu majeur."
L'idée d'Emmanuel Macron est aussi de démontrer qu'il y a une certaine réduction de la voilure: alors que Bernadette Chirac avait 21 collaborateurs, Carla Bruni huit, et Valérie Trierweiler cinq, Brigitte Macron, elle, n'en a que deux. "Il y a aussi le secrétariat qui est indiqué, rappelle Michel Lascombe. Malgré tout, cela restera flou tant que la Cour des comptes ne fera pas son rapport. C'est elle seule qui pourra nous dire combien d'emplois sont dédiés à l'épouse d'Emmanuel Macron." Le professeur regrette qu'aucune ligne budgétaire ne soit spécifiquement prévue pour l'épouse du président. "En définitive, elle va s'appuyer sur le cabinet du président de la République, déplore Michel Lascombe. On ne change donc pas le
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TRAVAILLEURS DÉTACHÉS : BRAS DE FER ENTRE EMMANUEL MACRON ET LA POLOGNE
"Une nouvelle erreur" : Emmanuel Macron a violemment critiqué ce vendredi le refus polonais de durcir la directive sur le travail détaché.
C'est un vrai bras de fer qui s'est engagé entre la France et la Pologne. Ce vendredi, Emmanuel Macron a été cinglant après le refus de la Première ministre polonaise conservatrice et eurosceptique Beata Szydlo, de revenir sur la directive concernant le travail détaché. Le président français a dénoncé "une nouvelle erreur" de Varsovie qui se met "en marge" de l'Europe sur "de nombreux sujets". La Première ministre polonaise avait déclaré jeudi à la presse :
"Nous défendrons jusqu'au bout notre position, parce que c'est une position qui est dans l'intérêt des travailleurs polonais."
Une déclaration intervenue alors que le président français Emmanuel Macron effectue une tournée dans l'est de l'Europe pour promouvoir un durcissement de la directive sur les travailleurs détachés. Datant de 1996, la directive permet à une entreprise de l'UE d'envoyer à titre provisoire dans d'autres pays de l'Union ses salariés en continuant à payer les cotisations sociales dans le pays d'origine.
Une riposte cinglante
Pour Emmanuel Macron, cette directive constitue une concurrence déloyale pour le marché du travail français et est injuste pour les travailleurs français. La Pologne est le pays qui profite le plus de cette directive avec près de 500.000 travailleurs polonais employés dans d'autres pays de l'UE. Soutenue par l'Autriche et l'Allemagne, la France souhaite limiter la durée de séjour d'un travailleur détaché à un an et non à 24 mois.
Pologne: l'UE prête à déclencher la procédure pouvant suspendre ses droits de vote
"La Pologne n'est en rien ce qui définit le cap de l'Europe", a lancé en réponse aux Polonais Emmanuel Macron lors d'un point de presse à Varna en Bulgarie.
"Le peuple polonais mérite mieux que cela et la Première ministre aura beaucoup de mal à expliquer qu'il est bon de mal payer les Polonais."
Convaincu que la France parviendra à réformer le texte
"L'Europe s'est construite pour créer de la convergence, c'est le sens même des fonds structurels que touche la Pologne", a-t-il averti. "L'Europe s'est construite sur des libertés publiques qu'enfreint aujourd'hui la Pologne." Cet Etat "a décidé de s'isoler", a jugé le président.
"La Pologne se transforme en pays autoritaire et anti-démocratique"Il s'est dit néanmoins convaincu que la France réussirait à obtenir la majorité qualifiée nécessaire pour réformer et durcir cette directive afin de lutter contre le dumping social, comme il s'y est engagé durant sa campagne.
"De tels comportements ont été rendus possibles par notre inaction depuis douze ans. Ce détachement à l'égard d'une Europe qui n'ose plus avoir de l'ambition donne place à ceux qui foulent au pied les valeurs européennes. [...] Une initiative de relance européenne est indispensable", a-t-il conclu.
La Pologne répond
Dans une première réaction à Varsovie, le chef de la diplomatie polonaise, Witold Waszczykowski, qui
EN SAVOIR PLUS : http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20170825.OBS3802/travailleurs-detaches-bras-de-fer-entre-emmanuel-macron-et-la-pologne.html#xtor=EPR-2-[ObsActu17h]-20170825
POUR EMMANUEL MACRON, LA FRANCE EST UN PAYS "PAS RÉFORMABLE"
La France n'est pas un pays réformable. Beaucoup ont essayé et n'y ont pas réussi, car les Français détestent les réformes. Dès qu'on peut éviter les réformes, on le fait", a commenté Emmanuel Macron devant la communauté française de Bucarest, lors d'une visite en Roumanie, ce jeudi.
"Nous y parviendrons. Car les Français ont fait le choix un peu fou d'un mouvement politique nouveau, d'une personnalité politique qui n'existait pas dans leur quotidien depuis longtemps", a-t-il ajouté, précisant que "ce n'est pas un désir personnel" mais "la raison de l'histoire profonde".
Au cours d'une tournée en Europe de l'Est pour promouvoir un durcissement de la directive européenne sur le travail détaché, Emmanuel Macron a aussi réaffirmé qu'il voulait d'ici la fin de l'année proposer une "feuille de route" pour "refonder l'Europe" sur les 5 à 10 ans à venir, en y associant tous les pays qui voudront accentuer leur convergence.
Après un été difficile, la stratégie de Macron pour renouer avec les Français >
http://tempsreel.nouvelobs.com/en-direct/a-chaud/41155-macron-emmanuel-macron-france-reformable.html#xtor=EPR-2-[ObsActu17h]-20170825
DIRE LA VÉRITÉ ET OUVRIR LES YEUX DES FRANÇAIS, PORTERAIT LE FN À 60% DÈS L’ÉLECTION DE 2022 !
C’est cela qui fait peur à establishment. C’est cela qui explique la haine des autorités envers les sites patriotes.
La vérité est que si tous les immigrés n’apportaient que du bien et voulaient s’intégrer, il n’y aurait ni FN, ni sites identitaires. Mais on préfère taxer les natifs de racisme et nier l’évidence.
Ce n’est pas parce que les immigrés sont noirs ou arabes que 70% des Français ne veulent plus d’immigration, mais parce que trop d’immigrés refusent de s’intégrer et enfreignent nos lois.
Et tout s’aggrave à grande vitesse depuis 2 ans. Le terrorisme est devenu le lot quotidien des Européens, qui n’ont qu’un seul droit : se taire et laisser pourrir.
Les terroristes musulmans ? On les classe de plus en plus parmi les malades mentaux irresponsables.
Les immigrés délinquants ? Des victimes du racisme et du harcèlement policier.
Mais cette politique suicidaire va très vite se fracasser sur le mur des réalités.
Trois études sur le coût de l’immigration sont particulièrement intéressantes.
Maxime Lépante les avait répertoriées.
1) Yves-Marie Laulan : 73 milliards d’euros
Mensonge d’Etat à 70 milliards : La vérité sur le vrai coût de l’immigration en France
https://infocomnet.wordpress.com/2014/07/12/mensonge-detat-a-70-milliards-la-verite-sur-le-vrai-cout-de-limmigration-en-france/
UNE PROCHE DE BRUNO LE MAIRE CRAQUE
Coup de tonnerre au gouvernement. D'après Le Monde, une conseillère du ministre de l'économie Bruno Le Maire a fait un burn out et quitté le ministère. Un départ qui serait révélateur de l'ambiance tendue qui règne au sein du gouvernement depuis l'arrivée à l'Elysée d'Emmanuel Macron, il y a tout juste cent jours. "Ce n'était pas une question de compétence mais de rythme, précise une source à Bercy. Avec la pression, les délais très courts, le job ne lui convenait pas. ?
Il l'avait promis lors de sa campagne, le chef de l'Etat a en effet opéré une réduction massive des effectifs dans les cabinets ministériels, limitant notamment à dix le nombre de conseillers pour un ministre. À titre de comparaison, Le Monde rappelle que le dernier cabinet de Michel Sapin comptait une trentaine de collaborateurs.
Mais les ministères en payent les frais aujourd'hui, et semblent déjà à bout de souffle. "On est débordés" souffle-t-on à Bercy, "Tous les jours c'est 7 heures-23h45, assure un conseiller. Pour les ministres c'est pareil. C'est l'enfer. On verra combien de temps ça durera." Même son de cloche au Quai d'Orsay, Place Beauvau ou encore à la santé.
Malgré tout, le chef de l'Etat resterait inflexible. Dans son entourage, on rappelle que "la philosophie des cabinets réduits est de travailler au plus près des administrations". Matignon reconnaitrait tout de même que "c'est effectivement tendu", qu' "on ne change pas tout du jour au lendemain", et que "pour que ça fonctionne, il faut faire confiance à l'administration."
http://www.lepoint.fr/video/une-proche-de-bruno-le-maire-craque-21-08-2017-2151291_738.php
HONTEUX - MACRON SEMBLE PENSER QUE L’INSULTE FAIT PARTIE DE L’ARSENAL DIPLOMATIQUE,
particulièrement entre Etats membres de l’Union européenne. L’insulte envers la Pologne, bien sûr, qui sert de punching-ball depuis qu’elle a un gouvernement digne de ce nom.
Il a effectué une « mini-tournée » en Europe de l’Est pour tenter de rallier les gouvernements de ces pays à son projet de réforme de la directive européenne sur les « travailleurs détachés ».
Il est d’abord allé en Autriche où il a rencontré les dirigeants autrichiens, mais aussi les Premiers ministres tchèque et slovaque. Puis il est allé en Roumanie, puis en Bulgarie. Il a soigneusement évité de se rendre en Pologne (ainsi qu’en Hongrie et sur le territoire même de tout pays du groupe de Visegrad), et c’est en Bulgarie, lors de sa conférence de presse conjointe avec le Premier ministre bulgare, qu’il s’est permis, en parfait goujat, une critique virulente du gouvernement polonais…
Le fait que la Pologne ne veuille pas modifier la directive c’est une « nouvelle erreur » de ce gouvernement qui « foule aux pieds les valeurs européennes », « la Pologne se met en marge et décide d'aller à l'encontre des intérêts européens sur de nombreux sujets. Le peuple polonais mérite mieux que cela et la première ministre aura beaucoup de mal à expliquer qu'il est bon de mal payer les Polonais », « la Pologne n'est en rien ce qui définit le cap de l'Europe », « l'Europe s'est construite sur des libertés publiques qu'enfreint aujourd'hui la Pologne », « cet Etat a décidé de s’isoler », etc.
Réaction immédiate de Beata Szydło :
« Peut-être, ses déclarations arrogantes sont-elles dues à son manque d'expérience et de pratique politique, ce que j'observe avec compréhension, mais j'attends qu'il rattrape rapidement ces lacunes et qu'il soit à l'avenir plus réservé. Je conseille au président de se concentrer sur les affaires de son pays; il réussira alors peut être à avoir les mêmes résultats économiques et le même degré de sécurité pour les citoyens que ceux qui sont garantis en Pologne. »
Non sans rappeler que la Pologne est membre de l’UE « au même titre que la France ».
Quant au ministre polonais des Affaires étrangères Witold Waszczykowski, qui s’exprimait à Varsovie en compagnie de ses homologues roumain et turc et du secrétaire général de l'Otan, il a déclaré : « La Pologne n'est pas isolée. Nous accueillons aujourd'hui une réunion importante, le président Macron ne suit donc pas attentivement les informations. »
Macron est très énervé parce que le résultat de son voyage est très « mitigé », comme disent les observateurs. La modification de la directive se fait à la majorité qualifiée, mais le refus absolu de la Pologne fragilise le dessein du petit Jupiter, dans la mesure où il n’a en fait obtenu que de très vagues soutiens.
Cela dit, il n’a pas tort quand il remarque que la Pologne n’a pas la même conception que l’oligarchie bruxelloise des « valeurs européennes », puisque de fait elle piétine allègrement celles de l’athéisme triomphant, de la culture de mort, de l’inversion sexuelle, et du nihilisme du genre.
http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2017/08/25/honteux-5973840.html
LA FRANCE EST-ELLE RÉFORMABLE ?
Les Français qui viennent d'élire Emmanuel Macron se sont vus reprocher de la bouche même de leur président qu'ils ne souffraient pas les réformes. Les réactions n'ont pas tardé à pleuvoir, à droite, à gauche et sur les réseaux sociaux. Mais le chef de l'état n'a-t-il pas visé juste?
Décidément Emmanuel Macron a l'art des sorties qui fâchent. Après avoir qualifié les ouvrières de GAD d'«illettrées» lorsqu'il était ministre, voici le président expliquant, lors de son déplacement en Roumanie, que la France n'est pas un pays réformable. «Beaucoup ont essayé et n'y ont pas réussi, car les Français détestent les réformes. Dès qu'on peut éviter les réformes, on le fait», a commenté le chef d'Etat alors qu'en France, se joue, jusqu'à la fin de la semaine, le dernier round de concertations autour de la réforme du Code du travail.
Bronca dans l'Hexagone! À droite comme à gauche. Les réseaux sociaux se sont déchaînés afin de démontrer que la France veut bien être réformée lorsque les réformes vont dans le sens du progrès social, allant jusqu'à citer le ministre du Travail Ambroise Croizat à qui l'on doit la Sécurité sociale.
Qu'a donc voulu dire et faire Emmanuel Macron en prononçant ces mots? Sans doute n'a-t-il rien fait de plus que dire ce qu'il pense. Encore une fois. Au risque de braquer ses interlocuteurs, et de compliquer la tâche de la ministre du Travail. Il souligne là une incompréhension intime pour lui qui vient du monde de la finance, un monde profondément adaptable et malléable qui ne connaît aucune règle et se joue des risques. Mais la France n'est pas le monde de la finance, et comme d'autres pays en Europe, elle se réforme dans la douleur. D'autant plus que la crise impose des réformes qui sont rarement à l'avantage des plus faibles.
Le président de la République semble d'ailleurs avoir compris cette difficulté. Car il ajoute, lors de son discours devant la communauté française : «La France n'est elle-même que quand elle mène des combats qui sont plus grands qu'elle. Se réformer pour ressembler aux autres, se réformer pour répondre à un chiffre, à une contrainte… Notre pays n'est pas fait ainsi. Par contre, se transformer en profondeur, pour retrouver le destin qui est le sien, la capacité à emmener l'Europe vers de nouveaux projets (…), ça, c'est un combat qui fait rêver les Français, a-t-il poursuivi. Nous y parviendrons.»
Une phrase donc plus ambiguë qu'il n'y paraît. Une phrase à la Macron, en deux temps, qui choque et réconforte à la fois. Mais c'est le choc qui restera.
Christelle Bertrand
http://www.ladepeche.fr/article/2017/08/26/2634057-la-france-est-elle-reformable.html
APPRENTISSAGE DE LA LECTURE : NOUVELLE POLÉMIQUE POUR LA RENTRÉE
Le ministre de l'Éducation s'est dit favorable à l'utilisation de la méthode syllabique pour l'apprentissage de la lecture en CP. Cette annonce a largement surpris les professeurs d'école.
Le débat sur les méthodes d'apprentissage de la lecture en CP est relancé. En revenant sur l'efficacité de la méthode actuelle, dite globale, «qui a eu des résultats tout sauf probants», le ministre de l'Éducation Jean-Michel Blanquer divise les foules. «Pour la lecture, on s'appuiera sur les découvertes des neurosciences, donc sur une pédagogie explicite, de type syllabique», a continué le ministre.
Pour le moment, aucune directive n'a été lancée dans les centres de formations ou les écoles, laissant les enseignants avec leurs hypothèses.
Faisant de l'échec scolaire son cheval de bataille, le ministre a également annoncé que «dès le mois de décembre, un enfant qui ne sera qu'imparfaitement entré dans la lecture devra être suivi avec une attention particulière».
Certains enseignants sont montés au front, estimant qu'il s'agit «d'un vieux débat qui n'a pas lieu d'être».
Pour la secrétaire générale du syndicat des professeurs SNUIPP, Francette Poupineau, «l'on réveille un débat qui a eu lieu dans les années 1970, sur une méthode qui a très peu existé et qui n'existe absolument plus aujourd'hui».
Pour la secrétaire générale, les élèves français «ont une difficulté à entrer dans la compréhension de l'écrit parce qu'il y a une différence entre savoir lire et faire du son avec les mots et les comprendre».
À quelques jours de la rentrée, les tensions entre le monde enseignant et le ministère sont encore vives.
Méthode stricte versus méthode assouplie
L'emploi de la méthode «syllabique» peut en réalité couver plusieurs définitions. Avec une application stricte, appelée «méthode b.a.-ba», les enfants ne devront mémoriser des mots entiers qu'après avoir appris la combinaison de lettres, ou l'avoir décomposé lettre par lettre.
Une seconde méthode, dite globale, repose sur le postulat que l'enfant perçoit d'abord ce qui a un sens pour lui, sans enseignement préalable de correspondance entre lettres et sons. L'enfant apprend à reconnaître un mot dans sa globalité, sans le décomposer.
La position du ministre sur le choix de la méthode n'a pas encore été clairement exprimée. Il semblerait que la méthode stricte ne fasse pas l'unanimité au sein du monde enseignant. Selon l'étude parue dans Lire et écrire dirigé par Roland Goigoux, spécialiste dans l'enseignement de la lecture, les textes «doivent être suffisamment déchiffrables, à 70, 80 %, mais «le diktat du 100 % n'est pas raisonnable, et pas fondé scientifiquement»
La méthode actuelle
Aujourd'hui, la «méthode combinatoire» est utilisée. Les deux méthodes syllabiques sont combinées et l'apprentissage de la lecture se fait autant par l'association de sons que la mémorisation d'un ensemble de mots. L'apprentissage se fonde sur les syllabes et les enfants mémorisent un corpus de texte. Ils doivent également lire des textes dont ils n'ont pas connaissance. Le ministre de l'Éducation Gilles de Robien avait tenté en 2006 d'appliquer une méthode strictement syllabique. Sans succès.
La méthode syllabique
Cette méthode d'enseignement de la lecture consiste à repérer les mots grâce aux sonorités de l'association de lettres. L'enfant apprend à reconnaître les sons que forment les lettres, avant d'assimiler le sens du mot. L'enfant apprendra d'abord les sonorités «ar» et «ite» (les graphèmes), avant d'apprendre à lire «Marguerite». Cette méthode ferait appel aux connaissances acquises pendant l'apprentissage de l'alphabet en école maternelle. Apparue au XIXe siècle, il s'agit de la méthode d'apprentissage la plus ancienne.
http://www.ladepeche.fr/article/2017/08/26/2634068-apprentissage-de-la-lecture-nouvelle-polemique-pour-la-rentree.html#xtor=EPR-1
JEAN-MICHEL BLANQUER : UN ICONOCLASTE DE L’IDÉOLOGIE DOMINANTE
Le ministre de l’Éducation nationale propose des pistes nouvelles, qui ne sont qu’un retour au bon sens.
