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Europe : religion & Éthique
REVUE DE PRESSE INTERNET du (30 et 31 mai 2017)
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1-..EN DIRECT DU VATICAN
ALETEIA TODAY 30 MAI 2017
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Sélection de titres :
Martyrs coptes de Minya : les récits poignants de leurs derniers instants
Trois jours après la tuerie perpétrée par l’État islamique contre des pèlerins chrétiens égyptiens, différents récits attestent leur fin admirable. Les victimes ont toutes refuser d’apostasier, ce que leur …
Trisomie 21 : les mots d’amour d’une maman à ses enfants
C'est l’histoire d’une mère dont le bébé est diagnostiqué avec une trisomie 21 et qui va découvrir un amour plus fort qu’elle ne l’aurait imaginé. Un témoignage poignant qui illustre que la joie ne se trouve pas …
Autochtones canadiens : un dossier sensible pour le pape François et Justin Trudeau
On ne sait si le Premier ministre a demandé au Saint-Père de venir au Canada pour présenter des excuses aux …
Moriah Peters a réservé son premier baiser pour le jour de son mariage
Son clip montre à quel point l’attente peut être merveilleuse.
A LA UNE DE RADIO VATICAN MARDI 30 MAI 2017
Rome : début du Jubilé d'Or du Renouveau charismatique
Vatican
Vatican : le Pape a reçu les évêques albanais en visite Ad Limina
Homélie du Pape : un pasteur doit savoir prendre congé de son troupeau
Eglise
9e veillée de prière pour la vie pour les diocèses d'Ile-de-France
Philippines : vive inquiétude pour les chrétiens enlevés à Marawi
A Rome, les FAFCE fêtent leur 20e anniversaire
L'Œuvre d'Orient appelle à ne pas laisser Daech s'implanter en Egypte
Monde
Centrafrique : résurgence des violences ethniques et religieuses
Première rencontre entre Vladimir Poutine et Emmanuel Macron
Décès de l'ancien dictateur du Panama, Manuel Noriega
ZENIT LE MONDE VU DE ROME
Les titres du mardi 30 mai 2017 – Messe pour la France
Et témoignage des coptes survivants
Egypte: témoignage des survivants de l’attaque du 26 mai 2017
« Tous ont refusé de renier leur foi »
Messe pour la France en la basilique Saint-Pierre
Homélie de Mgr Laffitte pour la fête de Ste Pétronille
Chine: deux peintures de l’artiste Zhang Yan seront offertes au pape François
Un geste du CCIIF, «au nom du peuple chinois»
Sant’Egidio: la rencontre entre la culture chinoise et le patrimoine spirituel chrétien
Journée sur l’Eglise catholique en Chine, message du card. Parolin
Chine: Maître Zhang Yan ou le dialogue culturel entre les civilisations
Une réflexion «sur les questions les plus profondes de l’humanité»
Albanie: les évêques en visite “ad limina” reçus par le pape François
Le dialogue interreligieux au centre de la rencontre
Sainte-Marthe: le vrai pasteur obéit à l’appel de l’Esprit Saint
Homélie du 30 mai 2017
Visitation: la «médaille miraculeuse» dans les Jardins du Vatican
Un cadeau des Filles de la Charité de S. Vincent de Paul
Jubilé d’or du Renouveau charismatique: quelque 30.000 participants attendus à Rome
Veillée du 3 juin autour du pape François
Les 10 ans d’Aparecida, le document «d’un pasteur devenu universel»
Par le prof. Guzman Carriquiry
Fondation Wallenberg: le Collège pontifical portugais déclaré « Maison de la vie »
Sauvetage de plus de 40 personnes: juifs, socialistes et résistants
Soudan du Sud: le pape ne se rendra pas dans le pays en 2017
Un projet envisagé à la demande des chrétiens
8e réunion du pape et des chefs des dicastères romains: de l’incardination des prêtres
La place des prêtres dans les mouvements dont ils sont issus
Œuvres pontificales missionnaires: un « mois missionnaire » en octobre 2019
Allocution du card. Filoni
ALETEIA TODAY 31 MAI 2017
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Sélection de titres :
Qui sont les 7 femmes qui ont le droit de porter du blanc devant le Pape ?
Alors que les femmes qui rendent visite au Pape doivent se vêtir de noir, une ferveur protocolaire, issue d'une ancienne tradition appelée « le privilège du blanc », en autorise seulement sept, dans le monde, à
John F. Kennedy, un « papiste à la Maison Blanche »
Le premier président des États-Unis aurait fêté son 100e anniversaire ce 29 mai. Il fallut au jeune sénateur une volonté de fer pour vaincre les préjugés qui lui valait son appartenance à la communauté catholique.
La phrase miracle qui peut sauver votre couple d’une dispute
C'est une phrase totalement inoffensive. Sept petits mots à mémoriser et dont il faudrait abuser dès que le ton monte ! On vous les …
Le pape François, un « champion d’espérance » pour des musulmans pakistanais
Les messages du Saint-Père touchent la population musulmane, fatiguée par le négativisme …
Les grands convertis de la littérature : Paul Claudel
Paul Claudel (1868-1955), fut l’un des principaux poète et dramaturge du siècle dernier. Mais ce fut également un fervent catholique, …
L’artiste Mirusia interprète « Panis Angelicus » de César Franck
Sous la direction du "roi de la valse".
2- PAPE FRANÇOIS ET L’ÉGLISE (OU LES EGLISES)
PEGGY ET KELLY SE SONT MARIÉES, AVEC LA BÉNÉDICTION DU PRÊTRE
Lu sur Het Nieuwsblad, 29 mai, p. 13 :
Peggy et Kelly se sont mariées, avec la bénédiction du prêtre (comme couple de lesbiennes, elles ne peuvent pas à proprement parler se marier à l'église). Mais elles se considèrent unies jusqu'à la mort et elles ont la foi. Donc, le prêtre Maarten Pijnacker de Berlare près de Dendermonde a aidé Peggy Baeyens (46) et Kelly Bockstale (35) à trouver une échappatoire. Les femmes amoureuses se sont donc échangé leur consentement dans son église. Devant l'autel, avec des anneaux et un baiser. « Cela a pu se faire parce que c'était une action de grâce, pas un vrai mariage à l'église. » explique Pijnacker. « C'est une action de grâce. Le couple remercie Dieu parce qu'elles se sont trouvées, et lui demande sa bénédiction. Qu'est-ce que vous pouvez avoir contre cela? » ... Il y a déjà quelques prêtres en Flandre qui ont laisser s'organiser une 'célébration de l'amitié' dans leur paroisse. « Combien de fois est-ce arrivé, je ne sais pas exactement », dit Rik Beckers (69), coordinateur de l'association spirituelle holebi "Holebipastores" et lui-même prêtre ouvertement gay. « Il n'y a pas de chiffres précis publiés à ce sujet. Mais il existe par exemple la brochure « Puis-je vous promettre un jardin de roses », spécialement conçue pour les personnes qui veulent consacrer leur amour. En général, ce type de célébrations s'organise en privé, mais cela n'implique pas pour moi que ce soit la meilleure preuve que les homosexuels soient d'une quelconque manière en contradiction avec la foi.»
http://belgicatho.hautetfort.com/archive/2017/05/30/peggy-et-kelly-se-sont-mariees-avec-la-benediction-du-pretre.html
SANS L’ESPRIT-SAINT, LE FOI RISQUE D’ÊTRE IDÉOLOGIQUE, PRÉVIENT LE PAPE
Il faut se laisser interpeller par l’Esprit-Saint, apprendre à l’écouter avant de prendre des décisions. C’est l’exhortation que le Pape François a adressée aux fidèles ce lundi 29 mai 2017, lors de sa messe quotidienne, dans la chapelle de la Maison Sainte Marthe, au début de cette semaine où l’Eglise se prépare à la Pentecôte.
Le Pape part de la première lecture de ce jour (Ac 19, 1-8), que l’on pourrait appeler la « Pentecôte d’Ephèse ». La communauté d’Ephese avait en effet reçu le baptême de Jean le Baptiste, mais n’avait même pas entendu parler de l’Esprit-Saint. C’étaient « de bonnes personnes, qui avaient la foi », mais ne connaissaient pas le don du Père. Quand Paul leur imposa les mains, l’Esprit-Saint vint sur eux, et ils se mirent à parler en d’autres langues.
L’Esprit-Saint bouleverse les cœurs
L’Esprit-Saint bouleverse le cœur, comme on peut le lire dans les Évangiles, où tant de personnes, -Nicodème, la femme hémorroïsse, la samaritaine-, sont poussées par Lui à s’approcher de Jésus. Le Souverain Pontife nous invite à nous demander quelle place occupe le Saint-Esprit dans notre vie :
« Suis-je capable de l’écouter ? Suis-je capable de demander son inspiration avant de prendre une décision, de dire ou de faire quelque chose ? Ou bien mon cœur est-il tranquille, sans émotions, fixe ? Les Évangiles nous montrent ce genre de personnes : pensons aux docteurs de la Loi, qui croyaient en Dieu, savaient tout des commandements, mais dont le cœur était fermé… Ils ne se laissaient pas inquiéter », a constaté le pape.
Se laisser interpeller par l’Esprit-Saint
Le Pape enjoint donc les fidèles à se laisser « inquiéter », c’est-à-dire interpeller par l’Esprit, qui aide à discerner, et à ne pas avoir une foi idéologique. Cette disposition pourrait s’apparenter à du sentimentalisme, pour certains fidèles, mais le Pape l’assure :
« si tu prends le juste chemin, ce n’est pas du sentimentalisme ». « Ecouter et discerner : discerner ce que je sens dans mon cœur, parce que l’Esprit-Saint est le maître du discernement. Une personne qui n’a pas ces motions dans le cœur, qui ne discerne pas ce qui se passe, c’est une personne qui a une foi froide. Sa foi est idéologique, c’est tout. »
S’interroger sur notre relation à l’Esprit-Saint
C’est le « drame » de ces docteurs de la Loi qui en avaient après Jésus, selon le Pape, qui exhorte donc à s’interroger sur notre propre rapport à l’Esprit de Dieu :
« Est-ce que je Lui demande de me guider pour le chemin que je dois choisir dans ma vie ? Est-ce que je demande de me donner la grâce de distinguer le bien de ce qui est moins bien ? Parce que le mal se distingue tout de suite du bien. Mais il y a ce mal caché, qui est le ‘moins bien’, et qui cache le mal. Est-ce que je demande cette grâce ? C’est cette question que je sème aujourd’hui dans vos cœurs ».
Il faut par conséquent se demander si nous avons un cœur inquiet, et donc mû par l’Esprit. Le Pape nous invite également à s’interroger si, « lorsque vient la volonté de faire quelque chose », nous demandons à l’Esprit de nous inspirer, ou si nous nous en tenons seulement à « nos calculs mentaux ».
Dans le livre de l’Apocalypse, l’apôtre Jean commence en invitant les sept Eglises, –les sept diocèses de l’époque-, à écouter ce que leur dit l’Esprit. « Demandons également cette grâce d’écouter ce que l’Esprit dit à notre Eglise, à notre communauté, à notre paroisse, à notre famille », et à « chacun de nous », a conclu le Pape.
http://www.infocatho.fr/sans-lesprit-saint-le-foi-risque-detre-ideologique-previent-le-pape/
http://fr.radiovaticana.va/news/2017/05/29/hom%C3%A9lie_du_pape__sans_l%E2%80%99esprit-saint,_le_foi_risque_d%E2%80%99%C3%AAtre_id%C3%A9ologique/1315461<
ENTRETIEN AVEC MGR FELLAY, EN DATE DU 21 AVRIL 2017
Texte de l’entretien de Mgr Fellay : les mariages dans la Fraternité Saint-Pie X – 21 avril 2017 Accès à la version vidéo de cet entretien
Que penser des dispositions romaines concernant les mariages dans la Fraternité Saint-Pie X ?
(Je prends connaissance, aujourd’hui seulement, de cet entretien de Mgr Fellay. Je trouve ses explications très bonnes et pleines de sagesse. Il donne certainement la bonne interprétation de la pensée du Pape. je crois vraiment que c’est comme cela qu’il faut interpréter la pensée du Pape. Je suis heureux de voir qu’enfin Mgr Fellay fait explicitement la distinction entre un « accord » avec Rome et une « reconnaissance canonique » avec Rome . L’un n’est pas l’autre. Depuis 1997, je fais cette distinction. Elle est capitale et elle permet de voir clair et de bien appréhender la réalité. C’est l’occasion, pour moi, de rappeler mon livre: ‘Playdoyer pour l’unité » où j’aborde ce problème,difficile mais combien nécessaire: tout faire pour obtenir cette « reconnaissance canonique » avec Rome, mais bien sur, pas à n’importe quelle condition, aux conditions que Mgr Lefebvre avait déjà proposées à Rome: nous prendre tels que nous sommes. Ce ne fut pas toujours, malheureusement, l’idée de Mgr Fellay, mais je ne lui reprocherai pas, bien au contraire, d’avoir évolué sur ce sujet. PA)
http://www.revue-item.com/12624/entretien-avec-mgr-fellay-en-date-du-21-avril-2017/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+revueItem+%28La+Revue+Item+%7C+La+tradition+sans+peur%29
« LE VÉRITABLE OBJECTIF À ATTEINDRE N’EST PAS LE ‘REVENU POUR TOUS’ MAIS LE ‘TRAVAIL POUR TOUS’ » AFFIRME LE PAPE
« Le véritable objectif à atteindre n’est pas le ‘revenu pour tous’ mais le ‘travail pour tous’ », a affirmé le pape François lors de sa visite à Gênes, dans le nord de l’Italie, le 27 mai 2017. Rencontrant le monde du travail sur le site de l’aciérie Ilva, il a assuré : « il y a peu de joies sur terre plus grandes que celle que l’on expérimente en travaillant… on peut survivre sans travail, mais pour vivre il faut un travail ». Face à une société du consumérisme et du plaisir, il a aussi plaidé pour la promotion d’une culture « qui estime l’effort et la sueur ».
C’était le premier rendez-vous du pape, à 8h30. Devant 3500 représentants du monde du travail qui scandaient avec enthousiasme « Francesco ! Francesco ! », agitant les drapeaux de la journée, aux couleurs du Vatican, le pape a confié sa « grande émotion » de visiter la ville : « C’est du port de Gênes qu’est parti mon papa » pour l’Argentine, a-t-il expliqué.
Aujourd’hui « le véritable objectif à atteindre n’est pas le ‘revenu pour tous’ mais le ‘travail pour tous’. Parce que sans travail pour tous, il n’y aura pas de dignité pour tous », a affirmé le pape François dans son discours : « un chèque mensuel de l’Etat qui entretient ta famille ne résout pas le problème. Le problème doit être résolu avec un travail pour tous ».
Après les salutations du cardinal archevêque Angelo Bagnasco, qui a souligné la gravité de la crise actuelle, le pape a répondu à quatre questions de représentants d’ouvriers, d’entrepreneurs, de syndicats et de personnes au chômage. Aujourd’hui le travail court un risque, a-t-il déploré : « Le monde du travail est une priorité humaine. Et donc une priorité chrétienne, notre priorité ; et aussi une priorité du pape… là où il y a un travailleur, il y a l’intérêt et le regard d’amour du Seigneur et de l’Eglise ».
Des entrepreneurs, pas des spéculateurs
« Il n’y a pas de bonne économie sans bons entrepreneurs », sans leur « capacité de créer, de créer du travail, de créer des produits », a souligné le pape avant de dresser la liste des « vertus » de l’entrepreneur : « La créativité, l’amour pour son entreprise, la passion et la fierté pour l’œuvre de ses mains et de son intelligence et de celles de ses employés ».
« Le vrai entrepreneur, a-t-il ajouté, connaît ses employés, parce qu’il travaille à côté d’eux, il travaille avec eux. N’oublions pas que l’entrepreneur doit être avant tout un travailleur ». « On pense parfois, a fait observer le pape François, que le travailleur travaille bien seulement parce qu’il est payé : c’est un grave mépris des travailleurs et du travail, parce que cela nie la dignité du travail » réalisé « pour l’honneur ».
« Aucun bon entrepreneur n’aime licencier ses employés, celui qui pense à régler les problèmes de son entreprise en licenciant… est un commerçant », a-t-il asséné. Et le pape de déplorer la transformation progressive des entrepreneurs en « spéculateurs » obsédés par le « profit » : « Licencier, fermer, délocaliser l’entreprise ne leur crée aucun problème, parce que le spéculateur utilise, instrumentalise… pour ses objectifs de profit ». Derrière les décisions des spéculateurs il y a une économie « sans visages » et « impitoyable ».
Le pape argentin a aussi dénoncé une bureaucratie faite pour punir les malhonnêtes mais qui pénalise et désavantage les honnêtes. En effet, a-t-il souligné, « le système politique part du principe que les acteurs de l’économie sont des spéculateurs, et ainsi celui qui ne l’est pas reste désavantagé et celui qui l’est réussit à trouver des moyens pour échapper aux contrôles ».
http://www.infocatho.fr/le-veritable-objectif-a-atteindre-nest-pas-le-revenu-pour-tous-mais-le-travail-pour-tous-affirme-le-pape/
https://fr.zenit.org/articles/genes-un-travail-pour-tous-et-pas-seulement-un-revenu-pour-tous-plaidoyer-du-pape/
LA FÊTE DE L’ASCENSION RÉVÈLE POURQUOI L’EGLISE EXISTE – HOMÉLIE DU PAPE
Chers frères et sœurs bonjour !
On célèbre aujourd’hui l’Ascension, survenue 40 jours après Pâques, en Italie et dans d’autres pays.
La page évangélique (cf. Mt 28,16-20), qui conclut l’évangile de saint Matthieu, nous présente le moment du congé définitif du Ressuscité à ses disciples. La scène est située ne Galilée, le lieu où Jésus les avait appelés à le suivre et à former le premier noyau de sa nouvelle communauté. Maintenant, ces disciples sont passés par le « feu » de la passion et de la résurrection. A la vue du Seigneur ressuscité, ils se prosternent devant lui, mais certains ont encore des doutes. A cette communauté apeurée, Jésus laisse la tâche immense d’évangéliser le monde et il concrétise cette mission par l’ordre d’enseigner et de baptiser au Nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit (cf. v. 19).
L’Ascension de Jésus au Ciel constitue ainsi le terme de la mission que le Fils a reçue du Père et la mise en route de la poursuite de cette mission de la part de l’Eglise. A partir de ce moment-là en effet, la présence du Christ dans le monde a pour médiation ses disciples, ceux qui croient en lui et qui l’annoncent.
Cette mission durera jusqu’à la fin de l’histoire et jouira chaque jour de l’assistance du Seigneur ressuscité, qui déclare : « Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde » (v. 20).
Sa présence apporte force dans les persécutions, réconfort dans les tribulations, soutien dans les situations de difficulté que rencontrent la mission et l’annonce de l’Evangile.
L’Ascension nous rappelle cette assistance de Jésus et de son Esprit qui donne confiance, donne sécurité à notre témoignage dans le monde. Elle nous révèle pourquoi l’Eglise existe : l’Eglise existe pour annoncer l’Evangile ! Seulement pour cela. Et aussi c’est la joie de l’Eglise d’annoncer l’Evangile. L’Eglise, c’est nous tous, les baptisés !
Nous sommes aujourd’hui invités à mieux comprendre que Dieu nous a donné la grande dignité et la grande responsabilité de l’annoncer au monde, de le rendre accessible à l’humanité. Voilà notre dignité, voilà le plus grand honneur de chacun de nous, de nous tous les baptisés !
En cette fête de l’Ascension, alors que nous tournons le regard vers le Ciel, où le Christ est monté et est assis à la droite du Père, nous fortifions nos pas sur la terre, pour continuer avec courage et enthousiasme notre chemin, notre mission de témoigner et de vivre de l’Evangile dans tous les milieux.
Mais nous sommes bien conscients que cela ne dépend pas avant tout de nos forces, de la capacité d’organisation ou des ressources humaines. C’est seulement avec la lumière et avec la force de l’Esprit Saint que nous pouvons accomplir efficacement notre mission de faire connaître toujours davantage et de faire faire aux autres l’expérience de l’amour et de la tendresse de Jésus.
Demandons à la Vierge Marie de nous aider à contempler les biens célestes que le Seigneur nous promet et à devenir des témoins toujours plus crédibles de sa Résurrection, de la vraie Vie.
http://www.infocatho.fr/la-fete-de-lascension-revele-pourquoi-leglise-existe-homelie-du-pape/
https://fr.zenit.org/articles/la-fete-de-lascension-revele-pourquoi-leglise-existe-traduction-complete/
LA FRANC-MAÇONNERIE EST TOUJOURS INCOMPATIBLE AVEC LA FOI CATHOLIQUE
Le flou est volontairement entretenu par des « chrétiens » Franc-Maçons, laissant entendre que l’Eglise aurait évolué.
Comme nous l’avons dit à plusieurs reprises dans nos colonnes, il n’en est rien.
Et les évêques de Côte d’Ivoire viennent de le rappeler avec force, par ce message distribué à la cathédrale d’Abidjan pour l’Ascension.
Aux fidèles de l’Eglise Catholique en Côte d’Ivoire.
Chers fils,
Chères filles,
A vous, grâce et paix de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ !
Introduction
De nos jours, la problématique des mouvements ésotériques est une question théologique et pastorale qui préoccupe au plus haut niveau l’Eglise en Côte d’Ivoire.
Le constat est que beaucoup de chrétiens, par ignorance, par curiosité ou par désir d’ascension sociale, se laissent séduire par les théories développées dans ces sociétés sécrètes, tandis que d’autres continuent de s’interroger sur leur compatibilité avec la foi catholique.
Parmi ces mouvements ésotériques, la Franc-maçonnerie mérite qu’on y apporte un éclairage en raison des amalgames qui sont véhiculés en ce qui concerne sa compatibilité avec la foi catholique.
Au mois de janvier 2018, à l’occasion de notre 108ème Assemblée Plénière, nous publierons une lettre pastorale sur le sujet.
But du message
Avant cette échéance, nous, vos Archevêques et Evêques de Côte d’Ivoire, fidèles à notre mission de promotion et de protection de la doctrine et des mœurs conformes à la foi, voudrions déjà, à travers ce message, informer et former l’ensemble des chrétiens. Ceci amènerait à lever toutes les équivoques et les ambiguïtés en ce qui concerne sa compatibilité avec la foi chrétienne. Il s’agit pour nous de donner de façon claire la position de l’Eglise sur cette société secrète afin d’éviter toute erreur susceptible d’égarer les chrétiens.
Pour mémoire, la position de l’Eglise face à la franc-maçonnerie a été constante et claire tout au long de l’histoire. Elle a condamné de manière presque immédiate toute forme de franc-maçonnerie . Et aujourd’hui encore, le jugement de l’Eglise sur les associations maçonniques demeure inchangé, parce que leurs principes ont toujours été considérés comme inconciliables avec la doctrine de l’Eglise. Dès lors, l’inscription des fidèles catholiques à ces associations reste interdite par l’Eglise. En conséquence, comme le stipule la déclaration de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi du 26 novembre 1983 : « les fidèles qui appartiennent aux associations maçonniques sont en état de péché grave ; ils ne peuvent accéder à la Sainte Communion » ; ils ne peuvent, non plus, bénéficier des honneurs des funérailles chrétiennes.
Cette position constante de l’Eglise ainsi que les nombreuses condamnations magistérielles sans équivoque qui en découlent se fondent sur un certain nombre d’incompatibilités profondes entre la foi chrétienne et les principes de la franc-maçonnerie.
Incompatibilités de la franc-maçonnerie et de la foi catholique
Du relativisme
D’une manière générale, le relativisme constitue l’épine dorsale des principes de la franc-maçonnerie. On comprend dès lors que cette tendance à vouloir tout relativiser constitue le nœud même de l’incompatibilité, en raison des conséquences sur le contenu de la foi, l’agir moral et l’appartenance à l’Église. Dans cette dynamique, la Vérité est relativisée et l’idée même d’une Révélation est refusée.
L’une des conséquences directes de cette manière de tout relativiser, y compris la Vérité, est la conviction chez les francs-maçons qu’aucune connaissance objective de Dieu, en tant qu’Être personnel n’est possible. Dans les rituels francs-maçons, le concept de « Grand Architecte de l’univers » occupe une place centrale. Et ce « Grand Architecte de l’univers » est en fait un contenant vide, dans lequel chacun est libre d’introduire sa représentation de Dieu, le chrétien comme le musulman, le confucianiste comme l’adepte des religions traditionnelles. Or, c’est tout à l’opposé de la conception chrétienne de Dieu qui se révèle, entre en dialogue avec l’homme, et de la réponse de l’homme qui s’adresse à Lui en le nommant Père et Seigneur, comme l’affirme le Concile Vatican II .
De la divinité du Christ
De plus, le problème de la divinité du Christ constitue un autre point d’achoppement à l’intérieur de la question de la vision de Dieu et de la Révélation. La Foi Chrétienne affirme qu’en Jésus, Dieu s’est révélé pleinement et définitivement aux hommes. Cela apparait clairement dans notre profession de foi, le Credo de Nicée-Constantinople où nous déclarons avec conviction que « Jésus-Christ est Dieu, né de Dieu, lumière, née de la lumière, vrai Dieu, né du vrai Dieu ; engendré non pas créé, de même nature que le Père ». Or, les francs-maçons attribuent à Jésus toutes sortes de qualificatifs positifs, mais ils passent à côté de l’essentiel, à savoir Jésus-Christ est fils de Dieu, il est Dieu fait homme. L’Eglise ne peut tolérer l’affirmation selon laquelle Jésus est seulement un homme sage, car il est plus que cela pour le chrétien : il est le Messie, le Fils du Dieu vivant comme le reconnaîtra saint Pierre (Cf. Mathieu 16, 13-19).
De la problématique du salut
Par ailleurs, il faut ajouter que la franc-maçonnerie exclut toute idée de salut. Pour les francs-maçons en effet, l’homme se construit par lui-même. Il n’a pas besoin de Dieu pour changer son cœur et trouver le bonheur. Il est clair que la perspective est complètement différente chez le chrétien. Car l’Évangile est l’heureuse annonce du Salut. Le chrétien attend et reçoit le salut de la grâce miséricordieuse de Dieu, en la personne de Jésus qui est précisément le Sauveur (Jésus, c’est-à-dire « le Seigneur sauve ») : « C’est bien par la grâce que vous êtes sauvés, à cause de votre foi. Cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu » (Ephésiens 2, 8). La Foi Chrétienne enseigne, en effet, qu’en Jésus-Christ, Dieu est venu parmi les hommes pour les sauver (Jean 3, 16).
En raison de ces profonds points de divergence entre la franc-maçonnerie et les fondements même de la Foi Chrétienne, on peut affirmer clairement que le fait d’y adhérer met en cause les fondements de l’existence chrétienne.
Appel
En conséquence, nous, vos Archevêques et Evêques, vos guides spirituels de l’Eglise Catholique en Côte d’Ivoire, voudrions vous interpeller vivement face aux sollicitations incessantes de la franc-maçonnerie :
Aux fidèles laïcs
Certains parmi vous se sont déjà engagés dans la franc-maçonnerie. Quelles que soient les raisons qui vous ont amenés à faire un tel choix, quels que soient les pactes déjà scellés et les degrés de votre appartenance à telle ou telle obédience, nous vous exhortons ardemment à rebrousser chemin, à l’instar de l’enfant prodigue (Luc 15, 11-32). N’ayez pas peur de rompre tous les liens qui vous tiennent captifs. Car « si le Christ nous a libérés, c’est pour que nous soyons vraiment libres » (Cf. Galates 5, 1). Revenez donc au Christ, la seule et unique source de votre épanouissement, de votre équilibre, de votre liberté et de votre salut. Car il n’y aucun autre nom sous le ciel par lequel vous soyez sauvés, à part le nom de Jésus (Cf. Actes 4, 12).
Aux jeunes catholiques
Une analyse du mode opératoire de la franc-maçonnerie montre bien que vous constituez la cible privilégiée de cette société secrète. En effet, des membres de cette confrérie infiltrent insidieusement nos universités et grandes écoles, où se prépare l’élite de demain. En cédant aux offres alléchantes que l’on fait miroiter sous vos yeux, vous compromettez ainsi gravement votre relation au Seigneur.
Par ailleurs, nous sommes conscients des difficultés que vous rencontrez dans la prise en charge de vos études et dans la recherche d’un emploi après vos différentes formations. Cependant, nous croyons que tout espoir n’est pas perdu pour vous. Votre esprit d’imagination et votre créativité vous permettront, avec l’aide du Seigneur et le concours des hommes de bonne volonté, d’entreprendre quelques activités génératrices de revenus.
Aux cadres et hommes de culture
La recherche de connaissance, de succès et de pouvoir, le désir d’appartenir à une élite respectée sont des tentations assez répandues aujourd’hui dans notre monde. Elles poussent quelquefois beaucoup de nos concitoyens, notamment vous cadres et hommes de culture, à emprunter des voies sans issues. L’appartenance de certains d’entre vous à la franc-maçonnerie les conduit parfois à poser des actes ignobles. N’oubliez jamais que tout succès ou tout pouvoir est avant tout un don de Dieu, et en dehors de Lui, toute forme d’ascension politique ou sociale, finit toujours par sombrer dans la déchéance et la désolation totale. Car, comme dit le Christ, « Que sert-il donc à l’homme de gagner le monde entier, s’il se perd ou se ruine lui-même ? » (Marc 8, 36).
Aux responsables des paroisses et des communautés nouvelles
Depuis les premiers siècles, l’Eglise vit du don de ses fidèles. Cette générosité mérite d’être encouragée en raison de l’urgence et de l’importance de l’annonce de l’Evangile à tous. Toutefois, nous en appelons à la vigilance et au discernement des curés de paroisses, des responsables d’institutions et des communautés nouvelles face à certaines offres pour la réalisation de vos différents projets. En effet, des personnes mal intentionnées, tels des loups vêtus de peaux d’agneaux, fréquentent parfois vos assemblées. Leur intention cachée serait de déstabiliser l’Eglise catholique. La sagesse chrétienne et la prudence exigent un examen lucide de la provenance de ces dons aux montants extraordinairement généreux dont certaines de vos structures peuvent bénéficier. Aussi vous prions-nous de mettre tout en œuvre pour ne pas vous compromettre inconsciemment avec les sectes ésotériques et les associations du même genre.
Au clergé et aux consacrés
Nous apprenons, à tort ou à raison, que certains membres du clergé et des consacrés flirteraient avec la franc-maçonnerie ou en feraient l’apologie, pensant sans doute trouver la solution à leurs problèmes matériels et financiers, croyant peut-être trouver le moyen facile d’une quelconque promotion. Il serait bien dommage et triste que des hommes et des femmes d’Eglise, sensés vivre dans le détachement et le renoncement en arrivent là !
Nous déclarons que les propositions du gain facile ne peuvent en aucun cas vous édifier ni garantir votre dignité de chrétiens. C’est bien contre cela que l’Apôtre Paul s’insurge avec précision et netteté de termes contre les démons qui viendraient à conquérir l’esprit des responsables de l’Eglise (Cf. 2 Thessaloniciens 3, 7-10).
Aux candidats au sacerdoce
Vous, chers fils, vous constituez la semence du clergé de demain. Votre formation spirituelle, humaine, intellectuelle et doctrinale nous préoccupe et nous tenons à y apporter le plus grand soin pour le bénéfice du peuple de Dieu.
Nous vous exhortons à prendre davantage conscience de la noblesse de votre choix à travailler dans le champ du Seigneur. C’est pourquoi vous devez tout mettre en œuvre pour résister aux sollicitations des adeptes de mouvements ésotériques et autres sociétés secrètes qui s’attaquent à nos futurs prêtres, dans le but de les corrompre. Comme le dit si bien saint Paul : « Si quelqu’un enseigne de fausses doctrines et ne s’attache pas aux saines paroles de Notre Seigneur Jésus-Christ et à la doctrine qui est selon la parole, il est enflé d’orgueil » (1 Timothée 6, 3-4).
Conclusion
Nous ne saurons terminer sans invoquer sur vous tous, l’Esprit de Notre Seigneur, qui rendra forts les fidèles du Christ : évêques, prêtres, personnes consacrées et fidèles laïcs, face à tous les groupes et associations ésotériques qui travaillent à l’impossible disparition de l’Eglise catholique. Le Christ Jésus, Maître et Fondateur de l’Eglise, confiant les clés du Royaume à Pierre, lui a déclaré en effet : « Tu es Pierre, et sur cette pierre, je bâtirai mon Eglise ; et la puissance de la mort ne l’emportera pas sur elle » (Mathieu 16, 13-19).
Que Marie, l’humble servante du Seigneur nous présente à son Fils, aimant et adorable !
Dieu vous bénisse et vous garde, en son Esprit et en son Eglise.
Donné à Bonoua, dans le diocèse de Grand-Bassam, le 21 mai 2017.
Vos Pères les Archevêques et Evêques de Côte d’Ivoire.
http://www.infocatho.fr/la-franc-maconnerie-est-toujours-incompatible-avec-la-foi-catholique/
LE DÉPART DE JÉSUS, LE VIDE QU’IL CREUSE AU MILIEU DE SES DISCIPLES SONT L’ESPACE D’OUVERTURE POUR QUE TOUTES LES NATIONS SOIENT ATTEINTES PAR L’ÉVANGILE
De zenit.org (A.B.) :
La «présence active de Jésus tous les jours jusqu’à la fin du monde», homélie du card. Vingt-Trois
Le « départ » du Christ à l’Ascension, « le vide qu’il creuse au milieu de ses disciples sont l’espace d’ouverture pour que toutes les nations soient atteintes par l’évangile », explique le cardinal André Vingt-Trois archevêque de Paris.
L’archevêque a présidé la messe de l’Ascension, jeudi 25 mai 2017 à Paris (15e) à l’occasion de la bénédiction de la chapelle et de la dédicace de l’autel de la Maternité Sainte-Félicité, des Petites sœurs de Maternités catholiques.
Puis le cardinal Vingt-Trois a souligné la mission de l’Eglise : « La réalité de la présence du Christ ressuscité au monde, c’est nous, nous qui constituons son Église qu’il a instituée comme sacrement de sa présence, c’est-à-dire comme un signe visible, humain, intelligible humainement, de la réalité de la présence du Christ à l’histoire des hommes. C’est pourquoi la vie de l’Église dans le monde, pas simplement dans notre petite communauté ou dans notre petite région, mais la vie de l’Église dans le monde entier est un signe de la présence du Christ à l’humanité. »
Le cardinal Vingt-Trois souligne aussi l’importance de la présence sacramentelle du Christ : « La présence sacramentelle eucharistique du Christ est le signe capital de cette présence active de Jésus tous les jours jusqu’à la fin du monde. »
Voici le texte complet de cette homélie publiée sur le site de l’Eglise à Paris.
http://belgicatho.hautetfort.com/archive/2017/05/30/le-depart-de-jesus-le-vide-qu-il-creuse-au-milieu-de-ses-dis-5949041.html
https://fr.zenit.org/articles/la-presence-active-de-jesus-tous-les-jours-jusqua-la-fin-du-monde-homelie-du-card-vingt-trois/
QUELS SONT LES DROITS ET DEVOIRS DES FIDÈLES ET DES LAÏCS DANS L’ÉGLISE ?
Vatican II a été un moment clé dans la promotion et la compréhension du rôle des laïcs : appelés à la sainteté comme tout baptisé, ils doivent coopérer activement à la mission de l’Église selon leur propre condition, marquée par la sécularité, au cœur du monde, à la façon d’un ferment.
1. Jusqu’au concile Vatican II, L’Église était traditionnellement regardée comme une société hiérarchique inégale, dominée par les clercs, puis les religieux, avec, tout en bas de l’échelle les fidèles laïcs, mais le Concile Vatican II a porté un regard nouveau sur le « Peuple de Dieu » en soulignant le caractère fondamental du baptême. La distinction des charismes et des ministères, qui sont des services d’une autre nature, vient après et il est affirmé avec force que tous ont vocation à la plénitude de la sainteté, quel que soient les différentes situations de chacun dans l’Église et dans le monde. En savoir +
2. Dans le nouveau Code de Droit Canonique publié en 1983, cet enseignement fondamental a été repris : le livre II tout entier traite du Peuple de Dieu, et, plus spécialement, des droits et des devoirs des fidèles et des laïcs dans l’Église, aux canons 204 à 232, qui, selon tous les canonistes, ont une valeur constitutionnelle et normative pour la lecture et l’interprétation de l’ensemble du Code et de la législation canonique. Ces canons précisent comment l’on devient fidèle de l’Église, ses droits et ses obligations. Il y est également affirmé que, entre tous les fidèles, « du fait de leur régénération dans le Christ, il existe quant à la dignité et à l’activité, une véritable égalité en vertu de laquelle tous coopèrent à l’édification du Corps du Christ selon la condition de la fonction propres de chacun ». En savoir +
3. Les droits et devoirs énumérés sont nombreux et très importants, aux premiers rangs desquels le devoir fondamental de communion avec l’Église (communion de foi, de sacrements et de gouvernement), suivi par le droit et le devoir de se sanctifier et de contribuer à la sanctification de l’Église, et le droit et le devoir de l’apostolat, c'est-à-dire « de travailler à ce que le message divin du salut atteigne sans cesse davantage tous les hommes de tous les âges et de tout l’univers » (canon 211) sans nécessité d’un mandat particulier de la hiérarchie, parce que chaque baptisé doit se sentir pleinement membre de l’Église et est appelé à y apporter sa pierre selon sa vocation spécifique et sa spiritualité propre : dans sa famille, sa profession, ses loisirs et dans toutes ses activités et relations avec les autres, au cœur du monde (voir aussi le canon
http://mailchi.mp/mariedenazareth/quels-sont-les-droits-et-devoirs-des-fideles-et-des-laics-dans-leglise?e=36a29f6496
PLUS CATHO QUE LE PAPE OU HÉRÉTIQUE ?
Les élections, les sujets sociétaux, la division droite gauche des catholiques ont laissé un arrière-goût filandreux de déchirure. Maniant l’amalgame, les médias s’en sont donnés à cœur joie pour récupérer à leur profit idéologique ces luttes intestines. Mais ce procédé n’est pas nouveau.
Vous vous souvenez peut-être qu’il y a un an et demi, Libération se faisait le porte-voix des catholiques. A moins que Libé n’ait utilisé des brebis égarées pour se faire le porte-voix de sa propre cause, celle de l’avortement et consort.
« Une association catholique en faveur du droit à l’avortement (oui, ça existe) a lancé un appel au pape François dans le International New York Times d’aujourd’hui. »
C’était le cri du cœur de Libé. Mais non, Monsieur Libé, des catholiques pour l’avortement, qu’on se le dise, ça n’existe pas. Des brebis égarées, baptisées dans la foi catholique, mais ne reconnaissant qu’une partie (souvent faible, du reste) de cette foi, militent pour l’avortement. Ce qui est aussi différent que de dire, « LGBT milite contre l’adoption par des homosexuels » et « des homosexuels ex-LGBT refusent l’adoption ». Se revendiquer d’un mouvement n’engage en rien ce que pense le mouvement, surtout lorsqu’on s’en démarque. Cette récupération fondée sur l’amalgame est de bonne guerre, mais de peu de vérité et de bien peu d’honneur. Mais le mensonge ne fait pas souvent bon ménage avec cette qualité.
Quand un dissident ne partage pas l’idée fondatrice du mouvement auquel il appartient, il n’a que deux solutions, une révolution de l’intérieur ou fonder son propre courant. L’Eglise, bien que n’étant pas un mouvement, n’échappe pas à cette hommerie, les hérésies et schismes qui émaillent son histoire le montrent suffisamment.
Oui mais…, il y a pour l’Eglise une différence notable avec un mouvement fondé sur des ententes humaines. L’Eglise n’appartient pas à ses membres, mais à sa tête qui est le Christ. Des chrétiens oublient qu’ils ne sont « que » membres de ce corps mystique du Christ et qu’ils ne disposent pas de ce corps.
Être catholique ce n’est pas adhérer à un mouvement associatif soumis aux assemblées générales extraordinaires modifiant les statuts. Être catholique, c’est adhérer au Christ, tel qu’il s’est révélé dans l’Ecriture. Et l’Eglise catholique, apostolique et romaine est garante de cette vérité qu’est le Christ et de la Révélation. Cela aussi est un acte de foi compris dans l’acte de foi au Christ Lui-même, puisque l’Eglise est le corps mystique du Christ dont il est la tête que représente la hiérarchie catholique. Refuser ce donné fondamental de la foi c’est ni plus ni moins refuser le Christ et Celui qui l’a envoyé. Or, comme le dit saint Cyprien de Carthage, « on ne peut avoir Dieu pour Père si l’on n’a l’Eglise pour mère. » Et à ce titre cessons la langue de bois, nombre de catholiques, même pratiquants, refusent l’Eglise pour mère et par là se coupent eux-mêmes du Corps du Christ.
http://www.infocatho.fr/edito-30-plus-catho-que-le-pape-ou-heretique/
ABBÉ JEAN-MICHEL GLEIZE : LA FRATERNITÉ SAINT PIE X N’A PAS À NÉGOCIER UNE CHARITABLE RECONNAISSANCE QUI LA SAUVERAIT D’UN SCHISME SUPPOSÉ
Pour une entente doctrinale ? abbé Jean-Michel Gleize – 29 mai 2017
1. Dans un récent entretien, Mgr Guido Pozzo a déclaré que « la réconciliation se fera lorsque Mgr Fellay adhérera formellement à la déclaration doctrinale que lui a présentée le Saint-Siège. C’est aussi la condition nécessaire pour procéder à la régularisation institutionnelle, avec la création d’une prélature personnelle ». Et lors de son retour du récent pèlerinage à Fatima (12-13 mai) à l’occasion d’une une conférence de presse donnée dans l’avion, le Pape François fait allusion à ce document, mis au point par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, lors de sa dernière séance du mercredi 10 mai. Il s’agirait donc bien, dans l’esprit de Rome, d’une entente doctrinale. L’expression est cependant équivoque ; elle peut en effet s’entendre en deux sens.
2. Dans un premier sens, le but poursuivi est que la Tradition retrouve tous ses droits à Rome, et que par conséquent le Saint-Siège corrige sérieusement les erreurs doctrinales qui sont à la source de la crise sans précédent qui sévit encore dans la sainte Église. Cette correction est le but que recherché, but en soi et cause finale, principe de tout l’agir subséquent dans le cadre des relations avec Rome. Et ce but n’est autre que le bien commun de toute l’Église. En ce sens, l’entente doctrinale signifie que Rome doit s’entendre non point avec la Fraternité Saint Pie X, mais avec la doctrine de toujours et revenir de ses erreurs.
3. Dans un deuxième sens, il s’agirait que Rome s’entendît avec la Fraternité Saint Pie X, en vue d’une reconnaissance canonique. Cette reconnaissance serait le but en soi, principe de tout l’agir subséquent. Ce but ne serait autre que le bien particulier apparent d’une société telle que la Fraternité. La formulation d’une position doctrinale commune suffisamment acceptable par les deux parties, Rome et la Fraternité, en serait seulement le moyen. Et il suffirait que ce moyen fût proportionné au but : il ne serait donc pas nécessaire que Rome corrige toutes les erreurs du Concile ; il suffirait qu’elle n’impose pas la profession de ces erreurs. En ce sens, l’entente doctrinale signifie que la Fraternité s’accorde avec Rome sur un certain nombre d’affirmations doctrinales exemptes d’erreurs.
4. Il est à craindre et il est même évident que Rome entend l’entente doctrinale au second sens, et envisage au mieux un régime de tolérance à l’égard de la Fraternité, mais nullement de corriger les erreurs du Concile. Jusqu’ici, les héritiers de Mgr Lefebvre se sont fait un devoir d’envisager les choses du point de vue du premier sens. Dès lors, il est clair qu’une pareille « base d’entente » restera toujours insuffisante, tant que Rome n’y aura pas intégré la correction des erreurs du Concile.
5. En effet, l’adage vaut ici comme ailleurs : « bonum ex integra causa, malum ex quocumque defectu ». L’adage doit bien sûr s’entendre au sens moral, et par rapport à des actes humains. Si nous prenons Vatican II comme un ensemble de textes, bien évidemment, nous pouvons toujours faire le tri entre la vérité, l’équivoque et l’erreur et chaque passage concerné peut être pris isolément. Ce tri peut avoir lieu dans le cadre d’un dialogue d’experts – ou d’une commission de révision. Cependant, l’usage de l’Église est de considérer les textes non en tant que tels mais d’un point de vue moral, c’est-à-dire en tant que ces textes font globalement l’objet d’une adhésion de la part de l’Église et de ses fidèles (donc d’un acte humain moralement considéré) et risquent, à cause de leurs erreurs ou de leurs équivoques, de leur causer du scandale. De ce point de vue, il ne suffit pas de signer un texte qui exprime une partie seulement de la vérité ; il est nécessaire que Rome professe l’intégralité de toute la vérité et condamne par le fait même les erreurs qui vicient de fond en comble toutes les vérités partielles qui peuvent se rencontrer dans le magistère conciliaire et post-conciliaire.
DE QUELQUES POINTS LITIGIEUX
http://www.medias-presse.info/abbe-jean-michel-gleize-la-fraternite-saint-pie-x-na-pas-a-negocier-une-charitable-reconnaissance-qui-la-sauverait-dun-schisme-suppose/74603/
LAURENT LANDETE : “NOUS DEVONS ÊTRE PLUS PROPHÉTIQUES QUE NOSTALGIQUES !“
PROPOS RECUEILLIS PAR LAURENCE DESJOYAUX
Alors que se tient à Rome les 50 ans du Renouveau charismatique du 31 mai au 4 juin, le modérateur de la communauté de l'Emmanuel Laurent Landete revient sur l'histoire des mouvements charismatiques et leur place dans l'Église catholique à l'avenir.
Il y a cinquante ans, des étudiants américains faisaient l’expérience de l’effusion de l’Esprit saint. À leur suite, des milliers de groupes de prière et de communautés dites charismatiques se sont créés. Comment expliquer ce phénomène ?
Un charisme est un don de l’Esprit saint pour édifier l’Église ou un de ses membres à un moment de son histoire. Le jaillissement des années 1970, qui s’est manifesté par une redécouverte de cette personne de l’Esprit saint et de ses dons – charismes de prière, de charité, de prophétie, de guérison, le chant en langue, etc. – répondait à un besoin de prière, de joie, d’une moins grande cérébralité dans la foi et d’une relation personnelle avec Dieu.
http://www.lavie.fr//religion/catholicisme/laurent-landete-nous-devons-etre-plus-prophetiques-que-nostalgiques-29-05-2017-82426_16.php
3- ŒCUMÉNISME
L'ÉGLISE PROTESTANTE UNIE DÉCLARE SA FOI (AVEC FERVEUR)
Deux ans après un synode à Sète qui laissa quelques traces dans bien des paroisses de l'Église protestante unie de France (EpuDF), celle-ci réussit à rassembler ses divers courants autour d'une déclaration de foi.
Comment dire sa foi dans un texte intelligible, court et juste ? C'est l'objectif que c'est donné il y a deux ans l'Église protestante unie de France (EpuDF) – née en 2012 de l'union de l'Église évangélique luthérienne de France et l'Église réformée de France et qui revendique 340.000 membres – et qu'elle a concrétisé lors de son synode national à Lille, qui se tenaient du 25 au 28 mai.
