religion - éthique - société
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​revue de presse internet
​Europe : religion & Éthique
​

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REVUE DE PRESSE INTERNET du  (29 & 30 AOUT 2017)​


LISTE DES THÈMES

1-0 EN DIRECT DU VATICAN  
2-0 PAPE FRANÇOIS ET L’ÉGLISE (OU LES EGLISES)
 
3-0 ŒCUMÉNISME
4-0 LITURGIE
5-0 SPIRITUALITÉ
6-0 ÉTHIQUE
7-0 LAICITÉ
8-0 SOCIÉTÉ (Politique, etc)
8-1 BREXIT
8-2 CETA
8-3 CD01 Accord sur le contrôle du climat
8-4 UNION EUROPÉENNE
8-5 EUROPE (autres que de l’UE)
9-1 PROCHE ORIENT – SYRIE, ÉGYPTE, IRAK, IRAN, ISRAEL, TURQUIE, RUSSIE, SYRI, ARABIE, QATAR
9-2 ORIENT - INDE, CHINE, JAPON, CORÉE, INDONÉSIE, PHILIPINES, AUSTRALIE
9-3 ISLAM, ISLAMISME, IMMIGRATION, TERRORISME
9-4 AMÉRIQUE DU NORD (USA, CANADA)
9-5 AMÉRIQUE CENTRALE
9-6 AMÉRIQUE DU SUD
9-7 AFRIQUE

15- DIVERS  
16- MÉDIA-PRESSE-INFO

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NOTE :
L’INDICATION « EN SAVOIR PLUS » PLACÉE AVANT LE « LIEN » http://www.etc... INDIQUE
QUE LE « TEXTE » AFFICHÉ N’EST PAS COMPLET. UN « CLIC » SUR CE LIEN CONDUIT
DONC AU SITE INTERNET, ET À LA PAGE OÙ EST AFFICHÉ LE « TEXTE COMPLET
DE
L’ARTICLE
». L’ABSENCE DU « EN SAVOIR PLUS » INDIQUE QUE L’ARTICLE A ÉTÉ COPIÉ
AU COMPLET.

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1-0 EN DIRECT DU VATICAN + Aleteia + Zenit


À LA UNE DE RADIO VATICAN MARDI 29 AOÛT 2017
Journée internationale contre les tests nucléaires : le combat du Pape François contre les armes de destruction massive
Vatican
Le cardinal Parolin rend hommage à saint Augustin
Le cardinal Turkson de retour au Kazakshtan pour l'Expo 2017
Eglise
Patriarcat latin de Jérusalem : le père David Neuhaus démissionne
La Martinique porte le deuil de Mgr Marie-Sainte
Monde
Chrétiens d'Orient : les dynamiques à l'oeuvre au sein des communautés
Philippines: la cathédrale de Marawi reprise par l'armée
 
ALETEIA TODAY 29 AOUT 2017
ACCÈS À TOUS LES TITRES DU JOURS : http://us7.campaign-archive2.com/?e=72f681e023&u=e747b6da5b523d93de77f3f8b&id=6a1
SÉLECTION DE TITRES :
« Vivre d’amour » : le bouleversant documentaire de Mireille Darc sur les religieuses
Décédée ce 28 août 2017, Mireille Darc n'a pas seulement été une grande actrice, elle a également réalisé de nombreux reportages. Parmi eux, « Vivre d’amour » s'intéresse à trois communautés
Expériences de mort imminente : la mise en garde d’un théologien
Les expériences de mort imminente suscitent (NDE), comme tout événement inexplicable, un engouement qui mérite la prudence.
Le pape Jean Paul Ier bientôt vénérable ?
Les vertus héroïques du pape Jean Paul 1er (août-septembre 1978), Albino Luciani, pourraient bientôt être proclamées, a révélé le quotidien « …
« J’étais mort par le péché, par toi, le péché est mort »
Fils de sainte Monique que nous fêtions il y a quelques jours, saint Augustin est docteur de l'Église et fait …

ZENIT LE MONDE VU DE ROME
Les titres du mercredi 30 août 2017 – Appel commun
Le pape et Bartholomaios s’engagent pour la création
Journée pour la création : premier appel commun du pape et de Bartholomaios Ier
Adopter une attitude respectueuse et responsable
« Toi qui es jeune… que cherches-tu dans ton cœur ? »
Catéchèse en italien (Traduction intégrale)
Moyen-Orient: des « choix audacieux »
Salutations du pape à l’audience
Francophones: le pape invite à faire mémoire de sa rencontre avec Jésus
Jeunes de Meaux et pèlerins de Guinée place Saint-Pierre
Demeurer avec Jésus, « un immense bonheur » (catéchèse en français)
Le pape met en garde contre les sirènes des cyniques
Brésil : le pape salue les footballeurs rescapés du club de Chapecoense
Une rencontre « brève, mais émouvante »
Une demande en mariage en direct devant le pape
Un politicien vénézuélien exilé, et amoureux
Epoux: « apprenez à prier ensemble »
Le pape invite les jeunes à trouver du temps pour Dieu
Le pape rencontre des réfugiés nigérians récemment baptisés
Dans le cadre de l’audience générale
François, troisième pape à visiter la Colombie
Paul VI y est allé en 1968 et Jean-Paul II en 1986
Voyage du pape en Colombie: veillée de prière le 5 septembre
L’équipe médicale est prête
 
À LA UNE DE RADIO VATICAN MERCREDI 30 AOÛT 2017
Audience générale : la mémoire de la vocation ravive l'espérance
Vatican
Journée mondiale de prière pour la création : le Pape François et le Patriarche Bartholomée publieront un message commun
Eglise
Un nouveau statut canonique pour les prêtres de l’Emmanuel
150 religieuses d'Afrique sont réunies en Tanzanie
Monde
L'Église brésilienne s'insurge contre la suppression d'une réserve naturelle en Amazonie
Les disparitions forcées, un crime de guerre en Syrie
 
ALETEIA TODAY 30 AOÛT 2017
ACCÈS À TOUS LES TITRES DU JOUR : http://us7.campaign-archive2.com/?e=72f681e023&u=e747b6da5b523d93de77f3f8b&id=827
SÉLECTION DE TITRES :
Conversion fulgurante : Nahed Mahmoud Metwalli, la « saint Paul » égyptienne
Originaire d'une famille musulmane, l'Égyptienne Nahed Mahmoud Metwalli persécute les chrétiens de l'école dans laquelle elle travaille. Jusqu'au jour où elle a la grâce d'une une vision de la … Terrorisme : Mgr Parolin estime que le Vatican est suffisamment sécurisé
Le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d'État du Saint-Siège, a récemment affirmé que la sécurité du Vatican est …
Soins palliatifs : rester vivant jusqu’au dernier moment
Au sein de son unité de soins palliatifs, la clinique des Augustines de Malestroit (Morbihan) accueille des patients atteints d'une maladie …
Californie : une école catholique retire ses statues de saints
L'école San Dominico vante une démarche "inclusive" visant à ne pas heurter les élèves incroyants.

ZENIT LE MONDE VU DE ROME
Titres
Le card. Parolin espère la béatification de Jean-Paul Ier
Environnement: le card. Parolin dénonce « l’égoïsme » de l’humanité
 Le dialogue interreligieux n’est pas un luxe, par Mgr Ayuso Guixot
Migrants : le card. Parolin prône « le principe de solidarité »
Expo 2017 : le card. Turkson à Astana pour la Journée nationale du Saint-Siège
9 Bangladesh 2017: le pape « sera accueilli par tous »
 Les titres du lundi 28 août 2017 – Voyages en Birmanie et au Bangladesh
 Myanmar 2017: la joie produite par la nouvelle de la visite du pape
 Bangladesh 2017: voyage papal sous le signe de l’harmonie et de la paix


2-0 PAPE FRANÇOIS ET ÉGLISE CATH. (OU AUTRES ÉGLISES)
 
MIGRANTS : LE MESSAGE « EXPLOSIF » DU PAPE FRANÇOIS
Par Antoine Pasquier
Dans son traditionnel message pour la prochaine journée du migrant et du réfugié, publié le 21 août, le Saint-Père a exhorté les États à mieux accueillir et intégrer les migrants. Cette fois-ci, il est allé un peu plus loin que d’habitude dans ses propositions, provoquant l’incompréhension d’une partie des catholiques en France et en Europe.
Le pape François a sorti les catholiques de leur torpeur en publiant, lundi 21 août, son traditionnel – et cette année explosif - message à l’occasion de la journée mondiale du migrant et du réfugié, qui se déroulera le 14 janvier prochain. Dans un texte très engagé, où il rappelle dès les premières lignes « la grande responsabilité de l’Église » et sa préoccupation personnelle pour les migrants et les réfugiés, le Saint-Père exhorte les États à mieux les accueillir, les protéger et les intégrer. Il liste toute une série de propositions concrètes, comme de leur assurer « de plus grandes possibilités d’entrée sûre et légale dans les pays de destination », d’étendre et de simplifier l’octroi de visas humanitaires et de regroupement familial - qu’il veut élargir aux grands-parents, et frères et sœurs -, d’offrir « un premier accueil approprié et digne » ou d’assurer leur liberté de mouvement et leur droit à un travail, y compris pour les demandeurs d’asile. 
Rappelant le principe de la centralité de la personne humaine « fermement affirmé par mon bien-aimé prédécesseur Benoît XVI », le pape François plaide pour « faire passer la sécurité personnelle avant la sécurité nationale ». « Les conditions des migrants, des demandeurs d’asile et des réfugiés, postulent que leur soient garantis la sécurité personnelle et l’accès aux services élémentaires », écrit-il, suscitant de vives réactions en France et en Europe. Le Saint-Père considère en effet que le secours et l’assistance dus à toute personne arrivant dans un pays prime sur l’application des règles régissant le flux migratoires dans les pays d’accueil. Le pape Benoît XVI avait déjà adopté une position similaire dans son encyclique Caritas in veritate : « Tout migrant est une personne humaine qui, en tant que telle, possède des droits fondamentaux inaliénables qui doivent être respectés par tous et en toute circonstance » (n°62). Cette prise de position fait écho à la récente décision du Conseil d’État qui a estimé, le 31 juillet, que le refus de l’État et de la ville de Calais de mettre des points d’eau à disposition des migrants, pour éviter leur fixation sur un lieu, était contraire aux droits fondamentaux attachés à toute personne.
Le pape François va plus loin encore en demandant à ce que la protection de la dignité et les droits des migrants et des réfugiés, « indépendamment de leur statut migratoire », soit assurés dès le pays d’origine, notamment par la mise à disposition d’informations sûres et certifiées avant le départ et par une prévention contre les pratiques de recrutement illégal. Il fait allusion ici au grand nombre de contrats de travail signés par des migrants à leur départ et qui se trouvent finalement être des embauches illégales ou « des contrats à court terme avec des conditions misérables de travail et de vie, d’abus physiques, verbaux et même sexuels », selon l’instruction Erga migrantes caritas Christi (La charité du Christ envers les migrants), publiée en 2004 par le Conseil pontifical pour la pastorale des migrants et citée par le pape.
L’intégration plutôt que l’assimilation
Il réclame pour les migrants et réfugiés arrivés dans les pays d’accueil « la garantie d’une subsistance minimum vitale », un accès à la justice, aux moyens de télécommunications et à une assistance sanitaire nationale. Le pape demande également que tous les enfants à la naissance puissent bénéficier d’une nationalité, relançant ainsi la polémique entre droit du sol et droit du sang. Enfin, le Souverain Pontife prend position, comme l’avait déjà fait ses prédécesseurs, en faveur de l’intégration, une solution préférable à l’assimilation « qui conduit à supprimer ou à oublier sa propre identité culturelle », précise le pape François, citant saint Jean-Paul II.
Le message du pape a suscité de nombreuses réactions dans la presse et sur les réseaux sociaux. Le successeur de Pierre se voit reprocher son manque de lucidité et son idéalisme. Certains affirment qu’il mettrait sur le même pied d’égalité les clandestins et les migrants en situation régulière – ce qu’il ne fait pas explicitement -, ou qu’il favoriserait la disparition de la culture judéo-chrétienne européenne au profit d’un Islam importé par les migrants et les réfugiés dans les pays d’accueil. C’est le cas de Philippe de Villiers, craignant que le message du pape ne conduise « au suicide de l’Europe ». Le député de la Martinique, Bruno-Nestor Azérot, porte un regard totalement différent sur ce texte du Souverain Pontife et se dit prêt à porter ses propositions sur le terrain politique.
Depuis le début de son pontificat, le pape argentin a multiplié les prises de position sur la question des migrants. S’il a évoqué la situation de l’Europe à plusieurs reprises, particulièrement à l’occasion de sa visite de l’île de Lampedusa quatre mois après son élection et lors de sa venue au Parlement européen à Strasbourg en novembre 2014, François ne fait allusion à aucune partie du monde dans son message. Il s’adresse tout autant aux immigrés mexicains ayant franchi la frontière américaine qu’aux Syriens réfugiés au Liban ou encore aux Erythréens fuyant leur pays pour rejoindre la Grande-Bretagne via les côtes calaisiennes. Et c’est là toute la difficulté d’un message aussi universel, qui ne peut à lui seul répondre aux problématiques spécifiques de toutes les régions du monde, pour des migrants de toutes religions.
Antoine Pasquier
http://www.famillechretienne.fr/politique-societe/societe/migrants-le-message-explosif-du-pape-francois-223286
 
MARC FROMAGER : « CONCERNANT LES MIGRANTS, L'ÉGLISE DOIT FAIRE UN VRAI TRAVAIL DE PÉDAGOGIE »
Par Hugues Lefèvre
Le directeur de l'Aide à l'Église en Détresse (AED) revient sur le message du pape François pour la journée mondiale du migrant et du réfugié. Il estime que le texte ne va pas assez loin dans l'analyse des causes des flux migratoires. Une plus profonde compréhension du phénomène permettrait selon lui de dénoncer notamment les pratiques de l'Occident en Afrique et au Moyen-Orient.
Comment avez-vous réagi à la lecture du message du pape François sur les migrants ?
Pour tout vous dire, j'ai d'abord parcouru les réactions occasionnées par le texte avant de le lire… Et le fait de voir certains passages pris et commentés de manière isolée joue à une espèce de dramatisation qui, si on en reste à ce niveau, rend le texte un peu anxiogène. Il faut donc le lire en entier. D'autre part, replaçons le message du pape François dans son contexte. Il ne s'agit pas d'un discours programmatique d'une personne nouvellement élue qui donnerait un cap stratégique et politique précis pour les années à venir. Il s'agit d'un message pour la journée mondiale du migrant qui a lieu chaque année.
EN SAVOIR PLUS : http://www.famillechretienne.fr/politique-societe/societe/marc-fromager-concernant-les-migrants-l-eglise-doit-faire-un-vrai-travail-de-pedagogie-223358
 
LE PAPE ET LES MIGRANTS – RÉPONSE DU PÈRE VENARD À LAURENT DANDRIEU
Le pape et les migrants – La réponse du Père Venard à Laurent Dandrieu
On ne peut que remercier Laurent Dandrieu et son dernier livre  – Eglise et immigration : le grand malaise – Presses de La Renaissance – de nous déranger. Bien construit, avec une argumentation fouillée et fournie, il oblige à réagir, réfléchir, argumenter, et, c’est sans doute le plus marquant, à revenir aux fondamentaux de notre positionnement en tant que catholiques. Ce livre est à lire, bien sûr. Il est à étudier même. Il nécessite néanmoins pour cela de bonnes clefs de lectures. Je n’en partage ni la méthodologie, ni les conclusions ; que cependant son auteur, avant que je ne le critique, soit remercié publiquement de ce pavé jeté dans la mare.
Deux faux procès
Ce livre repose sur un double faux procès. Le premier semble rendre responsables de la crise migratoire l’Eglise et le pape. Or, il conviendrait de rappeler que ni le pape, ni l’Eglise, n’ont ouvert le processus migratoire économique au milieu du XXe siècle, quand les puissances d’argent ont décidé que faire venir la main d’œuvre étrangère était nécessaire et intéressant. Ce ne sont ni le pape, ni l’Eglise qui ont mis en place le regroupement familial. De même, qu’on veuille bien accorder au pape et à l’Eglise de n’être en rien responsables de la déstabilisation totale du Moyen Orient ces dix dernières années et de la crise migratoire à laquelle l’Europe doit faire face, de ce fait. Non seulement les papes et l’Eglise n’en sont pas responsables, mais plus encore, par leur action et par leurs appels, ils n’ont cessé de réclamer plus de justice et d’équité dans le traitement de ces questions internationales. Faute d’identifier les vrais responsables de cette immense tragédie, qui compte des morts par dizaine de milliers et des déplacés par centaines, le livre de Dandrieu semble en accuser l’Eglise et les papes.
Par ailleurs, concernant le « suicide » de l’Europe, je constate le même faux procès qui repose sur une absence de mise en perspective. Je veux bien admettre que, par naïveté parfois, mais surtout par une idéologie que le cardinal Ratzinger et Benoît XVI ensuite a épinglée, l’Eglise – ou plus exactement les hommes d’Eglise – ait pu participer à la marge à une forme de suicide moral de l’Europe… mais là aussi, ils n’en sont pas les principaux responsables. Les responsables du suicide européen… ce sont les Européens eux-mêmes ! La lente agonie démographique des vieux peuples d’Europe ne doit rien, bien au contraire à l’Eglise. Qu’on ne s’y trompe pas, le suicide de l’Europe découle directement de l’apostasie généralisée des peuples européens, ayant abandonné la Foi et la pratique religieuse de leurs ancêtres. Il suffit de relire le texte grandiose et prophétique de saint Jean-Paul II, après le Synode sur l’Europe, Ecclesia in Europa, qui n’a pas pris une ride. On relira aussi avec intérêt La crise de la conscience européenne de Paul Hazard – Paris, 1935 –  pour redécouvrir les sources intellectuelles et laïques du mal-être européen. Aujourd’hui, une apostasie généralisée, une conception étriquée d’une laïcité prétendument salvatrice, une volonté de certains gouvernants de combattre la foi chrétienne, voilà les vrais responsables. Ne pas rappeler cela de manière forte dans ce livre, conduit insensiblement le lecteur à en rendre responsable le Saint-Père et l’Eglise – et donc à ne pas voir les vraies sources du problème.
D’où parle le pape ?
Un autre point me gêne dans la démarche de Laurent Dandrieu. Les critiques qu’il formule à l’encontre des conférences épiscopales semblent en partie justes quoique très dures. On ne peut en effet se contenter, comme trop souvent en France, quand on représente l’Eglise enseignante, de copier-coller les déclarations du Conseil Pontifical pour les Migrants, comme solde de tout compte intellectuel. Par ailleurs, on ne peut – sous peine de grande confusion intellectuelle et donc de disqualification – s’abaisser à entrer dans le champ politique pour condamner le Front National et ses positions, et, quand on est interrogé sur la catholicité des autres partis, se réfugier derrière une position « d’autorité morale ». Le pape François ne relève pas de cette catégorie. D’abord parce qu’il est le Pontife suprême auquel est confiée la Barque de Pierre, et ensuite parce qu’il est chef d’Etat. Or, c’est cette distinction qui manque cruellement aux critiques de Dandrieu. En tant que chef d’Etat, le pape a des moyens techniques et diplomatiques pour faire connaître ses positions aux Etats, par le biais normal du droit international et des règles diplomatiques. Si donc, nous voulons bâtir une critique politique des positions du pape François, il nous faut nous en tenir aux textes « politiques » émis dans ce cadre précis. Ce n’est pas ce que fait ce livre qui utilise, pour une critique politique, des textes ou des déclarations qui ne sont pas, par nature politique – même si elles abordent des sujets politiques – mais morales. Hormis les cas – finalement minoritaires – où le pape se place en chef d’Etat, tous les discours du Souverain Pontife doivent être considérés comme émanant d’une autorité spirituelle – et quelle autorité spirituelle ! -. Ces discours ne s’adressent donc pas aux Etats pour la mise en place d’une politique précise, mais aux hommes et aux femmes – y compris responsables politiques bien sûr – et à la conscience individuelle et collective des uns et des autres. Pour le résumer en deux mots : ces textes émanent d’une auctoritas et non d’une potestas. Ils ne sont pas politiques même quand ils abordent des sujets politiques. On peut songer ainsi à ce que les papes disent de l’avortement ou de l’euthanasie. Cette distinction est à la base d’une saine ecclésiologie. Elle n’est pas, quoi qu’en disent certains contradicteurs, un « sophisme jésuite » ou une simple distinction intellectuelle – sauf à tomber dans un nominalisme réducteur. C’est une réalité dont la méconnaissance conduit inévitablement à de graves contresens.
Se tromper avec le pape ou avoir raison contre lui ?
Venons en au fond. Laurent Dandrieu veut voir un changement de doctrine de la part de l’Eglise, sous le pontificat de Pie XII. Quand jusque-là, l’Eglise mettait en première ligne la défense de la Patrie et de ses citoyens, vient désormais au premier chef l’accueil de l’étranger. On comprend bien que les circonstances terribles de la deuxième guerre mondiale sont à l’origine de cette nouvelle réflexion. Notre auteur montre qu’à partir de Pie XII l’enseignement constant du magistère ordinaire de l’Eglise – en particulier donc par la voix des papes – s’oriente vers la défense et l’accueil du migrant, au nom de la dignité intrinsèque de la personne humaine, allant sous saint Jean XXIII jusqu’à souhaiter, face à l’instauration d’un mondialisme conquérant, des institutions de gouvernance mondiale, ou sous Benoît XVI à définir un « droit fondamental » de la personne humaine à s’installer où bon lui paraît dans le nouveau « village planétaire », si son bien-être ou celui de sa famille en dépend. Laurent Dandrieu réserve ensuite ses flèches les plus acérées au pape François, dont le mode de communication – de fait parfois surprenant – devient chez notre auteur une tentative de déstabilisation de l’Europe et de collaboration à l’islamisation des vieilles terres chrétiennes.
Nous n’entrerons pas dans le détail de l’argumentation qui nécessiterait d’amples développements, mais qu’il nous soit ici permis de nous étonner de la démarche. Si je suis placé face à « un enseignement constant du magistère ordinaire » depuis plus de cinquante ans, la seule attitude du fidèle catholique devrait être : comment intégrer cet enseignement, même s’il me choque ou me dérange ? Laurent Dandrieu me cite dans son ouvrage comme archétype d’une pensée catholique « stérilisée » par sa papolâtrie et qui finit par se suicider, en citant mon article intitulé par Aletéia d’une des phrases qu’il contenait Je préfère me tromper avec le pape qu’avoir raison contre lui. Je réitère ici mon explication, des plus classique en catholicisme : l’adhésion libre, pleine et adulte de mon intelligence à un enseignement du magistère – fût-il ordinaire – est non seulement un acte de la volonté et de l’intelligence, mais aussi un signe sain de catholicité ; en un mot il s’agit d’un acte de foi. Comme je l’ai déjà écrit, un acte de foi non pas envers chacune des paroles prononcées, mais un acte de foi envers le Successeur de Pierre à qui, seul, ont été confiées les clefs du Royaume. J’accorde bien volontiers par amitié fraternelle à Laurent Dandrieu le droit très légitime et bienvenu de poser des questions ; je reste très réservé sur celui qu’il se donne de s’opposer ouvertement au magistère et de lui refuser une obéissance filiale.
Accueillir l’étranger : une priorité
La question nécessite finalement des nuances de pensées théologiques qui semblent échapper à l’analyse journalistique ou politique. A l’inverse de ce qu’écrit Laurent Dandrieu, je ne vois pas dans l’enseignement ordinaire et constant du magistère depuis cinquante ans un refus de reconnaître les droits des peuples à disposer d’eux-mêmes, à se défendre, à préserver leurs spécificités. Bien au contraire. Les appels constants des papes modernes à l’Europe pour qu’elle retrouve ses racines en sont la preuve. Saint Jean-Paul II frise parfois avec un messianisme patriotique polonais – un poète polonais, Julius Slowacki fin XIXe, ultra fervent patriote annonce la venue d’un pape polonais – ce que Jean-Paul II s’attribuera ! – Ses discours lors des voyages apostoliques en Pologne le soulignent – notamment le tout premier où il revient comme « fils de la Pologne » –  jusqu’à son dernier ouvrage, Mémoire et Identité, où, n’en déplaise à Le Morhedec, il associe pensée identitaire et foi catholique. Il y a des chapitres entiers sur l’idée de nation, son lien avec la Pologne, son passé toujours vivant, présent. Il a parlé à la France comme à une personne en la tutoyant (1981) et est venu à Reims en 1996. Pour Benoit XVI, le rapport à la patrie est blessé chez les Allemands, mais il a exprimé aussi dans Ma Vie et dans son voyage apostolique en Bavière ses attaches patriotiques. Quant au pape François, il a gardé son passeport argentin au lieu d’en prendre un du Vatican… Il s’agit cependant de ne pas se tromper sur ces vraies racines : non pas un « catholicisme culturel » – que je ne méprise pas, loin de là mais qui est bien insuffisant à répondre aux défis de la crise migratoire. Non, ces racines sont en particulier marquées par les exigences mêmes de l’Evangile – dont l’accueil de l’étranger, avec son fondement vétérotestamentaire, est une des marques de l’universalité de la Bonne Nouvelle en Jésus-Christ – et sans lesquelles toute tentative de restauration d’une forme de « chrétienté » ne serait qu’un générique maurassien mal digéré !
Dépasser la dialectique
La pensée de l’Eglise n’est donc pas négation de ce qu’elle soutenait avant : le droit des peuples à se défendre et le devoir de charité envers la patrie – que l’on retrouve avec facilité dans le catéchisme de l’Eglise catholique et tant de textes pontificaux. Laurent Dandrieu crée ici une dialectique dure. Or ce n’est  pas le discours de l’Eglise, qui est plutôt remise en perspective et inversion de priorité. Désormais, dans un monde devenu un village – en acceptant la mondialisation comme un fait objectif certes bien imparfait dans ses modalités – l’accueil de l’étranger devient pour l’Eglise la priorité première au nom de la dignité humaine et de la justice. Il est anormal que 10 % de la population mondiale usent de 90 % des ressources et donc, il est compréhensible que les populations défavorisées se déplacent vers les lieux où ces richesses se concentrent. La défense de nos modes de vies, de nos patries, de nos valeurs devient une priorité seconde. Seconde ne veut pas dire niée, comme semble le penser Laurent Dandrieu. On regrette alors que notre auteur n’ait finalement fait que la moitié de son étude, qui se serait affinée, nuancée et enrichie en y ajoutant tout l’enseignement ecclésial sur les patries terrestre et le bien commun des nations.
Ainsi, l’enseignement du magistère ordinaire, dans un domaine qui n’est certes pas de fide – dogmatique – mais qui touche à la dignité de la personne humaine et au partage des richesses de la Création, don de Dieu à l’Humanité, ne peut être traité comme une simple option, dont je pourrais me débarrasser par quelques raisonnements politiques. Il devient un appel, pressant à la Foi et à la Charité des croyants – et au-delà d’eux de tout homme. Appel aussi à la générosité et à la confiance. C’est, in fine, un appel aux peuples d’Europe à la conversion du cœur. On ne voit pas quel discours autre un pape pourrait tenir. Il m’amuse d’ailleurs de remarquer que Dandrieu en appelle au Camp des saints de Jean Raspail pour son propos. Livre, d’un pessimisme noir, dans lequel Raspail montre un pape qui tient un discours fort proche de celui du pape François, sans que Raspail lui en fasse le reproche constatant que « son » pape ne saurait en tenir un autre ! Je songe aussi à l’une des thèse favorites de feu Vladimir Volkof sur la guerre d’Algérie, dont il pensait qu’elle aurait pu être politiquement gagnée si la générosité des Français vis-à-vis des Algériens avait été jusqu’au bout et ne s’était heurtée au racisme latent et à l’égoïsme d’une nation française « de souche » repliée sur elle et refusant obstinément les mêmes droits à des arabes musulmans. La fameuse citation du général De Gaulle reste emblématique :  » Si nous faisons l’intégration, si tous les Arabes et Berbères d’Algérie étaient considérés comme Français, comment les empêcherait-on de venir s’installer en métropole, alors que le niveau de vie y est tellement plus élevé ? Mon village ne s’appellerait plus Colombey-les-Deux-Eglises, mais Colombey-les-Deux-Mosquées ! « 
https://www.infocatho.fr/pape-migrants-reponse-pere-venard-a-laurent-dandrieu/
Lire la suite sur le Blog du Père Venard
EN SAVOIR PLUS : https://blogdupadrevenard.wordpress.com/2017/02/15/non-le-pape-nest-pas-responsable-de-la-crise-migratoire/
 
« HABEBAMUS PAPAM » OU COMMENT LE PAPE A ABANDONNÉ L’EUROPE. [TRIBUNE LIBRE ]
Le pape François (Jorge Bergoglio) a publié un texte ce lundi 21 août en faveur des migrants, texte qui dépasse de loin toutes ses déclarations antérieures en leur faveur.
Ainsi rejette-t-il tous les arguments opposés à l’accueil, exigeant qu’aucune considération de sécurité ou d’économie n’entrave leur arrivée. Il invite à donner la nationalité à leurs enfants s’ils naissent sur le sol européen, de leur permettre d’accéder au travail, même s’il y a des millions de chômeurs dans nos pays, et de conserver leur identité dans son intégrité. Cela fait d’ailleurs plusieurs mois qu’il incite les dirigeants italiens à instaurer le « droit du sol », au grand dam des patriotes italiens. Il invite enfin les Européens à accepter le plus large regroupement familial.
En clair, il invite les Européens à se dépouiller et à céder à une charité totale, même si cela devait amener à leur ruine économique et à la disparition de leur identité millénaire, même chrétienne. Ce serait donc la fin de l’Europe et même de la Chrétienté au nom d’un christianisme extrême dans l’esprit, celui-là même qu’on retrouvait dans l’empire romain au IIème siècle de notre ère. Le mot de Nietzsche concernant la charité, l’amour rendu vicieux, a alors tout son sens.
Quelle est donc la stratégie à l’œuvre au Vatican et que le pape François dévoile sans retenue ? L’analyse de l’Église est de considérer que l’Europe est un continent perdu pour le christianisme, en raison de sa dénatalité, de sa profonde déchristianisation, l’évêque Hippolyte Simon s’étant inquiété il y a un peu moins de deux décennies du renouveau du paganisme en Europe, et des flux migratoires qu’elle subit, notamment en provenance de pays musulmans.
Pourtant, l’Europe est la base du christianisme, sans laquelle elle n’aurait été qu’une des nombreuses religions orientales de l’empire romain. Le pape abandonne l’Europe au nom des pauvres du monde entier, s’appuyant désormais sur l’Amérique du sud, sur l’Afrique où l’Église est en concurrence avec l’islam et l’évangélisme protestant, et sur l’Inde et la Chine si ces dernières échouent à s’opposer à son prosélytisme.
D’un point de vue social, le pape a adopté un discours marxiste prenant la défense systématique des pauvres dans le monde entier, sans aucune pensée pour les Européens en souffrance. La raison en est que, tout comme l’islam, le christianisme a choisi de prendre la défense des « damnés de la terre ». Or, selon cette idéologie, les Européens représentent désormais le mal.
Par ailleurs, le fait que le pape François ait à peine pris la défense des chrétiens d’orient, préférant même ramener à Rome des migrants musulmans, montre qu’il considère que, comme ces communautés, l’Europe n’a plus d’avenir. Le pape anticipe donc la fin de l’Europe sans état d’âme, et prépare déjà l’Église à un monde sans Europe et où elle sera la deuxième religion mondiale après l’islam. Il a donc signé de fait un « pacte de soumission ». Mais en abandonnant sa base, de qui elle doit tout, elle choisit la proie pour l’ombre.
Face à cet abandon de l’Europe à un sort funeste, sans avoir le courage d’un Nicolas V appelant à défendre Constantinople, et face au reniement de la civilisation sans laquelle l’Église ne serait rien, les Européens doivent constater que le christianisme organisé ne
EN SAVOIR PLUS : https://www.breizh-info.com/2017/08/29/76547/habebamus-papam-pape-a-abandonne-leurope-tribune-libre
 
LE PAPE ET LES MIGRANTS : LE PÈRE STALLA-BOURDILLON DÉNONCE DEUX GRAVES CONFUSIONS
Le pape et les migrants : le Père Stalla-Bourdillon dénonce deux graves confusions
Du Père Laurent Stalla-Bourdillon, Directeur du Service pastoral d'Etudes politiques et Aumônier des Parlementaires (France), sur son blog :
François et les migrants : ce que les critiques révèlent
Les réactions, souvent désobligeantes, au message du Pape François pour la journée 2018 du migrant et du réfugié, publiée en août 2017, sont révélatrices de deux graves confusions.
La contestation essentielle porte sur la trop grande bienveillance du Pape à l’égard des migrants. Ses propos concernant les conditions de leur accueil semblent à certains totalement délirants. Contrairement aux auteurs des critiques, le Pape serait d’un angélisme naïf, à la limite dangereux, concernant l’identité réelle des migrants : ils sont étrangers (à la culture européenne) et de surcroit ils sont musulmans. Le Pape ignore la menace que l’Islam fait peser sur l’Europe : voilà son tort. Demain, le Pape sera le complice tout trouvé, des attentats que l’on nous prédit. Il n’est pas comme toutes les vraies bonnes consciences qui le critiquent, un défenseur de la supériorité culturelle de l’Europe chrétienne. Ces migrants menacent l’intégrité ethnique et religieuse de l’Europe. C’est pourquoi ces auteurs ne comprennent pas que le Pape ne soit pas le défenseur de l’Europe, telle qu’elle s’est développée dans l’histoire, produisant une culture basée sur la foi au Christ, repoussant vaillamment l’hérésie que représente l’Islam pour le Christianisme.
Ces personnes revendiquant leur identité « catholique » n’hésitent plus à annoncer que Rome tombera sous la domination de l’Islam, et que le Pape en sera responsable. En attaquant ainsi le Pape, ces personnes adressent un triste signal de division à ceux qu’ils veulent combattre. Ce n’est pas parce que Rome est en Europe et est le siège de l’Eglise catholique, que l’Eglise a pour mission d’édifier une Europe chrétienne. Ce serait là une logique de domination territoriale qui consonne avec celle que l’on présume des musulmans, soucieux d’étendre leur empire sur l’Europe et sur le monde. Nous assistons ici à une première confusion : la réduction du christianisme à une identité culturelle, à un détournement de la foi au Christ dans un rapport de force culturel et religieux. Si cela a pu exister dans l’histoire, il semble que l’Eglise soit davantage soucieuse de faire entrer l’humanité dans l’ère de la liberté de conscience et dans la responsabilité personnelle qui en découle. Rome est le lieu du martyr des apôtres Pierre et Paul, témoins de la Parole de Vie qui s’énonce dans le don de soi jusqu’au bout et par amour.
Sans doute faut-il redire que le christianisme n’a
EN SAVOIR PLUS : http://belgicatho.hautetfort.com/archive/2017/08/29/le-pape-et-les-migrants-le-pere-stalla-bourdillon-denonce-deux-graves-confu.html
 
A RIMINI, LE CARDINAL PAROLIN A JUSTIFIÉ LA « stratégie du dialogue » DÉFENCUE PAR LE PAPE FRANÇOIS
A Rimini, le cardinal Parolin a justifié la "stratégie du dialogue" défendue par le pape François
Lors de la conclusion du meeting de Communion et Libération à Rimini, le 25 août, le cardinal Parolin a expliqué le "manifeste" du pape François (source):
Le cardinal a apporté sa propre contribution sur le thème du meeting ("Ce que tu as reçu de tes pères, regagne-le pour le posséder") et a procédé à une clarification des aspects les plus importants du pontificat de François
Dans ce sens, le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d'État du Vatican, a prononcé un discours sur "l'étreinte" que l'Eglise propose à l'homme d'aujourd'hui.
Etait présent également le président de la Communauté de 'Communion et Libération', le père Julian Carron, qui a adressé un message de salutation au cardinal: «Nous avançons désarmés pour rencontrer l'autre et pour offrir à chacun la contribution que la foi peut apporter sur le chemin de chacun».
"Dites au pape que nous prions pour lui."
Au terme d'une leçon dense, riche en idées culturelles et théologiques, la présidente de la séance, Emilia Guarnieri, a conclu en invitant le cardinal à faire savoir au pape François que l'assistance du meeting est prête à vivre en suivant le cap indiqué.
Plus qu'un résumé, nous reprenons quelques passages saillants de l'intervention du cardinal Pietro Parolin.
La question des migrants
"Quand je pense qu'une partie non négligeable du débat civil et politique de ces derniers temps s'est concentrée sur la façon de nous défendre contre le migrant! Certes, pour le pouvoir politique, il c'est un devoir d'élaborer des schémas alternatifs à une migration massive et incontrôlée, d'établir un projet qui évite le désordre et l'infiltration d'individus violents parmi ceux que l'on accueille. Il est juste d'impliquer l'Europe et pas seulement elle. C'est de la clairvoyance que d'envisager le problème du développement structurel et des peuples dont proviennent les migrants qui, s'ils doivent s'y appliquer, auront encore besoin de décennies. Mais, tout au moins, n'oublions pas que ces femmes, ces hommes, ces enfants, en ce moment, sont nos frères ".
"Et pourtant, nous aussi, chrétiens, nous continuons à penser selon une division anthropologique et théologique dramatique, qui passe par un "eux" comme un "non-nous" et un "nous" comme un "non-eux". Nous avons besoin de reprendre en considération, sans superficialité, le thème de la diversité, de sa richesse, dans un contexte de connaissance et de respect mutuel ".
Globalisation et souveraineté
"Aucun État-nation ne contrôle plus d'un certain temps, de façon entière et exclusive, sa propre économie nationale. En l'absence d'une économie nationale dont les états pourraient se prévaloir pour en assurer la conduite, il n'est pas surprenant que la tendance générale, en particulier dans les pays autoritaires, mais aussi chez de nombreux dirigeants et de mouvements "populistes" (à gauche comme à droite), consiste à affirmer la souveraineté nationale en termes de suprématie culturelle, d'identité raciale, de nationalisme ethnique et y trouvent souvent les raisons d'une répression de toute forme de dissension interne.
"La globalisation, sous ses différents aspects, se voit réglementée, au niveau international, par une vision qui fait fi du bien commun. Sur ce point, où les valeurs les plus profondes de la justice et de la paix sont en jeu, des puissances comme les États-Unis et l'Union européenne ont un rôle et une responsabilité décisifs. Et trop souvent, nous en ressentons l'absence.
La contribution de l'Église
Après avoir rappelé que la contribution fondamentale de Benoît XVI a consisté à élargir le concept de raison et à considérer le recours à celle-ci comme indispensable pour penser adéquatement tous les termes du cadre social, le cardinal a ajouté:
"Le pape François a assigné un nouvel élan missionnaire mondial à l'Église catholique, ce qu'il a appelé l'Église qui va vers l'extérieur, dans laquelle et à travers laquelle le corps doctrinal doit reprendre vie dans un style pastoral. Rsituer la doctrine à l'intérieur du processus kérygmatique de l'évangélisation représente une réaffirmation radicale de l'identité chrétienne. Et non sa négation. "
La culture de la rencontre et du dialogue
Après une longue citation du discours de François au Prix Charlemagne, le cardinal a ajouté:
"C'est précisément dans une heure comme celle-ci, alors
EN SAVOIR PLUS : http://belgicatho.hautetfort.com/archive/2017/08/28/a-rimini-le-cardinal-parolin-a-justifie-la-strategie-du-dialogue-defendue-p.html
 