Le « discours égalitariste » est « destructeur » : c’est l’idée directrice de l’interview, publiée le 24 août, que Jean-Michel Blanquer a accordée à L’Obs. Tout le contraire de la politique de Najat Vallaud-Belkacem qui, par sa réforme du collège, avait supprimé les classes à options sous prétexte qu’elles accentueraient les inégalités.
Fût-elle sincère, il ne suffit pas d’être sincère pour avoir des idées justes. Sa pensée était gangrenée par l’idéologie égalitariste. Persuadée, comme nombre de sociologues bien en cour sous tous les ministères, que l’école a été façonnée par les élites pour les élites et qu’elle est socialement discriminante.
Jean-Michel Blanquer n’est pas un idéologue. Son expérience lui a donné une bonne connaissance des réalités du terrain. Il constate que ces options accusées d’élitisme ont, dans des collèges d’éducation prioritaire, des effets d’entraînement, de prestige, et favorisent la mixité sociale, puisque les enfants des classes moyennes sont incités à y rester, sans qu’on les y contraigne par la sectorisation.
Pourquoi les enfants des milieux socio-économiques défavorisés seraient-ils privés de culture ? Quelle aberration ! Les idéologues choisissent d’en priver tout le monde. Comme Procuste, ce brigand qui contraignait les voyageurs à s’étendre sur le même lit et coupait tout ce qui dépassait. Quelle hypocrisie aussi ! Car ces réformes sont faites pour les enfants des autres. Les familles bien informées ou disposant de relations s’arrangent pour inscrire les leurs dans de bons établissements, privés ou publics, voire hors contrat.
http://www.bvoltaire.fr/jean-michel-blanquer-iconoclaste-de-lideologie-dominante/?mc_cid=63bc6ff1cb&mc_eid=a5eb12b154
VALLS À PROPOS DE HOLLANDE: "ON NE SE VOIT PAS, JE N'AI RIEN À LUI DIRE"
Par Geoffrey Bonnefoy
Dans M le magazine du Monde, paru ce vendredi, Manuel Valls se montre très critique envers son ancien patron.
La relation qu'entretiennent aujourd'hui Manuel Valls et François Hollande peut se résumer en un mot: l'indifférence. Comme après une rupture amoureuse. Lorsque de l'eau a coulé sous les ponts et que les deux amoureux, après avoir un temps ri et s'être chambrés à l'unisson, ne se préoccupent plus guère du sort de l'autre. Ainsi va la vie.
C'est ainsi que Manuel Valls, deux ans ministre de l'Intérieur de François Hollande avant d'être son Premier ministre, expose les contacts qu'il a avec son ancien patron dans un long article de M le magazine du Monde, consacré à son avenir, publié ce vendredi. Les contacts, ou plutôt l'absence de contacts. Après 5 ans de partage presque quotidiennement, la relation entre les deux hommes s'est rapidement distendue.
"Je n'ai rien à dire à Hollande"
Comme le rapportent nos confrères, les deux hommes ont dîné ensemble le week-end du 15 août. Avant cela, il se sont brièvement croisés début juillet, aux obsèques de Simone Veil. "sans se parler", souligne le magazine. "On ne se voit pas. Je n'ai rien à lui dire. Et lui non plus, sans doute", abonde, sans ambages, Manuel Valls.
LIRE AUSSI >> Mort de Simone Veil, figure engagée pour les droits des femmes
Avant encore, ils s'étaient croisés à l'Elysée le 24 mars dernier. Manuel Valls avait été écarté brutalement de la primaire à gauche, battu par Benoit Hamon et François Hollande attendait, lui, la fin de son quinquennat auquel Manuel Valls avait participé. "Ce jour-là, dans le vaste bureau du président, qui bientôt ne sera plus le sien, les deux hommes contemplent, impuissants, les ruines du quinquennat", résume M le magazine du Monde.
Et les deux hommes, qui ont tout perdu, ne sont pas tendres l'un envers l'autre. Surtout l'ancien Premier ministre qui reproche à François Hollande son action face à l'ascension fulgurante d'Emmanuel Macron. Tu n'as rien fait, car tu pensais que le missile était dirigé contre moi. Or, il était dirigé contre toi", tacle-t-il avant de regretter "l'arrogance" de son ancien patron: "Il a laissé faire car il était trop sûr de lui, il croit toujours qu'il est le meilleur".
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/ps/valls-a-propos-de-hollande-on-ne-se-voit-pas-je-n-ai-rien-a-lui-dire_1937844.html?PMSRC_CAMPAIGN=20170826081602_34_nl_nl_lexpress_quotidienne_59a111e84c964da6688b4567&xtor=EPR-181-[20170826081602_34_nl_nl_lexpress_quotidienne_59a111e84c964da6688b4567_0022CN]-20170826-[_004NTDT]-[RB2D106H001YDDA5]-20170826061700#PMID=ZHMudGFuZ3VheS0yQGJlbGwubmV0
POUR EMMANUEL MACRON, "LES FRANÇAIS DÉTESTENT LES RÉFORMES"
Lors d'une visite à Bucarest, le chef de l'Etat a assuré ce jeudi que la France n'était pas "réformable" mais qu'elle aspirait à une "transformation en profondeur".
Le diagnostic posé par Emmanuel Macron risque d'agacer ses opposants politiques. "La France n'est pas un pays réformable. Beaucoup ont essayé et n'y ont pas réussi, car les Français détestent les réformes. Dès qu'on peut éviter les réformes, on le fait", a lancé le président de la République devant la communauté française de Bucarest, lors d'une visite en Roumanie.
Emmanuel Macron s'est toutefois empressé de tempérer cette analyse. Si la France est rétive aux réformes, c'est que ces dernières sont mal expliquées et ne s'inscrivent pas dans un projet global, a-t-il ajouté.
"Il faut lui proposer de se réformer pour répondre à un chiffre, ou une contrainte? Notre pays n'est pas fait ainsi. Mais se transformer en profondeur pour retrouver le destin qui est le sien, emmener l'Europe vers de nouveaux projets", "porter l'universalisme"... "ça c'est un combat qui fait rêver les Français", a-t-il poursuivi, dans un discours aux accents de campagne.
"Choix d'un mouvement politique nouveau"
"Nous y parviendrons. Car les Français ont fait le choix un peu fou d'un mouvement politique nouveau, d'une personnalité politique qui n'existait pas dans leur quotidien depuis longtemps", a-t-il dit.
"Ce n'est pas un désir personnel, c'est la raison de l'histoire profonde. Nous allons réussir, dans les années qui viennent, à porter la voix du monde libre. Ce n'est rien moins que cela l'agenda des prochaines années", a-t-il conclu.
LIRE AUSSI >> Travailleurs détachés: Emmanuel Macron peut-il fendre le bloc de l'Est?
Au cours d'une tournée en Europe de l'Est pour promouvoir un durcissement de la directive européenne sur le travail détaché, Emmanuel Macron a aussi réaffirmé qu'il voulait d'ici la fin de l'année proposer une "feuille de route" pour "refonder l'Europe" sur les 5 à 10 ans à venir, en y associant tous les pays qui voudront accentuer leur convergence.
EN SAVOIR PLUS : http://www.lexpress.fr/actualite/politique/pour-emmanuel-macron-les-francais-detestent-les-reformes_1937526.html?PMSRC_CAMPAIGN=20170825081602_34_nl_nl_lexpress_quotidienne_599fc0684c964d72018b4567&xtor=EPR-181-[20170825081602_34_nl_nl_lexpress_quotidienne_599fc0684c964d72018b4567_0022BR]-20170825-[_004NRPD]-[RB2D106H001YDDA5]-20170825061700#PMID=ZHMudGFuZ3VheS0yQGJlbGwubmV0
MACRON RÉUNIT LUNDI LE GOUVERNEMENT AU GRAND COMPLET
Avant d'affronter une rentrée délicate, notamment sur le dossier de la réforme du travail, le chef de l'État tente de resserrer ses troupes.
Emmanuel Macron réunit ses troupes lundi à l'Élysée à l'occasion d'un séminaire auquel tous les membres du gouvernement sont conviés. Le programme de cette réunion, qui débutera à 10 h 30 pour se terminer à 14 heures après un déjeuner, « la mise en œuvre opérationnelle des réformes autour de trois grands piliers : les réformes structurelles déjà engagées (Code du travail, retraites, assurance chômage), les choix budgétaires pour rétablir la capacité d'investissement de la France et la revue des feuilles de route quinquennales de chaque ministère », selon l'Élysée.
Alors que le premier exercice de ce type, en juin, s'était déroulé à Nancy sous la houlette du Premier ministre Édouard Philippe, cette fois, c'est le président de la République lui-même qui prend la main en conviant ministres et secrétaires d'État à l'Élysée. Pour le chef de l'État, en chute dans les sondages, il s'agit de s'assurer de la cohérence de l'équipe gouvernementale, au moment où l'exécutif doit prendre d'importantes mesures d'économies pour financer ses réformes, tout en tenant son objectif de faire passer les déficits publics sous la barre des 3 %.
Première échéance, au lendemain du conseil des ministres de rentrée, le gouvernement présentera jeudi les déjà très décriées ordonnances de la réforme du droit du travail. Il affrontera sa première manifestation d'ampleur le 12 septembre contre cette réforme, alors que La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon fait de sa journée de mobilisation, le 23 septembre, un « test national » contre le « coup d'État social » mené, selon elle, par Emmanuel Macron.
Les critiques pleuvent sur le gouvernement
Ces derniers mois, plusieurs annonces comme le rabotage du budget de la Défense, la baisse de cinq euros par mois des aides au logement et, dernièrement, le report à l'automne 2018 d'une partie des baisses de cotisations sociales promises par le candidat Macron, ont été mal ressenties dans l'opinion, donnant de surcroît une impression de flottement au sein de l'exécutif. Le Premier ministre Édouard Philippe est lui-même convenu jeudi, à propos de la baisse des APL, que ce n'était « pas intelligent ». Tout en commettant lui-même quelques maladresses sur le rythme de la baisse des cotisations sociales. Signe d'une certaine fébrilité, Emmanuel Macron a saisi l'occasion d'une tournée européenne pour se lancer dans un long plaidoyer pour défendre son action, revenant ainsi sur son engagement de ne pas s'exprimer sur les questions de politique intérieure à l'étranger. Dans une
Emmanuel Macron réunit ses troupes lundi à l'Élysée à l'occasion d'un séminaire auquel tous les membres du gouvernement sont conviés. Le programme de cette réunion, qui débutera à 10 h 30 pour se terminer à 14 heures après un déjeuner, « la mise en œuvre opérationnelle des réformes autour de trois grands piliers : les réformes structurelles déjà engagées (Code du travail, retraites, assurance chômage), les choix budgétaires pour rétablir la capacité d'investissement de la France et la revue des feuilles de route quinquennales de chaque ministère », selon l'Élysée.
Alors que le premier exercice de ce type, en juin, s'était déroulé à Nancy sous la houlette du Premier ministre Édouard Philippe, cette fois, c'est le président de la République lui-même qui prend la main en conviant ministres et secrétaires d'État à l'Élysée. Pour le chef de l'État, en chute dans les sondages, il s'agit de s'assurer de la cohérence de l'équipe gouvernementale, au moment où l'exécutif doit prendre d'importantes mesures d'économies pour financer ses réformes, tout en tenant son objectif de faire passer les déficits publics sous la barre des 3 %.
Première échéance, au lendemain du conseil des ministres de rentrée, le gouvernement présentera jeudi les déjà très décriées ordonnances de la réforme du droit du travail. Il affrontera sa première manifestation d'ampleur le 12 septembre contre cette réforme, alors que La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon fait de sa journée de mobilisation, le 23 septembre, un « test national » contre le « coup d'État social » mené, selon elle, par Emmanuel Macron.
Les critiques pleuvent sur le gouvernement
Ces derniers mois, plusieurs annonces comme le rabotage du budget de la Défense, la baisse de cinq euros par mois des aides au logement et, dernièrement, le report à l'automne 2018 d'une partie des baisses de cotisations sociales promises par le candidat Macron, ont été mal ressenties dans l'opinion, donnant de surcroît une impression de flottement au sein de l'exécutif. Le Premier ministre Édouard Philippe est lui-même convenu jeudi, à propos de la baisse des APL, que ce n'était « pas intelligent ». Tout en commettant lui-même quelques maladresses sur le rythme de la baisse des cotisations sociales. Signe d'une certaine fébrilité, Emmanuel Macron a saisi l'occasion d'une tournée européenne pour se lancer dans un long plaidoyer pour défendre son action, revenant ainsi sur son engagement de ne pas s'exprimer sur les questions de politique intérieure à l'étranger. Dans une
EN SAVOIR PLUS : http://www.lepoint.fr/politique/macron-reunit-lundi-le-gouvernement-au-grand-complet-26-08-2017-2152407_20.php#section-commentaires
TRAVAILLEURS DÉTACHÉS : LES 4 CHANGEMENTS DÉFENDUS PAR MACRON
VIDÉO. Le président souhaite 4 modifications importantes des règles européennes sur le travail détaché avant le Conseil européen social d'octobre.
Par Emmanuel Berretta
La mini-tournée européenne d'Emmanuel Macron sera centrée sur la question épineuse des travailleurs détachés. Elle commence ce mercredi par une rencontre entre les dirigeants autrichiens, tchèques et slovaques, et sera suivie dans les jours qui viennent par une visite en Roumanie et en Bulgarie. Le chef de l'État français cherche à rallier à sa cause certains pays de l'est de l'Europe afin de parvenir à un changement de la réglementation européenne lors du prochain conseil social d'octobre.
En juin, il avait repoussé un premier compromis obtenu par la présidence estonienne de l'Europe, estimant que les amendements à la directive n'allaient pas assez loin. La France défend, en effet, quatre modifications substantielles. D'abord, la prise en compte de la durée du détachement dès le premier jour. « Aujourd'hui, le compteur ne tourne qu'au bout de six mois », rappelle-t-on à l'Élysée. Autrement dit, il est facile de contourner les règles du détachement en multipliant les séjours de 3 mois... La France recommande également un plafonnement de cette durée du travail détaché à un maximum de douze mois sur deux ans.
Troisième modification défendue par Macron dans ses contacts avec ses homologues européens : la rémunération équitable des travailleurs détachés, facteur de dumping social sauvage. Les règles du salaire minimum et les accords collectifs du pays d'accueil doivent s'appliquer aux travailleurs détachés sans la moindre dérogation. Cette seconde limite rendrait évidemment assez inutile l'importation d'une main-d'œuvre à bas coût... Enfin, pour démasquer la fraude sociale au travail détaché, le président Macron plaide pour un meilleur échange d'informations entre les systèmes de gestion sociale et des sanctions effectives en cas d'abus.
« Un problème avant tout politique »
Les questions sont moins techniques qu'il n'y paraît. « C'est un problème avant tout politique, car si nous ne régulons pas mieux le travail détaché, c'est, à terme, la liberté de circulation des travailleurs qui sera elle-même remise en cause, indique-t-on à l'Élysée. On l'a vu avec le Brexit. La Grande-Bretagne a longtemps ouvert son marché du travail sans restriction, ce qui a fini par être rejeté à l'excès. »
S'agissant des craintes de l'Espagne et du Portugal sur le travail détaché dans les transports routiers, l'Élysée précise que ce secteur sera traité par un texte spécifique négocié l'an prochain. « Mais la règle générale doit aussi s'appliquer à ce secteur », précise-t-on dans l'entourage du chef de l'État.
http://www.lepoint.fr/politique/emmanuel-berretta/travailleurs-detaches-les-4-changements-defendus-par-macron-22-08-2017-2151492_1897.php
TRAVAILLEURS DÉTACHÉS : LES 4 CHANGEMENTS DÉFENDUS PAR MACRON
VIDÉO. Le président souhaite 4 modifications importantes des règles européennes sur le travail détaché avant le Conseil européen social d'octobre.
Par Emmanuel Berretta
La mini-tournée européenne d'Emmanuel Macron sera centrée sur la question épineuse des travailleurs détachés. Elle commence ce mercredi par une rencontre entre les dirigeants autrichiens, tchèques et slovaques, et sera suivie dans les jours qui viennent par une visite en Roumanie et en Bulgarie. Le chef de l'État français cherche à rallier à sa cause certains pays de l'est de l'Europe afin de parvenir à un changement de la réglementation européenne lors du prochain conseil social d'octobre.
En juin, il avait repoussé un premier compromis obtenu par la présidence estonienne de l'Europe, estimant que les amendements à la directive n'allaient pas assez loin. La France défend, en effet, quatre modifications substantielles. D'abord, la prise en compte de la durée du détachement dès le premier jour. « Aujourd'hui, le compteur ne tourne qu'au bout de six mois », rappelle-t-on à l'Élysée. Autrement dit, il est facile de contourner les règles du détachement en multipliant les séjours de 3 mois... La France recommande également un plafonnement de cette durée du travail détaché à un maximum de douze mois sur deux ans.
Troisième modification défendue par Macron dans ses contacts avec ses homologues européens : la rémunération équitable des travailleurs détachés, facteur de dumping social sauvage. Les règles du salaire minimum et les accords collectifs du pays d'accueil doivent s'appliquer aux travailleurs détachés sans la moindre dérogation. Cette seconde limite rendrait évidemment assez inutile l'importation d'une main-d'œuvre à bas coût... Enfin, pour démasquer la fraude sociale au travail détaché, le président Macron plaide pour un meilleur échange d'informations entre les systèmes de gestion sociale et des sanctions effectives en cas d'abus.
« Un problème avant tout politique »
Les questions sont moins techniques qu'il n'y paraît. « C'est un problème avant tout politique, car si nous ne régulons pas mieux le travail détaché, c'est, à terme, la liberté de circulation des travailleurs qui sera elle-même remise en cause, indique-t-on à l'Élysée. On l'a vu avec le Brexit. La Grande-Bretagne a longtemps ouvert son marché du travail sans restriction, ce qui a fini par être rejeté à l'excès. »
S'agissant des craintes de l'Espagne et du Portugal sur le travail détaché dans les transports routiers, l'Élysée précise que ce secteur sera traité par un texte spécifique négocié l'an prochain. « Mais la règle générale doit aussi s'appliquer à ce secteur », précise-t-on dans l'entourage du chef de l'État.
http://www.lepoint.fr/politique/emmanuel-berretta/travailleurs-detaches-les-4-changements-defendus-par-macron-22-08-2017-2151492_1897.php
TOUJOURS MOINS DE BERCEAUX, POURQUOI?
Toujours moins de berceaux, pourquoi ?
Avec onze ou douze berceaux par an pour 1000 habitants, la Belgique affiche aujourd'hui un des plus faibles taux de natalité du monde. Au XIXè siècle, il était trois fois plus élevé qu'en ce début du XXIè, évoluant entre 30 et 35 ‰. La chute libre a commencé au début du XXè siècle et n'a été, depuis, interrompue durablement que pendant les vingt années de rebond qui suivirent la Seconde Guerre mondiale (autour de 17 ‰). La récupération intervenue après 1918 avait été quant à elle beaucoup plus éphémère et la reprise enregistrée après les années 1980 fut trop légère. Comment expliquer ce déficit qui frappe, à des degrés divers, tous les pays du monde occidental ?