Pourtant, à écouter les échanges des délégués réunis dans le grand amphithéâtre de Sciences-Po à Lille, on aurait pu croire que les pasteurs et laïcs présents n'appartenaient pas à la même Église. Dieu est-il « amour » ou « celui qui nous aime » ? L'esprit saint jaillit-il de l'Évangile, de la Bible, ou d'ailleurs ? Faut-il inscrire le mot « foi » pour qu'il existe dans un texte qui parle... de foi ? Doit-on nommer le péché ou garder son principe sans employer le terme est-il suffisant ? Samedi après-midi,...
http://www.lavie.fr//religion/protestantisme/l-eglise-protestante-unie-declare-sa-foi-avec-ferveur-28-05-2017-82423_18.php
LUTHER ET LA VÉRITÉ SUR LA RÉFORME
1517: Luther défie le pape en affirmant que le salut du chrétien passe par la seule foi en Dieu et les Ecritures. Exit les prêtres, exit l’absolution des péchés obtenue contre de l’argent. La Réforme est lancée, qui va non seulement déchirer l’Eglise mais bouleverser les fondements politiques et culturels de l’Occident. Or qui fut vraiment Luther? Quel fut exactement son rôle ? Pourquoi le protestantisme s’est-il divisé en de si nombreux courants? Portrait du premier des indignés, et de ses concurrents.
Luther : il a osé lancer la Réforme !
Par Catherine Golliau
En 1517, il y a 500 ans, un moine de Wittenberg lance une bombe qui va disloquer l'Église. "Le Point" consacre un dossier spécial à ce lanceur d'alerte. 6
Matthieu Arnold* : "Luther était terrifié par l'idée du Jugement dernier"
Par Catherine Golliau et Thomas Mahler
Qui était Luther ? Un rebelle, un illuminé, un fondamentaliste ? Réponses de l'historien Matthieu Arnold, son biographe et éditeur dans la Pleiade. Interview 2
L’ÉGLISE PRESBYTÉRIENNE D’ÉCOSSE PRÉSENTE SES EXCUSES AUX HOMOSEXUELS ET FAIT UN PAS VERS LE MARIAGE POUR TOUS
Vendredi 26 mai, l’Église d’Écosse a fait son mea culpa. Après avoir étudié la question, elle encourage désormais ses membres à s’excuser pour les discriminations envers les homosexuels et votera d’ici quinze jours sur la possibilité de célébrer des unions entre personnes de même sexe qui pour elle n’a rien d’incompatible avec l’Ecriture. (sic)
http://www.infocatho.fr/leglise-presbyterienne-decosse-presente-ses-excuses-aux-homosexuels-et-fait-un-pas-vers-le-mariage-pour-tous/
http://speech.konbini.com/news/leglise-decosse-presente-excuses-aux-homosexuels-vers-mariage/¸<
« LORSQUE J’EN VINS À CROIRE QUE YESHOUA ÉTAIT LE MESSIE, IL ÉTAIT CLAIR QUE C’ÉTAIT LA CHOSE LA PLUS JUIVE QUE JE PUISSE FAIRE » – UNE ÉTONNANTE CONVERSION
Cet homme juif raconte son étonnant itinéraire de conversion, à partir de la lecture de la Bible :
Video :
http://www.infocatho.fr/lorsque-jen-vins-a-croire-que-yeshoua-etait-le-messie-il-etait-clair-que-cetait-la-chose-la-plus-juive-que-je-puisse-faire-une-etonnante-conversion/
4- LITURGIE
5- SPIRITUALITÉ
90 QUESTIONS À UN EXORCISTE
Prêtre et exorciste du diocèse de Fréjus-Toulon, le Père Jean-Régis Fropo présente dans 90 questions à un exorciste le fruit de son expérience et il montre que le croyant peut opposer à la puissance limitée du diable les armes que l’Église à la suite de son Maître lui donne pour le combattre. Il répond à L’Homme Nouveau
On parle peu du diable… parler d’exorcisme, n’est-ce pas démodé ?
Père Jean-Régis Fropo : Diriez-vous que l’Évangile est « démodé » ? Non, il est de tous les temps et pour tous chemin de salut éternel. Parler du démon, c’est parler de celui qui avec beaucoup d’intelligence et de pièges cherche à détourner les hommes de la vérité du salut et de sa nécessité.
Je croyais les « bons catholiques » prévenus envers la consultation des voyantes, mages, médiums et autres guérisseurs-magnétiseurs… beaucoup tombent dans ces pièges… coûteux et qui peuvent créer des « liens » dommageables de diverses manières ! (cf. Dt 18, 10). Les adeptes de l’écriture automatique, du pendule, des formules pour « faire passer le feu » (avec invocation secrète à Judas !) apprennent à leurs dépens que ce n’est pas innocent !
Il en est de même pour la pratique active de la méditation transcendantale, du yoga, du Nouvel Âge, et autre approche du « divin » qui est à l’inverse de la démarche chrétienne ; cela laisse des traces !
La vogue des thérapies « alternatives » : kinésiologie, reiki, taï-chi-chuan, biofeeedback… nous font tomber dans l’illusion du discours sur les « énergies » (qu’elles soient cosmique, astrale, divine…), avec discours « nouvel âge » et imposition des mains : attention aux kinés, ostéopathes, acupuncteurs… qui se voulant plus efficaces se font initier à ces techniques et les pratiques dans leurs thérapies ! Un jeune kiné qui avait passé les trois degrés d’initiation au reiki s’est retrouvé avec des attaques violentes et tellement épuisé qu’il a dû faire quinze jours d’hôpital ! Non, tout cela n’est pas « neutre » et sans risques réels ! Attention où vous mettez les pieds et qui est celui qui vous fait un « soin » ! Consultez le site final-age.net. Refusez toute imposition des mains sauf par un prêtre.
Vous évoquez les problèmes de l’ascendance. Est-ce à dire que l’on peut être pieux et avoir hérité de « liens maléfiques » ?
Oui, c’est possible… Par exemple, ce petit-fils d’un grand initié franc-maçon qui s’est retrouvé à l’adolescence avec des troubles inexpliqués sur le plan psychologique. Une simple prière de délivrance l’a libéré. Ou encore, cette jeune femme qui avait une tendance suicidaire alors que tout allait bien dans sa vie : on a découvert qu’elle avait un « esprit de mort » en raison d’un ascendant qui avait commis plusieurs meurtres. On peut avoir des « liens » et même être « possédé » tout en étant en état de grâce. On est alors victime. C’est l’expérience de nombreux prêtres exorcistes, que des vivants peuvent hériter de liens maléfiques contractés en raison des actes désordonnés de leurs ascendants pendant leur vie ici-bas : c’est comme une espèce de « contagion » maléfique. Ces « liens » peuvent provoquer des troubles très dommageables pour eux. On peut envisager la célébration de messes pour la libération de ces liens, l’Église ayant toujours permis l’offrande du sacrifice de la messe à l’intention des « vivants » comme des défunts. Ainsi, on peut demander la conversion d’un membre de sa famille, comme sa guérison ou sa libération. Cette pratique est tout à fait légitime.
« La dimension de l’Incarnation dans notre vie, implique comme une “traçabilité” de nos origines, donc de nos ascendants, dont nous sommes dépendants sur les plans génétique, psychologique, comme éventuellement spirituel en bien comme en mal » (Mgr Dominique Rey).
Y a-t-il assez d’exorcistes en France ? Comment le devient-on ?
Il y a en principe un prêtre exorciste nommé par l’évêque dans chaque diocèse. Est-ce que tous « croient » au diable et aux ravages qu’il fait ? Aux très grandes souffrances que le Malin impose à ses victimes ? Aux armes que l’Église nous donne pour le combattre ? Et les utilisent-ils ?
Comment choisir un prêtre pour le ministère d’exorciste ?
Le Rituel de 1998 au § 13 écrit : « Le ministère d’exorciser les possédés est accordé par une permission particulière et expresse de l’Ordinaire du lieu, qui, selon la règle, sera l’évêque diocésain lui-même. Cette permission doit être accordée seulement à un prêtre pieux, éclairé, prudent et de vie intègre, et spécialement préparé à cette charge » (CDC canon 1172).
Tout prêtre peut-il pratiquer un exorcisme ?
De par l’autorité de son sacerdoce et sa participation à la grâce du Christ Tête, tout prêtre a la capacité de prononcer une « bénédiction », c’est-à-dire une prière en forme d’exorcisme. Mais il faut qu’il en ait reçu le « pouvoir » de son évêque d’une manière permanente ou ponctuelle.
Votre livre s’adresse-t-il à tous ou à un public averti ?
J’ai constaté que le démon profite largement de l’ignorance sur ces questions pour propager les ravages de sa haine de Dieu et de toute sa Création, en particulier des hommes qu’il tourmente et qu’il cherche à entraîner en enfer. L’ignorance de ces questions peut être coupable ; devant une personne qui souffre, comment faire un discernement « éclairé » sans une bonne formation sur ces questions ? C’est une question de charité pratique. Il ne faut pas mettre ce livre entre les mains d’une personne impressionnable et craintive. Tout prêtre va aujourd’hui rencontrer ces problèmes chez ses pénitents. Ils doivent savoir que l’absolution sacramentelle ne délivre pas des liens maléfiques.
Jean-Régis Fropo, 90 questions à un exorciste. Éd. de l’Emmanuel, 286 p, http://www.infocatho.fr/90-questions-a-un-exorciste/
TÉMOIGNAGE D’UN POSSÉDÉ – COEUR SENSIBLE S’ABSTENIR
En complément de l’invitation du pape à ne pas chercher à discuter avec le démon, nous publions, le témoignage d’une personne liée par le démon, telle qu’on peut le voir dans certains Évangiles. Un point de vue « de l’intérieur » qui peut se révéler éprouvant pour certains lecteurs.
Écumant, il remonte sur sa panse l’allée bordée de chaises aux pailles usées. Son corps décrit sur le dallage autant de S qu’un serpent peut en tracer, tandis que ses pattes aux doigts crispés et acérés entaillent rageusement la pierre glaciale qu’il ne sent pas même. Ses râles rauques et sourds éructent de réguliers et effrayants rugissements. Il semble essoufflé, traînant sa carcasse comme une proie qu’il défend, prêt à déchirer de ses crocs dégoulinants de haine, la gorge de qui aurait l’imprudence de s’imaginer le dompter. Ses yeux mi plissés mi morts sont aux aguets, décidés à pétrifier de ce regard de gorgone le plus infime souffle d’air menaçant. Soudain il se cabre et découvre une musculature nerveuse enlacée d’une myriade de veines ne demandant qu’à se rompre pour souiller de son pu fielleux l’assistance médusée et interdite devant ce que l’on devine avoir été un être humain.
Il est là, hagard, perdu, tendu de tout son long par la haine, transpirant la rage, maculé de peur, saignant de folie et déversant un flot ininterrompu d’incohérences et de grossièretés. Sa gorge est prise d’une douleur au côté gauche. Comme un garrot intérieur elle se resserre décuplant la folie de la bête courbée sur elle-même et tout à coup contractée d’une demie taille. Une lame de feu lui transperce le côté, le jetant à terre dans un fatras de cris mêlant la rage à la souffrance et du fond duquel se perçoit comme des larmes de désespoir. Méconnaissable sous les traits défigurés de la haine, aveuglé par la jalousie et l’orgueil démesurés qui ont subitement submergé le moribond, obnubilé par l’ordure du sexe le plus dévoyé, hypnotisé par l’infamie adulée, engoncé dans le mensonge rendu délicieux et aimable, tétanisé enfin par la peur des autres et de lui-même, le monstre s’écroule aussi soudainement qu’il s’était déployé, comme harassé de fatigue et repus de violence.
Alors, la bête cède le pas et sous les vestiges sanglants du pugilat se reforment les contours d’un visage pétri de douleur, mais rayonnant d’humanité. La foule s’approche comme un essaim de curieux tremblotants et envahit de ses conclusions péremptoires la ruche abbatiale où j’émerge en sueur, épuisé et affamé, comme après chacun de ces voyages au pays de l’enfer.
Elle ne me quitte jamais. Les rares moments de lucidité, je la sens tapis dans le fond de ma gorge, prête à rugir à tout instant. Fourbe, elle revêt autant de visages que d’opportunité. Elle se faufile en chaque recoin de mon âme, de mon cœur et même de ma chair. Aucune faiblesse ne lui échappe, pas une blessure ne lui est inconnue. Jetant du souffre sur l’une ou attisant l’autre selon les dessins de son maître retors, il lui suffit d’un peu de sa bave vénéneuse pour enflammer les sens et les passions de mon âme dont ma volonté n’est à ce moment plus la maîtresse. Ligotée par je ne sais quels liens, cette pauvre femme est mise à fond de cale et bâillonnée. Un autre tient le gouvernail sournoisement entravé par les algues toxiques qui envahissent, plus promptement encore que l’éclair, la mer infernale dans laquelle mon âme est engloutie, comme un gaz soporifique endormirait les canonniers du navire. Sans défense, la nef nimbée de chloroforme ouvre ses bouches aux regards d’un autre. La vigile impassible contemple alors de son mât, impuissante et humiliée, sa propre coque cracher un feu soutenu sur ses alliés de toujours, tandis que ses matelots hébétés se sabordent, ivres de rage.
Si ce fauve tapis ne déserte jamais la forteresse en ruines qu’il a fait de mon âme, pas un instant non plus celle-ci n’a cessé d’être le témoin enchaîné de la folie de son hôte. Torture suprême, douleur plus vive que les séquelles visibles sur les remparts délabrés, l’intelligence ne cessait de représenter à mon esprit la vérité de ce qui se tramait, tandis que ma volonté, liée par ces chaînes droguées s’égosillait, du fond de sa cale capitonnée, à ordonner aux passions de reprendre leur poste et de mettre le navire en sécurité. Dans ces combats qu’il faut mener à chaque réveil du monstre, je ne peux qu’assister impuissant mais lucide à la débâcle de mon âme. Spectateur de moi-même, acteur malgré moi, j’ai pu un temps lutter de l’intérieur au prix de douleurs et de sévices corporels et moraux inouïs. Mais aujourd’hui, un autre semble venu, plus fort et contre lequel je ne puis pas même esquisser une résistance. Il me foudroie dès son premier frémissement. Son haleine fétide suffit à asphyxier ma volonté dont il s’est rendu maître par le simple passage de son ombre de laquelle il m’obstrue le jour comme une tunique de Nessus.
Je ne gouverne à présent plus rien. Il ne reste à la marionnette humaine que sa conscience pour pleurer. Mon univers s’est réduit à nous deux, lui et moi. Lui et ses sbires qui me maintiennent au sol. Un premier noie le désire, en le souillant de laideur. Cet autre la patience en l’engloutissant sous la colère. Celui-ci l’humilité en l’étouffant sous l’injustice. Ce fieffé coquin l’espérance, en l’obscurcissant de la haine. Ils sont autant de liens qui me tiennent captifs, allongé sur la table du bourreau et contraint de subir son baiser de fiel, de tristesse et de haine. De cet hymen hideux il laisse couler d’une source intarissable la fureur indomptée du désir de mort et le flot amer de la désolation.
A mes tentatives de fuite, il oppose de lourdes représailles, accentuant l’isolement du pauvre fou. Autant de messages jetés à la mer, autant d’éloignements violents de mes proches. Que j’insiste et ce n’est plus moi qu’il menace mais eux. Il a changé. Je ne reconnais plus Zebulon facétieux que nous pouvions voir venir ou déjouer. C’est un autre qui ne tourbillonne plus au hasard des opportunités de faire le mal qui se présentent. Il ne cherche pas simplement à dérouter le navire aux grés des vagues et des tempêtes. Non, il a un cap et s’il se prête au jeu des vents, c’est pour rejoindre au plus vite la désolation qu’il m’assigne. Je suis son prisonnier bien plus que je n’étais celui de Zebulon lequel avait fini par être le mien et suppliait Dieu de partir. Il est résolu et je n’ai sur lui plus aucune prise. Il ne cherche pas même la confrontation comme Zébulon. Il ne dit pas un mot, là où Zebulon était prolixe. Il semble être le soldat zélé, sans oreille que pour son maître, inflexible et sans cœur.
Nous ne jouons plus dans la même cour qu’autrefois alors que je suis plus désarmé que jamais. S’il y a bien une hiérarchie des puissances célestes, Lucifer me fait peut-être l’honneur de me hisser un échelon plus bas. Haine me gagne, rage me prend, revoilà le maître qui vient…
Écumant, il remonte sur sa panse l’allée bordée de chaises de pailles. Son corps décrit sur le dallage autant de S qu’un serpent peut en tracer tandis…
http://www.infocatho.fr/temoignage-dun-possede-coeur-sensible-sabstenir/
6- ÉTHIQUE
LA CAMPAGNE SUR L’EXCISION EST UNE ILLUSTRATION DU CHOC DES CIVILISATIONS
Début mars 2017, le réseau associatif « Excision, parlons-en ! » a lancé en France une nouvelle campagne de prévention de mutilations sexuelles féminines pourtant totalement étrangères aux traditions européennes.
En réalité, les pouvoirs publics ont été amenés à légiférer depuis plusieurs décennies pour tenir compte de la rencontre entre des pratiques coutumières issues de l’immigration le plus souvent africaine et notre conception des droits de l’individu. Au-delà de la sensibilisation de l’opinion, c’est bien une forme de choc des civilisations à laquelle nous assistons sur notre sol et qui doit nous amener à réaffirmer notre identité.
Des campagnes de sensibilisation de l’opinion à répétition
C’est dans les années 1980 que les premières études ont été réalisées sur la réalité de l’excision en France. Le phénomène est apparu lorsque l’immigration s’est féminisée après le décret du 29 avril 1976 qui a institutionnalisé le regroupement familial.
On évaluait alors entre 24 000 et 27 000 le nombre de femmes adultes qui avaient subi une mutilation sexuelle. Vingt ans plus tard, en 2004, une enquête de l’Institut national des études démographiques évoquait « environ 53 000 femmes », tandis qu’en 2017, ce sont 60 000 femmes excisées qui vivraient sur le territoire français. Une progression de 140 % en 35 ans !
Pour les peuples qui les pratiquent, les mutilations sexuelles féminines trouvent leur justification dans des critères beaucoup plus identitaires que religieux. Pour les femmes, il s’agit de préserver la virginité jusqu’au mariage, puis de prévenir les relations adultérines. A titre secondaire, il peut s’agir de devenir une « vraie » femme, le clitoris étant censé représenter un organe masculin qu’il faudrait ôter. L’excision s’inscrit enfin dans la construction de l’appartenance à un groupe ethnique et à une culture propre. Pour les hommes, l’excision est décrite sous un aspect festif et cérémoniel, un rituel de passage qui serait le pendant de la circoncision.
Ces agissements, dont le fondement est souvent initiatique, ont été à l’origine de campagnes de prévention qui sont d’abord révélatrices de l’émotion suscitée dans les sociétés occidentales par la découverte de pratiques entièrement étrangères à notre conception du droit de l’individu à son intégrité physique, mais aussi à la représentation européenne de la femme, dont l’image idéalisée dans la mythologie gréco-romaine, dans la figure mariale, dans le roman courtois, dans la préciosité des salons ou dans l’éternel féminin ne saurait porter la moindre trace de mutilation.
Un édifice législatif qui laisse perplexe
Les mutilations observées chez les personnes issues de l’immigration la plupart du temps subsaharienne, mais aussi proche orientale ont amené les pouvoirs publics à intervenir sur le fondement légal de l’atteinte à l’intégrité de la personne. Depuis la première décision de justice survenue en 1979, une quarantaine de procès ont eu lieu, à l’encontre des exciseuses comme à l’encontre des parents. Cette répression a entraîné une forte diminution de l’excision pratiquée en France, mais elle a aussi déplacé le problème, l’excision étant dorénavant réalisée dans le pays d’origine à l’occasion d’un retour forcé ou d’un voyage.
https://fr.novopress.info/206028/la-campagne-sur-lexcision-est-une-illustration-du-choc-des-civilisations/
L’ENFANT, LE GRAND OUBLIÉ (OPINION)
Une opinion d'Anne Schaub, psychothérapeute.
Je veux dénoncer les écorchures imposées à l’enfant dans la gestation pour autrui. Fabriquer un bébé pour un autre, c’est se hasarder à générer chez ce petit de la souffrance et de la pathologie relationnelle.
Dans le débat sur les mères porteuses, je suis frappée qu’un intervenant est systématiquement oublié : l’enfant. Dans la gestation pour autrui (GPA), il s’agit apparemment d’une simple affaire de désir d’enfant, de générosité, de solidarité entre couples et entre femmes… et aussi d’argent. Que dire, que penser du développement in utero du petit être humain embryon dans le ventre d’une mère porteuse ? Que ressent ce petit enfant qui est remis/vendu à la naissance aux parents d’intention qui ont soit fourni eux-mêmes les gamètes, soit ont fait appel à un ou des donneurs externes ? Sur base des acquis en sciences humaines et en neurosciences, que peut-on présumer comme effets durables sur l’enfant ainsi projeté dans la vie ?
Le terreau de base
Il me semble essentiel de considérer les enjeux majeurs que représentent pour l’enfant à naître les circonstances de conception, de gestation et de naissance. De nombreuses démonstrations issues des neurosciences mettent en lumière l’importance biopsychologique et cognitive de cette période prénatale pour l’enfant. Ces étapes de vie représentent le terreau de base dans lequel seront ensemencées les premières expériences sensorielles, relationnelles et émotionnelles inconscientes, à connotation soit d’unité, de tendresse, de joie et de sérénité, soit de distance ou de confusion affective; voire, de stress extrême entre autres, lié à l’angoisse de séparation.
Faciliter ou organiser une maternité/parentalité éclatée de la conception à la naissance charge l’enfant d’un bagage psycho-affectif empreint de ruptures et le marque d’une filiation brouillée.
Hormis les circonstances de conception d’un enfant, déjà influentes sur son devenir, si celui-ci est séparé de sa mère de naissance même durant quelques heures, il est touché en plein cœur dans son besoin de continuité, de stabilité et de sécurité de base. Comme cela s’est produit pour Amélie, 6 ans. Son petit cœur restait écorché et à vif suite à une césarienne et une séparation de naissance de quelques heures. C’est comme si ses grosses colères répétitives à chaque contrariété cachaient un cri tragique répétitif : "Maman, pourquoi m’as-tu abandonnée ? J’ai encore souvent si peur ! Sans toi, je crois mourir !" (1) En effet, toute situation qui impose au nouveau-né, même involontairement, la séparation avec la mère qui l’a porté neuf mois, entraîne chez lui selon le contexte et à des degrés divers, une blessure d’abandon qui peut aller jusqu’à une angoisse de mort. Le bébé il est vrai, se "sent" exister à partir de la présence en qualité et en quantité de sa mère, qu’il connaît de tous ses sens déjà depuis plusieurs mois et à laquelle il s’est attaché !
Le réflexe de l’attachement
Si une femme, une mère, quelle qu’en soit la raison, peut décider de ne pas s’attacher au bébé qu’elle attend, l’enfant lui, ne le peut pas. Le processus qui crée ce lien d’attachement du bébé vers la mère, relève d’un "réflexe" programmé de survie. Il s’agit bien d’un mécanisme biophysiologique et psychologique, incontournable et incontestable. Aucun contrat entre des parents d’intention et une mère porteuse, aucune pensée d’adulte qui désire de tout son cœur l’enfant attendu à distance, n’a le pouvoir de diminuer ou d’effacer cette expérience humaine d’attachement gestationnel qui se tisse tout en finesse et en subtilité chez le fœtus, et s’avère fondamentale pour son devenir. Qui, un jour ou l’autre, ne revient pas à ces fondements-là, pour mieux se comprendre ?
Le procédé procréatif propre à la GPA, expose de facto le jeune enfant à une dissociation entre la dimension génétique, corporelle et éducative. Pour la plupart des psychologues et pédopsychiatres, il s’agit bien d’un contexte d’origine susceptible d’entraîner chez celui-ci un bouleversement sensoriel et intrapsychique, au risque d’altérer la fondation de son identité.
http://www.lalibre.be/debats/opinions/l-enfant-le-grand-oublie-opinion-59284feacd700225430e1016
LA BELGIQUE DÉBLOQUE 15 MILLIONS D’EUROS POUR LE DÉPISTAGE PRÉNATAL NON INVASIF DE LA TRISOMIE 21
La Belgique remboursera presque intégralement le dépistage prénatal non invasif de la trisomie 21 (DPNI) à partir du 1er juillet. Les femmes enceintes devront compléter à hauteur de 8,68€ maximum, alors que le test coûte 290€ depuis décembre dernier (cf. Belgique : le prix du DPNI revu à la baisse). La ministre de la santé publique Maggie de Block a prévu un budget de 15 millions d’euros pour cette mesure, « qui rendra possible le remboursement de 100 000 tests par an ». La mesure doit encore être confirmée par le Comité de l’assurance soins de santé ce lundi.
Note Gènéthique :
En Belgique, de plus en plus de femmes enceintes ont recours au DPNI
Des intérêts financiers à l’origine des pressions visant à intégrer le DPNI dans le dépistage de la trisomie 21 ?
Face à la sélection toujours plus active des naissances, la puissance subversive du handicap
http://www.genethique.org/fr/la-belgique-debloque-15-millions-deuros-pour-le-depistage-prenatal-non-invasif-de-la-trisomie-21#.WS3IIoWcGwl
Un site consacré au centième anniversaire des apparitions de Fatima
http://www.enfantsdefatima.org/
MÉDECINS DE LA MORT
Tandis que des médecins tuent des fœtus de sept mois au nom de l’IMG, d’autres médecins (voire les mêmes) font tout ce qu’ils peuvent pour sauver des prématurés de sept mois.
De même, tandis que des médecins font des massages cardiaques pour sauver des vies, d’autres médecins (voire les mêmes) arrêtent le cœur de patients pour prélever leurs organes de façon optimale.
Les Journées de l’Agence de la biomédecine ont eu lieu les 18 et 19 mai derniers à Paris. L’un des colloques portait sur le prélèvement d’organes selon le « programme Maastricht III », qui consiste à provoquer l’arrêt cardiaque du patient en supprimant les soins afin de prélever des organes dès le dernier battement.
Cela se fait en France depuis 2014, aujourd’hui sur 9 sites. Et cette technique permet naturellement de prélever davantage d’organes, et de meilleure qualité, puisqu’on sait exactement quand on va tuer le donneur et que donc tout sera prêt à la seconde même…
Il est sidérant de voir des médecins parler de tout cela comme s’il s’agissait de techniques parfaitement neutres. Mais le comble de la perversion est quand ils examinent l’une des conditions de « Maastricht III » : l’agonie ne doit pas avoir duré plus de trois heures. Il faut donc raccourcir l’agonie, et faire qu’elle se passe dans les meilleures conditions pour le patient afin que ses organes ne souffrent pas…
http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2017/05/30/medecins-de-la-mort-5949172.html
POINTS DE VUE - FAUT-IL AU NOM DU « VIVRE-ENSEMBLE » INTERDIRE LES SIGNES RELIGIEUX DANS L’ESPACE PUBLIC ?
Rédigé par Denis Lacorne | Lundi 29 Mai 2017
La plupart des sociétés occidentales contrôlent la présence du religieux dans l’espace public. Les minarets sont interdits en Suisse, les grandes croix, les crèches et les tables des Dix Commandements sont bannies aux Etats-Unis, le voile islamique est exclu des écoles publiques françaises. Les principes sur lesquels reposent ces interdictions sont en général d’ordre juridique et constitutionnel et les tribunaux ou les législatures jouent un rôle important pour réglementer la place du religieux dans l’espace public.
En France, on évoque souvent le danger du prosélytisme religieux pour justifier l’interdiction du voile islamique à l’école, de la burqa dans l’espace public ou du burkini sur les plages publiques. Mais tout prosélytisme doit-il être interdit ? Cela n’est pas certain.
Toutes les religions sont, par définition, prosélytes (à part le judaïsme) et la présence, encore rare, de quelques burqas dans la rue, ou d’un burkini sur une plage ne signalent pas nécessairement une intention maléfique, mais un acte, aussi bizarre soit-il, de modestie individuelle, qui n’est pas télécommandé par un imam soucieux de semer des signes visibles du succès de sa prédication.
Notre droit interdit-il toute forme de prosélytisme ? On peut le croire, mais pour des raisons souvent mal comprises. Il suffit de se reporter à l’article 10 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen : « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi. » L’invocation de l’ordre public trace une limite ultime à la tolérance du fait religieux.
Mais celui-ci n’est pas défini de façon restrictive : il s’agit non seulement d’opinions religieuses, mais aussi de leur « manifestation ». Ce dernier mot, souvent négligé par les commentateurs, peut faire référence à un lieu de culte, ou à une manifestation sur la voie publique : une procession par exemple, ou une prédication dans la rue. Pourquoi les rédacteurs de l’article 10 ont-ils ajouté le segment de phrase « pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public » ? Parce qu’ils craignaient les avancées du protestantisme dans un espace public jusque-là contrôlé par l’Église catholique. Sur la pression des milieux catholiques conservateurs de l’Assemblée constituante, et en particulier de Virieu et de l’évêque Gobel (l’évêque in partibus de Lydda ou de Lode en Palestine), la phrase a été ajoutée dans l’espoir de limiter la prolifération de lieux de culte protestant, et cela malgré la vive opposition du pasteur Rabaut Saint-Étienne. Ce dernier dénonça en termes très vifs une formule inquisitoriale qui, à ses yeux, faciliterait tôt ou tard les abus d’un tyran cherchant à « entrer dans le secret des pensées », pour mieux les surveiller et les interdire [voir Stéphane Rials (dir.), La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, Hachette-Pluriel, 1988].
http://www.saphirnews.com/Faut-il-au-nom-du-vivre-ensemble-interdire-les-signes-religieux-dans-l-espace-public_a23957.html
JEAN BAUBÉROT FACE AUX INTERDICTIONS DU VOILE : « LA LAÏCITÉ N’EST PAS UNE RELIGION CIVILE »
Rédigé par Maria Magassa-Konaté | Mardi 20 Mai 2014
Fondateur de la sociologie de la laïcité et président d’honneur de l’École pratique des hautes études (EPHE), Jean Baubérot est l’auteur de nombreux ouvrages, dont « La Laïcité falsifiée » (Ed. La Découverte, 2012), dans lequel il dénonce le détournement du véritable sens de la loi de 1905. Sa posture dissonante dans le débat public s’illustre notamment par son opposition franche à la loi du 15 mars 2004 interdisant le port des signes religieux à l’école. Dans son dernier ouvrage, « Une si vive révolte » (Ed. de L'Atelier), le sociologue est dans un tout autre registre, nous livrant un récit autobiographique passionnant grâce à la redécouverte des journaux intimes écrits durant son adolescence dans les années 1950. Le cheminement d’un homme engagé qui s’est toujours présenté à contre-courant y est dévoilé. Saphirnews revient avec lui sur son parcours singulier.
Saphirnews : Dans « Une si vive révolte », vous vous définissez comme un hérétique depuis votre jeunesse et n’hésitez pas à contester l’ordre établi. Plus tard, on retrouve cette attitude lorsque vous êtes le seul membre de la commission Stasi aboutissant à l'interdiction du port de signes religieux à l’école à vous abstenir. Quelles ont été, pour vous, les conséquences de cette prise de position ?
Jean Baubérot : Au début de la commission Stasi, Jacques Chirac (alors président de la République, ndlr) m’avait dit qu’il comptait me donner un rôle très important, voire prédominant, dans la commémoration du centenaire de la loi de 1905 puisque j’avais la chaire d’histoire et de sociologie de la laïcité à l’Ecole pratique des hautes études (EPHE) et que j’avais écrit pas mal d’ouvrages. Après le vote, cela n’a plus pu être possible.
http://www.saphirnews.com/Jean-Bauberot-face-aux-interdictions-du-voile-La-laicite-n-est-pas-une-religion-civile_a18875.html
JEAN-LOUIS BIANCO : DE LA LAÏCITÉ, « IL N’Y A PAS DEUX LIGNES, IL N’Y EN A QU’UNE »
Rédigé par Hanan Ben Rhouma | Samedi 23 Janvier 2016
Jean-Louis Bianco n’est pas prêt à remettre sa démission de la présidence de l’Observatoire de la laïcité. Une semaine après les déclarations hostiles de Manuel Valls, l’ancien ministre, qui déclare avoir la confiance du président de la République François Hollande, souhaite faire « prévaloir l’apaisement » pour sortir d'une polémique « injuste et stérile ». Sur Saphirnews, il revient sur les enseignements qu’il en tire. Au-delà des attaques dont il fait l'objet avec le rapporteur général Nicolas Cadène, Jean-Louis Bianco déplore aussi la teneur des débats publics visant actuellement l’islam et lance un message.
La meilleure preuve de ce que je dis est que nous avons adopté une note d’orientation à l’Observatoire (en mai 2014, ndlr) qui s’appelle « La laïcité aujourd’hui », une note de principe adoptée à l’unanimité, y compris de ceux qui, aujourd’hui, nous critiquent. Pour moi, je m’en tiens à ce qui a fait notre unanimité.
Il est dit qu’on retrouve deux vieilles cultures de la laïcité : une laïcité anticléricale, voire antireligieuse, incarnée par Emile Combes et Maurice Allard, et une laïcité d’équilibre défendue par Aristide Briand et Jean Jaurès qui l’a largement emporté. Je ne pense pas que ce soit le sujet aujourd’hui.
Je crois qu’il y a une tentation et une tentative d’étendre le domaine de la laïcité, en tout cas de la neutralité, dans l’espace public. Il suffit de regarder des propositions de loi qui sont sur la table de l’Assemblée et du Sénat, de gauche ou de droite, pour voir que toutes les propositions de lois sont des propositions d’interdiction ou de restriction des libertés qui, sous des appellations diverses, visent en réalité uniquement l’islam et, dans l’islam, uniquement le foulard. La laïcité, c’est la neutralité absolue du service public, qu’il s’agisse de convictions politiques, syndicales, philosophiques ou religieuses, mais c’est aussi la liberté dans l’espace public de manifester ces convictions.
Je pense aussi qu’il y a des parts de posture personnelle et des arrière-pensées dans lesquelles
http://www.saphirnews.com/Jean-Louis-Bianco-de-la-laicite-il-n-y-a-pas-deux-lignes-il-n-y-en-a-qu-une_a21887.html
AUJOURD’HUI DÉSIGNER L’AVORTEMENT COMME UN CRIME DEVIENT UN CRIME.
Ce détournement de l’intelligence et déni du réel envahit les médias comme le monde politique. Le 28 mai, journée nationale pour la vie, devrait être l’occasion de s’interroger sur le conditionnement de plus en plus inquiétant de notre société par la culture de mort.
« C’est monstrueux de dire que l’IVG est un crime », s’est indigné un journaliste le 17 avril sur CNews, menaçant même de quitter le plateau après le juste propos d’un prêtre lors d’un débat sur le vote des catholiques. On sait en outre comment l’Université catholique de Louvain a désavoué un professeur qui qualifiait l’avortement de « meurtre ». On n’a pas oublié non plus les mots du ministre Laurence Rossignol à l’Assemblée nationale, le 26 janvier dernier : « Avorter ce n’est pas enlever une vie. » Ces flagrants dénis de réalité par aveuglement idéologique finissent donc par désigner en délit d’opinion – c’est-à-dire paradoxalement en crime – le discours vrai et scientifique sur cette réalité. C’est le « délit du réel », selon le mot d’Élisabeth Lévy.
On se rappelle le commentaire subversif de Hans Küng après Evangelium Vitæ : « Le pape veut abolir la liberté de conscience dans les questions les plus intimes et interdire même aux Parlements démocratiquement élus de légiférer dans ces domaines. »
La liberté d’expression interdite
Ce n’est pas l’Église mais l’État en l’occurrence qui, par le délit d’entrave numérique, veut abolir l’objection de conscience (et sa liberté d’expression) et qui légifère en ce sens par déni du réel. Dans Evangelium Vitæ, Jean-Paul II n’interdisait aucunement la liberté de conscience qui est une liberté intérieure s’opposant à ce que l’État ou l’Église puisse contrôler et contraindre les intentions ou les croyances de chacun, au for interne. Mais il plaçait l’obligation de respecter la vie innocente au-dessus de cette liberté de conscience, au nom du respect du bien commun et de la dignité des personnes. « La tolérance légale de l’avortement et de l’euthanasie ne peut en aucun cas s’appuyer sur le respect de la conscience d’autrui, précisément parce que la société a le droit et le devoir de se protéger contre les abus qui peuvent intervenir au nom de la liberté de conscience. » On saisit ce que peut impliquer analogiquement ce primat de la conscience concernant le commandement relatif à l’adultère avec les dérives pastorales et doctrinales auxquelles on assiste actuellement.
http://www.hommenouveau.fr/2083/politique-societe/defense-de-la-vie---quand-l-ideologie-fait-loi.htm
MARIAGE POSTHUME
On apprend qu'Etienne Cardiles s'est marié à titre posthume avec Xavier Jugelé, le policier assassiné sur les Champs Élysées le 20 avril dernier.
"La cérémonie s'est déroulée en petit comité en présence toutefois de plusieurs autorités. Ainsi, l’ancien président François Hollande a assisté à la cérémonie. Tout comme Anne Hidalgo, la maire (PS) de Paris, et Gérard Collomb, le ministre de l’Intérieur."
En France, le mariage à titre posthume est prévu et autorisé dans le but de légitimer les enfants à naître dont les pères étaient morts. Les effets du mariage remontent à la date du jour précédant celui du décès de l'époux. Ce mariage n’entraîne aucun droit de succession au profit de l'époux survivant et aucun régime matrimonial n'est réputé avoir existé entre les époux.
Enfant à naître ? Etienne Cardiles serait-il enceint ?
Carole d'Hombelois
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL SAISI SUR LA QUESTION DU DROIT À LA VIE
L’Union nationale des associations de familles de traumatisés crâniens et de cérébro-lésés (UNAFTC) a saisi le Conseil Constitutionnel sur la « reconnaissance d’un droit à la vie et au respect de la vie », au travers de la « procédure collégiale d’arrêt des traitements, et donc de fin de vie, pour des patients hors d’état d’exprimer leur volonté et qui n’ont pas laissé de directives anticipées ». L’UNAFTC voudrait « voir préciser la procédure et réclame que l’avis des proches soit mieux pris en compte ». Elle conteste la constitutionnalité d’un décret d’application de la loi Claeys-Leonetti qui confie « au seul médecin, à l’issue de la procédure collégiale, le soin de prendre la décision d’arrêter ou de limiter un traitement, sans exiger un consensus familial et médical pour les patients dans l’incapacité de donner leur avis ». Ce décret va à l’encontre du « droit à la vie » reconnu dans l’article 2 de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen, de la liberté personnelle des personnes hors d’état d’exprimer leur volonté et du principe de sauvegarde de la dignité de la personne humaine. En outre, le législateur « n’a pas prévu que le recours contre l’arrêt des traitements soit suspensif » : « quand une famille saisit un tribunal pour s’opposer à ce type de décision médicale, rien n’empêche le médecin de lancer le processus d’arrêt des traitements avant le jugement ».
Si « la grande majorité des médecins prennent en compte l’avis des proches », le décret en question « ne nous met pas à l’abri d’une initiative médicale malheureuse » constate Philippe Petit, représentant de l’association. « Le cadre règlementaire actuel permet au médecin de confisquer la décision aux familles et de l’imposer(…). La loi semble se désintéresser des personnes en état végétatif ou pauci-relationnel dont on ne connait pas la volonté, comme s’il s’agissait de personnes en sursis, privées de ‘permis d’exister’. Et que fait-on des liens d’amour des proches ? Ne devraient-ils pas être mieux considérés ? » interroge Philippe Petit, lui-même père d’une jeune homme de 29 ans en état pauci-relationnel et médecin.
http://www.infocatho.fr/le-conseil-constitutionnel-saisi-sur-la-question-du-droit-a-la-vie/
http://genethique.org/fr/le-conseil-constitutionnel-saisi-sur-la-question-du-droit-la-vie-67614.html#.WS2vBoWcGwk
ESPAGNE – VERS UNE CENSURE ET UNE DICTATURE LGBT SANS PRÉCÉDENT ?
Le mouvement d’extrême gauche Podemos vient de présenter au Congrès des élus d’Espagne une proposition de loi de protection des droits LGBT qui vise à la mise en place d’une censure étatique sans précédent. Le mouvement « populiste », (…) veut donner à l’administration espagnole de nouveaux pouvoirs en matière de poursuites des « discriminations ». Il lui reviendrait de prononcer des peines d’amende ou encore de fermer des médias sans que le juge ait le moindre droit de regard sur ces sanctions et ces privations de liberté.
http://www.infocatho.fr/espagne-vers-une-censure-et-un-dictature-lgbt-sans-precedent/
Lire l’article entier sur Reinformation.TV : http://reinformation.tv/espagne-podemos-loi-censure-lgbt-pouvoir-administration-dolhein-69995-2/
7. LAÏCITÉ
ITALIE : LE DROIT À LAVIE, DON DE DIEU, AFFIRMÉ DANS LES RUES DE ROME
Lorsque la pluie d’orage cessa pour laisser place au soleil, les organisateurs de la 7ème Marcia per la Vita, remerciant la Providence qui ne manque jamais de nous assister, comprirent que cette marche serait un grand succès. A trois heures et demi, le cortège s’ébranla, quittant la piazza della Repubblica. En tête, la grande banderole et le train joyeux des enfants et mamans, qui expriment si bien la force et l’espérance de la culture de la vie.
La 7ème édition de la Marcia per la Vita est l’une des plus nombreuses de ces dernières années. Combien y a-t-il de participants ? Certainement des dizaines de milliers. Virginia Coda Nunziante, présidente du Comité Marcia per la Vita, ne regarde pas tant les chiffres. « La discussion sur le nombre de participants – affirme-t-elle – n’a qu’une importance relative. Le succès de la Marche tient surtout à la force de son message ». Et cette force est exprimée par le cortège où affluent des personnes de tous horizons, groupes et associations variés, mais tous unis dans cet amour commun de la vie et de la famille. « Les nombreuses âmes du peuple pro-life colorent le long cortège » écrit Luca Liverani dans l’Avvenire du 21 mai.
La marche italienne est particulièrement marquée par cette polyphonie de voix et de couleurs. Familles et associations pro-life provenant de toute l’Italie et du monde entier, forment une extraordinaire chorégraphie où ballons colorés, pancartes, drapeaux, musiques et slogans se mêlent aux chapelets et aux hymnes religieux. Les prêtres y sont très nombreux : les bénédictins de l’abbaye de Nursie sous la conduite du père Cassian Folsom, les religieux et religieuses du Verbo Incarnato, les jeunes frères Franciscains de l’Immaculée, les pères Somaschi, la Fraternité Saint Pie X, les Légionnaires du Christ, l’Institut du Bon Pasteur, les séminaristes du North American College et ceux de l’Institut du Christ-Roi de Gricigliano, mais surtout deux incontournables points de référence : le cardinal Raymond Leo Burke, patron de l’Ordre Souverain Militaire de Malte, et Mgr Athanasius Schneider, évêque auxiliaire de Maria Santissima d’Astana, auxquels s’est joint l’archevêque Carlo Maria Viganò, ex-Nonce du Saint-Siège aux Etats-Unis.
http://www.correspondanceeuropeenne.eu/2017/05/30/italie-le-droit-a-lavie-don-de-dieu-affirme-dans-les-rues-de-rome/
JEAN-CLAUDE KAUFMANN : “IL EST ABSOLUMENT IMPOSSIBLE D'INTERDIRE LE BURKINI“
L’été revient, le « burkini » aussi. L'interdiction par certains maires de stations balnéaires de cette tenue de bain « pudique » pour femmes avait déclenché une polémique tenace durant l’été 2016. Le sociologue Jean-Claude Kaufmann, auteur de Burkini. Autopsie d’un fait divers (LLL), décortique le phénomène pour La Vie.
Vous montrez dans votre livre que l'affaire du burkini est « un embrouillamini » de sujets et d’enjeux différents, avec des récupérations politiques en tous sens. Faut-il donc considérer cette affaire comme un épiphénomène médiatique ?
Non, pas du tout. L’affaire a monté en puissance pendant l’été pour deux raisons. La première c’est que, comme tout a été mélangé, on n’arrivait pas à clarifier les choses et personne n’y comprenait plus rien. La deuxième raison est que c’était un grand révélateur d’un nouveau problème absolument majeur. À savoir : nous n’avons pas compris que nous étions en train de changer de type de société, que nous étions en train de passer de la démocratie saison 1 à la démocratie saison 2. La démocratie saison 1 était uniquement un système politique : le multipartisme, la liberté de vote, etc. Mais depuis un demi siècle environ, il s’est produit un élargissement gigantesque de l’exercice de la démocratie au niveau quotidien et individuel. Il n’y a plus de morale collective. Chacun choisit et définit lui-même sa vérité, sa morale. L’élargissement de cette « hyper démocratie » s’est en plus accéléré avec internet, au tournant des années 2000.
La plage est l’espace où s’exprime le mieux la liberté absolue.
http://www.lavie.fr//actualite/societe/jean-claude-kaufmann-il-est-absolument-impossible-d-interdire-le-burkini-30-05-2017-82441_7.php
8- SOCIÉTÉ
CSG : LES VRAIS RISQUES D'UNE RÉFORME
Etienne Lefebvre
C'est une mesure phare d'Emmanuel Macron en faveur du pouvoir d'achat des actifs, et une mesure d'équité face au risque du chômage. Alors que le financement de l'Unédic est assumé...
https://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/030357214336-csg-les-vrais-risques-dune-reforme-2090383.php#xtor=EPR-7-%5Bmatinale%5D-20170530-%5BProv_%5D-2393179%402
LA FRANCE À L'HEURE DU GRAND "CHAMBOULE TOUT"
De Patrice Buffotot sur le site de France Catholique :
Le « Chamboule tout » politique français : Une manipulation « machiavélique » ?
En quelques mois, nous assistons à une « recomposition du paysage politique français », véritable bain de jouvence aux dires des médias, qui devrait résoudre tous les problèmes du pays. Cette...
Cette note a été publiée le 30/05/2017
Pour lire la note entièrement, veuillez cliquer sur le lien ci-dessous :
http://belgicatho.hautetfort.com/archive/2017/05/30/la-france-a-l-heure-du-grand-chamboule-tout-5949027.html
TRANSFORMATION DIGITALE
Rédigé par Didier Rance le 30 mai 2017
Avec ce troisième livre, Gilles Babinet poursuit son apologie pour le numérique et sa prophétie d’une mondialisation heureuse sous l’égide des Big data. Il a des atouts pour le faire, et pour promouvoir en modèle sa success story dans le monde digital : entrepreneur numérique et fondateur d’une dizaine de sociétés en ce domaine, en particulier dans l’exploitation des données mais aussi dans les jeux, c’est aussi un personnage officiel depuis 2011, désormais représentant de la France dans l’Union européenne « pour aider les États, ainsi que la Commission européenne, à promouvoir les avantages d'une société numérique ouverte à tous ». Pour lui, aucun doute n’est possible, le marché, la société, les personnes et, ce qui semble plus important, les entreprises et leur marketing sont de façon irréversible remodelés par l’informatique de masse dont Amazon ou Google sont les figures dominantes. Il faut « passer aux barbares », car la victoire des data scientists est inéluctable. Une « révolution anthropologique » est en cours : pour s’en convaincre, il n’y a qu’à se glisser discrètement dans un « incubateur de jeunes start-up ».
Mais à y regarder de plus près, de quoi s’agit-il ? De réaliser des gains de productivité. Le modèle économique dominant, qui met la production/consommation au principe même de l’humain n’est pas touché, il est au contraire renforcé. Le livre terminé, le lecteur se demande de qui l’auteur est le prophète : d’une humanité heureuse ou de Big Brother ?
