religion - éthique - société
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​revue de presse internet
​Europe : religion & Éthique
​

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REVUE DE PRESSE INTERNET du  (01 & 02 septembre 2017)​



LISTE DES THÈMES

1-0 EN DIRECT DU VATICAN  
2-0 PAPE FRANÇOIS ET L’ÉGLISE (OU LES EGLISES)
 
3-0 ŒCUMÉNISME
4-0 LITURGIE
5-0 SPIRITUALITÉ
6-0 ÉTHIQUE
7-0 LAICITÉ
8-0 SOCIÉTÉ (Politique, etc)
8-1 BREXIT
8-2 CETA
8-3 CD01 Accord sur le contrôle du climat
8-4 UNION EUROPÉENNE
8-5 EUROPE (autres que de l’UE)
9-1 PROCHE ORIENT – SYRIE, ÉGYPTE, IRAK, IRAN, ISRAEL, TURQUIE, RUSSIE, SYRI, ARABIE, QATAR
9-2 ORIENT - INDE, CHINE, JAPON, CORÉE, INDONÉSIE, PHILIPINES, AUSTRALIE
9-3 ISLAM, ISLAMISME, IMMIGRATION, TERRORISME
9-4 AMÉRIQUE DU NORD (USA, CANADA)
9-5 AMÉRIQUE CENTRALE
9-6 AMÉRIQUE DU SUD
9-7 AFRIQUE

15- DIVERS  
16- MÉDIA-PRESSE-INFO

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NOTE :
L’INDICATION « EN SAVOIR PLUS » PLACÉE AVANT LE « LIEN » http://www.etc... INDIQUE
QUE LE « TEXTE » AFFICHÉ N’EST PAS COMPLET. UN « CLIC » SUR CE LIEN CONDUIT
DONC AU SITE INTERNET, ET À LA PAGE OÙ EST AFFICHÉ LE « TEXTE COMPLET
DE
L’ARTICLE
». L’ABSENCE DU « EN SAVOIR PLUS » INDIQUE QUE L’ARTICLE A ÉTÉ COPIÉ
AU COMPLET.

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1-0 EN DIRECT DU VATICAN + Aleteia + Zenit


ZENIT LE MONDE VU DE ROME
Les titres du jeudi 31 août 2017 – Dialogue fécond
Un dialogue fécond avec le monde juif
Audience à une délégation internationale de représentants du judaïsme
Tempête Harvey : le pape souhaite aux Etats-Unis un élan de solidarité
Il assure de sa prière pour les victimes
Pérou : sainte Rose de Lima et son amour pour la création
Message du pape pour les 400 ans de sa mort
Intention du pape en septembre: nos paroisses
« Ma paroisse comme un cœur qui bat… »
Expo 2017 : il faut « revoir sa manière de vivre », estime le card. Turkson
Rencontre interreligieuse organisée par le Saint-Siège
Universités pontificales : une nouvelle formation en écologie
A la lumière de Laudato Si’
La science, pour devenir « intimes » avec Dieu, par le fr Consolmagno
Pour rencontrer le « Dieu de la joie »
Ratzinger Schülerkreis : « La persécution des chrétiens et le martyre »
 
A LA UNE DE RADIO VATICAN JEUDI 31 AOÛT 2017
Le Pape salue le dialogue fécond de l'Eglise catholique avec le monde juif
Vatican
François envoie un télégramme aux victimes de la tempête Harvey
Les universités pontificales créent un diplôme "d'écologie intégrale"
Eglise
L'hommage du Pape François à sainte Rose de Lima
Communauté de l’Emmanuel: que signifie le nouveau statut canonique des prêtres?
Monde
Le conflit frontalier entre l'Inde et la Chine refait surface
Les Etats-Unis vont-ils se retirer de l'ALENA?
L'Etat Islamique se retire du Nord-Est du Liban
 
ZENIT LE MONDE VU DE ROME
Les titres du vendredi 1er septembre 2017 – La porte de la paroisse, toujours ouverte
Respect de la Création et responsabilité
Journée pour la création : responsabilité, le maître-mot de François et de Bartholomée (texte complet)
Premier message commun du pape et du patriarche
Environnement : la simplicité et la solidarité pour pallier le « délabrement moral »
Appel commun du pape et du patriarche Bartholomaios
Vidéo du pape : la porte des paroisses doit être « toujours ouverte »
« Laisser sortir Jésus avec toute la joie de son message »
Migrations: le pape a confiance dans la capacité de l’Europe à « intégrer »
La crise migratoire dans le livre-entretien avec D. Wolton
Laïcité : en France, il faut « élever le niveau », estime le pape
Pour un Etat « ouvert à la transcendance », entretien avec Dominique Wolton
Le pape François et les femmes de sa vie
Livre-entretien avec Dominique Wolton
La morale, ce n’est pas « tu peux, tu ne peux pas »
Le pape se confie à Dominique Wolton
Cette étonnante sainteté quotidienne du peuple de Dieu: le pape témoigne
Entretiens avec D. Wolton
Un pape « métissé » qui se sent « comme un poisson dans l’eau »
Il confie à Dominique Wolton que rien ne lui fait « peur » 
« Se renier soi-même n’est pas un choix pour la mort mais pour la vie », par Mgr Follo
« Renoncer à son propre projet, pour accueillir celui de Dieu »
Corée: les responsables religieux doivent rencontrer le pape
Pour lui demander « sa prière et son aide »
Le pape en Colombie : « favoriser la réconciliation », par le card. Parolin
C’est « le point central » du voyage du pape François
Mensuel de L’Osservatore Romano: les femmes et le discernement
Un discernement plus à l’écoute des petites choses
Rohingyas : « Ils ont le droit de sauver leur vie »
L’Osservatore Romano se fait l’écho de la Commission épiscopale Justice et paix birmane
Vouloir « être prêtre pour servir son peuple » : l’exemple du bx Ceferino
 
ALETEIA TODAY 01 SEPTEMBRE 2017
Accès à tous les titres du jour : http://us7.campaign-archive2.com/?e=72f681e023&u=e747b6da5b523d93de77f3f8b&id=d5dd
Sélection de titres :
Charles Baudelaire ou la foi révoltée
Mort il y a 150 ans, le 31 août 1867, Charles Baudelaire était un homme torturé qui portait un regard inquiet vers le Ciel.
L’épiscopat encourage la création d’une « pastorale du tourisme pour les monuments religieux »
Le document « Ces églises qui font l’Église » publié ce mois-ci par la conférence des évêques de France dresse plusieurs pistes pour qu'elles restent des lieux vivants.
Euthanasie, mariage pour tous, IVG : l’Église évangélique défend l’objection de conscience
Le Conseil national des évangéliques de France (Cnef) a adressé, au Conseil des droits de l’homme de l’ONU, douze recommandations concernant le respect de la liberté de conscience en France.
Conversion fulgurante : Jean-Marc Potdevin, un « mal croyant » touché par le Saint-Sacrement
Entrepreneur à succès, business angel et millionnaire, Jean-Marc Potdevin était un quadra chrétien …
L’écologie bientôt enseignée dans les universités pontificales de Rome
Inspiré par l’encyclique « Laudato Si' », un cursus commun aux sept universités pontificales de Rome va voir le …
« Je baptiserai un extraterrestre s’il me le demandait », assure un père jésuite
"L’homme qui regardait les étoiles pour le compte de Dieu", Guy Consolmagno, prêtre …
 
ALETEIA TODAY 02 SEPTEMBRE 2017
Accès à tous les titres du jour : http://us7.campaign-archive1.com/?e=72f681e023&u=e747b6da5b523d93de77f3f8b&id=218d68
Sélection de titres :
Le pape François se confie dans un livre évènement
Le français Dominique Wolton a rencontré à plusieurs reprises le pape François en tête-à-tête. Il en ressort un livre d'entretiens à paraître le 6 septembre.
Espagne : les neuf derniers moines hiéronymites
À Ségovie, le dernier monastère de l’Ordre de saint Jérôme qui fut, à une époque, le plus important de toute la péninsule ibérique, tient bon …
Journée de prière pour la Création : le diagnostic sévère du pape François et du patriarche Bartholomée
Le pape François et le patriarche orthodoxe, Bartholomée, ont envoyé, le 1er septembre …
La France et l’islam : ce que Charles de Foucauld disait il y a plus d’un siècle
Alors que pas un jour ne se passe sans que l’actualité ne relance le débat sur la place de l’islam en France, …
Une semaine d’explications tous azimuts
La dernière semaine d’août a été marquée par l’interview fleuve d’Emmanuel Macron au Point, par des prises de bec au sein du PS et des …

ZENIT LE MONDE VU DE ROME

Les titres du samedi 2 septembre 2017 – Dignité en jeu
Le pape rencontre des leaders religieux coréens
Expo 2017 : « notre dignité est en jeu », affirme le pape
Message pour la Journée nationale du Saint-Siège (Traduction intégrale)
Corée : le pape invite les chefs religieux à avoir « un style de paix »
Pèlerinage interreligieux à Rome (Traduction intégrale)
Royaume-Uni : le card. Murphy-O’Connor s’est éteint
Le pape salue son engagement pour l’œcuménisme et le dialogue interreligieux

 
2-0 PAPE FRANÇOIS ET ÉGLISE CATH. (OU AUTRES ÉGLISES)  
 
SIMON NOËL OSB - PASSE DERRIÈRE MOI, SATAN, HOMÉLIE
L'évangile de ce dimanche est la suite de celui de dimanche dernier, qui nous rapportait la confession de foi de saint Pierre et les promesses que Jésus lui fit en retour. Mais aujourd'hui le ton de Jésus à l'égard de son apôtre est tout à fait à l'opposé de celui de dimanche dernier. Jésus ne dit plus que Pierre parle sous l'inspiration du Père céleste, mais sous celle de Satan. Pierre, tout pape qu'il soit, reste donc un homme comme les autres. Tous nous devons dans notre vie chrétienne opérer ce que Saint Ignace de Loyola appelait le discernement des esprits. Lorsqu'une pensée germe dans notre esprit, il faut discerner si elle vient du bon esprit ou du mauvais. Pierre a reconnu en Jésus, le Christ, le Fils du Dieu vivant, mais maintenant il refuse l'idée d'un Christ qui sauverait le monde par ses souffrances et par une mort humiliante. La foi de Pierre est réelle mais elle n'est pas encore parfaite et complète. Ce n'est qu'avec le don du Saint-Esprit à la Pentecôte, que tout deviendra enfin clair pour lui. Il deviendra alors vraiment apôtre du Christ, mort et ressuscité pour le salut du monde.
Notre foi aussi tout au long de notre vie doit s'approfondir avec les années. En particulier il nous faut intégrer dans notre vie spirituelle le mystère de la souffrance. Jésus le dit aujourd'hui : Si quelqu'un veut marcher à ma suite, qu'il prenne sa croix. Tous nous avons une croix à porter, ne fût-ce que celle des ennuis de santé qui apparaissent avec l'âge. Il y a une chose bonne à savoir là-dessus : une croix acceptée est plus légère à porter qu'une croix refusée. Nous avons un chemin de sanctification à suivre et la croix en fait partie. A la suite de Jésus, nous ne pouvons aller vers la sainteté et la vie éternelle qu'en passant par la Croix. Bien sûr, c'est un devoir de lutter contre la souffrance. Nous ne sommes pas des masochistes. Mais il arrive parfois qu'une épreuve nous frappe, sans que nous ne puissions y échapper. Quand une croix surgit dans notre existence, nous devons l'embrasser et l'offrir au Christ pour l’Église et le salut des âmes. Si nous vivons nos épreuves chrétiennement, le Christ sera à
EN SAVOIR + http://simonnoel.blogspot.ca/2017/09/passe-derriere-moi-satan-homelie.html?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed:+SimonNolOsb+(Simon+No%C3%ABl+OSB)
 
ENTRE CHARITÉ ET RESPONSABILITÉ, SI ON NUANÇAIT LE DÉBAT ?
L’État a le devoir de protéger ses ressortissants, y compris par les armes si nécessaire.
Le pape François est décidément imprévisible. Ses récents propos au sujet de l’accueil des migrants qui doit primer sur la sécurité des nations en sont la preuve. Ils ont suscité des réactions tantôt épidermiques, tantôt laudatives. Entre les papophobes qui le traitent de communiste et les papolâtres qui en font le nouveau Jean-Paul II, quelques voix s’élèvent. Parmi elles, l’abbé de Tanoüarn, auteur d’une lettre ouverte au Saint-Père, ou Rémi Brague, philosophe catholique. L’un et l’autre tentent, avec respect et bienveillance, d’engager un dialogue sur un thème hautement sensible qui voit s’affronter deux notions a priori incompatibles.
L’exigence de charité (l’accueil de l’étranger) est-elle compatible avec l’attachement à une nation dont l’histoire et la culture s’enracinent dans le christianisme, et dont l’État doit protéger les composantes essentielles, ainsi qu’assurer la sécurité ? Le dilemme est posé à de nombreux chrétiens. Rémi Brague, dans un entretien au Figaro du 1er septembre 2017, répond simplement à cette question complexe.
D’abord en rappelant que la notion d’accueil est bien vague : s’il s’agit de sauver des naufragés de la noyade, elle prend tout son sens. L’abbé de Tanoüarn ne dit rien d’autre lorsqu’il écrit : « L’accueil de l’étranger, tel qu’il est recommandé dans la Bible et dans ce passage du Lévitique en particulier, relève du devoir d’hospitalité, qui est sacré. Il ne s’agit pas, pour les juifs, de faire de la place aux étrangers dans la Terre promise, sinon sous certaines modalités bien précises et vraiment drastiques qui sont définies dans la Torah. » Mais, ajoute Rémi Brague, il faut se demander ce qui les a poussés à s’embarquer, et il rejoint le pape lorsqu’il dénonce la déstabilisation du Moyen-Orient par l’Occident, ou les passeurs qui s’enrichissent sur le dos des immigrés. Bon sens que tout cela.
EN SAVOIR + http://www.bvoltaire.fr/entre-charite-responsabilite-on-nuancait-debat/?mc_cid=d523ce49f9&mc_eid=a5eb12b154
 
BENOIT XVI – LES ÉTATS ONT LE DROIT DE DÉFENDRE LEURS FRONTIÈRES ET RÉGULER LES FLUX MIGRATOIRES
Benoît XVI – Les Etats ont le droit de défendre leurs frontières et réguler les flux migratoires
Le pape François vient de publier un texte sur les migrants. Un texte qui déchire profondément les catholiques et déchaîne ire et insultes. Nous avons publié diverses réactions et nous retrouvons aujourd’hui cette mise au point du pape Benoît XVI en 2010 que relate le Figaro.
Pour le Pape, les États ont le droit de réglementer les flux migratoires et de défendre leurs frontières. 
Benoît XVI a rappelé, mardi (octobre 2010), la pensée de l’Église catholique sur la question de l’immigration. Si toute personne détient le « droit à immigrer » en vue « de meilleures conditions de vie », « les États ont le droit de réglementer les flux migratoires et de défendre leurs frontières en garantissant toujours le respect dû à la dignité de chaque personne humaine ». Il a ajouté : « Les immigrés ont le devoir de s’intégrer dans le pays d’accueil, en respectant ses lois et l’identité nationale. »
Cette mise au point, contenue dans son message annuel pour la Journée mondiale du migrant et du réfugié, intervient deux mois après la polémique sur l’interprétation de ses propos, le 22 août dernier. Une phrase – « accueillir les légitimes diversités humaines » – sortie de son contexte liturgique avait alors donné l’impression que le Pape critiquait la gestion française de la crise des Roms. Ce malentendu fut même à l’origine de l’audience accordée, le 8 octobre dernier, par Benoît XVI au président Sarkozy. En outre, ce message officiel de mardi contredit Mgr Agostino Marchetto, ancien secrétaire du conseil pontifical pour les migrants. En août dernier, ce prélat italien avait ouvertement critiqué la politique de la France. Il a dû présenter sa démission depuis. Bien sûr, devant « différentes formes de persécutions », écrit le Pape, il arrive « que la fuite devienne nécessaire ».
« Coexistence sereine et fructueuse » 
Toute la question, pour l’Église, est alors de combattre « le manque de fraternité entre les hommes et entre les peuples » et « tout égoïsme nationaliste » car « il faut aider ceux qui sont contraints de quitter leur maison ou leur terre ». Comment ? En faisant notamment appliquer « les engagements précis de la communauté internationale » pour assurer le « respect de leurs droits » aux « réfugiés et migrants forcés » mais aussi « de justes préoccupations pour la sécurité et la cohésion sociale ». Signé fin septembre, ce message du Pape rappelle aussi que l’Église catholique promeut « l’accueil chrétien » et l’idéal « d’une seule famille de frères et de sœurs dans des sociétés qui deviennent toujours plus multiethniques et interculturelles, où les personnes de diverses religions aussi sont encouragées au dialogue afin que l’on puisse parvenir à une coexistence sereine et fructueuse dans le respect des différences légitimes ».
Source Figaro
Voici également le message pour la journée des migrants de Benoît XVI en 2011 : “Les immigrés ont le devoir de s’intégrer dans le pays d’accueil, en respectant ses lois et l’identité nationale.”
Immigration : Benoît XVI met un terme à un malentendu 
Par Jean-Marie Guénois
Pour le Pape, les États ont le droit de réglementer les flux migratoires et de défendre leurs frontières. 
Benoît XVI a rappelé, mardi, la pensée de l'Église catholique sur la question de l'immigration. Si toute personne détient le «droit à immigrer» en vue «de meilleures conditions de vie», «les États ont le droit de réglementer les flux migratoires et de défendre leurs frontières en garantissant toujours le respect dû à la dignité de chaque personne humaine». Il a ajouté: «Les immigrés ont le devoir de s'intégrer dans le pays d'accueil, en respectant ses lois et l'identité nationale.»
Cette mise au point, contenue dans son message annuel pour la Journée mondiale du migrant et du réfugié, intervient deux mois après la polémique sur l'interprétation de ses propos, le 22 août dernier. Une phrase - «accueillir les légitimes diversités humaines» - sortie de son contexte liturgique avait alors donné l'impression que le Pape critiquait la gestion française de la crise des Roms. Ce malentendu fut même à l'origine de l'audience accordée, le 8 octobre dernier, par Benoît XVI au président Sarkozy. En outre, ce message officiel de mardi contredit Mgr Agostino Marchetto, ancien secrétaire du conseil pontifical pour les migrants. En août dernier, ce prélat italien avait ouvertement critiqué la politique de la France. Il a dû présenter sa démission depuis. Bien sûr, devant «différentes formes de persécutions», écrit le Pape, il arrive «que la fuite devienne nécessaire».
«Coexistence sereine et fructueuse» 
Toute la question, pour l'Église, est alors de combattre «le manque de fraternité entre les hommes et entre les peuples» et «tout égoïsme nationaliste» car «il faut aider ceux qui sont contraints de quitter leur maison ou leur terre». Comment? En faisant notamment appliquer «les engagements précis de la communauté internationale» pour assurer le «respect de leurs droits» aux «réfugiés et migrants forcés» mais aussi «de justes préoccupations pour la sécurité et la cohésion sociale». Signé fin septembre, ce message du Pape rappelle aussi que l'Église catholique promeut «l'accueil chrétien» et l'idéal «d'une seule famille de frères et de sœurs dans des sociétés qui deviennent toujours plus multiethniques et interculturelles, où les personnes de diverses religions aussi sont encouragées au dialogue afin que l'on puisse parvenir à une coexistence sereine et fructueuse dans le respect des différences légitimes».
http://www.lefigaro.fr/international/2010/10/26/01003-20101026ARTFIG00745-immigration-benoit-xvi-met-un-terme-a-un-malentendu.php
 
BRAVO - DES CENTAINES DE CATHOLIQUES ONT RÉUSSI CE MATIN À EMPÊCHER LA DÉMOLITION DE LEUR ÉGLISE À WANGCUN, DANS LA PROVINCE DE SHANXI.
Cette église, construite au début du XXe siècle, avait besoin de restaurations. En août 2012, les autorités avaient décidé de donner l’église et le terrain environnant aux catholiques, afin qu’ils restaurent le bâtiment à leurs frais. Il y a quelques mois, les fidèles, ayant réuni l’argent nécessaire, avaient pu commencer les travaux. Et voilà que le comité de district du parti communiste, il y a quelques semaines, a décidé que tout devait être rasé pour laisser la place à un « jardin public qui enrichira la vie du peuple ».
Mais les fidèles se sont mobilisés pour empêcher la démolition. Ce matin, ils attendaient l’engin qui devait détruire l’église et se sont interposés. Les autorités ont suspendu le processus…
(On peut voir deux brèves vidéos sur AsiaNews, qui a publié les photos ci-dessus.)
http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2017/08/30/bravo-5975182.html
 