Il n'est pas douteux que les causes économiques, fréquemment invoquées, jouent ici un grand rôle. Mais elles interagissent avec beaucoup d'autres et n'opèrent pas toujours en conformité avec les prédictions. C'est ce qui ressort de l'éclairage sur la longue durée – de la fin de l'Ancien Régime à nos jours – que jettent Thierry Eggerickx, Sandra Brée et Mélanie Bourguignon, du centre de recherche en démographie de l'Université catholique de Louvain, après avoir confronté les modèles théoriques et les monographies réalisées particulièrement en région wallonne [1].
Au XVIIIè siècle et encore pendant une bonne partie du XIXè s'impose la vision d'une population connaissant, autour de taux constants sur le long terme, des fluctuations liées aux revenus, eux-mêmes dépendant de la production et des prix agricoles. Quand les conditions deviennent plus difficiles, voire dramatiques (épidémies), les mariages tardifs et les célibats se font plus nombreux: ce sont les freins démographiques classiques. On ne peut cependant s'en tenir à cette simple équation malthusienne entre ressources et habitants, car d'autres
EN SAVOIR PLUS : http://lepassebelge.blogs.lalibre.be/archive/2017/07/23/toujours-moins-de-berceaux-pourquoi-1159399.html#more
8-1 BREXIT et ROYAUME-UNI
BREXIT : LES CITOYENS EUROPÉENS TOUJOURS PLUS NOMBREUX À QUITTER LE ROYAUME-UNI
122 000 Européens ont quitté le territoire en 2016, le nombre le plus important en 9 ans, selon les données publiées par l'Office national des statistiques britannique.
122 000. C'est le nombre d'Européens installés outre-Manche qui ont quitté le royaume entre avril et mars 2016, selon les données publiées jeudi 24 août par l'Office national des statistiques britannique (ONS). Pour trouver trace d'un tel exode, il faut remonter à 2008. Depuis un an, l'émigration européenne s'est accélérée de 37 % (+ 33 000 départs par rapport à 2016). Cette hausse est particulièrement alimentée par les départs des citoyens roumains et bulgares (+ 100 %) et par ceux des ressortissants d'Europe de l'Est (+ 58 % pour le groupe de pays regroupant Pologne, Estonie, Lettonie, Lituanie, Hongrie, République tchèque, Slovaquie, Slovénie). Dans le même temps, l'immigration européenne a reculé de 7 % (- 19 000 arrivées). Le solde migratoire de citoyens européens au Royaume-Uni reste néanmoins positif sur la période, à + 126 000 arrivées, mais accuse une forte baisse par rapport à 2016 (- 29 %).
Ces variations interviennent alors que les Britanniques ont voté en faveur de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne en juin 2016, après une campagne marquée par la question de la réduction de l'immigration. Pour Jonathan Portes, professeur d'économie à l'université King's College de Londres, ces résultats « confirment que le Brexit a un impact significatif sur les flux migratoires, même avant tout changement politique ou législatif ». « Les citoyens européens, ceux qui prévoient de venir au Royaume-Uni comme ceux qui sont déjà installés, sont inquiets pour leur futur statut dans le pays », juge-t-il sur Twitter.
Pour Nicola White, directeur du service des migrations internationales à l'ONS, il est « trop tôt pour dire si ces chiffres sont l'indication d'une tendance de long terme ». La question du statut des 3,2 millions d'Européens qui vivent outre-Manche et du million de Britanniques installés dans le reste de l'UE est au cœur des négociations de divorce entamées entre Londres et Bruxelles en juin dernier.
http://www.lepoint.fr/monde/brexit-les-citoyens-europeens-toujours-plus-nombreux-a-quitter-le-royaume-uni-24-08-2017-2151932_24.php#section-commentaires
8-2 CETA
8-3 Écologie; CD01 Accord sur le contrôle du climat
8-4 IMMIGRATION
SI L’ETAT REFUSE DE CHIFFRER UN TEL COÛT, C’EST TOUT SIMPLEMENT PARCE QUE CETTE DÉPENSE COLOSSALE EST EN TRAIN DE DEVENIR LE PREMIER BUDGET DU PAYS.
C’est l’omerta. Mais rappelons quelques exemples, parmi beaucoup d’autres, de cette société inique que nous imposent nos élus.
1) Un migrant inactif coûte plus de 1000 euros par mois selon la Cour des Comptes.
Mais un paysan qui travaille 15 heures par jour et nourrit 50 personnes, gagne 350 euros par mois.
2) La France soigne 30.0000 sans papiers chaque année, sans limitation de dépenses, avec une couverture de 100%. Coût = 1 milliard.
Notre pays est l’hôpital du tiers-monde. L’ardoise des impayés laissés par les étrangers est de 120 millions, somme que nos élus n’osent pas réclamer.
Mais selon le 7e baromètre santé d’Europ Assistance, 33% des Français renoncent à se soigner ou reportent leurs soins, faute de moyens financiers. Proportion la plus élevée d’Europe.
3) Chaque soir, 35.000 personnes sont logées à l’hôtel, immigrées pour la plupart.
Coût : 200 millions par an.
Mais 1,7 million de Français attendent un logement social et 150000 SDF sont abandonnés.
4) La Cour des Comptes avait signalé en 2010 le cas de ces retraités algériens immortels, qui percevaient encore leur retraite bien que disparus depuis longtemps. Et tout étranger de 65 ans perçoit 800 euros de retraite par mois sans jamais avoir travaillé ni cotisé en France.
Mais nos propres retraités vont subir quant à eux, une ponction de CSG supplémentaire sans aucune
EN SAVOIR PLUS : http://www.libertepolitique.com/Actualite/Decryptage/Immigration-rappel-de-quelques-chiffres-accablants-ignores-des-Francais
2) ANDRÉ POSOKHOW : 84 MILLIARDS D’EUROS
84 milliards : coût budgétaire de l’immigration selon le rapport Posokhow
https://www.polemia.com/84-milliards-cout-budgetaire-de-limmigration-selon-le-rapport-posokhow/
Ce rapport très complet peut être téléchargé ici :
https://www.polemia.com/wp-content/uploads/2013/05/rapport-posokhow.D%C3%A9f.K.pdf
3) GÉRARD PINCE : 115 MILLIARDS D’EUROS
« Les Français ruinés par l’immigration » de Gérard Pince
https://www.polemia.com/les-francais-ruines-par-limmigration-de-gerard-pince/
IMMIGRATION : RAPPEL DE QUELQUES CHIFFRES ACCABLANTS, IGNORÉS DES FRANÇAIS
Combien d’immigrés en France ? Sujet tabou ( 10 à 12 millions d’extra-européens).
Combien de musulmans ? Sujet tabou (8 à 9 millions selon Jean-Paul Gourevitch).
Combien coûte l’immigration ? Sujet tabou (voir ci-dessous).
Combien d’immigrés en prison ? Sujet tabou (2/3 de musulmans selon J. Lang).
Les gouvernements successifs n’ont qu’une obsession : empêcher les Français de connaître la vérité sur les ravages que cause l’immigration sur le pays.
Nivellement de l’école par le bas, explosion du chômage et de l’insécurité, fraude sociale et ruine de l’Etat, etc. Tout est orchestré pour noyer le poisson en interdisant les statistiques ethniques, ou en supprimant du site de la police les avis de recherche qui concernent des immigrés à 90%, ou encore en orchestrant le harcèlement judiciaire des sites identitaires et patriotes qui dévoilent la vérité.
Sous couvert de combattre le racisme, on a tué la liberté d’expression et le droit de savoir. Sauf pour les rappeurs, qui peuvent allègrement cracher sur la France avec la bénédiction des médias et des élus.
L’accueil des immigrés par millions se fait au détriment des Français de souche.
Cette volonté de taire les méfaits dévastateurs de l’immigration de masse, est bien la preuve que l’ampleur du désastre dépasse l’entendement et que le gouvernement a perdu le contrôle de la situation.
Il en est venu à installer des migrants à Neuilly et dans les quartiers chics, c’est tout dire ! A quand un bidonville dans les jardins de l’Elysée ?
Et comble de l’ignominie, en Alsace, des natifs sont contraints de quitter leur logement social pour céder la place aux migrants !! Et bien entendu, ces appartements seront rénovés aux frais du contribuable.
Selon les estimations d’ONU-Habitat, 200 millions de personnes en Afrique subsaharienne vivaient dans des bidonvilles en 2010, soit 61,7 % de la population urbaine de la région. Et 600 millions vivent sans électricité encore aujourd’hui.
Mais, chez nous, rien n’est trop beau pour nos migrants.
Nos élus, tels les bourgeois de Calais, donnent les clés de la France, la corde au cou.
http://alsace-actu.com/mertzwiller-forces-a-demenager-pour-loger-des-migrants/
MIGRANTS : LE PAPE SUSCITE LE DÉBAT
Migrants: la bombe du Pape François adressée à Macron et Merkel
Articles de fond Challenges.fr 23 août 2017
Le pape François veut légaliser la migration illégale
LINFO.re 23 août 2017
Vatican. Accueil des migrants : le message du pape divise la presse italienne
Courrier International 22 août 2017
La sécurité des migrants doit-elle l'emporter sur la sécurité nationale ?
La Croix 23 août 2017
«Rempart des réfugiés», «naïveté»... Les propos du pape sur les migrants interpellent les politiques
RT en français 23 août 2017
Message du Pape pour la Journée mondiale du migrant et du réfugié
LPJ 23 août 2017
Migrants : le message « explosif » du pape François
Famillechretienne.fr il y a 22 h
Réécouter La revue de presse internationale
France Culture 23 août 2017
Pape François: le christianisme contre la chrétienté
Causeur.fr 23 août 2017
L. Dandrieu : «La sécurité personnelle ne peut exister si les nations basculent dans l'anarchie»
Le Figaro 22 août 2017
Migrants: comment François mène son combat depuis le début de son pontificat
Le Figaro 22 août 2017
Pourquoi le message du pape sur les migrants suscite le débat
La Vie 22 août 2017
Italie : le pape François plaide pour le droit du sol
Médias-Presse-Info 23 août 2017
Le pape François veut favoriser l'intégration des migrants
Aleteia FR 22 août 2017
"Sa Sainteté devrait se mêler de sa mission" : quand une élue FN charge le pape François
Atlantico.fr 22 août 2017
Le pape François en faveur du regroupement familial sans conditions
RT en français 21 août 2017
Le pape François rejette l'assimilation entre migrants et terroristes
La Croix 21 août 2017
“L'Église est disponible pour s'engager en première ligne”, affirme le pape François dans son message pour la ...
La Croix 21 août 2017
Les positions du pape François en faveur de l'invasion migratoire : un crime contre l'Europe [Tribune libre]
Breizh Info 22 août 2017
Le Pape propose des initiatives concrètes pour les migrants et réfugiés
Radio Vatican 21 août 2017
Le pape François : “La sécurité des migrants passe toujours avant la sécurité nationale”
Valeurs Actuelles 21 août 2017
Migrants : le pape propose des mesures concrètes
Famillechretienne.fr 21 août 2017
Le pape qui ne fait pas de politique donne des directives en matière de politique migratoire – medias-presse.info
Médias-Presse-Info 23 août 2017
Le pape demande des "visas temporaires" pour les migrants des zones de conflits
Corse-Matin 22 août 2017
http://belgicatho.hautetfort.com/archive/2017/08/25/migrants-le-pape-suscite-le-debat-5973718.html
MIGRANTS : LE PAPE DÉNIE-T-IL AUX ÉTATS LE DROIT DE SE PROTÉGER
Migrants : le pape dénie-t-il aux Etats le droit de se protéger ?
Clémence Houdaille, sur le site du journal La Croix, a interrogé le Père Laurent Stalla-Bourdillon, Directeur du Service pastoral d’études politiques :
La sécurité des migrants doit-elle l’emporter sur la sécurité nationale ?
« Le principe de la centralité de la personne humaine (…) nous oblige à toujours faire passer la sécurité personnelle avant la sécurité nationale » écrit le pape François dans son message pour la prochaine journée mondiale du migrant et du réfugié (lire « La Croix » d’hier). Un principe qui ne remet toutefois pas en cause le devoir des États de protéger leurs ressortissants.
Si l’on perd de vue la centralité de la personne humaine, on perd notre humanité
En écrivant que la sécurité des personnes passe avant la sécurité nationale, le pape ne dénie pas aux États le droit de se protéger. Mais insister sur la centralité de la personne humaine permet de déminer un argument sécuritaire qui servirait de prétexte pour refuser l’accueil des migrants. Si l’on perd de vue la centralité de la personne humaine, on perd notre humanité.
Il existe différents niveaux de défis à relever, sur le plan migratoire, mais aussi sécuritaire. C’est une question d’arbitrage, et il ne faudrait pas lire le propos du pape comme une invitation à faire voler en éclats la question de la responsabilité nationale. Le Catéchisme de l’Église catholique précise bien les choses : après avoir dit que « les nations mieux pourvues sont tenues d’accueillir autant que faire se peut l’étranger en quête de la sécurité et des ressources vitales qu’il ne peut trouver dans son pays d’origine » et que « les pouvoirs publics veilleront au respect du droit naturel qui place l’hôte sous la protection de ceux qui le reçoivent », le paragraphe 2241 ajoute que « les autorités politiques peuvent en vue du bien commun dont elles ont la charge subordonner l’exercice du droit d’immigration à diverses conditions juridiques, notamment au respect des devoirs des migrants à l’égard du pays d’adoption ».
Le message du pape, rendu public au lendemain de l’attentat de Barcelone, a été signé le 15 août. L’actualité des derniers jours a sans doute eu un effet grossissant dans la manière de le lire, mais celui-ci est écrit dans un contexte beaucoup plus large. François a conscience que son pontificat se déroule à un moment de l’histoire où la pression démographique et migratoire est réelle, indépendamment de la question de la guerre en Syrie et des déplacements de population qui y sont liés. Ce phénomène, qui relève pour lui des « signes des temps », échappe à une simple gestion ponctuelle et doit être perçu avec plus de profondeur. Benoît XVI lui-même était déjà assez sévère vis-à-vis des organismes internationaux à propos de la façon dont ils gèrent les migrants.
François insiste sur la nécessité de préparer les communautés locales aux processus d’intégration. Il y a effectivement là un énorme déficit. Il est illusoire de penser que ces questions n’auront d’incidence que chez le voisin. La question sera d’ailleurs débattue lors du prochain pèlerinage des élus chrétiens à Lourdes, qui se déroulera du 12 au 15 octobre autour du thème : « Solidarité contrainte, solidarité voulue ».
http://belgicatho.hautetfort.com/archive/2017/08/25/migrants-le-pape-denie-t-il-aux-etats-le-droit-de-se-protege-5973717.html
« ROME RECONNAÎT AUX ÉTATS LA RESPONSABILITÉ DE PROTÉGER LEUR SÉCURITÉ NATIONALE »
Par Antoine Pasquier
Le Père Michael Czerny, responsable de la section Migrants et Réfugiés au Dicastère pour le service du développement humain intégral
©Youtube / Migrants & Refugees Section
Trois jours après la publication du message du pape sur les migrants, le responsable de la section Migrants et Réfugiés au Dicastère pour le service du développement humain intégral, le père Michael Czerny, apporte des précisions sur certains passages controversés du texte. Entretien.
Le texte du pape suscite de nombreuses réactions en France, ce message est-il plus engagé que par le passé ?
Nous pouvons juger le message comme étant plus engagé dans le sens qu’il est peut-être plus pratique, plus pragmatique cette année. Il veut répondre à une question simple : qu’est-ce que l’on peut faire ? Après avoir rappelé les valeurs et l’obligation évangélique de répondre à l’étranger, le pape formule des suggestions concrètes à mettre en œuvre. Son message se veut avant tout pastoral.
VIDÉO
De nombreux commentateurs regrettent que le pape n’ait pas abordé la possibilité pour les États de réguler les flux migratoires. Est-ce un oubli ou son message doit-il être lu à la lumière de ses interventions antérieures et de celles de ses prédécesseurs ?
Le message s’adresse à l’Église et au peuple de Dieu. On reconnaît la responsabilité qui incombe à l’État de protéger la sécurité nationale et de réguler les arrivées et départs des étrangers sur son territoire. Mais ce n’est pas la question de ce message.
La question ici est de savoir, dans le contexte actuel, comment il est possible de répondre lorsque des étrangers arrivent chez nous. Les États sont actuellement engagés dans un processus important, celui des pactes globaux (Global Compacts) sur les migrants et sur les réfugiés qui devront être négociés dans les prochains mois et finalisés vers la fin de 2018.
Dans le paragraphe sur l’accueil, le pape demande de toujours faire passer la sécurité personnelle des migrants et des réfugiés avant la sécurité nationale. Cette phrase est très débattue en France. Que veut dire le Saint-Père ?
L’État est obligé de veiller à la sécurité nationale mais pas au détriment des droits et de la dignité de la personne. Là encore, le pape se situe sur un terrain pragmatique. La question n’est pas de savoir laquelle des deux sécurités est la plus importante. L’État doit faire tout ce qui est nécessaire pour que sa sécurité nationale soit conservée mais, pour y
EN SAVOIR PLUS : http://www.famillechretienne.fr/filinfo/rome-reconnait-aux-etats-la-responsabilite-de-proteger-leur-securite-nationale-223348
« LES DÉCLARATIONS DU PAPE SUR LES MIGRANTS ENCOURAGENT LE SUICIDE DE L’OCCIDENT »
Par Samuel Pruvot
Philippe de Villiers, le fondateur du Puy du Fou revient sur les propositions du pape François sur les migrants, publiées lundi 21 août. Il s’inquiète d’une rupture conceptuelle dans le discours de l’Église et d’un message favorisant le déracinement et le mondialisme.
Est-il légitime, pour un pape, de s’inviter dans un débat aussi sensible que celui des migrants ?
Sur le principe, oui. La doctrine sociale de l’Église établit et développe une « théologie de la cité ». L’Église a le droit, et même le devoir, d’éclairer les fidèles sur la bonne manière de gérer le bien commun et d’organiser la société. Cela dit… cette déclaration du pape François sur les migrants me semble favoriser, par son contenu et sa portée, un vrai suicide de l’Occident.
Le pape voudrait-il vraiment anéantir l’Occident ?!
On dirait qu’il veut punir l’Europe dont il ne parle jamais des racines chrétiennes. Chez Jean-Paul II, Benoit XVI et ses prédécesseurs, il existe une « théologie des nations ». Elle repose sur le quatrième commandement : « Tu honoreras ton père et ta mère ». Ce commandement implique de rendre un culte à ses parents et à ses ascendants et donc à sa patrie. Cela implique un amour de prédilection à laquelle la nation appartient car elle constitue une famille de familles. A en croire saint Augustin, la politique est, en ce sens, la plus haute forme de la charité.