Gilles Babinet, Transformation digitale : l’avènement des plateformes, Le Passeur Éditeur, 216 p., 18,50 €.
http://www.hommenouveau.fr/2071/lecture/transformation-digitale.htm
L'ÉTONNANTE PERFORMANCE D'EMMANUEL MACRON FACE À VLADIMIR POUTINE
A Versailles, le président français a tendu la main à son homologue russe et lui a dit ses quatre vérités à la face du monde... En même temps.
Vincent JauvertPublié le 29 mai 2017 à 19h04
"Macronmania" diront certains. Mais comment ne pas s’avouer bluffé par la performance d’Emmanuel Macron face à Vladimir Poutine, ce lundi lors de la conférence de presse commune à Versailles ? Le président français a tendu la main à son homologue russe et, dans le même temps, lui a asséné ses quatre vérités à la face du monde, comme peu avaient osé auparavant.
Emmanuel 1er et Vladimir le Grand à Versailles : un parfum "gaullo-mitterrandien"
Le "Dialogue de Trianon"
La main tendue, Emmanuel Macron a annoncé le lancement d’un forum des sociétés civiles qui devrait permettre aux étudiants, aux chercheurs, aux intellectuels des deux pays d’échanger et de voyager plus fréquemment. Il souhaite appeler cette nouvelle instance le "Dialogue de Trianon". L’idée, bienvenue, pourrait permettre de redonner corps à l’amitié entre les deux peuples, à condition toutefois qu’elle ne soit pas dévoyée comme "le dialogue franco-russe", lancé au début des années 2000 à l’initiative du président Chirac, qui n’est plus aujourd’hui qu’une officine de propagande pro-Kremlin.
Pourquoi Emmanuel Macron tend la main à Vladimir Poutine
"Organes de propagande mensongère"
Les quatre vérités, le jeune président français les a dites avec calme et fermeté. A propos des deux médias officiels à destination de l’étranger, qui, pendant la campagne présidentielle française, n’ont eu de cesse de propager des rumeurs nauséabondes contre le candidat d’En Marche !, Emmanuel Macron a été particulièrement cinglant. En présence du chef du Kremlin, dont le visage était plus que jamais fermé, il a martelé :
"Russia Today et Sputnik ne sont pas des organes de presse mais d’influence et de propagande mensongère."
Russia Today, Sputnik : l'offensive des médias russes en France
Le nouveau chef de l'Etat a aussi évoqué le sort des personnes "LGBT" maltraitées en Tchétchénie. Et il a redit que, lors de leur premier échange téléphonique, il avait évoqué avec Vladimir Poutine les cyberattaques attribuées aux services secrets russes contre son équipe de campagne. Contraint de se justifier, le chef du Kremlin a grogné que tout ceci n’était que des inventions de journalistes, sans convaincre.
Syrie, Tchétchénie... Ce qu'il faut retenir de la conférence de presse de Macron et Poutine
Un nouveau test
Maître de lui face à un président russe visiblement mal à l’aise, Emmanuel Macron a donc trouvé le ton juste pour tenter de relancer, dans l’honneur, les relations entre l’Elysée et le Kremlin. Mais il y a fort à parier qu’avant d’entrer vraiment dans des négociations sur tous les sujets qui fâchent, de la Syrie à l’Ukraine, Vladimir Poutine aura à cœur de tester une nouvelle fois le jeune président. En terre russe, cette fois.
Vincent Jauvert
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20170529.OBS0023/l-etonnante-performance-d-emmanuel-macron-face-a-vladimir-poutine.html
AFRIQUE : CE DONT MACRON HÉRITE VRAIMENT
Le dernier grand voyage de Hollande en Afrique et le premier de Macron ont eu pour théâtre le Mali. Un hasard ? Certainement pas. Explications.
Par Agnès Faivre
Le premier voyage en Afrique d'Emmanuel Macron en tant que président montre que le nouveau chef d'État français a pris toute la mesure des défis qu'il aura à relever sur le terrain pendant son quinquennat. Et il ne pourra pas faire l'économie de la gestion au quotidien des conséquences de nombreuses décisions et attitudes de son prédécesseur François Hollande. À Gao, en ce mois de mai, Emmanuel Macron a insisté sur sa volonté de renforcer la coopération internationale autour de la question malienne, dans sa dimension militaire, mais aussi économique par des initiatives en amont. Mais avec quoi le président Macron va-t-il devoir compter si ce n'est avec les actes posés par son prédécesseur mais aussi la conjoncture internationale rendue mouvante par l'influence de nouveaux acteurs. D'où l'intérêt de scruter de nouveau le parcours de François Hollande sur le continent depuis qu'en 2013 il a volé au secours du Mali pour contenir l'avancée des djihadistes, mais aussi toutes les mutations géopolitiques et géo-économiques dont il a fallu s'accommoder sur le continent.
Le sommet de Bamako : le dernier acte d'un engagement fort
Le 14 janvier 2017, à Bamako, François Hollande est à la tribune. L'écoute de son discours est d'autant plus attentive que celui-ci est le dernier qu'il tient devant une assemblée aussi prestigieuse d'au moins 35 chefs d'État africains. Il préfère exalter la coopération militaire entre la France et le continent, louer le « lien indéfectible » entre les peuples français et africains, rappeler la solidarité de la France au regard « du sacrifice des tirailleurs lors des deux derniers conflits mondiaux » et mentionner les « 32 visites officielles » qu'il a effectuées sur le continent pendant son quinquennat.
À propos des relations économiques entre la France et l'Afrique, il glisse tout au plus quelques mots sur les enjeux liés à la démographie et à la formation de la jeunesse, sur la nécessité de « consacrer plus d'efforts au développement et à la croissance ». Et pourtant, ce n'est pas que le sujet ne le préoccupe pas. En parallèle du sommet de Bamako, un forum économique coorganisé par le Medef international ne se tient-il pas ? Le chef de l'organisation patronale française, Pierre Gattaz, a avec lui une délégation de 70 entreprises de l'Hexagone. Autant dire que le ton est offensif et qu'est réelle la détermination à s'investir dans une « stratégie à long terme pour l'Afrique ». Et cela est martelé devant les patrons africains comme pour relancer la dynamique enclenchée par le président Hollande trois ans plus tôt avec l'intervention française.
http://afrique.lepoint.fr/actualites/afrique-ce-dont-herite-vraiment-macron-29-05-2017-2131297_2365.php?M_BT=438266583523&m_i=CFoHqrbZlZqT7pLVboeXCJOYplNuXbq3IWO4ohH%2BC%2BI5YQQLEJphAOHghP%2ByfpdDmQgKGHQc%2BfkJeYbSIqFY5Snd5dZCC9#xtor=EPR-6-[Newsletter-lepoint-afrique]-20170530
ERIC ZEMMOUR : « BRIGITTE MACRON FUT UN GRAND PROFESSEUR DE THÉÂTRE »
« Brigitte Macron fut un grand professeur méconnu. Mais pas de français, non, de théâtre. » C’est ce qu’explique Eric Zemmour, pour qui « Emmanuel Macron est capable de tout jouer avec un égal bonheur », du moins, pour ce qu’on en a vu pour le moment, sur la scène des relations internationales. Avec Donald Trump, il est un héros de western. Avec Angela Merkel, il est le beau et jeune Werther du roman de Goethe. Avec Vladimir Poutine, « il est l’enfant-roi en son habit de lumière et tel Louis XV il y a trois siècles, il [le] reçoit en son château de Versailles ».
« Les médias français et internationaux, déplore Eric Zemmour, sont emplis de gestes de notre nouveau président. Comme les alchimistes transformaient le plomb en or, les journalistes ont été transformés en historiographes du roi. Leur seule mission est désormais de louer et de glorifier le jeune monarque qu’ils se sont donnés ».
Pourtant, poursuit-il, « on n’a jamais vu un chef d’Etat manquer un G7 ou un G8 ou un G20. Même les plus gaffeurs des présidents américains ou les plus insignifiants des premiers ministres italiens s’en sortent toujours très bien. »
Mais « dans les grandes conférences internationales du passé, congrès de Vienne, de Versailles ou conférence de Yalta, les dirigeants des grands pays se partageaient le monde. Lors des sommets d’aujourd’hui, leurs lointains successeurs se partagent seulement les caméras. C’est d’ailleurs fait pour ça […] C’est le principe même de la politique-spectacle ».
Pour Zemmour, « rien ne sort ni ne peut sortir de concret de ces réunions », de ces « raouts diplomatiques » inventés par Valéry Giscard d’Estaing il y a quarante ans. « Giscard, c’était Macron avant Macron, sauf que l’un parle en chuintant et l’autre en zézayant. » Et il conclut en ces termes :
« On ne discourt plus, on calcule. On ne tranche plus, on coopère. On met en scène le pouvoir dont il ne reste que l’image. Une belle image avec un bel acteur pour un beau film. »
https://fr.novopress.info/206042/eric-zemmour-brigitte-macron-fut-un-grand-professeur-de-theatre/
MOUNIR MAHJOUBI, L'HOMME QUI VEUT ACHEVER LE PS
C'est à un créateur de start-up de 33 ans, Mounir Mahjoubi, promu au gouvernement, qu'Emmanuel Macron a confié une lourde mission : faire tomber Jean-Christophe Cambadélis, le patron d'un parti donné en perdition dans les sondages.
Même un secrétaire d'Etat chargé du Numérique peut avoir l'écran de son téléphone brisé. Mounir Mahjoubi a roulé dessus à vélo. C'était il y a quelques semaines, mais il n'a pas eu le temps de le réparer depuis. C'est sur ce téléphone qu'il a appris, tard dans la soirée du 5 avril, qu'il figurait parmi les 14 premiers candidats investis par La République en Marche ! aux élections législatives. Et pas dans n'importe quelle circonscription… La 16e de Paris, actuellement détenue par le patron du PS, Jean-Christophe Cambadélis.
C'est également sur ce téléphone que le nouveau Premier ministre, Edouard Philippe, puis le président de la République, Emmanuel Macron, l'ont appelé le 17 mai, au matin, pour lui proposer de faire partie du casting gouvernemental. A 33 ans seulement, beaucoup auraient la tête qui tourne. Pas lui, jure-t-il, dans un mélange de simplicité et d'assurance :
"Cela fait un an que ma vie est bizarre. Tout est bizarre dans une campagne présidentielle. On la vit sept jours sur sept, on rencontre 1.000 personnes par semaine… Mais je ne me suis jamais senti autant à ma place. Je parle tous les jours du sujet dont je considère être l'un des meilleurs experts en France !"
http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/legislatives-2017/20170530.OBS0078/mounir-mahjoubi-l-homme-qui-veut-achever-le-ps.html#xtor=EPR-3-[ObsDerMin]-20170530
MACRON FACE À LA RUSSIE : COMMENT PARLER AVEC POUTINE ?
Vidéo
http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/macron-face-a-la-russie-comment-parler-avec-poutine-726389.html#xtor=EPR-2-[l-actu-du-jour]-20170530
LE CDH SOUHAITE INSTAURER UN SERVICE CITOYEN OBLIGATOIRE
Bernard Devos Délégué-général aux droits de l'enfant
Depuis très longtemps, je suis très intimement persuadé que le volontariat, le service à la collectivité et la citoyenneté active sont des éléments constitutifs essentiels pour les jeunes, quels qu'ils soient.
À entendre celles et ceux qui ont pu y goûter, l'expérience de l'utilité sociale est à la fois un atout majeur dans leur construction identitaire et, simplement, un véritable plaisir dont ils ne pouvaient imaginer la force ! C'est sans doute pour permettre à chacun(e) de bénéficier de pareils avantages que le président du CDH annonce que son parti souhaite rendre le service citoyen obligatoire et imagine conventionner des associations oeuvrant dans les domaines sociaux, culturels, et de loisirs pour leur permettre d'accueillir des "citoyens en service".
L'idée est généreuse. Alors que plusieurs projets novateurs en la matière sont tenus de tirer le diable par la queue pour parvenir à offrir quelques centaines de places à des jeunes volontaires qui souhaitent mettre quelques mois de leur vie au service de la collectivité, la généralisation à plusieurs dizaines de milliers de jeunes conscrits ne peut évidemment que laisser rêveur !
http://www.levif.be/actualite/belgique/le-cdh-souhaite-instaurer-un-service-citoyen-obligatoire/article-opinion-668299.html
ANTISÉMITISME EN BANLIEUE: ARTE CENSURE UN DOCUMENTAIRE
Luc Rosenzweig
La direction de la chaîne culturelle franco-allemande passe à la trappe un documentaire sur l’antisémitisme en Europe. Motif : on y met trop en lumière la haine antijuive qui progresse dans la sphère arabo-musulmane et dans une certaine gauche obsédée par l’antisionisme.
On n’avait jamais vu cela dans l’histoire de la chaîne franco-allemande, qui va bientôt fêter son quart de siècle d’existence : le directeur des programmes, Alain Le Diberder, décide de ne pas diffuser un documentaire de quatre-vingt-dix minutes, produit et financé par Arte.
Il s’agit du film Un peuple élu et mis à part : l’antisémitisme en Europe, écrit et réalisé par deux cinéastes allemands, Joachim Schroeder et Sophie Hafner. Ce projet était porté par le pôle allemand d’Arte, et plus précisément par la chaîne publique Westdeutscher Rundfunk (WDR), membre de l’ARD, la première chaîne allemande.
Il avait été validé en avril 2015 par la conférence des programmes d’Arte, composée à parité de représentants des pôles français et allemand de la chaîne, auxquels s’ajoutent quelques membres venant des petites chaînes européennes partenaires (Autriche, Belgique, etc.). Cette validation s’était heurtée d’emblée à l’opposition d’Arte France, qui avait subodoré que son contenu n’était pas en adéquation avec la ligne éditoriale de la chaîne sur la question de l’antisémitisme. Pour la présidente, Véronique Cayla, le directeur des programmes Alain Le Diberder et leurs responsables de secteurs, la dénonciation de l’antisémitisme se limite à l’exploration répétitive de « ce ventre fécond dont est sorti la bête immonde », le nazisme archéo et néo, l’extrême droite dans toutes ses déclinaisons régionales, du FN français au Jobbik hongrois en passant par les néerlandais de Geert Wilders.
Sur Arte, la dénonciation de l’antisémitisme se limite à parler du nazisme et à mettre en accusation toutes les déclinaisons de l’extrême droite, du FN à Geert Wilders
Le film de Joachim Schroeder et Sophie Hafner reçut pourtant l’aval, de justesse, de la conférence des programmes après que les auteurs eurent accepté la suggestion de s’adjoindre comme coauteur Ahmad Mansour, un psychologue d’origine arabe israélienne exerçant depuis dix ans en Allemagne. Ce dernier est une personnalité reconnue outre-Rhin comme porte-parole d’un islam des Lumières, modéré et violemment hostile au djihadisme. Il joue dans le débat public allemand un rôle similaire à celui tenu naguère dans le débat français par le regretté Abdelwahab Meddeb. Le courant passe entre les cinéastes allemands et Mansour, mais ce dernier n’accepte qu’un rôle de conseiller de ce documentaire, son emploi du temps ne lui permettant pas de participer à de chronophages phases de tournage à l’étranger et à d’interminables séances de montage. Il suit toutefois régulièrement la progression de la réalisation du film et répond à toutes les demandes de conseils venant des réalisateurs.
http://www.causeur.fr/antisemitisme-censure-documentaire-arte-banlieue-44320.html?utm_source=Envoi+Newsletter&utm_campaign=986f1fb4da-Newsletter&utm_medium=email&utm_term=0_6ea50029f3-986f1fb4da-57258861#
MACRON: COMMENT LES MÉDIAS ONT INFLUENCÉ L’ÉLECTION
Retour sur une campagne scénarisée
Auteur : Ingrid Riocreux
Agrégée de lettres modernes et auteur de "La Langue des médias"
Jamais on n’avait connu, avant cette campagne, un tel interventionnisme des médias pour baliser les thèmes de campagne et imposer le choix du bon candidat. Revue de détail.
« Ils sont 3 000, dont un tiers de journalistes, et ils attendent leur champion. » David Pujadas entend-il ce qu’il vient de dire, en cette soirée électorale du premier tour de la présidentielle, alors qu’il commente les images diffusées en direct depuis le quartier général d’Emmanuel Macron vers 22 h ? Pour le coup, il dit vrai : les journalistes attendent Emmanuel Macron, ils attendent leur champion.
À l’heure où j’écrivais ces lignes, on ne connaissait pas encore l’issue de cette élection. Mais elle ne faisait déjà guère de doute, surtout après la performance affligeante (le mot est faible) que Marine Le Pen a offert, lors du débat du 3 mai, qui ressemble, ni plus ni moins, à un suicide politique. La victoire d’Emmanuel Macron n’est pas uniquement celle du candidat des geeks, des traders et des start-uppeurs. C’est aussi la victoire du candidat des médias, au terme d’une campagne électorale largement « dépolitisée », pour reprendre le paradoxe énoncé par le sociologue Mathieu Bock-Côté.
La bonne conscience absolue
Dans les écoles de journalisme, les étudiants apprennent et récitent sagement que la presse a notamment une fonction politique (défendre la démocratie) et une fonction civique (offrir un champ d’expression au débat public). À ces deux fonctions, les médias dominants — j’entends par là les médias d’information nationaux, dans leurs versions électronique, audiovisuelle et imprimée — semblent avoir renoncé.
>> A lire aussi: Emmanuel Macron, président malgré nous
Ils y ont renoncé avec la bonne conscience qui est toujours la leur quand ils s’affranchissent de toute exigence d’objectivité au nom de leur sacro-saint, et bien pratique, « principe de responsabilité », que l’on peut résumer comme le fit un jour pour moi un journaliste, avec une totale candeur : « On ne peut quand même pas laisser les gens avoir des pensées horribles. » C’est cette bonne conscience qui envahit le cerveau de la journaliste Audrey Pulvar lorsqu’elle signe une pétition contre le Front national. À mon sens, cette initiative n’aurait qu’un caractère très anecdotique si elle avait été reçue comme on eut été en droit de l’attendre dans la démocratie qu’il s’agit, paraît-il, à l’heure où je rédige cet article, de sauver. C’est-à-dire, si la mise à l’écart temporaire d’Audrey Pulvar par la direction de la chaîne, suite à sa prise de position officielle, n’avait pas suscité tant d’indignation. Après tout, le problème résidait seulement dans le fait qu’elle eût franchi publiquement la frontière qui sépare journalisme d’information et journalisme d’opinion. Une distinction qui échappe manifestement à Gérald Darmanin, lequel commenta, offusqué : « Ce qui importe, chez un journaliste, c’est son professionnalisme. Pas son opinion. » Tandis que Bernard-Henri Lévy écrivait sans scrupule qu’« en état d’urgence politique, on comprend que les règles de neutralité soient momentanément oubliées ». Si leur conception du métier de journaliste est surprenante, il est vrai que ni Darmanin ni BHL ne l’exercent. Ce qui est inquiétant, c’est que la plupart des médias semblent la partager, comme en témoigne la
https://www.causeur.fr/medias-en-marche-emmanuel-macron-44318.html#
HÉRACLITE, PLATON... ET SI CES GRANDS ESPRITS FORMAIENT LE GOUVERNEMENT DE L'OMBRE DE MACRON ?
"Macron a 39 ans en apparence mais, en son âme, sans doute est-il aussi âgé qu'Héraclite et Platon, soit au moins 2 500 ans", avait déclaré à propos du Président français le penseur Peter Sloterdijk dans Le Point. Et si ces grands penseurs accompagnaient le quinquennat d'Emmanuel Macron ?
C'est vrai qu'il avait eu l'air évanescent et brouillon le soir du premier tour : c'était sa dernière concession à l'improvisation, signe rassurant d'un rappel de spontanéité, de surprise sincère face à la victoire. L'entre-deux-tours fut une suite de prouesses, avec l'épique pugilat sur le site de Whirlpool, soigneusement restitué par ses propres caméras de campagne (comme, d'ailleurs, les images de son tour de pyramide à pas lents dans la cour du Louvre) et, en point culminant, le débat avec la fille de celui que Chirac avait refusé de rencontrer, qui tenait de la confrontation improbable d'une cantinière acariâtre avec un kantien qui avait simplifié son vocabulaire. Car Macron, s'il est pianiste, acteur, aspirant romancier, bref artiste tout autant qu'économiste, banquier et homme d'Etat, est d'abord un philosophe précoce.
La preuve, ce sont ces quelques lignes figurant au terme de l'avertissement ouvrant l'un des principaux livres de Paul Ricoeur, La Mémoire, l'histoire, l'oubli, paru en l'an 2000 (repris depuis en Points Essais). Il y cite, parmi ceux qui " outre leur amitié, m'ont fait partager leur compétence [...], Emmanuel Macron à qui je dois une critique pertinente de l'écriture et la mise en forme de l'appareil critique de cet ouvrage ". Elégant de la part du penseur quasi nonagénaire (né en 1913, il décéderait en 2005) à l'égard de son cadet âgé de vingt ans et des poussières, qui, vingt ans plus tard (ou presque) le lui rendrait bien en confiant à Eric Fottorino (dans Macron par Macron, éd. L'aube) : " C'est Ricoeur qui m'a poussé à faire de la politique, parce que lui-même n'en avait jamais fait. "
Le moment précis où Ricoeur s'en était abstenu, c'était à Nanterre, en 1968, où, occupant la chaire de philosophie, il ne s'était, à son grand regret ultérieur, ni exprimé ni manifesté. Attitude d'autant plus étonnante que Ricoeur est tenu, en France, pour l'introducteur de l'herméneutique, à savoir l'art de l'interprétation des signes, auquel il s'était initié en traduisant, détenu en Allemagne durant la Seconde Guerre mondiale, les écrits de Husserl. Macron, lui, reconnaît dans le même entretien que la philosophie est nécessaire à l'action : " C'est une discipline qui ne vaut rien sans la confrontation au réel. Et le réel ne vaut rien sans la capacité qu'elle offre de remonter au concept. "
Quelqu'un à qui n'a pas échappé la dimension philosophique de Macron, c'est le penseur allemand Peter Sloterdijk qui, par deux fois, s'est exprimé à son sujet dans Le Point. En lui attribuant, d'abord, en dépit de son jeune âge, la maturité propre aux philosophes : " Macron a 39 ans en apparence mais, en son âme, sans doute est-il aussi âgé qu'Héraclite et Platon, soit au moins 2 500 ans. " Huit jours plus tard, au lendemain de son élection, il le qualifiait de " médiumnique ", d'où la fulgurance de son ascension. Il fonctionne, dit-il, " comme un émetteur-récepteur ; c'est un collecteur de rayons de soleil et de séismes encore peu perceptibles dans le pays ". Et de citer Nietzsche dans la foulée. Et si ces grands esprits formaient son gouvernement de l'ombre ?
http://www.levif.be/actualite/international/heraclite-platon-et-si-ces-grands-esprits-formaient-le-gouvernement-de-l-ombre-de-macron/article-opinion-667139.html?utm_source=Newsletter-30/05/2017&utm_medium=Email&utm_campaign=Newsletter-RNBDAGLV&&M_BT=5443005350908
L'ÉTONNANTE PERFORMANCE D'EMMANUEL MACRON FACE À VLADIMIR POUTINE
A Versailles, le président français a tendu la main à son homologue russe et lui a dit ses quatre vérités à la face du monde... En même temps.
"Macronmania" diront certains. Mais comment ne pas s’avouer bluffé par la performance d’Emmanuel Macron face à Vladimir Poutine, ce lundi lors de la conférence de presse commune à Versailles ? Le président français a tendu la main à son homologue russe et, dans le même temps, lui a asséné ses quatre vérités à la face du monde, comme peu avaient osé auparavant.
Le "Dialogue de Trianon"
La main tendue, Emmanuel Macron a annoncé le lancement d’un forum des sociétés civiles qui devrait permettre aux étudiants, aux chercheurs, aux intellectuels des deux pays d’échanger et de voyager plus fréquemment. Il souhaite appeler cette nouvelle instance le "Dialogue de Trianon". L’idée, bienvenue, pourrait permettre de redonner corps à l’amitié entre les deux peuples, à condition toutefois qu’elle ne soit pas dévoyée comme "le dialogue franco-russe", lancé au début des années 2000 à l’initiative du président Chirac, qui n’est plus aujourd’hui qu’une officine de propagande pro-Kremlin.
"Organes de propagande mensongère"
Les quatre vérités, le jeune président français les a dites avec calme et fermeté. A propos des deux médias officiels à destination de l’étranger, qui, pendant la campagne présidentielle française, n’ont eu de cesse de propager des rumeurs nauséabondes contre le candidat d’En Marche !, Emmanuel Macron a été particulièrement cinglant. En présence du chef du Kremlin, dont le visage était plus que jamais fermé, il a martelé :
"Russia Today et Sputnik ne sont pas des organes de presse mais d’influence et de propagande mensongère."
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20170529.OBS0023/l-etonnante-performance-d-emmanuel-macron-face-a-vladimir-poutine.html
FRANCE-RUSSIE: E.MACRON A ABORDÉ TOUS LES SUJETS AVEC V.POUTINE, SYRIE, UKRAINE, TCHÉTCHÉNIE
Au cours d’une conférence de presse conjointe, Emmanuel Macron annonce que tous les sujets ont été abordés avec Vladimir Poutine.
Sur la Syrie, Emmanuel Macron a rappelé les priorités de la France: la lutte contre le terrorisme et l’éradication de l’État islamique, organiser une transition démocratique en préservant un État syrien, garder un couloir humanitaire. Le chef de l’État a souligné que toute utilisation d’armes chiliques fera l’objet d’une riposte immédiate des Français.
Sur l’Ukraine, « notre souhait est que puisse se tenir, dans les meilleurs délais, un échange sous le format Normandie (avec l’Allemagne et l’Ukraine) pour aboutir à une désescalade de ce conflit ».
Emmanuel Macron a également rappelé l’importance pour la France de toutes les personnes et des minorités. Il a abordé notamment le cas des personnes LGBT en Tchétchènie.
http://www.bvoltaire.fr/actu/france-russie-e-macron-a-aborde-tous-les-sujets-avec-v-poutine-syrie-ukraine-tchetchenie/?mc_cid=c172197dd6&mc_eid=a5eb12b154
MACRON PARVIENDRA-T-IL À FAIRE BOUGER L’EUROPE ?
S’il veut réformer l’UE, le nouveau président français va devoir convaincre Berlin d’infléchir l’austérité permanente et de mettre un terme aux politiques de l’emploi déflationnistes. Difficile, mais pas impossible, estime le rédacteur en chef d’Alternatives économiques.
Guillaume Duval
Emmanuel Macron peut-il réussir à réformer l’Union européenne et la zone euro ? La question européenne a été centrale au cours de la campagne présidentielle. La perspective d’un “Frexit”, agitée par Marine Le Pen, lui a notamment coûté cher au second tour. Car malgré les difficultés récentes, la grande majorité des Français reste attachée à la construction européenne et à l’euro. Mais le statu quo n’est pas tenable. Et la réussite d’Emmanuel Macron dépendra de façon décisive de sa capacité à faire changer les politiques économiques et sociales en Europe. En effet, avec un déficit extérieur significatif, le redressement de l’économie française et le recul du chômage ne peuvent guère provenir d’une relance de la demande intérieure hexagonale : c’est en priorité celle du reste de la zone euro qui est susceptible de tirer l’activité en France.
Alors, Emmanuel Macron peut-il réussir là où François Hollande a échoué – sans même véritablement essayer d’ailleurs ? Pour cela, il lui faudrait parvenir à infléchir l’austérité budgétaire permanente et surtout en finir avec les politiques du marché du travail déflationnistes qui empêchent l’économie de la zone euro de se redresser, malgré la politique monétaire très expansionniste de la Banque centrale. Mission impossible ? Si Emmanuel Macron décidait de se lancer dans une telle remise en cause — ce qui n’est pas acquis pour l’instant — le succès serait moins improbable que beaucoup de Français ne le pensent aujourd’hui.
Cela dépend d’abord bien sûr de l’attitude de l’Allemagne, de celle de son gouvernement, mais aussi de son opinion publique. Raison pour laquelle le premier déplacement d’Emmanuel Macron après son entrée en fonction consiste à se rendre à Berlin. La défaite écrasante de Marine Le Pen au second tour a été une bonne surprise pour nos voisins, qui redoutaient sinon sa victoire du moins une élection serrée.
http://www.voxeurop.eu/fr/2017/la-france-et-l-ue-5121059
INSPECTEURS GADGET : POURQUOI LES PROJETS DE MORALISATION DE LA VIE PUBLIQUE PASSENT LARGEMENT À CÔTÉ DES ENJEUX DE FOND
avec Christian Bidégaray, Christophe Bouillaud
Le nouveau gouvernement s'apprête à porter une loi de moralisation politique. Même si l'intention est louable et la loi nécessaire, force est de constater qu'elle risque d’occulter les problèmes de fond.
Atlantico : Le nouveau gouvernement s'apprête à porter une loi de moralisation de la vie publique. D'un point de vue global, comment interpréter une telle loi qui semble correspondre à une catégorie qualifiée par le politologue Yves Méni "la Ve République a perdu lorsqu'elle a voulu changer les mœurs par les règles". En quoi une telle loi de circonstances peut-elle plus relever d'une moralisation gadget plutôt que d'une moralisation réelle ?
Christian Bidegarai : La réflexion de mon collègue Yves Mény doit être relativisée (au reste c’est ce qu’il fait dans son article de la Revue Pouvoirs dont la citation est tirée). Face à la « dictature des partis » de Gaulle a changé les mœurs de la IVè par la nouvelle constitution de 1958 qui a bouleversé le système partisan de la IVè et conduit à de profonds changements. Mais en faisant adopter l’élection du Président au suffrage universel, de Gaulle a (involontairement) redonné le pouvoir aux partis qu’il avait voulu initialement détruire.
http://www.atlantico.fr/decryptage/inspecteurs-gadget-pourquoi-projets-moralisation-vie-publique-passent-largement-cote-enjeux-fond-3066102.html#US9pwWjxgzKMx7Fl.99
LE PRÉSIDENT ET LES CHRÉTIENS
Les relations entre l’Église et Emmanuel Macron ont laissé à désirer pendant la campagne. Elles devraient être plus paisibles désormais.
Les regards en disent parfois plus que les mots. Nous sommes le 15 mai, sous les dorures de la salle des fêtes du palais de l’Élysée. Après son discours d’investiture, Emmanuel Macron vient saluer ses invités. Dans son tour de piste, il prend le temps de remercier ses soutiens de la première heure : le sénateur-maire de Lyon Gérard Collomb en larmes malgré ses nombreuses heures de vol, François Bayrou et Marielle de Sarnez, qui affichent des airs totalement hilares. Puis, avec une certaine gravité, Emmanuel Macron plante son regard dans celui de Haïm Korsia. Le grand rabbin de France est devenu un proche. Un ami même, qu’il n’hésite pas à appeler par son prénom. « Les deux hommes se parlent souvent. Entre eux, il existe une vraie complicité intellectuelle. Macron n’a pas d’interlocuteur équivalent chez les chrétiens », reconnaît-on dans l’entourage du Président.
Pas l'homme de l'institution
Retour dans la salle des fêtes et ses tentures rouges. Situé un rang derrière Haïm Korsia, Georges Pontier, le président de la Conférence des évêques de France (CEF), ne bénéficie pas de la même attention de la part du nouveau chef de l’État. Cette absence de geste privilégié du Président fraîchement élu envers l’archevêque de Marseille n’est pas due au hasard : durant ces six derniers mois, les relations entre l’Église et Emmanuel Macron ont été difficiles, chaotiques, voire inexistantes. Pendant la campagne, aucune rencontre officielle n’a eu lieu, contrairement à l’ensemble des autres cultes. En octobre 2016, un entretien se tient avec Olivier Ribadeau-Dumas, porte-parole de la CEF, mais à l’abri des regards. Un autre est organisé, dans les mêmes conditions, avec le nonce apostolique, dans le but de monter un voyage à Rome qui restera dans les cartons. Une poignée d’évêques, dont Philippe Barbarin, font individuellement la connaissance de l’ancien ministre de l’Économie. Là encore aucune publicité n’est faite. À l’origine de cette attitude réservée de la part des représentants ecclésiastiques ? Le souvenir douloureux du quinquennat Hollande. Emmanuel Macron en hérite les blessures mal cicatrisées. « Il reste encore de nombreux stigmates du vote de la loi sur le mariage pour tous », reconnaît un ténor de l’équipe de campagne.
http://www.lavie.fr//actualite/politique/le-president-et-les-chretiens-31-05-2017-82454_813.php
“MACRON VEUT REVENIR AUX SOURCES MYSTIQUES DE LA VE RÉPUBLIQUE“
propos recueillis par Pascale Tournier
Réception de Vladimir Poutine à Versailles le 29 mai, passage en revue des armées françaises au Mali, marche solitaire sur l’esplanade du Louvre le soir de sa victoire. Depuis son élection, Emmanuel Macron investit le champ symbolique du gaullisme. Eric Thiers, chercheur associé au Cevipof et membre du comité de rédaction de la revue Pouvoirs, analyse ce retour aux origines de l’esprit de la Ve République opéré par le nouveau Président.
Quel message envoie Emmanuel Macron en accueillant Vladimir Poutine à Versailles autour d’une exposition consacrée au tsar Pierre le Grand ?
À travers cet événement, on peut déceler la volonté du Président de renouer avec un temps long que symbolise Versailles, une histoire française et sa culture. On peut aussi y voir le souhait de s’inscrire dans une histoire plus récente, celle de la Ve République, synthèse de l’Ancien Régime et de la Révolution. Le général de Gaulle organisait, au Grand Trianon et dans la galerie des glaces, des dîners d’État suivis parfois d’opéras. Lors du G7, en 1982, François Mitterrand y avait reçu tous les grands de ce monde pour signifier que malgré l’alternance, il s’inscrivait dans une continuité historique qu’il assumait comme telle.
Assiste-t-on au retour de la figure du monarque républicain ?
Non, il s’agit davantage d’une volonté de retour aux sources philosophiques de la Ve République. Quand des sociétés sont en crise, elles reviennent, comme par réflexe, à leurs fondamentaux. Nos institutions, qui existent depuis près de 60 ans, en font partie. Et qu’est-ce que la Ve République ? Selon la formule du général de Gaulle en 1964, dans une célèbre conférence de presse, une Constitution c’est un esprit, des institutions et une pratique. L’esprit de 1958, c’est évidemment un exécutif fort, un parlement rationalisé et la possibilité d’en appeler au peuple. Mais il s’y niche aussi l’idée de quelque chose de spirituel, d’une mystique institutionnelle axée autour de l’idée, très profonde je crois, de la réconciliation.
http://www.lavie.fr//actualite/politique/macron-veut-revenir-aux-sources-mystiques-de-la-ve-republique-25-05-2017-82410_813.php
FAMILLE : LA GRANDE OUBLIÉE DE LA POLITIQUE ACTUELLE
L’absence de la famille dans la campagne présidentielle se retrouve dans l’absence d’un ministère qui lui soit attaché dans le gouvernement du nouveau Président. Le Livre Blanc : Pour une nouvelle politique familiale dit bien la place centrale que doit occuper au sein de la politique la famille fondement de la société. Une analyse qui comprend des propositions concrètes pour les responsables politiques et économiques.
La grande oubliée des élections est sans conteste la famille. La campagne électorale présidentielle ne lui a pas donné la place qu’elle mérite ; le premier gouvernement d’Emmanuel Macron n’est guère plus impliqué puisque aucun ministre ne lui est attaché. Claire de Gatellier nous présente sur ce thème un remarquable Livre blanc de l’association « Famille et Liberté » intitulé : Pour une nouvelle politique familiale. Voilà un écrit qui devrait avoir la première place sur le bureau du ministre chargé de la famille… s’il y en avait un !
Rendre à la famille sa place centrale
Tout est dit dans ce document pour nous faire prendre conscience de l’urgence de la situation actuelle. Il serait temps de comprendre que la santé économique de notre pays dépend en premier lieu de sa santé familiale. Aristote et Jean Bodin en avaient fait le constat bien avant nous. Avant même de se pencher sur les unions entre personnes du même sexe, la PMA et la GPA, il convient de rendre à la famille sa place centrale dans notre société. Le Livre blanc nous donne les raisons d’y croire et les arguments pour la défendre, puisés aux meilleures sources intellectuelles de notre pays. La présentation claire et élégante en rend la lecture aisée.
Tous les responsables politiques et économiques devraient en prendre connaissance. Ils y apprendraient d’abord comment la famille est la seule capable de donner un sens à leur action.
http://www.hommenouveau.fr/2101/politique-societe/famille---la-grande-oubliee-de-la-presidentielle.htm
URGENT-GOUVERNEMENT: E.MACRON RAPPELLE QUE LA PRESSE N’EST PAS LA JUSTICE
Evoquant en conseil des ministres, sans le nommer, le cas de Richard Ferrand, Emmanuel Macron a appelé à la solidarité des membres du gouvernement, à la responsabilité et à leur exemplarité.
Le président a rappelé plusieurs principes : la transparence mais aussi que seule la justice peut qualifier ce qui sera une affaire.
« Un dossier n’a pas vocation à donner une affaire parce qu’il est médiatisé » a souligné le porte-parole du gouvernement, citant le président de la République. Chacun à sa place, « la presse n’est pas juge ».
http://www.bvoltaire.fr/actu/urgent-gouvernement-e-macron-rappelle-que-la-presse-nest-pas-la-justice/
ET SI MACRON RÉUSSISSAIT ? MAIS SI MACRON RÉUSSISSAIT QUOI ?
Je crois que Macron réussit depuis de nombreuses années…
Tous nos jouranalystes subventionnés, éditorialistes, « politologues » à la petite semaine et autres commentateurs de l’actualité politique y vont de leur interrogation, avec des trémolos dans la voix, avec surtout un unisson qui laisse presque aussi pantois, presque aussi rêveur qu’ils le sont eux-mêmes au pied du nouvel objet de leur adoration : « Et si Macron réussissait ? »
La question court dans les rédactions, dans les studios de radio, sur les plateaux de télévision, reprise en écho dans l’opinion, jusque dans la gorge étranglée par l’émotion de certains des plus virulents contempteurs d’hier de la personne et de la pensée de celui qui est aujourd’hui devenu président de la République française.
Mais « si Macron réussissait » quoi ? Voilà ce que ni les uns ni les autres ne précisent. La désindustrialisation et le dépouillement du pays ? L’union-européisme forcené et ses abandons de souveraineté, autrement dit la dissolution d’un petit chez-soi dans un grand chez-les-autres ? L’entière sujétion au seigneur et maître américain ? L’extension, sur notre continent, de la conquête mahométane ? La substitution ethnique, enfin, ce chef-d’œuvre parmi les chefs-d’œuvre ! Ce remplacement à marche forcée des populations autochtones par d’autres populations venues d’outre-Méditerranée ? Tout cela à la fois, sans doute, saupoudré semble-t-il de quelques poignées de mains virilement échangées avec des chefs d’État étrangers ? Si c’est cela, comme tout nous incline à le penser, si c’est cela, comme tout ce qu’est le petit homme, tout ce qu’il dit, tout ce qu’il incarne, tout ce qui paraît ou transparaît de sa personnalité le laisse présager, je crois que Macron réussit depuis de nombreuses années.
Je crois que Macron réussissait déjà, avant même que d’être né.
http://www.bvoltaire.fr/macron-reussissait-macron-reussissait-quoi/?mc_cid=af767b666c&mc_eid=a5eb12b154
RENCONTRE POUTINE-MACRON: COMMENT LES MÉDIAS RUSSES ONT COUVERT L'ÉVÉNEMENT
MEDIAS Alors qu’Emmanuel Macron a taxé deux d’entre eux d'« organes d’influence et de propagande », les médias russes sont revenus sur sa rencontre avec Vladimir Poutine…
Moment clé de la rencontre d’Emmanuel Macron et Vladimir Poutine lundi et de leur conférence de presse commune : le scud envoyé par le président français aux médias russes Sputnik et Russia Today, « des organes d’influence et de propagande ». Pendant la présidentielle, le candidat finalement élu avait été la cible de fake news et « propos infamants » colportés par la presse russe. Par exemple sur sa double vie avec le PDG de Radio France, une rumeur sur laquelle il avait lui-même ironisé lors d’un meeting.
L’ambiance n’était donc pas folle au château de Versailles et, comme le rapporte Le Figaro, le quotidien russe Kommersant évoque en une « une atmosphère de tolérance mutuelle ». Collaborateur à Izvestia et Vedomosti, le journaliste Andreï Kolesnikov note que les deux chefs d'Etat se sont uniquement adressés entre eux en utilisant le pronom « il » et n’ont affiché aucun signe de sentiments chaleureux.
Le site d’actualité Meduza et la radio moscovite Echo, deux médias plus libéraux, reviennent, eux, sur les deux prises de position fortes de Macron, contre les fake news donc et contre les persécutions commises envers les homosexuels en Tchétchénie. Le journal de référence et organe du pouvoir Rossiyskaya Gazeta insiste sur le sujet sur lequel la France et la Russie se sont retrouvées : la lutte antiterroriste.
http://www.20minutes.fr/medias/2076979-20170530-rencontre-poutine-macron-comment-medias-russes-couvert-evenement?_ope=eyJndWlkIjoiY2ZhMjY4YTJhN2UzNDIwZmM0NjMxNzMwZmQ0ZjcxOTYifQ==
8A- BREXIT
8B- CETA
8C- CD1
8D- UNION EUROPÉENNE
8E- ÉCOLOGIE
CLIMAT : LES EUROPÉENS PRÊTS À AGIR SANS LES AMÉRICAINS
L’Amérique ne veut plus lutter contre le réchauffement climatique ? Tant pis, l’Europe se passera d’elle !
Deux destinées
C’est en substance le message envoyé par Angela Merkel, la chancelière allemande, à l’issue du G7. « Nous devons nous battre pour notre propre destin », a déclaré la chancelière allemande à Münich.
Donald Trump, le président américain, a à nouveau rejeté l’idée de s’investir dans la lutte contre le réchauffement climatique. Pire, il envisage même de retirer son pays des accords de Paris sur le climat. Il a déclaré qu’il prendrait « sa décision finale la semaine prochaine ».
Pour mémoire, l'accord de Paris, conclu en novembre 2015, vise à contenir la hausse de la température mondiale sous la barre des 2°C par rapport aux niveaux préindustriels. Mais Trump est convaincu que cet engagement freine la croissance économique américaine.
Une impasse ?
Les Européens se disent prêts à tirer toutes les conséquences de l’éventuelle désertion américaine, quitte à la jouer solo sur un sujet où la participation de tous les pays du monde est pourtant éminemment indispensable.
http://www.economiematin.fr/news-climat-les-europeens-prets-a-agir-sans-les-americains
PAYS DIVERS
09- PROCHE ORIENT – SYRIE, ÉGYPTE, IRAK, ISRAEL, TURQUIE, RUSSIE
VLADIMIR POUTINE? "LA PLUS IMPORTANTE DES MENACES, DEVANT L'EI"
L'ancien candidat à la présidentielle américaine de 2008, actuellement en visite en Australie, a estimé que les ingérences présumées de Moscou dans des élections étrangères constituaient un danger pour la démocratie.
"Je crois qu'il (Poutine) est la première et la plus importante des menaces, devant l'EI", a-t-il dit lundi soir à l'Australian Broadcasting Corporation.
"Je pense que l'EI peut faire des choses terribles (...) mais ce sont les Russes qui essaient, qui ont essayé, de détruire les fondements mêmes de la démocratie, et notamment de changer le résultat d'une élection américaine", a ajouté le sénateur.
"Je n'ai aucune preuve qu'ils aient réussi, mais ils ont essayé et ils essaient encore. Ils viennent juste d'essayer d'influencer le résultat de l'élection française".
"Donc je considère Vladimir Poutine, qui a démembré l'Ukraine, une nation souveraine, qui met la pression sur la Baltique, je considère les Russes comme le plus grand défi auquel nous sommes confrontés".
Le gendre et proche conseiller du président, Jared Kushner, 36 ans, est en difficulté
McCain, un des détracteurs les plus véhéments de Donald Trump au sein du parti républicain, a tenu ces propos au moment où la Maison Blanche est secouée par des révélations sans fin sur l'affaire russe.
Le gendre et proche conseiller du président, Jared Kushner, 36 ans, est en difficulté après des révélations du Washington Post selon lesquelles il aurait tenté d'établir un canal de communication secret avec la Russie pendant la période de transition entre la victoire électorale de Donald Trump le 8 novembre et sa prise de fonctions le 20 janvier.
Interrogé sur ces révélations, John McCain a répondu: "Ce que je pense, c'est que je n'aime pas ça".
"Je sais que certains responsables de l'administration disent 'et bien c'est une procédure standard'".
"Je ne crois pas que ce soit une procédure standard avant l'investiture d'un président des Etats-Unis, de la part de quelqu'un qui n'occupe aucun poste officiel", a dit John McCain.
Lorsqu'ABC lui a confié que la présidence Trump en stressait certains pour ce qui est de la sécurité internationale, le sénateur républicain a dit comprendre.
"Je suis stressé de temps en temps", a-t-il reconnu. "Je crois que le président accorde une grande confiance à son équipe de sécurité nationale. Je crois que la plupart du temps, il écoute ses conseils".
"Suis-je en mesure de dire qu'il le fait tout le temps? Non. Est-ce que cela me gêne? Oui, cela me gêne".
https://www.rtbf.be/info/monde/detail_vladimir-poutine-la-plus-importante-des-menaces-devant-l-ei?id=9620194
10- ORIENT (INDE, CHINE, JAPON, CORÉE, INDONÉSIE)
TOURISME: LA CHINE LANCE SA "RÉVOLUTION NATIONALE DES TOILETTES"
La Chine a décidé de s'attaquer à un besoin pressant: plus de 50 000 toilettes publiques ont été installées ou rénovées dans le cadre d'une "Révolution nationale des toilettes" destinée à faire disparaître des équipements sales et inadéquats, notamment sur les sites touristiques.
Des milliers de toilettes flambant neuves
D'ici la fin de l'année, le pays devrait avoir installé des milliers de toilettes flambant neuves à la place de fosses d'aisance qui offraient peu d'intimité. Pour maintenir la propreté de ces nouveaux équipements, du personnel d'entretien a également été embauché.
Selon un rapport de l'Office national du Tourisme publié vendredi, l'objectif de renouvellement des toilettes publiques a été atteint à près de 93%. "Sur les sites touristiques, les visiteurs étaient en colère en raison de l'insuffisance du nombre de toilettes, de leur saleté et du manque de personnel d'entretien", a observé l'agence Chine Nouvelle.
Toujours selon l'agence, un récent sondage montre que 80% des touristes trouvent désormais satisfaisantes les toilettes chinoises, contre 70% en 2015.
Combattre le vol de papier hygiénique
Les autorités ont en outre mis en place un système pour faire face au vol de papier hygiénique par rouleaux entiers. Certains sites parmi les plus célèbres ont ainsi été équipés de systèmes reconnaissance faciales pour confondre les voleurs.
Les visiteurs doivent défiler un par un devant une machine qui scanne leur visage avant de leur délivrer quelques feuilles de papier. Le vol de papier toilette peut entraîner une interdiction d'accès aux sites concernés.
https://www.rtbf.be/info/insolites/detail_tourisme-la-chine-lance-sa-revolution-nationale-des-toilettes?id=9619656
11- ISLAM, ISLAMISME, IMMIGRATION
LES TROIS CIBLES DE L’ISLAMISME
Jean-Pierre Denis, directeur de la rédaction
« Abjurez le christianisme, ou mourez. » Tous ont refusé. Tous ont été assassinés. À la politique de discrimination dont souffrent les Coptes s’ajoute depuis plusieurs années une politique d’annihilation. Les terroristes visent les fêtes religieuses, les églises et les monastères, l’exercice familial du culte. Dans le génocide rampant des chrétiens d’Orient, les Coptes sont devenus une cible privilégiée. Ne nous y trompons pourtant pas. Le terrorisme islamiste poursuit non pas un mais trois combats. Contre les chrétiens, certes, pour qu’ils disparaissent. Mais aussi contre la société libérale, pour qu’elle se disloque. Et contre les sociétés musulmanes, pour qu’elles se soumettent. Ce triple combat durera longtemps, progressant ici, reculant là, changeant de forme ou de front, modulant sa radicalité, mais non son projet.
