revue de presse internet
Europe : religion & Éthique
REVUE DE PRESSE INTERNET du (22 et 23 mai 2017)
POUR VOUS ABONNER (gratuitement) à ce blogue :
1) Envoyez un courriel à l'adresse suivante : ds.tanguay@bell.net
2) Inscrivez votre nom et votre adresse courrielle.
==========================================================
Cette revue de presse est établie en utilisant les newsletters des médias
francophones européens. Elle est publiée à tous les deux jours.
1-..EN DIRECT DU VATICAN
ZENIT LE MONDE VU DE ROME
Les titres du samedi 20 mai 2017 – Justice intergénérationnelle
Message pour le 375e anniversaire de Montréal
Le travail des jeunes, une question « de justice intergénérationnelle »
Plaidoyer du pape à un Congrès de Centesimus Annus (Traduction intégrale)
Un film documentaire sur le pape François réalisé par Wim Wenders
En collaboration avec le Vatican et avec le pape
375e anniversaire de Montréal : le pape salue les « intuitions évangéliques des fondateurs »
Il encourage à « construire des ponts entre les hommes »
Sanctuaire de Lorette : Mgr Fabio Dal Cin nouvel archevêque-prélat
Et délégué pontifical pour la basilique Saint-Antoine de Padoue
https://fr.zenit.org/articles/les-titres-du-samedi-20-mai-2017-justice-entre-les-generations/
ALETEIA TODAY 22 MAI 2917
Accès à tous les titres du jour : http://us7.campaign-archive1.com/?e=72f681e023&u=e747b6da5b523d93de77f3f8b&id=10696
Sélection de titres :
L’incroyable succès d’une vidéo sur les moines bénédictins de Fontgombault
La bande-annonce d'un documentaire français sur l'abbaye bénédictine de Fontgombault, diffusé en 2016, connaît un succès international, aussi massif que mérité.
Quand saint Joseph médite sur la paternité
Devenu père d’un petit Théo à 41 ans, l’auteur a eu la révélation éblouie de la paternité. Pour en célébrer le mystère s’est imposée à lui la figure de Joseph. Mais comment entrer en communion avec le silence de ce père exemplaire ?
Le bel héritage du patriarche Grégoire III Laham
Celui qui a démissionné de la tête de l’église catholique melkite le 6 mai 2017 laisse derrière lui une œuvre considérable
Socrate au secours de notre temps
La collection "Les petits Platons" publie un opus stimulant, ressuscitant l’immense philosophe grec.
Comment arrêter de culpabiliser ?
La culpabilité se glisse aisément dans nos esprits. Elle pompe notre énergie et chasse notre joie. Comment cesser de se blâmer et dépasser ce blocage ? …
A LA UNE DE RADIO VATICAN LUNDI 21 MAI 2017
Le Pape annonce la création de cinq nouveaux cardinaux
Vatican
Ouverture de la 70e Assemblée plénière des évêques italiens
Le Pape encourage les consacrés à être prophètes d'Espérance
Regina Cœli : suivre le Christ suppose d'apprendre "l'art d'aimer"
Le Pape prie pour la Centrafrique et les catholiques de Chine
Le président irlandais reçu au Vatican
Homélie Ste Marthe : l’Esprit-Saint n’entre pas dans un cœur fermé
Eglise
Mgr Anders Aborelius, premier cardinal de Suède
Les évêques mexicains expriment soutien et solidarité aux journalistes
Mali: 100 jours sans nouvelles de la sœur Gloria Cecilia
Une marche contre la peine de mort aux Philippines
Monde
Le chaos s'installe au Venezuela : témoignage d'une Française à Caracas
Donald Trump face à la complexité du conflit israélo-palestinien
Iran: Hassan Rohani, largement réélu
ZENIT LE MONDE VU DE ROME 22 MAI 2017
Les titres du lundi 22 mai 2017 – Le compagnon de route
Les biographies des cinq cardinaux désignés
La richesse n’est pas pour soi mais « pour être donnée », prévient le pape
Rencontre avec les plus démunis à la paroisse San Pier Damiani
Sainte-Marthe : « L’Esprit Saint est le compagnon de route de tout chrétien »
Mais « il ne peut pas entrer dans un cœur fermé »
Ecouter, ce n’est pas perdre du temps mais le gagner, affirme le pape
Rencontre avec le Chemin néocatéchuménal à la paroisse San Pier Damiani
Irlande : le pape reçoit le président Higgins
La dignité de l’homme, les jeunes et les familles
Sœurs disciples du Divin Maître: « Ne cédez pas à la tentation de l’assoupissement »
« Réveillez le monde, illuminez l’avenir ! » exhorte le pape (Traduction intégrale)
« Comment puis-je aider Jésus à sauver le monde ? », dialogue du pape avec des enfants
Visite à la paroisse romaine San Pier Damiani (Traduction intégrale)
Assise : le cardinal Parolin inaugure le Sanctuaire du Dépouillement
Il encourage les politiques à avoir une attention particulière pour les plus pauvres
Réforme de la Curie : une réponse aux problèmes sociaux d’aujourd’hui, estime Mgr Tomasi
Le fossé s’est élargi entre les très riches et les pauvres
Guinée équatoriale : « Aimez votre Eglise », lance le cardinal Filoni aux évêques
« Un état de mission permanent, sans peur ni crainte »
Guatemala : le pape reçoit les évêques en visite ad limina
Une Eglise de martyrs récents
Mali: Mgr Jean Zerbo, archevêque de Bamako, cardinal désigné
Il a beaucoup travaillé pour la réconciliation et la paix dans le pays
Salvador : Mgr Gregorio Rosa Chávez, cardinal désigné
Un évêque auxiliaire, premier cardinal de l’histoire du pays
Laos : Mgr Ling Mangkhanekhoun, vicaire apostolique de Paksé, cardinal désigné
Premier cardinal originaire du Laos
Suède: Mgr Anders Arborelius, évêque de Stockholm, cardinal désigné
Il devient le premier cardinal scandinave de l’histoire
Espagne : Mgr Juan José Omella, archevêque de Barcelone, cardinal désigné
Le seul siège traditionnellement cardinalice parmi les cinq nouveaux cardinaux
LAOS
A LA UNE DE RADIO VATICAN MARDI 23 MAI 2017
Douleur du Pape après l'attentat du Manchester Arena
Vatican
Donald Trump attendu par le Pape François au Vatican
Homélie Ste Marthe : passer d’une vie tiède à l’annonce joyeuse de Jésus
Le Pape François dans un film de Wim Wenders
Eglise
Le non des évêques belges à l'euthanasie sur les patients psychiatriques
Les évêques du Guatemala dénoncent la puissance des lobbys
Inde : une église dédiée à ND de Fatima vandalisée
Les Pape invite les évêques italiens à être ouverts, humbles et en communion
Monde
Attentat de Manchester : tristesse et condamnations dans le monde
Primaires socialistes en Espagne : la revanche de Pedro Sanchez
En Thaïlande, une dictature installée ?
ZENIT LE MONDE VU DE ROME 23 MAI 2017
Les titres du mardi 23 mai 2017 – Le dialogue
Ad limina des évêques italiens
Attentat à Manchester : le pape condamne une attaque « barbare » et « insensée »
Télégramme de condoléances
Séminaire pontifical français de Rome: le p. Vincent Siret nommé recteur
Il était supérieur du séminaire Saint-Cyprien de Toulouse
ONU : le droit de rester dans son pays, antérieur à celui d’immigrer
Intervention de Mgr Auza (traduction intégrale)
Sainte-Marthe : non à une Eglise tranquille, confortable, tiède
Une Eglise qui a peur de chasser le seigneur argent n’est pas l’Eglise de Jésus
Italie: ce qui est en nous n’est pas de l’amour, nous éloigne de Dieu, assure le pape aux évêques
Discours d’ouverture de l’Assemblée plénière (Traduction intégrale)
Là où il n’y a pas de dialogue, il y a le bavardage, prévient le pape devant les évêques italiens
Paroles à l’ouverture de l’assemblée de la CEI
Etats-Unis: Melania Trump visitera l’hôpital Bambino Gesù
Dans le cadre de la visite d’Etat de Donald Trump au Vatican
https://fr.zenit.org/articles/les-titres-du-mardi-23-mai-2017-le-dialogue/
ALETEIA TODAY 23 MAI 2017
Accès à tous les titres du Jour : http://us7.campaign-archive2.com/?e=72f681e023&u=e747b6da5b523d93de77f3f8b&id=9f9
Sélection de titres :
Baptême : pourquoi je ne dois pas arriver avec mon bébé habillé en blanc ?
Pour beaucoup de parents qui font baptiser leur bébé, le premier réflexe est de l'habiller en blanc. Grave erreur ! On vous explique pourquoi...
Qui sont les cinq futurs cardinaux nommés par le pape François ?
Le Saint-Père a choisi cinq figures marquantes du Mali, du Laos, de Suède, du Salvador et d’Espagne pour les cinq nouveaux …
Pape François : L’amour chrétien, un art qui s’apprend et se cultive
Au Regina Cœli, puis lors de sa 15e visite à une paroisse romaine, le Saint-Père a expliqué le plus grand commandement de
« Alleluia » magnifiquement réinterprété
Un morceau dont on ne se lasse pas !
2- PAPE FRANÇOIS ET L’ÉGLISE (OU LES EGLISES)
PÉDOPHILIE: LE CARDINAL BARBARIN CITÉ À COMPARAÎTRE POUR NON-DÉNONCIATION
Le cardinal Philippe Barbarin et 6 autres personnes sont citées à comparaître en septembre devant le tribunal correctionnel de Lyon par des victimes d’agressions sexuelles au sein de l’Eglise, annoncent leurs avocats.
Ces victimes leur reprochent de ne pas avoir dénoncé ces faits à la justice.
http://www.bvoltaire.fr/actu/pedophilie-le-cardinal-barbarin-cite-a-comparaitre-pour-non-denonciation/
PAUL VI, PAR DANIEL ANGE, 2 VOLUMES, ÉDITIONS SAINT-PAUL, UN REGARD PROPHÉTIQUE,
1 Un amour qui se donne, 1979, 235 pages ; et 2 - L’éternelle Pentecôte, 1981, 360p
par Don Patrick de LAUBIER
Aussitôt après sa mort, le jour de la Transfiguration, Daniel Ange se mit au travail et donna en 600 pages un tableau plein de vie du successeur de Jean XXIII, maintenant béatifié. Celui qu’on a appelé le premier pape moderne (Peter Hebblethwaite) le fut en effet et inaugur un style de pastorale remarquablement approprié à son temps et à la crise extraordinaire qui bouleversa l’Eglise de fond en comble, tandis que Jésus semblait dormir.
Daniel-Ange le suit dans ses activités parfois si nouvelles et inattendues profitant de l’occasion pour citer ce pape écrivain, lyrique, précis et pour tout dire le plus littéraire des évêques de Rome. Ce don d’écriture permit à Paul VI d’engage un étonnant dialogue avec son temps et de proposer des réponses que ses adversaires eux-mêmes ne pouvaient s’empêcher d’admirer. Mais ce qu’il y a de plus remarquable chez Paul VI ce n’est pas son génie, c’est sa piété qui fit de son pontificat une démonstration de la sainteté de l’Eglise, sainte accueillant en son sein des pécheurs.
Intellectuel soucieux de courtoisie face aux critiques venant de toute part, Paul VI recevait les coups, admettait les incompréhensions non pas sans les sentir, mais en témoignant de la vérité sans oublier la charité.
Il y a relativement peu d’ouvrages qui lui sont consacrés mais l’institut Paul VI de Brescia est fort actif. Dans sa préface le P. Congar fait remarquer l’importance de l’Esprit-Saint chez Paul VI :Quelle est ma nature ? C’est le feu disait Catherine de Sienne, Paul VI a aussi répandu le feu sur terre, on s’en aperçoit aujourd’hui et le pape François ne cesse de citer son prédécesseur dont il se proclame le disciple.
La béatification de Paul VI le 19 octobre consacre la grandeur de ce grand spirituel que Daniel Ange contribue à faire connaître avec toute l’éloquence d’un témoin qui dans la tempête a vu comment un successeur de Pierre n’a pas eu peur. Cet homme de Foi a laissé trois trésors ; un Credo (1968), l’annonce d’une civilisation de (1975) et une encyclique prophétique Humanae vitae(1968).
PL+
http://www.librairietequi.com/A-56921-paul-vi-un-regard-prophetique-t2-l-eternelle-pentecote.aspx
https://www.france-catholique.fr/Paul-VI-par-Daniel-Ange-2-volumes-editions-Saint-Paul-Un-regard-prophetique-1.html?utm_campaign=Emailing+du+lun.+22%2f05%2f2017+%c3%a0+16%3a55%3a33&utm_content=50+ans+du+Renouveau&utm_medium=Emailing+via+Message+Business&utm_source=Message+Business&utm_term=Soci%c3%a9t%c3%a9+de+Presse+France+Catholique
UN CARDINAL INATTENDU : MGR LOUIS-MARIE LING MANGKHANEKHOUN, VICAIRE APOSTOLIQUE AU LAOS, CRÉÉ CARDINAL PAR LE PAPE FRANÇOIS
En 2000, être nommé par le pape Jean-Paul II à la tête du vicariat apostolique de Pakse, dans le sud du Laos, avait constitué un « choc » pour le P. Louis-Marie Ling Mangkhanekhoun, alors âgé de 56 ans. Hier, dimanche 21 mai 2017, à la fin de la prière du Regina caeli, le pape François a annoncé la création de cinq nouveaux cardinaux ...
lors d’un consistoire qui se tiendra le 28 juin prochain. Mgr Louis-Marie Ling Mangkhanekhoun, 73 ans, est l’un de ces cinq nouveaux cardinaux, dont l’annonce par le pape a créée la surprise.
Né le 8 avril 1944 à Bonha-Louang, dans l’ethnie Khmu (Khamu), Louis-Marie Ling effectue sa formation au sein de l’institut Voluntas Dei à Québec et est ordonné prêtre en 1972. Le 30 octobre 2000, il est le premier vicaire apostolique à être consacré à Pakse depuis l’érection du vicariat apostolique en 1967. Président de la Conférence épiscopale du Laos et du Cambodge (CELAC) de 2009 à 2014, nommé administrateur du vicariat apostolique de Vientiane en février 2017, il sera désormais le premier cardinal originaire du Laos.
http://eglasie.mepasie.org/asie-du-sud-est/laos/2017-05-22-un-cardinal-inattendu-mgr-louis-marie-ling-mangkhanekhoun-vicaire-apostolique-au-laos-cree-cardinal-par-le-pape-francois
RIEN NE PEUT JUSTIFIER LA DESTRUCTION D’EMBRYONS HUMAINS RAPPELLE LE PAPE
Lors d’une rencontre visant à sensibiliser à la maladie de Huntington qui s’est tenue ce jeudi à Rome, le Pape a encouragé les scientifiques à mener à bien leurs recherches sans contribuer à nourrir la « culture du déchet » qui peut parfois se glisser dans le monde scientifique. Il a précisé qu’ « aucune fin, même noble comme l’attente d’un bénéfice pour la science, pour d’autres humains ou pour la société, ne peut justifier la destruction d’embryons humains »
http://www.infocatho.fr/rien-ne-peut-justifier-la-destruction-dembryons-humains-rappelle-le-pape/
http://www.genethique.org/fr/le-pape-francois-interpelle-la-communaute-scientifique-sur-la-recherche-sur-lembryon-humain-67609#.WSRCbIWcHDd
VATICAN – COMPOSITION DU FUTUR CONSISTOIRE
A la date du 28 juin, avec ces nouvelles créations, le Collège cardinalice devrait compter au total 227 membres, dont 121 électeurs (49 créés par le pape François) et 106 non-électeurs, âgés de plus de 80 ans.
Le dernier consistoire pour la création de cardinaux remonte au 19 novembre 2016 : au terme du Jubilé de la miséricorde, le pape avait créé 17 cardinaux, dont 13 électeurs et 4 non-électeurs.
Avec ces 5 nouveaux membres, le pape François aura créé 60 cardinaux depuis le début de son pontificat.
https://fr.zenit.org/articles/consistoire-pour-la-creation-de-cinq-cardinaux-le-28-juin/
https://fr.zenit.org/articles/consistoire-pour-la-creation-de-cinq-cardinaux-le-28-juin/
CES CHRÉTIENS REPOUSSOIRS POUR LA FOI – HOMÉLIE DU PAPE
Contre la tentation de la médisance, qui « détruit nos communautés », se tourner vers Marie qui écrase le serpent. C’est le conseil du pape François à la paroisse de San Pier Damiani, dans le quartier Casal Bernocchi de la périphérie sud-ouest de Rome, qu’il a visitée le 21 mai 2017.
Après avoir confessé quatre paroissiens, le pape a célébré la messe dominicale à 18h. Méditant sur l’Evangile (Jn 14, 15-21) qui relate la promesse de Jésus d’envoyer l’Esprit Saint, le pape a assuré : « L’Esprit-Saint est en nous, en chacun de nous… vous avez en vous Dieu lui-même… qui t’accompagne, qui te dit ce qu’il faut faire et comment il faut le faire, celui qui t’aide à ne pas te tromper ».
L’Esprit-Saint, a poursuivi le pape, c’est « l’avocat, celui qui te défend contre le malin », qui aide « à ne pas tomber dans la tentation ». Mais, a-t-il ajouté, il faut « protéger » sa présence comme l’apôtre Pierre le demande dans la seconde lecture (1 P 3, 15-18) : « Soyez prêts à tout moment à présenter une défense devant quiconque vous demande de rendre raison de l’espérance qui est en vous ; mais faites-le avec douceur et respect ».
Le « langage des chrétiens » est « spécial », ce n’est pas tant « le latin », a fait observer le pape, mais « le langage de la douceur et du respect ». Et d’inviter à un examen de conscience : « Est-ce que j’ai une attitude de douceur, ou de colère, ou amère ? C’est laid de voir des personnes qui se disent chrétiennes mais qui sont pleines d’amertume ».
« Une communauté chrétienne qui ne protège pas l’Esprit-Saint avec la douceur et le respect est comme le serpent » qui a une « longue langue », a-t-il prévenu avant de conseiller : « Quand vous allez saluer la Vierge Marie regardez un peu en bas, et voyez la langue [du serpent que Marie écrase, ndlr]. Et dites-lui : ‘Vierge Marie, sauve-moi, je ne veux pas être comme cela, je veux protéger l’Esprit-Saint comme tu l’as protégé’ ».
Un langage qui éloigne les gens de l’Eglise
« Tant de gens s’approchent par exemple d’une paroisse, cherchant cette paix, ce respect, cette douceur et rencontrent des luttes internes entre les fidèles. Au lieu de douceur et de respect, ils rencontrent les commérages, les médisances… les concurrences ». Alors « ils se disent « s’ils sont chrétiens je préfère rester païen », et ils partent, déçus », a déploré le pape.
Avec le langage utilisé pour « se faire voir, par ambition, par envie, par jalousie », « nous éloignons les gens, c’est nous qui les éloignons » en empêchant « le travail de l’Esprit Saint qui attire ». « Je vous le dis clairement, a-t-il insisté : c’est le péché le plus commun de nos communautés chrétiennes… C’est l’ennemi qui détruit nos communautés : les médisances ».
« Cela me fait mal au cœur, c’est comme si entre nous on se jetait des pierres l’un à l’autre… pour le diable c’est un carnaval », a mis en garde le pape : « Le diable, qui sait comment nous affaiblir dans le service de Dieu et comment affaiblir la protection de l’Esprit-Saint qui est en nous, fera tout pour que notre langage ne soit pas de douceur et ne soit pas de respect. Y compris au sein des communautés chrétiennes ».
Au cours de l’après-midi, l’évêque de Rome s’est entretenu avec les enfants inscrits au catéchisme en préparation à la première communion et avec la centaine d’adolescents du parcours de la confirmation, sur le terrain de sport de Casal Bernocchi.
Il a aussi rencontré les malades, les personnes âgées, les familles des enfants baptisés dans l’année et les pauvres assistés par la Caritas locale. Il s’agissait de son 15e déplacement dans une paroisse de son diocèse, depuis son élection.
http://www.infocatho.fr/ces-chretiens-repoussoirs-pour-la-foi-homelie-du-pape/
https://fr.zenit.org/articles/contre-la-tentation-de-la-medisance-le-pape-invite-a-se-tourner-vers-marie-qui-ecrase-le-serpent/
LA DIMENSION SPIRITUELLE DU MESSAGE DE FATIMA : CONFÉRENCE À PARIS DU FRÈRE DOMINICAIN JOSEPH D’ALMEIDA
Un bon nombre d’entre vous était présents à la conférence intitulée « Fatima face à la Franc-maçonnerie et au communisme ». Sachez qu’elle est désormais disponible sur le site du réseau de l’Auberge espagnole, à l’origine de cette initiative.
Il vous est proposé d’y faire suite, avec la dimension spirituelle du message de Fatima, qui sera abordée par le frère dominicain Joseph d’Almeida.
Cette 28ème Rencontre de l’Espérance se tiendra le mercredi 7 juin à 20h30 dans la salle paroissiale de Saint Lambert de Vaugirard (15è).
http://www.infocatho.fr/la-dimension-spirituelle-du-message-de-fatima-conference-a-paris-du-frere-dominicain-joseph-dalmeida/
UNE DÉMOCRATIE AUTHENTIQUE N’EST POSSIBLE QUE DANS UNE CONCEPTION CORRECTE DE LA PERSONNE HUMAINE
Le Pape Jean-Paul II, dans son encyclique Centesimus annus, rappelait que
« l’Eglise apprécie le système démocratique comme système qui assure la participation des citoyens aux choix politiques et garantit aux gouvernés la possibilité de choisir et de contrôler leurs gouvernants ou de les remplacer de manière pacifique lorsque cela s’avère opportun. Il est donc important pour un chrétien de respecter le choix démocratique. (…) Cependant, une démocratie authentique n’est possible que dans un état de droit et sur la base d’une conception correcte de la personne humaine.«
Dans ce court entretien audio, Mgr Aupetit, évêque de Nanterre, rappelle que, si globalement la personne humaine est respectée dans notre pays, dans certains cas elle ne l’est pas : l’enfant à naître et la personne en fin de vie.
http://www.infocatho.fr/une-democratie-authentique-nest-possible-que-dans-une-conception-correcte-de-la-personne-humaine/
EST-IL POSSIBLE D’ÊTRE À LA FOIS CHRÉTIEN ET FRANC-MAÇON ?
La présente étude a pour objet de rappeler qu’il n’en est rien parce que la philosophie maçonnique est fondamentalement inconciliable avec la doctrine catholique
Un peu d’histoire
La franc-maçonnerie moderne, née de la constitution, par quatre loges londoniennes, le 24 juin 1717, de la Grande Loge de Londres, est-elle, comme elle le prétend, l’héritière des antiques confréries de « bâtisseurs de cathédrales » ?
La franc-maçonnerie a sans doute, historiquement, de lointaines origines chrétiennes. Toutefois :
– la maçonnerie traditionnelle des constructeurs et tailleurs de pierre qui périclitait depuis plusieurs siècles, mais survivait encore en Angleterre, fut amenée au cours du XVIIè siècle à s’ouvrir à des hommes tout à fait étrangers au métier. Or, ceux-ci ne tardèrent pas à devenir majoritaires au sein des loges. Aussi la franc-maçonnerie dite « spéculative » (principalement constituée d’intellectuels) s’est-elle finalement substituée à l’ancienne maçonnerie dite « opérative » (celle des gens de métier).
– Jusqu’en 1717, la maçonnerie britannique demeura néanmoins fidèle à la religion chrétienne, voire même à l’Eglise catholique romaine. En témoignent les statuts des loges et les obligations qu’ils contenaient (« old charges ») : ceux qui sont parvenus jusqu’à nous invoquent Dieu, la Sainte Trinité, la Sainte Eglise ou la Vierge Marie.
En 1720 ou en 1722, la majeure partie des archives des loges opératives d’antan fut volontairement détruite, à Londres, au cours d’un vaste autodafé, comme si l’on avait voulu qu’aucun maçon ne puisse plus, désormais, s’y reporter.
En outre, la nouvelle charte de la franc-maçonnerie moderne que sont les « Constitutions d’Anderson » de 1723 (qui furent rédigées par deux pasteurs protestants, James Anderson et Jean-Théophile Désaguliers) ne comporte plus la moindre référence à Dieu ni à la religion chrétienne. L’article 1er « concernant Dieu et la religion » se contente en effet d’affirmer qu’ »un maçon est obligé, par son titre, d’obéir à la loi morale, et s’il comprend bien l’Art, il ne sera jamais un athée stupide ni un libertin irréligieux. Bien que dans les temps anciens les maçons aient été tenus dans chaque pays de pratiquer la religion, quelle qu’elle fût, de ce pays, il est maintenant considéré plus à propos de seulement les astreindre à cette religion sur laquelle tous les hommes sont d’accord, laissant à chacun ses propres opinions, c’est-à-dire d’être hommes de bien et loyaux, ou hommes d’honneur et de probité, quelles que soient les dénominations ou confessions qui aident à les distinguer ; de la sorte, la maçonnerie devient le centre d’union et le moyen de nouer une amitié sincère entre des hommes qui n’auraient pu que rester perpétuellement étrangers« .
http://www.revue-item.com/12619/etude-sur-la-franc-maconnerie/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+revueItem+%28La+Revue+Item+%7C+La+tradition+sans+peur%29
AU “ROME LIFE FORUM”, LES CARDINAUX BURKE ET CAFFARRA PARLENT DES LIENS DE FATIMA AVEC LA CRISE DE LA FAMILLE, DU RESPECT DE LA VIE, DU MARIAGE
Les cardinaux Caffarra (à gauche) et Burke au “Rome Life Forum”
De toutes les rencontres de dirigeants du monde pro-vie organisées dans le cadre du Rome Life Forum depuis 2014, celle qui s’est déroulée jeudi et vendredi au pied du Vatican aura été la plus riche, la plus formatrice. Face à l’idéologie du genre et à la diffusion de la culture de mort, les organisateurs, réunis dans le collectif Voice of the Family, ont voulu mettre en évidence les soubassements philosophiques, historiques, spirituels de ces constructions anti-humaines. Je reviendrai plus longuement sur tout cela, mais pour l’heure, il faut parler avant tout des conférences données pour clôturer le colloque par le cardinal Raymond Burke et le cardinal Carlo Caffarra, qui ont en commun d’avoir signé les fameux « Dubia » demandant au pape François de lever les « doutes » que fait naître l’exhortation Amoris laetitia à propos de l’enseignement de l’Eglise sur la foi et les sacrements. Chacun a évoqué Fatima à sa façon. Le cardinal Caffarra a authentifié de vive voix, et en rattachant à cette confirmation l’ensemble de sa conférence, les paroles de sœur Lucie sur la bataille finale de Satan contre l’Eglise, portant sur la famille et le mariage.
Ce témoignage, il l’avait donné il y a plusieurs années lors d’un entretien avec une revue de propagation de la spiritualité du saint Padre Pio, mais c’est à ma connaissance la première fois qu’il en a tiré une méditation et qu’il a exprimé en direct le message de l’aînée des voyantes de Fatima.
Le cardinal Burke, quant à lui, a demandé que le pape, en union avec tous les évêques du monde, consacre la Russie au Cœur immaculé de Marie, en la nommant expressément.
http://reinformation.tv/cardinaux-burke-caffarra-fatima-crise-famille-mariage-rome-life-forum-smits-70219-2/
DÉCRET PORTANT RÈGLEMENTATION DU PORT DE LA SOUTANE DANS LE DIOCÈSE
(Source: Riposte-Catholique)
Ce n’est pas dans un diocèse français… Monseigneur Aristide Gonsallo, évêque du diocèse de Porto-Novo au Bénin, âge de cinquante ans, a publié un décret portant règlementation du port de la soutane dans le diocèse de Porto-Novo :
Chers Pères
Durant cette année pastorale 2016-2017, nous avons voulu en Eglise famille du diocèse de Porto-Novo réveiller les divers dons que le Seigneur fait pour chacun de ses filles et fils. Entre autres dons de Dieu, nous pouvons contempler et admirer celui de la foi des fidèles de ce diocèse.
Comme précieux don de Dieu aux hommes, la foi est un moyen de mieux connaître Dieu et l’aimer. Certes le degré de maturité et de solidité de la foi d’une Eglise se mesure d’abord à partir de sa capacité de communiquer la foi professée, la foi célébrée et la foi vécue mais aussi elle s’exprime et se manifeste par la qualité de ses œuvres de charité comme le traduit si bien l’Apôtre Jacques : « Tu prétends avoir la foi, moi, je la mets en pratique ; prouve-moi ta foi sans les œuvres et moi, je tirerai de mes œuvres la preuve de ma foi ». (Jc 2, 18)
La foi agit par la charité et la charité exprime et soutient la foi. La réalisation de l’œuvre de l’Evangélisation du diocèse de Porto-Novo commencée par les pionniers d’hier et poursuivie par le dévouement des pasteurs et agents pastoraux d’aujourd’hui doit être soutenue non seulement par la foi mais aussi par la charité de chacun de des filles et fils.
En vertus de ces considérations,
En conformité aux dispositions des canons 284, 669 du Code de Droit Canonique en vigueur,
Je décrète :
1 – L’habit ecclésiastique normal de tout clerc (diocésain, religieux, membre d’une société de vie Apostolique clérical) dans le diocèse de Porto-Novo est uniquement la soutane ;
2 – Le Port de la soutane est obligatoire
Pour la célébration ou l’administration de tout sacrement et surtout celui de l’Eucharistie ;
Pour la célébration de toute paraliturgie ;
Durant tout rassemblement de clercs et toute assemblée avec participation de clercs tant au niveau diocésain, décanal ou paroissial comme par exemple les concélébrations de la messe, le presbyterium, les réunions de doyenné ;
Aux endroits où les fidèles sollicitent le clerc pour l’exercice de ministère sacerdotal ;
En venant à l’évêché, quel que soit le moment et le motif ;
En tout lieu où l’identité du prêtre peut être mise en doute
En souhaitant que le port de la soutane mette en évidence au sein de la communauté chrétienne le témoignage public que tout prêtre doit donner de sa propre identité et de son appartenance spéciale à Dieu, je vous assure de ma communion priante en Jésus par Marie.
Porto-Novo, le 09 Mai 2017
† Aristide GONSALLO
Evêque de Porto-Novo
http://www.revue-item.com/12608/merveilleux-lesprit-saint-nabandonne-pas-son-eglise/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+revueItem+%28La+Revue+Item+%7C+La+tradition+sans+peur%29
PLUS DE DIX MILLE MANIFESTANTS POUR LA VIE DANS LES RUES DE ROME
"Des drapeaux colorés et des ballons avec des slogans glorifiant la vie. Des milliers de personnes se sont rassemblées aujourd'hui (20 mai) sur la Piazza della Repubblica à Rome pour prendre part à la Marche pour la Vie organisée par toutess les associations Pro Life. Une marche pacifique pour attirer l'opinion publique sur les questions qui ont toujours divisé le pays: l'euthanasie et l'avortement. « Ne touchez pas à la Vie » et même « Euthanasie, parlementaires, vous servez le diable. » Tel est le message qui vient de Rome et est destiné aux institutions." (source)
Pour la Nuova Bussola Quotidiana, cet évènement a été snobé par la presse et très modérément soutenu par l'Eglise : http://www.lanuovabq.it/it/articoli-marcia-per-la-vitaun-oscuramento-che-comincia-dalla-chiesa-19926.htm
http://belgicatho.hautetfort.com/archive/2017/05/23/plus-de-dix-mille-manifestants-pour-la-vie-dans-les-rues-de-5946882.html
«SANS LA FEMME L'HARMONIE N'EXISTE PAS»
« Sans la femme il n’y a pas d’harmonie dans le monde ». Tels sont les mots du Pape François lors de la messe quotidienne à Sainte Marthe, le jeudi 9 février 2017. « Tant de fois, quand nous parlons des femmes, nous en parlons en un mode fonctionnel : la femme est faite pour faire ceci ou cela », s’est étonné le Pape, qui a noté qu’elle porte au contraire une richesse que l’homme n’a pas : elle apporte de l’harmonie à la Création. « C’est la femme qui nous apprend à caresser, à aimer avec tendresse et qui fait que le monde est une belle chose.
Voilà ce que nous apporte la femme, cette capacité d’être amoureux », a alors expliqué François. La fonctionnalité n’est pas le but de la femme, a-t-il poursuivi, mais c’est bien celui de faire l’harmonie. « Exploiter les personnes est un crime, c’est vrai, mais exploiter une femme est encore pire, a-t-il dit, c’est détruire l’harmonie que Dieu a voulu donner au monde ».
« La femme est l’harmonie, la poésie et la beauté », a conclu le Saint-Père, « sans elle le monde ne serait pas aussi beau, ne serait pas harmonieux. Il me plait de penser que Dieu a créé la femme pour que nous ayons tous une mère ».
http://us3.campaign-archive1.com/?e=36a29f6496&u=bbaf519c73482457368060b5b&id=12f4494dd3
3- ŒCUMÉNISME
4- LITURGIE
5- SPIRITUALITÉ
Y A-T-IL DES PREUVES DE L'EXISTENCE DE DIEU ?
Mgr Denis Biju-Duval
Ingénieur de l’École Centrale de Paris, docteur en théologie, enseigne la théologie pastorale à l’Institut Redemptor Hominis.
Dieu, principe et fin de toutes choses, peut être connu avec certitude par la lumière naturelle de la raison humaine, à partir des choses créées.
1. Une connaissance directe de Dieu à partir du monde créé n’est logiquement pas possible puisque, s’il existe, le créateur transcende la création. Le créateur est avec sa création dans le même rapport que le potier avec ses productions : en regardant dans les pots, on ne peut pas voir le potier. Cependant, le Dieu invisible se rend visible par ses œuvres de manière indirecte, comme une cause peut parfois se faire connaître de manière certaine par ses effets. En savoir +
2. On ne saurait prouver l’existence de Dieu de l'intérieur des sciences expérimentales : la notion de Dieu est hors de leur champ propre d'investigation. Ce sont des démonstrations philosophiques inductives qui permettent de découvrir son existence. En savoir +
3. Quelles sont ces démonstrations possibles de l’existence de Dieu ? La première et la plus fondamentale répond au questionnement métaphysique. Elle considère Dieu comme « Cause Première » de tout ce qui existe. Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? En savoir +
4. La preuve par l’ordre de l’univers est elle aussi très ancienne. Elle a été pourtant été considérablement renforcée ces derniers temps par les extraordinaires découvertes scientifiques modernes. Celles-ci montrent à la fois la stupéfiante complexité de l’univers, et l'improbabilité de la vie. Elles mettent aussi en lumière ce que l’homme a d’unique. En savoir +
5. En plus de ces deux voies vers Dieu que sont la question de l’origine de l’être et celle de l’ordre de l’univers, beaucoup sont sensibles à la beauté de la création, qui touche le cœur en profondeur. En savoir +
6. Le mystère de l’homme conduit lui aussi à Dieu quand on le scrute attentivement. D’où vient la dignité de la personne humaine ? D’où vient son caractère unique et irremplaçable dont nous avons tous l’intuition ? La personne, sujet « individuel de nature rationnelle » (Boèce), est plus qu’un simple amas de cellules. En savoir +
7. Tout ceci explique pourquoi toutes les cultures ont finalement un sens du divin. C’est également le message de la Bible et de l’Église : l’homme et l’univers ne sont pas advenus tous seuls. En savoir +
8. Dieu est accessible par la lumière naturelle de la raison humaine, et il est accessible au sens commun. Mais on peut aussi le connaître mieux et même l’aimer grâce à sa Révélation – qui est tout au long de l’histoire, une autre preuve de son existence. En sav
http://mailchi.mp/mariedenazareth/y-a-t-il-des-preuves-de-lexistence-de-dieu?e=36a29f6496
http://questions.aleteia.org/articles/5/y-a-t-il-des-preuves-de-lexistence-de-dieu/
L’HISTORIEN ÉCLAIRE-T-IL LE PRÉSENT ?
Entretien avec Thomas J. Sugrue
par Thomas Grillot & Pauline Peretz
En quoi l’Histoire est-elle pertinente pour comprendre les débats actuels sur la race, les inégalités économiques ou bien encore le récit national ? Thomas Sugrue, historien renommé, spécialiste des crises urbaines et de la ségrégation, insiste sur la valeur de la passion et d’un travail de recherche minutieux. Les historiens peuvent et doivent s’engager dans le débat public, mais selon leurs propres termes.
La Vie des Idées : Vous faites partie d’une génération d’historiens qui ne fut pas directement impliquée dans le mouvement pour les droits civiques. En quoi cela a-t-il influencé la façon dont vous abordez l’histoire de ce mouvement ?
Thomas J. Sugrue : Je suis un enfant de l’Amérique des années 1980 plus que des années 1960. J’ai commencé à étudier à l’Université de Columbia, l’année où Reagan a été élu président. Le monde dans lequel s’est organisée la lutte pour l’égalité raciale me paraissait donc à la fois très éloigné et très proche. J’étais étudiant à Columbia douze ans après 1968, mais le climat politique avait profondément changé. La situation fiscale de New York était désastreuse et la ville était divisée par des luttes ethniques et raciales très vives.
Comme dans ma ville natale, à Détroit, les traces de désinvestissements massifs et l’effondrement de l’aide publique aux villes était visible. Être étudiant à ce moment précis m’a incité à repenser le long processus de l’histoire des villes américaines ainsi que l’histoire du libéralisme, mais aussi l’histoire du conservatisme moderne, puisque ces deux histoires devaient être racontées ensemble. La plupart des travaux publiés dans les années 1970 sur ces questions avaient une vision internaliste des
http://www.laviedesidees.fr/L-historien-eclaire-t-il-le-present.html
À TÂTONS VERS UNE RECONNAISSANCE PARTIELLE DES APPARITIONS DE MEDJUGORJE ?
Hendro Munsterman
La longue attente des défenseurs (et des contradicteurs) des apparitions controversées de Medjugorje touche tout doucement à sa fin. Une reconnaissance partielle semble s'annoncer : pas assez pour les inconditionnels de la Gospa (Notre-Dame en croate), mais déjà beaucoup trop pour les opposants. Analyse.
Le pape François avait livré quelques informations cryptées sur le très secret rapport de la « commission Ruini » lors de son interview dans l'avion qui le ramenait de Fatima à Rome. À Medjugorje il faudrait, selon le pape, « distinguer les deux types d'apparitions ». Trois jours après, le vaticaniste italien Andrea Tornielli, a pu mettre la main sur ce très secret rapport qui était resté secret depuis 2014 – ce qui permet de décrypter ce que François voulait dire.
Selon le journaliste, connu pour sa proximité avec le pape François, la commission aurait proposé de reconnaître les sept premières apparitions dont six...
Cette fois, il a parlé de doutes, de manière très directe : « Il faut en principe distinguer trois choses, a-t-il affirmé. Les premières apparitions, qui étaient celles des enfants. L’enquête dit, plus ou moins, qu’il faut continuer à enquêter là-dessus. Puis les apparitions… les présumées apparitions actuelles, l’enquête a des doutes. Moi personnellement, je suis plus méchant, je préfère la Madone mère, notre mère, et non la Madone chef de service, avec des graphiques et qui envoie des messages tous les jours. » Cette femme, a-t-il ajouté, « n’est pas la maman de Jésus. Ces présumées apparitions n’ont pas tant de valeurs, je le dis comme une opinion personnelle mais c’est clair. Qui pense que la Vierge dirait : "Venez donc demain à partir de telle heure, je dirai un message à tel voyant" ? Non… Il faut distinguer les deux types d’apparitions ».
Enfin il a précisé avoir envoyé un évêque enquêter sur place sur la dimension pastorale, le fait que « des gens qui se rendent là, se convertissent, les gens qui rencontrent Dieu et changent de vie ».
http://www.lavie.fr/religion/catholicisme/a-tatons-vers-une-reconnaissance-partielle-des-apparitions-de-medjugorje-17-05-2017-82159_16.php
DÉPRESSIVE, ELLE ATTEND LA MORT, QUAND ELLE A UNE VISION DE JÉSUS
Liat est dépressive depuis l’âge de 14 ans. Malade, droguée, dépressive, elle n’a jamais eu le goût de la vie. Mais au fond du gouffre, alors qu’elle attend la mort, Dieu se révèle à elle.
Liat fait partie de la deuxième génération des survivants de la Shoah. Son père en est profondément marqué : les nazis l’ont séparé de ses parents. Il pense préserver sa famille en mettant une distance entre eux : s’il mourrait, ils en seraient moins affectés. En lui volant ses parents, la guerre lui a pris sa raison de vivre.