En quoi les propos du pape François sont-ils si révolutionnaires ?
Il abolit toute possibilité de régulation des flux migratoires. François inaugure une nouvelle théologie mondialiste mortifère pour l’Europe. Le premier élément saillant de son discours est le fait que les États seraient illégitimes face aux migrants. Je fais allusion à cette phrase incompréhensible qui accorde un primat à la « sécurité personnelle » sur la « sécurité nationale ». Jusqu’à présent, les États avaient une justification régalienne : c’était la sécurité nationale qui garantissait la sécurité personnelle. Le pape opère donc un renversement complet qui ressemble à une prime à l’anarchie. Ce discours installe l’Église dans une proximité douteuse avec les mondialistes du transhumanisme et de la marchandisation du monde, qui veulent eux aussi la suppression des souverainetés, des frontières et des États. Dans son catéchisme, l’Église a toujours défendu le droit du migrant de migrer en cas de nécessité, mais aussi le droit légitime des États à limiter les flux migratoires. C’est ce balancement et cet équilibre que le pape semble envoyer aux oubliettes.
Mais vous conviendrez que le pape n’est pas vraiment l’allié du mondialisme libéral et libertaire ?
Il semble confondre l’universalisme catholique avec le mondialisme le plus débridé. Le pape François propose d’annuler toute différence entre les clandestins, les immigrants légaux et les citoyens… Résultat ? La citoyenneté apparait comme un concept périmé quand on prône un « droit d’installation préalable pour les migrants ». En effet, la caractéristique singulière du citoyen par rapport à l’étranger est la pérennité du séjour. Le multiculturalisme prôné par François deviendrait selon lui le seul modèle conforme à l’Évangile. Le migrant, avec un grand M, apparaît dans une vision quasi christique. Le patriotisme devient un péché. On ne pourrait être catholique et patriote. C’est la doxa des mondialistes.
Quel est le risque, pour l’Europe, de renforcer les droits des migrants au nom de la protection des personnes ?
Le risque de se dissoudre. L’Europe est en train de devenir une marqueterie communautaire, multiconflictuelle et multidéculturée. Dans son point 21, le pape évoque le transfert des identités culturelles, autrement dit le refus de
EN SAVOIR PLUS : http://www.famillechretienne.fr/politique-societe/societe/les-declarations-du-pape-sur-les-migrants-encouragent-le-suicide-de-l-occident-223281
IMMIGRATION: LES CHIFFRES DU DÉNI
Par Jean-Loup Arnaud
L’interdiction des statistiques ethniques est un cache-sexe misérable qui vise à rassurer, à dissimuler, à entretenir des illusions, à faire croire que le ressenti individuel est « une péripétie du quotidien ». Ainsi, selon le démographe Hervé Le Bras, compte tenu des mouvements d’entrées et de retours, l’immigration en France n’a pas augmenté depuis vingt ans. Fermez le ban !
Comment en savoir plus
Il est reconnu que le nombre de demandeurs d’asile a augmenté en 2016 et il est probable qu’il augmente encore en 2017 et les années suivantes. Le taux d’acceptation ne variant guère, le nombre de bénéficiaires du droit d’asile suit. C’est fatal de par les dispositions de la convention de Genève, les guerres et persécutions. Selon le Premier ministre, il faut s’en réjouir car nous n’avions pas jusqu’à présent pris la part que nous aurions dû prendre.
On nous dit depuis au moins 10 ans que les reconduites des demandeurs d’asile déboutés seront sinon systématiques, du moins beaucoup plus nombreuses ? Ce qui ne résulte pas des statistiques communiquées toujours avec un grand décalage et jamais vérifiées. Combien de reconduites en juillet ? Combien sont prévues en août et septembre ? Quel est le coût de ces reconduites ? Combien de ces reconduits au cours des dernières années sont revenus clandestinement ?
Du regroupement familial comme dogme
EN SAVOIR PLUS : https://www.causeur.fr/immigration-regroupement-familial-statistiques-ethniques-146143?utm_source=Envoi+Newsletter&utm_campaign=cb64374f9b-Recap_semaine_28_janvier_20171_28_2017&utm_medium=email&utm_term=0_6ea50029f3-cb64374f9b-57258861
8-5 UNION EUROPÉENNE
LA POLOGNE, SAUVÉE DE L’ENVAHISSEUR PAR SA CONSÉCRATION À MARIE
Au XVIIème siècle, la Pologne catholique est envahie par la Suède protestante. Rien ne semble arrêter les envahisseurs. L’armée suédoise de 5000 hommes sera pourtant tenue en échec par la garnison polonaise de 170 soldats, 20 officiers et 70 moines d’un monastère fortifié consacré à la Vierge.
Cette défaite suédoise permit au roi de Pologne de reprendre le contrôle de tout son royaume. Après sa reconquête du pays, le roi Jean II Casimir consacra la Pologne à Notre Dame de Jasna Góra, « Reine de Pologne » en 1656.
Plus tard, après la Première Guerre Mondiale, alors que la Pologne avait retrouvé son indépendance, elle fut à nouveau menacée. En effet, en 1920 l’immense Armée Rouge soviétique russe envahit le pays. L’épiscopat se réunit alors à Jasna Góra et renouvela la consécration de la Pologne à la Vierge.
C’est ainsi qu’eut lieu, en août 1920, le « miracle de la Vistule », lors de la bataille de Varsovie (Pologne) qui opposa l’énorme armée bolchévique russe à la petite armée polonaise et qui vit l’écrasement des bolchéviques par la Pologne.
http://us3.campaign-archive1.com/?e=36a29f6496&u=bbaf519c73482457368060b5b&id=fadce53fb5
ALLEMAGNE : CONTRE LE RACISME, UN SUPERMARCHÉ VIDE SES RAYONS DES PRODUITS ÉTRANGERS (VIDÉO)
Un supermarché de Hambourg, en Allemagne, a retiré les produits étrangers de ses rayons afin de dire non au racisme. © Twitter/Sven
Que reste-t-il dans les rayons des supermarchés si leurs responsables décidaient de ne plus vendre de produits étrangers ? Plus grand chose, comme en témoigne les rayons vides d’un supermarché allemand à Hambourg.
Ses responsables ont décidé, pour le weekend du 19 au 20 août, de retirer les produits qui ne sont pas « made in Germany » afin de dénoncer le racisme. Les clients ont découvert des rayons vides avec, à leur place, des pancartes sur lesquelles étaient inscrites « C'est si vide une étagère sans étrangers » ou « Le rayon est plutôt ennuyeux sans la diversité ». Une initiative originale contre la xénophobie.
VIDÉO
http://www.saphirnews.com/Allemagne-contre-le-racisme-un-supermarche-vide-ses-rayons-des-produits-etrangers-video_a24359.html
TRAVAILLEURS DÉTACHÉS : VIVE TENSION ENTRE LA FRANCE ET LA POLOGNE
La Première ministre polonaise a qualifié les déclarations d'Emmanuel Macron d'"arrogantes" et lui demande d'être "plus réservé" à l'avenir.
« De tels comportements ont été rendus possibles par notre inaction depuis douze ans. Ce détachement à l'égard d'une Europe qui n'ose plus avoir de l'ambition donne place à ceux qui foulent au pied les valeurs européennes. [...] Une initiative de relance européenne est indispensable », a conclu le chef de l'État, rappelant son projet de proposer à ses partenaires une « feuille de route » pour « refonder » l'Europe avec davantage de convergence.
http://www.lepoint.fr/europe/travailleurs-detaches-pour-macron-la-pologne-se-met-en-marge-de-l-europe-25-08-2017-2152153_2626.php#section-commentaires
POUR UNE ARMÉE COMMUNE DE L’UE
Au moment où le débat sur la défense européenne reprend vigueur sous l’impulsion notamment de la France et de l’Allemagne, la création d’une armée commune sous l’autorité d’un Haut conseil de sécurité apparaît plus que jamais pertinente, souligne le journaliste et ancien député européen Olivier Dupuis.
Olivier Dupuis for
VoxEurop
On parle, on reparle beaucoup d’armée européenne. Mais de quoi parle-t-on précisément ? A l’évidence, sous un même vocable, se cachent des projets fort divers. Parle-t-on d’une armée européenne unique ou commune ? D’une armée intergouvernementale ou d’une armée placée sous l’autorité des institutions européennes ? D’une armée constituée de contingents nationaux ou d’une armée composée de soldats européens ? Comme nous allons le voir, sur base de la réponse à ces trois questions, les scénarios qui émergent sont très différents, tant dans une configuration à 27 (improbable) que dans une configuration réunissant un nombre plus restreint d’Etats-membres de l’Union européenne au travers d’une Coopération Structurée Permanente telle que prévue aux articles 42 et 46 du Traité de Lisbonne.
Une armée européenne unique et intergouvernementale
Il s’agirait d’une alliance plus ou moins organique entre les ou des armées nationales des pays membres de l’Union. Un remake en quelque sorte de la Communauté Européenne de Défense (CED) où l’autorité restait aux mains des seuls Etats. Dans un tel scénario revisité, ce sont les armées nationales dans leur intégralité qui passeraient sous l’autorité intergouvernementale européenne tout en demeurant, en première instance (pouvoir décisionnel, organisation, budget) et en ultime instance (droit de véto au niveau intergouvernemental européen) soumises à l’autorité de leur Etat respectif. La dynamique d’intégration y serait extrêmement faible, voire inexistante. En outre, on imagine sans peine que de nombreux Etats, en particulier les plus "petits", se garderaient bien de lâcher la proie pour l’ombre, l’Otan, avec ce que cette organisation comporte en termes de garantie de sécurité (article 5, dissuasion du fort au fort garantie par la présence des Etats-Unis, puissance de l’armée conventionnelle américaine, …) pour une armée unique européenne s’apparentant pour l’essentiel aux alliances du temps jadis.
Une armée européenne unique et communautaire
Dans ce scénario, les armées nationales seraient intégrées dans une grande armée européenne placée sous l’autorité des institutions européennes communautaires : Commission, Conseil, Parlement européen et, pour toute autorisation d’engagement, Conseil européen des chefs d’Etat et de gouvernement siégeant en qualité de Haut Conseil européen de sécurité. Le "produit fini" serait sans conteste une armée résolument plus européenne.
Ce scénario comporte cependant des aspects particulièrement problématiques. Il suppose l’articulation d’armées nationales aux traditions, modes d’organisation et d’engagement fort différents sans bénéficier de la puissance ou du concours intégrateur, comme dans l’Otan, des Etats-Unis. Il implique également la gestion d’une très forte tension entre, d’une part, une architecture européenne de décision commune et, d’autre part, des outils – les armées – qui continueraient à dépendre, en ultime instance, de leur Etat-membre respectif. En outre, il oblige à affronter immédiatement la question délicate de l’articulation politique et
EN SAVOIR PLUS : http://www.voxeurop.eu/fr/2017/d-fense-5121264
GUERRE DE CULTURES EN POLOGNE :
Tiraillée entre la Nation et l’Europe
Le nouveau Musée de la Seconde guerre mondiale de Gdańsk est un champ de bataille entre les visions nationaliste et libérale de l'identité nationale polonaise. Au cœur du débat, une question :
dans quelle mesure l’histoire polonaise et l’histoire européenne sont-elles liées ?
Dans un des chapitres les plus captivants du livre Le Tambour de Günter Grass, l’auteur décrit le siège du bureau de poste de Gdańsk, qui a eu lieu le 1er septembre 1939.
La ville, alors autonome, séparait la Prusse- Orientale du reste de l’Allemagne et offrait à la Pologne un accès indirect à la mer. Cette offensive menée par l’Allemagne Nazie marque le début de la Seconde guerre mondiale. La construction, très médiatisée, d’un musée à Gdańsk consacré au conflit est donc loin d'être un fait anodin.
Il est situé à quelques centaines de mètres des chantiers navals, ceux qui furent le bastion de Solidarność avant 1989 : cette ville polonaise est incontestablement un lieu de mémoire européen.
Le musée est l’un des plus grands du pays, s'appuie sur un comité scientifique international et utilise des techniques d’exposition innovantes, le tout dans un bâtiment à l’architecture iconique : on ne saurait sous-estimer la portée politique et culturelle du projet, qui représente tout de même 10 ans de labeur et plus de 100 millions d’euros investis. Au début du printemps, il a enfin ouvert ses portes, mais tant sa collection permanente que sa gestion ont fait couler beaucoup d’encre ces derniers mois en Pologne, où le souvenir de la Seconde guerre Mondiale et des relations avec les pays voisins continue de susciter de vifs débats.
Plus de 70 ans après la fin du conflit, la guerre reste un sujet important pour l’opinion publique européenne. Les perspectives qui existent pour l’aborder sont aussi diverses que nombreuses. Bien entendu, les conservateurs du musée de Gdańsk devaient faire le choix d’un angle particulier : c’est pourquoi ils ont pris deux décisions essentielles. Premièrement, le musée doit mettre l’accent sur le quotidien des personnes touchées par le conflit, pas seulement des soldats. Pour ce faire, de nombreux donateurs privés ont contribué à la collection en offrant des centaines d’objets appartenant à leurs familles.
Deuxièmement, l’exposition doit souligner les liens et les similitudes entre
EN SAVOIR PLUS : http://www.voxeurop.eu/fr/2017/guerre-de-cultures-en-pologne-5121254
TRAVAIL DÉTACHÉ: LA POLOGNE RÉPLIQUE VERTEMENT À MACRON, QUI L'A CRITIQUÉ
Pour le chef de l'État, la Pologne se met en marge de l'Europe en ne voulant pas durcir la directive sur le travail détaché. Une position qui ne passe pas à Varsovie.
C'est la réponse, cinglante, de la bergère au berger. Ce vendredi après-midi, la Première ministre polonaise Beata Szyd?o (droite conservatrice) a qualifié "d'arrogantes" les déclarations d'Emmanuel Macron concernant la position de la Pologne sur la directive des travailleurs détachés. Dans la matinée, le président français actuellement avait déploré que la Pologne refuse toujours de durcir la directive sur le travail détaché. Une critique qui, sans surprise, ne passe pas.
"Peut-être, ses déclarations arrogantes sont-elles dues à son manque d'expérience et de pratique politique, ce que j'observe avec compréhension, mais j'attends qu'il rattrape rapidement ces lacunes et qu'il soit à l'avenir plus réservé", a déclaré Beata Szyd?o au site wpolityce.pl.
LIRE AUSSI >> Travailleurs détachés: comment la France dicte son tempo à l'Europe
Depuis mercredi, le président français est en tournée en Europe de l'Est pour rallier des soutiens à une réforme de cette directive. Et ce vendredi, lors d'une conférence de presse à Varna, en Bulgarie, il a largement égratigné la position de la Pologne fustigeant "une nouvelle erreur" de Varsovie qui selon lui se met "en marge" de l'Europe et "décide d'aller à l'encontre des intérêts européens sur de nombreux sujets".
Une réforme "dans l'intérêt des travailleurs polonais"
Mercredi, le chef de l'État a assuré depuis l'Autriche être sur la voie d'un compromis avec les pays de l'est, afin d'obtenir une révision de la directive controversée sur les travailleurs détachés. Mais dès le lendemain, la Première ministre souverainiste Beata Szydlo, a affirmé que Varsovie refuserait "jusqu'au bout" une réforme de la directive, "dans l'intérêt des travailleurs polonais". Réponse d'Emmanuel Macron ce vendredi: "Le peuple polonais mérite mieux que cela et la Première ministre aura beaucoup de mal à expliquer qu'il est bon de mal payer les Polonais".
"La Pologne n'est en rien ce qui définit le cap de l'Europe", a-t-il aussi lancé. Pour le président français, "L'Europe s'est construite pour créer de la convergence, c'est le sens même des fonds structurels que
EN SAVOIR PLUS : http://www.lexpress.fr/actualite/politique/travail-detache-pour-emmanuel-macron-la-pologne-se-met-en-marge-de-l-ue_1937682.html?PMSRC_CAMPAIGN=20170825170101_34_nl_nl_lexpress_politique_59a03b744c964d035d8b4567&xtor=EPR-787-[20170825170101_34_nl_nl_lexpress_politique_59a03b744c964d035d8b4567_0022CB]-20170825-[_004NSSJ]-[RB2D106H001YDDA5]-20170825030200#PMID=ZHMudGFuZ3VheS0yQGJlbGwubmV0
« LA POLOGNE A ENVOYÉ UNE REQUÊTE À LA COMMISSION EUROPÉENNE LUI DEMANDANT DE METTRE FIN À SA PROCÉDURE D'INFRACTION EN COURS.
Si elle devait se poursuivre, la Pologne est prête à plaider sa cause devant la Cour de justice de l'Union européenne », a déclaré le ministère polonais des Affaires étrangères dans un communiqué publié hier.
Le communiqué souligne également que la Commission mélange « malheureusement » la question des migrants avec d’autres questions de « nature politique » sur l’état de droit. Et il accuse le vice-président Frans Timmermans de « faire preuve d’ingérence dans les affaires intérieures de la Pologne en prenant une position similaire à celle de l’opposition ».
Dans le même temps, le ministre polonais de l’Intérieur Mariusz Błaszczak a déclaré que la politique migratoire de l’UE ne fait qu’aggraver la menace terroriste :
« Paris, Stockholm, Bruxelles, Berlin, Manchester, Barcelone : combien d'autres villes européennes doivent-elles être frappées par les terroristes pour que l'Union européenne se réveille ? Pour que la Commission européenne reconnaisse que l’accueil aveugle de tous ceux qui viennent sur les rivages européens c’est comme passer une corde autour du cou de l’Europe ? »
Le 17 août, le même ministre déclarait :
« Chez nous en Pologne, nous n’avons pas de communautés musulmanes, pas d’enclaves qui constituent une base naturelle pour le développement des terroristes islamistes. Nous faisons tout notre possible pour que notre pays soit en sécurité et ne voulons pas accueillir de migrants. »
Et le gouvernement est en phase avec la population. Selon un sondage, 57% des Polonais accepteraient très volontiers de perdre des fonds européens pour prix de la non-acceptation de migrants musulmans, et 51% (ceci est une grande première) préféreraient quitter l’UE que d’accepter les quotas de migrants.
http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2017/08/24/pologne-5973563.html
TRAVAILLEURS DÉTACHÉS : POUR MACRON, LA POLOGNE SE MET "EN MARGE" DE L'EUROPE
Depuis Varna, en Bulgarie, le président français a durement critiqué la Première ministre polonaise, opposée à la directive sur les travailleurs détachés.