LE PAPE, L’ÉGLISE ET LES MIGRATIONS : GARE AUX FAUX PROCÈS
Le pape, l'Eglise et les migrations : gare aux faux procès !
Du Père Christian Vénard sur le site aleteia.org :
Non, le Pape n’est pas responsable de la crise migratoire
Le père Christian Venard réagit au débat qui agite la cathosphère depuis le début de l'année 2017.
On ne peut que remercier Laurent Dandrieu et son dernier livre, Église et immigration : le grand malaise (Presses de La Renaissance), de nous déranger. Bien construit, avec une argumentation fouillée et fournie, il oblige à réagir, réfléchir, argumenter, et, c’est sans doute le plus marquant, à revenir aux fondamentaux de notre positionnement en tant que catholiques. Ce livre est à lire, bien sûr. Il est à étudier même. Il nécessite néanmoins pour cela de bonnes clefs de lectures. Je n’en partage ni la méthodologie, ni les conclusions ; que cependant son auteur, avant que je ne le critique, soit remercié publiquement de ce pavé jeté dans la mare.
Deux faux procès
Ce livre repose sur un double faux procès. Le premier semble rendre responsable de la crise migratoire l’Église et le Pape. Or, il conviendrait de rappeler que ni le Pape ni l’Église n’ont ouvert le processus migratoire économique au milieu du XXe siècle, quand les puissances d’argent ont décidé que faire venir la main d’œuvre étrangère était nécessaire et intéressant. Ce ne sont ni le Pape ni l’Église qui ont mis en place le regroupement familial. De même, qu’on veuille bien accorder au Pape et à l’Église de n’être en rien responsables de la déstabilisation totale du Moyen-Orient ces dix dernières années et de la crise migratoire à laquelle l’Europe doit faire face, de ce fait. Non seulement les papes et l’Église n’en sont pas responsables, mais plus encore, par leur action et par leurs appels, ils n’ont cessé de réclamer plus de justice et d’équité dans le traitement de ces questions internationales. Faute d’identifier les vrais responsables de cette immense tragédie, qui compte des morts par dizaine de milliers et des déplacés par centaines, le livre de Laurent Dandrieu semble en accuser l’Église et les papes…
EN SAVOIR PLUS : https://blogdupadrevenard.wordpress.com/2017/02/15/non-le-pape-nest-pas-responsable-de-la-crise-migratoire/
 
TRIBUNE – JEAN-PIERRE MAUGENDRE DÉCRYPTE LE MESSAGE DU PAPE SUR L’IMMIGRATION
Tribune – Jean-Pierre Maugendre décrypte le message du pape sur l’immigration
Le pape François a publié récemment un document qui déchaîne les passions. Nous vous proposons ici l’analyse de Jean-Pierre Maugendre qu’un lecteur nous a transmis. Un point de vue pour nourrir la réflexion
A l’occasion de la prochaine Journée Mondiale des Migrants, le 14 janvier 2018, le pape François a diffusé le 21 août, un texte daté du 15 août intitulé : Accueillir, protéger , promouvoir et intégrer les Migrants. Il y avait manifestement urgence à publier ce texte, cinq mois avant l’événement qui en est l’occasion ! On n’ose croire qu’il s’agissait de coller à l’actualité de l’attentat de Barcelone le 17 août, dont tous les acteurs sont des migrants de plus ou moins fraîche date.
Ce texte dans la veine d’un tract du CCFD ou d’un libelle de Témoignage Chrétien est un long plaidoyer en vingt et un points en faveur des migrants. L’émigration y devient un droit à faciliter alors que l’enseignement traditionnel de l’Eglise était plutôt opposé à ces déplacements de population qualifiés de malsains (cf Rerum Novarum, Léon XIII, 1891).
Nous ne ferons pas la, longue, liste de tous ces droits des migrants nous contentant de relever des affirmations surprenantes, des oublis déconcertants et des analyses et propositions déroutantes.
Des affirmations surprenantes
Le principe de la centralité de la personne humaine nous oblige à toujours faire passer la sécurité personnelle avant la sécurité nationale. Est ainsi signé l’acte de décès de toute vie en société organisée et viable. La notion de bien commun- le terme n’est pas mentionné une seule fois dans le document pontifical- s’avère obsolète. Sans doute s’agit-il d’une autre formulation de la déclaration conciliaire : L’ordre des choses doit être subordonné à l’ordre des personnes (Gaudium et Spes 26§1) ? Le sacrifice de sa vie au bénéfice d’un bien commun supérieur, celui de sa famille, de sa patrie, etc. devient au mieux incompréhensible au pire incongru ! La personne humaine avec ses faiblesses et ses passions devient la mesure de toute chose. Protagoras l’avait déjà énoncé mais nous croyions que le christianisme avait transformé cette perspective.
Défense des droits et de la dignité des migrants ainsi que des réfugiés indépendamment de leur statut migratoire. Il était jusqu’ici classique de distinguer, parmi les réfugiés d’une part ceux en situation régulière de ceux en situation irrégulière et d’autre part ceux en provenance de zones en guerre et les réfugiés économiques. Ces distinctions élémentaires sont rayées d’un trait de plume. Les notions de base qui président aux relations internationales et qui reposent sur la citoyenneté et le respect du droit sont réduites à néant. Aucune discrimination sur la base d’une nationalité ou d’une règle juridique ne reste plus justifiable. La terre est à tous ! Nous sommes citoyens du monde ! Circulez !
Reconnaître à la dimension religieuse sa juste valeur, en garantissant à tous les étrangers présents sur le territoire la liberté de profession et de pratique religieuse. Cette liberté religieuse absolue, dont les prémices se trouvent dans la déclaration conciliaire Dignitatis Humanae, est à la fois un refus de la mission d’évangélisation de l’Eglise et un blanc-seing accordé aux prédicateurs wahabites ou salafistes, avec les conséquences que l’on sait.
Des oublis déconcertants
Nulle part dans ce texte n’est employé le mot islam alors que la majorité des migrants qui arrivent en Europe sont musulmans. Il n’est nulle part fait mention des attentats meurtriers qui ensanglantent notre continent, commis par des islamistes revendiqués qui sont souvent des migrants ou des descendants de migrants.
Le Dicastère pour le Service du Développement Humain Intégral fait l’impasse totale sur les droits des populations européennes autochtones. Personne ne juge utile de s’intéresser au sort et aux aspirations de ces populations. En particulier on peut se demander à partir de quel niveau de population étrangère les populations indigènes se sentent, inéluctablement, en situation d’insécurité culturelle voire physique ? Le Développement humain intégral ne semble pas s’intéresser à tous les hommes !
Il n’est jamais question des devoirs des migrants vis-à-vis de leur pays d’accueil ceci en contradiction avec le § 2241 du Catéchisme de l’Eglise Catholique : L’immigré est tenu
EN SAVOIR PLUS : https://www.infocatho.fr/tribune-jean-pierre-maugendre-decrypte-message-pape-limmigration/
 
LE PAPE FRANCOIS À MOSCOU?
Le pape François à Moscou ?
Jean marie Vaas
Un voyage du pape François à Moscou ? C’est une hypothèse rappelée dans une dépêche d’Aleteia, notamment à la suite de la récente visite du cardinal Parolin, Secrétaire d’État du Vatican, à Moscou. Elle aurait suscitée “des réactions partagées”, ce qui signifie que ce n’est pas tout à fait à l’ordre du jour. Pour sa part, le « numéro 2 » de l’Église orthodoxe russe, le métropolite Hilarion, “appelle à agir conjointement avec l’Église catholique pour défendre les valeurs chrétiennes traditionnelles”. En effet, il affirme que “le moment est venu d’agir de manière conjointe pour défendre les idéaux des Évangiles”, que ce soit en matière de vie sociale, familiale ou de vie privée. Le métropolite Hilarion suggère de défendre les valeurs chrétiennes traditionnelles au sein des enceintes internationales ou européennes.  Il a rappelé “la position commune qu’affichent déjà les deux Églises à l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) sur la question des discriminations contre les chrétiens en Europe.”
La question d’une rencontre à Moscou entre le pape François et le patriarche Cyrille Ier à Moscou a donc été soulevée “trop tôt”, mais il convient de mettre en oeuvre ce qui a été convenu à la rencontre de La Havane en 2016. En effet, le métropolite Hilarion estime que « pour réaliser cet objectif, cela exige bien plus qu’une année ». Bref, affaire à suivre.
https://fr.aleteia.org/2017/08/25/leglise-orthodoxe-russe-decidee-a-defendre-les-ideaux-de-levangile-aux-cotes-de-leglise-catholique/
 
MGR HABERT- DÉFENDRE NOS 42 000 ÉGLISES UNE CAUSE PLUS GRANDE QU’IL N’Y PARAÎT
Mgr Habert -Défendre nos 42 0000 église une cause plus grande qu’il n’y paraît
A l’occasion de la sortie de la revue Documents épiscopat : « Ces églises qui font l’Église », Monseigneur Jacques Habert, évêque de Séez, membre du conseil pour les mouvements et associations de fidèles, responsable du groupe de travail. Les églises, un nouvel enjeu pastoral évoque ces lieux cultuels qui permettent de rencontrer Dieu dans le monde d’aujourd’hui et les questions liées aux problématiques culturelles et patrimoniales.
Que les évêques s’intéressent à la question des églises n’étonnera personne. La perspective confiée au présent groupe de travail était de réfléchir à leur utilisation. La réflexion peut surprendre car chacun sait, en effet très bien, à quoi sert une église : elle est un lieu consacré au culte. La problématique de notre groupe fut à la fois de confirmer cette évidence mais aussi d’élargir la perspective.
Les églises sont des lieux cultuels. Il revient à nos communautés de les investir et de donner à cette dimension cultuelle toute son ampleur. Celle-ci ne se limite pas à la seule eucharistie. Elle peut intégrer d’autres formes de célébrations, mais aussi s’ouvrir aux dimensions de l’accueil, de l’enseignement, de la catéchèse…Ce sont autant de domaines où le peuple de Dieu peut et doit s’investir. Comment imaginer, dans les années qui viennent, que les 42000 églises qui constituent notre héritage soient la responsabilité unique des curés affectataires ?
Nos églises sont des signes visibles et estimés de l’histoire chrétienne de notre pays et c’est à nous de montrer qu’elles ne sont pas devenues des musées. Évêques, nous encourageons nos communautés à prendre des initiatives et nous nous réjouissons de celles qui permettront à nos églises de remplir la vocation pour laquelle elles ont été construites : rencontrer Dieu.
La réflexion sur l’utilisation des églises est étroitement liée aux questions culturelles et patrimoniales. Elle se mène en France dans le contexte des lois dites de séparations de 1905-1907. Cette jonction entre la foi et la culture est une donnée ancienne et précieuse de la vie de l’Église. Dans ce partenariat qui existe depuis des siècles, la tonalité de notre réflexion repose sur trois convictions qui résonnent comme trois appels :
Le dialogue. Il est la qualité première à cultiver. Il se joue avec des partenaires multiples. Il nous faut promouvoir une culture du dialogue avec les élus, « les mondes » de la culture, de l’art, du patrimoine et du tourisme. Notre position d’affectataire ne nous empêche pas d’accueillir avec reconnaissance les apports de nombreux spécialistes dans ces domaines, sans oublier le dialogue avec les habitants ordinaires, souvent attachés à leur église.
La vigilance. Elle est nécessaire. Si le Code de droit canonique (canon 1210) admet volontiers la possibilité pour une église d’accueillir des manifestations culturelles, cet usage est toujours à discerner. L’idée, parfois émise, d’une affectation mixte des bâtiments églises nous semble devoir être rejetée. On ne peut pas passer du culte à la culture de façon indifférenciée.
L’espérance. Elle doit tout dominer. Il ne s’agit pas pour nous de simplement cohabiter avec le monde de la culture ou du patrimoine. Bien plus qu’une cohabitation forcée cette réalité suscite en nous de l’espérance. L’espérance que notre Église soit toujours, à travers ses églises, ce lieu de la rencontre, de l’accueil et du dialogue.
Nous ne voulons pas « positiver » à tout prix et oublier combien nos églises peuvent aussi être une charge financière et matérielle à dimension très chronophage. Nous savons les complexités de certaines situations, et nous plaidons pour que nos églises soient considérées par les chrétiens comme une chance à saisir plus que comme un fardeau à porter. Une mobilisation forte du peuple de Dieu dans ce domaine est souhaitée. Nous invitons les diocèses à se doter – si ce n’est déjà fait – de cellules de veille et de vigilance dans le suivi des bâtiments.
Les membres du groupe de travail avaient décidé que les deux années de réflexions et d’auditions multiples se concluraient par un colloque. Il a eu lieu, le 10 mars 2017, au Collège des Bernardins. Les quelque deux cents participants ont pu mesurer davantage, à la fois la complexité du sujet, son extrême actualité et la diversité des protagonistes. Vous trouverez dans la deuxième partie de ce document les textes des conférences données lors de ce colloque.
En ce temps où notre pays voit se développer des fractures sociales et des communautarismes de tous ordres, il n’est pas anodin que la question des églises soit un sujet fédérateur. Le titre même de notre colloque « Les églises, un enjeu pour tous » disait à lui seul l’orientation de notre réflexion. Finalement, la façon dont nous considérons nos églises en dit long sur la façon dont nous sommes l’Église dans le monde de ce temps.
Que la lecture de ces pages encourage le lecteur à s’engager à son tour pour une si belle cause, assurément plus grande qu’il n’y paraît à première vue.
MGR JACQUES HABERT
Évêque de Séez
Membre du Conseil pour les mouvements
et associations de fidèles
Responsable du groupe de travail
 « Les églises, un nouvel enjeu pastoral »
https://www.infocatho.fr/mgr-habert-defendre-nos-42-0000-eglise-une-cause-plus-grande-quil-ny-parait/
 
SAINT JEAN XXIII : AUCUN CATHOLIQUE NE PEUT ADHÉRER AU SOLIALISME MÊME MODÉRÉ
Saint Jean XXIII “Aucun catholique ne peut adhérer au socialisme même modéré”
Cyril Brun
Citant son prédécesseur Pie XI, Saint Jean XXIII rappelait dans Mater et Magistra 
Entre le communisme et le christianisme, le Pape rappelle que l’opposition est radicale. Il ajoute qu’on ne peut admettre en aucune manière que les catholiques donnent leur adhésion au socialisme modéré, soit parce qu’il est une conception de vie close sur le temporel, dans laquelle le bien-être est considéré comme objectif suprême de la société ; soit parce qu’il poursuit une organisation sociale de la vie commune au seul niveau de la production, au grand préjudice de la liberté humaine ; soit parce qu’en lui fait défaut tout principe de véritable autorité sociale.
https://www.infocatho.fr/saint-jean-xxiii-aucun-catholique-ne-peut-adherer-au-socialisme-meme-modere/
 
VOIR AUSSI LA CONDAMNATION DU COMMUNISME PAR PIE XI DANS DIVINI REDEMPTORIS
https://www.infocatho.fr/pie-xi-divini-redemptoris-le-communisme-athee/
Egalité salariale : Marlène Schiappa veut prélever directement les amendes
Le gouvernement veut réinjecter dans le budget de l’Etat les fonds prélevés auprès des entreprises ne respectant pas l’égalité salariale entre hommes et femmes.
La secrétaire d’Etat à l’égalité femmes-hommes, Marlène Schiappa, a annoncé lundi 28 août, lors de l’émission « Tout est politique » sur France Info, travailler à la création d’un nouveau système permettant de « prélever directement les amendes dans les entreprises » ne respectant pas l’égalité salariale.
« Une loi existe mais nous nous sommes aperçus avec mon collègue Gérald Darmanin, ministre des comptes publics, qu’il n’y a [vait] pas de dispositif qui permette actuellement » de le faire, puis de « réinjecter » ces amendes « dans le budget de l’Etat », a expliqué Mme Schiappa.
La création de ce nouveau mécanisme s’inscrit dans le cadre du plan sur l’égalité femmes-hommes que la secrétaire d’Etat souhaite mettre en place en trois temps : « prévention », « action » et « répression ».
Multiplier les contrôles aléatoires
Marlène Schiappa a également rapporté avoir « signé cet été » avec le défenseur des droits, Jacques Toubon, une convention permettant de « multiplier les contrôles aléatoires auprès des entreprises, mais aussi d’aller vers plus d’information sur les droits des femmes au travail ».
La secrétaire d’Etat a annoncé par ailleurs qu’elle organisera le 12 septembre « une formation pour les dix entreprises du baromètre annuel Ethics and Boards », qui mesure l’égalité professionnelle, « qui respectent le moins la féminisation des entreprises et l’égalité professionnelle ».
Lire aussi :   Les timides propositions gouvernementales pour l’égalité professionnelle
Concernant les ordonnances sur la réforme du Code du travail, Marlène Schiappa a aussi assuré que « la protection des femmes au travail » était « bien sûr maintenue », comme « toutes les négociations qui concernent la parité professionnelle et salariale » qui « sont bien sûr maintenues au niveau le plus haut et ne seront pas faites entreprise par entreprise ».
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/societe/article/2017/08/29/egalite-femmes-hommes-marlene-schiappa-veut-prelever-directement-les-amendes_5177741_3224.html#Sf81DGpPWwIC5Opa.99
 
QUAND LA CULTURE CATHOLIQUE SE FAIT RARE
Quand la culture catholique se fait rare...
De Denis Tillinac sur le site de Valeurs Actuelles :
La culture catholique se fait rare
Au-delà des églises abandonnées et du nombre de fidèles, c’est tout un héritage spirituel et moral qui sombre dans l’oubli.
Cet été j’ai relu François Mauriac. C’était un écrivain catholique, espèce en voie de disparition, et pas protégée par Hulot. Il savait peindre les émois d’une âme éprise de pureté et d’absolu mais en proie aux tentations les plus ténébreuses. Surtout à l’adolescence. Sa prose rendait un écho déchirant à mes propres équivoques : j’étais tiraillé entre des aspirations idéales écloses dans le giron du catholicisme, et des incitations nettement moins éthérées. À chaque génération ses soucis. Je n’ai pas connu comme Mauriac la dévotion sulpicienne et souvent pharisienne qui prévalait dans son milieu familial aux environs de la Belle Époque. Mais enfin, comme presque tous les rejetons du baby-boom, j’ai eu droit aux fondamentaux : baptême, confirmation, communion privée puis solennelle. L’été je servais la messe dans l’église de mon village.
Puis elle fut délaissée, sauf pour les enterrements, car au fil du temps le sacerdoce du curé s’est étendu aux dix paroisses du plateau. Une seule église reste ouverte à plein temps. L’hiver nous sommes une petite vingtaine à y grelotter ; on croirait les cocélébrants d’un culte de jadis oublié par l’histoire. Or cette église aussi va être abandonnée : notre curé prend sa retraite et notre évêque n’a personne pour le remplacer ; les paroissiens du cru sont rattachés à une communauté aux contours géographiques plus vastes.
C’est l’effet conjugué de la désertification rurale et du tarissement des vocations, mais aussi le symptôme d’une agonie de l’antique culture populaire catholique. On ne s’en aperçoit pas dans les villes, où les églises sont pleines le dimanche. Mais si on rapporte le nombre des fidèles à la démographie urbaine et suburbaine, l’évidence s’impose d’une désaffection pour la religion de nos pères. Certes la déchristianisation de l’Europe occidentale remonte loin dans le temps. Elle n’épargne ni l’Italie, ni l’Espagne, ni le Portugal, ni l’Irlande, et pas davantage la sphère du protestantisme.
EN SAVOIR PLUS : http://belgicatho.hautetfort.com/archive/2017/08/29/quand-la-culture-catholique-se-fait-rare-5974705.html
https://www.valeursactuelles.com/societe/la-culture-catholique-se-fait-rare-87876
 
LE PARI BÉNÉDICTIN OU COMMENT VIVRE SA FOI DANS UN MONDE DE PLUS EN PLUS HOSTILE À L’ÉVANGILE
"Le pari bénédictin" ou comment vivre sa foi dans un monde de plus en plus hostile à l'Évangile
Comment être chrétien dans un monde qui ne l'est plus
Rod Dreher, père de famille, chrétien fervent et journaliste renommé (The American Conservative), né méthodiste, s'était converti au catholicisme en 1992, avant de rejoindre l'Orthodoxie en 2006. Les éditions Artège viennent de publier son dernier essai sur "Le pari bénédictin", indiquant comment les chrétiens de toutes obédiences vont devoir résister aux fléaux de la modernité, comment vivre leur foi dans un monde sécularisé devenu de plus en plus hostile à l'Évangile.
Avec des accents qui rappellent les analyses de Jean Ousset et de Marcel Clément, l'auteur décortique les racines de la crise de nos sociétés occidentales : nominalisme, Renaissance, Réforme, Révolutions (française, industrielle et sexuelle). Et il note que ce n'est pas l'élection d'une personne providentielle qui nous sauvera de cette décadence culturelle. D'emblée, il place les chrétiens face à une réalité que beaucoup refusent de voir :
"Jésus-Christ a promis que les portes de l'Enfer ne sauraient atteindre son Eglise, mais Il n'a pas promis qu'elles ne la vaincraient pas en Occident".
Notre civilisation se suicide sous nos yeux et la logique voudrait qu'elle devienne ce qu'est devenu l'Afrique du Nord lors de la conquête musulmane : des centaines d'évêchés anéantis, des chrétiens réduits en dhimmitude, des Etats disloqués.
Face à cette catastrophe qui semble inéluctable, Rod Dreher rappelle l'exemple de Saint Benoît, le père de l'Occident, qui, par sa Règle et la fondation de monastères tournés vers la contemplation, a permis à l'Eglise de survivre aux barbares et à l'âge sombre qui a suivi la chute de Rome. Par cette analyse, Rod Dreher se fait l'écho du fameux discours de Benoît XVI aux Bernardins en 2008. Face au déluge de la modernité, Rod Dreher appelle à quitter les mirages de la politique et à lancer ce "pari bénédictin". Ces chrétiens ont
"accepté de reconnaître cette vérité que la politique ne nous sauvera pas. Plutôt que d'essayer de rafistoler l'ordre établi, ils ont reconnu que le royaume auquel ils appartiennent n'est pas de ce monde, et ont décidé de ne pas compromettre cette citoyenneté".
"Il n'est pas question d'abolir sept cents ans d'histoire : c'est impossible. Il n'est pas non plus question de sauver l'Occident. Ce que nous devons chercher à faire, c'est construire un mode d'existence chrétien qui surplombe l'océan agité de la modernité comme un îlot où se conservent la sainteté et la stabilité. Nous ne voulons pas créer un paradis terrestre, mais trouver le moyen de rester forts dans notre foi en un temps de mise à l'épreuve."
Prenant notamment exemple sur les dissidents soviétiques, comme Vaclav Havel, il appelle à mener "une politique antipolitique" :
"Dans les années qui viennent, il nous faudra probablement choisir entre être un bon Américain, un bon Français, etc., et être un bon chrétien".
S'inspirant de la Règle de saint Benoît, Rod Dreher appelle à remettre dans notre vie quotidienne, de l'ordre, la prière, le travail, l'ascèse, la stabilité, la communauté, l'hospitalité et l'équilibre. Il cite Vaclav Havel, expliquant  que :
"La meilleure résistance au totalitarisme vient tout simplement de notre âme, de notre condition, de notre terre, de l'humanité d'aujourd'hui".
Et ainsi, 
"Les communautés issues du pari bénédictin peuvent même devenir, à l'occasion, des témoins à charge contre la culture du sécularisme, en s'opposant par contraste à des politiques sociales et économiques de plus en plus froides et indifférentes. Les Etats ne pourront bientôt plus répondre à tous les besoins des peuples, surtout si les prédictions sur l'augmentation des inégalités se réalisent. La compassion chrétienne, qui repose sur la croyance dans la dignité de l'homme, deviendra une option particulièrement attirante, tout comme l'avait été l'Eglise des premiers temps à l'heure du déclin du paganisme et de l'effondrement de l'empire romain.
Voici comment se lancer dans la politique antipolitique. Coupez-vous de la culture dominante. Eteignez votre télévision. Débarrassez-vous de vos smartphones. Lisez des livres. Jouez. Faites de la musique. Dînez avec vos voisins. Il ne suffit pas d'éviter ce qui est mauvais : il faut adopter ce qui est bon. Créez un groupe dans votre paroisse. Ouvrez des écoles chrétiennes ou aidez-en une existante. Jardinez, plantez un potager et participez aux marchés locaux. Enseignez la musique aux enfants et aidez-les à monter un groupe. Engagez-vous chez les pompiers volontaires.
Il ne s'agit pas d'arrêter de voter ou de s'engager en politique, mais de comprendre que ça ne suffit plus. Depuis vingt ans, le mouvement pro-vie a compris qu'il serait impossible à court terme de supprimer le droit à l'avortement. Il a donc choisi une stratégie plus large. Tout en poursuivant son activisme auprès des décideurs, il a créé localement des centres d'accueil et d'écoute pour les femmes enceintes désorientées. Ces centres sont rapidement devenus des éléments essentiels à l'avancée de la cause, et ils ont sauvé d'innombrables vies. C'est un modèle qu'il nous faut suivre."
En complément : Valeurs fondamentales du monachisme par Dom Augustin Savaton
http://belgicatho.hautetfort.com/archive/2017/08/29/le-pari-benedictin-ou-comment-vivre-sa-foi-dans-un-monde-de-plus-en-plus-h.html
 
VALEURS FONDAMENTALES DU MONACHISME, PAR DOM AUGUSTIN SAVATON
par Franck ABED (son site)
L’auteur fut moine bénédictin. Il répondait au nom de Dom Augustin Savaton (1878-1965). Il rejoignit la communauté des moines de Solesmes, alors en exil à Londres, à Appuldurcombe en 1903, à l’âge de 25 ans. Par la suite, il devint abbé de Saint-Paul de Wisques de 1928 à 1960. Il déposa sa charge cinq ans avant sa mort… C’est dire combien il connut parfaitement la réalité monastique.
Dans ce livre court et instructif, il nous présente les valeurs intemporelles et apodictiques du monachisme : solitude, pauvreté, obéissance, humilité, travail, cénobitisme, prière, liturgie, apostolat et eschatologie. Chaque thème donne naissance à un chapitre et l’ensemble constitue l’architecture de l’ouvrage. En son temps Voltaire, qui ne perdait jamais une occasion de dénigrer l’Eglise catholique, avait donné une définition mensongère des ordres réguliers : « Une maison où les gens se rassemblent sans se connaître, où ils vivent sans s’aimer, où ils se quittent sans se regretter ». C’était méconnaitre l’essence même des ordres religieux, dans laquelle nous plonge cet homme de Dieu, avec cette belle œuvre écrite au milieu du siècle dernier. Chacun sait, et pourtant le fait continue de surprendre, le moine vit retiré du monde sans jamais cesser de prier pour lui. Il existe une raison fondamentale que l’auteur précise : « Redisons donc sans fin que la solitude extérieure et intérieure est le climat normal de l’union à Dieu, qui est l’unique but de la vie monastique  ». Pour donner de l’ampleur à son propos, le moine prend le temps de poser son sujet : « Qu’est-ce qu’un moine à l’état pur, si l’on ose dire ? Le public attribue ce nom, indistinctement à des catégories de religieux auxquels il convient mal, alors même qu’ils vivraient ordinairement dans un couvent. Qu’est-ce qui distingue le moine, non seulement d’un clerc et d’un apôtre dits séculiers, mais d’un Clerc Régulier, d’un Franciscain, d’un Frère Prêcheur, d’un Jésuite, d’un Rédemptoriste, d’un Carme, d’un Chanoine Régulier ?  » Puisant aux sources de la tradition bénédictine et monacale, Dom Augustin Savaton répond à l’ensemble de ces questions avec un sens aigu de la pédagogie. D’une manière générale, certains glosent sur la pauvreté du moine. Celle-ci est plus que nécessaire : « On serait parfois tenté de croire que la pauvreté joue dans la vie monastique un rôle quelque peu secondaire, qu’elle conditionne simplement l’extérieur de cette vie. Or, elle lui est, en réalité, essentielle. La pauvreté nous dégage des biens terrestres, pour faire de Dieu notre unique et souverain bien. On se fait pauvre parce que Dieu seul nous intéresse. Toutes les autres considérations pâlissent devant celle-ci, qui fournit en même temps la mesure et la qualité du détachement. Sans lui, pas de vraie pureté du cœur. » De plus, dans notre monde sans cesse perturbé par la pollution visuelle et également sonore, le silence se montre primordial pour les moines. Cependant, il prend le soin d’énoncer que « le silence n’est pas tout. » Et il poursuit en ces termes : « Rien n’est fait si l’imagination est sans cesse vagabonde ; si l’esprit est en gestation de projet, de combinaisons, de préoccupations peu compatibles avec la prière et les tâches proprement monastiques ; si l’on rumine les vexations de la vie commune, les griefs contre l’autorité, des problèmes d’amitié et d’ambitions. On n’a que la façade hypocrite du silence : celui-ci est une affaire d’âme, apprécié par Dieu seul. Un bavard n’est peut-être pas plus dangereux qu’un homme replié secrètement sur soi et ses petites théories particulières. Cependant les gens loquaces sont un fléau et troublent la paix de ce que Saint Benoit appelle la maison de Dieu ». Toutefois, l’éloignement du monde, le silence interne et externe ne doivent pas conduire à l’inaction ou au repli sur soi : « Saint Benoit pose d’abord, en principe, que l’oisiveté est l’ennemie de l’âme : on dit même communément, qu’elle est la mère de tous les vices. Sans travail aucune hygiène morale ou physique ; c’est l’atrophie, et un homme inoccupé est de bonne prise pour le tentateur.  » De même les contempteurs du monachisme ont toujours critiqué la coupure familiale qu’impose la règle. Dom Augustin Savon leur répond : « On ne peut pas en effet se consacrer à Dieu sans renoncer à la douceur des liens du sang.  » Tout doit être ordonné par et pour Dieu. L’ancien Père Abbé de Wisques conclut : « La vie du moine est vraiment toute eschatologique. Nous venons de voir qu’elle n’a pas de fin en elle-même : son épanouissement se réalise dans la béatitude éternelle. »
Avec une aisance remarquable renforcée par une profondeur spirituelle, Dom Augustin Savaton revient sur les conditions de naissance du monachisme, donne la définition d’un moine bénédictin, expose le quotidien de ce dernier, présente les charismes qui animent les moines, et nous dévoile les ressorts puissants de cette vie consacrée à Dieu. Se référant à la Règle de Saint Benoit d’heureuse mémoire, à Saint Antoine le Grand, à Cassien et à d’autres ermites célèbres, l’auteur avec hauteur de vue, précision, douceur et simplicité nous présente une étude passionnante sur les valeurs fondamentales du monachisme.
Franck ABED
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/valeurs-fondamentales-du-196188
 
EGYPTE - DÉCLARATIONS DU PATRIARCHE COPTE ORTHODOXE À UNE CHAÎNE DE TÉLÉVISION JAPONAISE
Kyoto (Agence Fides) – Après les attaques perpétrées contre les églises et les massacres de chrétiens qui ont ensanglanté l’Egypte au cours de ces derniers mois, « l’Eglise copte a prié pour tous », même pour « les personnes mauvaises » qui ont attaqué les églises et les chrétiens.
C’est en ces termes que le Patriarche copte orthodoxe a de nouveau rendu témoignage de la foi transparente que de nombreux coptes ont démontré dans le cadre des nombreuses expériences de martyre qui ont marqué le chemin récent de leur Eglise. Il l’a fait dans le cadre d’un entretien accordé à la chaîne de télévision japonaise Asahi, réaffirmant sa confiance dans la force de la prière « qui peut changer les cœurs ».
L’entretien a été accordé par Tawadros II au cours de l’étape japonaise de sa visite parmi les communautés de la diaspora copte orthodoxe qu’il poursuit à compter de ce jour, 30 août, en Australie. Au cours de son séjour au Japon, le Patriarche copte orthodoxe a notamment inauguré la Cathédrale de Notre-Dame et de Saint Marc, à Kyoto, première église copte orthodoxe dans ce pays.
Au cours de son entretien, le Patriarche copte orthodoxe a également déclaré que le lien entre chrétiens et musulmans en Egypte est fort et bien enraciné, soulignant que les terroristes frappent les chrétiens coptes justement pour mettre en crise ce lien et tenter ainsi de démanteler l’unité nationale. Dans ce contexte – a-t-il insisté – les tentatives visant à justifier la terreur par des arguments religieux appellent en cause tous les sujets engagés dans le domaine de l’enseignement religieux qui doivent se montrer dignes de la mission qui leur est confiée et ne pas accorder d’alibis au fanatisme et à l’intolérance. En ce qui concerne les liens avec les autres Eglises et communautés chrétiennes, le Patriarche copte orthodoxe a souligné qu’au-delà des différences, tous les chrétiens ont en commun la foi au Christ, l’Evangile et le partage commun de « l’attente du Royaume des cieux ».
Le regard de foi avec lequel le Patriarche copte orthodoxe observe et vit les vicissitudes de son Eglise et de son pays est caractérisé également par la prudence et le réalisme. En Egypte, demeure en vigueur l’indication des autorités ecclésiales concernant la suspension des pèlerinages, des camps école pour les jeunes et des grands rassemblements spirituels en vertu de ce qui a été suggéré par les forces de police et les autorités civiles pour des raisons de sécurité après la série d’attentats ciblés perpétrés par des terroristes de matrice djihadiste à l’égard de chrétiens coptes. La disposition patriarcale est demeurée en vigueur pendant les mois de juillet et d’août même si elle n’a pas été respectée par tous. Maintenant, un nouveau communiqué du Patriarcat copte orthodoxe a réitéré la non révocation de la disposition en question. On tente ainsi de freiner les initiatives de maisons religieuses et de lieux d’accueil qui avaient déjà rendu publique leur disponibilité à rouvrir leurs portes à des visiteurs et pèlerins au début du mois de septembre. (GV) (Agence Fides 30/08/2017)
http://www.fides.org/fr/news/62829-AFRIQUE_EGYPTE_Declarations_du_Patriarche_copte_orthodoxe_a_une_chaine_de_television_japonaise#.Waa1CYWcGwk
 
106 ACTES CONTRE DES SITES CHRÉTIENS EN France AU PREMIER SEMESTRE 2017
106 actes contre des sites chrétiens en France au premier semestre 2017
Pierre Selas
20 actes de christianophobie ont été recensés et documentés par L’Observatoire de la Christsianophobie pour le mois de mai 2017. Ils ont été commis dans 17 lieux différents répartis dans 13 départements.
Pour les cinq premiers mois de l’année (janvier à mai), nous avons déjà enregistré quelque 106 actes de christianophobie.
Pour lire, imprimer ou télécharger gratuitement la synthèse mensuelle de l’Observatoire de la Christianophobie, c’est ici  :
https://www.infocatho.fr/106-actes-contre-sites-chretiens-france-premier-semestre-2017/
 
LE PAPE EXHORTE LES POLITIQUES CATHOLIQUES « À TÉMOIGNER DE L’ÉVANGILE DE JÉSUS-CHRIST DANS LE MONDE
Le pape exhorte les politiques catholiques “à témoigner de l’Évangile de Jésus-Christ dans le monde”
Le pape François qui recommande aux législateurs catholiques « d’établir les ponts du dialogue entre les différents points de vue politiques » et répondre aux besoins « des personnes vulnérables et aux marginalisés, en particulier à ceux qui sont obligés de quitter leur patrie ». Il s’agit de favoriser une « écologie humaine et naturelle correcte ».
Le pape François a encouragé les participants à la Conférence du Réseau international des législateurs catholiques (ICLN), en les recevant au Vatican après la prière de l’Angelus le 27 août 2017.
Avec son « chaleureux » accueil adressé au cardinal Christoph Schönborn et au président de ce réseau de parlementaires catholiques provenant du monde entier, Christiaan Alting von Gesau, l’évêque de Rome a souligné le désir qu’ils avaient dans leur rencontre de cette année de mettre en avant « la vision chrétienne de la personne humaine », rapporte Radio Vatican en espagnol.
Et il a ajouté, selon la même source : « Les lois que vous promulguez et appliquez devraient construire des ponts de dialogue entre différents points de vue politiques, même lorsqu’elles répondent à des buts spécifiques afin de promouvoir une plus grande sollicitude envers les personnes vulnérables et marginalisées, en particulier celles, nombreuses, qui sont obligées de quitter leur patrie, et afin d’encourager aussi une écologie humaine et naturelle correcte. »
Radio Vatican fait observer que le pape François « a insisté sur les enseignements de l’Église et l’engagement qui les unit pour construire une société plus humaine et plus juste, avec des lois qui promeuvent des ponts et un dialogue, en protégeant les personnes les plus démunies et les migrants »
Le pape a aussi encouragé les participants au congrès à réfléchir « sur la manière dont la foi catholique mène à une bonne compréhension de la personne, qui doit être appliquée dans tous les aspects du processus gouvernement et décisionnel ».
« Quand vous rentrerez dans vos nations respectives, je vous encourage à faire référence aux fruits de vos réflexions sur la manière dont la foi catholique conduit à une compréhension correcte de la personne, qui doit être appliquée dans tous les aspects du gouvernement et des processus décisionnels », a dit le pape François.
« Alors que la contribution de l’Église aux grandes questions de la société de notre temps peut souvent être remise en cause, il est vital que votre engagement soit continuellement imprégné de ses enseignements moraux et sociaux, afin de construire une société plus humaine et plus juste », a déclaré le pape.
Le pape a conclu par une exhortation « à témoigner de l’Évangile de Jésus-Christ dans le monde et en confiant tous les peuples à la Mère de Dieu », rapporte Radio Vatican : « Au milieu des souffrances des peuples, je vous exhorte à regarder le Christ, dont l’amour vous inspirera afin que l’Esprit, par un échange de dons, vous conduise toujours plus à la vérité et à la bonté. »
Puissiez-vous toujours apporter la nouvelle de Jésus dans votre monde professionnel, que personne n’est insignifiant, personne ne doit être écarté à aucune phase de la vie. Je vous confie, ainsi que les peuples dont vous êtes les serviteurs, à la protection de la Vierge, Mère de l’Église, et je vous donne de tout cœur la bénédiction apostolique ».
https://www.infocatho.fr/le-pape-exhorte-les-politiques-catholiques-a-temoigner-de-levangile-de-jesus-christ-dans-le-monde/
SOURCE : https://fr.zenit.org/articles/catholiques-engages-en-politique-pour-construire-une-societe-plus-humaine-et-plus-juste/
 