Face à une telle hydre, la première riposte reste d’ordre sécuritaire : infiltrer, renseigner, prévenir autant que possible, sanctionner et mettre hors d’état de nuire. Mais le sécuritaire doit être compris largement, plus largement que la mouvance djihadiste. L’islamisme constitue une menace globale. Tous ses financements venus du Golfe et toutes ses pressions dans nos quartiers constituent des atteintes à nos intérêts vitaux. Au sécuritaire, très large, doit s’ajouter le militaire, ciblé. Qu’il s’agisse de Daech ou de tout autre groupe, qu’il s’agisse du Niger, de la Syrie, de l’Irak, de la Libye ou des Philippines, il faut empêcher ces mafias, car se sont des mafias, de constituer des territoires souverains. Mais la troisième réponse à ce triple combat relève du spirituel. Les trois « cultures » ciblées par cette barbarie ne peuvent résister qu’en préservant ou en retrouvant leurs valeurs fondamentales. Il est sans doute difficile de donner de l’extérieur conseil aux musulmans, si ce n’est de puiser dans le meilleur de leur tradition et d’écouter aussi les penseurs critiques, comme ces indomptables vigies que sont les écrivains Boualem Sansal et Kamel Daoud.
http://www.lavie.fr//debats/edito/les-trois-cibles-de-l-islamisme-30-05-2017-82453_429.php
ABSTINENCE OU SURCONSOMMATION ? LE PARADOXE DU RAMADAN
Le mois de Ramadan constitue à l’origine un mois d’adoration, de retour vers Dieu, de purification de l’âme, d’efforts spirituels, mais aussi d’abstinence, de délaissement des plaisirs du corps et de patience. Aujourd’hui, dans nos sociétés modernes telles qu’en France, il représente également une hausse de la consommation de la part des musulmans pratiquants. Ces derniers augmenteraient de 30 % leurs dépenses durant la période du Ramadan (source : Solis). Cela représente 350 millions d’euros de dépenses alimentaires pour ces ménages. Quel paradoxe !
Cette « consumérisation » du jeûne du mois béni de Ramadan soulève de sérieuses questions. En effet, avons-nous compris le sens de ce quatrième pilier de l’islam ? Avec une surconsommation, voire un gaspillage, des denrées alimentaires la nuit, pouvons-nous prétendre aux bénédictions de cette adoration sacrée que représente le jeûne le jour ? Au-delà de ces considérations, cette contradiction n’est-elle pas l’illustration que les musulmans de manière globale manquent cruellement du cœur de l’approche religieuse qui se focalise sur les finalités et les valeurs universelles ?
http://www.saphirnews.com/Abstinence-ou-surconsommation-Le-paradoxe-du-Ramadan_a23966.html
RAS LE BOL, DE LEUR RAM(A)DAM !
La ville de Paris est prête à dépenser une petite fortune pour la rupture de leur jeûne, enfreignant la laïcité et la loi de 1905.
De Trudeau à Hidalgo, ils en ont plein la bouche, et la ville de Paris est prête à dépenser une petite fortune pour la rupture de leur jeûne, enfreignant sans frémir, et ce, depuis plusieurs années, la laïcité et la loi de 1905 sur laquelle est censé être basé notre « vivre ensemble » – une expression inconnue avant l’arrivée massive de l’islam.
Alors, en avant, pardon, en marche pour le ramadan, dont s’empare avec le plus grand plaisir la grande distribution, quand ce n’est pas la RATP, et toutes les chaînes de télévision et de radio, pour nous annoncer en fanfare le début de cette pratique imposée il y a quatorze siècles par Mahomet et qui, en fait, n’est que la transposition sans modération de notre carême chrétien et, avant lui, du jeûne juif institué par Moïse pour demander pardon à Yahvé des fautes qu’il aurait pu commettre.
Je dis « sans modération » car est-il humain d’empêcher tout un peuple de croyants de se désaltérer en plein désert et sous un soleil ardent ? Et puis, que veut dire ce jeûne qui, dès la nuit tombée, permet de s’empiffrer comme jamais. N’est-il pas barbare d’imposer cette diète même parfois aux enfants, qui ne doivent pas boire une seule goutte d’eau ? J’ai vu au fin fond du Maroc de jeunes garçons effondrés, épuisés en plein midi, obligés d’attendre le crépuscule… et cela pendant un long mois.
Le carême chrétien est plus charitable, moins coercitif et secret. C’est une décision personnelle du croyant. Inspiré par les quarante jours et quarante nuits de jeûne que Jésus s’est imposés dans le désert du Sinaï, le carême est un temps de prière sans l’ostentation islamiste qui oblige le voisinage musulman à ne pas boire ni manger du lever au coucher du soleil sous peine, dans certains pays, d’emprisonnement ou de fouet et, chez nous, dans les banlieues, de sévères représailles. Rappelons, d’ailleurs, que Jésus-Christ n’a jamais demandé à ses disciples de jeûner.
Pour l’islam, il en va tout autrement.
Le ramadan, l’un des cinq piliers de l’islam, est obligatoire. Il impose une période de rupture avec la vie quotidienne, un temps de partage aussi, dont l’aumône est le principal devoir. Très peu pratiqué jusque dans les années 90, le ramadan s’est peu à peu imposé dans nos pays européens jusqu’à bouleverser certaines habitudes et traditions séculaires. Devenu l’un des phénomènes les plus communautaristes qui soient – le plus visible avec le port du voile -, le ramadan est encouragé par nos hommes politiques qui se rendent ainsi complices du changement de nos sociétés. À l’heure où ces lignes sont écrites, Emmanuel Macron ne s’est pas encore manifesté auprès de ses ouailles musulmanes, comme l’avait fait Hollande. Est-ce un bon signe ? Il ne s’est d’ailleurs pas plus manifesté pour nous souhaiter de bonnes fêtes de l’Ascension, l’une des fêtes essentielles pour les catholiques.
Si vos voisins pratiquent ce jeûne, vous avez dû vous habituer au tapage nocturne, au ramdam que la rupture de jeûne amène, avec des soirées qui se prolongent tard dans la nuit, entre pratiquants. Le ramadam, francisé, est synonyme de vacarme, barouf ou boucan…
Mais nous devons tout de même, nous, les chrétiens, faire notre mea culpa, car combien d’entre nous respectent notre carême millénaire, face à ce milliard et demi de musulmans qui, sur toute la planète, s’obligent à cette pratique religieuse d’un autre temps ?
http://www.bvoltaire.fr/ras-bol-de-ramadam/?mc_cid=b258f38133&mc_eid=a5eb12b154
FRONTEX RÉVÈLE ENFIN L’ODIEUX TRAFIC HUMAIN DES NOUVEAUX ESCLAVAGISTES
Ces hordes de migrants, Africains mâles pour la grande majorité, ne débarquent pas par hasard, au gré du vent.
Incroyable mais vrai. Savez-vous quel est le nom officiel de Frontex ? Eh bien, derrière cette appellation barbare se cache la très officielle « Agence européenne de gardes-frontières et de gardes-côtes ». Vous savez, Frontex, qui garde tellement bien nos frontières de l’Europe que l’an dernier seulement, ce sont 180.000 migrants qui ont échoué sur le seul sol d’Italie, tandis que 5.000 Africains ne sauront jamais que l’eldorado qu’on leur avait fait miroiter n’était qu’un mirage. Leurs cadavres gisent au fond de la belle Méditerranée. Ces cinq derniers jours, ce sont encore plus de 13.000 migrants qui ont été recueillis, et 1.000 qui sont décédés. Pendant que MM. Macron et Trudeau devisaient amicalement devant une mer nettoyée, pour l’occasion, de cette réalité qu’ils n’ont pas sérieusement l’intention d’affronter, comme le montre l’échec du G7.
Ces hordes de migrants, Africains mâles pour la grande majorité, ne débarquent pas par hasard, au gré du vent. Non, Frontex a l’extrême bonté d’aller les cueillir tout près des côtes libyennes, à la limite des eaux territoriales, là où les bateaux pneumatiques « made in China » peuvent les conduire avant que leur caoutchouc ne rende l’âme.
Le budget de cette agence basée en Pologne, bien loin des côtes méditerranéennes, est estimé, selon les sources, de 80 à 115 millions d’euros annuels. Une broutille face aux milliards que rapporte à une multitude de personnes le « migrant business », qui va du conducteur de pick-up, au réseau mafieux de loueur de bateaux de toutes sortes. Frontex a estimé à 3.000 euros le coût d’un seul passage au départ d’Agadès, où se concentrent les migrants de l’Afrique francophone comme de l’Afrique anglophone.
http://www.bvoltaire.fr/frontex-revele-enfin-lodieux-trafic-humain-nouveaux-esclavagistes/?mc_cid=b258f38133&mc_eid=a5eb12b154
LE CÂREME ET LE RAMADAN
LE QUATRIÈME PILIER DE L’ISLAM
Dans l’Islam, le culte comporte cinq prescriptions que l’on appelle « piliers » : la profession de foi (chahâda), la prière rituelle (salât), l’aumône légale (zakat), le jeûne du Ramadan (sawm) et le pèlerinage à La Mecque (hajj).
Le sens du mot « Ramadan »
« Ramadan », mot dont l’étymologie évoque la chaleur brûlante, est le nom d’un mois sacré, le neuvième de l’année lunaire musulmane, durant lequel « le Coran fut descendu, comme guidance pour les hommes » (Coran 2, 185).
Un jeûne obligatoire
Pour le Coran, la prescription du jeûne durant le mois de Ramadan émane de Dieu Lui-même qui énonce aussi deux cas d’exemption, les voyageurs et les malades, quitte à eux de rattraper les jours perdus (2, 183-185). La tradition a étendu ces dispenses aux femmes enceintes (astreintes elles aussi au « rattrapage ») et aux enfants jusqu’à leur puberté.
Les règles du jeûne
Le Dieu du Coran précise les modalités de ce jeûne : « Mangez et buvez jusqu’à ce que se distingue pour vous le fil blanc du fil noir, à l’aube. Ensuite, faites jeûne complet jusqu’à la nuit » (Coran 2, 187). Il s’agit, du lever au coucher du soleil, de s’abstenir de toute consommation de nourriture et de boisson, y compris de la moindre goutte d’eau, de tabac et de relations sexuelles, sous peine de « rupture illicite du jeûne ». Même le fait d’avaler la salive est interdit. Dans certains pays musulmans, pendant le Ramadan, les dentistes ne travaillent que la nuit, afin d’éviter ce risque à leurs patients. Les cafés et restaurants sont fermés pendant la journée.
La rupture légale du jeûne
Dès le coucher du soleil, tous les interdits cessent. Les musulmans se retrouvent alors pour « rompre le jeûne » autour d’un repas festif, l’iftar, auquel ils convient leurs parents, leurs proches et leurs amis (y compris des non musulmans). La fête peut durer tard dans la nuit, la nourriture est souvent abondante et comporte des mets de choix. Les musulmans prennent par ailleurs une collation tôt le matin, avant le lever du jour.
L’Eglise et le jeûne
Les chrétiens sont, eux aussi, invités à jeûner durant le Carême, mais ce jeûne est une loi de liberté. La seule prescription formelle concerne le Mercredi des cendres et le Vendredi saint au cours desquels le jeûne est prescrit, ainsi que l’abstinence de viande tous les vendredis de Carême. Pour le reste, les chrétiens sont appelés à toutes les privations que leur conscience leur indique devant Dieu : l’alimentation et le tabac bien sûr, mais aussi toute autre privation (sorties, télévision, cinéma, lectures, etc.) afin de « s’établir avec foi dans une attitude d’humilité pour accueillir l’action de Dieu et se mettre en sa présence » (Vocabulaire de théologie biblique de X.L. Léon-Dufour p. 609) et de laisser plus de place à la prière et à l’attention aux autres. En outre, la sobriété est requise et il n’est pas question de compenser le soir ce dont on s’est privé durant la journée.
UN RITE COMMUNAUTAIRE
Le temps du Ramadan revêt une importante dimension communautaire et sociale. Il ne laisse aucune place à la liberté et à la conscience individuelles.
QUELLE SIGNIFICATION SPIRITUELLE ?
Dans le Ramadan, l’accent est mis sur l’exercice de la volonté et l’obéissance à Dieu qui en a commandé l’observance. Mais cet ordre est dépourvu de toute signification autre que la soumission qui est le sens même du mot « islam ».
La perspective musulmane
La tradition et la pratique atténuent cependant la sècheresse de la prescription pour lui conférer une signification spirituelle qui se base sur deux propos attribués à Mahomet :
– « Le mois de Ramadan est venu à vous ; c’est un mois de bénédictions en lequel Dieu vous enveloppe de sa miséricorde. Il pardonne les fautes et exauce les demandes ». De là découle l’instauration de certains rites : récitation intégrale du Coran pendant le Ramadan, prières nocturnes à la mosquée.
– « La meilleure des aumônes est celle qui est faite au mois de Ramadan ». Cette remarque a pour but d’inciter les musulmans à une plus grande attention à leurs frères en religion démunis, d’où l’instauration des repas populaires et gratuits servis après l’heure de la rupture du jeûne.
La perspective chrétienne
Le Carême est une réalité avant tout spirituelle et personnelle. C’est le temps du combat pour purifier l’âme, le temps durant lequel l’homme est invité à se souvenir de son état de pécheur, de sa vulnérabilité aux tentations. Il n’est en rien un exercice ascétique ou méritoire, mais un acte d’humilité de l’âme, un acte d’abandon confiant en l’amour de Dieu et en sa Parole. A Satan venu le tenter après un jeûne de 40 jours, le Christ répond : « Ce n’est pas de pain seul que vivra l’homme, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Dt 8, 3 et Mat 4, 4). Autrement dit, le Carême est entièrement tourné vers la Semaine sainte et Pâques, le mystère de Dieu fait homme, « mort pour nos péchés et ressuscité pour notre justification » (Rm 4, 25).
Annie LAURENT
http://associationclarifier.fr/le-careme-et-le-ramadan/
PHILIPPINES - LE SOUTIEN MESURÉ DES ÉVÊQUES DE MINDANAO À LA LOI MARTIALE INSTAURÉE PAR LE PRÉSIDENT DUTERTE
Mardi 23 mai, suite à l'attaque de la ville de Marawi par des combattants armés du groupe islamiste Maute, ayant prêté allégeance à l'organisation Etat islamique, le président Duterte a pris la décision d'instaurer la loi martiale. Cette mesure s'applique à la totalité de l'île de Mindanao, pour une durée de soixante jours. Alors que l’opinion publique se divise quant à la nécessité de mettre en place cette mesure, les évêques de Mindanao apportent un soutien mesuré à la décision du président de la République des Philippines.
http://eglasie.mepasie.org/asie-du-sud-est/philippines/2017-05-30-le-soutien-mesure-des-eveques-de-mindanao-a-la-loi-martiale-instauree-par-le-president-duterte
MONSIEUR JUSTIN TRUDEAU, RESPECTUEUSEMENT, JE N’AIME PAS VOTRE FAÇON DE PARER L’ISLAM DE DORURES
Le Premier ministre canadien Trudeau offre à l’islam une plateforme pour ses mensonges destinés à endormir les gens sur le danger de cette religion de conquête. Cela me déplaît fortement.
Le 26 mai dernier, Justin Trudeau a fait la déclaration suivante pour célébrer le Ramadan :
« Ce soir, au coucher du soleil, les musulmans au Canada et partout dans le monde célébreront le début du Ramadan.
Le Ramadan est un moment sacré de l’année pour la communauté musulmane, qui commémore la révélation du Coran au prophète Mahomet. Ce mois de jeûne et de prière encourage le développement spirituel, la réflexion et la compassion envers les moins fortunés.
Le Ramadan est aussi un moment rassembleur pour toute la communauté, alors que les musulmans se réunissent entre famille et amis pour prier et pour partager le repas du soir, l’iftar. Le Ramadan nous rappelle à tous de nous montrer reconnaissant pour les nombreuses bénédictions dont nous profitons et de donner généreusement aux autres, dans nos communautés et partout dans le monde.
Cette année, alors que nous célébrons le 150e anniversaire de la Confédération, profitons de l’occasion pour reconnaître les nombreuses cultures, traditions et croyances qui font du Canada un endroit où il fait si bon vivre. Les Canadiens musulmans contribuent à faire du Canada le pays fort, diversifié et inclusif qu’il est aujourd’hui.
Au nom de notre famille, Sophie et moi offrons nos meilleurs vœux aux communautés musulmanes au Canada et à travers le monde.
Ramadan Mubarak ! »
Ce que vous faites, monsieur le Premier ministre, consiste à inventer une vérité officielle à laquelle tout le monde est supposé adhérer faute d’être qualifié d’islamophobe, voire d’être traîné en justice. Ce n’est pas bien.
Ce que vous faites, avec ces propos monsieur Trudeau, consiste à mentir avec la complicité des médias et des intellectuels, qui tous savent que vos propos sont des mensonges – car vous ne pouvez pas ignorer les milliers de personnes tuées par de pieux musulmans pendant le mois de ramadan – et à obliger les Canadiens à mentir avec vous, à faire comme si ce que vous disiez est vrai tout en sachant que c’est faux. Regardez, cela ressemble aux procédés de la dictature communiste sous la Russie soviétique, et ce n’est pas bien.
Ce que vous dites, monsieur Trudeau, a pour conséquence d’interdire de poser des questions sur l’islam et sa réelle contribution positive à la civilisation occidentale, d’interdire de demander pourquoi les musulmans quittent les pays islamiques pour aller vivre dans des pays chrétiens si l’islam est si sublime. Et interdire de poser des questions monsieur Trudeau, ce n’est pas bien car cela fait régresser les peuples : regardez dans quel état de déliquescence est le débat en France.
http://www.dreuz.info/2017/05/29/monsieur-justin-trudeau-respectueusement-je-naime-pas-votre-facon-de-parer-lislam-de-dorures/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+drzz%2FPxvu+%28Dreuz%29
IL Y AURAIT 23 000 DJIHADISTES POTENTIELS AU ROYAUME-UNI !
« Le Royaume-Uni abrite 23 000 djihadistes », titrait samedi le Times. Jusqu’ici, les autorités faisaient croire aux Britanniques qu’il y avait environ 3 000 djihadistes potentiels dans leur pays, dont 500 faisant l’objet d’une enquête active des services chargés de la sécurité intérieure (MI5). Mais après l’attentat de Manchester, commis par un ressortissant britannique d’origine libyenne qui avait été suivi par le MI5, l’on apprend que ces 3 000 djihadistes sont en fait ceux qui font l’objet d’une surveillance active et que ce nombre correspond en fait aux capacités de surveillance du MI5. Quand un nouvel individu doit être incorporé à ce lot, il faut en transférer un autre dans le lot des 20 000 ne présentant plus qu’un « risque résiduel ».
Aussi bien Salman Abedi, 22 ans, revenu de Libye peu avant de commettre le massacre de Manchester, que Khalid Masood, 52 ans, qui a volontairement écrasé des piétons avec sa voiture et a poignardé un policier devant le palais de Westminster en mars, faisaient partie de ces 20 000 djihadistes potentiels ne présentant plus qu’un « risque résiduel ». Depuis l’attentat-suicide de Manchester du 22 mai qui a fait 22 morts et 116 blessés (dont 19 très graves), parmi lesquels des enfants et des adolescents, la police britannique a procédé à une vague d’arrestations et quatorze hommes sont toujours détenus sur des soupçons de liens avec l’entreprise macabre du musulman Salman Abedi.
Parmi les personnes arrêtées, le cousin de Salman Abedi qui s’était déjà distingué en regrettant sur les réseaux sociaux qu’Hitler ne soit plus en vie pour brûler les juifs.
Cela pourrait être pire, rassurent les autorités britanniques, puisque cinq projets d’attentat terroriste ont été déjoués entre l’attaque de Westminster et celle de Manchester. Certes, mais à l’instar des autorités françaises, les autorités britanniques font preuve d’une grande légèreté. C’est ainsi qu’elles laissent courir libres les djihadistes qui reviennent des zones de combat comme la Libye ou la Syrie. C’est encore une fois le Times qui a forcé la ministre de l’Intérieur Amber Rudd à reconnaître que la loi votée en 2015 pour permettre de bloquer provisoirement le retour des citoyens britanniques ayant lutté aux côtés des islamistes à l’étranger n’avait été à ce jour utilisée que pour un seul djihadiste.
Pourtant, un sondage YouGov conduit après l’attentat de Manchester pour le Sunday Times montre que 55 % des Britanniques souhaiteraient que ces combattants musulmans jouissant de la nationalité britannique soient interdits de retour.
Olivier Bault
https://fr.novopress.info/206033/il-y-aurait-23-000-djihadistes-potentiels-au-royaume-uni/
ENQUÊTE. COMMENT LA FRANCE ÉLIMINE SES RESSORTISSANTS MEMBRES DE L’ÉTAT ISLAMIQUE
Le quotidien américain The Wall Street Journal révèle comment les forces spéciales françaises recrutent des soldats irakiens dans le but de tuer des ressortissants français membres de l’État islamique à Mossoul. L’objectif : éviter à tout prix le retour des djihadistes en France.
Depuis des mois, les forces spéciales françaises font appel à des militaires irakiens pour traquer et éliminer des ressortissants français membres de la hiérarchie de Daech, selon des sources irakiennes et des responsables français, dont certains sont encore en activité. Les officiers irakiens qui commandent les opérations à Mossoul affirment que les forces spéciales françaises ont fourni aux unités irakiennes spécialisées dans la lutte antiterroriste les noms et les portraits de près d’une trentaine d’hommes identifiés comme des cibles prioritaires. Un nombre, pour l’heure inconnu, de ressortissants français ont été tués par l’artillerie et les forces terrestres irakiennes, assure-t-on de même source, grâce à des coordonnées et d’autres informations transmises par les Français.
Cette opération secrète a pour objectif de garantir que les ressortissants français ayant fait allégeance à l’État islamique ne reviennent jamais en France pour y perpétrer des attentats, nous ont confié deux sources proches du ministère français des Affaires étrangères. La France a été frappée par plusieurs attentats meurtriers inspirés par Daech ou commandités depuis les fiefs des militants au Moyen-Orient, y compris ceux de novembre 2015.
http://www.courrierinternational.com/article/enquete-comment-la-france-elimine-ses-ressortissants-membres-de-letat-islamique
TERRORISME ET RÈGLE DE DROIT
À propos de : Antoine Garapon et Michel Rosenfeld, Démocraties sous stress. Les défis du terrorisme global, PUF
par Mathieu Carpentier
Nos outils juridiques sont-ils adaptés pour faire face à cette forme inédite de violence politique qu’est le terrorisme ? Comment penser un conflit sans État, territoire ni règles ? Et comment prévenir les crimes terroristes sans porter atteinte aux libertés ? Antoine Garapon et Michel Rosenfeld s’interrogent.
L’ouvrage, qui se compose de cinq chapitres, prend en charge deux objets principaux : d’une part, l’impact du terrorisme sur les sociétés démocratiques et d’autre part, la réponse que ces dernières doivent lui opposer.
L’analyse du phénomène terroriste
Les trois premiers chapitres de l’ouvrage sont consacrés à l’analyse du phénomène terroriste. De manière très intéressante, les auteurs prennent pour point de départ l’attentat qui, comme événement d’une nature particulière, a un impact spécifique sur la société, qu’ils appellent le « stress ». L’attentat terroriste est analysé comme un « hyper-événement » (p. 10), un « fait qui détruit l’espace et le temps ». Alors que la scène de guerre est un événement codifié, prenant place dans cadre spatial et temporel déterminé, le champ de bataille, l’attentat fait irruption et disruption dans l’espace le plus quotidien et le plus banal. C’est ce qui le rend terrifiant et traumatique. Il n’est pas rattachable directement à une chaîne causale ou à un processus politique et s’apparente en quelque sorte à une catastrophe (p. 27) : il n’est pas prévisible, et peut intervenir n’importe où, n’importe quand. Les autorités publiques sont ainsi placées, vis-à-vis de l’attentat, dans la même situation que si elles avaient à prévenir une catastrophe naturelle, sur laquelle la politique n’a qu’une prise limitée.
Ce point de départ fournit aux auteurs une clé d’analyse originale pour penser la spécificité du terrorisme contemporain. Le terrorisme est classiquement soit
http://www.laviedesidees.fr/Terrorisme-et-regle-de-droit.html
L’ATTENTAT, LE DJIHADISTE ET LE TERRITOIRE
À propos de : Riva Kastoryano, Que faire des corps des djihadistes ? Territoire et identité, Fayard
par Gérôme Truc
Les attentats sont des défis lancés aux États modernes dans l’exercice de leur souveraineté. Cela se voit, montre Riva Kastoryano, jusque dans le traitement des dépouilles de leurs auteurs. Mais derrière la question de l’enterrement des djihadistes, c’est aussi l’affrontement entre deux visions du monde à visée universaliste qui se révèle.
Que faire des corps de djihadistes ? Ce que dit le droit français en la matière est simple : tout défunt, quel qu’il soit, à le droit d’être inhumé soit dans la commune où il est décédé, soit dans celle où il est domicilié, soit dans celle où sa famille dispose d’un caveau (article L.2223-3 du Code général des collectivités territoriales). Mais un maire peut aussi légalement refuser de délivrer un permis d’inhumation, s’il estime que celle-ci est de nature à troubler l’ordre public, comme l’a récemment rappelé le Conseil d’État à propos de Larossi Abballa, auteur de l’attentat de Magnanville en juin 2016, finalement enterré au Maroc après que le maire de Mantes-la-Jolie s’est opposé à ce qu’il le soit dans sa commune. Dans un contexte où le nombre de cas va croissant (on estime à plus de vingt le nombre de djihadistes tués par les forces de l’ordre ou morts en kamikazes en France depuis Mohammed Merah en 2012), des problèmes se posent ainsi de plus en plus fréquemment, qui contraignent l’État à trancher parfois lui-même.
http://www.laviedesidees.fr/L-attentat-le-djihadiste-et-le-territoire.html
MANCHESTER : L'EUROPE « CHOQUÉE » ENCORE ET ENCORE
par Judith Bergman • 30 mai 2017
Dès l'annonce de l'attaque terroriste de Manchester, les dirigeants européens ont repris leur antienne sur le « choc » et le « chagrin » qu'ils ont ressenti face à ce qui est le résultat de leur politique.
Le plus sidérant : Angela Merkel a déclaré qu'elle suivait l'actualité de Manchester « avec chagrin et horreur » et que l'attaque lui était « incompréhensible ».
Après chaque attaque dévastatrice, toutes les fois qu'un dirigeant européen affirme publiquement - et contre toute évidence - que l'islam est une grande foi, une « religion de paix » et que la violence dans l'islam relève d'une « perversion de cette grande foi », il signale avec force que l'Occident est mûr pour l'assaut final.
En novembre 2015, l'Etat islamique (ISIS) a attaqué le Bataclan à Paris, parce que, selon ses propres mots, il s'agissait d'un lieu « où des centaines de païens étaient réunis pour un concert de prostitution et de vice ». Un an auparavant, l'Etat islamique a déclaré la musique haram (interdit). De nombreux docteurs de la foi islamiques soutiennent que l'islam doit se défendre contre la musique « pécheresse » de l'Occident.
Que les terroristes islamiques aient ciblé un concert de la chanteuse américaine Ariana Grande à Manchester, le 22 mai, n'aurait dû être une surprise pour personne. Le Département de la Sécurité intérieure des Etats Unis avait pourtant averti, dès septembre 2016, que les terroristes allaient concentrer leur actions sur les concerts, les évènements sportifs et les rassemblements en général parce que de telles cibles « permettent des attaques simples, facilement réalisables et dont l'impact économique et les pertes humaines sont majeures ».
https://fr.gatestoneinstitute.org/10448/manchester-attaque-choquee
12- AMÉRIQUE DU NORD – TRUMP – CANADA
COUP DE FROID ENTRE L'EUROPE ET LES ÉTATS-UNIS: QU'A VRAIMENT VOULU DIRE MERKEL?
La chancelière allemande a qualifié de "quasiment révolue" la confiance entre l'Europe et les États-Unis, dimanche. S'agit-il du tournant historique proclamé par certains?
"Un potentiel séisme politique dans les relations transatlantiques", comme le craint le New York Times? Le discours prononcé par Angela Merkel à Munich, dimanche, a sonné comme un avertissement adressé à Washington.
"Nous, Européens, devons prendre notre destin en main (...) Nous devons nous battre pour notre propre destin", a dit la chancelière allemande lors d'un meeting à Munich, dans le Sud de l'Allemagne. Sans directement citer Donald Trump, la chancelière a qualifié de "quasiment révolue" l'époque où la confiance prévalait, dans une apparente allusion à la relation entre l'Europe et les Etats-Unis, mise à rude épreuve lors du voyage en Europe du président américain.
LIRE AUSSI >> Otan, "Trump tourne la page de 65 ans de relations entre Etats-Unis et Europe"
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/coup-de-froid-entre-l-europe-et-les-etat-unis-qu-a-vraiment-voulu-dire-merkel_1912606.html?PMSRC_CAMPAIGN=20170530081602_22_nl_nl_lexpress_quotidienne_592d0deb4c964d501c8b4567&xtor=EPR-181-[20170530081602_22_nl_nl_lexpress_quotidienne_592d0deb4c964d501c8b4567_002006]-20170530-[_004JPUP]-[RB2D106H001CTNV2]-20170530061700#PMID=ZHMudGFuZ3VheUBiZWxsLm5ldA==
GUY SORMAN - RÉGIS DEBRAY RALLUME L'ANTI-AMÉRICANISME
Dans "Civilisation" (Gallimard), l'écrivain se livre à une analyse piquante mais lourde de préjugés sur une Amérique qu'il ne connaît visiblement pas.
Par Guy Sorman
http://www.lepoint.fr/editos-du-point/sebastien-le-fol/guy-sorman-regis-debray-rallume-l-anti-americanisme-30-05-2017-2131307_1913.php?M_BT=438266583523&m_i=G3e1jjKpskue6y0DI_sEZITUJbyiGza3y9WZyJDcqPKq6nfJ11HnXCZ9aFaT%2B0ZlT7dgPNouwsvlPYEGJwDSez7yu3eGGl#section-commentaires
CE QUI S’EST PASSÉ À BETHLEHEM QUAND TRUMP A HURLÉ SUR MAHMOUD ABBAS QUI LUI MENTAIT
Au moment même où le correspondant diplomatique pour la chaîne 2 israélienne Udi Segal révèle dans un tweet qu’à Bethléem, le Président Trump a hurlé sur Abbas : «vous m’avez menti ! Les Israéliens m’ont montré votre implication dans l’incitation au terrorisme», des documents internes à l’Autorité palestinienne montrent que Mahmoud Abbas broie du noir concernant la situation des Palestiniens.
Lors de leur rencontre à Washington, Mahmoud Abbas avait assuré au Président Trump que les enfants palestiniens sont élevés dans une culture de paix.
Mais quand Trump rencontra le Premier ministre Netanyahu, ce dernier lui présenta les preuves de la réalité : Mahmoud Abbas incite la société palestinienne à tuer des juifs.
Benjamin Netanyahu a ainsi expliqué à Trump : «J’ai entendu que le Président Abbas disait hier que les Palestiniens enseignent la paix à leurs enfants. Malheureusement, ce n’est pas vrai ».
Voici ce que Netanyahu a expliqué à Trump :
Des écoles palestiniennes portent le nom de terroristes qui ont tué des Juifs.
Des rues palestiniennes, des places et des institutions culturelles sont fréquemment rebaptisées du nom de terroristes qui ont du sang juif sur les mains– en fait, plus ils ont de sang juif sur les mains, plus la reconnaissance est importante.
Récemment, un camp de jeunes a été baptisé “Frères de Dalal [Mughrabi]”. Cette dernière, bien entendu, est une meurtrière de masse coupable de crimes atroces que le Conseil suprême de l’OLP dirigée par Mahmoud Abbas a honorée.
Qui est Dalal Mughrabi ? Le 11 mars 1978, Mughrabi et plusieurs membres du Fatah de Mahmoud Abbas arrivèrent sur une plage près de Tel-Aviv, prirent le contrôle d’un bus, et massacrèrent 38 civils, dont 13 enfants, et blessèrent environ 70 personnes.
Condamnations internationales des Palestiniens
L’attaque perpétrée par Mughrabi fut l’une des plus violentes et des plus cruelles commises par les colons arabes en Israël, au point que la Norvège, réputée pour ses positions anti-israéliennes, vient de réclamer au gouvernement palestinien le remboursement de l’argent qui a servi au camp ainsi baptisé et qu’elle a en partie financé.
La proposition Trump, largement passée sous silence
Dans la foulée, Trump a fait une proposition qui a pris Abbas par surprise, rapporte un officiel Palestinien au quotidien israélien Israel Hayom.
Pour rappel, l’initiative de paix arabe de 2002 stipulait que 22 pays arabes normaliseraient leurs relations avec Israël une fois qu’Israël se sera retiré de Judée et de Samarie. L’initiative demandait aussi le soi-disant “droit au retour » des descendants des Arabes qui ont fui Israël durant la guerre d’indépendance déclenchée par les pays arabes.
Selon l’officiel arabe, Trump a fait l’offre alternative suivante :
⇒ Que les 22 pays arabes normalisent d’abord leurs relations avec Israël, et c’est seulement après cela qu’il intensifiera ses efforts pour la reprise du processus de paix.
Toujours selon Israel Hayom, Abbas a été pris de court, car il est habitué, lui, à exiger des préconditions à toute négociations, et il ne s’attendait pas à ce que l’offre de Trump d’un plan régional de normalisation entre Israël et ses voisins lui soit présentée comme préalable aux discussions de paix.
http://www.dreuz.info/2017/05/29/ce-qui-sest-passe-a-bethlehem-quand-trump-a-hurle-sur-mahmoud-abbas-qui-lui-mentait/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+drzz%2FPxvu+%28Dreuz%29
L'ÉNERGIE DE TRUMP, FAIBLE ET SALE
Donald Trump est convaincu de deux choses fausses concernant l’énergie, l’une est personnelle et l’autre politique. Et cette dernière pourrait bien conduire notre monde au désastre.
Sur le plan personnel, apparemment Trump n’a que du dédain pour le sport quel qu’il soit, à part le golf. Il pense que suer à l’effort épuise les réserves limitées de précieux fluides corporels, enfin je veux dire l’énergie, qu’une personne possède à la naissance, et cela doit donc être évité.
Un grand nombre d’années passé à appliquer cette croyance pourrait, ou pas, expliquer cette scène très bizarre et gênante lors du sommet du G7 à Taormine, dans laquelle on a pu voir six des dirigeants des pays développés se promener à pied sur quelques centaines de mètres dans la partie historique de la ville, alors que Trump suivait derrière dans un petite voiture électrique de golf.
Pourtant, encore plus important, c’est la conviction fausse de Trump que le fait de lever les restrictions concernant l’environnement – mettre fin à cette supposée "guerre contre le charbon" – va faire revenir l’époque où l’industrie du charbon employait des centaines de milliers d’ouvriers américains.
Comment sait-on que cette conviction est fausse ? Tout d’abord, l’emploi lié au charbon a commencé à chuter bien avant que qui que ce soit ne parle d’environnement, encore moins de réchauffement climatique. En fait, les emplois liés au charbon ont chuté de deux tiers entre 1948 et 1970, l’année de la création de l’Agence de Protection de l’Environnement. Cela s’est produit en dépit d’une production de charbon en hausse, et non en baisse, ce qui est principalement le reflet du remplacement des systèmes d’extraction datés, à la pelle et au piolet, par l’exploitation minière à ciel ouvert et les encore plus agressives exploitations à déplacement de sommet, qui nécessitent beaucoup moins d’employés.
Il est vrai que ces dernières années, la production du charbon a enfin commencé à baisser, et c’est dû en partie à des règlementations liées à l’environnement.
Pourtant, le charbon s’efface en grande partie à cause des progrès d’autres technologies. Ainsi que l’a dit un analyste la semaine dernière, le charbon "n’a plus vraiment de sens aujourd’hui en tant que matière première", étant donnés les coûts des énergies plus propres telles que le gaz naturel ou les énergies éoliennes et solaires qui baissent rapidement.
Qui était cet analyste? Gary Cohn, le président du Conseil Economique National – c’est-à-dire l’économiste en chef de Trump. Pourtant, l’on se demande s’il a partagé son opinion - qui représente plutôt bien le consensus parmi les experts du domaine de l’énergie – avec le président.
Il n’y a pas si longtemps, il existait une époque où se faire l’avocat d’une énergie propre était considéré comme un truc irréaliste, le truc d’une contreculture. Les communautés de hippies parlaient peut-être de paix, d’amour et d’énergie solaire ; les gens pratiques savaient bien que la prospérité, c’était de creuser et de brûler ce qu’on trouvait.
Pourtant, ces temps-ci, ceux qui prennent la politique énergétique au sérieux voient un futur qui appartient largement aux énergies renouvelables – et absolument pas un futur dans lequel on continue de brûler de grosses quantités de charbon, et encore moins employer beaucoup de gens à aller le chercher sous terre.
Mais ce n’est pas du tout ce que souhaitent entendre les électeurs de ces terres de charbon d’autrefois. Ils ont soutenu Trump avec enthousiasme, car il a promis de faire revenir ces emplois liés au charbon, même si son agenda réel punirait ces électeurs avec des coupes sauvages dans les programmes dont ils dépendent. Et Trump se soucie bien plus de l’adulation du public que de conseils politiques sérieux.
Tout ceci me ramène au voyage de Trump en Europe, qui est remarquable, non par ce qu’il a accompli, mais bien par ce qu’il n’a pas accompli.
Tout d’abord, à Bruxelles, il a refusé de soutenir l’article 5 de l’OTAN, qui dit qu’une attaque contre n’importe quel membre de l’OTAN est une attaque contre tous. Dans les faits, il a répudié le point central de l’alliance la plus importante de l’Amérique. En fait, c’est comme s’il était plus intéressé par le fait de calmer Vladimir Poutine que par le fait de défendre la démocratie.
Puis, à Taormine, il a été le seul dirigeant à refuser de soutenir les accords de Paris sur le climat, un accord mondial qui veut limiter les émissions de gaz à effet de serre, accord qui pourrait bien être notre dernière chance valide d’éviter un changement climatique catastrophique. Pourquoi ?
Aujourd’hui, prétendre que limiter les émissions provoquerait des dommages économiques importants n’est plus du tout crédible : les mêmes progrès technologiques dans les énergies alternatives qui marginalisent le charbon permettraient une transition vers une économie à faibles émissions bien moins chère que ce que tout le monde imaginait il y a quelques années.
Suis-je donc en train de laisser penser que le dirigeant du pays le plus puissant du monde met l’avenir de la planète toute entière en danger pour pouvoir continuer à raconter des mensonges bien pratiques sur le plan politique, mais qui seront de toute façon dévoilés bientôt ? Oui. Si vous pensez que ce n’est pas possible, c’est que vous n’avez pas lu les journaux ces derniers mois.
Ceci dit, Trump ne va peut-être pas totalement ignorer Paris; ou peut-être sera-t-il hors-jeu avant que les dommages ne soient irréversibles. Mais il est très possible que la semaine qui vient de s’écouler ne soit un moment charnière dans l’histoire de l’humanité, ce moment où un dirigeant irresponsable a envoyé le monde entier en enfer dans une petite voiture de golf.
https://www.rtbf.be/info/article/detail_l-energie-de-trump-faible-et-sale?id=9620254
TRUMP
On a beaucoup dit que Donald Trump avait fait capoter une déclaration du G7 sur le climat, on a moins parlé de la déclaration sur les « migrants ».
La présidence italienne de ce G7 (qui se tenait en Sicile…) avait préparé un texte de six pages sur le sujet. Mais le représentant américain est arrivé avec un texte de... deux paragraphes. L’Italie aurait voulu annexer une déclaration séparée. En vain : tout le monde a remarqué que Donald Trump avait ostensiblement « écouté » le discours de l’Italien sans oreillettes…
Du coup il n’y a que le communiqué final, où sont insérées ces deux incises :
« En même temps, tout en garantissant le respect des droits de l’homme des migrants et des réfugiés, nous réaffirmons les droits souverains des États, individuellement et collectivement, à contrôler leurs propres frontières et à établir des politiques dans leur propre intérêt national et leur sécurité nationale. »
« Nous reconnaissons que les Etats partagent la responsabilité » (…)
« de renforcer le contrôle des frontières, d’établir des programmes de retour, et d’améliorer la coopération de renforcement des lois ».
http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2017/05/29/trump-5948836.html
"EN CIBLANT L'IRAN, TRUMP VA-T-IL RÉPÉTER LA MÊME ERREUR QUE BUSH AVEC L'IRAK ?"
Gérald Papy Rédacteur en chef adjoint du Vif/L'Express
Le Bataclan à Paris, la discothèque le Pulse à Orlando, la promenade des Anglais à Nice, le marché de Noël à Berlin et, depuis lundi soir, la Manchester Arena... Lieux de partage et de fête, les théâtres de ces attentats perpétrés depuis deux ans par des extrémistes islamistes ne sont pas choisis au hasard.
Les privilégier vise à provoquer, au sein d'une foule rassemblée, un maximum de victimes, condition de la sidération, et à ébranler, condition de la division, la confiance dans le mode de vie occidental synonyme de liberté et de joie de vivre. C'est la raison pour laquelle, si elle doit mobiliser le renseignement, la protection, la répression, la diplomatie, la meilleure réponse à ce terrorisme ne peut s'envisager sans la défense de valeurs et la cohésion sociale. Or, pour éviter les dissensions, encore est-il indispensable d'identifier, de circonscrire et de nommer l'ennemi et ses soutiens.
Le positionnement de Donald Trump lors de la partie moyen-orientale de la tournée qui l'a mené à Bruxelles n'est pas, à cet égard, de nature à rassurer sur l'efficacité de la lutte contre le terrorisme islamiste, notoirement sunnite depuis plusieurs années. C'est en effet à l'Iran... chiite que le président des Etats-Unis a réservé sa vindicte lors de ses visites en Arabie saoudite et en Israël. Ce revirement par rapport à la doctrine de Barack Obama est commode pour son successeur. Il satisfait ses deux principaux alliés dans la région : Israël, pour les craintes que lui inspirent encore les ambitions atomiques de la République islamique malgré l'accord de 2015 sur son programme nucléaire, l'Arabie saoudite, pour la concurrence sur le leadership religieux et politique régional que lui oppose Téhéran. Surtout, ce tournant stratégique vient conforter une alliance, avec Riyad, dont les principales retombées pour les Américains se comptent en espèces sonnantes et trébuchantes, en investissements et en contrats. Mais quel sera le prix politique de ce deal ?
L'Iran n'est pas le plus amical des interlocuteurs des Occidentaux. Son soutien financier et militaire à ses frères chiites en Syrie, au Liban, en Irak, au Yémen, le place dans une confrontation directe ou indirecte avec les Européens et les Américains. Mais Téhéran a renoncé, depuis une campagne d'attentats dans les années 1980 et 1990, au terrorisme comme arme d'expansion idéologique. De surcroît, une majorité d'Iraniens, au terme d'un scrutin très encadré mais sans aucun équivalent en... Arabie saoudite, a approuvé, via la réélection du président conservateur modéré Hassan Rohani, la stratégie d'ouverture économique permise par l'arrangement sur le nucléaire. Donald Trump va-t-il ruiner cette aspiration démocratique et le meilleur moyen trouvé par les puissances occidentales pour mettre fin au projet militaire atomique de l'Iran ? Ce serait criminel.
http://www.levif.be/actualite/international/en-ciblant-l-iran-trump-va-t-il-repeter-la-meme-erreur-que-bush-avec-l-irak/article-opinion-667079.html
13- AMÉRIQUE CENTRALE
14- AMÉRIQUE DU SUD
15- DIVERS
OBÉSITÉ : UNE TECHNIQUE OPÉRATOIRE RÉVOLUTIONNAIRE À STRASBOURG
Une nouvelle technique de chirurgie pratiquée à l'institut hospitalo-universitaire de Strasbourg permet de réduire l'estomac sans incision et donc sans douleur.
REPORTAGE
C'est un espoir pour le traitement de l'obésité. A Strasbourg, quinze patients ont bénéficié d'une chirurgie alternative à la pose d'un anneau gastrique. Il s'agit de rapetisser l'estomac en le repliant sur lui-même par endoscopie. Notre journaliste a rencontré l'un des patients opérés.
36 kilos perdus en six mois. Il porte un pantalon tout neuf. En six mois, Jean-Claude a dû renouveler deux fois sa garde-robe. Il pesait 173 kilos et en a perdu 36. "Je commence à mieux respirer, à mieux marcher, parce qu'avec le poids, je ne pouvais presque plus marcher." Ses repas ne font plus que 125 à 150 grammes. "J'arrive à me contenter de peu" dit-il, maintenant que son estomac est plus petit.
Comme un accordéon. Ce patient remercie ses médecins, les docteurs Perretta et Vix de l'institut hospitalo-universitaire de Strasbourg qui qualifient leur technique de haute-couture dans l'estomac, le tout en passant par la bouche avec une mini-caméra. "On fait des points sur les parties antérieure, moyenne et postérieure de l'estomac. Lorsqu'on sert les points, les trois parties vont se froncer et vont réduire l'espace qui est à l'intérieur", comme un accordéon, explique l'un des chirurgiens. "On n'a pas d'incision, donc on n'a pas de douleur et pas non plus de cicatrice. Donc l'anatomie du patient est préservée", ajoute son confrère. La prochaine étape sera de former d'autres médecins dans cet institut afin de permettre la diffusion de cette technique dans d'autres hôpitaux.
http://www.europe1.fr/sante/obesite-une-technique-operatoire-revolutionnaire-a-strasbourg-3346706#xtor=EPR-202-[Quotidienne]-20170531&lacid=europe1_2037691
NOUVELLES DE FRANCE
Alerte GPA !
Natacha Polony, consternée, analyse avec lucidité le drame anglais
Natacha Polony dénonce le dîner du Siècle et le groupe Bilderberg
Toujours moins d’avortements dans le Kansas
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L’avortement (enfin) en baisse à Bombay (Inde)
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Assistants parlementaires : visée par une enquête, Marielle de Sarnez porte plainte
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Législatives : Marine en campgne à Hénin-Beaumont
Nicolas Dupont-Aignan veut réunir et unifier la droite
Vladimir Poutine « espère qu’il y aura plus de partisans » de la Russie en France
Pour Macron, Russia Today et Sputnik « se sont comportés comme des organes de propagande mensongères »
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« Ferrand a privilégié son intérêt personnel », dénonce l’avocat à l’origine du montage immobilier
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Pourquoi le paiement sans contact va continuer d’exploser
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Législatives : Élisabeth Guigou en difficulté pour sa réélection dans le 93
Affaire Ferrand : ce que révèle l’enquête du « Monde »
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LE SALON BEIGE: 27 NOUVEAUX ARTICLES
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Donald Trump fait échouer un accord immigrationniste
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Décryptage des élections par Patrick Buisson le mardi 16 mai à Versailles
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En Marche vers l'inéligibilité
Le premier office depuis six ans a eu lieu en l’église orthodoxe de Zabadani (Syrie)
Message des évêques de Côte d'Ivoire : incompatibilité entre l'Eglise et la franc-maçonnerie
Législatives - Henri de Bronac de Bougainville (PCD) : "fragilité de la conjugalité : Ça n’existerait pas si les liens familiaux étaient plus forts"
La Pologne restreint la délivrance de la pilule abortive
Le tweet qui choque le lobby LGBT
2eme forum UN DE NOUS : la vie retrouve sa dignité à Budapest
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C’est arrivé un 31 mai…
Violences de Act Up Sud Ouest contre LMPT
1er juin : les candidats de Vannes face aux familles
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GPA : vers une étape supplémentaire en vue de la reconnaissance de filiations artificielles
Le Brexit : une chance pour l'écologie ?
