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Europe : religion & Éthique
REVUE DE PRESSE INTERNET du (28 et 29 mai 2017)
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1-..EN DIRECT DU VATICAN
ZENIT LE MONDE VU DE ROME
LES TITRES DU DIMANCHE 28 MAI 2017 – LA JOIE DES BAPTISÉS
Et un appel à une communication « constructive »
Regina Caeli, 28 mai 2017, capture CTV
La fête de l’Ascension « révèle pourquoi l’Eglise existe » (traduction complète)
Paroles du pape François avant le Regina Caeli, 28 mai 2017
Solidarité du pape François avec Tawadros II (traduction complète)
Et avec les familles des victimes de Manchester, après le Regina Caeli
Pour une communication « constructive », exhortation du pape François
Journée mondiale des communications sociales 2017
ALETEIA TODAY 29 MAI 2017
Accès à tous les titres : http://us7.campaign-archive1.com/?e=72f681e023&u=e747b6da5b523d93de77f3f8b&id=1b93f
Sélection de titres :
Visiter Marseille sous le regard de Notre-Dame
Notre-Dame de la Garde, perchée sur son rocher, veille sur Marseille avec la bienveillance d’une mère. Marseillais et visiteurs viennent en foule lui témoigner leur reconnaissance. Nos bonnes adresses pour organiser votre séjour.
Le pape François a célébré la Journée Mondiale des communications sociales
Le pape François invite à un nouveau style de communication qui brise "le cercle vicieux de l’anxiété et de la …
Les grands convertis de la littérature : Alfred Döblin
Alfred Döblin, né en 1878 et mort en 1957, est l'un des grands écrivains allemands du siècle dernier. Son chef-d’oeuvre est Berlin
Aimée, une jeune voix latine à découvrir
Elle a seulement 18 ans mais son talent est prometteur.
Pendant combien de temps Jésus est-il présent dans l’Eucharistie après la Communion ?
"Nous devons honorer notre Seigneur".
Ce jeune enfant prodige chante comme un ange
Pourvu que sa voix ne devienne pas grave trop vite !
A LA UNE DE RADIO VATICAN LUNDI 29 MAI 2017
Egypte, Manchester : le Pape prie une nouvelle fois pour les victimes du terrorisme
Vatican
L’Ascension rappelle aux disciples la présence et l'aide de Jésus
51°Journée des Communications : le Pape pour des nouvelles constructives
Justin Trudeau reçu en audience par le Pape François
Homélie du Pape : sans l’Esprit-Saint, le foi risque d’être idéologique
Eglise
Messe du Pape à Gênes: «Le pouvoir du Christ est de relier le ciel et la terre»
En visite dans une usine à Gênes, le Pape appelle à résister à la pression des spéculateurs
Gênes : le Pape invite prêtres et consacrés à se montrer disponibles aux surprises de Dieu
Le Pape aux jeunes Gênois : "ne soyez pas des touristes de la vie"
A Gênes, le Pape visite un hôpital pédiatrique
Soeur Candida Belloti, la plus ancienne religieuse du monde s'est éteinte
Monde
RDC : l'appel pressant pour la paix des évêques de Bukavu
Hikari, film japonais primé par le jury oecuménique de Cannes
G7 : Les Etats-Unis ne s'engage pas sur le climat
Des millions de musulmans sont entrés dans le mois du Ramadan
2- PAPE FRANÇOIS ET L’ÉGLISE (OU LES ÉGLISES)
MISE AU POINT SUR LA FSSPX
Il y a trois semaines, j’ai parlé 40 minutes à l’AFP, qui n’en a retenu que deux phrases : celles où j’explique que Mgr Fellay a un intérêt personnel à la réintégration de la FSSPX.
Je maintiens et je développe : depuis le début, Mgr Fellay est « dans le cockpit », économe général avant même son ordination, évêque a 30 ans, supérieur général depuis si longtemps que la plupart de ses prêtres n’ont connu que lui. Son mandat actuel s’achève l’an prochain, mais si la FSSPX devient entre-temps une prélature personnelle, il n’aura plus à se préoccuper d’être réélu : elle sera comme son diocèse personnel, aussi longtemps qu’il durera.
Voilà qui peut expliquer les évolutions de Mgr Fellay sur la question. Je fais partie de ceux qui l’ont connu dans d’autres dispositions, je n’en ferai pas l’exégèse mais au fond les « mutins » les plus récents sont sanctionnés pour dire aujourd’hui que la FSSPX disait au début du siècle. Ce que leur reproche Mgr Fellay, c’est de continuer à prendre au sérieux, en 2017, ses propos de l’époque.
La réciproque est vraie et nous sommes quelques-uns à avoir été débarqués pour avoir pensé un peu trop tôt (et peut-être un peu trop haut) que la FSSPX ne devait pas développer une mentalité obsidionale.
Cependant, Dieu écrit droit avec nos lignes courbes. Je vous ai dit que l’AFP n’avait retenu qu’une minute de mes quarante, voici les 39 autres : Tôt ou tard la FSSPX sera réintégrée. Dans les faits c’est déjà le cas, le pape François ayant donné ce qui lui manquait encore : juridiction pour les confessions, et pour les mariages, la licéité de ses ordinations, et le pouvoir de juger ses prêtres en 1re instance.
Reste un dernier « coup de tampon » que la Fraternité acceptera parce que Rome accorde tout et ne demande rien en échange. La FSSPX insiste depuis toujours qu’elle est une œuvre d’Eglise, et voilà que le pape partage cette conviction – que demander de plus?
Je m’en réjouis pour la FSSPX, qui est le navire amiral du traditionalisme. JE M’EN REJOUIS SURTOUT ET ENCORE PLUS POUR L’EGLISE, qui depuis quelques années se réapproprie sa Tradition, par des petits pas… parfois décisifs. La libération de la messe traditionnelle est l’un d’eux, et la réintégration de la FSSPX en est un autre (plus de 600 prêtres… 1.500 personnes si on compte les religieux, les sœurs, et les communautés amies). Rome réintègre sa Tradition ! tout est dit, je m’en réjouis et vous aussi bien sûr.
http://ab2t.blogspot.com/2017/05/mise-au-point-sur-la-fsspx.html?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+blogspot%2FIfvW+%28MetaBlog%29
LES (DEUX) ÉVÊQUES DE MALTE ONT RÉCEMMENT DÉFRAYÉ LA CHRONIQUE EN ENDOSSANT DE FAÇON SPECTACULAIRE L’INTERPRÉTATION D’AMORIS LAETITIA QUI RECONNAÎT, CONFORMÉMENT À CE QUE VEUT FRANÇOIS, LA LÉGITIMITÉ DE L’ADULTÈRE PERMANENT SI LES « ÉPOUX » SONT « EN PAIX AVEC DIEU »…
Nouveau scandale maltais : les évêques dénoncent fermement un texte de catholiques qui, à l’approche des élections, demandent de ne pas voter pour ceux qui veulent légaliser les unions entre personnes de même sexe.
Le texte, signé par une association intitulée « Catholiques maltais unis pour la foi », a été publié par le journal Malta Today. Quoique assurément dépourvu de toute onction ecclésiastique, c’est-à-dire de toute révérence à l’idéologie dominante, il n’est pas excessif et il est en plein accord avec la doctrine catholique d’avant François, notamment celle de saint Jean-Paul II qui est cité.
Mais tout cela a changé. François avait concocté deux synodes pour que l’Eglise reconnaisse les unions entre personnes de même sexe et le « remariage » des divorcés. Il a réussi, au prix d’incroyables contorsions, à faire passer le deuxième point. Il n’a pas réussi à faire passer le premier, mais dans la pratique on doit faire comme si c’était le cas (et comme François et ses évêques affidés en donnent l’exemple). Donc il est insupportable que des gens qui se disent catholiques demandent de ne pas voter pour des candidats qui veulent légaliser Sodome :
« L’archidiocèse de Malte déclare de façon catégorique que, tout en respectant le droit à la liberté d’expression de toute personne ou de toute autre entité (sic), il n’est en aucune manière impliqué dans la propagande (sic) des Catholiques Maltais Unis pour la Foi. L’archidiocèse de Malte transmet l’enseignement de l’Eglise sans avoir recours à tout autre nom (sic), et encourage chacun à remplir son devoir le 3 juin de façon responsable, comme souligné par les évêques de Malte et de Gozo dans leur lettre pastorale pour les élections législatives de 2017. »
Lettre pastorale qui est l’insipide baratin habituel des évêques, où l’on trouve toutefois la demande du respect de la vie de la conception à la mort naturelle, mais aussi et surtout, de façon appuyée, le respect de l’autre…
Les évêques de Malte sont d’autant plus énervés que ce sont les mêmes catholiques, bien sûr, qui ont contesté haut et fort leur acceptation de l’adultère permanent dans la paix de Dieu…
http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2017/05/27/propagande-5948270.html
VATICAN - DÉCLARATIONS DU PAPE FRANÇOIS SUR LA SEULE VOCATION DE L’EGLISE, « ANNONCER L’EVANGILE »
Cité du Vatican (Agence Fides) – « L’Eglise existe pour annoncer l’Evangile, et seulement pour cela ! La joie de l’Eglise est également d’annoncer l’Evangile. L’Eglise est faite de nous tous, baptisés. Aujourd’hui, nous sommes invités à mieux comprendre que Dieu nous a donné la grande dignité et la grande responsabilité de L’annoncer au monde, de Le rendre accessible à l’humanité. Telle est notre dignité, le plus grand honneur de chacun d’entre nous, de nous tous qui sommes baptisés ! ». C’est ce qu’a souligné le Pape François avant de réciter la prière mariale du Regina Coeli le Dimanche 28 mai, Solennité de l’Ascension du Seigneur.
« L’Ascension de Jésus au ciel constitue dès lors le terme de la mission que le Fils a reçu du Père et le début de la poursuite de cette mission de la part de l’Eglise – a expliqué le Saint-Père. A partir de ce moment-là, à partir de l’Ascension, en effet, la présence du Christ dans le monde a lieu par l’intermédiaire de Ses disciples, de ceux qui croient en Lui et L’annoncent. Cette mission durera jusqu’à la fin de l’histoire et bénéficiera chaque jour de l’assistance du Seigneur ressuscité… Sa présence porte la force dans les persécutions, le réconfort dans les tribulations, le soutien dans les situations de difficulté qu’ils rencontrent dans la mission et dans l’annonce de l’Evangile. L’Ascension nous rappelle cette assistance de Jésus et de Son Esprit qui nous donne confiance, rend sûr notre témoignage chrétien dans le monde ».
http://www.fides.org/fr/news/62366-VATICAN_Declarations_du_Pape_Francois_sur_la_seule_vocation_de_l_Eglise_annoncer_l_Evangile#.WSweq4WcGwk
ENTRETIEN – L’ENVOYÉ DU PAPE À MEDJUGORJE S’EXPLIQUE SUR SA MISSION « EXCLUSIVEMENT PASTORALE »
Le Pape François a nommé, le 11 février 2017, en la fête de Notre-Dame de Lourdes, un « envoyé spécial du Saint-Siège » pour le sanctuaire de Medjugorje, en Bosnie Herzégovine, lieu d’apparitions mariales présumées qui attire depuis 1981 des millions de personnes. Il s’agit de Mgr Henryk Hoser, archevêque de Varsovie-Praga en Pologne. Sa mission sera « exclusivement pastorale », pouvait-on lire dans un communiqué de la Salle de Presse du Saint-Siège. Elle s’achèvera « d’ici l’été prochain ».
Il répond au micro de Radio Vatcan
Extraits
Comment organiser l’accueil pastoral des 2 millions de pèlerins ; améliorer l’accueil.
Il y a deux aspects : les prétendues apparitions qui ont été l’objet de l’étude de la commission spéciale et l’organisation du ministère pastoral, objet de la mission du prélat.
Il s’agit de prendre contact avec les personnes sur place et écouter leurs propositions pour améliorer le service sur place. Le but est d’améliorer le service, prenant en compte la discorde entre le diocèse et les franciscains.
Les travaux de l’envoyé et de la commission devraient ensemble contribuer à une décision sur le sanctuaire.
http://www.infocatho.fr/entretien-lenvoye-du-pape-a-medjugorje-sexplique-sur-sa-mission-exclusivement-pastorale/
3- ŒCUMÉNISME
4- LITURGIE
5- SPIRITUALITÉ ; APPARITIONS
LE PÉCHÉ ORIGINEL
[9] Sur le « péché originel » en tant que « catastrophe intérieure », voir la chronique n° 287, Le pithécanthrope et le jardin – La Révélation est forcément un mystère sinon elle serait dépassée dans vingt ans, 26.08.2013. Qu’un tel évènement puisse être entièrement inaccessible à la vérification scientifique limite grandement la portée des critiques de ceux qui, comme Christian de Duve, prix Nobel de biologie, pensent que « plusieurs enseignements de la religion [chrétienne] sont inconciliables avec les découvertes de la biologie moderne » (voir note 8 de la chronique n° 401, La visite nocturne – Croire à quelque chose qu’on ne comprend pas, 05.09.2016).
Cette interprétation d’Aimé Michel ne lui est pas personnelle. On pourra la comparer avec la présentation traditionnelle de l’abbé Boulenger (op. cit., tome 1, p. 100 ; je ne mets pas de guillemets car je l’ai raccourcie, bien que j’en conserve non seulement les idées mais le style et le vocabulaire) : Dieu accorda à l’homme des dons préternaturels tels que : – 1. l’immunité de la souffrance ; – 2. l’immortalité conditionnelle du corps (accès au ciel sans passer par les angoisses de la mort) ; – 3. l’immunité à la concupiscence (penchant qui pousse l’homme à commettre le mal par discordance entre la volonté et la raison) ; – 4. l’immunité de l’ignorance (intelligence supérieure et « science infuse des choses humaines, spécialement de celles d’ordre religieux et moral »). Ce sont ces dons que les hommes perdirent en suivant le conseil fatal : « Vous serez comme Dieu, connaissant le bien et le mal » (Genèse, III, 5).
Note 9 de :
https://www.france-catholique.fr/LIMITES-ET-GRANDEURS-DE-L-INTELLIGENCE-SCIENTIFIQUE.html?utm_campaign=Emailing+du+lun.+29%2f05%2f2017+%c3%a0+15%3a38%3a30&utm_content=Le+grand+chamboule-tout&utm_medium=Emailing+via+Message+Business&utm_source=Message+Business&utm_term=Soci%c3%a9t%c3%a9+de+Presse+France+Catholique#nb8
LA VIE CACHÉE DE SŒUR LUCIE
par Natalia Bottineau
Quelques années de vie publique à Fatima et une vie cachée jusqu’à sa « naissance au Ciel » à 97 ans, à Coimbra : voilà ce dont témoigne le carmel où la petite bergère d’Aljustrel, Lucie dos Santos, a vécu à l’école de la Vierge Marie et de sainte Thérèse.
Aujourd’hui encore les baptisés ne s’y trompent pas : les groupes de visiteurs se succèdent de demi-heure en demi-heure dans la chapelle de bois brun rehaussé d’or par le baroque portugais et « au mémorial », ce petit musée de la vie quotidienne d’une carmélite si simplement extraordinaire.
Pour la soustraire aux curieux qui ne laissaient en paix ni elle ni sa famille, l’évêque de Fatima, Mgr José Aves Correira da Silva, avait confié son éducation au collège de Porto des sœurs de Sainte-Dorothée – fondées par sainte Paola Frassinetti au XIXe siècle. Lors d’une septième apparition, la Vierge Marie confirma à Lucie le choix de l’évêque.
Elle quitta définitivement son village d’Aljustrel, aux portes de Fatima, le 16 juin 1921, après quatre ans que l’on pourrait appeler de « vie publique ». La séparation fut douloureuse.
Et c’est pendant ses trois années de collège qu’elle donna toute sa vie à Dieu définitivement par un vœu de chasteté perpétuelle, le 26 août 1923. C’est avec la canonisation de sainte Thérèse de Lisieux, par le pape Pie XI, le 17 mai 1925, qu’elle entendit l’appel au carmel. Mais la République portugaise interdisait les communautés qui n’avaient pas d’engagement social. Alors Lucie pensa apprendre le français et postuler au carmel de Lisieux.
Finalement, elle apprendra l’espagnol, au noviciat des sœurs de Sainte-Dorothée en Galice, à Pontevedra, où elle entra à dix-huit ans et demi.
Mais l’appel au carmel sera plus fort. Les carmélites avaient été expulsées du carmel de Coimbra en 1910. Elles ne purent revenir à Coimbra qu’en 1933, et au carmel, jusque-là occupé par des militaires, qu’en 1946. Il fallut deux interventions du pape Pie XII lui-même pour que Lucie ait la permission de l’évêque de les rejoindre, après plus de 21 ans de vie religieuse apostolique, le 25 mars 1948, à 5h30. C’était l’Annonciation et le Jeudi saint. Elle prit l’habit deux mois plus tard, le 13 mai 1947, trente ans après la première apparition à la Cova da Iria. Elle avait 41 ans. On peut demander son intercession pour les vocations qui tâtonnent sur le lieu où incarner l’appel de Dieu.
Elle y vivra 57 ans d’une vie cachée, à part les quatre visites d’un pape à Fatima, à chaque fois un 13 mai : Paul VI en 1967, et Jean-Paul II en 1982, 1991 et 2000.
Le petit musée consacré à sœur Lucie à Coimbra permet de saisir un peu de cette écume des jours autour de la vie de prière de la communauté mais l’essentiel doit encore être révélé : on attend beaucoup du procès en béatification qui est entré dans sa phase romaine.
Le procès diocésain, ouvert le 30 avril 2008, moins de 5 ans après la mort de sœur Lucie, grâce à une dispense de Benoît XVI, s’est conclu le 13 février 2017, douzième anniversaire de sa mort. Il a permis de rassembler 15 483 pages de documents, ordonnés dans 19 caisses scellées de cire rouge et expédiées à Rome, à la Congrégation pour les causes des saints.
Pour rassembler ces documents il a fallu le travail de deux évêques, de deux postulateurs, de trois vices-postulateurs, de huit personnes pour la commission historique. On a recueilli 61 témoignages dont ceux d’un cardinal, de quatre évêques, de trente-quatre laïcs et de carmélites.
La cérémonie de clôture a été présidée par l’évêque de Coimbra, Mgr Virgilio Antunes. Le postulateur, le père carme Romano Gambalunga, a cité la béatitude des cœurs purs pour décrire sœur Lucie.
La phase romaine du procès doit d’abord porter sur l’examen des vertus humaines et chrétiennes de la petite bergère devenue carmélite, à la lumière de ses nombreux écrits, dont une abondante correspondance. Il aboutira à la rédaction d’une positio, une biographie spirituelle de sœur Lucie.
Au Mémorial de Coimbra, on découvre mille objets de la vie de Lucie dos Santos, devenue carmélite sous le nom de sœur Marie Lucie de Jésus et du Cœur Immaculé, comme son chapelet offert par Jean-Paul II, son premier cahier manuscrit, une cape blanche et un habit brun de carmélite, ses ouvrages brodés d’or, des photos, sa machine à écrire électronique, des valises de courrier, une copie du fax dans lequel Jean-Paul II lui dit son affection et sa prière. Elle allait s’éteindre le lendemain.
Pour préparer la révélation du « troisième secret » en l’an 2000, Jean-Paul II avait envoyé le futur cardinal Tarcisio Bertone – alors « numéro deux » à la Doctrine de la foi – rencontrer sœur Lucie. Elle confirmera que la demande de la Vierge Marie a été satisfaite par la consécration du monde à son Cœur Immaculé le 25 mars 1984, que le secret publié est complet – « je n’en connais pas d’autre » [1]– et que l’interprétation qui en a été donnée est juste. Le cardinal Joseph Ratzinger présentera son commentaire théologique avec Mgr Bertone au Vatican le 26 juin 2000 et la documentation – y compris le facsimilé des écrits de Lucie – est en accès libre sur le site du Vatican*.
Elle repose en attendant la résurrection de la chair dans la basilique de la Trinité de Fatima, sa tombe est à côté de celle de sainte Jacinthe, et en face de celle de saint François Marto.
Elle avait six ans, lorsqu’elle fit sa première confession, à voix haute, ne sachant pas qu’il fallait murmurer pour le prêtre seulement. Le prêtre, l’abbé Cruz, lui recommanda d’aller ensuite demander à Marie la grâce d’avoir toujours Jésus dans sa pensée. Elle choisit une des statues de la Vierge, s’agenouilla et dit cette prière plusieurs fois. Et elle vit alors la Vierge lui sourire.
Au carmel, à la fin de sa vie, en 2003, elle verra aussi les larmes de la Vierge. La statue de la Vierge qui a pleuré se trouve dans la chapelle du carmel, entourée des petites statues des saints pastoureaux Jacinthe et de François.
On pourrait dire que la vie de la petite bergère portée, pour sa première communion dans les bras de son frère, depuis leur village d’Aljustrel jusqu’à l’église de son baptême, pour ne pas salir sa belle robe blanche, a vécu toute sa vie sous le signe du sourire et des larmes de la Vierge Marie. Et qu’elle enseigne à faire de même pour l’amour de Dieu qui faisait battre son cœur depuis l’enfance et le salut des « pauvres pécheurs ». Et aussi pour l’amour du Saint-Père qu’ils aimaient tant tous les trois.
https://www.france-catholique.fr/La-vie-cachee-de-Soeur-Lucie.html?utm_campaign=Emailing+du+lun.+29%2f05%2f2017+%c3%a0+15%3a38%3a30&utm_content=Le+grand+chamboule-tout&utm_medium=Emailing+via+Message+Business&utm_source=Message+Business&utm_term=Soci%c3%a9t%c3%a9+de+Presse+France+Catholique
CETTE APPARITION À SŒUR LUCIE EST MOINS CONNUE … ET POURTANT
La date du 29 mai 1930 n’est pas très connue dans l’histoire de Fatima (Portugal). Pourtant c’est une date importante, presque aussi importante que celles du 13 mai ou du 13 octobre 1917. En effet, quelques jours avant ce 29 mai, la Sainte Vierge apparut à Lucie, qui était alors novice chez les sœurs Dorothée à Tui (Espagne) pour lui indiquer que le temps était venu de demander au Saint-Père la reconnaissance de la communion réparatrice des premiers samedis du mois.
Cette demande était l’aboutissement de différentes interventions célestes depuis 1917, entre autre de celle du 10 décembre 1925 à Pontevedra où Notre Dame, comme elle l’avait promis, apparut à Lucie, qui était alors postulante chez les sœurs Dorothée, pour lui donner les détails de la dévotion des premiers samedis du mois et lui demander de commencer à la propager.
Immédiatement, Lucie confia tout à son confesseur, Don Lino Garcia. Le 15 février 1926, toujours à Pontevedra, l’Enfant-Jésus apparut à Lucie : à sa demande, Il assouplit les conditions qu’avait fixées la Sainte Vierge deux mois plus tôt et confirma la volonté du Ciel de voir se propager cette dévotion.
Découvrir plus sur mariedenazareth.com :
Et aussi : La dévotion réparatrice des cinq samedis (4 messages, de 1917 à 1930)
www.fatima100.fr/lettres-de-liaison/202-lettre-de-liaison-n-28-28-mai-2016
NOTRE HISTOIRE AVEC MARIE : À PELLEVOISIN, LA VIERGE MARIE APPARAÎT 15 FOIS À UNE JEUNE FEMME ET LUI DEMANDE DE PRIER POUR LA FRANCE
En 1876, Marie apparaît à Pellevoisin (Indre) à Estelle Faguette, une jeune femme atteinte de péritonite tuberculeuse en fin de vie, et lui annonce sa guérison qui deviendra effective à la cinquième apparition. Elle lui présente ensuite le scapulaire du Sacré-Cœur et lui demande de le faire connaître. Elle lui annonce enfin que la France souffrira et l’invite au calme et à la prière.
Peu avant que les relations entre l’Église et l’État ne traversent une période critique en France (lois Ferry, expulsion des congrégations enseignantes etc.), la Vierge Marie apparaît à Pellevoisin en 1876. C’est alors la dernière des grandes apparitions mariales du XIXème siècle, après la Rue du Bac (1830), La Salette (1846), Lourdes (1858), et Pontmain (1871) : apparitions qui dessinent le « M » de Marie sur la France.
Estelle Faguette, servante depuis 1865 chez la comtesse de La Rochefoucauld, est atteinte d’une maladie incurable. Elle écrit avec un cœur d’enfant et dans une grande confiance, une lettre à la Sainte Vierge, lui demandant d’intercéder auprès de son divin Fils pour sa guérison, afin de soutenir ses parents âgés. Depuis sa jeunesse à Paris, où elle a été enfant de Marie, Estelle nourrit pour la Vierge une grande dévotion, mais trois médecins la disent condamnée, la famille de La Rochefoucauld rentre à Paris sans elle et on commence déjà à organiser ses obsèques…
Mais de février à décembre 1876, la Vierge Marie répond à la lettre de la jeune femme par quinze apparitions dans la maison de ses parents, au cours desquelles elle remercie Estelle de sa démarche, l’éduque à la sainteté et lui délivre un message de miséricorde.
Marie se présente comme la « toute miséricordieuse ». Notons que c’est le seul endroit connu où elle se nomme ainsi. Au cours de la cinquième apparition, Marie va obtenir de son Fils la guérison d’Estelle, le 19 février 1876.
Lors de sa neuvième apparition, elle révèle à la jeune femme de 32 ans sa mission : faire connaître et diffuser le scapulaire du Sacré-Cœur. Estelle raconte : « La Vierge me dit : « Depuis longtemps les trésors de mon Fils sont ouverts ; qu’ils prient. » En disant ces paroles, elle souleva la petite pièce de laine qu’elle portait sur sa poitrine… J’aperçus un cœur rouge qui ressortait très bien. J’ai pensé tout de suite que c’était un scapulaire du Sacré-Cœur. Elle dit en le soulevant : « J’aime cette dévotion », et « C’est ici que je serai honorée. » »
Marie nous invite ainsi à revenir au message de Paray-le-Monial mais elle l’enrichit par un geste concret : pratiquer la dévotion en portant le scapulaire qui représente d’un côté le Cœur du Christ et de l’autre l’image de Marie. On retrouve la dévotion aux deux Cœurs si chère à saint Jean Eudes (qui sera sans doute bientôt proclamé « Docteur de l’Église »).
Marie va aussi inviter à prier pour les pécheurs : « Son Cœur (celui de son Fils) a tant d’amour pour le mien qu’il ne peut refuser mes demandes. Par moi, il touchera les cœurs les plus endurcis. » « Je suis venue particulièrement pour la conversion des pécheurs. » (Septième apparition)
Marie veut enfin que nous priions tout particulièrement pour l’Église et pour la France : « Je tiendrai compte des efforts que tu as faits pour avoir le calme ; ce n’est pas seulement pour toi que je le demande, mais aussi pour l’Église et pour la France… La France, que n’ai-je pas fait pour elle ! Que d’avertissements, et pourtant encore elle refuse d’entendre… La France souffrira… Courage et confiance. »(Onzième apparition)
Nous comprenons ainsi, en ces temps troublés, combien il est important que nous prions pour l’Église, pour la France, pour le monde entier, et pour cela que nous venions aussi en pèlerinage à Pellevoisin pour obtenir les grâces dont nous avons besoin (piété, salut, confiance, conversion, santé etc.).
http://www.infocatho.fr/notre-histoire-avec-marie-a-pellevoisin-la-vierge-marie-apparait-15-fois-a-une-jeune-femme-et-lui-demande-de-prier-pour-la-france/
http://notrehistoireavecmarie.mariedenazareth.com/fr/esc/a-pellevoisin-la-vierge-marie-est-apparue-15-fois-a-une-jeune-femme-mourante/
SAINTE JEANNE D’ARC À L’ILE-BOUCHARD
Sainte Jeanne d’Arc, patronne secondaire de la France
Le 6 mars 1429, selon une tradition bien établie, Jeanne d’Arc, allant rencontrer le roi Charles VII à Chinon, ayant « découvert » son épée à Sainte Catherine de Fierbois, est entrée dans l’église St Gilles de l’Ile-Bouchard et y a entendu la messe… en cette même église où, en 1947, la première demande fut de prier pour la France
Il semble que les Anglais occupaient les hauteurs et donc que les cavaliers avec Jeanne aient pris les chemins le long de la Vienne.
Une plaque commémorative a été posée à l’extérieur de l’église saint-Gilles, à droite de la porte « Jeanne d’Arc ». En entrant par cette porte, on voit en face la statue de Sainte Jeanne d’Arc.
Si la fête nationale de Jeanne d’Arc est fixée au 8 mai, jour anniversaire de la délivrance d’Orléans, l’Église l’a située au jour de son martyr le 30 mai 1431.
Messe à l’église Saint Gilles de l’Ile-Bouchard à 11h15, suivie de la triple invocation pour la France.
http://www.infocatho.fr/sainte-jeanne-darc-a-lile-bouchard/
http://www.ilebouchard.com/notre-dame-de-priere/saints-ile-bouchard/sainte-jeanne-d-arc/
SAINTE MARIE-MADELEINE DE PAZZI
Sainte Marie-Madeleine de Pazzi fut une grande mystique. Elle fit, dès l’âge de 10 ans, le vœu de virginité. Elle entra au couvent des carmélites déchaussées de Florence. Son principal motif fut que, dans ce couvent, on communiait presque tous les jours. Pendant cinq ans, elle ne vécut que de pain et d’eau. Elle se soumit aux plus dures pénitences. Pendant cinq ans, elle connut de grandes sécheresses d’esprit. Son mot de prédilection était : « Souffrir, ne pas mourir ». Elle mourut à l’âge de 41 ans. Son corps a été conservé jusqu’à nos jours, sans corruption, dans une chasse précieuse de cristal, dans l’église des carmélites de Florence.
Dom Pius Parsch
http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2017/05/29/sainte-marie-madeleine-de-pazzi-5948592.html
MEDJUGORJE VIENT DE VIVRE UN ÉVÈNEMENT EXCEPTIONNEL
Le 1er avril 2017, toute la paroisse de Medjugorje (Bosnie-Herzégovine) a vécu un évènement exceptionnel. Après presque 36 ans d'apparitions, l'envoyé spécial du Pape, Mgr Hoser, a célébré la messe internationale du soir dans l'église. Nous nous demandions ce qu'il allait dire sur Medjugorje dans son homélie. Il a dépassé notre attente ! En effet, Mgr. Hoser a tenu non seulement à nous encourager mais aussi à nous réconforter. Il évoqua la présence de la Reine de la Paix.
"Ce culte, dit-il, qui est tellement intense ici, est extrêmement important et nécessaire pour le monde entier... Prions pour la paix car aujourd'hui les forces destructrices sont immenses... Il nous faut une intervention du Ciel, et la présence de la Sainte Vierge, ça, c'est une intervention ! C'est une initiative de Dieu. Et donc j'aimerais vous encourager et réconforter en tant qu’envoyé spécial du pape !"
Cette phrase a été suivie d'un long applaudissement. Dans leur émotion, beaucoup pleuraient de joie (et moi de même !).
Ce sont ses paroles les plus frappantes, tellement significatives pour un envoyé officiel du Pape !
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Soeur Emmanuel +
Les Enfants de Medjugorje, Box 8, Bosnia and Herzegovina, 88266 - gospa.fr@gmail.com
LES COPTES ÉGYPTIENS EXÉCUTÉS D'UNE BALLE DANS LA TÊTE APRÈS AVOIR REFUSÉ DE "RENIER LEUR FOI"
Les hommes masqués ont ordonné aux chrétiens se rendant dans un monastère de descendre de l'autocar et d'abjurer leur foi, ont raconté les rescapés de l'attaque perpétrée vendredi en Egypte.
Abattus d'une balle dans la tête un à un
"Ils leur ont demandé de renier leur foi chrétienne, un à un, mais tous ont refusé", lâche dans un souffle père Rashed. Les hommes armés les ont alors froidement abattus, en leur tirant dans la tête.
Au total, 29 personnes, dont de nombreux enfants, ont été tuées dans cette attaque que le groupe jihadiste Etat islamique (EI) a revendiquée.
http://belgicatho.hautetfort.com/archive/2017/05/27/egypte-les-29-coptes-ont-ete-executes-un-a-un-apres-avoir-re-5948323.html
LA NOUVELLE FORMULE DU « NOTRE PÈRE » ENTRE EN VIGUEUR POUR LES BELGES FRANCOPHONES À LA PENTECÔTE, CE DIMANCHE 4 JUIN PROCHAIN
Dans notre enfance pré-conciliaire on priait : « ne nous laissez pas succomber à la tentation » . Après Vatican II, pour faire plaisir entre autres aux protestants, on introduisit, en 1966, un contresens théologique en traduisant le grec de référence « καὶ μὴ εἰσενέγκῃς ἡμᾶς εἰς πειρασμόν » par « ne nous soumets pas à la tentation » (il eût été possible de dire encore : "ne nous soumets pas à l’épreuve", le substantif peirasmos ayant aussi ce sens).
Plus de cinquante ans après « le » concile, l’épiscopat belge fait enfin prévaloir la raison et la science linguistique sur un œcuménisme mal placé. Vous direz désormais, comme nous l’avons appris du Sauveur : « ne nous laisse pas entrer en tentation » et, pour vous le faire savoir, le Curé-Doyen de la Ville de Liège vient de faire diffuser cette nouvelle version dans toutes les églises de la Cité Ardente, au verso d’une illustration représentant Jésus en prière.
Monseigneur Léonard nous avait déjà expliqué, voici près de vingt ans, pourquoi la version de 1966 était insatisfaisante. Il n’est jamais trop tard pour le reconnaître :
"Sur la question, dans son livre « Que Ton Règne vienne », (Editions de l’Emmanuel, 1998) Monseigneur Léonard, conserve le sens de « tentation » mais explique, un peu longuement, que la formule grammaticale grecque provient d’un hébraïsme mal traduit : « il s’agit, écrit-il, de bien comprendre l’usage de la négation devant un verbe dont le substantif hébreu est conjugué à la forme causative, celle qui permet de passer de l’idée de « dormir », par exemple, à celle de « faire dormir ». En français, nous avons besoin de deux mots pour le dire. En hébreu, il suffit d’utiliser la forme causative ou factitive du verbe. C’est elle qui permet, dans notre texte, de passer de l’idée de « entrer dans la tentation » à celle de « faire entrer dans la tentation ». Que se passe-t-il si l’on met une négation devant la forme causative de la sixième demande ? Faut-il comprendre « ne nous fait pas entrer dans la tentation » ou bien « fais que nous n’entrions pas dans la tentation » ? Tel est exactement le problème. Pour un Sémite, la réponse est évidente d’après le contexte. La demande signifie : « Fais que nous n’entrions pas dans la tentation ». Exactement comme pour nous en français, si je dis : « je n’écris pas ce livre pour m’amuser », chacun comprend que j’écris effectivement ce livre (la preuve !), en dépit de la négation qui semble affecter le verbe, mais que ce n’est pas pour m’amuser. Malgré les apparences, la négation ne porte pas sur « écrire », mais sur « pour » . Mais, dans son incommensurable bêtise, un ordinateur aurait pu comprendre que, pour pouvoir m’amuser, je n’écrivais pas ce livre… Qu’a fait ici le premier traducteur grec du « Notre Père » sémitique ? Le grec n’ayant pas de forme causative et ne connaissant pas davantage la tournure française « faire entrer », il a pris un autre verbe qu’ « entrer » , un verbe exprimant d’un seul mot, comme en hébreu, l’idée de « faire entrer », à savoir le verbe grec « introduire » et il a mis une négation devant ! Pour les lecteurs grecs connaissant encore les tournures sémitiques, l’interprétation correcte allait de soi. Mais, par la suite, l’expression allait forcément être mal comprise et prêter à scandale. Le problème est résolu si, instruit de ces petites ambigüités linguistiques, on traduit : « Fais que nous n’entrions pas dans la tentation » ou « garde-nous de consentir à la tentation ». De ce point de vue, l’ancienne traduction française du « Notre Père » était moins heurtante que l’actuelle (sans être parfaite), puisqu’elle nous faisait dire : « Et ne nous laissez pas succomber à la tentation ». La même difficulté existant dans de nombreuses langues européennes, plusieurs conférences épiscopales ont entrepris de modifier la traduction du « Notre Père » en tenant compte du problème posé par la version actuelle. Espérons que les conférences épiscopales francophones feront un jour de même.
Si nous traduisons correctement la sixième demande (« Garde nous de consentir à la tentation » !) alors tout s’éclaire. Dans la cinquième demande, nous avons prié le Père de nous remettre nos dettes passées. Dans la septième, nous allons lui demander de nous protéger, à l’avenir, du Tentateur. Dans la sixième, nous lui demandons logiquement, pour le présent, de nous préserver du péché en nous gardant de succomber à la tentation. »
JPSC
http://belgicatho.hautetfort.com/archive/2017/05/27/la-nouvelle-formule-du-notre-pere-entre-en-vigueur-pour-les-5948250.html
6- ÉTHIQUE ; SANTÉ
TOUS LES CHEMINS MÈNENT AU GAY MARIAGE
Le mariage homosexuel fait encore parler de lui en la personne du nouveau ministre de l’Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, un autre évadé des Républicains.
Tandis qu’en 2013, celui qui faisait campagne pour devenir maire de Tourcoing s’opposait audit mariage gay, sa nomination à la tête d’un ministère a excité la colère de certains, dont celle de Caroline De Haas – une féministe à géométrie variable qui propose d’élargir les trottoirs dans tel quartier de Paris où il est préférable de ne pas être une femme, et encore moins un homosexuel, d’ailleurs ! –, qui s’est insurgée en ces termes : « Manifestement, l’homophobie n’est pas une ligne jaune pour Emmanuel Macron. » Tout comme la christianophobie n’en est pas une pour vous et vos affidés, Madame !
Mais tout est bien qui finit bien, puisque Gérald Darmanin a fait acte de contrition en déclarant au Point :
« Oui, je le ferai. Je le ferai d’autant plus que je regrette ce tweet [« Si je suis Maire de #Tourcoing, je ne célébrerai pas personnellement de mariages entre 2 hommes et 2 femmes »] qui était malvenu et dont je peux comprendre qu’il ait pu blesser. Le manque d’expérience pousse parfois à dire des bêtises. Je considère que la droite a fait l’erreur de ne pas instituer un contrat d’union civile quand elle était au pouvoir. C’était pourtant dans notre projet de 2007. Mon mandat de maire m’a fait évoluer sur ce sujet. J’ai appris la complexité de la vie et à manier avec prudence les certitudes.
Sincérité ou goût prononcé pour les dorures du pouvoir, je ne saurais le dire. Pour ma part, je trouvais plus de vérité dans cet autre tweet de Gérald Darmanin : « #mariage homosexuel et #adoption par les homosexuels, faut-il tout accepter sous prétexte que “la société évolue” ? » Une société qu’on ne laisse en fait pas évoluer librement mais que l’on force à aller dans un sens plutôt qu’un autre.
http://www.bvoltaire.fr/chemins-menent-gay-mariage/?mc_cid=98779c803a&mc_eid=a5eb12b154
MACRON, LA FOI ET LA LAÏCITÉ
Publié le 16 mai 2017
Né dans une famille de médecins soixante-huitards non croyants, Emmanuel Macron a rencontré la foi dans le collège jésuite d’Amiens, la Providence, à l’âge de 12 ans :
« C’est lorsque je suis entré au collège que j’ai sollicité le baptême : familialement, cela n’avait pas été une priorité. Pendant ces années, j’ai été au contact de la foi catholique dans sa dimension intellectuelle, parfois plus que dans sa dimension proprement spirituelle. Il est néanmoins évident que les Exercices d’Ignace de Loyola qui sont au cœur de la spiritualité jésuite imprègnent la démarche intellectuelle de cet ordre et leur zèle d’enseignants. J’ai été très fasciné par ce mélange d’intelligence et de foi, par la fécondité et la sûreté de l’alliage entre réflexion libre et respect de la règle. Aujourd’hui encore, je crois qu’il faut toujours à l’exercice de la liberté une armature qu’on peut appeler foi, mais qui peut aussi être la recherche d’un sens. »
Interrogé sur la présence de Dieu dans sa vie actuellement, il répond :
« Je suis revenu depuis quelque temps à un certain agnosticisme. Mais pour autant je reste réceptif à la présence de la transcendance dans nos vies. Elle peut prendre plusieurs visages. Elle ne se résume pas nécessairement à l’appareil d’une foi construite. Mais il est certain que nos vies sont enrichies par la quête d’un absolu qui nous dépasse, que nous trouvons une plus grande satisfaction dans la quête de sens que dans le relativisme complet. La transcendance peut du reste être une impérieuse immanence, un germe qu’on porte en soi et qu’on épanouit. Il y a dans cette immanence-là aussi une part de mystère » (propos rapportés par Samuel Pruvot, Les candidats à confesse, Salvator).
À la question « Parlez-vous à Dieu ? » posée par un journaliste de La Vie, il répond : « Pas actuellement. Mais j’ai une réflexion permanente sur la nature de ma propre foi. Et j’ai suffisamment d’humilité pour ne pas prétendre aujourd’hui parler à Dieu. Mon rapport à la spiritualité continue de nourrir ma pensée mais je n’en fais pas un élément de revendication. »
Macron, la foi et la laïcité
Publié le 16 mai 2017
Né dans une famille de médecins soixante-huitards non croyants, Emmanuel Macron a rencontré la foi dans le collège jésuite d’Amiens, la Providence, à l’âge de 12 ans :
« C’est lorsque je suis entré au collège que j’ai sollicité le baptême : familialement, cela n’avait pas été une priorité. Pendant ces années, j’ai été au contact de la foi catholique dans sa dimension intellectuelle, parfois plus que dans sa dimension proprement spirituelle. Il est néanmoins évident que les Exercices d’Ignace de Loyola qui sont au cœur de la spiritualité jésuite imprègnent la démarche intellectuelle de cet ordre et leur zèle d’enseignants. J’ai été très fasciné par ce mélange d’intelligence et de foi, par la fécondité et la sûreté de l’alliage entre réflexion libre et respect de la règle. Aujourd’hui encore, je crois qu’il faut toujours à l’exercice de la liberté une armature qu’on peut appeler foi, mais qui peut aussi être la recherche d’un sens. »
Interrogé sur la présence de Dieu dans sa vie actuellement, il répond :
« Je suis revenu depuis quelque temps à un certain agnosticisme. Mais pour autant je reste réceptif à la présence de la transcendance dans nos vies. Elle peut prendre plusieurs visages. Elle ne se résume pas nécessairement à l’appareil d’une foi construite. Mais il est certain que nos vies sont enrichies par la quête d’un absolu qui nous dépasse, que nous trouvons une plus grande satisfaction dans la quête de sens que dans le relativisme complet. La transcendance peut du reste être une impérieuse immanence, un germe qu’on porte en soi et qu’on épanouit. Il y a dans cette immanence-là aussi une part de mystère » (propos rapportés par Samuel Pruvot, Les candidats à confesse, Salvator).
À la question « Parlez-vous à Dieu ? » posée par un journaliste de La Vie, il répond : « Pas actuellement. Mais j’ai une réflexion permanente sur la nature de ma propre foi. Et j’ai suffisamment d’humilité pour ne pas prétendre aujourd’hui parler à Dieu. Mon rapport à la spiritualité continue de nourrir ma pensée mais je n’en fais pas un élément de revendication. »
http://www.chretiensdanslacite.com/2017/05/macron-la-foi-et-la-laicite.html
QUAND L'ETAT AIDE LA PRESSE CHRÉTIENNE
Publié le 29 mai 2017
Plusieurs journaux chrétiens bénéficient des aides de l'État à la presse, dans le cadre d'un dispositif qui, à l'origine réservé aux quotidiens, a été récemment élargi.
C'est ainsi qu'en 2015, La Croix et son site la-croix.com ont reçu 4,4 millions d'euros. Les trois grands hebdomadaires catholiques Famille chrétienne, La Vie et Pèlerin ont reçu chacun 250 628 euros. Le journal protestant Réforme a touché 54 312 euros. Témoignage chrétien a reçu 46 196 euros et le bimensuel L'Homme Nouveau 21 153 euros.