SAVIEZ-VOUS QU’IL EXISTE UN RÉSEAU DES LÉGISLATEURS CATHOLIQUES? ENTRETIEN AVEC LE CARDINAL SCHONBORN
Saviez-vous qu’il existe un réseau des législateurs catholiques ? Entretien avec le cardinal Schönborn
Pierre Selas
Des parlementaires catholiques ont été reçus dimanche par le Pape François après la prière de l’Angélus. Les membres du Réseau international des législateurs catholiques se sont réunis cette semaine à Frascati, aux portes de Rome.
C’est la huitième fois que ces parlementaires se retrouvent depuis qu’existe leur association née il y a neuf ans à l’initiative du cardinal Schönborn et du parlementaire britannique Lord David Alton. Depuis, chaque année, l’archevêque de Vienne encadre les conférences de l’association qui ont traité tour à tour des migrants et des réfugiés, des droits de l’homme et de persécutions des chrétiens au Moyen Orient.
Des paroles suivies également d’actions sur le terrain, comme l’explique le cardinal Christoph Schönborn, archevêque de Vienne, au micro de notre collègue allemand Bernd Hagenkord.
https://www.infocatho.fr/saviez-quil-existe-reseau-legislateurs-catholiques-entretien-cardinal-schonborn/
EN SAVOIR PLUS : http://fr.radiovaticana.va/news/2017/08/26/des_parlementaires_catholiques_r%C3%A9unis_autour_du_cardinal_sch%C3%B6nborn/1333017
 
MGR AILLET EXPLIQUE L’ESPRIT DE LA LITURGIE SELON BENOÎT XVI
Mgr Aillet explique l’esprit de la liturgie selon Benoît XVI
Cyril Brun
Dans les derniers jours du pontificat de Benoît XVI, KTO programmait une série d’émissions sur le pape.
Nos liturgiques de la terre ne pourront jamais être qu’un pâle reflet de la liturgie céleste. Benoît XVI, Paris 2008
Monseigneur Aillet explicite pour les auditeurs de KTO l’esprit de la liturgie de Benoît XVI.
VIDÉO ; https://www.infocatho.fr/mgr-aillet-explique-lesprit-de-la-liturgie-selon-benoit-xvi/
La culture catholique se fait rare
Au-delà des églises abandonnées et du nombre de fidèles, c’est tout un héritage spirituel et moral qui sombre dans l’oubli. (extrait de l’édito de Denis Tillinac)
Cet été j’ai relu François Mauriac. C’était un écrivain catholique, espèce en voie de disparition, et pas protégée par Hulot. Il savait peindre les émois d’une âme éprise de pureté et d’absolu mais en proie aux tentations les plus ténébreuses. Surtout à l’adolescence. Sa prose rendait un écho déchirant à mes propres équivoques : j’étais tiraillé entre des aspirations idéales écloses dans le giron du catholicisme, et des incitations nettement moins éthérées. À chaque génération ses soucis. Je n’ai pas connu comme Mauriac la dévotion sulpicienne et souvent pharisienne qui prévalait dans son milieu familial aux environs de la Belle Époque. Mais enfin, comme presque tous les rejetons du baby-boom, j’ai eu droit aux fondamentaux : baptême, confirmation, communion privée puis solennelle. L’été je servais la messe dans l’église de mon village.
Puis elle fut délaissée, sauf pour les enterrements, car au fil du temps le sacerdoce du curé s’est étendu aux dix paroisses du plateau. Une seule église reste ouverte à plein temps. L’hiver nous sommes une petite vingtaine à y grelotter ; on croirait les cocélébrants d’un culte de jadis oublié par l’histoire. Or cette église aussi va être abandonnée : notre curé prend sa retraite et notre évêque n’a personne pour le remplacer ; les paroissiens du cru sont rattachés à une communauté aux contours géographiques plus vastes.
(…)
Elle ne doit pas inciter à la désespérance : dans le vaste monde, le christianisme gagne plus de fidèles qu’il n’en perd au septentrion de la vieille Europe évangélisée il y a quinze siècles sur les ruines de l’Empire romain.
(…)
Un fil s’est rompu au début des années soixante, la culture catho n’est plus majoritaire dans les inconscients. Même en imaginant un regain de la foi comme celui du XIXe siècle impulsé par Chateaubriand, Lamennais, Lacordaire et consorts, il manquerait un maillon à la chaîne. Un maillon culturel, au sens large. Le parfum du catholicisme (c’est la formule du cardinal Newman) nimbait les désirs, il les tirait vers le ciel étoilé.
Au-delà de cette perte en ligne, poétique si l’on veut, c’est tout un héritage spirituel et moral qui sombre dans l’oubli. L’examen de conscience pour ne pas s’abuser sur les mécanismes du mal. Le sens du pardon et du remords. Une qualité d’espérance qui dispose à convoiter l’éternité au lieu de patauger dans l’immanence. Également le sens de la mémoire. Dans l’église aux portes désormais closes de mon village, une cohorte de pieux a traversé le temps ; elle escortait mes envies vagues, encore que sincères, de m’approcher du divin. Voilà pourquoi, cet été, entre une partie de foot et un apéro, je me suis replongé dans la lecture de Mauriac. Pour me sentir un peu moins orphelin.
EN SAVOIR PLUS : https://www.valeursactuelles.com/societe/la-culture-catholique-se-fait-rare-87876
 
POURQUOI LE BARON VON BOESELAGER VEUT-IL QUE L’ORDRE DE MALTE NE CONVERTISSE PLUS PERSONNE ? PARCE QU’IL APPLIQUE LES ENSEIGNEMENTS DU CONCILE.
http://www.courrierderome.org/sites/default/files/CdR_0708_2017.pdf
 Sommaire : 1. La conversion au Christ ne peut offenser que Satan. 2. C’est une erreur de penser que la dignité de la personne est une valeur qui empêche en soi la conversion au Christ. 3. Dans le Concile s’est introduite une conception relativiste de la vérité, comprise comme « recherche », typique de la pensée profane de l’homme contemporain : la critique de Mgr Gherardini. 4. La vérité religieuse comme recherche en commun « avec les autres hommes », fondée sur le respect de la dignité de la personne : Dignitatis Humanæ, art. 3.2. 5. La vérité religieuse comme recherche en commun « avec les autres hommes », fondée sur la « fidélité de chacun à sa conscience » : Gaudium et Spes, art. 16.2. 6. La vérité révélée comme « recherche incessante » de la vérité, que l’Église catholique ne posséderait pas encore : Dei Verbum, art. 8.2. 7.
L’égale dignité attribuée à toutes les religions, à redécouvrir dans la recherche en commun de la vérité, conduit à renverser le sens de la mission de l’Église. Dans la récente interview accordée le 16 mars dernier au célèbre quotidien allemand Bild par le controversé Grand Chancelier de l’Ordre de Malte, le baron von Boeselager, reproduite intégralement en italien sur le blog toujours très détaillé de Sandro Magister, Settimo Cielo (Septième Ciel, NDT) à la date du 23 mars dernier, une phrase m’a particulièrement frappé : « Question : Les critiques disent que vous voudriez transformer votre ordre chevaleresque catholique en une normale ONG. Réponse : Ceux-là ne me connaissent pas. Parce que c’est le contraire qui est vrai. Nous maintenons notre devoir : l’évangélisation au moyen de la Caritas et des missions d’assistance. Dans le même temps la dignité de ceux que nous aidons nous impose l’obligation de ne rien leur imposer. »
1. LA CONVERSION AU CHRIST NE PEUT OFFENSER QUE SATAN La phrase est celle que j’ai mise en gras. Que signifie-t-elle, exactement ? Qu’est-ce que l’on ne doit pas « imposer » aux non chrétiens que l’on aide, pour ne pas offenser leur « dignité » ? Le Chancelier ne le précise pas. Mais, à bien y regarder, ce n’est pas nécessaire. Nous savons très bien ce qu’il veut dire, avec cette phrase typique du langage oblique de l’actuel catholicisme postconciliaire. L’imposition en question consisterait à leur proposer de devenir chrétiens. Ou pour mieux dire : à chercher à convertir les non chrétiens de toutes sortes, en les amenant tout d’abord à se faire baptiser…
EN SAVOIR PLUS : http://www.courrierderome.org/?q=fr/hats/courrier-de-rome-juillet-ao%C3%BBt-2017
 
LA TRANSFORMATION DU CATHOLICISME EN UTOPIE MULTICULTURALISTE N’EST PAS INSCRITE DANS SON ADN
La transformation du catholicisme en utopie multiculturaliste n'est pas inscrite dans son ADN
Si le Père Vénard voit dans le livre de Laurent Dandrieu "Eglise et immigration : le grand malaise" de faux procès incriminant injustement le pape François (voir ICI), Mathieu Bock-Côté, sur Figaro Vox, voit dans ce livre "une méditation subtile et éclairante sur le destin de notre civilisation" :
Mathieu Bock-Côté : «Un certain catholicisme se mue en utopie multiculturaliste»
FIGAROVOX/LECTURE - Mathieu Bock-Côté a lu l'essai Eglise et immigration : le grand malaise. Loin des polémiques, Laurent Dandrieu «ajoute sa voix au renouveau intellectuel du conservatisme français», estime le sociologue québécois.
Mathieu Bock-Côté est docteur en sociologie, chargé de cours aux HEC à Montréal et chroniqueur au Journal de Montréal et à Radio-Canada. Ses travaux portent principalement sur le multiculturalisme, les mutations de la démocratie contemporaine et la question nationale québécoise. Il est l'auteur d' Exercices politiques (VLB éditeur, 2013), de Fin de cycle: aux origines du malaise politique québécois (Boréal, 2012) et de La dénationalisation tranquille (Boréal, 2007). Son dernier livre, Le multiculturalisme comme religion politique, vient de paraître aux éditions du Cerf.
Journaliste à Valeurs actuelles et auteur de nombreux ouvrages consacrés à l'histoire de la peinture ou du cinéma, Laurent Dandrieu a incontestablement marqué le début de l'année 2017 avec un livre inattendu, qui a fait éclater un malaise profond chez les catholiques français. Avec Église et immigration: le grand malaise, il se penche sur la doctrine catholique concernant l'immigration. Dans quelle mesure le catholicisme est-il capable de penser les grandes migrations au-delà d'un discours moralisateur et désincarné sur l'ouverture, qui nous est généralement administré et dont le pape François semble s'être fait une spécialité médiatique? Mais si ce livre frappe fort, il n'a rien d'un brûlot. On n'y trouve aucune facilité polémique, aucune formule gratuite lancée pour le simple plaisir de choquer. Il est non seulement bien mené, mais remarquablement documenté et c'est une pensée forte et articulée qui s'y exprime. On sent que l'auteur méditait son ouvrage depuis très longtemps, comme il le dit clairement dès ses premières pages. Ce livre, à sa manière, est une méditation subtile et éclairante sur le destin de notre civilisation.
Le problème de base peut être aisément posé: il existe une telle chose qu'un devoir d'hospitalité et d'aide aux personnes en détresse. L'Église le pense à travers la parabole du Bon Samaritain. Mais c'est une chose d'accueillir une personne, c'en est une autre d'en accueillir des millions, comme c'est le cas, aujourd'hui, avec l'immigration massive qui se jette en nombreuses vagues sur le
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http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2017/01/23/31001-20170123ARTFIG00227-immigration-le-catholicisme-deracine-se-mue-en-utopie-multiculturaliste.php
 
LA RESPONSABILITÉ DU PAPE EST D’ABORD LE DÉVELOPPEMENT HUMAIN INTÉGRAL. VRAIMENT?
"La responsabilité du pape est d'abord le développement humain intégral"; vraiment ?
L'abbé de Tanoüarn, sur son blog, réagit au propos du père Stalla-Bourdillon que nous avons relayé hier :
Qu'est-ce qu'un Christ humanitaire
En cette fête de saint Augustin légèrement dépassée, je tombe, en lisant La Vie, sur une formule du Père Stalla-Bourdillon, responsable du Service pastoral d'étude politique, qui me semble révélatrice, c'est-à-dire porteuse de vérités. Nous sommes en plein dans le débat sur les migrants, sur ce droit opposable universel que le pape François, au nom de la Personne humaine, veut voir conféré aux migrants, qui déferlent sur l'Europe depuis la Syrie, l'Afghanistan, l'Irak, la Somalie, le Tchad et toute l'Afrique sub-saharienne. Loyalement le Père Stalla-Bourdillon fait son métier, en défense de la parole pontificale.
Son premier argument ? Une nouvelle définition de la fonction pontificale. Pour lui, il faut reconnaître, je cite, que "la responsabilité du pape est d'abord le développement humain intégral, tel qu'il est apparu dans la personne [divine] du Christ".
On peut rapprocher cet essai pour la délimitation d'un rôle qui soit propre au Successeur de Pierre, mais qui touche en même temps à l'univers et à l'universel, de cette belle appellation, qui resurgit depuis Vatican II : "pasteur universel". Le pasteur est celui auquel le Christ a confié solennellement ses brebis, après sa résurrection (Jean 20). Quant aux brebis, elles ne sont pas toutes explicitement de "ce" bercail (Jean 10). Le pape-monde a une fonction qui dépasse cette confession particulière qu’est le catholicisme. "Doux Christ en terre" disait Catherine de Sienne, chargé, au nom du Christ, du salut du monde, il est bien le pasteur universel. On peut dire que la personne de Jean-Paul II a illustré, pour la première fois depuis les grands papes du Moyen âge, cette fonction du pape-monde, qui dépasse toutes les limites humaines, comme l'Eglise dont il a la charge, parce qu'elle est à la fois l'Eglise visible et l'Eglise invisible. Nous avons trop tendance à juger le pape en tant que chef de l'Eglise catholique (par quoi nous entendons de façon humaine, trop humaine le catholicisme). Or il est beaucoup plus que cela, puisqu'il est le pasteur universel, pour qui le salut ou la damnation d'une âme quelle qu'elle soit ne peut pas être un événement indifférent.
Faut-il inférer de ce premier point, avec le Père Stalla-Bourdillon, que "la responsabilité du pape est d'abord le développement humain intégral"?
Cette idée de développement humain intégral fait florès depuis l'encyclique Laudato si. Elle permet de concilier dans une seule vision le service de la Planète et le service de l'homme tel qu'il est sorti des mains de Dieu. Mais faut-il aller jusqu'à dire que la destinée surnaturelle de l'homme fait partie de son "développement intégral", alors que, nous le savons, cette destinée est essentiellement gracieuse ? Plus difficile encore, dans l’autre sens : peut-on accepter qu'un développement humain intégral
EN SAVOIR PLUS : http://belgicatho.hautetfort.com/archive/2017/08/30/la-responsabilite-du-pape-est-d-abord-le-developpement-huma-5974993.html
 
QU'EST-CE QU'UN CHRIST HUMANITAIRE
En cette fête de saint Augustin légèrement dépassée, je tombe, en lisant La Vie, sur une formule du Père Stalla-Bourdillon, responsable du Service pastoral d'étude politique, qui me semble révélatrice, c'est-à-dire porteuse de vérités. Nous sommes en plein dans le débat sur les migrants, sur ce droit opposable universel que le pape François, au nom de la Personne humaine, veut voir conféré aux migrants, qui déferlent sur l'Europe depuis la Syrie, l'Afghanistan, l'Irak, la Somalie, le Tchad et toute l'Afrique sub-saharienne. Loyalement le Père Stalla-Bourdillon fait son métier, en défense de la parole pontificale.
Son premier argument ? Une nouvelle définition de la fonction pontificale. Pour lui, il faut reconnaître, je cite, que "la responsabilité du pape est d'abord le développement humain intégral, tel qu'il est apparu dans la personne [divine] du Christ".
On peut rapprocher cet essai pour la délimitation d'un rôle qui soit propre au Successeur de Pierre, mais qui touche en même temps à l'univers et à l'universel, de cette belle appellation, qui resurgit depuis Vatican II : "pasteur universel". Le pasteur est celui auquel le Christ a confié solennellement ses brebis, après sa résurrection (Jean 20). Quant aux brebis, elles ne sont pas toutes explicitement de "ce" bercail (Jean 10). Le pape-monde a une fonction qui dépasse cette confession particulière qu’est le catholicisme. "Doux Christ en terre" disait Catherine de Sienne, chargé, au nom du Christ, du salut du monde, il est bien le pasteur universel. On peut dire que la personne de Jean-Paul II a illustré, pour la première fois depuis les grands papes du Moyen âge, cette fonction du pape-monde, qui dépasse toutes les limites humaines, comme l'Eglise dont il a la charge, parce qu'elle est à la fois l'Eglise visible et l'Eglise invisible. Nous avons trop tendance à juger le pape en tant que chef de l'Eglise catholique (par quoi nous entendons de façon humaine, trop humaine le catholicisme). Or il est beaucoup plus que cela, puisqu'il est le pasteur universel, pour qui le salut ou la damnation d'une âme quelle qu'elle soit ne peut pas être un événement indifférent.
Faut-il inférer de ce premier point, avec le Père Stalla-Bourdillon, que "la responsabilité du pape est d'abord le développement humain intégral"?
Cette idée de développement humain intégral fait florès depuis l'encyclique Laudato si. Elle permet de concilier dans une seule vision le service de la Planète et le service de l'homme tel qu'il est sorti des mains de Dieu. Mais faut-il aller jusqu'à dire que la destinée surnaturelle de l'homme fait partie de son "développement intégral", alors que, nous le savons, cette destinée est essentiellement gracieuse ? Plus difficile encore, dans l’autre sens : peut-on accepter qu'un développement humain intégral soit synonyme de salut ou de réalisation surnaturelle ? Suffit-il de réaliser une harmonie aléatoire des forces divergentes qui se partagent trop souvent notre humanité pour considérer que l'on a, par là même, accompli la visée de l'Eglise et que rien ne nous manque ? L'humanisme intégral de Jacques Maritain (1936) n'allait pas jusque là, le philosophe thomiste reconnaissant que la nature ne peut prétendre se réaliser sans le surnaturel, qui est donné, qui est en plus, par grâce, comme une seconde chance, pour l'homme qui, de son côté, reste essentiellement pécheur, tant qu'il ne peut déployer que les forces de sa nature. Il ne suffira pas, parvenu de l'autre côté du voile, de dire au Christ : "J'ai pratiqué un développement humain intégral", "J'ai été responsable du développement humain intégral" pour être sauvé.
Comme pasteur universel, la responsabilité du pape n'est pas "le développement humain intégral", mais le salut des âmes, par la prédication de cette parole, affutée comme un glaive à deux tranchants, qui pénètre en tout homme, « d'une manière que Dieu connaît », à la jointure de l'âme et de l'esprit, pour provoquer un amour "plus grand que notre coeur".
Quant au développement humain intégral, il correspond à la connaissance que l’homme prend de lui-même en régime de chrétienté. Bien entendu, le pape n'en est pas responsable, même s’il est engagé, avec tous les autres acteurs de la chrétienté, conscients et inconscients, dans sa réalisation. Ce sont néanmoins les autorités temporelles, surtout quand elles sont chrétiennes mais pas seulement, qui doivent en rechercher l'accomplissement au-delà des confessions particulières, mais en deçà de l'esprit, qui lui va beaucoup plus haut, "passant infiniment l'homme". Sur la nature de ce développement humain intégral, il importe également que les Institutions internationales permettent aux Etats de se mettre d'accord. Il est vrai qu'elles le font mal. Mais est-ce une raison pour que le pape, chargé du salut du monde à l'image du Divin maître, se sente en plus responsable de ce salut temporel, de ce bien commun universel, de ce développement humain intégral des diverses sociétés, qu'elles soient ou non d'origine chrétienne ? Je ne le crois pas.
Le Père Stalla-Bourdillon me semble ici, pourtant, un parfait interprète. On sent que cette responsabilité du bien commun universel, c'est à quoi aspire la papauté depuis longtemps. Je pense à certains textes de Pie XII sur le sujet. Certains passages de Caritas in veritate, l'encyclique sociale de Benoît XVI (2009) le laissaient penser aussi, cette idée par exemple d'un groupe de sages, groupe arbitrant des conflits planétaires, dont le pape aurait tout naturellement fait partie. Pour cette fois, pour aujourd'hui, le théoricien est le Père Stalla-Bourdillon. Il interprète la pratique migratoire du pape François, en des termes qui montreraient qu'il ne se sent pas d'abord responsable de cette première loi qui est le salut des âmes, comme dit le Codex, qu'il ne se sent pas responsable de la christianisation des âmes, mais plutôt d'une abstraction séculière qui concerne au premier chef les autorités temporelles : ce que le Père Stalla-Bourdillon nomme le développement humain intégral.
Ainsi, contre le concile Vatican II et sa théorie néo-thomiste de l'autonomie des réalités politiques, la papauté contemporaine a eu beau renoncer à la tiare, insigne moyen-âgeux, à la faveur de cette confusion entre la nature et le surnaturel que porte l'expression "développement humain intégral", elle connaît la même tentation que la papauté médiévale d'Innocent III à Boniface VIII, cette confusion du spirituel et du temporel. Comment se formule l'augustinisme médiéval ? "Le pape est celui par lequel règne tous les rois de la terre" écrit saint Thomas d'Aquin (ou bien est-ce Ptolémée de Lucques ?) au chapitre 16 du De Regno. "La responsabilité du pape est d'abord le développement humain intégral" écrit de la même façon le Père Stalla-Bourdillon aujourd'hui... Vertigineux rapprochement ! De part et d'autre on constate la même "temporalisation du Royaume de Dieu" que déplorait Jacques Maritain dans le Paysan de la Garonne et la même volonté d'atteler le successeur de Pierre à un projet temporel universel, dont il serait la clé de voûte.
Inutile de préciser ce que l'humanité sait obscurément depuis la Tour de Babel : que ce projet temporel universel est "vanité et poursuite du vent"...
On m'objectera sans doute que le Père Stalla-Bourdillon, dans la formule que j'ose incriminer, prend soin de préciser qu'il s'agit du développement humain intégral "tel qu'il est apparu dans la personne du Christ". En réalité cette précision ne précise rien et confond tout : de quoi parle-t-on dans le "développement humain intégral" ? Dans la deuxième partie de son texte, le Père appelle dans la logique de son propos à "opérer une distinction entre la personne et la croyance", à ne pas "enfermer une personne dans sa croyance religieuse", bref à ne pas essentialiser les appartenances religieuses, et il…
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3-0 ŒCUMÉNISME

 
4-0 LITURGIE

LE PAPE FRANCOIS VEUT-IL RALLUMER LA GUERRE LITURGIQUE?
Le pape François veut-il rallumer la guerre liturgique ?
Belgicatho s’est fait l’écho ici de l’affirmation récente du pape François excipant de son autorité magistérielle pour déclarer « irréversibles » les réformes liturgiques mises en œuvre suite au Concile Vatican II: une affirmation qui a suscité sur son blog quelques « posts » et commentaires en réponse à un argument d’autorité que démentent l’histoire et le bon sens lui-même. Notre collègue  « Diakonos.be » publie à son tour la réaction que voici (elle émane du vaticaniste Sandro Magister) :   
« Il est évident que le discours que le Pape François a lu le 25 août aux participants de la semaine annuelle du Centre d’Action Liturgique italienne n’était pas de son cru. Il s’agissait d’un discours truffé de références historiques et de citations savantes avec leurs notes respectives, tout cela sur une matière qu’il n’a jamais maîtrisée.
On n’aura pourtant pas manqué de remarquer les silences et les mots qui reflètent parfaitement le fond de sa pensée.
Ce qui a fait le plus de bruit, c’est cette déclaration solennelle qu’il a prononcée au sujet de la réforme liturgique initiée par le Concile Vatican II :
« Après ce long chemin, nous pouvons affirmer avec sécurité et avec autorité magistérielle que la réforme liturgique est irréversible ».
Cette déclaration a été interprétée par la plupart comme un coup d’arrêt intimé par le Pape François à la présumée marche arrière que Benoît XVI avait amorcée avec le motu proprio « Summorum pontificum » de 2007 qui rendait entièrement droit de cité à la forme préconciliaire de la messe en rite romain, en autorisant qu’elle soit célébrée librement en tant que seconde forme « extraordinaire » d’un même rite.
Et de fait, dans le long discours lu par le Pape François, on fait abondamment référence à Pie X, Pie XII et Paul VI. Mais pas une fois l’immense expert de la liturgie qu’est Benoît XVI n’a été cité.  Et encore moins son motu proprio, malgré que cette année en marquait le dixième anniversaire.
Le Pape n’a fait référence que de façon très marginale aux énormes abus dans lesquels s’est malheureusement empêtrée la réforme liturgique postconciliaire, se bornant à mentionner des « réceptions partielles et des pratiques qui la défigurent ».
Silence radio également sur le cardinal Robert Sarah, le préfet de la Congrégation pour le culte divin et surtout pour son combat boycotté pour une « réforme de la réforme » visant à restituer à la liturgie latine sa nature authentique.
Ce qui suit est justement le contre-rapport sur l’état de la liturgie dans l’Eglise qui le cardinal Sarah a publié cet été, peu avant le discours du Pape François. Un contre-rapport justement focalisé sur Benoît XVI et sur le motu proprio « Summorum pontificum ».
Le texte intégral peut être consulté sur le numéro de juillet-août du mensuel catholique français « La Nef » :
> Pour une réconciliation liturgique
En voici un extrait ci-dessous. 
Dans ce passage, le cardinal énonce un objectif majeur : un rite romain unifié qui allie le meilleur des deux rites préconciliaire et postconciliaire.
On ne manquera pas d’y trouver naturellement les thèmes auxquels le cardinal Sarah est particulièrement sensible : le silence et la prière tournée « ad orientem ».
Il relègue également au placard la formule « réforme de la réforme » rejetée par le même Pape François et devenue inutilisable. A sa place, le cardinal Sarah préfère parler de « réconciliation liturgique » au sens d’une liturgie
EN SAVOIR PLUS : http://belgicatho.hautetfort.com/archive/2017/08/29/le-pape-francois-veut-il-rallumer-la-guerre-liturgique-5974949.html

 
5-0 SPIRITUALITÉ

7 CLICHÉS DÉPASSÉS SUR LE CATÉCHISME 
Fanny Magdelaine
Et si vous décidiez cette année de faire du caté votre affaire ? À la veille de la rentrée, des hommes et des femmes devenus catéchistes témoignent de ce que leur apporte cette expérience au côté d’enfants et d’ados. Bien loin des idées reçues... 
1. Le catéchisme, c’est ringard
« On vit encore beaucoup sur des représentations anciennes du catéchisme, déplore Frédérique de Watrigant, responsable du service de la catéchèse du diocèse d’Aire et Dax (Landes). Le catéchiste n’est plus quelqu’un qui dispense le savoir, c’est un accompagnateur. Le but du catéchisme, ou de la catéchèse, c’est de mettre en relation avec Dieu et d’entretenir cette relation. Nous avons un sacré travail à faire pour changer les mentalités… »
Les documents dont disposent les catéchistes sont variés, les pédagogies et les supports ont évolué et collent davantage aux réalités sociétales. Ainsi, lors d’une séance, on regarde des vidéos, on écoute des chants, on rencontre des témoins, on visite des églises ou des cathédrales, on part en pèlerinage, on bricole, on joue… Et il n’y a pas une seule méthode ou ­pédagogie pour catéchiser. Des établissements catholiques ou des...


 
FAUT-IL AVOIR PEUR D'AUGUSTIN ?
Rédigé par Anne Bernet le 29 août 2017 dans Religion
Le 28 août 430, Augustin mourait à Hippone, sa cité épiscopale assiégée par les Vandales. Quelques jours plus tard, la ville se rendait. Commençait pour les glorieuses chrétientés de l’Afrique romaine une décadence dont elles ne sortiraient plus. Cependant, avant d’ouvrir ses portes aux Barbares, Hippone avait évacué par la mer, qui restait libre, ce qu’elle avait de plus précieux. Et d’abord les écrits d’Augustin. Seize siècles plus tard, que reste-t-il de l’héritage augustinien ?
Augustin a fait l’objet, depuis longtemps déjà, de véritables procès d’intention. Hans Küng, pour n’en citer qu’un, a fait de lui la racine de tous les maux de l’Église et même, tant qu’à faire, le père spirituel de l’Inquisition et de toutes les horreurs supposées du catholicisme sous prétexte qu’il admit en son temps l’usage de la coercition s’agissant des circoncellions, ces paysans révoltés rattachés à la secte donatiste qui faisaient régner la terreur à travers l’Afrique du Nord. Certains théologiens actuels lui reprochent d’avoir milité en faveur du baptême des petits enfants, et « inventé » la doctrine du péché originel. L’on conteste de plus en plus, en notre époque si douloureusement marquée par le drame de l’avortement sa position concernant le sort des enfants morts sans baptême, bien que celle-ci ait déjà été adoucie par la doctrine des Limbes. Quant à la question de la grâce, inutile d’en parler tant elle a suscité de querelles et de drames, le jansénisme n’en étant qu’un aspect.
Que reste-t-il de saint Augustin ?
À cela s’ajoute, comme le soulignait dans un recueil d’articles et de conférences traitant de la pensée augustinienne, (Saint Augustin. Splendeur et misère de l’homme. Le Cerf, 2011. 300 p. 25 €), le Père Marcel Neusch, une rupture, en apparence irréversible, entre le monde intellectuel d’Augustin et la société moderne, l’un n’étant que référence à …
EN SAVOIR PLUS : http://www.hommenouveau.fr/2246/religion/faut-il-avoir-peur-d-augustin--.htm

EXPÉRIENCES DE MORT IMMINENTE : POURQUOI LA PRUDENCE EST REQUISE
Expériences de mort imminente : pourquoi la prudence est requise
De Louise Alméras sur le site Aleteia.org :
Expériences de mort imminente : la mise en garde d’un théologien
Les expériences de mort imminente suscitent (NDE), comme tout événement inexplicable, un engouement qui mérite la prudence.
Arnaud Join-Lambert, théologien, enseigne à l’université de Louvain, en Belgique. Après avoir publié en 2010 un ouvrage sur les NDE (expérience de mort imminente en français), il continue de s’intéresser à ce phénomène, souvent très positif pour les personnes qui le vivent. Que tirer de ces expériences hors du commun sans les dénaturer ? Quelle est la prudence à avoir vis-à-vis d’elles ? Arnaud Join-Lambert privilégie une approche théologique et universitaire. Il aborde ces phénomènes dans le contexte précis de la culture occidentale, où la théologie chrétienne est marquée par le recours à la raison.
Aleteia : Vous semblez prudent face aux « dérives » que les NDE peuvent susciter vis-à-vis de la foi ou de l’utilisation que l’on peut en faire pour l’accompagnement des personnes en fin de vie. Notamment vis-à-vis de ceux qui en tirent une théorie sur la mort, comme Elisabeth Kübler-Ross, Marie de Hennezel et le père Monbourquette. Pourquoi?
Arnaud Join-Lambert : Cela fait plus de 40 ans que les NDE ont fait leur entrée dans la culture contemporaine. Il y a ce que j’appelle une sorte de « péché originel » dans ce domaine, bien involontaire au départ mais qui continue à se transmettre. Je m’explique. Lorsque Raymond Moody (médecin auteur de La vie après la vie) a collecté sa centaine de récits, il a constaté des éléments récurrents. Il a alors reconstitué un récit type, qui est devenu la référence des NDE. Tous avaient été vécu positivement, ce qui a aussi orienté les premiers écrits sur le sujet. Comme c’était des éléments en commun, cela équivalait à une sorte de preuve. Des auteurs, aussi connus que ceux que vous citez, sont restés dans le registre de la preuve, typique des années 1970 et 1980. Or des milliers de récits ont modifié ce récit type de Moody, jusqu’à réduire les éléments communs à très peu. Il convient donc d’être au minimum prudent si l’on s’aventure dans l’utilisation de ces récits. Et cela me parait hasardeux d’en tirer des « recettes » pour « bien mourir ».
Les témoignages de NDE ne cessent d’augmenter. Certains évoquent des connaissances acquises lors de leur expérience, comme la réincarnation de leur âme à plusieurs époques, ou d’une « mission » qu’ils n’auraient pas accompli sur terre. Certains reviennent même avec des facultés qu’ils n’avaient pas auparavant : capacité de guérison par les énergies, télépathie, vision d’anges sur terre etc. Que pensez-vous ou que pense l’Église de cela ?
Les NDE complexes que vous évoquez sont assez rares, par rapport aux NDE « simples » qui se résument à une expérience de sortie de corps, une impression de chaleur ou parfois de froid, de joie ou plus rarement de terreur, la vision ou la rencontre de personnages connus ou de figures religieuses, un retour à la conscience plus ou moins bien vécu. Les recherches scientifiques en neurosciences, actuellement les plus performantes sur les NDE, par exemple au sein du Coma Science Group de l’Université de Liège, se focalisent sur les éléments simples et les plus communs. Les expériences que vous relatez peuvent se passer en état conscient, dans des périodes de transes ou dans une expérience mystique. Selon moi, il faut les considérer de la même manière, sans valeur ajoutée par la perte de conscience et la situation de NDE. Dans ce cas l’Église catholique, ainsi que les autres Églises, sont très prudentes, voire méfiantes.
EN SAVOIR  PLUS : https://fr.aleteia.org/2017/08/28/experiences-de-mort-imminente-la-mise-en-garde-dun-theologien/  
 
SAINT AUGUSTIN D’HIPPONE (28 AOÛT)
Saint Augustin d'Hippone (28 août)
Du site Pères de l'Eglise.free.fr :
On connaît bien la vie d'Augustin d'Hippone : très nombreuses sont les biographies qui ont été écrites de lui, facilitées - il faut bien le dire - par ce que lui-même nous a dit de lui à travers Les Confessions, rédigées vraisemblablement entre 397 et 400, oeuvre universellement connue :
Bien tard, je t'ai aimée, ô beauté si ancienne et si nouvelle, bien tard, je t'ai aimée ! Et voici que tu étais au-dedans, et moi au-dehors,
et c'est là que je te cherchais, et sur la grâce de ces choses que tu as faites, pauvre disgracié, je me ruais !
Tu étais avec moi et je n'étais pas avec toi ;
elles me retenaient loin de toi, ces choses qui pourtant,
si elles n'existaient pas en toi, n'existeraient pas !Tu as appelé, tu as crié et tu as brisé ma surdité ;
tu as brillé, tu as resplendi et tu as dissipé ma cécité ;
tu as embaumé, j'ai respiré et haletant j'aspire à toi ;
j'ai goûté, et j'ai faim et j'ai soif ;
tu m'as touché et je me suis enflammé pour ta paix.[...]
(Conf. X, xxvii, 38)
Effectivement, Augustin connaît d'abord une jeunesse dissipée, dispersée entre toutes sortes de plaisirs (Augustin rappellera à maintes reprises son attrait pour les femmes, les honneurs...). Toutefois, il est animé par une grande inquiétude intellectuelle et psychologique, a de nombreuses curiosités philosophiques et linguistiques (il a embrassé la profession de "rhéteur"). Augustin verra dans toute cette période de sa vie en germe déjà une recherche de Dieu qui va d'ailleurs se préciser à travers la lecture des philosophes et son grand intérêt pour les philosophies (Augustin est un grand lecteur de Cicéron, puis il découvre Plotin et les néo-platoniciens...), son souci et son attrait pour la religion et les croyances (comme par exemple le manichéisme qui le tenta un certain temps). Finalement, après avoir rejoint l'Italie, Rome en 383 puis surtout Milan où il va s'installer plus durablement pour des raisons professionnelles (découragement face aux étudiants de Carthage qu'il juge peu intéressants), Augustin découvre la prédication de l'évêque du lieu, Ambroise, qui accepte de répondre à toutes les interrogations d'Augustin au cours de longs entretiens. Bien des événements personnels sont relatés également par Augustin dans les Confessions qui ont certainement contribué à son "retournement". Augustin, catéchumène depuis son enfance (1) va finalement se convertir radicalement et demander le baptême en 387(2).
Prière :
"ô douceur qui ne trompe pas,
ô douceur de bonheur et de sécurité,
toi qui me rassembles de la dispersion,
où sans fruit je me suis éparpillé,
quand je me suis détourné de toi, l'Unique,
pour me perdre dans le multiple."
(Conf., II, i, 1, BA t. 13, p. 333). 
"... ballotté, dispersé, je me dissolvais, je bouillonnais à travers mes fornications et tu te taisais.
O ma joie lente à venir ! Tu te taisais alors, et moi je m'en allais, loin de toi, vers encore et encore d'autres stériles semailles de douleur, dans une orgueilleuse abjection et une inquiète lassitude." (Conf., II, ii, 2, id. p. 335).
Augustin comprend que si l'homme désire les créatures, c'est le créateur qui s'offre à son désir :
"... Dieu vous disant : Demandez ce que vous désirez, qu'allez-vous lui demander ? Faites effort de tout votre esprit, lâchez la bride à votre avarice, étendez, élargissez votre convoitise, autant que vous le pourrez ; car ce n'est pas le premier venu, c'est le Dieu Tout-Puissant qui vous dit : demandez ce que vous désirez. Si vous aimez des propriétés, vous désirerez toute la terre, de sorte que tous ceux qui naîtront soient vos fermiers ou vos serviteurs. Et que ferez-vous, lorsque vous posséderez toute la terre ? Vous demanderez la mer, bien que vous ne puissiez y vivre. Dans ce genre d'avarice, les poissons seront mieux partagés que vous ; à moins que vous ne possédiez aussi les îles de la mer. Mais passez outre, demandez encore le domaine des airs, quoique vous ne puissiez pas voler. Etendez vos désirs jusqu'au ciel ; dites que le soleil, la lune et les étoiles vous appartiennent, parce que celui qui a fait toutes ces choses vous a dit : demandez ce que vous désirez. Cependant, vous ne trouverez rien qui ait plus de prix, vous ne trouverez rien qui soit meilleur que celui qui a fait toutes ces choses. Demandez donc celui qui les a faites, et en lui et par lui vous posséderez tout ce qu'il a fait. Toutes ces choses sont d'un haut prix, parce que toutes sont belles, mais qu'y a-t-il de plus beau que lui ? Elles sont fortes, mais qu'y a-t-il de plus fort que lui ? Et il n'est rien qu'il donne plus volontiers que lui-même. Si vous trouvez quelque chose de meilleur, demandez-le. Si vous demandez autre chose, vous lui ferez injure, et vous vous ferez tort à vous-même, en lui préférant sa créature, alors que le créateur aspire à se donner lui-même à vous." (Enarr. Ps. 34, 12 (premier discours)).
Beaucoup d'événements ont préparé la conversion d'Augustin : notamment sa rencontre, déjà signalée, avec Ambroise (Evêque de Milan) dont il va suivre les enseignements, découvrant ainsi comment on doit lire la Bible : non pas de façon littérale, mais en dégageant le sens qui permet de s'approcher de Dieu à travers sa Parole.
Mais des amis vont aussi jouer un rôle important dans cette conversion (on pense à Alypius) ; certains vont lui
EN SAVOIR PLUS : http://belgicatho.hautetfort.com/archive/2015/08/28/saint-augustin-d-hippone-28-aout.html
http://peresdeleglise.free.fr/Augustin/vie.htm 
 