Présentation du pèlerinage de Paris à Chartres sur TV Libertés
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Législatives - Anne Dupuy (PCD) : "Une reconstruction de la droite est indispensable"
30 mai : Ludovine de La Rochère à Toulouse
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Le point sur la Libye avec Bernard Lugan
Une vie au service de la vie : la Fédération UN DE NOUS honore le docteur John Bruchalski
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Législatives 2017 : Interpellons nos candidats sur les enjeux biopolitiques !
Rencontre présidentielle Poutine-Macron
Ne pas laisser les femmes entre le marteau d’un féminisme radical et l’enclume d’un islam radical
Le plus étonnant, c’est qu’il y ait encore des chrétiens en Égypte après quatorze siècles d’oppression
NKM représente « une génération sans valeurs ni idées de droite »
Sainte Jeanne d'Arc, patronne secondaire de la France
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1-..EN DIRECT DU VATICAN
ALETEIA TODAY 30 MAI 2017
Accès à tous les titres : http://us7.campaign-archive2.com/?e=72f681e023&u=e747b6da5b523d93de77f3f8b&id=3e4e69a855
Sélection de titres :
Martyrs coptes de Minya : les récits poignants de leurs derniers instants
Trois jours après la tuerie perpétrée par l’État islamique contre des pèlerins chrétiens égyptiens, différents récits attestent leur fin admirable. Les victimes ont toutes refuser d’apostasier, ce que leur …
Trisomie 21 : les mots d’amour d’une maman à ses enfants
C'est l’histoire d’une mère dont le bébé est diagnostiqué avec une trisomie 21 et qui va découvrir un amour plus fort qu’elle ne l’aurait imaginé. Un témoignage poignant qui illustre que la joie ne se trouve pas …
Autochtones canadiens : un dossier sensible pour le pape François et Justin Trudeau
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Moriah Peters a réservé son premier baiser pour le jour de son mariage
Son clip montre à quel point l’attente peut être merveilleuse.
A LA UNE DE RADIO VATICAN MARDI 30 MAI 2017
Rome : début du Jubilé d'Or du Renouveau charismatique
Vatican
Vatican : le Pape a reçu les évêques albanais en visite Ad Limina
Homélie du Pape : un pasteur doit savoir prendre congé de son troupeau
Eglise
9e veillée de prière pour la vie pour les diocèses d'Ile-de-France
Philippines : vive inquiétude pour les chrétiens enlevés à Marawi
A Rome, les FAFCE fêtent leur 20e anniversaire
L'Œuvre d'Orient appelle à ne pas laisser Daech s'implanter en Egypte
Monde
Centrafrique : résurgence des violences ethniques et religieuses
Première rencontre entre Vladimir Poutine et Emmanuel Macron
Décès de l'ancien dictateur du Panama, Manuel Noriega
ZENIT LE MONDE VU DE ROME
Les titres du mardi 30 mai 2017 – Messe pour la France
Et témoignage des coptes survivants
Egypte: témoignage des survivants de l’attaque du 26 mai 2017
« Tous ont refusé de renier leur foi »
Messe pour la France en la basilique Saint-Pierre
Homélie de Mgr Laffitte pour la fête de Ste Pétronille
Chine: deux peintures de l’artiste Zhang Yan seront offertes au pape François
Un geste du CCIIF, «au nom du peuple chinois»
Sant’Egidio: la rencontre entre la culture chinoise et le patrimoine spirituel chrétien
Journée sur l’Eglise catholique en Chine, message du card. Parolin
Chine: Maître Zhang Yan ou le dialogue culturel entre les civilisations
Une réflexion «sur les questions les plus profondes de l’humanité»
Albanie: les évêques en visite “ad limina” reçus par le pape François
Le dialogue interreligieux au centre de la rencontre
Sainte-Marthe: le vrai pasteur obéit à l’appel de l’Esprit Saint
Homélie du 30 mai 2017
Visitation: la «médaille miraculeuse» dans les Jardins du Vatican
Un cadeau des Filles de la Charité de S. Vincent de Paul
Jubilé d’or du Renouveau charismatique: quelque 30.000 participants attendus à Rome
Veillée du 3 juin autour du pape François
Les 10 ans d’Aparecida, le document «d’un pasteur devenu universel»
Par le prof. Guzman Carriquiry
Fondation Wallenberg: le Collège pontifical portugais déclaré « Maison de la vie »
Sauvetage de plus de 40 personnes: juifs, socialistes et résistants
Soudan du Sud: le pape ne se rendra pas dans le pays en 2017
Un projet envisagé à la demande des chrétiens
8e réunion du pape et des chefs des dicastères romains: de l’incardination des prêtres
La place des prêtres dans les mouvements dont ils sont issus
Œuvres pontificales missionnaires: un « mois missionnaire » en octobre 2019
Allocution du card. Filoni
ALETEIA TODAY 31 MAI 2017
Accès à tous les titres : http://us7.campaign-archive2.com/?e=72f681e023&u=e747b6da5b523d93de77f3f8b&id=fae7
Sélection de titres :
Qui sont les 7 femmes qui ont le droit de porter du blanc devant le Pape ?
Alors que les femmes qui rendent visite au Pape doivent se vêtir de noir, une ferveur protocolaire, issue d'une ancienne tradition appelée « le privilège du blanc », en autorise seulement sept, dans le monde, à
John F. Kennedy, un « papiste à la Maison Blanche »
Le premier président des États-Unis aurait fêté son 100e anniversaire ce 29 mai. Il fallut au jeune sénateur une volonté de fer pour vaincre les préjugés qui lui valait son appartenance à la communauté catholique.
La phrase miracle qui peut sauver votre couple d’une dispute
C'est une phrase totalement inoffensive. Sept petits mots à mémoriser et dont il faudrait abuser dès que le ton monte ! On vous les …
Le pape François, un « champion d’espérance » pour des musulmans pakistanais
Les messages du Saint-Père touchent la population musulmane, fatiguée par le négativisme …
Les grands convertis de la littérature : Paul Claudel
Paul Claudel (1868-1955), fut l’un des principaux poète et dramaturge du siècle dernier. Mais ce fut également un fervent catholique, …
L’artiste Mirusia interprète « Panis Angelicus » de César Franck
Sous la direction du "roi de la valse".
2- PAPE FRANÇOIS ET L’ÉGLISE (OU LES EGLISES)
PEGGY ET KELLY SE SONT MARIÉES, AVEC LA BÉNÉDICTION DU PRÊTRE
Lu sur Het Nieuwsblad, 29 mai, p. 13 :
Peggy et Kelly se sont mariées, avec la bénédiction du prêtre (comme couple de lesbiennes, elles ne peuvent pas à proprement parler se marier à l'église). Mais elles se considèrent unies jusqu'à la mort et elles ont la foi. Donc, le prêtre Maarten Pijnacker de Berlare près de Dendermonde a aidé Peggy Baeyens (46) et Kelly Bockstale (35) à trouver une échappatoire. Les femmes amoureuses se sont donc échangé leur consentement dans son église. Devant l'autel, avec des anneaux et un baiser. « Cela a pu se faire parce que c'était une action de grâce, pas un vrai mariage à l'église. » explique Pijnacker. « C'est une action de grâce. Le couple remercie Dieu parce qu'elles se sont trouvées, et lui demande sa bénédiction. Qu'est-ce que vous pouvez avoir contre cela? » ... Il y a déjà quelques prêtres en Flandre qui ont laisser s'organiser une 'célébration de l'amitié' dans leur paroisse. « Combien de fois est-ce arrivé, je ne sais pas exactement », dit Rik Beckers (69), coordinateur de l'association spirituelle holebi "Holebipastores" et lui-même prêtre ouvertement gay. « Il n'y a pas de chiffres précis publiés à ce sujet. Mais il existe par exemple la brochure « Puis-je vous promettre un jardin de roses », spécialement conçue pour les personnes qui veulent consacrer leur amour. En général, ce type de célébrations s'organise en privé, mais cela n'implique pas pour moi que ce soit la meilleure preuve que les homosexuels soient d'une quelconque manière en contradiction avec la foi.»
http://belgicatho.hautetfort.com/archive/2017/05/30/peggy-et-kelly-se-sont-mariees-avec-la-benediction-du-pretre.html
SANS L’ESPRIT-SAINT, LE FOI RISQUE D’ÊTRE IDÉOLOGIQUE, PRÉVIENT LE PAPE
Il faut se laisser interpeller par l’Esprit-Saint, apprendre à l’écouter avant de prendre des décisions. C’est l’exhortation que le Pape François a adressée aux fidèles ce lundi 29 mai 2017, lors de sa messe quotidienne, dans la chapelle de la Maison Sainte Marthe, au début de cette semaine où l’Eglise se prépare à la Pentecôte.
Le Pape part de la première lecture de ce jour (Ac 19, 1-8), que l’on pourrait appeler la « Pentecôte d’Ephèse ». La communauté d’Ephese avait en effet reçu le baptême de Jean le Baptiste, mais n’avait même pas entendu parler de l’Esprit-Saint. C’étaient « de bonnes personnes, qui avaient la foi », mais ne connaissaient pas le don du Père. Quand Paul leur imposa les mains, l’Esprit-Saint vint sur eux, et ils se mirent à parler en d’autres langues.
L’Esprit-Saint bouleverse les cœurs
L’Esprit-Saint bouleverse le cœur, comme on peut le lire dans les Évangiles, où tant de personnes, -Nicodème, la femme hémorroïsse, la samaritaine-, sont poussées par Lui à s’approcher de Jésus. Le Souverain Pontife nous invite à nous demander quelle place occupe le Saint-Esprit dans notre vie :
« Suis-je capable de l’écouter ? Suis-je capable de demander son inspiration avant de prendre une décision, de dire ou de faire quelque chose ? Ou bien mon cœur est-il tranquille, sans émotions, fixe ? Les Évangiles nous montrent ce genre de personnes : pensons aux docteurs de la Loi, qui croyaient en Dieu, savaient tout des commandements, mais dont le cœur était fermé… Ils ne se laissaient pas inquiéter », a constaté le pape.
Se laisser interpeller par l’Esprit-Saint
Le Pape enjoint donc les fidèles à se laisser « inquiéter », c’est-à-dire interpeller par l’Esprit, qui aide à discerner, et à ne pas avoir une foi idéologique. Cette disposition pourrait s’apparenter à du sentimentalisme, pour certains fidèles, mais le Pape l’assure :
« si tu prends le juste chemin, ce n’est pas du sentimentalisme ». « Ecouter et discerner : discerner ce que je sens dans mon cœur, parce que l’Esprit-Saint est le maître du discernement. Une personne qui n’a pas ces motions dans le cœur, qui ne discerne pas ce qui se passe, c’est une personne qui a une foi froide. Sa foi est idéologique, c’est tout. »
S’interroger sur notre relation à l’Esprit-Saint
C’est le « drame » de ces docteurs de la Loi qui en avaient après Jésus, selon le Pape, qui exhorte donc à s’interroger sur notre propre rapport à l’Esprit de Dieu :
« Est-ce que je Lui demande de me guider pour le chemin que je dois choisir dans ma vie ? Est-ce que je demande de me donner la grâce de distinguer le bien de ce qui est moins bien ? Parce que le mal se distingue tout de suite du bien. Mais il y a ce mal caché, qui est le ‘moins bien’, et qui cache le mal. Est-ce que je demande cette grâce ? C’est cette question que je sème aujourd’hui dans vos cœurs ».
Il faut par conséquent se demander si nous avons un cœur inquiet, et donc mû par l’Esprit. Le Pape nous invite également à s’interroger si, « lorsque vient la volonté de faire quelque chose », nous demandons à l’Esprit de nous inspirer, ou si nous nous en tenons seulement à « nos calculs mentaux ».
Dans le livre de l’Apocalypse, l’apôtre Jean commence en invitant les sept Eglises, –les sept diocèses de l’époque-, à écouter ce que leur dit l’Esprit. « Demandons également cette grâce d’écouter ce que l’Esprit dit à notre Eglise, à notre communauté, à notre paroisse, à notre famille », et à « chacun de nous », a conclu le Pape.
http://www.infocatho.fr/sans-lesprit-saint-le-foi-risque-detre-ideologique-previent-le-pape/
http://fr.radiovaticana.va/news/2017/05/29/hom%C3%A9lie_du_pape__sans_l%E2%80%99esprit-saint,_le_foi_risque_d%E2%80%99%C3%AAtre_id%C3%A9ologique/1315461<
ENTRETIEN AVEC MGR FELLAY, EN DATE DU 21 AVRIL 2017
Texte de l’entretien de Mgr Fellay : les mariages dans la Fraternité Saint-Pie X – 21 avril 2017 Accès à la version vidéo de cet entretien
Que penser des dispositions romaines concernant les mariages dans la Fraternité Saint-Pie X ?
(Je prends connaissance, aujourd’hui seulement, de cet entretien de Mgr Fellay. Je trouve ses explications très bonnes et pleines de sagesse. Il donne certainement la bonne interprétation de la pensée du Pape. je crois vraiment que c’est comme cela qu’il faut interpréter la pensée du Pape. Je suis heureux de voir qu’enfin Mgr Fellay fait explicitement la distinction entre un « accord » avec Rome et une « reconnaissance canonique » avec Rome . L’un n’est pas l’autre. Depuis 1997, je fais cette distinction. Elle est capitale et elle permet de voir clair et de bien appréhender la réalité. C’est l’occasion, pour moi, de rappeler mon livre: ‘Playdoyer pour l’unité » où j’aborde ce problème,difficile mais combien nécessaire: tout faire pour obtenir cette « reconnaissance canonique » avec Rome, mais bien sur, pas à n’importe quelle condition, aux conditions que Mgr Lefebvre avait déjà proposées à Rome: nous prendre tels que nous sommes. Ce ne fut pas toujours, malheureusement, l’idée de Mgr Fellay, mais je ne lui reprocherai pas, bien au contraire, d’avoir évolué sur ce sujet. PA)
http://www.revue-item.com/12624/entretien-avec-mgr-fellay-en-date-du-21-avril-2017/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+revueItem+%28La+Revue+Item+%7C+La+tradition+sans+peur%29
« LE VÉRITABLE OBJECTIF À ATTEINDRE N’EST PAS LE ‘REVENU POUR TOUS’ MAIS LE ‘TRAVAIL POUR TOUS’ » AFFIRME LE PAPE
« Le véritable objectif à atteindre n’est pas le ‘revenu pour tous’ mais le ‘travail pour tous’ », a affirmé le pape François lors de sa visite à Gênes, dans le nord de l’Italie, le 27 mai 2017. Rencontrant le monde du travail sur le site de l’aciérie Ilva, il a assuré : « il y a peu de joies sur terre plus grandes que celle que l’on expérimente en travaillant… on peut survivre sans travail, mais pour vivre il faut un travail ». Face à une société du consumérisme et du plaisir, il a aussi plaidé pour la promotion d’une culture « qui estime l’effort et la sueur ».
C’était le premier rendez-vous du pape, à 8h30. Devant 3500 représentants du monde du travail qui scandaient avec enthousiasme « Francesco ! Francesco ! », agitant les drapeaux de la journée, aux couleurs du Vatican, le pape a confié sa « grande émotion » de visiter la ville : « C’est du port de Gênes qu’est parti mon papa » pour l’Argentine, a-t-il expliqué.
Aujourd’hui « le véritable objectif à atteindre n’est pas le ‘revenu pour tous’ mais le ‘travail pour tous’. Parce que sans travail pour tous, il n’y aura pas de dignité pour tous », a affirmé le pape François dans son discours : « un chèque mensuel de l’Etat qui entretient ta famille ne résout pas le problème. Le problème doit être résolu avec un travail pour tous ».
Après les salutations du cardinal archevêque Angelo Bagnasco, qui a souligné la gravité de la crise actuelle, le pape a répondu à quatre questions de représentants d’ouvriers, d’entrepreneurs, de syndicats et de personnes au chômage. Aujourd’hui le travail court un risque, a-t-il déploré : « Le monde du travail est une priorité humaine. Et donc une priorité chrétienne, notre priorité ; et aussi une priorité du pape… là où il y a un travailleur, il y a l’intérêt et le regard d’amour du Seigneur et de l’Eglise ».
Des entrepreneurs, pas des spéculateurs
« Il n’y a pas de bonne économie sans bons entrepreneurs », sans leur « capacité de créer, de créer du travail, de créer des produits », a souligné le pape avant de dresser la liste des « vertus » de l’entrepreneur : « La créativité, l’amour pour son entreprise, la passion et la fierté pour l’œuvre de ses mains et de son intelligence et de celles de ses employés ».
« Le vrai entrepreneur, a-t-il ajouté, connaît ses employés, parce qu’il travaille à côté d’eux, il travaille avec eux. N’oublions pas que l’entrepreneur doit être avant tout un travailleur ». « On pense parfois, a fait observer le pape François, que le travailleur travaille bien seulement parce qu’il est payé : c’est un grave mépris des travailleurs et du travail, parce que cela nie la dignité du travail » réalisé « pour l’honneur ».
« Aucun bon entrepreneur n’aime licencier ses employés, celui qui pense à régler les problèmes de son entreprise en licenciant… est un commerçant », a-t-il asséné. Et le pape de déplorer la transformation progressive des entrepreneurs en « spéculateurs » obsédés par le « profit » : « Licencier, fermer, délocaliser l’entreprise ne leur crée aucun problème, parce que le spéculateur utilise, instrumentalise… pour ses objectifs de profit ». Derrière les décisions des spéculateurs il y a une économie « sans visages » et « impitoyable ».
Le pape argentin a aussi dénoncé une bureaucratie faite pour punir les malhonnêtes mais qui pénalise et désavantage les honnêtes. En effet, a-t-il souligné, « le système politique part du principe que les acteurs de l’économie sont des spéculateurs, et ainsi celui qui ne l’est pas reste désavantagé et celui qui l’est réussit à trouver des moyens pour échapper aux contrôles ».
http://www.infocatho.fr/le-veritable-objectif-a-atteindre-nest-pas-le-revenu-pour-tous-mais-le-travail-pour-tous-affirme-le-pape/
https://fr.zenit.org/articles/genes-un-travail-pour-tous-et-pas-seulement-un-revenu-pour-tous-plaidoyer-du-pape/
LA FÊTE DE L’ASCENSION RÉVÈLE POURQUOI L’EGLISE EXISTE – HOMÉLIE DU PAPE
Chers frères et sœurs bonjour !
On célèbre aujourd’hui l’Ascension, survenue 40 jours après Pâques, en Italie et dans d’autres pays.
La page évangélique (cf. Mt 28,16-20), qui conclut l’évangile de saint Matthieu, nous présente le moment du congé définitif du Ressuscité à ses disciples. La scène est située ne Galilée, le lieu où Jésus les avait appelés à le suivre et à former le premier noyau de sa nouvelle communauté. Maintenant, ces disciples sont passés par le « feu » de la passion et de la résurrection. A la vue du Seigneur ressuscité, ils se prosternent devant lui, mais certains ont encore des doutes. A cette communauté apeurée, Jésus laisse la tâche immense d’évangéliser le monde et il concrétise cette mission par l’ordre d’enseigner et de baptiser au Nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit (cf. v. 19).
L’Ascension de Jésus au Ciel constitue ainsi le terme de la mission que le Fils a reçue du Père et la mise en route de la poursuite de cette mission de la part de l’Eglise. A partir de ce moment-là en effet, la présence du Christ dans le monde a pour médiation ses disciples, ceux qui croient en lui et qui l’annoncent.
Cette mission durera jusqu’à la fin de l’histoire et jouira chaque jour de l’assistance du Seigneur ressuscité, qui déclare : « Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde » (v. 20).
Sa présence apporte force dans les persécutions, réconfort dans les tribulations, soutien dans les situations de difficulté que rencontrent la mission et l’annonce de l’Evangile.
L’Ascension nous rappelle cette assistance de Jésus et de son Esprit qui donne confiance, donne sécurité à notre témoignage dans le monde. Elle nous révèle pourquoi l’Eglise existe : l’Eglise existe pour annoncer l’Evangile ! Seulement pour cela. Et aussi c’est la joie de l’Eglise d’annoncer l’Evangile. L’Eglise, c’est nous tous, les baptisés !
Nous sommes aujourd’hui invités à mieux comprendre que Dieu nous a donné la grande dignité et la grande responsabilité de l’annoncer au monde, de le rendre accessible à l’humanité. Voilà notre dignité, voilà le plus grand honneur de chacun de nous, de nous tous les baptisés !
En cette fête de l’Ascension, alors que nous tournons le regard vers le Ciel, où le Christ est monté et est assis à la droite du Père, nous fortifions nos pas sur la terre, pour continuer avec courage et enthousiasme notre chemin, notre mission de témoigner et de vivre de l’Evangile dans tous les milieux.
Mais nous sommes bien conscients que cela ne dépend pas avant tout de nos forces, de la capacité d’organisation ou des ressources humaines. C’est seulement avec la lumière et avec la force de l’Esprit Saint que nous pouvons accomplir efficacement notre mission de faire connaître toujours davantage et de faire faire aux autres l’expérience de l’amour et de la tendresse de Jésus.
Demandons à la Vierge Marie de nous aider à contempler les biens célestes que le Seigneur nous promet et à devenir des témoins toujours plus crédibles de sa Résurrection, de la vraie Vie.
http://www.infocatho.fr/la-fete-de-lascension-revele-pourquoi-leglise-existe-homelie-du-pape/
https://fr.zenit.org/articles/la-fete-de-lascension-revele-pourquoi-leglise-existe-traduction-complete/
LA FRANC-MAÇONNERIE EST TOUJOURS INCOMPATIBLE AVEC LA FOI CATHOLIQUE
Le flou est volontairement entretenu par des « chrétiens » Franc-Maçons, laissant entendre que l’Eglise aurait évolué.
Comme nous l’avons dit à plusieurs reprises dans nos colonnes, il n’en est rien.
Et les évêques de Côte d’Ivoire viennent de le rappeler avec force, par ce message distribué à la cathédrale d’Abidjan pour l’Ascension.
Aux fidèles de l’Eglise Catholique en Côte d’Ivoire.
Chers fils,
Chères filles,
A vous, grâce et paix de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ !
Introduction
De nos jours, la problématique des mouvements ésotériques est une question théologique et pastorale qui préoccupe au plus haut niveau l’Eglise en Côte d’Ivoire.
Le constat est que beaucoup de chrétiens, par ignorance, par curiosité ou par désir d’ascension sociale, se laissent séduire par les théories développées dans ces sociétés sécrètes, tandis que d’autres continuent de s’interroger sur leur compatibilité avec la foi catholique.
Parmi ces mouvements ésotériques, la Franc-maçonnerie mérite qu’on y apporte un éclairage en raison des amalgames qui sont véhiculés en ce qui concerne sa compatibilité avec la foi catholique.
Au mois de janvier 2018, à l’occasion de notre 108ème Assemblée Plénière, nous publierons une lettre pastorale sur le sujet.
But du message
Avant cette échéance, nous, vos Archevêques et Evêques de Côte d’Ivoire, fidèles à notre mission de promotion et de protection de la doctrine et des mœurs conformes à la foi, voudrions déjà, à travers ce message, informer et former l’ensemble des chrétiens. Ceci amènerait à lever toutes les équivoques et les ambiguïtés en ce qui concerne sa compatibilité avec la foi chrétienne. Il s’agit pour nous de donner de façon claire la position de l’Eglise sur cette société secrète afin d’éviter toute erreur susceptible d’égarer les chrétiens.
Pour mémoire, la position de l’Eglise face à la franc-maçonnerie a été constante et claire tout au long de l’histoire. Elle a condamné de manière presque immédiate toute forme de franc-maçonnerie . Et aujourd’hui encore, le jugement de l’Eglise sur les associations maçonniques demeure inchangé, parce que leurs principes ont toujours été considérés comme inconciliables avec la doctrine de l’Eglise. Dès lors, l’inscription des fidèles catholiques à ces associations reste interdite par l’Eglise. En conséquence, comme le stipule la déclaration de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi du 26 novembre 1983 : « les fidèles qui appartiennent aux associations maçonniques sont en état de péché grave ; ils ne peuvent accéder à la Sainte Communion » ; ils ne peuvent, non plus, bénéficier des honneurs des funérailles chrétiennes.
Cette position constante de l’Eglise ainsi que les nombreuses condamnations magistérielles sans équivoque qui en découlent se fondent sur un certain nombre d’incompatibilités profondes entre la foi chrétienne et les principes de la franc-maçonnerie.
Incompatibilités de la franc-maçonnerie et de la foi catholique
Du relativisme
D’une manière générale, le relativisme constitue l’épine dorsale des principes de la franc-maçonnerie. On comprend dès lors que cette tendance à vouloir tout relativiser constitue le nœud même de l’incompatibilité, en raison des conséquences sur le contenu de la foi, l’agir moral et l’appartenance à l’Église. Dans cette dynamique, la Vérité est relativisée et l’idée même d’une Révélation est refusée.
L’une des conséquences directes de cette manière de tout relativiser, y compris la Vérité, est la conviction chez les francs-maçons qu’aucune connaissance objective de Dieu, en tant qu’Être personnel n’est possible. Dans les rituels francs-maçons, le concept de « Grand Architecte de l’univers » occupe une place centrale. Et ce « Grand Architecte de l’univers » est en fait un contenant vide, dans lequel chacun est libre d’introduire sa représentation de Dieu, le chrétien comme le musulman, le confucianiste comme l’adepte des religions traditionnelles. Or, c’est tout à l’opposé de la conception chrétienne de Dieu qui se révèle, entre en dialogue avec l’homme, et de la réponse de l’homme qui s’adresse à Lui en le nommant Père et Seigneur, comme l’affirme le Concile Vatican II .
De la divinité du Christ
De plus, le problème de la divinité du Christ constitue un autre point d’achoppement à l’intérieur de la question de la vision de Dieu et de la Révélation. La Foi Chrétienne affirme qu’en Jésus, Dieu s’est révélé pleinement et définitivement aux hommes. Cela apparait clairement dans notre profession de foi, le Credo de Nicée-Constantinople où nous déclarons avec conviction que « Jésus-Christ est Dieu, né de Dieu, lumière, née de la lumière, vrai Dieu, né du vrai Dieu ; engendré non pas créé, de même nature que le Père ». Or, les francs-maçons attribuent à Jésus toutes sortes de qualificatifs positifs, mais ils passent à côté de l’essentiel, à savoir Jésus-Christ est fils de Dieu, il est Dieu fait homme. L’Eglise ne peut tolérer l’affirmation selon laquelle Jésus est seulement un homme sage, car il est plus que cela pour le chrétien : il est le Messie, le Fils du Dieu vivant comme le reconnaîtra saint Pierre (Cf. Mathieu 16, 13-19).
De la problématique du salut
Par ailleurs, il faut ajouter que la franc-maçonnerie exclut toute idée de salut. Pour les francs-maçons en effet, l’homme se construit par lui-même. Il n’a pas besoin de Dieu pour changer son cœur et trouver le bonheur. Il est clair que la perspective est complètement différente chez le chrétien. Car l’Évangile est l’heureuse annonce du Salut. Le chrétien attend et reçoit le salut de la grâce miséricordieuse de Dieu, en la personne de Jésus qui est précisément le Sauveur (Jésus, c’est-à-dire « le Seigneur sauve ») : « C’est bien par la grâce que vous êtes sauvés, à cause de votre foi. Cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu » (Ephésiens 2, 8). La Foi Chrétienne enseigne, en effet, qu’en Jésus-Christ, Dieu est venu parmi les hommes pour les sauver (Jean 3, 16).
En raison de ces profonds points de divergence entre la franc-maçonnerie et les fondements même de la Foi Chrétienne, on peut affirmer clairement que le fait d’y adhérer met en cause les fondements de l’existence chrétienne.
Appel
En conséquence, nous, vos Archevêques et Evêques, vos guides spirituels de l’Eglise Catholique en Côte d’Ivoire, voudrions vous interpeller vivement face aux sollicitations incessantes de la franc-maçonnerie :
Aux fidèles laïcs
Certains parmi vous se sont déjà engagés dans la franc-maçonnerie. Quelles que soient les raisons qui vous ont amenés à faire un tel choix, quels que soient les pactes déjà scellés et les degrés de votre appartenance à telle ou telle obédience, nous vous exhortons ardemment à rebrousser chemin, à l’instar de l’enfant prodigue (Luc 15, 11-32). N’ayez pas peur de rompre tous les liens qui vous tiennent captifs. Car « si le Christ nous a libérés, c’est pour que nous soyons vraiment libres » (Cf. Galates 5, 1). Revenez donc au Christ, la seule et unique source de votre épanouissement, de votre équilibre, de votre liberté et de votre salut. Car il n’y aucun autre nom sous le ciel par lequel vous soyez sauvés, à part le nom de Jésus (Cf. Actes 4, 12).
Aux jeunes catholiques
Une analyse du mode opératoire de la franc-maçonnerie montre bien que vous constituez la cible privilégiée de cette société secrète. En effet, des membres de cette confrérie infiltrent insidieusement nos universités et grandes écoles, où se prépare l’élite de demain. En cédant aux offres alléchantes que l’on fait miroiter sous vos yeux, vous compromettez ainsi gravement votre relation au Seigneur.
Par ailleurs, nous sommes conscients des difficultés que vous rencontrez dans la prise en charge de vos études et dans la recherche d’un emploi après vos différentes formations. Cependant, nous croyons que tout espoir n’est pas perdu pour vous. Votre esprit d’imagination et votre créativité vous permettront, avec l’aide du Seigneur et le concours des hommes de bonne volonté, d’entreprendre quelques activités génératrices de revenus.
Aux cadres et hommes de culture
La recherche de connaissance, de succès et de pouvoir, le désir d’appartenir à une élite respectée sont des tentations assez répandues aujourd’hui dans notre monde. Elles poussent quelquefois beaucoup de nos concitoyens, notamment vous cadres et hommes de culture, à emprunter des voies sans issues. L’appartenance de certains d’entre vous à la franc-maçonnerie les conduit parfois à poser des actes ignobles. N’oubliez jamais que tout succès ou tout pouvoir est avant tout un don de Dieu, et en dehors de Lui, toute forme d’ascension politique ou sociale, finit toujours par sombrer dans la déchéance et la désolation totale. Car, comme dit le Christ, « Que sert-il donc à l’homme de gagner le monde entier, s’il se perd ou se ruine lui-même ? » (Marc 8, 36).
Aux responsables des paroisses et des communautés nouvelles
Depuis les premiers siècles, l’Eglise vit du don de ses fidèles. Cette générosité mérite d’être encouragée en raison de l’urgence et de l’importance de l’annonce de l’Evangile à tous. Toutefois, nous en appelons à la vigilance et au discernement des curés de paroisses, des responsables d’institutions et des communautés nouvelles face à certaines offres pour la réalisation de vos différents projets. En effet, des personnes mal intentionnées, tels des loups vêtus de peaux d’agneaux, fréquentent parfois vos assemblées. Leur intention cachée serait de déstabiliser l’Eglise catholique. La sagesse chrétienne et la prudence exigent un examen lucide de la provenance de ces dons aux montants extraordinairement généreux dont certaines de vos structures peuvent bénéficier. Aussi vous prions-nous de mettre tout en œuvre pour ne pas vous compromettre inconsciemment avec les sectes ésotériques et les associations du même genre.
Au clergé et aux consacrés
Nous apprenons, à tort ou à raison, que certains membres du clergé et des consacrés flirteraient avec la franc-maçonnerie ou en feraient l’apologie, pensant sans doute trouver la solution à leurs problèmes matériels et financiers, croyant peut-être trouver le moyen facile d’une quelconque promotion. Il serait bien dommage et triste que des hommes et des femmes d’Eglise, sensés vivre dans le détachement et le renoncement en arrivent là !
Nous déclarons que les propositions du gain facile ne peuvent en aucun cas vous édifier ni garantir votre dignité de chrétiens. C’est bien contre cela que l’Apôtre Paul s’insurge avec précision et netteté de termes contre les démons qui viendraient à conquérir l’esprit des responsables de l’Eglise (Cf. 2 Thessaloniciens 3, 7-10).
Aux candidats au sacerdoce
Vous, chers fils, vous constituez la semence du clergé de demain. Votre formation spirituelle, humaine, intellectuelle et doctrinale nous préoccupe et nous tenons à y apporter le plus grand soin pour le bénéfice du peuple de Dieu.
Nous vous exhortons à prendre davantage conscience de la noblesse de votre choix à travailler dans le champ du Seigneur. C’est pourquoi vous devez tout mettre en œuvre pour résister aux sollicitations des adeptes de mouvements ésotériques et autres sociétés secrètes qui s’attaquent à nos futurs prêtres, dans le but de les corrompre. Comme le dit si bien saint Paul : « Si quelqu’un enseigne de fausses doctrines et ne s’attache pas aux saines paroles de Notre Seigneur Jésus-Christ et à la doctrine qui est selon la parole, il est enflé d’orgueil » (1 Timothée 6, 3-4).
Conclusion
Nous ne saurons terminer sans invoquer sur vous tous, l’Esprit de Notre Seigneur, qui rendra forts les fidèles du Christ : évêques, prêtres, personnes consacrées et fidèles laïcs, face à tous les groupes et associations ésotériques qui travaillent à l’impossible disparition de l’Eglise catholique. Le Christ Jésus, Maître et Fondateur de l’Eglise, confiant les clés du Royaume à Pierre, lui a déclaré en effet : « Tu es Pierre, et sur cette pierre, je bâtirai mon Eglise ; et la puissance de la mort ne l’emportera pas sur elle » (Mathieu 16, 13-19).
Que Marie, l’humble servante du Seigneur nous présente à son Fils, aimant et adorable !
Dieu vous bénisse et vous garde, en son Esprit et en son Eglise.
Donné à Bonoua, dans le diocèse de Grand-Bassam, le 21 mai 2017.
Vos Pères les Archevêques et Evêques de Côte d’Ivoire.
http://www.infocatho.fr/la-franc-maconnerie-est-toujours-incompatible-avec-la-foi-catholique/
LE DÉPART DE JÉSUS, LE VIDE QU’IL CREUSE AU MILIEU DE SES DISCIPLES SONT L’ESPACE D’OUVERTURE POUR QUE TOUTES LES NATIONS SOIENT ATTEINTES PAR L’ÉVANGILE
De zenit.org (A.B.) :
La «présence active de Jésus tous les jours jusqu’à la fin du monde», homélie du card. Vingt-Trois
Le « départ » du Christ à l’Ascension, « le vide qu’il creuse au milieu de ses disciples sont l’espace d’ouverture pour que toutes les nations soient atteintes par l’évangile », explique le cardinal André Vingt-Trois archevêque de Paris.
L’archevêque a présidé la messe de l’Ascension, jeudi 25 mai 2017 à Paris (15e) à l’occasion de la bénédiction de la chapelle et de la dédicace de l’autel de la Maternité Sainte-Félicité, des Petites sœurs de Maternités catholiques.
Puis le cardinal Vingt-Trois a souligné la mission de l’Eglise : « La réalité de la présence du Christ ressuscité au monde, c’est nous, nous qui constituons son Église qu’il a instituée comme sacrement de sa présence, c’est-à-dire comme un signe visible, humain, intelligible humainement, de la réalité de la présence du Christ à l’histoire des hommes. C’est pourquoi la vie de l’Église dans le monde, pas simplement dans notre petite communauté ou dans notre petite région, mais la vie de l’Église dans le monde entier est un signe de la présence du Christ à l’humanité. »
Le cardinal Vingt-Trois souligne aussi l’importance de la présence sacramentelle du Christ : « La présence sacramentelle eucharistique du Christ est le signe capital de cette présence active de Jésus tous les jours jusqu’à la fin du monde. »
Voici le texte complet de cette homélie publiée sur le site de l’Eglise à Paris.
http://belgicatho.hautetfort.com/archive/2017/05/30/le-depart-de-jesus-le-vide-qu-il-creuse-au-milieu-de-ses-dis-5949041.html
https://fr.zenit.org/articles/la-presence-active-de-jesus-tous-les-jours-jusqua-la-fin-du-monde-homelie-du-card-vingt-trois/
QUELS SONT LES DROITS ET DEVOIRS DES FIDÈLES ET DES LAÏCS DANS L’ÉGLISE ?
Vatican II a été un moment clé dans la promotion et la compréhension du rôle des laïcs : appelés à la sainteté comme tout baptisé, ils doivent coopérer activement à la mission de l’Église selon leur propre condition, marquée par la sécularité, au cœur du monde, à la façon d’un ferment.
1. Jusqu’au concile Vatican II, L’Église était traditionnellement regardée comme une société hiérarchique inégale, dominée par les clercs, puis les religieux, avec, tout en bas de l’échelle les fidèles laïcs, mais le Concile Vatican II a porté un regard nouveau sur le « Peuple de Dieu » en soulignant le caractère fondamental du baptême. La distinction des charismes et des ministères, qui sont des services d’une autre nature, vient après et il est affirmé avec force que tous ont vocation à la plénitude de la sainteté, quel que soient les différentes situations de chacun dans l’Église et dans le monde. En savoir +
2. Dans le nouveau Code de Droit Canonique publié en 1983, cet enseignement fondamental a été repris : le livre II tout entier traite du Peuple de Dieu, et, plus spécialement, des droits et des devoirs des fidèles et des laïcs dans l’Église, aux canons 204 à 232, qui, selon tous les canonistes, ont une valeur constitutionnelle et normative pour la lecture et l’interprétation de l’ensemble du Code et de la législation canonique. Ces canons précisent comment l’on devient fidèle de l’Église, ses droits et ses obligations. Il y est également affirmé que, entre tous les fidèles, « du fait de leur régénération dans le Christ, il existe quant à la dignité et à l’activité, une véritable égalité en vertu de laquelle tous coopèrent à l’édification du Corps du Christ selon la condition de la fonction propres de chacun ». En savoir +
3. Les droits et devoirs énumérés sont nombreux et très importants, aux premiers rangs desquels le devoir fondamental de communion avec l’Église (communion de foi, de sacrements et de gouvernement), suivi par le droit et le devoir de se sanctifier et de contribuer à la sanctification de l’Église, et le droit et le devoir de l’apostolat, c'est-à-dire « de travailler à ce que le message divin du salut atteigne sans cesse davantage tous les hommes de tous les âges et de tout l’univers » (canon 211) sans nécessité d’un mandat particulier de la hiérarchie, parce que chaque baptisé doit se sentir pleinement membre de l’Église et est appelé à y apporter sa pierre selon sa vocation spécifique et sa spiritualité propre : dans sa famille, sa profession, ses loisirs et dans toutes ses activités et relations avec les autres, au cœur du monde (voir aussi le canon
http://mailchi.mp/mariedenazareth/quels-sont-les-droits-et-devoirs-des-fideles-et-des-laics-dans-leglise?e=36a29f6496
PLUS CATHO QUE LE PAPE OU HÉRÉTIQUE ?
Les élections, les sujets sociétaux, la division droite gauche des catholiques ont laissé un arrière-goût filandreux de déchirure. Maniant l’amalgame, les médias s’en sont donnés à cœur joie pour récupérer à leur profit idéologique ces luttes intestines. Mais ce procédé n’est pas nouveau.
Vous vous souvenez peut-être qu’il y a un an et demi, Libération se faisait le porte-voix des catholiques. A moins que Libé n’ait utilisé des brebis égarées pour se faire le porte-voix de sa propre cause, celle de l’avortement et consort.
« Une association catholique en faveur du droit à l’avortement (oui, ça existe) a lancé un appel au pape François dans le International New York Times d’aujourd’hui. »
C’était le cri du cœur de Libé. Mais non, Monsieur Libé, des catholiques pour l’avortement, qu’on se le dise, ça n’existe pas. Des brebis égarées, baptisées dans la foi catholique, mais ne reconnaissant qu’une partie (souvent faible, du reste) de cette foi, militent pour l’avortement. Ce qui est aussi différent que de dire, « LGBT milite contre l’adoption par des homosexuels » et « des homosexuels ex-LGBT refusent l’adoption ». Se revendiquer d’un mouvement n’engage en rien ce que pense le mouvement, surtout lorsqu’on s’en démarque. Cette récupération fondée sur l’amalgame est de bonne guerre, mais de peu de vérité et de bien peu d’honneur. Mais le mensonge ne fait pas souvent bon ménage avec cette qualité.
Quand un dissident ne partage pas l’idée fondatrice du mouvement auquel il appartient, il n’a que deux solutions, une révolution de l’intérieur ou fonder son propre courant. L’Eglise, bien que n’étant pas un mouvement, n’échappe pas à cette hommerie, les hérésies et schismes qui émaillent son histoire le montrent suffisamment.
Oui mais…, il y a pour l’Eglise une différence notable avec un mouvement fondé sur des ententes humaines. L’Eglise n’appartient pas à ses membres, mais à sa tête qui est le Christ. Des chrétiens oublient qu’ils ne sont « que » membres de ce corps mystique du Christ et qu’ils ne disposent pas de ce corps.
Être catholique ce n’est pas adhérer à un mouvement associatif soumis aux assemblées générales extraordinaires modifiant les statuts. Être catholique, c’est adhérer au Christ, tel qu’il s’est révélé dans l’Ecriture. Et l’Eglise catholique, apostolique et romaine est garante de cette vérité qu’est le Christ et de la Révélation. Cela aussi est un acte de foi compris dans l’acte de foi au Christ Lui-même, puisque l’Eglise est le corps mystique du Christ dont il est la tête que représente la hiérarchie catholique. Refuser ce donné fondamental de la foi c’est ni plus ni moins refuser le Christ et Celui qui l’a envoyé. Or, comme le dit saint Cyprien de Carthage, « on ne peut avoir Dieu pour Père si l’on n’a l’Eglise pour mère. » Et à ce titre cessons la langue de bois, nombre de catholiques, même pratiquants, refusent l’Eglise pour mère et par là se coupent eux-mêmes du Corps du Christ.
http://www.infocatho.fr/edito-30-plus-catho-que-le-pape-ou-heretique/
ABBÉ JEAN-MICHEL GLEIZE : LA FRATERNITÉ SAINT PIE X N’A PAS À NÉGOCIER UNE CHARITABLE RECONNAISSANCE QUI LA SAUVERAIT D’UN SCHISME SUPPOSÉ
Pour une entente doctrinale ? abbé Jean-Michel Gleize – 29 mai 2017
1. Dans un récent entretien, Mgr Guido Pozzo a déclaré que « la réconciliation se fera lorsque Mgr Fellay adhérera formellement à la déclaration doctrinale que lui a présentée le Saint-Siège. C’est aussi la condition nécessaire pour procéder à la régularisation institutionnelle, avec la création d’une prélature personnelle ». Et lors de son retour du récent pèlerinage à Fatima (12-13 mai) à l’occasion d’une une conférence de presse donnée dans l’avion, le Pape François fait allusion à ce document, mis au point par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, lors de sa dernière séance du mercredi 10 mai. Il s’agirait donc bien, dans l’esprit de Rome, d’une entente doctrinale. L’expression est cependant équivoque ; elle peut en effet s’entendre en deux sens.
2. Dans un premier sens, le but poursuivi est que la Tradition retrouve tous ses droits à Rome, et que par conséquent le Saint-Siège corrige sérieusement les erreurs doctrinales qui sont à la source de la crise sans précédent qui sévit encore dans la sainte Église. Cette correction est le but que recherché, but en soi et cause finale, principe de tout l’agir subséquent dans le cadre des relations avec Rome. Et ce but n’est autre que le bien commun de toute l’Église. En ce sens, l’entente doctrinale signifie que Rome doit s’entendre non point avec la Fraternité Saint Pie X, mais avec la doctrine de toujours et revenir de ses erreurs.
3. Dans un deuxième sens, il s’agirait que Rome s’entendît avec la Fraternité Saint Pie X, en vue d’une reconnaissance canonique. Cette reconnaissance serait le but en soi, principe de tout l’agir subséquent. Ce but ne serait autre que le bien particulier apparent d’une société telle que la Fraternité. La formulation d’une position doctrinale commune suffisamment acceptable par les deux parties, Rome et la Fraternité, en serait seulement le moyen. Et il suffirait que ce moyen fût proportionné au but : il ne serait donc pas nécessaire que Rome corrige toutes les erreurs du Concile ; il suffirait qu’elle n’impose pas la profession de ces erreurs. En ce sens, l’entente doctrinale signifie que la Fraternité s’accorde avec Rome sur un certain nombre d’affirmations doctrinales exemptes d’erreurs.
4. Il est à craindre et il est même évident que Rome entend l’entente doctrinale au second sens, et envisage au mieux un régime de tolérance à l’égard de la Fraternité, mais nullement de corriger les erreurs du Concile. Jusqu’ici, les héritiers de Mgr Lefebvre se sont fait un devoir d’envisager les choses du point de vue du premier sens. Dès lors, il est clair qu’une pareille « base d’entente » restera toujours insuffisante, tant que Rome n’y aura pas intégré la correction des erreurs du Concile.
5. En effet, l’adage vaut ici comme ailleurs : « bonum ex integra causa, malum ex quocumque defectu ». L’adage doit bien sûr s’entendre au sens moral, et par rapport à des actes humains. Si nous prenons Vatican II comme un ensemble de textes, bien évidemment, nous pouvons toujours faire le tri entre la vérité, l’équivoque et l’erreur et chaque passage concerné peut être pris isolément. Ce tri peut avoir lieu dans le cadre d’un dialogue d’experts – ou d’une commission de révision. Cependant, l’usage de l’Église est de considérer les textes non en tant que tels mais d’un point de vue moral, c’est-à-dire en tant que ces textes font globalement l’objet d’une adhésion de la part de l’Église et de ses fidèles (donc d’un acte humain moralement considéré) et risquent, à cause de leurs erreurs ou de leurs équivoques, de leur causer du scandale. De ce point de vue, il ne suffit pas de signer un texte qui exprime une partie seulement de la vérité ; il est nécessaire que Rome professe l’intégralité de toute la vérité et condamne par le fait même les erreurs qui vicient de fond en comble toutes les vérités partielles qui peuvent se rencontrer dans le magistère conciliaire et post-conciliaire.
DE QUELQUES POINTS LITIGIEUX
http://www.medias-presse.info/abbe-jean-michel-gleize-la-fraternite-saint-pie-x-na-pas-a-negocier-une-charitable-reconnaissance-qui-la-sauverait-dun-schisme-suppose/74603/
LAURENT LANDETE : “NOUS DEVONS ÊTRE PLUS PROPHÉTIQUES QUE NOSTALGIQUES !“
PROPOS RECUEILLIS PAR LAURENCE DESJOYAUX
Alors que se tient à Rome les 50 ans du Renouveau charismatique du 31 mai au 4 juin, le modérateur de la communauté de l'Emmanuel Laurent Landete revient sur l'histoire des mouvements charismatiques et leur place dans l'Église catholique à l'avenir.
Il y a cinquante ans, des étudiants américains faisaient l’expérience de l’effusion de l’Esprit saint. À leur suite, des milliers de groupes de prière et de communautés dites charismatiques se sont créés. Comment expliquer ce phénomène ?