Le dispositif des aides à la presse profite à toutes les sensibilités. On notera que le quotidien Présent, soutien du Front national, ne doit sa survie qu'aux 242 364 euros versés par l’État, pour moins de 2500 abonnés !
http://www.chretiensdanslacite.com/2017/05/quand-l-etat-aide-la-presse-chretienne.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail
RINGARDE LA PILULE ?
Soraya Ghali Journaliste au Vif/L'Express
De plus en plus de femmes rejetteraient le "côté chimique" de la pilule. Elles souhaitent des moyens contraceptifs alternatifs et sans hormones, "naturels". Après la nourriture, l'habitat, les cosmétiques, deux nouveaux domaines voient s'inviter le "bio" : la contraception et l'hygiène féminine. Enquête.
J'ai arrêté. " La phrase est soufflée comme un aveu. " Je n'en pouvais plus ! " De la cigarette ? Non. De la pilule. " Je ne pouvais simplement plus l'avaler ", raconte Claire, 32 ans, secrétaire juridique. " Elle me donnait des haut-le-coeur. Je finissais par la cacher dans des boulettes de pain, comme on fait absorber des médicaments aux chiens. " Après dix ou quinze années de prise quotidienne, de plus en plus de jeunes femmes remettent en cause ce moyen de contraception. " Elles s'interrogent davantage, bien plus que la génération de leur mère qui, pour se sentir protégée, avalait la pilule sans trop se poser de questions ", observe Fabienne Bloc, psychologue en planning familial durant vingt-cinq ans et chercheuse en éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle (Evras).
Pourquoi ces femmes font-elles de la résistance ? Une étude (1), menée au début de cette année par la Mutualité Solidaris auprès de 4 607 sondés, révèle une nette baisse de la satisfaction à l'égard de la pilule - mais aussi du préservatif. Ce recul est toutefois partiellement compensé par l'adoption d'autres moyens contraceptifs. Les utilisatrices se sont ainsi portées vers le stérilet, l'anneau vaginal et l'implant. Mais, dans ce constat, le point inquiétant est la hausse, parmi les freins aux contraceptifs, des effets secondaires (+ 24 %, par rapport à la précédente enquête réalisée en 2010), de la nocivité pour la santé (+ 16 %) et du caractère non naturel (+ 10 %).
http://www.levif.be/actualite/belgique/ringarde-la-pilule/article-normal-667113.html?utm_source=Newsletter-28/05/2017&utm_medium=Email&utm_campaign=Newsletter-RNBDAGLV&&M_BT=5443005350908
ÉPIGÉNÉTIQUE ET THÉORIE DE L'ÉVOLUTION
Le terme « épigénétique » est aujourd’hui très en vogue, aussi bien dans la littérature spécialisée que dans la presse de vulgarisation. On y associe souvent une connotation hétérodoxe et polémique, l’épigénétique étant vue comme marquant les limites de la génétique et de la théorie darwinienne de l’évolution (théorie synthétique). À ce sujet, certains parlent même d’un retour possible du lamarckisme, l’hérédité des caractères acquis se trouvant légitimée par les connaissances moléculaires actuelles.
Cet article propose une clarification de cet aspect : dans quelle mesure l’hérédité épigénétique transgénérationnelle oblige-t-elle à repenser la théorie de l’évolution ? Cette forme d’hérédité englobe tous les mécanismes non génétiques (qui ne modifient pas la séquence des nucléotides de l’ADN) permettant le maintien de certaines caractéristiques au cours des générations. En règle générale, il s’agit d’une hérédité bien moins stable que l’hérédité génétique classique, et qui tend à s’estomper au bout de quelques générations seulement. Néanmoins, son existence pourrait quand même avoir des conséquences sur la façon dont il faut expliquer la transformation des espèces. Avant d’aborder cette question difficile et ouverte, la première partie de cet article est consacrée à l’examen de la polysémie du terme « épigénétique », qui n’est pas pour rien dans la complexité des débats actuels. Il s’agira ensuite de bien distinguer la question d’un retour du lamarckisme de celle de la modification possible de la théorie synthétique, afin de ne pas se tromper sur les raisons qui font que cette dernière pourrait effectivement être à revoir.
1. Pluralité du concept d’épigénétique
2. Hérédité épigénétique et lamarckisme
3. Hérédité épigénétique et théorie synthétique de l’évolution
http://www.universalis.fr/encyclopedie/epigenetique-et-theorie-de-l-evolution/
7. LAÏCITÉ
8- SOCIÉTÉ; ÉLECTIONS
FRANCE-RUSSIE : LES DOSSIERS DU TRIANON
Géopolitique
Au menu de cette rencontre au sommet entre les présidents français et russe, il y aura l'Europe, le terrorisme, et, bien sûr, un échange important sur les crises régionales dans lesquelles Paris et Moscou s'opposent. La Libye ? S'estimant trahis par l'intervention occidentale de 2011 (lire ci-contre), les Russes ont repris pied dans la partie est du pays derrière le maréchal Haftar qui s'oppose au gouvernement de Tripoli soutenu par l'Occident. Pour eux la Libye est en effet le prolongement de leur base navale de Tartous, en Syrie : elle conforte l'accès de leur flotte à la Méditerranée orientale où Damas est une carte essentielle dans cette zone stratégique conditionnant la stabilité de «l'Empire» et de ses minorités musulmanes, au sud. La Syrie, donc ? «La France fait partie des pays qui ont une attitude très sévère envers le régime de Bachar al-Assad», rappelle le Kremlin, néanmoins dans l'attente d'une discussion «très intéressante et franche». Car Emmanuel Macron -qui considère l'absence de l'Europe aux négociations comme un échec- a aussi expliqué qu'il jugeait nécessaire de «parler avec la Russie» sur la question syrienne, en vue de «changer le cadre de sortie de la crise militaire» et de «construire de manière beaucoup plus collective une solution politique inclusive» en Syrie. Quant à l'Ukraine ? «J'aurai un dialogue exigeant avec la Russie», a prévenu samedi le président de la République à l'issue du G7, les accords de Minsk étant au point mort.
Les relations bilatérales
Traitée en vaincue de la guerre froide, la Russie humiliée des années 90 a trouvé en Vladimir Poutine celui qui lui a redonné une place et une voix dans le jeu international. Guerre en Géorgie en 2008 puis crise en Ukraine en 2011 qui accélèrent la dégradation des relations entre Moscou -qui entend redevenir incontournable- et l'Occident, qui dénonce les méthodes brutales du Kremlin pour y parvenir… concernant la France, La Libye sera en 2011 l'un des accélérateurs du refroidissement diplomatique. L'intervention militaire conduite par Sarkozy et Cameron affirme en effet vouloir protéger les civils et non renverser Kadhafi. Moscou ne s'y oppose pas. Mais à l'arrivée, Kadhafi est mort et la Russie perd une position stratégique en Méditerranée… La Syrie et l'Ukraine cristalliseront alors la glaciation des relations avec Paris où François Hollande réclame désormais le départ de Bachar al-Assad, le soutien des rebelles syriens comme le respect du droit international en Ukraine. Sanctions économiques, refus de livrer les Mistral ou de recevoir Vladimir Poutine venant inaugurer à Paris le Centre orthodoxe, fin 2016… La tension s'inscrira jusque dans la campagne présidentielle entre «pro» et «anti» Poutine. Les deux chefs d'Etat tenteront donc aussi d'arrondir les angles après cette séquence qui aura été marquée par une audience accordée en mars au Kremlin à Marine Le Pen, et les piratages informatiques dont fut victime En Marche !, attribués à des hackers russes.
Les échanges économiques
Ukraine, Crimée.. L'Union européenne a pris des sanctions politiques, diplomatiques et surtout économiques, contre la Russie, à l'été 2014 suite notamment au crash du vol MH17, en juillet, puis à la dégradation de la situation dans l'est du pays. Limitation de l'accès des banques et grandes entreprises d'Etat russes aux marchés financiers et aux capitaux européens, embargo sur le commerce des armes et matériels connexes, restriction des exportations de biens à double usage (civil et militaire) ou restriction des exportations de technologies sensibles dans le secteur pétrolier… À tout cela, Moscou a réagi en décrétant également en août 2014 un embargo sur de nombreux produits agroalimentaires des pays occidentaux (viande bovine et porcine, lait et produits laitiers, poissons, fruits et légumes, à l'exception des vins et boissons alcoolisées). États Membres de l'Union européenne, États-Unis, Australie, Canada, Norvège… cette mesure a concerné au premier chef la France, première puissance agricole européenne, dont les éleveurs et exploitants fruitiers ont eux aussi subi les conséquences de l'embargo russe. Un an après sa mise en place, en septembre 2015, la filière porcine estimait ainsi ses pertes à 100 M€ (jugeant aussi que cela avait décuplé la crise du porc), les fruits et légumes à 50 M€, les laitiers à 109 M€. Si on ajoute à cela le tourisme… Un dossier à suivre, donc.
http://www.ladepeche.fr/article/2017/05/29/2583503-france-russie-les-dossiers-du-trianon.html#xtor=EPR-1
MACRON N’EST POUR RIEN DANS LA CRISE DES RÉPUBLICAINS
Ils se sont torpillés tout seuls
La droite française, c’est-à dire ici les élus des Républicains ou leurs soutiens, éditoriaux ou non, montre à l’envie, déclarations après articles, une incompréhension profonde de la situation présente ou, pire, une volonté de ne pas comprendre – ou de ne pas permettre de comprendre – en évitant avant tout de poser et de se poser les questions qui importent.
Depuis longtemps, la droite n’est plus la droite
Elle se demande par exemple comment des élus affiliés aux Républicains, et non des moindres, sont maintenant ministres d’Emmanuel Macron. Et de s’interroger sur les ambitions personnelles, et de parler de trahison. Mais la vraie question n’est absolument pas là. La vraie question est de savoir comment et pourquoi des gens, issus de la gauche pour certains, arrivistes forcenés pour d’autres – les deux n’étant d’ailleurs pas incompatibles -, n’ayant en tout cas, pour tous, absolument aucun élément d’une culture de droite, ont pu devenir un jour des élus des Républicains. Pourquoi leur a-t-on abandonné volontairement mairies ou circonscriptions ? Comment ont-ils pu faire parti des « happy few » chargés censément de concrétiser les voeux du peuple de droite ? Quelles raisons, ou plutôt quels réseaux, les ont amenés à ces postes ? Et comment éviter de se tromper aussi lourdement une fois prochaine ? Voilà quelles sont les seules vraies questions à se poser sur ce point.
>> A lire aussi: «NKM n’est plus moralement légitime à représenter LR»
Deuxième aspect des choses, le prétendu machiavélisme macronien. En invitant des membres des Républicains (on préfèrera cette formule à celle d’élus de droite) à la table du gouvernement, Emmanuel Macron aurait, avec une infinie subtilité, fracturé ce parti, voire la droite. Mais il ne faut pas confondre ici l’effet et la cause. Si Emmanuel Macron a pu attirer ces élus, c’est parce que la fracture au sein du parti (et/ou au sein de la droite) existait déjà, une fracture diagnostiquée depuis bien longtemps par Zemmour ou Buisson, pour ne parler que de ceux-là. Si le machiavélisme est de voir des évidences et d’utiliser les failles béantes de ses rivaux, on conviendra que la stratégie politique est finalement bien simple. Mais on n’a rien voulu voir, persuadé que l’électeur, après quelques coups de gueule, reviendrait finalement voter pour le candidat maison…
Les législatives ne s’annoncent pas mieux que la présidentielle
La troisième question est d’ailleurs de savoir si Les Républicains peuvent limiter les dégâts prévisibles pour les législatives à venir. On aurait tendance à penser que c’est le cas, de manière automatique, grâce au mode de scrutin. En effet, le scrutin uninominal majoritaire à deux tours par circonscription favorise traditionnellement les « sortants », c’est-à-dire les élus déjà installés dans leur fief – des élus Républicains déjà minoritaires à l’échelle nationale puisque nous avions une majorité de gauche à l’Assemblée nationale. Mais on peut ici relativiser cet effet en se posant d’autres questions.
http://www.causeur.fr/les-republicains-legislatives-crise-macron-44539.html
L’INFIRMITÉ D’EMMANUEL MACRON
Une extraordinaire absence de «décence ordinaire»
Auteur Régis de Castelnau
est avocat.
A propos de la déchéance de nationalité, le ministre de l'Economie a à nouveau opté pour le contre-pied : il est contre. Chercherait-il à jouer à «l'homme de gauche» lui, qui, jusqu'à présent, a surtout révélé sa méconnaissance du peuple?
La participation aux gouvernements de la présidence de François Hollande aurait-elle un caractère toxique ? Ce fut d’abord Thomas Thévenoud souffrant d’une « phobie administrative » qui l’empêchait de déclarer et de payer ses impôts, en temps et en heure. Aujourd’hui, c’est Emmanuel Macron qui nous annonce souffrir d’un « inconfort philosophique ». Qu’un brutal retournement de veste soit physiquement inconfortable, certes, mais pourquoi philosophiquement ?
À la réflexion, quelque chose de très simple. Emmanuel Macron se fout du monde, et prenant en compte la réalité de la nasse dans laquelle François Hollande s’est enfermé avec son histoire de déchéance de nationalité, il a mesuré tout l’intérêt qu’il y avait à changer de posture. De pour, il serait devenu contre, sachant que lorsque l’on veut se faire passer, contre l’évidence, pour un homme de gauche, c’est probablement plus décoratif de prétendre avoir des états d’âme « philosophiques » pour le justifier.
C’est également une coquetterie pour nous rappeler qu’il est philosophe, comme d’ailleurs presque tout le monde aujourd’hui. Sauf que lui a des titres universitaires à faire valoir et qu’il a été collaborateur d’un vrai philosophe celui-là, le grand Paul Ricoeur. On sait bien que la proximité des grands hommes ne protège de rien, et finalement, cette nouvelle saillie nous renvoie à l’opération médiatique que le mainstream nous fourgue depuis quelques semaines.
Juppé et Macron, nos sauveurs ?
http://www.causeur.fr/macron-juppe-enarchie-oligarchie-36757.html
DOUBLE PEINE ? CES ÉTUDES QUI MONTRENT QUE LA PAUVRETÉ AFFECTE LES CAPACITÉS DE RAISONNEMENT
avec André Nieoullon, Alain Lieury
Selon une enquête menée par la BBC, la pauvreté aurait une influence sur le fonctionnement du cerveau. Bien sûr, pas question de dire "plus on est pauvre, plus on est bête". L'investigation menée par la rubrique The Inquiry explique que l'impact de la précarité sur des individus est une question complexe, dont la réponse dépasse les simple problématiques de notre société, ou même la génétique
Atlantico : Quels sont les points intéressants que cette enquête soulève?
André Nieouillon : Ce type de questionnement, aussi osé soit-il, n’est pas nouveau. Déjà en 2013 l’économiste d’Harvard S. Mullainathan associé au psychologue de Princeton E. Sharif, constatait dans un ouvrage remarqué que la pauvreté conduit à des comportements irrationnels, faisant que la précarité affecte les comportements et conduit à de mauvais choix stratégiques par rapport à des situations diverses, y compris parmi les plus simples. Et ils démontraient à l’aide de nombreuses illustrations que ce qu’ils qualifient « d’état de manque », pour rejoindre une problématique volontairement ramenée à celle de l’addiction, conduit à une vision à très court terme et excessivement égocentrée de gestion des situations, se traduisant par une focalisation sur des besoins immédiats, au détriment d’une réflexion plus globale où la réponse à une situation donnée hypothèque une projection à plus long terme.
http://www.atlantico.fr/decryptage/double-peine-ces-etudes-qui-montrent-que-pauvrete-affecte-capacites-raisonnement-3061972.html#cqq5ACS4DvXT5Rjz.99
DE GAULLE, LE MODÈLE
Le Général avait eu aussi recours aux ordonnances, en 1958, pour relancer l'économie et mettre en place le plan Rueff. Mode d'emploi.
Par Pierre-Antoine Delhommais
Lors de son meeting de Bercy, le candidat Emmanuel Macron avait choisi, pour donner une caution historique à sa propre démarche, de retransmettre sur écrans géants une vidéo du général de Gaulle expliquant à un journaliste : "Le fait que les partisans de droite et les partisans de gauche déclarent que j'appartiens à l'autre côté prouve précisément ce que je vous dis. C'est-à-dire que, maintenant comme toujours, je ne suis pas d'un côté, je ne suis pas de l'autre. Je suis pour la France." Afin de justifier le recours aux ordonnances pour réformer le marché du travail, le président Macron peu...
Emmanuel Macron : quel président sera-t-il ?
À seulement 39 ans, le fondateur d'En marche ! vient de conquérir l'Élysée. Mais qui est vraiment le président Macron ?
Emmanuel Macron : la fabrique d'un chef
Par Charlotte Chaffanjon
L'incroyable marche d'Emmanuel Macron vers le pouvoir est marquée par une succession de ruptures. Coulisses du hold-up du siècle. 22
BHL - Le grand roman français d’Emmanuel Macron
Emmanuel Macron ou la victoire d'un dynamiteur
Emmanuel Macron, et maintenant ?
Par Marc Vignaud
VIDÉOS. Le futur président de la République a promis des réformes rapides s'il obtient une majorité à l'Assemblée nationale. Passage en revue. 34
Emmanuel Macron : "Mes trois grandes réformes seront votées à l'automne"
Par Clément Lacombe et Marc Vignaud
À un mois des élections, le candidat précise son calendrier et révèle ses nouvelles mesures pour réduire les dépenses publiques. Entretien. 123
Diplomatie : Emmanuel Macron a rendez-vous en terrain connu
Par Romain Gubert
Sommet de l'Otan, G7 : le nouveau président rencontrera ses homologues très bientôt. Cependant, la plupart des dirigeants européens le connaissent déjà.
Jean-Michel Blanquer - Éducation : Macron à la recherche de la troisième voie
Par Jean-Michel Blanquer
Il faut en finir avec la querelle stérile entre "pédagogistes" et "traditionalistes". La France a tous les atouts pour allier tradition et modernité. 10
el Macron a dynamité la politique française. ©HAMILTON/REA"/>
Emmanuel Macron ou la victoire d'un dynamiteur
Par Emmanuel Berretta
Depuis qu'il est entré en politique, Emmanuel Macron n'a poursuivi qu'un but : dynamiter tous les codes politiques. Avec succès donc... Récit. 56
Emmanuel Macron, l'ascension d'un jeune ambitieux
Par Émilie Trevert
VIDÉO. Il a été ministre de l'Économie, mais n'a jamais été élu. Le voici désormais au second tour de l'élection présidentielle. Itinéraire d'un enfant gâté. 90
Emmanuel Macron superstar
Nicolas Roussellier : Macron peut-il ubériser la Ve République ?
Par Emmanuel Berretta
VIDÉO. Selon l'historien, le président élu, malgré son profil inédit, reste l'incarnation d'une idée très gaullienne de la fonction. 4
Emmanuel Macron : l'histoire de la "première famille"
Par Émilie Lanez
De l'enfance à la présidence, le nouveau président doit beaucoup aux siens. Une tribu aisée où l'on dîne à l'heure et où on parle beaucoup à table. 45
Brigitte Macron, une amoureuse à l'Élysée
Les images émouvantes du mariage d’Emmanuel et Brigitte Macron
Brigitte Macron, une première dame fan de Louis Vuitton
Brigitte Macron, une amoureuse à l'Élysée
Par Émilie Lanez
VIDÉO. Elle a vécu toutes les métamorphoses, affronté aussi toutes les médisances. Brigitte Macron à l'Élysée, que restera-t-il de sa liberté si chèrement conquise ? 44
Les secrets de famille du couple Macron
L’amitié insoupçonnée entre Brigitte Macron et Bernard Montiel
Philippe-Joseph Salazar - Le macronmantra
Par Philippe-Joseph Salazar
"Je vous aime", "Je suis porteur d'un projet"... Recomposés, les slogans dessinent son programme : un management rhétorique du flou. 28
Emmanuel Macron ou la 5e recomposition politique de la Ve République
Par Emmanuel Berretta
Jusqu'ici, les ajustements du système partisan à la nouvelle donne politique se faisaient sur les bords. Pour une fois, c'est le centre qui rebat les cartes. 29
Édouard Philippe, Sylvie Goulard… : qui sera le Premier ministre de Macron ?
Par Olivier Pérou et Erwan Bruckert
Lagarde, Bertrand, Le Drian, Borloo, Bayrou... Les candidats à Matignon se bousculent au portillon. Macron arrêtera son choix dans les prochains jours. 143
Qui sont les électeurs d'Emmanuel Macron ?
Par Emmanuel Berretta
VIDÉO. L'électeur type du nouveau président est plutôt féminin, cadre ou retraité, bien diplômé et habite une ville de plus de 100 000 habitants. 20
Présidentielle : Macron, un programme économique pour réorienter l'Europe
Par Marc Vignaud
Une France enfin réformée, légitime pour réorienter l'Union européenne et demander davantage de solidarité en zone euro : voilà le projet du nouveau président. 23
MACRON, ARTEFACT ET MARIONNETTE – PAR GUILLAUME FAYE
Guillaume Faye)
Un artefact est une fabrication qui se substitue au réel et dont la vraie nature est travestie. Une marionnette est un personnage de spectacle dirigé par une volonté extérieure. Emmanuel Macron relève peut–être des deux. Feu d’artifice médiatique, brillant et creux, talentueux et retors, il est le produit de forces idéologiques et financières qui l’ont créé afin de neutraliser la menace d’une France identitaire. Macron a été formaté pour donner à la décadence et à la destruction de la France le visage rassurant d’un jeune premier souriant. En outre, son ”libéralisme” économique, sympathique de prime abord dans ce pays objectivement communiste au taux de chômage double de ses voisins, s’avérera vite bidon. Macron sera une poule mouillée en matière de réformes. Trop peur de la bagarre…
L’opération Macron, montée par des réseaux financiers et médiatiques
L’élection d’Emmanuel Macron à l’Élysée serait « le coup de poker le plus sidérant de toute l’histoire politique française » selon Guillaume Tabard (Le Figaro 10/05/2017). En tout cas, il a été bien préparé, notamment par l’exécution de François Fillon grâce à un appareil judiciaire partial, politisé et obéissant à Macron, alors ministre de l ‘Économie de Hollande (voir un article précédent de ce blog).
Tous les médias s’extasient – ou font semblant – de la fulgurante ascension du plus jeune président de la République, 39 ans, hors parti, fondateur d’un mouvement, En marche !, (devenu ” La République En Marche”, LREM) véritable start up politique revendiquant déjà 230.000 adhérents (chiffre exagéré, évidemment) et ridiculisant le PS et la droite. Pas de miracle là dessous : seulement une opération financière massive, préparée dans le secret depuis 2014, destinée à faire élire l’exécutant, le porte–parole de milieux dirigeants cosmopolites, oligarques internationaux alliés à d’importants intérêts musulmans. Pierre Bergé est évidemment de la partie. Tous ont choisi en Macron leur cheval de Troie, pour mettre la main sur la France et enrayer le péril (”populiste” ou plutôt populaire) du Front national présenté comme fascisant. Bien que ce dernier soit bien affaibli par l’agent Philippot et le programme contre–productif qu’il a imposé.
https://fr.novopress.info/205998/macron-artefact-et-marionnette-par-guillaume-faye/
"DIVISION DU TRAVAIL AFFECTIF" : EN AMOUR AUSSI, HOMMES ET FEMMES SONT INÉGAUX
Dans son dernier livre "Pratique de l'amour", le sociologue Michel Bozon explore le sentiment amoureux. Ses mécanismes et ce qui le construit. Nous l'avons interviewé.
Qu'est-ce que l'amour ? Est- ce un sentiment qui nous tombe dessus, par hasard ? Une construction sociale ? Comment se forme le couple ? Et sommes-nous tous égaux dans l'expérience de ce sentiment ?
Ce sont ces questions sur lesquelles travaille le sociologue Michel Bozon depuis bientôt trente ans. Et dans son dernier livre "Pratique de l'amour" (Eds. Payot), le sociologue dissèque l'histoire du sentiment amoureux et ses pratiques, en s'appuyant sur la littérature, le cinéma et les résultats d'enquêtes sociologiques.
Nous avons été passionnés par un aspect en particulier : le genre. Michel Bozon parle notamment de dissymétrie entre hommes et femmes et nous avons voulu parler de cela avec lui, en profondeur.
Rue89 : L'amour, c'est d'abord une éducation à un sentiment non ?
Michel Bozon : L'amour s'apprend, ce n'est pas une sorte d'affect qui nous viendrait spontanément. Pour être plus précis, si chacun connaît un apprentissage amoureux au fil de sa vie, il y a eu d’abord un apprentissage dans la longue durée, au fil de l’Histoire.
Historiquement en Occident la définition d’un code amoureux a précédé de beaucoup la capacité des individus à ressentir et exprimer des sentiments amoureux. Je me réfère ici à la littérature courtoise médiévale, qui définit un code de relations un peu scandaleux, dans lequel l’amour est forcément adultère. La dame commande, fixe les étapes et la suite des épreuves amoureuses. C’est l’inverse du mariage.
L'idée que l’on puisse éprouver personnellement des sentiments amoureux, puis que l’amour est la base la plus légitime du mariage vont s’imposer lentement, notamment à partir de l’époque romantique. L'Eglise qui s'est longtemps opposée à l'idée de l'amour dans le mariage va finir par l’accepter au XXe siècle. Mais le triomphe du « mariage d'amour » est bref. Avec le déclin contemporain du mariage institutionnel, l’amour se retrouve au premier plan.
http://tempsreel.nouvelobs.com/rue89/sur-le-radar/20170528.OBS9963/division-du-travail-affectif-en-amour-aussi-hommes-et-femmes-sont-inegaux.html
LA PHRASE QUI A CONVAINCU NICOLAS HULOT D'ENTRER AU GOUVERNEMENT
Dans un entretien au "Journal du Dimanche", le ministre de la Transition écologique et solidaire révèle les coulisses de sa nomination au gouvernement d'Édouard Philippe.
Jusque-là, il avait toujours refusé d'entrer dans un gouvernement. Nicolas Hulot a été nommé ministre de la Transition Écologique et Solidaire avec rang de ministre d'État, le 17 mai dernier. "Une phrase a achevé de me convaincre", révèle dimanche cette figure de la cause environnementale dans une interview au JDD.
"J’ai senti de la sincérité". Quelques jours après l'élection d'Emmanuel Macron, "je suis allé le voir à sa demande", raconte-t-il. "Il m’a dit : 'J’ai bien conscience que l’enjeu que tu portes est un enjeu essentiel qui conditionne tout le reste. Je n’en ai peut-être pas pris encore toute la mesure et c’est bien pour cela que j’ai besoin de toi'. Je fonctionne à l’instinct. J’ai senti de la sincérité", confie Nicolas Hulot.
"Je serai un garde-fou intraitable". "J’ai l’impression qu’il y a un moment favorable. Un espoir s’est levé pendant la campagne, on le sent bien", continue-t-il d'ailleurs, prévenant malgré tout qu'il n'est pas "un magicien". "Je veux une transformation écologique profonde, presque sociétale. Elle n’aura pas lieu en cinq ans mais nous devons l’initier, mettre en place des dynamiques irréversibles. Je serai un garde-fou intraitable", prévient-il.
"Les signaux envoyés sont positifs". Et à Jean-Luc Mélenchon qui jurait la semaine passée qu'il ne tiendra pas six mois au sein du gouvernement, Nicolas Hulot répond : "Je ne pars pas du tout avec cette défiance-là. (…). Les signaux envoyés sont positifs. Je le dis à mon ami Jean-Luc Mélenchon, si on attend l’alignement des planètes pour agir, nous serons tous morts avant. L’alignement n’est pas là, mais les planètes se sont rapprochées."
http://www.europe1.fr/politique/la-phrase-qui-a-convaincu-nicolas-hulot-dentrer-au-gouvernement-3343247#xtor=EPR-202-[Quotidienne]-20170528&lacid=europe1_2037691
RÉFORME DE L'ÉDUCATION : TROIS DOSSIERS QUI POSENT PROBLÈME
1. Les rythmes scolaire à la carte
2. La fin des devois à la maison
3. Le retour des classes bilangues
http://www.leparisien.fr/societe/reforme-de-l-education-trois-dossiers-qui-posent-probleme-29-05-2017-6993294.php#xtor=EREC-109-[NLalaune]---${_id_connect_hash}@1
CODE DU TRAVAIL : LES FRANÇAIS NE VEULENT PAS DU STATU QUO
Alain Ruello
EXCLUSIF + DOCUMENT + VIDEOS - 44 % des citoyens sont favorables à une réforme en profondeur, selon un sondage. 56 % des sondés rejettent le plafonnement des indemnités aux Prud'hommes.
Quel sort réserver au Code du travail, Selon notre sondage Elabe pour « Les Echos », Radio Classique et l'Institut Montaigne., 44 % des Français se montrent en faveur d'une...
https://www.lesechos.fr/politique-societe/gouvernement/030354351741-reforme-du-code-du-travail-macron-face-au-scepticisme-des-francais-2089958.php#xtor=EPR-7-%5Bmatinale%5D-20170529-%5BProv_%5D-2393179%402
EDUCATION NATIONALE. ANNE COFFINIER : « NAJAT VALLAUD-BELKACEM S’EST ADONNÉE À UN VÉRITABLE MATRAQUAGE IDÉOLOGIQUE
Une année scolaire s’achève, et une autre va redémarrer d’ici quelques mois, après de longues grandes vacances pour les scolaires. Dans le même temps, beaucoup, chez le personnel enseignant, comme chez les parents d’élèves, ont poussé un gros « ouf » de soulagement à l’annonce du départ de Najat Vallaud-Belkacem, qui aura marqué l’histoire de la Vème République comme étant l’une des ministres les plus détestées par une large frange de la population.
Son remplaçant, M. Blanquer, semble vouloir aller à contre courant de la pédagogie de Madame Belkacem. Effet d’annonce, effet Macron, ou réelle volonté de changement ?
Pour faire le point, Anne Coffinier, qui dirige la Fondation pour l’école, a fait le bilan avec nous d’un quinquennat sur le plan de l’Education nationale, ainsi que sur les perspectives à venir.
Breizh-info.com : Quel bilan tirez- vous du quinquennat Hollande en matière d’éducation ?
Anne Coffinier : Le quinquennat Hollande s’est ouvert sur une promesse tonitruante : le recrutement de 60 000 professeurs supplémentaires, qui n’a en pratique pas pu être tenue, notamment parce qu’elle s’est heurtée à la crise des vocations enseignantes. Du coup, d’une part, l’on a dangereusement baissé le niveau de recrutement des enseignants titulaires dans certaines disciplines où les candidats sont rares et, d’autre part, l’on recourt à un nombre excessif de contractuels aucunement formés (comme l’a montré l’émission d’Envoyé spécial)
A cela s’est ajoutée la réforme des rythmes scolaires: un cauchemar pour les parents en termes d’organisation, avec un contenu pédagogique douteux, et un casse-tête coûteux pour les maires.
De plus, le quinquennat a vu la mise en oeuvre d’une prétendue réforme du collège d’une part et des programmes d’autre part, dont la nocivité a été unanimement dénoncée. Cette réforme dictée par un égalitarisme aveugle a fait beaucoup de mal à l’école publique qui n’a pu maintenir les filières et les matières les plus exigeantes, sous prétexte que tous les élèves ne seraient pas capables de suivre de tels enseignements.
Pour finir, il faut noter la promotion obsessionnelle par l’Education nationale d’une approche moralisatrice (même si c’est une anti-morale) et déconstructiviste de tout sujet abordé à l’école. Najat Vallaud- Belkacem s’est adonnée à un véritable matraquage idéologique faisant feu de tout bois pour inculquer dès le plus jeune âge aux enfants les nouvelles tables de la loi issues de la théorie du genre et de la sainte charte de la laïcité. Ces délires ont pris des proportions affligeantes et nombre de familles très attachées à l’école publique ont dû se replier sur l’école privée pour préserver leurs enfants de telles âneries.
Enfin, les ministères de Vincent Peillon comme de Najat Vallaud-Belkacem ont été marqués par une antagonisation voulue et revendiquée des relations entre la famille et l’école, puisque le gouvernement a officiellement confié à l’école publique la mission d’arracher les enfants à l’influence de leur famille.
Breizh-info.com : Que vous inspire la nomination du nouveau ministre de l’Education nationale ? Il semblerait que le ton et la pédagogie ne soient pas les mêmes qu’avec Belkacem, qui en fit même la grimace …
Breizh-info.com : Comment se porte l’école, en cette fin d’année scolaire 2016-2017 ?
Breizh-info.com : Quels vont être les points clés pour les rentrées à venir ?
Breizh-info.com : Et au niveau de la fondation pour l’école, quelles sont vos réussites de ces dernières années ? Et les perspectives qui s’ouvrent à vous ?
Breizh-info.com : Le niveau scolaire a-t-il vraiment baissé en France ? Qu’est ce qui permet de l’affirmer par delà l’idéologie ?
http://www.breizh-info.com/2017/05/29/70547/anne-coffinier-fondation-ecole-najat-belkacem-blanquer-education-nationale
ALAIN DE BENOIST : « MACRON N’APPARAÎT PAS COMME LA MARIONNETTE FABRIQUÉE QUE L’ON IMAGINAIT »
Depuis quelques semaines, les évènements politiques se sont succédés en France, et le principal d’entre eux reste bien évidemment l’élection d’Emmanuel Macron à la présidence de la République.
A quelques semaines des élections législatives, Alain de Benoist, qui vient par ailleurs de sortir un livre (« Ce que penser veut dire » aux éditions Pierre Guillaume de Roux) fait le point sur l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron, sur l’état de l’opposition et notamment du Front national, et sur les grands enjeux à venir.
Breizh-info.com : Emmanuel Macron est devenu président de la République. Qu’est-ce que cela vous inspire ?
Alain de Benoist : Des regrets d’abord. Une certaine sidération ensuite. Jamais élu dans le passé, encore inconnu il y a quelques années, Emmanuel Macron a tenu son pari. Cela ne s’explique pas uniquement par l’ampleur des soutiens dont il a bénéficié. Se propulser à la tête de l’État sans être le candidat d’un parti traditionnel, passer en deux ou trois ans de l’obscurité à la lumière, cela ne s’était encore jamais vu. Cela montre l’ampleur de la crise actuelle, et cela donne aussi à son élection un caractère historique.
On objectera bien sûr que Macron n’a jamais été élu que par défaut, qu’il n’a jamais recueilli que 43,6 % des inscrits, qu’un bon tiers des Français (33,7 % des inscrits) ont boudé le choix qui leur était proposé, soit en se réfugiant dans l’abstention soit en votant blanc ou nul dans des proportions jamais vues depuis 1969, et enfin que près de la moitié de ceux qui ont voté pour lui ne l’ont fait que pour « faire barrage » à Marine Le Pen. Mais tout cela sera vite oublié. Même quand on est mal élu, on est élu.
J’ajouterai que les premiers actes de la présidence Macron, même s’ils ne laissent pas véritablement présager de ce que sera sa politique, donnent au moins à penser que le personnage a été sous-estimé par beaucoup, moi le tout premier. Je ne doute pas un instant que la politique de casse sociale, de baisse des salaires et d’ouverture des frontières qui sera très probablement mise en œuvre par la grande coalition des libéraux de tous bords qu’il a constituée sera une catastrophe pour notre pays.
Mais pour l’instant, Macron n’apparaît pas comme la marionnette fabriquée que l’on imaginait. Non seulement ce n’est pas un « Hollande bis », comme le disent les gens de droite les plus obtus, mais ce sera à bien des égards un anti-Hollande. Cet ultralibéral est sans doute aussi un homme autoritaire, convaincu de la nécessité de redonner de la solennité à la fonction présidentielle. Les mots-clés de son discours, c’était bien « en même temps » !
http://www.breizh-info.com/2017/05/29/70575/alain-de-benoist-macron-lepen-france-venner
SOMMET DU G20 À HAMBOURG (JUILLET). LES OPPOSANTS ANNONCENT LA COULEUR [VIDÉO]
Les dirigeants du G20 se réuniront à Hambourg (Allemagne) les 7 et 8 juillet 2017. La présidence allemande du G20 est placée sous le thème: « Formons un monde interconnecté ».
Comme traditionnellement, de nombreux opposants, y compris les plus radicaux, annoncent des contre manifestations , dans une ville qui est réputée abriter une extrême gauche puissante et violente.
Sur Internet, une vidéo intitulée « Black Bloc Revenge » circule (mise en ligne début janvier), et appelle clairement à s’en prendre à ce sommet mondial, dans lequel « les dirigeants débattront des principaux sujets que sont l’économie, la finance, le climat, le commerce, l’emploi et la politique de développement. La migration et les flux de réfugiés, ainsi que la lutte contre le terrorisme, figurent parmi les autres questions essentielles d’importance mondiale qui figureront à l’ordre du jour du sommet.»
Les anarchistes appellent notamment dans un communiqué diffusé (en anglais) sous la vidéo, à « semer le chaos, attaquer le G-20, détruire la forteresse Europe ».
Un « nouveau » ministre de l’Education : le clone Blanquer
Claude Meunier-Berthelot, enseignante, essayiste
♦ Réouverture des classes bilingues, rétablissement possible du latin/grec, ces annonces ont suffi pour assurer un bon accueil au nouveau ministre de l’Education, Jean-Michel Blanquer. SOS-Education est prêt au dialogue et les classes les plus aisées – cœur nucléaire de l’électorat de Macron – sont favorablement impressionnées. Spécialiste de la machine éducative, inscrivant sa réflexion sur le temps long, Claude Meunier-Berthelot doute de cet aggiornamento éducatif.
Pour elle, la folle machine de la « refondation de l’école » va se poursuivre : « une école, lieu de vie » qui n’instruit plus ; une priorité aux banlieues de l’immigration. Voici un article assurément sévère qui évitera peut-être à ses lecteurs d’être (encore !) déçus demain. Dans Polémia il y a polémique.
Polémia.
Quand va-t-on arrêter de nous donner à croire que de changer de ministre nous fait changer de politique ?
Fraîchement nommé ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer est le clone parfait de Belkacem tout comme elle-même était celui de Peillon, lui-même clone de Chatel – dont Blanquer a été d’ailleurs le directeur général de l’enseignement scolaire (DGESCO) au ministère de l’Education. Nous pourrions remonter ainsi la généalogie de cette caste politique qui trahit le peuple avec une implacable constance depuis des décennies que la mise en œuvre méthodique et progressive du plan Langevin se fait sous le masque de la désinformation visant toujours à nous faire croire que l’objectif est celui d’améliorer les résultats et qu’ils le sont réellement, pendant que, dans le même temps, le système éducatif fait sciemment des Français un peuple d’ignares ! Qui plus est… pas seulement !
Un précurseur de la politique d’ « éducation prioritaire »
Malgré une politique controversée, des « galons » !
Quelle politique, Monsieur le ministre ?
. Pour les élèves issus de l’immigration
. Et pour nos enfants ?
. Un bac « musclé » ?
https://www.polemia.com/un-nouveau-ministre-de-leducation-le-clone-blanquer/?utm_source=La+Lettre+de+Pol%C3%A9mia&utm_campaign=bce6ee0249-lettre_de_polemia&utm_medium=email&utm_term=0_e536e3990e-bce6ee0249-63892613#prettyPhoto
LÉGISLATIVES : DÉPUTÉ OU MAIRE, ILS ONT CHOISI
Du fait de la loi sur le non-cumul des mandats, près de 170 élus ont dû choisir entre leur circonscription et leur ville. Un crève-cœur pour certains d’entre eux.
LE MONDE | 29.05.2017 à 06h41 • Mis à jour le 29.05.2017 à 09h18 | Par Jérémie Lamothe et Manon Rescan
Le premier ministre Edouard Philippe, dans les rues de Paris le 26 mai. THOMAS SAMSON / AFP
Un renouvellement à marche forcée. Adoptée en janvier 2014, la loi sur le non-cumul des mandats va produire ses premiers effets à l’occasion des élections législatives des 11 et 18 juin et participer à la recomposition du paysage politique. Il ne sera désormais plus possible de siéger à l’Assemblée nationale tout en dirigeant un exécutif local, que ce soit une mairie, un conseil départemental ou régional.
Plus de 170 élus, selon un décompte du Monde, ont donc dû choisir ces derniers mois entre leur circonscription et leur ville. Un crève-cœur pour Alain Marty, 71 ans, qui boucle son troisième mandat au Palais-Bourbon. Edile du parti Les Républicains de Sarrebourg (Moselle) depuis 1989, il a fait le choix de ne pas se représenter aux législatives. Il dénonce un « texte anti-maire » : « Il n’y aura plus de maires présents au Parlement, il y a donc le risque d’avoir des députés qui ne comprennent pas la réalité du terrain. »
« L’élu le plus respecté »
Après cinq années passées dans l’opposition « où on ne servait pas à grand-chose », il a décidé, comme près de 80 de ses collègues, de privilégier son siège de maire, « un mandat bien plus concret, en prise directe avec les habitants ». « On apporte une réponse à leurs attentes, poursuit-il. Et puis maire, vous êtes dans un mandat collectif, il y a un travail d’équipe avec vos adjoints, c’est passionnant. »
C’est autant « l’engagement pris » en 2014 lors des élections municipales que cette impression d’être plus proche des citoyens en tant que maire, qui a poussé Alain Chrétien à ne pas prétendre à un second mandat de député. « Le maire est l’élu le plus respecté. On m’appelle d’ailleurs tout le temps Monsieur le maire, jamais Monsieur le député, explique l’élu et président de la communauté d’agglomération de Vesoul (Haute-Saône). Quand on est député, on est un sur 577, il y a beaucoup de concurrence, c’est...
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/elections-legislatives-2017/article/2017/05/29/legislatives-depute-ou-maire-il-faut-choisir_5135228_5076653.html#SzxX2RC1mRYC462A.99
"DANS L’ENFER DE MONTRETOUT": HÉRITAGE CONTESTÉ, VISITEURS SECRETS ET PETITS MEURTRES ENTRE LE PEN
Montretout, c'est la maison de la famille Le Pen sur 3 générations, c'est aussi le coeur politique et financier du FN.
Montretout, c'est la maison de la famille Le Pen sur 3 générations, c'est aussi le coeur politique et financier du FN. Dans cette demeure lugubre et mal entretenue s'y sont succédé des rencontres inattendues, des divorces violents, des trahisons mémorables et des échanges macabres. Auteur de l’essai "Dans l’enfer de Montretout" et journaliste au Parisien, Olivier Beaumont est l’Invité du samedi de LaLibre.be.
Extraits:
Lors du divorce de Jean-Marie et Pierrette, on assiste à un échange aussi macabre que romanesque. Quel était le contexte de cet échange ?
Lorsque Pierrette est partie en triple vitesse de Montretout en abandonnant ses filles. Dans la précipitation, elle emporte dans sa beauty-case l’œil de verre de réserve de Jean-Marie Le Pen, mais elle oublie de prendre l’urne funéraire de sa maman. Cet oubli va donner lieu à un échange d’objets entre les avocats Georges-Paul Wagner (pour lui) et Gilbert Collard (pour elle) un soir à l’orée d’un bois. Il y aura pendant plusieurs mois un conflit rocambolesque entre avocats, puisque Jean-Marie Le Pen refuse de lui verser une pension alimentaire. Il dira même dans la presse qu’elle n’a qu’à faire des ménages si elle a besoin d’argent. Pierrette répondra à cette provocation de son mari en posant nue dans Playboy en tenue de soubrette.
Est-ce vrai que la bagarre entre des chiens et un chat à Montretout serait à l’origine du départ de Marine Le Pen ?
Pendant les vacances estivales de 2014, le chat préféré de Marine est croqué et tué par les deux molosses de Jean-Marie. Elle va en être bouleversée et quittera immédiatement Montretout. C’est la goutte qui a fait déborder le vase, car elle en voulait déjà beaucoup à son père pour ses récents propos sur les chambres à gaz. C’est une rupture plus que géographique, car elle sera aussi politique avec son père.
Pour Marine, la seule manière pour le FN de remporter les élections, c’est de prendre ses distances avec le fondateur devenu encombrant ?
Marine Le Pen veut faire campagne sur des routes sans épine, alors que son père estime qu’il est indispensable de choquer et provoquer pour exister et réussir. S’il a fait de la diabolisation son fonds de commerce, elle défend une ligne davantage policée. Elle pense qu’elle ne pourra gagner la présidentielle qu’en évitant les provocations.