Y A-T-IL ENCORE DES CONVERSIONS COMME SAINT PAUL ?
On entend encore aujourd’hui dire : « Dieu existe, je l'ai rencontré ». Saint Paul en reste l’exemple le plus éclatant. Mais nombre de conversions récentes semblent bien n’avoir été possibles que par des grâces extraordinaires.
1. C’est Dieu qui appelle, aujourd’hui comme hier : il appelle à la conversion par tous les prophètes de la Bible, par Jean-Baptiste et finalement par Jésus lui-même, par ses saints et par tous ses serviteurs, jusqu’à nos jours. En savoir +
2. Quand Jésus vient à la rencontre des hommes, les cœurs se convertissent : tous les apôtres ont été touchés personnellement, comme Matthieu à qui Jésus a simplement dit : « Suis-moi ! ». De même pour Marie-Madeleine ou Zachée. Leur rencontre avec Jésus provoque un changement radical de vie. Mais il y en a aussi d’autres qui ont détourné les yeux, comme le jeune homme riche… En savoir +
3. Saint Paul est un cas emblématique : foudroyé par une apparition du Christ sur le chemin de Damas, un des grands persécuteurs des chrétiens va se transformer en un immense apôtre. En savoir +
4. Le « chemin de Damas » n'est certes pas le chemin le plus courant vers Dieu, mais ce genre d’expérience n'est pas si rare, contrairement aux idées reçues : c’est le cas de personnes peu ou pas croyantes, comme par exemple Claudel au pied d’un pilier de Notre-Dame à Noël en 1886, André Frossard dans la chapelle de l’adoration, rue d’Ulm à Paris en 1935, etc. Ou encore tout récemment l’expérience de Jean-Marc Potdevin (cf. témoignage vidéo). En savoir +
5. C’est aussi le cas de nombre de juifs qui aujourd’hui reconnaissent en Jésus le Messie promis à Israël à la suite de révélations particulières. Celles-ci rappellent les cas célèbres d’Alphonse Ratisbonne en 1842 à Rome, ou du grand rabbin de Rome, Isarele Zolli, du temps de Pie XII, ou encore, plus près de nous, Roy Schoeman ou Jean-Marie Setbon. En savoir +
6. Des musulmans vivent aussi des expériences de révélation qui restent souvent discrètes pour ne pas avoir à fuir leur pays, leur famille et leur amis, du fait de l’intolérance religieuse dans leur milieu d’origine, comme ont dû le faire par exemple Joseph Fadelle, Nahed Mahmoud Netwali, Afshin, membre du Hezbollah (cf. magnifique témoignage vidéo). En savoir +
7. Des athées convaincus, des persécuteurs ou des désespérés ont aussi été retournés parfois en un instant. Par exemple, Maurice Caillet, Didier Decoin ou encore Laurent Gay, André Levet, etc. En savoir +
8. Beaucoup de personnes peuvent témoigner d'expériences imprévisibles qui les ont profondément transformées, et ces grâces de conversion peuvent être offertes dans toutes les situations et tous les états de vie. En savoir +
9. En réalité, Dieu appelle chacun de nous : c’est une réalité commune et expérimentable. Mais le voulons-nous vraiment ? Lui ouvrons-nous véritablement la porte de notre cœur ? Lui disons-nous sincèrement la prière des incroyants : « Dieu je ne te connais pas, certains disent que tu existes. Si tu existes, viens me visiter … ». En savoir +
10. Il n’est jamais trop tard pour se convertir ! Le bon larron a finalement été le premier au ciel. Jusqu’au bout le Christ nous appellera, mais pourquoi retarder une telle source de joie ? En savoir +
http://mailchi.mp/mariedenazareth/y-a-t-il-encore-des-conversions-comme-saint-paul?e=36a29f6496
 
AU PIED DE LA VIERGE DE PENHORS 
Ma grand-mère, qui est bigoudène (Bretonne, France) et qui fut témoin oral de cette histoire, me l’a racontée maintes fois. Elle est simple et parlante.
Juste au-dessus de la plage de Penhors (Finistère, France) se trouve une statue de la Vierge en granit qui regarde la mer et bénit les flots. Depuis des siècles, un pardon se déroule tous les ans, en septembre, à la chapelle qui se trouve à quelques pas de là. Et depuis des siècles les bigoudens lui rendent hommage et l’invoquent. 
Or durant la guerre de 1939-45, la Bretagne fut envahie. Un détachement de la Wehrmacht entreprit un jour de couper la tête de la statue et de la jeter au loin, à la mer. Le lendemain, stupeur, la mer avait ramené la tête sur le sable juste en face de la Vierge.
Croyant à une fanfaronnade locale, les Allemands prirent la tête et partirent la rejeter à la mer, plus loin. Au deuxième matin, la mer avait encore ramené la tête au même endroit. De rage, ils partirent au large et la jetèrent à nouveau. Sûrs cette fois qu’elle ne reviendrait pas. Mais à l’aube, elle était là, au même endroit.
Ils eurent si peur, qu’ils réparèrent aussitôt la statue. Depuis elle n’a plus jamais bougé. On peut encore voir à la base de la tête une légère fissure, discrète.
http://us3.campaign-archive2.com/?e=36a29f6496&u=bbaf519c73482457368060b5b&id=c3c95b2f86

 
6-0 ÉTHIQUE
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"STRUCTURELLEMENT EN BURN OUT, LA SALARIÉE A FAIT UN MALAISE VAGAL AU TRAVAIL"
Par Claire Padych,
Stéphanie est en arrêt maladie depuis bientôt trois ans. Aux prud'hommes, témoignage de ses collègues à l'appui, elle décrit le harcèlement moral dont elle a été victime.
Les conflits qui animent les prud'hommes reflètent quotidiennement notre histoire sociale. L'audience en bureau de jugement est publique. Régulièrement, une journaliste de L'Express assiste aux débats. 
Paris, conseil des prud'hommes, section encadrement, le 11 juillet 2017, 16h35. 
Le président est entouré de deux conseillères et d'un conseiller. L'avocat de Stéphanie et l'avocate de l'employeur sont debout, face au conseil. 
Le président (à l'avocat de Stéphanie): "L'emploi de votre cliente?" 
L'avocat de Stéphanie: "Assistante marketing, responsable PAO." 
Le président: "Entrée quand? " 
L'avocate de Stéphanie: "Le 23 août 2004." 
Le président: "Sortie quand? " 
L'avocat de Stéphanie: "Toujours en poste. [Le président qui prenait des notes relève les yeux, interrogateur.] Elle demande la résiliation judiciaire du contrat de travail." 
Le président: "Nous ne sommes pas aux prud'hommes pour licencier les gens. Y a-t-il une possibilité de règlement à l'amiable?" 
L'avocate de l'employeur: "Par principe, oui." [L'avocat de Stéphanie fait la moue.] 
LIRE AUSSI >> "Cette salariée est trop vieille pour travailler dans une boutique de luxe" 
Le président: "Dernier salaire?" 
L'avocat de Stéphanie: "3.225,38 euros." 
Le président: "Des demandes?" 
L'avocat de Stéphanie: "Je sollicite la résiliation judiciaire du contrat de travail afin qu'elle produise les effets d'un licenciement. Nous contestons ce licenciement qui est nul. Je demande 77.409,12 euros d'indemnités pour licenciement nul, 9.676,14 euros d'indemnités compensatrices de préavis, 967,61 euros de congés payés sur ce préavis, 9 493,36 euros d'indemnités de licenciement, 77.409,12 euros de dommages et intérêts pour harcèlement moral et 2.000 euros d'article 700." 
Le président (à l'avocate de l'employeur): "Vous êtes toujours prête à garder Madame?" 
L'avocate de l'employeur: "Oui." 
Le président sévère (à l'avocat de Stéphanie): "On n'aime pas beaucoup les demandes de résiliations judiciaires." 
L'avocat de Stéphanie: "Ma cliente était dans le marketing, en charge de la PAO. Notre demande s'appuie sur deux raisons: la première est un harcèlement moral diffus caractérisé de sa responsable hiérarchique. La deuxième est la surcharge de travail. Structurellement, ma cliente est en situation de burn out. Le 11 mars 2014, elle fait un malaise vagal sur son lieu de travail, déclaré et reconnu par la CPAM [caisse primaire d'assurance maladie]. Elle est emmenée aux urgences puis internée en hôpital psychiatrique pendant plus d'un mois. Elle est en arrêt maladie depuis le 11 septembre 2014." 
Le président: "La CPAM ne l'a pas mise en invalidité?" 
L'avocat de Stéphanie: "Elle est arrêtée depuis moins de trois ans." 
Le président: "Pourquoi avoir attendu presque trois ans pour saisir les prud'hommes?" 
L'avocat de Stéphanie: "La procédure a été lancée il y a 18 mois. Le temps que ma cliente reprenne ses esprits, le temps de la conciliation, d'un renvoi et nous sommes devant vous. J'ai de nombreux certificats médicaux." 
Le président: "Elle a demandé une rupture conventionnelle?" 
L'avocat de Stéphanie: "Elle n'a pas voulu partir. Mais aujourd'hui, nous sommes enlisés." 
Le président: "C'est quoi le harcèlement moral?" 
L'avocat de Stéphanie: "Un email du 4 septembre 2014: "bienvenue dans le monde des bisounours"... Un autre: "Je vais faire comme si vous n'aviez pas posé la question"... Encore un: "Est-ce que l'on marche sur la tête?" J'ai un témoignage d'une collègue: "la supérieure crie littéralement pour appeler les chefs de projets. Bref, elle a un management agressif."  
LIRE AUSSI >> "Son patron lui laisse 19 messages téléphoniques, un constat d'huissier l'atteste" 
Le président appelle Stéphanie, les yeux rougis, à la barre: "Venez, Madame, et vous vous calmez. Dites-nous..." 
EN SAVOIR PLUS : http://lentreprise.lexpress.fr/rh-management/droit-travail/structurellement-en-burn-out-la-salariee-a-fait-un-malaise-vagal-au-travail_1931938.html?PMSRC_CAMPAIGN=20170829063002_35_nl_nl_lentreprise_zapping_59a43a8c8b446793437b23c6&xtor=EPR-5029-[20170829063002_35_nl_nl_lentreprise_zapping_59a43a8c8b446793437b23c6_0022E6]-20170829-[_004NVX7]-[RB2D106H001YDDA5]-20170829043200#PMID=ZHMudGFuZ3VheS0yQGJlbGwubmV0
 
NICOLAS TARDY-JOUBERT : LA LIGNE JUPPÉISTE DE VALÉRIE PÉCRESSE N’EST PAS LA BONNE
Valérie Pécresse a déclaré, ce week-end, qu’elle ne souhaitait pas que l’on revienne sur la loi Taubira concernant le mariage homosexuel, qu’elle considère comme acquis.
Nicolas Tardy-Joubert, conseiller régional PCD d’Île-de-France, appartenant à la majorité de Mme Pécresse, réagit au micro de Boulevard Voltaire. Il estime que la ligne juppéiste suivie par Valérie Pécresse n’est pas la bonne car elle conduit les LR à dériver toujours plus vers une logique libérale-libertaire.
Vidéo
http://www.bvoltaire.fr/ligne-juppeiste-de-valerie-pecresse-nest-bonne/?mc_cid=072114424b&mc_eid=a5eb12b154
 
VALÉRIE PÉCRESSE, « LIBRE » DE SE METTRE « EN MARCHE » !
Mme Pécresse, vous êtes En marche ! sans le savoir. C’est la gauche que vous réinventez.
Pour lancer le mouvement « Libres ! », Valérie Pécresse nous invite à Argenteuil pour réinventer la droite.
Quelle drôle d’idée, serais-je tenté de dire.
Veut-elle en faire une copie de son surmoi de gauche ? Aligner la droite sur la gauche plurielle ?
Le point d’exclamation de « Libres ! » est-il inspiré de celui d’« En marche ! » ? La précision, sur le carton d’invitation, en ce qui concerne le lieu de rassemblement – « face au 180 avenue de Stalingrad » -, serait-ce un message subliminal aux communistes ?
Je profite, d’ailleurs, de cette occasion pour dire aux « déboulonneurs » de statues, en pensant plus particulièrement à celle de l’humaniste abolitionniste Robert Edward Lee, qu’il serait temps de dévisser les plaques de rue qui concernent « le parangon de vertu » que fut Staline. Vaste programme, aurait dit de Gaulle. Sauf que pour les bonnes consciences, l’hémiplégie du raisonnement est fréquente…
Mais pourquoi réinventer quelque chose qui existe ? Là est la question.
Vous remarquerez que ceux qui veulent réinventer la droite ne le sont pas… de droite.
Macron est aux anges. Ces benêts répètent à l’envi qu’ils sont de droite, et surtout depuis son avènement (avant, ils préféraient se définir comme centriste…). Notre Premier ministre, ancien socialiste qui est devenu de « droite » par opportunisme après la cinglante défaite socialiste de 2002, avec ses compères Le Maire et Darmanin, fera ainsi porter à la vrai droite le chapeau d’une politique économique trop libérale.
La gauche peut se frotter les mains, elle peut légitimement penser qu’elle va rester encore longtemps au pouvoir.
Et ceci est d’autant plus vrai que le commun des mortels confond allègrement systèmes économiques et systèmes politiques. Pour lui, capitalisme et libéralisme économique définissent la droite.
http://www.bvoltaire.fr/valerie-pecresse-libre-de-se-mettre-marche/?mc_cid=072114424b&mc_eid=a5eb12b154
 
SERIONS-NOUS EN TRAIN DE POUSSER LES « VIEUX » VERS L’EUTHANASIE?
Serions-nous en train de pousser les “vieux” vers l’euthanasie ?
Cyril Brun
Après les déclarations du mentor d’Emmanuel Macron, Jacques Attali, sur une société sans retraite, voilà que le gouvernement envisage une baisse substantielle de 200 millions d’euros pour les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) publics.
A quoi il faut ajouter la hausse non moins substantielle de la CSG qui affectera particulièrement  les retraités à faible revenus.
La mentalité collective actuelle tend, en outre à la culpabilisation des parents qui ne veulent pas “être un poids” pour leurs enfants, lesquels préfèrent souvent transférer aux maisons de retraite la responsabilité filiale qui apparaît aujourd’hui comme liberticide.
Rien d’étonnant dès lors que nos anciens aient peur de vieillir, se sentent délaissés, alors même que leur poids dans la société augmente.
Rien d’étonnant à ce que les plus de 65 ans représentent près d’un tiers des suicidés en France. 
Pourtant, il existe des solutions financières, comme l’explique Nicolas Martinet, dans son livre que nous vous présentions ici.
https://www.infocatho.fr/serions-train-de-pousser-vieux-vers-leuthanasie/
SOURCE : https://www.infocatho.fr/les-maisons-de-retraites-trop-cheres-il-existe-des-solutions/
 
LOI TAUBIRA. LES RÉPUBLICAINS VEULENT « TOURNER LA PAGE »
Loi Taubira, Les républicains veulent “tourner la page”
Pierre Selas
Valérie Pécresse s’est exprimée aujourd’hui au Campus des Jeunes républicains, après avoir participé au séminaire des juppéistes, hier. La présidente de la région Île-de-France continue de faire valoir ses positions, après avoir annoncé le lancement de son propre mouvement au sein de l’UMP, le 10 septembre. “Nous ne reviendrons pas sur la loi Taubira, tournons la page”, a-t-elle notamment affirmé, en référence à la loi ouvrant le mariage aux couples de même sexe et à laquelle la droite s’était vivement opposée.
SOURCE : http://www.lefigaro.fr/politique/2017/08/27/01002-20170827ARTFIG00006-valerie-pecresse-mon-projet-ce-ne-sont-pas-les-veilles-idees-qui-nous-ont-fait-perdre.php
 
MÉNAGE « À UN »
Ménage à un
Selon l’étude publiée hier par l’INSEE, en 2013 il y avait 28,5 millions de ménages en France, soit 4,2 millions de plus qu’en 1999. Mais ils étaient composés en moyenne de 2,2 personnes, contre 2,4 en 1999.
Désormais ce sont les ménages d’une personne (sic) qui sont les plus nombreux : 35%. Suivis des ménages de deux personnes (33%) et des ménages de trois personnes ou plus (32%). Les ménages d’au moins cinq personnes étaient 1 sur 16 en 2013, contre 1 sur 5 en 1999 comme les « ménages d’une personne ».
Les familles monoparentales représentaient en 2013 une famille avec enfant(s) sur cinq, contre une sur dix en 1999.
C’est une illustration parmi d’autres du suicide français. Et l’on constate aussi que pour donner une image de ce qui se passe on est conduit à torturer la langue française. Un ménage, c’est un couple et ses enfants. Mais cela ne désigne donc plus désormais que 32% de ce que les statistiques appellent « ménages ». Et en 1970 (déjà !) on a inventé la définition du « ménage d’une personne » : « Célibataire, veuf ou veuve occupant à eux seuls un logement ».
D’autre part, il n’existe pas de « familles monoparentales ». Car aucune femme ne peut faire un enfant toute seule. A plus forte raison aucun homme. Le « monoparent » est une construction idéologique. Comme le ménage à un.
http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2017/08/29/menage-a-un-5974835.html
 
7-0 LAICITÉ

 
8-0 SOCIÉTÉ (Politique, etc)

CODE DU TRAVAIL: LE VICE-CHANCELIER ALLEMAND "ASSEZ IMPRESSIONNÉ" PAR LA RÉFORME
Invité mercredi par Emmanuel Macron à assister au Conseil des ministres à l'Elysée, Sigmar Gabriel a livré ses impressions sur le projet de réforme.
"Je suis assez impressionné par ce que j'ai entendu sur la réforme que prépare la France dans le dialogue social." Invité ce mercredi à participer au Conseil des ministres de rentrée, le ministre allemand des Affaires étrangères, Sigmar Gabriel, a salué le premier grand chantier du quinquennat. Après un entretien en début de matinée avec le président français, il a même déclaré: "Je suis sûr que cela va vous à aider à devenir plus forts dans le domaine économique et social." 
"Besoin d'une Europe plus fair play"
Les invitations de ministres entre France et Allemagne pour assister aux Conseils des ministres de l'autre pays sont "une belle tradition, que nous avons décidé de poursuivre", a par ailleurs indiqué le vice-chancelier. Le ministre allemand s'est aussi félicité de la proposition de la France de réformer la directive sur le travail détaché.  
Le chef de la diplomatie allemande, Sigmar Gabriel à Berlin, le 26 avril 2017
afp.com/TOBIAS SCHWARZ
"Il est bon que sur le marché intérieur, on ne fasse pas toujours la course aux plus bas salaires" et au moins disant social, a déclaré le dirigeant social-démocrate. "Nous avons besoin d'une Europe plus fair play pour tout le monde". "Je suis très heureux de cet accord que je sens entre nous deux, nous sommes toujours sur la même longueur d'onde", a-t-il conclu en citant des dossiers comme les réfugiés, les migrants ou encore la Corée du Nord. 
Sigmar Gabriel a enfin jugé que l'Europe "allait devoir aussi devenir un acteur plus actif au niveau mondial". "Les citoyens attendent aussi que l'Europe soit plus indépendante et plus sûre d'elle", a-t-il dit, en invitant son homologue Jean-Yves Le Drian à assister à son tour à un Conseil des ministres en Allemagne. Selon ce dernier, "le moteur franco-allemand est à la relance" et les deux pays ont un esprit de …
EN SAVOIR PLUS : http://www.lexpress.fr/actualite/politique/code-du-travail-le-vice-chancelier-allemand-assez-impressionne-par-la-reforme_1938962.html?PMSRC_CAMPAIGN=20170830170102_35_nl_nl_lexpress_politique_59a6d2f34c964d80188b4567&xtor=EPR-787-[20170830170102_35_nl_nl_lexpress_politique_59a6d2f34c964d80188b4567_0022G8]-20170830-[_004NYKU]-[RB2D106H001CTNV2]-20170830030200#PMID=ZHMudGFuZ3VheUBiZWxsLm5ldA==
 
LOI TAUBIRA. LES RÉPUBLICAINS VEULENT « TOURNER LA PAGE »
Loi Taubira, Les républicains veulent “tourner la page”
Pierre Selas
Valérie Pécresse s’est exprimée aujourd’hui au Campus des Jeunes républicains, après avoir participé au séminaire des juppéistes, hier. La présidente de la région Île-de-France continue de faire valoir ses positions, après avoir annoncé le lancement de son propre mouvement au sein de l’UMP, le 10 septembre. “Nous ne reviendrons pas sur la loi Taubira, tournons la page”, a-t-elle notamment affirmé, en référence à la loi ouvrant le mariage aux couples de même sexe et à laquelle la droite s’était vivement opposée.
SOURCE : http://www.lefigaro.fr/politique/2017/08/27/01002-20170827ARTFIG00006-valerie-pecresse-mon-projet-ce-ne-sont-pas-les-veilles-idees-qui-nous-ont-fait-perdre.php
 
APRÈS LES DÉCLARATIONS DE MACRON SUR LA NATALITÉ EN AFRIQUE, QUE DISENT LES CHIFFRES ?
La fécondité africaine alimente les fantasmes. Etat des lieux, alors que 2,5 milliards de dollars supplémentaires seront alloués au planning familial dans le monde.
Par Elena Blum
Samedi 8 juillet, en marge du sommet du G20 (groupe des vingt pays les plus riches) qui s’achevait à Hambourg, le président français Emmanuel Macron a répondu à cette question d’un journaliste ivoirien : « Combien les pays du G20 sont prêts à mettre dans l’enveloppe pour sauver l’Afrique ? »
Après avoir écarté l’idée d’un Plan Marshall pour l’Afrique en arguant que cette aide historique qui a sauvé l’Europe d’après-guerre « était un plan de reconstruction, dans des pays qui avaient leurs équilibres, leurs frontières, leur stabilité », le locataire de l’Elysée a estimé que le « défi de l’Afrique est différent, il est beaucoup plus profond, il est civilisationnel ». Et de conclure : « Quand des pays ont encore sept à huit enfants par femme, vous pouvez décider d’y dépenser des milliards d’euros, vous ne stabiliserez rien. »
Lire aussi :   « Frères Africains, répondons par le mépris aux élucubrations d’Emmanuel Macron ! »
Hasard du calendrier, trois jours plus tard, mardi 11 juillet, s’est tenue à Londres une conférence internationale sur le contrôle des naissances, Family Planning 2020, organisé par un ensemble d’acteurs publics et privés dont la coopération britannique UKAID, la coopération américaine USAID, le Fonds des Nations unies pour la population ou la Fondation Bill & Melinda Gates (partenaire du Monde Afrique). L’occasion de revenir sur les chiffres négatifs et positifs de la fécondité africaine, sujet qui alimente les fantasmes et soulève bien des polémiques.
Les femmes africaines ont 4,7 enfants en moyenne
C’est le taux de fécondité le plus élevé du monde, dont la moyenne globale est de 2,5. Dans la région méditerranéenne, le taux est de 3,5, tandis qu’en Asie, le taux est de 2,4. Les Amériques suivent, avec un taux à 2,1, puis le
EN SAVOIR PLUS :  http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/07/12/apres-les-declarations-de-macron-sur-la-natalite-en-afrique-la-verite-des-chiffres_5159751_3212.html#uxBRJ1iYRF0ivAQa.99
 
JEAN-MICHEL BLANQUER, UN MINISTRE DE L’ÉDUCATION DE DROITE ?
Pascale Tournier
Le nouveau locataire de la rue de Grenelle, au parcours plus décoiffant qu'il n'y paraît, se veut un missionnaire de l’éducation énergique et pragmatique.
Emmanuel Macron a-t-il choisi un ministre de l’Éducation nationale de droite ? La moue filmée de sa prédécesseure Nadjat Vallaud-Belkacem, lorsqu’elle apprend la nomination de Jean-Michel Blanquer au gouvernement, pourrait en être un signe. À écouter ses détracteurs issus d'une partie du monde syndical ou du PS, il passe aussi pour le ministre « ctrl-Z ». Celui qui détricote toutes les réformes engagées par le précédent quinquennat, au premier chef les rythmes scolaires. Il reste également celui qui a mis en œuvre la suppression de 80.000 postes sous Nicolas Sarkozy, alors qu’il était à la tête de la Direction générale de l’enseignement scolaire (Degesco). « Avec sa petite phrase lâchée dans le JDD "l’ennemi du service public, c’est l’égalitarisme", il se découvre », éreinte Colombe Brossel, secrétaire nationale au PS en charge de l’éducation. « Ses internats d’excellence reflètent sa vision de l’éducation très à l’américaine : alors que la gauche essaie...
http://www.lavie.fr//actualite/politique/jean-michel-blanquer-un-ministre-de-l-education-de-droite-28-08-2017-84466_813.php
 
TRAVAILLEURS DÉTACHÉS, UN ENJEU CLÉ POUR L'EUROPE
Henrik Lindell
Pour Emmanuel Macron, la directive sur les travailleurs détachés est « une trahison de l'esprit européen » parce qu'elle favorise le dumping social. Mais il peine à convaincre ses partenaires européens de l'Est de l'utilité d'un changement.
Depuis vingt-et-un ans qu'elle existe, la directive européenne sur les travailleurs détachés clive les Européens. Nouvelle ligne de fracture entre Est et Ouest, elle cristallise les positionnements des pro-européens, des souverainistes, des libéraux ou des réformistes, obligeant chacun à choisir son camp. Un des problèmes étant le statut social, souvent précaire, des travailleurs détachés, et leur mise en concurrence grâce à la libre circulation européenne avec les travailleurs dans les pays plus riches et dont les coûts sociaux sont plus élevés. 
Contrairement à ses prédécesseurs français, Emmanuel Macron, lui, exige une révision substantielle de ces règles. Il en a fait son objectif principal lors d'un déplacement du 23 au 25 août en Europe centrale. L'idée étant de convaincre les gouvernements des pays qui ont toujours défendu la directive d'accepter des changements. Il a d'emblée reçu le soutien de ses homologues tchèque et slovaque, mais...
http://www.lavie.fr//actualite/politique/travailleurs-detaches-un-enjeu-cle-pour-l-europe-25-08-2017-84458_813.php
 
RUTGER BREGMAN : “IL Y A TOUJOURS UNE ALTERNATIVE“
propos recueillis par Jean-Claude Noyé
Historien et journaliste néerlandais, Rutger Bregman livre un essai qui se veut résolument optimiste sur les capacités de nos sociétés à s'engager dans l'innovation sociale. Solidement documenté, Utopies réalistes a été traduit dans dix-sept pays et a fait un tabac aux Pays-Bas et au Royaume uni. Revenu de base, réduction drastique du temps de travail, ouverture des frontières... tout y passe. Délirant ? Moins qu'on l'imagine.
Le titre de votre livre est un oxymore assumé. Qu'entendez-vous donc par « utopies réalistes » ?
En ouverture, je cite l'écrivain Oscar Wilde : « Le progrès est la réalisation des utopies ». L'abolition de l'esclavage, l'instauration de la démocratie, la marche vers légalité hommes-femmes sont autant d'utopies auxquelles seulement une petit poignée d'avant-gardistes a cru autrefois. Elles étaient à l'époque décriées comme irréalistes. Elles sont pourtant devenues réalité.
Quels sont donc les points-clés de votre utopie pour demain ?
J'en citerai quatre : éradication totale de la pauvreté dans le monde, réévaluation de ce qu'est le travail avec une réduction drastique du temps qui lui est accordé, instauration du revenu de base, ouverture très large des frontières aux travailleurs migrants. Pour chacun de ces points, j'appuie mon argumentaire sur des études rigoureuses émanant d'instituts spécialisés. Elles montrent que ce programme est réalisable et prennent à rebours les idées reçues. Comme celle qui voudrait que si l'on donne de l'argent aux pauvres, il faut qu'il y ait une contrepartie de leur part et contrôler les résultats attendus. Je cite une étude de la Banque mondiale qui montre clairement, a contrario, que c'est la distribution de cash sans contrepartie qui obtient les meilleurs effets. Les pauvres savent ce dont ils ont besoin bien mieux que les bureaucrates de l'aide au développement. La pauvreté est un des plus grands gâchis du potentiel humain. Son éradication aura des effets positifs globaux, y compris pour les nations riches. Elles y ont même intérêt.
Autre cause qui vous tient à cœur, la semaine de 15 heures… Vous n'y allez pas un peu fort ?
Je suis convaincu qu'on peut, dans un premier temps, réduire la semaine de travail payé d'un tiers. Il ne s'agit pas, pour autant, de rester assis sur un canapé à ne rien faire. Il y a quantité de tâches non rémunérées, porteuses de valeur, et utiles socialement, à effectuer. De plus en
EN SAVOIR PLUS : http://www.lavie.fr//debats/idees/rutger-bregman-il-y-a-toujours-une-alternative-23-08-2017-84416_679.php
 
ARABIE SAOUDITE-IRAN : MACRON S'OPPOSE À TRUMP
Le président français se démarque de son homologue américain en refusant de prendre parti entre la pétromonarchie sunnite et la République islamique chiite.
Par Armin Arefi
S'exprimant devant les 170 diplomates français réunis au palais de l'Élysée, le chef de l'État s'est particulièrement démarqué du président américain sur l'une des crises les plus brûlantes du moment : celle qui oppose l'Arabie saoudite à l'Iran. Emmanuel Macron a ainsi insisté sur la nécessité de ne pas «  choisir son camp  » entre la pétromonarchie wahhabite (version rigoriste de l'islam sunnite) et la République islamique chiite. Riyad et Téhéran, qui ont rompu leurs relations diplomatiques depuis l'attaque de l'ambassade d'Arabie saoudite à Téhéran, en janvier 2016, se livrent une véritable guerre par procuration dans la région, notamment en Syrie et au Yémen.
«  L'erreur  » de Trump
Fixant comme priorité de la diplomatie française «  la lutte contre le terrorisme islamique  », le chef de l'État a souligné que la France n'atteindrait cet objectif «  qu'à la condition de ne pas entrer dans ces grilles de lecture qui voudraient imposer un choix entre chiites et sunnites et, en quelque sorte, nous obliger à nous enfermer dans un camp  ». Et le président d'adresser une pique à peine voilée au président américain : « D'autres grandes puissances ont fait ce choix ces derniers temps. J'ai la conviction que c'est une erreur. »
Le 21 mai dernier à Riyad, Donald Trump avait appelé «  toutes les nations dotées d'un sens des responsabilités  » à «  travailler ensemble pour isoler  » l'Iran, accusé d'être le «  fer de lance du terrorisme mondial  ». À cette occasion, la Maison-Blanche avait annoncé la signature de 110 milliards de dollars de contrat d'armement avec Riyad, dans le but de «  soutenir à long terme la sécurité de l'Arabie saoudite et de la région du Golfe face aux menaces de l'Iran  ». Pourtant, d'après le spécialiste de la pétromonarchie saoudienne Bruce Riedel, ces accords n'étaient en réalité que des lettres d'intention datant de l'ère Obama.
«  Respect strict  » de l'accord sur le nucléaire
Qu'à cela ne tienne, désormais aligné sur la ligne anti-iranienne du roi Salman d'Arabie saoudite et de son impétueux fils, le nouveau prince héritier Mohammed Ben Salman, Donald Trump est désormais déterminé à briser l'accord sur le nucléaire iranien, qui a entraîné une levée partielle des sanctions internationales contre la République islamique et symbolisé le retour de l'Iran dans le concert des nations. Téhéran a beau respecter les termes du contrat, selon les rapports trimestriels de l'Agence internationale de l'énergie atomique, le président américain cherche le meilleur moyen de pousser l'Iran à la faute.
Or, là aussi, Emmanuel Macron s'est distingué de Donald Trump en rappelant «  l'attachement de la France à l'accord de Vienne sur le nucléaire iranien  », dont il souhaite le «  respect strict  ». «  Il n'y a pas d'alternative au régime de non-prolifération nucléaire  », a-t-il rappelé devant les ambassadeurs français. «  Dans le contexte que nous vivons, l'accord de 2015 est ce qui nous permet d'établir une relation constructive et exigeante avec l'Iran.  »
http://www.lepoint.fr/monde/arabie-saoudite-iran-macron-s-oppose-a-trump-29-08-2017-2153062_24.php?&m_i=B6i3U35uNP88V6mckbMBec_W76CxXVzujiUcD3ydGFWL26o563uY490FxjHUh2jXZ4Ocf7x9EMel0JbUgkNOzNOCNMBBBF&boc=984102&M_BT=438266583523#section-commentaires
 
UN RADICALISÉ À L’ÉLYSÉE
 « Bruno Roger-Petit est nommé conseiller, porte-parole de la Présidence de la République, à compter du 1er septembre 2017. Il aura pour mission de relayer la parole publique de l’Elysée, et utilisera pour ce faire tous les moyens à sa disposition, notamment le compte twitter de la Présidence. »
Et Bruno Roger-Petit s’est empressé de supprimer son compte Twitter personnel, afin qu’on ne trouve plus les horreurs qu’il y écrivait, particulièrement contre les catholiques, contre la Manif pour tous et tous ceux qui s’opposent au nihilisme actuel.
Car ce qui caractérise Roger-Petit est qu’il est un frénétique anticatholique.
Et donc il est sûr qu’il y aura avant la fin de ce siècle un président musulman à l’Elysée. Ce n’est hélas pas impossible. Mais lui il s’en félicite.
http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2017/08/29/un-radicalise-a-l-elysee-5974826.html
 
LE NOUVEAU PORTE PAROLE DE MACRON ÉVOQUE UN FUTUR PRÉSIDENT MUSULMAN COMME UNE « PERSPECTIVE FORMIDABLE »
 Oui, il y aura un jour, avant la fin de ce siècle, un président de la République française dont le prénom sera Mohammed, ou Ahmed, ou Norredine. C’est une perspective formidable, parce qu’au regard de l’histoire, et contrairement à ce que raconte la fable zemmourienne, ce sera authentiquement français. »
http://islamisation.fr/2017/08/29/le-nouveau-porte-parole-de-macron-evoque-un-futur-president-musulman-comme-une-perspective-formidable/
 
10 CHOSES À SAVOIR SUR BRUNO ROGER-PETIT, LE POLÉMISTE QUI REJOINT L'ELYSÉE
Le journaliste, et surtout éditorialiste, a été nommé conseiller et porte-parole de la présidence de la République.
Paul Laubacher
Certains politiques deviennent chroniqueurs à la télévision ou à la radio. Certains journalistes font le chemin inverse. C'est le cas de Bruno Roger-Petit, 54 ans, qui a été nommé conseiller et porte-parole de la présidence de la République, annonce l'Elysée ce mardi 29 août. Cette nomination prendra effet le 1er septembre.
Bruno Roger-Petit "aura pour mission de relayer la parole publique de l’Elysée et utilisera pour ce faire tous les moyens à sa disposition, notamment le compte Twitter de la présidence", indique un communiqué de l’Elysée.
Mais qui est vraiment Bruno Roger-Petit ?
1Europe 1
Première chose, Bruno Roger-Petit va devoir planter un de ses (nouveaux) employeurs : Europe 1. Il devait rejoindre l'équipe d'éditorialistes du présentateur Christophe Hondelatte. L'annonce avait été faite le 25 août dernier. Le but était d'avoir "une séquence édito qui va un peu secouer les choses", expliquait Christophe Hondelatte. C'est sûr que Bruno Roger-Petit bouscule.
Porte-parole de l'Elysée est un poste très exposé mais qui
EN SAVOIR PLUS : http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20170829.OBS3927/10-choses-a-savoir-sur-bruno-roger-petit-le-polemiste-qui-rejoint-l-elysee.html
 
ZEMMOUR ET LA DÉPORTATION DES MUSULMANS : LE RÉVÉLATEUR D'UNE FRANCE QUI VIT DANS LA PEUR
LE PLUS. Éric Zemmour refait parler de lui. Dans une interview accordée à un journal italien, le polémiste évoque une possible déportation future des musulmans de France et prophétise une guerre civile. Pour Bruno Roger-Petit, c'est une preuve de plus que le zemmourisme gangrène le débat public français. Comment le combattre ? Décryptage.
EN SAVOIR PLUS : http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1290601-zemmour-et-la-deportation-des-musulmans-le-revelateur-d-une-france-qui-vit-dans-la-peur.html
 