Liat a 20 ans, elle se marie. Un an après sa fille nait. Mais le lourd passé familial l’empêche d’être heureuse. La spirale infernale s’installe :
« J’étais épileptique. Je ne mangeais plus. Je pesais 37 kgs. Et d’autres soucis ont commencé, comme la drogue. Je ne prenais pas soin de ma fille. Je ne voulais plus me lever le matin. En fait, rien ne marchait. »
Quand elle se rend compte qu’elle n’arrive pas à prendre soin de sa fille, son coeur est brisé.
Elle remet en cause Dieu.
« Si tout est question de bonnes actions, pourquoi avons-nous besoin de croire en Dieu ? Ce n’est pas logique ! »
A côté de chez elle, de nouveaux voisins s’installent, ils sont chrétiens. Ils lui parlent de leur foi. Liat décide alors de lire le nouveau testament.
« J’étais sûre que ce livre était rempli de malédictions contre les juifs. Mais je ne savais rien. Et là, j’ai réalisé qu’il était question de foi. Tout, toutes les prophéties parlaient de Jésus. Nul autre ne pouvait être le Messie. C’était Lui. »
Physiquement, les choses ne s’arrangeaient pas dans la vie de Liat. Elle ne mangeait plus. Du café, des cigarettes, des médicaments, rien d’autre.
« Alors, j’ai décidé que c’était fini. Je ne voulais plus vivre. Je ne pouvais plus continuer. Je voulais me suicider. »
Mais, là, assise sur son lit, elle décide de donner une chance à Jésus.
« Si tu es le Messie, aide-moi ! Tu vois ma situation. »
A ce moment, elle sent comme un coup sur sa nuque, elle tombe par terre.
« La chambre disparaît. Je sens que je tombe, encore et encore. […] Et là, c’est comme si j’étais sur un dôme de lumière, dans une pièce gigantesque. Sur le côté, je vois une personne étincelante. Il étendait ses bras, la lumière partait de Lui. Et il dit : ‘Je suis le chemin, la vérité et la vie.’ »
Liat se réveille, elle vient de voir Dieu.
https://www.infochretienne.com/depressive-attend-mort-a-vision-de-jesus/?mc_cid=2e3d4ca637&mc_eid=deeba98d31
LOUIS XVII
LE royaume de France était, par grâce d’élection des Saints Cœurs de Jésus et Marie, « le plus beau Royaume qui soit sous le Ciel ». Mais le refus des rois Louis XIV, Louis XV et Louis XVI d’obéir aux demandes de ce Divin Cœur entraîna son châtiment. En 1789, le tiers état révolté se prétendit “ peuple souverain ” à la place du vrai Roi de France, Jésus-Christ, dont le roi Louis était le lieutenant.
Au milieu de l’horreur de cette Révolution sanglante brille d’un éclat céleste la destinée tragique de Louis-Charles, dauphin de France.
Les Vendéens, ces Croisés du Sacré-Cœur, restèrent fidèles à leur petit Roi : ils luttèrent en héros pour conserver la foi catholique, délivrer Louis XVII et sauver le Royaume. À la lumière de cette mission, et au-delà des causes humaines, nous découvrirons peu à peu la raison providentielle de leur apparent échec. Les Vendéens furent des martyrs. Leur histoire est un mystère de Rédemption.
De même, notre petit roi Louis XVII a, par son sacrifice, mérité le salut de notre patrie. Encore faut-il que la France le prie, comme nous l’a enseigné notre Père, l’abbé de Nantes.
« La France ne périra pas, mais il faut qu’elle se convertisse », disait Mgr Freppel.
En ces jours difficiles que traverse la France, que ces valeureux martyrs intercèdent pour elle et lui obtiennent la grâce de cette conversion, afin qu’elle retrouve sa vocation de “ fille aînée de l’Église ”, de nation missionnaire et colonisatrice !
« SOMMES-NOUS DES MARTYRS ? »
DÈS 1789, la Révolution française manifesta sa volonté de détruire la religion catholique et donc de renverser la Monarchie sacrale. Elle persécuta les prêtres “ réfractaires ”, fidèles au Pape. Ils durent se cacher pour continuer leur saint ministère.
Le 10 août 1792, à Paris, les révolutionnaires attaquèrent le palais des Tuileries. Louis XVI refusa de se défendre et se constitua prisonnier. Trois jours plus tard, les insurgés enfermèrent la famille royale dans la tour du Temple.
Un soir, alors que les détenus lisaient la vie des premiers martyrs, le Dauphin demanda : « Ma tante, sommes-nous des martyrs ?
– Oui, si nous offrons à Dieu ce que nous souffrons de bon cœur.
– J’aimerais mieux ne pas être un martyr !
– Ce sera pourtant notre mérite si nous acceptons ce que Dieu nous envoie », affirma Madame Élisabeth.
Nous aussi, soyons toujours fidèles à notre sainte religion et à notre patrie. Pour cela, aimons étudier l’histoire de l’Église et de la France catholique et royale.
http://crc-resurrection.org/liens-utiles/archives/carnets/sacre-coeur-2017-avec-les-vendeens/
REINE DE L’HISTOIRE VICTORIEUSE DES IDÉOLOGIES TOTALITAIRES
par le père Daniel-Ange
Voici juste cent ans, la Reine et du cosmos et de l’histoire se manifestait à ces trois petits bergers, dont deux ont été canonisés samedi dernier : les premiers enfants non-martyrs à l’être. Sidérante actualité de Fatima ! Déjà Jean-Paul II : « Le message que la Sainte Vierge adressa à l’humanité continue de retentir avec toute sa force prophétique. » Et Benoît XVI : « Celui qui penserait que la mission prophétique de Fatima est achevée, se tromperait. »
Comme il est réconfortant, le fait bouleversant que Marie non seulement soit au courant de tous les événements de notre histoire, mais les annonce d’avance, et le comble : tout se réalise comme Elle l’a prédit !
Si elle a joué le rôle stratégique de tout premier plan dans l’écroulement de la persécution par le marxisme-communisme, elle le jouera aussi pour nous qui ployons – mais résistons – sous la nouvelle idéologie totalitaire de l’Occident, mais imposée au monde entier, et que ne cesse de dénoncer notre prophète de François, comme étant le terrorisme de base et la pire des colonisations.
« L’Ange avec l’épée de feu, scintillant et émettant des flammes qui devaient incendier le monde représente la menace du jugement qui plane sur le monde. La perspective que le monde pourrait être réduit en cendres dans une mer de flammes n’apparaît absolument plus comme une fantaisie : l’homme lui-même a préparé l’épée de feu avec ses inventions » (cardinal Joseph Ratzinger).
« Mais ces flammes s’éteignaient au contact de la splendeur qui émanait de la main droite de Notre-Dame en direction » de l’Ange. Telle est notre certitude intime : à Elle et à ses petits enfants la victoire finale sur toute dictature mortifère, sur l’actuelle persécution, d’un côté en cagoule noire, de l’autre « en gants blancs » (Francois).
https://www.france-catholique.fr/Reine-de-l-histoire-victorieuse-des-ideologies-totalitaires.html?utm_campaign=Emailing+du+lun.+22%2f05%2f2017+%c3%a0+16%3a55%3a33&utm_content=50+ans+du+Renouveau&utm_medium=Emailing+via+Message+Business&utm_source=Message+Business&utm_term=Soci%c3%a9t%c3%a9+de+Presse+France+Catholique
POUR SAUVER L’ENFANT SANS PRIX
par le père Daniel-Ange - vendredi 16 décembre 2016
Dans la première partie d’un de ces manifestes dont le père Daniel-Ange a le secret, un parallèle était fait entre l’idéologie du gender et celle du djihadisme, l’une préparant en fait la voie à la seconde. Ici, dans son homélie chez les Soœurs de Bethléem, le matin du 16 octobre, il nous prépare à fêter l’Enfant de Bethléem, réfugié politique en Afrique.
La « guerre mondiale contre le mariage et la famille » (François), cela veut dire contre le bonheur, car contre l’amour. Mais plus précisément, qui est visé en premier ? L’enfant devenu l’ennemi n° 1. L’adoption qui frustre l’orphelin d’un papa ou d’une maman : quelle victime ? L’enfant déstabilisé !
Les soupçons et doutes sur l’identité sexuelle : quelle victime ? L’enfant déstabilisé !
La fabrication d’orphelins programmés qui ne connaîtront jamais leurs parents : quelle victime ? L’enfant déraciné [1].
Le commerce d’enfants adoptés revendus d’occasion : quelle victime ? L’enfant gadgetisé !
L’embryon inséminé en gestation sans amour : quelle victime ? L’enfant frigorifié !
Le zygote produit pour la recherche ? Quelle victime ? L’enfant congelé !
Le fœtus en éprouvette puis en utérus artificiel : quelle victime ? L’enfant chosifié !
Le divorce réduit à une banale déclaration unilatérale : quelle victime ? L’enfant crucifié car écartelé [2] !
Le rejet, l’exclusion de la vie banalisés, sans délai de réflexion, — alternatives interdites — : quelle victime ? L’enfant torturé pour être éliminé !
Les soupçons et doutes sur son identité sexuelle : l’enfant traumatisé !
La fillette à qui l’on assène : « T’as un corps de femme, mais tu peux être garçon si t’as envie » : quelle victime ? L’enfant schizophrèné [3] ! Notre patrimoine humain et spirituel non transmis : l’enfant déshérité !
L’histoire nationale tronquée : quelle victime ? L’enfant trompé !
L’addiction du virtuel : quelle victime ? L’enfant débranché du réel. Le matraquage de la pornographie : quelle victime ? L’enfant perverti. Sans parler du pire : le commerce sexuel international des enfants. Et là… il n’existe plus de mot pour qualifier sinon celui… d’enfer ! Et là où l’enfant est agressé, la famille par répercussion immédiate, l’est aussi.
L’élève à qui l’école donne du porno à lire ou à voir, quelle victime ? L’enfant perverti !
Les parents frustrés de leur droit au libre choix de l’éducation : quelle victime ? Les enfants kidnappés par l’État pour les formater [4]]
« Et en chaque enfant, il y a certainement Jésus » (Jean-Paul II) : « Jésus in sinu, nouveau-né à Bethléem, enfant en Égypte et adolescent à Nazareth. »
Utopique de rêvasser à un monde sans violence, torture, exclusion, guerre, tout en approuvant la première des violences, tortures, exclusions et guerre : celle des tout-puissants contre le plus innocent, le plus fragile, le plus vulnérable d’entre nous !
Utopique de rêver à une cohésion sociale, de vivre ensemble, tout en cassant la famille, la toute première expérience et apprentissage de la
https://www.france-catholique.fr/Pour-sauver-l-enfant-sans-prix.html?utm_campaign=Emailing+du+lun.+22%2f05%2f2017+%c3%a0+16%3a55%3a33&utm_content=50+ans+du+Renouveau&utm_medium=Emailing+via+Message+Business&utm_source=Message+Business&utm_term=Soci%c3%a9t%c3%a9+de+Presse+France+Catholique
ENTRE DEUX FEUX !
par le père Daniel-Ange - vendredi 16 décembre 2016
Tout récemment une prof des écoles à Genève me confie son désarroi : la même semaine d’un côté elle doit de la part de ses autorités scolaires subir un lavage de cerveau sur le gender à enseigner obligatoirement dès le primaire. De l’autre côté, elle apprend qu’un de ses élèves vient de partir en Syrie, et que la plupart de ses élèves (majorité musulmane) l’approuvent et sont déjà radicalisés. Question : y aurait-il donc un rapport entre les deux événements ? Eh bien ! Oui ! Je me risque à l’affirmer !
Nous voilà de fait acculés à combattre sur deux lignes de front qui se font face. Deux totalitarismes, deux extrémismes, deux barbarismes, deux terrorismes et deux formes de persécution, se manifestant de manière très différente, mais toutes deux antichrétiennes, violemment d’un côté. Insidieusement, de l’autre, mais non moins redoutable.
D’un côté, l’islamisme intégriste massacrant massivement les "mécréants" jusqu’à perpétrer un génocide. De l’autre, le libertarisme éliminant systématiquement l’innocent, jusqu’au génocide chromosomique.
D’un côté un chaos national, de l’autre un gouffre immoral.
D’un côté on égorge prêtres et nouveau-nés. De l’autre on bâillonne ceux qui se risquent à défendre les enfants non nés.
D’un côté l’homme macho (fascinant nos petites ados) et la femme esclave.
De l’autre, l’homme féminisé et la femme masculinisée, l’altérité étant interdite sous prétexte d’égalité.
D’un côté des baptisés sommés d’adhérer à l’idéologie du Daech, sous peine de décapitation et de crucifixion. De l’autre, de souscrire à l’idéologie du gender, sous peine d’exclusion et de marginalisation.
D’un côté, la destruction des œuvres d’art. De l’autre la « déconstruction des stéréotypes familiaux et sexuels » c’est-à-dire du chef-d’œuvre par excellence [1].
D’un côté des kamikazes se précipitant vers la mort. De l’autre, l’euthanasie pour les enfants.
D’un côté le trafic odieux des armes et des munitions. De l’autre le commerce juteux du sperme et des ovocytes.
D’un côté des maisons centenaires ruinées. De l’autre une civilisation millénaire dynamitée.
D’un côté des fatwas mortifères. De l’autre, des lois suicidaires.
D’un côté, lynchage public pour soi-disant blasphème. De l’autre, dérision et caricature de ce qu’il y a de plus sacré au monde : la religion. Et quand plus rien n’est sacré, la vie ne l’est pas non plus.
D’un côté, des villages incendiés. De l’autre les visages de l’homme et de la femme indifférenciés.
D’un côté, des églises rasées faute de défenseurs. De l’autre des églises fermées faute d’adorateurs.
D’un côté des cités à feu et à sang. De l’autre toute une culture réduite à néant.
D’un côté la manipulation de la terreur. De l’autre la dépréciation de l’honneur.
D’un côté, bientôt des filles lynchées sur Trafalgar Square ou place de la Concorde – charia oblige. De l’autre bientôt, les matrices artificielles et les chimères humain-animal, high-tech oblige !
D’un côté, des mariages forcés d’enfants. De l’autre, le mariage dévalorisé
sans enfant !
D’un côté, des masses d’orphelins aux parents zigouillés. De l’autre, par milliers des orphelins programmés tels, fabriqués industriellement, qui jamais ne connaîtront ni père ni mère !
D’un côté, les pétrodollars à gogo, de l’autre le baby business.
D’un côté des femmes, bébés dans les bras, massacrées. De l’autre des femmes interdites d’aimer le bébé inséminé, qu’elles portent pour pouvoir manger !
D’un côté des écoles de filles brûlées et les fillettes kidnappées. De l’autre des écoles où l’on suggère aux filles de se déclarer, et de se faire garçons (Kid’s transgender clinics).
D’un côté des enfants obligés de porter des armes. De l’autre, des enfants en larmes : ils ne savent plus qui ils sont !
D’un côté, la « 3e Guerre Mondiale par morceaux ». De l’autre la « guerre mondiale pour détruire le mariage et la famille. » Qui ose l’affirmer ? Pape François !
D’un côté, la persécution déclarée en cagoule noire. De l’autre, celle aseptisée en gants blancs. Qui ose l’affirmer ? François !
D’un côté la mort semée partout, de l’autre la même mort inoculée partout. La première rendant visible la seconde. Toutes les deux visent le monde à conquérir, l’une par la violence armée, l’autre par l’éducation falsifiée. L’une par ses connexions internationales (de la Guinée à l’Indonésie), l’autre par les réseaux de l’ONU. Dans les deux cas : colonialisme idéologique (François) à dimension mondiale. Qui ose l’affirmer ? François [2] !
Des deux côtés des cris et des larmes. D’un côté aujourd’hui, de l’autre demain.
https://www.france-catholique.fr/Entre-deux-feux.html?utm_campaign=Emailing+du+lun.+22%2f05%2f2017+%c3%a0+16%3a55%3a33&utm_content=50+ans+du+Renouveau&utm_medium=Emailing+via+Message+Business&utm_source=Message+Business&utm_term=Soci%c3%a9t%c3%a9+de+Presse+France+Catholique
6- ÉTHIQUE
ACCUEIL DES CLANDESTINS EN EUROPE ET CONDITION DE LA FEMME : UNE ÉQUATION IMPOSSIBLE
Le Parisien du 18 mai nous livre un témoignage glaçant sur le quotidien cauchemardesque des femmes du XVIIIe arrondissement de Paris depuis l’installation des clandestins
Le constat est sévère, tranchant, et figure le quotidien d’une France occupée par l’islam radical et les clandestins : insultes, harcèlement, viols, vols, trafics, bagarres, alcoolisme. En France, en plein cœur de Paris, dans le XVIIIe arrondissement, les femmes sont abandonnées à l’obscurantisme islamique et privées de leurs droits les plus élémentaires.
Cela a commencé il y a plus d’un an, au moment où l’Union européenne, Angela Merkel en tête, décide de l’accueil des premiers flux d’envahisseurs africains
Désormais, les femmes ne sont plus libres d’aller dans les cafés, les restaurants, les parcs, de se vêtir, de circuler dans les rues, ni même d’emprunter les trottoirs… Certaines ont même renoncé à sortir de chez elles suite à des viols. Les femmes le savent, porter plainte ne sert à rien et même si la présence policière a été renforcée, elle est trop peu efficace pour assainir le quartier.
La faute à la lâcheté de nos politiques, qui sont à genoux devant l’islam pour des raisons électoralistes
On observe une absence de réaction des élus, trop soumis à Bruxelles et tétanisés par le politiquement correct. On constate également que ces clandestins, qui véhiculent un soubassement culturel et cultuel ont des mœurs incompatibles avec les nôtres. Pour eux la femme est un être inférieur, propriété d’un homme.
Cependant, parce qu’ils sont riches et puissants, les oligarques mondiaux qui commandent cette invasion depuis leur tour d’ivoire, sont eux protégés de ce marasme. En 2017, l’Europe compte accueillir encore 3 millions d’immigrants économiques. Cela se fera au détriment de notre liberté, de notre culture, de notre civilisation. La situation du XVIIIe arrondissement de Paris pourrait bien être une projection de ce que sera la France dans les années à venir.
https://fr.novopress.info/205894/accueil-des-clandestins-en-europe-et-condition-de-la-femme-une-equation-impossible/
DANS LE VENTRE DE SA MÈRE, LE FŒTUS ASSOCIE SONS ET ÉMOTIONS
Chez l’homme comme chez bien des espèces animales – que ce soit parmi les oiseaux, les crocodiles ou les mammifères – le fœtus est capable de percevoir des stimuli externes, et en particulier des sons, au moins à la fin de son développement. Les sons perçus peuvent être naturels (comme la voix de la mère), ou artificiels (musique). Et le fœtus fait la différence entre ceux qui lui sont ou non familiers. Cette expérience sensorielle prénatale est naturellement mémorisée. Tant et si bien que dès la naissance, le petit de l’homme reconnaît la voix de sa mère, et il peut même montrer une préférence pour des musiques qu’elle a écoutées à la fin de sa grossesse.
Il y a donc transmission « transnatale », c’est-à-dire du stade fœtal au stade postnatal. Et c’est vrai pour différentes modalités sensorielles. Un exemple ? De tout jeunes rats dont les mères ont été placées en apesanteur pendant la gestation présenteront des perturbations de l’équilibre. De fait, le comportement et la physiologie de leur mère sont une source majeure d’expériences sensorielles pour le fœtus : si elle ressent des émotions pendant qu’elle réalise une tâche, on observe alors chez lui des changements de rythme cardiaque.
Jusqu’à quel point peut-il mémoriser les associations ?
Capable d’apprentissage par association – en mémorisant le lien entre un stimulus et son ressenti – le fœtus est donc sensible aux émotions ressenties par sa mère. Mais jusqu’à présent, aucune étude ne permettait de rapprocher ces deux processus. Jusqu’à quel point le fœtus peut-il associer des stimuli perçus en même temps que les émotions ressenties par sa mère, puis mémoriser cette association ? C’est précisément la question que nous nous sommes posée au sein des laboratoires Physiologie, Environnement et Génétique pour l’Animal et les Systèmes d’Élevage) et Ethologie animale et Humaine.
Le cochon est un bon modèle animal pour l’expérimentation relatée dans cet article. Gellinger/Pixabay
Pour y répondre, nous avons choisi un modèle animal : le cochon. Avec l’idée de tester si des sons diffusés à la mère pendant la gestation, tout en lui faisant vivre des expériences plus ou moins positives sur le plan émotionnel, pouvaient ensuite avoir un impact sur les réactions des petits à l’écoute de ces mêmes sons. Ayant une audition très développée et des capacités cognitives reconnues, tout en faisant l’objet d’élevages et en se laissant facilement manipuler, le cochon constituait le modèle idéal. Nous avons donc fait la lecture de textes diffusés par haut-parleurs, tout en y associant des expériences émotionnelles positives ou négatives chez des truies gestantes. Puis nous avons observé la réaction des porcelets à ces mêmes textes, juste après leur naissance et dans les semaines suivantes.
Au total, pendant le dernier mois de gestation, 38 truies ont ainsi été soumises quotidiennement à 10 minutes de caresses ou autres sources d’émotions positives le matin, puis à 10 minutes de gestes brusques ou autres sources d’émotions négatives l’après-midi. Trois groupes ont été constitués. Dans deux groupes « test », composés de 10 truies chacun, ces traitements étaient associés avec une voix humaine particulière (voix A pour le traitement positif et voix B pour le traitement négatif pour le groupe 1, voix B pour le positif et voix A pour le négatif pour le groupe 2). Enfin dans un groupe « témoin », comprenant lui aussi 10 truies, ces mêmes traitements étaient appliqués sans que des voix soient diffusées. Les truies n’entendaient aucune autre voix, les soigneurs ayant pour consigne de ne jamais leur parler.
Après la naissance, trois constats
https://www.infochretienne.com/ventre-de-mere-foetus-associe-sons-emotions/?mc_cid=2e3d4ca637&mc_eid=deeba98d31
LES ÉVÊQUES BELGES RÉAGISSENT (ENFIN !) AU TEXTE D'ORIENTATION DES FRÈRES DE LA CHARITÉ CONCERNANT L'EUTHANASIE DE PATIENTS PSYCHIATRIQUES
Euthanasie et souffrance psychique – Déclaration des évêques de Belgique
Le débat sociétal sur la question de l’euthanasie pour des patients psychiatriques qui ne sont pas en phase terminale est ouvert depuis longtemps. Les Frères de la Charité en Belgique ont récemment publié à ce propos un texte d’orientation, qui a suscité des réactions en sens divers. Mais cela faisait longtemps que ce thème particulièrement sensible faisait l’objet de discussions dans les médias, des revues spécialisées et des rapports.
Nous voudrions réaffirmer ici notre profonde estime pour l’expertise et les soins attentifs de tant de personnes qui assurent la prise en charge de patients atteints de maux psychiatriques graves et de longue durée. Nous nous rendons compte combien l’accompagnement des personnes qui se trouvent dans ces situations désespérées peut être difficile et délicat. Pourtant, nous voulons en tant qu’évêques répéter ce que nous avons déjà dit à propos de l’euthanasie. De même, nous ne pouvons pas être d’accord que celle-ci soit pratiquée sur des patients psychiatriques qui ne sont pas en phase terminale. Nous partageons ce point de vue avec des citoyens par-delà les traditionnelles frontières idéologiques. Notre point de vue ne signifie nullement que nous voudrions délaisser la personne en souffrance. Nous sommes conscients que la souffrance psychique peut être immense et qu’une personne peut ainsi se retrouver totalement désespérée et sans aucune perspective. Mais c’est précisément dans cette situation qu’il faut lui rester proche et ne pas l’abandonner. Cela implique de pouvoir lui proposer des soins palliatifs qui soient appropriés aux personnes souffrant de troubles psychiques qui résistent à toute thérapie.
Il n’y a pas que les chrétiens ou les responsables d’Eglise qui se posent des questions à propos de l’euthanasie. Elles font l’objet d’un débat de société. Il s’agit de questions fondamentales: qu’est-ce qui nous rend humain? qu’est-ce qui constitue une société humaine? qu’est-ce qui sert vraiment le progrès? Il y a de fait une limite et un interdit qui sont d’application depuis si longtemps, depuis les origines du vivre ensemble des hommes. Si nous y touchons, nous portons atteinte aux fondements mêmes de notre civilisation. C’est la raison pour laquelle nous en appelons à une grande retenue et à la poursuite du dialogue sur ces questions.
http://belgicatho.hautetfort.com/archive/2017/05/22/les-eveques-belges-reagissent-enfin-au-texte-d-orientation-d-5946686.html
LA MORT COMME THÉRAPIE ? LA DIFFICULTÉ DE L’EUTHANASIE POUR SEUL MOTIF DE SOUFFRANCE PSYCHIQUE
Une carte blanche de 65 professeurs d’université, psychiatres, psychologues…dont les premiers signataires sont Ariane Bazan, Gertrudis Van de Vijver et Willem Lemmens.
Pour la première fois depuis l'entrée en vigueur de la loi sur l’euthanasie en 2002, une décision d’euthanasie – le cas De Moor/Van Hoey – a été contestée par la commission d’évaluation et renvoyée à la justice. Il existe un documentaire télévisé de la chaîne australienne SBS de cette euthanasie ainsi que des conversations entre le patient et le médecin. De même, récemment ‘The Economist’ a diffusé un reportage vidéo incisif sur une jeune fille brugeoise de 24 ans, qui a renoncé en dernière instance à l’exécution de son euthanasie, qui lui avait été accordée pour motif de souffrance psychique (24 & ready to die).
Dans notre lettre ouverte du 11 septembre 2015 (Le Soir), nous avions épinglé l'insécurité juridique dans laquelle se trouvent les médecins pratiquant l'euthanasie pour seul motif de souffrance psychique. Avec cette deuxième carte blanche, nous voulons à nouveau attirer l'attention du public sur la difficulté spécifique que pose l’euthanasie pour seul motif de souffrance psychique, notamment l’impossibilité d’en objectiver l'incurabilité. L’idée que cette incurabilité puisse être attestée, par exemple, par des indications de lésions organiques ou de dommage des tissus, en d'autres termes, sur la base de critères démontrant la maladie, indépendamment de ce qui est ressenti ou pensé subjectivement, est problématique pour la souffrance mentale. Soyons clairs: la souffrance psychique est réelle et peut être au moins aussi sévère que la souffrance physique. Cependant, ce qui la caractérise, est qu’on ne peut se baser que sur la parole de celui qui souffre pour l'estimer. Et c’est une bonne chose, parce que seul celui qui souffre sait combien ça fait mal au moment même. Au moment même... puisque, quand nous souffrons mentalement, nous sommes le plus souvent convaincus que notre avenir est sombre. C’est même précisément cette pensée qui précipite notre détresse, puisque, tant que nous voyons des perspectives, nous arrivons généralement à supporter beaucoup.
La dépression est aujourd'hui la maladie mentale la plus répandue: on estime qu’une personne sur sept sera confrontée à une grave dépression dans sa vie (OMS, 2011). Si nous mettons ces chiffres en rapport avec le fait que le désespoir est l'un des éléments centraux d'un épisode dépressif, il apparaît clairement que le sentiment désespéré est sans rapport avec le caractère désespéré d’une situation. A la différence de maladies qui sont la conséquence de dommages organiques, la souffrance psychique est associée à un changement de fonctionnement – et non à une lésion – des tissus. Cette différence est essentielle car, par définition, ces changements dynamiques peuvent se renverser, et parfois même subitement. Nous voyons, par exemple, comment certaines personnes qui ont été déclarées incurables et qui, sur cette base, ont obtenu le droit à une euthanasie, y renoncent parfois quand de nouvelles – et fragiles – perspectives se font jour. Ceci prouve paradoxalement que la maladie ne pouvait être qualifiée d’incurable. L'évaluation subjective de ses propres perspectives, en cas de souffrance psychique, ne permet donc pas d’en étayer le caractère incurable. La conclusion est claire : la loi actuelle suppose à tort qu’en cas de souffrance psychique, il peut y avoir des critères cliniques objectifs qui permettent d’appuyer l’euthanasie. C’est pour cette raison que l’euthanasie pour seul motif de souffrance psychique ne peut être réglée par la loi.
Par ailleurs, d’aucuns défendent l’idée que (seule) la mort comme option peut induire un renversement vers un rétablissement et que pour cette raison cette option peut être considérée comme faisant partie de soins de qualité. A notre avis, ceci équivaut à une faillite radicale du secteur des soins de santé mentale. L’option de ‘la mort comme thérapie’, y compris son application effective par euthanasie dans certains cas, implique a priori le renoncement à ce qu’une thérapie peut et doit être dans tous les cas: l’ouverture inépuisable de nouvelles perspectives.
http://www.lalibre.be/debats/opinions/la-mort-comme-therapie-la-difficulte-de-l-euthanasie-pour-seul-motif-de-souffrance-psychique-5666ec92357004acd0fe76a6
PMA-EUTHANASIE – LAÏCITÉ – LES CATHOLIQUES FACE AU NOUVEAU PRÉSIDENT, PAR LE PÈRE VIOT
« Il y a un moment pour tout, et un temps pour chaque chose sous le ciel. » (Ecclésiaste 3 v 1)
Et je complèterai par le 7e verset du même chapitre « un temps pour déchirer, un temps pour coudre ». On prête à Catherine de Médicis cette parole à son fils Henri III après qu’il avait fait exécuter le duc de Guise : « Bien taillé mon fils, maintenant il faut coudre ! ». Dieu merci, pendant cette campagne électorale, on n’a tué personne, du moins physiquement ! Mais dans mon dernier blog, je parlais du goût de cendres de la campagne électorale d’avant le premier tour, et je persiste, après avoir observé entre les deux tours la neutralité justement requise par le Conseil permanent de la Conférence des évêques de France.
Aujourd’hui un président est élu et investi. Le devoir de tout français est de respecter sa fonction, et celui particulier de tout catholique de prier pour lui. (ndlr rejoindre notre chaîne de prière)Ainsi le recommandait Saint Paul à son disciple Timothée : « Je recommande donc, avant tout, que l’on fasse des demandes, des prières, des supplications, des actions de grâce, pour tous les hommes, pour les rois et tous ceux qui détiennent l’autorité, afin que nous menions une vie calme et paisible en toute piété et dignité. » (I Tim 2 v 1 et 2). Après donc avoir, beaucoup « déchiré », beaucoup « taillé », jusqu’à laisser ce « goût de cendres », voici le temps pour tous les acteurs de la vie politique en France de « coudre », réunir, apaiser, tout en agissant !
Cependant, pour le chef de l’Etat, agir c’est gouverner, et donc poser des choix qui diviseront inévitablement les Français. Le risque doit être couru. D’où la nécessité absolue d’éviter les divisions inutiles que suscitent des minorités dont on se demande si elles ne constituent pas une cinquième colonne formée pour détruire tout ce qui reste en France de civilisation. Les lois sociétales votées sous le précédent quinquennat ont été catastrophiques de ce point de vue ; nous en verrons de plus en plus les conséquences funestes. Il serait sage de s’arrêter dans ce domaine. Beaucoup de catholiques prient dans ce sens pour leur président. Et, disons-le, beaucoup se sont méfiés de lui et persistent dans cette attitude de méfiance à cause de cela. Le président a ainsi dans son entourage des gens qui sont favorables à l’euthanasie et au suicide assisté. Je lis ici ou là que les candidats « En Marche » feront campagne pour la PMA pour tous ! Pour un catholique, il me semble qu’on ne peut transiger sur ces sujets. La promotion de ces pratiques relève d’un état d’esprit intrinsèquement pervers qui doit être combattu sans indulgence ni merci !
Autre sujet de méfiance, si ce n’est de crainte : la question de la Laïcité. Il est plus que temps de renouveler son discours officiel. Depuis 2012, il a pris un tour odieux, en ce sens qu’il n’exprime plus la neutralité de l’Etat vis à vis des religions, mais son hostilité, surtout contre la religion catholique, du moins dans la bouche de certains politiques ! Et la gauche ne détient pas le monopole de ce ressentiment. L’Etat se doit, au nom de l’ordre public et des nécessités de la situation de guerre, de veiller à l’organisation du culte musulman en France. Mais nous ne sommes plus en 1905 !
http://www.infocatho.fr/pma-euthanasie-laicite-les-catholiques-face-au-nouveau-president-par-le-pere-viot/
https://michelviot.wordpress.com/2017/05/21/il-y-a-un-moment-pour-tout/
L’EUTHANASIE, UNE « DISTRACTION MÉDIATIQUE » QUI ÉLOIGNE DES VÉRITABLES ENJEUX DE LA FIN DE VIE
Ezekiel Emanuel, bioéthicien américain, a appelé, dans un article publié dans le Medical Journal of Autralia, « à se concentrer sur l’amélioration de la prise en charge de la douleur des patients plutôt que de voiler la réalité de la fin de vie avec des idées erronées sur l’euthanasie et le suicide assisté ».
Pour lui, l’euthanasie « ne résout pas le problème auquel une majorité des patients en fin de vie sont confrontés : obtenir un soulagement optimal de la douleur tout en restant chez soi – plutôt qu’à l’hôpital. La légalisation de l’euthanasie serait donc une ‘distraction médiatique’ détournant l’attention des véritables enjeux : améliorer les soins des patients en fin de vie ».
En Oregon aux Etats Unis, le suicide assisté est pratiqué depuis 17 ans et « les principales motivations exprimées sont la dépression, le désespoir, la fatigue de la vie, la perte d’autonomie et le sentiment de perte de dignité. Toutes ces souffrances sont existentielles ».
Enfin, il dénonce le fait que « l’euthanasie soit présentée comme une solution rapide, indolore et exempte de toutes complications ».
http://www.infocatho.fr/leuthanasie-une-distraction-mediatique-qui-eloigne-des-veritables-enjeux-de-la-fin-de-vie/
http://www.genethique.org/fr/leuthanasie-une-distraction-mediatique-qui-eloigne-des-veritables-enjeux-de-la-fin-de-vie-67611.html#.WSRIv4WcHDc
SOYEZ PRO-VIE PAR QUELQUES CLICS
« Le gouvernement précédent avait ouvertement attaqué, dès janvier 2013, et de façon quasi dictatoriale, les sites qui ne tenaient pas des propos favorables au « tout IVG ». De plus, il a mis de gros moyens pour rendre son site plus attrayant afin d’améliorer sa visibilité et son référencement.
La récente campagne de presse favorable à la loi sur le délit d’entrave numérique a eu ainsi un impact négatif sur le référencement des sites qui font contrepoids et qui pourtant apportent une écoute, une aide et un soutien réels aux femmes enceintes qui se posent des questions sur l’IVG. C’est d’ailleurs souvent la raison pour laquelle elles remercient les écoutantes de la qualité de leurs échanges.
Le nouveau gouvernement, à son tour, fera sans doute beaucoup pour continuer ce « travail » de sape. E.Macron en campagne a effectivement déclaré qu’il serait « intraitable sur la qualité et la véracité de l’information » sur l’IVG. Mais quelle « information » ?…
Ainsi, dès aujourd’hui le site www.ivg.net a besoin de chacun pour faire remonter son référencement, en perte de vitesse depuis quelques semaines. « ivg.net » est dans le top 3 des sites sur l’ivg depuis 8 ans, mais n’arrive plus à revenir en 1ère position.
Concrètement, il est donc URGENT de retourner quotidiennement sur le site www.ivg.net. Il suffit de :
taper « ivg » dans le moteur de recherche
cliquer sur le lien qui permet d’accéder au site www.ivg.net
regarder un ou plusieurs articles (sans zapper trop vite…sinon le site est classé « pas intéressant »)
et lancer une vidéo
en restant minimum 3 à 5 mn sur le site.
Ce n’est pas long mais très utile ! Un nombre vraiment significatif de femmes renoncent à l’IVG grâce aux entretiens qu’elles peuvent avoir avec les conseillères du site. Et elles les remercient toujours après !
Le site a également besoin de dons (lien sur le site) afin de lui permettre de prodiguer des aides d’urgence aux femmes en vraie détresse matérielle. »
http://www.infocatho.fr/soyez-pro-vie-par-quelques-clics/
LES PRO-VIE CROATES VONT-ILS OBTENIR LA RÉVISION DE LA LOI SUR L’AVORTEMENT ?
Pour la deuxième année consécutive, des groupes conservateurs ont organisé une marche contre l’avortement à Zagreb, et dans la deuxième ville du pays, à Split.
Environ 20 000 personnes ont participé samedi 20 mai en Croatie à une marche anti-avortement organisée par des groupes conservateurs pour la deuxième année consécutive dans ce pays majoritairement catholique.
Cette « Marche pour la Vie » a attiré environ 15 000 personnes à Zagreb selon la police et 5 000 autres, selon les médias locaux, à Split, deuxième ville du pays sur la côte adriatique. L’an dernier pour sa première édition cette marche s’était déroulée dans la capitale seulement.
Pour les organisateurs, l’objectif est « d’attirer l’attention sur le respect dû à chaque vie humaine, de la conception jusqu’à la mort naturelle ». « Choisissez la vie » ou « La vie est toujours un cadeau » pouvait-on lire sur les banderoles des manifestants. Les participants à la marche chantaient des airs religieux et des chansons populaires croates, agitant des drapeaux aux couleurs nationales et tenant des ballons blancs et bleus. (…)
Une pression grandissante des groupes anti-avortement
La question de l’avortement divise profondément la Croatie, membre de l’Union européenne, où les militants pro-avortement dénoncent la pression grandissante de groupes soutenus par l’Eglise catholique croate et le refus de nombreux médecins des hôpitaux publics de pratiquer des avortements.
La législation existante depuis 1978, lorsque la Croatie faisait partie de la Yougoslavie, autorise l’avortement jusqu’à 10 semaines de grossesse. En mars, la Cour constitutionnelle de Croatie a rejeté une demande, soutenue par l’Eglise catholique (90 % des 4,2 millions de Croates sont catholiques), de révision de cette loi.
La Cour a toutefois ordonné au Parlement de préparer dans les deux ans une nouvelle législation sur l’avortement, estimant la loi en vigueur dépassée. Les associations des droits de l’homme craignent une remise en cause de la loi.
Cela pose une vraie question quant aux droits de l’homme. Ces derniers tendent à ne plus être universels, mais une collation de droits particuliers dont la juxtaposition crée des conflits de droits. Quand deux personnes humaines (la mère et l’enfant) voient leur « droits » s’opposer, comment imaginer que ces « droits » soient précisément universels et donc conformes au bien de l’humanité ?
Voir à ce sujet les droits de l’enfant, avancée ou péril ?
http://www.infocatho.fr/les-pro-vie-croates-vont-ils-obtenir-la-revision-de-la-loi-sur-lavortement/
http://www.lemonde.fr/europe/article/2017/05/20/croatie-20-000-manifestants-contre-l-avortement_5131127_3214.html
LA LOI MORALE SERAIT-ELLE À DEUX VITESSES ? THIBAUD COLLIN RÉPOND AU P. BORDEYNE : GRADUALITÉ N’EST PAS DOUBLE STATUT
Les deux derniers synodes sur la famille ont remis en avant le concept évoqué par Jean-Paul II lors du synode de 1980, celui de la gradualité de la loi. Cette dernière, mal comprise et appliquée, peut finir par donner un double statut à la vérité morale, selon que l’homme peut l’appliquer ou non. C’est oublier que pour appliquer la loi de Dieu, la grâce est toujours présente.
Le constat d’un fossé grandissant entre la doctrine morale enseignée par l’Église et la vie concrète des gens avait amené le synode sur la famille de 1980 à valoriser la gradualité. Cela amena saint Jean-Paul II à faire une distinction entre « loi de gradualité » et « gradualité de la loi » (Familiaris consortio, n. 34). Par souci de mieux intégrer l’historicité du sujet moral, le terme est réapparu lors des deux derniers synodes sur la famille. Une pastorale de la miséricorde donnerait la primauté au patient travail de la grâce et permettrait de sortir enfin d’une conception légaliste de la morale centrée sur la binarité permis/défendu. Tous ceux qui se réfèrent à la gradualité citent la fameuse formule de saint Jean-Paul II. Mais la citer suffit-il à l’intégrer ? Comment éviter qu’au nom d’une attention « miséricordieuse » aux personnes ne soit validée une adhésion à la gradualité de la loi morale ?