Marine Le Pen, parfois surnommée "la châtelaine de Montretout", a-t-elle aimé vivre à Montretout ?
http://www.lalibre.be/actu/international/dans-l-enfer-de-montretout-heritage-conteste-visiteurs-secrets-et-petits-meurtres-entre-le-pen-58c156a4cd705cd98dd74dce?ncxid=45D78D4521CE4FB03E1F3CA8AD8B3E4E&m_i=dStO4b%2B22SWZ4WYVjVjNoxLQ1JVgJnqlM6bTMqXrQ8fh4EFQoyS4GXXhFINOpsyojuOW3bE9vG%2BjYLR4o3Ljrymm0rupd0&utm_source=selligent&utm_medium=email&utm_campaign=&utm_content=&utm_term=_Copie+de+2017-05-17+-+LLB+Num%C3%A9rique+12+semaines+12%E2%82%AC_
LE SCÉNARIO DE LA FABULEUSE AFFAIRE FERRAND
Article reproduit avec l'autorisation du notaire expert en droit des affaires qui administre le blog "Avocats-notaires".
Richard Ferrand, directeur général, donc patron salarié, des Mutuelles de Bretagne, a eu la main sur toute l'opération, a tout organisé pour faire lui-même la fabuleuse affaire.
Directeur général de la mutuelle, il a mis en évidence le besoin de nouveaux locaux.? Il a cherché, ou fait chercher, les locaux appropriés.? On lui a signalé plusieurs locaux possibles, dont ceux-ci qui sont à vendre un prix "très raisonnable".? Considérant que les circonstances permettent de réaliser une excellente affaire, il décide de la faire pour lui même.??
Il fait constituer une SCI (Société Civile Immobilière) par sa compagne, qui s'octroie 99 des 100 parts du capital, et met la 100eme part au nom d'un ami (un prête-nom) car la société doit avoir au moins deux associés lors de sa constitution.? Cette centième part sera ensuite rétrocédée à la fille du couple Ferrand.?? Le projet de statuts en main (société non encore immatriculée), il fait établir une promesse de vente au bénéfice de cette société "en formation" au prix de 402.000 euros.??
Un rêve, réalisé par Ferrand parce qu'en qualité de directeur général des Mutuelles de Bretagne, il a managé toute l'opération et orienté (dicté) les décisions du conseil d'administration.?? Le conflit d'intérêt qui caractérise cette opération est tout aussi fabuleux, et disqualifie clairement son auteur pour participer, dans le gouvernement auquel il appartient, à la lutte impitoyable contre la corruption sous toute ses formes promise par le président de la République.?? Depuis ce matin, le discours tenu par Monsieur Ferrand et ses amis ministres et porte-paroles du gouvernement ("il n'y a rien d'illégal") est en tout point semblable à celui que nous servaient, il n'y a pas si longtemps, Fillon et ses proches, dont on sait comment ça s'est terminé.??
http://www.economiematin.fr/news-richard-ferrand-conflit-interet-gouvernement-macron
RESSOURCES HUMAINES : POUR DE BONS RÉSULTATS, TRAITEZ TOUS LES PETITS PROBLÈMES SIMULTANÉMENT (7/7)
par Alexandre Kolow
Pour conclure cette série d’articles liés aux problèmes auxquels sont aujourd’hui confrontés recruteurs et candidats, je dirais qu’à la vue de l’ampleur du problème, si chacun de ces composantes du problème général du chômage tentent d’être résolues indépendamment les unes des autres comme tentent de le faire beaucoup de startups du secteur, les résultats seront difficiles à obtenir. Nous sommes en effet à [...] Lire la suite.
http://www.economiematin.fr/
MACRON : UN PRINCE, UN MAÎTRE, L’INTELLIGENCE AU POUVOIR !
Emmanuel Macron nous offre aujourd’hui une illustration de sa pensée d’hier.
Avec Emmanuel Macron, nous avons un prince qui se conseille lui-même. Qu’on apprécie ou non les débuts de sa présidence, il me semble que, au-delà des plans esthétique et politique, personne ne peut nier qu’avec lui l’intelligence est au pouvoir, une certaine qualité de pensée au sommet.
Je veux bien croire qu’il n’a pas, d’emblée, songé à la charge suprême mais il a réfléchi manifestement, dans son passé, comme s’il allait devoir l’assumer un jour. Il suffit pour s’en convaincre de lire un texte qu’il a publié dans la revue Esprit, où « il développe une théorie de l’action politique dans un monde complexe » et plus précisément une analyse du temps juste, celui qui surgirait vainqueur de l’écartèlement « entre le temps long condamné à la procrastination ou à l’incantation et le temps court qui appelle l’urgence imparfaite ou insuffisante ».
Il est clair qu’Emmanuel Macron nous offre aujourd’hui une illustration de sa pensée d’hier.
Et que son aspiration au dépassement de la droite et de la gauche orthodoxes ne contredit pas mais concrétise.
Cette étrange tranquillité démocratique qui, malgré les antagonismes partisans continuant d’exister, a apaisé la quotidienneté d’un pays que le quinquennat précédent avait totalement échoué à rassembler explique le sursaut d’une Martine Aubry qui ne comprend plus rien à sa gauche et à une situation qui lui a fait perdre ses repères familiers et vindicatifs. La France n’est plus lisible pour elle. Elle déclare « qu’on a cassé la politique et qu’on ne parle plus de projets, de valeurs… » (RTL). Alors que la lucidité devrait lui enseigner le contraire. On a quitté, pour longtemps j’espère, la politique ancienne de coups, de violences et d’oppositions systématiques.
http://www.bvoltaire.fr/macron-prince-maitre-lintelligence-pouvoir/?mc_cid=98779c803a&mc_eid=a5eb12b154
L’ÉCONOMIE N’EST QU’UN MOYEN. L’ESSENTIEL EST LA CIVILISATION
« Nous sommes avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne ». Cette phrase du Général de Gaulle rapportée par Alain Peyrefitte, qui explique la politique « algérienne » du Général par le réalisme politique beaucoup plus que par les principes abstraits qu’on lui prête souvent, est avec raison utilisée pour mettre en garde contre une immigration excessive qui aurait finalement le même effet que le maintien de l’Algérie française : une disparition progressive, démographique et culturelle de notre nation. Celle-ci est déjà en marche. La récente élection présidentielle en a sans doute accéléré le processus.
Le terrain privilégié de la campagne a été l’économie. Ce choix a mis à l’écart les questions de l’identité menacée de notre pays, de la sécurité de ses habitants, par rapport au terrorisme mais pas seulement, et celle de notre politique internationale. La droite a enfourché ce cheval de bataille en étant persuadée que sa compétence, à l’évidence plus grande que celle des socialistes, allait être accentuée aux yeux de l’opinion par les cinq années désastreuses du mandat Hollande résumées par l’échec de la prétendue lutte contre le chômage. Le programme de Fillon était de loin le plus sérieux et le plus cohérent sur ce point. Il s’est heurté à trois obstacles mortels. D’abord, le candidat masqué de la gauche, le président actuel, avait gommé son socialisme originel, abandonné à des démagogues, l’un habile et l’autre ridicule. Le ralliement d’hommes soi-disant de « droite » dès le début de la campagne, comme la nomination de deux ex-LR aux ministères de l’économie et du budget après l’élection, participent à cette entreprise de séduction par l’économie qui a fonctionné auprès du Medef et d’une partie de l’opinion. Un banquier est efficace en économie ! L’expérience de la crise des « subprimes » aurait pourtant dû éteindre cette illusion, notamment à l’égard d’un professionnel à l’expérience très limitée. Mais, le programme tardif du candidat élu avait le grand mérite d’être beaucoup moins sévère que celui du gaulliste. Le premier visait le succès électoral à tout prix, l’autre le redressement du pays. Les Français qu’on traite à la morphine de l’assistance, de l’emploi public débordant et de l’endettement depuis près de quarante ans ont préféré la thérapie douce au remède de cheval. Le coup de Jarnac fut porté par le duo justice-médias : un mis en examen, manifestement soucieux de son niveau de vie familial, pouvait-il être aussi exigeant envers ses concitoyens ? L’autre « droite », le Front National, n’a pas voulu être en reste, et a laissé ses positions économiques prendre le dessus dans le débat sur ses revendications en matière de sécurité et d’immigration. L’abandon unilatéral de l’Euro et la démagogie sociale ont empêché beaucoup d’électeurs de droite sérieux de rejoindre un pareil projet au second tour. La droite a perdu la bataille de l’économie contre toute attente.
http://www.ndf.fr/poing-de-vue/26-05-2017/leconomie-nest-quun-moyen-lessentiel-est-la-civilisation/
CODE DU TRAVAIL : PHILIPPE VA POURSUIVRE LES CONSULTATIONS AVEC LES SYNDICATS
Ce sera à coup sûr la première réforme marquante du quinquennat... et aussi la plus clivante. Le premier ministre tente donc de déminer le terrain en consultant les syndicats avant de proposer une réforme du Code du travail.
Le Premier ministre Edouard Philippe, en déplacement dimanche dans l'Eure pour soutenir son ministre de l'Economie Bruno Le Maire, a indiqué qu'il poursuivrait lundi avec "ouverture" et "détermination" ses consultations avec les syndicats, en vue de la réforme du Code du travail prévue cet été.
Après avoir reçu mercredi dernier les représentants du Medef, de Force Ouvrière et de la CFE-CGC, Edouard Philippe doit rencontrer lundi, en présence de la ministre du Travail Muriel Pénicaud, les représentants de la CGT, de la CFDT, d'U2P, de la CPME et de la CFTC.
Le calendrier des négociations connu mardi ?
"Je vais poursuivre ces discussions exactement avec le même esprit, avec à la fois beaucoup de détermination, car il faut avancer -c'est un engagement clair du président de la République et il sera tenu- mais aussi avec beaucoup de bonne volonté et beaucoup d'ouverture, parce qu'une bonne réforme c'est toujours une réforme bien pensée, bien discutée et ensuite bien exécutée", a déclaré Edouard Philippe à la presse, à la terrasse d'un café de Pacy-sur-Eure, une petite ville de la 1ère circonscription, dans laquelle se représente Bruno Le Maire.
"Les premières conversations que j'ai pu avoir avec les syndicats m'ont permis de constater que l'ouverture et la volonté de discuter étaient présentes et je m'en réjouis", a-t-il poursuivi, précisant que des détails sur le calendrier des négociations ne seront pas fournies en toute vraisemblance avant mardi.
Fin publicité dans s
http://www.latribune.fr/economie/presidentielle-2017/reforme-du-code-du-travail-philippe-poursuivra-avec-ouverture-et-determination-ses-consultations-avec-les-syndicats-725041.html#xtor=EPR-2-[l-actu-du-jour]-20170529
8A- BREXIT
GINA MILLER, LA MADONE ANTI-BREXIT
Cette femme d'affaires richissime de la City est la personnalité la plus adulée mais aussi la plus haïe des Britanniques depuis qu'elle a pris la tête de la fronde contre la sortie de l'Europe.
Sarah Halifa-LegrandPublié le 29 mai 2017 à 07h06
"Voici une femme à qui on a dit le pire que l'on puisse dire à quelqu'un : qu'elle n'était pas humaine. Qu'elle était un primate. Voici Gina Miller !" Tonnerre d'applaudissements. La voilà qui traverse la scène d'un pas de reine. Fine silhouette vêtue de noire, menton haut, chignon sage, elle s'arrête devant le pupitre. Elle écrase discrètement une larme sur sa joue. "Oh my God", lit-on sur ses lèvres. Puis, au micro : "Je ne m'attendais pas à cela." A cet accueil. Cette ovation. Le sourire ému qui vient illuminer son visage ne s'y éternise pourtant pas. Elle chausse ses lunettes. Ses traits se durcissent. Elle est venue là pour faire un discours de combat :
"Mme May ne veut pas d'opposition sur le Brexit, c'est donc à nous, citoyens et société civile de nous en charger. A nous de faire en sorte que cela change !"
Ce 12 mai, dans la salle de conférence du Central Hall Westminster, où elle vient d'introduire un débat exceptionnel sur le Brexit, le public n'en finit plus de l'acclamer.
Quand elle repense à ce moment, deux jours plus tard, Gina Miller n'en revient toujours pas. "Je suis tellement habituée à ce que les gens m'en veulent que je me suis construit une armure pour me protéger, nous explique-t-elle. Et là j'ai ét&eacu
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20170524.OBS9882/gina-miller-la-madone-anti-brexit.html#xtor=EPR-1-[ObsActu8h]-20170529
LE BREXIT SELON THERESA MAY : CE QU'IL FAUT RETENIR DE SON DISCOURS
La Première ministre britannique a présenté sa stratégie pour le Brexit. Et c'est bien la version dure anticipée par les observateurs qui l'emporte, une rupture "claire et nette".
Les observateurs avaient prévenu que le Brexit selon Theresa May s’annonçait "hard". La Première ministre britannique vient de confirmer, mardi 17 janvier, que le Brexit sera "hard", annonçant une rupture "claire et nette". Lors de la présentation de sa stratégie, elle a annoncé un déclenchement de la procédure de divorce d’ici fin mars, prélude à ce qu'elle envisage comme deux ans de négociations.
# La sortie du marché unique
Le Brexit signifiera la sortie du Royaume-Uni du marché unique, a confirmé Theresa May ce mardi alors qu’elle présentait sa stratégie.
"Ce que je propose ne peut pas signifier une appartenance au marché unique", qui nous empêcherait de négocier "nos propres accords commerciaux", a-t-elle déclaré à Londres.
# Le nouvel accord douanier
C’est désormais clairement affiché, Theresa May veut un accord douanier entre le Royaume-Uni et l'Union européenne. Cet accord passera soit par la conclusion d'un accord complètement nouveau, soit il intégrera des éléments d'accords existants.
"Je ne veux pas que le Royaume-Uni soit membre de la politique commerciale commune (de l'UE) et je ne veux pas que nous soyons liés aux tarifs extérieurs communs, ce sont des éléments de l'union douanière qui nous empêcheraient de conclure nos propres accords commerciaux avec d'autres pays. Mais je veux que nous ayons un accord douanier avec l'UE", a-t-elle souligné.
# La maîtrise de l’immigration
# L’application "étapes"
# Le vote du Parlement
# La mise en garde à l'UE
http://tempsreel.nouvelobs.com/brexit/20170117.OBS3918/le-brexit-selon-theresa-may-que-faut-il-retenir.html
BREXIT : CES MILLIERS D'EMPLOIS QUE METTRAIENT EN PÉRIL UN ÉCHEC DES NÉGOCIATIONS ENTRE LONDRES ET BRUXELLES
"Tuer des emplois américains" : c’est le risque qu’aurait mentionné Donald Trump le 24 mai aux leaders européens à propos du Brexit. Mais la Maison Blanche a démenti, donc il ne l’a pas dit…
N’empêche, pour que le Brexit ne devienne pas un Breakxit, avec le risque annoncé du « pas d’accord plutôt qu’un mauvais accord » comme l’écrit Theresa May dans son manifeste électoral, il faut que beaucoup de conditions soient remplies, et bien remplies. Mais rien n’est moins sûr.
Certes, tout a été fait, ou plutôt écrit, pour que les discussions aient lieu de manière amicale, avec l’idée de construire une « coopération loyale » pour la suite. Pour qu’un divorce se passe au mieux, on met au-dessus de tout le bonheur des enfants. Ceci fait sens : il faut toujours viser une solution « gérable » dans la durée. Le bon post-Brexit serait alors une union de pays favorable, même plus distendue, ce qui permet à tous d’avancer. Mais les anicroches et les problèmes ne manquent pas. En voici cinq.
Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/brexit-ces-milliers-emplois-que-mettraient-en-peril-echec-negociations-entre-londres-et-bruxelles-3063534.html#3mFjlRMlFVziKUdz.99
8B- CETA (traité Canada/Europe)
8C- CD1 (traité effet de serre)
8D- UNION EUROPÉENNE
RÉFORME DE LA ZONE EURO : LA DIVERSION D'EMMANUEL MACRON
A peine investi de ses fonctions, le nouveau président de la République française s’est rendu en Allemagne pour son premier déplacement officiel afin de rencontrer Angela Merkel. Emmanuel Macron se dit déterminé à relancer le projet d’une Europe politique forte en réaction à l’euroscepticisme ambiant qui, selon lui, prospèrerait sur l’inefficacité d’une union économique et monétaire (UEM) dépourvue de gouvernance.
Il souhaite doter l’Union européenne de plus grandes capacités budgétaires. Cette proposition, qui implique une plus grande mutualisation des finances publiques en Europe, a reçu un accueil mitigé outre-Rhin. Car si les Allemands partagent le souhait de renforcer l’intégration de la Zone euro, le contenu de cette intégration diffère radicalement.
Meilleur contrôle sur les budgets nationaux pour les Allemands
Berlin insiste sur la nécessité de conférer plus de pouvoir au Mécanisme européen de stabilité pour mieux surveiller les politiques budgétaires nationales, mission actuellement dévolue à une Commission européenne jugée trop laxiste. Le gouvernement allemand paraît ferme, en apparence, sur le refus de mutualiser les politiques budgétaires au profit des Etats irresponsables. Mais cette position, destinée à rassurer les contribuables allemands, a été considérablement assouplie ces dernières années.
Rappelons qu’il était interdit, dans le cadre de l’UEM, de contraindre les contribuables européens à renflouer un gouvernement extérieur défaillant sur lequel ils n’ont aucun contrôle démocratique. Cette interdiction a été contournée par la multiplication des prêteurs publics en dernier ressort à l’échelle internationale. Le Fonds monétaire international, le Mécanisme européen de stabilité (qui devait à l’origine s’appeler mécanisme européen de solidarité avant que l’on ne réalise que cela pouvait heurter certaines sensibilités germaniques) ainsi que la Banque centrale européenne ont tous participé à divers degrés à de multiples opérations de financement des Etats en difficulté.
http://www.economiematin.fr/news-reforme-de-la-zone-euroo-la-diversion-d-emmanuel-macron
PAYS DIVERS
09- PROCHE ORIENT – SYRIE, ÉGYPTE, IRAK, ISRAEL, TURQUIE,
RUSSIE
LE S.O.S. DE LÉONID ANDREÏEV
Le bolchévisme un siècle après
Ayn Rand a vingt ans lorsqu’elle décide de fuir, seule et sans un sou, mais avec Nietzsche dans sa besace, pour Saint-Pétersbourg. Elle a vite pigé quelle duperie est le communisme et quelle chape de plomb s’abat sur la Russie. Exilée aux États-Unis, elle sera engagée à Hollywood par Cecil B. De Mille.
Léonid Andreïev, pourtant adoubé par Maxime Gorki et écrivain d’une lucidité exceptionnelle, connaîtra un sort plus tragique : il se suicidera en 1919 après avoir dressé un réquisitoire implacable contre Lénine et Trotski et envoyé, comme une bouteille à la mer, un S.O.S. aux Américains. On ne sera guère surpris qu’il ait fallu cent ans pour que ces textes prémonitoires soient enfin traduits – et admirablement par Sophie Benech – en français. Ne nous faisons pas d’illusions : ils passeront inaperçus tant l’idéal communiste reste ancré dans l’âme française. “Si vous saviez, écrit Andreïev, combien est noire la nuit qui plane sur nous. Il n’y a pas de mots pour décrire ces ténèbres.”
L’idéologie du mensonge déconcertant
À la fois serviteur déloyal et chef corrompu, le bolchevisme à été dès sa venue au monde l’image même de la duplicité et du mensonge, de la tromperie et de la traîtrise.
Personne, en Occident, n’a prêté la moindre attention à cet appel au secours de Léonid Andreïev. Il est vrai que la Révolution est un si beau mot que même ceux qui la dénaturent bénéficient de toutes les indulgences. L’Histoire se répète avec une désarmante naïveté. Et il semblerait que chaque fois les premiers à tomber dans le piège soient les intellectuels ou prétendus tels. La lecture de Léonid Andreïev les décillera-t-elle ? Rien n’est moins sûr.
http://www.causeur.fr/sos-leonid-andreiev-ayn-rand-44513.html?utm_source=Envoi+Newsletter&utm_campaign=4a23349b9b-Newsletter&utm_medium=email&utm_term=0_6ea50029f3-4a23349b9b-57258861
MACRON: L’UTILISATION D’ARMES CHIMIQUES EN SYRIE DÉCLENCHERA «UNE RIPOSTE IMMÉDIATE»
Le président français Emmanuel Macron a prévenu lundi que l’utilisation d’armes chimiques en Syrie ferait l’objet d’une «riposte immédiate», tout en souhaitant un «partenariat» renforcé avec Moscou pour lutter contre le terrorisme dans ce pays, au cours d’une conférence de presse avec son homologue russe Vladimir Poutine.
«Une ligne rouge très claire existe de notre côté, l’utilisation d’armes chimiques, par qui que ce soit», a prévenu le chef de l’État français, qui recevait M. Poutine à Versailles. «Toute utilisation d’armes chimiques fera l’objet de représailles et d’une riposte immédiate, en tout cas de la part des Français».
+ LIRE AUSSI |Poutine accueilli par Macron au Château de Versailles pour leur première rencontre
M. Macron a par ailleurs souhaité «renforcer» «le partenariat avec la Russie» en matière de lutte contre le terrorisme en Syrie. «Notre priorité absolue, c’est la lutte contre le terrorisme et l’éradication des groupements terroristes et en particulier de Daech», l’acronyme arabe du groupe État islamique.
«C’est le fil directeur de notre action en Syrie et ce sur quoi je veux, qu’au-delà du travail que nous menons dans le cadre de la coalition, nous puissions renforcer notre partenariat avec la Russie», a-t-il dit.
Le nouveau président français s’est prononcé en faveur d’«une transition démocratique» en Syrie, «mais en préservant un État syrien». «Dans la région, les États faillis sont une menace pour nos démocraties et on l’a vu, à chaque fois, ils ont conduit à faire progresser les groupements terroristes», a-t-il souligné.
http://www.lavenir.net/cnt/dmf20170529_01011490/macron-l-utilisation-d-armes-chimiques-en-syrie-declenchera-une-riposte-immediate?utm_source=lavenir&utm_medium=newsletter&utm_campaign=soir&utm_content=general-news&&M_BT=147938901970
CE QU'IL FAUT RETENIR DE LA PREMIÈRE RENCONTRE ENTRE MACRON ET POUTINE À VERSAILLES
Après l'Américain Donald Trump, Emmanuel Macron rencontre un autre « cactus » de la scène internationale, pour tenter de renouer le dialogue avec la Russie.
Un mot se répète à l'envi dans l'entourage d'Emmanuel Macron pour évoquer la manière dont le nouveau chef de l'Etat entend présider : « jupitérien », ce roi — foudre en main — de tous les dieux dans la mythologie romaine. Alors, quoi de mieux qu'une mise en scène royale pour théâtraliser la venue en France du maître du Kremlin, sous les ors du château de Versailles ? Comme pour couronner cette première tournée des grands-ducs de la scène internationale qui occupe Emmanuel Macron depuis mercredi, à Bruxelles puis en Sicile où il a rencontré l'Américain Trump et les autres dirigeants du G 7.
http://www.leparisien.fr/politique/apres-trump-macron-rencontre-poutine-29-05-2017-6993018.php
DE LA RÉVOLUTION D’OCTOBRE… À L’EMPIRE AMÉRICAIN
L'édito de Valérie Toranian, à retrouver dans le nouveau numéro de la Revue des Deux Mondes.
Dans la conclusion de son roman la Peste, Albert Camus écrivait en 1947 : « Le bacille de la peste ne meurt ni ne disparaît jamais. » L’auteur de l’Homme révolté se méfiait des révolutions, qu’il jugeait totalitaires par essence ; il n’a cessé de dénoncer les crimes soviétiques, et fut l’une des rares consciences de gauche, libre et critique, dans une France où les « progressistes » ont largement cautionné le stalinisme et ses abominations. Par aveuglement. Par peur de « faire le jeu de l’impérialisme américain et du capitalisme ». Comme certains aujourd’hui face au totalitarisme islamiste refusent tout amalgame pour ne pas faire le jeu du Front national… Avec le résultat qu’on connaît.
« À Moscou la commémoration de 1917 est devenue un casse-tête. »
Cent ans après la révolution russe, que reste-t-il du communisme et des communistes ? Les germes de l’idéologie qui porta au pouvoir Lénine et les bolcheviques qui se répandirent dans le monde entier sont-ils toujours résilients ou morts et disparus à jamais ? À Moscou la commémoration de 1917 est devenue un casse-tête. Comme l’explique Veronika Dorman, « Lénine […] fondateur du parti bolchevique, trop internationaliste, idéologue d’une révolution mondiale […], est devenu une référence inconfortable. Contrairement [à Staline], “petit père des peuples”, dont le social-chauvinisme correspond davantage à l’urgence du jour ». Au mausolée, Lénine !
À l’inverse, en Chine pourtant largement ouverte à l’économie de marché, le Parti communiste conserve une emprise totale. À Pékin, « l’imbrication du PCC et du pouvoir économique contribue à forger une classe sociale ultradominante », écrit Jean-Luc Domenach.
« Si les ultimes régimes communistes semblent voués à disparaître à brève échéance, qu’en est-il de la persistance idéologique du communisme ? »
Stéphane Courtois nous rappelle qu’au Viêt Nam et au Laos, « des partis communistes mafieux, sont toujours au pouvoir. Au Cambodge, les Khmers rouges ont été chassés mais c’est un ex-Khmer rouge qui a repris la main. Il est probable que ces régimes se transformeront en dictatures familiales, à l’instar de la Corée du Nord ».
http://www.revuedesdeuxmondes.fr/de-revolution-doctobre-a-lempire-americain/
MACRON ET POUTINE, « UN ÉCHANGE EXTRÊMEMENT FRANC ET DIRECT »
François d’Alançon
Les deux présidents se sont mis d’accord pour créer un groupe de travail sur la Syrie, et pour organiser une réunion rapide sur l’Ukraine, dans le cadre du format Normandie.
http://www.la-croix.com/Monde/Macron-Poutine-echange-extremement-franc-direct-2017-05-29-1200851023?utm_source=Newsletter&utm_medium=e-mail&utm_content=20170529&utm_campaign=newsletter__crx_alert&utm_term=651191&PMID=cfa268a2a7e3420fc4631730fd4f7196
D'UN TSAR À L'AUTRE : LA FRANCE ET LA RUSSIE FACE À L'HISTOIRE ET À LEURS RESPONSABILITÉS
par Valérie Toranian
Un tsar en France. C’est le titre de l’exposition consacrée à Pierre le Grand, au Grand Trianon de Versailles, à l’occasion des trois cents ans de sa visite officielle en France en 1717. Ce pourrait être le sous-titre de la visite d’État de Vladimir Poutine qui s’est entretenu aujourd’hui avec Emmanuel Macron sous les ors de la monarchie absolutiste, avant d’inaugurer avec le président français, dans la galerie des Cotelle, l’exposition où sont rassemblés sculptures, objets précieux scientifiques ou personnels du monarque russe...
Au détour d’une salle, on lit sur un mur cette phrase signée par Saint-Simon à propos de Pierre le Grand : « Un si puissant prince, si clairvoyant mais plein de fantaisie avec un reste de mœurs barbares. »
Poutine s’est-il senti visé ? Le tsar éclairé, admiré de Poutine, était un réformateur, un moderniste tourné vers l’Europe, les arts, l’architecture, l’urbanisme. Il voulait mettre la Russie à l’heure occidentale et avait même imaginé un impôt sur la barbe (dont il exempta prudemment les prêtres et les moujiks…) ! Sa visite fut un véritable triomphe. La Cour et la France s’entichèrent de ce géant de 2 mètres, curieux et enthousiaste, qui notait toutes ses découvertes sur un carnet. Il retournera en Russie avec mille idées pour la reconstruction de Saint-Pétersbourg.
La main tendue d’Emmanuel Macron met fin à la période de brouille avec François Hollande consécutive à l’intervention russe en Syrie et au soutien de Poutine à Bachar el-Assad. Le président français, fidèle à sa démarche balancée, entend ne pas être soumis, ne faire aucune concession sur l’Ukraine. Et en même temps il considère que le chef du Kremlin n’en reste pas moins un partenaire de travail et un interlocuteur indispensable.
http://www.revuedesdeuxmondes.fr/dun-tsar-a-lautre-france-russie-face-a-lhistoire-a-leurs-responsabilites/
POURQUOI EMMANUEL MACRON TEND LA MAIN À VLADIMIR POUTINE
Le président français va tenter ce que Hillary Clinton avait baptisé en 2008 le "reset" - comme le fameux bouton pour "réinitialiser" les ordinateurs - dans les relations avec Moscou.
Parmi les quatre principaux candidats à l’élection présidentielle, trois avaient une attitude au minimum complaisante vis-à-vis de Vladimir Poutine. C’est le quatrième, le plus critique envers le maître du Kremlin, qui a été élu, et c’est lui qui, paradoxalement, déroule le tapis rouge au président russe, ce lundi à Versailles.
Emmanuel Macron a surpris tout le monde en annonçant cette rencontre avec Vladimir Poutine, non seulement en raison de la rapidité de ce rendez-vous, si peu de temps après son élection, mais aussi pour le cadre prestigieux et historiquement chargé de Versailles.
Et il risque de surprendre encore en tentant d’établir une bonne relation de travail avec le président russe, là où beaucoup l’imaginaient plutôt sur la défensive après l’engagement russe en faveur de Marine Le Pen, tant avec la fameuse photo de la candidate d’extrême droite dans le bureau de Poutine au Kremlin, qu’avec le soutien financier russe au FN et les manœuvres des médias d’Etat russes contre Emmanuel Macron.
Hubert Reeves : "Nous sommes nés des étoiles et le big bang est notre histoire"
Des trous noirs aux ondes gravitationnelles en passant par la physique quantique, l’astrophysicien Hubert Reeves interroge le mystère des origines de l’univers et l’apparition de la vie.
Dans son nid du Quartier latin, les fenêtres offrent un large panorama sur les toits de Paris. C’est un petit appartement au cachet d’universitaire bohème, livres et tableaux, statues africaines, revues scientifiques posés ça et là. Hubert Reeves, 84 ans, y reçoit comme dans les foyers québécois, en chaussettes et sans chichi.
Sa silhouette menue pourrait être celle d’un enfant posé et curieux. Œil bleu, pâli par les ans, auréole de cheveux blancs, barbe à l’avenant, ce Canadien installé en France depuis un demi-siècle n’est pas seulement un remarquable conteur de sciences dont les conférences, parfois associées à des concerts, attirent les foules. Au milieu des années 1960, dans l’équipe d’un futur prix Nobel aux Etats-Unis, il a participé à des découvertes fondamentales sur la naissance des étoiles.
Albert Jacquard : “Qu'est-ce que cela veut dire, être intelligent ?”
Ecologiste convaincu, il préside le mouvement Humanité et Biodiversité, aimant, dit-il, prendre des «bains d’arbre» dans sa ferme de Malicorne, en Bourgogne, encerclant entre ses bras cèdres du Liban ou ginkos qu’il a plantés autrefois. Hubert Reeves y ausculte avec une égale passion étoiles et papillon
http://bibliobs.nouvelobs.com/idees/20170523.OBS9819/hubert-reeves-nous-sommes-nes-des-etoiles-et-le-big-bang-est-notre-histoire.html#xtor=EPR-1-[ObsActu8h]-20170529
LA DIPLOMATIE SELON MACRON : "ON NE FERA PAS DE PETITES CONCESSIONS, MÊME SYMBOLIQUES"
Le président de la République a fait ce week-end ses premiers pas parmi les grands de la planète, et a esquissé les contours de sa diplomatie auprès du JDD.
C’était l’un des moments les plus attendus et les plus scrutés du G7. La poignée de main entre Donald Trump et Emmanuel Macron a donné lieu a de nombreux commentaires, le président américain ayant pris l’habitude de saluer ses interlocuteurs avec une vigueur par laquelle il semble vouloir affirmer son ascendant. "Ma poignée de main avec lui, ce n’est pas innocent, ce n’est pas l’alpha et l’oméga d’une politique mais un moment de vérité", a reconnu Emmanuel Macron auprès du JDD, en marge de cette rencontre.
Donald Trump "est plus ouvert qu’on ne le croit". Une rencontre en demi-teinte pourtant : concernant l’accord de Paris, les dirigeants du G7 n’ont fait qu’acter leur désaccord, alors même que la pérennisation de cet accord universel sur le climat, largement remis en cause par Donald Trump pendant sa campagne présidentielle, était l’un des principaux enjeux de la rencontre. Le président américain a remis sa décision sur ce dossier à plus tard. "Le Donald Trump que j’ai rencontré avait envie de comprendre et d’écouter", nuance cependant le nouveau président de la République. "Il est plus ouvert qu’on ne le croit, il aime le contact direct et il est capable de changer de position. Etant donné la manière dont il fonctionne, je pense que je peux construire avec lui une relation cordiale", assure-t-il.
Installer des "dialogues bilatéraux". Pour le président qui faisait, à l’occasion de la réunion à Taormine des chefs d’Etats de sept des plus grandes puissances économiques de la planète, ses premier pas dans la diplomatie internationale de haut vol, il était essentiel d’affirmer son indépendance, sans pour autant glisser dans l’affrontement avec ses homologues. "Il faut montrer qu’on ne fera pas de petites concessions, même symboliques, mais ne rien surmédiatiser non plus", explique-t-il à l’hebdomadaire. "Donald Trump, le président turc ou le président
http://www.europe1.fr/politique/la-diplomatie-selon-macron-on-ne-fera-pas-de-petites-concessions-meme-symboliques-3343415#xtor=EPR-202-[Quotidienne]-20170529&lacid=europe1_2037691
"VLADIMIR POUTINE DOIT COMPRENDRE QU'IL FAUDRA COMPTER AVEC LE NOUVEAU PRÉSIDENT FRANÇAIS"
La première visite du président russe depuis l'élection d'Emmanuel Macron est l'occasion pour l'exécutif de prendre le contre-pied du quinquennat de François Hollande.
Emmanuel Macron, qui reçoit lundi Vladimir Poutine sous les ors du château de Versailles, promet un dialogue "exigeant" et "sans aucune concession" sur le dossier ukrainien avec le maître du Kremlin, alors que le G7 a brandi la menace de nouvelles sanctions contre Moscou.
"J'aurai un dialogue exigeant avec la Russie" sur l'Ukraine, a prévenu samedi le nouveau président de la République à l'issue du sommet du G7 de Taormina, en Italie. Emmanuel Macron a aussi expliqué qu'il jugeait nécessaire de "parler avec la Russie" sur la question syrienne, en vue de "changer le cadre de sortie de la crise militaire" et de "construire de manière beaucoup plus collective une solution politique inclusive" en Syrie. Ils se retrouveront d'abord en tête-à-tête, à la mi-journée. Puis ils déjeuneront, entourés de leurs délégations, tiendront une conférence de presse conjointe et visiteront l'exposition sur Pierre le Grand.
La technique du contre-pied. "C’est la technique du contre-pied, c’est assez efficace quand vous voulez marquer un but". La métaphore sportive qu’utilise un diplomate français pour décrypter ce qu’il appelle « la mission de Versailles". Le
http://www.europe1.fr/politique/vladimir-poutine-doit-comprendre-quil-faudra-compter-avec-le-nouveau-president-francais-3344111#xtor=EPR-202-[Quotidienne]-20170529&lacid=europe1_2037691
RÉTABLIR DES RELATIONS AVEC MOSCOU, QUEL INTÉRÊT ?
La venue de Vladimir Poutine en France marque un revirement diplomatique majeur. Pourquoi ce rapprochement de Paris et de Moscou est-il souhaitable ?
Par Olivier Schmitt*, The Conversation France
La question de « l'intérêt national » de la France est régulièrement invoquée dans les milieux pro-russes pour justifier leur appel à rapprocher la politique française des préférences de Moscou. Par exemple, après un voyage plus que controversé en Crimée en juillet 2015, le député Jacques Myard déclarait qu'il était « urgent que la France retrouve le sens de son intérêt national », évidemment en adoptant des positions proches de la Russie.
François Fillon fait de même, avançant qu'il faut s'allier avec Bachar el-Assad et Moscou contre l'État islamique, dans notre intérêt. Quant à Marine Le Pen, elle considère que l'intérêt de la France serait une victoire de Donald Trump, une sortie de l'Otan et un rapprochement avec la Russie. Ce discours de l'intérêt national est normal de la part de responsables politiques, personne ne souhaitant être accusé d'agir à l'encontre des intérêts de la France. Mais ces intérêts, quels sont-ils ?
Qu'est-ce que l'intérêt national ?
Le vocable « intérêt national » émerge en Italie, France et Angleterre entre le XVIe et le XVIIe siècle, où il est utilisé comme synonyme d'autres expressions telles que « volonté du Prince », « raison d'État », « volonté générale », « intérêt public » ou « honneur national ». Le vocable n'a alors pas de contenu épistémologique distinct. Ce n'est qu'à partir du XIXe siècle que « l'intérêt national » devient pour certains analystes un critère permettant d'évaluer les politiques étrangères, et éventuellement de proposer des actions qui seraient – selon eux – plus conformes à l'intérêt national de leur pays. Néanmoins, ce projet bute systématiquement sur la manière d'évaluer « objectivement » l'intérêt national : dépend-il de la géographie (comme le courant déterministe de la géopolitique a voulu le croire), des équilibres militaires, du tissu économique, du « génie national » ou des contingences historiques propres à chaque État ?
http://www.lepoint.fr/europe/retablir-des-relations-avec-moscou-quel-interet-29-05-2017-2131086_2626.php?M_BT=438266583523&m_i=Y78bfp42%2BJk14abqBvkUZqYsC69apkV7lV1mw4HQwvGE0r_8g3JDLYEWJfmZC6mDgzY1x%2BbgqvOIOgeZr6S4Y8mE4FqYYX#section-commentaires
DERRIÈRE L'HOMME FORT POUTINE, QUE RESTE-T-IL VRAIMENT À LA RUSSIE DE SA SUPERPUISSANCE PASSÉE ?
Presque toujours exagérée, la puissance de la Russie est très largement fantasmée. Pour l'analyser et en faire un bilan concret, il est important d'être le plus dépassionné possible. Oui le pays des Tsars inquiète à juste titre, mais les défis qu'il lui reste à surmonter sont nombreux. Analyse.
Atlantico : Quel bilan peut-on fait de la puissance de la Russie en termes économiques, militaires mais aussi de politique intérieure et extérieure ? Est-ce que l'image de puissance que l'on a de la Russie n'est pas surestimée pour chacun de ces points ?
Philippe Migault : Du point de vue économique la Russie sort petit à petit de la crise financière grave qu'elle a traversé consécutivement à la chute des cours du brut et à la dévaluation du rouble. La croissance est de retour avec une progression du PIB de 1,2 à 1,4% espérée en 2017. Le chiffre est modeste comparativement à la croissance forte des années 2000, 7% en moyenne par an, mais le redressement est tangible après la baisse de 2015-2016. La principale locomotive de l'économie, la consommation intérieure, en recul depuis deux ans, s'est stabilisée et la relance semble s'amorcer.
http://www.atlantico.fr/decryptage/derriere-homme-fort-poutine-que-reste-t-vraiment-russie-superpuissance-passee-florent-parmentier-philippe-migault-3063540.html#qte6chfbi3gu4meo.99
POUTINE REÇU À VERSAILLES : POURQUOI MACRON A-T-IL FAIT CE CHOIX ?
Pour recevoir le président russe Vladimir Poutine en France, Emmanuel Macron a trouvé le lieu idoine : le château de Versailles. Par son faste et ses ors, l’antre du roi Soleil a tout pour nourrir l’orgueil du maître du Kremlin. L’événement d’abord : une exposition sur Pierre le Grand, trois-cents ans après la visite du grand tsar, fondateur de saint-Petersbourg... la ville où Poutine a aiguisé ses ambitions avant de prendre le contrôle de la Russie. Dans cette nation qui ressasse l’humiliation de la disparition d’une URSS vaincue par l’occident, et dont le retour sur la scène internationale prend des allures de revanche, Versailles offre toute la majesté nécessaire. Seuls les grands de ce monde y sont invités. Mais en lui ouvrant les portes du château, le président français lui jette aussi de la poudre aux yeux : Versailles n’est pas l’Elysée. En clair, la France ne néglige pas la grandeur de la Russie, ni n’oublie trois siècles de relations diplomatiques. Mais elle ne déroule pas à Poutine le tapis rouge rue du Faubourg-saint-Honoré, et ce faisant, lui fait comprendre qu’il n’est pas encore aux yeux de Paris un interlocuteur «normal». Ou l’art de faire passer un message en évitant les mots qui fâchent…
http://s3.lprs1.fr/newsletters/presidentielle-28-05-2017.html
RUSSIE-FRANCE LES RETROUVAILLES
par Gérard Leclerc
Au terme d’un long entretien qu’elle a accordé à Eugénie Bastié pour Le Figaro, Hélène Carrère d’Encausse résume en quelques mots l’enjeu des retrouvailles entre la France d’Emmanuel Macron et la Russie de Vladimir Poutine : « La Russie et l’Occident ont une civilisation commune fondée sur un quadruple héritage judéo-chrétien, grec, romain et byzantin enrichi au fil des siècles par la rencontre avec d’autres religions et traditions. » Ce rappel lapidaire de l’héritage met en perspective nos relations avec une Russie qui nous fascine et nous fait peur. En même temps, dirait notre président de la République. Comment renier tout ce que nous devons à la culture russe, singulièrement avec les grands écrivains du XIXe siècle et même du XXe, dominé par le grand Soljenitsyne ? Mais il y a aussi l’immensité d’un pays qui nous paraît démesuré, sans compter la parenthèse tragique du soviétisme.
Vladimir Poutine est l’héritier du passé récent, et il nous semble encore loin de l’idéal et des pratiques d’un État de droit, garant de la sécurité et des libertés des citoyens. Mais il n’est pas simple d’assumer la transition après des décennies de totalitarisme et la période d’extrême désordre qui a suivi.
Il y a aussi le contentieux à propos de l’Ukraine et du Proche-Orient, qui a conduit à un affrontement qui n’est pas seulement diplomatique. Mais qui ne voit la nécessité vitale des retrouvailles pour l’équilibre du monde et celui de l’Europe ? C’est pourquoi la rencontre de Versailles entre les présidents Macron et Poutine est bienvenue, et judicieux le choix de la médiation par la culture. Catherine Pégard, présidente du domaine de Versailles, a eu une heureuse initiative en organisant cette exposition sur le tsar Pierre le Grand et sa visite au palais, il y a trois siècles, avec le régent et Louis XV encore enfant. Depuis lors, la Russie a tourné ses regards vers l’Occident et fait le choix de l’Europe. Vladimir Poutine est particulièrement touché par le souvenir du tsar qui fonda Saint-Pétersbourg.
https://www.france-catholique.fr/Russie-France-les-retrouvailles.html?utm_campaign=Emailing+du+lun.+29%2f05%2f2017+%c3%a0+15%3a38%3a30&utm_content=Le+grand+chamboule-tout&utm_medium=Emailing+via+Message+Business&utm_source=Message+Business&utm_term=Soci%c3%a9t%c3%a9+de+Presse+France+Catholique
10- ORIENT (INDE, CHINE, JAPON, CORÉE, INDONÉSIE)
CORÉE DU NORD – LES CORÉENS VIVENT L’UN DES PLUS LONGS ET DES PLUS TERRIBLES CHEMINS DE CROIX DE L’HISTOIRE DE L’HUMANITÉ !
Nous vous invitons aujourd’hui à découvrir le témoignage du Père Philippe Blot, donné lors de la nuit des Témoins organisée par l’AED.
La Corée du Nord est la nation la plus fermée au monde, gouvernée par la dictature la plus répressive et où les droits de l’Homme sont les plus bafoués. Tout Nord-coréen suspecté d’avoir une croyance risque l’emprisonnement, la torture, l’exécution. Depuis 20 ans, plus de 15.000 chrétiens ont été les victimes de persécution, et au moins 5000 ont été exécutés uniquement parce qu’ils priaient secrètement ou distribuaient des bibles.
– Lire le témoignage intégral du Père Blot
– Voir la vidéo du témoignage du Père Blot à la Nuit des Témoins.