LA PASTORALE À LA FRANCOIS
La pastorale à la François…
« Nous, Salésiens de Don Bosco (SDB) de l’Inspectorat de Philippines du Nord, sommes profondément attristés par la vague d’exécutions sommaires qui a eu lieu récemment. Etant en première ligne dans le ministère de la pastorale des jeunes dans le monde et dans l’Eglise, notre tristesse se transforme en alarme vu qu’il est inquiétant et indéniable de constater que nombre de ceux qui ont récemment été tués sont des jeunes vulnérables, tués par ceux qui ont prêté serment de fidélité à la loi dans le cadre de leur mission, laquelle consiste à protéger le bien commun et ces mêmes jeunes… ».
Ainsi débute une déclaration du Père Anthony Paul Bicomong, supérieur des Salésiens en question.
De quoi s’agit-il ? Mais oui, des trafiquants de drogue, dont Duterte a décidé qu’ils devaient être abattus s’ils refusaient de se rendre. C’est ce que les Salésiens appellent des « jeunes vulnérables » : les trafiquants qui résistent à la police. Pas ceux à qui ils vendent leur poison.
http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2017/08/30/la-pastorale-a-la-francois-5975178.html
 
L’APPEL DU RASSEMBLEMENT DES MUSULMANS DE FRANCE SONNE AVEC CELUI DU PAPE
Le Vincent Feroldi, Directeur du SNRM (Service National pour les Relations avec les Musulmans), écrit aux déséquilibrés musulmans :
L’Aïd el-Adha, la Grande Fête, marque pour les musulmans la fin du pèlerinage faisant mémoire de la foi d’Abraham en l’Unique.
Conformément à l’annonce du Conseil Français du Culte Musulman, l’Aïd-al-Adha se fêtera cette année le vendredi 1er septembre 2017.
A cette occasion, il est à noter que le « Rassemblement des Musulmans de France » (RMF) appelle les familles musulmanes à inviter, pendant ces jours de fête, les familles de réfugiés pour partager avec elles des moments de fraternité et de solidarité et soulager ainsi leurs souffrances.
Cet appel consonne avec le message du Pape François rendu public le lundi 21 août, en prévision de la prochaine Journée mondiale du migrant et du réfugié (14 janvier 2018) où il évoque quatre actions : accueillir, protéger, promouvoir et intégrer.
Partage, fraternité et solidarité sont d’autant plus nécessaires que des événements douloureux liés à un terrorisme aveugle viennent de marquer la vie des uns et des autres dans le monde, en particulier en Espagne, en France, en Finlande, en Russie et en Irak.
A cette occasion, le SNRM espère que ce jour de l’Aïd el-Adha sera porteur de paix et de bénédictions de la part de Dieu, non seulement pour les musulmans du monde entier, mais encore pour chacun de nous et pour nos familles.
Qu’à l’image d’Abraham, Dieu le Tout Puissant, riche en miséricorde, nous garde ensemble, dans la fidélité et la confiance, pour continuer notre pèlerinage sur terre, en travaillant à la rendre chaque jour plus fraternelle !
A tous les musulmans résidant en France, bonne et sainte Fête de l’Aïd el-Adha ! Que Dieu vous bénisse, vous, vos familles, vos communautés et toute la famille humaine !
https://www.riposte-catholique.fr/perepiscopus/lappel-du-rassemblement-des-musulmans-de-france-sonne-avec-celui-du-pape?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+Riposte-catholique+%28Riposte-catholique%29
 
LA THÉOLOGIE DE LA CRÉATION SERAIT-ELLE LE NOM CHRÉTIEN DE L’ÉCOLOGIE
La théologie de la création serait-elle le nom chrétien de l’écologie ?
Cyril Brun
Alors que le Pape et le Patriarche Bartholomée s’apprêtent à publier une déclaration commune pour la journée mondiale de prière pour la Création (1er septembre) nous republions cette tribune du 6 juin 2017
La théologie de la création serait-elle le nom chrétien de l’écologie ?
Fait-on plus appropriée comme perspective introductive pour qui cherche à se situer entre ciel et terre ? Mais, la question mérite-t-elle d’être posée ou est-elle simplement saugrenue, voire provocatrice ?  C’est en tout cas celle que je me suis posée en premier lieu pour savoir si les chrétiens avait quelque chose de spécifique à dire, donc aussi à connaître et à vivre, ou bien si les chrétiens pouvaient se contenter de la pensée courante sur la question.
Les discours anciens ne font pas état d’écologie (ni du terme, ni de la notion qu’elle pourrait recouvrir) : la création est alliée, hostile, bonne, instrument divin, faite pour l’homme, terrifiante, apaisante… Elle est un quotidien, un partenaire avec lequel la relation prend les mêmes aspects que pour n’importe quelle relation humaine. Il faut faire avec elle. Le rapport est essentiellement spirituel ou pragmatique. C’est une formidable ressource de paraboles et un champ sémantique pour les homélies.  Et, pourrions-nous dire, les choses en restent là. Mais en restant là, peut-être disent elles beaucoup plus que tous nos discours actuels.
L’histoire est faite de mouvements de balancier. C’est malheureux, mais c’est ainsi. La tempérance et l’équilibre ne sont pas les vertus premières de l’humanité. Ainsi, passons-nous d’un extrême à l’autre, tout en sachant pertinemment que la vérité se trouve dans l’équilibre. Mais les excès du balancier nous font à chaque fois mieux comprendre et repérer où et comment l’équilibre peut se stabiliser. 
L’écologie n’échappe pas à cette loi de l’histoire. C’est pourquoi, il nous faut nous garder de jugements hâtifs à l’emporte- pièce. Des décisions, des actes, ont souvent été pris en réaction à… Même si l’idéologie est parfois présente, il me semble que la réaction épidermique face à une situation concrète est souvent à l’origine de positions ou de renversements de situations.
C’est pourquoi, il convient de lire l’histoire de l’écologie à la lumière des contextes qui l’ont vu émerger. Je ne ferai pas un cours d’histoire, mais je voudrais juste attirer l’attention sur la récupération anachronique très tentante. Le rapport des Pères de l’Église à la Création n’a rien d’écologique. Il est surnaturel. Le regard de saint François d’Assise sur les créatures n’est pas plus écologique, ni même ‘naturophile’, il est spirituel.
Aussi, pouvons-nous et même devons-nous, tirer le meilleur parti de leurs enseignements, mais il paraît difficile d’en faire un modèle écologique actuel.
De la même manière, c’est faire un procès d’intention au passé que de plaquer notre conception moderne de « soumettre la nature » sur la conception médiévale. Tout simplement parce que l’hostilité de la nature n’était pas la même, que les moyens de la domestiquer n’étaient pas aussi puissants et que l’homme soumettait la nature par sa seule force et ingéniosité naturelle. Aujourd’hui la science en vient à modifier notablement la nature et le cours des choses.  Ainsi, les termes ne recouvrent-ils pas les mêmes définitions et il faut donc être très prudent.
En fait, nous le savons, la notion actuelle d’écologie est extrêmement récente. Par commodité, nous catholiques, nous l’employons, mais il m’est avis que nous commettons une erreur. Je me demande, et je vous livre la question, si en voulant nous rapprocher de nos contemporains, parler leur langage, nous ne les éloignons pas (et nous avec) de Dieu. Concrètement, nous sommes, me semble-t-il, face à deux erreurs de la part des catholiques et des chrétiens en général. Une erreur de vocabulaire et une erreur de priorité.
 Nous cherchons, en écologie comme ailleurs, à rejoindre le monde en employant les mots du monde. Or dans cette démarche, il y a deux écueils importants. L’appauvrissement des mots et l’amalgame. Lorsque nous disons « écologie », nous cherchons à le penser avec tout notre héritage chrétien. Mais le monde, lui, l’entend à la façon du monde. Ce qui conduit à un dialogue de sourds et à l’impossibilité de nous rejoindre. Au contraire, pour forcer la rencontre, nous nous retrouvons sur le plus petit dénominateur commun et de là nous reconstruisons, sur l’amalgame, un chemin qui n’est pas celui de la foi. Personnellement, j’admire beaucoup le chemin de Benoît XVI sur ce point. Il préfère employer les mots justes et redonner les bonnes définitions. M’est avis que nous devrions nous en inspirer.  L’écologie n’est pas l’écologie chrétienne. Et il est très important de le dire et même de le brandir. J’y reviendrai. Certes et c’est heureux, nous avons des points de rencontre et c’est de ces points qu’il nous faut partir pour dialoguer.
Seconde erreur, l’erreur de priorité. Un pan entier de la théologie a été délaissé par les théologiens depuis des décennies, au profit de recherches annexes ou d’autres disciplines théologiques, à savoir la théologie de la Création. Nous avons pris un gros retard dans ce domaine. Or, ce que nous appelons aujourd’hui écologie chrétienne, l’Église le comprend depuis deux-mille ans comme théologie de la Création.
Et c’est bien, nous l’avons vu, dans cette dynamique là que nous avons à nous situer. L’écologie chrétienne, c’est la théologie de la Création. Mais jusqu’ici nombre de points n’étaient pas une préoccupation, parce que le rapport de l’homme à la Création était simple. C’est précisément cette complexité actuelle qui demande, un nouvel apport de la théologie de la Création. Mais déjà, rien que dans l’intitulé, nous voyons toute la profondeur qui s’y trouve par rapport au terme écologie. Parce que théologie de la Création renvoie à Dieu, au rapport de la Création à Dieu et au contrat tripartite passé entre Dieu, l’homme et la Création.
Nous sommes d’emblée bien au-delà de la simple préservation de la nature.  Nous avons trop laissé derrière nous la théologie de la Création, reléguée aux premiers chapitres de la Genèse, c’est-à-dire à l’acte créateur, plus qu’à la Création elle- même. 
https://www.infocatho.fr/la-theologie-de-la-creation-serait-elle-le-nom-chretien-de-lecologie/
 
POUR LE SAINT-SIÈGE « MIGRATION, INTÉGRATION ET DÉVELOPPEMENT SONT INTERDÉPENDANS »
Pour le Saint-Siège « Migration, intégration et développement sont interdépendants »
Baudouin Dalixan
Mgr Ivan Jurkovic, observateur permanent du Saint-Siège aux Nations Unies à Genève, est intervenu lors de la 107e Session du Conseil de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), le 6 décembre 2016.
Pour le prélat, les migrants sont souvent utilisés, dénigrés et exploités, quant ils ne sont pas rejetés. Il a rappelé que “Migration, intégration et développement sont interdépendants.” Le Saint-Siège appelle à faire des migrants des partenaires économiques.
Le Saint-Siège invite (pour ne pas dire exhorte) à revoir nos réalisation et à créer une nouvelle économie sociale.
Par ailleurs, Mgr Jurkovic a beaucoup insisté sur les enfants migrants dont le nombre grandit de façon exceptionnelle.
https://fr.zenit.org/articles/les-migrants-sont-des-partenaires-dans-le-developpement-economique/
 
UN DIALOGUE INÉDIT OU QUAND LE PAPE SE DÉVOILE
Un dialogue inédit ou quand le pape se dévoile
D'Anne Kurian sur zenit.org :
France : livre d’entretien du chercheur Dominique Wolton avec le pape
Politique Et Société – Pape François Et Dominique Wolton, Editions De L'Observatoire
« Pape François : rencontres avec Dominique Wolton : politique et société ». C’est le titre du livre-entretien que publie le chercheur français, fondateur de l’Institut des sciences de la communication du CNRS, qui a conversé avec le pape au cours d’une douzaine d’audiences privées au Vatican.
L’ouvrage du sociologue de 70 ans, dont la publication est prévue le 6 septembre 2017 en France (Editions de L’Observatoire), a été présenté le 30 août au journal télévisé de France2. Il est le fruit d’une année de rencontres entre l’intellectuel et le pape argentin.
Le pape y évoque notamment son enfance, les figures de sa mère et de ses deux grands-mères : « Je remercie Dieu d’avoir connu ces vraies femmes dans ma vie. »
Il confie qu’il a suivi une psychanalyse à l’âge de 42 ans : « Cela m’a beaucoup aidé à un moment de ma vie où j’ai eu besoin de consulter (…) pour éclaircir les choses. »
Quant à son pontificat, il répète qu’il n’est pas « un professeur » mais « un pasteur ». « Je n’ai jamais pensé finir dans cette cage mais je reste libre intérieurement », assure-t-il.
Au fil des pages, le pape aborde diverses thématiques qui lui tiennent à cœur, comme celle des migrants, dénonçant l’attitude du Vieux continent : « L’Europe en ce moment a peur, elle ferme, ferme, ferme. »
Autres sujets de ce livre de plus de 400 pages : la paix et la guerre, la politique et les religions, la mondialisation et la diversité culturelle, les fondamentalismes et la laïcité, l’écologie, les inégalités dans le monde, l’œcuménisme et le dialogue interreligieux, l’individu, la famille, l’altérité, le temps, la confiance et la joie.
Après ses rencontres avec le pape latino-américain, Dominique Wolton témoigne de son sourire, de sa douceur, de ses yeux « extrêmement vifs », de son intelligence.
Dominique Wolton est directeur de recherche au CNRS. Il est le fondateur et le directeur de la revue internationale Hermès (CNRS Éditions) depuis 1988. Il est l’auteur d’une trentaine d’ouvrages dont le livre d’entretien Le Choix de Dieu, avec Mgr Jean-Marie Lustiger, ancien archevêque de Paris.
http://belgicatho.hautetfort.com/archive/2017/09/01/un-dialogue-inedit-ou-quand-le-pape-se-devoile-5975785.html
 
LE PAPE ET L’IMMIGRATION : À CHACUN SES RESPONSABILITÉS
Pourquoi les propos du pape sur le phénomène migratoire sont toujours compris de travers. La responsabilité de l’Église ne se substitue pas à celle des États.
LE GAGNANT de la petite phrase provocation de l’été est à nouveau le pape François. Mais la provocation est moins dans ses propos, constants dans leur appel à l’accueil généreux des migrants, que dans l’indignation qu’elle suscite sur la foi d’une erreur tout aussi constante sur la nature de son autorité.
Le propos qui fâche est extrait du message pontifical pour la Journée mondiale du migrant et du réfugié 2018, rendu public le 21 août. « Le principe de centralité de la personne humaine, dit-il, nous oblige à toujours faire passer la sécurité personnelle avant la sécurité nationale. » Considérer que le pape méprise le droit des nations à se protéger est absurde.
Tout d’abord, il n’entre pas dans la confusion malheureuse chez de nombreux chrétiens entre l’universel religieux (eschatologique) et l’universel politique. Tout simplement parce que son message n’est pas politique : il est pastoral, comme il l’indique, et relève du devoir de charité de l’Église, même s’il invoque la nécessité d’une « contribution » de la communauté politique et de la société civile.
Une question éthique pas religieuse
Le message du pape n’est pas eschatologique au sens où le religieux aurait autorité sur le politique. L’Église n’a pas pour mission d’organiser le monde politique, et la politique n’est pas appelée à réaliser le Royaume de Dieu. Ce serait dans les deux cas du totalitarisme obtus, païen et mythologique. Son message est d’ordre spirituel pour les chrétiens et moral pour tous. Or la morale procède de la raison.
« Le royaume de Dieu n’est pas une norme ‘politique’ de l’action politique, mais une règle ‘morale’ de cette action, expliquait le théologien Ratzinger [1]. Le politique est soumis à des règles morales, même si la morale comme telle n’est pas la politique, ni inversement si le politique comme telle n’est pas la morale. Autrement dit : le message du royaume de Dieu a une signification pour le politique, non sur le plan de l’eschatologie, mais sur le plan de l’éthique politique. »
Or par définition, la morale ne remet pas en cause la souveraineté du politique qui a ses contraintes propres et elle appelle la prudence.
EN SAVOIR + http://conscientia.fr/2017/08/30/le-pape-et-limmigration-a-chacun-ses-responsabilites/
 
AMORIS LAETITIA : UN DÉBAT QUI S’AMPLIFIE
Une nouvelle voix se fait entendre dans la controverse qui s’est élevée autour d’Amoris laetitia : un théologien de renom propose une réforme du droit canon afin de porter un jugement sur l’erreur d’un pape en matière de doctrine.
Le Père Aidan Nichols est un théologien dominicain reconnu qui a enseigné à Oxford, Cambridge et à l’Angelicum à Rome avant d’exercer la charge de Prieur du couvent dominicain Saint-Michel-Archange de Cambridge.
Il est l’auteur de plus de quarante ouvrages dépeignant notamment les grandes figures de la « Nouvelle théologie », de Hans von Balthasar à Joseph Ratzinger en passant par Karol Wojtyla
Il y a quelques semaines, le dominicain a donné une conférence à la Communauté Saint-Alban-et-Saint-Serge, une association à but œcuménique, devant un auditoire non-catholique pour la plupart. Le Père Nichols a développé l’idée selon laquelle, étant posé le caractère ambigu de l’Exhortation apostolique Amoris laetitia qui mène selon ses propres termes « à une situation extrêmement grave », il faudrait réformer le droit canon afin d’introduire une procédure « de rappel à l’ordre d’un pape lorsqu’il enseigne l’erreur ».
Jusqu’ici, Aidan Nichols n’avait pas publiquement commenté l’Exhortation apostolique, bien qu’il eût tout de même fait partie des quarante-cinq signataires d’une étude critique adressée le 29 juin 2016 au Sacré-Collège. Ceci dans le but d’obtenir un éclaircissement doctrinal permettant d’écarter les interprétations « erronées et hérétiques » d’Amortis laetitia.
Le religieux dominicain a souligné lors de son intervention qu’un principe de base du droit canonique est que le pape n’a pas d’instance judiciaire au-dessus de lui, ce qui se traduit par l’adage prima sedes a nemine iudicatur - le Premier Siège n’est jugé par personne.
Mais, selon lui, si le pape est le suprême juge d’appel dans l’Eglise, « cela ne le rend pas pour autant immune contre les erreurs doctrinales ». « De façon surprenante, ajoute le Père Nichols, étant donné l’atmosphère de piété qui a entouré les figures des papes depuis Pie IX, on a oublié cette réalité alors qu’on aurait dû au contraire l’approfondir ».
Etant bien posées les limites de l’infaillibilité pontificale, le droit canonique pourrait ainsi fournir le cadre d’une procédure formelle d’enquête sur le cas d’un pape ayant enseigné l’erreur. En fait, poursuit le théologien de Cambridge, « la crise présente du Magistère est providentielle : elle va permettre de mettre l’accent sur les limites du primat en cette matière ».
EN SAVOIR + http://fsspx.news/fr/news-events/news/amoris-laetitia-un-d%C3%A9bat-qui-s%E2%80%99amplifie-31705?utm_source=Fraternit%C3%A9+Saint-Pie+X+%7C+Lettre+d%27information&utm_campaign=1a4acd09e3-EMAIL_CAMPAIGN_2017_09_01&utm_medium=email&utm_term=0_a6b7ceb6e8-1a4acd09e3-203918605
 
ENCONTRE ANNUELLE DES ANCIENS ÉLÈVES DU PAPE ÉMÉRITE BENOÎT XVI
Tunisie : des chercheurs découvrent des vestiges romains engloutis par un tsunami
Cette découverte vient corroborer des récits datant de l'Antiquité.
Des vestiges romains s'étendant sur vingt hectares sous la mer ont été découverts cet été par une mission tuniso-italienne à Nabeul, en Tunisie, confirmant selon les archéologues qu'un tsunami a englouti une partie de la ville de Néapolis au IVe siècle.
"C'est une découverte majeure" car elle vient corroborer des récits datant de l'Antiquité, a expliqué Mounir Fantar, directeur de la mission archéologique.
Une équipe conjointe de l'Institut national du patrimoine tunisien (INP) et de l'université de Sassari-Oristano en Italie a mené des prospections sous-marines qui ont mis au jour des rues, des monuments et surtout près d'une centaine de cuves servant à la production de "garum", un condiment à base de poisson dont les Romains étaient très friands.
"Cette découverte nous a permis d'avoir la certitude que Néapolis était un grand centre de production de garum et de salaison, probablement le plus grand centre dans le monde romain. Et que [...] les notables de Néapolis devaient vraiment leur fortune au garum", a ajouté Mounir Fantar.
L'onéreux garum, dont le goût s'apparente à celui du nuoc-mâm vietnamien, était transporté dans des amphores "qui ont été exportées à travers presque toute la Méditerranée et ont dressé des ponts entre les différentes villes" dans la région, selon le chercheur.
EN SAVOIR + http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20170831.OBS4071/tunisie-des-chercheurs-decouvrent-des-vestiges-romains-engloutis-par-un-tsunami.html
 