DEUX DÉMOGRAPHES POUR UN CONSTAT : UNE SUBSTITUTION DE POPULATION
La démographe Michèle Tribalat, dans le numéro de janvier de la Revue générale de stratégie, dresse un constat alarmant. Pour la Seine-Saint-Denis, Tribalat remarque que « la conjonction d’une formidable croissance de la jeunesse d’origine étrangère et d’un recul de celle d’origine française dessine un processus de substitution démographique qui marque d’ailleurs Paris et l’ensemble de la petite couronne ».
La démographe, s’appuyant sur des chiffres officiels de 1999 (qui ont augmenté depuis), estime que ce changement de population gagne de nombreuses villes ou arrondissements et crée des « phénomènes de sécession territoriale ». Ces concentrations ethniques, surtout issues de pays musulmans, « risquent de déboucher sur des enclaves où pourraient apparaître des revendications politiques d’un droit dérogatoire sur base ethnico-religieuse et, plus généralement, sur la formulation d’exigence de conformité visant l’ensemble de la société française ».
Samedi 27 janvier dans Soir 3, François Héran, le directeur de l’Institut National d’Etudes Démographiques a annoncé le remplacement à terme de la population française par une population d’immigrés. Morceaux choisis :
« on ne peut pas prévoir l’immigration de demain (mais) la place de l’immigration sera plus importante que maintenant  »  » il y aura de plus en plus de décès, et il y aura moins de naissances car il y aura moins de femmes en âge d’avoir des enfants, du coup le solde naturel énorme, le record qu’on vient de battre, 300000 naissances de plus que de décès, va fondre, va disparaître, et l’immigration sans le vouloir, sera en première ligne de la croissance de la population française. Je trouve que le débat politique ne nous prépare pas du tout à cette idée. »
Mr. Héran s’est élevé contre l’idée que
« l’immigration pourrait devenir secondaire dans la croissance de la population française, par exemple en privilégiant une immigration choisie au lieu d’une immigration subie. Cela ne marche pas, car l’immigration familiale, l’immigration d’asile restent très importantes, qui accompagnent l’immigration de travail même sélectionnée. »
« Le brassage va continuer, ce n’est pas que je sois pour ou contre, c’est une question objective : l’immigration deviendra le premier moteur de croissance, alors forcément le brassage va progresser, et rien ne l’arrêtera, donc il vaut mieux s’y préparer que d’essayer de nier la réalité. »
« le débat politique n’envisage pas du tout ce qui va se passer d’ici une génération, ce qui me frappe beaucoup dans l’ensemble du débat politique, c’est qu’il est assez myope de ce point de vue là. Le rôle du démographe n’est pas du tout d’interpeller les candidats ou de commenter l’élection présidentielle, mais c’est d’essayer de faire en sorte que le regard puisse se porter plus loin, et essayer de faire en sorte qu’on puisse prendre en compte les données démographiques de base, les grandes lames de fond qui définissent la dynamique de la population. »
http://islamisation.fr/2007/02/05/deux-demographes-pour-un-constat-une-substitution-de-population/
 
PARIS- FORMATION ANTHROPOLOGIE ET POLITIQUE À L’ÉCOLE DE SAINT- JEAN-PAUL II
Paris – Formation “Anthropologie et politique à l’école de saint Jean-Paul II”
Anthropologie et politique
Découvrir les fondements de la vie en société à l’école de saint Jean-Paul II. 
Qui est l’homme ? Quel est le sens de ma vie ? Quelle est ma responsabilité dans la société aujourd’hui ? Comment agir au service du bien commun ?
Le Parcours « Fondements de la vie en société » à l’école de Saint Jean-Paul II est un programme de découverte de l’anthropologie et de la doctrine sociale de l’Eglise à travers les grandes questions de l’existence et de la vie en société.
C’est une véritable « Écologie humaine » pour l’homme et pour tous les hommes. L’expérience et l’enseignement de Saint Jean-Paul II, enrichis des synthèses lumineuses de Benoît XVI servent de guide pour comprendre et agir en vue du bien commun comme nous y invite sans concession le Pape François.
Ce parcours est animé sur Paris par Bruno de Saint Chamas, Président d’Ichtus, membre associé du GRACE (Groupe de Recherche Anthropologie Chrétienne et Entreprise).
Le parcours est proposé à Paris, première séance le 10 octobre.
https://www.infocatho.fr/formation-anthropologie-et-politique-a-lecole-de-saint-jean-paul-ii/
Programme complet, dates et inscriptions : ici
http://www.ichtus.fr/parcours-jean-paul-2/
 
MACRON VEUT DES LISTES TRANSNATIONALES AUX ÉLECTIONS EUROPÉENNES
INFO E1 - Le président, qui s'adresse mardi à 11 heures aux ambassadeurs français réunis à l'Élysée, souhaite moderniser le scrutin européen de 2019 pour relancer l'Union.
INFO EUROPE 1
Emmanuel Macron n'en a jamais fait mystère : l'Union européenne, et surtout sa relance, est une priorité de son quinquennat. C'est ce qu'il devrait marteler mardi dans un discours adressé aux ambassadeurs français réunis à l'Élysée pour leur rentrée. Mais il n'y a pas que dans ses discours que le chef de l'État se préoccupe du projet européen. En coulisses, il prépare déjà les prochaines élections européennes, qui auront lieu dans deux ans. Avec un grand projet : mettre en place des listes transnationales.
Au moins 14 nationalités sur une liste. Le principe est simple : mettre sur une même liste des candidats du même bord politique mais de nationalités différentes. On pourrait par exemple retrouver des centristes tchèques, italiens, français ou encore polonais sur une même liste. Avec, chaque fois, au moins 14 nationalités différentes. Ainsi, chaque famille politique serait représentée partout en Europe et celle qui l'emporte décrochera la présidence de la Commission européenne. Pour Emmanuel Macron, un tel système serait plus démocratique et plus clair qu'aujourd'hui. Outre une modernisation du système de scrutin, l'objectif est aussi de faire de l'échéance de 2019 un succès, un moteur pour relancer la machine européenne. 
Modification des lois électorales. Le président en a parlé à son parti, La République en marche !, et a récemment reçu à l'Élysée dans son bureau des partisans de ces listes transnationales. Sa décision finale n'est pas encore prise, et la REM attend le feu vert élyséen pour aller plus loin. Mais une telle annonce permettrait à Emmanuel Macron de se montrer une nouvelle fois à la manœuvre sur la scène européenne. Quoi qu'il en soit, rien n'est encore fait. La mise en place de listes transnationales suppose en effet que chaque membre de l'Union européenne modifie sa loi électorale.
http://www.europe1.fr/politique/macron-veut-des-listes-transnationales-aux-elections-europeennes-3421466#xtor=EPR-202-[Quotidienne]-20170829&lacid=europe1_2037691
 
SARKOZY : MACRON DOIT "PROPOSER UN NOUVEAU TRAITÉ" À L'UNION EUROPÉENNE
L'ancien président de la République a distillé quelques conseils à Emmanuel Macron, l'invitant à se poser en "grand Européen" et à agir "tout de suite".
L'ancien président Nicolas Sarkozy estime qu'Emmanuel Macron doit "proposer un nouveau traité" à l'Union européenne, dans un entretien accordé à Émile, le magazine de Sciences-Po, dans lequel il explique avoir "sans doute" eu "trop de pouvoir trop jeune".
Agir "tout de suite !". "Tout d'abord, le président français doit être un grand Européen. Il faut proposer un nouveau traité. C'est vraiment très important", estime Nicolas Sarkozy. "Ensuite, le calendrier du président de la République est simple : c'est tout de suite ! Tout ce que vous ne faites pas en juillet, vous ne le ferez pas en septembre, et tout ce que vous ne faites pas en septembre, vous ne le ferez pas en décembre. Voilà pourquoi le calendrier n'attend pas. C'est notamment vrai pour la baisse des impôts", poursuit l'ancien président.
"Troisièmement, la question de la réforme de la justice. La justice est un pouvoir indépendant", ajoute l'ancien président de la République. "Enfin, les destins de l'Europe et de l'Afrique sont liés. L'Afrique va passer d'un milliard d'habitants à 2,3 milliards d'habitants d'ici à 30 ans. Comment maîtrise-t-on les flux migratoires ? C'est aussi une question importante pour l'avenir", développe Nicolas Sarkozy.
Des similitudes avec Macron. "Sans transgression, sans rupture des habitudes, sans pensées libres, il n'y a pas de progrès (...) Macron y est arrivé, c'est vrai, et ce n'est pas si facile", répond par ailleurs l'ancien chef de l'État, interrogé sur de possibles similitudes entre lui et l'actuel locataire de l'Élysée. "J'ai été ministre très jeune (38 ans, ndlr). J'ai eu sans doute trop de pouvoir trop jeune. Je pense qu'il faut en effet de l'expérience", dit encore Nicolas Sarkozy, qui s'exprime en cette rentrée après François Hollande, François Bayrou ou encore Alain Juppé.
http://www.europe1.fr/politique/sarkozy-macron-doit-proposer-un-nouveau-traite-a-lunion-europeenne-3420860
 
LES ENJEUX DU DÉPLACEMENT D'EMMANUEL MACRON EN EUROPE DE L'EST
Emmanuel Macron entame mercredi une mini-tournée européenne de trois jours. Le chef de l'Etat ira en Autriche, en Roumanie et en Bulgarie pour une rentrée clairement placée sous le signe de l'Europe.
Le président de la République commence la rentrée sur les chapeaux de roues. Trois pays visités d'ici à vendredi, un mini-sommet lundi prochain à l'Elysée avec Angela Merkel et les chefs des gouvernements espagnol et italien, en attendant des déplacements en Grèce et en Estonie avant la fin septembre, bref, l'agenda européen d'Emmanuel Macron s'annonce particulièrement chargé. Le président de la République a d'ailleurs promis de visiter tous les Etats membres avant fin 2018.
Les travailleurs détachés, un sujet qui inquiète l'exécutif. Emmanuel Macron sera mercredi après-midi en Autriche, jeudi en Roumanie et vendredi en Bulgarie avec un objectif : pousser à un durcissement rapide de la directive sur les travailleurs détachés. En Effet, l'Elysée s'inquiète des conséquences de la fraude sur certains secteurs : "Si on ne trouve pas de bonne régulation, c'est la libre circulation elle-même - un des fondements de l'Union - qui sera remise en cause", souffle-t-on.
Relancer les grands dossiers européens. Le président de la République veut rallier à son combat un maximum de dirigeants européens, mais il compte aussi avancer les discussions sur d'autres dossiers : l'Europe de la Défense, la lutte contre le terrorisme, la crise migratoire ou encore la politique d'asile. Autant de sujets sensibles que tous les partenaires européens n'abordent pas de la même manière.
http://www.europe1.fr/politique/les-enjeux-du-deplacement-demmanuel-macron-en-europe-de-lest-3416957

LA DIPLOMATIE CHEZ MACRON, C’EST AUSSI DES TACTIQUES DE COURT TERME
"La diplomatie chez Macron, c'est aussi des tactiques de court terme"
Le président de la République tient ce mardi son premier grand discours de politique étrangère. L'analyse du professeur de sciences politiques Christian Lequesne.
C'est ce mardi, à l'occasion de la Semaine des ambassadeurs qu'Emmanuel Macron présente les grands axes de sa politique étrangère. Christian Lequesne, professeur de sciences politiques à Sciences-Po Paris et auteur de Ethnographie du quai d'Orsay (CNRS éditions, 2017), décrypte pour L'Express les enjeux de la diplomatie macronienne. 
C'est mardi, à l'occasion de la Semaine des ambassadeurs, qu'Emmanuel Macron tiendra son premier grand discours de politique étrangère. Dans quel contexte? Comment les ambassadeurs perçoivent-ils l'action du président de la République? 
Je pense que la perception n'est pas mauvaise car, en matière de politique étrangère, le président de la République est en ligne avec son ministre. Les diplomates sont réticents vis-à-vis du président de la République quand ils ont l'impression que le pouvoir de la cellule diplomatique élyséenne vient réduire le rôle du ministre des Affaires étrangères à pas grand-chose. Compte tenu de la personnalité de Jean-Yves Le Drian, de son talent, du soutien qu'il a apporté à Emmanuel Macron dans sa campagne, il y a une relation de confiance qui fait que les deux travaillent bien ensemble. C'est un point auquel les diplomates sont toujours très sensibles. 
Reste la question des arbitrages budgétaires, une autre affaire. Pour se mettre en conformité avec les règles européennes, il va y avoir des contractions budgétaires qui sont inévitables et je pense que le ministère des Affaires étrangères n'y échappera pas. La diplomatie est rarement une priorité. Les diplomates ne l'accueilleront pas de manière positive d'autant plus qu'ils se serrent la ceinture depuis quinze ans au moins. 
La politique étrangère n'est peut-être pas une priorité mais elle semble quand même importante pour Emmanuel Macron qui a investi le champ diplomatique dès le début de son quinquennat... 
Comme tout président de la République. Il y a évidemment la Constitution qui attribue au chef de l'Etat la politique étrangère et plus encore la pratique. Les "coups" à l'étranger sont aussi un moyen de corriger une baisse de popularité sur les réformes de politique intérieure. Et comme Emmanuel Macron veut faire beaucoup de réformes de politique intérieure, semble-t-il, il a intérêt à garder très visible ce qu'il fait en politique étrangère. 
Donc finalement, Emmanuel Macron est dans la continuité de ses prédécesseurs... 
Il a une spécificité quand même. L'Europe est redevenue enjeu prioritaire de la politique étrangère de la France alors que ça ne l'était pas sous Hollande. Macron est un président de la République de l'après-Maastricht sur les questions européennes. Il fait partie de cette génération d'élites françaises pour laquelle l'Europe est quelque chose de normal, qui va de soi. Il n'est plus dans le débat "fédéralisme versus souveraineté". De ce point de vue, il représente un changement générationnel.  
Mais il a aussi parfaitement compris que les élites, sur la question européenne, ne rejoignaient pas forcément l'opinion de l'ensemble de la population. Toute sa tournée en Europe centrale ces derniers jours sur les travailleurs détachés s'explique moins par l'importance économique du sujet que pour montrer à l'opinion -et notamment aux travailleurs modestes, comme les chauffeurs routiers ou les ouvriers du bâtiment qui pensent que l'Europe ne les protège pas et votent Front national ou Mélenchon- qu'il a compris leurs craintes. Le dossier des travailleurs détachés est pour Macron d'abord un enjeu politique visant à regagner la confiance du peuple sur le projet européen. 
Peut-on déjà dire d'Emmanuel Macron que sa diplomatie est plutôt "gaullienne" ou atlantiste? 
Je sais bien qu'il a fait des déclarations fin juin dans lesquelles il disait vouloir rompre avec un certain néoconservatisme. Mais par rapport à la politique que l'on a dit néoconservatrice sous Hollande et sous
EN SAVOIR PLUS : http://www.lexpress.fr/actualite/politique/la-diplomatie-chez-macron-c-est-aussi-des-tactiques-de-court-terme_1938440.html?PMSRC_CAMPAIGN=20170829081602_35_nl_nl_lexpress_quotidienne_59a506674c964d271d8b4567&xtor=EPR-181-[20170829081602_35_nl_nl_lexpress_quotidienne_59a506674c964d271d8b4567_0022E7]-20170829-[_004NW0S]-[RB2D106H001YDDA5]-20170829061700#PMID=ZHMudGFuZ3VheS0yQGJlbGwubmV0
 
A QUOI SERT LE NOUVEAU PORTE-PAROLE DE MACRON ? L'ELYSÉE S'EXPLIQUE
Le choix du journaliste Bruno Roger-Petit comme porte-parole de la présidence crée la polémique. L'Elysée s'en explique à "l'Obs".
Lucas Burel
Voilà le porte-parolat de l'Elysée ressuscité par Emmanuel Macron. En pleine "blitzkrieg" médiatique pour "déverrouiller" la communication du Palais, l'Elysée a annoncé la nomination du journaliste Bruno Roger-Petit comme porte-parole de la présidence. Un poste laissé inoccupé depuis 2008 et le passage furtif – et peu mémorable – de David Martinon, sous les ordres de Nicolas Sarkozy. 
Répartition "on" et "off"
Ainsi, l'hypermédiatique Bruno Roger-Petit va devenir la voix officielle de la présidence, celui qui devra "amplifier la parole du président", selon les mots de l'entourage d'Emmanuel Macron à "l'Obs". Un changement de taille, car jusqu'à présent ce rôle était occupé par Sibeth Ndiaye, la conseillère presse, récemment épinglée pour son écart de langage supposé en privé au moment de confirmer la mort de Simone Veil. Pour autant, l'entourage du président assure que l'arrivée de Bruno Roger-Petit ne signe en rien la mise en retrait de l'ancienne conseillère presse du candidat d'En Marche ! – et interlocutrice privilégiée de la majorité des journalistes : "Les rôles ne changent pas. Sibeth gardera le 'off', et Bruno Roger-Petit le 'on'", résume-t-on. 
10 choses à savoir sur Bruno Roger-Petit
Selon les informations de "l'Obs", cette répartition des rôles s'est accélérée au cours de l'été : "On a ressenti un manque", explique un habitué de l'Elysée. Là où François Hollande – et son amour du "off"– permettait bon an mal
EN SAVOIR PLUS : http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20170829.OBS3959/a-quoi-sert-le-nouveau-porte-parole-de-macron-l-elysee-s-explique.html#xtor=EPR-1-[ObsPolitique]-20170830
 
UN RADICALISÉ À L’ÉLYSÉE
Un radicalisé à l’Elysée
« Bruno Roger-Petit est nommé conseiller, porte-parole de la Présidence de la République, à compter du 1er septembre 2017. Il aura pour mission de relayer la parole publique de l’Elysée, et utilisera pour ce faire tous les moyens à sa disposition, notamment le compte twitter de la Présidence. »
Et Bruno Roger-Petit s’est empressé de supprimer son compte Twitter personnel, afin qu’on ne trouve plus les horreurs qu’il y écrivait, particulièrement contre les catholiques, contre la Manif pour tous et tous ceux qui s’opposent au nihilisme actuel.
Car ce qui caractérise Roger-Petit est qu’il est un frénétique anticatholique.
Et donc il est sûr qu’il y aura avant la fin de ce siècle un président musulman à l’Elysée. Ce n’est hélas pas impossible. Mais lui il s’en félicite.
http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2017/08/29/un-radicalise-a-l-elysee-5974826.html

 
8-1 BREXIT (et Royaume Uni)

PRÈS DE 150 LETTRES D'ALAN TURING RETROUVÉES À L'UNIVERSITÉ DE MANCHESTER
Père de l'informatique, Alan Turing a cassé les codes de la machine Enigma utilisée par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale.
Prés de 150 lettres écrites par le mathématicien anglais Alan Turing, père de l'informatique, ont été retrouvées par hasard à l'université de Manchester, rapporte le Guardian. Cette correspondance s'étend de 1949 jusqu'à son suicide, en 1954. Condamné à subir un traitement de castration chimique en raison de son homosexualité, Alan Turing s'est donné la mort le 7 juin 1954, en croquant une pomme imprégnée de cyanure. 
LIRE AUSSI >> Turing, l'homme qui cassait les codes 
Ces lettres révèlent peu d'éléments sur la personnalité de l'homme qui a déchiffré le code Enigma, utilisé par les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale. Comme le précise Le Monde, elles renvoient aux activités professionnelles du mathématicien: invitations à des conférences, sollicitation pour l'écriture d'articles, demandes de photographies... Dans une lettre, Alan Turing fait part de son aversion pour l'Amérique. Invité à tenir une conférence aux Etats-Unis en avril 1953, il décline en ces termes: "Je n'aimerais pas le voyage, et je déteste l'Amérique." 
Peu de correspondance personnelle
Interrogé par Le Guardian, l'archiviste de l'université James Peters salue une découverte "unique". "Les archives relatives à Turing sont extrêmement rares (...) Il y a certes peu de correspondance personnelle et pas de lettres envoyées aux membres de sa famille. Mais cela nous donne toujours un aperçu intéressant de ses travaux et de sa vie académique à l'Université de Manchester." 
Esprit brillant, Alan Turing est l'auteur en 1936 d'un texte fondateur qui donnera lieu à la "machine de Turing", ancêtre de l'ordinateur. Pendant la guerre, il parvient à décrypter la machine Enigma, le code secret utilisé par les sous-marins allemands croisant dans l'Atlantique Nord. Les historiens jugent que sa découverte a permis d'accélérer la fin du conflit.  
Après la guerre, il devient un précurseur en matière d'intelligence artificielle avec son "test de Turing" qui faisait discuter un humain avec un ordinateur. Le scientifique, longtemps méconnu, est toutefois mort, en paria en raison de son homosexualité. Ce n'est que 55 ans après sa mort que le Premier ministre britannique de l'époque, Gordon Brown, a exprimé en 2009 des excuses posthumes au nom du gouvernement avant la grâce d'Elizabeth II prononcée en 2013. 
http://lexpansion.lexpress.fr/high-tech/pres-de-150-lettres-d-alan-turing-retrouvees-a-l-universite-de-manchester_1938499.html?PMSRC_CAMPAIGN=20170829110102_35_nl_nl_lexpansion_high_tech_59a52d144c964daa408b4567&xtor=EPR-3125-[20170829110102_35_nl_nl_lexpansion_high_tech_59a52d144c964daa408b4567_0022EC]-20170829-[_004NWBS]--20170829090200#PMID=ZHMudGFuZ3VheUBiZWxsLm5ldA==
 
8-2 CETA

8-3 Écologie; CD01 Accord sur le contrôle du climat

 
8-4 IMMIGRATION


#MIGRANTS RÉFUGIÉS : ANGELA MERKEL POUR PROLONGER LES CONTRÔLES AUX FRONTIÈRES EN EUROPE
La chancelière allemande Angela Merkel s'est prononcée ce mardi pour une prolongation des contrôles aux frontières dans l'Espace Schengen, alors que la Commission européenne prévoit le retour à la libre circulation d'ici novembre avec l'allègement de la pression migratoire.
"Etant donné la situation actuelle, nous avons besoin de ces contrôles aux frontières", a estimé la chancelière lors d'une conférence de presse à Berlin.
La prolongation de ces contrôles sera l'un des sujets abordés lors de la rencontre entre Merkel et le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker mercredi à Berlin, a-t-elle indiqué.
Plusieurs pays européens, dont l'Allemagne, ont réintroduit les contrôles d'identité aux frontières en 2015 en réponse à l'afflux massif de réfugiés, venus notamment de Syrie, d'Irak et d'Afghanistan.
Principale destination de ces demandeurs d'asile, l'Allemagne en a accueilli depuis 2015 plus d'un million.
La Commission européenne a annoncé début mai qu'elle mettrait un terme en novembre à ces dérogations exceptionnelles au sein de l'espace de libre circulation Schengen, arguant que la pression migratoire s'était allégée après la fermeture en 2016 de la route des Balkans et la mise en place la même année d'un accord migratoire avec la Turquie.
Mais le nombre de plus en plus important de migrants venus d'Afrique, qui empruntent la route de la Méditerranée au péril de leur vie, inquiète les Européens.
L'Autriche voisine, par où ont transité des centaines de milliers de migrants, a ainsi réclamé à plusieurs reprises la prolongation de ces contrôles.
http://tempsreel.nouvelobs.com/en-direct/a-chaud/41300-migrants-allemagne-merkel-autriche-europe-refugies-angela.html
 
DIPLOMATIE. SOMMET SUR LES MIGRATIONS : ENTHOUSIASME EN ITALIE, EXASPÉRATION EN AFRIQUE
Paris accueillait lundi 28 août une rencontre euro-africaine consacrée à la crise migratoire. Parmi les conclusions : la nécessité de renforcer la solidarité entre les États européens et d’identifier les réfugiés “dès le territoire africain”.
Enthousiasme en Italie, exaspération en Afrique : après le minisommet euro-africain sur l’immigration qui s’est tenu à Paris le 28 août, les journaux reviennent sur la feuille de route adoptée à l’issue de la rencontre.
Un geste de solidarité, enfin ?
Pour la presse italienne, qui dénonce régulièrement la solitude de l’Italie face à la crise migratoire, le sommet a marqué un “tournant” : la France et l’Allemagne ont fait preuve de leur volonté de gérer collectivement le sujet, et de réformer le règlement de Dublin (qui contraint les migrants à déposer leur demande d’asile dans le premier pays européen où ils posent pied). Elles ont également soutenu le projet d’installer des centres d’accueil (hotspots) sur le territoire africain, où seraient étudiées les demandes d’asile.
Les journaux se félicitent également de l’attitude d’Emmanuel Macron, qui a reconnu les efforts de l’Italie dans sa collaboration. Pour Macron, “l’Italie a fait un travail parfait”, annoncent plusieurs manchettes, notamment La Stampa.
Mais la presse reste prudente. Dans son éditorial, le Corriere della Sera salue un geste, “longtemps attendu”, de solidarité de la part de l’Europe, mais souligne que pour l’heure “ce sont des mots, seulement des mots”, prononcés “par une minorité de dirigeants européens, pas par toute l’Europe”, puisque seules l’Allemagne, la France, l’Espagne et l’Italie étaient représentées.
La prudence de mise à Berlin
Au lendemain du sommet, la chancelière allemande a à nouveau souligné, lors d’une conférence à Berlin, l’obligation de “créer des moyens légaux pour entrer en Europe”. “Merkel sur le chemin d’une nouvelle politique migratoire”, titre ainsi le quotidien Die Welt en une, le 30 août.
Elle critique les autres États membres qui s’opposent à la répartition des migrants, “une résistance qui pourrait faiblir avec un nombre réduit de migrants”, estime Die Welt.
Dans un autre article intitulé “Comment Berlin freine les grands projets africains d’Emmanuel Macron”, le journal rappelle qu’Angela Merkel, en campagne électorale, se montre prudente vis-à-vis de l’initiative de son homologue français de créer des hotspots.
Beaucoup de bruit pour rien
Les réactions sont nettement plus critiques côté africain. Les solutions envisagées ? “Davantage des effets d’annonce et des nobles intentions”, juge Le Djely, qui déplore que la question migratoire soit abordée “de manière un peu trop superficielle”.
Ce fut un sommet “en catimini”, relève le site d’informations guinéen. Il note l’absence au sommet des dirigeants de Guinée, du Sénégal, de Côte d’Ivoire ou encore du Cameroun. “Alors qu’il aurait fallu se concentrer sur les pays d’origine, on semble préférer ceux de transit”, remarque le site.
Se défausser sur les pays africains
Pour le quotidien burkinabé Aujourd’hui au Faso, les dirigeants européens ont eu raison de retirer leur proposition de créer des hotspots en Libye et de concentrer les efforts sur l’établissement de centres d’identification au Tchad et au Niger. La Libye est aujourd’hui un “non-État, et prétendre y installer un lieu de tri des dossiers des prétendants à l’Europe relève soit d’un pensum, soit d’une hypocrisie politique”.
Mais Le Djely dénonce la volonté des pays européens de chercher “à se débarrasser du fardeau migratoire à moindres frais”, et critique un “jeu de dupes”.
EN SAVOIR PLUS : http://www.courrierinternational.com/article/diplomatie-sommet-sur-les-migrations-enthousiasme-en-italie-exasperation-en-afrique
 
IMMIGRATION. UN MINI-SOMMET AUX SUITES INCERTAINES
Lundi 28 août, se tenait à l’Élysée un mini-sommet. Il comptait six chefs d’états européens et africains. Il portait sur les questions migratoires. Lancée à l’initiative du président français Emmanuel Macron, la réunion s’est notamment déroulée en présence de la chancelière allemande Angela Merkel et des chefs de gouvernement espagnol et italien.
Le chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, était également présente.
Côté africain, le président du Tchad Idriss Déby Itno et celui du Niger Mamadou Issoufou était aussi conviés. Ainsi que le chef du gouvernement de Libye Fayez al-Sarraj. Des pays concernés en premier lieu par l’immigration de populations vers l’Europe.
La fin des hotspots
Selon la communication de l’Élysée, cette rencontre avait pour but de « réaffirmer le soutien de l’Europe au Tchad, au Niger et à la Libye pour le contrôle et la gestion maîtrisée des flux migratoires ».
En juillet dernier, Emmanuel Macron avait annoncé sa volonté de mettre en place des centres pour migrants (appelés « hotspots ») au Niger, au Tchad et en Libye. Cette proposition n’a pas été du tout du goût des dirigeants des pays africains en question. Ces hotspots auraient eu pour mission d’enregistrer les demandeurs d’asile afin de limiter les flux migratoires vers l’Europe. La présidence tchadiennne redoutait notamment qu’un appel d’air ait lieu avec la création d’un hotspot sur son territoire qui deviendrait un point de regroupement des candidats à l’exil.
Le mini-sommet de ce lundi a donc permis de rassurer la partie africaine. Les hotspots tant critiqués ne seront pas mis en place.
L’aide réclamée par les africains
Du côté des dirigeants africains présents, c’est davantage de soutien de la part de l’Europe qui est demandé. Et, outre une aide financière en faveur du développement du Niger et du Tchad, la question de la stabilisation politique du Mali et de la résolution de la crise libyenne sont aussi des priorités aux yeux de la délégation africaine.
Le chef libyen Fayez al-Sarraj a quant à lui réclamé une aide matérielle pour les garde-côtes de son pays afin de mieux contrer les PASSEURS DE MIGRANTS.
EN SAVOIR PLUS : https://www.breizh-info.com/2017/08/30/76624/immigration-mini-sommet
 
L’IMMIGRATION EXTRA-EUROPÉENNE A EXPLOSÉ EN SUÈDE
Par Michèle Tribalat
Les données démographiques suédoises sont obtenues à partir des registres de population. Dès qu’un type d’information est collecté dans la base, les données sont produites annuellement avec une régularité et une promptitude que l’on n’observe pas dans un pays comme la France. Ainsi, les informations sur l’année 2016 sont d’ores et déjà disponibles sans aucun caractère provisoire. Mais, en fonction des évolutions démographiques, Statistics Sweden a modifié sa production et/ou sa diffusion, et notamment sur les questions migratoires. C’est ainsi qu’elle collecte et met en ligne des données annuelles sur les étrangers depuis 1973, sur les nés à l’étranger depuis 2000 (avec une rétrospective décennale depuis 1900) et sur les populations d’origine étrangère depuis 2002.
Ajoutons que la disponibilité de Statistics Sweden pour répondre aux questions, orienter et fournir des données non accessibles dans la base de données est sans égale. Pour chaque tableau tiré dans la base de données, figurent un numéro de téléphone, l’adresse mail de la personne responsable et plus généralement celle du service « information ». Lorsqu’on prend contact, on obtient une réponse rapide qui s’accompagne toujours de la formule : « Please feel free to contact us if you have any further questions. »
150 000 Syriens en Suède, l’équivalent de près d’un million en France
La définition suédoise est différente de celle utilisée en France. En Suède, les immigrés correspondent à l’ensemble des personnes nées à l’étranger, indépendamment de leur nationalité actuelle ou antérieure. Celle que j’appelle première génération née dans le pays d’accueil et que l’on dénomme habituellement deuxième génération est composée des personnes nées en Suède de deux parents nés à l’étranger alors qu’en France un seul parent peut l’être (schéma ci-dessous). La définition suédoise de cette génération ne retient donc pas les personnes nées en Suède d’un seul parent né à l’étranger. Mais, la Suède va aussi au-delà en proposant un décompte plus détaillé permettant de distinguer selon qu’un seul ou les deux parents sont nés à l’étranger. Néanmoins, même comme cela, le champ couvert par la Suède n’est pas le même que celui couvert par la France, en raison de la définition extensive des immigrés, qui est aussi celle des Nations unies. Il est plus large que celui de la France et les données ne sont pas comparables sans
EN SAVOIR PLUS : https://www.causeur.fr/immigration-suede-france-statistiques-146344?utm_source=Envoi+Newsletter&utm_campaign=217fbb0cf7-Newsletter&utm_medium=email&utm_term=0_6ea50029f3-217fbb0cf7-57258861

 
8-5 UNION EUROPÉENNE

QUATRE LEÇONS À TIRER DE L'ENSEIGNEMENT FINLANDAIS
Ann Peuteman Ann Peuteman est rédactrice pour Knack
Notre consoeur de Knack Ann Peuteman s'est rendue dans le Grand Nord afin de découvrir ce que peut nous enseigner l'enseignement finlandais. Voici les quatre points principaux.
LEÇON 1: Faites en sorte que tout le monde veuille devenir enseignant
Dans le top dix des métiers les plus respectés, les enseignants finlandais sont précédés uniquement par les pompiers et les agents de police. En Finlande, la profession d'enseignant est prestigieuse. Pourtant, en moyenne, ils ne gagnent pas beaucoup plus qu'en Belgique. C'est plutôt le contenu du job qui attire les jeunes. Les enseignants finlandais possèdent une grande autonomie : ils peuvent choisir la méthode car le programme d'études leur laisse beaucoup d'espace. Quand ils ne sont pas devant la classe, ils peuvent travailler chez eux. En outre, ils n'ont presque pas d'administration, et on leur donne beaucoup de temps pour préparer leurs cours, délibérer avec leurs collègues ou monter des projets spéciaux.
Aussi beaucoup de jeunes se sentent-ils appelés à devenir professeurs. Seulement, ce n'est pas réservé à tout le monde. Pour donner cours en Finlande, que ce soit en première primaire ou en dernière année de secondaire, il faut décrocher un master en enseignement. Seuls ceux qui obtiennent de très bons points en secondaire peuvent commencer cette formation à condition de réussir l'examen d'entrée difficile composé de deux parties : une épreuve écrite qui examine les connaissances générales et une interview qui sonde la motivation et la personnalité. Chaque année, seul un candidat sur dix est autorisé à entamer la formation de professeur. Du coup, seuls les meilleurs et les plus motivés se retrouvent devant la classe.
LEÇON 2: Laissez les enfants choisir leur direction le plus tard possible
Jusqu'à seize ans, les écoliers finlandais ne doivent pas prendre de grandes décisions. Ils suivent tous plus ou moins les mêmes cours. Quels que soient leur origine, l'endroit où ils habitent ou leurs aptitudes. Cependant, les écoles et les enseignants s'adaptent un maximum aux groupes de classe afin de tirer le meilleur de leurs élèves. Si un enfant a du mal avec l'une ou l'autre matière, on intervient directement pour l'empêcher d'être à la traîne. Du coup, il y a très peu de redoublements en Finlande, ce qui profite non seulement à la confiance en soi des enfants, mais aussi au budget de l'enseignement.
Ce n'est qu'à seize ans que les jeunes doivent faire un choix important: est-ce qu'ils vont travailler, est-ce qu'ils entament une formation professionnelle ou est-ce qu'ils s'inscrivent dans une école académique qui les prépare à l'université ? 94% des jeunes Finlandais décident de suivre le cycle supérieur de l'enseignement, et tous ils obtiennent un diplôme après trois ans. Il n'y a pratiquement pas de décrochages scolaires et ils n'ont jamais entendu parler de système en cascade. D'après les spécialistes de l'enseignement, c'est parce qu'à seize ans même les jeunes à maturité tardive sont assez mûrs pour décider de leur avenir, d'autant que les écoles finlandaises prodiguent des avis d'étude et de carrière professionnels à leurs élèves.
LEÇON 3: Prodiguez un enseignement particulier à chaque enfant
On ne colle pas d'étiquette aux enfants finlandais, et sur papier il n'existe pas de distinction entre les élèves ordinaires et les élèves à problèmes. En Finlande, chaque enfant bénéficie d'aide à la moindre difficulté. Qu'il ait des problèmes à maîtriser les divisions, qu'il ait des troubles d'apprentissage, des problèmes de comportement ou un handicap. Du coup, pratiquement tous les élèves ont besoin à un moment ou à un autre d'explications ou de soutiens supplémentaires, ce n'est pas du tout ressenti comme un stigmate. Aussi les parents finlandais n'ont-ils pas d'objection qu'il y ait des enfants atteints de troubles ou d'un handicap dans la classe de leur progéniture.
La formation de professeurs accorde beaucoup d'attention à la gestion d'enfants ayant des besoins spécifiques, mais toutes les écoles emploient aussi des enseignants titulaires d'un master en enseignement spécialisé. Ils peuvent prendre les élèves atteints de troubles d'apprentissage ou autres pour les aider, mais parfois ils les assistent aussi dans leur propre classe. Dans les écoles finlandaises, il est tout à fait habituel qu'il y ait plusieurs enseignants dans un local de classe. Il arrive même que les élèves qui ont du mal soient assistés par un enseignant spécial ou un assistant de classe. Ceux qui ne savent vraiment pas fonctionner dans un groupe habituel bénéficient de cours séparés dans la même école. Seuls les enfants atteints d'un très lourd handicap sont hébergés dans des écoles séparées.
LEÇON 4: Limitez un maximum les devoirs et les tests
En début de primaire, les enfants finlandais n'ont cours que le matin. Ensuite, ils peuvent rentrer chez eux, mais la plupart restent à l'école pour faire du sport ou une activité artistique. Plus ils grandissent, plus les journées d'école s'allongent. L'école grandit donc avec les enfants, et non le contraire.
Les élèves finlandais n'ont pas beaucoup de devoirs. Ni à l'école primaire ni dans le cycle inférieur secondaire. Quand les enseignants donnent des devoirs, c'est généralement pour faire exercer une nouvelle compétence à leurs élèves. Il arrive souvent que tous les élèves n'aient pas le même devoir, mais les devoirs correspondent à leurs besoins spécifiques.
Les enseignants ne donnent pas souvent de tests, mais suivent tous les jours les progrès de leur classe. L'idée sous-jacente c'est que les enseignants doivent apprendre leurs élèves à apprendre au lieu de les aider à réussir pour leurs tests. En secondaire, tous les cours de cinq semaines sont validés par un test, mais entre les deux, on n'en donne presque pas.
Si les élèves ne comprennent pas quelque chose, ou ont beaucoup de mal avec une matière, on les aide la journée à l'école. C'est exceptionnel qu'on leur donne des devoirs supplémentaires ou des cours particuliers en dehors des heures d'école. Du coup, il leur reste beaucoup de temps pour les loisirs et la détente, et ils sont beaucoup moins sous pression que leurs congénères dans d'autres pays européens.
http://www.levif.be/actualite/international/quatre-lecons-a-tirer-de-l-enseignement-finlandais/article-normal-713877.html?utm_source=Newsletter-30/08/2017&utm_medium=Email&utm_campaign=Newsletter-RNBDAGLV&&M_BT=5443005350908
 
RÉPONSE POLONAISE
La Commission européenne avait donné un mois au gouvernement polonais, le 26 juillet, pour répondre à ses préoccupations sur les réformes judicaires.
La réponse polonaise est arrivée ce jour à Bruxelles : « Les démarches législatives dont l'objectif principal est de réformer le système judiciaire restent conformes aux standards européens et répondent aux attentes de la population, grandissantes depuis des années dans ce domaine. Aussi les doutes de la Commission européenne restent-ils sans fondement. »
Et le gouvernement polonais espère « poursuivre un dialogue portant sur le fond et dépourvu d'éléments politiques ».
Quant au retard de deux jours, il explique : « Lorsque le délai tombe un jour férié, on considère que celui-ci s'achève le jour ouvrable suivant. » Et quel jour férié ! C’était le 300e anniversaire du couronnement de l’icône de la Reine de Pologne ! Mais cela, à Bruxelles, on ne peut pas comprendre… (Et l'on fait remarquer discrètement, en outre, que le dimanche non plus on ne se livre pas à des opérations de ce genre.)
(Le même jour, la Commission avait donné un mois à la Pologne, ainsi qu’à la Hongrie et à la Slovaquie, pour « se conformer au droit de l’Union » en ce qui concerne l’accueil des « migrants ». On va en réentendre parler…)
http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2017/08/28/reponse-polonaise-5974580.html
 