» J’ai pu me rendre en Corée du Nord. Dans les hôpitaux, la situation est dramatique : pas d’antibiotiques, de pansements, ni même de savon… J’ai pu visiter des écoles : elles constituent en quelque sorte la vitrine de la sous-alimentation chronique de toute une population.
Les deux principaux piliers de la répression sont le contrôle de tous les déplacements de la population et l’ignorance du monde extérieur… Si bien que les réfugiés nord-coréens qui arrivent à sortir découvrent, ahuris, une tout autre réalité, dont ils ne pouvaient soupçonner l’existence…
La Corée du Nord compte plus de 100.000 prisonniers dans des camps de travail. Ils subissent des tortures atroces, sans compter les exécutions publiques des récalcitrants… Les forçats qui subissent les plus mauvais traitements sont les chrétiens. Ils seraient environ 20.000. Les chrétiens, considérés comme des « antirévolutionnaires de première classe » font l’objet d’un traitement particulier marqué par une cruauté qui soulève le cœur : on les crucifie, on les pend à des arbres ou sur des ponts, on les noie, ils sont brûlés vifs… Certains témoins évoquent des tortures si horribles que la décence m’interdit d’en faire état…
J’ai aussi pu rencontrer de nombreux réfugiés nord-coréens dans un pays limitrophe. S’ils sont arrêtés, ils peuvent être rapatriés de force dans leur pays, ce qui leur vaut la torture, l’envoi dans un camp, et donc la mort. Ils risquent aussi de tomber dans les griffes d’organisations criminelles de trafics d’organes, de prostitution : une jeune fille coréenne peut être vendue pour 800 à 1200 dollars…
J’ai entendu des récits tellement insupportables que des larmes de souffrance et de honte coulaient de mes yeux… Comment tant de vies humaines peuvent-elles ainsi être piétinées et disparaître dans le plus grand silence et la plus grande indifférence, celle de l’opinion publique et des médias ?
En tant que prêtre catholique, je parle ici au nom de toutes ces personnes qui subissent l’une des persécutions les plus sanglantes de l’histoire de l’humanité… depuis plus de soixante ans ! Je parle au nom de ces femmes et de ces petites filles nord-coréennes qui sont les victimes des marchands d’esclaves ! Je parle au nom de tous ces Coréens qui, depuis plus de soixante ans, vivent l’un des plus longs et des plus terribles de Chemins de Croix de l’histoire de l’humanité ! «
http://www.infocatho.fr/coree-du-nord-les-coreens-vivent-lun-des-plus-longs-et-des-plus-terribles-de-chemins-de-croix-de-lhistoire-de-lhumanite/
11- ISLAM, ISLAMISME, IMMIGRATION
MICHEL ONFRAY FAIT LE LIEN ENTRE L’ISLAM ET LES HARCÈLEMENTS DE CHAPELLE-PAJOL
C’est une évidence mais dans le contexte actuel, c’est courageux de le rappeler :
Vidéo
http://www.ndf.fr/nos-breves/26-05-2017/michel-onfray-fait-le-lien-entre-lislam-et-les-harcelements-de-chapelle-pajol-2/
FRANCE : L'IDÉOLOGIE DE LA VICTIMISATION ISLAMIQUE
Ils ne souffrent pas de racisme - lequel n'existe pas au plan institutionnel - mais posent en victimes parce qu'une idéologie de la victimisation affirme qu'ils sont discriminés en raison de leur race et de leur religion.
La victimisation est une excuse offerte aux Français musulmans par l'État, par la plupart des politiciens (droite et gauche) et par les médias traditionnels.
Pour éviter la confrontation, les dirigeants des grands partis politiques et les médias traditionnels alimentent le mythe de la victimisation. Le problème est que cela contribue à plus de violence, plus de terrorisme et plus de fantasmes de victimisation
À la question posée, quels sont les principaux facteurs de radicalisation ? L'étude a répondu : la religion .
« Nous avons constaté dans notre étude un effet religieux qui est, on ne peut le nier, présent chez les jeunes musulmans de notre échantillon. D'une part, ils sont trois fois plus nombreux que les autres à défendre une vision absolutiste de la religion – en considérant à la fois qu'il y a « une seule vraie religion » et que la religion explique mieux la création du monde que la science. ... 4 % des jeunes de toutes confessions défendent une vision absolutiste de la religion tout en adhérant à des idées radicales, alors que ce chiffre est de 12 % chez les jeunes musulmans de notre échantillon »
https://fr.gatestoneinstitute.org/10439/victimisation-islamique
LES MARTYRS D’ÉGYPTE
par Gérard Leclerc
Le récit est succinct, mais sa sobriété en dit plus qu’un long discours. Je l’ai lu sur le site du quotidien Libération. Une femme, Mariam, raconte ce qui s’est passé lors de l’attentat de vendredi dernier, qui a fait 29 morts en Égypte, 29 coptes parmi lesquels des enfants. « “Ils m’ont pris mon frère. Ils lui ont tiré une balle sous le menton puis une autre dans le cœur” dit-elle dans un dernier filet de voix. On l’entend à peine, ses yeux tournés vers le ciel, les mains tendues vers le souvenir de son frère quand il lui souriait encore quelques minutes avant de monter dans le bus. Comme des dizaines d’autres chrétiens, le jeune homme se rendait vendredi dernier, veille du ramadan, en pèlerinage au monastère Saint-Samuel en plein désert. Ils sont tombés dans une embuscade, revendiquée dès le lendemain par le groupe État islamique. “Une dizaine d’hommes masqués et armés nous ont coupé la route. Ils nous ont demandé de renoncer à Dieu. On leur a dit non, il n’en est pas question. Alors le massacre a commencé.” » Ces derniers mots, sont d’un témoin survivant à la tuerie.
https://www.france-catholique.fr/Les-martyrs-d-Egypte.html?utm_campaign=Emailing+du+lun.+29%2f05%2f2017+%c3%a0+15%3a38%3a30&utm_content=Le+grand+chamboule-tout&utm_medium=Emailing+via+Message+Business&utm_source=Message+Business&utm_term=Soci%c3%a9t%c3%a9+de+Presse+France+Catholique
LIVRE SUR MOLENBEEK : "TANT QUE LE VIRUS DJIHADISTE NE SERA PAS ÉLIMINÉ DANS CERTAINES FAMILLES, IL VA PROSPÉRER"
Les journalistes Christophe Lamfalussy (La Libre) et Jean-Pierre Martin (RTL) se sont plongés dans "cet étrange creuset du terrorisme" qu'est Molenbeek.
Les journalistes Christophe Lamfalussy (La Libre) et Jean-Pierre Martin (RTL) se sont plongés dans "cet étrange creuset du terrorisme" qu'est Molenbeek. Leur but : "comprendre l'explosion d'un islam radical au cœur de l'Europe". Il en ressort un livre, "Molenbeek-sur-Djihad", où les deux reporters dépeignent la commune, ses habitants, son histoire, sa situation sociale, ses dérives, les faiblesses de ses politiques... Christophe Lamfalussy et Jean-Pierre Martin sont les Invités du samedi de LaLibre.be.
Quels sont les éléments prégnants qui ont amené Molenbeek à devenir la "base arrière" du djihad ?
Jean-Pierre Martin (JPM) : Je dirais sa topographie puisque Molenbeek est une sorte de banlieue dans la ville, avec ses propres spécificités sociales. Dans certains quartiers, le taux de chômage est de plus de 50% pour les 20-25 ans. De nombreux trafics s'y développent. Cette commune a souffert d'un désintérêt pendant plusieurs décennies et des gens ont pu y vivre dans une sorte de clandestinité en toute impunité. Ils ont pu faire grandir l'un ou l'autre réseau à travers des relations familiales, claniques, d'amitié...
Était-ce prévisible qu’elle devienne un foyer du radicalisme islamique ?
JPM : Non mais d'après un "super flic" que nous avons interrogé, ceux qui disent n'avoir rien vu sont des menteurs. Tous les éléments connus depuis le début des années 2000 auraient dû légitimer une réaction beaucoup plus vive par rapport à l'islamisme, à l'absence de contrôle des mosquées, à la petite délinquance, à l'estompement des normes... Tout cela a créé le terreau du djihadisme.
Dans le livre, vous pointez le laxisme des politiques. Sont-ils responsables de la situation?
http://www.lalibre.be/actu/belgique/livre-sur-molenbeek-tant-que-le-virus-djihadiste-ne-sera-pas-elimine-dans-certaines-familles-il-va-prosperer-5877ba31cd70717f88f26869?ncxid=45D78D4521CE4FB03E1F3CA8AD8B3E4E&m_i=Mf2Mg2Bg_H0xcOaF6Uu63Uh9yrKD84V2echMCxx3b1r9dExaOsIZvAY7hqyvlOhLqbsRH2RCqxZ4t7TLHpws9TFNHfsyM7&utm_source=selligent&utm_medium=email&utm_campaign=&utm_content=&utm_term=_Copie+de+2017-05-17+-+LLB+Num%C3%A9rique+12+semaines+12%E2%82%AC_
GÉRARD CHALIAND : « POUR LES PAYS OCCIDENTAUX, LES ATTENTATS, C’EST DU SPECTACLE »
Gérard Chaliand est un aventurier aux visages multiples. Il y a, tout d’abord, la figure du géopolitologue, spécialiste de la guerre irrégulière, qui a arpenté le globe et les conflits de ces soixante dernières années en étant observateur-participant : de la Guinée-Bissau au Nord Viêt Nam, en passant par la Colombie, il a également passé beaucoup de temps au Moyen-Orient, se rendant régulièrement en Afghanistan, en Irak et en Syrie. De ses expériences aux côtés des insurgés des quatre continents, Gérard Chaliand sortira une trentaine d’ouvrages, dont son fameux « Anthologie mondiale de la stratégie » et, plus récemment, l’essai « Pourquoi perd-on la guerre ? » Et puis, il y a la figure du professeur invité qui, toute une vie durant, a présenté ses analyses à différentes générations d’étudiants du monde entier, notamment français (Ena, École de guerre), américains (universités de Harvard, Berkeley et de Californie à Los Angeles plus connue sous le nom de UCLA) et asiatiques (université nationale de Singapour). Enfin, il y a la figure, moins connue celle-ci, du poète, qui trouve refuge dans l’écriture face à l’atrocité du conflit. Pour Gérard Chaliand, la violence n’est pas un concept, mais avant tout une expérience de terrain, forcément dure. L’union de ces trois figures se retrouve dans un langage tranchant et direct, loin des commentaires à “l’eau tiède” de certains plateaux télévisés.
Le Comptoir : Vous écrivez que la guerre irrégulière, guérilla et/ou terrorisme, est une « guerre asymétrique, opposant un fort et un faible ». Au titre de votre ouvrage Pourquoi perd-on la guerre ?, vous répondez « la guerre irrégulière ne se gagne pas sur un plan strictement militaire. Elle se gagne surtout par un contrôle administratif des populations. Là réside l’échec occidental des cinquante dernières années, du Viêt Nam à aujourd’hui ». Qu’entendez-vous par « contrôle administratif des populations » ?
Gérard Chaliand : La guérilla, telle que l’ont pratiqué, par exemple, les Espagnols, entre les XVIIIe et XIXe siècles, a été analysée par Carl von Clausewitz. Qu’est-ce qu’il dit ? La guerre est avant tout un harcèlement, l’usure de l’adversaire, fondée sur la mobilité, avec un refus de l’affrontement central. En somme, il s’agit d’affaiblir, avec les troupes irrégulières, une armée régulière.
© Sophie Mousset
Entre 1936 et 1938, Mao Zedong va repenser cette question de la guerre. Il dit que ce que vise son armée n’est pas l’affaiblissement strict et unique de l’adversaire, mais bien la prise du pouvoir. Or, pour prendre le pouvoir, il faut avoir des cadres qui s’installent le plus profondément possible dans les structures populaires. En Chine, le prolétariat, pour l’essentiel, a été décimé en 1925-27 par des insurrections urbaines. Il s’agit donc d’arriver à entraîner la paysannerie pauvre, qui est considérable en Chine, et leur dire pourquoi et comment il faut se battre. C’est une œuvre de longue haleine, où les cadres doivent pouvoir s’insérer à l’intérieur des villages. Comment le faire ? D’abord, il faut former les cadres, c’est-à-dire avoir des types qui parlent le langage du pays. Par exemple, Ernesto Che Guevara, en Bolivie, ne parlait rien du tout : il parlait l’espagnol dans des zones indiennes où l’espagnol n’était pas compris et constituait la langue de l’oppresseur. C’est donc un long travail, qui consiste à changer, avec le temps, sa faiblesse en force.
Comment Mao Zedong et son armée y arrivent-ils ? Ils le font en connaissant un peu le milieu, en sachant écarter les agents de l’adversaire, c’est-à-dire ceux qui travaillent pour l’État, ou l’étranger. Et puis, lorsqu’ils sont suffisamment forts et avec un peu de coercition, ils mettent en place de nouvelles élections pour changer les structures existantes. Ces dernières peuvent être doubles : d’une part, il peut y avoir la structure de cet État oppresseur ou de l’étranger ; d’autre part, il peut y avoir la structure traditionnelle, conservatrice de la société. Il s’agit alors d’en mettre une autre, avec des gens qui sont désireux de changer les structures sociales, parce qu’ils y ont intérêt. Mao Zedong et son armée insisteront toujours pour que ce ne soit pas un univers uniquement masculin, mais que les femmes – la « moitié du Ciel », comme il dit – y participent. Ils organisent des élections avec trois hommes et trois femmes comme représentants, en mobilisant les jeunes. Ces derniers vont commencer à faire la milice locale pour dire où sont les autres, pendant que ceux qui sont élus doivent s’assurer d’une production convenable pour nourrir les guérilleros. En fait, il s’agit de se substituer à l’État, c’est-à-dire à cet État qui, en principe, contrôle les villages.
Un exemple actuel : aujourd’hui, en Afghanistan, depuis 2007-2008, la justice est rendue dans les villages par les Talibans. À partir du moment où vous rendez la justice, qui est l’État ? C’est vous. C’est ce qu’on appelle un contrôle administratif de la population.
Ce contrôle administratif de la population manque aux Américains en Afghanistan…
Tout d’abord, ils ne connaissent pas la langue. Deuxièmement, les hommes qui sont de leur côté sont, en général, impopulaires pour deux raisons : la première parce qu’ils apparaissent comme les agents de l’étranger et, deuxièmement, parce qu’ils sont corrompus. Quand on a un gouvernement corrompu qui est, en plus, au service des étrangers, on part avec deux handicaps sérieux. Dans ces cas-là, le contrôle administratif ne marche pas.
Est-il encore possible pour des puissances militaires occidentales de contrôler administrativement la population en améliorant, par exemple, la formation des cadres militaires ? Ou est-il déjà trop tard ?
Il est tard, pour plusieurs raisons. Tout d’abord, ça fait quarante ou cinquante ans que nous ne triomphons plus. On a pu, certes, gagner une bataille, mais on n’a gagné aucune guerre. L’adversaire qui, jadis, ne nous connaissait pas ne nous connaît que trop maintenant. Il sait comment manipuler nos médias. Il est donc tard. Deuxièmement, pourquoi hésite-on à engager des hommes ? Parce qu’on a des pertes qu’on n’encaisse plus. Pourquoi ? Non seulement parce nos sensibilités ont changé, mais aussi parce que démographiquement, nous ne sommes pas nombreux.
« Autrefois, quand on faisait des atrocités, on les planquait. L’État islamique, c’est le contraire : ils les montrent pour terroriser. »
Il y a un vieillissement de la population…
Oui, on a commencé le XXe siècle avec 33 % de la population mondiale vivant dans l’hémisphère nord, c’est-à-dire de Vancouver jusqu’à Vladivostok. Vous avez une idée de combien nous représentons, actuellement ? On est à 15 % maintenant ; 85 % de la population mondiale vit ailleurs.
Quand j’ai commencé à aller en Afghanistan en avril 1980, le pays était crédité de 15 millions d’habitants. Aujourd’hui, 37 ans plus tard, il dépasse la barre des 30 millions. Les Afghans ont réussi à doubler, après plus de 30 ans de guerre. Suite…
https://comptoir.org/2017/05/24/gerard-chaliand-pour-les-pays-occidentaux-les-attentats-cest-du-spectacle/
12- AMÉRIQUE DU NORD – TRUMP – CANADA
IDEES | ET SI LES ETATS-UNIS AVAIENT BIEN TOURNÉ?
Traduction bienvenue, sur le site du Saker, d’une réflexion paradoxale et roborative d’Adam Gopnik dans le New Yorker: l’insurrection violente des colonies américaines contre la Couronne britannique fut-elle nécessairement une bonne chose?
«Et si c’était une erreur depuis le début ? La Déclaration d’indépendance, la Révolution américaine, la création des États-Unis d’Amérique, et si cette idée était terrible, et si les injustices et la folie de la vie américaine ne se sont pas produites malgré les vertus des Pères fondateurs mais à cause d’elles? L’argument pourrait prévaloir que la Révolution était un mouvement de panique inutile et brutal des propriétaires d’esclaves mélangé aux chamailleries du siècle des Lumières, produisant un pays qui portait la marque de la violence, de la perturbation et de la démagogie. Regardez au nord vers le Canada ou au sud vers l’Australie, et vous verrez différentes possibilités d’évolution pacifique loin de la Grande-Bretagne, vers des pays sains et entiers, plus équitables et moins sanguinaires.»
Une uchronie à lire et méditer sans préjugés, qui met en cause l’une des certitutes historiques les plus répandues et les moins discutées.
http://log.antipresse.net/post/idees-et-si-les-etats-unis-avaient-bien-tourne
COMIQUE | L’ANTIMUR DE M. OBAMA
L’ancien président américain aura été l’un des plus ardents critiques de la politique de renfermement de son successeur en matière d’immigration. Dans sa ligne de mur, bien entendu, le projet de mur face au Mexique:
«Dans ce nouveau monde où nous vivons, nous ne pouvons nous isoler, a-t-il dit. Nous ne pouvons pas nous cacher derrière un mur.»
Et pourtant… Si le mur de M. Trump n’est pour le moment qu’un projet, celui de M. Obama est une réalité de trois mètres de haut! C’est en effet la hauteur de la barrière dont il vient d’entourer sa propriété à Washington, DC. Les photos prises par des badauds facétieux montrent que le domaine Obama n’est pas seul en cause, mais que de nombreuses barrières de sécurité obstruent tout son voisinage.
En bon socialiste, le premier président noir des Etats-Unis a donc pris soin d’appliquer dans la vie le contraire exact des idées qu’il prêche.
http://log.antipresse.net/post/comique-lantimur-de-m-obama
EMMANUEL MACRON S'EXPLIQUE SUR SA POIGNÉE DE MAIN AVEC DONALD TRUMP
Vidéo
C'est une poignée qui a fait beaucoup parler d'elle. Aujourd'hui, Emmanuel Macron revient sur ce geste intense et viril qu'il a eu avec le président américain Donald Trump.
C était jeudi, Emmanuel Macron et Donald Trump se sont rencontrés pour la première fois à Bruxelles. Leur brève apparition devant les journalistes s’est achevée par une longue poignée de main un peu déroutante, les deux hommes donnant l’impression de ne pas vouloir lâcher la main de l’autre.
Un moment très attendu par la presse car Donald Trump a tendance à serrer la main de ses interlocuteurs avec une vigueur pas courante, les attirant parfois brutalement à lui. Et donc sans surprise, les médias américains ont largement commenté cette poignée de main.
"Une prise mortelle bon enfant"
Par exemple, le journaliste du New York Times a déclaré "Cela a commencé comme une poignée de main virile et s'est terminé comme une prise mortelle bon enfant. Les mâchoires serrées, leurs visages alternant entre sourires et grimaces, les deux hommes se sont serré la main jusqu'à ce que les jointures de M. Trump deviennent blanches." Aujourd'hui, c'est le président français qui revient sur cette histoire dans un entretien au Journal du Dimanche: "Ma poignée de main avec lui, ce n'est pas innocent, ce n'est pas l'alpha et l'oméga d'une politique mais un moment de vérité". "Il faut montrer qu'on ne fera pas de petites concessions, même symboliques, mais ne rien surmédiatiser non plus", a-t-il poursuivi.
"Donald Trump, le président turc ou le président russe sont dans une logique de rapport de forces, ce qui ne me dérange pas. Je ne crois pas à la diplomatie de l'invective publique mais dans mes dialogues bilatéraux, je ne laisse rien passer, c'est comme cela qu'on se fait respecter", a assuré M. Macron.
Au G7, Macron fait assaut d'amababilité envers Trump
"M. Trump est pragmatique, ouvert et a envie de travailler": malgré leur désaccord au G7 sur le climat, le président français Emmanuel Macron a fait assaut d'amabilité samedi envers son homologue américain.
"J'ai vu un dirigeant qui a des convictions fortes, dont je partage une partie, comme sur le terrorisme et la volonté de tenir notre rang dans le concert des nations. Et avec lequel j'ai des désaccords", a-t-il lancé lors d'une conférence de presse à l'issue du sommet de deux jours à Taormina (Italie).
"J'ai bon espoir qu'il confirme son engagement (sur les accords de Paris), à son rythme", a dit M. Macron qui a voulu voir "un progrès" dans les discussions du G7 sur le climat, contrairement à la chancelière allemande Angela Merkel qui les a trouvé "difficiles" et "pas satisfaisantes".
"Pour lui comme pour moi c'était une première expérience. Donald Trump a vu l'intérêt de ces discussions, et il ajoutera à son réalisme volontariste la prise en compte des intérêts de ses amis et partenaires", a encore commenté M. Macron, qui va jusqu'à le décrire comme "quelqu'un d'ouvert avec la volonté de bien faire avec nous".
"J'ai noté sa capacité d'écoute et volonté de progresser avec nous et c'est l'un des vrais acquis de ce G7", a-t-il encore estimé, alors que le président américain n'a semble-t-il rien cédé.
Bien plus sévère, Angela Merkel a elle estimé qu'il n'y avait aucun signe permettant de savoir si les Etats-Unis resteraient ou non dans l'accord de Paris sur le climat.
Le président français a aussi dit que le moment le plus fort de son premier G7 avait été pour lui le déjeuner de vendredi avec les six autres leaders mondiaux, des échanges "très proches, sans formalisme où on parle de tous les sujets, avec un niveau d'efficacité inédit".
"Le contraire de réunion où j'ai lu des papiers préparés par d'autres" pour préparer des déclarations "incompréhensibles par le commun des mortels", a-t-il souri.
Il a aussi confirmé que Donald Trump lui avait dit qu'il avait été "son" candidat pour l'élection présidentielle française et qu'il n'avait jamais soutenu ni rencontré Marine Le Pen "malgré son long séjour à la Trump Tower".
http://www.lavenir.net/cnt/dmf20170528_01010914/au-g7-macron-fait-assaut-d-amababilite-envers-trump?utm_source=lavenir&utm_medium=newsletter&utm_campaign=daily&utm_content=general-news&&M_BT=147938901970
ACCORD DE PARIS : DONALD TRUMP PRENDRA "SA DÉCISION FINALE" LA SEMAINE PROCHAINE
"Toute la discussion sur le climat a été très difficile, pour ne pas dire très insatisfaisante" a déclaré Angela Merkel.
Fidèle à ses habitudes, c'est par Twitter que Donald Trump a annoncé une décision qui met la planète entière en tension. Climato-sceptique assumé, le président américain a déclaré sur le réseau social qu'il prendra finalement "sa décision finale sur l'accord de Paris la semaine prochaine."
Le lobbying des chefs d'Etats étrangers a d'ailleurs été important, lors de ce G7. Et peut-être sans avancée majeure, si l'on en croit la chancelière allemande Angela Merkel. "Toute la discussion sur le climat a été très difficile, pour ne pas dire très insatisfaisante" a-t-elle déclaré. "Nous avons ici une situation à six contre un, ce qui signifie qu'il n'y a encore aucun signe quant à savoir si les Etats-Unis resteront ou non dans l'accord de Paris." Un peu plus tôt, c'est l'Elysée qui actait "l'absence de position commune avec les Etats-Unis" sur ce sujet.
Plus d'informations à suivre
http://www.atlantico.fr/pepites/accord-paris-donald-trump-prendra-decision-finale-semaine-prochaine-3062387.html#lpV8wd847jHivf7b.99
TRUMP ET LA RUSSIE : JARED KUSHNER À SON TOUR DANS LE VISEUR DU FBI
Les Echos 26/05/2017
Les enquêteurs s'intéressent notamment aux relations qu'entretient le gendre de Donald Trump avec la Russie.
Un de plus. Après Michael Flynn et Paul Manafort c'est au tour de de faire partie des personnes visées par l'enquête du FBI sur les ingérences russes dans l'élection...
https://www.lesechos.fr/monde/etats-unis/030353903446-trump-et-la-russie-jared-kushner-a-son-tour-dans-le-viseur-du-fbi-2089735.php#xtor=EPR-130
POURQUOI LA POLITIQUE ARABE DE DONALD TRUMP EST PLUS SUBTILE QU’IL N’Y PARAÎT
Pour Pierre Rehov, Donald Trump n’a pas été complaisant envers l’allié saoudien des États-Unis. Le décryptage de son discours dans son intégralité prouve au contraire qu’il a fait souffler le chaud et le froid.
Une fois de plus j’ai été surpris de constater l’écart entre les discours du président Donald Trump en visite officielle au Moyen Orient et ce que la plupart des médias, y compris américains, ont bien voulu rapporter. L’un des points culminants de cette erreur de lecture, volontaire ou non, a été à mon sens la rubrique d’Éric Zemmour au micro d’«On n’est pas forcément d’accord» sur RTL.
D’après le polémiste, Trump aurait redonné aux Saoud leurs lettres de noblesse, en chantant les louanges d’un merveilleux pays et en s’extasiant devant l’accueil fastueux que les rois du pétrole lui avaient réservé. À croire qu’en visite officielle à Riyad, le président des États Unis avait d’autre choix que de jeter le chaud et froid sur son auditoire, s’il voulait faire passer son message d’union renforcée contre l’hégémonisme iranien et le radicalisme salafiste.
Il est vrai que la première partie de son intervention n’a fait qu’encenser le royaume et son leader dont «les mots ne rendent pas justice de la grandeur de ce remarquable lieu et l’incroyable hospitalité qui lui a été offerte».
S’il en était resté là, Éric Zemmour aurait eu, comme souvent d’ailleurs, raison dans son analyse.
Mais c’était sans écouter la suite du discours, écrit dans un langage qui tranche, ô combien, avec les atermoiements de Barack Obama, tout en courbettes devant le précédent monarque et qui, de toute sa carrière, n’a jamais été capable d’associer les termes «terrorisme» et «islamiste».
Tout d’abord, notons un point intéressant, presque jamais relevé. Le royaume d’Arabie Saoudite est interdit aux Juifs. Ce qui n’a pas empêché Donald Trump de se faire accompagner par sa fille, Ivanka, convertie au judaïsme orthodoxe depuis son union avec Jared Kuchner.
L’on pourra donc trouver jubilatoire l’image du roi Salman serrant la main, en son royaume, à une jeune femme cheveux au vent, représentant ce que l’Islam radical abhorre depuis que Mahomet – après avoir massacré la tribu des Koraichi qui refusaient la conversion forcée – jeta un anathème sur les Juifs. Un anathème sans doute à la source du conflit Israélo-Arabe d’aujourd’hui.
Une première, donc, dès l’arrivée de Trump sur le sol saoudien, à laquelle il faut ajouter un petit détail de protocole. Le roi Salman – fait unique – plutôt que de circuler dans son carrosse royal a rejoint son palais dans la voiture présidentielle.
Le ton, quelque part, était donné. Loin d’accueillir un vassal, soumis à la toute-puissance du pétrodollar, le Saoud, toute honte bue, faisait, par ce geste, la démonstration d’un renversement d’allégeance. Chacun sa place et les moutons seront bien gardés.
http://www.dreuz.info/2017/05/27/pourquoi-la-politique-arabe-de-donald-trump-est-plus-subtile-quil-ny-parait/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+drzz%2FPxvu+%28Dreuz%29
SOMMET DU G7 : UNE DÉCLARATION A MINIMA, DONALD TRUMP EN OPPOSITION OUVERTE
Le président américain est resté inflexible face aux autres dirigeants présents vendredi et samedi à Taormine en Sicile, notamment sur le climat et le protectionnisme.
Les apparences sont sauves, mais à peine. C’est une déclaration a minima qui a conclu, samedi 27 mai, les deux jours du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement des sept pays les plus riches (Etats-Unis, Allemagne, France, Royaume-Uni, Canada, Italie, Japon) à Taormine, en Italie. Elle traduit la réalité d’une réunion où, sur la plupart des sujets, à commencer par le climat et le protectionnisme, Donald Trump était en opposition ouverte avec ses partenaires.
« La discussion a été franche, peut-être plus franche que lors des précédents sommets », a reconnu devant la presse le chef du gouvernement italien, Paolo Gentiloni, dont le pays préside actuellement le G7.
Les talents des diplomates italiens et de la présidence du Conseil pour concilier l’inconciliable ont permis d’éviter une rupture ouverte, qui aurait encore un peu plus isolé le président américain en le radicalisant encore sur ses positions « d’Amérique d’abord ».
Mais en dépit des pressions répétées des Européens – Allemagne, France, Italie, Royaume-Uni et Union européenne (UE) –, du Canada et du Japon, Donald Trump n’a pas cédé, notamment à propos de l’accord de Paris sur le climat. « Je rendrai ma décision finale sur l’accord de Paris la semaine prochaine », a-t-il annoncé sur son compte Twitter.
La chancelière allemande Angela Merkel a évoqué des échanges « très difficiles » et « très décevants » sur cette question. « Nous avons ici une situation à six contre un, ce qui signifie qu’il n’y a encore aucun signe quant à savoir si les Etats-Unis resteront ou non dans l’accord de Paris » sur le climat, a-t-elle précisé, rappelant l’importance majeure de cet engagement de la communauté internationale pour combattre le dérèglement climatique.
Le président français Emmanuel Macron, tout aussi ferme sur cet enjeu, n’en veut pas moins se montrer un peu plus optimiste. « Donald Trump est un pragmatique et j’ai bon espoir qu’il a écouté les arguments de ses interlocuteurs et qu’il prenne en compte les intérêts de son pays en maintenant les engagements de Washington dans l’accord de Paris », a-t-il déclaré lors de sa conférence de presse, tout en reconnaissant que les discussions avaient été vives.
http://www.lemonde.fr/international/article/2017/05/27/sommet-du-g7-pas-de-position-commune-sur-le-climat-dans-la-declaration-finale_5134816_3210.html#gpXVB2DCiTutWysa.99
TRUMP ET LE CLIMAT: "UN CONTRE-SENS TRAGIQUE DE L'HISTOIRE", CRAINT HULOT
Après l'échec des discussions sur le réchauffement climatique lors du G7, le ministre de l'Écologie s'inquiète d'une éventuelle sortie des États-Unis des accords de Paris.
Nicolas Hulot est un homme inquiet. C'est l'échec des négociations avec Donald Trump sur le climat lors du G7 qui l'effraie. Inflexible sur la question des émissions de gaz à effet de serre, le président américain a remis à plus tard sa décision de se retirer (ou non) des accords de Paris. Au grand dam des six autres pays du sommet, dont la France, qui partagent une position commune sur le sujet.
LIRE AUSSI >>Climat, terrorisme, Macron: ce qu'il faut retenir de la première journée du G7
Résultat, le nouveau ministre de l'Écologie est sorti de son habituelle réserve. "Je ne veux pas crier avant d'avoir mal mais si le président américain décidait de sortir de l'accord de Paris, ce serait un contre-sens tragique de l'histoire", a confié Nicolas Hulot au Parisien ce samedi.
Si l'ancien animateur s'alarme, c'est parce qu'il avait participé lui-même à la réussite de la COP 21. Cette conférence internationale avait accouché d'une promesse: celle de réduire les émissions de gaz à effet de serre pour contenir la hausse de la température mondiale sous la barre des 2°C.
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/trump-et-le-climat-un-contre-sens-tragique-de-l-histoire-redoute-hulot_1912253.html?PMSRC_CAMPAIGN=20170528081601_21_nl_nl_lexpress_quotidienne_592a6aed4c964d0e708b4567&xtor=EPR-181-[20170528081601_21_nl_nl_lexpress_quotidienne_592a6aed4c964d0e708b4567_001ZY6]-20170528-[_004JMSE]-[RB2D106H001CTNV2]-20170528061700#PMID=ZHMudGFuZ3VheUBiZWxsLm5ldA==
REPORTAGE TRÈS ORIENTÉ DE RANCE 24 SUR « LES CLIMATOSCEPTIQUES À LA MAISON BLANCHE »
Eric Martin
désormais comparés aux négationnistes simplement parce qu’ils doutent du rôle de l’homme dans les changements climatiques (qui ont toujours existé, y compris les plus brutaux, depuis la naissance de la Terre) :
Rappelons que le réchauffisme est vecteur de mondialisme (un gouvernement mondial serait plus efficace pour lutter contre le réchauffement) et d’immigrationnisme (avec le concept de « réfugié climatique).
http://www.ndf.fr/nos-breves/28-05-2017/reportage-tres-oriente-de-rance-24-sur-les-climatosceptiques-a-la-maison-blanche/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+ndf-fr+%28Nouvelles+de+France%29
TRUMP MET UN COUP D’ARRÊT À LA FOLIE IMMIGRATIONNISTE DU G7
En 2015, un être humain sur 112 était « réfugié » ou « demandeur d’asile ».
Donald Trump divise. Le nouveau président états-unien est la cible préférée des médias qui ne manquent pas de relever son attitude grossière. Il sera? d’ailleurs? difficile de leur donner tort à chaque fois, tant l’homme peut se montrer aussi irrespectueux que peu intéressé par les détails. Toutefois, il faut porter au crédit de Donald Trump sa volonté de tenir face à la pression sur un certain nombre de sujets essentiels pour notre avenir, à commencer par la crise migratoire à laquelle l’ensemble du monde occidental est désormais confronté.
Ainsi, lors du dernier sommet du G7 de Taormine (Italie), le « POTUS » a tenu à rajouter deux éléments au texte de six pages intitulé « Vision du G7 sur la mobilité humaine », élaboré par le Conseil italien, en collaboration avec différents services gouvernementaux d’autres pays membres, pour tenter de donner un cadre collectif à la gestion des crises migratoires :
« En même temps, tout en garantissant le respect des droits de l’homme des migrants et des réfugiés, nous réaffirmons les droits souverains des États à contrôler leurs propres frontières et à fixer des limites claires sur les niveaux de migration nette, en tant qu’éléments clés de leur sécurité nationale et de leur bien-être économique. Cela peut consister en un renforcement des contrôles douaniers, en le développement de processus de retour au pays et une amélioration des dispositifs de coopération avec les pays d’origine. »
Des ajouts qui ont passablement agacé Paolo Gentiloni, chef du Conseil italien, artisan principal d’un texte qu’il espérait à même de valoriser « l’aspect positif de la mobilité humaine et de l’intégration des migrants ».
Malheureusement pour lui, et heureusement pour nous, Donald Trump avait fait de ce sujet l’une de ses priorités, se déclarant prêt à ce que le G7 ne communique pas du tout si la vision américaine n’était pas prise en considération. Il était temps de mettre un coup d’arrêt au chantage délirant des ONG, qui entendent dicter aux États, toujours garants de l’ordre international (jusqu’à preuve du contraire), leurs politiques migratoires.
http://www.bvoltaire.fr/trump-met-coup-darret-a-folie-immigrationniste-g7/?mc_cid=98779c803a&mc_eid=a5eb12b154
13- AMÉRIQUE CENTRALE
14- AMÉRIQUE DU SUD
15- DIVERS
LA SCIENCE AUX PORTES DU MYSTÈRE
Tout ce qui est fondamental échappe à la mesure
Accordons-nous une pause dans notre investigation des idées et résultats de la physique la plus récente, et essayons d’en discerner quelques conséquences philosophiques [1].
1) Un point fondamental n’a pas changé depuis Descartes, qui d’ailleurs le premier le formula en toute clarté : c’est que le but suprême de la science, son objectif déclaré, est toujours de ramener l’« explication » des phénomènes au temps et à l’espace. Si ce n’étaient les embûches typographiques (je crains des erreurs bien excusables dans notre journal qui n’est pas un journal scientifique [2]), j’illustrerais ce propos de quelques-unes des équations maîtresses de la physique contemporaine. Certes y apparaissent d’autres lettres que x, y, z et t, les 3 dimensions d’espace et celle du temps, mais c’est que ces autres lettres résument d’autres équations, et si l’on va au bout, c’est bien là uniquement ce qu’on trouve : des mesures de x, y, z et t. On peut dire que la science n’a jamais cessé de tendre vers la réalisation du programme cartésien, pas un seul instant, en aucune de ses nouveautés, pourtant si impressionnantes, depuis le XVIIIe siècle. C’est en quoi le père Dubarle a pu dire que la science est matérialiste dans sa démarche [3]. Il est vrai que quand il a dit cela, le P. Dubarle ignorait les plus récents développements de la physique, qui étaient encore à venir (le théorème de Bell, qui ouvrit ce monde nouveau encore aujourd’hui inexploré, date de 1964, et ne fut remarqué que 10 ans plus tard).
2) Il y a donc une pétition de principe grossière dans l’idée que la science prouve l’inexistence des réalités spirituelles. C’est comme si l’on disait : croyez-moi, je suis un spécialiste du voyage et de l’exploration, j’ai parcouru des millions de kilomètres en train, à cheval, à trottinette et à pied, et je n’ai jamais vu de baleine, cette histoire de bonne femme [4].
L’espace et le temps détrônés
Les attaques des philistins
Une nouvelle boîte de Pandore ?
https://www.france-catholique.fr/LA-SCIENCE-AUX-PORTES-DU-MYSTERE.html?utm_campaign=Emailing+du+lun.+29%2f05%2f2017+%c3%a0+15%3a38%3a30&utm_content=Le+grand+chamboule-tout&utm_medium=Emailing+via+Message+Business&utm_source=Message+Business&utm_term=Soci%c3%a9t%c3%a9+de+Presse+France+Catholique
LIMITES ET GRANDEURS DE L’INTELLIGENCE SCIENTIFIQUE
La divine oasis n’est pas absente, mais cachée
Dieu n’a pas décroché le téléphone
Peut-être m’éloignè-je du sujet, le supposé orgueil de la science ? Mais la profession de foi de Popper, Vigier et Garuccio citée ci-dessus montre que même les plus grands, et même en 1981, deux siècles après Montgolfier, savent reconnaître les bornes de ce qu’ils savent. Et sur le temps qui scelle nos destinées, ils ne savent rien, ils ont des impressions.
Le reconnaître n’humilie en rien la raison. Quand je considère les arcanes où cette raison a su pénétrer en progressant avec prudence, je suis même porté à m’émerveiller. Il semble incroyable que notre pensée, avec le même instrument que possédaient déjà nos ancêtres des cavernes il y a 30 000 ans, ne se sente pas dépaysée au milieu des appareils et des laboratoires qu’elle a su concevoir.
J’ai dit plus haut qu’avant la chute nous n’étions pas des bêtes. Avant la chute nous jouissions de dons præternaturels [8] et de la familiarité divine. À quel épisode préhistorique correspond la catastrophe qui nous en priva, je ne pense pas que nous le trouvions jamais en exhumant des fossiles. Ce fut une catastrophe intérieure [9]. Les fossiles nous enseignent au moins que l’évolution de notre intelligence, qui n’a rien de præternaturel, n’a pas été touchée par la catastrophe. Elle eut pour théâtre et victime coupable notre cœur, notre faculté d’amour, depuis lors pervertie et vouée aux angoisses de la nuit.
Ou peut-être notre intelligence a-t-elle souffert en perdant son unité, en évacuant de son progrès l’amour, dont l’absence nous tourmente dans le monde sans pitié sorti de nos mains. Koestler dit que tout homme naît schizophrène, incapable de hausser ses sentiments et sa morale aux hauteurs de son esprit. N’est-ce pas cela la faute originelle, ou plutôt son effet ? Mais de ce qu’il ne peut, sans la grâce, échapper à sa déchéance, l’effort de son esprit en devient-il méprisable ? Koestler a une autre formule pour définir cette schizophrénie : Dieu, dit-il, a décroché le téléphone (c’est nous, bien sûr, qui l’avons décroché) [10].
L’homme est toujours l’homme, amer de n’être que lui-même avec lui-même dans un monde apparemment désert. Mais, de ce désert, l’oasis où il aspire n’est pas absente. Elle n’est que cachée. On ne la trouve pas sans la chercher. Je m’émerveille que notre déréliction ne soit pas totale et que la vérité se dévoile à nos yeux à mesure que nous avançons. Sans nous faire attendre notre migration vers la surnature, la Pensée qui nous aimait avant que rien ne fût se laisse discerner dans son œuvre, éblouissant de sa beauté notre faible esprit.
Aimé MICHEL
https://www.france-catholique.fr/LIMITES-ET-GRANDEURS-DE-L-INTELLIGENCE-SCIENTIFIQUE.html?utm_campaign=Emailing+du+lun.+29%2f05%2f2017+%c3%a0+15%3a38%3a30&utm_content=Le+grand+chamboule-tout&utm_medium=Emailing+via+Message+Business&utm_source=Message+Business&utm_term=Soci%c3%a9t%c3%a9+de+Presse+France+Catholique
LEÇONS POLITIQUES DE VIRGILE
Rédigé par Philippe Maxence le 29 mai 2017 dans Culture
Au moment, peut-être, où nous nous y attendions le moins, Virgile est revenu parmi nous. Il y a deux ans, la célèbre collection de la Pléiade (Gallimard) publiait un volume des œuvres complètes du grand poète romain. Une édition bilingue, qu’il faut saluer rien que pour ce fait, et qui fut établie par Jeanne Dion et Philippe Heuzé, avec le concours d’Alain Michel en ce qui concerne les Géorgiques.
Cette année, Xavier Darcos, ancien ministre de l’éducation nationale et membre de l’Académie française, s’est inscrit à son tour dans ce sillage, en faisant paraître un ouvrage au titre éloquent : Virgile, notre vigie. Par ce simple intitulé, nous étions d’un coup projeté dans le grand voyage entrepris par Énée qui devait le conduire dans le Latium, après avoir fui Troie, en emportant avec lui son père, son fils et ses pénates.
« Je suis le pieux Énée qui transporte avec moi sur ma flotte les Pénates dérobés à l'ennemi, Énée dont le renom est allé jusqu'au haut de l'éther. Je cherche l'Italie, terre de mes pères, qui descendent du grand Jupiter »
Une vigie ?
Une méfiance face au pouvoir
Une œuvre morale et politique
L’archétype du paysan
Anima naturaliter christiana
Virgile a-t-il encore quelque chose à nous dire ? La réponse de Jean Giono
http://www.hommenouveau.fr/2096/culture/lecons-politiques-de-virgile.htm
ET SI LES SCIENTIFIQUES ÉTAIENT EN TRAIN DE DÉCOUVRIR QUE LA VITESSE DE LA LUMIÈRE N'EST PAS CONSTANTE ?
Selon la théorie de la relativité générale d'Albert Einstein, la vitesse de la lumière est une constante fondamentale de la nature. Est-ce vraiment le cas ?
Selon la théorie de la relativité générale d'Albert Einstein, la vitesse de la lumière est une constante fondamentale de la nature. Mais de plus en plus de théories viennent contredire cette affirmation, en expliquant que la vitesse de la lumière a évolué depuis le Big Bang, et n'est donc pas constante. Quels sont les arguments principaux en faveur d'une vitesse de la lumière constante?
Olivier Sanguy : Cette approche théorique selon laquelle la vitesse de la lumière a pu changer dans le temps vient essentiellement des travaux du cosmologique portugais João Magueijo. Son modèle sert à résoudre certains problèmes posés par le Big Bang. D'un autre côté, les arguments en faveur d'une vitesse de la lumière constante sont nombreux et confirmés par de multiples observations. Ainsi, même en scrutant des phénomènes très lointains, on constate que la vitesse de la lumière est partout la même dans le cosmos.
http://www.atlantico.fr/decryptage/et-scientifiques-etaient-en-train-decouvrir-que-vitesse-lumiere-est-pas-constante-3063076.html#BGmkYo8Q7CcIq5h3.99
COMMENT LA SCIENCE-FICTION A IMAGINÉ LES INSTITUTIONS DU FUTUR
Bien des auteurs de SF ont esquissé des systèmes politiques pour les siècles à venir. Où ils interrogent d’abord les risques de dérive dont leur époque leur semble lourde.