Dans son livre consacré à la pastorale des fidèles divorcés et remariés civilement le Père Philippe Bordeyne, recteur de l’Institut Catholique de Paris, présente la manière dont le « Pape s’emploie à parcourir de façon nouvelle la tradition morale de l’Église ». Le discernement et l’accompagnement en sont des axes majeurs : « Le cœur du propos du Pape est que la vie morale, telle que toute personne est appelée à la pratiquer au présent en tenant compte de ses possibilités réelles, est une modalité essentielle d’intégration ecclésiale. » (Divorcés remariés. Ce qui change avec François, p. 82, Salvator) Le discernement de la volonté de Dieu lors d’un accompagnement pastoral est en mesure d’apporter la paix. Pourquoi ? « Parce qu’il peut permettre de “découvrir avec une certaine assurance morale” (AL 303) que la qualité de vie morale dans la seconde union est une réponse suffisante aux appels de Dieu ici et maintenant, compte tenu “de la complexité concrète des limitations, même si cette réponse n’atteint pas encore pleinement l’idéal objectif” (AL 303) ». (Idem, p. 83-84)
Cette compréhension de la pédagogie divine nous semble valider de facto une conception graduelle de la loi morale. Le Père Bordeyne s’en défend car il considère qu’une telle approche pastorale ne remet pas en cause la loi de Dieu. Il la conçoit comme un idéal vers lequel il s’agit de progresser asymptotiquement. L’important serait d’être en marche. Dieu ne peut pas commander l’impossible à l’homme limité par le péché et par la blessure. La notion de discernement est ainsi utilisée pour contourner la reconnaissance d’actes intrinsèquement mauvais, c’est-à-dire d’actes toujours contraires à la volonté de bonheur que Dieu a sur moi. En effet, puisque le discernement porte sur la volonté de Dieu, peut-on imaginer que Dieu veuille, par exemple, que je fornique, que je mente ou que je sois adultère, dans la mesure où il s’agirait de le faire à un rythme moins soutenu qu’auparavant ?
Quel sens au mot loi ?
http://www.infocatho.fr/la-loi-morale-serait-elle-a-deux-vitesses-thibaud-collin-repond-au-p-bordeyne-gradualite-nest-pas-double-statut/
http://www.hommenouveau.fr/1969/editorial/la-loi-morale-ne-saurait-comporter-de-double-statut.htm
7. LAÏCITÉ
BENOIT XVI ET LA LAÏCITÉ
Alors que le nouveau gouvernement, sous les allures modérées de certains de ses membres, semble plutôt décidé à renforcer la laïcité « à la française », il nous a semblé opportun de reprendre cette synthèse de la pensée de Benoît XVI.
Quels enjeux la laïcité soulève-t-elle ?
Le pape Benoît XVI a une vive conscience des enjeux culturels, intellectuels et spirituels de la laïcité, qui lui semblent plus importants que ses enjeux institutionnels, législatifs et juridiques.
Il s’interroge sur la place de la foi chrétienne à l’intérieur des sociétés modernes, dans la mesure où ces sociétés sont imprégnées des catégories de pensée inspirées par la « philosophie des Lumières ».
Quelle attitude les fidèles doivent-ils adopter par rapport à la philosophie des Lumières ?
Face à cette « philosophie des Lumières », Benoît XVI en appelle a un discernement intelligent : il s’agit de refuser une conception étroite de la Raison, qui exclurait Dieu de la société, et, en même temps, d’accueillir les enseignements de cette philosophie quand elle affirme les droits fondamentaux de tout être humain et la liberté constitutive de la foi.
« Il s’agit de l’attitude que la communauté des fidèles doit adopter face aux convictions et aux exigences qui s’affirment dans la philosophie des Lumières. D’une part, nous devons nous opposer à la dictature de la raison positiviste qui exclut Dieu de la vie de la communauté et de l’organisation publique, privant ainsi l’homme de ses critères spécifiques de mesure. D’autre part, il est nécessaire d’accueillir les véritables conquêtes de la philosophie des Lumières, les droits de l’homme et en particulier la liberté de la foi et de son exercice, en y reconnaissant des éléments essentiels également pour l’authenticité de la religion ». (Discours à la Curie Romaine, 22 décembre 2006 : Documentation catholique 2373, p.108.)
Il ne faut jamais perdre de vue cette double dimension du discernement souhaité :
– D’une part, la critique d’une conception totalitaire de la raison et de sa fermeture aux réalités religieuses.
– D’autre part, la reconnaissance des effets positifs de la pensée moderne, quand elle oblige les croyants à vivre authentiquement leur foi, en la comprenant eux-mêmes comme une source de liberté.
La foi et la raison sont-elles compatibles ?
Benoît XVI plaide pour un dialogue intelligent entre la raison et la foi, en insistant sur les exigences relativement nouvelles de ce dialogue : que la raison renonce à ses prétentions totalitaires et que la foi chrétienne reconnaisse les capacités de compréhension rationnelle qu’elle porte en elle !
Revenant sur la conférence qu’il avait prononcée, le 12 septembre 2006, à l’Université de Ratisbonne, et dont une phrase, exclue de son contexte, avait provoqué de grandes alarmes dans le monde musulman, Benoît XVI insiste sur l’urgence de ce dialogue entre la raison et la foi. Il se souvient de sa rencontre avec le philosophe Jürgen Habermas et rappelle que celui-ci « avait dit que nous aurions besoin de personnes capables de traduire les convictions codées de la foi chrétienne dans le langage du monde sécularisé pour les rendre à nouveau efficaces ». (Discours du 22 décembre 2006 : Discours à la Curie Romaine, 22 décembre 2006 : Documentation catholique 2373, p.107).
On peut penser que le contexte culturel de la laïcité oblige encore davantage à ce travail de dialogue et de traduction, avec toutes les initiatives et toutes les médiations qu’il implique, car « la raison a besoin du Logos qui est à l’origine de tout et qui est notre lumière ; la foi, pour sa part, a besoin de dialogue avec la raison moderne pour se rendre compte de sa grandeur et être à la hauteur de ses responsabilités ». (Ibid., p.107).
On devrait s’interroger davantage sur les institutions de formation où il est possible, en France, de pratiquer ce travail de dialogue et de « traduction », notamment dans le cadre de l’enseignement catholique, et spécialement des Instituts catholiques. Ce qui appelle ces Instituts à être effectivement reliés au monde de la pensée et de la recherche universitaires.
Ces mêmes exigences de dialogue concernent aussi les enseignants chrétiens présents dans l’Education nationale, avec les initiatives nouvelles que l’Église catholique en France devrait prendre à leur égard.
Laïcité ou laïcisme ?
Les effets négatifs de l’idéologie laïciste sont évidents. Ils tendent à exclure la foi chrétienne de l’espace public et à promouvoir une culture totalement coupée de ses racines profondes.
http://www.infocatho.fr/benoit-xvi-et-la-laicite/
8- SOCIÉTÉ
AURÉLIEN LECHEVALLIER : "COMMENT MACRON VOIT L'AFRIQUE"
PRÉSIDENTIELLE FRANÇAISE. L'approche qu'a Emmanuel Macron se veut résolument neuve. Son conseiller aux affaires internationales l'explicite.
Propos recueillis par Malick Diawara
Le Point Afrique : Quels sont les éléments novateurs qu'Emmanuel Macron entend introduire dans les relations politiques, économiques et culturelles entre la France et les pays africains ?
Aurélien Lechevallier : Nous en voyons au moins trois, qui s'inscrivent dans une véritable ambition pour renforcer les relations entre l'Afrique et la France. D'abord, Emmanuel Macron propose une vision transversale des liens entre nos pays, qui sont trop segmentés aujourd'hui par thème ou par politique. Les sujets partagés doivent être appréhendés dans leur ensemble, de la sécurité à la francophonie, des migrations au commerce, du développement à la biodiversité, de la culture aux droits humains. Ensuite, Emmanuel Macron veut ancrer cette relation dans une ambition plus large, un grand partenariat entre l'Europe, l'Afrique et la Méditerranée, les « routes de la liberté et de la responsabilité ». Enfin, tous les acteurs engagés dans les relations entre nos pays doivent être mobilisés : les sociétés civiles, les entreprises, les États, les organisations internationales.
Aurélien Lechevallier : Nous en voyons au moins trois, qui s'inscrivent dans une véritable ambition pour renforcer les relations entre l'Afrique et la France. D'abord, Emmanuel Macron propose une vision transversale des liens entre nos pays, qui sont trop segmentés aujourd'hui par thème ou par politique. Les sujets partagés doivent être appréhendés dans leur ensemble, de la sécurité à la francophonie, des migrations au commerce, du développement à la biodiversité, de la culture aux droits humains. Ensuite, Emmanuel Macron veut ancrer cette relation dans une ambition plus large, un grand partenariat entre l'Europe, l'Afrique et la Méditerranée, les « routes de la liberté et de la responsabilité ». Enfin, tous les acteurs engagés dans les relations entre nos pays doivent être mobilisés : les sociétés civiles, les entreprises, les États, les organisations internationales.
AVEC LES BINATIONAUX, L'AFRIQUE EST AU CŒUR DE LA FRANCE ET LA FRANCE AU CŒUR DE L'AFRIQUE. COMMENT TIRER AVANTAGE DE CETTE RÉALITÉ À LA FOIS SUR LE PLAN SOCIÉTAL ET SUR LE PLAN ÉCONOMIQUE ?
Oui, les diasporas et les binationaux sont appelés à jouer un rôle beaucoup plus important dans nos relations économiques et culturelles avec l'Afrique. Ils représentent une richesse considérable et connaissent mieux que quiconque la diversité des liens entre la France et toutes les régions d'Afrique. Aujourd'hui, au-delà des relations familiales et commerciales qui sont fortes, nous ne profitons pas assez de ce potentiel humain, linguistique, social, économique et politique. Il faut faciliter les échanges à tous les niveaux : encouragement des investissements franco-africains, travail avec les associations pour porter des projets de développement communs, coopération universitaire et scientifique, saisons culturelles croisées. C'est un levier fondamental de nos échanges. D'ailleurs, je tiens à préciser que nous sommes le mouvement politique français le plus actif à l'étranger. Et en Afrique justement, nos comités au Maroc et en Afrique de l'Ouest font un travail exceptionnel.
L'éducation est au cœur de la démarche d'Emmanuel Macron. Elle est aussi un volet fondamental pour l'Afrique qui a besoin d'avoir de solides partenaires en la matière pour former les futures générations appelées à rester travailler sur le continent. Comment Emmanuel Macron envisage-t-il d'approcher ce partenariat académique ?
http://afrique.lepoint.fr/actualites/aurelien-lechevallier-le-moment-est-venu-de-reconcilier-nos-memoires-21-04-2017-2121632_2365.php?M_BT=438266583523&m_i=Oguw4WovCer_w1uGibIoeYikz730vscpT8orYBT96t0iD31xBNn6bwQ67hgJhQWynwQrOLvFeJW1oMBjRDE1w3KgkUT0OV#xtor=EPR-6-[Newsletter-lepoint-afrique]-20170523
UN REGARD SUISSE SUR MARINE LE PEN ET EMMANUEL MACRON
Durant la campagne qui a précédé l’élection présidentielle française, certains observateurs en Suisse, plutôt favorables à une économie libérale, se sont inquiétés de voir Mme Marine Le Pen défendre dans ce domaine un programme très marqué à gauche, axé sur l’interventionnisme étatique et la surprotection sociale. Par réflexe de rejet, ils se sont réjouis de ce que M. Emmanuel Macron offrait aux Français la possibilité de choisir une politique libérale.
D’autres, davantage préoccupés par la défense des communautés nationales contre l’immigration et le mondialisme, se sont déclarés choqués qu’on puisse encourager la candidature de M. Macron pour de simples motifs économiques. Ils y ont vu une forme de soumission à l’idéologie ultra-libérale prônant la guerre de tous contre tous et l’abandon des plus faibles au détriment du «bien commun».
Il ne faut pas utiliser trop vite de grands mots. On peut être opposé au socialisme sans être forcément un suppôt de l’ultra-libéralisme. Il existe heureusement des solutions, corporatistes notamment, pour réguler certains métiers et civiliser certaines relations économiques sans en appeler à une cascade d’interventions législatives. En ce sens, la critique de la politique trop à gauche de Mme Le Pen était pleinement justifiée.
En revanche, on peut faire deux reproches à ceux qui ont cru pouvoir en déduire la nécessité de soutenir M. Macron. Le premier est qu’ils ont sans doute été téméraires, sinon naïfs, car rien ne garantit que celui-ci ne poursuivra pas la même politique socialiste que ses prédécesseurs. C’est en effet la voie la plus facile si l’on veut éviter de trop déplaire à un peuple qui, depuis des décennies, a été habitué à l’assistanat.
Le second reproche qu’on peut leur adresser est qu’ils font passer le souci – certes légitime – d’une économie matériellement prospère avant celui, plus fondamental, de l’existence et de la survie de la communauté. Or, pour prospérer, il faut d’abord vivre. Et à tout prendre, il vaut mieux vivre pauvrement que mourir dans l’opulence.
https://fr.novopress.info/205926/un-regard-suisse-sur-marine-le-pen-et-emmanuel-macron/
LE PAPE, LA FRANCE ET LE MONDE
Jean-Pierre Denis, directeur de la rédaction
On a beaucoup et trop glosé, à la fin de la campagne présidentielle, sur le regard que porterait le pape sur notre pays et sur sa vie politique. Comme souvent chez François, des bavardages d’avion, à l’issue d’un voyage fatigant, ont provoqué trouble et surinterprétation. Macron ? « Je ne sais pas d’où il vient. » Le Pen ? Elle serait « la droite forte ». Certains ont vu dans ces mots – flous pour lui, faux pour elle – l’écho de leur propre méfiance vis-à-vis de celui qui allait être élu. On n’a pas prêté attention à la seule phrase significative : « Je vous le dis sincèrement, je ne comprends pas la politique intérieure française. »
Les propos du pape reflétaient surtout son appétit tout relatif pour un pays qu’il connaît mal et qu’il n’est pas pressé de visiter. Ajoutons que, François ou pas François, le Saint-Siège essaie d’éviter toute intervention dans des élections nationales. La ligne des papes est de parler avec tout le monde, presque sans condition, comme François le fait cette semaine en recevant Donald Trump. Le dialogue ne vaut pas approbation, ni l’ignorance condamnation. En revanche, il permet la médiation.
S’il faut comprendre quelque chose, et l’admettre, c’est que nous ne sommes qu’une contrée parmi d’autres. La France, comme l’Italie, perd de son importance. Le pape s’y intéresse sans doute, mais comme à tant d’autres sujets, à tant d’autres pays – pour ne pas dire à tant d’autres causes sympathiques mais un peu perdues ! L’élection de Bergoglio l’actait, son pontificat l’accélère : nous vivons un basculement géopolitique qui provincialise ou « périphérise » notre pays sur tous les plans – politique, mais aussi économique, culturel et spirituel. Quand on regarde les projections réalisées récemment par le Pew Research Center, un institut américain qui fait référence, on voit combien tout va changer au cours des 30 prochaines années, en l’espace d’une génération.
L’Église se « catholicise », autrement dit s’universalise, par les bords et les marges, les pliures et les fractures.
Personne ne s’en doute, ou personne ne veut y penser. Mais par le jeu de la démographie, en particulier des taux de natalité, trois grands bouleversements se préparent. D’abord, à l’échelle de l’humanité, la proportion d’athées va reculer, à la fois parce que les Européens comme les Chinois ne font plus d’enfants et parce que les croyants procréent davantage que les incroyants (ce qui enlève encore de l’importance à la France). Ensuite, et logiquement, les deux grands monothéismes vont nettement progresser. Enfin, la religion musulmane fera pour la première fois jeu égal avec la religion chrétienne, avec un avantage démographique pour l’islam en termes de naissances.
C’est dire si, au sud plus encore qu’au nord, la relation islamo-chrétienne constituera un enjeu fondamental. Après celle du Centrafricain Dieudonné Nzapalainga en 2016, la création comme cardinal de Jean Zerbo, archevêque de Bamako, au Mali, montre que François est parfaitement conscient de l’enjeu. Une partie essentielle se jouera dans l’Afrique subsaharienne, où les deux religions se frottent dans les conditions que l’on sait,
http://www.lavie.fr//debats/edito/le-pape-la-france-et-le-monde-22-05-2017-82283_429.php
PAS DE MINISTÈRE POUR LA FAMILLE : BONNE OU MAUVAISE NOUVELLE ?
Sixtine Chartier et Henrik Lindell
Alors qu'aucun portefeuille du premier gouvernement de l'ère Macron n'est consacré aux questions familiales, des associations réagissent.
« Ce n’est peut-être pas une mauvaise nouvelle, mais ce n’est pas sûr que ce soit une bonne nouvelle », réagit Jean-Marie Andrès, président des Association familiales catholiques (AFC), ironisant sur cette réponse « à la normande ». « L’expérience que nous avons d’Emmanuel Macron, c’est qu’il n’a commencé à s'intéresser à la thématique familiale qu’entre les deux tours », explique-t-il arguant qu’il n’a répondu aux questions des AFC mais aussi de l’UNAF (Union nationale des associations familiales) qu’après sa victoire au premier tour.
D’un autre côté, « quand on a un ministre de la famille, c’est loin de suffire », poursuit-il. « Les problématiques familiales touchent aussi les ministères de...
http://www.lavie.fr//actualite/politique/pas-de-ministere-pour-la-famille-bonne-ou-mauvaise-nouvelle-17-05-2017-82240_813.php
“ENTRE LES BRAS DU VAINQUEUR“
Après la victoire d’Emmanuel Macron, un souvenir scolaire m’est revenu en mémoire. Dans l’oraison funèbre du prince de Condé par Bossuet, en mars 1687, on trouve ces lignes teintées d’ironie : « Quel fut alors l’étonnement de ces vieilles troupes et de leurs braves officiers, lorsqu’ils virent qu’il n’y avait plus de salut pour eux qu’entre les bras du vainqueur ! » Cette soumission panique qui gagna la cour voici trois siècles ressemble à celle qui aura réduit la semaine dernière nos politiciens renvoyés à leur passé, à quémander, toute honte bue, l’indulgence du vainqueur.
Force est de reconnaître que cette semaine-là fut celle des trahisons, des reniements, pour ne pas dire des bassesses. Le triomphe d’un surdoué de 39 ans à l’élection présidentielle aura déclenché dans le petit monde politique un concours d’échines courbées. En un tournemain, nous avons vu des leaders politiques, civiques et républicains, lâcher précipitamment leur parti, quitter leurs amis, pour se jeter dans les bras du nouveau monarque démocratique.
On pense d’abord à Manuel Valls qui, reniant les siens, tenta de s’introduire en force dans le mouvement En marche ! Il fut éconduit mais insista encore, sans abandonner pour autant cet air cambré qui irritait tant ses rivaux au sein du PS, ni son ton furibard qui faisait dire à ses ennemis qu’il avait une matraque à la place du cerveau. C’était d’autant plus humiliant qu’on prêtait parfois à Valls un tempérament d’hidalgo catalan. Il en fut loin. Exclu par le PS et boudé par En marche !, le voilà contraint de voler de ses propres ailes. Il n’est même pas sûr d’être réélu chez lui, à Évry, où ses palinodies, dit-on, ont lassé.
Valls est parfois louangé pour avoir contribué – par sa fermeté répressive – à la lutte contre les terroristes djihadistes. Je ne suis pas sûr que ce soit mérité. Des responsables comme François Hollande ou Bernard Cazeneuve méritent, assurément, cet hommage. Valls, en revanche, en hystérisant jour après jour le discours sur le terrorisme, contribua paradoxalement à affoler les Français, alors même que son rôle était de les aider à faire face avec sang-froid.
Mais on aurait tort d’ironiser sur le seul cas Valls. Il ne fut pas le seul, tant s’en faut, à « boire sa honte » sans rougir. Des élus de droite, Bruno Le Maire, normalien et énarque, dont on vantait jadis la culture et le talent d’écriture, fut le plus rapide à quitter son esquif « républicain » en perdition, c’est-à-dire le vainqueur de la primaire, François Fillon, qu’il s’était engagé à soutenir. Sans prendre le temps de respirer, il se dit « prêt à travailler avec Emmanuel Macron ». Tant d’autres en firent autant ! C’est à qui serait le plus rapide à « boire sa honte ».
http://www.lavie.fr/debats/bloc-notes/entre-les-bras-du-vainqueur-15-05-2017-82138_442.php
LE MINISTRE RICHARD FERRAND A-T-IL FAVORISÉ LES AFFAIRES DE SA COMPAGNE PAR LE PASSÉ ?
Le "Canard Enchaîné" de ce mercredi révèle l'existence d'un petit arrangement familial qui pourrait dissoner avec la moralisation de la vie politique qu'entend mener Emmanuel Macron.
C'est une histoire qui pourrait embarrasser le gouvernement Macron, désireux de "moraliser au plus vite" la vie politique... Désormais ministre de la Cohésion territoriale, l'ancien secrétaire général d'En Marche ! est rattrapé par une affaire d'arrangements familiaux, révèle "Le Canard Enchaîné" dans son édition du mercredi 24 mai. Ancien directeur général des Mutuelles de Bretagne, Richard Ferrand aurait loué des locaux commerciaux... qui appartenait à sa compagne.
http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20170523.OBS9824/le-ministre-richard-ferrand-a-t-il-favorise-les-affaires-de-sa-compagne-par-le-passe.html
NAJAT VALLAUD-BELKACEM RÉINVENTE L’EAU TIÈDE !
Soyons indulgents : le français est une langue très compliquée.
On savait l’ancien ministre de l’Éducation nationale un peu fâché avec l’orthographe. Qu’elle salue les « equipes » de la gendarmerie de Tulle pour leur « professionalisme », félicite le PSG d’avoir « fait rêvé notre jeunesse » ou méprise le « gros rouge qui tâche », il arrive plus souvent qu’à son tour à Mme Vallaud-Belkacem de dépasser allègrement les bornes autorisées par la réforme de 1990.
Eh oui, malgré qu’on en ait, et n’en déplaise aux détracteurs de l’ex-locataire de la rue de Grenelle, cette réforme date bien de 1990. Aussi, à ceux qui prétendent la lui imputer, Mme Vallaud-Belkacem pourrait-elle rétorquer, tel l’innocent agneau de la fable : « Comment l’aurais-je fait si je n’étais pas né[e] ?/ […] je tette encor ma mère. » Mais sans doute goûte-t-elle plus l’agneau en méchoui que le charme suranné des vers de La Fontaine. Pour répondre à Vanessa Burggraf, qui lui reprochait, sur le plateau d’« On n’est pas couché », d’avoir mené cette tristement fameuse réforme, elle a préféré s’esclaffer bêtement, d’un rire de gorge forcé, avant de crier à la « fake news ! »
Mme Vallaud-Belkacem, visiblement, manie un peu mieux le franglais que la langue de Molière : « C’est incroyable, poursuit-elle, cela fait trois ans que je suis sujette à toutes les insanités de la Terre. » On se gratte la tête… On attrape le Larousse pour
http://www.bvoltaire.fr/najat-vallaud-belkacem-reinvente-leau-tiede/?mc_cid=242620bcd8&mc_eid=a5eb12b154
RÉFORME DU TRAVAIL : OPÉRATION DÉMINAGE POUR EMMANUEL MACRON
Pour calmer l’inquiétude montante des syndicats sur la réforme du code du travail, Emmanuel Macron reçoit mardi les partenaires sociaux à l’Élysée.
Le bras de fer commence. Pour sa première "vraie" semaine, le gouvernement s’attèle d’emblée à la réforme du travail, projet phare du programme présidentiel d’Emmanuel Macron. Le chef de l’État compte faire passer ses mesures par ordonnances, donc en se passant partiellement du Parlement, durant l’été. Une méthode qui inquiète grandement les syndicats. Pour désamorcer une éventuelle crise sociale, Emmanuel Macron discute mardi avec les partenaires sociaux. Le Premier ministre Édouard Philippe et la ministre du Travail Muriel Pénicaud organiseront également des rencontres bilatérales, à une date ultérieure.
Opération déminage. Emmanuel Macron a forcément en tête le spectre de la loi El Khomri, âprement contestée dans la rue pendant des mois avant d’être adoptée par la voie du 49-3. Un scénario que le président aura à cœur de ne pas voir se répéter afin de ne pas entamer son mandat sur de mauvaises bases. Les échanges avec les partenaires sociaux ressemblent donc à une opération déminage. Il s’agit pour le gouvernement de donner des garanties à la fois aux syndicats, pas franchement ravis de voir arriver une "nouvelle loi Travail", et au patronat, qui le presse de libérer encore plus l’économie. Emmanuel Macron abordera autant la forme que le fond de cette réforme, encore floue (voir encadré).
La CGT se prépare à l’opposition. Avant cette rencontre, chacun affute ses arguments. Sur Europe 1, Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, a montré ses réticences à l’égard de cette réforme. "On ne peut pas évoquer d'une part le dialogue et dire de l'autre qu'on veut aller vite, en plus pendant les vacances. C'est quand même un peu fort de café de discuter d'un texte aussi essentiel pendant que les salariés sont en vacances. La méthode n'est pas bonne", estime le syndicaliste.
http://www.europe1.fr/economie/reforme-du-travail-operation-deminage-pour-emmanuel-macron-3338237#xtor=EPR-202-[Quotidienne]-20170523
A PROPOS DE MARLÈNE SCHIAPPA, SECRÉTAIRE D’ÉTAT CHARGÉE DE L’ÉGALITÉ HOMME/FEMME
Depuis la nomination du nouveau gouvernement dirigé par M. Philippe, les commentaires à propos des nouveaux ministres ou secrétaires d’État se multiplient. Marlène Schiappa, nouvelle secrétaire d’État chargée de l’égalité homme/femme, est actuellement au centre de plusieurs polémiques, ce qui nous donne l’occasion de revenir sur certaines de ses déclarations (et sur son pedigree).
Elle a été nommée pour piloter « la grande cause nationale » soit l’égalité homme/femme.
Qui est Marlène Schiappa ?
Conseillère municipale du Mans (adjointe apolitique d’un maire PS), elle est chargée de l’égalité, de la lutte contre les discriminations et de la charte LGBT, pro IVG.
Fille d’une enseignante politisée et d’un historien spécialiste du babouvisme « culture du sociétal » , elle grandit dans des cités périphériques (d’où son engagement féministe). Plutôt mauvaise élève au lycée, elle a effectué une année sabbatique en Corse avant d’intégrer, poussée par son conjoint, une école de communication.
Embauchée par Havas Worldwide, elle démissionne en 2006 à la naissance de sa fille dans une volonté de concilier vie privée et vie professionnelle. Puis elle devient bloggeuse et fonde un média sur l’égalité homme/femme (Maman travaille).
Objectif de son réseau : lutter contre le plafond de mère (sic), « améliorer la conjugaison vie professionnelle vie familiale via l’égalité femme/homme dans toutes les sphères, du foyer au monde du travail».
Marlène Schiappa est l’auteur d’une quinzaine d’ouvrages consacrés aux droits des femmes, mais également journaliste et conférencière, auteur de nombreux articles anti Le Pen.
Elle a rencontré Emmanuel Macron en 2016 lors de l’élection pour le label French Tech de la ville du Mans, homme dont elle dit aimer le « regard novateur » et la « méthode ». Elle fût ensuite en charge de l’égalité homme/femme dans l’équipe de campagne de Macron.
Sa seule expérience politique avant En Marche : un bref passage au cabinet de la ministre des droits de la femme Laurence Rossignol en 2016.
En cas de viol sur une fillette de 9 ans, à titre personnel, j’ajouterais même que l’avortement est un devoir ! ». Source.
« Quant à savoir si nous avons évolué, je ne sais pas. Mes grands-mères et arrières grands-mères Corses ont toujours travaillé et mené leur monde à la baguette il me semble. ». Source.
« Ne vous laissez pas dire qu’Emmanuel Macron serait le « candidat anti-famille »: il est au contraire le candidat DES familles, des familles nombreuses, des familles recomposées, des familles monoparentales, des familles homoparentales, des familles avec un papa et une maman, des familles sans enfants, des familles élargies, des belles-familles, des familles en devenir… de toutes les familles. » Source.
« D’autres questions encore surgissent, comme ce qu’il adviendra de la question des mères porteuses -et donc de la location du corps. Vivrons-nous dans un Etat qui ne reconnaît pas les travailleuses et travailleurs du sexe, mais qui promeut la mise à disposition, moyennant finances, de l’utérus ? » (À propos du mariage pour tous »)
« D’autres s’y opposent franchement. Pour ma part, si je suis vivement pour l’égalité entre homos et hétéros et pour un mariage pour tous, je considère que la promulgation du mariage gay ne doit pas se faire au détriment des droits des mères. » (Idem)
« Les couples homos méritent une meilleure loi, une loi qui fasse l’unanimité, une loi qui les reconnaisse pleinement, sans langue de bois, sans honte, sans bricolage, et sans rogner sur les droits des pères ou des mères -y compris des pères ou des mères homosexuels. » (Idem)
http://www.breizh-info.com/2017/05/23/70107/a-propos-de-marlene-schiappa-secretaire-detat-chargee-de-legalite-hommefemme
LÉGISLATIVES : À QUOI RESSEMBLE VRAIMENT UN CANDIDAT EN MARCHE ?
Helene GullyGabriel NedelecRaphael Bloch 22/05/2017
INFOGRAPHIE + VIDEO - A droite ou à gauche ? Avec ou sans expérience politique ? Plutôt fonctionnaires ou indépendants ? Les Echos se sont plongés dans les profils des 526 candidats investis par La République en Marche.
Le 11 mai, La République en Marche fière de pouvoir annoncer notamment que et que la parité était respectée. Si l'on trouve bien autant de femmes que...
https://www.lesechos.fr/elections/republique-en-marche/030345545934-legislatives-a-quoi-ressemble-vraiment-un-candidat-en-marche-2088728.php#xtor=EPR-7-%5Bmatinale%5D-20170523-%5BProv_%5D-2393179%402
RÉFORME DU TRAVAIL: LA JOURNÉE MARATHON DE MACRON AVEC LES PARTENAIRES SOCIAUX
Premier test social pour le nouveau président de la République qui rencontrera ce mardi syndicats et patronat dans l'optique de réformer le Code du travail.
C'est le grand jour pour Emmanuel Macron. Le nouveau président de la République, qui a fait de la réforme du Code du travail l'une de ses priorités en début de mandat, recevra ce mardi syndicats et patronat. Ces derniers espèrent lever un coin de voile sur la réforme, moins d'un an après l'épisode de la loi El Khomri et de son interminable conflit social.
LIRE AUSSI >> Réforme du code du travail: le réfédendum aux mains de l'employeur ne passe pas
Toute la journée, les rendez-vous avec les leaders syndicaux et patronaux s'enchaîneront. Laurent Berger, le patron de la CFDT, ouvrira le bal à 9h00, suivi par Philippe Martinez de la CGT, à 10h00, Jean-Claude Mailly de FO, à 11h00 et Pierre Gattaz du Medef à midi.
Les rencontres bilatérales se poursuivront ensuite dans l'après-midi avec François Asselin de la CPME à 15h00, Alain Griset de l'U2P à 16h00, François Hommeril de la CFE-CGC à 17h00 et Philippe Louis de la CFTC à 18h00. Un véritable marathon.
Des déceptions à attendre?
Toutefois, "à ce stade, [Emmanuel Macron] ne va pas discuter du contenu précis de la réforme, car dès mercredi le Premier ministre et la ministre du Travail vont à leur tour recevoir les partenaires sociaux", indique l'Elysée à l'AFP.
Le président ne compte pas non plus négocier le principe des ordonnances, selon la même source. "Son agenda social et ses convictions ont été largement exprimés au cours de la campagne, les Français et les syndicats savent de quoi il retourne".
LIRE AUSSI >> Gouverner par ordonnance comme le souhaite Macron, comment ça marche?
Hormis le plafonnement des indemnités prud'homales, le regroupement des instances représentatives du personnel et le référendum d'entreprise à l'initiative de l'employeur, les contours de la réforme restent flous, tout comme la place laissée aux partenaires sociaux dans son élaboration.
Les syndicats déjà sur leurs gardes
Pour les syndicats, pas question que le dialogue social passe à la trappe, faute de quoi un nouveau mouvement social est inévitable, comme l'an dernier lors de la mise en oeuvre aux forceps de la loi Travail, adopté grâce à l'article 49.3.
Si le gouvernement "passe en force, il y aura un effet boomerang", a mis d'ores-et-déjà en garde Jean-Claude Mailly, qui relève, pour l'heure, trop "d'ambiguïtés" pour "savoir ce que, concrètement, le gouvernement envisage". Quant à Philippe Martinez, il critique la "méthode" d'une concertation rapide avant des ordonnances prises au coeur de l'été: c'est "un peu fort de café de discuter d'un texte aussi essentiel pendant que les salariés sont en congé".
Pour Laurent Berger, "une réforme hâtive du code du travail serait contre-productive", et "si Emmanuel Macron veut passer à la hussarde, ça ne marchera pas". Un sentiment partagé par le président de la CFTC, Philippe Louis, qui insiste sur "l'importance de la méthode" et le "besoin d'un dialogue social riche, constructif et apaisé".
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/reforme-du-travail-macron-va-tenter-de-convaincre-les-partenaires-sociaux_1910745.html?PMSRC_CAMPAIGN=20170523091701_21_nl_nl_lexpress_quotidienne_5923e17d8a4467f72c7b23c6&xtor=EPR-181-[20170523091701_21_nl_nl_lexpress_quotidienne_5923e17d8a4467f72c7b23c6_001ZRY]-20170523-[_004JC8L]-[RB2D106H001CTNV2]-20170523071900#PMID=ZHMudGFuZ3VheUBiZWxsLm5ldA==
POURQUOI EMMANUEL MACRON FERAIT BIEN DE S'OPPOSER À LA VOLONTÉ D’ANGELA MERKEL DE REMPLACER MARIO DRAGHI PAR LE PATRON DE LA BUNDESBANK À LA TÊTE DE LA BCE
Sans Allemands à la BCE, la chancellerie obtenait déjà tout ce qu'elle voulait. Avec Weidmann, recommandé par l'Allemagne, qu'est que cela sera ?
« TOUS les gouvernements mentent. Mais c’est particulièrement désastreux dans les pays où les dirigeants finissent par croire aux mensonges qu’ils distillent », Isidor Feinstein Stone.
« On » nous dit qu’Angela Merkel, jamais en panne d’une mauvaise idée unilatérale pour défaire l’Europe, pousse une candidature de Jens Weidmann (le chef de la Bundesbank) pour remplacer Mario Draghi vers octobre 2019 à la tête de la BCE ; sous l’angle du « cette fois-ci c’est notre tour », un argument de haute volée et en respect de l’esprit communautaire. On n’en sait pas beaucoup plus, bruits de couloir ( ?), intimidation à la veille d’échéances électorales importantes outre-Rhin ( ?), et/ou communication institutionnelle ordinaire (une bonne communication, c’est comme une mini-jupe : elle doit être assez longue pour couvrir l’essentiel, et assez courte pour susciter l’intérêt).
Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/pourquoi-emmanuel-macron-ferait-bien-opposer-volonte-angela-merkel-remplacer-mario-draghi-patron-bundesbank-tete-bce-3057648.html#T1OJLXBLoBP0Uz64.99
TROIS OBJECTIFS QUE MACRON DOIT PROPOSER À L’UNION EUROPÉENNE
Fiscalité, travail, retraites…
Le nouveau président de la République s’affirme européen convaincu. Or il y a beaucoup de travail à réaliser pour que la construction européenne réponde aux besoins des populations et des entreprises de notre vieille Europe. Voici déjà trois harmonisations nécessaires, dont l’importance est grande pour l’économie et pour les citoyens.
1/ La fiscalité des entreprises
L’Union européenne a vocation à mettre en place et à faire fonctionner un marché commun, à l’intérieur duquel les entreprises des pays membres devraient pouvoir se faire concurrence dans des conditions équitables. Il n’est donc pas admissible que des législations ou réglementations, communautaires ou nationales, avantagent nettement les entreprises de certains pays et désavantagent leurs homologues d’autres pays.
Les règles de l’impôt sur les sociétés sont un exemple important de ce qui dysfonctionne dans la construction européenne. Le taux de l’impôt sur les sociétés varie de 9 % en Hongrie à 34,4 % en France, en passant par 12,5 % pour l’Irlande, 19 % pour la Tchéquie et la Pologne, 25 % pour les Pays-Bas et l’Espagne, 27,8 % pour l’Italie, et 30,2 % pour l’Allemagne. De plus, les règles de calcul du bénéfice imposable diffèrent beaucoup d’un pays à l’autre. Unifier les règles applicables au calcul de l’impôt sur les bénéfices est un impératif absolu – et un travail sans lequel l’expression « marché commun » s’apparente à la langue de bois.
2/ La rémunération du travail
Il ne s’agit pas ici de plaider en faveur de dispositions visant à imposer l’égalité du coût du travail dans les divers pays de l’Union : les salaires reflètent pour une part importante la productivité, si bien que les pays où celle-ci est faible ont inévitablement des niveaux moyens de rémunération inférieurs à ceux où le travail est plus efficace. Mais, dans une Union, il convient que la notion de prix du travail (coût pour l’employeur, rémunération pour le salarié) soit la même dans tous les pays membres. Or nous en sommes loin.
La principale difficulté à surmonter – ce n’est pas la seule, mais nous nous limiterons à celle-là dans ce court article – provient du financement de la Sécurité sociale. Celui-ci repose dans des proportions variables selon les pays sur trois prélèvements principaux : cotisations salariales, cotisations patronales, impôts. Un consensus fait porter les comparaisons de rémunération sur le salaire brut, parce que les cotisations patronales sont réputées être supportées par les employeurs, et non par les salariés. Aucun économiste digne de ce nom ne saurait cautionner cette stupidité : en fait, la rémunération du travail est le salaire super-brut, somme du salaire brut et des cotisations dites patronales. Mais la fiction juridique, administrative et journalistique camoufle la réalité économique. L’Union européenne ne peut pas se construire sérieusement sur cette mesure inadéquate de la rémunération du travail.
La solution à ce problème comporte plusieurs composantes ; limitons-nous ici à la principale : la suppression des cotisations prétendument patronales, qui devraient être absorbées par les cotisations salariales. Comme nous l’avons maintes fois expliqué, cette réforme peut être réalisée sans modifier ni le coût du travail pour les employeurs, ni le salaire net, ni les ressources des systèmes de sécurité sociale. Elle permettrait enfin d’y voir clair, et de faire des comparaisons significatives entre pays membres de l’Union.
3/ Le calcul des droits à pension
La libre circulation des travailleurs dans l’Union européenne est un véritable casse-tête pour ceux qui, après l’avoir pratiquée – ou avant, à titre prévisionnel – veulent faire une estimation de la pension à laquelle ils ont ou auront droit dans les systèmes par répartition. En effet, beaucoup de ces régimes tiennent compte des durées d’assurance, à l’instar des régimes de base français. Il faut dès lors faire des calculs incroyables pour calculer ce à quoi l’assuré social a droit dans chaque pays où il a travaillé. Cette situation est ridicule dans une union ; comment y remédier ?
La solution est simple ; elle s’appelle « additivité ». Si, dans chaque régime, les droits acquis sont indépendants de ce qui se passe dans les autres régimes,
http://www.causeur.fr/economie-union-europeenne-reformes-macron-44479.html?utm_source=Envoi+Newsletter&utm_campaign=6e8136143c-Newsletter&utm_medium=email&utm_term=0_6ea50029f3-6e8136143c-57258861
MARLÈNE SCHIAPPA, UNE CERTAINE IDÉE DES FEMMES
La secrétaire d’Etat avance voilée
Premier couac sur la ligne politique dans la fraiche équipe gouvernementale. La secrétaire d’Etat à l’Egalité femmes-hommes semble avoir une vision indigéniste du féminisme. En un mot : CCIF-compatible. Pas le féminisme d’Elisabeth Badinter, de Leila Slimani, de Caroline Fourest, de Malek Chebel, de Fatiha Boudjahlat, de Malek Boutih et j’en passe.
Une islamo-compatible au gouvernement?
L’Elysée a passé au crible les déclarations fiscales des futurs nommés mais a oublié les comptes Twitter ou Facebook, les pétitions et autres prises de position publiques qui en disent long sur le pédigrée idéologique de certains membres du gouvernement ou candidats à la députation. Ainsi en est-il de Richard Ferrand qui, outre l’usage de son enveloppe parlementaire pour aider au frais de fonctionnement de France-Palestine (association réclamant par exemple que le Hamas ne soit plus considéré comme un mouvement terroriste), interpelle la garde des Sceaux Christiane Taubira en 2014 pour qu’elle réfléchisse à ne plus engager de « poursuites judiciaires » contre le BDS, décrit par le député socialiste comme des « militants opposés à la colonisation des territoires palestiniens» (question n° 50 491 JO 2014). Idem pour Mohamed Saou sur lequel tout a été dit, ou Djamila Haddad toujours investie dans l’Aube, activiste pro-palestinienne qui caricature Israël dès que l’actualité lui en donne l’occasion.
Et voilà Marlène Schiappa, sa chevelure de lionne et sa moue boudeuse, qui vient enrichir le club des islamisto-compatibles de La République en marche. Apparemment, cela ne dérange pas les Marcheurs qui sont sur une autre ligne, et je sais qu’ils sont nombreux. Il y a chez LREM des républicains attachés à la laïcité et hostiles au communautarisme, mais ils restent silencieux pour l’instant, prétendant combattre de l’intérieur. Je me demande surtout si certains ne sont pas accaparés par leur campagne électorale depuis qu’ils ont reçu le sésame de l’investiture, souvent en récompense de leurs bons et loyaux services, en particulier pendant la semaine de mobilisation tous azimuts contre la peste brune de l’entre-deux-tours.