Un charisme est un don de l’Esprit saint pour édifier l’Église ou un de ses membres à un moment de son histoire. Le jaillissement des années 1970, qui s’est manifesté par une redécouverte de cette personne de l’Esprit saint et de ses dons – charismes de prière, de charité, de prophétie, de guérison, le chant en langue, etc. – répondait à un besoin de prière, de joie, d’une moins grande cérébralité dans la foi et d’une relation personnelle avec Dieu.
http://www.lavie.fr//religion/catholicisme/laurent-landete-nous-devons-etre-plus-prophetiques-que-nostalgiques-29-05-2017-82426_16.php
3- ŒCUMÉNISME
L'ÉGLISE PROTESTANTE UNIE DÉCLARE SA FOI (AVEC FERVEUR)
Deux ans après un synode à Sète qui laissa quelques traces dans bien des paroisses de l'Église protestante unie de France (EpuDF), celle-ci réussit à rassembler ses divers courants autour d'une déclaration de foi.
Comment dire sa foi dans un texte intelligible, court et juste ? C'est l'objectif que c'est donné il y a deux ans l'Église protestante unie de France (EpuDF) – née en 2012 de l'union de l'Église évangélique luthérienne de France et l'Église réformée de France et qui revendique 340.000 membres – et qu'elle a concrétisé lors de son synode national à Lille, qui se tenaient du 25 au 28 mai.
Pourtant, à écouter les échanges des délégués réunis dans le grand amphithéâtre de Sciences-Po à Lille, on aurait pu croire que les pasteurs et laïcs présents n'appartenaient pas à la même Église. Dieu est-il « amour » ou « celui qui nous aime » ? L'esprit saint jaillit-il de l'Évangile, de la Bible, ou d'ailleurs ? Faut-il inscrire le mot « foi » pour qu'il existe dans un texte qui parle... de foi ? Doit-on nommer le péché ou garder son principe sans employer le terme est-il suffisant ? Samedi après-midi,...
http://www.lavie.fr//religion/protestantisme/l-eglise-protestante-unie-declare-sa-foi-avec-ferveur-28-05-2017-82423_18.php
LUTHER ET LA VÉRITÉ SUR LA RÉFORME
1517: Luther défie le pape en affirmant que le salut du chrétien passe par la seule foi en Dieu et les Ecritures. Exit les prêtres, exit l’absolution des péchés obtenue contre de l’argent. La Réforme est lancée, qui va non seulement déchirer l’Eglise mais bouleverser les fondements politiques et culturels de l’Occident. Or qui fut vraiment Luther? Quel fut exactement son rôle ? Pourquoi le protestantisme s’est-il divisé en de si nombreux courants? Portrait du premier des indignés, et de ses concurrents.
Luther : il a osé lancer la Réforme !
Par Catherine Golliau
En 1517, il y a 500 ans, un moine de Wittenberg lance une bombe qui va disloquer l'Église. "Le Point" consacre un dossier spécial à ce lanceur d'alerte. 6
Matthieu Arnold* : "Luther était terrifié par l'idée du Jugement dernier"
Par Catherine Golliau et Thomas Mahler
Qui était Luther ? Un rebelle, un illuminé, un fondamentaliste ? Réponses de l'historien Matthieu Arnold, son biographe et éditeur dans la Pleiade. Interview 2
L’ÉGLISE PRESBYTÉRIENNE D’ÉCOSSE PRÉSENTE SES EXCUSES AUX HOMOSEXUELS ET FAIT UN PAS VERS LE MARIAGE POUR TOUS
Vendredi 26 mai, l’Église d’Écosse a fait son mea culpa. Après avoir étudié la question, elle encourage désormais ses membres à s’excuser pour les discriminations envers les homosexuels et votera d’ici quinze jours sur la possibilité de célébrer des unions entre personnes de même sexe qui pour elle n’a rien d’incompatible avec l’Ecriture. (sic)
http://www.infocatho.fr/leglise-presbyterienne-decosse-presente-ses-excuses-aux-homosexuels-et-fait-un-pas-vers-le-mariage-pour-tous/
http://speech.konbini.com/news/leglise-decosse-presente-excuses-aux-homosexuels-vers-mariage/¸<
« LORSQUE J’EN VINS À CROIRE QUE YESHOUA ÉTAIT LE MESSIE, IL ÉTAIT CLAIR QUE C’ÉTAIT LA CHOSE LA PLUS JUIVE QUE JE PUISSE FAIRE » – UNE ÉTONNANTE CONVERSION
Cet homme juif raconte son étonnant itinéraire de conversion, à partir de la lecture de la Bible :
Video :
http://www.infocatho.fr/lorsque-jen-vins-a-croire-que-yeshoua-etait-le-messie-il-etait-clair-que-cetait-la-chose-la-plus-juive-que-je-puisse-faire-une-etonnante-conversion/
4- LITURGIE
5- SPIRITUALITÉ
90 QUESTIONS À UN EXORCISTE
Prêtre et exorciste du diocèse de Fréjus-Toulon, le Père Jean-Régis Fropo présente dans 90 questions à un exorciste le fruit de son expérience et il montre que le croyant peut opposer à la puissance limitée du diable les armes que l’Église à la suite de son Maître lui donne pour le combattre. Il répond à L’Homme Nouveau
On parle peu du diable… parler d’exorcisme, n’est-ce pas démodé ?
Père Jean-Régis Fropo : Diriez-vous que l’Évangile est « démodé » ? Non, il est de tous les temps et pour tous chemin de salut éternel. Parler du démon, c’est parler de celui qui avec beaucoup d’intelligence et de pièges cherche à détourner les hommes de la vérité du salut et de sa nécessité.
Je croyais les « bons catholiques » prévenus envers la consultation des voyantes, mages, médiums et autres guérisseurs-magnétiseurs… beaucoup tombent dans ces pièges… coûteux et qui peuvent créer des « liens » dommageables de diverses manières ! (cf. Dt 18, 10). Les adeptes de l’écriture automatique, du pendule, des formules pour « faire passer le feu » (avec invocation secrète à Judas !) apprennent à leurs dépens que ce n’est pas innocent !
Il en est de même pour la pratique active de la méditation transcendantale, du yoga, du Nouvel Âge, et autre approche du « divin » qui est à l’inverse de la démarche chrétienne ; cela laisse des traces !
La vogue des thérapies « alternatives » : kinésiologie, reiki, taï-chi-chuan, biofeeedback… nous font tomber dans l’illusion du discours sur les « énergies » (qu’elles soient cosmique, astrale, divine…), avec discours « nouvel âge » et imposition des mains : attention aux kinés, ostéopathes, acupuncteurs… qui se voulant plus efficaces se font initier à ces techniques et les pratiques dans leurs thérapies ! Un jeune kiné qui avait passé les trois degrés d’initiation au reiki s’est retrouvé avec des attaques violentes et tellement épuisé qu’il a dû faire quinze jours d’hôpital ! Non, tout cela n’est pas « neutre » et sans risques réels ! Attention où vous mettez les pieds et qui est celui qui vous fait un « soin » ! Consultez le site final-age.net. Refusez toute imposition des mains sauf par un prêtre.
Vous évoquez les problèmes de l’ascendance. Est-ce à dire que l’on peut être pieux et avoir hérité de « liens maléfiques » ?
Oui, c’est possible… Par exemple, ce petit-fils d’un grand initié franc-maçon qui s’est retrouvé à l’adolescence avec des troubles inexpliqués sur le plan psychologique. Une simple prière de délivrance l’a libéré. Ou encore, cette jeune femme qui avait une tendance suicidaire alors que tout allait bien dans sa vie : on a découvert qu’elle avait un « esprit de mort » en raison d’un ascendant qui avait commis plusieurs meurtres. On peut avoir des « liens » et même être « possédé » tout en étant en état de grâce. On est alors victime. C’est l’expérience de nombreux prêtres exorcistes, que des vivants peuvent hériter de liens maléfiques contractés en raison des actes désordonnés de leurs ascendants pendant leur vie ici-bas : c’est comme une espèce de « contagion » maléfique. Ces « liens » peuvent provoquer des troubles très dommageables pour eux. On peut envisager la célébration de messes pour la libération de ces liens, l’Église ayant toujours permis l’offrande du sacrifice de la messe à l’intention des « vivants » comme des défunts. Ainsi, on peut demander la conversion d’un membre de sa famille, comme sa guérison ou sa libération. Cette pratique est tout à fait légitime.
« La dimension de l’Incarnation dans notre vie, implique comme une “traçabilité” de nos origines, donc de nos ascendants, dont nous sommes dépendants sur les plans génétique, psychologique, comme éventuellement spirituel en bien comme en mal » (Mgr Dominique Rey).
Y a-t-il assez d’exorcistes en France ? Comment le devient-on ?
Il y a en principe un prêtre exorciste nommé par l’évêque dans chaque diocèse. Est-ce que tous « croient » au diable et aux ravages qu’il fait ? Aux très grandes souffrances que le Malin impose à ses victimes ? Aux armes que l’Église nous donne pour le combattre ? Et les utilisent-ils ?
Comment choisir un prêtre pour le ministère d’exorciste ?
Le Rituel de 1998 au § 13 écrit : « Le ministère d’exorciser les possédés est accordé par une permission particulière et expresse de l’Ordinaire du lieu, qui, selon la règle, sera l’évêque diocésain lui-même. Cette permission doit être accordée seulement à un prêtre pieux, éclairé, prudent et de vie intègre, et spécialement préparé à cette charge » (CDC canon 1172).
Tout prêtre peut-il pratiquer un exorcisme ?
De par l’autorité de son sacerdoce et sa participation à la grâce du Christ Tête, tout prêtre a la capacité de prononcer une « bénédiction », c’est-à-dire une prière en forme d’exorcisme. Mais il faut qu’il en ait reçu le « pouvoir » de son évêque d’une manière permanente ou ponctuelle.
Votre livre s’adresse-t-il à tous ou à un public averti ?
J’ai constaté que le démon profite largement de l’ignorance sur ces questions pour propager les ravages de sa haine de Dieu et de toute sa Création, en particulier des hommes qu’il tourmente et qu’il cherche à entraîner en enfer. L’ignorance de ces questions peut être coupable ; devant une personne qui souffre, comment faire un discernement « éclairé » sans une bonne formation sur ces questions ? C’est une question de charité pratique. Il ne faut pas mettre ce livre entre les mains d’une personne impressionnable et craintive. Tout prêtre va aujourd’hui rencontrer ces problèmes chez ses pénitents. Ils doivent savoir que l’absolution sacramentelle ne délivre pas des liens maléfiques.
Jean-Régis Fropo, 90 questions à un exorciste. Éd. de l’Emmanuel, 286 p, http://www.infocatho.fr/90-questions-a-un-exorciste/
TÉMOIGNAGE D’UN POSSÉDÉ – COEUR SENSIBLE S’ABSTENIR
En complément de l’invitation du pape à ne pas chercher à discuter avec le démon, nous publions, le témoignage d’une personne liée par le démon, telle qu’on peut le voir dans certains Évangiles. Un point de vue « de l’intérieur » qui peut se révéler éprouvant pour certains lecteurs.
Écumant, il remonte sur sa panse l’allée bordée de chaises aux pailles usées. Son corps décrit sur le dallage autant de S qu’un serpent peut en tracer, tandis que ses pattes aux doigts crispés et acérés entaillent rageusement la pierre glaciale qu’il ne sent pas même. Ses râles rauques et sourds éructent de réguliers et effrayants rugissements. Il semble essoufflé, traînant sa carcasse comme une proie qu’il défend, prêt à déchirer de ses crocs dégoulinants de haine, la gorge de qui aurait l’imprudence de s’imaginer le dompter. Ses yeux mi plissés mi morts sont aux aguets, décidés à pétrifier de ce regard de gorgone le plus infime souffle d’air menaçant. Soudain il se cabre et découvre une musculature nerveuse enlacée d’une myriade de veines ne demandant qu’à se rompre pour souiller de son pu fielleux l’assistance médusée et interdite devant ce que l’on devine avoir été un être humain.
Il est là, hagard, perdu, tendu de tout son long par la haine, transpirant la rage, maculé de peur, saignant de folie et déversant un flot ininterrompu d’incohérences et de grossièretés. Sa gorge est prise d’une douleur au côté gauche. Comme un garrot intérieur elle se resserre décuplant la folie de la bête courbée sur elle-même et tout à coup contractée d’une demie taille. Une lame de feu lui transperce le côté, le jetant à terre dans un fatras de cris mêlant la rage à la souffrance et du fond duquel se perçoit comme des larmes de désespoir. Méconnaissable sous les traits défigurés de la haine, aveuglé par la jalousie et l’orgueil démesurés qui ont subitement submergé le moribond, obnubilé par l’ordure du sexe le plus dévoyé, hypnotisé par l’infamie adulée, engoncé dans le mensonge rendu délicieux et aimable, tétanisé enfin par la peur des autres et de lui-même, le monstre s’écroule aussi soudainement qu’il s’était déployé, comme harassé de fatigue et repus de violence.
Alors, la bête cède le pas et sous les vestiges sanglants du pugilat se reforment les contours d’un visage pétri de douleur, mais rayonnant d’humanité. La foule s’approche comme un essaim de curieux tremblotants et envahit de ses conclusions péremptoires la ruche abbatiale où j’émerge en sueur, épuisé et affamé, comme après chacun de ces voyages au pays de l’enfer.
Elle ne me quitte jamais. Les rares moments de lucidité, je la sens tapis dans le fond de ma gorge, prête à rugir à tout instant. Fourbe, elle revêt autant de visages que d’opportunité. Elle se faufile en chaque recoin de mon âme, de mon cœur et même de ma chair. Aucune faiblesse ne lui échappe, pas une blessure ne lui est inconnue. Jetant du souffre sur l’une ou attisant l’autre selon les dessins de son maître retors, il lui suffit d’un peu de sa bave vénéneuse pour enflammer les sens et les passions de mon âme dont ma volonté n’est à ce moment plus la maîtresse. Ligotée par je ne sais quels liens, cette pauvre femme est mise à fond de cale et bâillonnée. Un autre tient le gouvernail sournoisement entravé par les algues toxiques qui envahissent, plus promptement encore que l’éclair, la mer infernale dans laquelle mon âme est engloutie, comme un gaz soporifique endormirait les canonniers du navire. Sans défense, la nef nimbée de chloroforme ouvre ses bouches aux regards d’un autre. La vigile impassible contemple alors de son mât, impuissante et humiliée, sa propre coque cracher un feu soutenu sur ses alliés de toujours, tandis que ses matelots hébétés se sabordent, ivres de rage.
Si ce fauve tapis ne déserte jamais la forteresse en ruines qu’il a fait de mon âme, pas un instant non plus celle-ci n’a cessé d’être le témoin enchaîné de la folie de son hôte. Torture suprême, douleur plus vive que les séquelles visibles sur les remparts délabrés, l’intelligence ne cessait de représenter à mon esprit la vérité de ce qui se tramait, tandis que ma volonté, liée par ces chaînes droguées s’égosillait, du fond de sa cale capitonnée, à ordonner aux passions de reprendre leur poste et de mettre le navire en sécurité. Dans ces combats qu’il faut mener à chaque réveil du monstre, je ne peux qu’assister impuissant mais lucide à la débâcle de mon âme. Spectateur de moi-même, acteur malgré moi, j’ai pu un temps lutter de l’intérieur au prix de douleurs et de sévices corporels et moraux inouïs. Mais aujourd’hui, un autre semble venu, plus fort et contre lequel je ne puis pas même esquisser une résistance. Il me foudroie dès son premier frémissement. Son haleine fétide suffit à asphyxier ma volonté dont il s’est rendu maître par le simple passage de son ombre de laquelle il m’obstrue le jour comme une tunique de Nessus.
Je ne gouverne à présent plus rien. Il ne reste à la marionnette humaine que sa conscience pour pleurer. Mon univers s’est réduit à nous deux, lui et moi. Lui et ses sbires qui me maintiennent au sol. Un premier noie le désire, en le souillant de laideur. Cet autre la patience en l’engloutissant sous la colère. Celui-ci l’humilité en l’étouffant sous l’injustice. Ce fieffé coquin l’espérance, en l’obscurcissant de la haine. Ils sont autant de liens qui me tiennent captifs, allongé sur la table du bourreau et contraint de subir son baiser de fiel, de tristesse et de haine. De cet hymen hideux il laisse couler d’une source intarissable la fureur indomptée du désir de mort et le flot amer de la désolation.
A mes tentatives de fuite, il oppose de lourdes représailles, accentuant l’isolement du pauvre fou. Autant de messages jetés à la mer, autant d’éloignements violents de mes proches. Que j’insiste et ce n’est plus moi qu’il menace mais eux. Il a changé. Je ne reconnais plus Zebulon facétieux que nous pouvions voir venir ou déjouer. C’est un autre qui ne tourbillonne plus au hasard des opportunités de faire le mal qui se présentent. Il ne cherche pas simplement à dérouter le navire aux grés des vagues et des tempêtes. Non, il a un cap et s’il se prête au jeu des vents, c’est pour rejoindre au plus vite la désolation qu’il m’assigne. Je suis son prisonnier bien plus que je n’étais celui de Zebulon lequel avait fini par être le mien et suppliait Dieu de partir. Il est résolu et je n’ai sur lui plus aucune prise. Il ne cherche pas même la confrontation comme Zébulon. Il ne dit pas un mot, là où Zebulon était prolixe. Il semble être le soldat zélé, sans oreille que pour son maître, inflexible et sans cœur.
Nous ne jouons plus dans la même cour qu’autrefois alors que je suis plus désarmé que jamais. S’il y a bien une hiérarchie des puissances célestes, Lucifer me fait peut-être l’honneur de me hisser un échelon plus bas. Haine me gagne, rage me prend, revoilà le maître qui vient…
Écumant, il remonte sur sa panse l’allée bordée de chaises de pailles. Son corps décrit sur le dallage autant de S qu’un serpent peut en tracer tandis…
http://www.infocatho.fr/temoignage-dun-possede-coeur-sensible-sabstenir/
6- ÉTHIQUE
LA CAMPAGNE SUR L’EXCISION EST UNE ILLUSTRATION DU CHOC DES CIVILISATIONS
Début mars 2017, le réseau associatif « Excision, parlons-en ! » a lancé en France une nouvelle campagne de prévention de mutilations sexuelles féminines pourtant totalement étrangères aux traditions européennes.
En réalité, les pouvoirs publics ont été amenés à légiférer depuis plusieurs décennies pour tenir compte de la rencontre entre des pratiques coutumières issues de l’immigration le plus souvent africaine et notre conception des droits de l’individu. Au-delà de la sensibilisation de l’opinion, c’est bien une forme de choc des civilisations à laquelle nous assistons sur notre sol et qui doit nous amener à réaffirmer notre identité.
Des campagnes de sensibilisation de l’opinion à répétition
C’est dans les années 1980 que les premières études ont été réalisées sur la réalité de l’excision en France. Le phénomène est apparu lorsque l’immigration s’est féminisée après le décret du 29 avril 1976 qui a institutionnalisé le regroupement familial.
On évaluait alors entre 24 000 et 27 000 le nombre de femmes adultes qui avaient subi une mutilation sexuelle. Vingt ans plus tard, en 2004, une enquête de l’Institut national des études démographiques évoquait « environ 53 000 femmes », tandis qu’en 2017, ce sont 60 000 femmes excisées qui vivraient sur le territoire français. Une progression de 140 % en 35 ans !
Pour les peuples qui les pratiquent, les mutilations sexuelles féminines trouvent leur justification dans des critères beaucoup plus identitaires que religieux. Pour les femmes, il s’agit de préserver la virginité jusqu’au mariage, puis de prévenir les relations adultérines. A titre secondaire, il peut s’agir de devenir une « vraie » femme, le clitoris étant censé représenter un organe masculin qu’il faudrait ôter. L’excision s’inscrit enfin dans la construction de l’appartenance à un groupe ethnique et à une culture propre. Pour les hommes, l’excision est décrite sous un aspect festif et cérémoniel, un rituel de passage qui serait le pendant de la circoncision.
Ces agissements, dont le fondement est souvent initiatique, ont été à l’origine de campagnes de prévention qui sont d’abord révélatrices de l’émotion suscitée dans les sociétés occidentales par la découverte de pratiques entièrement étrangères à notre conception du droit de l’individu à son intégrité physique, mais aussi à la représentation européenne de la femme, dont l’image idéalisée dans la mythologie gréco-romaine, dans la figure mariale, dans le roman courtois, dans la préciosité des salons ou dans l’éternel féminin ne saurait porter la moindre trace de mutilation.
Un édifice législatif qui laisse perplexe
Les mutilations observées chez les personnes issues de l’immigration la plupart du temps subsaharienne, mais aussi proche orientale ont amené les pouvoirs publics à intervenir sur le fondement légal de l’atteinte à l’intégrité de la personne. Depuis la première décision de justice survenue en 1979, une quarantaine de procès ont eu lieu, à l’encontre des exciseuses comme à l’encontre des parents. Cette répression a entraîné une forte diminution de l’excision pratiquée en France, mais elle a aussi déplacé le problème, l’excision étant dorénavant réalisée dans le pays d’origine à l’occasion d’un retour forcé ou d’un voyage.
https://fr.novopress.info/206028/la-campagne-sur-lexcision-est-une-illustration-du-choc-des-civilisations/
L’ENFANT, LE GRAND OUBLIÉ (OPINION)
Une opinion d'Anne Schaub, psychothérapeute.
Je veux dénoncer les écorchures imposées à l’enfant dans la gestation pour autrui. Fabriquer un bébé pour un autre, c’est se hasarder à générer chez ce petit de la souffrance et de la pathologie relationnelle.
Dans le débat sur les mères porteuses, je suis frappée qu’un intervenant est systématiquement oublié : l’enfant. Dans la gestation pour autrui (GPA), il s’agit apparemment d’une simple affaire de désir d’enfant, de générosité, de solidarité entre couples et entre femmes… et aussi d’argent. Que dire, que penser du développement in utero du petit être humain embryon dans le ventre d’une mère porteuse ? Que ressent ce petit enfant qui est remis/vendu à la naissance aux parents d’intention qui ont soit fourni eux-mêmes les gamètes, soit ont fait appel à un ou des donneurs externes ? Sur base des acquis en sciences humaines et en neurosciences, que peut-on présumer comme effets durables sur l’enfant ainsi projeté dans la vie ?
Le terreau de base
Il me semble essentiel de considérer les enjeux majeurs que représentent pour l’enfant à naître les circonstances de conception, de gestation et de naissance. De nombreuses démonstrations issues des neurosciences mettent en lumière l’importance biopsychologique et cognitive de cette période prénatale pour l’enfant. Ces étapes de vie représentent le terreau de base dans lequel seront ensemencées les premières expériences sensorielles, relationnelles et émotionnelles inconscientes, à connotation soit d’unité, de tendresse, de joie et de sérénité, soit de distance ou de confusion affective; voire, de stress extrême entre autres, lié à l’angoisse de séparation.
Faciliter ou organiser une maternité/parentalité éclatée de la conception à la naissance charge l’enfant d’un bagage psycho-affectif empreint de ruptures et le marque d’une filiation brouillée.
Hormis les circonstances de conception d’un enfant, déjà influentes sur son devenir, si celui-ci est séparé de sa mère de naissance même durant quelques heures, il est touché en plein cœur dans son besoin de continuité, de stabilité et de sécurité de base. Comme cela s’est produit pour Amélie, 6 ans. Son petit cœur restait écorché et à vif suite à une césarienne et une séparation de naissance de quelques heures. C’est comme si ses grosses colères répétitives à chaque contrariété cachaient un cri tragique répétitif : "Maman, pourquoi m’as-tu abandonnée ? J’ai encore souvent si peur ! Sans toi, je crois mourir !" (1) En effet, toute situation qui impose au nouveau-né, même involontairement, la séparation avec la mère qui l’a porté neuf mois, entraîne chez lui selon le contexte et à des degrés divers, une blessure d’abandon qui peut aller jusqu’à une angoisse de mort. Le bébé il est vrai, se "sent" exister à partir de la présence en qualité et en quantité de sa mère, qu’il connaît de tous ses sens déjà depuis plusieurs mois et à laquelle il s’est attaché !
Le réflexe de l’attachement
Si une femme, une mère, quelle qu’en soit la raison, peut décider de ne pas s’attacher au bébé qu’elle attend, l’enfant lui, ne le peut pas. Le processus qui crée ce lien d’attachement du bébé vers la mère, relève d’un "réflexe" programmé de survie. Il s’agit bien d’un mécanisme biophysiologique et psychologique, incontournable et incontestable. Aucun contrat entre des parents d’intention et une mère porteuse, aucune pensée d’adulte qui désire de tout son cœur l’enfant attendu à distance, n’a le pouvoir de diminuer ou d’effacer cette expérience humaine d’attachement gestationnel qui se tisse tout en finesse et en subtilité chez le fœtus, et s’avère fondamentale pour son devenir. Qui, un jour ou l’autre, ne revient pas à ces fondements-là, pour mieux se comprendre ?
Le procédé procréatif propre à la GPA, expose de facto le jeune enfant à une dissociation entre la dimension génétique, corporelle et éducative. Pour la plupart des psychologues et pédopsychiatres, il s’agit bien d’un contexte d’origine susceptible d’entraîner chez celui-ci un bouleversement sensoriel et intrapsychique, au risque d’altérer la fondation de son identité.
http://www.lalibre.be/debats/opinions/l-enfant-le-grand-oublie-opinion-59284feacd700225430e1016
LA BELGIQUE DÉBLOQUE 15 MILLIONS D’EUROS POUR LE DÉPISTAGE PRÉNATAL NON INVASIF DE LA TRISOMIE 21
La Belgique remboursera presque intégralement le dépistage prénatal non invasif de la trisomie 21 (DPNI) à partir du 1er juillet. Les femmes enceintes devront compléter à hauteur de 8,68€ maximum, alors que le test coûte 290€ depuis décembre dernier (cf. Belgique : le prix du DPNI revu à la baisse). La ministre de la santé publique Maggie de Block a prévu un budget de 15 millions d’euros pour cette mesure, « qui rendra possible le remboursement de 100 000 tests par an ». La mesure doit encore être confirmée par le Comité de l’assurance soins de santé ce lundi.
Note Gènéthique :
En Belgique, de plus en plus de femmes enceintes ont recours au DPNI
Des intérêts financiers à l’origine des pressions visant à intégrer le DPNI dans le dépistage de la trisomie 21 ?
Face à la sélection toujours plus active des naissances, la puissance subversive du handicap
http://www.genethique.org/fr/la-belgique-debloque-15-millions-deuros-pour-le-depistage-prenatal-non-invasif-de-la-trisomie-21#.WS3IIoWcGwl
Un site consacré au centième anniversaire des apparitions de Fatima
http://www.enfantsdefatima.org/
MÉDECINS DE LA MORT
Tandis que des médecins tuent des fœtus de sept mois au nom de l’IMG, d’autres médecins (voire les mêmes) font tout ce qu’ils peuvent pour sauver des prématurés de sept mois.
De même, tandis que des médecins font des massages cardiaques pour sauver des vies, d’autres médecins (voire les mêmes) arrêtent le cœur de patients pour prélever leurs organes de façon optimale.
Les Journées de l’Agence de la biomédecine ont eu lieu les 18 et 19 mai derniers à Paris. L’un des colloques portait sur le prélèvement d’organes selon le « programme Maastricht III », qui consiste à provoquer l’arrêt cardiaque du patient en supprimant les soins afin de prélever des organes dès le dernier battement.
Cela se fait en France depuis 2014, aujourd’hui sur 9 sites. Et cette technique permet naturellement de prélever davantage d’organes, et de meilleure qualité, puisqu’on sait exactement quand on va tuer le donneur et que donc tout sera prêt à la seconde même…
Il est sidérant de voir des médecins parler de tout cela comme s’il s’agissait de techniques parfaitement neutres. Mais le comble de la perversion est quand ils examinent l’une des conditions de « Maastricht III » : l’agonie ne doit pas avoir duré plus de trois heures. Il faut donc raccourcir l’agonie, et faire qu’elle se passe dans les meilleures conditions pour le patient afin que ses organes ne souffrent pas…
http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2017/05/30/medecins-de-la-mort-5949172.html
POINTS DE VUE - FAUT-IL AU NOM DU « VIVRE-ENSEMBLE » INTERDIRE LES SIGNES RELIGIEUX DANS L’ESPACE PUBLIC ?
Rédigé par Denis Lacorne | Lundi 29 Mai 2017
La plupart des sociétés occidentales contrôlent la présence du religieux dans l’espace public. Les minarets sont interdits en Suisse, les grandes croix, les crèches et les tables des Dix Commandements sont bannies aux Etats-Unis, le voile islamique est exclu des écoles publiques françaises. Les principes sur lesquels reposent ces interdictions sont en général d’ordre juridique et constitutionnel et les tribunaux ou les législatures jouent un rôle important pour réglementer la place du religieux dans l’espace public.
En France, on évoque souvent le danger du prosélytisme religieux pour justifier l’interdiction du voile islamique à l’école, de la burqa dans l’espace public ou du burkini sur les plages publiques. Mais tout prosélytisme doit-il être interdit ? Cela n’est pas certain.
Toutes les religions sont, par définition, prosélytes (à part le judaïsme) et la présence, encore rare, de quelques burqas dans la rue, ou d’un burkini sur une plage ne signalent pas nécessairement une intention maléfique, mais un acte, aussi bizarre soit-il, de modestie individuelle, qui n’est pas télécommandé par un imam soucieux de semer des signes visibles du succès de sa prédication.
Notre droit interdit-il toute forme de prosélytisme ? On peut le croire, mais pour des raisons souvent mal comprises. Il suffit de se reporter à l’article 10 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen : « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi. » L’invocation de l’ordre public trace une limite ultime à la tolérance du fait religieux.
Mais celui-ci n’est pas défini de façon restrictive : il s’agit non seulement d’opinions religieuses, mais aussi de leur « manifestation ». Ce dernier mot, souvent négligé par les commentateurs, peut faire référence à un lieu de culte, ou à une manifestation sur la voie publique : une procession par exemple, ou une prédication dans la rue. Pourquoi les rédacteurs de l’article 10 ont-ils ajouté le segment de phrase « pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public » ? Parce qu’ils craignaient les avancées du protestantisme dans un espace public jusque-là contrôlé par l’Église catholique. Sur la pression des milieux catholiques conservateurs de l’Assemblée constituante, et en particulier de Virieu et de l’évêque Gobel (l’évêque in partibus de Lydda ou de Lode en Palestine), la phrase a été ajoutée dans l’espoir de limiter la prolifération de lieux de culte protestant, et cela malgré la vive opposition du pasteur Rabaut Saint-Étienne. Ce dernier dénonça en termes très vifs une formule inquisitoriale qui, à ses yeux, faciliterait tôt ou tard les abus d’un tyran cherchant à « entrer dans le secret des pensées », pour mieux les surveiller et les interdire [voir Stéphane Rials (dir.), La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, Hachette-Pluriel, 1988].
http://www.saphirnews.com/Faut-il-au-nom-du-vivre-ensemble-interdire-les-signes-religieux-dans-l-espace-public_a23957.html
JEAN BAUBÉROT FACE AUX INTERDICTIONS DU VOILE : « LA LAÏCITÉ N’EST PAS UNE RELIGION CIVILE »
Rédigé par Maria Magassa-Konaté | Mardi 20 Mai 2014
Fondateur de la sociologie de la laïcité et président d’honneur de l’École pratique des hautes études (EPHE), Jean Baubérot est l’auteur de nombreux ouvrages, dont « La Laïcité falsifiée » (Ed. La Découverte, 2012), dans lequel il dénonce le détournement du véritable sens de la loi de 1905. Sa posture dissonante dans le débat public s’illustre notamment par son opposition franche à la loi du 15 mars 2004 interdisant le port des signes religieux à l’école. Dans son dernier ouvrage, « Une si vive révolte » (Ed. de L'Atelier), le sociologue est dans un tout autre registre, nous livrant un récit autobiographique passionnant grâce à la redécouverte des journaux intimes écrits durant son adolescence dans les années 1950. Le cheminement d’un homme engagé qui s’est toujours présenté à contre-courant y est dévoilé. Saphirnews revient avec lui sur son parcours singulier.
Saphirnews : Dans « Une si vive révolte », vous vous définissez comme un hérétique depuis votre jeunesse et n’hésitez pas à contester l’ordre établi. Plus tard, on retrouve cette attitude lorsque vous êtes le seul membre de la commission Stasi aboutissant à l'interdiction du port de signes religieux à l’école à vous abstenir. Quelles ont été, pour vous, les conséquences de cette prise de position ?
Jean Baubérot : Au début de la commission Stasi, Jacques Chirac (alors président de la République, ndlr) m’avait dit qu’il comptait me donner un rôle très important, voire prédominant, dans la commémoration du centenaire de la loi de 1905 puisque j’avais la chaire d’histoire et de sociologie de la laïcité à l’Ecole pratique des hautes études (EPHE) et que j’avais écrit pas mal d’ouvrages. Après le vote, cela n’a plus pu être possible.
http://www.saphirnews.com/Jean-Bauberot-face-aux-interdictions-du-voile-La-laicite-n-est-pas-une-religion-civile_a18875.html
JEAN-LOUIS BIANCO : DE LA LAÏCITÉ, « IL N’Y A PAS DEUX LIGNES, IL N’Y EN A QU’UNE »
Rédigé par Hanan Ben Rhouma | Samedi 23 Janvier 2016
Jean-Louis Bianco n’est pas prêt à remettre sa démission de la présidence de l’Observatoire de la laïcité. Une semaine après les déclarations hostiles de Manuel Valls, l’ancien ministre, qui déclare avoir la confiance du président de la République François Hollande, souhaite faire « prévaloir l’apaisement » pour sortir d'une polémique « injuste et stérile ». Sur Saphirnews, il revient sur les enseignements qu’il en tire. Au-delà des attaques dont il fait l'objet avec le rapporteur général Nicolas Cadène, Jean-Louis Bianco déplore aussi la teneur des débats publics visant actuellement l’islam et lance un message.
La meilleure preuve de ce que je dis est que nous avons adopté une note d’orientation à l’Observatoire (en mai 2014, ndlr) qui s’appelle « La laïcité aujourd’hui », une note de principe adoptée à l’unanimité, y compris de ceux qui, aujourd’hui, nous critiquent. Pour moi, je m’en tiens à ce qui a fait notre unanimité.
Il est dit qu’on retrouve deux vieilles cultures de la laïcité : une laïcité anticléricale, voire antireligieuse, incarnée par Emile Combes et Maurice Allard, et une laïcité d’équilibre défendue par Aristide Briand et Jean Jaurès qui l’a largement emporté. Je ne pense pas que ce soit le sujet aujourd’hui.
Je crois qu’il y a une tentation et une tentative d’étendre le domaine de la laïcité, en tout cas de la neutralité, dans l’espace public. Il suffit de regarder des propositions de loi qui sont sur la table de l’Assemblée et du Sénat, de gauche ou de droite, pour voir que toutes les propositions de lois sont des propositions d’interdiction ou de restriction des libertés qui, sous des appellations diverses, visent en réalité uniquement l’islam et, dans l’islam, uniquement le foulard. La laïcité, c’est la neutralité absolue du service public, qu’il s’agisse de convictions politiques, syndicales, philosophiques ou religieuses, mais c’est aussi la liberté dans l’espace public de manifester ces convictions.
Je pense aussi qu’il y a des parts de posture personnelle et des arrière-pensées dans lesquelles
http://www.saphirnews.com/Jean-Louis-Bianco-de-la-laicite-il-n-y-a-pas-deux-lignes-il-n-y-en-a-qu-une_a21887.html
AUJOURD’HUI DÉSIGNER L’AVORTEMENT COMME UN CRIME DEVIENT UN CRIME.
Ce détournement de l’intelligence et déni du réel envahit les médias comme le monde politique. Le 28 mai, journée nationale pour la vie, devrait être l’occasion de s’interroger sur le conditionnement de plus en plus inquiétant de notre société par la culture de mort.
« C’est monstrueux de dire que l’IVG est un crime », s’est indigné un journaliste le 17 avril sur CNews, menaçant même de quitter le plateau après le juste propos d’un prêtre lors d’un débat sur le vote des catholiques. On sait en outre comment l’Université catholique de Louvain a désavoué un professeur qui qualifiait l’avortement de « meurtre ». On n’a pas oublié non plus les mots du ministre Laurence Rossignol à l’Assemblée nationale, le 26 janvier dernier : « Avorter ce n’est pas enlever une vie. » Ces flagrants dénis de réalité par aveuglement idéologique finissent donc par désigner en délit d’opinion – c’est-à-dire paradoxalement en crime – le discours vrai et scientifique sur cette réalité. C’est le « délit du réel », selon le mot d’Élisabeth Lévy.
On se rappelle le commentaire subversif de Hans Küng après Evangelium Vitæ : « Le pape veut abolir la liberté de conscience dans les questions les plus intimes et interdire même aux Parlements démocratiquement élus de légiférer dans ces domaines. »
La liberté d’expression interdite
Ce n’est pas l’Église mais l’État en l’occurrence qui, par le délit d’entrave numérique, veut abolir l’objection de conscience (et sa liberté d’expression) et qui légifère en ce sens par déni du réel. Dans Evangelium Vitæ, Jean-Paul II n’interdisait aucunement la liberté de conscience qui est une liberté intérieure s’opposant à ce que l’État ou l’Église puisse contrôler et contraindre les intentions ou les croyances de chacun, au for interne. Mais il plaçait l’obligation de respecter la vie innocente au-dessus de cette liberté de conscience, au nom du respect du bien commun et de la dignité des personnes. « La tolérance légale de l’avortement et de l’euthanasie ne peut en aucun cas s’appuyer sur le respect de la conscience d’autrui, précisément parce que la société a le droit et le devoir de se protéger contre les abus qui peuvent intervenir au nom de la liberté de conscience. » On saisit ce que peut impliquer analogiquement ce primat de la conscience concernant le commandement relatif à l’adultère avec les dérives pastorales et doctrinales auxquelles on assiste actuellement.
http://www.hommenouveau.fr/2083/politique-societe/defense-de-la-vie---quand-l-ideologie-fait-loi.htm
MARIAGE POSTHUME
On apprend qu'Etienne Cardiles s'est marié à titre posthume avec Xavier Jugelé, le policier assassiné sur les Champs Élysées le 20 avril dernier.
"La cérémonie s'est déroulée en petit comité en présence toutefois de plusieurs autorités. Ainsi, l’ancien président François Hollande a assisté à la cérémonie. Tout comme Anne Hidalgo, la maire (PS) de Paris, et Gérard Collomb, le ministre de l’Intérieur."
En France, le mariage à titre posthume est prévu et autorisé dans le but de légitimer les enfants à naître dont les pères étaient morts. Les effets du mariage remontent à la date du jour précédant celui du décès de l'époux. Ce mariage n’entraîne aucun droit de succession au profit de l'époux survivant et aucun régime matrimonial n'est réputé avoir existé entre les époux.
Enfant à naître ? Etienne Cardiles serait-il enceint ?
Carole d'Hombelois
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL SAISI SUR LA QUESTION DU DROIT À LA VIE
L’Union nationale des associations de familles de traumatisés crâniens et de cérébro-lésés (UNAFTC) a saisi le Conseil Constitutionnel sur la « reconnaissance d’un droit à la vie et au respect de la vie », au travers de la « procédure collégiale d’arrêt des traitements, et donc de fin de vie, pour des patients hors d’état d’exprimer leur volonté et qui n’ont pas laissé de directives anticipées ». L’UNAFTC voudrait « voir préciser la procédure et réclame que l’avis des proches soit mieux pris en compte ». Elle conteste la constitutionnalité d’un décret d’application de la loi Claeys-Leonetti qui confie « au seul médecin, à l’issue de la procédure collégiale, le soin de prendre la décision d’arrêter ou de limiter un traitement, sans exiger un consensus familial et médical pour les patients dans l’incapacité de donner leur avis ». Ce décret va à l’encontre du « droit à la vie » reconnu dans l’article 2 de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen, de la liberté personnelle des personnes hors d’état d’exprimer leur volonté et du principe de sauvegarde de la dignité de la personne humaine. En outre, le législateur « n’a pas prévu que le recours contre l’arrêt des traitements soit suspensif » : « quand une famille saisit un tribunal pour s’opposer à ce type de décision médicale, rien n’empêche le médecin de lancer le processus d’arrêt des traitements avant le jugement ».
Si « la grande majorité des médecins prennent en compte l’avis des proches », le décret en question « ne nous met pas à l’abri d’une initiative médicale malheureuse » constate Philippe Petit, représentant de l’association. « Le cadre règlementaire actuel permet au médecin de confisquer la décision aux familles et de l’imposer(…). La loi semble se désintéresser des personnes en état végétatif ou pauci-relationnel dont on ne connait pas la volonté, comme s’il s’agissait de personnes en sursis, privées de ‘permis d’exister’. Et que fait-on des liens d’amour des proches ? Ne devraient-ils pas être mieux considérés ? » interroge Philippe Petit, lui-même père d’une jeune homme de 29 ans en état pauci-relationnel et médecin.
http://www.infocatho.fr/le-conseil-constitutionnel-saisi-sur-la-question-du-droit-a-la-vie/
http://genethique.org/fr/le-conseil-constitutionnel-saisi-sur-la-question-du-droit-la-vie-67614.html#.WS2vBoWcGwk
ESPAGNE – VERS UNE CENSURE ET UNE DICTATURE LGBT SANS PRÉCÉDENT ?
Le mouvement d’extrême gauche Podemos vient de présenter au Congrès des élus d’Espagne une proposition de loi de protection des droits LGBT qui vise à la mise en place d’une censure étatique sans précédent. Le mouvement « populiste », (…) veut donner à l’administration espagnole de nouveaux pouvoirs en matière de poursuites des « discriminations ». Il lui reviendrait de prononcer des peines d’amende ou encore de fermer des médias sans que le juge ait le moindre droit de regard sur ces sanctions et ces privations de liberté.
http://www.infocatho.fr/espagne-vers-une-censure-et-un-dictature-lgbt-sans-precedent/
Lire l’article entier sur Reinformation.TV : http://reinformation.tv/espagne-podemos-loi-censure-lgbt-pouvoir-administration-dolhein-69995-2/
7. LAÏCITÉ
ITALIE : LE DROIT À LAVIE, DON DE DIEU, AFFIRMÉ DANS LES RUES DE ROME
Lorsque la pluie d’orage cessa pour laisser place au soleil, les organisateurs de la 7ème Marcia per la Vita, remerciant la Providence qui ne manque jamais de nous assister, comprirent que cette marche serait un grand succès. A trois heures et demi, le cortège s’ébranla, quittant la piazza della Repubblica. En tête, la grande banderole et le train joyeux des enfants et mamans, qui expriment si bien la force et l’espérance de la culture de la vie.
La 7ème édition de la Marcia per la Vita est l’une des plus nombreuses de ces dernières années. Combien y a-t-il de participants ? Certainement des dizaines de milliers. Virginia Coda Nunziante, présidente du Comité Marcia per la Vita, ne regarde pas tant les chiffres. « La discussion sur le nombre de participants – affirme-t-elle – n’a qu’une importance relative. Le succès de la Marche tient surtout à la force de son message ». Et cette force est exprimée par le cortège où affluent des personnes de tous horizons, groupes et associations variés, mais tous unis dans cet amour commun de la vie et de la famille. « Les nombreuses âmes du peuple pro-life colorent le long cortège » écrit Luca Liverani dans l’Avvenire du 21 mai.
La marche italienne est particulièrement marquée par cette polyphonie de voix et de couleurs. Familles et associations pro-life provenant de toute l’Italie et du monde entier, forment une extraordinaire chorégraphie où ballons colorés, pancartes, drapeaux, musiques et slogans se mêlent aux chapelets et aux hymnes religieux. Les prêtres y sont très nombreux : les bénédictins de l’abbaye de Nursie sous la conduite du père Cassian Folsom, les religieux et religieuses du Verbo Incarnato, les jeunes frères Franciscains de l’Immaculée, les pères Somaschi, la Fraternité Saint Pie X, les Légionnaires du Christ, l’Institut du Bon Pasteur, les séminaristes du North American College et ceux de l’Institut du Christ-Roi de Gricigliano, mais surtout deux incontournables points de référence : le cardinal Raymond Leo Burke, patron de l’Ordre Souverain Militaire de Malte, et Mgr Athanasius Schneider, évêque auxiliaire de Maria Santissima d’Astana, auxquels s’est joint l’archevêque Carlo Maria Viganò, ex-Nonce du Saint-Siège aux Etats-Unis.
http://www.correspondanceeuropeenne.eu/2017/05/30/italie-le-droit-a-lavie-don-de-dieu-affirme-dans-les-rues-de-rome/
JEAN-CLAUDE KAUFMANN : “IL EST ABSOLUMENT IMPOSSIBLE D'INTERDIRE LE BURKINI“
L’été revient, le « burkini » aussi. L'interdiction par certains maires de stations balnéaires de cette tenue de bain « pudique » pour femmes avait déclenché une polémique tenace durant l’été 2016. Le sociologue Jean-Claude Kaufmann, auteur de Burkini. Autopsie d’un fait divers (LLL), décortique le phénomène pour La Vie.
Vous montrez dans votre livre que l'affaire du burkini est « un embrouillamini » de sujets et d’enjeux différents, avec des récupérations politiques en tous sens. Faut-il donc considérer cette affaire comme un épiphénomène médiatique ?
Non, pas du tout. L’affaire a monté en puissance pendant l’été pour deux raisons. La première c’est que, comme tout a été mélangé, on n’arrivait pas à clarifier les choses et personne n’y comprenait plus rien. La deuxième raison est que c’était un grand révélateur d’un nouveau problème absolument majeur. À savoir : nous n’avons pas compris que nous étions en train de changer de type de société, que nous étions en train de passer de la démocratie saison 1 à la démocratie saison 2. La démocratie saison 1 était uniquement un système politique : le multipartisme, la liberté de vote, etc. Mais depuis un demi siècle environ, il s’est produit un élargissement gigantesque de l’exercice de la démocratie au niveau quotidien et individuel. Il n’y a plus de morale collective. Chacun choisit et définit lui-même sa vérité, sa morale. L’élargissement de cette « hyper démocratie » s’est en plus accéléré avec internet, au tournant des années 2000.
La plage est l’espace où s’exprime le mieux la liberté absolue.
http://www.lavie.fr//actualite/societe/jean-claude-kaufmann-il-est-absolument-impossible-d-interdire-le-burkini-30-05-2017-82441_7.php
8- SOCIÉTÉ
CSG : LES VRAIS RISQUES D'UNE RÉFORME
Etienne Lefebvre
C'est une mesure phare d'Emmanuel Macron en faveur du pouvoir d'achat des actifs, et une mesure d'équité face au risque du chômage. Alors que le financement de l'Unédic est assumé...
https://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/030357214336-csg-les-vrais-risques-dune-reforme-2090383.php#xtor=EPR-7-%5Bmatinale%5D-20170530-%5BProv_%5D-2393179%402
LA FRANCE À L'HEURE DU GRAND "CHAMBOULE TOUT"
De Patrice Buffotot sur le site de France Catholique :
Le « Chamboule tout » politique français : Une manipulation « machiavélique » ?
En quelques mois, nous assistons à une « recomposition du paysage politique français », véritable bain de jouvence aux dires des médias, qui devrait résoudre tous les problèmes du pays. Cette...