Vive passe d'armes entre Emmanuel Macron et la Première ministre polonaise. Vendredi 25 août, le président français n'a pas eu de mots assez durs après le refus polonais de durcir la directive sur le travail détaché. « Une nouvelle erreur » d'une Pologne qui se met « en marge » de l'Europe sur « de nombreux sujets », a-t-il fulminé lors d'un point de presse à Varna (Bulgarie), au dernier jour d'une tournée en Europe de l'Est pour rallier les soutiens à une réforme de la directive. Et de poursuivre : « La Pologne n'est en rien ce qui définit le cap de l'Europe. »
La Première ministre polonaise Beata Szydlo a affirmé jeudi 24 août que Varsovie refuserait « jusqu'au bout » une réforme de la directive, « dans l'intérêt des travailleurs polonais ». « Le peuple polonais mérite mieux que cela et la Première ministre aura beaucoup de mal à expliquer qu'il est bon de mal payer les Polonais », a rétorqué Emmanuel Macron. Il s'est d'ailleurs dit convaincu que la France réussirait à obtenir la majorité qualifiée nécessaire pour réformer et durcir cette directive afin de lutter contre le dumping social, comme il s'y est engagé durant sa campagne.
De tels comportements ont été rendus possibles par notre inaction depuis douze ans. Ce détachement à l'égard d'une Europe qui n'ose plus avoir de l'ambition donne place à ceux qui foulent au pied les valeurs européennes. (...) Une initiative de relance européenne est indispensable », a conclu le chef de l'État, rappelant son projet de proposer à ses partenaires une « feuille de route » pour « refonder » l'Europe avec davantage de convergence.
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Ce ne sont pas ceux qui tournent le dos aux valeurs européennes qui définiront notre avenir. Je suis déterminé à relancer l'Europe…Ce ne sont pas ceux qui tournent le dos aux valeurs européennes qui définiront notre avenir. Je suis déterminé à relancer l'Europe.
Ce ne sont pas ceux qui tournent le dos aux valeurs européennes qui définiront notre avenir. Je suis déterminé à relancer l'Europe.
Ce ne sont pas ceux qui tournent le dos aux valeurs européennes qui définiront notre avenir. Je suis déterminé à relancer l'Europe.
EN SAVOIR PLUS http://www.lepoint.fr/europe/travailleurs-detaches-pour-macron-la-pologne-se-met-en-marge-de-l-europe-25-08-2017-2152153_2626.php#section-commentaires
8-6 EUROPE (autres que Union Européenne)
9-1 PROCHE ORIENT – SYRIE, ÉGYPTE, IRAK, IRAN, ISRAEL, TURQUIE, RUSSIE, SYRIE, ARABIE, QATAR
Arabie et Iran
SPÉCULATIONS SUR UN CHANGEMENT DANS LES RELATIONS ENTRE TÉHÉRAN ET RIYAD
Une véritable confusion règne dans les relations régionales et impose au Liban une grande prudence. Telle est la conclusion à laquelle est parvenu un diplomate libanais chevronné, en observant le ballet diplomatique dont Beyrouth est actuellement le théâtre.
Un premier regard sur les deux visites successives de l'émissaire iranien Hussein Jaber Ansari et du ministre d'État saoudien pour les Affaires du Golfe Thamer al-Sabhane donne l'impression d'un épisode banal de la rivalité traditionnelle entre Téhéran et Riyad pour renforcer leurs influences respectives au Liban. D'autant que dans les grandes lignes, la classe politique est depuis des années tiraillée entre les deux pôles régionaux. Ceux-ci seraient donc en train de relancer le fameux clivage entre 8 et 14 Mars.
L'élément nouveau, c'est que cette rivalité, qui a eu des répercussions sur le Liban pendant de longues années et qui s'était un peu calmée depuis deux ou trois ans – à cause d'une sorte de retrait saoudien de la scène libanaise, qui avait poussé la République islamique à plus de discrétion, mettant plutôt en avant son allié libanais le Hezbollah –, a brusquement l'air de connaître un nouveau souffle. Les spéculations vont donc bon train, mais le diplomate précité estime que la situation est un peu plus subtile.
Avant l'arrivée des deux émissaires, le chargé d'affaires saoudien au Liban, Walid Boukhari, avait rendu une visite qui est passée inaperçue – alors qu'elle est importante, ne serait-ce que sur le plan du symbole – au vice-président du Conseil supérieur chiite, le cheikh Abdel Amir Kabalan. Selon les informations qui ont filtré sur la teneur de l'entretien, le diplomate saoudien aurait affirmé au cheikh Kabalan la volonté de son pays de renforcer les relations avec la communauté chiite libanaise, tout en ajoutant que le royaume a changé sa position à l'égard du dossier syrien.
Ces informations sont en phase avec ce qui a filtré de la réunion des trois délégations de l'opposition syrienne (celle dite de Riyad, celle dite de l'Égypte et celle dite de Moscou) à Riyad, il y a quelques jours, et le conseil que leur a donné le ministre saoudien Adel al-Jubeir de revoir leur attitude à l'égard du président syrien. Elles sont aussi en phase avec la visite spectaculaire effectuée par le leader chiite irakien Moqtada Sadr à Riyad et avec les déclarations du ministre irakien de l'Intérieur, Kassem al-Aaraji, sur une demande saoudienne de médiation avec l'Iran. Certes, le Premier ministre irakien, Haïder al-Abadi, a démenti cette déclaration, à la demande des Saoudiens, mais le ministre de l'Intérieur n'a pas voulu la retirer. En même temps, en marge d'une rencontre internationale, les ministres saoudien et iranien des Affaires étrangères ont échangé un salut cordial devant les caméras, alors que les pèlerins iraniens ont pu reprendre cette année le chemin de La Mecque pour la fête de l'Adha.
Mis bout à bout, ces éléments peuvent pousser à croire que quelque chose est en train de changer dans les relations entre les deux pays. Cette évolution – si elle se vérifie – serait en premier lieu favorable à la situation en Syrie, et en second lieu au Liban, où elle permettrait de calmer les tensions entre les deux camps rivaux.
Toutefois, le diplomate libanais précité estime qu'il ne faut pas tirer trop vite des conclusions. Selon lui, depuis la désignation de l'émir Mohammad ben Selmane comme héritier du trône de son père, le roi Salmane, l'Arabie saoudite a amorcé des changements dans sa diplomatie. Aujourd'hui, sa grande priorité, c'est la situation interne et le conflit avec le Qatar qui semble s'installer dans la durée
EN SAVOIR PLUS : https://www.lorientlejour.com/article/1069280/speculations-sur-un-changement-dans-les-relations-entre-teheran-et-riyad.html
Liban
POUSSEZ PAS ! (LIBAN)
L'éditorial de Issa GORAIEB
Engagée dans une bataille décisive contre les hordes de Daech près de la frontière syrienne, volant de succès en succès, l'armée vit en ce moment son heure de gloire. Pour amplement méritée qu'elle soit, l'adulation populaire (et politique) dont elle est l'objet n'est guère exempte toutefois de nuances, et pas des moindres. Car il y a ceux qui ne reconnaissent qu'à elle seule la garde et la défense du territoire national; et il y a ceux qui n'y vont de leur coup de chapeau qu'en incluant dans cet hommage le Hezbollah.
Par-delà ces discordances, nombreuses sont les questions que se pose l'opinion publique. Ainsi, y a-t-il ou non coordination entre l'armée qui s'en défend et la milice qui soutient le contraire ? Et surtout, pourquoi maintenant seulement, cette offensive tous azimuts contre un ennemi qui campait depuis des mois, voire des années, dans ces régions quasi désertes ?
À cette dernière interrogation l'ex-président et ancien commandant de la troupe Michel Sleiman répondait hier en qualifiant le timing d'excellent, expliquant l'inaction passée par l'absence de toute directive gouvernementale. Bien d'autres analyses circulent cependant. Pour d'aucuns, l'état de la sécurité, à Tripoli et dans le Akkar notamment, avait rendu inévitable une vaste et regrettable dispersion des effectifs, à telle enseigne que le contingent affecté, conformément à la décision de l'ONU, au Liban-Sud était réduit à sa plus simple expression. Pour d'autres, il a fallu attendre une conjoncture internationale et régionale, une sorte de consensus quasi général sur la nécessité de mettre un terme au sinistre épisode Daech. Encore fallait-il, pour aussi dure tâche, être en possession des outils adéquats, que les États-Unis se sont enfin décidés à livrer au Liban. Il s'agit en particulier de drones de surveillance et de guidage des tirs d'artillerie et d'avions légers équipés de missiles Hellfire assez intelligents
EN SAVOIR PLUS : https://www.lorientlejour.com/article/1069292/poussez-pas-.html
9-2 ASIE - INDE, CHINE, JAPON, CORÉE, INDONÉSIE, PHILIPINES, AUSTRALIE
Corée
PÉKIN INTERDIT TOUTE NOUVELLE COENTREPRISE IMPLIQUANT LA CORÉE DU NORD
Pékin a annoncé avoir interdit aux firmes et ressortissants nord-coréens d'établir de nouvelles entreprises en Chine, en application des récentes sanctions internationales adoptées par l'ONU contre le régime de Kim Jong-Un.
Ce nouveau durcissement intervient alors que Pyongyang a procédé samedi au tir de trois missiles à courte portée en mer du Japon, au moment où se déroulent d'importantes manoeuvres des armées américaines et sud-coréennes dans la péninsule.
La Chine, principal allié et soutien économique de Pyongyang, avait déjà annoncé la semaine dernière la suspension de ses importations de fer, plomb et produits de la mer en provenance de Corée du Nord, après l'arrêt mi-février de ses achats de charbon.
Désormais, il sera également interdit à des investisseurs ou entrepreneurs nord-coréens d'établir en Chine toute nouvelle société, qu'il s'agisse d'une coentreprise avec un partenaire chinois ou d'une firme à capitaux étrangers, précise la notice postée tard vendredi par le ministère chinois du Commerce.
Le texte, dont l'application est immédiate, interdit également toute expansion des coentreprises existantes. Enfin, les demandes d'autorisations pour de nouveaux investissements chinois en Corée du Nord seront rejetées, ajoute le ministère.
Ces différentes mesures chinoises s'inscrivent dans le cadre de la nouvelle volée de sanctions économiques internationales contre Pyongyang, adoptées début août par le Conseil de sécurité de l'ONU et approuvées par Pékin, membre permanent du Conseil.
http://www.levif.be/actualite/international/pekin-interdit-toute-nouvelle-coentreprise-impliquant-la-coree-du-nord/article-normal-712321.html?utm_source=Newsletter-26/08/2017&utm_medium=Email&utm_campaign=Newsletter-RNBDAGLV&&M_BT=5443005350908
KIM JONG-UN VA-T-IL RENONCER À SES ARMES NUCLÉAIRES EN ÉCHANGE D'UNE PAIX AVEC UN PARTENAIRE PEU FIABLE ?
"Une version ralentie de la crise de Cuba", a déclaré le sénateur républicain John McCain à propos des tensions entre les États-Unis et de la Corée du Nord du mois dernier. Sommes-nous vraiment proches d'une guerre, comme le prétendait le conseiller américain à la sécurité nationale Herbert McMaster ?
C'est ce qu'on dirait effectivement. Non pas parce que Donald Trump a menacé la Corée du Nord de "feu et de colère", mais parce que beaucoup de gens à Washington sont adeptes d'une approche de confrontation. Et parce qu'en aucun cas la Corée du Nord ne renoncera à ses armes nucléaires sans accord de paix poussé. Trump et Kim Jong-un mangeront-ils un jour un hamburger ensemble ? Je ne l'exclus pas. Mais pour le moment, nous en sommes loin.
Les déclarations agressives de Trump contre Pyongyang ont également surpris ses propres collaborateurs. Le ministre des Affaires étrangères Rex Tillerson et le ministre de la Défense James Mattis se sont dépêchés de les relativiser, mais même si on regarde au-delà de la communication exubérante de Trump, il s'avère que certaines choses ont changé. D'une part, les Nord-Coréens progressent dans le développement d'armes nucléaires capables de frapper les États-Unis. D'autre part, la politique maladroite de Trump renforce la perception que le leadership mondial de son pays décline. Du coup, d'autres pays rechignent de moins en moins à contester ce leadership, et les nationalistes à Washington devront réagir plus vivement aux provocations.
C'est un peu David et Goliath: la petite Corée du Nord qui défie la grande Amérique avec un budget de défense dix fois plus petit. Pourtant, le programme d'armes nucléaires auquel elle a continué à travailler depuis son premier test nucléaire en 2006, forme bel et bien une menace du point de vue américain. La Corée du Nord produit probablement suffisamment de plutonium pour ajouter six à douze têtes nucléaires par an à son arsenal. Le pays a également réussi à les réduire de façon à pouvoir les
EN SAVOIR PLUS : http://www.levif.be/actualite/international/kim-jong-un-va-t-il-renoncer-a-ses-armes-nucleaires-en-echange-d-une-paix-avec-un-partenaire-peu-fiable/article-opinion-711559.html
LA CORÉE DU NORD DÉFIE TRUMP ET TIRE TROIS MISSILES DE COURTE PORTÉE
MONDE Ce test devrait raviver les tensions avec les Etats-Unis...
Washington avait salué cette semaine «la retenue» de Pyongyang. Cela n'aura pas duré. La Corée du Nord a tiré trois missiles balistiques à courte portée samedi matin en mer du Japon, a affirmé l'armée américaine, confirmant les tirs de «projectiles non identifiés» annoncés quelques minutes plus tôt par le ministère sud-coréen de la Défense.
Aucun des missiles tirés du site nord-coréen de Kittaeryong n'a présenté de menace pour les Etats-Unis ou le territoire américain de Guam, dans le Pacifique, a précisé un porte-parole du commandement de l'armée américaine dans le Pacifique. «Le premier et le troisième missile ont explosé quasi instantanément», a ajouté le porte-parole, soulignant que les trois tirs se sont étalés sur 30 minutes.
Pendant des manoeuvres militaires américaines et sud-coréennes
Ces tests ont eu lieu en pleines manoeuvres militaires entre forces américaines et sud-coréennes, a précisé le ministère sud-coréen de la Défense. Selon ce ministère, les tirs ont commencé à 06h49 locales samedi (21h49 GMT vendredi) et les projectiles ont parcouru environ 250 km.
Le président sud-coréen Moon Jae-in a été immédiatement informé de ces tirs et «les forces armées ont entamé une stricte surveillance du régime nordiste (de Pyongyang) afin de pouvoir répondre à d'autres provocations», a encore indiqué le ministère de la Défense à Séoul.
Actuellement, des dizaines de milliers de soldats et de personnels militaires des deux pays prennent part à ces manoeuvres, dans le cadre d'un exercice baptisé «Ulchi Freedom Guardian». Ces manoeuvres, largement fondées sur des simulations par ordinateurs, doivent durer deux semaines et ont débuté lundi. Les deux alliés présentent ces manoeuvres comme défensives, mais aux yeux de Pyongyang, elles sont la répétition provocante de l'invasion de son territoire. Chaque année, la Corée du Nord brandit la menace de représailles militaires.
http://www.20minutes.fr/monde/2121967-20170826-coree-nord-defie-trump-tire-trois-missiles-courte-portee
9-3 ISLAM, ISLAMISME, IMMIGRATION, TERRORISME
ATTENTATS DE CATALOGNE: QUESTIONS SUR LA FIGURE FLOUE DE L'IMAM
Le rôle du Marocain Abdelbaki Es Satty dans les attentats de Catalogne suscite des questions sur la figure de l'imam en Europe, parfois difficile à cerner. Quelle est cette fonction ? Sa formation ? Renforcer son statut permettrait-il de mieux lutter contre les discours de haine ?
Beaucoup de zones d'ombre entourent le parcours et les activités de cet homme de 44 ans, soupçonné d'avoir endoctriné les auteurs des attaques à Barcelone et Cambrils les 17 et 18 août (15 morts). Il a été tué le 16 août dans l'explosion de la maison d'Alcanar où la cellule de jihadistes est soupçonnée d'avoir préparé des attentats de grande ampleur.
Qu'est-ce qu'un imam ?
Littéralement, c'est celui qui "est devant" et donc dirige la prière collective. L'imam n'est pas toujours - mais souvent - celui qui dirige le prêche du vendredi en chaire: on le dit alors "khatib", ou prédicateur.
Il est généralement bien plus que cela: "On attend de l'imam qu'il maîtrise tout au moins une partie déterminante du Coran, qu'il ait au minimum de solides notions en matière d'exégèse et de fiqh (jurisprudence) ainsi que de rhétorique, de psychologie et de sociologie du milieu dans lequel il officie", écrit Tareq Oubrou, recteur de la grande mosquée de Bordeaux, dans son livre "Profession imam".
Problème: "Ce n'est pas une profession protégée dans laquelle il faut avoir rempli un cursus", note l'islamologue belge Michaël Privot. Et certains imams ou prédicateurs, à l'influence tous azimuts (médiation familiale, conseil conjugal, enseignement...), ne le sont que parce qu'ils se proclament comme tels.
Abdelbaki Es Satty était-il un imam autoproclamé ? Ce repris de justice, qui avait fait de la prison pour trafic de drogue de 2010 à 2014, prêchait à la mosquée de Ripoll (nord de la Catalogne), où il était arrivé en 2015, sans s'éloigner du Coran, selon les fidèles de cette petite ville. L'enquête lui attribue cependant un rôle d'endoctrinement des jeunes de la cellule jihadiste.
L'homme avait aussi séjourné de janvier à mars 2016 à Machelen-Diegem, dans la grande banlieue de Bruxelles, où il avait tenté d'obtenir un emploi d'imam. En vain: le président du la mosquée de Diegem avait estimé que ses prêches n'étaient "pas adéquats" car ils "ne suivaient pas le Prophète" et étaient "plus extrêmes", selon le bourgmestre de la ville.
Le péril est-il dans ou hors des mosquées ?
La situation peut varier d'un pays à l'autre mais Michaël Privot, qui connaît bien les situations belge et française, souligne qu'une "surveillance plus ou moins directe" s'exerce sur les mosquées: elles peuvent être fermées et les prêcheurs de haine expulsés - en France, plusieurs dizaines l'ont d'ailleurs été depuis les attentats de janvier 2015.
"Les imams en poste dans les mosquées, il n'y a pas grand-chose à en craindre: quand les autorités publiques ont des soupçons sur les discours, elles prennent des dispositions", abonde le sociologue Romain Sèze. Ce chercheur identifie davantage un danger lié à "des jeunes qui bénéficient d'un charisme certain, font des affidés en marge de la mosquée, se retrouvent dans des clubs de sport, chez des amis..."
Mieux former et encadrer pour écarter le danger ?
En France, où le jihadisme a fait 239 morts depuis 2015, c'est ce que veut faire l'État pour lutter contre les appels à la haine voire à la violence. Il finance pour cela des formations civiques et appelle au développement de cursus théologiques de qualité sur le sol français pour les imams et aumôniers des prisons, afin de ne pas dépendre des seuls instituts étrangers. Le gouvernement pousse aussi les responsables musulmans à "labelliser" leurs prédicateurs.
Mais la démarche d'habilitation achoppe sur l'absence d'autorité théologique dans l'islam sunnite et la mise en cause de la légitimité des autorités musulmanes. "Les mosquées continueront à faire sans", prédit Romain Sèze.