Ce que le hijab incarne ce n’est pas une religion, c’est une vision politique de la religion
La loyauté à ses idées attendra. Je fais le pari que ce grand écart idéologique qui existe dans l’Auberge macronienne sur le principe juridico-politique de laïcité et la question du compromis avec les officines politico-religieuses, ne tiendra pas longtemps tant ces deux positions sont irréductibles. Le consensus managérial d’Emmanuel Macron trouvera sa limite, sauf à choisir un camp et rompre sèchement avec l’autre. Or, vu les rapports de force démographiques donc électoraux, la cause est hélas entendue. Et je vois déjà dans le mépris avec lequel LREM a traité Manuel Valls et Malek Boutih pour ne citer qu’eux, le signe que la balance penche dans un camp.
http://www.causeur.fr/marlene-schiappa-laicite-femmes-ecole-44465.html
LE NOUVEAU GOUVERNEMENT : RECOMPOSITION OU DÉCOMPOSITION ?
par Jacques Rollet, théologien et politologue
Depuis l’élection d’Emmanuel Macron et l’annonce de la composition du gouvernement d’Edouard Philippe, je suis saisi d’une perplexité que l’enthousiasme des journalistes ne parvient pas à dissiper. On nous parle d’une recomposition de la vie politique. J’y vois plutôt l’amorce d’une vaste décomposition avec perte des repères qui permettent habituellement d’analyser les forces en présence. Le signe le plus évident en est la nomination du premier ministre. Edouard Philippe, membre du parti Les républicains, dirige la campagne des élections législatives en invitant les électeurs à voter contre son parti pour privilégier le parti La République en marche.
Il y a là, de la part d’Emmanuel Macron, un machiavélisme qu’aurait totalement désapprouvé Paul Ricoeur dont il se réclame et dont j’ai été l’étudiant ( j’ai fréquenté à cette occasion Les murs blancs à Châtenay-Malabry ). La rigueur protestante du grand philosophe se serait difficilement accommodée de cette volonté de dérouter l’électeur. Plusieurs problèmes se posent à partir de ce constat :
1) Si le but recherché est de rassembler les Français en les éloignant des extrêmes, le résultat risque d’être catastrophique ; le Front national et le Front de Gauche ne peuvent que dénoncer ce mélange de Gauche, du Centre et de la Droite que représente ce gouvernement. Lutter contre les extrêmes suppose une cohérence sans faille.
1) Si le but recherché est de rassembler les Français en les éloignant des extrêmes, le résultat risque d’être catastrophique ; le Front national et le Front de Gauche ne peuvent que dénoncer ce mélange de Gauche, du Centre et de la Droite que représente ce gouvernement. Lutter contre les extrêmes suppose une cohérence sans faille.
On peut s’étonner des revirements successifs de Bruno Lemaire, de celui d’Edouardd Philippe qui critiquait il y a peu le nouveau président dans ses chroniques de Libération. Quant au sarkozyste Darmanin, on se demande ce qu’il vient faire dans un ministère pour lequel il n’a aucune compétence particulière.
2°La place que tiennent les énarques (Macron, Philippe, Lemaire, le secrétaire général de l’Elysée et quelques autres ( Goulard ), nous incline à penser que la délibération démocratique chère à Jürgen Habermas va être remplacée par l’analyse technocratique que le sociologue allemand dénonçait déjà dans son livre : La technique et la science comme idéologie. Si le renouveau consiste à écouter les « experts « , cela risque de tourner court.
3° J’ai testé auprès d’électeurs du nouveau président ; le contenu de son programme. J’ai constaté qu’ils ne pouvaient pas m’en donner le moindre bribe. Il est clair qu’on a assisté à un vote d’opportunité pour éviter le succès de Marine Le Pen. Voter contre, ne construit jamais rien ; on va le vérifier à mon avis très rapidement.
4° En matière de programme, il faut constater que le problème de la dette ( 2200 milliards d’euros ) n’est pas abordé alors que c’était la priorité de François Fillon. L’augmentation de la CSG va toucher tous les Français alors que l’augmentation de la TVA ne touche que les achats effectués selon les choix de chacun. La suppression de la taxe d’habitation pour 80% des ménages va devoir être remplacée par des prélèvements qui seront peut-être plus importants que la taxe elle-même.
5° Le libéralisme culturel va continuer à se développer : Edouard Philippe s’est abstenu lors du vote sur le mariage homosexuel ( idem pour B.Lemaire ) et E.Macron veut mettre en place la PMA pour toutes les femmes qui le désirent.
Le seul projet cohérent était celui de F.Fillon. On n’a pas fini de le regretter…
https://www.france-catholique.fr/Le-nouveau-gouvernement-recomposition-ou-Decomposition.html?utm_campaign=Emailing+du+lun.+22%2f05%2f2017+%c3%a0+16%3a55%3a33&utm_content=50+ans+du+Renouveau&utm_medium=Emailing+via+Message+Business&utm_source=Message+Business&utm_term=Soci%c3%a9t%c3%a9+de+Presse+France+Catholique
DES VOIX AUTOUR DE MACRON POUR L’EUTHANASIE
par Denis Lensel
Bien qu’étant médecin, la nouvelle ministre de la Santé du gouvernement des énarques Macron et Philippe, Agnès Buzyn, s’est déclarée personnellement favorable à l’euthanasie. Sa voix n’est pas isolée dans l’entourage d’Emmanuel Macron, si on se souvient des écrits mémorables de Jacques Attali, le premier inspirateur du nouveau président de la République, annonçant dès 1981 que « l’euthanasie sera un instrument essentiel de nos sociétés futures »…
Le Dr Agnès Buzyn a exprimé son souhait de voir dépénaliser l’euthanasie dans un colloque des Francs-Maçons du Grand-Orient de France sur la « fin de vie des enfants », en octobre 2015. Promue en 2016 présidente du collège de la Haute Autorité de Santé, elle a publié hier de nouvelles recommandations en faveur du dépistage de la trisomie 21 des enfants à naître. L’organisme qu’elle préside propose désormais de nouveaux tests génétiques dès le premier trimestre de la grossesse, avec remboursement éventuel par l’Etat. La perspective de nouvelles formes d’eugénisme ne semble guère éloignée…
Quant à Jacques Attali, énarque de la Promotion Robespierre et polytechnicien, il tenait un inexorable raisonnement comptable au début de l’ère Mitterrand, dans un livre intitulé « L’Avenir de la vie » mais qui tranchait dans le vif : "Dès qu’il dépasse 60/65 ans, l’homme vit plus longtemps qu’il ne produit et il coûte cher à la société. Je crois que dans la logique même de la société industrielle, l’objectif ne va plus être d’allonger l’espérance de vie, mais de faire en sorte qu’à l’intérieur même d’une vie déterminée, l’homme vive le mieux possible mais de telle sorte que les dépenses de santé soient les plus réduites possible en termes de coût pour la collectivité. Il est bien préférable que la machine humaine (sic) s’arrête brutalement plutôt qu’elle se détériore progressivement. L’euthanasie sera un instrument essentiel de nos sociétés futures."
https://www.france-catholique.fr/Des-voix-autour-de-Macron-pour-l-euthanasie.html?utm_campaign=Emailing+du+lun.+22%2f05%2f2017+%c3%a0+16%3a55%3a33&utm_content=50+ans+du+Renouveau&utm_medium=Emailing+via+Message+Business&utm_source=Message+Business&utm_term=Soci%c3%a9t%c3%a9+de+Presse+France+Catholique
QUE L’ON ME PERMETTE D’ABORD UNE PRÉCISION À CAUSE DE MA CHRONIQUE D’HIER
Certains auditeurs les plus attentifs ont cru comprendre que mon analyse de certaines formules d’Emmanuel Macron avaient valeur d’acquiescement à sa personne et surtout à ce qu’on pourrait appeler son mythe. Qu’il n’y ait là-dessus aucune équivoque. Je ne pense pas que notre président, en dépit de son aura actuelle, soit le messie. Même si sa rhétorique prend des accents mystiques et s’il y a une sorte de grâce d’état dans le sacre du suffrage universel, je ne suis nullement disposé à me laisser subjuguer. D’abord, malheureusement pour notre président, les décisions qu’il aura à prendre très vite vont nous ramener sur le sol des réalités les plus prosaïques. Si la dynamique actuelle, relancée par la composition du premier gouvernement, l’assure d’une majorité parlementaire, un premier bras de fer s’annonce avec les ordonnances sur le droit du travail. L’explication promet d’être sévère avec des syndicats sur le pied de guerre.
Ma brève réflexion d’hier se situait sur le terrain de la pensée politique en prenant pour référence première Charles Péguy. Péguy qui a fait rentrer la mystique en politique de son point de vue de militant complètement donné à une cause. Je ne sais pas du tout si Macron est péguyste. Le serait-il sincèrement qu’il éprouvera la difficulté pour un homme de pouvoir de ne pas transiger sur ses convictions. Il y a l’élan de la campagne, avec l’enthousiasme qui l’a accompagné du côté d’un public séduit par l’alternative qu’il incarne. Cet enthousiasme demeure d’ailleurs, à observer le public que le jeune président a conquis.
Mais il s’agit de donner maintenant une traduction politique à l’espoir suscité, et cette
https://www.france-catholique.fr/L-equation-d-Emmanuel-Macron.html?utm_campaign=Emailing+du+lun.+22%2f05%2f2017+%c3%a0+16%3a55%3a33&utm_content=50+ans+du+Renouveau&utm_medium=Emailing+via+Message+Business&utm_source=Message+Business&utm_term=Soci%c3%a9t%c3%a9+de+Presse+France+Catholique
LE GOUVERNEMENT MACRON : COMBINES ET COMPÉTENCES
par Denis Lensel
Selon un savant dosage, entre une volonté de combinaison politicienne et un souci légitime de regrouper de vraies compétences, la nouvelle équipe gouvernementale est hybride : elle comporte à la fois des élus de divers partis ralliés à « La République En Marche », le nouveau parti officiel du président Macron, et des représentants des secteurs professionnels de la société civile.
Avec plusieurs fidèles du mouvement « En Marche » souvent mobilisés dès la première heure, Gérard Collomb et Richard Ferrand, puis Jean-Yves Le Drian, on remarque, sans surprise, l’arrivée négociée du rebondissant François Bayrou et de sa coéquipière post-giscardienne Marielle de Sarnez.
Macron et son Premier ministre juppéiste Edouard Philippe ont aussi recruté deux transfuges « républicains » de l’ex-UMP, Bruno Le Maire, porté volontaire, et le jeune élu du Nord Gérald Darmanin. Ils sont tous deux récompensés pour leurs signalés services pendant la campagne électorale.
Les secteurs d’avenir de l’enseignement, de l’université et de la recherche, ainsi que de la culture ont été confiés à des professionnels expérimentés. Une évolution positive, par rapport aux quinquennats trop amateuristes en la matière de MM. Hollande et Sarkozy…
Certains assemblages paraissent avoir été calculés savamment : comment fonctionnera le tandem formé par MM. Collomb et Bayrou, le premier étant ministre de l’Intérieur, et le second, ministre de la Justice ? C’est ce qu’on ne va pas tarder à savoir… Les matches Lyon-Pau auront peut-être besoin d’un arbitre…, à moins de cesser…
Enfin, l’Europe est remise sur le devant de la scène d’une façon ostentatoire : Le Drian est
https://www.france-catholique.fr/Le-gouvernement-Macron-combines-et-competences.html?utm_campaign=Emailing+du+lun.+22%2f05%2f2017+%c3%a0+16%3a55%3a33&utm_content=50+ans+du+Renouveau&utm_medium=Emailing+via+Message+Business&utm_source=Message+Business&utm_term=Soci%c3%a9t%c3%a9+de+Presse+France+Catholique
APRÈS LA NOMINATION DU GOUVERNEMENT
par Tugdual Derville
Il est bien sûr beaucoup trop tôt pour mesurer la portée concrète de ces nominations. Toutefois, nous pouvons effectuer plusieurs remarques :
L’absence d’un ministère dédié officiellement à la famille est notable. Nous pouvons certes le déplorer si cela atteste l’abandon d’une véritable politique familiale, ce qu’Emmanuel Macron avait laissé entendre dans sa campagne lorsqu’il plaidait pour une individualisation de la fiscalité des couples, amorce d’un processus de dévalorisation de la solidarité conjugale. A nos yeux, la politique sociale d’aide aux familles en difficulté ne doit pas effacer l’encouragement à la famille durable, qui est un rempart contre la crise et contre l’individualisme qui frappe ultimement les plus faibles. Toutefois mieux vaut peut-être l’absence de portefeuille dédié si l’on considère la déconstruction qui a prévalu, lors du précédent quinquennat, avec ce S ajouté au ministère de la famille.
La nomination de Nicolas Hulot appelle un souhait : que son souci reconnu de tous pour l’environnement n’occulte pas la question de l’écologie humaine, c’est-à-dire une écologie qui prend en compte les menaces qui pèsent sur l’humanité elle-même, par exemple par un usage abusif des biotechnologies.
En effet, il ne peut y avoir d’écologie véritable sans protection de l’humanité contre le fantasme transhumaniste et toutes les expérimentations qui utilisent les êtres humains fragiles, notamment les embryons en laboratoire.
Nous pouvons saluer la nomination de deux secrétaires d’Etat qui sont connues pour leur statut de « mères » : c’est le cas d’abord de Marlène Schiappa, qui a fait connaître les difficultés des jeunes mamans avec audace par son blog « Maman travaille ». Nous espérons que son engagement au service de l’égalité prendra en compte la maternité comme une valeur d’humanité.
La secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées, Sophie Cluzel s’est également engagée au service de la société en tant que mère d’une personne trisomique. Quand on sait à quel point le regard de nos concitoyens reste péjoratif sur les personnes porteuses d’un handicap mental, on ne peut que se réjouir que le gouvernement compte une ambassadrice de ces citoyens trop souvent oubliés ou exclus.
Ces remarques ne présagent pas de la politique qui sera conduite par le gouvernement. Nous serons particulièrement vigilants sur deux points :
http://www.famillechretienne.fr/politique-societe/politique/tugdual-derville-la-nomination-de-sophie-cluzel-est-une-bonne-nouvelle-218623#.WRx1IGcPB8Y.twitter
http://www.ombresetlumiere.fr/article/trisomie-21-entre-espoir-et-inquietude
MACRON VEUT RÉFORMER PAR ORDONNANCES : 5 QUESTIONS QUE VOUS N'OSEZ PAS POSER
Le président de la République dit vouloir réformer le droit du travail par ordonnances. De quoi s'agit-il exactement ?
Afin de réformer le droit du travail, Emmanuel Macron s’est engagé à plusieurs reprises pendant sa campagne à légiférer et réformer par ordonnances, et ce dès cet été. Une méthode défendue par son Premier ministre, Edouard Philippe, lors de sa prise de fonction, et qui devrait être au cœur des discussions entre Emmanuel Macron et les organisations syndicales et patronales, prévues mardi à l'Elysée.
Mais qu'est-ce, exactement, qu'une ordonnance ? Pourquoi le gouvernement veut-il à tout prix passer par cette procédure ? Décryptage du constitutionnaliste Dominique Rousseau, et d'Arnaud Dilloard, enseignant-chercheur en droit public à Lille.
1 Qu'est-ce que c'est ?
En vertu du principe de séparation des pouvoirs, c'est au Parlement de prendre des mesures relevant du domaine de la loi. Tout projet législatif est ainsi débattu et amendé pendant de longues semaines à l'Assemblée nationale et au Sénat avant d'être soumis au vote du Parlement. Les ordonnances permettent tout simplement de déroger à cette règle qui structure tout régime parlementaire.
Selon l’article 38 de la Constitution, "le Gouvernement peut, pour l'exécution de son programme, demander au Parlement l'autorisation de prendre par ordonnances, pendant un délai limité, des mesures qui sont normalement du domaine de la loi". Autrement dit, le Parlement accepte de se dessaisir d'une partie de son pouvoir législatif, provisoirement et sur un sujet précis, et à l'inverse le gouvernement a la possibilité de prendre des mesures qui ne sont pas de son ressort habituellement.
2 Comment ça marche ?
La procédure se déroule en plusieurs temps. "Le Parlement vote d’abord une loi d’habilitation, qui précise sur quel sujet et pendant combien de temps le gouvernement peut prendre des ordonnances", précise Arnaud Dilloard, enseignant-chercheur en droit public à Lille. Si le Parlement accepte de se dessaisir, le gouvernement peut dès lors prendre des ordonnances en Conseil des ministres, et elles entrent en vigueur immédiatement. Un projet de loi de ratification doit tout de même être déposé devant le Parlement avant la date d'expiration fixée par la loi d’habilitation, et soumis au vote des parlementaires. "Le Parlement peut alors choisir de tout ratifier, de voter seulement une partie des ordonnances, ou de tout refuser". Sans ce vote, l'ensemble des ordonnances prises deviennent caduques.
3 Est-ce une forme de passage en force ?
Avec les ordonnances, le Parlement est dessaisi d'une partie de ses prérogatives législatives, au profit du gouvernement. Les parlementaires n'ont plus la main sur la rédaction et donc sur le contenu du projet de loi. Mais le pouvoir du gouvernement n'est pas absolu pour autant.
Plusieurs garde-fous existent. C'est d'abord, rappelons-le, à l'Assemblée nationale d'autoriser l'utilisation des ordonnances. Lors du vote d'habilitation, les parlementaires peuvent très bien décider de refuser de se dessaisir au profit du gouvernement. "Ce dessaisissement éventuel ne peut donc qu'être volontaire", rappelle Dominique Rousseau, professeur de droit constitutionnel à l'Université Paris 1. Si les parlementaires n’ont plus la main sur la rédaction de la loi une fois la procédure enclenchée, leur mise à l'écart n'est pas totale puisqu'ils sont appelés à se prononcer également en fin de procédure. Une fois les
4 Quelles différences avec le 49-3 ?
Pouvant toutes les deux être perçues comme "brutales", ces deux procédures n'en sont pas moins très différentes. Elles n'ont ni les mêmes objectifs ni la même philosophie.
"Le 49-3, c'est l'arrêt soudain de la délibération parlementaire", pose Dominique Rousseau. "Le gouvernement dit en quelque sorte aux parlementaires : 'Taisez-vous !'". Constatant que les débats s'enlisent ou que l'opposition envers un projet de loi est forte, l'exécutif décide seul de l'arrêt des débats et fait alors adopter une loi sans même passer par un vote du Parlement. Avec les ordonnances, le Parlement ne peut pas être mis au pas de manière autoritaire. Si elles permettent de légiférer rapidement en s'affranchissant de tout débat législatif, celles-ci restent soumises au vote des parlementaires, au début et à la fin de la procédure. Les ordonnances doivent ainsi être ratifiées par le Parlement. "Les ordonnances, ce n'est pas 'Taisez-vous' mais plutôt 'Donnez-moi l'autorisation de...'", résume le constitutionnaliste.
5 Est-ce vraiment une procédure exceptionnelle ?
Par rapport à la masse des lois promulguées chaque année, celles qui le sont par ordonnances sont clairement de l'ordre de l'exception. Toutefois, si elle était confirmée, l'utilisation de cette procédure par l'exécutif serait loin d'être une première. Prolongement des "décrets-lois" qui avaient cours durant les IIIe et IVe Républiques, les ordonnances ont été utilisées pour la première fois sous la Ve République en 1960, et à de multiples reprises depuis.
Selon un rapport du Sénat de 2014, 85 lois portant ratification d'ordonnances ou contenant des dispositions ayant un tel objet ont été publiées de 1984 à 2013.
http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20170522.OBS9693/macron-veut-reformer-par-ordonnances-5-questions-que-vous-n-osez-pas-poser.html
LÉGISLATIVES 2017 : QUI PROFITE DES COUPS DE POUCE DE MACRON ?
La République en marche ne présente pas de candidats dans 51 circonscriptions... Pour mieux intégrer demain des élus de gauche et de droite dans la majorité présidentielle.
"Je ferai campagne." Dans une interview au "Journal du dimanche", le Premier ministre Edouard Philippe se pose en chef de la future majorité et annonce qu'il sera en première ligne dans la bataille des législatives et dit :
"Mon objectif est de donner une majorité au chef de l'Etat. Je ferai donc campagne pour les candidats qui partagent cet objectif."
Mais qui sont ces candidats ? Contrairement à ce qu'il avait d'abord annoncé, le parti d'Emmanuel Macron, La République en marche, n'est pas représenté dans chacune des 577 circonscriptions.
51 circonscriptions ont été laissées libres. Ce n'est pas un hasard. Selon une source En Marche !, citée par l'AFP, il s'agit, dans une trentaine de cas, d'accomplir un "geste politique" en direction d'élus sortants qui pourraient soutenir l'action du président.
Ces traitements de faveur placent Edouard Philippe dans une position complexe. Il devra faire battre la plupart des députés du parti dont il est issu, Les Républicains, tout en soutenant quelques-uns de ses "amis", jugés Macron-compatibles. Le chef du gouvernement explique ainsi :
"J'ai, au sein de LR, des amitiés très fortes. Au sein de ce parti, certains souhaitent que le président et le gouvernement réussissent pour que la France aille mieux dans cinq ans qu'aujourd'hui. D'autres ont choisi une opposition radicale et stérile. C'est leur choix."
http://tempsreel.nouvelobs.com/presidentielle-2017/20170521.OBS9684/legislatives-2017-qui-profite-des-coups-de-pouce-de-macron.html#xtor=EPR-1-[ObsActu8h]-20170522
MÉLENCHON SE DÉGONFLE ; LR, PERSONNE N’Y CROIT : QUI RESTE-T-IL FACE À MACRON ?
On l’a dit et répété depuis son élection: Macron a dynamité le paysage politique français. Au soir du premier tour, il y avait quatre blocs comparables, à 20-24 % : Mélenchon, Macron, Fillon et Marine Le Pen. Depuis, avec l’érection de la pyramide Macron, il domine le système. Mais, de part et d’autre de cette montagne jupitérienne qui grandit, les mouvements sont loin d’être terminés et il se produit des affaissements.
À gauche, Mélenchon se dégonfle et s’effondre. Sa cote de popularité vient de chuter de 17 points dans le baromètre politique d’Elabe pour Les Échos et Radio Classique, lui faisant perdre la première place des personnalités politiques préférées des Français. C’est son problème : sa forte popularité personnelle, en 2012 comme en 2017, est un feu de paille à la présidentielle qu’il ne parvient pas à transformer en dynamique pour son mouvement aux autres élections. Il sera certainement élu à Marseille, avec d’autres, suffisamment nombreux pour former un groupe à l’Assemblée. Mais quelle déception pour celui qui aurait pu accéder au second tour, et qui ne finit que quatrième. D’autres sondages ne donnent plus que 14 % pour ses candidats. C’est que sa base le quitte, ou déçue, ou gagnée par la jeune dynamique Macron.
Chez les LR, ce n’est guère mieux. Ils organisaient hier leur seul et unique meeting pour les législatives. Avec François Baroin en leader. Personne n’y croit. Ni chez eux, ni à l’extérieur. Ils regardent partir leurs traîtres, tout en sachant qu’il y en aura d’autres.
http://www.bvoltaire.fr/melenchon-se-degonfle-lr-personne-ny-croit-reste-t-face-a-macron/?mc_cid=87111f0b19&mc_eid=a5eb12b154
MACRON REMET LES JOURNALISTES À LEUR PLACE : J’APPLAUDIS DES DEUX MAINS !
Les politiques n’ont pas que le devoir et les journalistes les droits.
Il y a des moments de grâce intellectuelle dans la vie.
Quand les préoccupations du pouvoir rejoignent, par exemple, celles du commun des citoyens et que « la communication selon Macron » Le magazine du Monde interpelle ceux qui se passionnent pour les débats politiques et médiatiques.
Cette coïncidence est heureusement ressentie par un extraverti comme moi qui éprouve de l’admiration pour les systèmes comme celui de l’Élysée, à l’heure actuelle capable de discrétion, de retenue, muré sans la moindre mauvaise conscience dans une communication totalement maîtrisée.
Et, surtout, déterminé à ne plus laisser la main aux journalistes politiques, mais à changer le rapport de force avec eux.
Pour la visite au Mali, certains auraient été choisis au détriment d’autres. L’Élysée a démenti.
Mais la tendance est claire. Avant la présidence d’Emmanuel Macron, les politiques, notamment les plus hauts d’entre eux, avaient des devoirs et les médias des droits. Les premiers étaient tenus de se plier aux désirs d’information éperdue des seconds et ceux-ci avaient toute latitude pour s’ébrouer comme ils l’entendaient dans le champ démocratique.
Avec le nouveau président de la République, les choses apparemment ont radicalement changé.
On a le droit de rêver. Pour moi qui suis moins passionné par l’univers médiatique que par la réflexion, après coup, sur lui, je songe à la volupté de pouvoir se constituer sur tous les sujets, notamment politiques et judiciaires, un aréopage de professionnels dont la qualité et l’intelligence seraient garanties.
http://www.bvoltaire.fr/macron-remet-journalistes-a-place-japplaudis-deux-mains/?mc_cid=87111f0b19&mc_eid=a5eb12b154
GÉNÉRATION MACRON, GÉNÉRATION OBSESSION POUR LE MODÈLE ALLEMAND ?
Alors qu'Emmanuel Macron avait obtenu le soutien du ministre des finances allemand, Wolfgang Schäuble, figure emblématique des politiques d'austérité en Europe, que Sylvie Goulard, nouvelle ministre des armées revendique également sa proximité avec Monsieur Schäuble, tout comme Bruno Le Maire, une véritable "génération modèle allemand" semble arriver au pouvoir.
Atlantico : Comment est-il possible d'interpréter l'arrivée au pouvoir de ce qui ressemble à une "génération modèle allemand", habituée à manier les idées de "compétitivité", de zéro déficit, ou de volonté de mettre l'accent sur les résultats de la balance commerciale du pays ? Peut-on parler d'une forme d'hégémonie culturelle allemande sur nos gouvernants ?
Edouard Husson : Vous avez raison de souligner le rôle joué par Wolfgang Schäuble, la personnalité politique la plus influente d'Allemagne après Angela Merkel. Son aura vient, entre autres facteurs, de ce qu'il a été ministre d'Helmut Kohl. Pour les Français, il est plus accessible qu'Angela Merkel; apparemment plus facile à déchiffrer; et Schäuble lui-même en joue énormément pour imposer son autorité à cette jeune génération de politiques français que vous appelez "génération modèle allemand". Mais il ne faut pas inverser les facteurs, Macron, Le Maire ou Sylvie Goulard pensent comme ils pensent parce qu'ils sont disposés à écouter M.
http://www.atlantico.fr/decryptage/generation-macron-generation-obsession-pour-modele-allemand-alexandre-delaigue-edouard-husson-3056066.html
LES MANIGANCES DE LA SUPERCLASSE MONDIALE (1/2)
Michel Geoffroy, essayiste…
On trouvera ci-après, avec quelque retard, le texte de l’intervention de Michel Geoffroy lors du Carrefour de l’Horloge du 23 mars 2017 qui portait à l’époque, c’est-à-dire avant les élections, le titre prémonitoire suivant : « L’oligarchie va-t-elle confisquer l’élection présidentielle ? »…
La présentation en est faite en 2 parties.
Confiscation de la souveraineté populaire en Europe par la superclasse mondiale
Les élections présidentielles françaises de 2017 montrent en effet que l’oligarchie est en passe de franchir une nouvelle étape dans la confiscation de la souveraineté populaire en Europe.
Le vote britannique pour le Brexit et l’élection de Donald Trump aux Etats-Unis ont constitué une grave alerte pour la superclasse mondiale : car ces votes ont montré, dans les deux pays qui ont été à l’origine du mondialisme contemporain, que la population rejetait désormais la politique menée par l’oligarchie. Comme l’illustre aussi la progression continue des votes en faveur des mouvements populistes et identitaires en Europe.
Cette progression renouvelle le clivage politique en Occident : moins horizontal comme l’a été l’opposition gauche/droite, et plus vertical opposant les peuples aux oligarchies, les majorités aux minorités dirigeantes, le monde d’en bas au monde d’en haut.
La haine de la démocratie
Le rapport Global Risks 2017 présenté au Forum de Davos de janvier 2017 n’a pas hésité à pointer comme risques le Brexit, l’élection de Donald Trump et l’échec du référendum de Matteo Renzi en Italie, en soulignant que les campagnes électorales de ces trois pays « ont mis en évidence le phénomène de désinformation rapide » des opinions publiques, résultant « d’une fragilisation de la confiance des populations ».
Les participants au Forum en déduisent « le besoin de mieux protéger nos systèmes de contrôle qualité de l’information » et que « les principaux facteurs de risque peuvent être endigués en créant des sociétés plus inclusives basées sur la coopération internationale et une vision à long terme (1) ».
Derrière ce pathos on comprend surtout que la démocratie constitue un risque pour la superclasse mondiale qu’il faut endiguer et que, pour s’en prémunir, elle compte sur un meilleur contrôle de l’information : donc que le Forum préconise une plus grande censure de l’information ! Au prétexte que si les peuples votent mal ce serait à cause des fake news de la réinfosphère.
https://www.polemia.com/wp-content/uploads/2017/05/polemia-lesmanigancesdelasuperclassemondiale-170521023606.pdf
LES MANIGANCES DE LA SUPERCLASSE MONDIALE (2/2)
Organisation de la superclasse mondiale
La superclasse mondiale correspond à la mise en réseau de ces différents cercles (voir précédemment 1/2) qui correspondent chacun à un niveau de pouvoir différent.
Il y a en effet une hiérarchie entre ces différents cercles :
– le cercle de l’élite économique et financière transnationale se situe au sommet car il correspond au cœur de la superclasse mondiale : le pouvoir dérégulé de l’argent. Il commande tous les autres qui ne comprennent finalement que des exécutants, des compagnons de route ou des idiots utiles ;
– le cercle des pouvoirs étatiques et administratifs se place en dernier rang car il exerce avant tout une autorité résiduelle, au surplus sur un espace réduit au territoire national, à l’exception des Etats-Unis qui ont une dimension beaucoup plus large puisque ce pays s’efforce d’imposer ses normes à tout l’Occident, voire au-delà.
Cependant les différents cercles communiquent entre eux : la superclasse mondiale fonctionne même justement ainsi. Des chefs d’entreprise deviennent actionnaires d’entreprises médiatiques, financent des fondations culturelles ou entrent au conseil d’administration de grandes écoles ; ou bien ils dirigent des think tanks et des clubs d’influence.
Le monde des médias peut aussi ouvrir la porte à un avenir politique : Reagan, Schwarzenegger ou Berlusconi ou même Trump (10) nous le démontrent.
L’osmose croissante entre le pouvoir économique et le pouvoir politique montre aussi une communication fréquente entre le premier et le quatrième cercle : ainsi la Banque Goldman Sachs se révèle comme une pépinière ou un réceptacle de politiques européens (11) : Mario Draghi, Loukas Papadimos, Mario Monti. Comme hier la Banque Rothschild.
Et inversement Connie Hedegaard, ancienne commissaire européenne au Climat, devient conseillère de l’entreprise Volkswagen – ce qui n’est pas mal après le « dieselgate ». Neelie Kroes, commissaire européenne à la Concurrence de 2004 à 2009, était en charge du dossier de la libéralisation de l’énergie, mais elle avait par ailleurs des responsabilités dans Mint Holdings Limited qui négociait le rachat d’une partie des actifs du géant de l’énergie américain Enron (12). Et Manuel Barroso a rejoint Goldman Sachs.
Enfin, la superclasse mondiale représente un pouvoir impersonnel.
https://webmail.bell.net/appsuite/#!&app=io.ox/mail&folder=default0/INBOX
BRIGITTE MACRON S'INSTALLE À L'ELYSÉE
L'épouse du président de la République s’est choisi un chef de cabinet, et pourrait s'engager en faveur des jeunes.
Le nouveau couple présidentiel pose ses valises. Emmanuel et Brigitte Macron ont prévu de déménager à l’Élysée dans la semaine. Quelques travaux ont été effectués dans leur appartement. Surtout, l'épouse du chef de l'Etat, pour laquelle ce dernier a promis un statut officiel de Première dame, va devoir prendre ses marques au Palais.
Au milieu des dorures. La première décision de Brigitte Macron concerne son bureau, qu'elle a choisi d'installer au rez-de-chaussée de l'aile privée, communément appelée "l'aile Madame", dans le Salon des Fougères qui doit son nom au motif fleuri de ses tapisseries. C'est sous les dorures de cette pièce, qui s'ouvre sur les jardins, que se plaisait parfois à déjeuner François Hollande. Egalement appelé "Salon Bleu", le Salon des Fougères a déjà servi de lieu de travail à Cécilia Sarkozy, Carla Bruni-Sarkozy et à Valérie Trierweiler.
Un rôle public assumé. Brigitte Macron a également désigné Pierre-Olivier Costa, passé par le Centre Pompidou, le CNC et la mairie de Paris au côté de Bertrand Delanoë, comme son chef de cabinet. Ensemble, ils définiront sa fonction, déjà ébauchée par Emmanuel Macron pendant sa campagne présidentielle. La Première dame aura un rôle public assumé, non rémunéré, avec une transparence sur le budget consacré au fonctionnement de son équipe. Enseignante de formation, Brigitte Macron a émis plusieurs fois le souhait de s'engager en faveur des jeunes et de l'éducation.
http://www.europe1.fr/politique/brigitte-macron-sinstalle-a-lelysee-3337538#xtor=EPR-202-[Quotidienne]-20170522
LÉGISLATIVES : LES POINTS CHAUDS À SURVEILLER
Pierre-Alain FurburyJoel Cossardeaux
Six ministres joueront en juin leur maintien dans le gouvernement d'Edouard Philippe. Un tiers des députés sortants ne se représentent pas, alors qu'ils étaient deux fois moins nombreux en 2012.
La campagne des élections législatives, c'est maintenant. Depuis vendredi dernier, la liste des hommes et des femmes qui se présenteront devant les électeurs à l'occasion du scrutin des 11...
https://www.lesechos.fr/elections/legislatives-2017/030344429046-legislatives-les-points-chauds-a-surveiller-2088512.php#xtor=EPR-7-%5Bmatinale%5D-20170522-%5BProv_%5D-2393179%402
CODE DU TRAVAIL : FO "PRÊTE À DISCUTER" S'IL Y A "DES MARGES DE MANOEUVRE"
Leïla de ComarmondMarie Bellan 21/05/2017
+ VIDEO. Emmanuel Macron et Edouard Philippe vont rencontrer les syndicats sur la réforme du code du travail. "N'ayez pas d'interlocuteur privilégié, ça finit toujours mal" avertit le leader de Force ouvrière, Jean-Claude Mailly.
Le Premier ministre et la ministre du Travail vont recevoir en bilatérale sur Et Emmanuel Macron lui-même va recevoir en tête à tête chaque leader syndical à partir de mardi. Si...
https://www.lesechos.fr/politique-societe/gouvernement/030346226065-code-du-travail-fo-prete-a-discuter-sil-y-a-des-marges-de-manoeuvre-2088436.php#xtor=EPR-7-%5Bmatinale%5D-20170522-%5BProv_%5D-2393179%402
LE PRÉLÈVEMENT À LA SOURCE ENTERRÉ ?
Emmanuel Macron n'a jamais caché son scepticisme sur la pertinence du prélèvement à la source. Cette réforme lancée à la hâte sur la fin du quinquennat de François Hollande devait entrer en vigueur au 1er janvier 2018. L'administration fiscale est prête mais les réticences des entreprises qui se retrouvent en première ligne et des contribuables soucieux de la confidentialité ont semble-t-il été entendues de la nouvelle administration de Bercy.
Si le président de la République avait promis qu'un audit de cette réforme serait lancé dès le mois de juin, le nouveau ministre du Budget est allé plus loin hier. Dans les colonnes de La Voix du Nord, Gérald Darmanin a fait savoir qu'il comptait être «le ministre de la suspension de l'impôt à la source». Jusqu'à présent seul un report avait été évoqué par le porte-parole d'En Marche, Benjamin Griveaux. Le Premier ministre, Édouard Philippe, semble, lui, être plus près de la position de son ministre des Comptes publics. Il a déclaré hier au JDD : «J'ai demandé au ministre en charge du Budget, Gérald Darmanin, d'examiner les conditions de sa mise en œuvre. Ensuite nous discuterons au sein du gouvernement et une décision sera prise très rapidement. Tout le monde sait que cette réforme, telle qu'elle a été envisagée, est une source de complexités supplémentaires pour les entreprises».
50 M€ pour rien
Les entreprises qui collectent déjà la TVA pour le compte de l'État ont en effet fait savoir que prélever l'impôt sur le revenu de leurs salariés allait nettement alourdir les fonctions support comme les directions du personnel. Si la piste de l'abandon se confirme, la décision coûtera cinquante millions d'euros à l'administration fiscale.
http://www.ladepeche.fr/article/2017/05/22/2579333-le-prelevement-a-la-source-enterre.html#xtor=EPR-1
LES 12 PROPOSITIONS CHOC DU DÉPUTÉ DOSIÈRE POUR MORALISER LA POLITIQUE
Première loi sous l'ère Macron, le texte relatif à la moralisation de la vie politique sera présenté avant le mois de juin. Le député René Dosière remet aujourd'hui un rapport de 12 propositions au garde des Sceaux.
Ce sera la première loi de la nouvelle Assemblée Nationale qui sortira des urnes le 18 juin prochain. La moralisation de la vie publique, promise par Emmanuel Macron, se traduira par un texte présenté avant le mois de juin et qui sera voté dès cet été en session extraordinaire par le Parlement. La loi est en effet considérée comme prioritaire par le président de la République qui compte bien en faire un argument de campagne pour les législatives.
Car cette réforme est une des plus consensuelles du quinquennat qui s'ouvre. Les Français veulent en effet tourner la page de l'affaire Fillon qui a révélé des pratiques très répandues dans les rangs du Palais Bourbon et du Sénat quelle que soit l'étiquette politique notamment sur les emplois familiaux. Pour moraliser la vie parlementaire, c'est le nouveau garde des Sceaux, François Bayrou, qui sera chargé de porter la réforme
Interdiction absolue des emplois familiaux
Il pourra s'appuyer sur les propositions du pourfendeur des fraudes publiques depuis de longues années, le député apparenté socialiste René Dosière. Il s'était par le passé attaqué au train de vie de l'Élysée notamment sous Nicolas Sarkozy. Parmi les propositions phares on relève l'interdiction absolue des emplois familiaux pour les parlementaires mais aussi dans les cabinets et groupes politiques dans les collectivités territoriales. Ensuite, pour éviter que le clientélisme ne s'installe et afin de favoriser le renouvellement de la vie politique, le rapport propose de limiter les députés à trois mandats (15 ans) et à deux pour les maires (12 ans). Préalable à toute candidature, René Dosière demande aussi la preuve d'un casier vierge et la présentation d'un quitus fiscal.
Il plaide aussi pour un plafonnement des indemnités des parlementaires à 5 600 € mensuels et pour une suppression de la fameuse réserve parlementaire (120 M€ pour les 577 députés) distribuée aux associations locales, à la seule discrétion du député. Emmanuel Macron avait aussi fait savoir pendant la campagne que les indemnités représentatives de frais de mandat (5 840 € par mois) qui servent aux députés à régler leurs frais (loyer des bureaux, réceptions…) seraient désormais imposables.
http://www.ladepeche.fr/article/2017/05/22/2579336-12-propositions-choc-depute-dosiere-moraliser-politique.html#xtor=EPR-1
NAJAT VALLAUD-BELKACEM VS VANESSA BURGGRAF : LE RETOUR DE L'INTOX SUR L'ORTHOGRAPHE
L'ancienne ministre de l'Education a reproché à la journaliste de relayer des "fake news" concernant la réforme de l'orthographe.
Le scène tourne en boucle sur les réseaux sociaux depuis samedi soir. Invitée de l'émission de France 2 "On n'est pas couché", l'ancienne ministre de l'Education Najat Vallaud-Belkacem et la journaliste Vanessa Burggraf se sont opposées sur la question de la réforme de l'orthographe entrée en vigueur à la rentrée 2016. Une réforme que la chroniqueuse a imputée, à tort, au bilan de la ministre de François Hollande.
L'ancienne tête d'affiche de France 24 n'est pas la première à agiter cette intox.
Décision de 1990
Retour en 2016. Début février, la France s'émeut de la prétendue disparition programmée de l'accent circonflexe. En cause : une réforme orthographique doit s'appliquer à la rentrée suivante dans les nouveaux manuels scolaires. Au total, quelque 2.400 mots doivent voir leur orthographe modifiée.