Penser la démocratie du futur, ou le futur de la démocratie? Au milieu des vaisseaux spatiaux, des robots et des extraterrestres, ce genre de questionnement peut paraître noyé, voire absent, dans la littérature de science-fiction. Pourtant, tout en présentant les formes et les fonctions des gadgets et des machines essentielles pour demain, ces récits les situent dans des sociétés et des systèmes politiques précis. Certains – utopies, dystopies, anticipations sociales – en font même leur sujet central.
Sans prétendre prévoir l’avenir, ni même définir ce que serait un vrai progrès politique, les écrivains de science-fiction mettent en perspective les conceptions de leur temps, invitant leurs lecteurs à s’interroger sur le devenir de leur société. Envisagée non plus à l’horizon des prochaines échéances électorales, mais bien à l&r
http://bibliobs.nouvelobs.com/idees/20170511.OBS9281/comment-la-science-fiction-a-imagine-les-institutions-du-futur.html
JEAN-JOËL BRÉGEON : « LES GUERRES DE VENDÉE, LA PLUS SANGLANTE DES GUERRES CIVILES EN FRANCE »
Vidéo
http://www.breizh-info.com/2017/05/28/70557/jean-joel-bregeon-guerre-vendee
LE SALON BEIGE: 8 NOUVEAUX ARTICLES
C’est arrivé un 28 mai…
Quête nationale pour la mère et l'enfant, des associations "pro-vie" privées de dons ?
21 juin à Lyon : chœur de la Joyeuse Garde
Le Dr Nogier (PCD) candidat dans la 1ère circonscription du Rhône
Festival interdit aux blancs
Législatives - Agnès Pageard (FN) : "La droite LR est disqualifiée"
Législatives - Geneviève Marion (PCD) : "Cette droite aux minables calculs qui justifient d’appeler à voter celui-là même que nous combattions un instant auparavant"
La Fédération des Associations Familiales Catholiques en Europe fête ses 20 ans
Egypte : les 29 Coptes ont été exécutés un à un après avoir refusé de renier leur foi
NOUVELLES DE FRANCE
Et si l’Apocalypse… Rencontre avec les survivalistes québécois
Et si Coumba Dioukhane mettait Bruno Lemaire en retraite politique anticipée ?
En Hongrie, la police forme des « chasseurs de migrants »
Jean-Sébastien Ferjou : « Je ne comprends pas comment Richard Ferrand peut rester au gouvernement. Ce gouvernement doit renoncer définitivement à donner des leçons de morale. »
Un Bistro Libertés qui clash avec Élisabeth Lévy
Éviter les renoncements
I-Média #153 : Tout sur le Hanounagate
Reportage très orienté de Rance 24 sur « les climatosceptiques à la Maison Blanche »
Manchester : l’histoire est tragique !
Revisionnez « Le Comte de Monte Cristo » avec Gérard Depardieu
Darmanin était contre le « mariage » gay : « Depuis il en a célébré », s’excuse Castaner
Pas d’enquête sur Ferrand : « Un peu choquant et pas surprenant », d’après Philippot
Banalisation du Ramadan : BFM TV dit aux Français « comment s’organiser pour prévenir la faim et la soif »
Législatives : Quand Richard Ferrand échoue à convaincre un électeur potentiel « agacé » par les révélations du « Canard Enchaîné »
Quels sont les enjeux de la visite de Poutine à Versailles ?
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1-..EN DIRECT DU VATICAN
ZENIT LE MONDE VU DE ROME
LES TITRES DU DIMANCHE 28 MAI 2017 – LA JOIE DES BAPTISÉS
Et un appel à une communication « constructive »
Regina Caeli, 28 mai 2017, capture CTV
La fête de l’Ascension « révèle pourquoi l’Eglise existe » (traduction complète)
Paroles du pape François avant le Regina Caeli, 28 mai 2017
Solidarité du pape François avec Tawadros II (traduction complète)
Et avec les familles des victimes de Manchester, après le Regina Caeli
Pour une communication « constructive », exhortation du pape François
Journée mondiale des communications sociales 2017
ALETEIA TODAY 29 MAI 2017
Accès à tous les titres : http://us7.campaign-archive1.com/?e=72f681e023&u=e747b6da5b523d93de77f3f8b&id=1b93f
Sélection de titres :
Visiter Marseille sous le regard de Notre-Dame
Notre-Dame de la Garde, perchée sur son rocher, veille sur Marseille avec la bienveillance d’une mère. Marseillais et visiteurs viennent en foule lui témoigner leur reconnaissance. Nos bonnes adresses pour organiser votre séjour.
Le pape François a célébré la Journée Mondiale des communications sociales
Le pape François invite à un nouveau style de communication qui brise "le cercle vicieux de l’anxiété et de la …
Les grands convertis de la littérature : Alfred Döblin
Alfred Döblin, né en 1878 et mort en 1957, est l'un des grands écrivains allemands du siècle dernier. Son chef-d’oeuvre est Berlin
Aimée, une jeune voix latine à découvrir
Elle a seulement 18 ans mais son talent est prometteur.
Pendant combien de temps Jésus est-il présent dans l’Eucharistie après la Communion ?
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Ce jeune enfant prodige chante comme un ange
Pourvu que sa voix ne devienne pas grave trop vite !
A LA UNE DE RADIO VATICAN LUNDI 29 MAI 2017
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L’Ascension rappelle aux disciples la présence et l'aide de Jésus
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2- PAPE FRANÇOIS ET L’ÉGLISE (OU LES ÉGLISES)
MISE AU POINT SUR LA FSSPX
Il y a trois semaines, j’ai parlé 40 minutes à l’AFP, qui n’en a retenu que deux phrases : celles où j’explique que Mgr Fellay a un intérêt personnel à la réintégration de la FSSPX.
Je maintiens et je développe : depuis le début, Mgr Fellay est « dans le cockpit », économe général avant même son ordination, évêque a 30 ans, supérieur général depuis si longtemps que la plupart de ses prêtres n’ont connu que lui. Son mandat actuel s’achève l’an prochain, mais si la FSSPX devient entre-temps une prélature personnelle, il n’aura plus à se préoccuper d’être réélu : elle sera comme son diocèse personnel, aussi longtemps qu’il durera.
Voilà qui peut expliquer les évolutions de Mgr Fellay sur la question. Je fais partie de ceux qui l’ont connu dans d’autres dispositions, je n’en ferai pas l’exégèse mais au fond les « mutins » les plus récents sont sanctionnés pour dire aujourd’hui que la FSSPX disait au début du siècle. Ce que leur reproche Mgr Fellay, c’est de continuer à prendre au sérieux, en 2017, ses propos de l’époque.
La réciproque est vraie et nous sommes quelques-uns à avoir été débarqués pour avoir pensé un peu trop tôt (et peut-être un peu trop haut) que la FSSPX ne devait pas développer une mentalité obsidionale.
Cependant, Dieu écrit droit avec nos lignes courbes. Je vous ai dit que l’AFP n’avait retenu qu’une minute de mes quarante, voici les 39 autres : Tôt ou tard la FSSPX sera réintégrée. Dans les faits c’est déjà le cas, le pape François ayant donné ce qui lui manquait encore : juridiction pour les confessions, et pour les mariages, la licéité de ses ordinations, et le pouvoir de juger ses prêtres en 1re instance.
Reste un dernier « coup de tampon » que la Fraternité acceptera parce que Rome accorde tout et ne demande rien en échange. La FSSPX insiste depuis toujours qu’elle est une œuvre d’Eglise, et voilà que le pape partage cette conviction – que demander de plus?
Je m’en réjouis pour la FSSPX, qui est le navire amiral du traditionalisme. JE M’EN REJOUIS SURTOUT ET ENCORE PLUS POUR L’EGLISE, qui depuis quelques années se réapproprie sa Tradition, par des petits pas… parfois décisifs. La libération de la messe traditionnelle est l’un d’eux, et la réintégration de la FSSPX en est un autre (plus de 600 prêtres… 1.500 personnes si on compte les religieux, les sœurs, et les communautés amies). Rome réintègre sa Tradition ! tout est dit, je m’en réjouis et vous aussi bien sûr.
http://ab2t.blogspot.com/2017/05/mise-au-point-sur-la-fsspx.html?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+blogspot%2FIfvW+%28MetaBlog%29
LES (DEUX) ÉVÊQUES DE MALTE ONT RÉCEMMENT DÉFRAYÉ LA CHRONIQUE EN ENDOSSANT DE FAÇON SPECTACULAIRE L’INTERPRÉTATION D’AMORIS LAETITIA QUI RECONNAÎT, CONFORMÉMENT À CE QUE VEUT FRANÇOIS, LA LÉGITIMITÉ DE L’ADULTÈRE PERMANENT SI LES « ÉPOUX » SONT « EN PAIX AVEC DIEU »…
Nouveau scandale maltais : les évêques dénoncent fermement un texte de catholiques qui, à l’approche des élections, demandent de ne pas voter pour ceux qui veulent légaliser les unions entre personnes de même sexe.
Le texte, signé par une association intitulée « Catholiques maltais unis pour la foi », a été publié par le journal Malta Today. Quoique assurément dépourvu de toute onction ecclésiastique, c’est-à-dire de toute révérence à l’idéologie dominante, il n’est pas excessif et il est en plein accord avec la doctrine catholique d’avant François, notamment celle de saint Jean-Paul II qui est cité.
Mais tout cela a changé. François avait concocté deux synodes pour que l’Eglise reconnaisse les unions entre personnes de même sexe et le « remariage » des divorcés. Il a réussi, au prix d’incroyables contorsions, à faire passer le deuxième point. Il n’a pas réussi à faire passer le premier, mais dans la pratique on doit faire comme si c’était le cas (et comme François et ses évêques affidés en donnent l’exemple). Donc il est insupportable que des gens qui se disent catholiques demandent de ne pas voter pour des candidats qui veulent légaliser Sodome :
« L’archidiocèse de Malte déclare de façon catégorique que, tout en respectant le droit à la liberté d’expression de toute personne ou de toute autre entité (sic), il n’est en aucune manière impliqué dans la propagande (sic) des Catholiques Maltais Unis pour la Foi. L’archidiocèse de Malte transmet l’enseignement de l’Eglise sans avoir recours à tout autre nom (sic), et encourage chacun à remplir son devoir le 3 juin de façon responsable, comme souligné par les évêques de Malte et de Gozo dans leur lettre pastorale pour les élections législatives de 2017. »
Lettre pastorale qui est l’insipide baratin habituel des évêques, où l’on trouve toutefois la demande du respect de la vie de la conception à la mort naturelle, mais aussi et surtout, de façon appuyée, le respect de l’autre…
Les évêques de Malte sont d’autant plus énervés que ce sont les mêmes catholiques, bien sûr, qui ont contesté haut et fort leur acceptation de l’adultère permanent dans la paix de Dieu…
http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2017/05/27/propagande-5948270.html
VATICAN - DÉCLARATIONS DU PAPE FRANÇOIS SUR LA SEULE VOCATION DE L’EGLISE, « ANNONCER L’EVANGILE »
Cité du Vatican (Agence Fides) – « L’Eglise existe pour annoncer l’Evangile, et seulement pour cela ! La joie de l’Eglise est également d’annoncer l’Evangile. L’Eglise est faite de nous tous, baptisés. Aujourd’hui, nous sommes invités à mieux comprendre que Dieu nous a donné la grande dignité et la grande responsabilité de L’annoncer au monde, de Le rendre accessible à l’humanité. Telle est notre dignité, le plus grand honneur de chacun d’entre nous, de nous tous qui sommes baptisés ! ». C’est ce qu’a souligné le Pape François avant de réciter la prière mariale du Regina Coeli le Dimanche 28 mai, Solennité de l’Ascension du Seigneur.
« L’Ascension de Jésus au ciel constitue dès lors le terme de la mission que le Fils a reçu du Père et le début de la poursuite de cette mission de la part de l’Eglise – a expliqué le Saint-Père. A partir de ce moment-là, à partir de l’Ascension, en effet, la présence du Christ dans le monde a lieu par l’intermédiaire de Ses disciples, de ceux qui croient en Lui et L’annoncent. Cette mission durera jusqu’à la fin de l’histoire et bénéficiera chaque jour de l’assistance du Seigneur ressuscité… Sa présence porte la force dans les persécutions, le réconfort dans les tribulations, le soutien dans les situations de difficulté qu’ils rencontrent dans la mission et dans l’annonce de l’Evangile. L’Ascension nous rappelle cette assistance de Jésus et de Son Esprit qui nous donne confiance, rend sûr notre témoignage chrétien dans le monde ».
http://www.fides.org/fr/news/62366-VATICAN_Declarations_du_Pape_Francois_sur_la_seule_vocation_de_l_Eglise_annoncer_l_Evangile#.WSweq4WcGwk
ENTRETIEN – L’ENVOYÉ DU PAPE À MEDJUGORJE S’EXPLIQUE SUR SA MISSION « EXCLUSIVEMENT PASTORALE »
Le Pape François a nommé, le 11 février 2017, en la fête de Notre-Dame de Lourdes, un « envoyé spécial du Saint-Siège » pour le sanctuaire de Medjugorje, en Bosnie Herzégovine, lieu d’apparitions mariales présumées qui attire depuis 1981 des millions de personnes. Il s’agit de Mgr Henryk Hoser, archevêque de Varsovie-Praga en Pologne. Sa mission sera « exclusivement pastorale », pouvait-on lire dans un communiqué de la Salle de Presse du Saint-Siège. Elle s’achèvera « d’ici l’été prochain ».
Il répond au micro de Radio Vatcan
Extraits
Comment organiser l’accueil pastoral des 2 millions de pèlerins ; améliorer l’accueil.
Il y a deux aspects : les prétendues apparitions qui ont été l’objet de l’étude de la commission spéciale et l’organisation du ministère pastoral, objet de la mission du prélat.
Il s’agit de prendre contact avec les personnes sur place et écouter leurs propositions pour améliorer le service sur place. Le but est d’améliorer le service, prenant en compte la discorde entre le diocèse et les franciscains.
Les travaux de l’envoyé et de la commission devraient ensemble contribuer à une décision sur le sanctuaire.
http://www.infocatho.fr/entretien-lenvoye-du-pape-a-medjugorje-sexplique-sur-sa-mission-exclusivement-pastorale/
3- ŒCUMÉNISME
4- LITURGIE
5- SPIRITUALITÉ ; APPARITIONS
LE PÉCHÉ ORIGINEL
[9] Sur le « péché originel » en tant que « catastrophe intérieure », voir la chronique n° 287, Le pithécanthrope et le jardin – La Révélation est forcément un mystère sinon elle serait dépassée dans vingt ans, 26.08.2013. Qu’un tel évènement puisse être entièrement inaccessible à la vérification scientifique limite grandement la portée des critiques de ceux qui, comme Christian de Duve, prix Nobel de biologie, pensent que « plusieurs enseignements de la religion [chrétienne] sont inconciliables avec les découvertes de la biologie moderne » (voir note 8 de la chronique n° 401, La visite nocturne – Croire à quelque chose qu’on ne comprend pas, 05.09.2016).
Cette interprétation d’Aimé Michel ne lui est pas personnelle. On pourra la comparer avec la présentation traditionnelle de l’abbé Boulenger (op. cit., tome 1, p. 100 ; je ne mets pas de guillemets car je l’ai raccourcie, bien que j’en conserve non seulement les idées mais le style et le vocabulaire) : Dieu accorda à l’homme des dons préternaturels tels que : – 1. l’immunité de la souffrance ; – 2. l’immortalité conditionnelle du corps (accès au ciel sans passer par les angoisses de la mort) ; – 3. l’immunité à la concupiscence (penchant qui pousse l’homme à commettre le mal par discordance entre la volonté et la raison) ; – 4. l’immunité de l’ignorance (intelligence supérieure et « science infuse des choses humaines, spécialement de celles d’ordre religieux et moral »). Ce sont ces dons que les hommes perdirent en suivant le conseil fatal : « Vous serez comme Dieu, connaissant le bien et le mal » (Genèse, III, 5).
Note 9 de :
https://www.france-catholique.fr/LIMITES-ET-GRANDEURS-DE-L-INTELLIGENCE-SCIENTIFIQUE.html?utm_campaign=Emailing+du+lun.+29%2f05%2f2017+%c3%a0+15%3a38%3a30&utm_content=Le+grand+chamboule-tout&utm_medium=Emailing+via+Message+Business&utm_source=Message+Business&utm_term=Soci%c3%a9t%c3%a9+de+Presse+France+Catholique#nb8
LA VIE CACHÉE DE SŒUR LUCIE
par Natalia Bottineau
Quelques années de vie publique à Fatima et une vie cachée jusqu’à sa « naissance au Ciel » à 97 ans, à Coimbra : voilà ce dont témoigne le carmel où la petite bergère d’Aljustrel, Lucie dos Santos, a vécu à l’école de la Vierge Marie et de sainte Thérèse.
Aujourd’hui encore les baptisés ne s’y trompent pas : les groupes de visiteurs se succèdent de demi-heure en demi-heure dans la chapelle de bois brun rehaussé d’or par le baroque portugais et « au mémorial », ce petit musée de la vie quotidienne d’une carmélite si simplement extraordinaire.
Pour la soustraire aux curieux qui ne laissaient en paix ni elle ni sa famille, l’évêque de Fatima, Mgr José Aves Correira da Silva, avait confié son éducation au collège de Porto des sœurs de Sainte-Dorothée – fondées par sainte Paola Frassinetti au XIXe siècle. Lors d’une septième apparition, la Vierge Marie confirma à Lucie le choix de l’évêque.
Elle quitta définitivement son village d’Aljustrel, aux portes de Fatima, le 16 juin 1921, après quatre ans que l’on pourrait appeler de « vie publique ». La séparation fut douloureuse.
Et c’est pendant ses trois années de collège qu’elle donna toute sa vie à Dieu définitivement par un vœu de chasteté perpétuelle, le 26 août 1923. C’est avec la canonisation de sainte Thérèse de Lisieux, par le pape Pie XI, le 17 mai 1925, qu’elle entendit l’appel au carmel. Mais la République portugaise interdisait les communautés qui n’avaient pas d’engagement social. Alors Lucie pensa apprendre le français et postuler au carmel de Lisieux.
Finalement, elle apprendra l’espagnol, au noviciat des sœurs de Sainte-Dorothée en Galice, à Pontevedra, où elle entra à dix-huit ans et demi.
Mais l’appel au carmel sera plus fort. Les carmélites avaient été expulsées du carmel de Coimbra en 1910. Elles ne purent revenir à Coimbra qu’en 1933, et au carmel, jusque-là occupé par des militaires, qu’en 1946. Il fallut deux interventions du pape Pie XII lui-même pour que Lucie ait la permission de l’évêque de les rejoindre, après plus de 21 ans de vie religieuse apostolique, le 25 mars 1948, à 5h30. C’était l’Annonciation et le Jeudi saint. Elle prit l’habit deux mois plus tard, le 13 mai 1947, trente ans après la première apparition à la Cova da Iria. Elle avait 41 ans. On peut demander son intercession pour les vocations qui tâtonnent sur le lieu où incarner l’appel de Dieu.
Elle y vivra 57 ans d’une vie cachée, à part les quatre visites d’un pape à Fatima, à chaque fois un 13 mai : Paul VI en 1967, et Jean-Paul II en 1982, 1991 et 2000.
Le petit musée consacré à sœur Lucie à Coimbra permet de saisir un peu de cette écume des jours autour de la vie de prière de la communauté mais l’essentiel doit encore être révélé : on attend beaucoup du procès en béatification qui est entré dans sa phase romaine.
Le procès diocésain, ouvert le 30 avril 2008, moins de 5 ans après la mort de sœur Lucie, grâce à une dispense de Benoît XVI, s’est conclu le 13 février 2017, douzième anniversaire de sa mort. Il a permis de rassembler 15 483 pages de documents, ordonnés dans 19 caisses scellées de cire rouge et expédiées à Rome, à la Congrégation pour les causes des saints.
Pour rassembler ces documents il a fallu le travail de deux évêques, de deux postulateurs, de trois vices-postulateurs, de huit personnes pour la commission historique. On a recueilli 61 témoignages dont ceux d’un cardinal, de quatre évêques, de trente-quatre laïcs et de carmélites.
La cérémonie de clôture a été présidée par l’évêque de Coimbra, Mgr Virgilio Antunes. Le postulateur, le père carme Romano Gambalunga, a cité la béatitude des cœurs purs pour décrire sœur Lucie.
La phase romaine du procès doit d’abord porter sur l’examen des vertus humaines et chrétiennes de la petite bergère devenue carmélite, à la lumière de ses nombreux écrits, dont une abondante correspondance. Il aboutira à la rédaction d’une positio, une biographie spirituelle de sœur Lucie.
Au Mémorial de Coimbra, on découvre mille objets de la vie de Lucie dos Santos, devenue carmélite sous le nom de sœur Marie Lucie de Jésus et du Cœur Immaculé, comme son chapelet offert par Jean-Paul II, son premier cahier manuscrit, une cape blanche et un habit brun de carmélite, ses ouvrages brodés d’or, des photos, sa machine à écrire électronique, des valises de courrier, une copie du fax dans lequel Jean-Paul II lui dit son affection et sa prière. Elle allait s’éteindre le lendemain.
Pour préparer la révélation du « troisième secret » en l’an 2000, Jean-Paul II avait envoyé le futur cardinal Tarcisio Bertone – alors « numéro deux » à la Doctrine de la foi – rencontrer sœur Lucie. Elle confirmera que la demande de la Vierge Marie a été satisfaite par la consécration du monde à son Cœur Immaculé le 25 mars 1984, que le secret publié est complet – « je n’en connais pas d’autre » [1]– et que l’interprétation qui en a été donnée est juste. Le cardinal Joseph Ratzinger présentera son commentaire théologique avec Mgr Bertone au Vatican le 26 juin 2000 et la documentation – y compris le facsimilé des écrits de Lucie – est en accès libre sur le site du Vatican*.
Elle repose en attendant la résurrection de la chair dans la basilique de la Trinité de Fatima, sa tombe est à côté de celle de sainte Jacinthe, et en face de celle de saint François Marto.
Elle avait six ans, lorsqu’elle fit sa première confession, à voix haute, ne sachant pas qu’il fallait murmurer pour le prêtre seulement. Le prêtre, l’abbé Cruz, lui recommanda d’aller ensuite demander à Marie la grâce d’avoir toujours Jésus dans sa pensée. Elle choisit une des statues de la Vierge, s’agenouilla et dit cette prière plusieurs fois. Et elle vit alors la Vierge lui sourire.
Au carmel, à la fin de sa vie, en 2003, elle verra aussi les larmes de la Vierge. La statue de la Vierge qui a pleuré se trouve dans la chapelle du carmel, entourée des petites statues des saints pastoureaux Jacinthe et de François.
On pourrait dire que la vie de la petite bergère portée, pour sa première communion dans les bras de son frère, depuis leur village d’Aljustrel jusqu’à l’église de son baptême, pour ne pas salir sa belle robe blanche, a vécu toute sa vie sous le signe du sourire et des larmes de la Vierge Marie. Et qu’elle enseigne à faire de même pour l’amour de Dieu qui faisait battre son cœur depuis l’enfance et le salut des « pauvres pécheurs ». Et aussi pour l’amour du Saint-Père qu’ils aimaient tant tous les trois.
https://www.france-catholique.fr/La-vie-cachee-de-Soeur-Lucie.html?utm_campaign=Emailing+du+lun.+29%2f05%2f2017+%c3%a0+15%3a38%3a30&utm_content=Le+grand+chamboule-tout&utm_medium=Emailing+via+Message+Business&utm_source=Message+Business&utm_term=Soci%c3%a9t%c3%a9+de+Presse+France+Catholique
CETTE APPARITION À SŒUR LUCIE EST MOINS CONNUE … ET POURTANT
La date du 29 mai 1930 n’est pas très connue dans l’histoire de Fatima (Portugal). Pourtant c’est une date importante, presque aussi importante que celles du 13 mai ou du 13 octobre 1917. En effet, quelques jours avant ce 29 mai, la Sainte Vierge apparut à Lucie, qui était alors novice chez les sœurs Dorothée à Tui (Espagne) pour lui indiquer que le temps était venu de demander au Saint-Père la reconnaissance de la communion réparatrice des premiers samedis du mois.
Cette demande était l’aboutissement de différentes interventions célestes depuis 1917, entre autre de celle du 10 décembre 1925 à Pontevedra où Notre Dame, comme elle l’avait promis, apparut à Lucie, qui était alors postulante chez les sœurs Dorothée, pour lui donner les détails de la dévotion des premiers samedis du mois et lui demander de commencer à la propager.
Immédiatement, Lucie confia tout à son confesseur, Don Lino Garcia. Le 15 février 1926, toujours à Pontevedra, l’Enfant-Jésus apparut à Lucie : à sa demande, Il assouplit les conditions qu’avait fixées la Sainte Vierge deux mois plus tôt et confirma la volonté du Ciel de voir se propager cette dévotion.
Découvrir plus sur mariedenazareth.com :
Et aussi : La dévotion réparatrice des cinq samedis (4 messages, de 1917 à 1930)
www.fatima100.fr/lettres-de-liaison/202-lettre-de-liaison-n-28-28-mai-2016
NOTRE HISTOIRE AVEC MARIE : À PELLEVOISIN, LA VIERGE MARIE APPARAÎT 15 FOIS À UNE JEUNE FEMME ET LUI DEMANDE DE PRIER POUR LA FRANCE
En 1876, Marie apparaît à Pellevoisin (Indre) à Estelle Faguette, une jeune femme atteinte de péritonite tuberculeuse en fin de vie, et lui annonce sa guérison qui deviendra effective à la cinquième apparition. Elle lui présente ensuite le scapulaire du Sacré-Cœur et lui demande de le faire connaître. Elle lui annonce enfin que la France souffrira et l’invite au calme et à la prière.
Peu avant que les relations entre l’Église et l’État ne traversent une période critique en France (lois Ferry, expulsion des congrégations enseignantes etc.), la Vierge Marie apparaît à Pellevoisin en 1876. C’est alors la dernière des grandes apparitions mariales du XIXème siècle, après la Rue du Bac (1830), La Salette (1846), Lourdes (1858), et Pontmain (1871) : apparitions qui dessinent le « M » de Marie sur la France.
Estelle Faguette, servante depuis 1865 chez la comtesse de La Rochefoucauld, est atteinte d’une maladie incurable. Elle écrit avec un cœur d’enfant et dans une grande confiance, une lettre à la Sainte Vierge, lui demandant d’intercéder auprès de son divin Fils pour sa guérison, afin de soutenir ses parents âgés. Depuis sa jeunesse à Paris, où elle a été enfant de Marie, Estelle nourrit pour la Vierge une grande dévotion, mais trois médecins la disent condamnée, la famille de La Rochefoucauld rentre à Paris sans elle et on commence déjà à organiser ses obsèques…
Mais de février à décembre 1876, la Vierge Marie répond à la lettre de la jeune femme par quinze apparitions dans la maison de ses parents, au cours desquelles elle remercie Estelle de sa démarche, l’éduque à la sainteté et lui délivre un message de miséricorde.
Marie se présente comme la « toute miséricordieuse ». Notons que c’est le seul endroit connu où elle se nomme ainsi. Au cours de la cinquième apparition, Marie va obtenir de son Fils la guérison d’Estelle, le 19 février 1876.
Lors de sa neuvième apparition, elle révèle à la jeune femme de 32 ans sa mission : faire connaître et diffuser le scapulaire du Sacré-Cœur. Estelle raconte : « La Vierge me dit : « Depuis longtemps les trésors de mon Fils sont ouverts ; qu’ils prient. » En disant ces paroles, elle souleva la petite pièce de laine qu’elle portait sur sa poitrine… J’aperçus un cœur rouge qui ressortait très bien. J’ai pensé tout de suite que c’était un scapulaire du Sacré-Cœur. Elle dit en le soulevant : « J’aime cette dévotion », et « C’est ici que je serai honorée. » »
Marie nous invite ainsi à revenir au message de Paray-le-Monial mais elle l’enrichit par un geste concret : pratiquer la dévotion en portant le scapulaire qui représente d’un côté le Cœur du Christ et de l’autre l’image de Marie. On retrouve la dévotion aux deux Cœurs si chère à saint Jean Eudes (qui sera sans doute bientôt proclamé « Docteur de l’Église »).
Marie va aussi inviter à prier pour les pécheurs : « Son Cœur (celui de son Fils) a tant d’amour pour le mien qu’il ne peut refuser mes demandes. Par moi, il touchera les cœurs les plus endurcis. » « Je suis venue particulièrement pour la conversion des pécheurs. » (Septième apparition)
Marie veut enfin que nous priions tout particulièrement pour l’Église et pour la France : « Je tiendrai compte des efforts que tu as faits pour avoir le calme ; ce n’est pas seulement pour toi que je le demande, mais aussi pour l’Église et pour la France… La France, que n’ai-je pas fait pour elle ! Que d’avertissements, et pourtant encore elle refuse d’entendre… La France souffrira… Courage et confiance. »(Onzième apparition)
Nous comprenons ainsi, en ces temps troublés, combien il est important que nous prions pour l’Église, pour la France, pour le monde entier, et pour cela que nous venions aussi en pèlerinage à Pellevoisin pour obtenir les grâces dont nous avons besoin (piété, salut, confiance, conversion, santé etc.).
http://www.infocatho.fr/notre-histoire-avec-marie-a-pellevoisin-la-vierge-marie-apparait-15-fois-a-une-jeune-femme-et-lui-demande-de-prier-pour-la-france/
http://notrehistoireavecmarie.mariedenazareth.com/fr/esc/a-pellevoisin-la-vierge-marie-est-apparue-15-fois-a-une-jeune-femme-mourante/
SAINTE JEANNE D’ARC À L’ILE-BOUCHARD
Sainte Jeanne d’Arc, patronne secondaire de la France
Le 6 mars 1429, selon une tradition bien établie, Jeanne d’Arc, allant rencontrer le roi Charles VII à Chinon, ayant « découvert » son épée à Sainte Catherine de Fierbois, est entrée dans l’église St Gilles de l’Ile-Bouchard et y a entendu la messe… en cette même église où, en 1947, la première demande fut de prier pour la France
Il semble que les Anglais occupaient les hauteurs et donc que les cavaliers avec Jeanne aient pris les chemins le long de la Vienne.
Une plaque commémorative a été posée à l’extérieur de l’église saint-Gilles, à droite de la porte « Jeanne d’Arc ». En entrant par cette porte, on voit en face la statue de Sainte Jeanne d’Arc.
Si la fête nationale de Jeanne d’Arc est fixée au 8 mai, jour anniversaire de la délivrance d’Orléans, l’Église l’a située au jour de son martyr le 30 mai 1431.
Messe à l’église Saint Gilles de l’Ile-Bouchard à 11h15, suivie de la triple invocation pour la France.
http://www.infocatho.fr/sainte-jeanne-darc-a-lile-bouchard/
http://www.ilebouchard.com/notre-dame-de-priere/saints-ile-bouchard/sainte-jeanne-d-arc/
SAINTE MARIE-MADELEINE DE PAZZI
Sainte Marie-Madeleine de Pazzi fut une grande mystique. Elle fit, dès l’âge de 10 ans, le vœu de virginité. Elle entra au couvent des carmélites déchaussées de Florence. Son principal motif fut que, dans ce couvent, on communiait presque tous les jours. Pendant cinq ans, elle ne vécut que de pain et d’eau. Elle se soumit aux plus dures pénitences. Pendant cinq ans, elle connut de grandes sécheresses d’esprit. Son mot de prédilection était : « Souffrir, ne pas mourir ». Elle mourut à l’âge de 41 ans. Son corps a été conservé jusqu’à nos jours, sans corruption, dans une chasse précieuse de cristal, dans l’église des carmélites de Florence.
Dom Pius Parsch
http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2017/05/29/sainte-marie-madeleine-de-pazzi-5948592.html
MEDJUGORJE VIENT DE VIVRE UN ÉVÈNEMENT EXCEPTIONNEL
Le 1er avril 2017, toute la paroisse de Medjugorje (Bosnie-Herzégovine) a vécu un évènement exceptionnel. Après presque 36 ans d'apparitions, l'envoyé spécial du Pape, Mgr Hoser, a célébré la messe internationale du soir dans l'église. Nous nous demandions ce qu'il allait dire sur Medjugorje dans son homélie. Il a dépassé notre attente ! En effet, Mgr. Hoser a tenu non seulement à nous encourager mais aussi à nous réconforter. Il évoqua la présence de la Reine de la Paix.
"Ce culte, dit-il, qui est tellement intense ici, est extrêmement important et nécessaire pour le monde entier... Prions pour la paix car aujourd'hui les forces destructrices sont immenses... Il nous faut une intervention du Ciel, et la présence de la Sainte Vierge, ça, c'est une intervention ! C'est une initiative de Dieu. Et donc j'aimerais vous encourager et réconforter en tant qu’envoyé spécial du pape !"
Cette phrase a été suivie d'un long applaudissement. Dans leur émotion, beaucoup pleuraient de joie (et moi de même !).
Ce sont ses paroles les plus frappantes, tellement significatives pour un envoyé officiel du Pape !
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Soeur Emmanuel +
Les Enfants de Medjugorje, Box 8, Bosnia and Herzegovina, 88266 - gospa.fr@gmail.com
LES COPTES ÉGYPTIENS EXÉCUTÉS D'UNE BALLE DANS LA TÊTE APRÈS AVOIR REFUSÉ DE "RENIER LEUR FOI"
Les hommes masqués ont ordonné aux chrétiens se rendant dans un monastère de descendre de l'autocar et d'abjurer leur foi, ont raconté les rescapés de l'attaque perpétrée vendredi en Egypte.
Abattus d'une balle dans la tête un à un
"Ils leur ont demandé de renier leur foi chrétienne, un à un, mais tous ont refusé", lâche dans un souffle père Rashed. Les hommes armés les ont alors froidement abattus, en leur tirant dans la tête.
Au total, 29 personnes, dont de nombreux enfants, ont été tuées dans cette attaque que le groupe jihadiste Etat islamique (EI) a revendiquée.
http://belgicatho.hautetfort.com/archive/2017/05/27/egypte-les-29-coptes-ont-ete-executes-un-a-un-apres-avoir-re-5948323.html
LA NOUVELLE FORMULE DU « NOTRE PÈRE » ENTRE EN VIGUEUR POUR LES BELGES FRANCOPHONES À LA PENTECÔTE, CE DIMANCHE 4 JUIN PROCHAIN
Dans notre enfance pré-conciliaire on priait : « ne nous laissez pas succomber à la tentation » . Après Vatican II, pour faire plaisir entre autres aux protestants, on introduisit, en 1966, un contresens théologique en traduisant le grec de référence « καὶ μὴ εἰσενέγκῃς ἡμᾶς εἰς πειρασμόν » par « ne nous soumets pas à la tentation » (il eût été possible de dire encore : "ne nous soumets pas à l’épreuve", le substantif peirasmos ayant aussi ce sens).
Plus de cinquante ans après « le » concile, l’épiscopat belge fait enfin prévaloir la raison et la science linguistique sur un œcuménisme mal placé. Vous direz désormais, comme nous l’avons appris du Sauveur : « ne nous laisse pas entrer en tentation » et, pour vous le faire savoir, le Curé-Doyen de la Ville de Liège vient de faire diffuser cette nouvelle version dans toutes les églises de la Cité Ardente, au verso d’une illustration représentant Jésus en prière.
Monseigneur Léonard nous avait déjà expliqué, voici près de vingt ans, pourquoi la version de 1966 était insatisfaisante. Il n’est jamais trop tard pour le reconnaître :
"Sur la question, dans son livre « Que Ton Règne vienne », (Editions de l’Emmanuel, 1998) Monseigneur Léonard, conserve le sens de « tentation » mais explique, un peu longuement, que la formule grammaticale grecque provient d’un hébraïsme mal traduit : « il s’agit, écrit-il, de bien comprendre l’usage de la négation devant un verbe dont le substantif hébreu est conjugué à la forme causative, celle qui permet de passer de l’idée de « dormir », par exemple, à celle de « faire dormir ». En français, nous avons besoin de deux mots pour le dire. En hébreu, il suffit d’utiliser la forme causative ou factitive du verbe. C’est elle qui permet, dans notre texte, de passer de l’idée de « entrer dans la tentation » à celle de « faire entrer dans la tentation ». Que se passe-t-il si l’on met une négation devant la forme causative de la sixième demande ? Faut-il comprendre « ne nous fait pas entrer dans la tentation » ou bien « fais que nous n’entrions pas dans la tentation » ? Tel est exactement le problème. Pour un Sémite, la réponse est évidente d’après le contexte. La demande signifie : « Fais que nous n’entrions pas dans la tentation ». Exactement comme pour nous en français, si je dis : « je n’écris pas ce livre pour m’amuser », chacun comprend que j’écris effectivement ce livre (la preuve !), en dépit de la négation qui semble affecter le verbe, mais que ce n’est pas pour m’amuser. Malgré les apparences, la négation ne porte pas sur « écrire », mais sur « pour » . Mais, dans son incommensurable bêtise, un ordinateur aurait pu comprendre que, pour pouvoir m’amuser, je n’écrivais pas ce livre… Qu’a fait ici le premier traducteur grec du « Notre Père » sémitique ? Le grec n’ayant pas de forme causative et ne connaissant pas davantage la tournure française « faire entrer », il a pris un autre verbe qu’ « entrer » , un verbe exprimant d’un seul mot, comme en hébreu, l’idée de « faire entrer », à savoir le verbe grec « introduire » et il a mis une négation devant ! Pour les lecteurs grecs connaissant encore les tournures sémitiques, l’interprétation correcte allait de soi. Mais, par la suite, l’expression allait forcément être mal comprise et prêter à scandale. Le problème est résolu si, instruit de ces petites ambigüités linguistiques, on traduit : « Fais que nous n’entrions pas dans la tentation » ou « garde-nous de consentir à la tentation ». De ce point de vue, l’ancienne traduction française du « Notre Père » était moins heurtante que l’actuelle (sans être parfaite), puisqu’elle nous faisait dire : « Et ne nous laissez pas succomber à la tentation ». La même difficulté existant dans de nombreuses langues européennes, plusieurs conférences épiscopales ont entrepris de modifier la traduction du « Notre Père » en tenant compte du problème posé par la version actuelle. Espérons que les conférences épiscopales francophones feront un jour de même.
Si nous traduisons correctement la sixième demande (« Garde nous de consentir à la tentation » !) alors tout s’éclaire. Dans la cinquième demande, nous avons prié le Père de nous remettre nos dettes passées. Dans la septième, nous allons lui demander de nous protéger, à l’avenir, du Tentateur. Dans la sixième, nous lui demandons logiquement, pour le présent, de nous préserver du péché en nous gardant de succomber à la tentation. »
JPSC
http://belgicatho.hautetfort.com/archive/2017/05/27/la-nouvelle-formule-du-notre-pere-entre-en-vigueur-pour-les-5948250.html
6- ÉTHIQUE ; SANTÉ
TOUS LES CHEMINS MÈNENT AU GAY MARIAGE
Le mariage homosexuel fait encore parler de lui en la personne du nouveau ministre de l’Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, un autre évadé des Républicains.
Tandis qu’en 2013, celui qui faisait campagne pour devenir maire de Tourcoing s’opposait audit mariage gay, sa nomination à la tête d’un ministère a excité la colère de certains, dont celle de Caroline De Haas – une féministe à géométrie variable qui propose d’élargir les trottoirs dans tel quartier de Paris où il est préférable de ne pas être une femme, et encore moins un homosexuel, d’ailleurs ! –, qui s’est insurgée en ces termes : « Manifestement, l’homophobie n’est pas une ligne jaune pour Emmanuel Macron. » Tout comme la christianophobie n’en est pas une pour vous et vos affidés, Madame !
Mais tout est bien qui finit bien, puisque Gérald Darmanin a fait acte de contrition en déclarant au Point :
« Oui, je le ferai. Je le ferai d’autant plus que je regrette ce tweet [« Si je suis Maire de #Tourcoing, je ne célébrerai pas personnellement de mariages entre 2 hommes et 2 femmes »] qui était malvenu et dont je peux comprendre qu’il ait pu blesser. Le manque d’expérience pousse parfois à dire des bêtises. Je considère que la droite a fait l’erreur de ne pas instituer un contrat d’union civile quand elle était au pouvoir. C’était pourtant dans notre projet de 2007. Mon mandat de maire m’a fait évoluer sur ce sujet. J’ai appris la complexité de la vie et à manier avec prudence les certitudes.
Sincérité ou goût prononcé pour les dorures du pouvoir, je ne saurais le dire. Pour ma part, je trouvais plus de vérité dans cet autre tweet de Gérald Darmanin : « #mariage homosexuel et #adoption par les homosexuels, faut-il tout accepter sous prétexte que “la société évolue” ? » Une société qu’on ne laisse en fait pas évoluer librement mais que l’on force à aller dans un sens plutôt qu’un autre.
http://www.bvoltaire.fr/chemins-menent-gay-mariage/?mc_cid=98779c803a&mc_eid=a5eb12b154
MACRON, LA FOI ET LA LAÏCITÉ
Publié le 16 mai 2017
Né dans une famille de médecins soixante-huitards non croyants, Emmanuel Macron a rencontré la foi dans le collège jésuite d’Amiens, la Providence, à l’âge de 12 ans :
« C’est lorsque je suis entré au collège que j’ai sollicité le baptême : familialement, cela n’avait pas été une priorité. Pendant ces années, j’ai été au contact de la foi catholique dans sa dimension intellectuelle, parfois plus que dans sa dimension proprement spirituelle. Il est néanmoins évident que les Exercices d’Ignace de Loyola qui sont au cœur de la spiritualité jésuite imprègnent la démarche intellectuelle de cet ordre et leur zèle d’enseignants. J’ai été très fasciné par ce mélange d’intelligence et de foi, par la fécondité et la sûreté de l’alliage entre réflexion libre et respect de la règle. Aujourd’hui encore, je crois qu’il faut toujours à l’exercice de la liberté une armature qu’on peut appeler foi, mais qui peut aussi être la recherche d’un sens. »
Interrogé sur la présence de Dieu dans sa vie actuellement, il répond :
« Je suis revenu depuis quelque temps à un certain agnosticisme. Mais pour autant je reste réceptif à la présence de la transcendance dans nos vies. Elle peut prendre plusieurs visages. Elle ne se résume pas nécessairement à l’appareil d’une foi construite. Mais il est certain que nos vies sont enrichies par la quête d’un absolu qui nous dépasse, que nous trouvons une plus grande satisfaction dans la quête de sens que dans le relativisme complet. La transcendance peut du reste être une impérieuse immanence, un germe qu’on porte en soi et qu’on épanouit. Il y a dans cette immanence-là aussi une part de mystère » (propos rapportés par Samuel Pruvot, Les candidats à confesse, Salvator).
À la question « Parlez-vous à Dieu ? » posée par un journaliste de La Vie, il répond : « Pas actuellement. Mais j’ai une réflexion permanente sur la nature de ma propre foi. Et j’ai suffisamment d’humilité pour ne pas prétendre aujourd’hui parler à Dieu. Mon rapport à la spiritualité continue de nourrir ma pensée mais je n’en fais pas un élément de revendication. »
Macron, la foi et la laïcité
Publié le 16 mai 2017
Né dans une famille de médecins soixante-huitards non croyants, Emmanuel Macron a rencontré la foi dans le collège jésuite d’Amiens, la Providence, à l’âge de 12 ans :
« C’est lorsque je suis entré au collège que j’ai sollicité le baptême : familialement, cela n’avait pas été une priorité. Pendant ces années, j’ai été au contact de la foi catholique dans sa dimension intellectuelle, parfois plus que dans sa dimension proprement spirituelle. Il est néanmoins évident que les Exercices d’Ignace de Loyola qui sont au cœur de la spiritualité jésuite imprègnent la démarche intellectuelle de cet ordre et leur zèle d’enseignants. J’ai été très fasciné par ce mélange d’intelligence et de foi, par la fécondité et la sûreté de l’alliage entre réflexion libre et respect de la règle. Aujourd’hui encore, je crois qu’il faut toujours à l’exercice de la liberté une armature qu’on peut appeler foi, mais qui peut aussi être la recherche d’un sens. »
Interrogé sur la présence de Dieu dans sa vie actuellement, il répond :
« Je suis revenu depuis quelque temps à un certain agnosticisme. Mais pour autant je reste réceptif à la présence de la transcendance dans nos vies. Elle peut prendre plusieurs visages. Elle ne se résume pas nécessairement à l’appareil d’une foi construite. Mais il est certain que nos vies sont enrichies par la quête d’un absolu qui nous dépasse, que nous trouvons une plus grande satisfaction dans la quête de sens que dans le relativisme complet. La transcendance peut du reste être une impérieuse immanence, un germe qu’on porte en soi et qu’on épanouit. Il y a dans cette immanence-là aussi une part de mystère » (propos rapportés par Samuel Pruvot, Les candidats à confesse, Salvator).