Cette note a été publiée le 30/05/2017
Pour lire la note entièrement, veuillez cliquer sur le lien ci-dessous :
http://belgicatho.hautetfort.com/archive/2017/05/30/la-france-a-l-heure-du-grand-chamboule-tout-5949027.html
TRANSFORMATION DIGITALE
Rédigé par Didier Rance le 30 mai 2017
Avec ce troisième livre, Gilles Babinet poursuit son apologie pour le numérique et sa prophétie d’une mondialisation heureuse sous l’égide des Big data. Il a des atouts pour le faire, et pour promouvoir en modèle sa success story dans le monde digital : entrepreneur numérique et fondateur d’une dizaine de sociétés en ce domaine, en particulier dans l’exploitation des données mais aussi dans les jeux, c’est aussi un personnage officiel depuis 2011, désormais représentant de la France dans l’Union européenne « pour aider les États, ainsi que la Commission européenne, à promouvoir les avantages d'une société numérique ouverte à tous ». Pour lui, aucun doute n’est possible, le marché, la société, les personnes et, ce qui semble plus important, les entreprises et leur marketing sont de façon irréversible remodelés par l’informatique de masse dont Amazon ou Google sont les figures dominantes. Il faut « passer aux barbares », car la victoire des data scientists est inéluctable. Une « révolution anthropologique » est en cours : pour s’en convaincre, il n’y a qu’à se glisser discrètement dans un « incubateur de jeunes start-up ».
Mais à y regarder de plus près, de quoi s’agit-il ? De réaliser des gains de productivité. Le modèle économique dominant, qui met la production/consommation au principe même de l’humain n’est pas touché, il est au contraire renforcé. Le livre terminé, le lecteur se demande de qui l’auteur est le prophète : d’une humanité heureuse ou de Big Brother ?
Gilles Babinet, Transformation digitale : l’avènement des plateformes, Le Passeur Éditeur, 216 p., 18,50 €.
http://www.hommenouveau.fr/2071/lecture/transformation-digitale.htm
L'ÉTONNANTE PERFORMANCE D'EMMANUEL MACRON FACE À VLADIMIR POUTINE
A Versailles, le président français a tendu la main à son homologue russe et lui a dit ses quatre vérités à la face du monde... En même temps.
Vincent JauvertPublié le 29 mai 2017 à 19h04
"Macronmania" diront certains. Mais comment ne pas s’avouer bluffé par la performance d’Emmanuel Macron face à Vladimir Poutine, ce lundi lors de la conférence de presse commune à Versailles ? Le président français a tendu la main à son homologue russe et, dans le même temps, lui a asséné ses quatre vérités à la face du monde, comme peu avaient osé auparavant.
Emmanuel 1er et Vladimir le Grand à Versailles : un parfum "gaullo-mitterrandien"
Le "Dialogue de Trianon"
La main tendue, Emmanuel Macron a annoncé le lancement d’un forum des sociétés civiles qui devrait permettre aux étudiants, aux chercheurs, aux intellectuels des deux pays d’échanger et de voyager plus fréquemment. Il souhaite appeler cette nouvelle instance le "Dialogue de Trianon". L’idée, bienvenue, pourrait permettre de redonner corps à l’amitié entre les deux peuples, à condition toutefois qu’elle ne soit pas dévoyée comme "le dialogue franco-russe", lancé au début des années 2000 à l’initiative du président Chirac, qui n’est plus aujourd’hui qu’une officine de propagande pro-Kremlin.
Pourquoi Emmanuel Macron tend la main à Vladimir Poutine
"Organes de propagande mensongère"
Les quatre vérités, le jeune président français les a dites avec calme et fermeté. A propos des deux médias officiels à destination de l’étranger, qui, pendant la campagne présidentielle française, n’ont eu de cesse de propager des rumeurs nauséabondes contre le candidat d’En Marche !, Emmanuel Macron a été particulièrement cinglant. En présence du chef du Kremlin, dont le visage était plus que jamais fermé, il a martelé :
"Russia Today et Sputnik ne sont pas des organes de presse mais d’influence et de propagande mensongère."
Russia Today, Sputnik : l'offensive des médias russes en France
Le nouveau chef de l'Etat a aussi évoqué le sort des personnes "LGBT" maltraitées en Tchétchénie. Et il a redit que, lors de leur premier échange téléphonique, il avait évoqué avec Vladimir Poutine les cyberattaques attribuées aux services secrets russes contre son équipe de campagne. Contraint de se justifier, le chef du Kremlin a grogné que tout ceci n’était que des inventions de journalistes, sans convaincre.
Syrie, Tchétchénie... Ce qu'il faut retenir de la conférence de presse de Macron et Poutine
Un nouveau test
Maître de lui face à un président russe visiblement mal à l’aise, Emmanuel Macron a donc trouvé le ton juste pour tenter de relancer, dans l’honneur, les relations entre l’Elysée et le Kremlin. Mais il y a fort à parier qu’avant d’entrer vraiment dans des négociations sur tous les sujets qui fâchent, de la Syrie à l’Ukraine, Vladimir Poutine aura à cœur de tester une nouvelle fois le jeune président. En terre russe, cette fois.
Vincent Jauvert
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20170529.OBS0023/l-etonnante-performance-d-emmanuel-macron-face-a-vladimir-poutine.html
AFRIQUE : CE DONT MACRON HÉRITE VRAIMENT
Le dernier grand voyage de Hollande en Afrique et le premier de Macron ont eu pour théâtre le Mali. Un hasard ? Certainement pas. Explications.
Par Agnès Faivre
Le premier voyage en Afrique d'Emmanuel Macron en tant que président montre que le nouveau chef d'État français a pris toute la mesure des défis qu'il aura à relever sur le terrain pendant son quinquennat. Et il ne pourra pas faire l'économie de la gestion au quotidien des conséquences de nombreuses décisions et attitudes de son prédécesseur François Hollande. À Gao, en ce mois de mai, Emmanuel Macron a insisté sur sa volonté de renforcer la coopération internationale autour de la question malienne, dans sa dimension militaire, mais aussi économique par des initiatives en amont. Mais avec quoi le président Macron va-t-il devoir compter si ce n'est avec les actes posés par son prédécesseur mais aussi la conjoncture internationale rendue mouvante par l'influence de nouveaux acteurs. D'où l'intérêt de scruter de nouveau le parcours de François Hollande sur le continent depuis qu'en 2013 il a volé au secours du Mali pour contenir l'avancée des djihadistes, mais aussi toutes les mutations géopolitiques et géo-économiques dont il a fallu s'accommoder sur le continent.
Le sommet de Bamako : le dernier acte d'un engagement fort
Le 14 janvier 2017, à Bamako, François Hollande est à la tribune. L'écoute de son discours est d'autant plus attentive que celui-ci est le dernier qu'il tient devant une assemblée aussi prestigieuse d'au moins 35 chefs d'État africains. Il préfère exalter la coopération militaire entre la France et le continent, louer le « lien indéfectible » entre les peuples français et africains, rappeler la solidarité de la France au regard « du sacrifice des tirailleurs lors des deux derniers conflits mondiaux » et mentionner les « 32 visites officielles » qu'il a effectuées sur le continent pendant son quinquennat.
À propos des relations économiques entre la France et l'Afrique, il glisse tout au plus quelques mots sur les enjeux liés à la démographie et à la formation de la jeunesse, sur la nécessité de « consacrer plus d'efforts au développement et à la croissance ». Et pourtant, ce n'est pas que le sujet ne le préoccupe pas. En parallèle du sommet de Bamako, un forum économique coorganisé par le Medef international ne se tient-il pas ? Le chef de l'organisation patronale française, Pierre Gattaz, a avec lui une délégation de 70 entreprises de l'Hexagone. Autant dire que le ton est offensif et qu'est réelle la détermination à s'investir dans une « stratégie à long terme pour l'Afrique ». Et cela est martelé devant les patrons africains comme pour relancer la dynamique enclenchée par le président Hollande trois ans plus tôt avec l'intervention française.
http://afrique.lepoint.fr/actualites/afrique-ce-dont-herite-vraiment-macron-29-05-2017-2131297_2365.php?M_BT=438266583523&m_i=CFoHqrbZlZqT7pLVboeXCJOYplNuXbq3IWO4ohH%2BC%2BI5YQQLEJphAOHghP%2ByfpdDmQgKGHQc%2BfkJeYbSIqFY5Snd5dZCC9#xtor=EPR-6-[Newsletter-lepoint-afrique]-20170530
ERIC ZEMMOUR : « BRIGITTE MACRON FUT UN GRAND PROFESSEUR DE THÉÂTRE »
« Brigitte Macron fut un grand professeur méconnu. Mais pas de français, non, de théâtre. » C’est ce qu’explique Eric Zemmour, pour qui « Emmanuel Macron est capable de tout jouer avec un égal bonheur », du moins, pour ce qu’on en a vu pour le moment, sur la scène des relations internationales. Avec Donald Trump, il est un héros de western. Avec Angela Merkel, il est le beau et jeune Werther du roman de Goethe. Avec Vladimir Poutine, « il est l’enfant-roi en son habit de lumière et tel Louis XV il y a trois siècles, il [le] reçoit en son château de Versailles ».
« Les médias français et internationaux, déplore Eric Zemmour, sont emplis de gestes de notre nouveau président. Comme les alchimistes transformaient le plomb en or, les journalistes ont été transformés en historiographes du roi. Leur seule mission est désormais de louer et de glorifier le jeune monarque qu’ils se sont donnés ».
Pourtant, poursuit-il, « on n’a jamais vu un chef d’Etat manquer un G7 ou un G8 ou un G20. Même les plus gaffeurs des présidents américains ou les plus insignifiants des premiers ministres italiens s’en sortent toujours très bien. »
Mais « dans les grandes conférences internationales du passé, congrès de Vienne, de Versailles ou conférence de Yalta, les dirigeants des grands pays se partageaient le monde. Lors des sommets d’aujourd’hui, leurs lointains successeurs se partagent seulement les caméras. C’est d’ailleurs fait pour ça […] C’est le principe même de la politique-spectacle ».
Pour Zemmour, « rien ne sort ni ne peut sortir de concret de ces réunions », de ces « raouts diplomatiques » inventés par Valéry Giscard d’Estaing il y a quarante ans. « Giscard, c’était Macron avant Macron, sauf que l’un parle en chuintant et l’autre en zézayant. » Et il conclut en ces termes :
« On ne discourt plus, on calcule. On ne tranche plus, on coopère. On met en scène le pouvoir dont il ne reste que l’image. Une belle image avec un bel acteur pour un beau film. »
https://fr.novopress.info/206042/eric-zemmour-brigitte-macron-fut-un-grand-professeur-de-theatre/
MOUNIR MAHJOUBI, L'HOMME QUI VEUT ACHEVER LE PS
C'est à un créateur de start-up de 33 ans, Mounir Mahjoubi, promu au gouvernement, qu'Emmanuel Macron a confié une lourde mission : faire tomber Jean-Christophe Cambadélis, le patron d'un parti donné en perdition dans les sondages.
Même un secrétaire d'Etat chargé du Numérique peut avoir l'écran de son téléphone brisé. Mounir Mahjoubi a roulé dessus à vélo. C'était il y a quelques semaines, mais il n'a pas eu le temps de le réparer depuis. C'est sur ce téléphone qu'il a appris, tard dans la soirée du 5 avril, qu'il figurait parmi les 14 premiers candidats investis par La République en Marche ! aux élections législatives. Et pas dans n'importe quelle circonscription… La 16e de Paris, actuellement détenue par le patron du PS, Jean-Christophe Cambadélis.
C'est également sur ce téléphone que le nouveau Premier ministre, Edouard Philippe, puis le président de la République, Emmanuel Macron, l'ont appelé le 17 mai, au matin, pour lui proposer de faire partie du casting gouvernemental. A 33 ans seulement, beaucoup auraient la tête qui tourne. Pas lui, jure-t-il, dans un mélange de simplicité et d'assurance :
"Cela fait un an que ma vie est bizarre. Tout est bizarre dans une campagne présidentielle. On la vit sept jours sur sept, on rencontre 1.000 personnes par semaine… Mais je ne me suis jamais senti autant à ma place. Je parle tous les jours du sujet dont je considère être l'un des meilleurs experts en France !"
http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/legislatives-2017/20170530.OBS0078/mounir-mahjoubi-l-homme-qui-veut-achever-le-ps.html#xtor=EPR-3-[ObsDerMin]-20170530
MACRON FACE À LA RUSSIE : COMMENT PARLER AVEC POUTINE ?
Vidéo
http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/macron-face-a-la-russie-comment-parler-avec-poutine-726389.html#xtor=EPR-2-[l-actu-du-jour]-20170530
LE CDH SOUHAITE INSTAURER UN SERVICE CITOYEN OBLIGATOIRE
Bernard Devos Délégué-général aux droits de l'enfant
Depuis très longtemps, je suis très intimement persuadé que le volontariat, le service à la collectivité et la citoyenneté active sont des éléments constitutifs essentiels pour les jeunes, quels qu'ils soient.
À entendre celles et ceux qui ont pu y goûter, l'expérience de l'utilité sociale est à la fois un atout majeur dans leur construction identitaire et, simplement, un véritable plaisir dont ils ne pouvaient imaginer la force ! C'est sans doute pour permettre à chacun(e) de bénéficier de pareils avantages que le président du CDH annonce que son parti souhaite rendre le service citoyen obligatoire et imagine conventionner des associations oeuvrant dans les domaines sociaux, culturels, et de loisirs pour leur permettre d'accueillir des "citoyens en service".
L'idée est généreuse. Alors que plusieurs projets novateurs en la matière sont tenus de tirer le diable par la queue pour parvenir à offrir quelques centaines de places à des jeunes volontaires qui souhaitent mettre quelques mois de leur vie au service de la collectivité, la généralisation à plusieurs dizaines de milliers de jeunes conscrits ne peut évidemment que laisser rêveur !
http://www.levif.be/actualite/belgique/le-cdh-souhaite-instaurer-un-service-citoyen-obligatoire/article-opinion-668299.html
ANTISÉMITISME EN BANLIEUE: ARTE CENSURE UN DOCUMENTAIRE
Luc Rosenzweig
La direction de la chaîne culturelle franco-allemande passe à la trappe un documentaire sur l’antisémitisme en Europe. Motif : on y met trop en lumière la haine antijuive qui progresse dans la sphère arabo-musulmane et dans une certaine gauche obsédée par l’antisionisme.
On n’avait jamais vu cela dans l’histoire de la chaîne franco-allemande, qui va bientôt fêter son quart de siècle d’existence : le directeur des programmes, Alain Le Diberder, décide de ne pas diffuser un documentaire de quatre-vingt-dix minutes, produit et financé par Arte.
Il s’agit du film Un peuple élu et mis à part : l’antisémitisme en Europe, écrit et réalisé par deux cinéastes allemands, Joachim Schroeder et Sophie Hafner. Ce projet était porté par le pôle allemand d’Arte, et plus précisément par la chaîne publique Westdeutscher Rundfunk (WDR), membre de l’ARD, la première chaîne allemande.
Il avait été validé en avril 2015 par la conférence des programmes d’Arte, composée à parité de représentants des pôles français et allemand de la chaîne, auxquels s’ajoutent quelques membres venant des petites chaînes européennes partenaires (Autriche, Belgique, etc.). Cette validation s’était heurtée d’emblée à l’opposition d’Arte France, qui avait subodoré que son contenu n’était pas en adéquation avec la ligne éditoriale de la chaîne sur la question de l’antisémitisme. Pour la présidente, Véronique Cayla, le directeur des programmes Alain Le Diberder et leurs responsables de secteurs, la dénonciation de l’antisémitisme se limite à l’exploration répétitive de « ce ventre fécond dont est sorti la bête immonde », le nazisme archéo et néo, l’extrême droite dans toutes ses déclinaisons régionales, du FN français au Jobbik hongrois en passant par les néerlandais de Geert Wilders.
Sur Arte, la dénonciation de l’antisémitisme se limite à parler du nazisme et à mettre en accusation toutes les déclinaisons de l’extrême droite, du FN à Geert Wilders
Le film de Joachim Schroeder et Sophie Hafner reçut pourtant l’aval, de justesse, de la conférence des programmes après que les auteurs eurent accepté la suggestion de s’adjoindre comme coauteur Ahmad Mansour, un psychologue d’origine arabe israélienne exerçant depuis dix ans en Allemagne. Ce dernier est une personnalité reconnue outre-Rhin comme porte-parole d’un islam des Lumières, modéré et violemment hostile au djihadisme. Il joue dans le débat public allemand un rôle similaire à celui tenu naguère dans le débat français par le regretté Abdelwahab Meddeb. Le courant passe entre les cinéastes allemands et Mansour, mais ce dernier n’accepte qu’un rôle de conseiller de ce documentaire, son emploi du temps ne lui permettant pas de participer à de chronophages phases de tournage à l’étranger et à d’interminables séances de montage. Il suit toutefois régulièrement la progression de la réalisation du film et répond à toutes les demandes de conseils venant des réalisateurs.
http://www.causeur.fr/antisemitisme-censure-documentaire-arte-banlieue-44320.html?utm_source=Envoi+Newsletter&utm_campaign=986f1fb4da-Newsletter&utm_medium=email&utm_term=0_6ea50029f3-986f1fb4da-57258861#
MACRON: COMMENT LES MÉDIAS ONT INFLUENCÉ L’ÉLECTION
Retour sur une campagne scénarisée
Auteur : Ingrid Riocreux
Agrégée de lettres modernes et auteur de "La Langue des médias"
Jamais on n’avait connu, avant cette campagne, un tel interventionnisme des médias pour baliser les thèmes de campagne et imposer le choix du bon candidat. Revue de détail.
« Ils sont 3 000, dont un tiers de journalistes, et ils attendent leur champion. » David Pujadas entend-il ce qu’il vient de dire, en cette soirée électorale du premier tour de la présidentielle, alors qu’il commente les images diffusées en direct depuis le quartier général d’Emmanuel Macron vers 22 h ? Pour le coup, il dit vrai : les journalistes attendent Emmanuel Macron, ils attendent leur champion.
À l’heure où j’écrivais ces lignes, on ne connaissait pas encore l’issue de cette élection. Mais elle ne faisait déjà guère de doute, surtout après la performance affligeante (le mot est faible) que Marine Le Pen a offert, lors du débat du 3 mai, qui ressemble, ni plus ni moins, à un suicide politique. La victoire d’Emmanuel Macron n’est pas uniquement celle du candidat des geeks, des traders et des start-uppeurs. C’est aussi la victoire du candidat des médias, au terme d’une campagne électorale largement « dépolitisée », pour reprendre le paradoxe énoncé par le sociologue Mathieu Bock-Côté.
La bonne conscience absolue
Dans les écoles de journalisme, les étudiants apprennent et récitent sagement que la presse a notamment une fonction politique (défendre la démocratie) et une fonction civique (offrir un champ d’expression au débat public). À ces deux fonctions, les médias dominants — j’entends par là les médias d’information nationaux, dans leurs versions électronique, audiovisuelle et imprimée — semblent avoir renoncé.
>> A lire aussi: Emmanuel Macron, président malgré nous
Ils y ont renoncé avec la bonne conscience qui est toujours la leur quand ils s’affranchissent de toute exigence d’objectivité au nom de leur sacro-saint, et bien pratique, « principe de responsabilité », que l’on peut résumer comme le fit un jour pour moi un journaliste, avec une totale candeur : « On ne peut quand même pas laisser les gens avoir des pensées horribles. » C’est cette bonne conscience qui envahit le cerveau de la journaliste Audrey Pulvar lorsqu’elle signe une pétition contre le Front national. À mon sens, cette initiative n’aurait qu’un caractère très anecdotique si elle avait été reçue comme on eut été en droit de l’attendre dans la démocratie qu’il s’agit, paraît-il, à l’heure où je rédige cet article, de sauver. C’est-à-dire, si la mise à l’écart temporaire d’Audrey Pulvar par la direction de la chaîne, suite à sa prise de position officielle, n’avait pas suscité tant d’indignation. Après tout, le problème résidait seulement dans le fait qu’elle eût franchi publiquement la frontière qui sépare journalisme d’information et journalisme d’opinion. Une distinction qui échappe manifestement à Gérald Darmanin, lequel commenta, offusqué : « Ce qui importe, chez un journaliste, c’est son professionnalisme. Pas son opinion. » Tandis que Bernard-Henri Lévy écrivait sans scrupule qu’« en état d’urgence politique, on comprend que les règles de neutralité soient momentanément oubliées ». Si leur conception du métier de journaliste est surprenante, il est vrai que ni Darmanin ni BHL ne l’exercent. Ce qui est inquiétant, c’est que la plupart des médias semblent la partager, comme en témoigne la
https://www.causeur.fr/medias-en-marche-emmanuel-macron-44318.html#
HÉRACLITE, PLATON... ET SI CES GRANDS ESPRITS FORMAIENT LE GOUVERNEMENT DE L'OMBRE DE MACRON ?
"Macron a 39 ans en apparence mais, en son âme, sans doute est-il aussi âgé qu'Héraclite et Platon, soit au moins 2 500 ans", avait déclaré à propos du Président français le penseur Peter Sloterdijk dans Le Point. Et si ces grands penseurs accompagnaient le quinquennat d'Emmanuel Macron ?
C'est vrai qu'il avait eu l'air évanescent et brouillon le soir du premier tour : c'était sa dernière concession à l'improvisation, signe rassurant d'un rappel de spontanéité, de surprise sincère face à la victoire. L'entre-deux-tours fut une suite de prouesses, avec l'épique pugilat sur le site de Whirlpool, soigneusement restitué par ses propres caméras de campagne (comme, d'ailleurs, les images de son tour de pyramide à pas lents dans la cour du Louvre) et, en point culminant, le débat avec la fille de celui que Chirac avait refusé de rencontrer, qui tenait de la confrontation improbable d'une cantinière acariâtre avec un kantien qui avait simplifié son vocabulaire. Car Macron, s'il est pianiste, acteur, aspirant romancier, bref artiste tout autant qu'économiste, banquier et homme d'Etat, est d'abord un philosophe précoce.
La preuve, ce sont ces quelques lignes figurant au terme de l'avertissement ouvrant l'un des principaux livres de Paul Ricoeur, La Mémoire, l'histoire, l'oubli, paru en l'an 2000 (repris depuis en Points Essais). Il y cite, parmi ceux qui " outre leur amitié, m'ont fait partager leur compétence [...], Emmanuel Macron à qui je dois une critique pertinente de l'écriture et la mise en forme de l'appareil critique de cet ouvrage ". Elégant de la part du penseur quasi nonagénaire (né en 1913, il décéderait en 2005) à l'égard de son cadet âgé de vingt ans et des poussières, qui, vingt ans plus tard (ou presque) le lui rendrait bien en confiant à Eric Fottorino (dans Macron par Macron, éd. L'aube) : " C'est Ricoeur qui m'a poussé à faire de la politique, parce que lui-même n'en avait jamais fait. "
Le moment précis où Ricoeur s'en était abstenu, c'était à Nanterre, en 1968, où, occupant la chaire de philosophie, il ne s'était, à son grand regret ultérieur, ni exprimé ni manifesté. Attitude d'autant plus étonnante que Ricoeur est tenu, en France, pour l'introducteur de l'herméneutique, à savoir l'art de l'interprétation des signes, auquel il s'était initié en traduisant, détenu en Allemagne durant la Seconde Guerre mondiale, les écrits de Husserl. Macron, lui, reconnaît dans le même entretien que la philosophie est nécessaire à l'action : " C'est une discipline qui ne vaut rien sans la confrontation au réel. Et le réel ne vaut rien sans la capacité qu'elle offre de remonter au concept. "
Quelqu'un à qui n'a pas échappé la dimension philosophique de Macron, c'est le penseur allemand Peter Sloterdijk qui, par deux fois, s'est exprimé à son sujet dans Le Point. En lui attribuant, d'abord, en dépit de son jeune âge, la maturité propre aux philosophes : " Macron a 39 ans en apparence mais, en son âme, sans doute est-il aussi âgé qu'Héraclite et Platon, soit au moins 2 500 ans. " Huit jours plus tard, au lendemain de son élection, il le qualifiait de " médiumnique ", d'où la fulgurance de son ascension. Il fonctionne, dit-il, " comme un émetteur-récepteur ; c'est un collecteur de rayons de soleil et de séismes encore peu perceptibles dans le pays ". Et de citer Nietzsche dans la foulée. Et si ces grands esprits formaient son gouvernement de l'ombre ?
http://www.levif.be/actualite/international/heraclite-platon-et-si-ces-grands-esprits-formaient-le-gouvernement-de-l-ombre-de-macron/article-opinion-667139.html?utm_source=Newsletter-30/05/2017&utm_medium=Email&utm_campaign=Newsletter-RNBDAGLV&&M_BT=5443005350908
L'ÉTONNANTE PERFORMANCE D'EMMANUEL MACRON FACE À VLADIMIR POUTINE
A Versailles, le président français a tendu la main à son homologue russe et lui a dit ses quatre vérités à la face du monde... En même temps.
"Macronmania" diront certains. Mais comment ne pas s’avouer bluffé par la performance d’Emmanuel Macron face à Vladimir Poutine, ce lundi lors de la conférence de presse commune à Versailles ? Le président français a tendu la main à son homologue russe et, dans le même temps, lui a asséné ses quatre vérités à la face du monde, comme peu avaient osé auparavant.
Le "Dialogue de Trianon"
La main tendue, Emmanuel Macron a annoncé le lancement d’un forum des sociétés civiles qui devrait permettre aux étudiants, aux chercheurs, aux intellectuels des deux pays d’échanger et de voyager plus fréquemment. Il souhaite appeler cette nouvelle instance le "Dialogue de Trianon". L’idée, bienvenue, pourrait permettre de redonner corps à l’amitié entre les deux peuples, à condition toutefois qu’elle ne soit pas dévoyée comme "le dialogue franco-russe", lancé au début des années 2000 à l’initiative du président Chirac, qui n’est plus aujourd’hui qu’une officine de propagande pro-Kremlin.
"Organes de propagande mensongère"
Les quatre vérités, le jeune président français les a dites avec calme et fermeté. A propos des deux médias officiels à destination de l’étranger, qui, pendant la campagne présidentielle française, n’ont eu de cesse de propager des rumeurs nauséabondes contre le candidat d’En Marche !, Emmanuel Macron a été particulièrement cinglant. En présence du chef du Kremlin, dont le visage était plus que jamais fermé, il a martelé :
"Russia Today et Sputnik ne sont pas des organes de presse mais d’influence et de propagande mensongère."
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20170529.OBS0023/l-etonnante-performance-d-emmanuel-macron-face-a-vladimir-poutine.html
FRANCE-RUSSIE: E.MACRON A ABORDÉ TOUS LES SUJETS AVEC V.POUTINE, SYRIE, UKRAINE, TCHÉTCHÉNIE
Au cours d’une conférence de presse conjointe, Emmanuel Macron annonce que tous les sujets ont été abordés avec Vladimir Poutine.
Sur la Syrie, Emmanuel Macron a rappelé les priorités de la France: la lutte contre le terrorisme et l’éradication de l’État islamique, organiser une transition démocratique en préservant un État syrien, garder un couloir humanitaire. Le chef de l’État a souligné que toute utilisation d’armes chiliques fera l’objet d’une riposte immédiate des Français.
Sur l’Ukraine, « notre souhait est que puisse se tenir, dans les meilleurs délais, un échange sous le format Normandie (avec l’Allemagne et l’Ukraine) pour aboutir à une désescalade de ce conflit ».
Emmanuel Macron a également rappelé l’importance pour la France de toutes les personnes et des minorités. Il a abordé notamment le cas des personnes LGBT en Tchétchènie.
http://www.bvoltaire.fr/actu/france-russie-e-macron-a-aborde-tous-les-sujets-avec-v-poutine-syrie-ukraine-tchetchenie/?mc_cid=c172197dd6&mc_eid=a5eb12b154
MACRON PARVIENDRA-T-IL À FAIRE BOUGER L’EUROPE ?
S’il veut réformer l’UE, le nouveau président français va devoir convaincre Berlin d’infléchir l’austérité permanente et de mettre un terme aux politiques de l’emploi déflationnistes. Difficile, mais pas impossible, estime le rédacteur en chef d’Alternatives économiques.
Guillaume Duval
Emmanuel Macron peut-il réussir à réformer l’Union européenne et la zone euro ? La question européenne a été centrale au cours de la campagne présidentielle. La perspective d’un “Frexit”, agitée par Marine Le Pen, lui a notamment coûté cher au second tour. Car malgré les difficultés récentes, la grande majorité des Français reste attachée à la construction européenne et à l’euro. Mais le statu quo n’est pas tenable. Et la réussite d’Emmanuel Macron dépendra de façon décisive de sa capacité à faire changer les politiques économiques et sociales en Europe. En effet, avec un déficit extérieur significatif, le redressement de l’économie française et le recul du chômage ne peuvent guère provenir d’une relance de la demande intérieure hexagonale : c’est en priorité celle du reste de la zone euro qui est susceptible de tirer l’activité en France.
Alors, Emmanuel Macron peut-il réussir là où François Hollande a échoué – sans même véritablement essayer d’ailleurs ? Pour cela, il lui faudrait parvenir à infléchir l’austérité budgétaire permanente et surtout en finir avec les politiques du marché du travail déflationnistes qui empêchent l’économie de la zone euro de se redresser, malgré la politique monétaire très expansionniste de la Banque centrale. Mission impossible ? Si Emmanuel Macron décidait de se lancer dans une telle remise en cause — ce qui n’est pas acquis pour l’instant — le succès serait moins improbable que beaucoup de Français ne le pensent aujourd’hui.
Cela dépend d’abord bien sûr de l’attitude de l’Allemagne, de celle de son gouvernement, mais aussi de son opinion publique. Raison pour laquelle le premier déplacement d’Emmanuel Macron après son entrée en fonction consiste à se rendre à Berlin. La défaite écrasante de Marine Le Pen au second tour a été une bonne surprise pour nos voisins, qui redoutaient sinon sa victoire du moins une élection serrée.
http://www.voxeurop.eu/fr/2017/la-france-et-l-ue-5121059
INSPECTEURS GADGET : POURQUOI LES PROJETS DE MORALISATION DE LA VIE PUBLIQUE PASSENT LARGEMENT À CÔTÉ DES ENJEUX DE FOND
avec Christian Bidégaray, Christophe Bouillaud
Le nouveau gouvernement s'apprête à porter une loi de moralisation politique. Même si l'intention est louable et la loi nécessaire, force est de constater qu'elle risque d’occulter les problèmes de fond.
Atlantico : Le nouveau gouvernement s'apprête à porter une loi de moralisation de la vie publique. D'un point de vue global, comment interpréter une telle loi qui semble correspondre à une catégorie qualifiée par le politologue Yves Méni "la Ve République a perdu lorsqu'elle a voulu changer les mœurs par les règles". En quoi une telle loi de circonstances peut-elle plus relever d'une moralisation gadget plutôt que d'une moralisation réelle ?
Christian Bidegarai : La réflexion de mon collègue Yves Mény doit être relativisée (au reste c’est ce qu’il fait dans son article de la Revue Pouvoirs dont la citation est tirée). Face à la « dictature des partis » de Gaulle a changé les mœurs de la IVè par la nouvelle constitution de 1958 qui a bouleversé le système partisan de la IVè et conduit à de profonds changements. Mais en faisant adopter l’élection du Président au suffrage universel, de Gaulle a (involontairement) redonné le pouvoir aux partis qu’il avait voulu initialement détruire.
http://www.atlantico.fr/decryptage/inspecteurs-gadget-pourquoi-projets-moralisation-vie-publique-passent-largement-cote-enjeux-fond-3066102.html#US9pwWjxgzKMx7Fl.99
LE PRÉSIDENT ET LES CHRÉTIENS
Les relations entre l’Église et Emmanuel Macron ont laissé à désirer pendant la campagne. Elles devraient être plus paisibles désormais.
Les regards en disent parfois plus que les mots. Nous sommes le 15 mai, sous les dorures de la salle des fêtes du palais de l’Élysée. Après son discours d’investiture, Emmanuel Macron vient saluer ses invités. Dans son tour de piste, il prend le temps de remercier ses soutiens de la première heure : le sénateur-maire de Lyon Gérard Collomb en larmes malgré ses nombreuses heures de vol, François Bayrou et Marielle de Sarnez, qui affichent des airs totalement hilares. Puis, avec une certaine gravité, Emmanuel Macron plante son regard dans celui de Haïm Korsia. Le grand rabbin de France est devenu un proche. Un ami même, qu’il n’hésite pas à appeler par son prénom. « Les deux hommes se parlent souvent. Entre eux, il existe une vraie complicité intellectuelle. Macron n’a pas d’interlocuteur équivalent chez les chrétiens », reconnaît-on dans l’entourage du Président.
Pas l'homme de l'institution
Retour dans la salle des fêtes et ses tentures rouges. Situé un rang derrière Haïm Korsia, Georges Pontier, le président de la Conférence des évêques de France (CEF), ne bénéficie pas de la même attention de la part du nouveau chef de l’État. Cette absence de geste privilégié du Président fraîchement élu envers l’archevêque de Marseille n’est pas due au hasard : durant ces six derniers mois, les relations entre l’Église et Emmanuel Macron ont été difficiles, chaotiques, voire inexistantes. Pendant la campagne, aucune rencontre officielle n’a eu lieu, contrairement à l’ensemble des autres cultes. En octobre 2016, un entretien se tient avec Olivier Ribadeau-Dumas, porte-parole de la CEF, mais à l’abri des regards. Un autre est organisé, dans les mêmes conditions, avec le nonce apostolique, dans le but de monter un voyage à Rome qui restera dans les cartons. Une poignée d’évêques, dont Philippe Barbarin, font individuellement la connaissance de l’ancien ministre de l’Économie. Là encore aucune publicité n’est faite. À l’origine de cette attitude réservée de la part des représentants ecclésiastiques ? Le souvenir douloureux du quinquennat Hollande. Emmanuel Macron en hérite les blessures mal cicatrisées. « Il reste encore de nombreux stigmates du vote de la loi sur le mariage pour tous », reconnaît un ténor de l’équipe de campagne.
http://www.lavie.fr//actualite/politique/le-president-et-les-chretiens-31-05-2017-82454_813.php
“MACRON VEUT REVENIR AUX SOURCES MYSTIQUES DE LA VE RÉPUBLIQUE“
propos recueillis par Pascale Tournier
Réception de Vladimir Poutine à Versailles le 29 mai, passage en revue des armées françaises au Mali, marche solitaire sur l’esplanade du Louvre le soir de sa victoire. Depuis son élection, Emmanuel Macron investit le champ symbolique du gaullisme. Eric Thiers, chercheur associé au Cevipof et membre du comité de rédaction de la revue Pouvoirs, analyse ce retour aux origines de l’esprit de la Ve République opéré par le nouveau Président.
Quel message envoie Emmanuel Macron en accueillant Vladimir Poutine à Versailles autour d’une exposition consacrée au tsar Pierre le Grand ?
À travers cet événement, on peut déceler la volonté du Président de renouer avec un temps long que symbolise Versailles, une histoire française et sa culture. On peut aussi y voir le souhait de s’inscrire dans une histoire plus récente, celle de la Ve République, synthèse de l’Ancien Régime et de la Révolution. Le général de Gaulle organisait, au Grand Trianon et dans la galerie des glaces, des dîners d’État suivis parfois d’opéras. Lors du G7, en 1982, François Mitterrand y avait reçu tous les grands de ce monde pour signifier que malgré l’alternance, il s’inscrivait dans une continuité historique qu’il assumait comme telle.
Assiste-t-on au retour de la figure du monarque républicain ?
Non, il s’agit davantage d’une volonté de retour aux sources philosophiques de la Ve République. Quand des sociétés sont en crise, elles reviennent, comme par réflexe, à leurs fondamentaux. Nos institutions, qui existent depuis près de 60 ans, en font partie. Et qu’est-ce que la Ve République ? Selon la formule du général de Gaulle en 1964, dans une célèbre conférence de presse, une Constitution c’est un esprit, des institutions et une pratique. L’esprit de 1958, c’est évidemment un exécutif fort, un parlement rationalisé et la possibilité d’en appeler au peuple. Mais il s’y niche aussi l’idée de quelque chose de spirituel, d’une mystique institutionnelle axée autour de l’idée, très profonde je crois, de la réconciliation.
http://www.lavie.fr//actualite/politique/macron-veut-revenir-aux-sources-mystiques-de-la-ve-republique-25-05-2017-82410_813.php
FAMILLE : LA GRANDE OUBLIÉE DE LA POLITIQUE ACTUELLE
L’absence de la famille dans la campagne présidentielle se retrouve dans l’absence d’un ministère qui lui soit attaché dans le gouvernement du nouveau Président. Le Livre Blanc : Pour une nouvelle politique familiale dit bien la place centrale que doit occuper au sein de la politique la famille fondement de la société. Une analyse qui comprend des propositions concrètes pour les responsables politiques et économiques.
La grande oubliée des élections est sans conteste la famille. La campagne électorale présidentielle ne lui a pas donné la place qu’elle mérite ; le premier gouvernement d’Emmanuel Macron n’est guère plus impliqué puisque aucun ministre ne lui est attaché. Claire de Gatellier nous présente sur ce thème un remarquable Livre blanc de l’association « Famille et Liberté » intitulé : Pour une nouvelle politique familiale. Voilà un écrit qui devrait avoir la première place sur le bureau du ministre chargé de la famille… s’il y en avait un !
Rendre à la famille sa place centrale
Tout est dit dans ce document pour nous faire prendre conscience de l’urgence de la situation actuelle. Il serait temps de comprendre que la santé économique de notre pays dépend en premier lieu de sa santé familiale. Aristote et Jean Bodin en avaient fait le constat bien avant nous. Avant même de se pencher sur les unions entre personnes du même sexe, la PMA et la GPA, il convient de rendre à la famille sa place centrale dans notre société. Le Livre blanc nous donne les raisons d’y croire et les arguments pour la défendre, puisés aux meilleures sources intellectuelles de notre pays. La présentation claire et élégante en rend la lecture aisée.
Tous les responsables politiques et économiques devraient en prendre connaissance. Ils y apprendraient d’abord comment la famille est la seule capable de donner un sens à leur action.
http://www.hommenouveau.fr/2101/politique-societe/famille---la-grande-oubliee-de-la-presidentielle.htm
URGENT-GOUVERNEMENT: E.MACRON RAPPELLE QUE LA PRESSE N’EST PAS LA JUSTICE
Evoquant en conseil des ministres, sans le nommer, le cas de Richard Ferrand, Emmanuel Macron a appelé à la solidarité des membres du gouvernement, à la responsabilité et à leur exemplarité.
Le président a rappelé plusieurs principes : la transparence mais aussi que seule la justice peut qualifier ce qui sera une affaire.
« Un dossier n’a pas vocation à donner une affaire parce qu’il est médiatisé » a souligné le porte-parole du gouvernement, citant le président de la République. Chacun à sa place, « la presse n’est pas juge ».
http://www.bvoltaire.fr/actu/urgent-gouvernement-e-macron-rappelle-que-la-presse-nest-pas-la-justice/
ET SI MACRON RÉUSSISSAIT ? MAIS SI MACRON RÉUSSISSAIT QUOI ?
Je crois que Macron réussit depuis de nombreuses années…
Tous nos jouranalystes subventionnés, éditorialistes, « politologues » à la petite semaine et autres commentateurs de l’actualité politique y vont de leur interrogation, avec des trémolos dans la voix, avec surtout un unisson qui laisse presque aussi pantois, presque aussi rêveur qu’ils le sont eux-mêmes au pied du nouvel objet de leur adoration : « Et si Macron réussissait ? »
La question court dans les rédactions, dans les studios de radio, sur les plateaux de télévision, reprise en écho dans l’opinion, jusque dans la gorge étranglée par l’émotion de certains des plus virulents contempteurs d’hier de la personne et de la pensée de celui qui est aujourd’hui devenu président de la République française.
Mais « si Macron réussissait » quoi ? Voilà ce que ni les uns ni les autres ne précisent. La désindustrialisation et le dépouillement du pays ? L’union-européisme forcené et ses abandons de souveraineté, autrement dit la dissolution d’un petit chez-soi dans un grand chez-les-autres ? L’entière sujétion au seigneur et maître américain ? L’extension, sur notre continent, de la conquête mahométane ? La substitution ethnique, enfin, ce chef-d’œuvre parmi les chefs-d’œuvre ! Ce remplacement à marche forcée des populations autochtones par d’autres populations venues d’outre-Méditerranée ? Tout cela à la fois, sans doute, saupoudré semble-t-il de quelques poignées de mains virilement échangées avec des chefs d’État étrangers ? Si c’est cela, comme tout nous incline à le penser, si c’est cela, comme tout ce qu’est le petit homme, tout ce qu’il dit, tout ce qu’il incarne, tout ce qui paraît ou transparaît de sa personnalité le laisse présager, je crois que Macron réussit depuis de nombreuses années.
Je crois que Macron réussissait déjà, avant même que d’être né.
http://www.bvoltaire.fr/macron-reussissait-macron-reussissait-quoi/?mc_cid=af767b666c&mc_eid=a5eb12b154
RENCONTRE POUTINE-MACRON: COMMENT LES MÉDIAS RUSSES ONT COUVERT L'ÉVÉNEMENT
MEDIAS Alors qu’Emmanuel Macron a taxé deux d’entre eux d'« organes d’influence et de propagande », les médias russes sont revenus sur sa rencontre avec Vladimir Poutine…
Moment clé de la rencontre d’Emmanuel Macron et Vladimir Poutine lundi et de leur conférence de presse commune : le scud envoyé par le président français aux médias russes Sputnik et Russia Today, « des organes d’influence et de propagande ». Pendant la présidentielle, le candidat finalement élu avait été la cible de fake news et « propos infamants » colportés par la presse russe. Par exemple sur sa double vie avec le PDG de Radio France, une rumeur sur laquelle il avait lui-même ironisé lors d’un meeting.
L’ambiance n’était donc pas folle au château de Versailles et, comme le rapporte Le Figaro, le quotidien russe Kommersant évoque en une « une atmosphère de tolérance mutuelle ». Collaborateur à Izvestia et Vedomosti, le journaliste Andreï Kolesnikov note que les deux chefs d'Etat se sont uniquement adressés entre eux en utilisant le pronom « il » et n’ont affiché aucun signe de sentiments chaleureux.
Le site d’actualité Meduza et la radio moscovite Echo, deux médias plus libéraux, reviennent, eux, sur les deux prises de position fortes de Macron, contre les fake news donc et contre les persécutions commises envers les homosexuels en Tchétchénie. Le journal de référence et organe du pouvoir Rossiyskaya Gazeta insiste sur le sujet sur lequel la France et la Russie se sont retrouvées : la lutte antiterroriste.
http://www.20minutes.fr/medias/2076979-20170530-rencontre-poutine-macron-comment-medias-russes-couvert-evenement?_ope=eyJndWlkIjoiY2ZhMjY4YTJhN2UzNDIwZmM0NjMxNzMwZmQ0ZjcxOTYifQ==
8A- BREXIT
8B- CETA
8C- CD1
8D- UNION EUROPÉENNE
8E- ÉCOLOGIE
CLIMAT : LES EUROPÉENS PRÊTS À AGIR SANS LES AMÉRICAINS
L’Amérique ne veut plus lutter contre le réchauffement climatique ? Tant pis, l’Europe se passera d’elle !
Deux destinées
C’est en substance le message envoyé par Angela Merkel, la chancelière allemande, à l’issue du G7. « Nous devons nous battre pour notre propre destin », a déclaré la chancelière allemande à Münich.
Donald Trump, le président américain, a à nouveau rejeté l’idée de s’investir dans la lutte contre le réchauffement climatique. Pire, il envisage même de retirer son pays des accords de Paris sur le climat. Il a déclaré qu’il prendrait « sa décision finale la semaine prochaine ».
Pour mémoire, l'accord de Paris, conclu en novembre 2015, vise à contenir la hausse de la température mondiale sous la barre des 2°C par rapport aux niveaux préindustriels. Mais Trump est convaincu que cet engagement freine la croissance économique américaine.
Une impasse ?
Les Européens se disent prêts à tirer toutes les conséquences de l’éventuelle désertion américaine, quitte à la jouer solo sur un sujet où la participation de tous les pays du monde est pourtant éminemment indispensable.
http://www.economiematin.fr/news-climat-les-europeens-prets-a-agir-sans-les-americains
PAYS DIVERS
09- PROCHE ORIENT – SYRIE, ÉGYPTE, IRAK, ISRAEL, TURQUIE, RUSSIE
VLADIMIR POUTINE? "LA PLUS IMPORTANTE DES MENACES, DEVANT L'EI"
L'ancien candidat à la présidentielle américaine de 2008, actuellement en visite en Australie, a estimé que les ingérences présumées de Moscou dans des élections étrangères constituaient un danger pour la démocratie.
"Je crois qu'il (Poutine) est la première et la plus importante des menaces, devant l'EI", a-t-il dit lundi soir à l'Australian Broadcasting Corporation.
"Je pense que l'EI peut faire des choses terribles (...) mais ce sont les Russes qui essaient, qui ont essayé, de détruire les fondements mêmes de la démocratie, et notamment de changer le résultat d'une élection américaine", a ajouté le sénateur.
"Je n'ai aucune preuve qu'ils aient réussi, mais ils ont essayé et ils essaient encore. Ils viennent juste d'essayer d'influencer le résultat de l'élection française".
"Donc je considère Vladimir Poutine, qui a démembré l'Ukraine, une nation souveraine, qui met la pression sur la Baltique, je considère les Russes comme le plus grand défi auquel nous sommes confrontés".
Le gendre et proche conseiller du président, Jared Kushner, 36 ans, est en difficulté
McCain, un des détracteurs les plus véhéments de Donald Trump au sein du parti républicain, a tenu ces propos au moment où la Maison Blanche est secouée par des révélations sans fin sur l'affaire russe.
Le gendre et proche conseiller du président, Jared Kushner, 36 ans, est en difficulté après des révélations du Washington Post selon lesquelles il aurait tenté d'établir un canal de communication secret avec la Russie pendant la période de transition entre la victoire électorale de Donald Trump le 8 novembre et sa prise de fonctions le 20 janvier.
Interrogé sur ces révélations, John McCain a répondu: "Ce que je pense, c'est que je n'aime pas ça".
"Je sais que certains responsables de l'administration disent 'et bien c'est une procédure standard'".
"Je ne crois pas que ce soit une procédure standard avant l'investiture d'un président des Etats-Unis, de la part de quelqu'un qui n'occupe aucun poste officiel", a dit John McCain.
Lorsqu'ABC lui a confié que la présidence Trump en stressait certains pour ce qui est de la sécurité internationale, le sénateur républicain a dit comprendre.
"Je suis stressé de temps en temps", a-t-il reconnu. "Je crois que le président accorde une grande confiance à son équipe de sécurité nationale. Je crois que la plupart du temps, il écoute ses conseils".
"Suis-je en mesure de dire qu'il le fait tout le temps? Non. Est-ce que cela me gêne? Oui, cela me gêne".
https://www.rtbf.be/info/monde/detail_vladimir-poutine-la-plus-importante-des-menaces-devant-l-ei?id=9620194
10- ORIENT (INDE, CHINE, JAPON, CORÉE, INDONÉSIE)
TOURISME: LA CHINE LANCE SA "RÉVOLUTION NATIONALE DES TOILETTES"
La Chine a décidé de s'attaquer à un besoin pressant: plus de 50 000 toilettes publiques ont été installées ou rénovées dans le cadre d'une "Révolution nationale des toilettes" destinée à faire disparaître des équipements sales et inadéquats, notamment sur les sites touristiques.
Des milliers de toilettes flambant neuves
D'ici la fin de l'année, le pays devrait avoir installé des milliers de toilettes flambant neuves à la place de fosses d'aisance qui offraient peu d'intimité. Pour maintenir la propreté de ces nouveaux équipements, du personnel d'entretien a également été embauché.