En outre, "il peut y avoir des brebis extrêmement galeuses à tous les niveaux: des autodidactes formés à la petite semaine comme d'anciens étudiants ayant passé un master en charia (loi islamique, NDLR) peuvent avoir des idées très radicales", estime Michaël Privot. Sans oublier que la "profession" d'imam, souvent mal rémunérée et déconsidérée en Occident, suscite peu de vocations parmi les jeunes.
http://www.levif.be/actualite/international/attentats-de-catalogne-questions-sur-la-figure-floue-de-l-imam/article-normal-712327.html?utm_source=Newsletter-26/08/2017&utm_medium=Email&utm_campaign=Newsletter-RNBDAGLV&&M_BT=5443005350908
DES DIVERSES MANIÈRES D'INTERPRÉTER L'ACTUALITÉ
Rédigé par Anne Bernet le 25 août 2017 dans Culture
Le terrorisme islamiste n’en finit plus de frapper. Signe que le phénomène fait désormais partie du quotidien des Français, il devient sujet de romans …
Jacques Attali est bien informé. C’est pourquoi le dernier ouvrage qu’il a signé, fiction intitulée Premier arrêt après la mort (Fayard ; 297 p ; 19 €.) pourrait retenir l’attention de lecteurs en quête de clefs pour déchiffrer l’actualité. Ce n’est pas tout à fait le cas. Tandis que l’Europe est en proie à une vague d’attentats islamistes sans précédent qui contraint, sous la pression de populations exaspérées, les gouvernements à prendre des mesures drastiques, la France est étrangement préservée. Jusqu’à cette aube d’été 2018 où un cadavre mutilé et calciné est découvert sous un abribus, bientôt suivi de beaucoup d’autres. Seul indice abandonné près de chaque dépouille, un vers énigmatique d’un jeune écrivain britannique tué stupidement à la veille de l’armistice, cent ans plus tôt.
Une enquête pas comme les autres…
Dotée d’un physique de rêve qui dissimule sa brillante intelligence, le commissaire Fatima Hadj se voit confier cette enquête avec mission de rassurer des Français saisis de panique car la mystérieuse organisation coupable de ces crimes leur promet « un désastre » à brève échéance. Mais, tandis que les fuites se multiplient dans son propre service, et qu’elle éprouve une attirance croissante envers un mystérieux émissaire de l’Élysée, le commissaire Hadj commence à se demander si elle ne serait pas au cœur d’un jeu malsain destiné à déstabiliser le brillant jeune Président de la République …
Sur ce fil conducteur efficace, l’auteur, bien qu’il aille trop vite et bâcle des situations prometteuses, plaque des personnage tellement archétypaux de la société actuelle qu’ils en deviennent crédibles, et les manipule avec l’allégresse de l’habitué des coulisses du pouvoir. Mais le plus intéressant n’est pas là car, pour certains, les méchants ne sont jamais ceux que l’on croit. Jacques Attali veut donner une leçon de morale politique ; elle tombe à plat dans le contexte actuel, une majorité de gens préférant incontestablement leur sécurité à l’intangible observation de règles que l’adversaire refuse. Cependant, l’on comprend bien que le seul crime, ici, est de ne pas respecter les « principes républicains », érigés en dogmes. D’ailleurs, tels des hérétiques, leurs violateurs finissent brûlés vifs. Tout un programme … Mais rassurons-nous : il est invraisemblable d’imaginer un seul instant l’un des puissants qui
EN SAVOIR PLUS : http://www.hommenouveau.fr/2243/culture/des-diverses-manieres-d-interpreter-l-actualite.htm
L'ÉTAT ISLAMIQUE EST-IL EN PASSE D'ÊTRE BATTU?
Philippe Mertens Collaborateur Knack.be
L'État islamique est attaqué de tous côtés. Depuis le week-end dernier, le califat se bat sur quatre fronts. L'État islamique est-il en passe d'être battu?
L'État islamique (EI) semble enclavé dans une guerre sur plusieurs fronts qu'il ne peut plus gagner. Cela signifie-t-il que la fin de l'EI est proche ? "La lutte finale a été entamée depuis des mois. Par rapport à 2014, l'EI a perdu énormément de terrain et on ne peut plus parler de califat autonome. Il ne reste que des miettes géographiques", explique l'expert en Moyen-Orient Chams Eddine Zaougui.
http://www.levif.be/actualite/international/l-etat-islamique-est-il-en-passe-d-etre-battu/article-normal-711877.html?utm_source=Newsletter-25/08/2017&utm_medium=Email&utm_campaign=Newsletter-RNBDAGLV&&M_BT=5443005350908
"TROP DE MUSULMANS VOIENT LA CIVILISATION COMME QUELQUE CHOSE QU'IL FAUT COMBATTRE"
Marco Stahlhut
En tant que secrétaire général de la plus grande association de musulmans d'Indonésie, Kyai Haji Yahya Cholil Staquf peut difficilement être accusé d'islamophobie. Ses critiques contre l'islam n'en sont pas moins implacables. "Certains de mes amis occidentaux sont islamophobes. Et sincèrement, je peux les comprendre."
Yahya Cholil Staquf joue un rôle éminent au sein de Nahdlatul Ulama, une association de musulmans indonésienne qui d'après ses dires représente environ 50 millions de croyants sunnites. Nahdlatul Ulama prêche un message modéré d'amour universel, mais pour le secrétaire général il est clair qu'il existe un autre islam.
Beaucoup de politiques et d'intellectuels occidentaux affirment que le terrorisme islamique n'a rien à voir avec l'islam. Est-ce exact selon vous ?
Yahya Cholil Staquf: Évidemment qu'il y a un rapport. Les politiques occidentaux feraient mieux d'arrêter de prétendre que l'extrémisme et le terrorisme n'ont rien à voir avec l'islam.
Le fondamentalisme violent n'est-il pas simplement une perversion de la "véritable" doctrine islamique ?
Il y a un rapport clair entre fondamentalisme, terrorisme et les thèses de base de l'orthodoxie islamiste. Si nous n'obtenons pas de consensus sur ce plan, nous ne vaincrons jamais définitivement la violence fondamentaliste de l'islam. L'Occident doit cesser d'assimiler ces réflexions à l'islamophobie. Je suis un musulman croyant. Est-ce qu'on veut me qualifier moi, un savant islamique, d'islamophobe ?
Quels fondements de l'islam traditionnel sont problématiques pour vous ?
Je voudrais citer trois problèmes importants. Premièrement, il y a les relations des musulmans par rapport aux non-musulmans. Deuxièmement, les relations de musulmans contre l'état. Et troisièmement, il y a le rapport à la justice.
Commençons par le rapport des musulmans par rapport aux non-musulmans. Quel est le problème ?
Dans la tradition classique, le rapport de musulmans vis-à-vis des non-musulmans est un rapport de ségrégation et d'hostilité. Ils avaient peut-être leurs raisons au Moyen-Âge, quand l'orthodoxie islamiste s'est consolidée, mais aujourd'hui une telle doctrine est tout simplement déraisonnable. Il arrive qu'elle empêche les musulmans de vivre pacifiquement dans les sociétés multiculturelles du 21e siècle.
Ce sont des paroles dures. Si elles venaient d'un politique occidental, on le taxerait probablement de racisme et d'islamophobie.
Je ne dis pas que l'islam est la seule chose qui incite les musulmans en Occident à
EN SAVOIR PLUS : http://www.levif.be/actualite/international/trop-de-musulmans-voient-la-civilisation-comme-quelque-chose-qu-il-faut-combattre/article-normal-711497.html
L'ISLAM TOLÉRANT EXISTE-T-IL ?
La question est fondamentale : si l’islam est tolérant, il peut tenir sa place sur l’échiquier mondial ; s’il ne l’est pas, il doit être contenu, voire combattu, car risquant de mettre en péril le fragile équilibre du monde.
Depuis 14 siècles environ, une telle question fait encore débat, ce qui est tout de même surprenant : comment peut-elle être encore posée au terme d'une période de réflexion aussi longue ?
Pour savoir si l'islam offre une possibilité de tolérance ou non, il suffit de se poser les quatre questions suivantes, qui permettent de se faire une idée précise sur ce système politico-religieux, de ses origines à nos jours : le concept de tolérance fut-il développé par son concepteur, se trouve-t-il valorisé dans le livre qui résume sa pensée, est-il appliqué dans les pays islamiques, est-il mis en exergue dans les communautés musulmanes des pays non islamiques ?
- Première question : le créateur de l'islam fut-il un adepte de la tolérance ?
L’histoire nous l’enseigne : Mahomet fut un homme animé par une violence extrême ; un homme de guerre, de sang, de conquête et de sexe à outrance ; un homme qui fut à la tolérance ce qu’Attila fut à l’amour du prochain ; un homme dont l'intolérance fut la marque de fabrique.
- Seconde question : le Coran, sur lequel repose l’islam, laisse-t-il une place à la tolérance ?
Le Coran est un livre politico-religieux de combat qui fait l'apologie de la violence et de la haine ; un livre qui justifie l'esclavage, le meurtre, le viol, la torture, le mensonge, la dissimulation ; un livre qui doit être au chevet de tout musulman, pour application obligatoire sous peine de damnation éternelle ; un livre d'une rare intolérance.
- Troisième question : les régimes fondés sur l'islam sont-ils tolérants ?
Dans le monde entier, les régimes se réclamant de l'islam sont des pays de dictature. Ils font preuve, vis-à-vis des populations non musulmanes, au mieux d'un traitement inégalitaire, scandaleux et honteux, au pire de persécutions dont l'ampleur peut être terrifiante. L'épouvantable génocide de la population arménienne par les Turcs, au siècle dernier, en est une des illustrations éclatantes. Les paradisiaques îles Maldives en sont une autre preuve : la passion des touristes pour cet endroit mythifié cache une impitoyable et sanglante dictature islamique, les ignorants touristes enrichissant et perpétuant sans le savoir un système dictatorial dramatique. Ne parlons pas de l’Arabie Saoudite, du Soudan, du Pakistan, de l’Algérie, de l’Indonésie et de tant d’autres pays islamisés et donc
EN SAVOIR PLUS : http://www.libertepolitique.com/Actualite/Editorial/L-islam-tolerant-existe-t-il2
A BARCELONE, LES MUSULMANS MANIFESTENT PAR MILLIERS CONTRE LE TERRORISME
Rédigé par Samba Doucouré
Alors que les actes islamophobes se sont multipliés en Espagne après les attentats survenus dans la ville et à Cambrils la semaine dernière, quelque 150 organisations, pour la plupart musulmanes, se sont rassemblées dans la soirée du lundi 21 août sur la Plaça de Catalunya, à Barcelone, pour dénoncer le terrorisme et rendre un hommage appuyé aux victimes.
Plusieurs milliers de personnes se sont ainsi retrouvées à quelques pas du lieu où se sont produites les attaques terroristes qui ont coûté la vie à 15 personnes au total. Tous ont défilé à cet événement organisé derrière le slogan « La communauté musulmane contre le terrorisme ».
VIDÉO
Cela fait plusieurs jours que nous manifestons dans différents endroits de Catalogne de façon claire contre la barbarie et la folie. Aujourd’hui, nous voulons dire à l’ensemble des citoyens musulmans et non-musulmans, à voix bien haute "Non au terrorisme, non à la violence et oui à la paix" », a expliqué Miriam Hatibi, porte-parole de la fondation Ibn Battuta, ajoutant que « il faut travailler tous ensemble pour que cela n’arrive plus jamais, pour que nos jeunes catalans musulmans n’embrassent pas d’idéologies perverses qui n’ont pas de justification ni d’explication et qui n’ont rien à voir avec l’islam et notre religion ».
VIDÉO
Les associations présentes ont annoncé qu’elles se joindront à la manifestation du samedi 26 août, à l’appel de la municipalité et de la région de Barcelone. « No tinc por » (Nous n'avons pas peur) sera le slogan de l’événement.
http://www.saphirnews.com/A-Barcelone-les-musulmans-manifestent-par-milliers-contre-le-terrorisme_a24347.html
LA COUPABLE NAÏVETÉ DES ÉLITES EUROPÉENNES FACE À L’ISLAM : DEUX EXEMPLES EFFRAYANTS
La naïveté apparente qu’affichent les élites européennes est peut-être aussi dangereuse pour les citoyens que le djihadisme.
grand fracas (du moins les termes utilisés par les autorités espagnoles incitent à employer le mot), la police catalane a donc annoncé que la « cellule » responsable de la dernière boucherie était entièrement « neutralisée ». Étrange sémantique : « neutralisé » veut dire « danger écarté » et eût dû s’employer en amont, dans le cadre d’un attentat déjoué, et non en aval d’un massacre islamiste en partie réussi, énième du nom. Cela dit sans accabler une police qui fait au mieux son boulot dans un cadre imposé par le politique… Mais à ce tarif dialectique, il faudrait ajouter les quinze innocents ayant également et définitivement été « neutralisés », de même que la centaine d’innocents temporairement « neutralisés ».
La naïveté apparente qu’affichent les élites européennes est peut-être aussi dangereuse pour les citoyens que le djihadisme contre lequel les premières sont censés protéger les seconds. Naïveté éminemment criminelle dans son refus d’envisager un lien avec un islam lui-même pourtant clairement en guerre civile (les premières victimes de l’islamisme sont les musulmans eux-mêmes), dans sa méconnaissance criminelle de l’islam, dans les textes duquel le mensonge est conseillé au fidèle en fonction du contexte, etc.
Cette naïveté s’illustre quotidiennement à travers des exemples concrets. En voici deux, récents et édifiants, parmi d’innombrables.
http://www.bvoltaire.fr/coupable-naivete-elites-europeennes-face-a-lislam-deux-exemples-effrayants/?mc_cid=63bc6ff1cb&mc_eid=a5eb12b154
BARCELONE : L'ÉMOUVANTE SCÈNE D'UN PÈRE D'UNE VICTIME PRENANT UN IMAM DANS SES BRAS (VIDÉO)
Rédigé par Benjamin Andria
Séquence émotion. Une semaine après l’attentat de Barcelone, un hommage officiel qui a rassemblé plusieurs centaines de personnes a été rendu à Rubi, une commune située non loin de la capitale catalane. Un enfant de trois ans originaire de cette commune et son oncle ont perdu la vie après avoir été fauchés par le conducteur d’un camion-bélier.
La cérémonie s’est déroulée en présence du père de la victime Javier Martínez. Parmi les dignitaires religieux présents, figurait l’imam de la ville Dris Salymar. En sortant de la mairie, les deux hommes se sont pris dans les bras. L'imam a laissé exploser sa peine près du père du défunt qui n'a pas manqué de le réconforter, comme en témoigne les images capturées par la presse espagnole.
Un geste honorable qui est un « exemple d'amour et d'intelligence » aux yeux de la maire de Barcelone Ada Colau. L’unité plutôt que la division, c’est la voie qu’a choisi Javier Martínez, qui lutte à sa manière contre les amalgames visant l’islam face au terrorisme.
VIDÉO
http://www.saphirnews.com/Barcelone-l-emouvante-scene-d-un-pere-d-une-victime-prenant-un-imam-dans-ses-bras-video_a24360.html
BARCELONE: PAS DE PITIÉ POUR L’ISLAM POLITIQUE!
Par Aurélien Marq
Une fois encore, le djihadisme, bras armé de l’islam politique, a frappé.
Hier, c’est la patrie de Vélasquez et Lope de Vega qui a été touchée, douloureuse confirmation de ce qu’écrivait Arturo Pérez-Reverte il y a déjà trois ans.
A cette heure, 14 morts et plus d’une centaine de blessés, autant de drames impossibles à résumer en quelques chiffres ni en quelques lignes. Autant de tragédies qui nous émeuvent, mais l’émotion ne doit pas nous empêcher de réfléchir.
Il est beaucoup trop tôt pour prétendre tirer tous les enseignements nécessaires des attentats de Barcelone et Cambrils. Quelques remarques sont néanmoins possibles dès à présent.
Sur-attentat immédiat
Qu’il s’agisse d’attaques coordonnées ou que celle de Barcelone ait créé l’opportunité pour un second groupe de passer à l’action, les événements de la nuit confirment que le sur-attentat est désormais un mode opératoire normal pour les djihadistes. Ce n’est pas une surprise, c’était déjà le cas avec Charlie-Hebdo et l’Hyper Cacher, avec le Bataclan, les terrasses et le stade de France, et c’est ce que préconisent aussi bien l’autoproclamé État islamique qu’Al Qaeda depuis des années dans leurs publications.
En revanche, la distance importante entre les deux sites (120 km) et surtout le délai entre les attaques (environ 9 heures), bien qu’ayant déjà été envisagés, ne rentrent pas dans les schémas jusqu’ici considérés comme les plus probables. Ces 9 heures ne sont ni la quasi-simultanéité du 13 novembre 2015, ni le délai entre le 7 et le 8 janvier. 9 heures, c’est le temps qu’il faut pour que les forces de l’ordre et les décideurs ressentent pleinement la fatigue, mais n’aient pas encore été relevés par de nouvelles équipes. Si c’est voulu, c’est malheureusement habile.
Pour le reste, hélas, le mode opératoire est connu, et il y a fort à parier que la personnalité des terroristes ne sera une surprise que pour ceux qui refusent de voir l’évidence. En clair, la diversité de leurs parcours personnels et des raisons qui les ont conduits à adhérer au djihadisme ne doit pas masquer leur point commun, à savoir la dimension profondément religieuse de cette adhésion.
Ceci étant dit, que faire ? Avant tout, bien distinguer les multiples fronts de la guerre qui nous a été déclarée : sécuritaire à l’intérieur de nos frontières, guerrier à l’extérieur, et idéologique partout.
Non, les attentats ne sont pas une fatalité
A l’intérieur, nous sommes face d’une part à des réseaux structurés et hiérarchisés, d’autre part à des « franchisés » inspirés par une idéologie commune mais sans liens organisationnels entre eux.
EN SAVOIR PLUS : https://www.causeur.fr/barcelone-ramblas-cambrils-attentat-terrorisme-146193?utm_source=Envoi+Newsletter&utm_campaign=cb64374f9b-Recap_semaine_28_janvier_20171_28_2017&utm_medium=email&utm_term=0_6ea50029f3-cb64374f9b-57258861
9-4 AMÉRIQUE DU NORD (USA, CANADA)
TRUMP ORDONNE AU PENTAGONE DE NE PLUS RECRUTER DE SOLDATS TRANSGENRES
ETATS-UNIS Mais le sort du personnel existant reste pour l'instant dans le flou...
Après le tweet surprise, voici le décret officiel. Le président américain Donald Trump a signé vendredi un document ordonnant au Pentagone de ne plus recruter de personnes transgenres mais laisse au département de la Défense le soin de trancher sur le cas de ceux qui sont déjà enrôlés.
Dans ce document transmis au ministre de la Défense Jim Mattis, Trump souligne également que le Pentagone ne prendra plus en charge les traitements médicaux des militaires transgenres travaillant déjà au sein de l'armée.