LE DIEU GANESH RECU ENTRANDES POMPES DANS LA CATHÉDRLALE DE CEUTA
Le Dieu Ganesh reçu en grandes pompes dans la cathédrale de Ceuta
Une procession du dieu Ganesh reçu en grandes pompes dans la cathédrale catholique de Ceuta 
L’évêque de Cadix-Ceuta a vivement réagi. Le curé vicaire de la cathédrale a présenté sa démission qui a été acceptée par l’évêque…
https://www.infocatho.fr/dieu-ganesh-recu-grandes-pompes-cathedrale-de-ceuta/
 
HUGUES GÉRAUD, L’ÉVÊQUE SORCIER QUI VOULAIT EMPOISONNER LE PAPE
Angélique Provost
Il y a 700 aujourd’hui, l’évêque Hugues Géraud fut condamné à mort pour envoûtement et tentative de meurtre envers le Saint-Père : retour sur cet étrange procès.
Les intrigues d’empoisonnement et de rivalités n’ont pas attendu les cours de la renaissance pour s’immiscer dans les vies des hauts dignitaires de France. En 1317, un évêque, d’apparence sans histoire, responsable du diocèse de Cahors, se voit percé à jour : l’Église découvre de sombres histoires de malversations et de simonie. Craignant pour sa situation, l’accusé Hugues Géraud envoie son confrère et ami, le prêtre Pierre de Salelle, à Montpellier chez un apothicaire, pour préparer des poisons destinés au Pape d’Avignon, Jean XXII. Le décès précipité du Pape, pensait-il, lui permettrait d’échapper à une condamnation funeste.
Il choisit donc ses armes : le poison, et l’envoûtement. L’envoûtement, à cette époque, consistait à fabriquer avec de la cire une statuette à l’effigie de la personne visée (une sorte de vaudou), sur laquelle on lançait ensuite une malédiction liant la victime à sa représentation : que l’on transperce à la main la statuette, et aussitôt son pauvre modèle y souffrait terriblement.
Seulement voilà : en mars 1317, dans une auberge d’Avignon, la police pontificale arrête deux Toulousains. Un sac de toile est découvert parmi leurs bagages. Il contient trois pains. Dans chacun de ces pains, une statuette de cire et outes les trois contiennent un bout de parchemin. Une prière sacrilège (en latin) : « Que meure le pape Jean et nul autre », et les autres pour deux de ses principaux cardinaux.
Hugues Géraud regrette amèrement son manque de discrétion qui le mène à la prison à perpétuité. Le procès se prolonge néanmoins jusqu’au mois de juillet, où l’accusé, épuisé, craque et avoue tous ses méfaits. Le chanoine Albe en fait un récit truculent :
EN SAVOIR + https://fr.aleteia.org/2017/08/30/hugues-geraud-leveque-sorcier-qui-voulait-empoisonner-le-pape/?utm_campaign=NL_fr&utm_source=daily_newsletter&utm_medium=mail&utm_content=NL_fr
 
LE CHRIST EST « UN INCENDIAIRE DES CŒURS »
Xavier Le Normand
Le pape François a poursuivi son cycle de catéchèses sur l'espérance, le 30 août 2017, lors de l’audience hebdomadaire place Saint-Pierre au Vatican. Le Christ est "un incendiaire des cœurs" source de toute vocation, a-t-il affirmé.
Le premier indicateur pour découvrir sa vocation, a indiqué le pape, « est la joie de la rencontre avec Jésus ». Toutes les vocations sont « une rencontre avec Jésus qui nous donne une joie et une espérance nouvelles ».
Ainsi, a poursuivi le souverain pontife, « un disciple du Royaume de Dieu qui n’est pas joyeux n’évangélise pas ce monde ». Et ce n’est pas par la rhétorique que passe l’évangélisation, mais en « gardant dans les yeux l’éclat de la vraie joie ».
Cette voie est celle qu’ont suivie les premiers disciples de Jésus, a illustré le Pape. Face à ces « jeunes en recherche, sainement inquiets », le Christ apparaît « comme un incendiaire des cœurs ». Il fait émerger chez eux « le désir de vie et de félicité que chaque jeune porte en lui », a-t-il estimé.
Le « désir de vie et de félicité » des jeunes
Il ne faut donc pas écouter « les “vieux” de cœurs qui étouffent l’euphorie de la jeunesse ». Au contraire, il faut cultiver « une saine utopie » : « rêver d’un monde différent » tout en restant « bien attentif à la réalité ».
Cela ne veut pas dire que les épreuves n’existent pas, a concédé l’évêque de Rome. Dans les situations difficiles, les chrétiens doivent « protéger la flamme » de leur amour pour le Christ, car ils « connaissent la voie qui conduit à ce feu sacré allumé une fois pour toujours ».
https://fr.aleteia.org/2017/08/30/le-christ-est-un-incendiaire-des-coeurs/?utm_campaign=NL_fr&utm_source=daily_newsletter&utm_medium=mail&utm_content=NL_fr
 
NOUVELLE REVUE THÉOLOGIQUE
Des théologiens du  siècle dernier, toujours d'actualité, sont à l'honneur dans le prochain numéro, à paraître dans un mois : Balthasar, Barth, Lubac et Teilhard de Chardin.
Mais d'abord, comme toujours, l'Écriture: le point sur une question délicate, à savoir St Paul et les femmes. Et puis, une avancée dans l'accompagnement pastoral avec Amoris laetitia ; une approche de l'ennéagramme en lien avec la métaphysique ; un regard sur le rapport entre création biblique et physique quantique ; le combat spirituel chez les Pères du désert.
EN SAVOIR + https://webmail.bell.net/appsuite/#!&app=io.ox/mail&folder=default0/INBOX
 
L’HUMILIATION DE SAINT PIERRE
NOUS avons vu dimanche dernier comment Notre Seigneur a consacré saint Pierre chef de son Église et il en sera de même pour tous ses successeurs. Le Pape est bien le représentant de Jésus-Christ sur la terre, le chef visible de l’Église. C’était le côté fort du personnage de saint Pierre. Mais dans ce même chapitre 16e de saint Matthieu, nous allons voir son côté faible ou son humiliation lorsqu’il refuse d’entrer dans les vues de son divin Maître en n’écoutant que sa prudence humaine.
Il faut bien comprendre que tout ce qui est arrivé à saint Pierre dans l’Évangile, était prémonitoire. Si les Évangélistes, inspirés par l’Esprit-Saint, nous ont raconté ces remarques, ces paroles, ces attitudes de saint Pierre, c’est parce que, précisément, elles auraient valeur de signe éternel, elles resteraient un enseignement pour tous les siècles et un avertissement à tous les papes jusqu’à la fin du monde.
Pierre avait dit à Jésus  : «  Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant.  » Notre-Seigneur profite de cette foi des Apôtres en lui comme le Saint de Dieu, comme le Messie Fils de Dieu, pour leur révéler ce qui va se passer.
Ce qui va se passer sera effrayant  : il va être rejeté de cette génération, insulté, méprisé et crucifié, c’est-à-dire maudit. Car la Loi dit que celui qui meurt sur le bois est maudit. Donc, c’est une malédiction qui va tomber sur lui. Il le leur explique a priori pour qu’ils ne soient pas scandalisés  : «  Le Fils de l’homme va aller à Jérusalem pour y être maltraité, condamné, livré aux païens et crucifié, mais le troisième jour, il ressuscitera.  »
Et Pierre, impulsif, n’écoutant que sa prudence humaine, n’écoutant que ses passions mondaines  : «  Seigneur, mais tu es fou  ! Surtout pas ça  ! Jamais de la vie  !  » Et Jésus lui dit  : «  Arrière, Satan  ! Dégage  ! Tes pensées ne sont pas celles de Dieu mais celles des hommes. Laisse-moi passer  !   »
EN SAVOIR + http://crc-resurrection.org/liens-utiles/archives/meditations/2017-2/lhumiliation-de-saint-pierre/
 
LE DIOCÈSE DE CADIX CONDAMNE LA VÉNÉRATION D'UNE DIVINITÉ INDIENNE DANS UNE ÉGLISE
En Espagne, l’autorité ecclésiastique vient d’intervenir afin de faire cesser le scandale de prières syncrétistes dans un sanctuaire dédié à la Sainte Vierge. La lecture du communiqué épiscopal, au-delà d'une ferme prise de position, laisse plusieurs questions en suspens.
Ce n'était pas une nouveauté : chaque année depuis huit ans maintenant, des cérémonies interreligieuses se tiennent à l’intérieur du sanctuaire Notre-Dame d’Afrique, à Ceuta, localité située au nord du Maroc, en territoire espagnol. 
Ainsi le dimanche 27 août 2017, à l’occasion des fêtes de Ganesh - fête hindoue au cours de laquelle le dieu-éléphant prétendument fils de Shiva est particulièrement vénéré - une effigie de la divinité païenne a pu entrer dans le sanctuaire dédié à la Sainte Vierge, avec l’accord de l’autorité ecclésiastique locale. 
Là, des enfants de confession hindoue ont récité un Notre Père aux pieds de la statue de Marie tandis que des fidèles catholiques ont entonné un cantique à Marie… en hommage au dieu Ganesh ! 
Le scandale a néanmoins connu une issue différente de l'an dernier : alerté par de nombreux fidèles catholiques, le diocèse de Cadix, dont dépend le sanctuaire, a réagi sous la forme d’un communiqué de presse pour condamner cet acte. 
Mgr Rafael Zornoza, ordinaire du lieu et donc juge en cette affaire, a exprimé « sa profonde douleur pour ce fait lamentable qui a pu causer du dommage, de la confusion, du scandale au sein de la communauté chrétienne, et en tant que représentant de l’Eglise à Cadiz et Ceuta, il demande pardon à tous ceux qui ont pu être blessés, scandalisés ou troublés dans leur foi par cet acte ». 
Le recteur du sanctuaire mis en cause, le Père Juan José Mateo - qui est par ailleurs vicaire épiscopal - « a reconnu son erreur », selon les termes
EN SAVOIR + http://fsspx.news/fr/news-events/news/le-dioc%C3%A8se-de-cadix-condamne-la-v%C3%A9n%C3%A9ration-dune-divinit%C3%A9-indienne-dans-une-%C3%A9glise?utm_source=Fraternit%C3%A9+Saint-Pie+X+%7C+Lettre+d%27information&utm_campaign=1a4acd09e3-EMAIL_CAMPAIGN_2017_09_01&utm_medium=email&utm_term=0_a6b7ceb6e8-1a4acd09e3-203918605
 
ROTE ROMAINE : VERS LA DIACONIE DE LA MISÉRICORDE
En un mois, plusieurs nominations ont touché l’une des plus hautes instances juridiques de l’Eglise : le tribunal de la Rote romaine. Elles s'inscrivent dans le cadre de la réforme de la justice romaine voulue par le pape François.
Deux tribunaux ordinaires sont intimement liés au Saint-Siège : la Signature apostolique et la Rote romaine. Le terme de « Rote » revêt une origine assez obscure. Les uns l'identifient à la salle circulaire où se tenaient les séances du tribunal, et dont le pavé était entièrement formé de roues de porphyre ; d'autres prétendent que le nom est venu de la table ronde autour de laquelle siégeaient les juges ; d'autres encore pensent que ce nom vient du tableau en forme de roue sur lequel étaient inscrits les noms des juges ; d'autres enfin prétendent que le nom de "rota" désignait le bâton de bois autour duquel étaient enroulées les pièces des differentes procédures.
Quoi qu'il en soit, la Rote forme le tribunal d'appel des sentences rendues par les officialités diocésaines ou provinciales. Elle a pour objet les affaires contentieuses - matrimoniales principalement - ou criminelles, à l'exclusion des affaires administratives réservées à la Signature apostolique. La Rote examine aussi les causes civiles de la Cité du Vatican. C’est cette institution dont le Saint-Père a entrepris la réforme, dans le cadre d'une large réflexion sur la justice du Saint-Siège lancée par le Conseil des neuf cardinaux.
Deux séries de nominations sont intervenues ces derniers mois. Le 19 juin 2017, le pape a nommé un de ses proches, Daniele Cancilla, à la tête de la Chancellerie, le bureau d’administration du tribunal de la Rote. Le vaticaniste Sandro Magister remarque que c'est le premier laïc à être promu à une fonction aussi importante. Daniele Cancilla travaillait jadis, au sein de la conférence des évêques d'Italie, à l'aide aux diocèses étrangers ; c'est là qu'il aurait tissé des liens d'amitié avec le futur pape, alors archevêque de Buenos Aires.
Le 20 juillet, deux nouvelles nominations ont été rendues publiques en la personne du Père Pierangelo Pietracatella et de Mgr Hans-Peter Fischer. Le Père Pietracatella est incardiné au sein du diocèse de Tortone. Déjà membre de ce tribunal, il a été nommé chef de bureau à la Rote. Mgr Hans-Peter Fischer, membre de l’archidiocèse de Fribourg-en-Brisgau et recteur du Collège teutonique de Sainte-Marie in Camposanto au Vatican, a quant à lui été nommé prélat auditeur de la Rote…
EN SAVOIR + http://fsspx.news/fr/news-events/news/rote-romaine-vers-la-diaconie-de-la-mis%C3%A9ricorde-31742?utm_source=Fraternit%C3%A9+Saint-Pie+X+%7C+Lettre+d%27information&utm_campaign=1a4acd09e3-EMAIL_CAMPAIGN_2017_09_01&utm_medium=email&utm_term=0_a6b7ceb6e8-1a4acd09e3-203918605
 
RETIRER LES STATUES DES SAINTS POUR NE PAS HEURTER LES ÉLÈVES INCROYANTS?
Retirer les statues des saints pour ne pas heurter les élèves incroyants ?
De Jala Kebbe sur aleteia.org :
Californie : une école catholique retire ses statues de saints
L'école San Dominico vante une démarche "inclusive" visant à ne pas heurter les élèves incroyants.
La plus ancienne des écoles privées catholiques américaines, l’école Saint-Dominique de San Anselmo (Californie) a décidé de retirer les statues de saints et autres symboles catholiques présents dans ses murs. À ce jour, 18 statues sur 180 ont déjà été escamotées.
L’école, fondée en 1850, n’est plus placée sous la tutelle de l’enseignement catholique local, même si des sœurs dominicaines de San Rafael y sont toujours présentes. Désormais, seulement 20% des élèves se déclarent catholiques. C’est cette réalité administrative et démographique qui aurait poussé la direction à retirer les statues de saints, au risque de créer une nouvelle polémique aux États-Unis, où l’on déboulonne beaucoup de statues en ce moment.
Des parents catholiques s’opposent en effet à cette décision de la direction qui dénaturerait selon eux l’identité de l’école Saint-Dominique, 167 ans après sa fondation. Certains parents ont ainsi retiré leurs enfants dès le retrait d’une Vierge à l’enfant, reléguée de la cour à la cave : un symbole particulièrement marquant puisqu’il était toujours de coutumes, pour les écoliers croyants, de l’orner régulièrement de couronnes de fleurs. Au-delà des parents d’élèves, ce retrait des statuts est en train de créer une vive controverse sur les réseaux sociaux américains. Elle n’est sans doute pas près de s’éteindre.
http://belgicatho.hautetfort.com/archive/2017/09/01/retirer-les-statues-des-saints-pour-ne-pas-heurter-les-eleve-5975795.html
 
LIBERTÉ DE CONSCIENCE : LE RAPPORT MUSCLÉ DES ÉVANGÉLIQUES À L’ONU
Le Conseil national des évangéliques de France (Cnef) a remis au Conseil des droits de l’homme de l’ONU un rapport alternatif sur la liberté de conscience dans l’Hexagone. Les conséquences du « mariage pour tous » et la clause de conscience des personnels soignants sont particulièrement évoquées.
« Je ne rougis pas de l’Évangile ». Les protestants évangéliques prennent au sérieux la parole de saint Paul, citée de l’épître aux Romains (Rm 1,16). Représentant près de 70 % des Églises françaises de cette mouvance, le Cnef (Conseil national des évangéliques de France) vient de déposer au Conseil des droits de l’homme de l’ONU, basé à Genève, un rapport sur la liberté de pensée, de conscience et de religion et la liberté d’expression, en vue de l’examen périodique universel de la France en 2018. « Cet organe des Nations Unies examine tous les pays à tour de rôle, de manière régulière, pour veiller au respect de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 », explique Romain Choisnet, directeur de la communication du Cnef. « Toute institution ou association peut fournir des éléments pour cet examen, dans le cadre d’un rapport alternatif  ». À la fois concis et détaillé, le rapport que soumet le Cnef a été réalisé en partenariat avec plusieurs associations protestantes évangéliques, comme le Comité protestant pour la dignité humaine, vieux compagnon de combat d’Alliance Vita sur les sujets bioéthiques, et Portes Ouvertes, défendant la liberté religieuse. 
L’objection de conscience des maires et des personnels soignants
Le rapport revient sur la loi Taubira, légalisant le mariage des couples de même sexe, en déplorant que la circulaire du 13 mai 2013, émanant du ministère de l’Intérieur, impose aux maires de célébrer ces unions, sans qu’une clause de conscience ne soit possible. Porté par Franck Meyer, maire de Sotteville-sous-le-Val (Seine-Maritime) et lui-même de confession évangélique, le Collectif des maires pour l’enfance a saisi la Cour européenne des droits de l’homme en 2016, pour réclamer une telle clause. Une revendication reprise dans le rapport du Cnef, qui préconise d'« amender » la loi Taubira, pour permettre aux élus « de ne pas célébrer de mariages de couples de personnes de même sexe lorsque leurs convictions s’y opposent ». Le Cnef préconise également d’ajouter une clause de conscience dans le Code de la
EN SAVOIR + http://www.famillechretienne.fr/eglise/aeoecumenisme-et-autres-religions/liberte-de-conscience-le-rapport-muscle-des-evangeliques-a-l-onu-223586
 
ROME INNOVE EN CRÉANT UNE « ASSOCIATION CLÉRICALE » AU SEIN DE LA COMMUNAUTÉ DE L’EMMANUEL
La communauté de l’Emmanuel a dévoilé ses nouveaux statuts qui formalisent une collaboration inédite entre les fidèles et les prêtres dont l’intuition remonte à Vatican II.
Ni séparation, ni confusion. Telle est la nature des rapports entre prêtres et laïcs que Rome, via la Congrégation pour le Clergé, a voulu encourager en créant l’association cléricale de la Communauté de l’Emmanuel. L’annonce a été faite ce 30 août, de manière symbolique, au siège de la Conférence des évêques de France. En apparence, il s’agit d’un simple statut canonique particulier destiné à une communauté nouvelle. En réalité, ce statut est une première qui engage une certaine vision de l’Église et de la nouvelle évangélisation et qui pourrait faire école en France et dans le monde.
« Je ne crois pas à la division du travail dans l’Église mais plutôt à la communion » résume Laurent Landete, le modérateur de la Communauté de l’Emmanuel. « Dans l’Église, il ne doit pas y avoir rivalité entre les prêtres et les laïcs. Le sacerdoce ministériel est au service du sacerdoce commun des fidèles » poursuit-il. Cette intuition est celle du Concile et de son texte Lumen gentium. Elle fait partie du charisme reçu par Pierre Goursat, en 1973, à la naissance de la communauté de l’Emmanuel. En clair, laïcs et prêtres reçoivent un même appel à la sainteté et à l’annonce de l’Évangile. « Le monde est habitué à la confusion… prévient Laurent Landete. Il imagine peut-être que les prêtres et les laïcs vont lutter pour obtenir le pouvoir ou se mélanger comme dans un cocktail. Non, il faut distinguer pour unir comme dit Maritain. C’est ce que nous expérimentons depuis le départ, dans la communauté ; ce n’est pas une originalité mais un fruit du Concile. »
EN SAVOIR + http://www.famillechretienne.fr/eglise/vie-de-l-eglise/rome-innove-en-creant-une-association-clericale-au-sein-de-la-communaute-de-l-emmanuel-223593
 