Selon un rapport de l'Office national du Tourisme publié vendredi, l'objectif de renouvellement des toilettes publiques a été atteint à près de 93%. "Sur les sites touristiques, les visiteurs étaient en colère en raison de l'insuffisance du nombre de toilettes, de leur saleté et du manque de personnel d'entretien", a observé l'agence Chine Nouvelle.
Toujours selon l'agence, un récent sondage montre que 80% des touristes trouvent désormais satisfaisantes les toilettes chinoises, contre 70% en 2015.
Combattre le vol de papier hygiénique
Les autorités ont en outre mis en place un système pour faire face au vol de papier hygiénique par rouleaux entiers. Certains sites parmi les plus célèbres ont ainsi été équipés de systèmes reconnaissance faciales pour confondre les voleurs.
Les visiteurs doivent défiler un par un devant une machine qui scanne leur visage avant de leur délivrer quelques feuilles de papier. Le vol de papier toilette peut entraîner une interdiction d'accès aux sites concernés.
https://www.rtbf.be/info/insolites/detail_tourisme-la-chine-lance-sa-revolution-nationale-des-toilettes?id=9619656
11- ISLAM, ISLAMISME, IMMIGRATION
LES TROIS CIBLES DE L’ISLAMISME
Jean-Pierre Denis, directeur de la rédaction
« Abjurez le christianisme, ou mourez. » Tous ont refusé. Tous ont été assassinés. À la politique de discrimination dont souffrent les Coptes s’ajoute depuis plusieurs années une politique d’annihilation. Les terroristes visent les fêtes religieuses, les églises et les monastères, l’exercice familial du culte. Dans le génocide rampant des chrétiens d’Orient, les Coptes sont devenus une cible privilégiée. Ne nous y trompons pourtant pas. Le terrorisme islamiste poursuit non pas un mais trois combats. Contre les chrétiens, certes, pour qu’ils disparaissent. Mais aussi contre la société libérale, pour qu’elle se disloque. Et contre les sociétés musulmanes, pour qu’elles se soumettent. Ce triple combat durera longtemps, progressant ici, reculant là, changeant de forme ou de front, modulant sa radicalité, mais non son projet.
Face à une telle hydre, la première riposte reste d’ordre sécuritaire : infiltrer, renseigner, prévenir autant que possible, sanctionner et mettre hors d’état de nuire. Mais le sécuritaire doit être compris largement, plus largement que la mouvance djihadiste. L’islamisme constitue une menace globale. Tous ses financements venus du Golfe et toutes ses pressions dans nos quartiers constituent des atteintes à nos intérêts vitaux. Au sécuritaire, très large, doit s’ajouter le militaire, ciblé. Qu’il s’agisse de Daech ou de tout autre groupe, qu’il s’agisse du Niger, de la Syrie, de l’Irak, de la Libye ou des Philippines, il faut empêcher ces mafias, car se sont des mafias, de constituer des territoires souverains. Mais la troisième réponse à ce triple combat relève du spirituel. Les trois « cultures » ciblées par cette barbarie ne peuvent résister qu’en préservant ou en retrouvant leurs valeurs fondamentales. Il est sans doute difficile de donner de l’extérieur conseil aux musulmans, si ce n’est de puiser dans le meilleur de leur tradition et d’écouter aussi les penseurs critiques, comme ces indomptables vigies que sont les écrivains Boualem Sansal et Kamel Daoud.
http://www.lavie.fr//debats/edito/les-trois-cibles-de-l-islamisme-30-05-2017-82453_429.php
ABSTINENCE OU SURCONSOMMATION ? LE PARADOXE DU RAMADAN
Le mois de Ramadan constitue à l’origine un mois d’adoration, de retour vers Dieu, de purification de l’âme, d’efforts spirituels, mais aussi d’abstinence, de délaissement des plaisirs du corps et de patience. Aujourd’hui, dans nos sociétés modernes telles qu’en France, il représente également une hausse de la consommation de la part des musulmans pratiquants. Ces derniers augmenteraient de 30 % leurs dépenses durant la période du Ramadan (source : Solis). Cela représente 350 millions d’euros de dépenses alimentaires pour ces ménages. Quel paradoxe !
Cette « consumérisation » du jeûne du mois béni de Ramadan soulève de sérieuses questions. En effet, avons-nous compris le sens de ce quatrième pilier de l’islam ? Avec une surconsommation, voire un gaspillage, des denrées alimentaires la nuit, pouvons-nous prétendre aux bénédictions de cette adoration sacrée que représente le jeûne le jour ? Au-delà de ces considérations, cette contradiction n’est-elle pas l’illustration que les musulmans de manière globale manquent cruellement du cœur de l’approche religieuse qui se focalise sur les finalités et les valeurs universelles ?
http://www.saphirnews.com/Abstinence-ou-surconsommation-Le-paradoxe-du-Ramadan_a23966.html
RAS LE BOL, DE LEUR RAM(A)DAM !
La ville de Paris est prête à dépenser une petite fortune pour la rupture de leur jeûne, enfreignant la laïcité et la loi de 1905.
De Trudeau à Hidalgo, ils en ont plein la bouche, et la ville de Paris est prête à dépenser une petite fortune pour la rupture de leur jeûne, enfreignant sans frémir, et ce, depuis plusieurs années, la laïcité et la loi de 1905 sur laquelle est censé être basé notre « vivre ensemble » – une expression inconnue avant l’arrivée massive de l’islam.
Alors, en avant, pardon, en marche pour le ramadan, dont s’empare avec le plus grand plaisir la grande distribution, quand ce n’est pas la RATP, et toutes les chaînes de télévision et de radio, pour nous annoncer en fanfare le début de cette pratique imposée il y a quatorze siècles par Mahomet et qui, en fait, n’est que la transposition sans modération de notre carême chrétien et, avant lui, du jeûne juif institué par Moïse pour demander pardon à Yahvé des fautes qu’il aurait pu commettre.
Je dis « sans modération » car est-il humain d’empêcher tout un peuple de croyants de se désaltérer en plein désert et sous un soleil ardent ? Et puis, que veut dire ce jeûne qui, dès la nuit tombée, permet de s’empiffrer comme jamais. N’est-il pas barbare d’imposer cette diète même parfois aux enfants, qui ne doivent pas boire une seule goutte d’eau ? J’ai vu au fin fond du Maroc de jeunes garçons effondrés, épuisés en plein midi, obligés d’attendre le crépuscule… et cela pendant un long mois.
Le carême chrétien est plus charitable, moins coercitif et secret. C’est une décision personnelle du croyant. Inspiré par les quarante jours et quarante nuits de jeûne que Jésus s’est imposés dans le désert du Sinaï, le carême est un temps de prière sans l’ostentation islamiste qui oblige le voisinage musulman à ne pas boire ni manger du lever au coucher du soleil sous peine, dans certains pays, d’emprisonnement ou de fouet et, chez nous, dans les banlieues, de sévères représailles. Rappelons, d’ailleurs, que Jésus-Christ n’a jamais demandé à ses disciples de jeûner.
Pour l’islam, il en va tout autrement.
Le ramadan, l’un des cinq piliers de l’islam, est obligatoire. Il impose une période de rupture avec la vie quotidienne, un temps de partage aussi, dont l’aumône est le principal devoir. Très peu pratiqué jusque dans les années 90, le ramadan s’est peu à peu imposé dans nos pays européens jusqu’à bouleverser certaines habitudes et traditions séculaires. Devenu l’un des phénomènes les plus communautaristes qui soient – le plus visible avec le port du voile -, le ramadan est encouragé par nos hommes politiques qui se rendent ainsi complices du changement de nos sociétés. À l’heure où ces lignes sont écrites, Emmanuel Macron ne s’est pas encore manifesté auprès de ses ouailles musulmanes, comme l’avait fait Hollande. Est-ce un bon signe ? Il ne s’est d’ailleurs pas plus manifesté pour nous souhaiter de bonnes fêtes de l’Ascension, l’une des fêtes essentielles pour les catholiques.
Si vos voisins pratiquent ce jeûne, vous avez dû vous habituer au tapage nocturne, au ramdam que la rupture de jeûne amène, avec des soirées qui se prolongent tard dans la nuit, entre pratiquants. Le ramadam, francisé, est synonyme de vacarme, barouf ou boucan…
Mais nous devons tout de même, nous, les chrétiens, faire notre mea culpa, car combien d’entre nous respectent notre carême millénaire, face à ce milliard et demi de musulmans qui, sur toute la planète, s’obligent à cette pratique religieuse d’un autre temps ?
http://www.bvoltaire.fr/ras-bol-de-ramadam/?mc_cid=b258f38133&mc_eid=a5eb12b154
FRONTEX RÉVÈLE ENFIN L’ODIEUX TRAFIC HUMAIN DES NOUVEAUX ESCLAVAGISTES
Ces hordes de migrants, Africains mâles pour la grande majorité, ne débarquent pas par hasard, au gré du vent.
Incroyable mais vrai. Savez-vous quel est le nom officiel de Frontex ? Eh bien, derrière cette appellation barbare se cache la très officielle « Agence européenne de gardes-frontières et de gardes-côtes ». Vous savez, Frontex, qui garde tellement bien nos frontières de l’Europe que l’an dernier seulement, ce sont 180.000 migrants qui ont échoué sur le seul sol d’Italie, tandis que 5.000 Africains ne sauront jamais que l’eldorado qu’on leur avait fait miroiter n’était qu’un mirage. Leurs cadavres gisent au fond de la belle Méditerranée. Ces cinq derniers jours, ce sont encore plus de 13.000 migrants qui ont été recueillis, et 1.000 qui sont décédés. Pendant que MM. Macron et Trudeau devisaient amicalement devant une mer nettoyée, pour l’occasion, de cette réalité qu’ils n’ont pas sérieusement l’intention d’affronter, comme le montre l’échec du G7.
Ces hordes de migrants, Africains mâles pour la grande majorité, ne débarquent pas par hasard, au gré du vent. Non, Frontex a l’extrême bonté d’aller les cueillir tout près des côtes libyennes, à la limite des eaux territoriales, là où les bateaux pneumatiques « made in China » peuvent les conduire avant que leur caoutchouc ne rende l’âme.
Le budget de cette agence basée en Pologne, bien loin des côtes méditerranéennes, est estimé, selon les sources, de 80 à 115 millions d’euros annuels. Une broutille face aux milliards que rapporte à une multitude de personnes le « migrant business », qui va du conducteur de pick-up, au réseau mafieux de loueur de bateaux de toutes sortes. Frontex a estimé à 3.000 euros le coût d’un seul passage au départ d’Agadès, où se concentrent les migrants de l’Afrique francophone comme de l’Afrique anglophone.
http://www.bvoltaire.fr/frontex-revele-enfin-lodieux-trafic-humain-nouveaux-esclavagistes/?mc_cid=b258f38133&mc_eid=a5eb12b154
LE CÂREME ET LE RAMADAN
LE QUATRIÈME PILIER DE L’ISLAM
Dans l’Islam, le culte comporte cinq prescriptions que l’on appelle « piliers » : la profession de foi (chahâda), la prière rituelle (salât), l’aumône légale (zakat), le jeûne du Ramadan (sawm) et le pèlerinage à La Mecque (hajj).
Le sens du mot « Ramadan »
« Ramadan », mot dont l’étymologie évoque la chaleur brûlante, est le nom d’un mois sacré, le neuvième de l’année lunaire musulmane, durant lequel « le Coran fut descendu, comme guidance pour les hommes » (Coran 2, 185).
Un jeûne obligatoire
Pour le Coran, la prescription du jeûne durant le mois de Ramadan émane de Dieu Lui-même qui énonce aussi deux cas d’exemption, les voyageurs et les malades, quitte à eux de rattraper les jours perdus (2, 183-185). La tradition a étendu ces dispenses aux femmes enceintes (astreintes elles aussi au « rattrapage ») et aux enfants jusqu’à leur puberté.
Les règles du jeûne
Le Dieu du Coran précise les modalités de ce jeûne : « Mangez et buvez jusqu’à ce que se distingue pour vous le fil blanc du fil noir, à l’aube. Ensuite, faites jeûne complet jusqu’à la nuit » (Coran 2, 187). Il s’agit, du lever au coucher du soleil, de s’abstenir de toute consommation de nourriture et de boisson, y compris de la moindre goutte d’eau, de tabac et de relations sexuelles, sous peine de « rupture illicite du jeûne ». Même le fait d’avaler la salive est interdit. Dans certains pays musulmans, pendant le Ramadan, les dentistes ne travaillent que la nuit, afin d’éviter ce risque à leurs patients. Les cafés et restaurants sont fermés pendant la journée.
La rupture légale du jeûne
Dès le coucher du soleil, tous les interdits cessent. Les musulmans se retrouvent alors pour « rompre le jeûne » autour d’un repas festif, l’iftar, auquel ils convient leurs parents, leurs proches et leurs amis (y compris des non musulmans). La fête peut durer tard dans la nuit, la nourriture est souvent abondante et comporte des mets de choix. Les musulmans prennent par ailleurs une collation tôt le matin, avant le lever du jour.
L’Eglise et le jeûne
Les chrétiens sont, eux aussi, invités à jeûner durant le Carême, mais ce jeûne est une loi de liberté. La seule prescription formelle concerne le Mercredi des cendres et le Vendredi saint au cours desquels le jeûne est prescrit, ainsi que l’abstinence de viande tous les vendredis de Carême. Pour le reste, les chrétiens sont appelés à toutes les privations que leur conscience leur indique devant Dieu : l’alimentation et le tabac bien sûr, mais aussi toute autre privation (sorties, télévision, cinéma, lectures, etc.) afin de « s’établir avec foi dans une attitude d’humilité pour accueillir l’action de Dieu et se mettre en sa présence » (Vocabulaire de théologie biblique de X.L. Léon-Dufour p. 609) et de laisser plus de place à la prière et à l’attention aux autres. En outre, la sobriété est requise et il n’est pas question de compenser le soir ce dont on s’est privé durant la journée.
UN RITE COMMUNAUTAIRE
Le temps du Ramadan revêt une importante dimension communautaire et sociale. Il ne laisse aucune place à la liberté et à la conscience individuelles.
QUELLE SIGNIFICATION SPIRITUELLE ?
Dans le Ramadan, l’accent est mis sur l’exercice de la volonté et l’obéissance à Dieu qui en a commandé l’observance. Mais cet ordre est dépourvu de toute signification autre que la soumission qui est le sens même du mot « islam ».
La perspective musulmane
La tradition et la pratique atténuent cependant la sècheresse de la prescription pour lui conférer une signification spirituelle qui se base sur deux propos attribués à Mahomet :
– « Le mois de Ramadan est venu à vous ; c’est un mois de bénédictions en lequel Dieu vous enveloppe de sa miséricorde. Il pardonne les fautes et exauce les demandes ». De là découle l’instauration de certains rites : récitation intégrale du Coran pendant le Ramadan, prières nocturnes à la mosquée.
– « La meilleure des aumônes est celle qui est faite au mois de Ramadan ». Cette remarque a pour but d’inciter les musulmans à une plus grande attention à leurs frères en religion démunis, d’où l’instauration des repas populaires et gratuits servis après l’heure de la rupture du jeûne.
La perspective chrétienne
Le Carême est une réalité avant tout spirituelle et personnelle. C’est le temps du combat pour purifier l’âme, le temps durant lequel l’homme est invité à se souvenir de son état de pécheur, de sa vulnérabilité aux tentations. Il n’est en rien un exercice ascétique ou méritoire, mais un acte d’humilité de l’âme, un acte d’abandon confiant en l’amour de Dieu et en sa Parole. A Satan venu le tenter après un jeûne de 40 jours, le Christ répond : « Ce n’est pas de pain seul que vivra l’homme, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Dt 8, 3 et Mat 4, 4). Autrement dit, le Carême est entièrement tourné vers la Semaine sainte et Pâques, le mystère de Dieu fait homme, « mort pour nos péchés et ressuscité pour notre justification » (Rm 4, 25).
Annie LAURENT
http://associationclarifier.fr/le-careme-et-le-ramadan/
PHILIPPINES - LE SOUTIEN MESURÉ DES ÉVÊQUES DE MINDANAO À LA LOI MARTIALE INSTAURÉE PAR LE PRÉSIDENT DUTERTE
Mardi 23 mai, suite à l'attaque de la ville de Marawi par des combattants armés du groupe islamiste Maute, ayant prêté allégeance à l'organisation Etat islamique, le président Duterte a pris la décision d'instaurer la loi martiale. Cette mesure s'applique à la totalité de l'île de Mindanao, pour une durée de soixante jours. Alors que l’opinion publique se divise quant à la nécessité de mettre en place cette mesure, les évêques de Mindanao apportent un soutien mesuré à la décision du président de la République des Philippines.
http://eglasie.mepasie.org/asie-du-sud-est/philippines/2017-05-30-le-soutien-mesure-des-eveques-de-mindanao-a-la-loi-martiale-instauree-par-le-president-duterte
MONSIEUR JUSTIN TRUDEAU, RESPECTUEUSEMENT, JE N’AIME PAS VOTRE FAÇON DE PARER L’ISLAM DE DORURES
Le Premier ministre canadien Trudeau offre à l’islam une plateforme pour ses mensonges destinés à endormir les gens sur le danger de cette religion de conquête. Cela me déplaît fortement.
Le 26 mai dernier, Justin Trudeau a fait la déclaration suivante pour célébrer le Ramadan :
« Ce soir, au coucher du soleil, les musulmans au Canada et partout dans le monde célébreront le début du Ramadan.
Le Ramadan est un moment sacré de l’année pour la communauté musulmane, qui commémore la révélation du Coran au prophète Mahomet. Ce mois de jeûne et de prière encourage le développement spirituel, la réflexion et la compassion envers les moins fortunés.
Le Ramadan est aussi un moment rassembleur pour toute la communauté, alors que les musulmans se réunissent entre famille et amis pour prier et pour partager le repas du soir, l’iftar. Le Ramadan nous rappelle à tous de nous montrer reconnaissant pour les nombreuses bénédictions dont nous profitons et de donner généreusement aux autres, dans nos communautés et partout dans le monde.
Cette année, alors que nous célébrons le 150e anniversaire de la Confédération, profitons de l’occasion pour reconnaître les nombreuses cultures, traditions et croyances qui font du Canada un endroit où il fait si bon vivre. Les Canadiens musulmans contribuent à faire du Canada le pays fort, diversifié et inclusif qu’il est aujourd’hui.
Au nom de notre famille, Sophie et moi offrons nos meilleurs vœux aux communautés musulmanes au Canada et à travers le monde.
Ramadan Mubarak ! »
Ce que vous faites, monsieur le Premier ministre, consiste à inventer une vérité officielle à laquelle tout le monde est supposé adhérer faute d’être qualifié d’islamophobe, voire d’être traîné en justice. Ce n’est pas bien.
Ce que vous faites, avec ces propos monsieur Trudeau, consiste à mentir avec la complicité des médias et des intellectuels, qui tous savent que vos propos sont des mensonges – car vous ne pouvez pas ignorer les milliers de personnes tuées par de pieux musulmans pendant le mois de ramadan – et à obliger les Canadiens à mentir avec vous, à faire comme si ce que vous disiez est vrai tout en sachant que c’est faux. Regardez, cela ressemble aux procédés de la dictature communiste sous la Russie soviétique, et ce n’est pas bien.
Ce que vous dites, monsieur Trudeau, a pour conséquence d’interdire de poser des questions sur l’islam et sa réelle contribution positive à la civilisation occidentale, d’interdire de demander pourquoi les musulmans quittent les pays islamiques pour aller vivre dans des pays chrétiens si l’islam est si sublime. Et interdire de poser des questions monsieur Trudeau, ce n’est pas bien car cela fait régresser les peuples : regardez dans quel état de déliquescence est le débat en France.
http://www.dreuz.info/2017/05/29/monsieur-justin-trudeau-respectueusement-je-naime-pas-votre-facon-de-parer-lislam-de-dorures/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+drzz%2FPxvu+%28Dreuz%29
IL Y AURAIT 23 000 DJIHADISTES POTENTIELS AU ROYAUME-UNI !
« Le Royaume-Uni abrite 23 000 djihadistes », titrait samedi le Times. Jusqu’ici, les autorités faisaient croire aux Britanniques qu’il y avait environ 3 000 djihadistes potentiels dans leur pays, dont 500 faisant l’objet d’une enquête active des services chargés de la sécurité intérieure (MI5). Mais après l’attentat de Manchester, commis par un ressortissant britannique d’origine libyenne qui avait été suivi par le MI5, l’on apprend que ces 3 000 djihadistes sont en fait ceux qui font l’objet d’une surveillance active et que ce nombre correspond en fait aux capacités de surveillance du MI5. Quand un nouvel individu doit être incorporé à ce lot, il faut en transférer un autre dans le lot des 20 000 ne présentant plus qu’un « risque résiduel ».
Aussi bien Salman Abedi, 22 ans, revenu de Libye peu avant de commettre le massacre de Manchester, que Khalid Masood, 52 ans, qui a volontairement écrasé des piétons avec sa voiture et a poignardé un policier devant le palais de Westminster en mars, faisaient partie de ces 20 000 djihadistes potentiels ne présentant plus qu’un « risque résiduel ». Depuis l’attentat-suicide de Manchester du 22 mai qui a fait 22 morts et 116 blessés (dont 19 très graves), parmi lesquels des enfants et des adolescents, la police britannique a procédé à une vague d’arrestations et quatorze hommes sont toujours détenus sur des soupçons de liens avec l’entreprise macabre du musulman Salman Abedi.
Parmi les personnes arrêtées, le cousin de Salman Abedi qui s’était déjà distingué en regrettant sur les réseaux sociaux qu’Hitler ne soit plus en vie pour brûler les juifs.
Cela pourrait être pire, rassurent les autorités britanniques, puisque cinq projets d’attentat terroriste ont été déjoués entre l’attaque de Westminster et celle de Manchester. Certes, mais à l’instar des autorités françaises, les autorités britanniques font preuve d’une grande légèreté. C’est ainsi qu’elles laissent courir libres les djihadistes qui reviennent des zones de combat comme la Libye ou la Syrie. C’est encore une fois le Times qui a forcé la ministre de l’Intérieur Amber Rudd à reconnaître que la loi votée en 2015 pour permettre de bloquer provisoirement le retour des citoyens britanniques ayant lutté aux côtés des islamistes à l’étranger n’avait été à ce jour utilisée que pour un seul djihadiste.
Pourtant, un sondage YouGov conduit après l’attentat de Manchester pour le Sunday Times montre que 55 % des Britanniques souhaiteraient que ces combattants musulmans jouissant de la nationalité britannique soient interdits de retour.
Olivier Bault
https://fr.novopress.info/206033/il-y-aurait-23-000-djihadistes-potentiels-au-royaume-uni/
ENQUÊTE. COMMENT LA FRANCE ÉLIMINE SES RESSORTISSANTS MEMBRES DE L’ÉTAT ISLAMIQUE
Le quotidien américain The Wall Street Journal révèle comment les forces spéciales françaises recrutent des soldats irakiens dans le but de tuer des ressortissants français membres de l’État islamique à Mossoul. L’objectif : éviter à tout prix le retour des djihadistes en France.
Depuis des mois, les forces spéciales françaises font appel à des militaires irakiens pour traquer et éliminer des ressortissants français membres de la hiérarchie de Daech, selon des sources irakiennes et des responsables français, dont certains sont encore en activité. Les officiers irakiens qui commandent les opérations à Mossoul affirment que les forces spéciales françaises ont fourni aux unités irakiennes spécialisées dans la lutte antiterroriste les noms et les portraits de près d’une trentaine d’hommes identifiés comme des cibles prioritaires. Un nombre, pour l’heure inconnu, de ressortissants français ont été tués par l’artillerie et les forces terrestres irakiennes, assure-t-on de même source, grâce à des coordonnées et d’autres informations transmises par les Français.
Cette opération secrète a pour objectif de garantir que les ressortissants français ayant fait allégeance à l’État islamique ne reviennent jamais en France pour y perpétrer des attentats, nous ont confié deux sources proches du ministère français des Affaires étrangères. La France a été frappée par plusieurs attentats meurtriers inspirés par Daech ou commandités depuis les fiefs des militants au Moyen-Orient, y compris ceux de novembre 2015.
http://www.courrierinternational.com/article/enquete-comment-la-france-elimine-ses-ressortissants-membres-de-letat-islamique
TERRORISME ET RÈGLE DE DROIT
À propos de : Antoine Garapon et Michel Rosenfeld, Démocraties sous stress. Les défis du terrorisme global, PUF
par Mathieu Carpentier
Nos outils juridiques sont-ils adaptés pour faire face à cette forme inédite de violence politique qu’est le terrorisme ? Comment penser un conflit sans État, territoire ni règles ? Et comment prévenir les crimes terroristes sans porter atteinte aux libertés ? Antoine Garapon et Michel Rosenfeld s’interrogent.
L’ouvrage, qui se compose de cinq chapitres, prend en charge deux objets principaux : d’une part, l’impact du terrorisme sur les sociétés démocratiques et d’autre part, la réponse que ces dernières doivent lui opposer.
L’analyse du phénomène terroriste
Les trois premiers chapitres de l’ouvrage sont consacrés à l’analyse du phénomène terroriste. De manière très intéressante, les auteurs prennent pour point de départ l’attentat qui, comme événement d’une nature particulière, a un impact spécifique sur la société, qu’ils appellent le « stress ». L’attentat terroriste est analysé comme un « hyper-événement » (p. 10), un « fait qui détruit l’espace et le temps ». Alors que la scène de guerre est un événement codifié, prenant place dans cadre spatial et temporel déterminé, le champ de bataille, l’attentat fait irruption et disruption dans l’espace le plus quotidien et le plus banal. C’est ce qui le rend terrifiant et traumatique. Il n’est pas rattachable directement à une chaîne causale ou à un processus politique et s’apparente en quelque sorte à une catastrophe (p. 27) : il n’est pas prévisible, et peut intervenir n’importe où, n’importe quand. Les autorités publiques sont ainsi placées, vis-à-vis de l’attentat, dans la même situation que si elles avaient à prévenir une catastrophe naturelle, sur laquelle la politique n’a qu’une prise limitée.
Ce point de départ fournit aux auteurs une clé d’analyse originale pour penser la spécificité du terrorisme contemporain. Le terrorisme est classiquement soit
http://www.laviedesidees.fr/Terrorisme-et-regle-de-droit.html
L’ATTENTAT, LE DJIHADISTE ET LE TERRITOIRE
À propos de : Riva Kastoryano, Que faire des corps des djihadistes ? Territoire et identité, Fayard
par Gérôme Truc
Les attentats sont des défis lancés aux États modernes dans l’exercice de leur souveraineté. Cela se voit, montre Riva Kastoryano, jusque dans le traitement des dépouilles de leurs auteurs. Mais derrière la question de l’enterrement des djihadistes, c’est aussi l’affrontement entre deux visions du monde à visée universaliste qui se révèle.
Que faire des corps de djihadistes ? Ce que dit le droit français en la matière est simple : tout défunt, quel qu’il soit, à le droit d’être inhumé soit dans la commune où il est décédé, soit dans celle où il est domicilié, soit dans celle où sa famille dispose d’un caveau (article L.2223-3 du Code général des collectivités territoriales). Mais un maire peut aussi légalement refuser de délivrer un permis d’inhumation, s’il estime que celle-ci est de nature à troubler l’ordre public, comme l’a récemment rappelé le Conseil d’État à propos de Larossi Abballa, auteur de l’attentat de Magnanville en juin 2016, finalement enterré au Maroc après que le maire de Mantes-la-Jolie s’est opposé à ce qu’il le soit dans sa commune. Dans un contexte où le nombre de cas va croissant (on estime à plus de vingt le nombre de djihadistes tués par les forces de l’ordre ou morts en kamikazes en France depuis Mohammed Merah en 2012), des problèmes se posent ainsi de plus en plus fréquemment, qui contraignent l’État à trancher parfois lui-même.
http://www.laviedesidees.fr/L-attentat-le-djihadiste-et-le-territoire.html
MANCHESTER : L'EUROPE « CHOQUÉE » ENCORE ET ENCORE
par Judith Bergman • 30 mai 2017
Dès l'annonce de l'attaque terroriste de Manchester, les dirigeants européens ont repris leur antienne sur le « choc » et le « chagrin » qu'ils ont ressenti face à ce qui est le résultat de leur politique.
Le plus sidérant : Angela Merkel a déclaré qu'elle suivait l'actualité de Manchester « avec chagrin et horreur » et que l'attaque lui était « incompréhensible ».
Après chaque attaque dévastatrice, toutes les fois qu'un dirigeant européen affirme publiquement - et contre toute évidence - que l'islam est une grande foi, une « religion de paix » et que la violence dans l'islam relève d'une « perversion de cette grande foi », il signale avec force que l'Occident est mûr pour l'assaut final.
En novembre 2015, l'Etat islamique (ISIS) a attaqué le Bataclan à Paris, parce que, selon ses propres mots, il s'agissait d'un lieu « où des centaines de païens étaient réunis pour un concert de prostitution et de vice ». Un an auparavant, l'Etat islamique a déclaré la musique haram (interdit). De nombreux docteurs de la foi islamiques soutiennent que l'islam doit se défendre contre la musique « pécheresse » de l'Occident.
Que les terroristes islamiques aient ciblé un concert de la chanteuse américaine Ariana Grande à Manchester, le 22 mai, n'aurait dû être une surprise pour personne. Le Département de la Sécurité intérieure des Etats Unis avait pourtant averti, dès septembre 2016, que les terroristes allaient concentrer leur actions sur les concerts, les évènements sportifs et les rassemblements en général parce que de telles cibles « permettent des attaques simples, facilement réalisables et dont l'impact économique et les pertes humaines sont majeures ».
https://fr.gatestoneinstitute.org/10448/manchester-attaque-choquee
12- AMÉRIQUE DU NORD – TRUMP – CANADA
COUP DE FROID ENTRE L'EUROPE ET LES ÉTATS-UNIS: QU'A VRAIMENT VOULU DIRE MERKEL?
La chancelière allemande a qualifié de "quasiment révolue" la confiance entre l'Europe et les États-Unis, dimanche. S'agit-il du tournant historique proclamé par certains?
"Un potentiel séisme politique dans les relations transatlantiques", comme le craint le New York Times? Le discours prononcé par Angela Merkel à Munich, dimanche, a sonné comme un avertissement adressé à Washington.
"Nous, Européens, devons prendre notre destin en main (...) Nous devons nous battre pour notre propre destin", a dit la chancelière allemande lors d'un meeting à Munich, dans le Sud de l'Allemagne. Sans directement citer Donald Trump, la chancelière a qualifié de "quasiment révolue" l'époque où la confiance prévalait, dans une apparente allusion à la relation entre l'Europe et les Etats-Unis, mise à rude épreuve lors du voyage en Europe du président américain.
LIRE AUSSI >> Otan, "Trump tourne la page de 65 ans de relations entre Etats-Unis et Europe"
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/coup-de-froid-entre-l-europe-et-les-etat-unis-qu-a-vraiment-voulu-dire-merkel_1912606.html?PMSRC_CAMPAIGN=20170530081602_22_nl_nl_lexpress_quotidienne_592d0deb4c964d501c8b4567&xtor=EPR-181-[20170530081602_22_nl_nl_lexpress_quotidienne_592d0deb4c964d501c8b4567_002006]-20170530-[_004JPUP]-[RB2D106H001CTNV2]-20170530061700#PMID=ZHMudGFuZ3VheUBiZWxsLm5ldA==
GUY SORMAN - RÉGIS DEBRAY RALLUME L'ANTI-AMÉRICANISME
Dans "Civilisation" (Gallimard), l'écrivain se livre à une analyse piquante mais lourde de préjugés sur une Amérique qu'il ne connaît visiblement pas.
Par Guy Sorman
http://www.lepoint.fr/editos-du-point/sebastien-le-fol/guy-sorman-regis-debray-rallume-l-anti-americanisme-30-05-2017-2131307_1913.php?M_BT=438266583523&m_i=G3e1jjKpskue6y0DI_sEZITUJbyiGza3y9WZyJDcqPKq6nfJ11HnXCZ9aFaT%2B0ZlT7dgPNouwsvlPYEGJwDSez7yu3eGGl#section-commentaires
CE QUI S’EST PASSÉ À BETHLEHEM QUAND TRUMP A HURLÉ SUR MAHMOUD ABBAS QUI LUI MENTAIT
Au moment même où le correspondant diplomatique pour la chaîne 2 israélienne Udi Segal révèle dans un tweet qu’à Bethléem, le Président Trump a hurlé sur Abbas : «vous m’avez menti ! Les Israéliens m’ont montré votre implication dans l’incitation au terrorisme», des documents internes à l’Autorité palestinienne montrent que Mahmoud Abbas broie du noir concernant la situation des Palestiniens.
Lors de leur rencontre à Washington, Mahmoud Abbas avait assuré au Président Trump que les enfants palestiniens sont élevés dans une culture de paix.
Mais quand Trump rencontra le Premier ministre Netanyahu, ce dernier lui présenta les preuves de la réalité : Mahmoud Abbas incite la société palestinienne à tuer des juifs.
Benjamin Netanyahu a ainsi expliqué à Trump : «J’ai entendu que le Président Abbas disait hier que les Palestiniens enseignent la paix à leurs enfants. Malheureusement, ce n’est pas vrai ».
Voici ce que Netanyahu a expliqué à Trump :
Des écoles palestiniennes portent le nom de terroristes qui ont tué des Juifs.
Des rues palestiniennes, des places et des institutions culturelles sont fréquemment rebaptisées du nom de terroristes qui ont du sang juif sur les mains– en fait, plus ils ont de sang juif sur les mains, plus la reconnaissance est importante.
Récemment, un camp de jeunes a été baptisé “Frères de Dalal [Mughrabi]”. Cette dernière, bien entendu, est une meurtrière de masse coupable de crimes atroces que le Conseil suprême de l’OLP dirigée par Mahmoud Abbas a honorée.
Qui est Dalal Mughrabi ? Le 11 mars 1978, Mughrabi et plusieurs membres du Fatah de Mahmoud Abbas arrivèrent sur une plage près de Tel-Aviv, prirent le contrôle d’un bus, et massacrèrent 38 civils, dont 13 enfants, et blessèrent environ 70 personnes.
Condamnations internationales des Palestiniens
L’attaque perpétrée par Mughrabi fut l’une des plus violentes et des plus cruelles commises par les colons arabes en Israël, au point que la Norvège, réputée pour ses positions anti-israéliennes, vient de réclamer au gouvernement palestinien le remboursement de l’argent qui a servi au camp ainsi baptisé et qu’elle a en partie financé.
La proposition Trump, largement passée sous silence
Dans la foulée, Trump a fait une proposition qui a pris Abbas par surprise, rapporte un officiel Palestinien au quotidien israélien Israel Hayom.
Pour rappel, l’initiative de paix arabe de 2002 stipulait que 22 pays arabes normaliseraient leurs relations avec Israël une fois qu’Israël se sera retiré de Judée et de Samarie. L’initiative demandait aussi le soi-disant “droit au retour » des descendants des Arabes qui ont fui Israël durant la guerre d’indépendance déclenchée par les pays arabes.
Selon l’officiel arabe, Trump a fait l’offre alternative suivante :
⇒ Que les 22 pays arabes normalisent d’abord leurs relations avec Israël, et c’est seulement après cela qu’il intensifiera ses efforts pour la reprise du processus de paix.
Toujours selon Israel Hayom, Abbas a été pris de court, car il est habitué, lui, à exiger des préconditions à toute négociations, et il ne s’attendait pas à ce que l’offre de Trump d’un plan régional de normalisation entre Israël et ses voisins lui soit présentée comme préalable aux discussions de paix.
http://www.dreuz.info/2017/05/29/ce-qui-sest-passe-a-bethlehem-quand-trump-a-hurle-sur-mahmoud-abbas-qui-lui-mentait/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+drzz%2FPxvu+%28Dreuz%29
L'ÉNERGIE DE TRUMP, FAIBLE ET SALE
Donald Trump est convaincu de deux choses fausses concernant l’énergie, l’une est personnelle et l’autre politique. Et cette dernière pourrait bien conduire notre monde au désastre.
Sur le plan personnel, apparemment Trump n’a que du dédain pour le sport quel qu’il soit, à part le golf. Il pense que suer à l’effort épuise les réserves limitées de précieux fluides corporels, enfin je veux dire l’énergie, qu’une personne possède à la naissance, et cela doit donc être évité.
Un grand nombre d’années passé à appliquer cette croyance pourrait, ou pas, expliquer cette scène très bizarre et gênante lors du sommet du G7 à Taormine, dans laquelle on a pu voir six des dirigeants des pays développés se promener à pied sur quelques centaines de mètres dans la partie historique de la ville, alors que Trump suivait derrière dans un petite voiture électrique de golf.
Pourtant, encore plus important, c’est la conviction fausse de Trump que le fait de lever les restrictions concernant l’environnement – mettre fin à cette supposée "guerre contre le charbon" – va faire revenir l’époque où l’industrie du charbon employait des centaines de milliers d’ouvriers américains.
Comment sait-on que cette conviction est fausse ? Tout d’abord, l’emploi lié au charbon a commencé à chuter bien avant que qui que ce soit ne parle d’environnement, encore moins de réchauffement climatique. En fait, les emplois liés au charbon ont chuté de deux tiers entre 1948 et 1970, l’année de la création de l’Agence de Protection de l’Environnement. Cela s’est produit en dépit d’une production de charbon en hausse, et non en baisse, ce qui est principalement le reflet du remplacement des systèmes d’extraction datés, à la pelle et au piolet, par l’exploitation minière à ciel ouvert et les encore plus agressives exploitations à déplacement de sommet, qui nécessitent beaucoup moins d’employés.
Il est vrai que ces dernières années, la production du charbon a enfin commencé à baisser, et c’est dû en partie à des règlementations liées à l’environnement.
Pourtant, le charbon s’efface en grande partie à cause des progrès d’autres technologies. Ainsi que l’a dit un analyste la semaine dernière, le charbon "n’a plus vraiment de sens aujourd’hui en tant que matière première", étant donnés les coûts des énergies plus propres telles que le gaz naturel ou les énergies éoliennes et solaires qui baissent rapidement.
Qui était cet analyste? Gary Cohn, le président du Conseil Economique National – c’est-à-dire l’économiste en chef de Trump. Pourtant, l’on se demande s’il a partagé son opinion - qui représente plutôt bien le consensus parmi les experts du domaine de l’énergie – avec le président.
Il n’y a pas si longtemps, il existait une époque où se faire l’avocat d’une énergie propre était considéré comme un truc irréaliste, le truc d’une contreculture. Les communautés de hippies parlaient peut-être de paix, d’amour et d’énergie solaire ; les gens pratiques savaient bien que la prospérité, c’était de creuser et de brûler ce qu’on trouvait.
Pourtant, ces temps-ci, ceux qui prennent la politique énergétique au sérieux voient un futur qui appartient largement aux énergies renouvelables – et absolument pas un futur dans lequel on continue de brûler de grosses quantités de charbon, et encore moins employer beaucoup de gens à aller le chercher sous terre.
Mais ce n’est pas du tout ce que souhaitent entendre les électeurs de ces terres de charbon d’autrefois. Ils ont soutenu Trump avec enthousiasme, car il a promis de faire revenir ces emplois liés au charbon, même si son agenda réel punirait ces électeurs avec des coupes sauvages dans les programmes dont ils dépendent. Et Trump se soucie bien plus de l’adulation du public que de conseils politiques sérieux.
Tout ceci me ramène au voyage de Trump en Europe, qui est remarquable, non par ce qu’il a accompli, mais bien par ce qu’il n’a pas accompli.
Tout d’abord, à Bruxelles, il a refusé de soutenir l’article 5 de l’OTAN, qui dit qu’une attaque contre n’importe quel membre de l’OTAN est une attaque contre tous. Dans les faits, il a répudié le point central de l’alliance la plus importante de l’Amérique. En fait, c’est comme s’il était plus intéressé par le fait de calmer Vladimir Poutine que par le fait de défendre la démocratie.
Puis, à Taormine, il a été le seul dirigeant à refuser de soutenir les accords de Paris sur le climat, un accord mondial qui veut limiter les émissions de gaz à effet de serre, accord qui pourrait bien être notre dernière chance valide d’éviter un changement climatique catastrophique. Pourquoi ?
Aujourd’hui, prétendre que limiter les émissions provoquerait des dommages économiques importants n’est plus du tout crédible : les mêmes progrès technologiques dans les énergies alternatives qui marginalisent le charbon permettraient une transition vers une économie à faibles émissions bien moins chère que ce que tout le monde imaginait il y a quelques années.
Suis-je donc en train de laisser penser que le dirigeant du pays le plus puissant du monde met l’avenir de la planète toute entière en danger pour pouvoir continuer à raconter des mensonges bien pratiques sur le plan politique, mais qui seront de toute façon dévoilés bientôt ? Oui. Si vous pensez que ce n’est pas possible, c’est que vous n’avez pas lu les journaux ces derniers mois.
Ceci dit, Trump ne va peut-être pas totalement ignorer Paris; ou peut-être sera-t-il hors-jeu avant que les dommages ne soient irréversibles. Mais il est très possible que la semaine qui vient de s’écouler ne soit un moment charnière dans l’histoire de l’humanité, ce moment où un dirigeant irresponsable a envoyé le monde entier en enfer dans une petite voiture de golf.
https://www.rtbf.be/info/article/detail_l-energie-de-trump-faible-et-sale?id=9620254
TRUMP
On a beaucoup dit que Donald Trump avait fait capoter une déclaration du G7 sur le climat, on a moins parlé de la déclaration sur les « migrants ».
La présidence italienne de ce G7 (qui se tenait en Sicile…) avait préparé un texte de six pages sur le sujet. Mais le représentant américain est arrivé avec un texte de... deux paragraphes. L’Italie aurait voulu annexer une déclaration séparée. En vain : tout le monde a remarqué que Donald Trump avait ostensiblement « écouté » le discours de l’Italien sans oreillettes…
Du coup il n’y a que le communiqué final, où sont insérées ces deux incises :
« En même temps, tout en garantissant le respect des droits de l’homme des migrants et des réfugiés, nous réaffirmons les droits souverains des États, individuellement et collectivement, à contrôler leurs propres frontières et à établir des politiques dans leur propre intérêt national et leur sécurité nationale. »
« Nous reconnaissons que les Etats partagent la responsabilité » (…)
« de renforcer le contrôle des frontières, d’établir des programmes de retour, et d’améliorer la coopération de renforcement des lois ».
http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2017/05/29/trump-5948836.html
"EN CIBLANT L'IRAN, TRUMP VA-T-IL RÉPÉTER LA MÊME ERREUR QUE BUSH AVEC L'IRAK ?"
Gérald Papy Rédacteur en chef adjoint du Vif/L'Express
Le Bataclan à Paris, la discothèque le Pulse à Orlando, la promenade des Anglais à Nice, le marché de Noël à Berlin et, depuis lundi soir, la Manchester Arena... Lieux de partage et de fête, les théâtres de ces attentats perpétrés depuis deux ans par des extrémistes islamistes ne sont pas choisis au hasard.
Les privilégier vise à provoquer, au sein d'une foule rassemblée, un maximum de victimes, condition de la sidération, et à ébranler, condition de la division, la confiance dans le mode de vie occidental synonyme de liberté et de joie de vivre. C'est la raison pour laquelle, si elle doit mobiliser le renseignement, la protection, la répression, la diplomatie, la meilleure réponse à ce terrorisme ne peut s'envisager sans la défense de valeurs et la cohésion sociale. Or, pour éviter les dissensions, encore est-il indispensable d'identifier, de circonscrire et de nommer l'ennemi et ses soutiens.
Le positionnement de Donald Trump lors de la partie moyen-orientale de la tournée qui l'a mené à Bruxelles n'est pas, à cet égard, de nature à rassurer sur l'efficacité de la lutte contre le terrorisme islamiste, notoirement sunnite depuis plusieurs années. C'est en effet à l'Iran... chiite que le président des Etats-Unis a réservé sa vindicte lors de ses visites en Arabie saoudite et en Israël. Ce revirement par rapport à la doctrine de Barack Obama est commode pour son successeur. Il satisfait ses deux principaux alliés dans la région : Israël, pour les craintes que lui inspirent encore les ambitions atomiques de la République islamique malgré l'accord de 2015 sur son programme nucléaire, l'Arabie saoudite, pour la concurrence sur le leadership religieux et politique régional que lui oppose Téhéran. Surtout, ce tournant stratégique vient conforter une alliance, avec Riyad, dont les principales retombées pour les Américains se comptent en espèces sonnantes et trébuchantes, en investissements et en contrats. Mais quel sera le prix politique de ce deal ?
L'Iran n'est pas le plus amical des interlocuteurs des Occidentaux. Son soutien financier et militaire à ses frères chiites en Syrie, au Liban, en Irak, au Yémen, le place dans une confrontation directe ou indirecte avec les Européens et les Américains. Mais Téhéran a renoncé, depuis une campagne d'attentats dans les années 1980 et 1990, au terrorisme comme arme d'expansion idéologique. De surcroît, une majorité d'Iraniens, au terme d'un scrutin très encadré mais sans aucun équivalent en... Arabie saoudite, a approuvé, via la réélection du président conservateur modéré Hassan Rohani, la stratégie d'ouverture économique permise par l'arrangement sur le nucléaire. Donald Trump va-t-il ruiner cette aspiration démocratique et le meilleur moyen trouvé par les puissances occidentales pour mettre fin au projet militaire atomique de l'Iran ? Ce serait criminel.
http://www.levif.be/actualite/international/en-ciblant-l-iran-trump-va-t-il-repeter-la-meme-erreur-que-bush-avec-l-irak/article-opinion-667079.html
13- AMÉRIQUE CENTRALE
14- AMÉRIQUE DU SUD
15- DIVERS
OBÉSITÉ : UNE TECHNIQUE OPÉRATOIRE RÉVOLUTIONNAIRE À STRASBOURG
Une nouvelle technique de chirurgie pratiquée à l'institut hospitalo-universitaire de Strasbourg permet de réduire l'estomac sans incision et donc sans douleur.
REPORTAGE
C'est un espoir pour le traitement de l'obésité. A Strasbourg, quinze patients ont bénéficié d'une chirurgie alternative à la pose d'un anneau gastrique. Il s'agit de rapetisser l'estomac en le repliant sur lui-même par endoscopie. Notre journaliste a rencontré l'un des patients opérés.
36 kilos perdus en six mois. Il porte un pantalon tout neuf. En six mois, Jean-Claude a dû renouveler deux fois sa garde-robe. Il pesait 173 kilos et en a perdu 36. "Je commence à mieux respirer, à mieux marcher, parce qu'avec le poids, je ne pouvais presque plus marcher." Ses repas ne font plus que 125 à 150 grammes. "J'arrive à me contenter de peu" dit-il, maintenant que son estomac est plus petit.
Comme un accordéon. Ce patient remercie ses médecins, les docteurs Perretta et Vix de l'institut hospitalo-universitaire de Strasbourg qui qualifient leur technique de haute-couture dans l'estomac, le tout en passant par la bouche avec une mini-caméra. "On fait des points sur les parties antérieure, moyenne et postérieure de l'estomac. Lorsqu'on sert les points, les trois parties vont se froncer et vont réduire l'espace qui est à l'intérieur", comme un accordéon, explique l'un des chirurgiens. "On n'a pas d'incision, donc on n'a pas de douleur et pas non plus de cicatrice. Donc l'anatomie du patient est préservée", ajoute son confrère. La prochaine étape sera de former d'autres médecins dans cet institut afin de permettre la diffusion de cette technique dans d'autres hôpitaux.
http://www.europe1.fr/sante/obesite-une-technique-operatoire-revolutionnaire-a-strasbourg-3346706#xtor=EPR-202-[Quotidienne]-20170531&lacid=europe1_2037691
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