Donald Trump avait annoncé dans une salve de tweets fin juillet qu'il comptait interdire aux personnes transgenres de servir dans l'armée, mettant en avant «le fardeau des coûts médicaux énormes» et des «perturbations».
Entre 1.320 et 15.000 personnes transgenres dans l'armée
Il revenait ainsi sur une annonce emblématique de son prédécesseur démocrate Barack Obama, qui avait décidé que l'armée devrait commencer à accueillir des recrues transgenres au 1er juillet 2017.
Mais les tweets du président républicain avaient été envoyés sans coordination avec le Pentagone et pendant les vacances de M. Mattis qui avait dit attendre les directives détaillées de la Maison Blanche sur ce sujet «évidemment très compliqué».
Il y a deux semaines, Donald Trump assurait avoir rendu «un grand service» à l'armée américaine en interdisant aux personnes transgenres de servir. «Vous savez, c'est un sujet très compliqué pour l'armée. C'est un sujet très perturbant pour l'armée», avait-il lancé. D'après les estimations, de 1.320 à 15.000 personnes transgenres servent dans l'armée américaine sur 1,3 million de militaires en service actif.
http://www.20minutes.fr/monde/2121975-20170826-trump-ordonne-pentagone-plus-recruter-soldats-transgenres
ÉTATS-UNIS. FAUT-IL DÉFENDRE LA LIBERTÉ D’EXPRESSION DES NÉONAZIS ?
Depuis les violences de Charlottesville, la controverse n’a pas cessé sur les limites de la liberté d’expression, garantie par la Constitution américaine. La plus grande association de défense des libertés civiles aux États-Unis a été critiquée pour avoir défendu le droit des militants d’extrême droite de manifester.
C’est un principe sacré de la démocratie américaine qui fait, depuis les événements de Charlottesville, l’objet de vifs débats. Garantie par le premier amendement de la Constitution, la liberté d’expression (free speech), dans l’idéal américain, est universelle. “L’idée de base est que, pour que cette liberté vive, les gens de bonne volonté doivent protéger même les discours répugnants – y compris la pornographie, le racisme, le sexisme, l’intolérance et, dans certains cas, des appels non spécifiques à la violence. […] Si les nazis ne peuvent pas s’exprimer, nous serons tous réduits au silence”, résume Noah Berlatsky, un contributeur du site Quartz.
Pourtant, depuis les événements dramatiques du 12 août, des voix s’élèvent pour questionner le bien-fondé de cette conception. “Ce principe a été cruellement mis à l’épreuve à Charlottesville, en Virginie, souligne Quartz. Les nazis ont été autorisés à manifester et à s’exprimer. Cela n’a pas apporté plus de liberté pour tous. La manifestation a fini, comme on pouvait s’y attendre, dans une horrible violence. Un des participants au défilé des suprémacistes blancs a foncé en voiture dans une foule de contre-manifestants pacifiques, tuant une femme du nom de Heather Heyer […].
EN SAVOIR PLUS : http://www.courrierinternational.com/article/etats-unis-faut-il-defendre-la-liberte-dexpression-des-neonazis
ÉTATS-UNIS–AFRIQUE DU SUD : LE MÊME DÉNI DU PASSÉ CHEZ LES BLANCS
Ex-correspondant du Guardian en Afrique du Sud, David Smith est en poste aux États-Unis. Il est frappé par la difficulté des Blancs des deux pays à reconnaître les privilèges dont ils ont hérité grâce aux systèmes d’oppression des Noirs.
La première fois que John Edwin Mason s’est rendu en Afrique du Sud, Nelson Mandela n’était pas encore un homme libre [il est sorti de prison en 1990]. Depuis, il revient régulièrement. Cet Américain descendant d’esclave est professeur invité à l’université de Virginie à Charlottesville, la ville aujourd’hui au centre du débat américain sur la question raciale. Charlottesville lui rappelle-t-elle l’Afrique du Sud ? “Vous voulez rire ? s’esclaffe-t-il. Charlottesville, c’est Stellenbosch.”
Ayant vécu et travaillé en Afrique du Sud pendant six ans, je vois bien le parallèle. Stellenbosch est une charmante ville universitaire avec des maisons de style colonial, de la cuisine raffinée, des places et des rues ordonnées, le tout entouré de montagnes et de vignes. “Et dans les deux villes, on retrouve une forme d’autosatisfaction et de contentement de soi, souligne Mason. [À Charlottesville comme à Stellenbosch], les Noirs, pauvres, sont cachés. Vous pouvez choisir de ne pas les voir.”
Le samedi 12 août, les habitants de Charlottesville, une ville de Virginie nichée dans les montagnes Bleues des Appalaches, ont vu défiler des militants nationalistes blancs et des membres [de l’organisation suprémaciste blanche] du Ku Klux Klan brandissant des bâtons, des armes et des boucliers ainsi que des croix gammées et des drapeaux confédérés, afin de protester contre le déboulonnage programmé d’une statue du général Robert E. Lee, érigée en 1924 [il fut le chef des armées sudistes durant la guerre de Sécession, 1861-1865].
Les affrontements, violents, ont conduit à la mort d’une militante qui participait à la contre-manifestation et ont inspiré au président Trump des commentaires que nombre de gens ont trouvés profondément révoltants [il avait évoqué la violence “des deux côtés”, mettant sur le même plan les nationalistes et suprémacistes blancs et les contre-manifestants].
EN SAVOIR PLUS : http://www.courrierinternational.com/article/point-de-vue-etats-unis-afrique-du-sud-le-meme-deni-du-passe-chez-les-blancs
"IL NE FAUT PAS AVOIR PEUR DE L'INTELLIGENCE ARTIFICIELLE EN SOI"
Le Français Charles Ollion*, co-fondateur d'Heuritech, fait partie des 116 chefs d'entreprise qui ont signé une lettre ouverte prévenant l'ONU des dangers des robots-tueurs.
L'intelligence artificielle (I.A.) est une technologie, au même titre que l'électricité ou Internet. Il ne faut pas en avoir peur en soi. Tout dépend de ce que l'on en fait. Je pense qu'il faut s'éloigner des visions de science-fiction, du concept de "singularité" -ce moment où l'intelligence artificielle dépasserait l'intelligence humaine et engendrerait un progrès technologique exponentiel et imprévisible-, et de la rébellion des I.A. contre leurs créateurs.
LIRE AUSSI >> L'intelligence artificielle aura-t-elle la peau de l'humanité?
Les progrès en intelligence artificielle permettent de rivaliser ou même de dépasser les performances humaines sur de nombreuses tâches spécialisées -jouer au go, piloter une voiture, etc.- mais il y a un consensus scientifique sur le fait que nous ne sommes pas en mesure de développer un système avec une intelligence généraliste à des niveaux d'intelligence ou d'autonomie humaine à court terme.
Inquiétude sur "les processus de décision de tir"
Ce qui n'empêche pas que la question de la régulation des nouveaux usages liée à l'IA est primordiale. Notre lettre ouverte aux Nations Unies concerne principalement les processus de décisions de tir dans les armements, en particulier dans les drones. Des armes autonomes peuvent avoir un impact plus fort, car plus facile à automatiser. C'est plus dans une optique de course aux armements qu'il est important de contrôler et même limiter ces développements. Il n'est pas vraiment question ici de rébellion ou de perte de contrôle des armes.
LIRE AUSSI >> I.A. et robots-tueurs: "Aujourd'hui, la technologie est mature"
Mais l'IA ouvre également des questions sur d'autres sujets d'ordre économiques et sociaux, notamment sur l'automatisation rapide et à grande échelle du travail, sur des modèles mathématiques discriminatoires et plus encore. Ce sont ces débats qu'il faut avoir en priorité aujourd'hui.
"L'intelligence artificielle" et ses "incroyables possibilités
Concrètement, l'IA appliquée aujourd'hui est très liée à l'apprentissage automatique, notamment le "Deep Learning". Les GAFAM [Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft, etc.], investissent des montants
EN SAVOIR PLUS : http://www.lexpress.fr/actualite/sciences/il-ne-faut-pas-avoir-peur-de-l-intelligence-artificielle-en-soit_1937647.html?PMSRC_CAMPAIGN=20170825180102_34_nl_nl_lexpansion_18_heures_59a049834c964dd7538b4567&xtor=EPR-3124-[20170825180102_34_nl_nl_lexpansion_18_heures_59a049834c964dd7538b4567_0022CH]-20170825-[_004NSZX]-[RB2D106H001YDDA5]-20170825040200#PMID=ZHMudGFuZ3VheS0yQGJlbGwubmV0
POURQUOI LES FRÈRES DE LA CHARITÉ NE PEUVENT ACCEPTER L’EUTHANASIE DANS LEURS INSTITUTIONS
Pourquoi les Frères de la Charité ne peuvent accepter l’euthanasie dans leurs institutions
Nicolas Senèze, sur le site du journal La Croix, s'entretient avec le Frère René Stockman,supérieur général des Frères de la Charité de Gand
« Les Frères de la Charité ne peuvent accepter l’euthanasie dans leurs institutions »
L’association qui gère les hôpitaux psychiatriques des Frères de la Charité en Belgique a accepté de pratiquer des euthanasies. Soutenu par le pape, le supérieur général de la congrégation se dit prêt à se séparer de ses œuvres qui ne mettraient plus le respect de la vie au cœur de leur action.
La Croix : Les Frères de la Charité ont-ils accepté de pratiquer des euthanasies dans leurs centres psychiatriques ?
Frère René Stockman : Nos institutions en Belgique ne sont pas gérées directement par la congrégation mais par une association dont le conseil d’administration est aujourd’hui composé de onze laïcs et trois religieux. C’est ce conseil qui a adopté un texte sur la possibilité de pratiquer des euthanasies dans nos centres psychiatriques.
Que reprochez-vous à ce texte ?
Fr R. S. : Quatre points sont litigieux. D’abord, de ne plus faire du respect de la vie un absolu, mais une « valeur fondamentale », mise au même niveau que l’autonomie des malades et la relation thérapeutique. Il précise en outre que si un malade est dans une situation sans perspective, il peut demander l’euthanasie : or, dire que nous ne sommes plus en mesure d’aider un patient relève de la mauvaise psychiatrie ! Par ailleurs, il fait de l’euthanasie un acte médical, ce qui n’est pas dans la loi, celle-ci se bornant seulement à exempter le médecin de poursuites. Enfin, il permet que l’euthanasie soit pratiquée au sein de nos institutions, ce que je ne peux pas accepter comme responsable de la congrégation.
À lire aussi : Le Vatican menace d'exclusion un ordre belge autorisant l'euthanasie
Vos centres, qui accueillent une grande partie des malades psychiatriques en Flandres, ne peuvent donc accueillir leurs demandes d’euthanasie ?
Fr R. S. : Si un malade fait une telle demande, prévue par la loi belge, nous sommes prêts à l’écouter. Nous pouvons entamer avec lui et sa famille un parcours dans l’espoir qu’il change d’avis. Nous pouvons accueillir sa demande, mais pas pratiquer l’euthanasie dans nos institutions : c’est en complète opposition avec le principe de respect absolu de la vie qui nous guide. On doit certes respecter l’autonomie du malade, mais celle-ci n’est jamais absolue. D’autant plus dans le domaine psychiatrique !
Face à ce texte, que peut faire votre congrégation ?
Fr R. S. : Nous avons essayé de réfléchir pour le faire évoluer. J’ai clairement demandé de le changer sur les quatre points litigieux, dans le respect du charisme de notre congrégation et en accord avec le Magistère de l’Église. J’ai ensuite fait appel aux évêques belges qui ont publié un texte clair. Le conseil d’administration a persisté dans son refus, j’ai donc été obligé de contacter officiellement le Saint-Siège avec lequel j’étais déjà en lien.
Dans une lettre de trois pages du cardinal Müller, approuvée par le pape François, la Congrégation pour la doctrine de la foi m’a clairement donné un mandat pour agir et j’ai demandé à l’association de changer sa vision. De son côté, la Congrégation pour les instituts de vie consacrée m’a demandé de contacter les trois religieux membres du conseil pour qu’ils se conforment à l’enseignement de l’Église. Je leur ai écrit début août et ils ont un mois pour me répondre : j’attends donc leur lettre.
À lire aussi : Les évêques belges réitèrent leur opposition à l’euthanasie
Pensez-vous avoir du soutien au sein de votre association ?
Fr R. S. : Je me trouvais quelques jours en Belgique cet été. Des infirmiers sont venus me voir avec des messages de malades demandant s’ils étaient encore en sécurité dans nos centres. Je pense qu’une grande majorité de malades des personnels et des médecins sont contre l’euthanasie. Le problème du texte du conseil d’administration est qu’il a été élaboré par une majorité de personnes sans expérience directe de la psychiatrie. Quand on accompagne un malade psychiatrique, il est impossible de dire qu’on ne peut plus rien faire faire pour lui ! J’espère que le conseil d’administration changera d’avis.
Et s’il persiste ?
R. S. : Nous serons alors obligés de séparer la congrégation et l’association. Ce sera très grave car nos quinze hôpitaux psychiatriques perdront ainsi leur identité catholique. Ce sera aussi douloureux pour nous car ce sont les Frères de la Charité qui ont développé les soins psychiatriques en Belgique, en faisant sortir, des 1815, les malades psychiatriques des prisons où on les enchaînait. Mais comme religieux, nous devons être capables, s’il le faut, de nous libérer de ce qui meurt pour commencer ailleurs d’autres choses et rester pionniers.
http://belgicatho.hautetfort.com/archive/2017/08/24/pourquoi-les-freres-de-la-charite-ne-peuvent-accepter-l-euthanasie-dans-leu.html
LE DANGEREUX OUBLI DES PRINCIPES NON DÉGOCIABLES DANS LE DÉBAT
Le dangereux oubli des Principes non négociables dans le débat
Dans son édito de l’Homme Nouveau du 17 décembre 2016, Joël Hautebert soulève, avec raison, un point inquiétant : les principes non négociables ont été éclipsés. cela peut sembler anodin ; cela peut passer pour secondaire, mais, comme qui dirait, tout se tient. La famille, l’avortement, la fin de vie sont des points clefs et clivants, mais ils sont compris dans des fondamentaux qui les englobent et les dépassent.
Lors des dernières élections présidentielles et législatives, les principes non-négociables étaient au cœur des débats internes à l’électorat catholique. À quelques rares exceptions près (abbé Grosjean, le site infocatho…) cette thématique brille aujourd’hui par son absence. Cette inquiétante éclipse mérite que l’on en recherche les causes, que nous allons tenter de discerner en explorant deux voies distinctes. Tout d’abord celle d’un nouveau contexte politique, puis celle d’une désorientation des catholiques résultant d’une pastorale dont l’assise doctrinale apparaît confuse.
Au sujet du contexte politique, l’enjeu des prochaines élections porte principalement sur la volonté et la capacité des futurs gouvernants d’abroger certaines lois récemment votées, ainsi que de limiter la progression de la culture de mort et de la révolution anthropologique. Lors des précédentes élections, la crainte fondée d’un emballement de ce processus révolutionnaire animait les débats. Étant donné que le quinquennat de François Hollande a parfaitement répondu aux inquiétudes que son programme suscitait, il conviendrait, peut-être, de mettre à jour ces principes, évoqués par le cardinal Ratzinger dans une note doctrinale publiée le 24 novembre 2002 (Note doctrinale concernant certaines questions sur l’engagement et le comportement des catholiques dans la vie politique.), puis rappelés dans un discours du même devenu pape Benoît XVI, prononcé
août 2017RédactionMedia
Dans ce dernier discours le pape précisait que l’Église catholique « accorde donc volontairement une attention particulière à certains principes qui ne sont pas négociables. Parmi ceux-ci, les principes suivants apparaissent aujourd’hui de manière claire : la protection de la vie à toutes ses étapes, du premier moment de sa conception jusqu’à sa mort naturelle ; la reconnaissance et la promotion de la structure naturelle de la famille – comme union entre un homme et une femme fondée sur le mariage – et sa défense contre des tentatives de la rendre juridiquement équivalente à des formes d’union radicalement différentes qui, en réalité, lui portent préjudice et contribuent à sa déstabilisation, en obscurcissant son caractère spécifique et son rôle social irremplaçable ; la protection du droit des parents d’éduquer leurs enfants ».
Autant le dire tout de suite, ces principes non-négociables demeurent d’une brûlante actualité, si l’on songe à
EN SAVOIR PLUS : https://www.infocatho.fr/le-dangereux-oubli-des-principes-non-negociables-dans-le-debat/
LE FAUX-CALME ÉCONOMIQUE ÉTATS-UNIEN AVANT L'EXPLOSION DU SYSTÈME!
Selon les médias et la bien-pensance, tout va très bien aux États-Unis ! Le chômage est au plus bas, le Dow Jones qui était à 2.400 en 1990 a dépassé les 20.000, et si le dollar baisse, c’est la faute au bouc émissaire Trump… Certains voient au contraire une bulle financière sur le point d’éclater et estiment que Trump est le dernier sursaut de bon sens blanc face au libre-échange mondialiste catastrophique et suicidaire pour les pays occidentaux, face à l’immigration multiethnique et hispanique qui menace de submerger et faire éclater les États-Unis, comme l’a prédit, à juste titre, Huntington.
Les signes évidents de la catastrophe économique à venir sont là : l’endettement public des USA est de 20.000 milliards de dollars, soit 100 % du PIB, et l’endettement privé (ménages, entreprises, banques) est trois fois plus élevé, de l’ordre de 60.000 milliards de dollars. Entre 1959 et 1983, il fallait un dollar de dette privée pour créer un dollar d’activité économique ; il en faut donc trois fois plus aujourd’hui.
La vérité pas bonne à dire, c’est que l’Amérique s’épuise, est en déclin malgré les derniers feux de la rampe de la révolution numérique californienne, des GAFA, des Google, des Apple, des Facebook, des Amazon. Le seul pays qui monte industriellement et économiquement, c’est la Chine, déjà première puissance économique au monde si l’on prend comme taux de change la parité des pouvoirs d’achat. La Russie, que la pensée unique présente comme malade, est au contraire, grâce à Poutine, en plein redressement politique, économique, militaire, sociétal, démographique nonobstant la baisse du prix du pétrole et du gaz. Son PIB avec les parités de pouvoir d’achat est même supérieur à celui de la
EN SAVOIR PLUS : http://www.libertepolitique.com/Actualite/Decryptage/Le-faux-calme-economique-etats-unien-avant-l-explosion-du-Systeme
LES VÉRITÉS D'ELON MUSK SUR L'EFFONDREMENT DÉMOGRAPHIQUE DE L'HOMME BLANC
Le milliardaire Elon Musk, PDG de Tesla et de SpaceX avec des ambitions pour la planète Mars, garde les pieds sur Terre ! Il vient de publier un tweet prémonitoire en juillet 2017 à propos de la population mondiale et de ses inquiétudes quant à l’effondrement de la natalité de l’homme blanc ! Elon Musk ne fait que reprendre d’une façon médiatique les thèses de La Peste blanche (Gallimard, 1976) du grand historien et démographe Pierre Chaunu.