"L'enseignement de l’orthographe a pour référence les rectifications orthographiques publiées par le Journal officiel de la République française le 6 décembre 1990", indique alors le Bulletin officiel de l’Education nationale daté du 26 novembre 2015, rappelle "Libération".
Mais rapidement la polémique s'installe et sans surprise, c'est Najat Vallaud-Belkacem, à la tête du ministère de l'Education et tête de turc favorite de la droite et de l'extrême-droite qui est pointée du doigt. Pourtant, la "réforme" en question en totalement extérieure à la compétence du ministère de l'Education. En réalité, ces évolutions orthographiques sont le fruit d'une décision de 1990 du conseil supérieur de la langue française, placée sous l'égide de l’Académie française.
"Projet inavouable" de la ministre
http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20170521.OBS9678/najat-vallaud-belkacem-vs-vanessa-burggraf-le-retour-de-l-intox-sur-l-orthographe.html
LA TAQUETAQUETIQUE DU PRAGMATIQUE
Cecile Cornudet 22/05/2017
S'il a chamboulé la politique, Emmanuel Macron veut rassurer sur « sa » politique. Jusqu'aux élections législatives, du moins.
Emmanuel Macron a torpillé la présidentielle mais engage son quinquennat sur la pointe des pieds. Prudence avant les élections législatives : l'idéologie a disparu, le pragmatisme...
https://www.lesechos.fr/politique-societe/emmanuel-macron-president/030346134965-la-taquetaquetique-du-pragmatique-2088519.php#xtor=EPR-3045-%5Bnl_presid%5D-20170522-%5BProv_%5D-2393179%402
MARLÈNE SCHIAPPA, UNE CERTAINE IDÉE DES FEMMES
Barbara Lefebvre
Premier couac sur la ligne politique dans la fraiche équipe gouvernementale. La secrétaire d’Etat à l’Egalité femmes-hommes semble avoir une vision indigéniste du féminisme. En un mot : CCIF-compatible. Pas le féminisme d’Elisabeth Badinter, de Leila Slimani, de Caroline Fourest, de Malek Chebel, de Fatiha Boudjahlat, de Malek Boutih et j’en passe.
Une islamo-compatible au gouvernement?
L’Elysée a passé au crible les déclarations fiscales des futurs nommés mais a oublié les comptes Twitter ou Facebook, les pétitions et autres prises de position publiques qui en disent long sur le pédigrée idéologique de certains membres du gouvernement ou candidats à la députation. Ainsi en est-il de Richard Ferrand qui, outre l’usage de son enveloppe parlementaire pour aider au frais de fonctionnement de France-Palestine (association réclamant par exemple que le Hamas ne soit plus considéré comme un mouvement terroriste), interpelle la garde des Sceaux Christiane Taubira en 2014 pour qu’elle réfléchisse à ne plus engager de « poursuites judiciaires » contre le BDS, décrit par le député socialiste comme des « militants opposés à la colonisation des territoires palestiniens» (question n° 50 491 JO 2014). Idem pour Mohamed Saou sur lequel tout a été dit, ou Djamila Haddad toujours investie dans l’Aube, activiste pro-palestinienne qui caricature Israël dès que l’actualité lui en donne l’occasion.
Et voila Marlène Schiappa, sa chevelure de lionne et sa moue boudeuse, qui vient enrichir le club des islamisto-compatibles de La République en marche. Apparemment, cela ne dérange pas les Marcheurs qui sont sur une autre ligne, et je sais qu’ils sont nombreux. Il y a chez LREM des républicains attachés à la laïcité et hostiles au communautarisme, mais ils restent silencieux pour l’instant, prétendant combattre de l’intérieur. Je me demande surtout si certains ne sont pas accaparés par leur campagne électorale depuis qu’ils ont reçu le sésame de l’investiture, souvent en récompense de leurs bons et loyaux services, en particulier pendant la semaine de mobilisation tous azimuts contre la peste brune de l’entre-deux-tours.
Ce que le hijab incarne ce n’est pas une religion, c’est une vision politique de la religion
La loyauté à ses idées attendra. Je fais le pari que ce grand écart idéologique qui existe dans l’Auberge macronienne sur le principe juridico-politique de laïcité et la question du compromis avec les officines politico-religieuses, ne tiendra pas longtemps tant ces deux positions sont irréductibles. Le consensus managérial d’Emmanuel Macron trouvera sa limite, sauf à choisir un camp et rompre sèchement avec l’autre. Or, vu les rapports de force démographiques donc électoraux, la cause est hélas entendue. Et je vois déjà dans le mépris avec lequel LREM a traité Manuel Valls et Malek Boutih pour ne citer qu’eux, le signe que la balance penche dans un camp.
http://www.causeur.fr/marlene-schiappa-laicite-femmes-ecole-44465.html?utm_source=Envoi+Newsletter&utm_campaign=9f98cf2440-Newsletter&utm_medium=email&utm_term=0_6ea50029f3-9f98cf2440-57258861
MACRON-MANIA: LA FRANCE EST-ELLE PLUS UNIVERSALISTE QUE CONSERVATRICE?
En tout cas, elle n’est pas multiculturelle
Auteur : Jérôme Blanchet-Gravel (est essayiste)
La victoire d'Emmanuel Macron prouve que la France n'a pas renoncé à sa vocation mondiale. A une nuance de taille : c'est aujourd'hui le monde qui vient à la France, et non plus l'inverse. En témoignent les ambiguïtés du nouveau président, qui confond universalisme et multiculturalisme.
Dans son excellent essai Un racisme imaginaire. La querelle de l’islamophobie, Pascal Bruckner observait que la France contemporaine vivait surtout sur un « patriotisme de la rétraction et non d’expansion » et qu’elle rêvait de « fermer ses frontières plutôt que de les distendre à l’infini ». Non seulement la France ne possède plus aucune colonie, mais la montée du souverainisme en son sein traduirait la volonté de rompre avec les grands projets impériaux. En gros, la France serait sur le point d’accepter que ses frontières ne peuvent plus coïncider avec celles de l’univers. Mais avec la dernière victoire d’Emmanuel Macron, qu’en est-il vraiment ?
Les Français attachés à la fraternité globale
Malgré la renaissance conservatrice qui aurait lieu actuellement, la victoire de Macron à la présidentielle témoigne d’un fait : dans son ensemble, ce pays ne semble pas encore prêt à renoncer à son « ouverture sur le monde ». Outre la campagne plutôt moyenne du Front national, l’historique de ce parti qui lui nuira toujours et la performance désastreuse de Marine Le Pen lors du dernier débat, le peuple français semble toujours assez fidèle à ses prétentions universelles. Certains analystes pensent que la victoire de Macron résulte surtout des déboires personnels de François Fillon, mais peut-être, au fond, que les Français sont plus attachés qu’on ne le pense à cette idée plutôt naïve de fraternité globale.
Peut-être, aussi, que ce pays demeure inconsciemment trop catholique pour vouloir éventuellement sortir de l’Union européenne, pour se replier comme les Anglais sur une petite île de la solitude. On perçoit aujourd’hui les catholiques comme de vrais patriotes, mais Machiavel disait d’eux qu’ils étaient les pires citoyens, car ils demeuraient toujours partagés entre leur appartenance à la Cité et leur appartenance à l’Humanité entière. Les laïques n’oseront pas avouer que si la France répond toujours de Robespierre, comme le chantait Jean Ferrat, elle répond encore également de Saint Paul pour qui il n’avait plus « ni Juif ni Grec, ni esclave ni homme libre, ni homme ni femme », mais seulement des fils de Dieu. Il y a quelque chose de très chrétien dans le sans-frontiérisme.
http://www.causeur.fr/macron-mania-la-france-est-elle-plus-universaliste-que-conservatrice-44444.html?utm_source=Envoi+Newsletter&utm_campaign=9f98cf2440-Newsletter&utm_medium=email&utm_term=0_6ea50029f3-9f98cf2440-57258861
UNE NOUVELLE BOMBE JURIDIQUE CONTRE NAJAT VALLAUD-BELKACEM
Entre les deux tours de la présidentielle, le ministère de l'Éducation nationale a publié une circulaire pour légitimer le tirage au sort à l'entrée de l'université.
Par Sophie Coignard
Le 27 avril 2017, six jours après le premier tour de la présidentielle, le Bulletin officiel de l'Éducation nationale publie une circulaire qui sécurise la pratique du tirage au sort à l'université. Avant de faire ses cartons rue de Grenelle, Najat Vallaud-Belkacem a donc tenu à entériner la méthode de sélection la plus absurde qui soit, celle qui dénie toute valeur au mérite pour lui préférer le hasard, comme au loto.
Moins d'un mois plus tard, Me Henri de Beauregard dépose, au nom de l'association SOS éducation, une requête devant le Conseil d'État pour demander la suspension en urgence, puis l'annulation de ce texte. Cet avocat avait déjà donné du fil à retordre à l'ancienne ministre en s'attaquant avec succès à la suppression des courses au mérite pour les étudiants boursiers qui avaient obtenu une mention très bien au baccalauréat. « Il existe plusieurs parallèles entre les deux dossiers, remarque Me de Beauregard. Sur la forme, ce n'est pas une circulaire administrative qui peut édicter un règlement prévu par la loi, surtout quand celle-ci ne prévoit pas le tirage au sort parmi les critères de sélection, qui sont au nombre de trois : lieu de résidence, situation familiale et ordre des vœux effectués par le futur étudiant. Sur le fond, il s'agit dans un cas comme dans l'autre de nier toute valeur au mérite. »
Tandis que le secrétaire d'État à l'Enseignement supérieur Thierry Mandon affichait sa volonté de « faire disparaître le tirage au sort à l'université », Najat Vallaud-Belkacem avait déjà tenté de faire valider cette pratique, en janvier 2017, par un arrêté avant de le retirer face aux protestations du Cneser (Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche). Elle a voulu passer en force, au risque de voir le Conseil d'État lui donner tort une nouvelle fois, comme le laisse espérer le bon sens le plus élémentaire.
http://www.lepoint.fr/editos-du-point/sophie-coignard/coignard-une-nouvelle-bombe-juridique-contre-najat-vallaud-belkacem-22-05-2017-2129269_2134.php?M_BT=438266583523&m_i=FCwFjcoQabmc6izSJsEfEzRVeXY6O3fgOXk6n3XiKnKCoptOyfUJQkV%2B38xKWMJVl5M2FYgQluz8l0eQhrqhRtpJ5PwFF9#section-commentaires
JEAN-MICHEL BLANQUER - ÉDUCATION : MACRON À LA RECHERCHE DE LA TROISIÈME VOIE
Par Jean-Michel Blanquer – Ministre de l’Éducation de France
Il faut en finir avec la querelle stérile entre "pédagogistes" et "traditionalistes". La France a tous les atouts pour allier tradition et modernité. 9
Jean-Michel Blanquer - La science, clé de la réussite française
Par Jean-Michel Blanquer
La 6e place mondiale de la France en matière de recherche, fruit d'une volonté politique à long terme, masque le risque d'une lente érosion. 16
École, les bonnes et les mauvaises notes
Par Jean-Michel Blanquer
L'écart s'élargit en France entre les élèves le plus en difficulté et les meilleurs, nous disent les travaux scientifiques et la comparaison internationale. 11
Blanquer - Notre société est-elle encore éducatrice ?
Par Jean-Michel Blanquer
La politique familiale est un vecteur décisif en matière d'éducation et de réussite scolaire, d'où la nécessité de soutenir les familles. 3
Jean-Michel Blanquer - Échecs et maths
Par Jean-Michel Blanquer
En opposant effort et plaisir, égalité et excellence, le système éducatif français se retrouve à la traîne même dans les domaines où il était en tête. 6
Blanquer - Enseignement professionnel, la voie de l'excellence
Par Jean-Michel Blanquer
Il faut réhabiliter l'enseignement professionnel. Sa promotion et sa modernisation réinventeraient le savoir-faire à la française et la réussite des jeunes. 3
Jean-Michel Blanquer - Vive le français !
Par Jean-Michel Blanquer
La maîtrise de la langue est l'affaire de tous, mais avant tout de l'école. Les programmes de français doivent échapper à toute subjectivité politique. 13
Jean-Michel Blanquer - Vive l'internat !
Par Jean-Michel Blanquer
Il faut relancer ces établissements d'excellence, sacrifiés avec l'alternance en 2012, qui permettent aux élèves d'échapper aux déterminismes sociaux. 12
Jean-Michel Blanquer - Pisa : que faire ?
Par Jean-Michel Blanquer
Le système éducatif français, d'un niveau de résultat désormais moyen, est classé par l'OCDE comme le plus inégalitaire. Trois clés pour agir. 5
Jean-Michel Blanquer - Retrouvons nos facultés
Par Jean-Michel Blanquer
Le déclin du système universitaire français n'est pas une fatalité. Et les solutions sont connues. Jean-Michel Blanquer en présente quelques-unes. 4
Éducation nationale : la réforme tranquille de Jean-Michel Blanquer
Par Jean-Paul Brighelli
Pour sortir l'école de l'ornière, l'ancien directeur de la Direction de l'enseignement scolaire sous Luc Chatel préconise un "changement de cap". Interview. 13
Najat Vallaud-Belkacem vu par Dusault pour "Le Point".."/>
École : et si on faisait ce qui marche ?
Par Emmanuel Berretta
Jean-Michel Blanquer s'appuie sur la comparaison internationale, les sciences et l'expérience pour remettre l'Éducation nationale en marche. 18
Vallaud-Belkacem : "Ne laissons pas l'éducation être abîmée par les débats politiciens"
Bellamy - École : un sentiment d'enthousiasme et de désolation
Vallaud-Belkacem : "Ne laissons pas l'éducation être abîmée par les débats politiciens"
Par Najat Vallaud-Belkacem
Pour la ministre de l'Éducation, le projet détaillé par Jean-Michel Blanquer dans "L'École de demain" s'inspire principalement de la loi du 8 juillet 2013. 54
Jean-Michel Blanquer - À l'école du pragmatisme
Par Jean-Michel Blanquer
Seule une prise en compte rapide de ce qui se passe dans la classe permettra de contrer l'inégalité scolaire, notamment en éducation prioritaire. 4
Jean-Michel Blanquer - Sept forces pour décrocher l'excellence
Par Jean-Michel Blanquer
Pour le directeur général du Groupe Essec, l'enseignement supérieur français a les atouts pour faire réussir les jeunes. À condition de croire en soi ! 2
Culture générale : retrouver notre "paideia"
Par Jean-Michel Blanquer
L'homme postmoderne peine à définir son idéal. C'est pourquoi il faut injecter une bonne dose de culture générale au sein de l'enseignement supérieur. 3
Jean-Michel Blanquer - Vous avez dit "intelligence" ?
Par Jean-Michel Blanquer
Notre système éducatif, basé sur la réussite individuelle, doit opérer sa révolution. Nous tutoyons de plus en plus, mais nous ne savons pas "nounoyer". 3
Jean-Michel Blanquer : enseignement, les leçons de l'Asie
L'analyse du succès des universités asiatiques en dit long sur nos faiblesses et... nos forces.
Blanquer : comment sauver les profs
Chahutés, sous-payés, peu consultés, les enseignants peinent à exercer un métier pourtant primordial pour notre société. Et si ce n'était pas une fatalité ? 9
Blanquer - Haine de l'excellence, haine de soi
"Une novlangue que l'on croyait réservée à des errements passés réapparaît et ferait sourire si le sujet n'avait une telle importance", assure Blanquer. 58
À SITUATION NOUVELLE, RÉPONSES NOUVELLES
La nomination d’Edouard Philippe donne l’orientation d'un programme qui aura tôt fait de révéler sa dureté à l’encontre du monde du travail
Emmanuel Macron poursuit son offensive de recomposition du paysage politique. Derrière les belles paroles sur la démocratie et l’apaisement du pays, son projet vise à mettre en place une majorité parlementaire à ses ordres. Pour cela, le Chef de l’Etat continue de théoriser un clivage entre repli et ouverture, mondialistes et souverainistes ou progressistes et conservateurs, afin de maquiller son projet fondamental : sauver le système. Il est permis d’alerter, sans procès d’intention, sur un programme qui, même accompagné de sourires, aura tôt fait de révéler sa dureté à l’encontre du monde du travail et de la création. La nomination du premier ministre Edouard Philippe, « homme de droite », et d’un gouvernement au service du libéralisme donne l’orientation. Et les stratèges parvenus au pouvoir espèrent bénéficier, une fois de plus, d’une extrême droite portée au rang d’opposition privilégiée pour faire accepter l’inacceptable.
Cette offensive s’appuie sur une soif de renouvellement de la vie politique beaucoup trop longtemps ignorée et sur laquelle nous avions attiré l’attention dans ces colonnes. Elle s’est exprimée de différentes manières dans les urnes. Mais le prétendu renouveau macroniste ne touche en rien aux structures de domination et d’exploitation, ni au clivage de classe, ni aux institutions agonisantes de la cinquième République.
Le système capitaliste a besoin de briser les consensus d’hier pour en imposer de nouveaux, conformes aux règles que réclame sa forme contemporaine, globale et financiarisée. « L’ouverture » dont le Président de la République a fait un argument de campagne est avant tout celle de la protection sociale et des services publics au grand vent des marchés concurrentiels, une ouverture à la mondialisation capitaliste et non à des processus de coopération économiques ou culturels. Il en va de même avec le beau mot de « progressisme », qu’il veut engluer dans la course à l’argent.
Le progressisme social, démocratique et écologique ne saurait se diluer dans la marche en avant du capital. Il ne peut y avoir d’émancipation humaine sans développer et moderniser les services publics, sans porter le débat sur une répartition juste des richesses qui oblige à augmenter la rémunération du travail, sans moderniser la protection sociale et inventer de nouvelles sécurités de vie. Au contraire, le projet de M. Macron consiste à aller plus vite et plus loin dans le sens de ce qui a été accompli durant le précédent quinquennat. La protection sociale, le droit du travail, la fiscalité comme les allocations chômage sont clairement annoncés dans le collimateur, avec comme modèle les pays européens qui se sont remodelés aux canons de la mondialisation sous dictée des institutions européennes, qui n’ont d’ailleurs pas manqué de réaffirmer leurs exigences avant même l’intronisation du nouveau Président de la République.
Malgré tous les artifices de campagne, le Président Macron va devoir composer avec une société fracturée par les inégalités et inquiète du spectacle d’un monde en proie à des menaces de guerre et de désastres environnementaux. Ceci renforce considérablement l’enjeu de l’élection des députés dans quelques semaines.
La question est simple ! Lui donnons-nous carte blanche pour mettre définitivement le travail sous la coupe des exigences actionnariales avec une nouvelle loi de précarisation pour faire de l’entreprise l’échelle de toute négociation sur le temps et les conditions de travail ? Va-t-il pouvoir l’imposer en recourant aux ordonnances ? Lui permettrons-nous de supprimer l’impôt sur la fortune et d’abaisser l’impôt sur les sociétés quand celui des travailleurs et des consommateurs continuera d’augmenter ? La proposition de suppression de la taxe d’habitation va-t-elle conduire à sacrifier les collectivités locales qui restent le lieu d’une démocratie vivante car proche des gens ? Sa proposition de moralisation de la vie politique va-t-elle permettre de mettre à l’écart les puissances d’argent de la délibération démocratique ?
http://patrick-le-hyaric.fr/situation-nouvelle/
LES REGRETS DE FRANÇOIS FILLON AVANT UNE RECONVERSION DANS LE PRIVÉ?
Le candidat malheureux des Républicains aurait confié ses regrets, notamment sur son alliance avec Sens Commun.
Discret depuis son élimination au premier tour de l'éléction présidentielle française, que devient François Fillon? L'ex-Premier ministre admet quelques erreurs, mais reste éloigné de la politique. Il prépare sa reconversion dans le privé, et rêve d'escalade.
Si François Fillon ne s'exprime quasiment pas pour l'instant, ses anciens lieutenants le font pour lui. "Il est passé à autre chose", confie par exemple son ami, et ex-coordinateur de sa campagne, Bruno Retailleau, dans les colonnes du Parisien. "Il prépare sa reconversion dans le privé. Il a envie de faire des choses concrètes, et dans un univers qui n'a rien à voir avec la politique", ajoute Anne Méaux, sa conseillère en communication.
Nos confrères du Parisien sont malgré tout parvenu à obtenir quelques informations au sujet du candidat. Le Sarthois laisse notamment transparaître quelques regrets sur la gestion de sa campagne électorale. "Par rapport à Sens commun, j'ai sûrement fait une connerie. Je n'aurais pas dû leur donner autant de place dans ma campagne", aurait-il expliqué au téléphone à un "ancien ministre".
http://www.lavenir.net/cnt/dmf20170521_01006988/les-regrets-de-francois-fillon-avant-une-reconversion-dans-le-prive?utm_source=lavenir&utm_medium=newsletter&utm_campaign=soir&utm_content=general-news&&M_BT=147938901970
8A- BREXIT
8B- CETA
8C- CD1
8D- UNION EUROPÉENNE
UNION EUROPÉENNE. LE BRAS DE FER ENTRE LES DEUX EUROPES
Il n’est pas passé inaperçu que l’Union européenne envisage de recourir au désormais fameux « article 7 » du traité de Lisbonne envers la Hongrie, suspendant son droit de vote. En parallèle, la Pologne et l’Autriche ont également reçu des menaces sérieuses de sanctions pour leur refus catégorique des quotas de migrants.
« Si rien n’est fait avant notre prochain rapport en juin, la Commission n’hésitera pas à utiliser ses pouvoirs en vertu des traités et à ouvrir des procédures d’infraction », a déclaré le commissaire aux Migrations, Dimitris Avramopoulos, lors d’une conférence de presse au Parlement européen à Strasbourg, à la mi-mai. Dans une résolution adoptée à Strasbourg par 393 voix pour, 221 contre et 64 abstentions, les eurodéputés ont estimé que la situation actuelle en Hongrie présentait « un risque clair de violation grave » des valeurs fondamentales de l’Union, ce qui selon eux « justifie le lancement de la procédure » prévu à l’article 7 du Traité de Lisbonne.
Cette disposition – qui n’a encore jamais été utilisée – peut déboucher sur la suspension des droits de vote de la Hongrie au sein du Conseil européen, qui réunit les États membres de l’Union européenne. Selon les initiateurs de la résolution, le « régime de Viktor Orbán » présente « une grave détérioration de l’État de droit, de la démocratie et des droits fondamentaux ces dernières années » en particulier en ce qui concerne « la liberté d’expression », « l’indépendance du pouvoir judiciaire » et « les droits fondamentaux des migrants ».
Côté hongrois, on explique que les réseaux Soros contre-attaquent suite aux mesures et projets du gouvernement hongrois à l’égard des ONG et de la CEU de George Soros. Les membres du PPE, le parti européen dont Orbán et son parti, le Fidesz, sont membres, ont par ailleurs majoritairement voté en faveur de cette résolution, malgré la rencontre récente entre Viktor Orbán et le président du PPE afin de rassurer les eurodéputés.
La Pologne et l’Autriche également dans le collimateur, la Tchéquie et la Slovaquie sous surveillance
« Accepter des migrants provoquerait plus de dégâts à la Pologne que d’éventuelles sanctions de l’UE, » a déclaré le ministre polonais de l’Intérieur, Mariusz Błaszczak, en réaction aux propos du commissaire européen. Le gouvernement centriste et européiste de la Pologne avait accepté les quotas de migrants en septembre 2015, mais moins de deux mois plus tard, le nouveau gouvernement conservateur PiS s’y est opposé, conformément aux attentes de la majorité des Polonais, et s’y tient, épaulant la Hongrie en particulier dans son opposition au pouvoir central européen.
http://www.breizh-info.com/2017/05/23/70104/bras-de-fer-entre-deux-europes
UN ARRÊT IMPORTANT DE LA COUR DE JUSTICE EUROPÉENNE
En faisant appel à la Cour de justice européenne pour un petit accord commercial avec Singapour, l’ancien commissaire au commerce européen, Karel de Gucht, avait voulu créer une jurisprudence favorable pour les traités de libre-échange avec les États-Unis et le Canada. Le but était de les faire reconnaitre comme traités de seule compétence européenne. Cela peut paraitre secondaire mais c’est en fait d’une grande importance car ça aurait permis à ces grands traités de commerce et de dérégulation de ne pas passer par la case des Parlements nationaux pour leur ratification, mais seulement par le Parlement européen tenu par la droite.
L’arrêt pris mardi 16 mai est donc très important car la Cour de justice européenne confirme que la Commission européenne n’a pas le droit de passer en force.
Dans son arrêt, la Cour de Justice européenne estime que le projet de justice spéciale pour les investisseurs et les questions relatives aux services financiers restent de la compétence des États. Il est donc impossible d’avancer sur ces domaines sans l’assentiment des Parlements nationaux. L’arrêt rappelle aux technocrates bruxellois où s’arrêtent leurs pouvoirs, et où demeure la souveraineté des peuples.
C’est une victoire pour les forces progressistes et écologistes puisque c’est ce pourquoi nous nous battons depuis des années. C’était le cas notamment du Parlement wallon que nous avions soutenu lorsqu’il avait demandé que ces aspects fassent l’objet d’un processus de ratification par tous les parlements avant toute application.
http://www.patrick-le-hyaric.eu/un-accord-important-de-la-cour-de-justice-europeenne/
8F- ÉCOLOGIE
CHANGEMENT CLIMATIQUE. LE PERMAFROST ENTOURANT LA BANQUE MONDIALE DE GRAINES A FONDU
La réserve de Svalbard, en Norvège, censée protéger les semences mondiales de toutes les catastrophes, est elle-même menacée par le réchauffement climatique.
Par chance, aucune graine n’a été perdue. Mais nul ne s’attendait à ce que l’entrée de la “grotte” de Svalbard installée au cœur du permafrost de l’île norvégienne du Spitzberg, au-delà du cercle arctique, soit inondée… par de la glace fondue. Cette chambre forte souterraine, où des millions de semences sont stockées, est censée jouer un rôle clé dans la préservation des cultures vivrières de toute la planète.
“Nous n’avions pas prévu que le permafrost ne serait plus là et qu’il subirait un climat aussi extrême”, indique au Guardian Hege Njaa Aschim, du gouvernement norvégien, propriétaire de la réserve. “Fin 2016 [l’année la plus chaude jamais enregistrée] les températures moyennes ont augmenté de sept degrés par rapport à la normale au Spitzberg, poussant le permafrost au-delà du point de fusion”, précise le quotidien britannique.
Des mesures d’urgence – comme le creusement de tranchées pour dévier l’eau ou le retrait des équipements électriques de l’entrée du tunnel – ont été prises. Mais cet incident remet en question la fiabilité de cette banque mondiale supposée protéger les graines de toute catastrophe, sans intervention humaine. “Nous devons trouver des solutions. C’est une énorme responsabilité que nous prenons très au sérieux, assure Hege Njaa Aschim. Nous le faisons pour le monde.”
http://www.courrierinternational.com/article/changement-climatique-le-permafrost-entourant-la-banque-mondiale-de-graines-fondu
PAYS DIVERS
09- PROCHE ORIENT – SYRIE, ÉGYPTE, IRAK, IRAN, ISRAEL, TURQUIE, RUSSIE
L’AXE DU MAL DÉPLACÉ
par Gérard Leclerc
Le discours que Donald Trump devait prononcer à Ryad, dimanche, était attendu avec perplexité par beaucoup. Devant les dirigeants de l’Arabie saoudite, auxquels s’étaient joints cinquante responsables du monde arabe, le président américain ne pouvait décemment réitérer les attaques violentes qu’il avait lancées durant sa campagne électorale contre l’islam et contre les musulmans. Allait-il même se démarquer de son attitude de Président, voulant stopper toute arrivée sur le territoire américain de ressortissants de pays considérés comme dangereux ? De fait, le discours prononcé hier marque un changement radical d’attitude. Plus question de stigmatiser l’islam et ceux qui s’en réclament. Trump a même rappelé que 95 % des victimes du terrorisme mondial étaient musulmanes. Du coup, la guerre engagée, notamment par le biais du terrorisme, n’était plus de nature religieuse. Elle était définie comme « une bataille entre le Bien et le Mal ».
« Il s’agit d’une bataille entre des criminels barbares qui cherchent à éradiquer la vie humaine et des gens bien de toutes les confessions qui cherchent à la protéger. » Le président américain a donc opéré un de ces retournements qu’expliquent les responsabilités suprêmes, mais aussi sans doute les intérêts immédiats, de nature économique, qu’il a à défendre. Est-ce à dire qu’il s’aligne sur la prudence de son prédécesseur, Barack Obama, qui, lors d’un discours célèbre au Caire, avait tenté de renouer les liens avec le monde musulman, singulièrement endommagés par la guerre terrible menée en Irak à l’initiative de George Bush ?
https://www.france-catholique.fr/L-axe-du-mal-deplace.html?utm_campaign=Emailing+du+lun.+22%2f05%2f2017+%c3%a0+16%3a55%3a33&utm_content=50+ans+du+Renouveau&utm_medium=Emailing+via+Message+Business&utm_source=Message+Business&utm_term=Soci%c3%a9t%c3%a9+de+Presse+France+Catholique
#TURQUIE ANKARA CONVOQUE L'AMBASSADEUR AMÉRICAIN APRÈS DES HEURTS À WASHINGTON ENTRE LES GARDES DU CORPS D'ERDOGAN ET DES MANIFESTANTS
La Turquie a protesté lundi auprès de l'ambassadeur américain à Ankara contre "des failles de sécurité" lors de la visite du président Recep Tayyip Erdogan à Washington, marquée par des heurts entre des gardes du corps turcs et des manifestants pro-kurdes.
Dans un climat de tensions entre les Etats-Unis et la Turquie, le ministère turc des Affaires étrangères a annoncé dans un communiqué avoir convoqué l'ambassadeur américain John Bass et lui avoir transmis "une protestation écrite et verbale".
"Une demande a été formulée pour qu'une enquête complète soit menée par les autorités américaines sur cet incident diplomatique et que les explications nécessaires soient fournies" à Ankara, selon le communiqué.
Le ministère turc a déploré "des failles de sécurité durant le séjour de notre président à Washington causées par l'incapacité des autorités américaines à prendre des précautions suffisantes pour chaque étape du programme officiel". Il a néanmoins affirmé que ces griefs "n'éclipseront pas ce qui fut par ailleurs une visite très réussie et très importante".
Des affrontements violents entre des gardes du corps turcs et des manifestants kurdes avaient eu lieu le 16 mai à Washington peu après un entretien entre M. Erdogan et le président américain Donald Trump à la Maison Blanche.
http://tempsreel.nouvelobs.com/en-direct/a-chaud/37419-turquie-etatsunis-ankara-ankara-convoque-ambassadeur-am.html
IRAN: LES RÉFORMATEURS GAGNENT DE NOMBREUSES VILLES AUX MUNICIPALES
La coalition des réformateurs et modérés en Iran a pris le contrôle de nombreuses villes, dont Téhéran, lors des municipales organisées vendredi en même temps que la présidentielle largement remportée par le modéré Hassan Rohani.
Les deuxième et troisième ville du pays, Machhad (nord-est) et Ispahan (centre), ainsi que Shiraz et Yazd (sud), Karaj (près de Téhéran) et Zahedan (sud-est) sont désormais totalement ou presque totalement contrôlées par les élus réformateurs. Machhad et Ispahan étaient jusque-là contrôlées par les conservateurs, qui géraient aussi Téhéran depuis 14 ans avec le maire Mohammad Bagher Ghalibaf.
A Tabriz (nord-ouest), Qazvin (nord) ou Bandar Abbas, les réformateurs sont majoritaires. Les femmes renforcent aussi leur présence dans des villes comme Téhéran où elles sont désormais six sur 21 élus.
A Ardébil (nord ouest), une réformatrice est arrivée en tête des élus de la ville.
Dans la province plutôt rurale et traditionnelle de Sistan-Balouchistan (sud-est), 415 femmes ont été élues au sein des conseils municipaux et des villages contre 185 précédemment, selon l'agence Isna.
http://www.levif.be/actualite/international/iran-les-reformateurs-gagnent-de-nombreuses-villes-aux-municipales/article-normal-665281.html?utm_source=Newsletter-22/05/2017&utm_medium=Email&utm_campaign=Newsletter-RNBDAGLV&&M_BT=5443005350908
10- ORIENT (INDE, CHINE, JAPON, CORÉE, INDONÉSIE, VIET-NAM)
RÉVEIL : LE GHANA « AU CŒUR DU CHRISTIANISME MONDIAL »
Le Ghana adopte la foi chrétienne avec une ferveur qui contribue de plus en plus à façonner son identité nationale, peut-on lire dans un article publié sur Reuters. Le pays est au centre d’un réveil qui place l’Afrique de l’Ouest au cœur du christianisme mondial, a déclaré le professeur Kwanza Asamoah-Gyadu du Trinity Theological Seminary à Accra.
Plus de 70 % des 26 millions d’habitants au Ghana sont chrétiens. Environ 41 % des 560 millions de protestants du monde vivent en Afrique et ce chiffre pourrait atteindre les 53 % d’ici 2050, d’après un article publié cette année dans l’International Bulletin of Mission Research.
Nombreux sont ceux qui assistent à l’église le weekend. Les veillées de prière sont communes et des panneaux publicitaires pour des réunions chrétiennes s’affichent dans les rues. Il est fréquent de voir des gens étudier la Bible dans le bus et de nombreux employés garder des Bibles ouvertes sur leurs bureaux, témoigne Matthew Mpoke Bigg, journaliste chez Reuters.
Le christianisme a été apporté par les catholiques romains et les protestants traditionnels, mais la foi pentecôtiste avec une vraie adoration et un Dieu de miracles a soutenu l’ascension récente de la foi, a déclaré Asamoah-Gyadu, un spécialiste du christianisme africain.
Les églises se répandent parce que l’autorité coule à travers l’expérience spirituelle, plutôt que la hiérarchie ou l’éducation formelle.
https://chretien.news/reveil-au-ghana/
VIETNAM - « NOUS ATTENDONS UNE RÉPONSE DU GOUVERNEMENT ET DE LA SOCIÉTÉ FORMOSA »
- entretien exclusif avec Mgr Nguyên Thai Hop, évêque de Vinh
L'initiative est inédite : des prêtres vietnamiens, du diocèse de Vinh, sont actuellement en Europe pour alerter l'opinion publique internationale sur la situation des provinces du centre de leur pays. Celles-ci ont été touchées, il y a un peu plus d'un an, par la plus grave catastrophe écologique de l'histoire récente du Vietnam.
En avril 2016, le rejet en mer de Chine de substances toxiques par l’aciérie taïwanaise Formosa a causé une pollution dramatique de l’espace maritime ; par centaines de tonnes, des poissons et des crustacés sont venus s’échouer sur les plages. L’événement a suscité une émotion considérable au sein de la population et, depuis lors, les protestations n’ont pas cessé.
Le 3 mai 2016, 18 000 personnes signaient une lettre destinée aux autorités civiles locales et à l’Assemblée nationale vietnamienne, décrivant la situation catastrophique de la population de la région. Un an plus tard, c’est un courrier, cette fois signé par près de 200 000 personnes, que la délégation, menée par Mgr Nguyên Thai Hop, évêque de Vinh, a remis aux représentants d’organisations internationales.
De passage à Paris, Mgr Nguyên Thai Hop, 72 ans, a accepté de répondre aux questions d’Eglises d’Asie.
... pour lire la suite : http://eglasie.mepasie.org/asie-du-sud-est/vietnam/2017-05-22-ab-nous-attendons-une-reponse-du-gouvernement-et-de-la-societe-formosa-bb-entretien-exclusif-avec-mgr-nguyen-thai-hop-eveque-de-vinh
AVANT QU’IL NE SOIT TROP TARD
Un millier de personnes a défilé le 15 mai dans les rues de Jayapura, la capitale de la province indonésienne de Papouasie, à l’appel de la « Guilde des Eglises ». Pour manifester leur inquiétude face à l’activisme croissant des mouvements islamistes dans une province à 83% chrétienne, et demander leur dissolution.
Au premier rang il y avait l’évêque catholique Mgr Leo Laba Ladjar. Il a expliqué que si les organisations islamistes présentes en Papouasie n’ont pas encore fait parler d’elles, « nous voulons que les gens soient conscients de leur présence avant qu’il ne soit trop tard ».
Les évêques de France (et d’Allemagne, et d’Italie, etc.) devraient inviter Mgr Ladjar…
http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2017/05/20/avant-qu-il-ne-soit-trop-tard-5946083.html
11- ISLAM, ISLAMISME, IMMIGRATION
LES ENFANTS CHRÉTIENS MALMENÉS DANS LES PAYS À MAJORITÉ MUSULMANE
L’intimidation à l’école fait partie de la vie normale pour les enfants chrétiens dans les pays à majorité musulmane, notamment en Afrique du nord. « Tu seras puni d’un feu éternel », « Tu es un blasphémateur » ou encore « Tes parents sont des pécheurs » sont des phrases souvent entendues des écoliers chrétiens dans ces régions, rapporte Portes Ouvertes USA.
« C’est très difficile pour les enfants et pour nous en tant que parents », dit un pasteur d’Algérie. En tant que père de trois adolescents, il connaît très bien la triste réalité que les enfants chrétiens d’Afrique du nord traversent. De nombreuses fois, il a dû écouter ses enfants partager leurs histoires lorsqu’ils rentraient de l’école où ils avaient été malmenés. « Même les enseignants participent parfois à cela », ajoute-t-il.
« Les enfants arrivent à la maison attristés ; ils se sentent humiliés […] Un de mes fils a traversé un temps très difficile il y a quelques années. Il était tellement affecté par ce qui s’est passé à l’école qu’il avait trop peur de dormir seul dans sa propre chambre […] Nous avons prié pour et avec lui et avons beaucoup parlé avec lui. Ce n’est qu’après ces trois mois qu’il fut capable de faire face à ce qui s’était passé », témoigne le pasteur. Et d’ajouter : « Nous, en tant que parents, essayons de soutenir nos enfants. Nous espérons qu’ils demeurent forts en tant que chrétiens […] Nous essayons de leur apprendre que, malgré l’hostilité, ils devraient prier, même pour ceux qui perpètrent des meurtres ».
Une des difficultés que rencontrent les enfants chrétiens dans ces pays musulmans, est qu’ils sont obligés d’apprendre des versets du Coran.
https://chretien.news/les-enfants-chretiens-malmenes/
INCIVILITÉS ET HARCÈLEMENT À LA CHAPELLE : L’ÉPREUVE DU FEU POUR EMMANUEL MACRON ET ÉDOUARD PHILIPPE
par Valérie Toranian
C’est un fait de société exemplaire et un bon cas d’école pour le tout jeune gouvernement Philippe et le président Macron. Des riverains du quartier de la Chapelle (Xe et XVIIIe arrondissements de Paris) décident de dénoncer le harcèlement, l’insécurité, la violence dans une pétition au titre choc et révélateur : « Les femmes, une espèce en voie de disparition au cœur de Paris. »
« Le Parisien décrit un quotidien où des femmes ont peur de se déplacer seules et surveillent leurs tenues vestimentaires. »
Les signataires, SOS la Chapelle et Demain la Chapelle, se définissent comme des « associations laïques et non politiques d’habitants et commerçants du quartier, concernés par les récentes nuisances et les insécurités grandissantes ». La pétition dénonce « les insultes dans toutes les langues », les vols à la tire, l’alcoolisme de rue, les crachats, les trafics d’être humains, drogues, cigarettes ou faux documents. « Des rues entières abandonnées aux seuls hommes. » « Certaines d’entre nous se terrent chez elles. » Dans un article du Parisien du jeudi 18 mai, Cécile Beaulieu décrit un quotidien où des femmes ont peur de se déplacer seules et surveillent leurs tenues vestimentaires.
Recadrage immédiat sur les réseaux sociaux par les féministo-gauchistes qui s’insurgent d’une pétition au sous-texte « raciste » et dénoncent pêle-mêle la stigmatisation d’une culture, la haine raciale, les manœuvres de la fachosphère. L’argument est désormais bien connu : arrêtons de créer de faux problèmes de culture ou de migrants, c’est un problème social de pauvreté. Les femmes sont toujours harcelées, pourquoi s’en inquiéter uniquement lorsque le problème est lié à des zones à forte concentration migratoire ? Ceux qui le font sont donc des racistes, CQFD.
« Pourquoi parler de haine raciale alors que parmi les riverains inquiets et exaspérés se trouvent des hommes et des femmes, habitants ou commerçants, d’origine maghrébine, musulmans ou non-musulmans ? »
La question relèverait donc uniquement du social. Voire de l’urbanisme. C’est l’interprétation de Caroline de Haas, militante féministe, ex-conseillère auprès de Najat Vallaud-Belkacem et candidate aux législatives à Paris sous l’étiquette PC, EELV : elle explique placidement, dans un reportage télévisé sur LCI, que le problème réside dans « l’étroitesse des trottoirs dans des quartiers » car lorsqu’il y a « concentration de personnes qui restent à la même place toute la journée, il y a violence faite aux femmes. » On pourrait, pour régler le problème, continue-t-elle, « élargir les trottoirs ou mettre de l’éclairage pour lutter contre les coins sombres ». Défense de rire.