INDICTION
Le 1er septembre est, curieusement pour nous, le début de l’année liturgique byzantine. Il est appelé « début de l’indiction », ce qui était un terme… fiscal : l’indiction était l’annonce du taux révisé de l’impôt foncier pour l’année… ou plutôt pour les 15 ans à venir. Ce cycle de 15 ans a été institué en 312 par Constantin le Grand, l’empereur qui allait promulguer l’année suivante le fameux édit de tolérance qui donnait toute liberté de culte aux chrétiens.
Cette date coïncide aussi et d’abord avec le début de la nouvelle année agricole dans le monde méditerranéen, et chez les Hébreux le premier jour du septième mois (correspondant à septembre-octobre) était férié et solennisé, comme on le voit déjà dans les livre des Nombres (29,1) par des sonneries de trompettes (c’est devenu Roch Hachana, premier de l’an judaïque).
Selon la tradition byzantine, c’est ce jour-là que Jésus commença son ministère, à la synagogue de Nazareth, après la tentation au désert (Luc 4), et c’est cet évangile (« Aujourd’hui s’accomplit cette parole de l’Ecriture », dit Jésus après avoir lu Isaïe) qui est celui de ce jour.
L’épître est le passage de la première lettre à
EN SAVOIR + http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2017/09/01/indiction-5975595.html
 
LA PAIX SERA AU CŒUR DU PROCHAIN DÉPLACEMENT DU PAPE FRANÇOIS EN BIRMANIE ET AU BANGLADESH
Lundi 28 août, la Salle de presse du Saint-Siège a officiellement annoncé que le pape François se rendra en Asie cet automne. Pour son 21ème voyage apostolique, le Saint-Père effectuera une visite en Birmanie et au Bangladesh, du 27 novembre au 2 décembre.
Pour son troisième déplacement sur le continent asiatique (1), le pape François a choisi de se rendre en Birmanie, du 27 au 30 novembre, puis au Bangladesh, du 30 novembre au 2 décembre. Deux pays où l’Eglise locale, minoritaire, a récemment accueilli un cardinal pour la première fois de son histoire : le cardinal Charles Bo, archevêque de Rangoun, et le cardinal Patrick D’Rozario, archevêque de Dacca, tous deux élevés au cardinalat par le pape François. Ces nominations et visites constituent un soutien à l’Eglise catholique sur un continent où, hormis le cas philippin, elle est le plus souvent très minoritaire.
EN SAVOIR + http://eglasie.mepasie.org/divers-horizons/2017-09-01-la-paix-sera-au-coeur-du-deplacement-du-pape-francois-en-birmanie-et-au-bangladesh
 
UNE VUE SUR L’ORTHODOXIE EN FRANCE
Une vue sur l’Orthodoxie en France
Jean marie Vaas
L’Assemblée des Évêques Orthodoxes de France (AEOF) a fait éditer un Annuaire de l’Église orthodoxe en France (Éd. Monastère de Cantauque, 2017). Il donne un bon aperçu sur l’Église orthodoxe en France et, plus généralement, une perspective sur la présence orthodoxe en France à travers ses différentes structures canoniques.
Il existe, en effet, plusieurs juridictions et paroisses orthodoxes. À ce titre, il existe des paroisses qui relèvent du Patriarcat de Constantinople (la métropole grecque, l’exarchat des églises de tradition russe [il s’agit de la cathédrale située sur la rue Daru, à Paris] et l’archevêché ukrainien d’Europe occidentale), du Patriarcat d’Antioche, du Patriarcat de Moscou (l’évêché russe de Chersonèse et l’archevêché russe hors frontières, dont le siège est situé à Genève), du Patriarcat de Serbie, du Patriarcat de Roumanie, du Patriarcat de Géorgie et du Patriarcat de Bulgarie. Ne sont pas prises en compte les paroisses qui n’ont aucun lien canonique avec les patriarcats mentionnés en sus.
Au total, on note que dix évêques relèvent de l’Assemblée des évêques orthodoxes de France (AEOF), qui a été instituée en 1997. La France compte 280 paroisses, une vingtaine de communautés monastique et trois écoles de théologie, précise également cette étude. Quant au clergé, il est composé de 300 prêtres et de diacres, majoritairement mariés et qui exercent généralement une activité professionnelle. Malgré une immigration qui a fortement joué sur la présence orthodoxe en France, on constate cependant que les paroisses francophones sont devenues majoritaires.
Autre aspect intéressant : la présence géographique des orthodoxes en France. On note de fortes concentrations à Paris, à Lyon et à Marseille, mais aussi dans les régions de Nice, de Strasbourg et de Lille. Cependant, il existe une douzaine de départements sans présence orthodoxe. Dans ces différentes présences soulignées par la carte, on constate une croissance de la présence du Patriarcat de Roumanie. C’est elle qui comptabilise le plus grande nombre de paroisses (91 au total).
Enfin, on prévoit une progression du nombre de lieux de culte en une génération, ce qui semble plausible étant donné les augmentations récentes de ces dernières décennies.
Mais c’est le nombre de fidèles qui est plus délicat à évaluer. En effet, si l’on se base sur les simples identifications, les visites occasionnelles ou la pratique irrégulière, le chiffre de 500 000 fidèles est avancé. Mais, là aussi, il faut tenir compte, comme chez les catholiques, d’orthodoxes au sens culturel ou festif, pas nécessairement assidus. Le nombre de fidèles réguliers serait donc estimé à plusieurs  plusieurs dizaines de milliers.
SOURCE – Religioscope, 18 août 2017 et site Orthodoxie.com
http://orthodoxie.com/lorthodoxie-en-france-histoire-et-situation-presente/
 
JOURNÉE MONDIALE DE PRIÈRE POUR LA CRÉATION
Journée mondiale de prière pour la création : le Pape François et le Patriarche Bartholomée publieront un message commun
Pierre Selas
Au terme de l’audience générale de ce mercredi, le Pape a évoqué la Journée mondiale de prière pour la sauvegarde de la création, qui se tient ce vendredi 1er septembre.
« À cette occasion, moi et le cher frère Bartholomée, le Patriarche œcuménique de Constantinople, nous avons préparé ensemble un message, a révélé le Pape. Nous invitons tout le monde à assumer une attitude respectueuse et responsable envers la création. Nous faisons en outre un appel à ceux qui occupent des rôles influents, pour écouter le cri de la terre et le cri des pauvres, qui souffrent le plus des déséquilibres écologiques. »
Depuis 2015, le Pape François a décidé d’associer l’Église catholique à cette journée qui avait été instituée par le Patriarcat de Constantinople en 1989. Suivant les orientations de son prédecesseur Dimitri 1er, le Patriarche Bartholomée a fait de l’écologie un thème central de son action.
Depuis la publication de son enyclique Laudato Si’ en 2015, le Pape a fait de ce combat pour la protection de la planète un enjeu central pour le rapprochement entre les Églises. Il a développé avec le Patriarche Bartholomée une relation de grande proximité. Ils se sont rencontrés à plusieurs reprises, à Rome, à Istanbul, à Assise, à Jérusalem, et sur l’île de Lesbos, en Grèce.
EN SAVOIR + http://fr.radiovaticana.va/news/2017/08/30/journ%C3%A9e_mondiale_de_pri%C3%A8re_pour_la_cr%C3%A9ation__le_pape_fran%C3%A7ois_et_le_patriarche_bartholom%C3%A9e_publieront_un_message_commun/1333603
 
CE QUE LE CHANGEMENT DE STATUT DES PRÊTRES DE L’EMMANUEL VEUT DIRE
Ce que le changement de statut des prêtres de l'Emmanuel veut dire

La communauté issue du Renouveau charismatique qui regroupe laïcs, consacrés et clercs a annoncé la création en son sein d’une association cléricale rassemblant ses prêtres et ses diacres. Un changement important   qui va modifier les relations entre la communauté et les diocèses, en France et dans le monde. 
Quel est le contenu de cette annonce ?
La Congrégation pour le clergé (à Rome) a créé le 15 août 2017 « l’association cléricale de la communauté de l’Emmanuel », qui rassemblera les prêtres et les diacres de la communauté. Cela concerne les 265 prêtres que compte la communauté aujourd’hui, répartis dans 40 pays et 120 diocèses. Cette décision entrera en vigueur le 1er janvier prochain.
Jusqu’à présent les prêtres et diacres de la communauté de l’Emmanuel faisaient partie de la communauté, mais sans structure particulière pour eux. Ils avaient simplement à leur tête un « responsable des prêtres » (le père Henri-Marie Mottin actuellement) nommé par le modérateur, c’est à dire le responsable de l’ensemble de la communauté (Laurent Landete), qui est un laïc.
« Il s'agit de clarifier l'identité du prêtre de l'Emmanuel », a déclaré Laurent Landete au moment de l'annonce à la presse, le 30 août 2017. « Nous portions un habit trop petit, a ajouté le père Henri-Marie Mottin. Le déploiement de la communauté nous a obligé à réfléchir à notre statut. »
La communauté se scinde-t-elle en deux ?
Non, l’association cléricale fait partie intégrante de la Communauté de l’Emmanuel qui est définie canoniquement comme une « association publique internationale de fidèles », regroupant clercs et laïcs sans distinction et dirigée par un « modérateur » laïc. Il s’agit donc de
EN SAVOIR + http://www.lavie.fr//religion/catholicisme/ce-que-le-changement-de-statut-des-pretres-de-l-emmanuel-veut-dire-29-08-2017-84481_16.php
 
NÉGOCIATIONS SOCIALES ET LUTTES OUVRIÈRES : LES LEÇONS DE LÉON XIII
Mahaut Herrmann
La première encyclique sociale, Rerum Novarum, a plus de cent vingt ans (1891). Le pape Léon XIII, en soulignant que l’Église avait le droit et le devoir de se mêler de ces questions, apportait alors quelques éclairages audacieux. Une petite révision à l'heure des ordonnances sur le Code du travail ?
La lutte des classes existe-t-elle ?
C’est le premier constat du souverain pontife : les conflits entre les patrons et les ouvriers doivent être reconnus pour progresser vers toujours plus de justice et d’équité. « Les rapports entre patrons et ouvriers se sont modifiés. La richesse a afflué entre les mains d'un petit nombre et la multitude a été laissée dans l'indigence. (…) Tous ces faits, sans parler de la corruption des mœurs, ont eu pour résultat un redoutable conflit. »
Les chrétiens peuvent-ils l’encourager ?
Léon XIII n’était pas pour autant un agitateur. Il dénonce au contraire une organisation de la société basée sur la fin de la propriété privée et l’encouragement à la haine des riches. « Les socialistes, pour guérir ce mal, poussent à la haine jalouse des pauvres contre les riches. Ils prétendent que toute propriété de biens privés doit être supprimée (…) Mais pareille théorie, loin...
http://www.lavie.fr//religion/catholicisme/negociations-sociales-et-luttes-ouvrieres-les-lecons-de-leon-xiii-01-09-2017-84600_16.php
 
PÉDOPHILIE : COMMENT SE DÉROULE UN PROCÈS CANONIQUE ?Sophie Lebrun
Depuis quelques années, les tribunaux ecclésiastiques français sont de plus en plus sollicités pour juger des prêtres ayant abusés sexuellement de mineurs. C'est le cas de Bernard Preynat, prêtre lyonnais mis en cause pour actes de pédophilie à l'encontre de dizaines de scouts dans les années 1970-1990. Mais comment se déroulent ces procès canoniques très confidentiels ? Décryptage d'une procédure juridique interne à l’Église catholique, parfois difficile à comprendre.
1. Qu'est-ce qu'un procès canonique ?
« Il existe de nombreuses sortes de "procès canoniques", souligne le père Bruno Gonçalves, enseignant à la faculté de droit canonique de l’Institut catholique de Paris (ICP). C'est une procédure utilisée dans l’Église catholique pour des situations très diverses : une béatification, une nullité de mariage, ou pour demander réparation face à un tort. » Dans ce derniers cas, le tribunal ecclésiastique – appelé aussi Officialité – est animé par deux objectifs qui fondent le droit canon pénal : la « conversion » du délinquant et la réparation avec l'infliction d'une peine « adaptée aux délits et à la personne ». Un membre d'une Officialité française précise : « Le but d'un procès canonique est d'abord, en ayant vérifié la réalité de l'accusation, de porter le clerc incriminé à s'amender, c'est-à-dire à revenir au respect de ses engagements de...
http://www.lavie.fr//religion/catholicisme/pedophilie-comment-se-deroule-un-proces-canonique-01-09-2017-84595_16.php
 
ENFIN UNE RÉACTION
Enfin une réaction
Le Père James Martin, grand militant de la cause LGBT dans l’Eglise, par la grâce de François consulteur pour le Secrétariat de la communication du Vatican, devait être l’orateur principal du grand « gala d’investiture » des Chevaliers du Saint-Sépulcre le 20 octobre prochain à New York. De nombreux chevaliers ont protesté, et l’invitation au Père Martin a été annulée, bien qu’il ait des soutiens de poids dans l’ordre et à New York…
Le grand maître actuel de l’ordre du Saint-Sépulcre est le cardinal Edwin O’Brien, très impliqué dans une affaire de réseau de sodomites quand il était recteur du séminaire de New York. Quant à l’archevêque de New York c’est le cardinal Dolan (grand prieur de l'ordre pour la "lieutenance de l'est") dont la sympathie envers la mouvance LGBT est ostensible, pour ne pas dire ostentatoire.
Le Père Martin disait tout récemment au Bay Area Reporter (hebdomadaire LGBT de San Francisco) : « J’estime qu’environ 30 à 40% des prêtres sont gays, et s’ils le révélaient, leurs paroissiens verraient comme c’est normal d’être LGBT. Ce serait un encouragement aussi pour les laïcs catholiques LGBT eux-mêmes, car ils auraient quelqu’un qui comprenne ce qu’ils ont vécu, même si les situations sont différentes. » Le magazine ajoutait : « Il a dit qu’il préférait ne pas rendre publique sa propre sexualité. »
http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2017/09/01/enfin-une-reaction-5975823.html
 
UNE EXPOSITION UNIVERSELLE INTERRELIGIEUSE À ASTAN
Une exposition universelle interreligieuse à Astana
Pierre Selas
« Tout croyant de la planète doit revoir sa manière de vivre », a déclaré le cardinal Peter Turkson. Il a parlé aussi de l’ « énergie spirituelle » qui est souvent plus importante que « les solutions … technologiques ».
Le préfet du Dicastère pour le service du développement humain intégral a prononcé un discours dans le cadre de l’Expo 2017, à Astana, au Kazakhstan, consacrée cette année au thème de l’avenir énergétique, indique Radio Vatican en italien ce 31 août 2017. Le Saint-Siège y est présent avec un pavillon intitulé « Énergie pour le bien commun : prendre soin de notre maison commune ». Dans le cadre de l’Expo, le Vatican a organisé une rencontre interreligieuse sur le thème de l’Expo, mais aussi pour discuter de la paix. Au terme de la journée, un Document commun d’intentions sur l’environnement avec tous les responsables religieux présents à l’Expo, devait être lu.
« Nous sommes justement ici, a expliqué le cardinal Turkson au micro de Radio Vatican, pour promouvoir la vie humaine sur la terre, dans ses rapports entre individus et nations, mais aussi pour que ce soit une situation qui permette une coexistence pacifique sur la terre. »
« En tant que responsables religieux, a dit le cardinal, nous ne pouvons pas offrir de solutions, mais seulement une vision du monde inspirée de la foi. » « Nous cherchons à réaliser ce que disait Gaudium et Spes, a précisé le préfet : que l’Église cherchait toujours à montrer son affection pour l’humanité, en entrant en dialogue avec l’humanité en ce qui concerne ses aspirations et ses problèmes. »
À l’Expo, a-t-il expliqué, « nous voulons raconter une petite histoire de l’énergie qui, pour nous, est l’énergie spirituelle ». Le pavillon du Saint-Siège, a poursuivi le cardinal, veut attirer « l’attention sur le fait qu’il y a aussi de l’énergie en nous tous, une énergie qui aide un peu à orienter nos gestes, nos actions et nos décisions. C’est ce que nous appelons « énergie spirituelle » et nous donnons l’exemple de Mère Teresa qui a dit que dans la prière se trouve la meilleure façon de rendre service ; nous citons Indira Gandhi, nous citons Nelson Mandela, leur esprit de service en tant que chef de leur pays. »
L’importance de cette « énergie spirituelle » est souvent négligée, a estimé le préfet : « Ce sont les choses que nous négligeons facilement en pensant que toutes les solutions sont technologiques et sont à trouver dans certains développements de la science, qui sont aussi importants, mais n’épuisent pas – pour ainsi dire – les problèmes et les attentes de l’humanité. »
EN SAVOIR + https://www.infocatho.fr/exposition-universelle-interreligieuse-a-astana/
 
DÉBUT DE LA RENCONTRE ANNUELLE DES ANCIENS ÉLÈVES DE BENOÎT XVI
Début de la rencontre annuelle des anciens élèves de Benoît XVI – “Notre existence implique un martyre quotidien”
Pierre Selas
« La persécution des chrétiens et le martyre », tel est le thème de la réunion annuelle de Schülerkreis – cercle des anciens élèves du pape émérite Benoît XVI – qui aura lieu du 1er au 3 septembre 2017, annonce la Fondation Joseph Ratzinger-Benoit XVI.
Parmi les intervenants : le p. Helmut Moll, prêtre allemand qui a compilé le martyrologe du XXe siècle, et l’évêque de Linz, Mgr Manfred Scheuer.
« Au fond, toute notre existence implique un martyre quotidien, un témoignage constant », a déclaré le père Stephan Horn, coordinateur de Schülerkreis et ancien assistant du professeur Ratzinger : l’existence chrétienne se nourrit « des exemples des autres ». « Pour cette raison, a expliqué le père Horn, la famille est le lieu naturel de ce témoignage, tout comme les amis. Et puis il y a l’exemple des saints, et surtout des saints qui ont donné vie à cette expérience chrétienne. »
https://fr.zenit.org/articles/ratzinger-schulerkreis-la-persecution-des-chretiens-et-le-martyre/
 
131E ANNIVERSAIRE DU JEUNE MAPUCHE
Yuval Noah Harari : "Les religions n'ont plus rien à nous dire sur nos vies modernes "
Immortalité, intelligence artificielle, religions... Notre avenir raconté par l'historien et essayiste Yuval Noah Harari, l'auteur de "Sapiens" et d'"Homo deus".
Propos recueillis par Thomas Mahler
Le Point : Est-il plus difficile de résumer l'histoire de l'humanité sur 70 000 années, comme vous l'aviez fait dans Sapiens, ou de se projeter dans dix ou trente ans ?
Yuval Noah Harari : On connaît les grandes lignes directrices de l'Histoire. Le futur ? Personne n'a aucune idée de ce qu'il sera. Et, du fait de la vitesse croissante du changement, il n'a jamais été aussi compliqué de prévoir l'avenir. En 1017, vous ne risquiez guère de vous tromper en annonçant que l'Europe de 1050 serait toujours féodale et patriarcale. Aujourd'hui, beaucoup de constantes pendant des milliers d'anné...
http://www.lepoint.fr/societe/yuval-noah-harari-les-religions-n-ont-plus-rien-a-nous-dire-sur-nos-vies-modernes-02-09-2017-2154053_23.php?&m_i=V5aeNniUbx4eSjFSHNfaW4NUM2DfRMk4Arx%2BeTKFel80UZtGvmOrk190%2ByB6EFthjcskoP9yD3ibfzMxz8uFFDle_GVVV1&boc=984102&M_BT=438266583523#section-commentaires
 