À la question « Parlez-vous à Dieu ? » posée par un journaliste de La Vie, il répond : « Pas actuellement. Mais j’ai une réflexion permanente sur la nature de ma propre foi. Et j’ai suffisamment d’humilité pour ne pas prétendre aujourd’hui parler à Dieu. Mon rapport à la spiritualité continue de nourrir ma pensée mais je n’en fais pas un élément de revendication. »
http://www.chretiensdanslacite.com/2017/05/macron-la-foi-et-la-laicite.html
QUAND L'ETAT AIDE LA PRESSE CHRÉTIENNE
Publié le 29 mai 2017
Plusieurs journaux chrétiens bénéficient des aides de l'État à la presse, dans le cadre d'un dispositif qui, à l'origine réservé aux quotidiens, a été récemment élargi.
C'est ainsi qu'en 2015, La Croix et son site la-croix.com ont reçu 4,4 millions d'euros. Les trois grands hebdomadaires catholiques Famille chrétienne, La Vie et Pèlerin ont reçu chacun 250 628 euros. Le journal protestant Réforme a touché 54 312 euros. Témoignage chrétien a reçu 46 196 euros et le bimensuel L'Homme Nouveau 21 153 euros.
Le dispositif des aides à la presse profite à toutes les sensibilités. On notera que le quotidien Présent, soutien du Front national, ne doit sa survie qu'aux 242 364 euros versés par l’État, pour moins de 2500 abonnés !
http://www.chretiensdanslacite.com/2017/05/quand-l-etat-aide-la-presse-chretienne.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail
RINGARDE LA PILULE ?
Soraya Ghali Journaliste au Vif/L'Express
De plus en plus de femmes rejetteraient le "côté chimique" de la pilule. Elles souhaitent des moyens contraceptifs alternatifs et sans hormones, "naturels". Après la nourriture, l'habitat, les cosmétiques, deux nouveaux domaines voient s'inviter le "bio" : la contraception et l'hygiène féminine. Enquête.
J'ai arrêté. " La phrase est soufflée comme un aveu. " Je n'en pouvais plus ! " De la cigarette ? Non. De la pilule. " Je ne pouvais simplement plus l'avaler ", raconte Claire, 32 ans, secrétaire juridique. " Elle me donnait des haut-le-coeur. Je finissais par la cacher dans des boulettes de pain, comme on fait absorber des médicaments aux chiens. " Après dix ou quinze années de prise quotidienne, de plus en plus de jeunes femmes remettent en cause ce moyen de contraception. " Elles s'interrogent davantage, bien plus que la génération de leur mère qui, pour se sentir protégée, avalait la pilule sans trop se poser de questions ", observe Fabienne Bloc, psychologue en planning familial durant vingt-cinq ans et chercheuse en éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle (Evras).
Pourquoi ces femmes font-elles de la résistance ? Une étude (1), menée au début de cette année par la Mutualité Solidaris auprès de 4 607 sondés, révèle une nette baisse de la satisfaction à l'égard de la pilule - mais aussi du préservatif. Ce recul est toutefois partiellement compensé par l'adoption d'autres moyens contraceptifs. Les utilisatrices se sont ainsi portées vers le stérilet, l'anneau vaginal et l'implant. Mais, dans ce constat, le point inquiétant est la hausse, parmi les freins aux contraceptifs, des effets secondaires (+ 24 %, par rapport à la précédente enquête réalisée en 2010), de la nocivité pour la santé (+ 16 %) et du caractère non naturel (+ 10 %).
http://www.levif.be/actualite/belgique/ringarde-la-pilule/article-normal-667113.html?utm_source=Newsletter-28/05/2017&utm_medium=Email&utm_campaign=Newsletter-RNBDAGLV&&M_BT=5443005350908
ÉPIGÉNÉTIQUE ET THÉORIE DE L'ÉVOLUTION
Le terme « épigénétique » est aujourd’hui très en vogue, aussi bien dans la littérature spécialisée que dans la presse de vulgarisation. On y associe souvent une connotation hétérodoxe et polémique, l’épigénétique étant vue comme marquant les limites de la génétique et de la théorie darwinienne de l’évolution (théorie synthétique). À ce sujet, certains parlent même d’un retour possible du lamarckisme, l’hérédité des caractères acquis se trouvant légitimée par les connaissances moléculaires actuelles.
Cet article propose une clarification de cet aspect : dans quelle mesure l’hérédité épigénétique transgénérationnelle oblige-t-elle à repenser la théorie de l’évolution ? Cette forme d’hérédité englobe tous les mécanismes non génétiques (qui ne modifient pas la séquence des nucléotides de l’ADN) permettant le maintien de certaines caractéristiques au cours des générations. En règle générale, il s’agit d’une hérédité bien moins stable que l’hérédité génétique classique, et qui tend à s’estomper au bout de quelques générations seulement. Néanmoins, son existence pourrait quand même avoir des conséquences sur la façon dont il faut expliquer la transformation des espèces. Avant d’aborder cette question difficile et ouverte, la première partie de cet article est consacrée à l’examen de la polysémie du terme « épigénétique », qui n’est pas pour rien dans la complexité des débats actuels. Il s’agira ensuite de bien distinguer la question d’un retour du lamarckisme de celle de la modification possible de la théorie synthétique, afin de ne pas se tromper sur les raisons qui font que cette dernière pourrait effectivement être à revoir.
1. Pluralité du concept d’épigénétique
2. Hérédité épigénétique et lamarckisme
3. Hérédité épigénétique et théorie synthétique de l’évolution
http://www.universalis.fr/encyclopedie/epigenetique-et-theorie-de-l-evolution/
7. LAÏCITÉ
8- SOCIÉTÉ; ÉLECTIONS
FRANCE-RUSSIE : LES DOSSIERS DU TRIANON
Géopolitique
Au menu de cette rencontre au sommet entre les présidents français et russe, il y aura l'Europe, le terrorisme, et, bien sûr, un échange important sur les crises régionales dans lesquelles Paris et Moscou s'opposent. La Libye ? S'estimant trahis par l'intervention occidentale de 2011 (lire ci-contre), les Russes ont repris pied dans la partie est du pays derrière le maréchal Haftar qui s'oppose au gouvernement de Tripoli soutenu par l'Occident. Pour eux la Libye est en effet le prolongement de leur base navale de Tartous, en Syrie : elle conforte l'accès de leur flotte à la Méditerranée orientale où Damas est une carte essentielle dans cette zone stratégique conditionnant la stabilité de «l'Empire» et de ses minorités musulmanes, au sud. La Syrie, donc ? «La France fait partie des pays qui ont une attitude très sévère envers le régime de Bachar al-Assad», rappelle le Kremlin, néanmoins dans l'attente d'une discussion «très intéressante et franche». Car Emmanuel Macron -qui considère l'absence de l'Europe aux négociations comme un échec- a aussi expliqué qu'il jugeait nécessaire de «parler avec la Russie» sur la question syrienne, en vue de «changer le cadre de sortie de la crise militaire» et de «construire de manière beaucoup plus collective une solution politique inclusive» en Syrie. Quant à l'Ukraine ? «J'aurai un dialogue exigeant avec la Russie», a prévenu samedi le président de la République à l'issue du G7, les accords de Minsk étant au point mort.
Les relations bilatérales
Traitée en vaincue de la guerre froide, la Russie humiliée des années 90 a trouvé en Vladimir Poutine celui qui lui a redonné une place et une voix dans le jeu international. Guerre en Géorgie en 2008 puis crise en Ukraine en 2011 qui accélèrent la dégradation des relations entre Moscou -qui entend redevenir incontournable- et l'Occident, qui dénonce les méthodes brutales du Kremlin pour y parvenir… concernant la France, La Libye sera en 2011 l'un des accélérateurs du refroidissement diplomatique. L'intervention militaire conduite par Sarkozy et Cameron affirme en effet vouloir protéger les civils et non renverser Kadhafi. Moscou ne s'y oppose pas. Mais à l'arrivée, Kadhafi est mort et la Russie perd une position stratégique en Méditerranée… La Syrie et l'Ukraine cristalliseront alors la glaciation des relations avec Paris où François Hollande réclame désormais le départ de Bachar al-Assad, le soutien des rebelles syriens comme le respect du droit international en Ukraine. Sanctions économiques, refus de livrer les Mistral ou de recevoir Vladimir Poutine venant inaugurer à Paris le Centre orthodoxe, fin 2016… La tension s'inscrira jusque dans la campagne présidentielle entre «pro» et «anti» Poutine. Les deux chefs d'Etat tenteront donc aussi d'arrondir les angles après cette séquence qui aura été marquée par une audience accordée en mars au Kremlin à Marine Le Pen, et les piratages informatiques dont fut victime En Marche !, attribués à des hackers russes.
Les échanges économiques
Ukraine, Crimée.. L'Union européenne a pris des sanctions politiques, diplomatiques et surtout économiques, contre la Russie, à l'été 2014 suite notamment au crash du vol MH17, en juillet, puis à la dégradation de la situation dans l'est du pays. Limitation de l'accès des banques et grandes entreprises d'Etat russes aux marchés financiers et aux capitaux européens, embargo sur le commerce des armes et matériels connexes, restriction des exportations de biens à double usage (civil et militaire) ou restriction des exportations de technologies sensibles dans le secteur pétrolier… À tout cela, Moscou a réagi en décrétant également en août 2014 un embargo sur de nombreux produits agroalimentaires des pays occidentaux (viande bovine et porcine, lait et produits laitiers, poissons, fruits et légumes, à l'exception des vins et boissons alcoolisées). États Membres de l'Union européenne, États-Unis, Australie, Canada, Norvège… cette mesure a concerné au premier chef la France, première puissance agricole européenne, dont les éleveurs et exploitants fruitiers ont eux aussi subi les conséquences de l'embargo russe. Un an après sa mise en place, en septembre 2015, la filière porcine estimait ainsi ses pertes à 100 M€ (jugeant aussi que cela avait décuplé la crise du porc), les fruits et légumes à 50 M€, les laitiers à 109 M€. Si on ajoute à cela le tourisme… Un dossier à suivre, donc.
http://www.ladepeche.fr/article/2017/05/29/2583503-france-russie-les-dossiers-du-trianon.html#xtor=EPR-1
MACRON N’EST POUR RIEN DANS LA CRISE DES RÉPUBLICAINS
Ils se sont torpillés tout seuls
La droite française, c’est-à dire ici les élus des Républicains ou leurs soutiens, éditoriaux ou non, montre à l’envie, déclarations après articles, une incompréhension profonde de la situation présente ou, pire, une volonté de ne pas comprendre – ou de ne pas permettre de comprendre – en évitant avant tout de poser et de se poser les questions qui importent.
Depuis longtemps, la droite n’est plus la droite
Elle se demande par exemple comment des élus affiliés aux Républicains, et non des moindres, sont maintenant ministres d’Emmanuel Macron. Et de s’interroger sur les ambitions personnelles, et de parler de trahison. Mais la vraie question n’est absolument pas là. La vraie question est de savoir comment et pourquoi des gens, issus de la gauche pour certains, arrivistes forcenés pour d’autres – les deux n’étant d’ailleurs pas incompatibles -, n’ayant en tout cas, pour tous, absolument aucun élément d’une culture de droite, ont pu devenir un jour des élus des Républicains. Pourquoi leur a-t-on abandonné volontairement mairies ou circonscriptions ? Comment ont-ils pu faire parti des « happy few » chargés censément de concrétiser les voeux du peuple de droite ? Quelles raisons, ou plutôt quels réseaux, les ont amenés à ces postes ? Et comment éviter de se tromper aussi lourdement une fois prochaine ? Voilà quelles sont les seules vraies questions à se poser sur ce point.
>> A lire aussi: «NKM n’est plus moralement légitime à représenter LR»
Deuxième aspect des choses, le prétendu machiavélisme macronien. En invitant des membres des Républicains (on préfèrera cette formule à celle d’élus de droite) à la table du gouvernement, Emmanuel Macron aurait, avec une infinie subtilité, fracturé ce parti, voire la droite. Mais il ne faut pas confondre ici l’effet et la cause. Si Emmanuel Macron a pu attirer ces élus, c’est parce que la fracture au sein du parti (et/ou au sein de la droite) existait déjà, une fracture diagnostiquée depuis bien longtemps par Zemmour ou Buisson, pour ne parler que de ceux-là. Si le machiavélisme est de voir des évidences et d’utiliser les failles béantes de ses rivaux, on conviendra que la stratégie politique est finalement bien simple. Mais on n’a rien voulu voir, persuadé que l’électeur, après quelques coups de gueule, reviendrait finalement voter pour le candidat maison…
Les législatives ne s’annoncent pas mieux que la présidentielle
La troisième question est d’ailleurs de savoir si Les Républicains peuvent limiter les dégâts prévisibles pour les législatives à venir. On aurait tendance à penser que c’est le cas, de manière automatique, grâce au mode de scrutin. En effet, le scrutin uninominal majoritaire à deux tours par circonscription favorise traditionnellement les « sortants », c’est-à-dire les élus déjà installés dans leur fief – des élus Républicains déjà minoritaires à l’échelle nationale puisque nous avions une majorité de gauche à l’Assemblée nationale. Mais on peut ici relativiser cet effet en se posant d’autres questions.
http://www.causeur.fr/les-republicains-legislatives-crise-macron-44539.html
L’INFIRMITÉ D’EMMANUEL MACRON
Une extraordinaire absence de «décence ordinaire»
Auteur Régis de Castelnau
est avocat.
A propos de la déchéance de nationalité, le ministre de l'Economie a à nouveau opté pour le contre-pied : il est contre. Chercherait-il à jouer à «l'homme de gauche» lui, qui, jusqu'à présent, a surtout révélé sa méconnaissance du peuple?
La participation aux gouvernements de la présidence de François Hollande aurait-elle un caractère toxique ? Ce fut d’abord Thomas Thévenoud souffrant d’une « phobie administrative » qui l’empêchait de déclarer et de payer ses impôts, en temps et en heure. Aujourd’hui, c’est Emmanuel Macron qui nous annonce souffrir d’un « inconfort philosophique ». Qu’un brutal retournement de veste soit physiquement inconfortable, certes, mais pourquoi philosophiquement ?
À la réflexion, quelque chose de très simple. Emmanuel Macron se fout du monde, et prenant en compte la réalité de la nasse dans laquelle François Hollande s’est enfermé avec son histoire de déchéance de nationalité, il a mesuré tout l’intérêt qu’il y avait à changer de posture. De pour, il serait devenu contre, sachant que lorsque l’on veut se faire passer, contre l’évidence, pour un homme de gauche, c’est probablement plus décoratif de prétendre avoir des états d’âme « philosophiques » pour le justifier.
C’est également une coquetterie pour nous rappeler qu’il est philosophe, comme d’ailleurs presque tout le monde aujourd’hui. Sauf que lui a des titres universitaires à faire valoir et qu’il a été collaborateur d’un vrai philosophe celui-là, le grand Paul Ricoeur. On sait bien que la proximité des grands hommes ne protège de rien, et finalement, cette nouvelle saillie nous renvoie à l’opération médiatique que le mainstream nous fourgue depuis quelques semaines.
Juppé et Macron, nos sauveurs ?
http://www.causeur.fr/macron-juppe-enarchie-oligarchie-36757.html
DOUBLE PEINE ? CES ÉTUDES QUI MONTRENT QUE LA PAUVRETÉ AFFECTE LES CAPACITÉS DE RAISONNEMENT
avec André Nieoullon, Alain Lieury
Selon une enquête menée par la BBC, la pauvreté aurait une influence sur le fonctionnement du cerveau. Bien sûr, pas question de dire "plus on est pauvre, plus on est bête". L'investigation menée par la rubrique The Inquiry explique que l'impact de la précarité sur des individus est une question complexe, dont la réponse dépasse les simple problématiques de notre société, ou même la génétique
Atlantico : Quels sont les points intéressants que cette enquête soulève?
André Nieouillon : Ce type de questionnement, aussi osé soit-il, n’est pas nouveau. Déjà en 2013 l’économiste d’Harvard S. Mullainathan associé au psychologue de Princeton E. Sharif, constatait dans un ouvrage remarqué que la pauvreté conduit à des comportements irrationnels, faisant que la précarité affecte les comportements et conduit à de mauvais choix stratégiques par rapport à des situations diverses, y compris parmi les plus simples. Et ils démontraient à l’aide de nombreuses illustrations que ce qu’ils qualifient « d’état de manque », pour rejoindre une problématique volontairement ramenée à celle de l’addiction, conduit à une vision à très court terme et excessivement égocentrée de gestion des situations, se traduisant par une focalisation sur des besoins immédiats, au détriment d’une réflexion plus globale où la réponse à une situation donnée hypothèque une projection à plus long terme.
http://www.atlantico.fr/decryptage/double-peine-ces-etudes-qui-montrent-que-pauvrete-affecte-capacites-raisonnement-3061972.html#cqq5ACS4DvXT5Rjz.99
DE GAULLE, LE MODÈLE
Le Général avait eu aussi recours aux ordonnances, en 1958, pour relancer l'économie et mettre en place le plan Rueff. Mode d'emploi.
Par Pierre-Antoine Delhommais
Lors de son meeting de Bercy, le candidat Emmanuel Macron avait choisi, pour donner une caution historique à sa propre démarche, de retransmettre sur écrans géants une vidéo du général de Gaulle expliquant à un journaliste : "Le fait que les partisans de droite et les partisans de gauche déclarent que j'appartiens à l'autre côté prouve précisément ce que je vous dis. C'est-à-dire que, maintenant comme toujours, je ne suis pas d'un côté, je ne suis pas de l'autre. Je suis pour la France." Afin de justifier le recours aux ordonnances pour réformer le marché du travail, le président Macron peu...
Emmanuel Macron : quel président sera-t-il ?
À seulement 39 ans, le fondateur d'En marche ! vient de conquérir l'Élysée. Mais qui est vraiment le président Macron ?
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Sommet de l'Otan, G7 : le nouveau président rencontrera ses homologues très bientôt. Cependant, la plupart des dirigeants européens le connaissent déjà.
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el Macron a dynamité la politique française. ©HAMILTON/REA"/>
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Présidentielle : Macron, un programme économique pour réorienter l'Europe
Par Marc Vignaud
Une France enfin réformée, légitime pour réorienter l'Union européenne et demander davantage de solidarité en zone euro : voilà le projet du nouveau président. 23
MACRON, ARTEFACT ET MARIONNETTE – PAR GUILLAUME FAYE
Guillaume Faye)
Un artefact est une fabrication qui se substitue au réel et dont la vraie nature est travestie. Une marionnette est un personnage de spectacle dirigé par une volonté extérieure. Emmanuel Macron relève peut–être des deux. Feu d’artifice médiatique, brillant et creux, talentueux et retors, il est le produit de forces idéologiques et financières qui l’ont créé afin de neutraliser la menace d’une France identitaire. Macron a été formaté pour donner à la décadence et à la destruction de la France le visage rassurant d’un jeune premier souriant. En outre, son ”libéralisme” économique, sympathique de prime abord dans ce pays objectivement communiste au taux de chômage double de ses voisins, s’avérera vite bidon. Macron sera une poule mouillée en matière de réformes. Trop peur de la bagarre…
L’opération Macron, montée par des réseaux financiers et médiatiques
L’élection d’Emmanuel Macron à l’Élysée serait « le coup de poker le plus sidérant de toute l’histoire politique française » selon Guillaume Tabard (Le Figaro 10/05/2017). En tout cas, il a été bien préparé, notamment par l’exécution de François Fillon grâce à un appareil judiciaire partial, politisé et obéissant à Macron, alors ministre de l ‘Économie de Hollande (voir un article précédent de ce blog).
Tous les médias s’extasient – ou font semblant – de la fulgurante ascension du plus jeune président de la République, 39 ans, hors parti, fondateur d’un mouvement, En marche !, (devenu ” La République En Marche”, LREM) véritable start up politique revendiquant déjà 230.000 adhérents (chiffre exagéré, évidemment) et ridiculisant le PS et la droite. Pas de miracle là dessous : seulement une opération financière massive, préparée dans le secret depuis 2014, destinée à faire élire l’exécutant, le porte–parole de milieux dirigeants cosmopolites, oligarques internationaux alliés à d’importants intérêts musulmans. Pierre Bergé est évidemment de la partie. Tous ont choisi en Macron leur cheval de Troie, pour mettre la main sur la France et enrayer le péril (”populiste” ou plutôt populaire) du Front national présenté comme fascisant. Bien que ce dernier soit bien affaibli par l’agent Philippot et le programme contre–productif qu’il a imposé.
https://fr.novopress.info/205998/macron-artefact-et-marionnette-par-guillaume-faye/
"DIVISION DU TRAVAIL AFFECTIF" : EN AMOUR AUSSI, HOMMES ET FEMMES SONT INÉGAUX
Dans son dernier livre "Pratique de l'amour", le sociologue Michel Bozon explore le sentiment amoureux. Ses mécanismes et ce qui le construit. Nous l'avons interviewé.
Qu'est-ce que l'amour ? Est- ce un sentiment qui nous tombe dessus, par hasard ? Une construction sociale ? Comment se forme le couple ? Et sommes-nous tous égaux dans l'expérience de ce sentiment ?
Ce sont ces questions sur lesquelles travaille le sociologue Michel Bozon depuis bientôt trente ans. Et dans son dernier livre "Pratique de l'amour" (Eds. Payot), le sociologue dissèque l'histoire du sentiment amoureux et ses pratiques, en s'appuyant sur la littérature, le cinéma et les résultats d'enquêtes sociologiques.
Nous avons été passionnés par un aspect en particulier : le genre. Michel Bozon parle notamment de dissymétrie entre hommes et femmes et nous avons voulu parler de cela avec lui, en profondeur.
Rue89 : L'amour, c'est d'abord une éducation à un sentiment non ?
Michel Bozon : L'amour s'apprend, ce n'est pas une sorte d'affect qui nous viendrait spontanément. Pour être plus précis, si chacun connaît un apprentissage amoureux au fil de sa vie, il y a eu d’abord un apprentissage dans la longue durée, au fil de l’Histoire.
Historiquement en Occident la définition d’un code amoureux a précédé de beaucoup la capacité des individus à ressentir et exprimer des sentiments amoureux. Je me réfère ici à la littérature courtoise médiévale, qui définit un code de relations un peu scandaleux, dans lequel l’amour est forcément adultère. La dame commande, fixe les étapes et la suite des épreuves amoureuses. C’est l’inverse du mariage.
L'idée que l’on puisse éprouver personnellement des sentiments amoureux, puis que l’amour est la base la plus légitime du mariage vont s’imposer lentement, notamment à partir de l’époque romantique. L'Eglise qui s'est longtemps opposée à l'idée de l'amour dans le mariage va finir par l’accepter au XXe siècle. Mais le triomphe du « mariage d'amour » est bref. Avec le déclin contemporain du mariage institutionnel, l’amour se retrouve au premier plan.
http://tempsreel.nouvelobs.com/rue89/sur-le-radar/20170528.OBS9963/division-du-travail-affectif-en-amour-aussi-hommes-et-femmes-sont-inegaux.html
LA PHRASE QUI A CONVAINCU NICOLAS HULOT D'ENTRER AU GOUVERNEMENT
Dans un entretien au "Journal du Dimanche", le ministre de la Transition écologique et solidaire révèle les coulisses de sa nomination au gouvernement d'Édouard Philippe.
Jusque-là, il avait toujours refusé d'entrer dans un gouvernement. Nicolas Hulot a été nommé ministre de la Transition Écologique et Solidaire avec rang de ministre d'État, le 17 mai dernier. "Une phrase a achevé de me convaincre", révèle dimanche cette figure de la cause environnementale dans une interview au JDD.
"J’ai senti de la sincérité". Quelques jours après l'élection d'Emmanuel Macron, "je suis allé le voir à sa demande", raconte-t-il. "Il m’a dit : 'J’ai bien conscience que l’enjeu que tu portes est un enjeu essentiel qui conditionne tout le reste. Je n’en ai peut-être pas pris encore toute la mesure et c’est bien pour cela que j’ai besoin de toi'. Je fonctionne à l’instinct. J’ai senti de la sincérité", confie Nicolas Hulot.
"Je serai un garde-fou intraitable". "J’ai l’impression qu’il y a un moment favorable. Un espoir s’est levé pendant la campagne, on le sent bien", continue-t-il d'ailleurs, prévenant malgré tout qu'il n'est pas "un magicien". "Je veux une transformation écologique profonde, presque sociétale. Elle n’aura pas lieu en cinq ans mais nous devons l’initier, mettre en place des dynamiques irréversibles. Je serai un garde-fou intraitable", prévient-il.
"Les signaux envoyés sont positifs". Et à Jean-Luc Mélenchon qui jurait la semaine passée qu'il ne tiendra pas six mois au sein du gouvernement, Nicolas Hulot répond : "Je ne pars pas du tout avec cette défiance-là. (…). Les signaux envoyés sont positifs. Je le dis à mon ami Jean-Luc Mélenchon, si on attend l’alignement des planètes pour agir, nous serons tous morts avant. L’alignement n’est pas là, mais les planètes se sont rapprochées."
http://www.europe1.fr/politique/la-phrase-qui-a-convaincu-nicolas-hulot-dentrer-au-gouvernement-3343247#xtor=EPR-202-[Quotidienne]-20170528&lacid=europe1_2037691
RÉFORME DE L'ÉDUCATION : TROIS DOSSIERS QUI POSENT PROBLÈME
1. Les rythmes scolaire à la carte
2. La fin des devois à la maison
3. Le retour des classes bilangues
http://www.leparisien.fr/societe/reforme-de-l-education-trois-dossiers-qui-posent-probleme-29-05-2017-6993294.php#xtor=EREC-109-[NLalaune]---${_id_connect_hash}@1
CODE DU TRAVAIL : LES FRANÇAIS NE VEULENT PAS DU STATU QUO
Alain Ruello
EXCLUSIF + DOCUMENT + VIDEOS - 44 % des citoyens sont favorables à une réforme en profondeur, selon un sondage. 56 % des sondés rejettent le plafonnement des indemnités aux Prud'hommes.
Quel sort réserver au Code du travail, Selon notre sondage Elabe pour « Les Echos », Radio Classique et l'Institut Montaigne., 44 % des Français se montrent en faveur d'une...
https://www.lesechos.fr/politique-societe/gouvernement/030354351741-reforme-du-code-du-travail-macron-face-au-scepticisme-des-francais-2089958.php#xtor=EPR-7-%5Bmatinale%5D-20170529-%5BProv_%5D-2393179%402
EDUCATION NATIONALE. ANNE COFFINIER : « NAJAT VALLAUD-BELKACEM S’EST ADONNÉE À UN VÉRITABLE MATRAQUAGE IDÉOLOGIQUE
Une année scolaire s’achève, et une autre va redémarrer d’ici quelques mois, après de longues grandes vacances pour les scolaires. Dans le même temps, beaucoup, chez le personnel enseignant, comme chez les parents d’élèves, ont poussé un gros « ouf » de soulagement à l’annonce du départ de Najat Vallaud-Belkacem, qui aura marqué l’histoire de la Vème République comme étant l’une des ministres les plus détestées par une large frange de la population.
Son remplaçant, M. Blanquer, semble vouloir aller à contre courant de la pédagogie de Madame Belkacem. Effet d’annonce, effet Macron, ou réelle volonté de changement ?
Pour faire le point, Anne Coffinier, qui dirige la Fondation pour l’école, a fait le bilan avec nous d’un quinquennat sur le plan de l’Education nationale, ainsi que sur les perspectives à venir.
Breizh-info.com : Quel bilan tirez- vous du quinquennat Hollande en matière d’éducation ?
Anne Coffinier : Le quinquennat Hollande s’est ouvert sur une promesse tonitruante : le recrutement de 60 000 professeurs supplémentaires, qui n’a en pratique pas pu être tenue, notamment parce qu’elle s’est heurtée à la crise des vocations enseignantes. Du coup, d’une part, l’on a dangereusement baissé le niveau de recrutement des enseignants titulaires dans certaines disciplines où les candidats sont rares et, d’autre part, l’on recourt à un nombre excessif de contractuels aucunement formés (comme l’a montré l’émission d’Envoyé spécial)
A cela s’est ajoutée la réforme des rythmes scolaires: un cauchemar pour les parents en termes d’organisation, avec un contenu pédagogique douteux, et un casse-tête coûteux pour les maires.
De plus, le quinquennat a vu la mise en oeuvre d’une prétendue réforme du collège d’une part et des programmes d’autre part, dont la nocivité a été unanimement dénoncée. Cette réforme dictée par un égalitarisme aveugle a fait beaucoup de mal à l’école publique qui n’a pu maintenir les filières et les matières les plus exigeantes, sous prétexte que tous les élèves ne seraient pas capables de suivre de tels enseignements.
Pour finir, il faut noter la promotion obsessionnelle par l’Education nationale d’une approche moralisatrice (même si c’est une anti-morale) et déconstructiviste de tout sujet abordé à l’école. Najat Vallaud- Belkacem s’est adonnée à un véritable matraquage idéologique faisant feu de tout bois pour inculquer dès le plus jeune âge aux enfants les nouvelles tables de la loi issues de la théorie du genre et de la sainte charte de la laïcité. Ces délires ont pris des proportions affligeantes et nombre de familles très attachées à l’école publique ont dû se replier sur l’école privée pour préserver leurs enfants de telles âneries.
Enfin, les ministères de Vincent Peillon comme de Najat Vallaud-Belkacem ont été marqués par une antagonisation voulue et revendiquée des relations entre la famille et l’école, puisque le gouvernement a officiellement confié à l’école publique la mission d’arracher les enfants à l’influence de leur famille.
Breizh-info.com : Que vous inspire la nomination du nouveau ministre de l’Education nationale ? Il semblerait que le ton et la pédagogie ne soient pas les mêmes qu’avec Belkacem, qui en fit même la grimace …
Breizh-info.com : Comment se porte l’école, en cette fin d’année scolaire 2016-2017 ?
Breizh-info.com : Quels vont être les points clés pour les rentrées à venir ?
Breizh-info.com : Et au niveau de la fondation pour l’école, quelles sont vos réussites de ces dernières années ? Et les perspectives qui s’ouvrent à vous ?
Breizh-info.com : Le niveau scolaire a-t-il vraiment baissé en France ? Qu’est ce qui permet de l’affirmer par delà l’idéologie ?
http://www.breizh-info.com/2017/05/29/70547/anne-coffinier-fondation-ecole-najat-belkacem-blanquer-education-nationale
ALAIN DE BENOIST : « MACRON N’APPARAÎT PAS COMME LA MARIONNETTE FABRIQUÉE QUE L’ON IMAGINAIT »
Depuis quelques semaines, les évènements politiques se sont succédés en France, et le principal d’entre eux reste bien évidemment l’élection d’Emmanuel Macron à la présidence de la République.
A quelques semaines des élections législatives, Alain de Benoist, qui vient par ailleurs de sortir un livre (« Ce que penser veut dire » aux éditions Pierre Guillaume de Roux) fait le point sur l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron, sur l’état de l’opposition et notamment du Front national, et sur les grands enjeux à venir.
Breizh-info.com : Emmanuel Macron est devenu président de la République. Qu’est-ce que cela vous inspire ?
Alain de Benoist : Des regrets d’abord. Une certaine sidération ensuite. Jamais élu dans le passé, encore inconnu il y a quelques années, Emmanuel Macron a tenu son pari. Cela ne s’explique pas uniquement par l’ampleur des soutiens dont il a bénéficié. Se propulser à la tête de l’État sans être le candidat d’un parti traditionnel, passer en deux ou trois ans de l’obscurité à la lumière, cela ne s’était encore jamais vu. Cela montre l’ampleur de la crise actuelle, et cela donne aussi à son élection un caractère historique.
On objectera bien sûr que Macron n’a jamais été élu que par défaut, qu’il n’a jamais recueilli que 43,6 % des inscrits, qu’un bon tiers des Français (33,7 % des inscrits) ont boudé le choix qui leur était proposé, soit en se réfugiant dans l’abstention soit en votant blanc ou nul dans des proportions jamais vues depuis 1969, et enfin que près de la moitié de ceux qui ont voté pour lui ne l’ont fait que pour « faire barrage » à Marine Le Pen. Mais tout cela sera vite oublié. Même quand on est mal élu, on est élu.
J’ajouterai que les premiers actes de la présidence Macron, même s’ils ne laissent pas véritablement présager de ce que sera sa politique, donnent au moins à penser que le personnage a été sous-estimé par beaucoup, moi le tout premier. Je ne doute pas un instant que la politique de casse sociale, de baisse des salaires et d’ouverture des frontières qui sera très probablement mise en œuvre par la grande coalition des libéraux de tous bords qu’il a constituée sera une catastrophe pour notre pays.
Mais pour l’instant, Macron n’apparaît pas comme la marionnette fabriquée que l’on imaginait. Non seulement ce n’est pas un « Hollande bis », comme le disent les gens de droite les plus obtus, mais ce sera à bien des égards un anti-Hollande. Cet ultralibéral est sans doute aussi un homme autoritaire, convaincu de la nécessité de redonner de la solennité à la fonction présidentielle. Les mots-clés de son discours, c’était bien « en même temps » !
http://www.breizh-info.com/2017/05/29/70575/alain-de-benoist-macron-lepen-france-venner
SOMMET DU G20 À HAMBOURG (JUILLET). LES OPPOSANTS ANNONCENT LA COULEUR [VIDÉO]
Les dirigeants du G20 se réuniront à Hambourg (Allemagne) les 7 et 8 juillet 2017. La présidence allemande du G20 est placée sous le thème: « Formons un monde interconnecté ».
Comme traditionnellement, de nombreux opposants, y compris les plus radicaux, annoncent des contre manifestations , dans une ville qui est réputée abriter une extrême gauche puissante et violente.
Sur Internet, une vidéo intitulée « Black Bloc Revenge » circule (mise en ligne début janvier), et appelle clairement à s’en prendre à ce sommet mondial, dans lequel « les dirigeants débattront des principaux sujets que sont l’économie, la finance, le climat, le commerce, l’emploi et la politique de développement. La migration et les flux de réfugiés, ainsi que la lutte contre le terrorisme, figurent parmi les autres questions essentielles d’importance mondiale qui figureront à l’ordre du jour du sommet.»
Les anarchistes appellent notamment dans un communiqué diffusé (en anglais) sous la vidéo, à « semer le chaos, attaquer le G-20, détruire la forteresse Europe ».
Un « nouveau » ministre de l’Education : le clone Blanquer
Claude Meunier-Berthelot, enseignante, essayiste
♦ Réouverture des classes bilingues, rétablissement possible du latin/grec, ces annonces ont suffi pour assurer un bon accueil au nouveau ministre de l’Education, Jean-Michel Blanquer. SOS-Education est prêt au dialogue et les classes les plus aisées – cœur nucléaire de l’électorat de Macron – sont favorablement impressionnées. Spécialiste de la machine éducative, inscrivant sa réflexion sur le temps long, Claude Meunier-Berthelot doute de cet aggiornamento éducatif.
Pour elle, la folle machine de la « refondation de l’école » va se poursuivre : « une école, lieu de vie » qui n’instruit plus ; une priorité aux banlieues de l’immigration. Voici un article assurément sévère qui évitera peut-être à ses lecteurs d’être (encore !) déçus demain. Dans Polémia il y a polémique.
Polémia.
Quand va-t-on arrêter de nous donner à croire que de changer de ministre nous fait changer de politique ?
Fraîchement nommé ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer est le clone parfait de Belkacem tout comme elle-même était celui de Peillon, lui-même clone de Chatel – dont Blanquer a été d’ailleurs le directeur général de l’enseignement scolaire (DGESCO) au ministère de l’Education. Nous pourrions remonter ainsi la généalogie de cette caste politique qui trahit le peuple avec une implacable constance depuis des décennies que la mise en œuvre méthodique et progressive du plan Langevin se fait sous le masque de la désinformation visant toujours à nous faire croire que l’objectif est celui d’améliorer les résultats et qu’ils le sont réellement, pendant que, dans le même temps, le système éducatif fait sciemment des Français un peuple d’ignares ! Qui plus est… pas seulement !
Un précurseur de la politique d’ « éducation prioritaire »
Malgré une politique controversée, des « galons » !
Quelle politique, Monsieur le ministre ?
. Pour les élèves issus de l’immigration
. Et pour nos enfants ?
. Un bac « musclé » ?
https://www.polemia.com/un-nouveau-ministre-de-leducation-le-clone-blanquer/?utm_source=La+Lettre+de+Pol%C3%A9mia&utm_campaign=bce6ee0249-lettre_de_polemia&utm_medium=email&utm_term=0_e536e3990e-bce6ee0249-63892613#prettyPhoto
LÉGISLATIVES : DÉPUTÉ OU MAIRE, ILS ONT CHOISI
Du fait de la loi sur le non-cumul des mandats, près de 170 élus ont dû choisir entre leur circonscription et leur ville. Un crève-cœur pour certains d’entre eux.
LE MONDE | 29.05.2017 à 06h41 • Mis à jour le 29.05.2017 à 09h18 | Par Jérémie Lamothe et Manon Rescan
Le premier ministre Edouard Philippe, dans les rues de Paris le 26 mai. THOMAS SAMSON / AFP
Un renouvellement à marche forcée. Adoptée en janvier 2014, la loi sur le non-cumul des mandats va produire ses premiers effets à l’occasion des élections législatives des 11 et 18 juin et participer à la recomposition du paysage politique. Il ne sera désormais plus possible de siéger à l’Assemblée nationale tout en dirigeant un exécutif local, que ce soit une mairie, un conseil départemental ou régional.
Plus de 170 élus, selon un décompte du Monde, ont donc dû choisir ces derniers mois entre leur circonscription et leur ville. Un crève-cœur pour Alain Marty, 71 ans, qui boucle son troisième mandat au Palais-Bourbon. Edile du parti Les Républicains de Sarrebourg (Moselle) depuis 1989, il a fait le choix de ne pas se représenter aux législatives. Il dénonce un « texte anti-maire » : « Il n’y aura plus de maires présents au Parlement, il y a donc le risque d’avoir des députés qui ne comprennent pas la réalité du terrain. »
« L’élu le plus respecté »
Après cinq années passées dans l’opposition « où on ne servait pas à grand-chose », il a décidé, comme près de 80 de ses collègues, de privilégier son siège de maire, « un mandat bien plus concret, en prise directe avec les habitants ». « On apporte une réponse à leurs attentes, poursuit-il. Et puis maire, vous êtes dans un mandat collectif, il y a un travail d’équipe avec vos adjoints, c’est passionnant. »
C’est autant « l’engagement pris » en 2014 lors des élections municipales que cette impression d’être plus proche des citoyens en tant que maire, qui a poussé Alain Chrétien à ne pas prétendre à un second mandat de député. « Le maire est l’élu le plus respecté. On m’appelle d’ailleurs tout le temps Monsieur le maire, jamais Monsieur le député, explique l’élu et président de la communauté d’agglomération de Vesoul (Haute-Saône). Quand on est député, on est un sur 577, il y a beaucoup de concurrence, c’est...
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/elections-legislatives-2017/article/2017/05/29/legislatives-depute-ou-maire-il-faut-choisir_5135228_5076653.html#SzxX2RC1mRYC462A.99
"DANS L’ENFER DE MONTRETOUT": HÉRITAGE CONTESTÉ, VISITEURS SECRETS ET PETITS MEURTRES ENTRE LE PEN
Montretout, c'est la maison de la famille Le Pen sur 3 générations, c'est aussi le coeur politique et financier du FN.
Montretout, c'est la maison de la famille Le Pen sur 3 générations, c'est aussi le coeur politique et financier du FN. Dans cette demeure lugubre et mal entretenue s'y sont succédé des rencontres inattendues, des divorces violents, des trahisons mémorables et des échanges macabres. Auteur de l’essai "Dans l’enfer de Montretout" et journaliste au Parisien, Olivier Beaumont est l’Invité du samedi de LaLibre.be.
Extraits:
Lors du divorce de Jean-Marie et Pierrette, on assiste à un échange aussi macabre que romanesque. Quel était le contexte de cet échange ?
Lorsque Pierrette est partie en triple vitesse de Montretout en abandonnant ses filles. Dans la précipitation, elle emporte dans sa beauty-case l’œil de verre de réserve de Jean-Marie Le Pen, mais elle oublie de prendre l’urne funéraire de sa maman. Cet oubli va donner lieu à un échange d’objets entre les avocats Georges-Paul Wagner (pour lui) et Gilbert Collard (pour elle) un soir à l’orée d’un bois. Il y aura pendant plusieurs mois un conflit rocambolesque entre avocats, puisque Jean-Marie Le Pen refuse de lui verser une pension alimentaire. Il dira même dans la presse qu’elle n’a qu’à faire des ménages si elle a besoin d’argent. Pierrette répondra à cette provocation de son mari en posant nue dans Playboy en tenue de soubrette.
Est-ce vrai que la bagarre entre des chiens et un chat à Montretout serait à l’origine du départ de Marine Le Pen ?
Pendant les vacances estivales de 2014, le chat préféré de Marine est croqué et tué par les deux molosses de Jean-Marie. Elle va en être bouleversée et quittera immédiatement Montretout. C’est la goutte qui a fait déborder le vase, car elle en voulait déjà beaucoup à son père pour ses récents propos sur les chambres à gaz. C’est une rupture plus que géographique, car elle sera aussi politique avec son père.
Pour Marine, la seule manière pour le FN de remporter les élections, c’est de prendre ses distances avec le fondateur devenu encombrant ?
Marine Le Pen veut faire campagne sur des routes sans épine, alors que son père estime qu’il est indispensable de choquer et provoquer pour exister et réussir. S’il a fait de la diabolisation son fonds de commerce, elle défend une ligne davantage policée. Elle pense qu’elle ne pourra gagner la présidentielle qu’en évitant les provocations.
Marine Le Pen, parfois surnommée "la châtelaine de Montretout", a-t-elle aimé vivre à Montretout ?
http://www.lalibre.be/actu/international/dans-l-enfer-de-montretout-heritage-conteste-visiteurs-secrets-et-petits-meurtres-entre-le-pen-58c156a4cd705cd98dd74dce?ncxid=45D78D4521CE4FB03E1F3CA8AD8B3E4E&m_i=dStO4b%2B22SWZ4WYVjVjNoxLQ1JVgJnqlM6bTMqXrQ8fh4EFQoyS4GXXhFINOpsyojuOW3bE9vG%2BjYLR4o3Ljrymm0rupd0&utm_source=selligent&utm_medium=email&utm_campaign=&utm_content=&utm_term=_Copie+de+2017-05-17+-+LLB+Num%C3%A9rique+12+semaines+12%E2%82%AC_
LE SCÉNARIO DE LA FABULEUSE AFFAIRE FERRAND
Article reproduit avec l'autorisation du notaire expert en droit des affaires qui administre le blog "Avocats-notaires".
Richard Ferrand, directeur général, donc patron salarié, des Mutuelles de Bretagne, a eu la main sur toute l'opération, a tout organisé pour faire lui-même la fabuleuse affaire.
Directeur général de la mutuelle, il a mis en évidence le besoin de nouveaux locaux.? Il a cherché, ou fait chercher, les locaux appropriés.? On lui a signalé plusieurs locaux possibles, dont ceux-ci qui sont à vendre un prix "très raisonnable".? Considérant que les circonstances permettent de réaliser une excellente affaire, il décide de la faire pour lui même.??