Les riverains de La Chapelle/Pajol, consternés par la tournure des événements, refusent d’être assimilés à des racistes. Ils veulent l’intervention des pouvoirs publics. Leur …
« Notre président fait la part belle à la société civile ; il s’enorgueillit d’avoir plusieurs ministres qui en sont issus, il veut une écoute plus directe de ses concitoyens. Une belle occasion lui est donnée de répondre à l’interpellation des riverains du nord-est de Paris. «
http://www.revuedesdeuxmondes.fr/incivilites-harcelement-a-chapelle-lepreuve-feu-emmanuel-macron-edouard-philippe/
LES DÉRIVES DE L'ISLAM ET DE LA LAÏCITÉ VUS PAR UN IMAM ET UNE ÉLUE MUSULMANE
Deux livres de dialogue dans lesquels chaque auteur évoque sans complaisance l'islam en France et ses défis.
Quel est l'avenir de l'islam en France? Tareq Oubrou, imam de la mosquée de Bordeaux, et Naïma M'Faddel, adjointe au maire de Dreux, musulmane, exposent chacun leur analyse dans deux livres d'entretiens lumineux. Dans La Féministe et l'Imam, Tareq Oubrou est soumis à la question par la journaliste Marie-Françoise Colombani, athée convaincue, viscéralement attachée à la laïcité.
De son côté, Naïma M'Faddel, qui a pendant plus de vingt-cinq ans travaillé dans les cités, est interrogée sur son expérience de terrain par son ami l'islamologue Olivier Roy dans l'ouvrage Et tout cela devrait faire d'excellents Français.
Dans les deux cas, les auteurs discutent à bâtons rompus de tous les sujets polémiques, de la montée en puissance du salafisme dans les banlieues au port de la burqa, en passant par les viols de Cologne, les menus halal, le repli communautaire, les horaires spéciaux dans les piscines publiques ou encore la polygamie.
Pour une réforme progressive de l'islam
C'est le parcours de Tareq Oubrou qui a d'abord intrigué Marie-Françoise Colombani. Influencé par les écrits de Hassan el-Banna, fondateur des Frères musulmans et grand-père de Tariq Ramadan, l'imam de Bordeaux a longtemps promu le port du voile. Cet érudit soufi a depuis radicalement évolué, défendant désormais bec et ongles l'égalité entre les femmes et les hommes.
Aujourd'hui, il affirme ainsi que le port du voile n'a aucun fondement religieux incontestable, se déclare en faveur de la théorie du genre et assure qu'on "peut parler d'un problème quant à la sexualité dans le monde arabo-musulman". En raison de ses prises de positions progressistes, le théologien est soupçonné de double jeu par certains musulmans et régulièrement condamné à mort par les islamistes.
Il appelle de ses voeux une réforme de la religion musulmane, mais qui ne doit pas, selon lui, se faire brutalement. La priorité, souligne-t-il, est avant tout de proposer une interprétation du Coran en le replaçant dans son époque et de former des imams compétents.
Mettre les musulmans face à "leurs torts et leurs travers"
Comme Tareq Oubrou, Naïma M'Faddel se montre très critique envers ses coreligionnaires. L'élue locale souhaite en effet que les musulmans "regardent en face leurs torts et leurs travers". Les salafistes gagnent du terrain, rappelle-t-elle, et "on assiste depuis quelques années à l'augmentation de 'signes' d'une pratique plus ostentatoire et plus rigoriste".
Cependant, cette femme de terrain n'hésite pas à dénoncer la discrimination dont sont victimes les musulmans et les travers de la politique de la ville, qu'elle accuse d'être à l'origine du communautarisme. De même, Naïma M'Faddel s'insurge contre les dérives de la laïcité à la française en prenant l'exemple de l'affaire du burkini: "A l'image de l'Arabie saoudite, de l'Iran ou de l'Afghanistan, nous nous dirigeons vers 'une police des moeurs', dont la mission est de contrôler la tenue vestimentaire des femmes."
Le tableau n'est pas réjouissant. Mais, comme dit la sagesse arabe, citée par Tareq Oubrou: "La crise porte toujours la délivrance avec elle, comme toute nuit annonce l'aube."
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/religion/les-derives-de-l-islam-et-de-la-laicite-vus-par-un-imam-et-une-elue-musulmane_1907247.html?PMSRC_CAMPAIGN=20170523091701_21_nl_nl_lexpress_quotidienne_5923e17d8a4467f72c7b23c6&xtor=EPR-181- [20170523091701_21_nl_nl_lexpress_quotidienne_5923e17d8a4467f72c7b23c6_001ZRY]-20170523-[_004JC8W]-[RB2D106H001CTNV2]-20170523071900#PMID=ZHMudGFuZ3VheUBiZWxsLm5ldA==
LE MINISTRE DE L’INTÉGRATION ALLEMAND CONTESTE L’EXISTENCE D’UNE CULTURE ALLEMANDE
…tout en ajoutant que les étrangers n’ont pas pour vocation d’être assimilés.
Le secrétaire d’État à la Migration, aux Réfugiés et à l’Intégration du gouvernement fédéral allemand madame Aydan Özoğuz, également vice-présidente du Parti social-démocrate SPD, conteste l’existence d’une culture allemande et estime que la diversité constitue la force de la nation, tout en ajoutant que les étrangers n’ont pas pour vocation d’être assimilés.
Elle considère, au sein d’une contribution publiée dans l’organe de presse Tagesspiegel, qu’une culture spécifique allemande « n’est tout simplement pas identifiable » par-delà la langue allemande avant d’ajouter que « d’un point de vue historique, les cultures régionales, l’immigration et la diversité ont imprégné davantage notre histoire. La mondialisation et la transformation en cours de l’Allemagne en une société de nombre croissant de gens et modes de vie différents conduit à une plus grande diversification de la diversité. » et
« Même si c’est trop compliqué pour certains, l’Allemagne est diverse. Bien que la diversité culturelle de notre nation soit fastidieuse, elle constitue néanmoins la force de notre nation en tant que société ouverte. L’invocation d’une culture dominante ne crée pas, par contre, de communauté, mais exclut. Elle jette de l’huile sur le feu, afin de se réchauffer elle-même. On ne peut pas prescrire aux migrants de s’adapter à une prétendue culture majoritaire.
http://www.bvoltaire.fr/ministre-de-lintegration-allemand-conteste-lexistence-dune-culture-allemande/?mc_cid=242620bcd8&mc_eid=a5eb12b154
ALLEMAGNE: INTÉGRER LES MIGRANTS ?
« Nous sommes une société ouverte. Nous marchons à visage découvert. Nous ne portons pas de burqas ».
par Soeren Kern • 23 mai 2017
La liste ne place pas la culture allemande en position dominante et ne la considère même pas comme culture de référence (Leitkultur) ; quant au groupe de travail il n'exige pas des migrants qu'ils s'assimilent au mode de vie allemand. En réalité, les principes directeurs encouragen, les Allemands à adopter les normes culturelles que les migrants ont importées avec eux en Allemagne.
"Nous ne pouvons demander que nos coutumes soient respectées si nous ne sommes pas capables de les énoncer ... Notre pays est façonné par le christianisme ... L'Allemagne fait partie de l'Occident, culturellement, spirituellement et politiquement". — Thomas de Maizière, ministre allemand de l'intérieur.
Les partisans du Leitkultur affirment qu'il faut empêcher l'émergence de sociétés parallèles, notamment celles qui sont régies par la charia islamique.
Le préambule démarre ainsi :
« L'intégration affecte l'ensemble de la population en Allemagne. La cohésion sociale ne se décrète pas et ne peut faire l'objet d'une politique ... La solidarité est l'un des principes fondamentaux de notre coexistence. Elle se manifeste dans notre compréhension mutuelle et dans l'attention aux besoins des autres - nous défendons une société de solidarité ...
« L'immigration change la société et exige de l'ouverture, du respect et une tolérance mutuelle ... Il n'est pas correct d'agiter des craintes et d'afficher son hostilité - nous défendons une société cosmopolite ...
« Le processus d'intégration européen n'est pas seulement une garantie pour la paix en Europe, la prospérité et l'emploi, il incite aussi à la convergence culturelle et à l'émergence de valeurs européennes communes - nous voulons une Europe unie ».
https://fr.gatestoneinstitute.org/
LE MARIAGE D’UNE FILLETTE JETTE UNE LUMIÈRE CRUE SUR LES VIOLATIONS DES DROITS DES FEMMES EN TUNISIE
Le tribunal du Kef a estimé que la jeune fille de 13 ans, violée et enceinte, « était apte au mariage » avec un proche responsable des faits. Ce dernier échappe ainsi à la prison.
Par Charlotte Bozonnet
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/12/16/le-mariage-d-une-fillette-jette-une-lumiere-crue-sur-les-violations-des-droits-des-femmes-en-tunisie_5049985_3212.html#t02WDArKxGbqtJLB.99
SUR LA PANCARTE, ELLE A ÉCRIT EN LETTRES CAPITALES « HOW I MET YOUR MOTHER ? » (« comment ai-je rencontré votre mère ? »), reprenant le titre d’une série télé américaine humoristique, et cette réponse, cinglante : « Je l’ai violée lorsqu’elle avait 13 ans ».
A l’image de cette jeune manifestante tunisienne, plusieurs dizaines de personnes, en majorité des femmes, se sont rassemblées, mercredi 14 décembre, à Tunis devant le Parlement pour dénoncer une nouvelle affaire de mariage d’une mineure.
La colère des militantes a éclaté, mardi, quand a été connue la décision d’un tribunal du Kef, région située dans le nord-ouest de la Tunisie, prise le 1er décembre et autorisant le mariage d’une jeune fille de 13 ans avec un proche âgé de 20 ans qui l’a mise enceinte. Pour les organisations de défense des droits des femmes, l’adolescente a été violée et ce mariage n’est qu’une façon pour son agresseur d’éviter des poursuites, comme le lui permet la loi.
Chokri Mejri, porte-parole du tribunal de première instance, a tenté d’expliquer la décision, assurant que l’adolescente n’avait pas été violée. « Nous avons entendu la fille et après vérification de tous les détails, nous avons considéré qu’elle était apte au mariage. La preuve, elle est enceinte », a-t-il déclaré à l’AFP, précisant que « les deux familles ont demandé le mariage pour ne pas faire scandale ». Une version vertement contredite par la responsable de la protection de l’enfance de la région du Kef, Houda Abboudi : « Quand il s’agit d’une enfant de 13 ans, on ne peut parler d’un rapport sexuel avec consentement. Il s’agit d’un viol. »
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/12/16/le-mariage-d-une-fillette-jette-une-lumiere-crue-sur-les-violations-des-droits-des-femmes-en-tunisie_5049985_3212.html
INDONESIE - CONDAMNÉ À DEUX ANS DE PRISON, L'ANCIEN GOUVERNEUR AHOK RENONCE À FAIRE APPEL
Eglises d'Asie, le 23 mai 2017 - Condamné le 9 mai dernier contre toute attente à deux ans de prison pour « blasphème » et incarcéré depuis dans une cellule du quartier général des forces spéciales de l'armée indonésienne, l'ancien gouverneur de Djakarta, Basuki Tjahaja Purnama, dit 'Ahok', a indiqué lundi 21 mai, par l'intermédiaire de ses avocats, renoncer à faire appel. Le lendemain, lors d’une conférence de presse, son épouse, Veronica Tan, particulièrement émue, a lu une lettre manuscrite de son mari exposant les motivations de cette décision surprenante.
Après avoir remercié ses partisans de l’avoir porté dans leurs prières et de lui avoir fait parvenir livres, lettres et fleurs, Ahok explique avoir renoncé à la procédure « pour le bien de notre peuple et de notre nation ». Chrétien convaincu, il ajoute « [avoir] appris à pardonner et accepté » cette situation. « Je place mon espoir dans le Seigneur, maintenant et à jamais », écrit-il, en citant le psaume 123.
Les avocats de l’ancien gouverneur, qui entouraient Veronica Tan lors de la conférence de presse, ont largement commenté cette décision. L’un d’entre eux, I Wayan Sudirt, a déclaré que son client « [voulait] être au service du peuple », ajoutant qu’Ahok « [avait] confiance en la volonté de Dieu » ; un autre, Ronny Talapessy, a indiqué qu’Ahok redoutait des violences et un ralentissement de l’activité économique du pays
... pour lire la suite : http://eglasie.mepasie.org/asie-du-sud-est/indonesie/2017-05-23-condamne-a-deux-ans-de-prison-l2019ancien-gouverneur-ahok-renonce-a-faire-appel
12- AMÉRIQUE DU NORD – TRUMP – CANADA
WASHINGTON, RIYAD ET TÉHÉRAN : LES “ÉTATS PROFONDS” CONTINUENT DE TIRER LES FICELLES…
C’est cet « État profond » qui semble avoir aujourd’hui le dernier mot. Jusqu’à quand ?
Ce vendredi dernier, les Iraniens ont choisi leur nouveau président. Sans trop de surprise : le sortant Hassan Rohani est élu dès le premier tour avec 57 % des voix, contre Ebrahim Raïssi.
Hassan Rohani est donné pour « libéral », tandis qu’Ebrahim Raïssi serait « conservateur ». Inutile de préciser que ces étiquettes ne disent pas grand-chose, surtout lorsque plaquées sur une Perse à la civilisation multimillénaire.
À cet état de fait, plusieurs raisons.
La première tient à la nature du régime instauré en 1979 par l’ayatollah Rouhollah Khomeini, sorte de république couronnée, dirait-on en France, mais là-bas enturbannée : le président dirige tandis que ses ministres exécutent. En revanche, l’ayatollah Khamenei, le successeur du fondateur de la République islamique, veille à ce que les contingences civiles ne viennent pas trop empiéter sur le champ politico-religieux. Bref, en tant que « Guide suprême », il est là pour conserver le cap. La preuve en est que si l’ayatollah Khamenei, sceptique quant à l’apaisement avec le monde occidental, n’a pas non plus empêché Hassan Rohani de le négocier avec le succès qu’on sait, prévenant seulement que si l’Iran était prêt à commercer de nouveau avec le reste du monde, il n’était pas question pour autant d’accepter en bloc les « valeurs » occidentales.
La seconde est encore relative à cet « État profond », survivant à toutes les transitions démocratiques depuis près de quarante ans. C’est la prégnance du clergé, des Pasdarans, Gardiens de la révolution de 1979, désireux de maintenir une sorte de souffle « révolutionnaire », sans évidemment négliger les puissantes fondations d’anciens combattants de cette guerre contre l’Irak, peu ou prou diligentée et financée par les USA et ses épigones.
La troisième résume les deux précédentes : après la parenthèse du chah d’Iran, installé au pouvoir par Washington avant d’en devenir l’indéfectible vassal, Téhéran veut reprendre la main sur le leadership à la fois politique et religieux en cette partie du monde. Pour ce faire, il dispose d’institutions stables, comparées à celles de ses deux rivaux principaux, Turquie et Arabie saoudite, affaiblis pour l’une par des coups d’État à répétition et pour l’autre d’une faiblesse politique structurelle ; une famille forte de milliers de descendants ne saurait à elle seule diriger un pays entier au mépris de toute consultation populaire.
Si l’on résume, Ankara se cherche, entre visées européennes et ambitions hégémoniques dans cet espace turcophone allant jusqu’aux confins de la Russie. Alors que Téhéran entend jouer le même rôle, fût-il handicapé par son islam chiite duodécimain l’empêchant de se faire entendre plus que ça auprès de l’ensemble du monde musulman, sunnite en son écrasante majorité. Pis, et ce, à l’instar des Turcs, les Perses ne sont point arabes…
http://www.bvoltaire.fr/washington-riyad-teheran-etats-profonds-continuent-de-tirer-ficelles/?mc_cid=242620bcd8&mc_eid=a5eb12b154
TRUMP ÉPOUSE LE SUNNISME ET RELANCE LA COURSE AUX ARMEMENTS
Le complexe militaro-industriel aura organisé le plus performant des voyages présidentiels : près de cinq cents milliards de contrats d’armement sur dix ans avec l’Arabie et les pays du Golfe. Mieux encore : en organisant pour Trump, dans le faste, un sommet des dirigeants islamo-arabes (Arab Islamic American Summit), le roi Salomon (pardon, Salman) a mis à la disposition du président américain un marché exceptionnel : cinquante-cinq États représentant 1,5 milliard d’êtres humains.
Et les 55 pays présents de réaliser que la manne pétrolière, combinée à la machine américaine, peut leur rapporter gros en contrats d’armement, et de développement.
Pour Trump, la règle du jeu était simple : après avoir manié le sabre (bombardements en Syrie et en Afghanistan), et après avoir coupé la tête de son ennemi (le patron du FBI), il descendait sur le tarmac en compagnie d’une femme jeune, belle et « modeste » (Arab News), ayant ainsi démontré sa force, sa cruauté et sa masculinité. Et, après avoir dit des mois durant « sa » vérité sur l’islam, il a démontré son courage. Il lui suffisait alors de servir le miel (un excellent discours « trumpien ») pour réussir son coup.
Une nouvelle dynamique a été initiée : en regroupant sur un thème (le « terrorisme ») près de deux milliards de Terriens (États-Unis inclus), il sacrifiait l’Iran sur l’autel de la famille Kagan (« Les Kagan sont de retour ; les guerres vont suivre » de Robert Parry, Les Crises, 15 mars 2017). À n’en pas douter, la production hollywoodienne de Riyad avait pour objectif d’humilier deux cibles : Docteur Evil (Poutine) et Mini-Me (Hassan Rohani, lequel avait mal choisi la date de sa réélection, ignorée des médias). Une OTAN islamo-américaine est donc en train de naître… sans l’Europe, décidément.
Pour Salman, comme pour son brillantissime ministre des Affaires étrangères, Adel al-Jubeir (عادل بن أحمد الجبير), il fallait recréer une puissante Umma sunnite, hostile à l’Iran, sous la protection des États-Unis. Il fallait aussi tâcher de rectifier le tir en souplesse sur les accointances saoudiennes avec le djihadisme, en faisant quelques gestes.
http://www.bvoltaire.fr/trump-epouse-sunnisme-relance-course-aux-armements/?mc_cid=242620bcd8&mc_eid=a5eb12b154
TRUMP EN ISRAËL: LE PREMIER PAS VERS "L'ACCORD ULTIME" ?
Pour sa première tournée diplomatique, le président américain veut relancer le processus de paix.
Le président américain Donald Trump est arrivé lundi 22 mai en Israël, après un vol direct inédit de Riyad à Tel Aviv. Très attendue, sa visite en Israël et en Cisjordanie laisse espérer la reprise du processus de paix israélo-palestinien. Les conditions de réalisation de cette reprise restent indéfinies.
A son arrivée, le président américain a déclaré qu’il voyait là "une rare opportunité d’apporter la sécurité, la stabilité et la paix" au Moyen-Orient. "Mais nous ne pouvons y arriver qu’en travaillant ensemble. Il n’y a pas d’autre solution", a-t-il insisté. La veille déjà, en Arabie saoudite, il avait assuré vouloir servir "une vision de paix, de sécurité et de prospérité" pour la région.
Après avoir salué l’amitié entre Israël et les Etats-Unis, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, venu accueillir le président Trump à l’aéroport Ben Gourion, a répété l’engagement d’Israël pour la paix, citant les traités signés avec ses voisins égyptien (1979) et jordanien (1994). "La main d’Israël tendue vers la paix l’est pour tous ses voisins, notamment les Palestiniens", a-t-il précisé.
http://www.lalibre.be/actu/international/trump-en-israel-le-premier-pas-vers-l-accord-ultime-592331c8cd702b5fbebafc9f?ncxid=45D78D4521CE4FB03E1F3CA8AD8B3E4E&m_i=mIE4vyOLRg07S7YIUp7Hjj5DfE9MRiVsIzz0SpgvUcOaCL4xoFwa04kTGckATxOL6QoqxkPSVxpmws5%2BtS2juQp39u4_4CjmmD&utm_source=selligent&utm_medium=email&utm_campaign=&utm_content=&utm_term=_News+Libre+-+23-05-2017_
LE BUZZ DES ETATS-UNIS : TRUMP VEUT TAILLER DANS LES DÉPENSES SOCIALES
Lucie Robequain
Le président américain propose 1.700 milliards de dollars de coupes dans les programmes sociaux, notamment les bons alimentaires et les aide aux plus démunis. Le texte a peu de chances d'être voté en l'état.
C'est aujourd'hui que la Maison Blanche présentera son projet de loi de finances au Congrès - une version plus détaillée que le « skinny budget » présenté en mars....
https://www.lesechos.fr/monde/etats-unis/030348721953-le-buzz-des-etats-unis-trump-veut-tailler-dans-les-depenses-sociales-2088977.php#xtor=EPR-7-%5Bmatinale%5D-20170523-%5BProv_%5D-2393179%402
EN ARABIE SAOUDITE, DONALD TRUMP A DÉCAPITÉ 50 PAYS MUSULMANS
Publié par Jean-Patrick Grumberg
Riyad, devant le roi d’Arabie saoudite et 50 dirigeants de pays musulmans, le Président américain a fait discours historique, puissant et sans compromis, d’une intelligence, d’une finesse et d’un réalisme que personne n’a jamais osé prononcer.
Trump s’est adressé au monde musulman comme s’il parlait à des enfants, de façon ferme mais respectueuse.
Il a donné aux dirigeants musulmans réunis une leçon de morale, tout en insistant sur le fait que « l’Amérique ne cherchera pas à imposer son mode de vie sur les autres, mais à tendre la main dans un esprit de coopération et de confiance ». En expliquant qu’il n’entend pas que les Etats-Unis leur dictent ou tentent de réformer leur façon de vivre – un virage à 180° par rapport aux néo-conservateurs qui voulaient démocratiser l’Irak, ou à celui d’Obama qui voulait incliner l’Amérique en direction de l’islam, Trump a habilement malaxé le cuir des leaders pour les préparer à entendre ce qu’il est venu leur dire…
Les dépêches ont été très oublieuses des parties les plus importantes de son discours : l’évocation du christianisme, du judaïsme, d’Israël et de Jérusalem, du terrorisme islamique
Avec élégance et fermeté, le Président américain a fait ce qu’aucun homme politique occidental n’avait jamais fait ni même songé à faire : il a remis à leur place 50 leaders musulmans, y compris le roi d’Arabie saoudite, médusés, subjugués par autant de force et de résolution, alors que son prédécesseur leur faisait des courbettes.
Pour des raisons évidentes – éviter la désinformation extrême qui entoure tout ce qui touche au Président Trump, j’ai préféré regarder son discours plutôt que me fier aux retranscriptions et commentaires politiques. Grand bien m’en fit, puisque les dépêches ont été très oublieuses des parties les plus importantes de son discours : l’évocation du christianisme, du judaïsme, d’Israël et de Jérusalem, du terrorisme islamique, et semblent n’avoir retenu que la partie où Trump pointe son doigt vers l’Iran.
Après le narratif banal du roi Salman (Islam religion de paix et de tolérance bla bla bla), Trump a consacré la première partie de son discours à – littéralement – passer la brosse à reluire au roi d’Arabie pour ses « mots extraordinaires », l’accueil fabuleux que le « magnifique royaume d’Arabie » lui a réservé, et dont « les mots ne rendent pas justice de la grandeur de ce remarquable lieu et l’incroyable hospitalité qui lui a été offerte ».
http://www.dreuz.info/2017/05/22/en-arabie-saoudite-donald-trump-a-decapite-50-pays-musulmans/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+drzz%2FPxvu+%28Dreuz%29
L’ARABIE SAOUDITE, L’ALLIÉ BIEN ENCOMBRANT DE WASHINGTON
La coïncidence pouvait difficilement être plus symbolique : le jour du sacre de Hassan Rouhani, pour un deuxième mandat à la tête de la présidence iranienne, Donald Trump était reçu en grande pompe par le Roi Salmane en Arabie Saoudite pour un grand sommet de l’Islam Sunnite. C’était voulu.
dernier »
Un choix pour le moins surprenant pour un premier déplacement international d’un Président américain nouvellement élu. En effet, ces derniers avaient tendance à réserver leur premier déplacement chez leur voisin immédiat mexicain ou canadien. D’autres destinations auraient pu faire davantage de sens au vu des grands enjeux internationaux. L’émergence de l’Asie avec comme symbole Beijing, la relance de l’alliance atlantique et l’Europe menacé par le populisme avec Berlin ou encore cette guerre froide résurgente avec Moscou en filigrane.
http://www.atlantico.fr/decryptage/arabie-saoudite-allie-bien-encombrant-washington-ardavan-amir-aslani-3057672.html#typkEf3GzDQ82Ss1.99
TRUMP ET L'IRAN : UNE GUERRE FROIDE, PAS UN RETOUR À L'AXE DU MAL DE GEORGE BUSH
Le discours à Riyad marque un tournant dans la politique américaine. Après le néo-conservatisme et les tentatives d'apaisement d'Obama, Trump replace l'Iran au coeur d'un dispositif de lutte classique hérité de la Guerre froide.
Atlantico : Dans son discours à Riyad devant les principales nations du monde musulman (Iran, Liban et Syrie exclues), Donald Trump a appelé ses "partenaires" à l'épauler dans sa lutte contre le fondamentalisme terroriste et a dénoncé le rôle de l'Iran dans la propagation du terrorisme. Ne s'agit-il pas d'un retour aux positions néoconservatrices défendues par son prédécesseur George W. Bush, lequel avait dès 2002 déjà placé l'Iran dans la liste des forces de l'Axe du Mal ? Comment expliquer cette nouvelle approche, qui semble, à priori, être à un revirement après l'ère Obama ?
http://www.atlantico.fr/decryptage/trump-et-iran-guerre-froide-pas-retour-axe-mal-george-bush-cyrille-bret-3057649.html#62pVqsOZ4gTabIl3.99
VU DES ÉTATS-UNIS. TRUMP PREND LE PARTI DES SAOUDIENS, CONTRE L’IRAN
Dans son discours à Riyad devant les représentants de pays musulmans, le président américain a tendu la main aux dirigeants sunnites, estime la presse américaine. Tout en se montrant très sévère avec Téhéran, alors que les Iraniens viennent de réélire un président modéré.
Les attentes étaient fortes avant le grand discours de Donald Trump en Arabie Saoudite, dimanche 21 mai, face aux représentants d’une cinquantaine de nations musulmanes. Les craintes aussi, rappelle la presse américaine, au vu de certains propos tenus par le candidat Trump dans la campagne présidentielle de 2016 – “l’islam nous hait”, avait-il notamment déclaré.
Finalement, le président américain a adopté hier un ton bien plus mesuré, souligne notamment The New York Times. “Il ne s’agit pas d’une bataille entre différentes croyances, différentes sectes ou différentes civilisations, a notamment déclaré Trump au sujet de la lutte contre le terrorisme. C’est une bataille entre des criminels barbares qui veulent détruire la vie humaine et des gens décents […]. C’est une bataille entre le bien et le mal.”
À lire aussi: Diplomatie. Trump rencontre les dirigeants des pétromonarchies du Golfe
Un message d’apaisement à l’image de sa visite en Arabie Saoudite, première étape de sa première grande tournée diplomatique, où est apparu “un président moins instable, discipliné et constamment fidèle à sa ligne, comme c’est rarement le cas à Washington”, estime le journal new-yorkais.
Mais la presse américaine propose aussi une autre lecture de cette adresse, dans le cadre du jeu diplomatique au Moyen-Orient. “Soyons clairs sur ce qu’était vraiment ce discours, écrit un commentateur du Washington Post : une souscription remplie de platitudes à l’agenda saoudien au Moyen-Orient.”
“Pas là pour faire la leçon”
http://www.courrierinternational.com/article/vu-des-etats-unis-trump-prend-le-parti-des-saoudiens-contre-liran
TRUMP, PORTEUR D'UN MESSAGE "D'AMITIÉ, D'ESPOIR ET D'AMOUR" À RYAD
Le président américain Donald Trump a appelé dimanche les pays musulmans à lutter avec détermination contre "l'extrémisme islamiste", voyant dans la lutte contre le terrorisme une bataille entre "le bien et le mal".
Dans un discours très attendu prononcé à Ryad devant les représentants d'une cinquantaine de pays musulmans, M. Trump s'en est violemment pris à l'Iran accusé de "soutenir le terrorisme", pour le grand plaisir des monarchies sunnites du Golfe dont l'Arabie saoudite, qui redoutent l'influence de leur grand rival chiite.
Se disant porteur d'un message "d'amitié, d'espoir et d'amour" du peuple américain, il a souligné la symbolique de son déplacement -son premier en tant que président- "au cœur du monde musulman".
Contraste saisissant avec sa rhétorique de campagne -au cours de laquelle il avait affirmé que "l'islam nous déteste"- le magnat de l'immobilier a longuement insisté sur le fait que ce combat n'est pas "une bataille entre religions".
"C'est une bataille entre des criminels barbares qui essaient d'anéantir la vie humaine et des gens bien de toutes religions qui cherchent à la protéger", a-t-il lancé.
'Le bien et le mal'
"C'est une bataille entre le bien et le mal", a ajouté celui qui a été accusé d'alimenter l'islamophobie et qui, au début de sa campagne, avait proposé de fermer purement et simplement l'accès aux Etats-Unis aux musulmans.
Le président américain, dont le pays combat sans relâche depuis 2014 le groupe jihadiste Etat islamique (EI) en Syrie et en Irak, a aussi insisté sur la nécessité pour les Etats du Proche-Orient et du Golfe de jouer un rôle plus actif dans la lutte antiterroriste.
Il a appelé les dirigeants musulmans à "faire face à la crise de l'extrémisme islamiste", expression sensiblement différente de celle de "terrorisme islamique radical" qu'il avait largement utilisée jusqu'ici mais qui avait provoqué des grincements de dents dans le monde musulman.
"Les leaders religieux doivent le dire avec une très grande clarté (...) Si vous choisissez la voie du terrorisme, votre vie sera vide, votre vie sera brève", a-t-il martelé.
Exhortant les dirigeants musulmans à n'offrir aucun "refuge" aux terroristes, à les "chasser" de leurs communautés et de leurs lieux de culte, il a dit: "C'est un choix que l'Amérique ne peut faire pour vous".
Soulignant que peu de nations avait été épargnées par le terrorisme, il a évoqué "les atrocités" du 11-Septembre, mais aussi toutes les victimes en Europe, en Afrique ou Asie. Mais il aussi appelé à ne jamais oublier que "95%" des victimes sont des musulmans.
Comme c'est le cas depuis son arrivée au pouvoir, Donald Trump s'est gardé de toute critique sur la question des droits de l'Homme, devant un parterre de dirigeants dont nombre d'entre eux sont régulièrement montrés du doigt par les organisations internationales.
Revendiquant un contraste marqué avec son prédécesseur démocrate Barack Obama sur ce thème, M. Trump assure qu'il préfère agir dans la discrétion, gage, selon lui, d'une plus grande efficacité.
'Isoler l'Iran'
"Nous ne sommes pas ici pour donner des leçons, nous ne sommes pas ici pour dire aux autres comment vivre", a-t-il affirmé.
Mais M. Trump, qui a annoncé dimanche une conférence de presse d'ici deux semaines pour expliquer sa stratégie de lutte contre l'EI, a aussi lancé un appel clair aux pays de la région à prendre leur pleine part dans le combat contre le terrorisme.
"L'Amérique est prête à être à vos côtés (...) mais les pays du Proche-orient ne peuvent attendre que la puissance américaine écrase l'ennemi pour eux (...) Ils doivent décider de l'avenir qu'ils veulent pour eux-mêmes, leurs pays, leurs enfants".
"Le terrorisme s'est répandu à travers le monde. Mais le chemin vers la paix commence ici, sur cette terre ancienne, cette terre sacrée", où se trouvent des lieux saints de l'islam (La Mecque et Médine), a-t-il encore dit.
Sur l'Iran, pays avec lequel les Etats-Unis sont en brouille depuis plusieurs décennies, M. Trump a dénoncé un pays "responsable de tant d'instabilité dans la région".
"En attendant que le régime iranien montre sa volonté d'être un partenaire dans la paix, toutes les nations (...) doivent travailler ensemble pour l'isoler", a-t-il dit, en accusant le régime iranien d'attiser "les feux du conflit confessionnel et du terrorisme".
Quelques minutes avant lui, le roi Salmane d'Arabie saoudite, royaume sunnite, s'était livré à une attaque en règle contre l'Iran qu'il a qualifié de "fer de lance du terrorisme mondial".
https://www.rtbf.be/info/monde/detail_trump-porteur-d-un-message-d-amitie-d-espoir-et-d-amour-a-ryad?id=9611933
EN ISRAËL TRUMP, PREMIER PRÉSIDENT AMÉRICAIN À SE RENDRE AU MUR DES LAMENTATIONS
Le président américain se rend ce lundi à Jérusalem où il doit visiter le Saint-Sépulcre et le mur des Lamentations. ll s'entretiendra avec Netanyahu et Abbas.
Donald Trump poursuit son voyage diplomatique. Le président américain est attendu ce lundi dans la ville sainte pour chrétiens, juifs et musulmans. Après avoir affirmé que la paix apparemment insaisissable entre Israéliens et Palestiniens était possible, le chef de l'Etat se rend pour deux jours à Jérusalem et en territoire palestinien occupé.
LIRE AUSSI >> Discours sur l'islam: le message "d'espoir et d'amour" de Trump à Ryad
"Si ces trois croyances peuvent s'allier et coopérer, alors la paix est possible dans le monde, y compris la paix entre Israéliens et Palestiniens", a-t-il dit dimanche à Ryad.
Le Saint-Sépulcre et le mur des Lamentations
Et son programme est plutôt chargé. Donald Trump doit visiter dans après-midi le Saint-Sépulcre, le lieu le plus saint du christianisme. Puis il parcourra les quelques centaines de mètres à travers la Vieille ville de Jérusalem jusqu'au mur des Lamentations, site de prière le plus sacré pour les juifs. En surplomb du mur des Lamentations s'étend l'esplanade des Mosquées (le mont du Temple pour les juifs), troisième lieu saint de l'islam.
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-moyen-orient/israel-trump-premier-president-americain-a-se-rendre-au-mur-des-lamentations_1910364.html?PMSRC_CAMPAIGN=20170522081602_21_nl_nl_lexpress_quotidienne_592281ec4c964d2c698b4567&xtor=EPR-181-[20170522081602_21_nl_nl_lexpress_quotidienne_592281ec4c964d2c698b4567_001ZQI]-20170522-[_004J9XX]-[RB2D106H001CTNV2]-20170522061700#PMID=ZHMudGFuZ3VheUBiZWxsLm5ldA==
COMMENT TRUMP MENACE DÉJÀ LA TIMIDE OUVERTURE DE L'IRAN
Si Donald Trump persiste dans son attitude hostile vis-à-vis du leader iranien réélu, le mandat du réformateur économique sera voué à l’échec.
Comme tous les présidents iraniens depuis 1981, Hassan Rohani a été réélu pour un deuxième mandat. Et la jeunesse iranienne est soulagée d'avoir échappé au favori du guide suprême Khamenei, le très conservateur Ebrahim Raisi. Ne se promettait-il pas de refermer cette porte entrebâillée sur le monde, depuis que le "pragmatique" Rohani a réussi à signer l'accord nucléaire malgré l'opposition de la coalition iranienne et américaine des conservateurs ?
Bien sûr, les forces vives du pays ressentent surtout un grand soulagement d'avoir échappé à un retour en arrière plutôt qu'un véritable enthousiasme pour ce président modéré, issu du sérail.
Bien sûr, les forces vives du pays ressentent surtout un grand soulagement d'avoir échappé à un retour en arrière plutôt qu'un véritable enthousiasme pour ce président modéré, issu du sérail.
Les réformateurs risquent d'être déçus
Le bon déroulement du deuxième mandat de Rohani dépendra aussi du bon vouloir des Américains. Les tergiversations de Donald Trump et sa méfiance vis-à-vis de "l'ennemi perse" font déjà peser une menace sur l'ouverture économique. Le secrétaire d'Etat, Rex Tillerson qui accompagnait le président en voyage officiel en Arabie saoudite le 20 Mai, après avoir annoncé un projet colossal de ventes d'armements au royaume qui pourrait atteindre 340 milliards d'euros, a déclaré que ces accords visaient à contrer "la mauvaise influence iranienne…"
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20170521.OBS9682/comment-trump-menace-deja-la-timide-ouverture-de-l-iran.html
DONALD TRUMP PRONONCE SON DISCOURS SUR L'ISLAM À RIYAD : UN EXERCICE PÉRILLEUX
Le président des Etats-Unis prononce un discours devant une cinquantaine de dirigeants de pays musulmans réunis à Riyad, en Arabie saoudite.
Donald Trump exhorte les pays musulmans à n'offrir aucun "refuge aux terroristes"
Le président des Etats-Unis a prononcé un discours très attendu sur l'islam et la guerre contre le terrorisme devant une cinquantaine de dirigeants de pays musulmans réunis à Riyad, en Arabie saoudite.
Donald Trump était attendu au tournant. Le président américain, qui a entamé ce vendredi en Arabie saoudite sa première tournée à l'étranger, a prononcé un long discours sur l'islam ce dimanche 21 mai, à Riyad en Arabie saoudite. Après une première journée axée sur l'annonce de méga-contrats d'armements, il s'est adressé aux dirigeants musulmans dans un appel à lutter avec détermination contre "l'extrémisme islamiste".
Face aux représentants d'une cinquantaine de nations musulmanes, dont 37 chefs d'Etat ou de gouvernement, il s'est déclaré porteur d'un message "d'amitié, d'espoir et d'amour", soulignant la symbolique de son déplacement – son premier en tant que président – "au coeur du monde musulman".
Donald Trump a exhorté les pays musulmans à n'offrir aucun "refuge aux terroristes", à les "chasser" de leurs communautés et de leurs lieux de culte. En lançant : "C'est un choix que l'Amérique ne peut faire pour vous". Il a également annoncé un accord avec les pays du Golfe pour lutter contre le financement du "terrorisme".
Ce n'est pas "une bataille entre religions"
Prenant ses distances avec une rhétorique de campagne, où il avait été accusé d'alimenter l'islamophobie, le président américain a longuement insisté sur le fait que ce combat n'était pas "une bataille entre religions".
"C'est une bataille entre des criminels barbares qui essaient d'anéantir la vie humaine et des gens bien de toutes religions qui cherchent à la protéger", a-t-il lancé devant une trentaine de dirigeants de pays musulmans réunis dans la capitale saoudienne.
"C'est une bataille entre le bien et le mal", a ajouté le président républicain qui, au début de sa campagne électorale, avait proposé de fermer purement et simplement l'accès aux Etats-Unis aux musulmans.
http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20170521.OBS9679/donald-trump-prononce-son-discours-sur-l-islam-a-riyad-un-exercice-perilleux.html#xtor=EPR-2-[ObsActu17h]-20170521
13- AMÉRIQUE CENTRALE
AU HONDURAS
Les tenants de la culture de mort du Honduras, appuyés par les lobbies internationaux, avaient cru trouver l’opportunité de modifier la loi sur l’avortement à la faveur d’une large révision de la Constitution du pays. Laquelle stipule : « L’avortement est le meurtre d’un être humain à n’importe quel moment de la grossesse ou pendant l’accouchement. Quiconque provoque intentionnellement un avortement sera puni. »
Les militantes des « droits reproductifs » avaient réussi à réunir une commission de députés pour étudier la possibilité de dépénaliser l’avortement dans certains cas. Dans un premier temps, la commission a semblé s’orienter vers un amendement dépénalisant l’avortement pour raisons d’urgence médicale… Puis, le 3 mai, elle a abandonné toute velléité de recommander un quelconque changement de la législation sur ce sujet.
http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2017/05/20/au-honduras-5946077.html
14- AMÉRIQUE DU SUD
15- DIVERS
AVOIR UN CORPS OU ÊTRE UN CORPS ?
D’amour ou de haine, la modernité a considérablement modifié la façon dont nous considérions notre corps jusqu’à la vision transhumaniste qui fait du corps une obsolescence indésirable. Retour sur une conférence du Forum européen de bioéthique.
Le corps des personnes que nous sommes est la condition de notre présence au monde : « nous sommes un corps, nous n’avons pas un corps », rappelle David le Breton, anthropologue et sociologue. La condition humaine est une condition corporelle. Aujourd’hui, l’individuation de notre rapport au monde se fait par le corps : chacun décide de ses valeurs, de son mode de vie…
Le corps fait l’individu
L’individu apparait dans les années 1980 quand disparait la culture de classes avec la fin de la bourgeoisie et du syndicalisme. Une fin qui joue la rupture de la transmission et du rapport au monde vécue à travers l’appartenance au groupe. La dissolution de toutes les cultures va conduire à l’individualisme, désormais la personne se singularise à travers son corps. Le souci du corps loin d’une culture du « nous autres », qui est celle de l’appartenance à une communauté.