GANASCIA - "HOMO DEUS" : "QUAND L'HOMME RIVALISE AVEC DIEU DANS UN MONDE SANS DIEU"
Spécialiste de l'intelligence artificielle et professeur à l'université Pierre-et-Marie-Curie, Jean-Gabriel Ganascia a lu en avant-première "Homo Deus".
Par Jean-Gabriel Ganascia*
Habituellement, les historiens racontent ce qui est advenu. C'est leur vocation. Pour cela, ils tentent de reconstituer les faits à partir des traces laissées par nos prédécesseurs. Ce faisant, leur principale préoccupation demeure le passé, même si les leçons qu'ils en tirent permettent à certains de leurs contemporains de mieux comprendre le présent et, parfois, d'agir avec plus de sagacité. Avec Homo Deus (traduit le 7 septembre chez Albin Michel, NDLR) et même s'il se présente comme historien, Yuval Noah Harari œuvre dans un genre bien différent : l'anticipation du futur. Il met alors sa compétence d'historien non au service du passé comme à l'accoutumée dans sa profession, non pas même au service du présent pour le rendre plus intelligible et aider les hommes d'action à décider, mais au service du futur, pour susciter la réflexion de nos contemporains sur le devenir de l'humanité à l'heure du numérique et des Cyborgs. Pour cela, il chausse une espèce de télescope inversé grâce auquel il prétend saisir d'un seul coup d'œil synoptique le cours de l'évolution humaine pour en appréhender la dynamique et nous ouvrir sur les avenirs qui s'offrent à nous, ou plutôt, à nos descendants, encore que, sur ce point, il suggère que, comme le dit Laurent Alexandre, le jour où les enfants vivront plus de mille ans serait peut-être déjà advenu…
Les trois phases de l'Humanité
Il affirme alors, en invoquant son savoir encyclopédique d'historien, que l'humanité aurait traversé trois phases. Au cours de la première, les femmes et les hommes assistaient, démunis, aux soubresauts d'une nature qu'ils ne comprenaient pas et qu'ils ne pouvaient expliquer qu'en en attribuant les caprices à des puissances occultes et invisibles d'abord, puis à des divinités plurielles, et enfin à un Dieu unique. Les grands fléaux, épidémies, orages, cataclysmes naturels étaient alors supposés nous avoir été infligés en punition d'une faute commise à leur égard. Depuis environ mille ans, l'humanité serait entrée dans un deuxième phase où les progrès des sciences et des technologies lui auraient permis de comprendre rationnellement la nature et d'espérer la maîtriser. Au cours de cette deuxième phase, l'humanité serait passée de religions primitives invoquant la présence et la toute-puissance d'êtres surnaturels à un humanisme qui fait du sujet humain rationnel la valeur suprême.
Or, les progrès illimités des sciences et des technologies nous feraient entrer, en ce début de troisième millénaire, dans une troisième phase quelque peu paradoxale de l'humanité. D'un côté, nous dépasserions les limites assignées jusqu'ici à l'humanité et nous deviendrions tout puissants et quasi immortel grâce aux ressources de la technologie, au point d'égaler les dieux des anciennes religions et de devenir des homme-dieux, à savoir des « Homo Deus ». D'un autre côté, ces mêmes technologies nous dépasseraient au point de nous signifier que le principe au fondement de l'humanisme libéral selon lequel nous serions des sujets autonomes, doués d'une volonté libre, relèverait d'une illusion. En effet, la science contemporaine nous montre d'une part que l'espèce humaine n'est qu'une espèce animale parmi d'autres, sans qu'il existe de rupture qui nous en distingue nettement et, d'autre part, que nous ne sommes que des machines biologiques sommaires dont les performances sont susceptibles d'être surpassées par celles des technologies contemporaines. En somme, dans sa première phase, l'Homme était le jouet de puissances qui le dépassaient ; au cours de la deuxième, il aspirait progressivement à maîtriser son propre destin, avec les ressources de ses connaissances scientifiques, et à devenir autonome ; et, enfin, durant la troisième phase, il constate qu'il n'est lui-même qu'une machine matérielle bien inférieure, en qualité, à celles qu'il fabrique au moyen des technologies qu'il a conçues et, surtout, qu'il est en mesure d'en saisir et d'en influencer à loisir le cours, ce qui fait que sa liberté n'est plus qu'une fiction analogue à celles qu'il avait inventées avec les religions.
Cette épopée de l'espèce humaine qui aboutit, au XXIe siècle, à un grand soir de l'Humanité, captivera certainement le lecteur, car elle est écrite avec intelligence, beaucoup de références, et une grande aisance. En cela, il s'agit d'une fresque magistrale où l'on voit comment, après s'être progressivement émancipé de toute puissance tutélaire, l'homme devenu dieu, c'est-à-dire l'Homo Deus, aperçoit sa propre finitude et parvient au terme de son histoire. Cependant, cela repose sur une confiance très grande et quelque peu excessive dans les progrès des sciences et des technologies contemporaines. En effet, les perspectives dessinées par Yuval Noah Harari se fondent sur trois hypothèses toutes problématiques et qu'il admet pourtant sans les discuter.
La seconde erreur tient à une forme de réductionnisme informatique qui laisse entendre que l’ensemble des mécanismes du vivant serait reproductible sur un ordinateur [...] Pour le dire autrement, ce réductionnisme revient à confondre la carte avec le territoire…
Selon la première, les sciences de la vie nous donneraient une compréhension totale des mécanismes du moi qui mettrait un terme à l'illusion humaniste d'une volonté autonome. Cela tient d'une surévaluation des résultats des neurosciences qui sont encore bien loin, aujourd'hui, de donner l'accès à une compréhension totale de notre cognition, des déterminations de notre volonté et de notre conscience. À cet égard, on peut regretter que certaines de ses interprétations de travaux de philosophes, par exemple de l'article célèbre de Thomas Nagel, What it is like to be a bat ? (« À quoi ça ressemble d'être une chauve-souris ? »), ne soient pas tout à fait fidèles à l'esprit de leur auteur : en effet, il ne s'agissait pas tant, pour Thomas Nagel, de nous faire pointer les limites de notre propre conscience, que de démontrer la difficulté, voire l'impossibilité d'une objectivation d'un certain nombre de phénomènes conscients, et donc les limites intrinsèques de la science. Notons que cette surévaluation des sciences de la vie n'est pas neuve et qu'au XVIIIe siècle des philosophes mécanistes comme Julien Offray de La Mettrie parvenaient aux mêmes conclusions.
La seconde erreur tient à une forme de réductionnisme informatique qui laisse entendre que l'ensemble des mécanismes du vivant serait reproductible sur un ordinateur. Or, si la modélisation informatique a permis de faire de grand progrès dans la connaissance de l'homme et de ses facultés intellectuelles, avec en particulier le développement des sciences cognitives, il ne s'agit que de simulations, c'est-à-dire d'images que l'on ne doit en aucun cas confondre avec les objets qu'elles aident à appréhender. Pour le dire autrement, ce réductionnisme revient à confondre la carte avec le territoire…
Nos capacités prédictives, fussent-elles considérablement améliorées, du fait de l’immense quantité de données traitées, du perfectionnement des opérateurs mathématiques mis en œuvre et de l’utilisation d’ordinateurs, demeurent toujours d’ordre conjectural
Enfin, la troisième idée discutable tient à ce que les hommes éprouveraient de telles difficultés à maîtriser des algorithmes qui les surpassent en anticipant leurs réactions et leurs désirs qu'ils seraient conduits à se laisser gouverner par eux. Précisons à ce propos que, contrairement à ce qu'affirme Yuval Noah Harari, cela fait longtemps que l'on sait qu'un calcul réalise des tâches mieux que nous sans disposer d'une conscience. Les tout premiers calculateurs électromécaniques l'ont montré dans les années 40, les ordinateurs apparus dans leur sillage l'ont confirmé. De plus, le calcul des probabilités inventé depuis longtemps montre qu'un appareillage technique peut nous aider à prendre des décisions rationnelles en anticipant l'avenir sur la base du passé. Il s'agit là de la reconduction et du perfectionnement d'une idée ancienne que l'on retrouve aussi bien chez Cicéron, dans l'Antiquité, que chez Machiavel, à l'aube de la période moderne. Nos capacités prédictives, fussent-elles considérablement améliorées, du fait de l'immense quantité de données traitées, du perfectionnement des opérateurs mathématiques mis en œuvre et de l'utilisation d'ordinateurs, demeurent toujours d'ordre conjectural. Et, en cela, le « dataisme », c'est-à-dire la religion des données évoquée à la fin de l'ouvrage, semble bien loin tant de la réalité actuelle que des futurs envisageables.
Dernier ouvrage paru : "Le Mythe de la singularité. Faut-il craindre l'intelligence artificielle ?" (Seuil)
http://www.lepoint.fr/livres/ganascia-homo-deus-quand-l-homme-rivalise-avec-dieu-dans-un-monde-sans-dieu-02-09-2017-2154057_37.php?&m_i=CFox5OVaQGqMrjJczaNkZ2p7_AvXqkhaekUYdpGK8T92KyBLpLjsa_OJXtuskGmsZdtbS1dmPBLhbbr7qBRDx1cU0goCC4&boc=984102&M_BT=438266583523#section-commentaires
 
LE PAPE ET LES RÉFUGIÉS
par Gérard Leclerc
Inutile de se cacher la réalité ! Il y a, en ce moment, des désaccords sérieux entre catholiques à propos du texte du pape François, publié le 21 août dernier sous le titre : Accueillir, protéger, promouvoir et intégrer les migrants. C’est un véritable tir de barrage qui s’est opposé à cette déclaration que certains estiment particulièrement inopportune au lendemain des attentats qui ont endeuillé l’Espagne. Pour notre part, nous ne contesterons pas ici un droit de légitime discussion dans l’Église à propos d’un sujet aussi complexe et ardu que celui des mouvements de migration dans le monde d’aujourd’hui. L’accord sur les principes de l’Évangile n’empêche pas la difficulté du discernement dans les situations concrètes, qu’il importe d’analyser selon tous les paramètres nécessaires. Dans le cas présent, le Pape énonce un certain nombre de principes dans leur généralité, et il est souhaitable qu’ils rejoignent un examen approfondi du contexte géopolitique et de toutes les causes de déstabilisation qui engendrent de tels flux de populations. Par ailleurs, tous les pays n’ont pas les mêmes facultés d’accueil des réfugiés. L’Allemagne a pu s’ouvrir à plus d’un million de personnes, il y a deux ans, mais sa prospérité économique et son déficit démographique le lui permettaient, au moins momentanément. Ce n’était pas le cas d’autres pays d’Europe, notamment ceux d’Europe centrale.
EN SAVOIR + https://www.france-catholique.fr/Le-Pape-et-les-refugies.html?utm_campaign=Emailing+du+jeu.+31%2f08%2f2017+%c3%a0+07%3a31%3a20&utm_content=Avec+Gabrielle+Bossis&utm_medium=Emailing+via+Message+Business&utm_source=Message+Business&utm_term=Soci%c3%a9t%c3%a9+de+Presse+France+Catholique
 
LE DRAME DE L’HUMANISME ATHÉE
par Gérard Leclerc
En relisant de près Le drame de l’humanise athée, je me souviens de ce que le père de Lubac m’en disait, une quarantaine d’années après sa publication :
« Si j’avais aujourd’hui à réécrire un livre qui réponde à l’athéisme contemporain, je ne procéderais plus du tout de la même façon. Au moment où je l’écrivais, j’avais face à moi les grands systèmes athées dans leur cohérence. Aujourd’hui, il en va tout autrement. Nous sommes face à l’éclatement des systèmes et à la dissémination des esprits. »
À l’époque, ne parlait-on pas de « l’éclatement des grands systèmes de sens » ?
J’ai, toutefois, le sentiment qu’il y a quand même beaucoup à retenir de ce livre dans le climat intellectuel contemporain, ne serait-ce qu’en raison du vaste matériau intellectuel qu’il contient et où nous pouvons nous retrouver. Je pense notamment à ce qui est dit de Nietzsche et de ses thématiques. Tous les penseurs de la « déconstruction » se sont voulus nietzschéens et l’on continue à se réclamer de l’auteur de L’antéchrist. Il est vrai, en même temps, qu’il y a une incroyable distance entre Nietzsche lui-même et la bien pensance actuelle. Quelle formidable colère serait la sienne, je présume, à l’égard de « l’émancipation moderne ». Il n’empêche qu’un Michel Foucault a reçu toute son impulsion philosophique de ce côté-là et que nous en sommes toujours tributaires.
Dans notre univers éclaté, ce qu’écrit Henri de Lubac sur la démarche intérieur d’un Kierkegaard a gardé tout son intérêt. Car il s’agit, hors des systèmes, le système hégélien en tête, d’assurer son propre cheminement, sa propre vie spirituelle.
https://www.france-catholique.fr/Le-drame-de-l-humanisme-athee.html?utm_campaign=Emailing+du+jeu.+31%2f08%2f2017+%c3%a0+07%3a31%3a20&utm_content=Avec+Gabrielle+Bossis&utm_medium=Emailing+via+Message+Business&utm_source=Message+Business&utm_term=Soci%c3%a9t%c3%a9+de+Presse+France+Catholique
 
L’HOMME INVENTE-T-IL DIEU ?
par Gérard Leclerc
Dieu comme projection de nous-mêmes, processus d’aliénation des vœux de l’humanité, le grand tournant dialectique de Feuerbach, qui joua un si grand rôle dans le basculement de l’hégélianisme et l’avènement du marxisme… Il me semble que cette critique porte directement à l’encontre des dieux du paganisme qui correspondent très exactement à ce que les hommes désirent au-delà d’eux-mêmes, car ils sont en manque, en désir d’accomplissement. Jean-Pierre Vernant : « Pour les Grecs, l’amour va des hommes vers le dieu (on aime ce dont on a besoin, ce dont on est privé) mais le dieu ne peut pas aimer les hommes. »
Avec la Révélation biblique, il en va tout autrement. Il ne s’agit pas de projection du désir, mais de rencontre avec le Tout Autre. Rencontre qui exige l’abandon de toute prétention d’identification à ce qui nous dépasse radicalement, tout en répondant à notre attente profonde. L’homme capax Dei n’est pas créateur de Dieu mais accueillant à un appel qui correspond à son désir profond.
https://www.france-catholique.fr/L-homme-invente-t-il-Dieu.html?utm_campaign=Emailing+du+jeu.+31%2f08%2f2017+%c3%a0+07%3a31%3a20&utm_content=Avec+Gabrielle+Bossis&utm_medium=Emailing+via+Message+Business&utm_source=Message+Business&utm_term=Soci%c3%a9t%c3%a9+de+Presse+France+Catholique
 
LE PÈRE DE LUBAC ET LE JANSÉNISME
par Gérard Leclerc
L’éditorial sur Pascal a provoqué une avalanche de réactions. La plupart envisagent favorablement la perspective d’une béatification, parfois même avec joie. Quelques-uns manifestent une opposition frontale, au prétexte de son jansénisme. J’admets l’objection, mais je la temporise : si lié au combat en faveur de Port-Royal que soit l’auteur des Provinciales, il me semble que sa recherche de Dieu et son apologie du christianisme dépassent le cadre du jansénisme. Par ailleurs, il est impossible de ne pas prendre en compte les erreurs théologiques et les travers spirituels d’un courant qui a si profondément marqué la sensibilité française. Courant, dont nous sommes prompts à dénoncer les ravages, au risque d’être injustes. Mon ami regretté Michel Arveiller, qui était un des grands spécialistes du sujet, lui reconnaissait bien des mérites. L’intransigeance de Port-Royal fait honte à la médiocrité ordinaire et au laxisme, et l’historien mettait en valeur des figures qui faisaient honneur à l’Église en une période où il n’y avait pas tant d’exemples a contrario.
Cela ne veut pas dire qu’il n’y avait pas de problèmes doctrinaux avec Port-Royal. Je me suis trouvé, parallèlement, confronté à ces problèmes dans un travail dans lequel je me suis engagé cet été. Dans son grand livre Surnaturel qui fut à l’origine d’une énorme querelle théologique, le père de Lubac opère une étude comparative du Baïanisme et de l’Augustinisme. Baïus, dont son élève Jansenius reprit l’enseignement, avait cru trouver dans saint Augustin une réponse à la Réforme, au-delà d’une certaine impuissance scolastique de l’époque. Le père Gérard Philips, de Louvain, qui devait jouer un rôle important dans les mises au point doctrinales de Vatican II résumait ainsi la question : « Sous prétexte de théologie positive, restreinte d’ailleurs à l’héritage augustinen, au mépris de la pensée grecque, Baïus et Jansenius nous présentent un système rationaliste, d’une extrême pauvreté religieuse dans lequel un littéralisme farouche a faussé complètement la doctrine du Docteur de la grâce. Un sens historique des plus avertis a permis au père de Lubac, dans l’aride littérature janséniste, de trouver les lignes de force qui rejoignent de façon étrange les erreurs pélagiennes. » Et Mgr Phillips de commenter : « Belle revanche jésuite dans une dispute séculaire. » Et pourtant, les jésuites ne sont pas indemnes, eux-mêmes, de faiblesses théologiques à cette époque. Le père de Lubac n’est pas tendre avec son confrère Ripalda, pourtant champion de l’anti-baïanisme : « verbalisme, hypothèses absurdes, prétention à haute métaphysique, mauvaises subtilités, roueries des arguments ad hominem, intelligence toute en surface des grandes idées traditionnelles, l’œuvre de Ripalda présente tous les symptômes d’une théologie décadente. On se demande quelle idée religieuse préside à ce fatras lucide et délié. On cherche en vain la lueur d’intuition qui donnerait un sens à ce dévidage de concepts. »
Je crois me souvenir qu’Étienne Gilson, qui avait hautement apprécié ce grand livre Surnaturel, qui fut pourtant l’objet sur le moment d’une incroyable dispute, considérait que sa première partie était d’une difficulté de lecture considérable. Et pourtant, il était orfèvre en la matière !
https://www.france-catholique.fr/Le-pere-de-Lubac-et-le-jansenisme.html
 
NOS PAPES ITINÉRANTS
Par Brad Miner
Le pape Benoît XVI a dit qu’il renonçait à la papauté pour cause de fragilité ; il voulait dire faiblesse de corps. On peut le croire. Assurément, il n’y avait pas de signe – en 2013 quand il a abdiqué ou plus tard – qu’il y ait eu une faiblesse dans l’esprit de cet homme.
Dans une conversation longue comme un livre avec son ami de longue date Peter Seewald (publiée sous le titre de Dernier testament), le pape émérite dit que c’est la journée mondiale de la jeunesse qui l’a incité à prendre la décision d’abdiquer. Elle allait avoir lieu à Rio de Janeiro et il ne se sentait pas la force d’y assister alors qu’il pensait qu’un pontife devait y assister. Ceci est aussi crédible, moins pourtant, étant donnée la longue histoire de la papauté.
Saint Jean Paul II a inauguré La Journée mondiale de la jeunesse en 1985. La première JMJ qui a eu lieu dans un endroit spécifique s’est tenue en 1987 (Buenos Aires).Tous les papes régnants sont allés aux réunions tri-annuelles depuis. Il est bon que le pape soit là et, s’il n’y allait pas, il est possible que la participation en soit diminuée ; bien que ce ne soit qu’une spéculation.
Il y a aussi toutes ces visites du Pape à de nombreuses nations souveraines grandes et petites, catholiques et non-catholiques, qui ont placé ces anciens prisonniers du Vatican parmi les plus grands voyageurs de l’histoire. Jean Paul II a fait 104 voyages, parcourant près de trois-quarts d’un million de miles [1.207.000 kilomètres] pendant les vingt-sept années de son pontificat.
C’est beaucoup plus que les neuf voyages de Paul VI en quinze ans. Benoît XVI a fait de nombreux voyages aussi pendant les huit années de sa papauté, presqu’au même rythme que son illustre prédécesseur, jusqu’à ce qu’il dise : Nicht mehr..
Mais où est-il écrit que ce doit être ainsi – que les papes doivent être itinérants ? Avant Paul VI, aucun pape depuis 1809 n’avait quitté l’Italie. Et personne dans un conclave avant les années 1970 n’a jamais pensé que parmi les devoirs du pape il existe un programme de voyages qui éprouverait la force physique d’hommes beaucoup plus jeunes que ceux qui sont élus à la papauté.
A savoir : je ne peux tout simplement pas comprendre pourquoi Benoît XVI n’aurait pas pu parler aux jeunes à Rio via satellite. Nos papes utilisent
EN SAVOIR + https://www.france-catholique.fr/Nos-papes-itinerants.html?utm_campaign=Emailing+du+jeu.+31%2f08%2f2017+%c3%a0+07%3a31%3a20&utm_content=Avec+Gabrielle+Bossis&utm_medium=Emailing+via+Message+Business&utm_source=Message+Business&utm_term=Soci%c3%a9t%c3%a9+de+Presse+France+Catholique
 