BARRIÈRE ANTIMIGRANTS: UN NOUVEAU MUR EN EUROPE
Le long de la frontière avec la Serbie, la Hongrie a construit un "mur antimigrants". Deux ans plus tard, le gouvernement nationaliste et populiste de Viktor Orban demeure sourd aux critiques.
La voici, alors, la "clôture antimigrants" érigée entre la Hongrie et la Serbie. "Clôture antimigrants"? Les mots sont piégés dans les affaires de ce genre, qui mettent en jeu la peur de l'inconnu et les fantasmes. Soyons précis, alors. Et factuels. 
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/barriere-antimigrants-un-nouveau-mur-en-europe_1937668.html?PMSRC_CAMPAIGN=20170829081602_35_nl_nl_lexpress_quotidienne_59a506674c964d271d8b4567&xtor=EPR-181-[20170829081602_35_nl_nl_lexpress_quotidienne_59a506674c964d271d8b4567_0022E7]-20170829-[_004NW1M]-[RB2D106H001YDDA5]-20170829061700#PMID=ZHMudGFuZ3VheS0yQGJlbGwubmV0
 
POLOGNE. ÉTAT DE DROIT : BRUXELLES ET VARSOVIE POURSUIVENT LEUR DIALOGUE DE SOURDS
Pas d’issue en vue dans la partie de ping-pong qui dure depuis janvier 2016 entre Varsovie et la Commission européenne à propos du respect de l’État de droit. La presse redoute que le fossé croissant d’incompréhension n’aboutisse à terme à une sortie “accidentelle” de la Pologne de l’UE, à l’image du Brexit.
Avec quelques jours de retard sur le délai imparti, les autorités polonaises ont communiqué à la Commission européenne leur réponse à la troisième recommandation formulée il y a un mois dans le cadre de la procédure de sauvegarde de l’État de droit. La Commission a commencé à s’intéresser à cette question en Pologne dans les semaines qui ont suivi l’arrivée au gouvernement du parti ultraconservateur PiS en novembre 2015. La prise de contrôle expéditive du Tribunal constitutionnel par le groupe majoritaire au Parlement fait notamment douter de son indépendance vis-à-vis du pouvoir politique, alors que la séparation des pouvoirs est une des valeurs fondamentales de l’UE.
Un an et demi plus tard, le “dialogue” entre Varsovie et la Commission est dans l’impasse. La “menace systémique pour l’État de droit en Pologne” s’est même aggravée avec l’adoption ces derniers mois d’une vaste réforme de l’autorité judiciaire qui donne notamment au ministre de la Justice la compétence de nommer et de révoquer comme bon lui semble les présidents de tribunaux, avec un risque évident de pression politique.
Malgré le durcissement de ton de la Commission, en particulier de son vice-président Frans Timmermans, qui avait déclaré en juillet être “très près” de demander la suspension des droits de vote de la Pologne dans les institutions communautaires, la réponse envoyée hier par le gouvernement ne laisse pas d’illusion sur les chances de résoudre le différend.
“Un jeu dangereux”
“Lâchez-nous”, résume en substance le quotidien d’opposition Gazeta Wyborcza. Et de citer le document du ministère polonais des Affaires étrangères :
La réforme de la justice est une réponse aux fortes attentes sociales, en augmentation depuis des années. […] La profonde défiance des Polonais à l’égard de l’autorité judiciaire est une situation dangereuse et inédite dans les pays développés et démocratiques.”
Non seulement cette réforme “est conforme aux standards européens”, mais “l’organisation de l’autorité judiciaire est une compétence exclusive des États”.
EN SAVOIR PLUS : http://www.courrierinternational.com/article/pologne-etat-de-droit-bruxelles-et-varsovie-poursuivent-leur-dialogue-de-sourds
  
8-6 EUROPE (autres que Union Européenne)
 
9-1 PROCHE ORIENT – SYRIE, ÉGYPTE, IRAK, IRAN, ISRAEL, TURQUIE, RUSSIE, SYRI, ARABIE, QATAR

Syrie
UNE UTOPIE AU CŒUR DU CHAOS SYRIEN
Fers de lance de la bataille de Rakka contre l’Organisation de l’État islamique, les Kurdes du nord de la Syrie tentent de mettre en place au Proche-Orient un projet politique original. Mais leur « confédéralisme démocratique » se construit sur un champ de ruines, dans un contexte d’affrontements ethnicoreligieux et d’alliances avec les grandes puissances qui hypothèque son avenir.
Malgré la nuit, une chaleur suffocante pèse encore sur Kamechliyé. Vite sortis du petit aéroport toujours contrôlé par quelques dizaines de policiers et de soldats du régime de M. Bachar Al-Assad, nous entrons immédiatement sur le territoire de la Fédération démocratique de Syrie du Nord, souvent appelée Rojava (« ouest » en kurde). Le long de la frontière turque, entre l’Euphrate et l’Irak, au moins deux millions de personnes (dont 60 % de Kurdes) résident sur ces terres reprises par les armes aux djihadistes de l’Organisation de l’État islamique (OEI). Depuis 2014, ces Syriens vivent une expérience politique inspirée par M. Abdullah Öcalan, le fondateur du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), détenu en Turquie depuis 1999. Abandonnant le marxisme-léninisme, le PKK et son allié syrien du Parti de l’union démocratique (PYD) se réfèrent depuis les années 2000 au communalisme libertaire de l’écologiste américain Murray Bookchin (1921-2006) (1). Adopté en 2014, leur texte fondamental, le Contrat social de la Fédération démocratique de Syrie du Nord, rejette le nationalisme et prône une société égalitaire, paritaire, respectueuse des droits des minorités
Le Rojava est autonome de facto (2). Excepté les enclaves de Hassaké et de l’aéroport de Kamechliyé, sous l’autorité de Damas, la région est contrôlée par les Forces démocratiques syriennes (FDS), qui regroupent les combattantes et combattants kurdes des Unités de protection du peuple (YPG en kurde), des Unités de protection des femmes (YPJ) ainsi que des contingents de milices arabes sunnites, yézidies et chrétiennes (voir la carte page 15).
D’immenses drapeaux des YPG flottent sur les nombreux barrages de Kamechliyé, où la police du gouvernement autonome inspecte avec minutie les véhicules. Les attentats-suicides perpétrés par des djihadistes représentent une menace permanente. Tout le monde garde en mémoire celui du 27 juillet 2016, qui a fait quarante-quatre morts et cent quarante blessés. L’obscurité des rues contraste avec les (...)
http://www.monde-diplomatique.fr/2017/09/COURT/57879
 
Turquie
TURQUIE - PASTEUR AMÉRICAIN ENCORE INCARCÉRÉ POUR ESPIONNAGE MALGRÉ UNE DEMANDE D’EXTRADITION DE LA PART DU PRÉSIDENT AMÉRICAIN
Ankara (Agence Fides) – Jusqu’à présent, les tentatives du Président américain, Donald Trump, visant à favoriser la libération et le retour aux Etats-Unis d’Andrew Craig Brunson, pasteur évangélique américain arrêté en Turquie à l’automne 2016 pour avoir soutenu Hizmet, l’organisation du prédicateur islamique turc Fetullah Gulen, accusé par le gouvernement turc d’être l’inspirateur du coup d’Etat manqué du 15 juillet 2016, semblent n’obtenir aucun effet. Ces jours derniers, le pasteur Brunson a été accusé, après l’intervention du Président américain, de crimes encore plus graves que ceux qui lui avaient été imputés par le passé et a été incarcéré dans un établissement de très haute sécurité où se trouvent certains des plus hauts responsables du coup d’Etat manqué de 2016. Les indiscrétions ayant circulé dans les moyens de communication turcs attribuent même au pasteur évangélique des liens avec le PKK – le parti des travailleurs du Kurdistan, organisation marxiste kurde mise hors-la-loi par la Turquie – et avec la CIA. Les commentaires des moyens de communication turcs font état des visites que le pasteur aurait reçu de la part de l’Ambassadeur des Etats-Unis en Turquie au cours de sa première période de détention ainsi que des demandes de remise en liberté et d’extradition de l’inculpé avancées par le Président Trump en personne lors de sa rencontre du mois de mai dernier à la Maison Blanche avec son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan.
Le pasteur Andrew Craig Brunson, ancien responsable de l’église évangélique de la Résurrection d’Izmir (Smirne Diriliş Kilisesi), avait été convoqué en octobre 2016 en compagnie de son épouse, Lyn Norine, par le service de l’immigration, qui leur avait initialement communiqué l’obligation de quitter le pays, justifiant cette mesure d’éloignement par une vague accusation concernant la réception de fonds de l’étranger pour financer des initiatives missionnaires et par le fait qu’ils auraient mis en danger la sécurité du pays par leurs activités. Par la suite, la presse turque avait indiqué que le pasteur avait vu transformer son décret d’expulsion en arrestation après qu’un témoin secret l’ait accusé d’appartenir à « l’organisation terroriste de Fetullah Gulen », définition par laquelle les organes de presse turc progouvernementaux indiquent le réseau Hizmet. (GV) (Agence Fides 29/08/2017)
http://www.fides.org/fr/news/62817-ASIE_TURQUIE_Pasteur_americain_encore_incarcere_pour_espionnage_malgre_une_demande_d_extradition_de_la_part_du_President_americain#.WaVZHoWcGwk
 

9-2 ASIE - INDE, CHINE, JAPON, CORÉE, INDONÉSIE, PHILIPINES, AUSTRALIE

Corée du nord
DONALD TRUMP ET KIM JONG-UN SE RENVOIENT LA BOMBE
par Martine Bulard
Que M. Donald Trump ait choisi le jour anniversaire du bombardement nucléaire d’Hiroshima et Nagasaki pour promettre « le feu et la fureur, comme le monde ne l’a jamais vu jusqu’ici », témoigne, si besoin est, de l’arrogance et de l’inconscience du président américain. De l’autre coté, l’ire et l’irresponsabilité du dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, tiennent le monde en haleine. Le pire n’est jamais sûr mais l’escalade verbale peut dégénérer en affrontement meurtrier à la faveur (si l’on peut dire) de n’importe quel incident. Les menaces et la propagande n’ont jamais conduit à la paix. Mieux vaudrait négocier en partant de la réalité.
Un bouclier
Lire aussi Bruce Cumings, « Mémoires de feu en Corée du Nord », Le Monde diplomatique, décembre 2004. La République populaire démocratique de Corée (RPDC) a fait de la bombe atomique une assurance-vie contre toute ingérence étrangère en général, américaine en particulier. Et de brandir l’exemple de l’Irak ou de la Libye. Pyongyang, qui a connu la puissance de feu des États-Unis lors de la guerre de Corée (1950-1953), est persuadé que l’Iran n’a échappé à l’invasion des troupes occidentales qu’en raison de son programme nucléaire. Il ne s’agit donc plus, comme du temps du père ou du grand-père, de négocier un gel du programme militaire contre de la nourriture. Kim Jong-un, qui estime que son frère ennemi du Sud est trop dépendant de Washington pour avoir une politique autonome, veut obtenir l’ouverture de négociations en direct avec les États-Unis pour une réelle reconnaissance. Rappelons qu’il n’y a toujours pas de traité de paix depuis 1953.
Propagande des faucons
Pyongyang est-il en mesure de lancer des missiles à tête nucléaire sur le territoire américain comme on l’entend ces jours-ci ou même d’atteindre la base US de Guam dans le Pacifique ? Les va-t-en-guerre américains l’assurent. D’autres experts sont plus circonspects, tel Siegfried Hecker, ancien directeur du laboratoire national de Los Alamos (USA) cité par Le Monde de ce jour, qui estime que Pyongyang « n’a pas l’expérience pour tirer une tête nucléaire suffisamment petite, légère et robuste ». Il faut donc ramener la menace à de justes proportions — même s’il ne faut pas sous-estimer les objectifs de la RDPC et encore moins les risques d’une décision intempestive de ses dirigeants.
Pékin n’en est pas à son premier embargo
La Chine est montrée du doigt et M. Trump se glorifie de l’avoir fait céder en la poussant à voter un renforcement des sanctions au Conseil de sécurité de l’Onu. Contrairement à ce qui se dit, ce n’est pas la première fois que Pékin s’associe à des sanctions contre la Corée du Nord. Elle l’a déjà fait en mars 2013 (quand M. Barack Obama était président) après la reprise des essais, puis en 2016. En effet, Pékin voit d’un mauvais œil la nucléarisation de la péninsule coréenne et sait parfaitement que la colère nord-coréenne permet de justifier l’installation du puissant système antimissile américain Thaad sur le territoire sud-coréen, à quelques encablures de ses côtes…
Toutefois, les marges de manœuvre chinoises pour ramener Kim Jong-un à la raison sont faibles. Le président nord-coréen se moque comme d’une …
EN SAVOIR PLUS : http://blog.mondediplo.net/2017-08-10-Donald-Trump-et-Kim-Jong-un-se-renvoient-la-bombe

CORÉE DU NORD : POUR TRUMP, « TOUTES LES OPTIONS SONT SUR LA TABLE »
Claude Fouquet 29/08/2017
+ VIDEOS - La Corée du Nord a tiré un missile balistique au-dessus du Japon. Un Conseil de sécurité de l'ONU a été convoqué en urgence ce mardi après-midi.
Alors que  , la Corée du Nord a, depuis le week-end, renoué avec les provocations.  à courte portée, le pouvoir nord-coréen a effectué un nouveau tir ce mardi matin. Et cette fois-ci, le régime de Pyongyang est monté d'un cran dans la provocation puisque ce missile a survolé le Japon avant de s'écraser dans l'océan Pacifique. Preuve sans doute que Pyongyang sait jusqu'à quel point il peut manier la provocation vis-à-vis de Washington,  ,...
https://www.lesechos.fr/monde/asie-pacifique/010198443428-un-missile-nord-coreen-a-survole-le-japon-2110205.php#xtor=EPR-7-%5Bmatinale%5D-20170829-%5BProv_paywall1_article%5D-2684809
 
Japon
"LES MOTIVATIONS D'HITLER ÉTAIENT JUSTES": LA DÉCLARATION DU VICE-PREMIER JAPONAIS QUI FAIT POLÉMIQUE
Le vice-Premier ministre et ministre des Finances du Japon, Taro Aso, s'est rétracté mercredi après avoir déclaré, la veille, que les motifs d'Hitler étaient bons.
Hitler, qui a tué des millions de personnes, n'est pas quelqu'un de bien, même si ses motivations étaient justes", avait-il déclaré à des membres de son parti.
Le vice-Premier ministre a fait marche arrière mercredi en déclarant "qu'il est clair qu'Hitler n'était pas bon, de même que ses motivations. Je veux retirer mon commentaire car il était inapproprié de le citer comme un exemple."
Un leader de l'opposition, Kazunori Yamanoi, a estimé qu'il s'agissait "d'une remarque extrêmement honteuse venant d'un cabinet ministériel". "Je ne peux m'empêcher de m'interroger sur ses compétences", a-t-il affirmé.
Taro Aso n'en est pas à son coup d'essai en la matière. En 2013, il avait également fait machine arrière après avoir loué l'efficacité nazie en parlant d'une modification constitutionnelle au Japon. "La constitution de l'Allemagne de Weimar a été discrètement remplacée par celle de l'Allemagne nazie: pourquoi ne pas s'inspirer de leur tactique? ", avait-il alors déclaré.
https://www.rtbf.be/info/monde/detail_les-motivations-d-hitler-etaient-justes-la-declaration-du-vice-premier-japonais-qui-fait-polemique?id=9695197
 
 
9-3 ISLAM, ISLAMISME, IMMIGRATION, TERRORISME

EST-CE TOUTE LA FAUTE DU WAHHABISME ?
Une chercheuse anglo-tunisienne a identifié dans la doctrine officielle de l’Arabie Saoudite les origines du djihadisme, et a invité les mouvements islamistes à se libérer de son influence
Michele Brignone | lundi 7 août 2017e Réveil islamique)
La crise qui oppose depuis deux mois le Qatar et un quatuor de pays arabes (Arabie Saoudite, Émirats Arabes Unis, Égypte et Bahreïn) a soulevé diverses réactions y compris parmi les experts religieux et les prédicateurs. Et cela n’a rien de surprenant, du moment que, parmi les motifs de l’affrontement, figure aussi (et peut-être surtout) le lien entre le Qatar et les Frères musulmans, et, par conséquent, une interprétation particulière de l’Islam et de son rapport avec la politique. Il en est découlé un tourbillon de communiqués, fatwas, et échanges d’accusations. Mais il y a eu aussi des réflexions de plus grande envergure.
Tel est le cas d’un article publié le 22 juin dernier sur le quotidien on line Arabi21 sous la signature de Soumaya Ghannouchi, chercheuse anglo-tunisienne qui étudie la pensée islamique, et fille de Rashid Ghannouchi, l’intellectuel et leader politique qui, avec une issue encore incertaine, est en train de faire passer le parti tunisien Ennahda de l’Islam politique à la « démocratie musulmane ». La crise actuelle, estime-t-elle, devrait inciter les mouvements islamiques comme les Frères musulmans à se libérer de l’influence idéologique du wahhabisme, véritable responsable des dérives violentes et sectaires de l’Islam.
Soumaya Ghannouchi se réfère à un phénomène qui s’est produit dans la seconde moitié du XXe siècle alors que, pour échapper à la répression des régimes socialistes et nationalistes, de nombreux militants des Frères musulmans, égyptiens et d’autres nationalités, se réfugièrent dans les Pays du Golfe, et surtout en Arabie Saoudite. Il s’ensuivit notamment un processus d’hybridation culturelle et religieuse entre les idées de la Confrérie, comme le caractère englobant de l’Islam et son ambition d’instituer un ordre politique particulier, et les doctrines salafistes, centrées sur l’interprétation littérale des écritures et sur l’imitation des premières générations de musulmans. L’Islam politique assimila le rigorisme salafiste, tandis que certains courants de la galaxie salafiste s’approprièrent l’activisme politique des Frères musulmans. C’est de cette convergence que l’on vit naître des mouvements comme la Sahwa islamiyya (le Réveil islamique) et des groupes salafistes-djihadistes comme al-Qaida et l’État islamique.
L’entente entre l’Arabie Saoudite et les mouvements de l’Islam politique vola en éclats durant la deuxième guerre du Golfe (1990-1991), lorsque Riyad permit aux troupes américaines de stationner sur le territoire du Royaume pour libérer le Koweït de l’occupation irakienne. La décision fut approuvée par les autorités religieuses saoudites au nom du principe du moindre mal, mais elle fut considérée comme sacrilège par de nombreux
EN SAVOIR PLUS : http://www.oasiscenter.eu/fr/articles/les-peuples-de-l-islam/2017/08/07/est-ce-toute-la-faute-du-wahhabisme
 
DÉCLARATION D’AL-AZHAR SUR LA CITOYENNETÉ ET LE VIVRE ENSEMBLE
Prononcée par son Éminence le Grand Imam
Au nom d’Allah, Le Clément, Le Miséricordieux
Déclaration d’Al-Azhar
sur la citoyenneté et le vivre ensemble
Pour répondre aux besoins renouvelables que les sociétés arabes aspirent à  réaliser.
Pour faire face aux défis auxquels sont exposés  la religion, la société et les Etats nationaux.
Conscients  de beaucoup de dangers qui entravent  l'expérience de  la diversité religieuse unique dans nos sociétés et dans notre domaine civilisationnel;
En vue de poursuivre les efforts, les documents et les initiatives unilatérales et communes présentés par Al-Azhar et les autres institutions et organisations religieuses et civiles dans le monde arabe ces dernières années.    
Partant de la volonté islamo-chrétienne insistant sur le vivre ensemble, sur le  refus de l’extrémisme et sur  la condamnation de la violence et des crimes commis au nom de la religion, dont elle est  innocente, tel qu'il a été mentionné  dans la « déclaration d’Al-Azhar sur  la lutte contre l’extrémisme et le terrorisme » en 2014, et à des conférences et rencontres communes qui l’ont suivie;
Partant de tout ce qui précède, Al-Azhar ach-Charif  et le Conseil de Sages Musulmans  ont décidé  d’organiser  une  conférence intitulée : « La liberté et la citoyenneté .. La diversité et l’intégration » à laquelle ont assisté   plus de deux cents personnalités d'élites religieuses, civiles, intellectuelles politiques, musulmanes et chrétiennes de plus de soixante pays du monde arabe  et non arabe. De même, beaucoup d’hommes politiques, intellectuels, d'hommes de culture, et de média égyptiens y ont participé. 
Pendant  deux jours (le 28 février et le 1er mars 2017) animés de panels, de discussions autour des questions et sujets relatifs à la citoyenneté, à la liberté, à la diversité, ainsi que des expériences, des  défis, des interventions et des initiatives.
 les participants se sont convenus de délivrer « la déclaration d’Al-Azhar » portant les articles suivants :
Premièrement :
Le terme « citoyenneté » est un terme originel en islam, il a été prévu pour la première fois dans la « Constitution de Médine » ainsi que dans les missives et pactes du Prophète (BSL) qui l'ont suivie et dans lesquels le Prophète a jeté les bases de la relation des musulmans avec les non musulmans. La déclaration s'empresse d'affirmer que la citoyenneté n'est pas une solution importée; mais il s’agit d’une restauration de la première pratique islamique du régime politique exercé par le Prophète (BSL) dans la première communauté musulmane qu’il a fondée: l’Etat de Médine.
Cette pratique ne comportait aucune trace de discrimination ni d'exclusion de n’importe quel groupe de la société à cette époque. Mais, elle comportait des politiques respectant la diversité religieuse, ethnique et sociale. C'est une diversité qui ne peut fonctionner que dans le cadre de la citoyenneté parfaite et de l’égalité qui ont été prévues dans la Constitution de Médine en ces termes: les groupes sociaux différents en religion ou en ethnie constituent « une seule nation à l’exclusion des autres hommes » et que les non musulmans ont les mêmes droits et les mêmes devoirs que ceux des musulmans.
Eu égard à tout ce qui précède, les sociétés arabes et islamiques possèdent un patrimoine enraciné dans  la pratique du vivre ensemble  dans la même  société,  fondée  sur la diversité, la pluralité et la reconnaissance mutuelle.
Etant donné que ces principes constants, ces valeurs et ces traditions tolérantes ont subi, et elles subissent encore des défis intérieurs et extérieurs, l'Al-Azhar et le Conseil des Sages Musulmans et les chrétiens de l’Orient se rencontrent aujourd’hui sur la base de la croyance en l’égalité entre les musulmans et les chrétiens dans  les patries, les droits et les devoirs; car ils sont considérés comme « une seule nation, aux musulmans leur religion et aux chrétiens leur religion »  tel que  le Prophète (BSL) a stipulé dans la constitution de Médine.
En conséquence, les responsabilités patriotiques sont des responsabilités qui engagent tous.
Deuxièmement :
L'adoption des notions  de citoyenneté, d’égalité et de droits exige nécessairement  la condamnation des actes qui s’opposent  au  principe de citoyenneté, des pratiques désavouées par la Chari‘a islamique, ces pratiques qui reposent  sur la discrimination entre le musulman et le non musulman,  qui conduisent  à des pratiques de mépris, de marginalisation, de double mesure, aussi bien que à  la poursuite, à l’oppression, au déplacement, au meurtre, et à d'autres comportements désapprouvés  par l’islam et condamnés  par toutes les religions et coutumes. 
En effet, le premier facteur de la cohésion et de la consolidation de la volonté commune est l’Etat national fondé sur les principes de citoyenneté, d’égalité et de primauté de la Loi. Par conséquent, l’exclusion du principe de citoyenneté en tant que contrat entre les citoyens, les sociétés et les Etats conduit à l’échec des Etats, à la faillite des institutions religieuses, des élites intellectuelles et politiques, ainsi qu' à l'arrêt  du développement et du progrès. Aussi l'exclusion de ce principe permet-elle  aux ennemis de l’Etat et de sa stabilité de saboter  les sorts et destins des patries.
En outre, la méconnaissance des notions de citoyenneté et ses exigences encourage à parler des minorités et de leurs droits.  
Partant de ces points, la déclaration espère que les intellectuels et cultivés fassent attention au danger de continuer à utiliser le terme « minorités », qui implique les sens de discrimination et de dissociation en prétendant que sous prétexte de confirmer leurs droits. Nous avons assisté ces dernières années à la réapparition du terme « minorités » dans le but d'affirmer les droits. Nous avons vu ces dernières années, la montée du terme "minorités" de nouveau, que nous pensions être disparu avec la fin de la période coloniale. Mais, le terme a été réutilisé récemment dans afin de semer la discorde entre les musulmans et les chrétiens, voire entre les musulmans eux-mêmes; car ce terme conduit à la partition des appartenances, et à se concentrer sur  la dépendance des projets de déstabilisation  étrangers.
Troisièmement :
Vu que les phénomènes de violence, d'extrémisme et de terrorisme se sont répandus ces dernières décennies et dont les auteurs prétendent justifier leurs actions par la religion, vu les pressions, l'intimidation, la déportation, la poursuite et l'enlèvement auxquels s'exposent les adeptes des religions et de diverses cultures, les musulmans et chrétiens réunis à la conférence d'Al-Azhar déclarent que toutes les religions sont innocentes du terrorisme sous toutes ses formes. Ils le dénoncent très fort, le désapprouvent avec la dernière énergie. ils adressent un message direct à ceux qui stigmatisent les religions du terrorisme et de la violence de revenir immédiatement sur cette accusation qui s'est établie dans les esprits des gens en raison de ces fautes et prétentions  volontaires ou involontaires.
Les participants à la conférence estiment que le fait de présenter l'Islam comme responsable de ces actes odieux commis par certains de ses adhérents ouvre grandement la porte à la qualification de toutes les religions d'être à l'origine du terrorisme. Ce qui …
EN SAVOIR PLUS : http://www.azhar.eg/observer-fr/details/d233claration-dal-azhar-sur-la-citoyennet233-et-le-vivre-ensemble
 
LIBERTÉ ET CITOYENNETÉ SELON AL-AZHAR
« Si le discours islamique sur la prise de distance du terrorisme reste encore apologétique, des pas importants ont été réalisés contre l’extrémisme »
Rafic Greiche | mardi 11 avril 2017
Ces derniers mois, une des plus importantes institutions religieuses du monde sunnite a organisé des rencontres significatives. al-Azhar, en Égypte, accueillera également fin avril le Pape François. Au terme d’une conférence à la fin février, en collaboration avec le Conseil des sages musulmans (Majlis hukamā’ al-muslimīn), et avec le soutien du président égyptien Abdel Fattah al-Sisi, al-Azhar a condamné l’usage de la violence et demandé aux peuples de religions différentes de vivre ensemble dans le respect réciproque.
Une autre rencontre importante s’était tenue une semaine auparavant entre al-Azhar et le dicastère du Vatican pour le dialogue interreligieux. Le dialogue entre les deux institutions s’était interrompu en 2011 pour une série de raisons, principalement les paroles du Pape Benoît XVI à Ratisbonne en septembre 2006, que al-Azhar considéra offensives envers le monde musulman, et les événements turbulents qu’a connus l’Égypte ces dernières années.
C’est la deuxième fois que al-Azhar organise une conférence où sont invités de nombreux experts du monde entier. La première occasion remonte à décembre 2015 et avait pour thème « Terrorisme et fondamentalisme ». Et maintenant c’était au tour de ce dernier événement sur « Liberté, citoyenneté, diversité et intégration », auquel ont participé des sunnites du monde entier, y compris du Népal et du Pakistan, chiites, yézidis, protestants, orthodoxes et catholiques. Étaient présents au rendez-vous de nombreux patriarches orientaux : le Patriarche Mar Louis Raphaël I Sako pour les chaldéens, le Cardinal Béchara Boutros Raï pour les maronites, le Patriarche Grégoire III Laham pour l’Église catholique grecque-melkite, et le Patriarche copte-catholique Ibrahim Ishak. Il y avait aussi des personnalités comme Mgr Monib Younan, représentant des luthériens en Jordanie et en Terre Sainte, Mgr Boulos Matar, évêque maronite de Beyrouth, plusieurs représentants politiques égyptiens ainsi que des ministres, et S.S. le pape Tawadros II pour l’Église copte-orthodoxe.
La conférence s’est déroulée en quatre sessions : la première a évoqué la relation entre l’Islam et la citoyenneté, en particulier à travers le « Pacte de Médine » (un document qui réglementait la coexistence entre les différents groupes à l’époque de la première communauté musulmane, NdlR).
La seconde session s’est concentrée sur la liberté et la diversité, en mettant l’accent sur la liberté individuelle, sur les relations avec les autres religions et sur le devoir du gouvernement de protéger la liberté et la diversité. La troisième a traité les différentes initiatives dans les deux religions, les expériences et des défis. La quatrième concernait la participation aux initiatives chrétiennes et musulmanes, initiatives conjointes pour promouvoir la coexistence et le dialogue.
Mais l’attention des mass-médias s’est concentrée sur la session d’ouverture. Le grand imam de la mosquée, le Cheikh Ahmad al-Tayyeb a en effet prononcé un discours qui a suscité des critiques : il a affirmé le caractère incorrect de ceux qui disent que l’Islam promeut le terrorisme et la violence, étant donné que le Christianisme également a connu la violence avec les Croisades, tout comme le Judaïsme. Son vicaire a exprimé le même
EN SAVOIR PLUS : http://www.oasiscenter.eu/fr/articles/religions-et-espace-public/2017/04/11/libert%C3%A9-et-citoyennet%C3%A9-selon-al-azhar
 
OCCIDENT ET ISLAM, LA RENCONTRE QUI CHANGE LES INTERLOCUTEURS
La présence croissante de musulmans en Europe pose la question de la compatibilité entre des visions différentes dans la sphère publique
Javier Maria Prades López | lundi 7 août 2017
MikeDotta / Shutterstock.com
Le dernier rapport du Pew Research Center offre des données surprenantes sur l’évolution des religions : le Christianisme représente aujourd’hui 31,2 % de la population mondiale, et l’Islam 24,1%. On estime qu’en 2060 le Christianisme atteindra 31,8 %, face aux 31,1 % de l’Islam. Les statistiques prévoient donc que vers la moitié du siècle les deux religions auront environ le même nombre de fidèles, et que, toutes deux ensembles, elles représenteront près de 63 % de la population mondiale.
L’évolution de chacune des deux religions et de leur rapport réciproque est donc du plus grand intérêt pour le débat social en …
EN SAVOIR PLUS : http://www.oasiscenter.eu/fr/articles/religions-et-espace-public/2017/08/07/occident-et-islam-la-rencontre-qui-change-les-interlocuteurs
 
EXTRÉMISME : LA RESPONSABILITÉ DES HOMMES DE RELIGION
L’ignorance des enseignements religieux est le facteur principal derrière le fondamentalisme
Pape Tawadros II | mardi 11 avril 2017
Nous publions le texte du discours prononcé par le Patriarche copte Tawadros II à la conférence sur “Liberté, citoyenneté, diversité, intégration” qui s’est tenue à al-Azhar du 28 février au 1er mars 2017.
Au nom de l’unique Dieu que nous adorons tous, et à qui revient la gloire, la puissance et l’adoration, maintenant et pour toujours. […]
Le monde a besoin d’une charité concrète et d’une paix véritable. L’Égypte et tout le monde arabe ont souffert et souffrent encore à cause de la pensée extrémiste, provoquée par une compréhension erronée de la religion, et qui a conduit à la violence, aux crimes et au terrorisme auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui. À ce propos, je voudrais soumettre à votre attention trois points centraux, qui selon moi peuvent éclairer le problème et, je crois, ébaucher les voies d’une solution.
La pensée extrémiste et fanatique, avec la violence qui en découle, est l’une des plus graves menaces pour la cohabitation. Il y a un terrorisme physique, qui se concrétise par les meurtres et les explosions qui frappent fréquemment les institutions nationales et toute la nation, en répandant la terreur parmi les innocents. Il y a ensuite le terrorisme idéologique, qui consiste à imposer sa pensée et son opinion par la force et la violation des choses sacrées et de la foi d’autrui, taxés de mécréants et ridiculisés dans leurs pratiques religieuses. Il y a ensuite le terrorisme moral, qui est une condition imposée par l’extrémisme intellectuel et la négation de ce qui est différent : le terrorisme moral se concrétise par l’injustice et la discrimination sur la base de la religion et de la foi dans les relations et la vie quotidienne.
Les causes de cet extrémisme sont liées à une éducation unilatérale, basée sur l’unicité de l’opinion et selon laquelle toute opinion différente est nécessairement mécréante et trompeuse. Parmi les causes, il y a aussi une certaine « personnalité sectaire », à savoir l’absence d’une culture du respect de l’autre, que nous pourrions comparer à quelqu’un qui se regarde dans le miroir et ne voit personne d’autre que lui : il ne respecte pas les autres, ni pour leur foi, ni pour leur culture, et même pas pour la liberté personnelle. En outre, il y a l’ignorance de l’autre, et c’est un élément central : il s’agit de la mentalité extrémiste qui se crée des ennemis imaginaires. Ceci permet de dire de manière simple ce dont nous souffrons au Moyen-Orient. Cependant, on pourrait trouver une solution, articulée en trois dimensions.
La première consiste à présenter des images illuminées et modernes de la religion. La pensée extrémiste se soigne en effet par la pensée illuminée. On ne peut éliminer un point de vue ou l’emprisonner. En revanche, il est …
EN SAVOIR PLUS : http://www.oasiscenter.eu/fr/articles/religions-et-espace-public/2017/04/11/extr%C3%A9misme-la-responsabilit%C3%A9-des-hommes-de-religion
 
PSYCHOPATHIE ET INSENSIBILITÉ, PAR LAURENT OZON
Le consensus scientifique général considère que les psychopathes ne disposent pas d’un sens de l’éthique et de la morale pour des raisons liées soit à la génétique soit à leur environnement. Une étude récente de l’Université Vanderbilt de Nashville montre qu’il existe des prédispositions génétiques pour la maladie, et qu’un fonctionnement anormal du système de récompense pourrait l’expliquer. 
La libération de la dopamine joue un rôle important dans le déclenchement du « circuit de récompense » dans le cerveau. En clair de la satisfaction/plaisir. La dopamine, libérée en quantité trop importante dans le cerveau (comme avec des amphétamines), pourrait expliquer certains comportements psychopathiques dans la mesure ou le plaisir (ou circuit de récompense en neuropsychologie) créerait un mécanisme progressif d’accoutumance et de dépendance susceptible d’occasionner des désordres psychologiques et un abaissement progressif inconscient des barrières morales limitatives à l’obtention du « plaisir ». 
Ces conditions biologiques peuvent ensuite être encore renforcées par d’autres facteurs d’influences environnementales. Par exemple, une étude récente a suggéré que les adultes qui ont été négligés par leurs mères étant enfants étaient plus susceptibles d’avoir des difficultés à éprouver de l’empathie et d’autres traits caractéristiques du comportement psychopathiques.
En 2002, une étude a révélé que 93,3% des homicides commis par des psychopathes ont été prémédités ou planifiés, contre 48,4% des homicides par des personnes qui ne sont pas des psychopathes. En synthèse, contrôle ou inexpressivité des émotions, rationalisation des actes répréhensibles, comportement manipulatoire, instincts de prédation, besoin de stimulation constante et absence de sens moral commun caractérisent le comportement psychopathique. Mais celui le plus fréquemment mis en avant est l’insensibilité aux émotions et l’absence de regrets. Dans une étude publiée ce
EN SAVOIR PLUS : https://www.breizh-info.com/2017/08/30/76563/psychopathie-insensibilite-laurent-ozon
 
DJIHAD: PENSONS L’ENNEMI POUR MIEUX LE COMBATTRE
Une tribune de Nicolas Dhuicq, ex-député LR et psychiatre
Par Nicolas Dhuicq
Les récentes déclarations du ministre de l’Intérieur français, convoquant la psychiatrie dans la lutte contre le terrorisme, montrent le désarroi intellectuel dans lequel se trouvent nos gouvernants face au terrorisme islamiste. En effet, nous devons avoir à l’esprit que les dits terroristes se vivent comme des combattants, au service d’une cause. Ils poursuivent un but politico-théologique clair : l’instauration d’un califat salafiste, c’est-à-dire wahhabite, sur les terres actuellement islamisées, ou qui le furent un temps, comme l’Espagne avant la Reconquista, ou la Narbonnaise en France.
Perversion n’est pas synonyme de maladie
En premier lieu, l’attitude du ministre se heurte à deux écueils principaux au plan de la branche de la médecine qu’est la psychiatrie.
Tout d’abord les couples normal/pathologique et bonne santé/maladie ne se recouvrent pas toujours dans cette discipline. En médecine somatique, c’est-à-dire du corps, je puis avoir une maladie, comme une angine, qui signe un état pathologique de ma gorge. Mais si je prends l’exemple d’un grand pervers, il peut être considéré comme pathologique, mais sa perversion n’est pas une maladie au sens propre du terme, c’est en effet sa structure mentale, sa construction psychique, qui est ainsi faite. D’où la grande difficulté à concevoir des soins pour de tels individus, on ne change pas la nature même d’une personne en quelque sorte.
Tous les délinquants ne deviennent pas terroristes
Le deuxième écueil est celui des critères discriminants qui indiqueraient un risque de passage à l’acte de type terroriste. Si le profil du délinquant qui trouve une cause et une justification à ses actes de violence dans l’islamisme est fréquent, les auteurs des attaques de septembre 2001 à New-York étaient loin d’un tel profil. Même si j’avais alerté l’ensemble de mes collègues députés du groupe UMP en 2012 sur l’islamisme en prison, tous les délinquants ne deviennent pas terroristes. Quant aux patients, ils sont majoritairement pacifiques et le risque majeur des maladies de l’esprit reste le suicide et non pas l’hétéroagressivité1.
Le précédent wahhabite
Il serait souhaitable que nos dirigeants aient un peu plus de connaissances historiques. Le wahhabisme est né dans la péninsule arabique, plus exactement dans le Nejd, au XVIIIème siècle comme une vision encore plus rigoriste de l’école juridique dite hanbalite dans le sunnisme. Les massacres perpétrés alors et les destructions de tombeaux de saints n’ont rien à envier, dans l’horreur, aux exactions de Daech ou d’Al-Nosra au Levant aujourd’hui. Les jeux de la CIA et de feu Brezinski, associés à celui des Saoud, puis du Qatar, ont financé le monstre contre l’armée rouge en Afghanistan, puis en Europe, où l’ex-Yougoslavie se souvient bien des exactions des unités islamistes. Sans rappeler ici le …
EN SAVOIR PLUS :
https://www.causeur.fr/djihad-daech-islam-psychiatrie-146392?utm_source=Envoi+Newsletter&utm_campaign=217fbb0cf7-Newsletter&utm_medium=email&utm_term=0_6ea50029f3-217fbb0cf7-57258861
 