Quand on est un individu, le corps est ce qui nous distingue les uns des autres. Le corps, signe aussi notre présence physique au monde, est comme absolutisé ; il est la frontière de notre personne, quand la frontière dans une culture de classe, était celle de la communauté, celle du groupe.
Précédemment, au XVe siècle, l’anatomie émerge et change elle aussi le rapport au corps, qui va se distinguer peu à peu de la personne, pour devenir force et limite de la personne. Les anatomistes vont élaborer un savoir de l’espèce humaine universel différent du corps de l’individu qui est ce qui nous distingue les uns des autres. Dans un de ses écrits, Marguerite Yourcenar raconte l’histoire d’un homme qui meurt et qui n’est plus ni le fils, ni l’ami mais « un bel exemplaire de la machine humaine »[1]. Pourtant « quand je vous regarde », explique David le Breton, « je ne vois aucun corps, je vois des hommes et des femmes ». Et il rappelle que dans certaines sociétés, il n’existe pas de mots pour désigner le corps. La personne est un tout indissociable.
Du corps remodelé au corps dématérialisé
L’individuation du corps s’accompagne d’une individuation du sens, des significations avec lesquelles on vit, et qui implique de « reprendre sa vie en main » avec un corps qui nous appartient en propre. En même temps, ce corps devient une propriété provisoire et modelable qui se traduit par la « percée fulgurante du tatouage, du piercing, du culturisme ou de la chirurgie esthétique. Des démarches qui étaient encore stigmatisées dans les années 1970 ». Cet engouement pour modifier les conditions de son corps traduit le fait que « le corps devient une proposition » qui va jusqu’au transgenre, à la transsexualité. Ce type de désir est démédicalisation, dépathologisation et la proposition du sexe indécidable, qui fait le lit de la théorie du queer, émerge. Dans cette théorie, chacun crée un genre à soi tout seul avec des corps insolites.
Avec le transhumanisme ou le post-humanisme une nouvelle étape est franchie, celle de l’obsolescence des corps. L’identité, devenue évanescente, le corps est mis au service des changements d’identité, remaniée par les offres du marché et de la médecine.
La haine du corps apparait vers la fin des années 90. Les extropiens[2], un courant du transhumanisme, considère qu’il faut changer la nature du corps, qui devient anachronique et dérisoire. Il faut inventer des techniques pour aboutir à un surhomme en vue de créer une post-humanité post-biologique, un post-darwinisme.
Aujourd’hui, le discours transhumaniste s’est beaucoup démocratisé. Il est surtout le fait d’hommes, très peu de femmes s’y intéressent. Désormais, il ne s’agit même plus de changer le corps mais de s’affranchir d’un « corps cafard ». Le corps est dépassé. Cette haine du corps rappelle des mouvances gnostiques de l’antiquité et… l’univers de Matrix… Le corps est objet de mépris parce qu’il est soumis au vieillissement, à la maladie, mais aussi à la blessure, et bien sûr, à la mort. « Le corps étant le lieu de la mort, il faut supprimer le corps et vivre en dehors du corps ». Aux Etats-Unis, ces thèses conduisent à un ultra puritanisme qui estime que « la sexualité est faite pour les singes ».
Le corps devra être remplacé par des prothèses, l’esprit sera téléchargé sur le net, et des avatars seront créés. Tout ce qui fait notre vie actuelle est composé d’informations, aussi pour les post-humanistes, notre vie est à transformer en information. Par la synthèse de toutes les informations que nous avons en nous, nous devenons la machine, quelque chose d’hybride. Le transhumanisme nie le corps ou le maitrise. Il se présente comme la seule possibilité d’élévation de l’homme, et veut s’imposer comme seule vérité face à une fin du monde programmée. La radicalisation de la pensée transhumaniste ne peut que conduire à des excès…
Marcher pour résister
http://www.infocatho.fr/avoir-un-corps-ou-etre-un-corps/
http://genethique.org/fr/forum-europeen-de-bioethique-transhumanisme-le-corps-mort-66980.html#.WSRMfYWcHDc
UNE NOUVELLE ANALYSE BOULEVERSE NOS CONNAISSANCES SUR LA NAISSANCE DE L'HUMANITÉ
La divergence dans l'évolution entre les grands singes et les humains se serait produite plus tôt qu'estimé sur le continent européen et non pas en Afrique, selon une nouvelle analyse de deux fossiles d'hominidés datant de 7,2 millions d'années mis au jour dans les Balkans.
Cette découverte, objet de deux études publiées lundi dans la revue américaine PLOS One, vient étayer davantage la théorie selon laquelle la lignée humaine s'est séparée de celle des chimpanzés dans l'est du bassin méditerranéen, et non pas sur le continent africain comme on le pense généralement.
Les chimpanzés sont les cousins vivants les plus proches des humains, dont ils partagent plus de 95% des gènes.
Retrouver dans l'évolution le dernier ancêtre commun aux deux espèces est la question centrale et la plus débattue en paléoanthropologie.
Les scientifiques avançaient jusqu'alors l'hypothèse selon laquelle les deux lignées ont divergé dans une période remontant de cinq à sept millions d'années et que le premier pré-humain est apparu en Afrique.
Mais de nouvelles analyses avec des technologies sophistiquées de ces deux fossiles connus depuis plusieurs décennies d'hominidés "Graecopithèque freybergi" -la partie inférieure d'une mâchoire trouvée en Grèce et une prémolaire supérieure mise au jour en Bulgarie- ont conduit les chercheurs à conclure qu'ils appartiendraient à une espèce d'hominidé pré-humain.
Plus ancien
Recourant à la tomographie informatisée, une nouvelle technique d'imagerie, cette équipe internationale de recherche a pu visualiser les structures internes des deux fossiles et démontré que les racines des prémolaires étaient en partie fusionnées.
"Alors que chez les grands singes les deux ou trois racines des molaires sont nettement séparées ou divergent, chez le Graecopithèque elles convergent et sont partiellement fusionnées, une caractéristique typique chez les humains modernes et anciens et plusieurs hominidés pré-humains, dont l'Ardipithèque et l'Australopithèque", explique Madelaine Böhme, professeur au Centre Senckenberg sur l'évolution humaine à l'Université de Tübingen en Allemagne, une des principales auteures de ces recherches.
"Nous avons été surpris de ces résultats alors que les hominidés pré-humains connus jusqu'alors avaient été trouvés seulement en Afrique sub-saharienne", relève Jochen Fuss, un chercheur à l'Université de Tübingen qui a mené une partie de l'étude.
De plus, le Graecopithèque est plus ancien de plusieurs centaines de milliers d'années que le plus vieux des autres hominidés potentiellement pré-humains découvert au Tchad, le Sahelanthropus datant de six à sept millions d'années au plus.
Les chercheurs ont daté les sédiments des sites en Grèce et en Bulgarie où ont été mis au jour les deux fossiles du Graecopithèque à 7,24 et 7,17 millions d'années respectivement.
"Cette datation nous permet de situer la séparation entre les humains et les chimpanzés dans la région de la Méditerranée", relève David Begun, professeur de paléoanthropologie à l'Université de Toronto, un des principaux co-auteur de ces travaux.
Bouleversement de l'environnement
Ces scientifiques notent aussi que l'évolution des hominidés pré-humains pourrait avoir résulté de bouleversements de l'environnement.
L'équipe menée par la professeur Böhme a également montré que la formation du désert du Sahara remonte à plus de sept millions d'années.
http://www.lalibre.be/actu/sciences-sante/une-nouvelle-analyse-bouleverse-nos-connaissances-sur-la-naissance-de-l-humanite-59234cc8cd702b5fbebb4a29?ncxid=45D78D4521CE4FB03E1F3CA8AD8B3E4E&m_i=V5aJtK%2BYP6HXufQzykpDqlAJKWuYQbKzTjCcRFOVo7BUB5tR0JEw5CoNVifJZfreiLM9NXbm53HW5Z%2Bppn7dGP5uYik3ZvVVV_&utm_source=selligent&utm_medium=email&utm_campaign=&utm_content=&utm_term=_News+Libre+-+23-05-2017_
INTELLIGENCE ARTIFICIELLE ET ROBOT CONVERSATIONNEL : LA RÉALITÉ DÉPASSE-T-ELLE LA SCIENCE-FICTION ?
Pour les 15-40ans, l'interaction avec leur mobile est devenue évidente. « Imaginez votre vie sans téléphone et la prochaine étape sera l'intelligence artificielle et les robots », Karl Lagerfeld, créateur. L'interaction Homme/Machine sera de plus en plus fluide, subtile et personnalisée. Du deep learning au robot conversationnel en passant par l'assistant personnel, un arrêt sur image sur ces technologies pour distinguer le buzz de la réalité industrielle.
Faut-il avoir peur de l’I.A. (intelligence artificielle) ?
C’est naturel d’avoir peur et, dans une certaine mesure, justifié. Jusqu’à récemment, les intelligences artificielles supérieures capables de prendre leur indépendance n’existaient que dans les films (cf. Skynet, Hal, WOPR, la machine infernale, et plus récemment HER). Stephen Hawking* nous a pourtant prévenus des dangers : « une fois que les hommes auront développé l’intelligence artificielle, celle-ci décollera seule, et se redéfinira de plus en plus vite (…) je pense que le développement d’une intelligence artificielle complète pourrait mettre fin à la race humaine ». Aujourd’hui, la réalité n’est pas très loin de dépasser la science-fiction. En novembre 2016, deux intelligences artificielles de Google Brain ont inventé leur propre langage et personne ne le comprend. Ces machines sont capables d’apprendre de leurs erreurs et de reconnaître le contenu d'une image ou de comprendre le langage parlé (deep et machine learning). Lancée en mars 2016, TAY, intelligence artificielle destinée à tweeter, a été manipulée par des internautes et en est arrivée à tenir des propos racistes et conspirationnistes quelques heures à peine après son lancement.
Pour évaluer la puissance de l’intelligence artificielle et surtout sa capacité à être au même niveau que l’homme, il existe le test de Turing. En 1950, ce génie des mathématiques considéré comme le père de l’informatique a proposé une méthode qui permet d’évaluer la capacité d’une machine à se faire passer pour un humain (d’où le nom initial « imitation game »). En 2014 et pour la première fois, un programme a été capable de tromper 33% des juges en se faisant passer, lors d’un test écrit, pour un adolescent de 13 ans (avec 3 points au-dessus des 30% fatidiques exigés par le protocole du test). Aujourd’hui déjà en Chine des millions des personnes communiquent chaque jour et partagent des émotions avec un « ami virtuel » : Xiaoice. On réfléchit aussi à la façon de transférer une conscience humaine dans une intelligence artificielle signifiant alors, la « mort de la mort », pour reprendre l’expression du Dr Laurent Alexandre. Il est d’ailleurs déjà possible de converser par chat avec des morts - des programmes imitant ce que dirait le défunt, même si les échanges restent encore rudimentaires et les « copies » peu réalistes (exemple : Eternime).
Vers l’émergence rapide d’un majordome électronique ?
Si vous prenez les assistants personnels virtuels comme Alexa d’Amazon ou Google Assistant, ces systèmes vous aident au quotidien pour des questions logistiques, domestiques, etc. Il n’est pas certain que nous soyons tous prêts à parler à une boite noire qui enregistre tout ce qui se dit dans notre salon (avec la confiance relative que le grand public accorde aux GAFA après le scandale Snowden et plus récemment les écoutes de la CIA via les smart TV). Mais l’évolution des mentalités est très rapide et le succès de ces assistants ne saurait tarder. À la différence de Siri, ces assistants personnels permettent d’accéder à plus de services pour nous faciliter la vie au quotidien comme commander un billet d’avion par exemple. On peut imaginer une infinité de services : par exemple votre assistant personnel qui sait que vous partez à l’étranger et qui est connecté aux bases météo ou d’information mondiales, va vous aider à faire votre valise, à penser à vos lunettes de soleil et vous proposer de commander un spray anti-moustique… sur Amazon.
Quel impact sur mon modèle économique ?
Si le deep learning coûte encore très cher, quelles exploitations rentables et rapides pouvons-nous faire de ces technologies d’intelligence artificielle ? Le robot conversationnel (ou chatbot) est
En savoir plus sur https://business.lesechos.fr/directions-numeriques/partenaire/partenaire-918-intelligence-artificielle-et-robot-conversationnel-la-realite-depasse-t-elle-la-science-fiction-307274.php?e8zuCIzZAkKTOSTU.99
NOUVELLES DE FRANCE
Cannes : Le festival de La bien-pensance
Les faux nez de la cohabitation
Dans les Bouches-du-Rhône, près de six personnes âgées sur dix vivent sous le seuil de pauvreté
« Soros is my Sugar Daddy » : nouvelle manifestation contre Orban en Hongrie
Socialistes espagnols : à gauche toute
La solution féministe au sexisme des immigrés : élargir les trottoirs !
Macron ce n’est pas l’Amérique !
Macron, le fils caché de Hollande ? – « C’est Canteloup » du 19 mai 2017
Pour Marine Le Pen, toujours aussi nulle en économie, « licencier plus facilement ne crée pas d’emploi »
Me Gilbert Collard : « Nicolas Hulot, c’est mon curé chez les nudistes ! »
Henri Guaino : « Macron va être pire que Marine Le Pen »
Nicolas Dupont-Aignan : « Je suis fils de résistant, je n’ai pas de leçon à recevoir ! »
Corée du Nord : nouveau tir de missile
Taïwan : des juges activistes sur le point de dénaturer le mariage ?
Les étonnantes images de Donald Trump en Arabie saoudite
Les « virus guérisseurs », un espoir dans la lutte contre les « superbactéries »
Emmanuel Macron au Mali : « J’ai voulu donner le premier rang aux armées françaises »
« Être dans le vent, c’est avoir un destin de feuilles mortes » ose Baroin
Harcèlement à La Chapelle : « Il faut dégager tous les gens qui emmerdent les femmes » explique Boutih
François Baroin : « Bien sûr qu’il y a une droite et une gauche et ça dure depuis 250 ans »
Julien Dray : « Le pouvoir réel de ce gouvernement est à droite »
LE SALON BEIGE: 20 NOUVEAUX ARTICLES
Attentat à Manchester à la sortie d’un concert : 19 morts
Terres de Mission : Notre Dame de Fatima, 100 ans
C’est arrivé un 23 mai…
Les nouvelles vaches sacrées de la République : les LGBT
Chez LR, c'est l'UDI qui commande
Vers un renouveau des relations France - Russie ?
France Télévisions : après David Pujadas, Michel Field
12e circonscription de Paris : François Potié Lussigny (PCD) retire sa candidature
Promotion LGBT : le ministre des sports ne perd pas de temps
Avant de partir, Hollande et Myriam El Khomri ont vidé les caisses de l'Etat
L’Europe de la vie réunie à Budapest
La maltraitance des enfants au Parlement européen
Manuel Valls et la gifle...
6 juin à Orléans : conférence-débat sur l'avenir de la droite française
Législatives : Laurène Destremau (PCD) : "sortir du débat stérile entre la gauche et la droite"
31 mai : conférence de Stéphanie Bignon à Senlis sur l'agriculture
Le cours privé hors contrat St Jean-Paul II à Saumur recrute
Législatives - Christophe Bentz (PCD) : "je suis favorable à l’union des droites pour faire barrage à la gauche"
Salon Najat Vallaud-Belkacem-Belkacem, la réforme de l'orthographe c'est comme le gender : ça n'existe pas
Disque rayé sur l'Union européenne
10 POSTURES À ÉVITER AU BUREAU
© Andrei Zaripov - 123rf
La posture : vous êtes assis devant votre écran sans que votre dos soit appuyé au dossier de la chaise. C'est le cas lorsque vous devez vous pencher pour mieux voir l'écran, si le dossier est mal ajusté ou le siège trop profond.
Pourquoi c'est une mauvaise posture ? Lorsque votre dos n'est pas appuyé au dossier de la chaise, plusieurs de vos muscles demeurent contractés pour stabiliser et soutenir le troc et la tête. Conséquences : tensions, fatigue, douleur dans le dos et le cou.
La bonne posture : le dos doit être soutenu par le dossieur du fauteuil. ;
Tenir son téléphone coincé entre l'oreille et l'épaule
Pourquoi c’est une mauvaise posture ?
La tête inclinée vers l'arrière devant son écran
Pourquoi c’est une mauvaise posture ?
La tête penchée vers l'avant devant votre écran
Pourquoi c’est une mauvaise posture ?
Poignet en flexion ou en extension sur la souris de l'ordinateur
Pourquoi c’est une mauvaise posture ?
Les coudes ne sont pas à la même hauteur que le clavier et la souris
Pourquoi c’est une mauvaise posture ?
Les pieds ne sont pas à plat sur le sol
Pourquoi c’est une mauvaise posture ?
Vos documents sont placés de côté par rapport à votre écran
Pourquoi c’est une mauvaise posture ?
Vous travaillez sur écran avec votre souris loin du corps
Pourquoi c’est une mauvaise posture ?
Vous utilisez un ordinateur portable
Pourquoi c’est une mauvaise posture ?
LA SCIENCE AUX PORTES DU MYSTÈRE
Tout ce qui est fondamental échappe à la mesure
Accordons-nous une pause dans notre investigation des idées et résultats de la physique la plus récente, et essayons d’en discerner quelques conséquences philosophiques [1].
1) Un point fondamental n’a pas changé depuis Descartes, qui d’ailleurs le premier le formula en toute clarté : c’est que le but suprême de la science, son objectif déclaré, est toujours de ramener l’« explication » des phénomènes au temps et à l’espace. Si ce n’étaient les embûches typographiques (je crains des erreurs bien excusables dans notre journal qui n’est pas un journal scientifique [2]), j’illustrerais ce propos de quelques-unes des équations maîtresses de la physique contemporaine. Certes y apparaissent d’autres lettres que x, y, z et t, les 3 dimensions d’espace et celle du temps, mais c’est que ces autres lettres résument d’autres équations, et si l’on va au bout, c’est bien là uniquement ce qu’on trouve : des mesures de x, y, z et t. On peut dire que la science n’a jamais cessé de tendre vers la réalisation du programme cartésien, pas un seul instant, en aucune de ses nouveautés, pourtant si impressionnantes, depuis le XVIIIe siècle. C’est en quoi le père Dubarle a pu dire que la science est matérialiste dans sa démarche [3]. Il est vrai que quand il a dit cela, le P. Dubarle ignorait les plus récents développements de la physique, qui étaient encore à venir (le théorème de Bell, qui ouvrit ce monde nouveau encore aujourd’hui inexploré, date de 1964, et ne fut remarqué que 10 ans plus tard).
2) Il y a donc une pétition de principe grossière dans l’idée que la science prouve l’inexistence des réalités spirituelles. C’est comme si l’on disait : croyez-moi, je suis un spécialiste du voyage et de l’exploration, j’ai parcouru des millions de kilomètres en train, à cheval, à trottinette et à pied, et je n’ai jamais vu de baleine, cette histoire de bonne femme [4].
L’espace et le temps détrônés
Pour voir la baleine, il est conseillé de jeter un coup d’œil sur la mer, où l’on ne va guère à trottinette. Le principe de Descartes – tout expliquer par l’espace et le mouvement – exclut d’avance de son champ de vision tout ce qui n’est ni espace ni temps, tout ce qui concerne l’âme et Dieu. Descartes le dit en toute clarté [5]. Mais, pour lui, c’était une question de méthode : il assignait à la science l’étude de la matière seule (ce qu’il appelait matière). Ses successeurs directs ou bâtards ont diffusé un état d’esprit (l’état d’esprit toujours régnant, surtout chez les doctrinaires et les ignorants) qui remonte Descartes à l’envers : j’ai trottiné dans le monde entier, c’est mon métier, ne me racontez pas d’histoires avec votre baleine, je vous défie de découvrir ne fût-ce que l’ombre d’une baleine en pédalant jusqu’à ce que mort s’en suive. Eh, dame, Dieu merci ! Heureusement ! S’il m’advenait d’en rencontrer une sur une route départementale, j’irais consulter un psychiatre.
3) Cependant l’inconcevable s’est produit ! on n’a pas rencontré de baleine parmi les plates bandes des Ponts et Chaussées, non. Mais on est arrivé sur le rivage de l’Océan. Il a fallu mettre pied à terre, si possible sans vertige, et considérer ce monde nouveau. Cela s’est fait
Les attaques des philistins
Peut-être quelques lecteurs ont-ils eu connaissance à l’époque des attaques forcenées dirigées sur le ton le plus hargneux et le plus blessant par quelques follicules étrangers à la physique contre Costa de Beauregard au début de cette année [8]. Attaques qui ne provenaient point de son contradicteur Vigier,
Une nouvelle boîte de Pandore ?
Attention. Il ne s’agit pas d’une chinoiserie, mais d’une nouveauté qui atteint au plus profond de la métaphysique. Si les phénomènes « fondamentaux » sont corrélés instantanément à distance, cela signifie que ces phénomènes « corrélés » n’en font qu’un, que l’espace n’entre pas dans leur définition, que seule notre incapacité de
https://www.france-catholique.fr/LA-SCIENCE-AUX-PORTES-DU-MYSTERE.html?utm_campaign=Emailing+du+lun.+22%2f05%2f2017+%c3%a0+16%3a55%3a33&utm_content=50+ans+du+Renouveau&utm_medium=Emailing+via+Message+Business&utm_source=Message+Business&utm_term=Soci%c3%a9t%c3%a9+de+Presse+France+Catholique
LES 4-VÉRITÉS
La publication anti bourrage de crâne
Nos dernières actualités :
http://www.les4verites.com/?wysija-page=1&controller=email&action=view&email_id=277&wysijap=subscriptions&user_id=7715
16- MÉDIA-PRESSE-INFO
L'info libre et sans concession / Antichristianisme / Islamisation / Mondialisme / Lobbies
MPI TV :
• Cours de catéchisme - La rémission des péchés
• Dr Xavier Dor : "La victoire de Macron est celle de la franc-maçonnerie"
• Législatives 2017 - Jean-Marie Le Pen : "La France est menacée de disparaître"
• Législatives 2017 - Alain Escada (Civitas) appelle au sursaut national, avec l'énergie du désespoir
• 1789, coup d'Etat maçonnique (Johan Livernette)
• Le programme de Civitas rappelé par Alain Escada devant la statue de sainte Jeanne d'Arc
• Abbé Xavier Beauvais : "Sainte Jeanne d'Arc nous rappelle qu'il ne faut jamais désespérer"
• Reportage vidéo - L'hommage de Civitas à Jeanne d'Arc
Notre sélection d'articles :
Politique :
• Laura Flessel, une ministre des sports au service du lobby LGBT
• Marine Le Pen et un possible départ de Florian Philippot
• Droite, gauche ?
• Invité de Zemmour et Naulleau sur Paris Première le 17 mai 2017, Nicolas Dupont-Aignan nie qu'il y ait eu rupture politique entre lui et Marine Le Pen
• Fédéralisme : Marie-France Garaud dénonce l'UE création de la CIA, mais Macron voudrait-il intégrer l'Armée française dans l'UE ?
• Les francs-maçons d'Emmanuel Macron
• Marlène Schiappa veut interdire la messe à la télé et autoriser le voile à l'école...
• Quenelle électorale et duel opposant Dieudonné à Manuel Valls dans l'Essonne
• Jean-Marie Le Pen : "Est-ce parce que Donald Trump nuit à l'Etat Islamique qu'il dérange certains services américains ?"
• Marine Le Pen sera bien candidate aux législatives
• Quand la nouvelle secrétaire d’Etat en charge de l'égalité entre les hommes et les femmes écrivait « La fellation, spécialité des rondes »
• Nouveau ministre des Armées, Sylvie Goulard ne se sent pas française...
• Marion Maréchal renonce à "Le Pen "et dévoile ce qui pourrait être sa politique d'avenir pour la France
• Dieudonné face à Valls pour les Législatives
• Le pape François félicite Macron et l’encourage à édifier « une société plus juste et fraternelle »
• Florian Philippot lance son mouvement
• Regard russe sur le rassemblement organisé par Civitas
International :
• Allemagne : une ministre d'origine turque nie l'existence d'une culture allemande
• Les Chrétiens d’Orient, des communautés en sursis !
• Syrie : victoire gouvernementale à Zabadani
• Le Vatican et le cardinal Marx au secours de l'Union Européenne
• Vladimir Poutine ironise sur les secrets d'Etat prétendument révélés par Trump à Lavrov - Exclusivité
• Immigration : Macron s'est empressé d'activer les sanctions de Bruxelles contre la Pologne et la Hongrie
• Axe Paris-Berlin pour encore plus d'Union européenne
• La diaspora libanaise : état des lieux
Société :
• Selon que vous serez enseignante franc-maçonne ou enseignante catholique...
• Le Grand Remplacement civilisationnel En Marche !
• Les emblématiques dirigeants de l'UE n'ont pas d'enfants : En Marche vers le suicide collectif
• Agression sexuelle dans un train : des agents SNCF tentent d'empêcher l'arrestation de l'agresseur et la victime est expulsée du train !
Bioéthique et Santé :
• Baisse des avortements aux Etats-Unis
Religion :
Vous pouvez également retrouver l'ensemble de l'actualité religieuse sur medias-catholique.info
• FSSPX : l’« affaire des mariages » : de quoi s’agit-il ?
• Mariages dans la FSSPX ; lettre des doyens : en défense de nos prêtres
• Les « apparitions » de Medjugorje en voie d'être reconnues par l’Église conciliaire
• A signer : lettre des fidèles à la Commission Ecclesia Dei sur les mariages
Economie :
• La richesse des Etats-Unis, état par état
• Les « Marketplace », des leviers de vente en ligne
• Le clergé bénit la préférence nationale... au Mozambique
Culture :
• Le pape François reconverti en star de cinéma
• Quand la Secte conciliaire falsifie l’histoire
• « La France, fille aînée de l’Église ? Grandeur et décadence, du Moyen Âge à la Révolution. » (Marion Sigaut et Claire Colombi)
• Le vrai visage de Luther, par l'abbé Jean-Michel Gleize
1) Envoyez un courriel à l'adresse suivante : ds.tanguay@bell.net
2) Inscrivez votre nom et votre adresse courrielle.
==========================================================
Cette revue de presse est établie en utilisant les newsletters des médias
francophones européens. Elle est publiée à tous les deux jours.
1-..EN DIRECT DU VATICAN
ZENIT LE MONDE VU DE ROME
Les titres du samedi 20 mai 2017 – Justice intergénérationnelle
Message pour le 375e anniversaire de Montréal
Le travail des jeunes, une question « de justice intergénérationnelle »
Plaidoyer du pape à un Congrès de Centesimus Annus (Traduction intégrale)
Un film documentaire sur le pape François réalisé par Wim Wenders
En collaboration avec le Vatican et avec le pape
375e anniversaire de Montréal : le pape salue les « intuitions évangéliques des fondateurs »
Il encourage à « construire des ponts entre les hommes »
Sanctuaire de Lorette : Mgr Fabio Dal Cin nouvel archevêque-prélat
Et délégué pontifical pour la basilique Saint-Antoine de Padoue
https://fr.zenit.org/articles/les-titres-du-samedi-20-mai-2017-justice-entre-les-generations/
ALETEIA TODAY 22 MAI 2917
Accès à tous les titres du jour : http://us7.campaign-archive1.com/?e=72f681e023&u=e747b6da5b523d93de77f3f8b&id=10696
Sélection de titres :
L’incroyable succès d’une vidéo sur les moines bénédictins de Fontgombault
La bande-annonce d'un documentaire français sur l'abbaye bénédictine de Fontgombault, diffusé en 2016, connaît un succès international, aussi massif que mérité.
Quand saint Joseph médite sur la paternité
Devenu père d’un petit Théo à 41 ans, l’auteur a eu la révélation éblouie de la paternité. Pour en célébrer le mystère s’est imposée à lui la figure de Joseph. Mais comment entrer en communion avec le silence de ce père exemplaire ?
Le bel héritage du patriarche Grégoire III Laham
Celui qui a démissionné de la tête de l’église catholique melkite le 6 mai 2017 laisse derrière lui une œuvre considérable
Socrate au secours de notre temps
La collection "Les petits Platons" publie un opus stimulant, ressuscitant l’immense philosophe grec.
Comment arrêter de culpabiliser ?
La culpabilité se glisse aisément dans nos esprits. Elle pompe notre énergie et chasse notre joie. Comment cesser de se blâmer et dépasser ce blocage ? …
A LA UNE DE RADIO VATICAN LUNDI 21 MAI 2017
Le Pape annonce la création de cinq nouveaux cardinaux
Vatican
Ouverture de la 70e Assemblée plénière des évêques italiens
Le Pape encourage les consacrés à être prophètes d'Espérance
Regina Cœli : suivre le Christ suppose d'apprendre "l'art d'aimer"
Le Pape prie pour la Centrafrique et les catholiques de Chine
Le président irlandais reçu au Vatican
Homélie Ste Marthe : l’Esprit-Saint n’entre pas dans un cœur fermé
Eglise
Mgr Anders Aborelius, premier cardinal de Suède
Les évêques mexicains expriment soutien et solidarité aux journalistes
Mali: 100 jours sans nouvelles de la sœur Gloria Cecilia
Une marche contre la peine de mort aux Philippines
Monde
Le chaos s'installe au Venezuela : témoignage d'une Française à Caracas
Donald Trump face à la complexité du conflit israélo-palestinien
Iran: Hassan Rohani, largement réélu
ZENIT LE MONDE VU DE ROME 22 MAI 2017
Les titres du lundi 22 mai 2017 – Le compagnon de route
Les biographies des cinq cardinaux désignés
La richesse n’est pas pour soi mais « pour être donnée », prévient le pape
Rencontre avec les plus démunis à la paroisse San Pier Damiani
Sainte-Marthe : « L’Esprit Saint est le compagnon de route de tout chrétien »
Mais « il ne peut pas entrer dans un cœur fermé »
Ecouter, ce n’est pas perdre du temps mais le gagner, affirme le pape
Rencontre avec le Chemin néocatéchuménal à la paroisse San Pier Damiani
Irlande : le pape reçoit le président Higgins
La dignité de l’homme, les jeunes et les familles
Sœurs disciples du Divin Maître: « Ne cédez pas à la tentation de l’assoupissement »
« Réveillez le monde, illuminez l’avenir ! » exhorte le pape (Traduction intégrale)
« Comment puis-je aider Jésus à sauver le monde ? », dialogue du pape avec des enfants
Visite à la paroisse romaine San Pier Damiani (Traduction intégrale)
Assise : le cardinal Parolin inaugure le Sanctuaire du Dépouillement
Il encourage les politiques à avoir une attention particulière pour les plus pauvres
Réforme de la Curie : une réponse aux problèmes sociaux d’aujourd’hui, estime Mgr Tomasi
Le fossé s’est élargi entre les très riches et les pauvres
Guinée équatoriale : « Aimez votre Eglise », lance le cardinal Filoni aux évêques
« Un état de mission permanent, sans peur ni crainte »
Guatemala : le pape reçoit les évêques en visite ad limina
Une Eglise de martyrs récents
Mali: Mgr Jean Zerbo, archevêque de Bamako, cardinal désigné
Il a beaucoup travaillé pour la réconciliation et la paix dans le pays
Salvador : Mgr Gregorio Rosa Chávez, cardinal désigné
Un évêque auxiliaire, premier cardinal de l’histoire du pays
Laos : Mgr Ling Mangkhanekhoun, vicaire apostolique de Paksé, cardinal désigné
Premier cardinal originaire du Laos
Suède: Mgr Anders Arborelius, évêque de Stockholm, cardinal désigné
Il devient le premier cardinal scandinave de l’histoire
Espagne : Mgr Juan José Omella, archevêque de Barcelone, cardinal désigné
Le seul siège traditionnellement cardinalice parmi les cinq nouveaux cardinaux
LAOS
A LA UNE DE RADIO VATICAN MARDI 23 MAI 2017
Douleur du Pape après l'attentat du Manchester Arena
Vatican
Donald Trump attendu par le Pape François au Vatican
Homélie Ste Marthe : passer d’une vie tiède à l’annonce joyeuse de Jésus
Le Pape François dans un film de Wim Wenders
Eglise
Le non des évêques belges à l'euthanasie sur les patients psychiatriques
Les évêques du Guatemala dénoncent la puissance des lobbys
Inde : une église dédiée à ND de Fatima vandalisée
Les Pape invite les évêques italiens à être ouverts, humbles et en communion
Monde
Attentat de Manchester : tristesse et condamnations dans le monde
Primaires socialistes en Espagne : la revanche de Pedro Sanchez
En Thaïlande, une dictature installée ?
ZENIT LE MONDE VU DE ROME 23 MAI 2017
Les titres du mardi 23 mai 2017 – Le dialogue
Ad limina des évêques italiens
Attentat à Manchester : le pape condamne une attaque « barbare » et « insensée »
Télégramme de condoléances
Séminaire pontifical français de Rome: le p. Vincent Siret nommé recteur
Il était supérieur du séminaire Saint-Cyprien de Toulouse
ONU : le droit de rester dans son pays, antérieur à celui d’immigrer
Intervention de Mgr Auza (traduction intégrale)
Sainte-Marthe : non à une Eglise tranquille, confortable, tiède
Une Eglise qui a peur de chasser le seigneur argent n’est pas l’Eglise de Jésus
Italie: ce qui est en nous n’est pas de l’amour, nous éloigne de Dieu, assure le pape aux évêques
Discours d’ouverture de l’Assemblée plénière (Traduction intégrale)
Là où il n’y a pas de dialogue, il y a le bavardage, prévient le pape devant les évêques italiens
Paroles à l’ouverture de l’assemblée de la CEI
Etats-Unis: Melania Trump visitera l’hôpital Bambino Gesù
Dans le cadre de la visite d’Etat de Donald Trump au Vatican
https://fr.zenit.org/articles/les-titres-du-mardi-23-mai-2017-le-dialogue/
ALETEIA TODAY 23 MAI 2017
Accès à tous les titres du Jour : http://us7.campaign-archive2.com/?e=72f681e023&u=e747b6da5b523d93de77f3f8b&id=9f9
Sélection de titres :
Baptême : pourquoi je ne dois pas arriver avec mon bébé habillé en blanc ?
Pour beaucoup de parents qui font baptiser leur bébé, le premier réflexe est de l'habiller en blanc. Grave erreur ! On vous explique pourquoi...
Qui sont les cinq futurs cardinaux nommés par le pape François ?
Le Saint-Père a choisi cinq figures marquantes du Mali, du Laos, de Suède, du Salvador et d’Espagne pour les cinq nouveaux …
Pape François : L’amour chrétien, un art qui s’apprend et se cultive
Au Regina Cœli, puis lors de sa 15e visite à une paroisse romaine, le Saint-Père a expliqué le plus grand commandement de
« Alleluia » magnifiquement réinterprété
Un morceau dont on ne se lasse pas !
2- PAPE FRANÇOIS ET L’ÉGLISE (OU LES EGLISES)
PÉDOPHILIE: LE CARDINAL BARBARIN CITÉ À COMPARAÎTRE POUR NON-DÉNONCIATION
Le cardinal Philippe Barbarin et 6 autres personnes sont citées à comparaître en septembre devant le tribunal correctionnel de Lyon par des victimes d’agressions sexuelles au sein de l’Eglise, annoncent leurs avocats.
Ces victimes leur reprochent de ne pas avoir dénoncé ces faits à la justice.
http://www.bvoltaire.fr/actu/pedophilie-le-cardinal-barbarin-cite-a-comparaitre-pour-non-denonciation/
PAUL VI, PAR DANIEL ANGE, 2 VOLUMES, ÉDITIONS SAINT-PAUL, UN REGARD PROPHÉTIQUE,
1 Un amour qui se donne, 1979, 235 pages ; et 2 - L’éternelle Pentecôte, 1981, 360p
par Don Patrick de LAUBIER
Aussitôt après sa mort, le jour de la Transfiguration, Daniel Ange se mit au travail et donna en 600 pages un tableau plein de vie du successeur de Jean XXIII, maintenant béatifié. Celui qu’on a appelé le premier pape moderne (Peter Hebblethwaite) le fut en effet et inaugur un style de pastorale remarquablement approprié à son temps et à la crise extraordinaire qui bouleversa l’Eglise de fond en comble, tandis que Jésus semblait dormir.
Daniel-Ange le suit dans ses activités parfois si nouvelles et inattendues profitant de l’occasion pour citer ce pape écrivain, lyrique, précis et pour tout dire le plus littéraire des évêques de Rome. Ce don d’écriture permit à Paul VI d’engage un étonnant dialogue avec son temps et de proposer des réponses que ses adversaires eux-mêmes ne pouvaient s’empêcher d’admirer. Mais ce qu’il y a de plus remarquable chez Paul VI ce n’est pas son génie, c’est sa piété qui fit de son pontificat une démonstration de la sainteté de l’Eglise, sainte accueillant en son sein des pécheurs.
Intellectuel soucieux de courtoisie face aux critiques venant de toute part, Paul VI recevait les coups, admettait les incompréhensions non pas sans les sentir, mais en témoignant de la vérité sans oublier la charité.
Il y a relativement peu d’ouvrages qui lui sont consacrés mais l’institut Paul VI de Brescia est fort actif. Dans sa préface le P. Congar fait remarquer l’importance de l’Esprit-Saint chez Paul VI :Quelle est ma nature ? C’est le feu disait Catherine de Sienne, Paul VI a aussi répandu le feu sur terre, on s’en aperçoit aujourd’hui et le pape François ne cesse de citer son prédécesseur dont il se proclame le disciple.
La béatification de Paul VI le 19 octobre consacre la grandeur de ce grand spirituel que Daniel Ange contribue à faire connaître avec toute l’éloquence d’un témoin qui dans la tempête a vu comment un successeur de Pierre n’a pas eu peur. Cet homme de Foi a laissé trois trésors ; un Credo (1968), l’annonce d’une civilisation de (1975) et une encyclique prophétique Humanae vitae(1968).
PL+
http://www.librairietequi.com/A-56921-paul-vi-un-regard-prophetique-t2-l-eternelle-pentecote.aspx
https://www.france-catholique.fr/Paul-VI-par-Daniel-Ange-2-volumes-editions-Saint-Paul-Un-regard-prophetique-1.html?utm_campaign=Emailing+du+lun.+22%2f05%2f2017+%c3%a0+16%3a55%3a33&utm_content=50+ans+du+Renouveau&utm_medium=Emailing+via+Message+Business&utm_source=Message+Business&utm_term=Soci%c3%a9t%c3%a9+de+Presse+France+Catholique
UN CARDINAL INATTENDU : MGR LOUIS-MARIE LING MANGKHANEKHOUN, VICAIRE APOSTOLIQUE AU LAOS, CRÉÉ CARDINAL PAR LE PAPE FRANÇOIS
En 2000, être nommé par le pape Jean-Paul II à la tête du vicariat apostolique de Pakse, dans le sud du Laos, avait constitué un « choc » pour le P. Louis-Marie Ling Mangkhanekhoun, alors âgé de 56 ans. Hier, dimanche 21 mai 2017, à la fin de la prière du Regina caeli, le pape François a annoncé la création de cinq nouveaux cardinaux ...
lors d’un consistoire qui se tiendra le 28 juin prochain. Mgr Louis-Marie Ling Mangkhanekhoun, 73 ans, est l’un de ces cinq nouveaux cardinaux, dont l’annonce par le pape a créée la surprise.
Né le 8 avril 1944 à Bonha-Louang, dans l’ethnie Khmu (Khamu), Louis-Marie Ling effectue sa formation au sein de l’institut Voluntas Dei à Québec et est ordonné prêtre en 1972. Le 30 octobre 2000, il est le premier vicaire apostolique à être consacré à Pakse depuis l’érection du vicariat apostolique en 1967. Président de la Conférence épiscopale du Laos et du Cambodge (CELAC) de 2009 à 2014, nommé administrateur du vicariat apostolique de Vientiane en février 2017, il sera désormais le premier cardinal originaire du Laos.
http://eglasie.mepasie.org/asie-du-sud-est/laos/2017-05-22-un-cardinal-inattendu-mgr-louis-marie-ling-mangkhanekhoun-vicaire-apostolique-au-laos-cree-cardinal-par-le-pape-francois
RIEN NE PEUT JUSTIFIER LA DESTRUCTION D’EMBRYONS HUMAINS RAPPELLE LE PAPE
Lors d’une rencontre visant à sensibiliser à la maladie de Huntington qui s’est tenue ce jeudi à Rome, le Pape a encouragé les scientifiques à mener à bien leurs recherches sans contribuer à nourrir la « culture du déchet » qui peut parfois se glisser dans le monde scientifique. Il a précisé qu’ « aucune fin, même noble comme l’attente d’un bénéfice pour la science, pour d’autres humains ou pour la société, ne peut justifier la destruction d’embryons humains »
http://www.infocatho.fr/rien-ne-peut-justifier-la-destruction-dembryons-humains-rappelle-le-pape/
http://www.genethique.org/fr/le-pape-francois-interpelle-la-communaute-scientifique-sur-la-recherche-sur-lembryon-humain-67609#.WSRCbIWcHDd
VATICAN – COMPOSITION DU FUTUR CONSISTOIRE
A la date du 28 juin, avec ces nouvelles créations, le Collège cardinalice devrait compter au total 227 membres, dont 121 électeurs (49 créés par le pape François) et 106 non-électeurs, âgés de plus de 80 ans.