Il fait constituer une SCI (Société Civile Immobilière) par sa compagne, qui s'octroie 99 des 100 parts du capital, et met la 100eme part au nom d'un ami (un prête-nom) car la société doit avoir au moins deux associés lors de sa constitution.? Cette centième part sera ensuite rétrocédée à la fille du couple Ferrand.?? Le projet de statuts en main (société non encore immatriculée), il fait établir une promesse de vente au bénéfice de cette société "en formation" au prix de 402.000 euros.??
Un rêve, réalisé par Ferrand parce qu'en qualité de directeur général des Mutuelles de Bretagne, il a managé toute l'opération et orienté (dicté) les décisions du conseil d'administration.?? Le conflit d'intérêt qui caractérise cette opération est tout aussi fabuleux, et disqualifie clairement son auteur pour participer, dans le gouvernement auquel il appartient, à la lutte impitoyable contre la corruption sous toute ses formes promise par le président de la République.?? Depuis ce matin, le discours tenu par Monsieur Ferrand et ses amis ministres et porte-paroles du gouvernement ("il n'y a rien d'illégal") est en tout point semblable à celui que nous servaient, il n'y a pas si longtemps, Fillon et ses proches, dont on sait comment ça s'est terminé.??
http://www.economiematin.fr/news-richard-ferrand-conflit-interet-gouvernement-macron
RESSOURCES HUMAINES : POUR DE BONS RÉSULTATS, TRAITEZ TOUS LES PETITS PROBLÈMES SIMULTANÉMENT (7/7)
par Alexandre Kolow
Pour conclure cette série d’articles liés aux problèmes auxquels sont aujourd’hui confrontés recruteurs et candidats, je dirais qu’à la vue de l’ampleur du problème, si chacun de ces composantes du problème général du chômage tentent d’être résolues indépendamment les unes des autres comme tentent de le faire beaucoup de startups du secteur, les résultats seront difficiles à obtenir. Nous sommes en effet à [...] Lire la suite.
http://www.economiematin.fr/
MACRON : UN PRINCE, UN MAÎTRE, L’INTELLIGENCE AU POUVOIR !
Emmanuel Macron nous offre aujourd’hui une illustration de sa pensée d’hier.
Avec Emmanuel Macron, nous avons un prince qui se conseille lui-même. Qu’on apprécie ou non les débuts de sa présidence, il me semble que, au-delà des plans esthétique et politique, personne ne peut nier qu’avec lui l’intelligence est au pouvoir, une certaine qualité de pensée au sommet.
Je veux bien croire qu’il n’a pas, d’emblée, songé à la charge suprême mais il a réfléchi manifestement, dans son passé, comme s’il allait devoir l’assumer un jour. Il suffit pour s’en convaincre de lire un texte qu’il a publié dans la revue Esprit, où « il développe une théorie de l’action politique dans un monde complexe » et plus précisément une analyse du temps juste, celui qui surgirait vainqueur de l’écartèlement « entre le temps long condamné à la procrastination ou à l’incantation et le temps court qui appelle l’urgence imparfaite ou insuffisante ».
Il est clair qu’Emmanuel Macron nous offre aujourd’hui une illustration de sa pensée d’hier.
Et que son aspiration au dépassement de la droite et de la gauche orthodoxes ne contredit pas mais concrétise.
Cette étrange tranquillité démocratique qui, malgré les antagonismes partisans continuant d’exister, a apaisé la quotidienneté d’un pays que le quinquennat précédent avait totalement échoué à rassembler explique le sursaut d’une Martine Aubry qui ne comprend plus rien à sa gauche et à une situation qui lui a fait perdre ses repères familiers et vindicatifs. La France n’est plus lisible pour elle. Elle déclare « qu’on a cassé la politique et qu’on ne parle plus de projets, de valeurs… » (RTL). Alors que la lucidité devrait lui enseigner le contraire. On a quitté, pour longtemps j’espère, la politique ancienne de coups, de violences et d’oppositions systématiques.
http://www.bvoltaire.fr/macron-prince-maitre-lintelligence-pouvoir/?mc_cid=98779c803a&mc_eid=a5eb12b154
L’ÉCONOMIE N’EST QU’UN MOYEN. L’ESSENTIEL EST LA CIVILISATION
« Nous sommes avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne ». Cette phrase du Général de Gaulle rapportée par Alain Peyrefitte, qui explique la politique « algérienne » du Général par le réalisme politique beaucoup plus que par les principes abstraits qu’on lui prête souvent, est avec raison utilisée pour mettre en garde contre une immigration excessive qui aurait finalement le même effet que le maintien de l’Algérie française : une disparition progressive, démographique et culturelle de notre nation. Celle-ci est déjà en marche. La récente élection présidentielle en a sans doute accéléré le processus.
Le terrain privilégié de la campagne a été l’économie. Ce choix a mis à l’écart les questions de l’identité menacée de notre pays, de la sécurité de ses habitants, par rapport au terrorisme mais pas seulement, et celle de notre politique internationale. La droite a enfourché ce cheval de bataille en étant persuadée que sa compétence, à l’évidence plus grande que celle des socialistes, allait être accentuée aux yeux de l’opinion par les cinq années désastreuses du mandat Hollande résumées par l’échec de la prétendue lutte contre le chômage. Le programme de Fillon était de loin le plus sérieux et le plus cohérent sur ce point. Il s’est heurté à trois obstacles mortels. D’abord, le candidat masqué de la gauche, le président actuel, avait gommé son socialisme originel, abandonné à des démagogues, l’un habile et l’autre ridicule. Le ralliement d’hommes soi-disant de « droite » dès le début de la campagne, comme la nomination de deux ex-LR aux ministères de l’économie et du budget après l’élection, participent à cette entreprise de séduction par l’économie qui a fonctionné auprès du Medef et d’une partie de l’opinion. Un banquier est efficace en économie ! L’expérience de la crise des « subprimes » aurait pourtant dû éteindre cette illusion, notamment à l’égard d’un professionnel à l’expérience très limitée. Mais, le programme tardif du candidat élu avait le grand mérite d’être beaucoup moins sévère que celui du gaulliste. Le premier visait le succès électoral à tout prix, l’autre le redressement du pays. Les Français qu’on traite à la morphine de l’assistance, de l’emploi public débordant et de l’endettement depuis près de quarante ans ont préféré la thérapie douce au remède de cheval. Le coup de Jarnac fut porté par le duo justice-médias : un mis en examen, manifestement soucieux de son niveau de vie familial, pouvait-il être aussi exigeant envers ses concitoyens ? L’autre « droite », le Front National, n’a pas voulu être en reste, et a laissé ses positions économiques prendre le dessus dans le débat sur ses revendications en matière de sécurité et d’immigration. L’abandon unilatéral de l’Euro et la démagogie sociale ont empêché beaucoup d’électeurs de droite sérieux de rejoindre un pareil projet au second tour. La droite a perdu la bataille de l’économie contre toute attente.
http://www.ndf.fr/poing-de-vue/26-05-2017/leconomie-nest-quun-moyen-lessentiel-est-la-civilisation/
CODE DU TRAVAIL : PHILIPPE VA POURSUIVRE LES CONSULTATIONS AVEC LES SYNDICATS
Ce sera à coup sûr la première réforme marquante du quinquennat... et aussi la plus clivante. Le premier ministre tente donc de déminer le terrain en consultant les syndicats avant de proposer une réforme du Code du travail.
Le Premier ministre Edouard Philippe, en déplacement dimanche dans l'Eure pour soutenir son ministre de l'Economie Bruno Le Maire, a indiqué qu'il poursuivrait lundi avec "ouverture" et "détermination" ses consultations avec les syndicats, en vue de la réforme du Code du travail prévue cet été.
Après avoir reçu mercredi dernier les représentants du Medef, de Force Ouvrière et de la CFE-CGC, Edouard Philippe doit rencontrer lundi, en présence de la ministre du Travail Muriel Pénicaud, les représentants de la CGT, de la CFDT, d'U2P, de la CPME et de la CFTC.
Le calendrier des négociations connu mardi ?
"Je vais poursuivre ces discussions exactement avec le même esprit, avec à la fois beaucoup de détermination, car il faut avancer -c'est un engagement clair du président de la République et il sera tenu- mais aussi avec beaucoup de bonne volonté et beaucoup d'ouverture, parce qu'une bonne réforme c'est toujours une réforme bien pensée, bien discutée et ensuite bien exécutée", a déclaré Edouard Philippe à la presse, à la terrasse d'un café de Pacy-sur-Eure, une petite ville de la 1ère circonscription, dans laquelle se représente Bruno Le Maire.
"Les premières conversations que j'ai pu avoir avec les syndicats m'ont permis de constater que l'ouverture et la volonté de discuter étaient présentes et je m'en réjouis", a-t-il poursuivi, précisant que des détails sur le calendrier des négociations ne seront pas fournies en toute vraisemblance avant mardi.
Fin publicité dans s
http://www.latribune.fr/economie/presidentielle-2017/reforme-du-code-du-travail-philippe-poursuivra-avec-ouverture-et-determination-ses-consultations-avec-les-syndicats-725041.html#xtor=EPR-2-[l-actu-du-jour]-20170529
8A- BREXIT
GINA MILLER, LA MADONE ANTI-BREXIT
Cette femme d'affaires richissime de la City est la personnalité la plus adulée mais aussi la plus haïe des Britanniques depuis qu'elle a pris la tête de la fronde contre la sortie de l'Europe.
Sarah Halifa-LegrandPublié le 29 mai 2017 à 07h06
"Voici une femme à qui on a dit le pire que l'on puisse dire à quelqu'un : qu'elle n'était pas humaine. Qu'elle était un primate. Voici Gina Miller !" Tonnerre d'applaudissements. La voilà qui traverse la scène d'un pas de reine. Fine silhouette vêtue de noire, menton haut, chignon sage, elle s'arrête devant le pupitre. Elle écrase discrètement une larme sur sa joue. "Oh my God", lit-on sur ses lèvres. Puis, au micro : "Je ne m'attendais pas à cela." A cet accueil. Cette ovation. Le sourire ému qui vient illuminer son visage ne s'y éternise pourtant pas. Elle chausse ses lunettes. Ses traits se durcissent. Elle est venue là pour faire un discours de combat :
"Mme May ne veut pas d'opposition sur le Brexit, c'est donc à nous, citoyens et société civile de nous en charger. A nous de faire en sorte que cela change !"
Ce 12 mai, dans la salle de conférence du Central Hall Westminster, où elle vient d'introduire un débat exceptionnel sur le Brexit, le public n'en finit plus de l'acclamer.
Quand elle repense à ce moment, deux jours plus tard, Gina Miller n'en revient toujours pas. "Je suis tellement habituée à ce que les gens m'en veulent que je me suis construit une armure pour me protéger, nous explique-t-elle. Et là j'ai ét&eacu
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20170524.OBS9882/gina-miller-la-madone-anti-brexit.html#xtor=EPR-1-[ObsActu8h]-20170529
LE BREXIT SELON THERESA MAY : CE QU'IL FAUT RETENIR DE SON DISCOURS
La Première ministre britannique a présenté sa stratégie pour le Brexit. Et c'est bien la version dure anticipée par les observateurs qui l'emporte, une rupture "claire et nette".
Les observateurs avaient prévenu que le Brexit selon Theresa May s’annonçait "hard". La Première ministre britannique vient de confirmer, mardi 17 janvier, que le Brexit sera "hard", annonçant une rupture "claire et nette". Lors de la présentation de sa stratégie, elle a annoncé un déclenchement de la procédure de divorce d’ici fin mars, prélude à ce qu'elle envisage comme deux ans de négociations.
# La sortie du marché unique
Le Brexit signifiera la sortie du Royaume-Uni du marché unique, a confirmé Theresa May ce mardi alors qu’elle présentait sa stratégie.
"Ce que je propose ne peut pas signifier une appartenance au marché unique", qui nous empêcherait de négocier "nos propres accords commerciaux", a-t-elle déclaré à Londres.
# Le nouvel accord douanier
C’est désormais clairement affiché, Theresa May veut un accord douanier entre le Royaume-Uni et l'Union européenne. Cet accord passera soit par la conclusion d'un accord complètement nouveau, soit il intégrera des éléments d'accords existants.
"Je ne veux pas que le Royaume-Uni soit membre de la politique commerciale commune (de l'UE) et je ne veux pas que nous soyons liés aux tarifs extérieurs communs, ce sont des éléments de l'union douanière qui nous empêcheraient de conclure nos propres accords commerciaux avec d'autres pays. Mais je veux que nous ayons un accord douanier avec l'UE", a-t-elle souligné.
# La maîtrise de l’immigration
# L’application "étapes"
# Le vote du Parlement
# La mise en garde à l'UE
http://tempsreel.nouvelobs.com/brexit/20170117.OBS3918/le-brexit-selon-theresa-may-que-faut-il-retenir.html
BREXIT : CES MILLIERS D'EMPLOIS QUE METTRAIENT EN PÉRIL UN ÉCHEC DES NÉGOCIATIONS ENTRE LONDRES ET BRUXELLES
"Tuer des emplois américains" : c’est le risque qu’aurait mentionné Donald Trump le 24 mai aux leaders européens à propos du Brexit. Mais la Maison Blanche a démenti, donc il ne l’a pas dit…
N’empêche, pour que le Brexit ne devienne pas un Breakxit, avec le risque annoncé du « pas d’accord plutôt qu’un mauvais accord » comme l’écrit Theresa May dans son manifeste électoral, il faut que beaucoup de conditions soient remplies, et bien remplies. Mais rien n’est moins sûr.
Certes, tout a été fait, ou plutôt écrit, pour que les discussions aient lieu de manière amicale, avec l’idée de construire une « coopération loyale » pour la suite. Pour qu’un divorce se passe au mieux, on met au-dessus de tout le bonheur des enfants. Ceci fait sens : il faut toujours viser une solution « gérable » dans la durée. Le bon post-Brexit serait alors une union de pays favorable, même plus distendue, ce qui permet à tous d’avancer. Mais les anicroches et les problèmes ne manquent pas. En voici cinq.
Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/brexit-ces-milliers-emplois-que-mettraient-en-peril-echec-negociations-entre-londres-et-bruxelles-3063534.html#3mFjlRMlFVziKUdz.99
8B- CETA (traité Canada/Europe)
8C- CD1 (traité effet de serre)
8D- UNION EUROPÉENNE
RÉFORME DE LA ZONE EURO : LA DIVERSION D'EMMANUEL MACRON
A peine investi de ses fonctions, le nouveau président de la République française s’est rendu en Allemagne pour son premier déplacement officiel afin de rencontrer Angela Merkel. Emmanuel Macron se dit déterminé à relancer le projet d’une Europe politique forte en réaction à l’euroscepticisme ambiant qui, selon lui, prospèrerait sur l’inefficacité d’une union économique et monétaire (UEM) dépourvue de gouvernance.
Il souhaite doter l’Union européenne de plus grandes capacités budgétaires. Cette proposition, qui implique une plus grande mutualisation des finances publiques en Europe, a reçu un accueil mitigé outre-Rhin. Car si les Allemands partagent le souhait de renforcer l’intégration de la Zone euro, le contenu de cette intégration diffère radicalement.
Meilleur contrôle sur les budgets nationaux pour les Allemands
Berlin insiste sur la nécessité de conférer plus de pouvoir au Mécanisme européen de stabilité pour mieux surveiller les politiques budgétaires nationales, mission actuellement dévolue à une Commission européenne jugée trop laxiste. Le gouvernement allemand paraît ferme, en apparence, sur le refus de mutualiser les politiques budgétaires au profit des Etats irresponsables. Mais cette position, destinée à rassurer les contribuables allemands, a été considérablement assouplie ces dernières années.
Rappelons qu’il était interdit, dans le cadre de l’UEM, de contraindre les contribuables européens à renflouer un gouvernement extérieur défaillant sur lequel ils n’ont aucun contrôle démocratique. Cette interdiction a été contournée par la multiplication des prêteurs publics en dernier ressort à l’échelle internationale. Le Fonds monétaire international, le Mécanisme européen de stabilité (qui devait à l’origine s’appeler mécanisme européen de solidarité avant que l’on ne réalise que cela pouvait heurter certaines sensibilités germaniques) ainsi que la Banque centrale européenne ont tous participé à divers degrés à de multiples opérations de financement des Etats en difficulté.
http://www.economiematin.fr/news-reforme-de-la-zone-euroo-la-diversion-d-emmanuel-macron
PAYS DIVERS
09- PROCHE ORIENT – SYRIE, ÉGYPTE, IRAK, ISRAEL, TURQUIE,
RUSSIE
LE S.O.S. DE LÉONID ANDREÏEV
Le bolchévisme un siècle après
Ayn Rand a vingt ans lorsqu’elle décide de fuir, seule et sans un sou, mais avec Nietzsche dans sa besace, pour Saint-Pétersbourg. Elle a vite pigé quelle duperie est le communisme et quelle chape de plomb s’abat sur la Russie. Exilée aux États-Unis, elle sera engagée à Hollywood par Cecil B. De Mille.
Léonid Andreïev, pourtant adoubé par Maxime Gorki et écrivain d’une lucidité exceptionnelle, connaîtra un sort plus tragique : il se suicidera en 1919 après avoir dressé un réquisitoire implacable contre Lénine et Trotski et envoyé, comme une bouteille à la mer, un S.O.S. aux Américains. On ne sera guère surpris qu’il ait fallu cent ans pour que ces textes prémonitoires soient enfin traduits – et admirablement par Sophie Benech – en français. Ne nous faisons pas d’illusions : ils passeront inaperçus tant l’idéal communiste reste ancré dans l’âme française. “Si vous saviez, écrit Andreïev, combien est noire la nuit qui plane sur nous. Il n’y a pas de mots pour décrire ces ténèbres.”
L’idéologie du mensonge déconcertant
À la fois serviteur déloyal et chef corrompu, le bolchevisme à été dès sa venue au monde l’image même de la duplicité et du mensonge, de la tromperie et de la traîtrise.
Personne, en Occident, n’a prêté la moindre attention à cet appel au secours de Léonid Andreïev. Il est vrai que la Révolution est un si beau mot que même ceux qui la dénaturent bénéficient de toutes les indulgences. L’Histoire se répète avec une désarmante naïveté. Et il semblerait que chaque fois les premiers à tomber dans le piège soient les intellectuels ou prétendus tels. La lecture de Léonid Andreïev les décillera-t-elle ? Rien n’est moins sûr.
http://www.causeur.fr/sos-leonid-andreiev-ayn-rand-44513.html?utm_source=Envoi+Newsletter&utm_campaign=4a23349b9b-Newsletter&utm_medium=email&utm_term=0_6ea50029f3-4a23349b9b-57258861
MACRON: L’UTILISATION D’ARMES CHIMIQUES EN SYRIE DÉCLENCHERA «UNE RIPOSTE IMMÉDIATE»
Le président français Emmanuel Macron a prévenu lundi que l’utilisation d’armes chimiques en Syrie ferait l’objet d’une «riposte immédiate», tout en souhaitant un «partenariat» renforcé avec Moscou pour lutter contre le terrorisme dans ce pays, au cours d’une conférence de presse avec son homologue russe Vladimir Poutine.
«Une ligne rouge très claire existe de notre côté, l’utilisation d’armes chimiques, par qui que ce soit», a prévenu le chef de l’État français, qui recevait M. Poutine à Versailles. «Toute utilisation d’armes chimiques fera l’objet de représailles et d’une riposte immédiate, en tout cas de la part des Français».
+ LIRE AUSSI |Poutine accueilli par Macron au Château de Versailles pour leur première rencontre
M. Macron a par ailleurs souhaité «renforcer» «le partenariat avec la Russie» en matière de lutte contre le terrorisme en Syrie. «Notre priorité absolue, c’est la lutte contre le terrorisme et l’éradication des groupements terroristes et en particulier de Daech», l’acronyme arabe du groupe État islamique.
«C’est le fil directeur de notre action en Syrie et ce sur quoi je veux, qu’au-delà du travail que nous menons dans le cadre de la coalition, nous puissions renforcer notre partenariat avec la Russie», a-t-il dit.
Le nouveau président français s’est prononcé en faveur d’«une transition démocratique» en Syrie, «mais en préservant un État syrien». «Dans la région, les États faillis sont une menace pour nos démocraties et on l’a vu, à chaque fois, ils ont conduit à faire progresser les groupements terroristes», a-t-il souligné.
http://www.lavenir.net/cnt/dmf20170529_01011490/macron-l-utilisation-d-armes-chimiques-en-syrie-declenchera-une-riposte-immediate?utm_source=lavenir&utm_medium=newsletter&utm_campaign=soir&utm_content=general-news&&M_BT=147938901970
CE QU'IL FAUT RETENIR DE LA PREMIÈRE RENCONTRE ENTRE MACRON ET POUTINE À VERSAILLES
Après l'Américain Donald Trump, Emmanuel Macron rencontre un autre « cactus » de la scène internationale, pour tenter de renouer le dialogue avec la Russie.
Un mot se répète à l'envi dans l'entourage d'Emmanuel Macron pour évoquer la manière dont le nouveau chef de l'Etat entend présider : « jupitérien », ce roi — foudre en main — de tous les dieux dans la mythologie romaine. Alors, quoi de mieux qu'une mise en scène royale pour théâtraliser la venue en France du maître du Kremlin, sous les ors du château de Versailles ? Comme pour couronner cette première tournée des grands-ducs de la scène internationale qui occupe Emmanuel Macron depuis mercredi, à Bruxelles puis en Sicile où il a rencontré l'Américain Trump et les autres dirigeants du G 7.
http://www.leparisien.fr/politique/apres-trump-macron-rencontre-poutine-29-05-2017-6993018.php
DE LA RÉVOLUTION D’OCTOBRE… À L’EMPIRE AMÉRICAIN
L'édito de Valérie Toranian, à retrouver dans le nouveau numéro de la Revue des Deux Mondes.
Dans la conclusion de son roman la Peste, Albert Camus écrivait en 1947 : « Le bacille de la peste ne meurt ni ne disparaît jamais. » L’auteur de l’Homme révolté se méfiait des révolutions, qu’il jugeait totalitaires par essence ; il n’a cessé de dénoncer les crimes soviétiques, et fut l’une des rares consciences de gauche, libre et critique, dans une France où les « progressistes » ont largement cautionné le stalinisme et ses abominations. Par aveuglement. Par peur de « faire le jeu de l’impérialisme américain et du capitalisme ». Comme certains aujourd’hui face au totalitarisme islamiste refusent tout amalgame pour ne pas faire le jeu du Front national… Avec le résultat qu’on connaît.
« À Moscou la commémoration de 1917 est devenue un casse-tête. »
Cent ans après la révolution russe, que reste-t-il du communisme et des communistes ? Les germes de l’idéologie qui porta au pouvoir Lénine et les bolcheviques qui se répandirent dans le monde entier sont-ils toujours résilients ou morts et disparus à jamais ? À Moscou la commémoration de 1917 est devenue un casse-tête. Comme l’explique Veronika Dorman, « Lénine […] fondateur du parti bolchevique, trop internationaliste, idéologue d’une révolution mondiale […], est devenu une référence inconfortable. Contrairement [à Staline], “petit père des peuples”, dont le social-chauvinisme correspond davantage à l’urgence du jour ». Au mausolée, Lénine !
À l’inverse, en Chine pourtant largement ouverte à l’économie de marché, le Parti communiste conserve une emprise totale. À Pékin, « l’imbrication du PCC et du pouvoir économique contribue à forger une classe sociale ultradominante », écrit Jean-Luc Domenach.
« Si les ultimes régimes communistes semblent voués à disparaître à brève échéance, qu’en est-il de la persistance idéologique du communisme ? »
Stéphane Courtois nous rappelle qu’au Viêt Nam et au Laos, « des partis communistes mafieux, sont toujours au pouvoir. Au Cambodge, les Khmers rouges ont été chassés mais c’est un ex-Khmer rouge qui a repris la main. Il est probable que ces régimes se transformeront en dictatures familiales, à l’instar de la Corée du Nord ».
http://www.revuedesdeuxmondes.fr/de-revolution-doctobre-a-lempire-americain/
MACRON ET POUTINE, « UN ÉCHANGE EXTRÊMEMENT FRANC ET DIRECT »
François d’Alançon
Les deux présidents se sont mis d’accord pour créer un groupe de travail sur la Syrie, et pour organiser une réunion rapide sur l’Ukraine, dans le cadre du format Normandie.
http://www.la-croix.com/Monde/Macron-Poutine-echange-extremement-franc-direct-2017-05-29-1200851023?utm_source=Newsletter&utm_medium=e-mail&utm_content=20170529&utm_campaign=newsletter__crx_alert&utm_term=651191&PMID=cfa268a2a7e3420fc4631730fd4f7196
D'UN TSAR À L'AUTRE : LA FRANCE ET LA RUSSIE FACE À L'HISTOIRE ET À LEURS RESPONSABILITÉS
par Valérie Toranian
Un tsar en France. C’est le titre de l’exposition consacrée à Pierre le Grand, au Grand Trianon de Versailles, à l’occasion des trois cents ans de sa visite officielle en France en 1717. Ce pourrait être le sous-titre de la visite d’État de Vladimir Poutine qui s’est entretenu aujourd’hui avec Emmanuel Macron sous les ors de la monarchie absolutiste, avant d’inaugurer avec le président français, dans la galerie des Cotelle, l’exposition où sont rassemblés sculptures, objets précieux scientifiques ou personnels du monarque russe...
Au détour d’une salle, on lit sur un mur cette phrase signée par Saint-Simon à propos de Pierre le Grand : « Un si puissant prince, si clairvoyant mais plein de fantaisie avec un reste de mœurs barbares. »
Poutine s’est-il senti visé ? Le tsar éclairé, admiré de Poutine, était un réformateur, un moderniste tourné vers l’Europe, les arts, l’architecture, l’urbanisme. Il voulait mettre la Russie à l’heure occidentale et avait même imaginé un impôt sur la barbe (dont il exempta prudemment les prêtres et les moujiks…) ! Sa visite fut un véritable triomphe. La Cour et la France s’entichèrent de ce géant de 2 mètres, curieux et enthousiaste, qui notait toutes ses découvertes sur un carnet. Il retournera en Russie avec mille idées pour la reconstruction de Saint-Pétersbourg.
La main tendue d’Emmanuel Macron met fin à la période de brouille avec François Hollande consécutive à l’intervention russe en Syrie et au soutien de Poutine à Bachar el-Assad. Le président français, fidèle à sa démarche balancée, entend ne pas être soumis, ne faire aucune concession sur l’Ukraine. Et en même temps il considère que le chef du Kremlin n’en reste pas moins un partenaire de travail et un interlocuteur indispensable.
http://www.revuedesdeuxmondes.fr/dun-tsar-a-lautre-france-russie-face-a-lhistoire-a-leurs-responsabilites/
POURQUOI EMMANUEL MACRON TEND LA MAIN À VLADIMIR POUTINE
Le président français va tenter ce que Hillary Clinton avait baptisé en 2008 le "reset" - comme le fameux bouton pour "réinitialiser" les ordinateurs - dans les relations avec Moscou.
Parmi les quatre principaux candidats à l’élection présidentielle, trois avaient une attitude au minimum complaisante vis-à-vis de Vladimir Poutine. C’est le quatrième, le plus critique envers le maître du Kremlin, qui a été élu, et c’est lui qui, paradoxalement, déroule le tapis rouge au président russe, ce lundi à Versailles.
Emmanuel Macron a surpris tout le monde en annonçant cette rencontre avec Vladimir Poutine, non seulement en raison de la rapidité de ce rendez-vous, si peu de temps après son élection, mais aussi pour le cadre prestigieux et historiquement chargé de Versailles.
Et il risque de surprendre encore en tentant d’établir une bonne relation de travail avec le président russe, là où beaucoup l’imaginaient plutôt sur la défensive après l’engagement russe en faveur de Marine Le Pen, tant avec la fameuse photo de la candidate d’extrême droite dans le bureau de Poutine au Kremlin, qu’avec le soutien financier russe au FN et les manœuvres des médias d’Etat russes contre Emmanuel Macron.
Hubert Reeves : "Nous sommes nés des étoiles et le big bang est notre histoire"
Des trous noirs aux ondes gravitationnelles en passant par la physique quantique, l’astrophysicien Hubert Reeves interroge le mystère des origines de l’univers et l’apparition de la vie.
Dans son nid du Quartier latin, les fenêtres offrent un large panorama sur les toits de Paris. C’est un petit appartement au cachet d’universitaire bohème, livres et tableaux, statues africaines, revues scientifiques posés ça et là. Hubert Reeves, 84 ans, y reçoit comme dans les foyers québécois, en chaussettes et sans chichi.
Sa silhouette menue pourrait être celle d’un enfant posé et curieux. Œil bleu, pâli par les ans, auréole de cheveux blancs, barbe à l’avenant, ce Canadien installé en France depuis un demi-siècle n’est pas seulement un remarquable conteur de sciences dont les conférences, parfois associées à des concerts, attirent les foules. Au milieu des années 1960, dans l’équipe d’un futur prix Nobel aux Etats-Unis, il a participé à des découvertes fondamentales sur la naissance des étoiles.
Albert Jacquard : “Qu'est-ce que cela veut dire, être intelligent ?”
Ecologiste convaincu, il préside le mouvement Humanité et Biodiversité, aimant, dit-il, prendre des «bains d’arbre» dans sa ferme de Malicorne, en Bourgogne, encerclant entre ses bras cèdres du Liban ou ginkos qu’il a plantés autrefois. Hubert Reeves y ausculte avec une égale passion étoiles et papillon
http://bibliobs.nouvelobs.com/idees/20170523.OBS9819/hubert-reeves-nous-sommes-nes-des-etoiles-et-le-big-bang-est-notre-histoire.html#xtor=EPR-1-[ObsActu8h]-20170529
LA DIPLOMATIE SELON MACRON : "ON NE FERA PAS DE PETITES CONCESSIONS, MÊME SYMBOLIQUES"
Le président de la République a fait ce week-end ses premiers pas parmi les grands de la planète, et a esquissé les contours de sa diplomatie auprès du JDD.
C’était l’un des moments les plus attendus et les plus scrutés du G7. La poignée de main entre Donald Trump et Emmanuel Macron a donné lieu a de nombreux commentaires, le président américain ayant pris l’habitude de saluer ses interlocuteurs avec une vigueur par laquelle il semble vouloir affirmer son ascendant. "Ma poignée de main avec lui, ce n’est pas innocent, ce n’est pas l’alpha et l’oméga d’une politique mais un moment de vérité", a reconnu Emmanuel Macron auprès du JDD, en marge de cette rencontre.
Donald Trump "est plus ouvert qu’on ne le croit". Une rencontre en demi-teinte pourtant : concernant l’accord de Paris, les dirigeants du G7 n’ont fait qu’acter leur désaccord, alors même que la pérennisation de cet accord universel sur le climat, largement remis en cause par Donald Trump pendant sa campagne présidentielle, était l’un des principaux enjeux de la rencontre. Le président américain a remis sa décision sur ce dossier à plus tard. "Le Donald Trump que j’ai rencontré avait envie de comprendre et d’écouter", nuance cependant le nouveau président de la République. "Il est plus ouvert qu’on ne le croit, il aime le contact direct et il est capable de changer de position. Etant donné la manière dont il fonctionne, je pense que je peux construire avec lui une relation cordiale", assure-t-il.
Installer des "dialogues bilatéraux". Pour le président qui faisait, à l’occasion de la réunion à Taormine des chefs d’Etats de sept des plus grandes puissances économiques de la planète, ses premier pas dans la diplomatie internationale de haut vol, il était essentiel d’affirmer son indépendance, sans pour autant glisser dans l’affrontement avec ses homologues. "Il faut montrer qu’on ne fera pas de petites concessions, même symboliques, mais ne rien surmédiatiser non plus", explique-t-il à l’hebdomadaire. "Donald Trump, le président turc ou le président
http://www.europe1.fr/politique/la-diplomatie-selon-macron-on-ne-fera-pas-de-petites-concessions-meme-symboliques-3343415#xtor=EPR-202-[Quotidienne]-20170529&lacid=europe1_2037691
"VLADIMIR POUTINE DOIT COMPRENDRE QU'IL FAUDRA COMPTER AVEC LE NOUVEAU PRÉSIDENT FRANÇAIS"
La première visite du président russe depuis l'élection d'Emmanuel Macron est l'occasion pour l'exécutif de prendre le contre-pied du quinquennat de François Hollande.
Emmanuel Macron, qui reçoit lundi Vladimir Poutine sous les ors du château de Versailles, promet un dialogue "exigeant" et "sans aucune concession" sur le dossier ukrainien avec le maître du Kremlin, alors que le G7 a brandi la menace de nouvelles sanctions contre Moscou.
"J'aurai un dialogue exigeant avec la Russie" sur l'Ukraine, a prévenu samedi le nouveau président de la République à l'issue du sommet du G7 de Taormina, en Italie. Emmanuel Macron a aussi expliqué qu'il jugeait nécessaire de "parler avec la Russie" sur la question syrienne, en vue de "changer le cadre de sortie de la crise militaire" et de "construire de manière beaucoup plus collective une solution politique inclusive" en Syrie. Ils se retrouveront d'abord en tête-à-tête, à la mi-journée. Puis ils déjeuneront, entourés de leurs délégations, tiendront une conférence de presse conjointe et visiteront l'exposition sur Pierre le Grand.
La technique du contre-pied. "C’est la technique du contre-pied, c’est assez efficace quand vous voulez marquer un but". La métaphore sportive qu’utilise un diplomate français pour décrypter ce qu’il appelle « la mission de Versailles". Le
http://www.europe1.fr/politique/vladimir-poutine-doit-comprendre-quil-faudra-compter-avec-le-nouveau-president-francais-3344111#xtor=EPR-202-[Quotidienne]-20170529&lacid=europe1_2037691
RÉTABLIR DES RELATIONS AVEC MOSCOU, QUEL INTÉRÊT ?
La venue de Vladimir Poutine en France marque un revirement diplomatique majeur. Pourquoi ce rapprochement de Paris et de Moscou est-il souhaitable ?
Par Olivier Schmitt*, The Conversation France
La question de « l'intérêt national » de la France est régulièrement invoquée dans les milieux pro-russes pour justifier leur appel à rapprocher la politique française des préférences de Moscou. Par exemple, après un voyage plus que controversé en Crimée en juillet 2015, le député Jacques Myard déclarait qu'il était « urgent que la France retrouve le sens de son intérêt national », évidemment en adoptant des positions proches de la Russie.
François Fillon fait de même, avançant qu'il faut s'allier avec Bachar el-Assad et Moscou contre l'État islamique, dans notre intérêt. Quant à Marine Le Pen, elle considère que l'intérêt de la France serait une victoire de Donald Trump, une sortie de l'Otan et un rapprochement avec la Russie. Ce discours de l'intérêt national est normal de la part de responsables politiques, personne ne souhaitant être accusé d'agir à l'encontre des intérêts de la France. Mais ces intérêts, quels sont-ils ?
Qu'est-ce que l'intérêt national ?
Le vocable « intérêt national » émerge en Italie, France et Angleterre entre le XVIe et le XVIIe siècle, où il est utilisé comme synonyme d'autres expressions telles que « volonté du Prince », « raison d'État », « volonté générale », « intérêt public » ou « honneur national ». Le vocable n'a alors pas de contenu épistémologique distinct. Ce n'est qu'à partir du XIXe siècle que « l'intérêt national » devient pour certains analystes un critère permettant d'évaluer les politiques étrangères, et éventuellement de proposer des actions qui seraient – selon eux – plus conformes à l'intérêt national de leur pays. Néanmoins, ce projet bute systématiquement sur la manière d'évaluer « objectivement » l'intérêt national : dépend-il de la géographie (comme le courant déterministe de la géopolitique a voulu le croire), des équilibres militaires, du tissu économique, du « génie national » ou des contingences historiques propres à chaque État ?
http://www.lepoint.fr/europe/retablir-des-relations-avec-moscou-quel-interet-29-05-2017-2131086_2626.php?M_BT=438266583523&m_i=Y78bfp42%2BJk14abqBvkUZqYsC69apkV7lV1mw4HQwvGE0r_8g3JDLYEWJfmZC6mDgzY1x%2BbgqvOIOgeZr6S4Y8mE4FqYYX#section-commentaires
DERRIÈRE L'HOMME FORT POUTINE, QUE RESTE-T-IL VRAIMENT À LA RUSSIE DE SA SUPERPUISSANCE PASSÉE ?
Presque toujours exagérée, la puissance de la Russie est très largement fantasmée. Pour l'analyser et en faire un bilan concret, il est important d'être le plus dépassionné possible. Oui le pays des Tsars inquiète à juste titre, mais les défis qu'il lui reste à surmonter sont nombreux. Analyse.
Atlantico : Quel bilan peut-on fait de la puissance de la Russie en termes économiques, militaires mais aussi de politique intérieure et extérieure ? Est-ce que l'image de puissance que l'on a de la Russie n'est pas surestimée pour chacun de ces points ?
Philippe Migault : Du point de vue économique la Russie sort petit à petit de la crise financière grave qu'elle a traversé consécutivement à la chute des cours du brut et à la dévaluation du rouble. La croissance est de retour avec une progression du PIB de 1,2 à 1,4% espérée en 2017. Le chiffre est modeste comparativement à la croissance forte des années 2000, 7% en moyenne par an, mais le redressement est tangible après la baisse de 2015-2016. La principale locomotive de l'économie, la consommation intérieure, en recul depuis deux ans, s'est stabilisée et la relance semble s'amorcer.
http://www.atlantico.fr/decryptage/derriere-homme-fort-poutine-que-reste-t-vraiment-russie-superpuissance-passee-florent-parmentier-philippe-migault-3063540.html#qte6chfbi3gu4meo.99
POUTINE REÇU À VERSAILLES : POURQUOI MACRON A-T-IL FAIT CE CHOIX ?
Pour recevoir le président russe Vladimir Poutine en France, Emmanuel Macron a trouvé le lieu idoine : le château de Versailles. Par son faste et ses ors, l’antre du roi Soleil a tout pour nourrir l’orgueil du maître du Kremlin. L’événement d’abord : une exposition sur Pierre le Grand, trois-cents ans après la visite du grand tsar, fondateur de saint-Petersbourg... la ville où Poutine a aiguisé ses ambitions avant de prendre le contrôle de la Russie. Dans cette nation qui ressasse l’humiliation de la disparition d’une URSS vaincue par l’occident, et dont le retour sur la scène internationale prend des allures de revanche, Versailles offre toute la majesté nécessaire. Seuls les grands de ce monde y sont invités. Mais en lui ouvrant les portes du château, le président français lui jette aussi de la poudre aux yeux : Versailles n’est pas l’Elysée. En clair, la France ne néglige pas la grandeur de la Russie, ni n’oublie trois siècles de relations diplomatiques. Mais elle ne déroule pas à Poutine le tapis rouge rue du Faubourg-saint-Honoré, et ce faisant, lui fait comprendre qu’il n’est pas encore aux yeux de Paris un interlocuteur «normal». Ou l’art de faire passer un message en évitant les mots qui fâchent…
http://s3.lprs1.fr/newsletters/presidentielle-28-05-2017.html
RUSSIE-FRANCE LES RETROUVAILLES
par Gérard Leclerc
Au terme d’un long entretien qu’elle a accordé à Eugénie Bastié pour Le Figaro, Hélène Carrère d’Encausse résume en quelques mots l’enjeu des retrouvailles entre la France d’Emmanuel Macron et la Russie de Vladimir Poutine : « La Russie et l’Occident ont une civilisation commune fondée sur un quadruple héritage judéo-chrétien, grec, romain et byzantin enrichi au fil des siècles par la rencontre avec d’autres religions et traditions. » Ce rappel lapidaire de l’héritage met en perspective nos relations avec une Russie qui nous fascine et nous fait peur. En même temps, dirait notre président de la République. Comment renier tout ce que nous devons à la culture russe, singulièrement avec les grands écrivains du XIXe siècle et même du XXe, dominé par le grand Soljenitsyne ? Mais il y a aussi l’immensité d’un pays qui nous paraît démesuré, sans compter la parenthèse tragique du soviétisme.
Vladimir Poutine est l’héritier du passé récent, et il nous semble encore loin de l’idéal et des pratiques d’un État de droit, garant de la sécurité et des libertés des citoyens. Mais il n’est pas simple d’assumer la transition après des décennies de totalitarisme et la période d’extrême désordre qui a suivi.
Il y a aussi le contentieux à propos de l’Ukraine et du Proche-Orient, qui a conduit à un affrontement qui n’est pas seulement diplomatique. Mais qui ne voit la nécessité vitale des retrouvailles pour l’équilibre du monde et celui de l’Europe ? C’est pourquoi la rencontre de Versailles entre les présidents Macron et Poutine est bienvenue, et judicieux le choix de la médiation par la culture. Catherine Pégard, présidente du domaine de Versailles, a eu une heureuse initiative en organisant cette exposition sur le tsar Pierre le Grand et sa visite au palais, il y a trois siècles, avec le régent et Louis XV encore enfant. Depuis lors, la Russie a tourné ses regards vers l’Occident et fait le choix de l’Europe. Vladimir Poutine est particulièrement touché par le souvenir du tsar qui fonda Saint-Pétersbourg.
https://www.france-catholique.fr/Russie-France-les-retrouvailles.html?utm_campaign=Emailing+du+lun.+29%2f05%2f2017+%c3%a0+15%3a38%3a30&utm_content=Le+grand+chamboule-tout&utm_medium=Emailing+via+Message+Business&utm_source=Message+Business&utm_term=Soci%c3%a9t%c3%a9+de+Presse+France+Catholique
10- ORIENT (INDE, CHINE, JAPON, CORÉE, INDONÉSIE)
CORÉE DU NORD – LES CORÉENS VIVENT L’UN DES PLUS LONGS ET DES PLUS TERRIBLES CHEMINS DE CROIX DE L’HISTOIRE DE L’HUMANITÉ !
Nous vous invitons aujourd’hui à découvrir le témoignage du Père Philippe Blot, donné lors de la nuit des Témoins organisée par l’AED.
La Corée du Nord est la nation la plus fermée au monde, gouvernée par la dictature la plus répressive et où les droits de l’Homme sont les plus bafoués. Tout Nord-coréen suspecté d’avoir une croyance risque l’emprisonnement, la torture, l’exécution. Depuis 20 ans, plus de 15.000 chrétiens ont été les victimes de persécution, et au moins 5000 ont été exécutés uniquement parce qu’ils priaient secrètement ou distribuaient des bibles.
– Lire le témoignage intégral du Père Blot
– Voir la vidéo du témoignage du Père Blot à la Nuit des Témoins.
» J’ai pu me rendre en Corée du Nord. Dans les hôpitaux, la situation est dramatique : pas d’antibiotiques, de pansements, ni même de savon… J’ai pu visiter des écoles : elles constituent en quelque sorte la vitrine de la sous-alimentation chronique de toute une population.
Les deux principaux piliers de la répression sont le contrôle de tous les déplacements de la population et l’ignorance du monde extérieur… Si bien que les réfugiés nord-coréens qui arrivent à sortir découvrent, ahuris, une tout autre réalité, dont ils ne pouvaient soupçonner l’existence…
La Corée du Nord compte plus de 100.000 prisonniers dans des camps de travail. Ils subissent des tortures atroces, sans compter les exécutions publiques des récalcitrants… Les forçats qui subissent les plus mauvais traitements sont les chrétiens. Ils seraient environ 20.000. Les chrétiens, considérés comme des « antirévolutionnaires de première classe » font l’objet d’un traitement particulier marqué par une cruauté qui soulève le cœur : on les crucifie, on les pend à des arbres ou sur des ponts, on les noie, ils sont brûlés vifs… Certains témoins évoquent des tortures si horribles que la décence m’interdit d’en faire état…
J’ai aussi pu rencontrer de nombreux réfugiés nord-coréens dans un pays limitrophe. S’ils sont arrêtés, ils peuvent être rapatriés de force dans leur pays, ce qui leur vaut la torture, l’envoi dans un camp, et donc la mort. Ils risquent aussi de tomber dans les griffes d’organisations criminelles de trafics d’organes, de prostitution : une jeune fille coréenne peut être vendue pour 800 à 1200 dollars…
J’ai entendu des récits tellement insupportables que des larmes de souffrance et de honte coulaient de mes yeux… Comment tant de vies humaines peuvent-elles ainsi être piétinées et disparaître dans le plus grand silence et la plus grande indifférence, celle de l’opinion publique et des médias ?