LE DJIHADISME EST-IL PLUS DANGEREUX QUE LE NAZISME? LA QUESTION D'UN PHILOSOPHE DIVISE LA FLANDRE
VIDÉO
Le djihadisme est-il plus dangereux que le nazisme ? Cette question a fait polémique cette semaine au nord du pays à cause de la réponse que donne le philosophe flamand Maarten Boudry.
Déjà auteur d'un essai sur la philo de la violence, le jeune homme qui enseigne à l'Université de Gand s’est mis à comparer les violences entre communisme, nazisme et djihadisme. Selon lui, le djihadisme remporterait la palme de la violence.
Les arguments que Marteen Boudry relaie, sur Twitter notamment, font tomber plusieurs de ses confrères de leur chaire. Pour le jeune homme, l’idéologie djihadiste met en scène la violence de façon théâtrale, avec des mises à mort filmées. A l'inverse, écrit Boudry, "l’extermination du peuple juif a été faite en toute discrétion et de façon rationnelle".
Beaucoup de Flamands se sont étonnés de cette analyse, parmi lesquels des historiens, des philosophes et des collègues de Marteen Boudry à l'Université de Gand qui n’ont pas laissé passer ces propos.
"Liberté académique de Maarten Boudry"
Des intellectuels lui ont reproché d’être négationniste et d’instrumentaliser l’Holocauste. L'Université de Gand, elle, est restée en dehors de la discussion. "Il appartient à la liberté académique de Maarten Boudry de poser des hypothèses scientifiques et les autres sont libres de les critiquer", a déclaré un porte-parole de son Alma Mater.
Mais cette affaire n’en est pas restée là. Maarten Boudry a donné une interview au quotidien De Morgen ce lundi pour essayer d’expliquer son point de vue. A cette occasion, il a mis encore plus d’huile sur le feu. L’intervieweur lui souligne que "les nazis n’avaient pas les moyens techniques d’aujourd’hui pour mettre leurs crimes en scène". Pas de réseaux sociaux, pas de plate-forme comme YouTube à l'époque...
Ce à quoi le philosophe répond que "c’est un bon exercice intellectuel. Les nazis auraient-ils placé leurs films sur YouTube si cela avait existé? Je suis presque sûr que non".
https://www.rtbf.be/info/societe/detail_le-djihadisme-est-il-plus-dangereux-que-le-nazisme-la-question-d-un-philosophe-divise-la-flandre?id=9695249
 
LA CATALOGNE SOUMISE À LA DHIMMITUDE
Dhimmitude : nom arabe qui désigne la condition des infidèles vivant soumis en terre d’islam et lui payant une rançon sous forme de tribut.
Aussi bien le reste de l’Espagne que l’ensemble de l’Europe occidentale (non pas, toutefois, celle de l’Est et d’une partie du centre) se trouvent volontairement soumis, bien sûr, à la dhimmitude, mais pas à un degré tel que dans la « progressiste » Catalogne placée sous la coupe des sécessionnistes et des gauchistes (notamment les « populistes de gauche » de CUP et de Podemos).
Dhimmitude : nom arabe qui désigne la condition des infidèles vivant soumis en terre d’islam et lui payant une rançon sous forme de tribut (aujourd’hui, sous forme de subventions et d’aides de toute sorte). Servitude volontaire, comme dirait La Boétie, quand tu nous tiens !
Dhimmitude : le fait d’effectuer la grande-manif-de-paix-harmonie-pleurnichement-et-union-démocratique qu’on a l’habitude de voir après chaque attentat islamique (excusez la redondance : des attentats bouddhistes, hindouistes, ou confucianistes, il n’y en a pas) et réussir le tour de force de la transformer en une manifestation non seulement anti-espagnole mais encore… islamiste ! Plusieurs musulmanes, dûment couvertes de leurs voiles, présidaient la manifestation à côté des pompiers, des policiers, du personnel sanitaire et des commerçants du lieu de l’attentat, lesquels avaient remplacé à la tête du rassemblement les plus hautes autorités de l’État. Celles-ci étant reléguées à une sorte de sous-présidence, d’autres musulmanes avaient également été placées… entre le Premier ministre et le roi, ainsi qu’entre celui-ci et le président félon de la Generalitat de Catalogne, le seul d’ailleurs qui ne fut pas conspué et insulté par les foules brandissant un déluge de drapeaux sécessionnistes et d’écriteaux calomnieux contre le roi d’Espagne.
Dhimmitude : les nombreuses manifestations de compréhension et de sympathie envers les familles et les amis des terroristes, lesquelles familles et amis, ayant été abondamment interrogés par les médias, ont à tout moment souligné que ces-pauvres-gars-étaient-vraiment-très-bons-et-on-ne-peut-plus-sympas.
Dhimmitude : celle des cercles de Podemos qui, à l’instar de ce qui a été prôné au Danemark, ont demandé que la population embrasse des
EN SAVOIR PLUS : http://www.bvoltaire.fr/catalogne-soumise-a-dhimmitude/?mc_cid=072114424b&mc_eid=a5eb12b154
 
SON FILS VIENT D’ÊTRE ASSASSINÉ, IL ÉTREINT UN MUSULMAN
Il y a quelque chose de malsain, dans cette démonstration totalement incongrue de compassion.
Des réactions, à chaque attentat islamiste perpétré sur le sol européen, on croyait avoir tout vu (bougies, peluches, petits cœurs, fleurs) et tout entendu (« Vous n’aurez pas ma haine », « Je n’ai pas peur »), avec le geste de ce père espagnol envers l’imam, on atteint des sommets !
Ils étaient 700, à Rubí, en Espagne, à s’être réunis pour soutenir cette famille endeuillée quand Javier Martínez et l’imam de la localité sortent ensemble de la mairie. Et là, stupeur : le père, dont le petit garçon de trois ans a été assassiné (ainsi qu’un grand-oncle), prend l’imam dans ses bras ! Longuement, chaleureusement. Il faut dire que si le père réprime sans aucun doute l’expression de son chagrin, l’imam semble pleurer à chaudes larmes. Renversant ! Mieux : une femme s’y mettra aussi !
« Amour, intelligence, force », twittera, ravie, le maire de Barcelone. Une « accolade déchirante », titre Le Huffington Post. Car, bien sûr, l’islam n’a rien à voir avec l’islamisme, des pancartes « pas en mon nom » étant censées le prouver.
Ce n’est pourtant pas l’avis de Ayaan Hirsi Ali, de Hamed Abdel-Samad, de Brigitte Gabriel, de Hamina Benhib, de Zineb Al Rhazoui (qui n’ont de cesse de dénoncer l’islam) auxquels les grands médias ne donnent guère la parole ! Pas davantage l’avis de Salman Rushdie, de Kamel Daoud, de Tahar Ben Jelloun, de Boualem Sansal, comme l’écrit Bernard de La Villardière sur sa page Facebook, le 22 août. « L’islamisme possède ses propres ressorts. Et son originalité est d’avoir pour foyer une religion : l’islam. C’est un fait », accuse-t-il. Et les faits sont têtus. Car crier Allah Akbar en tuant des innocents n’est ni catholique ni protestant ni bouddhiste ni animiste.
http://www.bvoltaire.fr/fils-vient-detre-assassine-etreint-musulman/?mc_cid=072114424b&mc_eid=a5eb12b154
 
CHRÉTIENS D’IRAN EMPRISONNÉSW
Chrétiens d'Iran emprisonnés
Les chrétiens sont toujours persécutés d'Iran !
Bien sur officiellement ce n'est pas pour leur foi mais pour conspiration contre la sureté du pays ou quelque chose de semblable !
Youcef et les diacres passeront devant la 36ème chambre du tribunal révolutionnaire le 4 octobre prochain.
Le Seigneur sait garder ses frères et soeurs dans la paix et il leur donne d'être le sel de la terre et la lumière du monde devant leurs persécuteurs.
http://www.eleutherie.com/2017/08/chreteins-d-iran-emprisonnes.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail
 
LA LOI ISLAMIQUE (CHARIA) EST PARTICULIÈREMENT CRUELLE
La loi Islamique (charia) est particulièrement cruelle  
La punition la plus sévère en réponse au plus grand bienfait
Exposé à la peine capitale pour "apostasie", Abdul Rahman s'est retrouvé récemment sous les feux des projecteurs mondiaux. Agissant au nom de la charia islamique, les autorités afghanes se sont, semble-t-il, préparées à condamner Rahman à la peine capitale parce qu'il s'est converti au christianisme. Le tumulte international a forcé ces autorités à se calmer et à accorder la libération à Rahman (1).  
Voir des soldats occidentaux chrétiens donner leur vie pour libérer l'Afghanistan des Talibans, simplement pour qu'à la place, le gouvernement "modéré" abolisse à son tour la liberté religieuse est particulièrement exaspérant.
Le cas de Rahman n'est pas unique en son genre. En 1989, l'Iran a pendu le pasteur et évangéliste des Assemblées de Dieu Hossein Soodman à cause de sa foi. En 1994, le compatriote de Soodman, Mehdi Dibaj a reçu la même sentence, mais a été acquitté pour vices de procédure. Et pourtant, Dibaj a passé neuf ans en prison, dont deux en isolement. Il a fini par être relâché en 1995, après avoir subi plusieurs simulacres d'exécution, où à chaque fois, il a cru sa dernière heure venue (2).
Un tel traitement n'est pas limité aux régions sauvages de l'Afghanistan déchiré par la guerre ou à l'Iran "révolutionnaire". Apprivoisée, la riche Arabie Saoudite a la même politique officielle. Bien que le département d'État des USA n'ait pas noté d'exécutions pour "apostasie" (c'est-à-dire pour conversion au christianisme) depuis la fin des années quatre-vingt-dix, la structure juridique pour de tels meurtres perpétrés par l'État est toujours en place : "La liberté religieuse n'existe pas". L'islam est la religion officielle, et tous les citoyens doivent être musulmans… La conversion d'un musulman à une autre religion est considérée comme une apostasie. Or, selon la charia, l'apostasie publique est un crime passible de mort" (3). C'est par cette politique saoudienne que Sadiq 'Abd al-Karim Mal Allah a été décapité en 1992 pour avoir introduit clandestinement des Bibles dans le pays (4).
Bien qu'une exécution en règle pour cause de conversion au christianisme soit relativement rare, les martyrs sont légions dans ces pays. Les meurtres sont peut-être dus à l'intervention des policiers qui font feu sur des foules de paisibles manifestants chrétiens. C'est de cette façon que Feroz Masih est mort au Pakistan en 1997 (5). Plus souvent, les gouvernements ferment simplement les yeux sur l'exécution sommaire des croyants. Tel fut le destin de Mehdi Dibaj en Iran, qui a été trouvé mort juste quelques mois après sa libération — ce précédent nous éclaire sur le cas d'Abdul Rahman.
Au fil des siècles, partout dans le monde, les juristes et les sociétés ont débattu pour déterminer quand il convenait d'appliquer la peine capitale — que ce soit pour vol, viol, incendie criminel ou trahison. Beaucoup ont conclu qu'elle n'était légitime qu'en cas de meurtre d'une sorte particulièrement abominable. D'autres prétendent que rien n'est assez grave pour justifier une exécution.  
Et pourtant, aujourd'hui, de l'Iran au Soudan, de l'Arabie Saoudite à l'Afghanistan, les musulmans prescrivent la mort pour le plus grand don de Dieu aux hommes : "le salut éternel".  
Cela nous rappelle les pharisiens, qui ont exigé la mise à mort du plus éminent de tous les hommes, Jésus-Christ. Qu'est-ce qui pouvait être plus pervers que cela ? Et pourtant, quand une erreur religieuse grave s'accompagne de la peur de perdre le pouvoir, ce qu'est capable de faire une humanité déchue est sans limite.
Bien sûr, les gouvernements musulmans tuent les convertis pour une bonne raison, tout comme les pharisiens et les Romains ont tué Jésus de nazareth pour une bonne raison : si l'Église s'accroît librement dans leur région, leurs jours de pouvoir sont comptés. Mais cela n'excuse ni leur attitude barbare, ni l'indifférence des partisans de la multiplicité des cultures et des pragmatiques qui ferment les yeux pour ne rien voir.
Notes :
1
Tom Coghlan, “Hopes and Fears of Afghan Christians,” BBC News Website, 31 mars 2006, http://news.bbc.co.uk/2/hi/south_asia/4865818.stm
 (accédé le 3 mai 2006).
2
“The Persecution of Christians in Iran,” Jubilee Campaign Website, http://www.jubileecampaign.co.uk/world/ira1.htm (accédé le 3 mai 2006). 
3
Bureau of Democracy, Human Rights, and Labor, “Country Reports on Human Rights Practices 2001: Saudi Arabia,” U.S. Department of State Website, 4 mars 2002, http://www.state.gov/g/drl/rls/hrrpt/2001/nea/8296.htm (accédé le 3 mai 2006).
4
“Death Penalty,” Amnesty International: Saudi Arabia Website, September 23, 2000, http://www.amnesty.org/ailib/intcam/saudi/issues/dp.html (accédé le 3 mai 2006).
5
“Martyr Feroz Masih: A National Hero of Pakistani Christians,” Pakistan Christian Congress Website, http://www.pakistanchristiancongress.com/ferozeM.php  (accédé le 3 mai 2006).  
source : http://kairosjournal.org/Document.aspx?QuadrantID=4&CategoryID=10&TopicID=50&DocumentID=9142&L=3
 
VOUS AVEZ DIT GUERRE DE RELIGION? BARCELONE C’EST LA SAGRADA FAMILIA QUI ÉTAIT VISÉE
Vous avez dit guerre de religion ? Barcelone c’est la Sagrada Familia qui était visée
Après l’égorgement du Père Hamel, il y a un an, c’est un lieu de culte hautement symbolique qui était semble-t-il visé, à Barcelone.
Les sources sécuritaires espagnoles, reprises par la presse, ont confirmé que la cellule islamiste qui a commis les attentats en Catalogne avait pour objectif la basilique de la Sagrada Família, chef-d’œuvre de l’architecte Antoni Gaudí et lieu de visite privilégié des touristes à Barcelone. Pour ce faire, les islamistes avaient stocké 120 bonbonnes de gaz dans la villa d’Alcanar où ils préparaient leurs forfaits. C’est sans doute en confectionnant une bombe qu’une explosion est survenue le 16 août dernier causant la mort de deux terroristes dont l’imam qui les aurait radicalisés.
https://www.christianophobie.fr/breves/barcelone-sagrada-familia-cible-islamistes
 
SUBSTITUTION
Substitution
Il y a deux ans, le tribunal administratif avait rejeté le référé islamique contre le maire de Chalon-sur-Saône qui avait décidé de supprimer les menus sans porc dans les cantines. Le jugement ne concernait que « l’urgence », pas le fond.
Le tribunal administratif a rendu son jugement sur le fond ce matin. Il a suivi l’avis du rapporteur public qui, à l’audience de vendredi, avait lui-même suivi l’avis de la Commission nationale consultative des droits de l'homme et celle du Défenseur des droits. Autrement dit il a renversé l’opinion commune et la jurisprudence, en annulant la décision de la ville de Chalon-sur-Saône et en donnant raison au lobby islamique.
Jusqu’ici, tant le « défenseur des droits » que les tribunaux, jusqu’au Conseil d’Etat (qui avait donné raison à Jacques Bompard à Orange), avaient souligné qu’aucun texte de loi n’oblige les municipalités à aménager les repas en fonction des convictions religieuses (ce serait d’ailleurs contraire à la l’esprit de la loi de 1905) et une circulaire de 2011 précise que « le fait de prévoir des menus en raison de pratiques confessionnelles ne constitue ni un droit pour les usagers ni une obligation pour les collectivités ».
Désormais tout cela a changé. La laïcité, c’est garantir le respect des coutumes islamiques à l’école de la République…
Mais ce combat pour des repas de substitution au porc est déjà obsolète. Et la prochaine revendication ne va pas tarder : il faut que la viande soit halal. C’est d’ailleurs ce que disait le maire de Chalon en 2015 : « A Chalon, 40% des enfants ne mangent plus de viande parce que ce n’est pas halal. »
Il était donc évident que l’action à propos du porc n’était qu’une première étape.
Il paraît que c’est maintenant 50% des enfants qui étaient « discriminés » par la décision de la municipalité… Il est clair que si la majorité des enfants exigent de la viande halal, la municipalité devra s’incliner. Au nom de la démocratie. Et les autres enfants seront des dhimmis. Du moins tant qu’il y en aura d’autres. Un ancien principal de Marseille vient de publier un livre sur ce qui se passe dans les collèges et lycées de la ville. Il écrit que « le refus de manger de la viande qui n'était pas halal était devenu la norme en 2013, lorsque j'ai quitté le collège Izzo », et que si en 2000 la moitié des élèves respectaient le ramadan, « en 2013 nous étions à 90% ou 95% ».
Ce n’est plus le menu qui est de substitution…
http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2017/08/28/substitution-5974520.html
 
ELLE LUI REPROCHE SON INFIDÉLITÉ, IL LA FOUETTE À COUPS DE CEINTURE
C’est un couple de fonctionnaires de Saint-Laurent. Lui est chauffeur du préfet, elle, agent territorial.
La semaine dernière, Philippe, 43 ans, découvre que son épouse s’est arrangée pour être destinataire de sa facture téléphonique.
Elle découvre alors qu’il entretient une liaison extraconjugale.
Furieux du stratagème, le mari infidèle frappe son épouse, mère de leurs enfants, à coups de ceinture. Elle se réfugie dans un premier temps dans la salle de bain. Il parvient à la déloger puis l’enferme dans un placard.
L’épouse bafouée et battue appelle alors un proche qui alerte les policiers.
Le tribunal correctionnel de Grasse présidé par Marc Joando a condamné vendredi le prévenu à un an de prison dont six mois avec sursis et une mise à l’épreuve.
Sa demande de non-inscription de la condamnation sur son casier judiciaire a été rejetée. Il devra en plus verser 2.000 euros d’amende.
Son épouse, absente à l’audience, a entamé une procédure de divorce. 
http://www.varmatin.com/faits-divers/elle-lui-reproche-son-infidelite-il-la-fouette-a-coups-de-ceinture-162445?idprob=9892_92070
 
FOG - L'ISLAMISME ET LES COUILLONS D'OCCIDENT
Alors que le président turc Erdogan transforme son pays en voyoucratie et le noie dans un bain de sang, la complaisance occidentale s'accroît, estime FOG.
Par Franz-Olivier Giesbert
Face aux islamistes, les Occidentaux font preuve de légèreté, d'inculture ou de naïveté, c'est selon. Dernier épisode : la déconvenue essuyée par Mme Merkel avec Recep Tayyip Erdogan, le président voyou de la Turquie. Souvenez-vous. Il n'y a pas si longtemps, c'était le meilleur ami de l'Allemagne. Le partenaire historique. Plus Mme Merkel cédait, comme M. Obama, aux objurgations en tout genre d'Erdogan, plus le président turc revoyait ses prétentions à la hausse.
Le courage de l'Occident lui commandait de passer sous la table, et c'est ce qu'il a fait. Nous avons laissé Erdogan transform...
http://www.lepoint.fr/editos-du-point/franz-olivier-giesbert/fog-l-islamisme-et-les-couillons-d-occident-26-08-2017-2152300_70.php?&m_i=6BJanyeEFPtzsVsH8GnNIoAvwK0u5fhle%2BfNtymOvY1SXIw52sFu9qAq4iCXzC160QKSwfs6HD4UkSK7HKt6W3Ip%2BJGJ6u&boc=984102&M_BT=438266583523#section-commentaires
 
« NE PAS PROPOSER DE MENUS SANS PORC À LA CANTINE EST DISCRIMINATOIRE »
Entretien avec Nicolas Gardères, avocat de la Ligue de défense judiciaire des musulmans
Par Daoud Boughezala
Daoud Boughezala. Hier, le tribunal administratif de Dijon a donné tort à la mairie de Chalon-sur-Saône qui avait supprimé les menus de substitution dans les cantines les jours où du porc était servi. En quoi était-ce illégal ? 
Nicolas Gardères. Le juge administratif a considéré que cette décision du Conseil Municipal de Chalon-sur-Saône était illégale, en ce qu’elle violait notamment la Convention de New York relative aux droits de l’enfant et en particulier son article 3-1. Cette disposition, d’applicabilité directe en droit français, prévoit que toute décision publique concernant les enfants, doit faire de « l’intérêt supérieur de l’enfant » une considération primordiale.
En l’espèce, le juge dijonnais a considéré que la commune ne s’était, au fond, même pas posé cette question, fondant sa décision exclusivement sur le principe de laïcité, selon l’interprétation très personnelle qu’en fait le maire de Chalon.
Les prescriptions alimentaires participent de la liberté de conscience
On notera également dans ce jugement, que le tribunal rappelle que les prescriptions alimentaires participent de la liberté de conscience et de culte, liberté constitutionnellement protégée. A cet égard, le Tribunal vient préciser ce que l’on savait déjà s’agissant de la restauration pénitentiaire, à savoir que sauf contrainte technique ou financière particulière d’organisation du service public, le menu de substitution au porc tend à être un droit.
Pourquoi ne pas considérer les menus avec porc comme un legs culturel non-discriminatoire, au même titre que les crèches de Noël dans les mairies ? 
Le libertaire athée que je suis continuera toujours à rêver d’un monde débarrassé des névroses infantiles des uns et des autres. D’ici là, il m’a semblé que nous n’avions pas d’humanité de rechange et que beaucoup de gens croyaient en Dieu, en une religion, en certains interdits notamment alimentaires.
Il se trouve que les juifs et les musulmans n’ont pas le droit de manger de porc et que cet interdit semble bien ancré et s’appliquer bien au-delà des franges intégristes. Pour reprendre votre expression, il m’a semblé que pour un certain nombre de juifs et de musulmans, ne pas manger de porc participe plus du legs culturel que de l’impératif religieux lié à une pratique intense.
D’ailleurs, les Français de confession juive qui ne mangent pas de porc sont-ils, de ce fait, mal intégrés à la nation ? Sont-ils hors le champ du legs culturel français ? Devraient-ils en manger par politesse patriotique, car un vrai Français se reconnaitrait à son saucisson ?
Personne ne force quiconque à manger du porc, mais ne pas faire quelque chose d’aussi simple que de servir un autre plat aux enfants qui n’en mangent pas, c’est leur signifier leur déviance et celle de leurs parents. C’est bien évidemment discriminatoire et précisément fondé sur la volonté de discriminer.
Depuis des décennies, les élèves qui ne mangent pas de porc ou de viande se contentent de prendre une double ration de légumes, ce que Nicolas Sarkozy avait résumé par la fameuse formule « La République, c’est une double ration de frites ». Au-delà de la boutade, l’obligation de proposer menus de substitution ne contrevient-elle pas à la neutralité de l’espace public ?
C’est faux pour le porc. Cette pratique des menus de substitution, recommandée par l’Etat (Note de service, Education Nationale, n°82-598 du 21 décembre 1982) constitue la norme depuis près de quarante ans dans les cantines scolaires françaises. Cette pratique a d’ailleurs été instaurée à Chalon-sur-Saône dès 1984 et appliquée sans discontinuité, et sans difficulté, jusqu’à la décision illégale de 2015.
Il ne s’agit absolument pas de servir des menus hallal
Pour le reste, rappelons que les indispensables exigences de laïcité et de neutralité de l’espace public ne signifient pas la négation du religieux. D’ailleurs, dans le chapitre du Code de l’éducation dédié à la laïcité, l’article L. 141-2 dispose que : « L’Etat prend toutes dispositions utiles pour assurer aux élèves de l’enseignement public la liberté des cultes et de l’instruction religieuse ». Dans ce débat, on a tendance à extrapoler la nécessaire neutralité des enseignants et de l’institution, en une exigence de neutralité des élèves, qui n’existe bien évidemment pas.
Et quid de la laïcité ?
La question de la laïcité se poserait effectivement lourdement si l’enjeu était ici de service des menus hallal. Cela n’est absolument pas le cas. Les menus servis aux enfants ne mangeant pas de porc ne sont pas des menus confessionnels. Simplement de merveilleux poissons panés ou de remarquables steaks hachés de bœuf abattus suivant les règles de principe du Code rural, c’est-à-dire après étourdissement préalable.
S’agissant de la formule de Sarkozy, qui n’était pas une boutade, je m’enorgueillis d’avoir contribué à générer l’un des plus beaux aphorismes de l’histoire politique française venant utilement préciser la définition de ce qu’est « La République » ».
EN SAVOIR PLUS : https://www.causeur.fr/cantine-chalon-saone-laicite-garderes-146338?utm_source=Envoi+Newsletter&utm_campaign=d22441a77a-Newsletter&utm_medium=email&utm_term=0_6ea50029f3-d22441a77a-57258861
 
BARRIÈRE ANTIMIGRANTS: UN NOUVEAU MUR EN EUROPE
Le long de la frontière avec la Serbie, la Hongrie a construit un "mur antimigrants". Deux ans plus tard, le gouvernement nationaliste et populiste de Viktor Orban demeure sourd aux critiques.
La voici, alors, la "clôture antimigrants" érigée entre la Hongrie et la Serbie. "Clôture antimigrants"? Les mots sont piégés dans les affaires de ce genre, qui mettent en jeu la peur de l'inconnu et les fantasmes. Soyons précis, alors. Et factuels. 
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/barriere-antimigrants-un-nouveau-mur-en-europe_1937668.html?PMSRC_CAMPAIGN=20170829081602_35_nl_nl_lexpress_quotidienne_59a506674c964d271d8b4567&xtor=EPR-181-[20170829081602_35_nl_nl_lexpress_quotidienne_59a506674c964d271d8b4567_0022E7]-20170829-[_004NW1M]-[RB2D106H001YDDA5]-20170829061700#PMID=ZHMudGFuZ3VheS0yQGJlbGwubmV0

 
9-4 AMÉRIQUE DU NORD (USA, CANADA)

ARABIE SAOUDITE-IRAN : MACRON S'OPPOSE À TRUMP
Le président français se démarque de son homologue américain en refusant de prendre parti entre la pétromonarchie sunnite et la République islamique chiite.
Par Armin Arefi
S'exprimant devant les 170 diplomates français réunis au palais de l'Élysée, le chef de l'État s'est particulièrement démarqué du président américain sur l'une des crises les plus brûlantes du moment : celle qui oppose l'Arabie saoudite à l'Iran. Emmanuel Macron a ainsi insisté sur la nécessité de ne pas «  choisir son camp  » entre la pétromonarchie wahhabite (version rigoriste de l'islam sunnite) et la République islamique chiite. Riyad et Téhéran, qui ont rompu leurs relations diplomatiques depuis l'attaque de l'ambassade d'Arabie saoudite à Téhéran, en janvier 2016, se livrent une véritable guerre par procuration dans la région, notamment en Syrie et au Yémen.
«  L'erreur  » de Trump
Fixant comme priorité de la diplomatie française «  la lutte contre le terrorisme islamique  », le chef de l'État a souligné que la France n'atteindrait cet objectif «  qu'à la condition de ne pas entrer dans ces grilles de lecture qui voudraient imposer un choix entre chiites et sunnites et, en quelque sorte, nous obliger à nous enfermer dans un camp  ». Et le président d'adresser une pique à peine voilée au président américain : « D'autres grandes puissances ont fait ce choix ces derniers temps. J'ai la conviction que c'est une erreur. »
Le 21 mai dernier à Riyad, Donald Trump avait appelé «  toutes les nations dotées d'un sens des responsabilités  » à «  travailler ensemble pour isoler  » l'Iran, accusé d'être le «  fer de lance du terrorisme mondial  ». À cette occasion, la Maison-Blanche avait annoncé la signature de 110 milliards de dollars de contrat d'armement avec Riyad, dans le but de «  soutenir à long terme la sécurité de l'Arabie saoudite et de la région du Golfe face aux menaces de l'Iran  ». Pourtant, d'après le spécialiste de la pétromonarchie saoudienne Bruce Riedel, ces accords n'étaient en réalité que des lettres d'intention datant de l'ère Obama.
«  Respect strict  » de l'accord sur le nucléaire
Qu'à cela ne tienne, désormais aligné sur la ligne anti-iranienne du roi Salman d'Arabie saoudite et de son impétueux fils, le nouveau prince héritier Mohammed Ben Salman, Donald Trump est désormais déterminé à briser l'accord sur le nucléaire iranien, qui a entraîné une levée partielle des sanctions internationales contre la République islamique et symbolisé le retour de l'Iran dans le concert des nations. Téhéran a beau respecter les termes du contrat, selon les rapports trimestriels de l'Agence internationale de l'énergie atomique, le président américain cherche le meilleur moyen de pousser l'Iran à la faute.
Or, là aussi, Emmanuel Macron s'est distingué de Donald Trump en rappelant «  l'attachement de la France à l'accord de Vienne sur le nucléaire iranien  », dont il souhaite le «  respect strict  ». «  Il n'y a pas d'alternative au régime de non-prolifération nucléaire  », a-t-il rappelé devant les ambassadeurs français. «  Dans le contexte que nous vivons, l'accord de 2015 est ce qui nous permet d'établir une relation constructive et exigeante avec l'Iran.  »
http://www.lepoint.fr/monde/arabie-saoudite-iran-macron-s-oppose-a-trump-29-08-2017-2153062_24.php?&m_i=B6i3U35uNP88V6mckbMBec_W76CxXVzujiUcD3ydGFWL26o563uY490FxjHUh2jXZ4Ocf7x9EMel0JbUgkNOzNOCNMBBBF&boc=984102&M_BT=438266583523#section-commentaires
 
DONALD TRUMP ET KIM JONG-UN SE RENVOIENT LA BOMBE
par Martine Bulard
Que M. Donald Trump ait choisi le jour anniversaire du bombardement nucléaire d’Hiroshima et Nagasaki pour promettre « le feu et la fureur, comme le monde ne l’a jamais vu jusqu’ici », témoigne, si besoin est, de l’arrogance et de l’inconscience du président américain. De l’autre coté, l’ire et l’irresponsabilité du dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, tiennent le monde en haleine. Le pire n’est jamais sûr mais l’escalade verbale peut dégénérer en affrontement meurtrier à la faveur (si l’on peut dire) de n’importe quel incident. Les menaces et la propagande n’ont jamais conduit à la paix. Mieux vaudrait négocier en partant de la réalité.
Un bouclier
Lire aussi Bruce Cumings, « Mémoires de feu en Corée du Nord », Le Monde diplomatique, décembre 2004. La République populaire démocratique de Corée (RPDC) a fait de la bombe atomique une assurance-vie contre toute ingérence étrangère en général, américaine en particulier. Et de brandir l’exemple de l’Irak ou de la Libye. Pyongyang, qui a connu la puissance de feu des États-Unis lors de la guerre de Corée (1950-1953), est persuadé que l’Iran n’a échappé à l’invasion des troupes occidentales qu’en raison de son programme nucléaire. Il ne s’agit donc plus, comme du temps du père ou du grand-père, de négocier un gel du programme militaire contre de la nourriture. Kim Jong-un, qui estime que son frère ennemi du Sud est trop dépendant de Washington pour avoir une politique autonome, veut obtenir l’ouverture de négociations en direct avec les États-Unis pour une réelle reconnaissance. Rappelons qu’il n’y a toujours pas de traité de paix depuis 1953.
Propagande des faucons
Pyongyang est-il en mesure de lancer des missiles à tête nucléaire sur le territoire américain comme on l’entend ces jours-ci ou même d’atteindre la base US de Guam dans le Pacifique ? Les va-t-en-guerre américains l’assurent. D’autres experts sont plus circonspects, tel Siegfried Hecker, ancien directeur du laboratoire national de Los Alamos (USA) cité par Le Monde de ce jour, qui estime que Pyongyang « n’a pas l’expérience pour tirer une tête nucléaire suffisamment petite, légère et robuste ». Il faut donc ramener la menace à de justes proportions — même s’il ne faut pas sous-estimer les objectifs de la RDPC et encore moins les risques d’une décision intempestive de ses dirigeants.
Pékin n’en est pas à son premier embargo
La Chine est montrée du doigt et M. Trump se glorifie de l’avoir fait céder en la poussant à voter un renforcement des sanctions au Conseil de sécurité de l’Onu. Contrairement à ce qui se dit, ce n’est pas la première fois que Pékin s’associe à des sanctions contre la Corée du Nord. Elle l’a déjà fait en mars 2013 (quand M. Barack Obama était président) après la reprise des essais, puis en 2016. En effet, Pékin voit d’un mauvais œil la nucléarisation de la péninsule coréenne et sait parfaitement que la colère nord-coréenne permet de justifier l’installation du puissant système antimissile américain Thaad sur le territoire sud-coréen, à quelques encablures de ses côtes…
Toutefois, les marges de manœuvre chinoises pour ramener Kim Jong-un à la raison sont faibles. Le président nord-coréen se moque comme d’une …
EN SAVOIR PLUS : http://blog.mondediplo.net/2017-08-10-Donald-Trump-et-Kim-Jong-un-se-renvoient-la-bombe
 
ÉTATS-UNIS. À HOUSTON, LES FAILLES DE L’URBANISME AU GRAND JOUR
Les impressionnantes inondations qui touchent Houston depuis le passage de l’ouragan Harvey mettent en évidence des défaillances dans l’aménagement urbain, inadapté pour supporter des pluies aussi abondantes.
“Les routes, les parkings, les trottoirs et autres surfaces recouvertes, avec le goudron, le béton, les briques, la pierre, et tous les matériaux de construction, se combinent pour créer des surfaces imperméables qui s’opposent à l’absorption naturelle de l’eau”, souligne le magazine The Atlantic. Alors que les impressionnantes photos de Houston sous les eaux se répandent sur Internet, plusieurs médias américains pointent les défaillances liées à l’urbanisme dans la métropole texane.
The Atlantic rappelle que les inondations dans les grandes villes sont fréquentes, et soutient que le problème n’est pas tant l’arrivée massive d’eau que le rejet de cette eau par les villes. Alors qu’en temps normal les sols exposés, tels que les prairies et les parcs, sont capables d’absorber l’eau, les constructions qui recouvrent ces sols empêchent le processus. “La combinaison du changement climatique, qui produit des ouragans plus intenses et imprévisibles, et du développement urbain immodéré a rendu les évènements de cette semaine presque inévitables”, avance le magazine.
EN SAVOIR PLUS : http://www.courrierinternational.com/article/etats-unis-houston-les-failles-de-lurbanisme-au-grand-jour
 
DONALD TRUMP DÉBORDÉ PAR LE PARTI ANTIRUSSE
Donald Trump débordé par le parti antirusse
Serge Halimi
Empêtré dans ses difficultés intérieures, décuplées par des propos provocants, le président américain est de plus en plus tenté de confondre solution diplomatique et fuite en avant militaire. Dans le cas de la Russie, il est même débordé par un parti de la guerre au sein duquel ses adversaires politiques, les services de renseignement et les médias jouent un rôle-clé.
Quelques mois auront donc suffi pour que les États-Unis se retirent de l’accord international de Paris sur le climat, prennent de nouvelles sanctions économiques contre la Russie, inversent la dynamique de normalisation des relations diplomatiques avec Cuba, annoncent leur intention de dénoncer l’accord nucléaire avec l’Iran, mettent en garde le Pakistan, menacent le Venezuela d’une intervention militaire et se déclarent prêts à frapper la Corée du Nord « d’un feu et d’une fureur comme le monde n’en a jamais vu ». Depuis que, le 20 janvier dernier, la Maison Blanche a changé de locataire, Washington n’a amélioré ses relations qu’avec les Philippines, l’Arabie saoudite et Israël.
La responsabilité de M. Donald Trump dans cette escalade n’est pas exclusive. Les élus néoconservateurs de son parti, les démocrates et les médias l’ont en effet ovationné lorsque, au printemps dernier, il a ordonné des manœuvres militaires en Asie et fait tirer cinquante-neuf missiles contre une base aérienne en Syrie. En revanche, il fut empêché d’agir quand il explora les possibilités d’un rapprochement avec Moscou, et il se trouva même contraint de promulguer une nouvelle volée de sanctions américaines contre la Russie. En somme, le point d’équilibre de la politique étrangère des États-Unis résulte chaque jour davantage de l’addition des phobies républicaines (Iran, Cuba, Venezuela), souvent partagées par les démocrates, et des détestations démocrates (Russie, Syrie), endossées par la plupart des républicains. S’il existe un parti de la paix à Washington, il est pour le moment indétectable.
EN SAVOIR PLUS : http://www.monde-diplomatique.fr/2017/09/HALIMI/57889
 
CHARLOTTESVILLE. « VOTRE CULPABILITÉ BLANCHE ET VOTRE FIERTÉ NOIRE, J’EN AI RIEN À FOUTRE »
Dans une vidéo qui fait du bruit sur la toile aux Etats-Unis – traduite sur la page facebook d’Egalité et Réconciliation – une blogueuse afro-américaine, Candice Owens, démonte l’hystérie médiatique vis à vis des évènements de Charlottesville.
« Il reste quoi ? 6000 membres du Ku Klux Klan dans notre pays et vous voulez que je considère cela comme une menace ? » s’interroge-t-elle avant de se moquer ouvertement des médias mainstream : « Les médias sont en train de créer ce récit de A à Z et je trouve cela fou que les gens n’aient pas encore compris cela ».
« Pourquoi croyez vous que nous n’avons pas entendu parlé de David Duke, du suprémacisme blanc, du KKK durant toute la présidence d’Obama ? Vous croyez qu’ils se cachaient sur terre ? Vous croyez qu’ils n’organisaient pas de meetings ? Ou peut être que les médias ne les couvraient pas…».
La presse mainstream est totalement démasquée : « les médias sont littéralement en train de simuler une réalité et c’est fascinant de voir que les gens tombent dans le panneau ». 
Incitant les gens à se baser sur leurs propres expériences et à utiliser leur cerveau pour comprendre ce qui se passe dans le monde, Candice Owens poursuit en évoquant son ressenti, c’est à dire aucune impression qu’une guerre raciale quelconque soit en cours, et qu’elle n’a aucun camp à choisir.
« Si j’avais su, je n’aurai bien évidemment choisi aucun camp, les loosers. Franchement, tous ces gens impliqués dans cette fausse guerre raciale sont des loosers. Epargnez moi vos statuts, votre culpabilité blanche et votre fierté noire, parce que j’en ai vraiment rien à foutre ».
Revenant sur les propos de Donald Trump, lynché par la presse mainstream pour avoir renvoyé dos à dos extrême gauche et extrême droite, celle-ci insiste « Je pense que le président a eu raison d’appeler un chat un chat, c’est à dire deux groupes extrémistes. Personne n’est venu pour faire des câlins ».
Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2017, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
https://www.breizh-info.com/2017/08/29/76577/charlottesville-culpabilite-blanche-fierte-noire-jen-ai-rien-a-foutre
 