3-0 ŒCUMÉNISME
 
 
4-0 LITURGIE


ORIENTÉ VERS L’EST
Par le Père Gerald E. Muray
Cela fait un an que notre paroisse a adopté la célébration du Saint Sacrifice de la Messe orienté vers l’Est liturgique. Ma décision de passer au ad orientem était provoquée par l’encouragement du Cardinal Sara de revenir à cette ancienne pratique de l’Eglise.
l’accueil de ce changement par les paroissiens a été largement positif. Des visiteurs assistant à la Messe font naturellement des remarques, généralement exprimant de la surprise, mais seulement occasionnellement un mécontentement. Certains remarquent qu’ils sont heureux de participer à une Messe telle qu’ils s’en souviennent de leur jeunesse. Les prêtres de la paroisse (et la plus part des prêtres de passage) ont trouvé que ce changement est une grande amélioration qui encourage une célébration priante et mémorable de la Messe.
Le Cardinal Sarah s’exprima encore récemment sur la célébration ad orientem lors d’une conférence publiée dans le revue La Nef (juillet-Aout 2017). Il a dit :
Etre orienté vers Dieu est avant tout une action intérieure, une conversion de notre âme vers le Dieu unique. La liturgie doit favoriser cette conversion vers le Seigneur qui est le chemin, la Vérité et la Vie. Pour faire cela nous utilisons des signes, de simples moyens. La célébration de la Messe ad orientem fait partie de ceux-là. C’est un des trésors du peuple chrétien qui nous permet de préserver l’esprit de la liturgie. La célébration orientée ne devrait pas devenir l’expression d’une attitude partisane et polémique. Au contraire, elle devrait devenir l’expression du mouvement le plus intime et essentiel de toute la liturgie : nous tourner vers le Seigneur qui vient.
La vérité spirituelle d’adoration, est de se tourner vers le Seigneur, ce qui est visuellement communiqué par les fidèles en adoration sur les bancs quand le prêtre, ne regardant pas dans leur direction lorsqu’il s’adresse à Dieu, mais au contraire regardant vers le crucifix, vers le Christ, vers Dieu.
Le site Rorate Caeli a publié récemment une traduction d’un court article que Paul Claudel écrivit dans Le Figaro en 1955, où il protestait contre la
EN SAVOIR + https://www.france-catholique.fr/Oriente-vers-l-Est.html?utm_campaign=Emailing+du+jeu.+31%2f08%2f2017+%c3%a0+07%3a31%3a20&utm_content=Avec+Gabrielle+Bossis&utm_medium=Emailing+via+Message+Business&utm_source=Message+Business&utm_term=Soci%c3%a9t%c3%a9+de+Presse+France+Catholique
 
 
5-0 SPIRITUALITÉ
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CONNAISSEZ-VOUS LES ERMITES URBAINS DU XXIÈME SIÈCLE?
Connaissez-vous les ermites urbains du XXIème siècle ?
Si la figure de l’ermite est plutôt associée à l’idée d’une résidence dans un lieu reculé, voire dans une grotte, le christianisme a connu dès le Moyen Âge la pratique de l’érémitisme dans un environnement urbain ou péri-urbain. À l’époque contemporaine, le choix de mener dans ce cadre une vie solitaire de prière peut aussi être lié à la perception que l’anonymat la ville représente un environnement adéquat, même si la solitude n’est probablement plus la même quand des ermites maintiennent leur compte Facebook et leur profil Twitter, à l’image de Rachel Denton (Diocèse de Nottingham). L’ermite qui entend poursuivre sa vocation dans le cadre catholique doit respecter certaines règles, à commencer par une démarche de discernement, et recevoir l’approbation de l’évêque du diocèse dans lequel il élit résidence. Selon l’article 603 du Code de droit canoniqueactuellement en vigueur (1983), « l’Église reconnaît la vie érémitique ou anachorétique, par laquelle des fidèles vouent leur vie à la louange de Dieu et au salut du monde dans un retrait plus strict du monde, dans le silence de la solitude, dans la prière assidue et la pénitence. L’ermite est reconnu par le droit comme dédié à Dieu dans la vie consacrée, s’il fait profession publique des trois conseils évangéliques scellés par un voeu ou par un autre lien sacré entre les mains de l’Évêque diocésain, et s’il garde, sous la conduite de ce dernier, son propre programme de vie. »
EN SAVOIR + http://www.religion.info/2017/08/17/catholicisme-ermites-urbains/
POUR TRAVERSER LE CANCER AVEC MARIE 
Dans la joie comme dans l’épreuve, sainte Zélie Martin (mère de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, née en 1831, décédée en 1877 et canonisée le 18 octobre 2015 par le pape François) s’est tournée vers Marie, la « Vierge du Sourire ». Elle savait que la Mère de Dieu accompagne chaque événement familial, qu’elle guérit, console et affermit ceux qui l’invoquent lorsque survient une affection grave comme le cancer.
Quand Zélie découvre la maladie qui la touche, après le choc de la nouvelle, elle choisit d’entrer progressivement sur la voie de l’abandon. Épouse et mère, elle vit cette épreuve comme une extraordinaire occasion de renouveau intérieur. Chaque instant la rapproche davantage de Jésus.
Tout au long de sa maladie, elle se confie à l’intercession de Notre Dame. N’ira-t-elle pas à Lourdes lui confier sa santé ? De retour, comprenant que la fécondité de sa vie est d’entrer dans la voie d’une oblation encore plus totale au Père, Zélie fait l’expérience d’un authentique bonheur, de la véritable joie. Ses jours désormais vont illuminer ceux qui l’entourent, et la lumière du Ciel prendra le pas sur la nuit.
Sainte Zélie peut devenir auprès de qui est touché par la maladie, une amie et une aide précieuse pour vivre le temps de l’épreuve avec Jésus et à Marie.
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​TOUT CELA ARRIVA À LA SUITE DE NOTRE PRIÈRE À NOTRE DAME 
Comme le disait saint Bernard, « De Maria nunquam satis » : « De Marie, on ne saurait jamais parler suffisamment. » J’ai toujours eu pour Elle une dévotion et un culte particuliers. Je garde dans ma mémoire et dans mon cœur un événement qui s’est produit en 1956, lorsque j´étais encore séminariste.
Alors que j’étais en vacances dans un village de ma région d’origine de Sarandira (Brésil), j’ai participé un jour à une procession de Notre Dame de Fatima pour une maison de retraite, procession suivie par beaucoup de personnes âgées. Soudain, le ciel s’est obscurci et une forte tempête fut sur le point d’éclater. J’ai alors supplié la Mère de Dieu de nous épargner ! Nous avons pu arriver jusqu’à l'église qui était encore loin, quelques minutes avant qu’un véritable déluge ne s’abatte sur nous !
Tandis que nous terminions de réciter le Rosaire et que nous nous apprêtions à sortir de l’église, l’heure étant venue de repartir, cette forte pluie cessa et j'ai pu ainsi rassurer tout le monde en affirmant, dans la foi : « Nous avons le temps de regagner nos maisons avant le retour de la pluie. » Tout cela arriva à la suite de notre prière à Notre Dame, Mère de Dieu et notre Mère.
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6-0 ÉTHIQUE
 
TRIBUNE : UN ENFANT, NÉ APRÈS UNE IMG, DEVENU INOPÉRABLE
Le 26 juillet 2017, un enfant est né vivant à 8 mois de grossesse après que sa mère a subi une interruption médicale de grossesse, conseillée par les médecins ayant découvert une malformation cérébrale par IRM. 
On apprenait quelques jours plus tard qu’une opération aurait pu être tentée, devenue impossible à cause des séquelles sévères provoquées par les piqûres létales.
Tugdual Derville, Délégué général d’Alliance VITA, s’interroge, dans une tribune publiée dans le Figaro le 8 août 2017, à propos d’une médecine anténatale qui marche sur la tête : « L’annonce prénatale d’un handicap est toujours un évènement violent pour les parents. Alors que chacun désire légitimement un bébé en bonne santé, il est devenu difficile de résister à la proposition – parfois très insistante – d’IMG. Beaucoup de Français ignorent que l’avortement peut alors légalement intervenir jusqu’au terme de la grossesse. (…)
En légitimant la sélection anténatale de ses membres, la société admet officiellement qu’elle privilégie l’inexistence de certains. Mais de quel droit décréter qu’une vie ne vaudrait pas la peine d’être vécue ? De plus, une certaine médecine, en préférant éliminer très tôt les patients souffrant de certaines anomalies plutôt que de tenter de les guérir, cautionne le courant de pensée eugéniste et son dangereux fantasme du ‘bébé zéro défaut ‘.
(…)  Le progrès de la science devrait-il nous faire régresser en humanité? »
http://www.alliancevita.org/2017/08/tribune-un-enfant-ne-apres-une-img-devenu-inoperable/
 
AMP : LE CONSEIL D’ORIENTATION DE L’ABM PRÉCONISE DE LIMITER L’ÂGE DES PARENTS
la Biomédecine (ABM) se dit favorable à instaurer une limite d’âge précise pour avoir recours à l’assistance médicale à la procréation (AMP), en raison des risques médicaux majorés par des grossesses tardives et également dans l’intérêt de l’enfant à ne pas avoir des parents trop âgés.
Le Conseil d’orientation, instance indépendante de l’ABM, a pour mission de la conseiller. Il a conduit cette réflexion en raison du flou qui s’est progressivement installé sur la notion « d’âge de procréer », condition requise par la loi de bioéthique pour être candidats à une technique de procréation artificielle (FIV ou insémination).
Le cadre légal actuel
Que dit la loi ? « L’homme et la femme formant le couple doivent être vivants, en âge de procréer, consentir préalablement au transfert des embryons ou à l’insémination » (article L2141-2 du code de la santé publique). De plus, la loi précise que lorsqu’il s’agit de remédier à l’infertilité d’un couple, « le caractère pathologique [de celle-ci] doit être médicalement diagnostiqué ».
La loi française, comme le rappellent les auteurs de cet avis, a placé la notion de projet parental au cœur de l’AMP, tout en précisant que cette dernière « ne renvoie pas seulement à la demande des adultes » (afin de leur donner la possibilité d’avoir un enfant) mais aussi à « l’intérêt de l’enfant », qui a toujours été placé au premier rang des préoccupations du législateur.
Les âges limites recommandés
La question de l’âge se pose de manière renouvelée avec le retard progressif de la maternité et de la paternité d’une part, et la proposition de dons d’ovocytes, présentée comme ultime voie quand des femmes souhaitent enfanter tardivement, d’autre part.
Au terme de sa réflexion, le Conseil d’orientation de l’ABM est favorable à limiter le recours à l’AMP à 43 ans pour les femmes et à 60 ans pour les hommes.
Dans la pratique, cette limite est déjà intégrée par la plupart des professionnels, et spécialement par l’Assurance Maladie qui ne rembourse plus, depuis 2005, les parcours d’AMP au-delà de 42 ans révolus des femmes, tant les chances de succès deviennent très réduites au-delà.
L’avis résume ainsi les raisons de ce choix : « Dans un souci, de bienfaisance (ne pas entraîner de risques pour les différents acteurs impliqués ou à venir), d’équilibre mesuré entre l’autonomie de l’individu, l’intérêt de l’enfant à venir et la responsabilité de l’équipe médicale, d’équité (même accès aux soins pour tous), il a paru pertinent au conseil d’orientation de préciser la notion d’âge pour procréer avec l’aide de l’assistance médicale à la procréation. Il ne s’agit pas de mettre une norme abstraite supplémentaire mais bien de faciliter pour les équipes médicales la prise en charge des couples inféconds en clinique quotidienne et
EN SAVOIR + http://www.alliancevita.org/2017/09/amp-le-conseil-dorientation-de-labm-preconise-de-limiter-lage-des-parents/

AVIS CCNE PMA « DES JUSTIFICATIONS ALAMBIQUÉES » – INTERVIEW DE CAROLINE ROUX
Le 27 juin 2017, le Comité National Consultatif d’Ethique rendait un avis sur les demandes sociétales de recours à l’assistance médicale à la procréation. Véritable arlésienne depuis 2013, cet avis propose d’autoriser l’insémination artificielle avec donneur anonyme (IAD) aux femmes seules ou en couple de même sexe tout en laissant beaucoup d’interrogations en suspens.
Cet avis est loin d’être consensuel, le CCNE laissant beaucoup de questions sans réponse qui requièrent un véritable débat et la mobilisation de la société civile.
Caroline Roux, Déléguée générale adjointe d’Alliance VITA et coordinatrice des services d’écoute, réagit à cet avis :
« Les justifications sont alambiquées et révèlent un malaise. (…) Priver délibérement un enfant de père et instrumentaliser les hommes, en les réduisant à des donneurs de gamètes, constitue une forme de violence humaine et sociale sur laquelle le Comité fait totalement l’impasse.  C’est la porte ouverte au « droit à l’enfant » au détriment des droits de l’enfant.  (…) Concernant la gestation par autrui, le CCNE se dit attaché aux principes qui justifient l’interdiction de la GPA, souhaitant un renforcement des moyens de prohibition au niveau national et international. Il rappelle très justement que « le désir d’enfant ne peut constituer “un droit à l’enfant” justifiant la pratique de la GPA ». Mais si cet argument est valable pour la GPA, pourquoi ne s’applique-t-il pas aussi à la PMA pour les femmes hors contexte d’infertilité médicale ? On le constate : il s’agit de deux poids, deux mesures, qui seront à terme intenables, si on ne s’appuie pas sur une anthropologie solide, qui assure en l’occurrence le droit pour tout enfant de se voir reconnue une filiation biologique paternelle et maternelle. Les enfants ne sont ni des êtres « hors sol », ni « hors corps » de leurs parents. (…)  Comme le souligne notre délégué général Tugdual Derville, la défense du droit de l’enfant, contre l’idée d’un « droit à l’enfant », est un impératif d’écologie humaine qui transcende tous les clivages. L’État doit assurer la protection du plus fragile contre la loi du plus fort. Protéger les enfants de la PMA sans père, c’est aussi les protéger de la GPA à terme ».
http://www.alliancevita.org/2017/09/avis-ccne-pma-des-justifications-alambiquees-interview-de-caroline-roux/
 
VINCENT LAMBERT : LE CONSEIL D’ETAT ANNULE LA PROCÉDURE COLLÉGIALE EN COURS DE SUSPENSION
Le Conseil d’Etat a rendu, ce 19 juillet, son jugement concernant la procédure d’examen d’un arrêt des traitements de Vincent Lambert, lancée par le Dr Simon en juillet 2015 puis suspendue depuis deux ans : cette décision de suspension est illégale et doit donc être annulée.
C’est au médecin actuellement en charge de Vincent Lambert, le Dr Sanchez, de reprendre la procédure à zéro et d’engager, éventuellement, une nouvelle procédure visant cet arrêt des traitements (arrêt de l’alimentation et de l’hydratation, conduisant au décès du patient).
Cette décision est conforme à la prise de position du rapporteur public lors de l’audience qui s’est tenue le 10 juillet dernier. Elle confirme la décision prise par la Cour administrative d’appel de Nancy, objet des pourvois portés devant le Conseil d’Etat.
Dans son jugement, le Conseil d’Etat a précisé les éléments suivants :
La décision d’arrêt des traitements prise par le Dr Kariger le 11 janvier 2014 « ne peut plus recevoir d’application dès lors que le médecin qui l’a prise n’est plus en charge du patient». Le pourvoi du neveu François Lambert est rejeté à ce titre, car celui-ci prétendait qu’il n’y avait pas besoin de reprendre une nouvelle procédure collégiale et qu’il suffisait d’exiger de l’hôpital qu’il se fonde sur la décision du Dr Kariger pour mener à son terme l’arrêt des traitements.
La décision d’interrompre la phase de consultation sans limitation de durée, prise par le Dr Simon en juillet 2015, est jugée illégale car le médecin « ne pouvait pas décider d’interrompre cette procédure pour les raisons qu’il a retenues», à savoir le manque de sérénité et de sécurité à cette époque.
Selon la jurisprudence du Conseil d’Etat de juin 2014 à propos de la même affaire, « le médecin en charge doit se fonder sur un ensemble d’éléments, médicaux et non médicaux, dont le poids respectif ne peut être prédéterminé et dépend des circonstances particulières à chaque patient ».
Le pourvoi des parents de Vincent Lambert est donc également rejeté, puisqu’il demandait d’infirmer le jugement de la Cour administrative d’appel.
http://www.alliancevita.org/2017/07/vincent-lambert-le-conseil-detat-annule-la-procedure-collegiale-en-cours-de-suspension/
 
LES PROCÉDURES JUDICIAIRES CONCERNANT VINCENT LAMBERT
POUR TÉLÉCHARGER LE DOCUMENT DE SYNTHÈSE
« Affaire Vincent Lambert : les procédures judiciaires »  : cliquer ici.
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 DÉBUT DES PROCÉDURES : 19 AVRIL 2013
1. Procédures liées à la décision d’arrêt des traitements prise par le Dr Kariger en 2013 
CHU de Reims: le 10 avril 2013, selon un processus collégial interne mené par le Dr Kariger et avec l’accord de l’épouse Rachel Lambert, mais sans informer les parents et les frères et sœurs, l’hôpital décide de mettre fin à la vie de Vincent par arrêt de son alimentation et restriction drastique de son hydratation. Le 26 avril 2013, les parents apprennent la nouvelle et s’y opposent catégoriquement, mais l’hôpital refuse de modifier sa décision.
EN SAVOIR + http://www.alliancevita.org/2017/07/les-procedures-judiciaires-concernant-vincent-lambert/
 
UNE NOUVELLE AVANCÉE DANS LA DICTATURE DU GENRE
Une nouvelle avancée dans la dictature du genre
Le 4 août dernier est entré en vigueur un décret daté de la veille, qui renforce la répression de tout propos privé ayant un caractère de « provocation, diffamation et injure non publiques à caractère raciste, sexiste, homophobe ou handiphobe », et « élargit ces infractions aux cas où elles sont commises en raison de l’identité de genre de la victime »
Et pour parachever le grotesque, on précise bien que le décret « substitue à la notion de race, qui n’est pas applicable aux êtres humains, celle de “prétendue race” comme cela a été fait dans les dispositions législatives du code pénal par la loi du 27 janvier 2017 ».
Il est donc désormais interdit de dire du mal de la prétendue race des hommes qui se prétendent femmes et vice versa.
Décret n° 2017-1230 du 3 août 2017 relatif aux provocations, diffamations et injures non publiques présentant un caractère raciste ou discriminatoire
EN SAVOIR +
http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2017/08/30/une-nouvelle-avancee-dans-la-dictature-du-genre-5975185.html 
 
TROIS PERLES DU DÉLIRE
Trois perles du délire
Dans le délire iconoclaste post-Charlottesville, désormais mondial, trois des dernières nouveautés :
Le cinéma Orpheum de Memphis, Tennessee, qui présentait chaque année Autant en emporte le vent depuis 34 ans, ne le fera plus, car la direction a reçu des plaintes en raison des « stéréotypes » que ce film véhicule sur les noirs. « Comme organisation qui a pour mission de divertir, d’éduquer et d’éclairer les communautés, l’Orpheum ne peut présenter un film qui est insensible à un grand segment de la population », déclare la direction. On ne nous dit pas si on va effacer de la liste des Oscars Hattie McDaniel, le premier décerné à un noir, pour son rôle savoureux et émouvant de Mammy.
En Australie, des aborigènes, ou plutôt un journaliste d’ascendance aborigène, Stan Grant, demande qu’on enlève la statue de James Cook, ou du moins qu’on enlève la plaque selon laquelle il aurait « découvert ce territoire », ce qui est une atteinte aux aborigènes qui vivaient là depuis des millénaires.
En France, le CRAN demande qu’on supprime le nom de Colbert des salles, des lycées, des rues, etc. qui portent son nom, et qu’on enlève ses statues. Parce ce que « Colbert est l’auteur du Code noir, celui qui a organisé en France ce crime contre l’humanité, et aussi le fondateur de la Compagnie des Indes occidentales, de sinistre mémoire ».
http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2017/08/30/trois-perles-du-delire-5975183.html
 