Que dit Elon Musk ? La propagande anti-populationniste fait croire d’une façon malthusienne aux Occidentaux qu’il ne faut plus faire d’enfants car la planète a trop d’enfants ! Mais le drame, nous dit Musk, c’est qu’« au Japon, dans la plus grande partie de l’Europe et en Chine », la natalité « atteint seulement la moitié du taux de remplacement des populations ». Musk nous met en garde en nous disant que « tout cela va s’effondrer. Cela ne peut pas tenir debout. Le taux de dépendance sera trop élevé. Le nombre de personnes à la retraite par rapport aux producteurs nets sera trop élevé. Le filet de Sécurité sociale ne pourra pas tenir. » Alfred Sauvy avait aussi, depuis longtemps, remarqué qu’en matière démographique, « les pays riches se mettaient à la diète sous prétexte que les obèses habitaient la maison voisine ».
Il n’y a, en effet, comme a pu dire Jean Bodin, « de richesses que d’hommes ». Et selon Winston Churchill, « il n’y avait pas de meilleur investissement que de mettre du lait dans le biberon des enfants ». Valéry Giscard d’Estaing nous a aussi mis en garde tout en ouvrant malheureusement avec Simone Veil la boîte de Pandore de l’avortement : « S’il y a une décadence possible de l’Occident, c’est la démographie. » Quant à Michel Rocard, il ne disait pas autre chose, mais sans jamais, lui non plus, prendre des mesures concrètes adéquates : « La plupart des États d’Europe occidentale sont
EN SAVOIR PLUS : http://www.libertepolitique.com/Actualite/Decryptage/Les-verites-d-Elon-Musk-sur-l-effondrement-demographique-de-l-homme-blanc
"BANNON LE BARBARE", ENCORE PLUS DANGEREUX HORS DE LA MAISON-BLANCHE ?
Le départ du conseiller de Trump n’est pas nécessairement une bonne nouvelle pour la Maison-Blanche et son aile la plus modérée.
Martin Lavielle
"Je préfère autant l’avoir à l’intérieur de la tente, pissant vers l’extérieur, qu’à l’extérieur de la tente, pissant vers l’intérieur."
Donald Trump aurait peut-être dû se souvenir de cette remarque de Lyndon B. Johnson à propos du directeur de la CIA, Edgar J. Hoover, connu pour ses dossiers sur chaque membre de l’administration, au moment de pousser Steve Bannon à la démission, vendredi 18 août.
Alors que l’ex-conseiller spécial du président va retrouver sa place de directeur au très droitier site d’informations Breitbart News, ses détracteurs au sein de l’administration pourraient bien regretter l’époque où ils étaient encore collègues. Car l’idéologue leur promet ni plus ni moins que "la guerre" depuis son retour dans le privé. Une guerre personnelle, mais aussi idéologique, qu’il compte bien mener depuis son média.
L’homme qui murmurait à l’oreille de Trump
Quand il arrive à la tête de la campagne de Donald Trump, le 17 août 2016, Steve Bannon détonne déjà. Directeur de Breitbart News, un site connu pour sa ligne éditoriale très droitière – parfois complotiste –, Steve Bannon symbolise une ligne résolument populiste, avec pour mot d’ordre : "Laissons Trump faire du Trump".
Trump : son nouveau bras droit, un "tyran" ultrapopuliste et sans pitié Connu pour être farouchement anti-establishment, et donc souvent anti-républicain, il fait partie de ceux qui parviennent à amener Trump à la victoire, déjouant tous les pronostics – y compris ceux de son propre camp. Une réussite immédiatement récompensée par sa nomination au poste de "haut conseiller et chef de la stratégie" de Donald Trump, sitôt l’élection remportée.
Un poste aux contours flous, grâce auquel le magnat de la presse continue à durcir la ligne du président. Ce qui n’est pas toujours du goût d’autres membres de l’administration, mais aussi du groupe républicain au Congrès déterminé à infléchir la conduite gouvernementale vers une attitude plus raisonnable.
Durant plusieurs mois, ceux que Bannon surnomme les "démocrates de la West Wing", essaient de se débarrasser de lui. Le 5 avril 2017, ils obtiennent déjà son exclusion du conseil de sécurité nationale. Mais ce sont finalement les événements de Charlottesville qui lui donnent le coup de grâce. Steve Bannon paie les pots cassés de cette grave crise, lors de laquelle Trump a renvoyé dos-à-dos néo-nazis et antiracistes, soulevant la colère du camp modéré. Ce départ est une victoire pour Jared Kushner et Ivanka Trump, le gendre et la fille du président ayant été les premières cibles du sulfureux conseiller. Mais à quel prix ?
PHOTOS. Maison-Blanche : ils ont rejoint le cimetière des parias
"Bannon le Barbare"
"Maintenant je suis libre. J’ai de nouveau les mains sur mes armes", a déclaré Bannon au journal conservateur "The Weekly Standard". Pour lui, son départ va s’accompagner d’un retour à une ligne "plus conventionnelle" pour le gouvernement, qui détonne avec la position des électeurs de Trump. Une base dont il se fait le porte-parole, et le – dernier, dit-il – défenseur.
"Quelqu’un a dit : 'C’est Bannon le Barbare'. Je vais complètement écraser l’opposition. Cela ne fait aucun doute. J’ai construit une putain de machine à Breitbart. Et maintenant je vais y retourner, en sachant ce que je sais, et on va révolutionner cette machine."
Une machine de guerre ? C’est en tout cas l’idée que s’en fait Joel B. Pollack, l’un des rédacteurs de Breitbart, dans un tweet peu équivoque envoyé le jour du départ de Bannon : "#War". "L’opposition" que Bannon veut écraser inclut visiblement les "démocrates de la West Wing". Son retour aux commandes coïncide avec une recrudescence des attaques dirigées contre Jared Kushner et Ivanka Trump.
10 choses à savoir sur Steve Bannon, l'inquiétant bras droit de Donald Trump
Plutôt Chine qu’Afghanistan
Mais cette manière d’attaquer ses rivaux cache aussi la volonté de pousser son agenda, et notamment sa propre idée des relations internationales. C’est en effet sur la politique étrangère que les deux lignes semblent les plus éloignées. D’un côté, les traditionnels, de l’autre, les
EN SAVOIR PLUS : http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/l-amerique-selon-trump/20170824.OBS3762/bannon-le-barbare-encore-plus-dangereux-hors-de-la-maison-blanche.html#xtor=EPR-2-[ObsActu17h]-20170825
DELHOMMAIS - POURQUOI IL FAUT LIRE AYN RAND
Cette romancière et philosophe américaine est une star outre-Atlantique. Sa théorie de l'égoïsme rationnel est un excellent antidote à l'étatisme français.
Pierre-Antoine Delhommais
La différence entre un État providence et un État totalitaire n'est qu'une question de temps.
Les fidèles auditeurs de France Culture, radio pas spécialement réputée pour sa propagande ultralibérale, ont sans doute été quelque peu troublés en entendant cet été la série d'émissions consacrées à la romancière et philosophe américaine Ayn Rand, anticommuniste de la première heure, infatigable adversaire de l'État providence, pasionaria de l'individualisme et du libre marché, et grande prêtresse du « capitalisme de laissez-faire », considéré par elle comme un système économique éminemment...
http://www.lepoint.fr/editos-du-point/pierre-antoine-delhommais/delhommais-pourquoi-il-faut-lire-ayn-rand-25-08-2017-2152106_493.php#section-commentaires
AFGHANISTAN : TRUMP OUBLIE LA CHINE DANS SON BRAS DE FER AVEC LE PAKISTAN
Donald Trump menace Islamabad de mesures de rétorsion si l'aide aux talibans ne cesse pas. Mais le Pakistan a-t-il vraiment besoin de l'aide de Washington ?
De notre correspondant à Islamabad, Emmanuel Derville
C'est l'un des piliers de la stratégie américaine en Afghanistan dévoilée par Donald Trump le 21 août : forcer le Pakistan à stopper son aide aux talibans et au réseau de Sirajuddin Haqqani. En combinant cela avec une pression militaire, Washington espère que les insurgés seront plus enclins à négocier avec Kaboul.
L'administration Trump brandit la menace financière. Depuis 2001, le pays a reçu 20 milliards de dollars d'aide, une assistance qui prendra fin si Islamabad ne coopère pas. « On a versé des milliards et des milliards de dollars aux Pakistanais alors qu'ils abritent les terroristes. Il va falloir que ça change, et que ça change tout de suite », a martelé Donald Trump. Le lendemain, Rex Tillerson indiquait que le Pakistan pourrait perdre son statut d'allié non membre de l'Otan.
Lire aussi Afghanistan : pourquoi Trump s'en va-t-en guerre
Mais la République islamique n'est plus aussi dépendante de la manne américaine. Depuis 2015, la Chine y investit 55 milliards de dollars pour construire des autoroutes, des voies de chemin de fer, un port en eaux profondes, des centrales électriques... Ce « plan Marshall » s'inscrit dans le schéma « One Belt, One Road » (Obor) qui vise à ressusciter les routes de la Soie. La Chine veut désenclaver sa province orientale du Xinjiang en la reliant aux marchés africains et moyen-orientaux via le Pakistan.
Lire aussi Et maintenant, l'autoroute de la Soie...
Un milliard d'investissements
L'Obor est une petite révolution dans la relation sino-pakistanaise. Avant, les rapports économiques étaient quasi coloniaux. La Chine importait des matières premières notamment du cuir, du fil de coton, du poisson, du cuivre, et elle exportait ses biens manufacturés. Ses entreprises n'investissaient guère : 630 millions de dollars entre 2005 et 2011, soit 2,6 % du total des investissements étrangers, loin
EN SAVOIR PLUS : http://www.lepoint.fr/monde/afghanistan-trump-oublie-la-chine-dans-son-bras-de-fer-avec-le-pakistan-24-08-2017-2151943_24.php#section-commentaires
9-5 AMÉRIQUE CENTRALE
9-6 AMÉRIQUE DU SUD
VénzuÉla
LA CONSTITUANTE VÉNÉZUÉLIENNE ANNONCE UN RÉFÉRENDUM SUR LA FUTURE CONSTITUTION
L’organe législatif, chargé de rédiger le texte, « fixera la date de la tenue d’un référendum », indique un article adopté jeudi à l’unanimité de ses membres.
La future Constitution vénézuélienne qui sera rédigée par l’Assemblée constituante sera soumise à un référendum, a annoncé jeudi 24 août cet organe législatif contesté doté de pouvoirs absolus pour piloter ce pays pétrolier secoué par une profonde crise.
« L’Assemblée nationale constituante approuvera le texte constitutionnel dans son intégralité et fixera la date de la tenue d’un référendum », indique l’article adopté à l’unanimité par les 545 constituants.
Cible des critiques de l’opposition, qui lui reprochait d’avoir convoqué une Assemblée constituante sans référendum préalable, le président vénézuélien Nicolas Maduro s’était engagé à consulter les Vénézuéliens sur le nouveau texte.
Début de la rédaction « la semaine prochaine »
L’Assemblée constituante, dont les membres sont tous issus du parti au pouvoir, a prévu de siéger deux ans. Elle a pour mission de réécrire la Constitution de 1999 promulguée par le défunt Hugo Chavez. L’actuel chef de l’Etat socialiste lui a notamment fixé pour mission d’apporter la « paix » et de redresser l’économie en lambeaux de cette nation pétrolière, naguère immensément riche.
L’opposition accuse M. Maduro de vouloir en fait accroître ses pouvoirs et prolonger son mandat qui s’achève normalement en janvier 2019.
L’élection fin juillet de la Constituante, installée le 4 août, a été entachée par des violences qui ont fait dix morts, alors que déjà près de 130 personnes avaient été tuées en quatre mois de manifestations contre le gouvernement.
« A partir de la semaine prochaine nous allons rédiger les chapitres de la nouvelle Constitution », a déclaré jeudi Delcy Rodriguez, présidente de l’Assemblée constituante et proche du président Maduro.
http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2017/08/25/au-venezuela-la-constituante-annonce-un-referendum-sur-la-future-constitution_5176244_3222.html
9-7 AFRIQUE
CAMEROUN : MGR BALA A-T-IL ÉTÉ ASSASSINÉ PAR LE LOBBY LGBT ?
Evêque du diocèse de Bafia (Cameroun) depuis 2003, Mgr Jean-Marie Benoit Balla, âgé de 58 ans, avait été signalé comme disparu par les responsables de son diocèse dans la nuit du 30 au 31 mai. Son corps fut retrouvé le lendemain dans la rivière Sanaga, à une quinzaine de km de sa voiture abandonnée, sur un pont enjambant la rivière, et dans laquelle on avait trouvé ses papiers d’identité et un message écrit disant : « Je suis dans l’eau ». On pensa donc que l’évêque avait mis fin à ses jours en se jetant dans l’eau pour se suicider.
Les résultats de l’analyse médico-légale ont infirmé la thèse du suicide. Le corps présente, en effet, de nombreuses lésions qui concluent que l’évêque a été torturé. La justice camerounaise a ouvert une information judiciaire en suspicion d’assassinat. Sans suite.
Mi-juillet, les évêques du Cameroun ont entrepris une action judiciaire afin de rouvrir l’enquête sur la mort de Mgr Jean-Marie Benoît Bala. Le 4 juillet, le Procureur général de la République avait émis un communiqué dans lequel il affirmait considérer « la noyade comme la cause la plus probable de la mort de l’évêque ». Mgr Samuel Kleda, archevêque de Douala et président de la Conférence épiscopale du Cameroun, a réaffirmé que les évêques « ne sont pas satisfaits » par l’enquête jusqu’ici menée sur la mort de Mgr Bala. C’est pourquoi la Conférence épiscopale a déposé plainte pour homicide, se constituant partie civile, « de manière à ce que la vérité soit établie ». Mgr Kleda a ajouté par ailleurs que sera également déposée une plainte contre des fonctionnaires de police, accusés d’avoir mal géré cette affaire.
Mercredi 2 août se sont déroulées les obsèques de Mgr Jean-Marie Benoît Bala. Certaines hypothèses commencent à circuler. Monseigneur Joseph Akonga Essomba, vicaire de la cathédrale Notre-Dame-des-Victoires, de Yaoundé qui a prononcé l’homélie, s’est interrogé : « Qui tue les prêtres dans ce pays ? ». Et il a pointé vers des « suppôts de Satan » et des « faux membres de cette Église […] qui veulent la détruire de l’intérieur ».
L'actuel administrateur apostolique du diocèse de Bala, monseigneur Joseph Akonga Essomba, a déclaré jeudi lors de l'homélie d'une messe commémorative que l'évêque a été tué parce qu'il s'est opposé au lobby LGBT dans l'Église et le sacerdoce. En montrant les premières rangées de l'Église où se trouvaient la plupart des ministres du gouvernement et d'autres personnalités importantes, et jetant un regard radieux sur les prêtres et les évêques, Mgr Essomba a chargé:
"Honte à toutes ces personnes en costumes noirs et lunettes noires toujours assises dans les premières rangées de l'Église". "Honte à tous les prêtres qui sont venus ici, prétendant sympathiser. Ce sont les personnes qui ont tué notre évêque, parce qu'il a déclaré «non» à l'homosexualité perpétrée par ces prêtres ».
Il a dit que ceux qui ont tué l'évêque étaient des personnes occupant des postes de pouvoir, mais ce sont des prêtres homosexuels qui l'ont trahi. Il a rappelé que 14 prélats du Cameroun ont été assassinés dans le passé.
Mgr George Nkuo a ajouté de son côté :
"Les mêmes raisons pour lesquelles Christ a été crucifié s'appliquent au meurtre de l'évêque". "Il a été tué parce qu'il défendait la vérité. Tout pasteur, tout évêque, tout prêtre qui défend la vérité devrait être prêt à faire face à l'épée. C'est une belle façon de mourir."
http://www.libertepolitique.com/Actualite/Decryptage/Cameroun-Mgr-Bala-a-t-il-ete-assassine-par-le-lobby-LGBT
15- DIVERS
UN MYSTÈRE MATHÉMATIQUE VIEUX DE PRÈS DE 4 000 ANS ÉLUCIDÉ
Des scientifiques pensent avoir enfin déchiffré une tablette d'argile babylonienne. Elle contient des tables trigonométriques particulièrement avancées.
Une tablette d'argile, baptisée Plimpton 322 en référence à l'éditeur new-yorkais George Plimpton, qui l'avait léguée dans les années 30 à l'université de Columbia, semble avoir livré ses secrets, comme le rapporteThe Guardian. Une équipe de chercheurs de l'université de Nouvelle-Galles-du-Sud, à Sydney, a en effet publié dans la revue scientifique Historia Mathematica le résultat de ses travaux, qui font de cette relique vieille de 3 700 ans un document exceptionnel. La série de symboles qui y figurent serait en fait des tables trigonométriques, les plus anciennes jamais découvertes.
Il aura donc fallu près d'un siècle aux chercheurs pour déchiffrer cette tablette dont la fabrication est datée entre 1822 et 1762 avant J.-C. Elle fut découverte par Edgar Banks, l'archéologue amateur qui aurait inspiré le personnage d'Indiana Jones, avant d'être revendue à Plimpton. Les formules gravées sur l'objet se présentent sous la forme de quatre colonnes et de quinze lignes de caractères d'écriture cunéiforme. Selon Daniel Mansfield et Norman Wildberger, coauteurs de l'étude, les Babyloniens avaient près de 1 000 ans d'avance sur Pythagore et son théorème mettant en relation les longueurs des côtés dans un triangle rectangle. Mieux, d'autres tables trigonométriques s'avèrent être plus avancées que certaines qui sont utilisées de nos jours.
« Un génie indubitable »
Daniel Mansfield a fait part de son admiration quant à la qualité de ces formules, évoquant « des travaux mathématiques qui font preuve d'un génie indubitable ». Celles-ci ont même de potentielles applications à notre époque en raison de leur plus grande précision. « C'est l'un des rares cas où l'ancien monde peut nous apprendre quelque chose de nouveau », a-t-il ajouté. Il estime également qu'il reste encore de nombreuses choses à apprendre des Babyloniens dans le domaine des mathématiques, de nombreux objets similaires à la tablette Plimpton 322 n'ayant pas été découverts ou restant à déchiffrer.
http://www.lepoint.fr/sciences-nature/un-mystere-mathematique-vieux-de-pres-de-4-000-ans-elucide-25-08-2017-2152272_1924.php?&m_i=B6iBzZdamV8bl%2BRR9N1HHYvrd2h%2B_CwR1PJZBRVjlT7qyAo5GJPB3%2BYYpDEpXws0CSzeYGmaYlPWoBHqQzCidJSucZiBB%2B&boc=984102&M_BT=438266583523#section-commentaires
16- MÉDIA-PRESSE-INFO
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