LE GROUPE TRUMP NÉGOCIAIT UN PROJET IMMOBILIER À MOSCOU DURANT LA CAMPAGNE
Le groupe Trump a conduit des négociations pendant la campagne présidentielle américaine en 2015 et 2016 au sujet d'un projet de construction d'une tour à Moscou, selon plusieurs médias américains lundi.
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Le Washington Post a rapporté l'existence du projet de Trump Tower lundi, et de discussions via un intermédiaire du nom de Felix Sater à partir de septembre 2015, soit trois mois après la déclaration de candidature de Donald Trump.
Le milliardaire a nié à plusieurs reprises avoir eu le moindre intérêt économique ou financier en Russie, alors qu'une enquête tente de déterminer s'il y a eu collusion entre des membres de son équipe de campagne et la Russie, accusée par l'administration Obama d'avoir fomenté une campagne de désinformation et de piratage au détriment de la candidate démocrate Hillary Clinton.
L'avocat personnel du milliardaire, Michael Cohen, a confirmé ces négociations et ajouté, dans une déclaration au New York Times et à la chaîne ABC, que Donald Trump avait lui-même signé une lettre d'intention en 2015. M. Cohen aurait parlé trois fois du projet avec celui qui n'était alors que candidat aux primaires républicaines.
Notre homme peut devenir président des Etats-Unis et nous pouvons tout orchestrer
L'avocat a confirmé également avoir contacté mi-janvier 2016 le porte-parole du président russe Vladimir Poutine, Dmitri Peskov.
"M. Sater a suggéré que j'écrive un message à Dmitri Peskov, le porte-parole du président russe, puisque la proposition aurait nécessité des autorisations du gouvernement russe et qui n'avaient pas été données", a déclaré M. Cohen, qui poursuit en expliquant que les autorisations n'ont jamais été données et que le projet a été abandonné moins de deux semaines plus tard, sans qu'il ne se souvienne avoir reçu de réponse à son message.
Felix Sater, immigré russe ayant grandi à Brooklyn et ayant fait de la prison pour avoir blessé un homme dans une bagarre de bar, et Michael Cohen sont décrits comme des amis d'enfance. M. Sater a travaillé avec l'organisation Trump pour divers projets immobiliers.
Des messages, rapportés par le New York Times, montrent que M. Sater vantait ses relations supposées avec M. Poutine et prédisait que le projet de Trump Tower Moscow serait politiquement gagnant.
"Notre homme peut devenir président des Etats-Unis et nous pouvons tout orchestrer", a écrit M. Sater. "Je vais obtenir le feu vert de toute l'équipe Poutine, je gèrerai le processus".
https://www.rtbf.be/info/monde/detail_le-groupe-trump-negociait-un-projet-immobilier-a-moscou-durant-la-campagne?id=9694298
 
CORÉE DU NORD : POUR TRUMP, « TOUTES LES OPTIONS SONT SUR LA TABLE »
Claude Fouquet 29/08/2017
+ VIDEOS - La Corée du Nord a tiré un missile balistique au-dessus du Japon. Un Conseil de sécurité de l'ONU a été convoqué en urgence ce mardi après-midi.
Alors que  , la Corée du Nord a, depuis le week-end, renoué avec les provocations.  à courte portée, le pouvoir nord-coréen a effectué un nouveau tir ce mardi matin. Et cette fois-ci, le régime de Pyongyang est monté d'un cran dans la provocation puisque ce missile a survolé le Japon avant de s'écraser dans l'océan Pacifique. Preuve sans doute que Pyongyang sait jusqu'à quel point il peut manier la provocation vis-à-vis de Washington,  ,...
https://www.lesechos.fr/monde/asie-pacifique/010198443428-un-missile-nord-coreen-a-survole-le-japon-2110205.php#xtor=EPR-7-%5Bmatinale%5D-20170829-%5BProv_paywall1_article%5D-2684809
 
LES ÉLECTEURS DE TRUMP VOIENT LES DÉMOCRATES COMME LE PARTI DES MINORITÉS
« Les électeurs de Trump voient les Démocrates comme le parti des minorités »
Entretien avec Lauric Henneton, historien des Etats-Unis
A Charlottesville (Virginie), le déboulonnage de la statue du général sudiste Lee initiée par des militants antiracistes a provoqué la mobilisation de l’ultradroite. Le 12 août, un suprémaciste blanc a même tué une activiste antifasciste en fonçant sur la foule avec sa voiture. La question raciale, que certains pensaient réglée avec l’élection d’Obama en 2008, n’est pas encore close aux Etats-Unis. Entretien avec Lauric Henneton, spécialiste de l’histoire américaine.
A Charlottesville (Virginie), le déboulonnage de la statue du général sudiste Lee initiée par des militants antiracistes a provoqué la mobilisation de l’ultradroite. Le 12 août, un suprémaciste blanc a même tué une activiste antifasciste en fonçant sur la foule avec sa voiture. La question raciale, que certains pensaient réglée avec l’élection d’Obama en 2008, n’est pas encore close aux Etats-Unis. Entretien avec Lauric Henneton, spécialiste de l’histoire américaine.
Plus de cent-cinquante ans après la Guerre de Sécession, pourquoi le conflit mémoriel autour du Général Lee a-t-il rejaillit cet été ?
La Guerre de sécession n’est toujours pas terminée, pour un certain nombre de Sudistes, et il est fort possible qu’elle ne le soit jamais tout à fait. Dans un premier temps, après 1865, il a fallu trouver un sens à l’Histoire, à la défaite des Confédérés. Il s’agissait d’une « étrange défaite » dans la mesure où ils estimaient leur cause juste et se pensaient protégés par Dieu (mais les Nordistes aussi). Ils étaient persuadés d’incarner la véritable essence des Etats-Unis, contrairement aux Yankees.
Dans l’immédiat après-guerre, il faut donc à la fois essayer de comprendre le passé immédiat, la défaite militaire, mais aussi un présent qui conjugue l’humiliation, avec l’occupation militaire par les soldats de l’Union, jusqu’en 1877, l’émancipation des esclaves et l’arrivée au pouvoir de certains Noirs, avec l’effondrement de toute une économie et d’une rationalisation de l’esclavage comme système.  C’est donc la conjugaison d’un sentiment d’effondrement, de dépossession et d’humiliation, et c’est ce qu’on voit refaire surface dans les années 1960, et actuellement, comme je l’explique dans mon prochain livre (La Fin du rêve américain ? sortie le 11 octobre chez Odile Jacob). La fin de la Reconstruction, en 1877, se traduit par la fin de l’occupation militaire du Sud mais aussi par la reprise en main politique par ce qu’il reste de l’élite blanche, avec un fort sentiment de revanche.
Pour les Noirs Américains, la défaite de la Confédération n’a apporté que des droits théoriques
Les décennies qui suivent, en gros jusqu’à la Première guerre mondiale, voient fleurir le mythe (au sens anthropologique de croyance profonde, pas de mensonge) de la « Cause perdue », qui se manifeste notamment par des commémorations et l’érection de monuments, donc de statues. Mais c’est aussi l’essor d’un nouveau modus vivendi, la ségrégation, entérinée par la Cour suprême au niveau fédéral, donc pas seulement cantonnée au Sud, en 1896. Pour les Noirs, cette idéologie dominante de la « suprématie blanche » se manifeste par des brimades, des intimidations, un système de séparation stricte et des violences physiques (les lynchages). Ce qui veut dire que la défaite de la Confédération ne leur a apporté que des droits théoriques qu’ils ne peuvent pas faire valoir.
EN SAVOIR PLUS : https://www.causeur.fr/trump-charlottesville-kkk-obama-146322?utm_source=Envoi+Newsletter&utm_campaign=d22441a77a-Newsletter&utm_medium=email&utm_term=0_6ea50029f3-d22441a77a-57258861
 
CORÉE DU NORD : TRUMP AFFIRME QUE "TOUTES LES OPTIONS SONT SUR LA TABLE"
Donald Trump a une nouvelle fois mis en garde ce mardi la Corée du Nord, affirmant que "toutes les options sont sur la table" après le tir par Pyongyang d'un missile balistique au-dessus du Japon.
"Le monde a reçu très clairement le dernier message de la Corée du Nord: ce régime a montré son mépris pour ses voisins, pour tous les membres des Nations Unies et pour les normes minimales d'un comportement international acceptable", a déclaré le président américain dans un communiqué de la Maison Blanche.
"Les actions menaçantes et déstabilisantes ne font qu'accentuer l'isolement du régime nord-coréen dans la région et dans le monde. Toutes les options sont sur la table", a-t-il ajouté.
Ce dernier tir de missile qui s'est abîmé en mer après avoir survolé le Japon est considéré comme une escalade majeure.
Donald Trump s'est entretenu après le tir avec le Premier ministre japonais Shinzo Abe (photo) et les deux hommes sont convenus "d'accentuer la pression" sur la Corée du Nord, a indiqué mardi la Maison Blanche.
Le président américain a déjà menacé à plusieurs reprises d'employer la force militaire contre la Corée du Nord si cette dernière ne mettait pas un terme à ses programmes balistiques et nucléaires.
Mais jusqu'ici Washington s'est contenté de mener des manœuvres militaires conjointes avec la Corée du Sud.
Les experts militaires soulignent le risque très élevé de conflagration régionale en cas d'action militaire contre Pyongyang.
Le Conseil de sécurité de l'ONU doit se réunir en urgence cet après-midi à la demande de Washington et Tokyo.
http://tempsreel.nouvelobs.com/en-direct/a-chaud/41299-coree-du-nord-trump-etats-unis-monde-coree-trump-affirme.html
 
ETATS UNIS - INSTITUTION D’UNE COMMISSION AD HOC « CONTRE LE PÉCHÉ DE RACISME » AU SEIN DE LA CONFÉRENCE ÉPISCOPALE
Washington (Agence Fides) – La Conférence épiscopale des Etats-Unis (USCCB) a institué en son sein une nouvelle Commission ad hoc contre le racisme, qui s’occupera d’affronter le péché de racisme au sein de la société et de l’Eglise, mais aussi le besoin urgent d’être unis pour trouver les solutions les plus adéquates. « Les derniers événements ont démontré la mesure selon laquelle le péché de racisme continue à affliger notre nation » a affirmé S.Em. le Cardinal Daniel N. DiNardo, Archevêque de Galveston-Houston et Président de l’USCCB, selon le communiqué parvenu à Fides. « Le préjudice peut passer inaperçu dans l’âme. En l’absence d’une réflexion dans la prière, elle peut nourrir la peur de ce qui est différent. Peut ainsi se développer un racisme excessif – a déclaré le Cardinal – mais la réflexion individuelle ne suffit pas. Elle doit conduire à l’action. Le travail de l’USCCB veut constituer une invitation à la conversion pour ceux qui se cachent derrière les capes blanches et les symboles nazis. Les viles expressions de violence à l’encontre des afro-américains et des autres personnes de couleur, du peuple juif, des immigrés etc., offensent notre foi mais nous unissent dans notre décision. Ne permettons pas aux forces de la haine de nier la dignité intrinsèque de toute personne humaine. La nation et le monde doivent voir l’unique corps du Christ se mobiliser en défense de nos frères et sœurs menacés ».
L’Evêque de Youngstown, S.Exc. Mgr George V. Murry, a été nommé Président de la nouvelle Commission, dont les membres seront choisis dans les prochains jours, sa première réunion étant attendue très prochainement. « Il me tarde de travailler avec mes frères Evêques et les communautés aux Etats-Unis pour écouter les besoins de ceux qui ont souffert à cause du péché de racisme et pour trouver ensemble des solutions à cette épidémie de haine qui a affligé également trop longtemps notre nation » a déclaré Mgr Murry. « Au travers de l’exemple d’amour et de miséricorde de Jésus, nous sommes appelés à être un peuple meilleur que celui dont nous avons reçu témoignage au cours des semaines et des mois passés. Par l’écoute, la prière et la collaboration, j’espère que nous trouverons des solutions durables et un terrain commun sur lequel le racisme ne trouvera plus de place, que cela soit dans nos cœurs ou dans notre société ». (SL) (Agence Fides 28/08/2017)
http://www.fides.org/fr/news/62807-AMERIQUE_ETATS_UNIS_Institution_d_une_Commission_ad_hoc_contre_le_peche_de_racisme_au_sein_de_la_Conference_episcopale#.WaVZl4WcGwk
 
ETATS UNIS - NOUVEAU COUP D’ARRÊT JUDICIAIRE POUR LES MESURES D’ÉLOIGNEMENT DU TERRITOIRE AMÉRICAIN D’IMMIGRÉS IRAKIENS
Detroit (Agence Fides) – Le juge Mark Goldsmith de Detroit a bloqué pour 90 jours le rapatriement potentiel de chrétiens chaldéens et d’autres immigrés irakiens décidé en juin dernier en vertu des nouvelles normes en matière d’immigration édictées par l’administration Trump. La mesure avait déjà été temporairement bloquée par ce même juge pour des périodes plus brèves et toutes les suspensions arrivaient à échéance hier, 24 juillet. La nouvelle mesure prise au cours de la journée d’hier par le juge Goldsmith a pris également acte des injonctions de certains ressortissants irakiens menacés de rapatriement, qui faisaient état du risque de subir des violences et des persécutions une fois rentrés dans leur pays. Dans le texte de sa décision, le juge a également mis en évidence que les charges pénales pesant sur nombre des irakiens menacés d’expulsion – cités par l’Agence de l’immigration (ICE) pour justifier les mesures d’éloignement du territoire américain – étaient en réalité des cas « dormants », dont l’utilisation était évidemment instrumentale. Dans les motivations de la décision, le juge a déclaré que les droits constitutionnels des immigrés irakiens – nombre desquels résidaient aux Etats-Unis depuis longtemps – ont été violés et que les garanties de protection des libertés fondamentales peuvent être suspendues seulement en de rares cas d’invasion étrangère ou de soulèvement interne.
Les irakiens déjà arrêtés le 12 juin derniers par l’Agence fédérale de l’Immigration (ICE) étaient au nombre de 114 mais les mesures d’expulsion menaçaient potentiellement quelques 1.400 immigrants provenant d’Irak. Une grande partie des irakiens déjà arrêtés (voir Fides 11/07/2017) résidait dans la zone de Detroit et appartenait à des familles chrétiennes chaldéennes. L’opération avait été déclenchée après la signature de l’accord entre les Etats-Unis et l’Irak ayant permis à ce pays de sortir de la liste des pays potentiellement exportateurs de terroristes, en échange de la réadmission d’un certain nombre de ressortissants irakiens faisant l’objet d’une mesure d’expulsion du territoire américain. Certains des chrétiens arrêtés avaient par ailleurs eu, eux aussi, par le passé des problèmes avec la justice.
Le Patriarche de Babylone des Chaldéens, S.B. Louis Raphaël I Sako, était intervenu lui aussi dans le cadre de cette affaire. Dans une lettre à S.Exc. Mgr Frank Kalabat, Evêque de l’Eparchie de Saint Thomas Apôtre des Chaldéens (Détroit), le Patriarche avait exprimé sa solidarité et sa proximité aux familles des irakiens frappés par les mesures d’expulsion, espérant qu’une solution adéquate à l’urgence humanitaire provoquée par les mesures d’éloignement puisse être trouvée, sachant que ces dernières s’adressaient notamment à des pères d’enfants en bas âge.
Les immigrés irakiens risquant l’expulsion ont désormais trois mois pour organiser avec leurs avocats leur stratégie défensive afin de rendre inefficaces les mesures d’éloignement du territoire américain prises par l’ICE. (GV) (Agence Fides 25/07/2017)
http://www.fides.org/fr/news/62703#.WaVZ4IWcGwk
 
C'EST BOT L'AMOUR: «LE PREMIER MARIAGE ENTRE UN HOMME ET UN ROBOT SERA CÉLÉBRÉ DANS LE MASSACHUSETTS»
SERIE DE L'ETE (5/6) Dans ce cinquième épisode, David Levy, auteur de « Love and Sex with Robots », explique pourquoi, selon lui, de plus en plus de gens tomberont amoureux de robots d’ici à 2050…
Propos recueillis par Laure Beaudonnet
Cet été, 20 Minutes s’intéresse à l’amour avec les robots. Pour cette série, nous avons rencontré des hommes, en France et au Japon, qui entretiennent une relation intime, amoureuse parfois, avec un personnage virtuel.
Pour le cinquième des six épisodes, nous avons rencontré le prophète des relations hommes-machines.
David Levy, auteur de Love and Sex with Robots, est catégorique. En 2050, non seulement des individus tomberont amoureux de robots androïdes, mais des mariages entre l’homme et la machine seront célébrés. Alors que l’entreprise américaine Abyss Creations, spécialisée dans les poupées gonflables, s’apprête à sortir Harmony, un robot sexuel intelligent qui ressemble comme deux gouttes d’eau à un humain, la fiction pourrait devenir réalité. L’expert en intelligence artificielle (IA) revient sur cette relation sexuelle et/ou amoureuse entre l’homme et le robot pour notre série de l’été « C bot l’amour ».
A quoi ressemblera un robot sexuel en 2050 ?
Il ressemblera énormément à un humain. Le Japonais Hiroshi Ishiguro, un scientifique d’Osaka, développe déjà des robots – classiques – qui ont la même apparence que l’homme. Il est célèbre pour ses robots humanoïdes et, selon lui, si vous vous trouvez dans une pièce avec l’un de ses androïdes, pendant les 10 ou 20 premières secondes, vous pouvez croire être en présence d’un humain. Et, avec le développement des robots, vous mettrez de plus en plus de temps à comprendre que vous faites face à une machine. Je pense que, d’ici à 2050, les robots seront très proches des hommes.
>> A lire aussi : «Dans quelques années, nous aurons basculé dans une société des robots»
Harmony, le robot sexuel développé par l’entreprise Abyss Creations, est-il le premier pas vers ce que vous décrivez dans votre livre Love and Sex with Robots ?
Oui, c’est certain. Dans le livre que j’ai écrit en 2007, j’ai prédit que Abyss Creations serait la première entreprise du monde à fabriquer des robots sexuels. J’avais même prévu qu’elle y travaillerait deux ou trois ans plus tôt. Mais leurs robots ne seront pas aussi convaincants que ceux développés par Hiroshi Ishiguro. Ils seront proches des
EN SAVOIR PLUS : http://www.20minutes.fr/high-tech/2109903-20170830-bot-amour-premier-mariage-entre-homme-robot-celebre-massachusetts
 
9-5 AMÉRIQUE CENTRALE

 
9-6 AMÉRIQUE DU SUD

Chili
A MARCHE FORCÉE
A peine a-t-elle réussi à faire voter la légalisation de l’avortement dans certains cas, que la présidente du Chili Michelle Bachelet soumet au Congrès un projet de loi visant à légaliser le « mariage » entre personnes de même sexe…
http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2017/08/28/a-marche-forcee-5974579.html
 
Venézuela
LE VÉNÉZUELA DÉNONCE UNE « INGÉRENCE » DE MACRON
Le Venezuela dénonce une «ingérence» de Macron
Par Le Figaro.fr avec AFP
Le Venezuela a dénoncé aujourd'hui une "ingérence" dans ses affaires intérieures du président français Emmanuel Macron, qui avait qualifié la veille de "dictature" le gouvernement de son homologue Nicolas Maduro.
Lire aussi - Macron qualifie le régime de Maduro au Venezuela de «dictature»
Le ministère vénézuélien des Affaires étrangères a exprimé son "ferme rejet des déclarations lamentables" de Macron qui "constituent une ingérence claire dans les affaires intérieures" du Venezuela.
S'exprimant devant les ambassadeurs français réunis à Paris, Emmanuel Macron s'était demandé mardi "comment certains ont pu être aussi complaisants avec le régime qui se met en place au Venezuela. (...) Une dictature tente de se survivre au prix d'une détresse humanitaire sans précédent, de radicalisations idéologiques inquiétantes, alors même que les ressources de ce pays restent considérables", avait lancé le président français.
Ces déclarations, poursuit le ministère vénézuélien, "portent atteinte aux institutions vénézuéliennes et semblent provoquées par l'obsession permanente et impériale d'attaquer notre peuple, en ignorant les principes les plus élémentaires du droit international".
Le Venezuela exige "le respect pour sa démocratie", qui attribue les propos de M. Macron à "une profonde méconnaissance de la réalité" de ce pays.
LIRE AUSSI : 
» « Il n'y a plus d'État de droit au Venezuela »
» Le Venezuela est-il en train d'exploser?
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/
 
9-7 AFRIQUE

 
15- DIVERS  

29 AOÛT 1533. L'INCA ATAHUALPA EST IGNOBLEMENT GARROTTÉ PAR LES ESPAGNOLS MALGRÉ SA CONVERSION
Les tonnes d'or fournis par le souverain à Pizarro ne le sauve pas d'une mise à mort par les Conquistador assoiffés de richesse.
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos
Le 29 août 1533, l'empereur inca Atahualpa prisonnier de Pizarro accepte finit par accepter le baptême. Le voilà catholique malgré lui. Gloria ! Aux anges, Nadine Morano lui envoie un baiser. L'Inca n'aura l'occasion d'en profiter car à peine baptisé, le voilà garrotté à mort par les Espagnols.
À vrai dire, la conversion n'a pas été aussi rapide que celle de Valls au libéralisme. Durant des jours et des jours, les conquistador ont tanné leur prisonnier qui ne voulait pas en entendre parler. Même lorsqu'il s'est entendu, le matin même, condamné à périr sur le...
http://www.lepoint.fr/c-est-arrive-aujourd-hui/29-aout-1533-pour-le-recompenser-de-sa-conversion-pizarro-fait-garrotter-l-inca-atahualpa-amen-28-08-2012-1500172_494.php#section-commentaires
 
#JULIEGAYET "J'AI ÉTÉ TRÈS ÉMUE" : INVITÉE DE "C À VOUS", JULIE GAYET A PARLÉ DE SA RELATION AVEC FRANÇOIS HOLLANDE
Ses interventions sont d'autant plus précieuses qu'elles sont à la fois rares et toujours dans la retenue. Julie Gayet était invitée de "C à vous" sur France 5, ce lundi 28 août. La compagne de l'ancien président a raconté ce qu'elle avait ressenti quand ce dernier avait annoncé qu'il ne briguerait pas un second mandat. 
"J'ai l'impression que l'on se souvient où l'on était à ce moment-là, tous. Moi en tout cas, j'ai été très émue, il m'a fait beaucoup pleurer ce moment."
Lorsque le journaliste Patrick Cohen tente de savoir si elle a eu une quelconque influence dans ce choix politique, Julie Gayet répond : 
"Ah non, ça vous ne le saurez jamais, jamais, jamais, jamais." 
La compagne de François Hollande souligne ensuite qu'elle n'a pas passé autant de temps à l'ombre des médias, à se faire extrêmement discrète, pour finir par s'exposer aujourd'hui, alors que l'ancien président n'est plus en service. 
"Je ne l'ai pas commenté jamais pendant 5 ans, enfin pendant 3 ans, alors je ne vais pas commenter aujourd'hui alors que je ne l'ai jamais commenté, je ne le ferais pas à sa place. Mais vous pouvez l'inviter !", conclu Julie Gayet. 
http://tempsreel.nouvelobs.com/en-direct/a-chaud/41275-juliegayet-hollande-politique-invitee-julie-gayet-parle.html#xtor=EPR-1-[ObsPolitique]-20170829
 
L'ÉTÉ EN MUSIQUE AVEC… CARL MARIA VON WEBER
Rédigé par Judith Cabaud le 29 août 2017 dans Culture
Brillant chef d’orchestre, pianiste virtuose, poète et dramaturge, Carl Maria von Weber (1786-1826) était aussi un catholique convaincu. Son sentiment profond de la nature trouve un écho dans l’âme de nos contemporains.
Celui qui a perçu le frémissement des feuilles, qui a humé les parfums des arbres et qui a admiré le reflet des rayons du soleil dans la rosée du matin, caressant çà et là les frondaisons le long des chemins sylvestres, a déjà dégusté ce qu’il y a de plus caractéristique dans la musique de Carl Maria von Weber. Cet artiste, issu d’une petite noblesse d’Allemagne du Nord et d’une mère Viennoise, incarnera pendant sa courte vie le véritable idéal romantique, précurseur génial du drame musical et de l’opéra en allemand.
Élevé par un père original qui avait fondé une troupe de théâtre familiale, le jeune Weber connut une vie itinérante et peu disciplinée avant de devenir pianiste de grand renom, puis, à dix-huit ans, chef d’orchestre à Breslau, puis à Prague et enfin à Dresde. Il mourut prématurément à l’âge de 40 ans, de tuberculose, à Londres, où il était allé présenter ses œuvres. Malgré ce départ précoce, on lui doit une profusion de pièces originales pour son époque, dont l’Invitation à la valse pour piano, des messes, des cantates, des chœurs et de la musique de chambre. Le concertino pour cor, les deux concertos pour clarinette et son quintette avec instruments à cordes révèlent des harmonies nouvelles empreintes d’une poésie intense.
Artiste lyrique
Mais c’est dans le domaine de l’art lyrique surtout que Weber se montre comme innovateur. Son chef-d’œuvre, Le Freischütz, est une sorte de manifeste en son temps du romantisme et de l’opéra allemand. On y retrouve le mystère de la grande forêt grâce à une instrumentation enrichie de timbres expressifs – les cuivres, les bois et les cordes s’emploient dans leur diversité pour caractériser les personnages et leurs sentiments propres. L’ensemble évoque une intime communion avec la nature; le lyrisme des chœurs emprunte des mélodies proches du folklore national. Weber innove aussi dans l’enchaînement des airs en créant un mouvement dramatique ininterrompu qui deviendra
EN SAVOIR PLUS : http://www.hommenouveau.fr/2190/culture/l-ete-en-musique-avec-carl-maria-von-weber.htm

ÉRIC SADIN : "AUJOURD'HUI, C'EST LA VIE QUI EST COLLECTÉE !"
INTERVIEW. Le philosophe Éric Sadin met en garde contre un monde dominé par la technologie, où règne un modèle économique prédateur.
Propos recueillis par Sophie Pujas
Le Point.fr : Vous qui vous définissez comme un « auteur lanceur d'alerte », vous vous inquiétez de ce que vous nommez « la silicolonisation du monde ». Pourquoi ?
Éric Sadin : Le modèle économique né en Californie, qui désigne un rassemblement de compétences différentes – des universités, des centres de recherche, une culture de l'esprit entrepreneurial, et des partenariats publics privés –, a essaimé bien au-delà de ce territoire, en une forme de colonisation. La doxa dominante, aujourd'hui, c'est que le modèle né en Californie va nous sauver de toutes les difficultés économiques que n...
http://www.lepoint.fr/high-tech-internet/eric-sadin-aujourd-hui-c-est-la-vie-qui-est-collectee-22-08-2017-2151486_47.php#section-commentaires
 
EN DIRECT - LE LIVE POLITIQUE DU WEEK-END DES 26 ET 27 AOÛT 2017
Par lefigaro.fr
Retrouvez toute l'actualité politique de ce week-end en quelques lignes
http://www.lefigaro.fr/politique/2017/08/26/01002-20170826LIVWWW00033-en-direct-le-live-politique-du-week-end-des-26-et-27-aout-2017.php
 
LES SUMÉRIENS, PIONNIERS DES CHIFFRES ET DES LETTRES
Inventer l'architecture et l'écriture ne permet pas forcément de vaincre l'adversité. La multitude de royaumes sumériens a été absorbée par les Akkadiens puis par les Amorites. Qui garderont toutefois langue et culture des origines.
En 1877, la mission archéologique conduite par Ernest Chocquin de Sarzec, vice-consul de France à Bassorah, découvre les ruines de l'antique cité de Girsu, au sud de l'Irak, et y exhume des milliers de tablettes cunéiformes notées dans une langue alors inconnue. Le déchiffrement progressif de cette langue et les fouilles archéologiques menées dans la région jusqu'à la guerre d'Irak, en 2003, ont depuis révélé au monde une civilisation totalement oubliée... Épanouie au ive millénaire avant notre ère en Basse-Mésopotamie, sur les terres riches en limon des feuves Tigre et Euphrate, la civilisation sumérienne a brillé de 3500 à 2340 avant notre ère, inventant, dans le même temps que l'écriture, la cité, l'État, l'école, la roue... Puis elle s'est éteinte au début du iie millénaire. Quelles circonstances ont accompagné sa naissance, sa grandeur puis son déclin ? L'origine des Sumériens reste entourée de mystère. Unique au monde, leur langue les différencie des peuples indo-européens et sémitiques, les groupes humains les plus proches géographiquement. Sont-ils venus, comme certains historiens le supposent, d'Inde ou de plus loin en Asie ? Ou sont-ils les héritiers de la culture d'Obeid qui, dès le viie millénaire avant notre ère, avait développé en Basse-Mésopotamie l'irrigation des céréales, une architecture monumentale, des céramiques ornées, des outils comme les faucilles en argile cuite ? "Une chose est certaine : vers 3500 av. J.-C., les Sumériens donnent un coup d'accélérateur à l'histoire. Grâce à deux premières inventions tout d'abord : la roue, qui facilite le travail aux champs et améliore les rendements, et le tour de potier, qui permet de fabriquer des céramiques en série et de stocker les réserves", commente Bertrand Lafont, spécialiste de l'Orient cunéiforme au CNRS.
Coup de maître
C'est à la même époque qu'Uruk, le plus ancien des sites sumériens, prend la forme d'une véritable cité, la toute première de l'histoire : une enceinte abritant des bâtiments monumentaux est construite sur un
EN SAVOIR PLUS : http://www.levif.be/actualite/international/les-sumeriens-pionniers-des-chiffres-et-des-lettres/article-normal-703819.html#cxrecs_s
 
L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE AU SECOURS DES ESCLAVES SEXUELLES
C’est un drame qui avait ému l’Amérique. Une petite fille de 13 ans avait disparu pendant près d’une année. Sa mère l’avait finalement retrouvée sur un site d’annonces en ligne, présentée comme une esclave sexuelle. La petite Kubiiki Pride avait été droguée, battue, violée et louée comme esclave sexuelle. Pour le retrouver, sa mère avait dû parcourir des milliers d’annonces en lignes postées sur le site Backpage.com, le plus gros site d’annonces américain.
Heureusement, ce genre de recherches pourrait être rendu bien plus facile grâce à l’intelligence artificielle.
Intelligence artificielle et Bitcoin
« Internet a permis l’émergence de nombreuses méthodes dont les trafiquants peuvent tirer parti », explique Rebecca Portnoff, chercheuse à l’université de Californie. « Ils peuvent facilement atteindre de grosses audiences et générer beaucoup de contenu sans avoir à se révéler. »
Mais la chercheuse et ses collègues ont développé un nouvel outil qui pourrait bien changer la donne.
L’idée est simple : utiliser la capacité de l’intelligence artificielle à repérer des modèles communs dans les publicités suspectes et, ensuite, utiliser les informations relatives aux paiements par Bitcoin pour identifier les personnes ayant posté les annonces.
Pour identifier les auteurs des annonces sexuelles en ligne, l’outil de Rebecca Portnoff analyse le style dans lequel les publicités sont rédigées. L’intelligence artificielle, entraînée sur des milliers d’annonces différentes, souligne lorsque des styles similaires ont été utilisés et regroupe ensemble les annonceurs suspects afin de faciliter les investigations.
Ensuite, c’est en analysant le moyen de paiement que l’affaire avance. Sur
EN SAVOIR PLUS : https://www.breizh-info.com/2017/08/30/76473/intelligence-artificielle-secours-esclaves-sexuelles 
 
711 MILLIONS D’ADRESSES E-MAIL DÉTOURNÉES: VÉRIFIEZ SI VOUS ÊTES CONCERNÉS
Votre adresse de courrier électronique est peut-être en danger. Voici comment reprendre le contrôle.
La menace est colossale.
Aux Pays-Bas, un serveur illégal mais ouvert et accessible abrite les données de 711 millions d’adresses de courrier électronique.
Au menu de ces listings appelés à participer à des campagnes de piratage:
- 80 millions de comptes associés à leurs mots de passe et aux paramètres des serveurs du fournisseur d’accès.
- 630 millions d’adresses mail.
But de la manœuvre: exploiter les 80 millions de comptes détournés pour inonder les 630 millions d’adresses de spams chargés de diffuser le malware (logiciel malveillant) Ursnif.
C’est un spambot (un robot informatique automatisé) baptisé Onliner qui est censé orchestrer les opérations.
Les données de 80 millions de comptes servent à tromper les serveurs et leur faire croire que les courriers frelatés en transit sont tout à fait légaux.
Souvent associé à une fausse facture relayée en pièce jointe, le malware Ursnif est le spécialise de l’interception de vos données bancaires (numéro de carte de crédit, login, mot de passe…).
Cette menace d’une ampleur jamais connue a été révélée par un chercheur en sécurité basé à Paris et surnommé Benkow (à lire ici).
Il est aidé par l’Américain Troy Hunt, qui gère le site‘;--have i been pwned?.
Cette base de données mondiale répertorie les adresses de courriers électroniques qui ont été compromises au fil du temps.
Son auteur y a intégré les 711 millions d’adresses trouvées sur le serveur qui a dévoilé l’existence du spambot Onliner.
+ À lire aussi : Facebook Messenger, voici comment éviter le virus du moment
http://www.lavenir.net/cnt/dmf20170830_01047457/711-millions-d-adresses-e-mail-detournees-verifiez-si-vous-etes-concernes?utm_source=lavenir&utm_medium=newsletter&utm_campaign=soir&utm_content=region&&M_BT=147938901970
 
QANTAS OU LE CASSE-TÊTE POUR AIRBUS ET BOEING DES VOLS DE PLUS DE 20 HEURES
Par Fabrice Gliszczynski
La compagnie australienne demande à Airbus et Boeing des avions capables d'effectuer des vols de plus de 20 heures. Une telle durée de vol constitue un défi non seulement pour les avionneurs, mais aussi pour les compagnies aériennes et évidemment les passagers.
Des avions capables faire des vols de plus de 20 heures et relier sans escale et à pleine charge la côte est australienne à l'Europe, notamment Sydney à Londres : Qantas en rêve depuis des années. De tels vols lui permettraient de gagner plus de 4 heures par rapport à un itinéraire transitant aujourd'hui par Dubaï en partenariat avec Emirates. Faute d'avions disposant d'une autonomie en carburant suffisante, les passagers entre l'Europe et la cote australienne (Sydney, Melbourne, Brisbane) sont, depuis des décennies, obligés de faire escale en chemin, dans le Golfe du persique (Dubai, Doha, Abou Dhabi), en Asie du sud-est (Singapour, Bangkok), voire à Hongkong.
Qantas veut des avions "hyper range" en 2022
La direction de Qantas, qui entend également assurer des vols non-stop entre la côte est australienne et la côte est américaine d'une part (New York a été citée) et l'Amérique latine d'autre part (Rio de Janeiro), a donc demandé à Airbus et Boeing de mettre au point de tels avions d'ici à 2022.
«Les deux constructeurs développent des avions qui peuvent presque faire le job. Nous pensons que des avancées au cours des prochaines années combleront l'écart, a déclaré Alan Joyce, le directeur général de Qantas.
Ces deux prétendants sont l'A350 ULR (ultra long range ou à très long rayon d'action), dont la mise en service est prévue en 2018 par Singapore Airlines et du B777 8X, prévu quant à lui en 2022. Le premier pourra déjà voler 19 heures (voire 20 heures assure Airbus), grâce à un emport additionnel de la capacité carburant, le deuxième près de 18 heures dans sa version de base à 350 passagers.
Record
S'ils voyaient le jour, de tels vols constitueraient de nouveaux records dans l'histoire de l'aviation commerciale. Aujourd'hui, le vol le plus long du monde est assuré par Qatar Airways entre Doha et Auckland en Nouvelle-Zélande. Il sera détrôné l'an prochain par Singapore Airlines qui reliera en A350 URL Singapour à New York en 19 heures, un temps de vol que la …
EN SAVOIR PLUS : http://www.latribune.fr/entreprises-finance/services/transport-logistique/qantas-ou-le-casse-tete-pour-airbus-et-boeing-des-vols-de-plus-de-20-heures-748366.html#xtor=EPR-2-[l-actu-du-jour]-20170830
 
L'ÉTÉ EN MUSIQUE AVEC… FRANZ LISZT
Rédigé par Judith Cabaud le 30 août 2017 dans Culture
Magyar par le cœur et par l’esprit, son piano était sa parole, sa vie. Au pianiste prodigieux succéda le compositeur virtuose. Devenu l’abbé Liszt en 1865, il mourut en paix, à Bayreuth.
Figure de proue d’un romantisme devenu « flamboyant » au milieu du XIXe siècle, Franz Liszt (1811-1886) naît à Doborjan, Hongrie (aujourd’hui Raiding, en Autriche) d’une mère allemande et d’un père hongrois, musicien amateur et régisseur du prince Esterhazy. Enfant prodige dès l’âge de 6 ans, il sera entendu puis envoyé à Vienne par le prince pour entreprendre des études musicales. On dit qu’à la fin d’un concert dans la ville des Habsbourg, le vieux Beethoven monta à l’estrade pour embrasser le garçonnet de 11 ans. À Paris, malgré le refus d’accès au Conservatoire par son directeur Cherubini, il entame une carrière de virtuose et fréquente tous les grands du monde de la culture.
Dès lors, Liszt connaît en grandissant une vie sentimentale des plus déréglées: pendant dix ans, il entretient une liaison avec Marie d’Agoult qui lui donne trois enfants. Durant cette période, il développe la technique moderne du clavier et produit de multiples œuvres pour piano: deux concertos, une sonate d’une originalité vibrante et splendide, dix-neuf rhapsodies, vingt-six pièces pour illustrer ses Années de pèlerinage: ballades, élégies, fantaisies et variations, ainsi que des œuvres pour orgue.
Nouvelle inspiration
Après la rupture avec Madame d’Agoult, c’est la princesse Caroline de Sayn Wittgenstein qui entre dans sa vie pour l’encourager à la composition. Le résultat sera la production de douze poèmes symphoniques – Les Préludes, Mazeppa, Orphée, Prométhée entre autres, et la Faust symphonie qui reste un de ses chefs-d’œuvre – dans
EN SAVOIR PLUS : http://www.hommenouveau.fr/2186/culture/l-ete-en-musique-avec-franz-liszt.htm
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16- MÉDIA-PRESSE-INFO
 
L'info libre et sans concession / Antichristianisme / Islamisation / Mondialisme / Lobbies

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