LE MAIRE DE CHALON-SUR-SAÔNE FAIT APPEL SUR LES MENUS DE SUBSTITUTION EXIGÉS PAR LES MUSULMANS
VIDÉO
Saisi d’une plainte d’une association musulmane, un tribunal administratif a contraint Gilles Platret, maire Les Républicains de Châlon-Sur-Saône, à rétablir les plats de substitution au porc à la cantine. Il se justifie et annonce qu’il fait appel. – RMC, 29 août 2017, 8h11
http://islamisation.fr/2017/08/29/le-maire-de-chalon-sur-saone-fait-appel-sur-les-menus-de-substitution-exiges-par-les-musulmans/
 
MENUS SANS PORC: LA COUR DE DIJON N’A PAS DÉNONCÉ DE DISCRIMINATION
Réponse à Nicolas Gardères
Par Samuel Bon
Dans l’affaire de la suppression des menus sans porc des écoles de Chalon-sur-Saône, le tribunal administratif de Dijon a donné raison à la Ligue de défense judiciaire des musulmans. L’avocat de l’association, Nicolas Gardères, a déclaré dans nos colonnes que la cour avait jugé la mesure discriminatoire. Un autre juriste, Samuel Bon, lui répond qu’il s’agit d’un jugement de pure forme qui ne dénonce aucune discrimination.
« Ne pas faire quelque chose d’aussi simple que de servir un autre plat aux enfants qui [ne mangent pas de porc], c’est leur signifier leur déviance et celle de leurs parents. C’est bien évidemment discriminatoire et précisément fondé sur la volonté de discriminer. » C’est ce qu’a déclaré Nicolas Gardères, avocat de la Ligue de défense judiciaire des musulmans, association venant l’annulation de la décision  de la ville supprimant les menus de substitution dans les cantines scolaires de Chalon-sur-Saône, dans ces colonnes.
Ne sondons pas les reins et les cœurs
La décision de supprimer les menus sans porc dans les cantines scolaires de Chalon était-elle fondée sur la volonté de discriminer ? Pour ceux qui se réfèrent volontiers à la Bible (Psaume 7-10, Jérémie 11-20), sonder les reins et les cœurs, c’est un peu « l’apanage de Dieu ». Pour le tribunal administratif de Dijon, c’est plus simplement un exercice délicat. Tellement délicat que, dans cette affaire, la cour s’est bien gardé de s’y adonner, préférant considérer sobrement, à la fin du raisonnement qu’elle a suivi pour annuler les décisions en question, que la motivation avancée par la municipalité de Chalon ne pouvait légalement les fonder. Le tribunal administratif n’a donc pas conclu que cette mesure était le fruit d’une volonté de discriminer des enfants qui ne mangent pas de porc en raison de leur religion supposée.
Les menus de substitution ne sont pas un droit
C’est d’ailleurs assez remarquable : à aucun moment le juge administratif de Dijon – suivant en cela les conclusions de son rapporteur public – ne considère dans sa décision du lundi 28 août que les enfants ne pouvant plus bénéficier d’un menu de substitution depuis 2015 ont fait l’objet d’une mesure discriminatoire de la part de la municipalité . Reconnaissons que ce n’est pas parce que le juge ne le dit pas noir sur blanc que Nicolas Gardères perd le droit de le penser. En revanche, ce n’est pas parce qu’il le pense qu’il peut faire dire au juge ce qu’il ne dit pas. Or, Me Gardères tombe dans ce travers lorsqu’il laisse croire quen comme en prison, le menu de substitution dans les cantines scolaires « tend », sous la plume du juge administratif de Dijon, « à être un droit », « sauf contrainte technique ou financière particulière d’organisation du service public ». L’avocat insinue même, en établissant une douteuse analogie avec ce qui semble être la position du Conseil d’Etat dans une décision en date du 10 février 2016 sur les prisons, qu’il s’agirait d’un droit né de « la liberté de conscience et de culte, liberté constitutionnellement protégée ».
La liberté de culte n’est pas en cause
A lire attentivement le juge administratif de Dijon, s’il peut naître quelque droit à bénéficier d’un menu de substitution, c’est uniquement lorsque, comme à Chalon-sur-Saône, la municipalité a depuis des décennies fait le choix de le donner aux usagers fréquentant son service public facultatif de restauration scolaire, c’est-à-dire de façon très localisée. Et même si ledit juge relève effectivement qu’un tel choix permettait à cette dernière « une prise en compte, dans le respect de la liberté de conscience des enfants et des parents, de préoccupations d’ordre religieux ou culturel », il ne considère à aucun moment que le droit ainsi conféré par la municipalité de Chalon puise à la source de « la liberté de conscience et de culte, liberté constitutionnellement garantie ». C’est d’ailleurs ce que regrette Me Jean-Baptiste Jacquenet-Poillot, autre avocat de l’association à l’origine du recours, quand il déplore auprès du quotidien La Croix que « la justice refuse de fonder sa décision sur la liberté de culte ».
Des intérêts supérieurs de l’enfant
Car loin de suivre tous les arguments invoqués par la Ligue de défense judiciaire des musulmans, le juge administratif de Dijon ne s’est fondé que sur l’intérêt supérieur des enfants fréquentant les cantines scolaires. Un intérêt qui, sous sa plume, consiste en ce que les enfants puissent se sustenter sans difficulté. Or, le magistrat a estimé que la suppression des menus de substitution s’appuie sur « une position de principe se référant à une conception du principe de laïcité », soit quelque chose de bien trop nébuleux à ses yeux. Aucune « contrainte technique ou financière » n’a été invoquée par la ville de Chalon, laquelle aurait pu alors faire valoir « dans le cadre du principe constitutionnel de libre administration des collectivités territoriales, une adaptation des modalités du service public de la restauration scolaire ».
Cap sur Lyon puis le Conseil d’Etat?
Ceci dit, la décision du juge administratif de Dijon n’est certainement pas exempte de toute critique, que des revues juridiques ne manqueront probablement pas de relayer dans leurs colonnes prochainement. Il est même possible que la Cour administrative d’appel de Lyon, que le maire de Chalon-sur-Saône a déclaré vouloir saisir, l’annule purement et simplement. Tout comme il est possible que la juridiction d’appel ayant rendu sa copie, le Conseil d’Etat, pour peu qu’il soit saisi, vienne à nouveau donner un autre son de cloche. Mais, d’ici là, critiquons ou saluons la décision du 28 août dernier pour ce qu’elle contient, et rien d’autre.
https://www.causeur.fr/chalon-saone-cantine-garderes-discrimination-146418?utm_source=Envoi+Newsletter&utm_campaign=bf56701ab5-Newsletter&utm_medium=email&utm_term=0_6ea50029f3-bf56701ab5-57258861
 
FIN DE VIE – UNE NOUVELLE PROPOSITION DE LOI EN MARCHE
Fin de vie – Une nouvelle proposition de loi en marche
Alors que le futur président de la République Emmanuel Macron évoquait lors de sa campagne son « souhait de ne pas se précipiter pour légiférer sur les questions de société », 39 députés de la République en marche et du groupe Nouvelle Gauche viennent d’annoncer la préparation d’une proposition de loi « portant sur la fin de vie dans la dignité ». Le groupe est mené par Jean-Louis Touraine, qui avait proposé de légaliser l’ « aide médicale à mourir » lors des débats sur la loi Claeys-Leonetti (cf. Les députés et les sénateurs adoptent définitivement la loi fin de vie et font entrer dans le droit “la logique euthanasique”). Le « calendrier législatif de cette proposition de loi n’est pas encore fixé »  : elle pourrait être débattue lors de la révision des lois de bioéthique, ou à part. L’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD) a pour sa part écrit au Premier ministre Edouard Philippe pour réclamer une nouvelle loi. Celui-ci déclarait en juillet « réfléchir encore » sur la question de la fin de vie et ne « pas avoir arrêté une position définitive ».
http://www.genethique.org/fr/fin-de-vie-une-nouvelle-proposition-de-loi-en-marche-68069.html#.Wai9V4WcGwl
 
CONSTANCE DU BUS, AMBASSADRICE DE LA VIE
Formée sur les bancs du Parlement Jeunesse, la porte-parole de la Marche pour la vie en Belgique a été propulsée sur le devant de la scène.
Le calme après la bataille. Assise confortablement dans un café parisien, sous le regard d’un tableau de Napoléon Bonaparte, Constance Du Bus revient bronzée du GR corse. Difficile d’imaginer qu’en mars dernier cette Belge souriante de 21 ans affrontait le feu roulant des médias, en tant que porte-parole de la Marche pour la vie de Bruxelles. L’évènement coïncidait avec « l’affaire Stéphane Mercier », ce professeur de philosophie congédié par l’Université catholique – francophone – de Louvain pour avoir distribué un argumentaire pro-vie à ses étudiants. « En se félicitant unanimement du renvoi du professeur, les médias et les politiques ont touché à une valeur belge : le compromis, garantissant la liberté académique ! Beaucoup de gens se sont réveillés, il y a eu, enfin, un vrai débat sur l’avortement », raconte Constance.
L’étudiante en droit a crevé l’écran lors de ses interventions. Quatre mois plus tard, un texte voulant faire de l’avortement – dépénalisé depuis 1990 – un « droit » a été recalé au Parlement fédéral. « Ils ont vu qu’il y avait encore des gens sensibles à ces valeurs », se félicite la porte-parole. De quoi stupéfier les vieux gardiens du dogme libertaire, comme le septuagénaire Philippe Mahoux, président du groupe socialiste au Sénat et « père » des lois sur l’euthanasie, qui ne s’attendaient pas à rencontrer de tels empêcheurs – et si jeunes ! – de transgresser en rond... « C’est le rôle de la jeunesse de remettre en question ! », pointe-t-elle. « Un demi-siècle après Mai 68, notre génération se permet plus librement que les précédentes de remettre en question ce que l’on croyait intangible. Le tabou est progressivement levé ! »
Son aisance et sa détermination, Constance les a affinées sur les bancs du Parlement Jeunesse : une initiative de la
EN SAVOIR + http://www.famillechretienne.fr/eglise/initiatives-et-engagements/constance-du-bus-ambassadrice-de-la-vie-223618#.
 
AVORTEMENT ET « SANTÉ DES FEMMES »
Avortement et « santé des femmes »
L’idéologie officielle impose de penser et de dire qu’il est nécessaire de permettre l’avortement au nom de la santé des femmes (l’avortement est un « soin » auquel toutes les femmes doivent avoir droit), et au moins l’avortement en cas de risque pour la vie de la mère.
L’exemple du Nicaragua prouve que c’est un énorme mensonge.
Dans ce pays, en 2006, tout avortement a été interdit. La mesure est entrée en vigueur en juillet 2008.
En 2006, on comptait 93 morts maternelles pour 100.000 naissances dans le pays. Le taux est tombé à 38 pour 100.000 en 2016, grâce notamment à un programme spécifique au service de la santé des femmes enceintes.
La loi de 2006 avait suscité un tollé international, au point même que des pays avaient fermé leur ambassade : la nouvelle loi allait provoquer la mort de milliers de femmes.
Le résultat est au contraire que le Nicaragua est devenu l’un des pays du tiers monde où il y a le moins de mortalité maternelle.
http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2017/08/31/avortement-et-sante-des-femmes-5975545.html
 
UNE PATERNITÉ DISCRÈTE
Une paternité discrète
par Nathalie Sarthou-Lajus
« La paternité vécue mettra fin au patriarcat. »1 Cette idée forte est ici reprise par Jacques Arènes et Dalibor Frioux dans un entretien sur les tensions qui traversent la construction de l'identité masculine. Des siècles de patriarcat ont forgé une représentation tyrannique de l'autorité du père. Pourtant, la tentation de balayer toute figure paternelle en même temps que ce modèle ancestral abusif serait néfaste. Nous imaginons mal ce que pourrait devenir une société sans pères. Nous pensons même que la fin du patriarcat est une chance pour les pères, l'occasion d'investir une relation à l'enfant dont ils furent pendant longtemps privés. Le soin quotidien que les hommes ont et auront à cœur d'apporter aux enfants peut seul humaniser leur exercice de l'autorité. Car la paternité vécue développe le sens éminent de ce que l'on doit aux autres.
Il n'est pas facile de sortir de la mentalité patriarcale. Paradoxalement, cette image tyrannique du père était souvent marquée par un absentéisme familial, mais aussi par un vide de transmission dont se plaint Franz Kafka dans ce document bouleversant qu'est La lettre au père. La figure à la fois écrasante et absente du
EN SAVOIR + https://www.revue-etudes.com/article/une-paternite-discrete-18647
 
DES CHERCHEURS S’INQUIÈTENT DES DANGERS DE LA PMA SUR LES BÉBÉS
Des chercheurs s’inquiètent des dangers de la PMA sur les bébés
Pierre Selas
Des chercheurs en bioéthique de l’université de Montréal, à la lumière de récentes études, abordent leur inquiétude face « aux risques épigénétiques[1] possibles de la procréation médicalement assistée  »  dans un numéro spécial du Journal of Developmental Origins of Health and Disease.
Au Canada, « depuis le premier bébé conçu par fécondation in vitro en 1978, le recours à la procréation médicalement assistée n’a cessé de croître ». Ainsi en 2015, « 7435 grossesses viables auraient été rendues possibles ». Toutefois, « des incertitudes quant à leur effet potentiellement négatif sur l’être humain » planent. De récentes recherches soulèvent le risque épigénétique de cette technique qui pourrait provoquer chez les futurs enfants « certaines maladies » et des malformations.
Selon Vardit Ravitsky, une des auteurs de l’étude, les futurs parents ne sont pas assez informés des dernières découvertes de la recherche dans ce domaine : « Historiquement, il y a dans ce domaine peu de discussions avec les parents sur les risques. Dès qu’ils arrivent en clinique de fertilité, le but est la grossesse et tout le dialogue va dans ce sens » mais il faudrait « intégrer les résultats probants de la recherche dans le processus de consentement ». Elle rappelle que« dans le domaine de l’adoption, on invoque le principe de non-malfaisance pour ne pas accepter certaines candidatures de parents  ». De la même façon, pourquoi ne pas refuser des procréations assistées au motif qu’elles pourraient avoir un impact négatif sur l’enfant ? s’interroge-t-elle. Les trois auteurs, Marie-Christine Roy, Charles Dupras et Vardit Ravitsky, souhaitent « encourager la discussion au sujet des effets épigénétiques potentiels ». Ils incitent les médecins à « la transparence  » auprès des couples, pour qu’ils puissent signer un consentement éclairé. Charles Dupras invite par ailleurs les associations professionnelles à réfléchir à des « lignes de conduite […] en la matière […] afin d’éviter des décisions arbitraires  ».
Pour aller plus loin :
L’hérédité est plus que la somme de nos gènes
[TRIBUNE] Edith Heard – L’épigénétique : le fonctionnement de nos cellules n’est pas que déterminisme
[1] “Si la génétique étudie les gènes et l’hérédité, l’épigénétique se définit comme l’étude des changements biochimiques qui modifient l’expression des gènes à long terme sans toutefois entraîner de mutations dans la séquence d’ADN”.
http://www.genethique.org/fr/la-pma-lepreuve-de-lepigenetique-68074.html#.WamBDYWcGwl
 
LES PROPOS À CARACTÊRE RACISTE, SEXISTE, HOMOPHOBE OU HANDIPHOBUE OU TENROPHOBE MÊMES PRIVÉS SONT DÉSORMAIS DES DÉLITS
Les propos ” à caractère raciste, sexiste, homophobe ou handiphobe ou genrophobe” même privés sont désormais des délits
Pierre Selas
Le 4 août est entré en vigueur un décret daté de la veille, “relatif aux provocations, diffamations et injures non publiques” qui renforce la répression de tout propos privé ayant un caractère de
« provocation, diffamation et injure non publiques à caractère raciste, sexiste, homophobe ou handiphobe »,
et
« élargit ces infractions aux cas où elles sont commises en raison de l’identité de genre de la victime »
Ce qui permet d’inclure la transphobie, nouvelle lubie du lobby LGBT.
Le décret
« substitue à la notion de race, qui n’est pas applicable aux êtres humains, celle de “prétendue race” ».
Il est donc désormais interdit de dire du mal de la prétendue race des hommes qui se prétendent femmes et vice versa.
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/08/totalitarisme-lgbt-les-propos-priv%C3%A9s-seront-poursuivis.html
 
LA TRISOMIE 21 ÉRADIQUÉE PAR L’AVORTEMENT 
La trisomie 21 éradiquée par l’avortement
Pierre Selas
« A mesure que les tests de dépistage prénatal se répandent dans le monde, le nombre d’enfants nés atteints de trisomie 21 ou d’autres pathologies diminue, car lorsque le dépistage révèle une anomalie, beaucoup de parents choisissent de mettre fin à la grossesse », constate CBS news. Certains pays tiennent à jour des statistiques et leurs résultats sont significatifs : « les Etats-Unis ont un taux d’avortement pour la trisomie 21 estimé de 67 % (1995-2011), et 6 000 enfants naissent atteints de trisomie 21 chaque année ; en France le taux d’avortement pour la trisomie 21 est de 77 % (2015) ; au Danemark de 98 % (2015). En Islande, plus de 4 femmes sur cinq ont recours au dépistage prénatal et près de 100 % de celles qui reçoivent un résultat positif avortent ». L’Islande est donc proche « d’éradiquer les naissances d’enfants atteints de trisomie 21 ». Avec une population d’environ 330 000 habitants, seul un à deux enfants atteints de trisomie 21 naissent chaque année, « à cause d’une erreur de dépistage ».
http://www.genethique.org/fr/la-trisomie-21-eradiquee-par-lavortement-68079.html#.WarMHIWcGwl
 
LE RÉCIT DU DOCTEUR OWEN, QUI COMMUNIQUE AVEC SES PATIENTS EN ÉTAT VÉGÉTATIF
SYNTHÈSE DE PRESSE BIOÉTHIQUE
Le docteur Adrian Owen, « célèbre neuroscientifique anglais » qui mène ses recherches à l’université d’Ontario de l’Ouest, au Canada, a mis au point une méthode pour permettre aux patients en état végétatif[1] de communiquer en répondant à des questions par oui ou non, qu’il raconte dans son livre Into the grey zone [2] sur le point de sortir.
Suite à une demande fermée du médecin, il est indiqué au patient, s'il souhaite répondre « oui », de « penser à un match de tennis pendant 30 secondes, et cela dix fois de suite, afin d’être sûr à 100% qu’il répond bien à la question ». Cette « pensée particulière » stimule des zones spécifiques du cerveau : le « pic d’activité est alors observé à l’IRM fonctionnelle », technique d’imagerie qui « permet de suivre l’évolution de l’activité cérébrale comme sur une vidéo, et en temps réel ».
Cette procédure, qui est « en réalité l’aboutissement de 20 ans de recherches » (cf. Activité cérébrale en ''état végétatif''; Considéré en état végétatif, il communique par la pensée), ne permet cependant pas de communiquer avec tous les patients en état végétatif : « une fois sur cinq » affirme le docteur Owen. « Dans les autres cas, le cerveau des patients est trop endommagé pour permettre un quelconque échange. »
Dans son livre, qui sortira en anglais ce 7 septembre, le docteur Owen raconte cette exploration incroyable « entre la vie et la mort ». La première patiente avec laquelle il a travaillé en 1997, une fois sortie son coma, l’a encouragé à poursuivre ses recherches : « Je ne donnais aucune réponse et j'étais enfermée, sans espoir, mais le scanner a montré au monde que j’étais là. C’était magique, ce scanner m’a trouvée ».
Pour aller plus loin : Une interface cerveau-ordinateur pour diagnostiquer les niveaux de conscience 
[1] Etat qualifié « désormais plutôt d’éveil non-répondant, ne présentant aucun signe extérieur de conscience ». Leur « activité cérébrale n’est pas nulle », mais jusqu'alors elle ne permettait pas de communiquer avec eux, à la différence des patients en état de conscience minimale, qui peuvent cligner des yeux.
[2] « Dans la zone grise »
http://www.genethique.org/fr/le-recit-du-docteur-owen-qui-communique-avec-ses-patients-en-etat-vegetatif-68121.html#.WarMRoWcGwk
 