En tant que prêtre catholique, je parle ici au nom de toutes ces personnes qui subissent l’une des persécutions les plus sanglantes de l’histoire de l’humanité… depuis plus de soixante ans ! Je parle au nom de ces femmes et de ces petites filles nord-coréennes qui sont les victimes des marchands d’esclaves ! Je parle au nom de tous ces Coréens qui, depuis plus de soixante ans, vivent l’un des plus longs et des plus terribles de Chemins de Croix de l’histoire de l’humanité ! «
http://www.infocatho.fr/coree-du-nord-les-coreens-vivent-lun-des-plus-longs-et-des-plus-terribles-de-chemins-de-croix-de-lhistoire-de-lhumanite/
11- ISLAM, ISLAMISME, IMMIGRATION
MICHEL ONFRAY FAIT LE LIEN ENTRE L’ISLAM ET LES HARCÈLEMENTS DE CHAPELLE-PAJOL
C’est une évidence mais dans le contexte actuel, c’est courageux de le rappeler :
Vidéo
http://www.ndf.fr/nos-breves/26-05-2017/michel-onfray-fait-le-lien-entre-lislam-et-les-harcelements-de-chapelle-pajol-2/
FRANCE : L'IDÉOLOGIE DE LA VICTIMISATION ISLAMIQUE
Ils ne souffrent pas de racisme - lequel n'existe pas au plan institutionnel - mais posent en victimes parce qu'une idéologie de la victimisation affirme qu'ils sont discriminés en raison de leur race et de leur religion.
La victimisation est une excuse offerte aux Français musulmans par l'État, par la plupart des politiciens (droite et gauche) et par les médias traditionnels.
Pour éviter la confrontation, les dirigeants des grands partis politiques et les médias traditionnels alimentent le mythe de la victimisation. Le problème est que cela contribue à plus de violence, plus de terrorisme et plus de fantasmes de victimisation
À la question posée, quels sont les principaux facteurs de radicalisation ? L'étude a répondu : la religion .
« Nous avons constaté dans notre étude un effet religieux qui est, on ne peut le nier, présent chez les jeunes musulmans de notre échantillon. D'une part, ils sont trois fois plus nombreux que les autres à défendre une vision absolutiste de la religion – en considérant à la fois qu'il y a « une seule vraie religion » et que la religion explique mieux la création du monde que la science. ... 4 % des jeunes de toutes confessions défendent une vision absolutiste de la religion tout en adhérant à des idées radicales, alors que ce chiffre est de 12 % chez les jeunes musulmans de notre échantillon »
https://fr.gatestoneinstitute.org/10439/victimisation-islamique
LES MARTYRS D’ÉGYPTE
par Gérard Leclerc
Le récit est succinct, mais sa sobriété en dit plus qu’un long discours. Je l’ai lu sur le site du quotidien Libération. Une femme, Mariam, raconte ce qui s’est passé lors de l’attentat de vendredi dernier, qui a fait 29 morts en Égypte, 29 coptes parmi lesquels des enfants. « “Ils m’ont pris mon frère. Ils lui ont tiré une balle sous le menton puis une autre dans le cœur” dit-elle dans un dernier filet de voix. On l’entend à peine, ses yeux tournés vers le ciel, les mains tendues vers le souvenir de son frère quand il lui souriait encore quelques minutes avant de monter dans le bus. Comme des dizaines d’autres chrétiens, le jeune homme se rendait vendredi dernier, veille du ramadan, en pèlerinage au monastère Saint-Samuel en plein désert. Ils sont tombés dans une embuscade, revendiquée dès le lendemain par le groupe État islamique. “Une dizaine d’hommes masqués et armés nous ont coupé la route. Ils nous ont demandé de renoncer à Dieu. On leur a dit non, il n’en est pas question. Alors le massacre a commencé.” » Ces derniers mots, sont d’un témoin survivant à la tuerie.
https://www.france-catholique.fr/Les-martyrs-d-Egypte.html?utm_campaign=Emailing+du+lun.+29%2f05%2f2017+%c3%a0+15%3a38%3a30&utm_content=Le+grand+chamboule-tout&utm_medium=Emailing+via+Message+Business&utm_source=Message+Business&utm_term=Soci%c3%a9t%c3%a9+de+Presse+France+Catholique
LIVRE SUR MOLENBEEK : "TANT QUE LE VIRUS DJIHADISTE NE SERA PAS ÉLIMINÉ DANS CERTAINES FAMILLES, IL VA PROSPÉRER"
Les journalistes Christophe Lamfalussy (La Libre) et Jean-Pierre Martin (RTL) se sont plongés dans "cet étrange creuset du terrorisme" qu'est Molenbeek.
Les journalistes Christophe Lamfalussy (La Libre) et Jean-Pierre Martin (RTL) se sont plongés dans "cet étrange creuset du terrorisme" qu'est Molenbeek. Leur but : "comprendre l'explosion d'un islam radical au cœur de l'Europe". Il en ressort un livre, "Molenbeek-sur-Djihad", où les deux reporters dépeignent la commune, ses habitants, son histoire, sa situation sociale, ses dérives, les faiblesses de ses politiques... Christophe Lamfalussy et Jean-Pierre Martin sont les Invités du samedi de LaLibre.be.
Quels sont les éléments prégnants qui ont amené Molenbeek à devenir la "base arrière" du djihad ?
Jean-Pierre Martin (JPM) : Je dirais sa topographie puisque Molenbeek est une sorte de banlieue dans la ville, avec ses propres spécificités sociales. Dans certains quartiers, le taux de chômage est de plus de 50% pour les 20-25 ans. De nombreux trafics s'y développent. Cette commune a souffert d'un désintérêt pendant plusieurs décennies et des gens ont pu y vivre dans une sorte de clandestinité en toute impunité. Ils ont pu faire grandir l'un ou l'autre réseau à travers des relations familiales, claniques, d'amitié...
Était-ce prévisible qu’elle devienne un foyer du radicalisme islamique ?
JPM : Non mais d'après un "super flic" que nous avons interrogé, ceux qui disent n'avoir rien vu sont des menteurs. Tous les éléments connus depuis le début des années 2000 auraient dû légitimer une réaction beaucoup plus vive par rapport à l'islamisme, à l'absence de contrôle des mosquées, à la petite délinquance, à l'estompement des normes... Tout cela a créé le terreau du djihadisme.
Dans le livre, vous pointez le laxisme des politiques. Sont-ils responsables de la situation?
http://www.lalibre.be/actu/belgique/livre-sur-molenbeek-tant-que-le-virus-djihadiste-ne-sera-pas-elimine-dans-certaines-familles-il-va-prosperer-5877ba31cd70717f88f26869?ncxid=45D78D4521CE4FB03E1F3CA8AD8B3E4E&m_i=Mf2Mg2Bg_H0xcOaF6Uu63Uh9yrKD84V2echMCxx3b1r9dExaOsIZvAY7hqyvlOhLqbsRH2RCqxZ4t7TLHpws9TFNHfsyM7&utm_source=selligent&utm_medium=email&utm_campaign=&utm_content=&utm_term=_Copie+de+2017-05-17+-+LLB+Num%C3%A9rique+12+semaines+12%E2%82%AC_
GÉRARD CHALIAND : « POUR LES PAYS OCCIDENTAUX, LES ATTENTATS, C’EST DU SPECTACLE »
Gérard Chaliand est un aventurier aux visages multiples. Il y a, tout d’abord, la figure du géopolitologue, spécialiste de la guerre irrégulière, qui a arpenté le globe et les conflits de ces soixante dernières années en étant observateur-participant : de la Guinée-Bissau au Nord Viêt Nam, en passant par la Colombie, il a également passé beaucoup de temps au Moyen-Orient, se rendant régulièrement en Afghanistan, en Irak et en Syrie. De ses expériences aux côtés des insurgés des quatre continents, Gérard Chaliand sortira une trentaine d’ouvrages, dont son fameux « Anthologie mondiale de la stratégie » et, plus récemment, l’essai « Pourquoi perd-on la guerre ? » Et puis, il y a la figure du professeur invité qui, toute une vie durant, a présenté ses analyses à différentes générations d’étudiants du monde entier, notamment français (Ena, École de guerre), américains (universités de Harvard, Berkeley et de Californie à Los Angeles plus connue sous le nom de UCLA) et asiatiques (université nationale de Singapour). Enfin, il y a la figure, moins connue celle-ci, du poète, qui trouve refuge dans l’écriture face à l’atrocité du conflit. Pour Gérard Chaliand, la violence n’est pas un concept, mais avant tout une expérience de terrain, forcément dure. L’union de ces trois figures se retrouve dans un langage tranchant et direct, loin des commentaires à “l’eau tiède” de certains plateaux télévisés.
Le Comptoir : Vous écrivez que la guerre irrégulière, guérilla et/ou terrorisme, est une « guerre asymétrique, opposant un fort et un faible ». Au titre de votre ouvrage Pourquoi perd-on la guerre ?, vous répondez « la guerre irrégulière ne se gagne pas sur un plan strictement militaire. Elle se gagne surtout par un contrôle administratif des populations. Là réside l’échec occidental des cinquante dernières années, du Viêt Nam à aujourd’hui ». Qu’entendez-vous par « contrôle administratif des populations » ?
Gérard Chaliand : La guérilla, telle que l’ont pratiqué, par exemple, les Espagnols, entre les XVIIIe et XIXe siècles, a été analysée par Carl von Clausewitz. Qu’est-ce qu’il dit ? La guerre est avant tout un harcèlement, l’usure de l’adversaire, fondée sur la mobilité, avec un refus de l’affrontement central. En somme, il s’agit d’affaiblir, avec les troupes irrégulières, une armée régulière.
© Sophie Mousset
Entre 1936 et 1938, Mao Zedong va repenser cette question de la guerre. Il dit que ce que vise son armée n’est pas l’affaiblissement strict et unique de l’adversaire, mais bien la prise du pouvoir. Or, pour prendre le pouvoir, il faut avoir des cadres qui s’installent le plus profondément possible dans les structures populaires. En Chine, le prolétariat, pour l’essentiel, a été décimé en 1925-27 par des insurrections urbaines. Il s’agit donc d’arriver à entraîner la paysannerie pauvre, qui est considérable en Chine, et leur dire pourquoi et comment il faut se battre. C’est une œuvre de longue haleine, où les cadres doivent pouvoir s’insérer à l’intérieur des villages. Comment le faire ? D’abord, il faut former les cadres, c’est-à-dire avoir des types qui parlent le langage du pays. Par exemple, Ernesto Che Guevara, en Bolivie, ne parlait rien du tout : il parlait l’espagnol dans des zones indiennes où l’espagnol n’était pas compris et constituait la langue de l’oppresseur. C’est donc un long travail, qui consiste à changer, avec le temps, sa faiblesse en force.
Comment Mao Zedong et son armée y arrivent-ils ? Ils le font en connaissant un peu le milieu, en sachant écarter les agents de l’adversaire, c’est-à-dire ceux qui travaillent pour l’État, ou l’étranger. Et puis, lorsqu’ils sont suffisamment forts et avec un peu de coercition, ils mettent en place de nouvelles élections pour changer les structures existantes. Ces dernières peuvent être doubles : d’une part, il peut y avoir la structure de cet État oppresseur ou de l’étranger ; d’autre part, il peut y avoir la structure traditionnelle, conservatrice de la société. Il s’agit alors d’en mettre une autre, avec des gens qui sont désireux de changer les structures sociales, parce qu’ils y ont intérêt. Mao Zedong et son armée insisteront toujours pour que ce ne soit pas un univers uniquement masculin, mais que les femmes – la « moitié du Ciel », comme il dit – y participent. Ils organisent des élections avec trois hommes et trois femmes comme représentants, en mobilisant les jeunes. Ces derniers vont commencer à faire la milice locale pour dire où sont les autres, pendant que ceux qui sont élus doivent s’assurer d’une production convenable pour nourrir les guérilleros. En fait, il s’agit de se substituer à l’État, c’est-à-dire à cet État qui, en principe, contrôle les villages.
Un exemple actuel : aujourd’hui, en Afghanistan, depuis 2007-2008, la justice est rendue dans les villages par les Talibans. À partir du moment où vous rendez la justice, qui est l’État ? C’est vous. C’est ce qu’on appelle un contrôle administratif de la population.
Ce contrôle administratif de la population manque aux Américains en Afghanistan…
Tout d’abord, ils ne connaissent pas la langue. Deuxièmement, les hommes qui sont de leur côté sont, en général, impopulaires pour deux raisons : la première parce qu’ils apparaissent comme les agents de l’étranger et, deuxièmement, parce qu’ils sont corrompus. Quand on a un gouvernement corrompu qui est, en plus, au service des étrangers, on part avec deux handicaps sérieux. Dans ces cas-là, le contrôle administratif ne marche pas.
Est-il encore possible pour des puissances militaires occidentales de contrôler administrativement la population en améliorant, par exemple, la formation des cadres militaires ? Ou est-il déjà trop tard ?
Il est tard, pour plusieurs raisons. Tout d’abord, ça fait quarante ou cinquante ans que nous ne triomphons plus. On a pu, certes, gagner une bataille, mais on n’a gagné aucune guerre. L’adversaire qui, jadis, ne nous connaissait pas ne nous connaît que trop maintenant. Il sait comment manipuler nos médias. Il est donc tard. Deuxièmement, pourquoi hésite-on à engager des hommes ? Parce qu’on a des pertes qu’on n’encaisse plus. Pourquoi ? Non seulement parce nos sensibilités ont changé, mais aussi parce que démographiquement, nous ne sommes pas nombreux.
« Autrefois, quand on faisait des atrocités, on les planquait. L’État islamique, c’est le contraire : ils les montrent pour terroriser. »
Il y a un vieillissement de la population…
Oui, on a commencé le XXe siècle avec 33 % de la population mondiale vivant dans l’hémisphère nord, c’est-à-dire de Vancouver jusqu’à Vladivostok. Vous avez une idée de combien nous représentons, actuellement ? On est à 15 % maintenant ; 85 % de la population mondiale vit ailleurs.
Quand j’ai commencé à aller en Afghanistan en avril 1980, le pays était crédité de 15 millions d’habitants. Aujourd’hui, 37 ans plus tard, il dépasse la barre des 30 millions. Les Afghans ont réussi à doubler, après plus de 30 ans de guerre. Suite…
https://comptoir.org/2017/05/24/gerard-chaliand-pour-les-pays-occidentaux-les-attentats-cest-du-spectacle/
12- AMÉRIQUE DU NORD – TRUMP – CANADA
IDEES | ET SI LES ETATS-UNIS AVAIENT BIEN TOURNÉ?
Traduction bienvenue, sur le site du Saker, d’une réflexion paradoxale et roborative d’Adam Gopnik dans le New Yorker: l’insurrection violente des colonies américaines contre la Couronne britannique fut-elle nécessairement une bonne chose?
«Et si c’était une erreur depuis le début ? La Déclaration d’indépendance, la Révolution américaine, la création des États-Unis d’Amérique, et si cette idée était terrible, et si les injustices et la folie de la vie américaine ne se sont pas produites malgré les vertus des Pères fondateurs mais à cause d’elles? L’argument pourrait prévaloir que la Révolution était un mouvement de panique inutile et brutal des propriétaires d’esclaves mélangé aux chamailleries du siècle des Lumières, produisant un pays qui portait la marque de la violence, de la perturbation et de la démagogie. Regardez au nord vers le Canada ou au sud vers l’Australie, et vous verrez différentes possibilités d’évolution pacifique loin de la Grande-Bretagne, vers des pays sains et entiers, plus équitables et moins sanguinaires.»
Une uchronie à lire et méditer sans préjugés, qui met en cause l’une des certitutes historiques les plus répandues et les moins discutées.
http://log.antipresse.net/post/idees-et-si-les-etats-unis-avaient-bien-tourne
COMIQUE | L’ANTIMUR DE M. OBAMA
L’ancien président américain aura été l’un des plus ardents critiques de la politique de renfermement de son successeur en matière d’immigration. Dans sa ligne de mur, bien entendu, le projet de mur face au Mexique:
«Dans ce nouveau monde où nous vivons, nous ne pouvons nous isoler, a-t-il dit. Nous ne pouvons pas nous cacher derrière un mur.»
Et pourtant… Si le mur de M. Trump n’est pour le moment qu’un projet, celui de M. Obama est une réalité de trois mètres de haut! C’est en effet la hauteur de la barrière dont il vient d’entourer sa propriété à Washington, DC. Les photos prises par des badauds facétieux montrent que le domaine Obama n’est pas seul en cause, mais que de nombreuses barrières de sécurité obstruent tout son voisinage.
En bon socialiste, le premier président noir des Etats-Unis a donc pris soin d’appliquer dans la vie le contraire exact des idées qu’il prêche.
http://log.antipresse.net/post/comique-lantimur-de-m-obama
EMMANUEL MACRON S'EXPLIQUE SUR SA POIGNÉE DE MAIN AVEC DONALD TRUMP
Vidéo
C'est une poignée qui a fait beaucoup parler d'elle. Aujourd'hui, Emmanuel Macron revient sur ce geste intense et viril qu'il a eu avec le président américain Donald Trump.
C était jeudi, Emmanuel Macron et Donald Trump se sont rencontrés pour la première fois à Bruxelles. Leur brève apparition devant les journalistes s’est achevée par une longue poignée de main un peu déroutante, les deux hommes donnant l’impression de ne pas vouloir lâcher la main de l’autre.
Un moment très attendu par la presse car Donald Trump a tendance à serrer la main de ses interlocuteurs avec une vigueur pas courante, les attirant parfois brutalement à lui. Et donc sans surprise, les médias américains ont largement commenté cette poignée de main.
"Une prise mortelle bon enfant"
Par exemple, le journaliste du New York Times a déclaré "Cela a commencé comme une poignée de main virile et s'est terminé comme une prise mortelle bon enfant. Les mâchoires serrées, leurs visages alternant entre sourires et grimaces, les deux hommes se sont serré la main jusqu'à ce que les jointures de M. Trump deviennent blanches." Aujourd'hui, c'est le président français qui revient sur cette histoire dans un entretien au Journal du Dimanche: "Ma poignée de main avec lui, ce n'est pas innocent, ce n'est pas l'alpha et l'oméga d'une politique mais un moment de vérité". "Il faut montrer qu'on ne fera pas de petites concessions, même symboliques, mais ne rien surmédiatiser non plus", a-t-il poursuivi.
"Donald Trump, le président turc ou le président russe sont dans une logique de rapport de forces, ce qui ne me dérange pas. Je ne crois pas à la diplomatie de l'invective publique mais dans mes dialogues bilatéraux, je ne laisse rien passer, c'est comme cela qu'on se fait respecter", a assuré M. Macron.
Au G7, Macron fait assaut d'amababilité envers Trump
"M. Trump est pragmatique, ouvert et a envie de travailler": malgré leur désaccord au G7 sur le climat, le président français Emmanuel Macron a fait assaut d'amabilité samedi envers son homologue américain.
"J'ai vu un dirigeant qui a des convictions fortes, dont je partage une partie, comme sur le terrorisme et la volonté de tenir notre rang dans le concert des nations. Et avec lequel j'ai des désaccords", a-t-il lancé lors d'une conférence de presse à l'issue du sommet de deux jours à Taormina (Italie).
"J'ai bon espoir qu'il confirme son engagement (sur les accords de Paris), à son rythme", a dit M. Macron qui a voulu voir "un progrès" dans les discussions du G7 sur le climat, contrairement à la chancelière allemande Angela Merkel qui les a trouvé "difficiles" et "pas satisfaisantes".
"Pour lui comme pour moi c'était une première expérience. Donald Trump a vu l'intérêt de ces discussions, et il ajoutera à son réalisme volontariste la prise en compte des intérêts de ses amis et partenaires", a encore commenté M. Macron, qui va jusqu'à le décrire comme "quelqu'un d'ouvert avec la volonté de bien faire avec nous".
"J'ai noté sa capacité d'écoute et volonté de progresser avec nous et c'est l'un des vrais acquis de ce G7", a-t-il encore estimé, alors que le président américain n'a semble-t-il rien cédé.
Bien plus sévère, Angela Merkel a elle estimé qu'il n'y avait aucun signe permettant de savoir si les Etats-Unis resteraient ou non dans l'accord de Paris sur le climat.
Le président français a aussi dit que le moment le plus fort de son premier G7 avait été pour lui le déjeuner de vendredi avec les six autres leaders mondiaux, des échanges "très proches, sans formalisme où on parle de tous les sujets, avec un niveau d'efficacité inédit".
"Le contraire de réunion où j'ai lu des papiers préparés par d'autres" pour préparer des déclarations "incompréhensibles par le commun des mortels", a-t-il souri.
Il a aussi confirmé que Donald Trump lui avait dit qu'il avait été "son" candidat pour l'élection présidentielle française et qu'il n'avait jamais soutenu ni rencontré Marine Le Pen "malgré son long séjour à la Trump Tower".
http://www.lavenir.net/cnt/dmf20170528_01010914/au-g7-macron-fait-assaut-d-amababilite-envers-trump?utm_source=lavenir&utm_medium=newsletter&utm_campaign=daily&utm_content=general-news&&M_BT=147938901970
ACCORD DE PARIS : DONALD TRUMP PRENDRA "SA DÉCISION FINALE" LA SEMAINE PROCHAINE
"Toute la discussion sur le climat a été très difficile, pour ne pas dire très insatisfaisante" a déclaré Angela Merkel.
Fidèle à ses habitudes, c'est par Twitter que Donald Trump a annoncé une décision qui met la planète entière en tension. Climato-sceptique assumé, le président américain a déclaré sur le réseau social qu'il prendra finalement "sa décision finale sur l'accord de Paris la semaine prochaine."
Le lobbying des chefs d'Etats étrangers a d'ailleurs été important, lors de ce G7. Et peut-être sans avancée majeure, si l'on en croit la chancelière allemande Angela Merkel. "Toute la discussion sur le climat a été très difficile, pour ne pas dire très insatisfaisante" a-t-elle déclaré. "Nous avons ici une situation à six contre un, ce qui signifie qu'il n'y a encore aucun signe quant à savoir si les Etats-Unis resteront ou non dans l'accord de Paris." Un peu plus tôt, c'est l'Elysée qui actait "l'absence de position commune avec les Etats-Unis" sur ce sujet.
Plus d'informations à suivre
http://www.atlantico.fr/pepites/accord-paris-donald-trump-prendra-decision-finale-semaine-prochaine-3062387.html#lpV8wd847jHivf7b.99
TRUMP ET LA RUSSIE : JARED KUSHNER À SON TOUR DANS LE VISEUR DU FBI
Les Echos 26/05/2017
Les enquêteurs s'intéressent notamment aux relations qu'entretient le gendre de Donald Trump avec la Russie.
Un de plus. Après Michael Flynn et Paul Manafort c'est au tour de de faire partie des personnes visées par l'enquête du FBI sur les ingérences russes dans l'élection...
https://www.lesechos.fr/monde/etats-unis/030353903446-trump-et-la-russie-jared-kushner-a-son-tour-dans-le-viseur-du-fbi-2089735.php#xtor=EPR-130
POURQUOI LA POLITIQUE ARABE DE DONALD TRUMP EST PLUS SUBTILE QU’IL N’Y PARAÎT
Pour Pierre Rehov, Donald Trump n’a pas été complaisant envers l’allié saoudien des États-Unis. Le décryptage de son discours dans son intégralité prouve au contraire qu’il a fait souffler le chaud et le froid.
Une fois de plus j’ai été surpris de constater l’écart entre les discours du président Donald Trump en visite officielle au Moyen Orient et ce que la plupart des médias, y compris américains, ont bien voulu rapporter. L’un des points culminants de cette erreur de lecture, volontaire ou non, a été à mon sens la rubrique d’Éric Zemmour au micro d’«On n’est pas forcément d’accord» sur RTL.
D’après le polémiste, Trump aurait redonné aux Saoud leurs lettres de noblesse, en chantant les louanges d’un merveilleux pays et en s’extasiant devant l’accueil fastueux que les rois du pétrole lui avaient réservé. À croire qu’en visite officielle à Riyad, le président des États Unis avait d’autre choix que de jeter le chaud et froid sur son auditoire, s’il voulait faire passer son message d’union renforcée contre l’hégémonisme iranien et le radicalisme salafiste.
Il est vrai que la première partie de son intervention n’a fait qu’encenser le royaume et son leader dont «les mots ne rendent pas justice de la grandeur de ce remarquable lieu et l’incroyable hospitalité qui lui a été offerte».
S’il en était resté là, Éric Zemmour aurait eu, comme souvent d’ailleurs, raison dans son analyse.
Mais c’était sans écouter la suite du discours, écrit dans un langage qui tranche, ô combien, avec les atermoiements de Barack Obama, tout en courbettes devant le précédent monarque et qui, de toute sa carrière, n’a jamais été capable d’associer les termes «terrorisme» et «islamiste».
Tout d’abord, notons un point intéressant, presque jamais relevé. Le royaume d’Arabie Saoudite est interdit aux Juifs. Ce qui n’a pas empêché Donald Trump de se faire accompagner par sa fille, Ivanka, convertie au judaïsme orthodoxe depuis son union avec Jared Kuchner.
L’on pourra donc trouver jubilatoire l’image du roi Salman serrant la main, en son royaume, à une jeune femme cheveux au vent, représentant ce que l’Islam radical abhorre depuis que Mahomet – après avoir massacré la tribu des Koraichi qui refusaient la conversion forcée – jeta un anathème sur les Juifs. Un anathème sans doute à la source du conflit Israélo-Arabe d’aujourd’hui.
Une première, donc, dès l’arrivée de Trump sur le sol saoudien, à laquelle il faut ajouter un petit détail de protocole. Le roi Salman – fait unique – plutôt que de circuler dans son carrosse royal a rejoint son palais dans la voiture présidentielle.
Le ton, quelque part, était donné. Loin d’accueillir un vassal, soumis à la toute-puissance du pétrodollar, le Saoud, toute honte bue, faisait, par ce geste, la démonstration d’un renversement d’allégeance. Chacun sa place et les moutons seront bien gardés.
http://www.dreuz.info/2017/05/27/pourquoi-la-politique-arabe-de-donald-trump-est-plus-subtile-quil-ny-parait/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+drzz%2FPxvu+%28Dreuz%29
SOMMET DU G7 : UNE DÉCLARATION A MINIMA, DONALD TRUMP EN OPPOSITION OUVERTE
Le président américain est resté inflexible face aux autres dirigeants présents vendredi et samedi à Taormine en Sicile, notamment sur le climat et le protectionnisme.
Les apparences sont sauves, mais à peine. C’est une déclaration a minima qui a conclu, samedi 27 mai, les deux jours du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement des sept pays les plus riches (Etats-Unis, Allemagne, France, Royaume-Uni, Canada, Italie, Japon) à Taormine, en Italie. Elle traduit la réalité d’une réunion où, sur la plupart des sujets, à commencer par le climat et le protectionnisme, Donald Trump était en opposition ouverte avec ses partenaires.
« La discussion a été franche, peut-être plus franche que lors des précédents sommets », a reconnu devant la presse le chef du gouvernement italien, Paolo Gentiloni, dont le pays préside actuellement le G7.
Les talents des diplomates italiens et de la présidence du Conseil pour concilier l’inconciliable ont permis d’éviter une rupture ouverte, qui aurait encore un peu plus isolé le président américain en le radicalisant encore sur ses positions « d’Amérique d’abord ».
Mais en dépit des pressions répétées des Européens – Allemagne, France, Italie, Royaume-Uni et Union européenne (UE) –, du Canada et du Japon, Donald Trump n’a pas cédé, notamment à propos de l’accord de Paris sur le climat. « Je rendrai ma décision finale sur l’accord de Paris la semaine prochaine », a-t-il annoncé sur son compte Twitter.
La chancelière allemande Angela Merkel a évoqué des échanges « très difficiles » et « très décevants » sur cette question. « Nous avons ici une situation à six contre un, ce qui signifie qu’il n’y a encore aucun signe quant à savoir si les Etats-Unis resteront ou non dans l’accord de Paris » sur le climat, a-t-elle précisé, rappelant l’importance majeure de cet engagement de la communauté internationale pour combattre le dérèglement climatique.
Le président français Emmanuel Macron, tout aussi ferme sur cet enjeu, n’en veut pas moins se montrer un peu plus optimiste. « Donald Trump est un pragmatique et j’ai bon espoir qu’il a écouté les arguments de ses interlocuteurs et qu’il prenne en compte les intérêts de son pays en maintenant les engagements de Washington dans l’accord de Paris », a-t-il déclaré lors de sa conférence de presse, tout en reconnaissant que les discussions avaient été vives.
http://www.lemonde.fr/international/article/2017/05/27/sommet-du-g7-pas-de-position-commune-sur-le-climat-dans-la-declaration-finale_5134816_3210.html#gpXVB2DCiTutWysa.99
TRUMP ET LE CLIMAT: "UN CONTRE-SENS TRAGIQUE DE L'HISTOIRE", CRAINT HULOT
Après l'échec des discussions sur le réchauffement climatique lors du G7, le ministre de l'Écologie s'inquiète d'une éventuelle sortie des États-Unis des accords de Paris.
Nicolas Hulot est un homme inquiet. C'est l'échec des négociations avec Donald Trump sur le climat lors du G7 qui l'effraie. Inflexible sur la question des émissions de gaz à effet de serre, le président américain a remis à plus tard sa décision de se retirer (ou non) des accords de Paris. Au grand dam des six autres pays du sommet, dont la France, qui partagent une position commune sur le sujet.
LIRE AUSSI >>Climat, terrorisme, Macron: ce qu'il faut retenir de la première journée du G7
Résultat, le nouveau ministre de l'Écologie est sorti de son habituelle réserve. "Je ne veux pas crier avant d'avoir mal mais si le président américain décidait de sortir de l'accord de Paris, ce serait un contre-sens tragique de l'histoire", a confié Nicolas Hulot au Parisien ce samedi.
Si l'ancien animateur s'alarme, c'est parce qu'il avait participé lui-même à la réussite de la COP 21. Cette conférence internationale avait accouché d'une promesse: celle de réduire les émissions de gaz à effet de serre pour contenir la hausse de la température mondiale sous la barre des 2°C.
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/trump-et-le-climat-un-contre-sens-tragique-de-l-histoire-redoute-hulot_1912253.html?PMSRC_CAMPAIGN=20170528081601_21_nl_nl_lexpress_quotidienne_592a6aed4c964d0e708b4567&xtor=EPR-181-[20170528081601_21_nl_nl_lexpress_quotidienne_592a6aed4c964d0e708b4567_001ZY6]-20170528-[_004JMSE]-[RB2D106H001CTNV2]-20170528061700#PMID=ZHMudGFuZ3VheUBiZWxsLm5ldA==
REPORTAGE TRÈS ORIENTÉ DE RANCE 24 SUR « LES CLIMATOSCEPTIQUES À LA MAISON BLANCHE »
Eric Martin
désormais comparés aux négationnistes simplement parce qu’ils doutent du rôle de l’homme dans les changements climatiques (qui ont toujours existé, y compris les plus brutaux, depuis la naissance de la Terre) :
Rappelons que le réchauffisme est vecteur de mondialisme (un gouvernement mondial serait plus efficace pour lutter contre le réchauffement) et d’immigrationnisme (avec le concept de « réfugié climatique).
http://www.ndf.fr/nos-breves/28-05-2017/reportage-tres-oriente-de-rance-24-sur-les-climatosceptiques-a-la-maison-blanche/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+ndf-fr+%28Nouvelles+de+France%29
TRUMP MET UN COUP D’ARRÊT À LA FOLIE IMMIGRATIONNISTE DU G7
En 2015, un être humain sur 112 était « réfugié » ou « demandeur d’asile ».
Donald Trump divise. Le nouveau président états-unien est la cible préférée des médias qui ne manquent pas de relever son attitude grossière. Il sera? d’ailleurs? difficile de leur donner tort à chaque fois, tant l’homme peut se montrer aussi irrespectueux que peu intéressé par les détails. Toutefois, il faut porter au crédit de Donald Trump sa volonté de tenir face à la pression sur un certain nombre de sujets essentiels pour notre avenir, à commencer par la crise migratoire à laquelle l’ensemble du monde occidental est désormais confronté.
Ainsi, lors du dernier sommet du G7 de Taormine (Italie), le « POTUS » a tenu à rajouter deux éléments au texte de six pages intitulé « Vision du G7 sur la mobilité humaine », élaboré par le Conseil italien, en collaboration avec différents services gouvernementaux d’autres pays membres, pour tenter de donner un cadre collectif à la gestion des crises migratoires :
« En même temps, tout en garantissant le respect des droits de l’homme des migrants et des réfugiés, nous réaffirmons les droits souverains des États à contrôler leurs propres frontières et à fixer des limites claires sur les niveaux de migration nette, en tant qu’éléments clés de leur sécurité nationale et de leur bien-être économique. Cela peut consister en un renforcement des contrôles douaniers, en le développement de processus de retour au pays et une amélioration des dispositifs de coopération avec les pays d’origine. »
Des ajouts qui ont passablement agacé Paolo Gentiloni, chef du Conseil italien, artisan principal d’un texte qu’il espérait à même de valoriser « l’aspect positif de la mobilité humaine et de l’intégration des migrants ».
Malheureusement pour lui, et heureusement pour nous, Donald Trump avait fait de ce sujet l’une de ses priorités, se déclarant prêt à ce que le G7 ne communique pas du tout si la vision américaine n’était pas prise en considération. Il était temps de mettre un coup d’arrêt au chantage délirant des ONG, qui entendent dicter aux États, toujours garants de l’ordre international (jusqu’à preuve du contraire), leurs politiques migratoires.
http://www.bvoltaire.fr/trump-met-coup-darret-a-folie-immigrationniste-g7/?mc_cid=98779c803a&mc_eid=a5eb12b154
13- AMÉRIQUE CENTRALE
14- AMÉRIQUE DU SUD
15- DIVERS
LA SCIENCE AUX PORTES DU MYSTÈRE
Tout ce qui est fondamental échappe à la mesure
Accordons-nous une pause dans notre investigation des idées et résultats de la physique la plus récente, et essayons d’en discerner quelques conséquences philosophiques [1].
1) Un point fondamental n’a pas changé depuis Descartes, qui d’ailleurs le premier le formula en toute clarté : c’est que le but suprême de la science, son objectif déclaré, est toujours de ramener l’« explication » des phénomènes au temps et à l’espace. Si ce n’étaient les embûches typographiques (je crains des erreurs bien excusables dans notre journal qui n’est pas un journal scientifique [2]), j’illustrerais ce propos de quelques-unes des équations maîtresses de la physique contemporaine. Certes y apparaissent d’autres lettres que x, y, z et t, les 3 dimensions d’espace et celle du temps, mais c’est que ces autres lettres résument d’autres équations, et si l’on va au bout, c’est bien là uniquement ce qu’on trouve : des mesures de x, y, z et t. On peut dire que la science n’a jamais cessé de tendre vers la réalisation du programme cartésien, pas un seul instant, en aucune de ses nouveautés, pourtant si impressionnantes, depuis le XVIIIe siècle. C’est en quoi le père Dubarle a pu dire que la science est matérialiste dans sa démarche [3]. Il est vrai que quand il a dit cela, le P. Dubarle ignorait les plus récents développements de la physique, qui étaient encore à venir (le théorème de Bell, qui ouvrit ce monde nouveau encore aujourd’hui inexploré, date de 1964, et ne fut remarqué que 10 ans plus tard).
2) Il y a donc une pétition de principe grossière dans l’idée que la science prouve l’inexistence des réalités spirituelles. C’est comme si l’on disait : croyez-moi, je suis un spécialiste du voyage et de l’exploration, j’ai parcouru des millions de kilomètres en train, à cheval, à trottinette et à pied, et je n’ai jamais vu de baleine, cette histoire de bonne femme [4].
L’espace et le temps détrônés
Les attaques des philistins
Une nouvelle boîte de Pandore ?
https://www.france-catholique.fr/LA-SCIENCE-AUX-PORTES-DU-MYSTERE.html?utm_campaign=Emailing+du+lun.+29%2f05%2f2017+%c3%a0+15%3a38%3a30&utm_content=Le+grand+chamboule-tout&utm_medium=Emailing+via+Message+Business&utm_source=Message+Business&utm_term=Soci%c3%a9t%c3%a9+de+Presse+France+Catholique
LIMITES ET GRANDEURS DE L’INTELLIGENCE SCIENTIFIQUE
La divine oasis n’est pas absente, mais cachée
Dieu n’a pas décroché le téléphone
Peut-être m’éloignè-je du sujet, le supposé orgueil de la science ? Mais la profession de foi de Popper, Vigier et Garuccio citée ci-dessus montre que même les plus grands, et même en 1981, deux siècles après Montgolfier, savent reconnaître les bornes de ce qu’ils savent. Et sur le temps qui scelle nos destinées, ils ne savent rien, ils ont des impressions.
Le reconnaître n’humilie en rien la raison. Quand je considère les arcanes où cette raison a su pénétrer en progressant avec prudence, je suis même porté à m’émerveiller. Il semble incroyable que notre pensée, avec le même instrument que possédaient déjà nos ancêtres des cavernes il y a 30 000 ans, ne se sente pas dépaysée au milieu des appareils et des laboratoires qu’elle a su concevoir.
J’ai dit plus haut qu’avant la chute nous n’étions pas des bêtes. Avant la chute nous jouissions de dons præternaturels [8] et de la familiarité divine. À quel épisode préhistorique correspond la catastrophe qui nous en priva, je ne pense pas que nous le trouvions jamais en exhumant des fossiles. Ce fut une catastrophe intérieure [9]. Les fossiles nous enseignent au moins que l’évolution de notre intelligence, qui n’a rien de præternaturel, n’a pas été touchée par la catastrophe. Elle eut pour théâtre et victime coupable notre cœur, notre faculté d’amour, depuis lors pervertie et vouée aux angoisses de la nuit.
Ou peut-être notre intelligence a-t-elle souffert en perdant son unité, en évacuant de son progrès l’amour, dont l’absence nous tourmente dans le monde sans pitié sorti de nos mains. Koestler dit que tout homme naît schizophrène, incapable de hausser ses sentiments et sa morale aux hauteurs de son esprit. N’est-ce pas cela la faute originelle, ou plutôt son effet ? Mais de ce qu’il ne peut, sans la grâce, échapper à sa déchéance, l’effort de son esprit en devient-il méprisable ? Koestler a une autre formule pour définir cette schizophrénie : Dieu, dit-il, a décroché le téléphone (c’est nous, bien sûr, qui l’avons décroché) [10].
L’homme est toujours l’homme, amer de n’être que lui-même avec lui-même dans un monde apparemment désert. Mais, de ce désert, l’oasis où il aspire n’est pas absente. Elle n’est que cachée. On ne la trouve pas sans la chercher. Je m’émerveille que notre déréliction ne soit pas totale et que la vérité se dévoile à nos yeux à mesure que nous avançons. Sans nous faire attendre notre migration vers la surnature, la Pensée qui nous aimait avant que rien ne fût se laisse discerner dans son œuvre, éblouissant de sa beauté notre faible esprit.
Aimé MICHEL
https://www.france-catholique.fr/LIMITES-ET-GRANDEURS-DE-L-INTELLIGENCE-SCIENTIFIQUE.html?utm_campaign=Emailing+du+lun.+29%2f05%2f2017+%c3%a0+15%3a38%3a30&utm_content=Le+grand+chamboule-tout&utm_medium=Emailing+via+Message+Business&utm_source=Message+Business&utm_term=Soci%c3%a9t%c3%a9+de+Presse+France+Catholique
LEÇONS POLITIQUES DE VIRGILE
Rédigé par Philippe Maxence le 29 mai 2017 dans Culture
Au moment, peut-être, où nous nous y attendions le moins, Virgile est revenu parmi nous. Il y a deux ans, la célèbre collection de la Pléiade (Gallimard) publiait un volume des œuvres complètes du grand poète romain. Une édition bilingue, qu’il faut saluer rien que pour ce fait, et qui fut établie par Jeanne Dion et Philippe Heuzé, avec le concours d’Alain Michel en ce qui concerne les Géorgiques.
Cette année, Xavier Darcos, ancien ministre de l’éducation nationale et membre de l’Académie française, s’est inscrit à son tour dans ce sillage, en faisant paraître un ouvrage au titre éloquent : Virgile, notre vigie. Par ce simple intitulé, nous étions d’un coup projeté dans le grand voyage entrepris par Énée qui devait le conduire dans le Latium, après avoir fui Troie, en emportant avec lui son père, son fils et ses pénates.
« Je suis le pieux Énée qui transporte avec moi sur ma flotte les Pénates dérobés à l'ennemi, Énée dont le renom est allé jusqu'au haut de l'éther. Je cherche l'Italie, terre de mes pères, qui descendent du grand Jupiter »
Une vigie ?
Une méfiance face au pouvoir
Une œuvre morale et politique
L’archétype du paysan
Anima naturaliter christiana
Virgile a-t-il encore quelque chose à nous dire ? La réponse de Jean Giono
http://www.hommenouveau.fr/2096/culture/lecons-politiques-de-virgile.htm
ET SI LES SCIENTIFIQUES ÉTAIENT EN TRAIN DE DÉCOUVRIR QUE LA VITESSE DE LA LUMIÈRE N'EST PAS CONSTANTE ?
Selon la théorie de la relativité générale d'Albert Einstein, la vitesse de la lumière est une constante fondamentale de la nature. Est-ce vraiment le cas ?
Selon la théorie de la relativité générale d'Albert Einstein, la vitesse de la lumière est une constante fondamentale de la nature. Mais de plus en plus de théories viennent contredire cette affirmation, en expliquant que la vitesse de la lumière a évolué depuis le Big Bang, et n'est donc pas constante. Quels sont les arguments principaux en faveur d'une vitesse de la lumière constante?
Olivier Sanguy : Cette approche théorique selon laquelle la vitesse de la lumière a pu changer dans le temps vient essentiellement des travaux du cosmologique portugais João Magueijo. Son modèle sert à résoudre certains problèmes posés par le Big Bang. D'un autre côté, les arguments en faveur d'une vitesse de la lumière constante sont nombreux et confirmés par de multiples observations. Ainsi, même en scrutant des phénomènes très lointains, on constate que la vitesse de la lumière est partout la même dans le cosmos.
http://www.atlantico.fr/decryptage/et-scientifiques-etaient-en-train-decouvrir-que-vitesse-lumiere-est-pas-constante-3063076.html#BGmkYo8Q7CcIq5h3.99
COMMENT LA SCIENCE-FICTION A IMAGINÉ LES INSTITUTIONS DU FUTUR
Bien des auteurs de SF ont esquissé des systèmes politiques pour les siècles à venir. Où ils interrogent d’abord les risques de dérive dont leur époque leur semble lourde.
Penser la démocratie du futur, ou le futur de la démocratie? Au milieu des vaisseaux spatiaux, des robots et des extraterrestres, ce genre de questionnement peut paraître noyé, voire absent, dans la littérature de science-fiction. Pourtant, tout en présentant les formes et les fonctions des gadgets et des machines essentielles pour demain, ces récits les situent dans des sociétés et des systèmes politiques précis. Certains – utopies, dystopies, anticipations sociales – en font même leur sujet central.
Sans prétendre prévoir l’avenir, ni même définir ce que serait un vrai progrès politique, les écrivains de science-fiction mettent en perspective les conceptions de leur temps, invitant leurs lecteurs à s’interroger sur le devenir de leur société. Envisagée non plus à l’horizon des prochaines échéances électorales, mais bien à l&r
http://bibliobs.nouvelobs.com/idees/20170511.OBS9281/comment-la-science-fiction-a-imagine-les-institutions-du-futur.html
JEAN-JOËL BRÉGEON : « LES GUERRES DE VENDÉE, LA PLUS SANGLANTE DES GUERRES CIVILES EN FRANCE »
Vidéo
http://www.breizh-info.com/2017/05/28/70557/jean-joel-bregeon-guerre-vendee
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