SEXE, ISLAM, FÉMINISME… GRAND ENTRETIEN AVEC LEÏLA SLIMANI
Leïla Slimani, prix Goncourt 2016, publie “Sexe et Mensonges”, un livre-choc sur la vie sexuelle au Maroc, accompagné d’un roman graphique. Entretien exclusif.
Inutile de lui demander pourquoi elle a refusé le poste de ministre de la Culture quand Emmanuel Macron le lui a proposé: Leïla Slimani n’a aucun commentaire à faire sur le sujet. A 35 ans, cette brillante écrivaine franco-marocaine sort d’une année plutôt remplie, qui a fait d’elle une star. Elle a remporté le prix Goncourt fin 2016, voyagé un peu partout, répondu à toutes sortes de questions, déménagé, accouché au printemps d’un deuxième enfant – une fille. Résultat : elle a un peu mal au dos. Mais c’est à force de donner le biberon.
On l’avait repérée en 2014 avec «Dans le jardin de l’ogre», remake trash de «Madame Bovary» qui racontait la descente aux enfers d’une nymphomane. Puis «Chanson douce», l’an passé, a confirmé son talent: celui d’une romancière à la Simenon, qui sait appuyer là où ça fait mal en examinant l’âme meurtrie d’une nounou infanticide. Son premier roman sera adapté au cinéma par Jacques Fieschi, et son deuxième par Maïwenn.
10 choses à savoir sur Leïla Slimani, prix Goncourt 2016
En attendant, elle change de registre en publiant le 6 septembre prochain «Sexe et Mensonges» et «Paroles d’honneur», soit un essai et un roman graphique sur «la vie sexuelle au Maroc», qui montrent comment des lois hypocrites entretiennent le machisme, l’homophobie, le conservatisme religieux et les inégalités sociales. «Les droits sexuels font partie des droits de l’homme», résume-t-elle. C’est à la fois édifiant, courageux, limpide sans
EN SAVOIR + http://bibliobs.nouvelobs.com/idees/20170830.OBS4006/sexe-islam-feminisme-grand-entretien-avec-leila-slimani.html
 
PHILIPPE AUCAZOU: «TANT DE CHOSES EXISTENT EN LIGNE... L'IDÉE EST DE METTRE DU LIEN ENTRE ELLES»
Les visiteurs du MetaBlog auront remarqué la petite fenêtre (en haut à droite de chaque page), qui indique le calendrier. Cette nouveauté est due à Philippe Aucazou, qui nous présente ici ce qu'il nomme le «théochrone».   
Vous proposez un « théochrone » - de quoi s’agit-il ?
C’est un calendrier liturgique universel. Divers règles régissent le calcul du comput (computus) ecclésiastique. Ces règles sont simples, il suffit de les donner à l’ordinateur (computer), qui détermine ensuite le calendrier, sans limitation de temps.
Bien – cependant, divers sites le proposent déjà.
Bien sûr. Une particularité du « théochrone » est de proposer une recherche par date, par l’intitulé des fêtes. Une autre particularité est d’envoyer, pour chaque fête, vers des ressources en ligne – typiquement, vers les pages d’introibo qui donnent les textes de la liturgie, ainsi que leur commentaire par les plus grands : Dom Guéranger, Pius Parsch, le Bienheureux Schuster.
Et tout cela, donc, en cliquant depuis votre site ?
Depuis votre site également, puisque vous avez installé notre ‘widget’. Il s’agit d’un petit morceau de code à placer sur une page pour que s’y affiche le principal, à savoir la date et ses fêtes. En cliquant sur chaque fête vous arrivez sur les textes du jour, sur des pages extérieures. En cliquant sur les flèches, vous faites défiler le calendrier. En cliquant sur la date, vous arrivez sur le site propre au théochrone, pour divers recherches.
C’est d’une simplicité désarmante… et efficace.
Tant de choses existent en ligne. L'idée est de mettre du lien entre elles. Ce calendrier peut se voir comme un tuyau entre les visiteurs de blogs traditionalistes et les sites de liturgie. Amis blogueurs, contactez-nous et nous vous envoyons le code.
Votre idée semble assez aboutie.
Oui et non. Nous l’avons dit, ce calendrier se veut universel. Les possibilités d’enrichissement sont encore importantes. En amont, par ajout de spécificités locales du comput – et en aval en donnant accès à plus de textes, ceux du bréviaire par exemple.
http://ab2t.blogspot.ca/2017/08/philippe-aucazou-tant-de-choses.html?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed:+blogspot/IfvW+(MetaBlog)
 
7-0 LAICITÉ
 
 
8-0 SOCIÉTÉ (Politique, etc)
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EXCLUSIF. EMMANUEL MACRON : LE GRAND ENTRETIEN
Jamais un président de la République en exercice ne s'était à ce point confié. Pour "Le Point", Emmanuel Macron explique en détail sa vision de la France.
Par Laureline Dupont, Etienne Gernelle et Sébastien Le Fol
VIDÉO
Dans le bureau d'angle, au premier étage de l'Élysée, il se tient droit, sérieux, presque sévère. Son premier grand entretien depuis sa prise de fonctions, le 14 mai, Emmanuel Macron semble l'aborder avec la rigueur quasi chirurgicale de celui qui sait que chacun de ses mots, même le plus anodin, sera décortiqué, interprété. Pas le temps de badiner, donc, de s'étendre sur ses vacances marseillaises ou de s'interroger sur l'état de la presse, comme l'auraient fait ses prédécesseurs. Sur sa table de travail trônent deux téléphones fixes, des dossiers et un livre sur Angela Merkel. 
EN SAVOIR + http://www.lepoint.fr/politique/exclusif-emmanuel-macron-le-grand-entretien-30-08-2017-2153393_20.php
 
DÉFENSE : EMMANUEL MACRON NE LÂCHE RIEN
Dans son interview, le président revient sur la crise avec les armées. Pour la minimiser et accuser les armées d'avoir voulu s'autopiloter.
Par Jean Guisnel
Emmanuel Macron ne lâche rien. Président de la République, il est aussi chef des armées. À ce titre, il n'a pas manqué de revenir dans son interview sur la crise née du désaccord budgétaire avec le chef d'état-major des armées (CEMA), le général Pierre de Villiers, finalement démissionnaire le 19 juillet dernier. Logiquement, Emmanuel Macron minimise cette sérieuse friction, et parle contre l'évidence d'une « tempête dans un verre d'eau ». L'énergie répétée qu'il a mise à « casser » le général démontre pourtant exactement l'inverse. Il revient cette fois sur la prétendue liberté qu'aurait prise Pierre de Villiers en s'affranchissant de l'autorité du chef de l'État. Lecture assez curieuse d'une crise évidemment sérieuse, mais classique dans sa nature, s'agissant d'un chef militaire demandant que les engagements pris sur les moyens accordés aux armées soient tenus. Il n'y a jamais eu dans l'esprit de l'officier la moindre intention de contester « un système – voulu par un homme dont la formation première était militaire – où l'autorité militaire rend compte à l'institution civile et politique et non le contraire, c'est le sens de nos institutions ». Ce procès en insubordination sera sans doute martelé à l'envi, ce qui ne l'empêche pas d'être à côté de la plaque. Sur le fond, le président estime : « Si je n'avais pas réagi comme je l'ai fait, les mêmes auraient dit que j'étais un chef des armées faible. » Et il ne manque pas d'ajouter, dans la poursuite du storytelling engagé depuis le début de cette affaire : « Les armées ne font pas ce qu'elles veulent, elles ne sont pas autopilotées. » Ce truisme n'a aucun besoin d'être ainsi mis en avant, à moins, bien sûr, que l'hôte de l'Élysée ait cru avoir besoin d'un punching-ball pour affirmer l'autorité que les institutions lui accordent.
Lire sur ce sujet : EXCLUSIF. Emmanuel Macron, le grand entretien
Les commandes seront réduites de 12 à 15 %
À ses yeux, le fait que les 850 millions d'euros attendus par les armées pour boucler le financement non budgété des opérations extérieures (Opex) ne constitue qu'une modeste péripétie : « Aucune opération n'a été bloquée pour cela. Aucun de nos soldats n'a eu à en pâtir. » Dans la réalité, les choses sont plus nuancées. La suppression des crédits porte sur le programme 146, qui permet de financer les équipements des armées. Il représente 17 milliards d'euros pour 2017, soit plus de la moitié du budget de la défense s'élevant pour cette même année à 32,7 milliards d'euros. On indique de bonne source que, compte tenu de la part « incompressible » des équipements nucléaires, qui représentent environ la moitié des dépenses d'équipement, la quasi-totalité de la coupe de 850 millions portera sur les moyens destinés aux forces conventionnelles, dont les commandes seront réduites de 12 à
EN SAVOIR + http://www.lepoint.fr/editos-du-point/jean-guisnel/defense-emmanuel-macron-ne-lache-rien-31-08-2017-2153467_53.php#section-commentaires
 
MOSCOVICI : "JE PARTAGE L'AMBITION DE MACRON SUR LA ZONE EURO"
Le commissaire européen aux Affaires économiques réagit aux propositions du chef de l'État, formulées dans une longue interview accordée au "Point".
Propos recueillis par Emmanuel Berretta
Le Point : Emmanuel Macron a de nouveau défendu l'idée d'un parlement de la zone euro, doté d'un budget propre. Cela doit réjouir le commissaire européen aux Affaires économiques que vous êtes, non ?
Pierre Moscovici : Je partage avec Emmanuel Macron cette ambition d'un pilotage plus fort et plus démocratique de la zone euro. Je défends cette idée depuis 2013, car, à mon sens, la zone euro souffre de trois problèmes. D'abord, un manque d'efficacité économique. La zone euro manque de croissance et d'investissements. Elle souffre d'un déficit de solidarité. Il n'est pas normal que les divergences s'accroissent entre les États membres, que certains pays soient laissés dans le chômage de masse et l'austérité quand d'autres s'accommodent bien des règles et des bénéfices de l'euro. Enfin, la zone euro souffre d'un déficit démocratique. L'instance décisionnaire, l'Eurogroupe, est informelle et opaque, elle ne rend compte ni à un parlement ni aux citoyens européens, qui ignorent les débats en son sein. Emmanuel Macron propose un parlement, un budget et un exécutif pour la zone euro. C'est le bon triptyque. Je propose, moi aussi, un budget pour investir et réduire les inégalités, un parlement qui procède pour l'essentiel du Parlement européen, et un ministre des Finances de la zone euro, qui soit aussi membre de la Commission, pour incarner et mener cette politique économique de croissance.
Emmanuel Macron dit qu'un budget de la zone euro pourrait être gagé par l'attribution d'une part de fiscalité aujourd'hui nationale. Quels sont les scénarios envisagés ?
EN SAVOIR + http://www.lepoint.fr/politique/emmanuel-berretta/moscovici-je-partage-l-ambition-de-macron-d-un-pilotage-fort-et-democratique-de-la-zone-euro-31-08-2017-2153496_1897.php?&m_i=tQdFmVK%2Be6U1h5crMoXigWKvNyM5Krno0dXFH_M2_ta0eEFwQWKwNrjpxPf2ZpBCbtQkJQ7444pDpa%2BidJ1LJld86GJttv&boc=984102&M_BT=438266583523#section-commentaires
 
VU DE SUISSE. LES JOURNALISTES FRANÇAIS PERDUS DANS L’ÈRE MACRON
Selon le correspondant à Paris du quotidien suisse Le Temps, le traitement par la presse française de la présidence d’Emmanuel Macron est révélateur de la crise qu’elle traverse et de sa propre peur de l’avenir.
La lecture estivale des quotidiens français ne laisse pas l’ombre d’un doute : Emmanuel Macron sort, selon eux, terriblement meurtri et affaibli de son premier été présidentiel.
Oubliée, sa marche solennelle au pied de la pyramide du Louvre, au soir du 7 mai. Dissipé, le parfum de victoire écrasante après l’élection, à l’Assemblée nationale, d’une majorité absolue de députés En marche!. Effacée, l’idylle entre une partie de la presse et le candidat météore durant cette folle et imprévisible campagne présidentielle. Place aux échecs et aux soupçons. Le bras de fer du début juillet entre le jeune président bientôt quadragénaire et son chef d’état-major aura été, à en croire les éditorialistes, l’étincelle révélatrice. Une fermeté proche de l’arrogance. Une distance vis-à-vis des médias vite assimilée à du mépris. Et toujours, à travers l’affaire du statut de la première dame Brigitte Macron, ce soupçon de nostalgie monarchique et de goût prononcé pour l’exercice personnel du pouvoir.
Ils ont déjà écrit l’histoire
Le décor est donc posé. Dès cette semaine, l’annonce des futures ordonnances visant à réformer le marché du travail ne fera, peut-on lire, qu’aggraver le fossé entre ce nouveau pouvoir et la majorité des citoyens. L’hypothèse de travail est claire. Le candidat Macron, issu des élites de la République et des affaires, ne pourra jamais faire autre chose que la politique souhaitée par celles-ci. Son mandat est, dès le début, l’histoire d’un divorce entre deux France, condamné à s’envenimer. Le story telling ne pourra pas résister à l’épreuve des faits. La vraie nature de ce chef de l’État de 39 ans – celle d’un libéral invétéré acquis aux forces du marché – est condamnée à transpirer.
La difficulté, pour qui veut essayer d’y voir clair dans ce labyrinthe d’influences et de règlements de comptes que sont logiquement les médias français, est que ce scénario catastrophe repose sur deux piliers pour le moins fissurés : les sondages (il est vrai de plus en plus mauvais depuis le début de l’été), et quelques sérieuses erreurs de communication. Tout part de là, comme si un président mal noté par l’opinion publique était condamné à échouer, et comme si la rupture des habitudes médiatiques d’antan conduisait obligatoirement à l’échec annoncé.
EN SAVOIR + http://www.courrierinternational.com/article/vu-de-suisse-les-journalistes-francais-perdus-dans-lere-macron
 
RÉFORME DU CODE DU TRAVAIL: SEPT MESURES CHOCS POUR LES SALARIÉS
Indemnités aux prud'hommes plafonnées, CDI de chantier étendu, plans sociaux facilités... La réforme du code du travail a été dévoilée ce jeudi.
Et la lumière fut. Édouard Phlippe et Muriel Pénicaud viennent de présenter officiellement les ordonnances visant à réformer le code du travail. Après des semaines de brouillard, à se perdre en conjectures sur les arbitrages du gouvernement, voilà dévoilées 160 pages de considérations techniques que syndicats, organisations patronales, journalistes et experts juridiques, vont désormais devoir décortiquer, pour soupeser l'étendue du changement. En voici déjà les grandes lignes.  
EN SAVOIR + http://lentreprise.lexpress.fr/rh-management/droit-travail/code-du-travail-les-sept-mesures-fortes-des-ordonnances_1939298.html?PMSRC_CAMPAIGN=20170831180101_35_nl_nl_lexpansion_18_heures_59a832844c964d49098b4567&xtor=EPR-3124-[20170831180101_35_nl_nl_lexpansion_18_heures_59a832844c964d49098b4567_0022H6]-20170831-[_004O0OT]-[RB2D106H001YDDA5]-20170831040300#PMID=ZHMudGFuZ3VheS0yQGJlbGwubmV0
 
MAINTIEN DE L'ORDRE : LA GROSSE COMMANDE DE GRENADES DU GOUVERNEMENT
Le ministère de l'Intérieur a lancé un appel d'offres pour l'acquisition de 1,2 million de grenades. Pour préparer une rentrée sociale agitée ?
L'arsenal du ministère de l'Intérieur sera bientôt doté d'un gros stock de grenades. La Place Beauvau a, en effet, lancé un appel d'offres pour l'achat de 1,2 million de « grenades de maintien de l'ordre et de moyens de propulsion à retard », pour un montant total de 22 millions d'euros. L'information a été publiée dans le Bulletin officiel des annonces des marchés publics, et relevée par Le Canard enchaîné dans son édition du 30 août.
Ce stock important est destiné à équiper les CRS, gendarmes mobiles et effectifs de la police nationale. En prévision d'une rentrée agitée sur le plan social ? Deux manifestations contre la réforme du Code du travail sont prévues, le 12 septembre à l'appel de la CGT et le 23 derrière Jean-Luc Mélenchon et La France insoumise. « Ça n'a rien à voir, répond la Place Beauvau. Il s'agit simplement d'un renouvellement d'appel d'offres arrivé à son terme. »
EN SAVOIR + http://www.lepoint.fr/politique/maintien-de-l-ordre-la-grosse-commande-de-grenades-du-gouvernement-30-08-2017-2153183_20.php?&m_i=pAsrbM%2B_hudwW7E8GAdoT5q4Q0AnMPJb9v2qAB2g%2BEWDMuRmKXcwkU2_ZIHRGjMTJOuAoaPXgBP0C4n4DvHNbsYeDyT6py&boc=984102&M_BT=438266583523#section-commentaires
 
ORDONNANCES : ÇA PASSE OU ÇA CASSE
VIDÉO
Edouard Philippe donne jeudi midi les détails du très attendu projet de réforme du Code du travail. Emmanuel Macron a tout fait pour préparer cet instant crucial pour le début de son quinquennat. 
C’est le jour J. Celui qui peut marquer le début d’une longue séquence de lutte sociale, ou montrer qu’Emmanuel Macron a réussi son baptême du feu. C’est jeudi, à la mi-journée, que le Premier ministre Edouard Philippe, assisté de la ministre du Travail, présente le contenu des ordonnances censées réformer le Code du travail, ordonnances dont on parle depuis de longs mois. Le document, épais, de près de 200 pages, aura été présenté auparavant aux partenaires sociaux. Le chef de l’Etat joue gros, car il s’agit là de la première grande réforme de son quinquennat. Alors Emmanuel Macron n’a pas ménagé ses efforts.
Une méthode qui a fait l'unanimité. Depuis trois mois, il a ainsi choyé les partenaires sociaux, avec pas moins d’une centaine de rendez-vous avec le ministère du Travail. La méthode a fait l’unanimité. Emmanuel Macron a en outre réussi à ce que le texte reste confidentiel. Seules les grandes lignes sont, pour l'heure, connues.
Et depuis son retour de vacances, le président de la République prépare ce grand jour. D’abord avec l’embauche - très commentée - d’un porte-parole, Bruno Roger-Petit, qui rentrera en fonction demain. Ensuite avec une interview dans Le Point, histoire de faire de la pédagogie, mais aussi, en même temps, de détourner l’attention, d’allumer un contre-feu le jour J.
Edouard Philippe au front. Parallèlement, Emmanuel Macron a sollicité les députés de la majorité, dont certains ont été reçus mercredi à Matignon. Enfin, tous les ministres ont été briefés en début de semaine, pour que chacun aille défendre ce nouveau Code du travail. Mais c’est surtout Edouard Philippe qui sera mis à contribution. Le chef du gouvernement va courir les plateaux pour tenter de rassurer les deux tiers des Français qui se disent inquiets face à cette réforme. 
Edouard Philippe donne jeudi midi les détails du très attendu projet de réforme du Code du travail. Emmanuel Macron a tout fait pour préparer cet instant crucial pour le début de son quinquennat. 
C’est le jour J. Celui qui peut marquer le début d’une longue séquence de lutte sociale, ou montrer qu’Emmanuel Macron a réussi son baptême du feu. C’est jeudi, à la mi-journée, que le Premier ministre Edouard Philippe, assisté de la ministre du Travail, présente le contenu des ordonnances censées réformer le Code du travail, ordonnances dont on parle depuis de longs mois. Le document, épais, de près de 200 pages, aura été présenté auparavant aux partenaires sociaux. Le chef de l’Etat joue gros, car il s’agit là de la première grande réforme de son quinquennat. Alors Emmanuel Macron n’a pas ménagé ses efforts.
Une méthode qui a fait l'unanimité. Depuis trois mois, il a ainsi choyé les partenaires sociaux, avec pas moins d’une centaine de rendez-vous avec le ministère du Travail. La méthode a fait l’unanimité. Emmanuel Macron a en outre réussi à ce que le texte reste confidentiel. Seules les grandes lignes sont, pour l'heure, connues.
Et depuis son retour de vacances, le président de la République prépare ce grand jour. D’abord avec l’embauche - très commentée - d’un porte-parole, Bruno Roger-Petit, qui rentrera en fonction demain. Ensuite avec une interview dans Le Point, histoire de faire de la pédagogie, mais aussi, en même temps, de détourner l’attention, d’allumer un contre-feu le jour J.
http://www.europe1.fr/politique/ordonnances-ca-passe-ou-ca-casse-3423512#xtor=EPR-202-[Quotidienne]-20170831&lacid=europe1_2037691
 
LA LONGUE EXPLICATION DE MACRON, LA FIN DU SUSPENSE SUR LES ORDONNANCES

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