Le dernier consistoire pour la création de cardinaux remonte au 19 novembre 2016 : au terme du Jubilé de la miséricorde, le pape avait créé 17 cardinaux, dont 13 électeurs et 4 non-électeurs.
Avec ces 5 nouveaux membres, le pape François aura créé 60 cardinaux depuis le début de son pontificat.
https://fr.zenit.org/articles/consistoire-pour-la-creation-de-cinq-cardinaux-le-28-juin/
https://fr.zenit.org/articles/consistoire-pour-la-creation-de-cinq-cardinaux-le-28-juin/
CES CHRÉTIENS REPOUSSOIRS POUR LA FOI – HOMÉLIE DU PAPE
Contre la tentation de la médisance, qui « détruit nos communautés », se tourner vers Marie qui écrase le serpent. C’est le conseil du pape François à la paroisse de San Pier Damiani, dans le quartier Casal Bernocchi de la périphérie sud-ouest de Rome, qu’il a visitée le 21 mai 2017.
Après avoir confessé quatre paroissiens, le pape a célébré la messe dominicale à 18h. Méditant sur l’Evangile (Jn 14, 15-21) qui relate la promesse de Jésus d’envoyer l’Esprit Saint, le pape a assuré : « L’Esprit-Saint est en nous, en chacun de nous… vous avez en vous Dieu lui-même… qui t’accompagne, qui te dit ce qu’il faut faire et comment il faut le faire, celui qui t’aide à ne pas te tromper ».
L’Esprit-Saint, a poursuivi le pape, c’est « l’avocat, celui qui te défend contre le malin », qui aide « à ne pas tomber dans la tentation ». Mais, a-t-il ajouté, il faut « protéger » sa présence comme l’apôtre Pierre le demande dans la seconde lecture (1 P 3, 15-18) : « Soyez prêts à tout moment à présenter une défense devant quiconque vous demande de rendre raison de l’espérance qui est en vous ; mais faites-le avec douceur et respect ».
Le « langage des chrétiens » est « spécial », ce n’est pas tant « le latin », a fait observer le pape, mais « le langage de la douceur et du respect ». Et d’inviter à un examen de conscience : « Est-ce que j’ai une attitude de douceur, ou de colère, ou amère ? C’est laid de voir des personnes qui se disent chrétiennes mais qui sont pleines d’amertume ».
« Une communauté chrétienne qui ne protège pas l’Esprit-Saint avec la douceur et le respect est comme le serpent » qui a une « longue langue », a-t-il prévenu avant de conseiller : « Quand vous allez saluer la Vierge Marie regardez un peu en bas, et voyez la langue [du serpent que Marie écrase, ndlr]. Et dites-lui : ‘Vierge Marie, sauve-moi, je ne veux pas être comme cela, je veux protéger l’Esprit-Saint comme tu l’as protégé’ ».
Un langage qui éloigne les gens de l’Eglise
« Tant de gens s’approchent par exemple d’une paroisse, cherchant cette paix, ce respect, cette douceur et rencontrent des luttes internes entre les fidèles. Au lieu de douceur et de respect, ils rencontrent les commérages, les médisances… les concurrences ». Alors « ils se disent « s’ils sont chrétiens je préfère rester païen », et ils partent, déçus », a déploré le pape.
Avec le langage utilisé pour « se faire voir, par ambition, par envie, par jalousie », « nous éloignons les gens, c’est nous qui les éloignons » en empêchant « le travail de l’Esprit Saint qui attire ». « Je vous le dis clairement, a-t-il insisté : c’est le péché le plus commun de nos communautés chrétiennes… C’est l’ennemi qui détruit nos communautés : les médisances ».
« Cela me fait mal au cœur, c’est comme si entre nous on se jetait des pierres l’un à l’autre… pour le diable c’est un carnaval », a mis en garde le pape : « Le diable, qui sait comment nous affaiblir dans le service de Dieu et comment affaiblir la protection de l’Esprit-Saint qui est en nous, fera tout pour que notre langage ne soit pas de douceur et ne soit pas de respect. Y compris au sein des communautés chrétiennes ».
Au cours de l’après-midi, l’évêque de Rome s’est entretenu avec les enfants inscrits au catéchisme en préparation à la première communion et avec la centaine d’adolescents du parcours de la confirmation, sur le terrain de sport de Casal Bernocchi.
Il a aussi rencontré les malades, les personnes âgées, les familles des enfants baptisés dans l’année et les pauvres assistés par la Caritas locale. Il s’agissait de son 15e déplacement dans une paroisse de son diocèse, depuis son élection.
http://www.infocatho.fr/ces-chretiens-repoussoirs-pour-la-foi-homelie-du-pape/
https://fr.zenit.org/articles/contre-la-tentation-de-la-medisance-le-pape-invite-a-se-tourner-vers-marie-qui-ecrase-le-serpent/
LA DIMENSION SPIRITUELLE DU MESSAGE DE FATIMA : CONFÉRENCE À PARIS DU FRÈRE DOMINICAIN JOSEPH D’ALMEIDA
Un bon nombre d’entre vous était présents à la conférence intitulée « Fatima face à la Franc-maçonnerie et au communisme ». Sachez qu’elle est désormais disponible sur le site du réseau de l’Auberge espagnole, à l’origine de cette initiative.
Il vous est proposé d’y faire suite, avec la dimension spirituelle du message de Fatima, qui sera abordée par le frère dominicain Joseph d’Almeida.
Cette 28ème Rencontre de l’Espérance se tiendra le mercredi 7 juin à 20h30 dans la salle paroissiale de Saint Lambert de Vaugirard (15è).
http://www.infocatho.fr/la-dimension-spirituelle-du-message-de-fatima-conference-a-paris-du-frere-dominicain-joseph-dalmeida/
UNE DÉMOCRATIE AUTHENTIQUE N’EST POSSIBLE QUE DANS UNE CONCEPTION CORRECTE DE LA PERSONNE HUMAINE
Le Pape Jean-Paul II, dans son encyclique Centesimus annus, rappelait que
« l’Eglise apprécie le système démocratique comme système qui assure la participation des citoyens aux choix politiques et garantit aux gouvernés la possibilité de choisir et de contrôler leurs gouvernants ou de les remplacer de manière pacifique lorsque cela s’avère opportun. Il est donc important pour un chrétien de respecter le choix démocratique. (…) Cependant, une démocratie authentique n’est possible que dans un état de droit et sur la base d’une conception correcte de la personne humaine.«
Dans ce court entretien audio, Mgr Aupetit, évêque de Nanterre, rappelle que, si globalement la personne humaine est respectée dans notre pays, dans certains cas elle ne l’est pas : l’enfant à naître et la personne en fin de vie.
http://www.infocatho.fr/une-democratie-authentique-nest-possible-que-dans-une-conception-correcte-de-la-personne-humaine/
EST-IL POSSIBLE D’ÊTRE À LA FOIS CHRÉTIEN ET FRANC-MAÇON ?
La présente étude a pour objet de rappeler qu’il n’en est rien parce que la philosophie maçonnique est fondamentalement inconciliable avec la doctrine catholique
Un peu d’histoire
La franc-maçonnerie moderne, née de la constitution, par quatre loges londoniennes, le 24 juin 1717, de la Grande Loge de Londres, est-elle, comme elle le prétend, l’héritière des antiques confréries de « bâtisseurs de cathédrales » ?
La franc-maçonnerie a sans doute, historiquement, de lointaines origines chrétiennes. Toutefois :
– la maçonnerie traditionnelle des constructeurs et tailleurs de pierre qui périclitait depuis plusieurs siècles, mais survivait encore en Angleterre, fut amenée au cours du XVIIè siècle à s’ouvrir à des hommes tout à fait étrangers au métier. Or, ceux-ci ne tardèrent pas à devenir majoritaires au sein des loges. Aussi la franc-maçonnerie dite « spéculative » (principalement constituée d’intellectuels) s’est-elle finalement substituée à l’ancienne maçonnerie dite « opérative » (celle des gens de métier).
– Jusqu’en 1717, la maçonnerie britannique demeura néanmoins fidèle à la religion chrétienne, voire même à l’Eglise catholique romaine. En témoignent les statuts des loges et les obligations qu’ils contenaient (« old charges ») : ceux qui sont parvenus jusqu’à nous invoquent Dieu, la Sainte Trinité, la Sainte Eglise ou la Vierge Marie.
En 1720 ou en 1722, la majeure partie des archives des loges opératives d’antan fut volontairement détruite, à Londres, au cours d’un vaste autodafé, comme si l’on avait voulu qu’aucun maçon ne puisse plus, désormais, s’y reporter.
En outre, la nouvelle charte de la franc-maçonnerie moderne que sont les « Constitutions d’Anderson » de 1723 (qui furent rédigées par deux pasteurs protestants, James Anderson et Jean-Théophile Désaguliers) ne comporte plus la moindre référence à Dieu ni à la religion chrétienne. L’article 1er « concernant Dieu et la religion » se contente en effet d’affirmer qu’ »un maçon est obligé, par son titre, d’obéir à la loi morale, et s’il comprend bien l’Art, il ne sera jamais un athée stupide ni un libertin irréligieux. Bien que dans les temps anciens les maçons aient été tenus dans chaque pays de pratiquer la religion, quelle qu’elle fût, de ce pays, il est maintenant considéré plus à propos de seulement les astreindre à cette religion sur laquelle tous les hommes sont d’accord, laissant à chacun ses propres opinions, c’est-à-dire d’être hommes de bien et loyaux, ou hommes d’honneur et de probité, quelles que soient les dénominations ou confessions qui aident à les distinguer ; de la sorte, la maçonnerie devient le centre d’union et le moyen de nouer une amitié sincère entre des hommes qui n’auraient pu que rester perpétuellement étrangers« .
http://www.revue-item.com/12619/etude-sur-la-franc-maconnerie/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+revueItem+%28La+Revue+Item+%7C+La+tradition+sans+peur%29
AU “ROME LIFE FORUM”, LES CARDINAUX BURKE ET CAFFARRA PARLENT DES LIENS DE FATIMA AVEC LA CRISE DE LA FAMILLE, DU RESPECT DE LA VIE, DU MARIAGE
Les cardinaux Caffarra (à gauche) et Burke au “Rome Life Forum”
De toutes les rencontres de dirigeants du monde pro-vie organisées dans le cadre du Rome Life Forum depuis 2014, celle qui s’est déroulée jeudi et vendredi au pied du Vatican aura été la plus riche, la plus formatrice. Face à l’idéologie du genre et à la diffusion de la culture de mort, les organisateurs, réunis dans le collectif Voice of the Family, ont voulu mettre en évidence les soubassements philosophiques, historiques, spirituels de ces constructions anti-humaines. Je reviendrai plus longuement sur tout cela, mais pour l’heure, il faut parler avant tout des conférences données pour clôturer le colloque par le cardinal Raymond Burke et le cardinal Carlo Caffarra, qui ont en commun d’avoir signé les fameux « Dubia » demandant au pape François de lever les « doutes » que fait naître l’exhortation Amoris laetitia à propos de l’enseignement de l’Eglise sur la foi et les sacrements. Chacun a évoqué Fatima à sa façon. Le cardinal Caffarra a authentifié de vive voix, et en rattachant à cette confirmation l’ensemble de sa conférence, les paroles de sœur Lucie sur la bataille finale de Satan contre l’Eglise, portant sur la famille et le mariage.
Ce témoignage, il l’avait donné il y a plusieurs années lors d’un entretien avec une revue de propagation de la spiritualité du saint Padre Pio, mais c’est à ma connaissance la première fois qu’il en a tiré une méditation et qu’il a exprimé en direct le message de l’aînée des voyantes de Fatima.
Le cardinal Burke, quant à lui, a demandé que le pape, en union avec tous les évêques du monde, consacre la Russie au Cœur immaculé de Marie, en la nommant expressément.
http://reinformation.tv/cardinaux-burke-caffarra-fatima-crise-famille-mariage-rome-life-forum-smits-70219-2/
DÉCRET PORTANT RÈGLEMENTATION DU PORT DE LA SOUTANE DANS LE DIOCÈSE
(Source: Riposte-Catholique)
Ce n’est pas dans un diocèse français… Monseigneur Aristide Gonsallo, évêque du diocèse de Porto-Novo au Bénin, âge de cinquante ans, a publié un décret portant règlementation du port de la soutane dans le diocèse de Porto-Novo :
Chers Pères
Durant cette année pastorale 2016-2017, nous avons voulu en Eglise famille du diocèse de Porto-Novo réveiller les divers dons que le Seigneur fait pour chacun de ses filles et fils. Entre autres dons de Dieu, nous pouvons contempler et admirer celui de la foi des fidèles de ce diocèse.
Comme précieux don de Dieu aux hommes, la foi est un moyen de mieux connaître Dieu et l’aimer. Certes le degré de maturité et de solidité de la foi d’une Eglise se mesure d’abord à partir de sa capacité de communiquer la foi professée, la foi célébrée et la foi vécue mais aussi elle s’exprime et se manifeste par la qualité de ses œuvres de charité comme le traduit si bien l’Apôtre Jacques : « Tu prétends avoir la foi, moi, je la mets en pratique ; prouve-moi ta foi sans les œuvres et moi, je tirerai de mes œuvres la preuve de ma foi ». (Jc 2, 18)
La foi agit par la charité et la charité exprime et soutient la foi. La réalisation de l’œuvre de l’Evangélisation du diocèse de Porto-Novo commencée par les pionniers d’hier et poursuivie par le dévouement des pasteurs et agents pastoraux d’aujourd’hui doit être soutenue non seulement par la foi mais aussi par la charité de chacun de des filles et fils.
En vertus de ces considérations,
En conformité aux dispositions des canons 284, 669 du Code de Droit Canonique en vigueur,
Je décrète :
1 – L’habit ecclésiastique normal de tout clerc (diocésain, religieux, membre d’une société de vie Apostolique clérical) dans le diocèse de Porto-Novo est uniquement la soutane ;
2 – Le Port de la soutane est obligatoire
Pour la célébration ou l’administration de tout sacrement et surtout celui de l’Eucharistie ;
Pour la célébration de toute paraliturgie ;
Durant tout rassemblement de clercs et toute assemblée avec participation de clercs tant au niveau diocésain, décanal ou paroissial comme par exemple les concélébrations de la messe, le presbyterium, les réunions de doyenné ;
Aux endroits où les fidèles sollicitent le clerc pour l’exercice de ministère sacerdotal ;
En venant à l’évêché, quel que soit le moment et le motif ;
En tout lieu où l’identité du prêtre peut être mise en doute
En souhaitant que le port de la soutane mette en évidence au sein de la communauté chrétienne le témoignage public que tout prêtre doit donner de sa propre identité et de son appartenance spéciale à Dieu, je vous assure de ma communion priante en Jésus par Marie.
Porto-Novo, le 09 Mai 2017
† Aristide GONSALLO
Evêque de Porto-Novo
http://www.revue-item.com/12608/merveilleux-lesprit-saint-nabandonne-pas-son-eglise/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+revueItem+%28La+Revue+Item+%7C+La+tradition+sans+peur%29
PLUS DE DIX MILLE MANIFESTANTS POUR LA VIE DANS LES RUES DE ROME
"Des drapeaux colorés et des ballons avec des slogans glorifiant la vie. Des milliers de personnes se sont rassemblées aujourd'hui (20 mai) sur la Piazza della Repubblica à Rome pour prendre part à la Marche pour la Vie organisée par toutess les associations Pro Life. Une marche pacifique pour attirer l'opinion publique sur les questions qui ont toujours divisé le pays: l'euthanasie et l'avortement. « Ne touchez pas à la Vie » et même « Euthanasie, parlementaires, vous servez le diable. » Tel est le message qui vient de Rome et est destiné aux institutions." (source)
Pour la Nuova Bussola Quotidiana, cet évènement a été snobé par la presse et très modérément soutenu par l'Eglise : http://www.lanuovabq.it/it/articoli-marcia-per-la-vitaun-oscuramento-che-comincia-dalla-chiesa-19926.htm
http://belgicatho.hautetfort.com/archive/2017/05/23/plus-de-dix-mille-manifestants-pour-la-vie-dans-les-rues-de-5946882.html
«SANS LA FEMME L'HARMONIE N'EXISTE PAS»
« Sans la femme il n’y a pas d’harmonie dans le monde ». Tels sont les mots du Pape François lors de la messe quotidienne à Sainte Marthe, le jeudi 9 février 2017. « Tant de fois, quand nous parlons des femmes, nous en parlons en un mode fonctionnel : la femme est faite pour faire ceci ou cela », s’est étonné le Pape, qui a noté qu’elle porte au contraire une richesse que l’homme n’a pas : elle apporte de l’harmonie à la Création. « C’est la femme qui nous apprend à caresser, à aimer avec tendresse et qui fait que le monde est une belle chose.
Voilà ce que nous apporte la femme, cette capacité d’être amoureux », a alors expliqué François. La fonctionnalité n’est pas le but de la femme, a-t-il poursuivi, mais c’est bien celui de faire l’harmonie. « Exploiter les personnes est un crime, c’est vrai, mais exploiter une femme est encore pire, a-t-il dit, c’est détruire l’harmonie que Dieu a voulu donner au monde ».
« La femme est l’harmonie, la poésie et la beauté », a conclu le Saint-Père, « sans elle le monde ne serait pas aussi beau, ne serait pas harmonieux. Il me plait de penser que Dieu a créé la femme pour que nous ayons tous une mère ».
http://us3.campaign-archive1.com/?e=36a29f6496&u=bbaf519c73482457368060b5b&id=12f4494dd3
3- ŒCUMÉNISME
4- LITURGIE
5- SPIRITUALITÉ
Y A-T-IL DES PREUVES DE L'EXISTENCE DE DIEU ?
Mgr Denis Biju-Duval
Ingénieur de l’École Centrale de Paris, docteur en théologie, enseigne la théologie pastorale à l’Institut Redemptor Hominis.
Dieu, principe et fin de toutes choses, peut être connu avec certitude par la lumière naturelle de la raison humaine, à partir des choses créées.
1. Une connaissance directe de Dieu à partir du monde créé n’est logiquement pas possible puisque, s’il existe, le créateur transcende la création. Le créateur est avec sa création dans le même rapport que le potier avec ses productions : en regardant dans les pots, on ne peut pas voir le potier. Cependant, le Dieu invisible se rend visible par ses œuvres de manière indirecte, comme une cause peut parfois se faire connaître de manière certaine par ses effets. En savoir +
2. On ne saurait prouver l’existence de Dieu de l'intérieur des sciences expérimentales : la notion de Dieu est hors de leur champ propre d'investigation. Ce sont des démonstrations philosophiques inductives qui permettent de découvrir son existence. En savoir +
3. Quelles sont ces démonstrations possibles de l’existence de Dieu ? La première et la plus fondamentale répond au questionnement métaphysique. Elle considère Dieu comme « Cause Première » de tout ce qui existe. Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? En savoir +
4. La preuve par l’ordre de l’univers est elle aussi très ancienne. Elle a été pourtant été considérablement renforcée ces derniers temps par les extraordinaires découvertes scientifiques modernes. Celles-ci montrent à la fois la stupéfiante complexité de l’univers, et l'improbabilité de la vie. Elles mettent aussi en lumière ce que l’homme a d’unique. En savoir +
5. En plus de ces deux voies vers Dieu que sont la question de l’origine de l’être et celle de l’ordre de l’univers, beaucoup sont sensibles à la beauté de la création, qui touche le cœur en profondeur. En savoir +
6. Le mystère de l’homme conduit lui aussi à Dieu quand on le scrute attentivement. D’où vient la dignité de la personne humaine ? D’où vient son caractère unique et irremplaçable dont nous avons tous l’intuition ? La personne, sujet « individuel de nature rationnelle » (Boèce), est plus qu’un simple amas de cellules. En savoir +
7. Tout ceci explique pourquoi toutes les cultures ont finalement un sens du divin. C’est également le message de la Bible et de l’Église : l’homme et l’univers ne sont pas advenus tous seuls. En savoir +
8. Dieu est accessible par la lumière naturelle de la raison humaine, et il est accessible au sens commun. Mais on peut aussi le connaître mieux et même l’aimer grâce à sa Révélation – qui est tout au long de l’histoire, une autre preuve de son existence. En sav
http://mailchi.mp/mariedenazareth/y-a-t-il-des-preuves-de-lexistence-de-dieu?e=36a29f6496
http://questions.aleteia.org/articles/5/y-a-t-il-des-preuves-de-lexistence-de-dieu/
L’HISTORIEN ÉCLAIRE-T-IL LE PRÉSENT ?
Entretien avec Thomas J. Sugrue
par Thomas Grillot & Pauline Peretz
En quoi l’Histoire est-elle pertinente pour comprendre les débats actuels sur la race, les inégalités économiques ou bien encore le récit national ? Thomas Sugrue, historien renommé, spécialiste des crises urbaines et de la ségrégation, insiste sur la valeur de la passion et d’un travail de recherche minutieux. Les historiens peuvent et doivent s’engager dans le débat public, mais selon leurs propres termes.
La Vie des Idées : Vous faites partie d’une génération d’historiens qui ne fut pas directement impliquée dans le mouvement pour les droits civiques. En quoi cela a-t-il influencé la façon dont vous abordez l’histoire de ce mouvement ?
Thomas J. Sugrue : Je suis un enfant de l’Amérique des années 1980 plus que des années 1960. J’ai commencé à étudier à l’Université de Columbia, l’année où Reagan a été élu président. Le monde dans lequel s’est organisée la lutte pour l’égalité raciale me paraissait donc à la fois très éloigné et très proche. J’étais étudiant à Columbia douze ans après 1968, mais le climat politique avait profondément changé. La situation fiscale de New York était désastreuse et la ville était divisée par des luttes ethniques et raciales très vives.
Comme dans ma ville natale, à Détroit, les traces de désinvestissements massifs et l’effondrement de l’aide publique aux villes était visible. Être étudiant à ce moment précis m’a incité à repenser le long processus de l’histoire des villes américaines ainsi que l’histoire du libéralisme, mais aussi l’histoire du conservatisme moderne, puisque ces deux histoires devaient être racontées ensemble. La plupart des travaux publiés dans les années 1970 sur ces questions avaient une vision internaliste des
http://www.laviedesidees.fr/L-historien-eclaire-t-il-le-present.html
À TÂTONS VERS UNE RECONNAISSANCE PARTIELLE DES APPARITIONS DE MEDJUGORJE ?
Hendro Munsterman
La longue attente des défenseurs (et des contradicteurs) des apparitions controversées de Medjugorje touche tout doucement à sa fin. Une reconnaissance partielle semble s'annoncer : pas assez pour les inconditionnels de la Gospa (Notre-Dame en croate), mais déjà beaucoup trop pour les opposants. Analyse.
Le pape François avait livré quelques informations cryptées sur le très secret rapport de la « commission Ruini » lors de son interview dans l'avion qui le ramenait de Fatima à Rome. À Medjugorje il faudrait, selon le pape, « distinguer les deux types d'apparitions ». Trois jours après, le vaticaniste italien Andrea Tornielli, a pu mettre la main sur ce très secret rapport qui était resté secret depuis 2014 – ce qui permet de décrypter ce que François voulait dire.
Selon le journaliste, connu pour sa proximité avec le pape François, la commission aurait proposé de reconnaître les sept premières apparitions dont six...
Cette fois, il a parlé de doutes, de manière très directe : « Il faut en principe distinguer trois choses, a-t-il affirmé. Les premières apparitions, qui étaient celles des enfants. L’enquête dit, plus ou moins, qu’il faut continuer à enquêter là-dessus. Puis les apparitions… les présumées apparitions actuelles, l’enquête a des doutes. Moi personnellement, je suis plus méchant, je préfère la Madone mère, notre mère, et non la Madone chef de service, avec des graphiques et qui envoie des messages tous les jours. » Cette femme, a-t-il ajouté, « n’est pas la maman de Jésus. Ces présumées apparitions n’ont pas tant de valeurs, je le dis comme une opinion personnelle mais c’est clair. Qui pense que la Vierge dirait : "Venez donc demain à partir de telle heure, je dirai un message à tel voyant" ? Non… Il faut distinguer les deux types d’apparitions ».
Enfin il a précisé avoir envoyé un évêque enquêter sur place sur la dimension pastorale, le fait que « des gens qui se rendent là, se convertissent, les gens qui rencontrent Dieu et changent de vie ».
http://www.lavie.fr/religion/catholicisme/a-tatons-vers-une-reconnaissance-partielle-des-apparitions-de-medjugorje-17-05-2017-82159_16.php
DÉPRESSIVE, ELLE ATTEND LA MORT, QUAND ELLE A UNE VISION DE JÉSUS
Liat est dépressive depuis l’âge de 14 ans. Malade, droguée, dépressive, elle n’a jamais eu le goût de la vie. Mais au fond du gouffre, alors qu’elle attend la mort, Dieu se révèle à elle.
Liat fait partie de la deuxième génération des survivants de la Shoah. Son père en est profondément marqué : les nazis l’ont séparé de ses parents. Il pense préserver sa famille en mettant une distance entre eux : s’il mourrait, ils en seraient moins affectés. En lui volant ses parents, la guerre lui a pris sa raison de vivre.
Liat a 20 ans, elle se marie. Un an après sa fille nait. Mais le lourd passé familial l’empêche d’être heureuse. La spirale infernale s’installe :
« J’étais épileptique. Je ne mangeais plus. Je pesais 37 kgs. Et d’autres soucis ont commencé, comme la drogue. Je ne prenais pas soin de ma fille. Je ne voulais plus me lever le matin. En fait, rien ne marchait. »
Quand elle se rend compte qu’elle n’arrive pas à prendre soin de sa fille, son coeur est brisé.
Elle remet en cause Dieu.
« Si tout est question de bonnes actions, pourquoi avons-nous besoin de croire en Dieu ? Ce n’est pas logique ! »
A côté de chez elle, de nouveaux voisins s’installent, ils sont chrétiens. Ils lui parlent de leur foi. Liat décide alors de lire le nouveau testament.
« J’étais sûre que ce livre était rempli de malédictions contre les juifs. Mais je ne savais rien. Et là, j’ai réalisé qu’il était question de foi. Tout, toutes les prophéties parlaient de Jésus. Nul autre ne pouvait être le Messie. C’était Lui. »
Physiquement, les choses ne s’arrangeaient pas dans la vie de Liat. Elle ne mangeait plus. Du café, des cigarettes, des médicaments, rien d’autre.
« Alors, j’ai décidé que c’était fini. Je ne voulais plus vivre. Je ne pouvais plus continuer. Je voulais me suicider. »
Mais, là, assise sur son lit, elle décide de donner une chance à Jésus.
« Si tu es le Messie, aide-moi ! Tu vois ma situation. »
A ce moment, elle sent comme un coup sur sa nuque, elle tombe par terre.
« La chambre disparaît. Je sens que je tombe, encore et encore. […] Et là, c’est comme si j’étais sur un dôme de lumière, dans une pièce gigantesque. Sur le côté, je vois une personne étincelante. Il étendait ses bras, la lumière partait de Lui. Et il dit : ‘Je suis le chemin, la vérité et la vie.’ »
Liat se réveille, elle vient de voir Dieu.
https://www.infochretienne.com/depressive-attend-mort-a-vision-de-jesus/?mc_cid=2e3d4ca637&mc_eid=deeba98d31
LOUIS XVII
LE royaume de France était, par grâce d’élection des Saints Cœurs de Jésus et Marie, « le plus beau Royaume qui soit sous le Ciel ». Mais le refus des rois Louis XIV, Louis XV et Louis XVI d’obéir aux demandes de ce Divin Cœur entraîna son châtiment. En 1789, le tiers état révolté se prétendit “ peuple souverain ” à la place du vrai Roi de France, Jésus-Christ, dont le roi Louis était le lieutenant.
Au milieu de l’horreur de cette Révolution sanglante brille d’un éclat céleste la destinée tragique de Louis-Charles, dauphin de France.
Les Vendéens, ces Croisés du Sacré-Cœur, restèrent fidèles à leur petit Roi : ils luttèrent en héros pour conserver la foi catholique, délivrer Louis XVII et sauver le Royaume. À la lumière de cette mission, et au-delà des causes humaines, nous découvrirons peu à peu la raison providentielle de leur apparent échec. Les Vendéens furent des martyrs. Leur histoire est un mystère de Rédemption.
De même, notre petit roi Louis XVII a, par son sacrifice, mérité le salut de notre patrie. Encore faut-il que la France le prie, comme nous l’a enseigné notre Père, l’abbé de Nantes.
« La France ne périra pas, mais il faut qu’elle se convertisse », disait Mgr Freppel.
En ces jours difficiles que traverse la France, que ces valeureux martyrs intercèdent pour elle et lui obtiennent la grâce de cette conversion, afin qu’elle retrouve sa vocation de “ fille aînée de l’Église ”, de nation missionnaire et colonisatrice !
« SOMMES-NOUS DES MARTYRS ? »
DÈS 1789, la Révolution française manifesta sa volonté de détruire la religion catholique et donc de renverser la Monarchie sacrale. Elle persécuta les prêtres “ réfractaires ”, fidèles au Pape. Ils durent se cacher pour continuer leur saint ministère.
Le 10 août 1792, à Paris, les révolutionnaires attaquèrent le palais des Tuileries. Louis XVI refusa de se défendre et se constitua prisonnier. Trois jours plus tard, les insurgés enfermèrent la famille royale dans la tour du Temple.
Un soir, alors que les détenus lisaient la vie des premiers martyrs, le Dauphin demanda : « Ma tante, sommes-nous des martyrs ?
– Oui, si nous offrons à Dieu ce que nous souffrons de bon cœur.
– J’aimerais mieux ne pas être un martyr !
– Ce sera pourtant notre mérite si nous acceptons ce que Dieu nous envoie », affirma Madame Élisabeth.
Nous aussi, soyons toujours fidèles à notre sainte religion et à notre patrie. Pour cela, aimons étudier l’histoire de l’Église et de la France catholique et royale.
http://crc-resurrection.org/liens-utiles/archives/carnets/sacre-coeur-2017-avec-les-vendeens/
REINE DE L’HISTOIRE VICTORIEUSE DES IDÉOLOGIES TOTALITAIRES
par le père Daniel-Ange
Voici juste cent ans, la Reine et du cosmos et de l’histoire se manifestait à ces trois petits bergers, dont deux ont été canonisés samedi dernier : les premiers enfants non-martyrs à l’être. Sidérante actualité de Fatima ! Déjà Jean-Paul II : « Le message que la Sainte Vierge adressa à l’humanité continue de retentir avec toute sa force prophétique. » Et Benoît XVI : « Celui qui penserait que la mission prophétique de Fatima est achevée, se tromperait. »
Comme il est réconfortant, le fait bouleversant que Marie non seulement soit au courant de tous les événements de notre histoire, mais les annonce d’avance, et le comble : tout se réalise comme Elle l’a prédit !
Si elle a joué le rôle stratégique de tout premier plan dans l’écroulement de la persécution par le marxisme-communisme, elle le jouera aussi pour nous qui ployons – mais résistons – sous la nouvelle idéologie totalitaire de l’Occident, mais imposée au monde entier, et que ne cesse de dénoncer notre prophète de François, comme étant le terrorisme de base et la pire des colonisations.
« L’Ange avec l’épée de feu, scintillant et émettant des flammes qui devaient incendier le monde représente la menace du jugement qui plane sur le monde. La perspective que le monde pourrait être réduit en cendres dans une mer de flammes n’apparaît absolument plus comme une fantaisie : l’homme lui-même a préparé l’épée de feu avec ses inventions » (cardinal Joseph Ratzinger).
« Mais ces flammes s’éteignaient au contact de la splendeur qui émanait de la main droite de Notre-Dame en direction » de l’Ange. Telle est notre certitude intime : à Elle et à ses petits enfants la victoire finale sur toute dictature mortifère, sur l’actuelle persécution, d’un côté en cagoule noire, de l’autre « en gants blancs » (Francois).
https://www.france-catholique.fr/Reine-de-l-histoire-victorieuse-des-ideologies-totalitaires.html?utm_campaign=Emailing+du+lun.+22%2f05%2f2017+%c3%a0+16%3a55%3a33&utm_content=50+ans+du+Renouveau&utm_medium=Emailing+via+Message+Business&utm_source=Message+Business&utm_term=Soci%c3%a9t%c3%a9+de+Presse+France+Catholique
POUR SAUVER L’ENFANT SANS PRIX
par le père Daniel-Ange - vendredi 16 décembre 2016
Dans la première partie d’un de ces manifestes dont le père Daniel-Ange a le secret, un parallèle était fait entre l’idéologie du gender et celle du djihadisme, l’une préparant en fait la voie à la seconde. Ici, dans son homélie chez les Soœurs de Bethléem, le matin du 16 octobre, il nous prépare à fêter l’Enfant de Bethléem, réfugié politique en Afrique.
La « guerre mondiale contre le mariage et la famille » (François), cela veut dire contre le bonheur, car contre l’amour. Mais plus précisément, qui est visé en premier ? L’enfant devenu l’ennemi n° 1. L’adoption qui frustre l’orphelin d’un papa ou d’une maman : quelle victime ? L’enfant déstabilisé !
Les soupçons et doutes sur l’identité sexuelle : quelle victime ? L’enfant déstabilisé !
La fabrication d’orphelins programmés qui ne connaîtront jamais leurs parents : quelle victime ? L’enfant déraciné [1].
Le commerce d’enfants adoptés revendus d’occasion : quelle victime ? L’enfant gadgetisé !
L’embryon inséminé en gestation sans amour : quelle victime ? L’enfant frigorifié !
Le zygote produit pour la recherche ? Quelle victime ? L’enfant congelé !
Le fœtus en éprouvette puis en utérus artificiel : quelle victime ? L’enfant chosifié !
Le divorce réduit à une banale déclaration unilatérale : quelle victime ? L’enfant crucifié car écartelé [2] !
Le rejet, l’exclusion de la vie banalisés, sans délai de réflexion, — alternatives interdites — : quelle victime ? L’enfant torturé pour être éliminé !
Les soupçons et doutes sur son identité sexuelle : l’enfant traumatisé !
La fillette à qui l’on assène : « T’as un corps de femme, mais tu peux être garçon si t’as envie » : quelle victime ? L’enfant schizophrèné [3] ! Notre patrimoine humain et spirituel non transmis : l’enfant déshérité !
L’histoire nationale tronquée : quelle victime ? L’enfant trompé !
L’addiction du virtuel : quelle victime ? L’enfant débranché du réel. Le matraquage de la pornographie : quelle victime ? L’enfant perverti. Sans parler du pire : le commerce sexuel international des enfants. Et là… il n’existe plus de mot pour qualifier sinon celui… d’enfer ! Et là où l’enfant est agressé, la famille par répercussion immédiate, l’est aussi.
L’élève à qui l’école donne du porno à lire ou à voir, quelle victime ? L’enfant perverti !
Les parents frustrés de leur droit au libre choix de l’éducation : quelle victime ? Les enfants kidnappés par l’État pour les formater [4]]
« Et en chaque enfant, il y a certainement Jésus » (Jean-Paul II) : « Jésus in sinu, nouveau-né à Bethléem, enfant en Égypte et adolescent à Nazareth. »
Utopique de rêvasser à un monde sans violence, torture, exclusion, guerre, tout en approuvant la première des violences, tortures, exclusions et guerre : celle des tout-puissants contre le plus innocent, le plus fragile, le plus vulnérable d’entre nous !
Utopique de rêver à une cohésion sociale, de vivre ensemble, tout en cassant la famille, la toute première expérience et apprentissage de la
https://www.france-catholique.fr/Pour-sauver-l-enfant-sans-prix.html?utm_campaign=Emailing+du+lun.+22%2f05%2f2017+%c3%a0+16%3a55%3a33&utm_content=50+ans+du+Renouveau&utm_medium=Emailing+via+Message+Business&utm_source=Message+Business&utm_term=Soci%c3%a9t%c3%a9+de+Presse+France+Catholique
ENTRE DEUX FEUX !
par le père Daniel-Ange - vendredi 16 décembre 2016
Tout récemment une prof des écoles à Genève me confie son désarroi : la même semaine d’un côté elle doit de la part de ses autorités scolaires subir un lavage de cerveau sur le gender à enseigner obligatoirement dès le primaire. De l’autre côté, elle apprend qu’un de ses élèves vient de partir en Syrie, et que la plupart de ses élèves (majorité musulmane) l’approuvent et sont déjà radicalisés. Question : y aurait-il donc un rapport entre les deux événements ? Eh bien ! Oui ! Je me risque à l’affirmer !
Nous voilà de fait acculés à combattre sur deux lignes de front qui se font face. Deux totalitarismes, deux extrémismes, deux barbarismes, deux terrorismes et deux formes de persécution, se manifestant de manière très différente, mais toutes deux antichrétiennes, violemment d’un côté. Insidieusement, de l’autre, mais non moins redoutable.
D’un côté, l’islamisme intégriste massacrant massivement les "mécréants" jusqu’à perpétrer un génocide. De l’autre, le libertarisme éliminant systématiquement l’innocent, jusqu’au génocide chromosomique.
D’un côté un chaos national, de l’autre un gouffre immoral.
D’un côté on égorge prêtres et nouveau-nés. De l’autre on bâillonne ceux qui se risquent à défendre les enfants non nés.
D’un côté l’homme macho (fascinant nos petites ados) et la femme esclave.
De l’autre, l’homme féminisé et la femme masculinisée, l’altérité étant interdite sous prétexte d’égalité.
D’un côté des baptisés sommés d’adhérer à l’idéologie du Daech, sous peine de décapitation et de crucifixion. De l’autre, de souscrire à l’idéologie du gender, sous peine d’exclusion et de marginalisation.
D’un côté, la destruction des œuvres d’art. De l’autre la « déconstruction des stéréotypes familiaux et sexuels » c’est-à-dire du chef-d’œuvre par excellence [1].
D’un côté des kamikazes se précipitant vers la mort. De l’autre, l’euthanasie pour les enfants.
D’un côté le trafic odieux des armes et des munitions. De l’autre le commerce juteux du sperme et des ovocytes.
D’un côté des maisons centenaires ruinées. De l’autre une civilisation millénaire dynamitée.
D’un côté des fatwas mortifères. De l’autre, des lois suicidaires.
D’un côté, lynchage public pour soi-disant blasphème. De l’autre, dérision et caricature de ce qu’il y a de plus sacré au monde : la religion. Et quand plus rien n’est sacré, la vie ne l’est pas non plus.
D’un côté, des villages incendiés. De l’autre les visages de l’homme et de la femme indifférenciés.
D’un côté, des églises rasées faute de défenseurs. De l’autre des églises fermées faute d’adorateurs.
D’un côté des cités à feu et à sang. De l’autre toute une culture réduite à néant.
D’un côté la manipulation de la terreur. De l’autre la dépréciation de l’honneur.
D’un côté, bientôt des filles lynchées sur Trafalgar Square ou place de la Concorde – charia oblige. De l’autre bientôt, les matrices artificielles et les chimères humain-animal, high-tech oblige !
D’un côté, des mariages forcés d’enfants. De l’autre, le mariage dévalorisé
sans enfant !
D’un côté, des masses d’orphelins aux parents zigouillés. De l’autre, par milliers des orphelins programmés tels, fabriqués industriellement, qui jamais ne connaîtront ni père ni mère !
D’un côté, les pétrodollars à gogo, de l’autre le baby business.
D’un côté des femmes, bébés dans les bras, massacrées. De l’autre des femmes interdites d’aimer le bébé inséminé, qu’elles portent pour pouvoir manger !
D’un côté des écoles de filles brûlées et les fillettes kidnappées. De l’autre des écoles où l’on suggère aux filles de se déclarer, et de se faire garçons (Kid’s transgender clinics).
D’un côté des enfants obligés de porter des armes. De l’autre, des enfants en larmes : ils ne savent plus qui ils sont !
D’un côté, la « 3e Guerre Mondiale par morceaux ». De l’autre la « guerre mondiale pour détruire le mariage et la famille. » Qui ose l’affirmer ? Pape François !
D’un côté, la persécution déclarée en cagoule noire. De l’autre, celle aseptisée en gants blancs. Qui ose l’affirmer ? François !
D’un côté la mort semée partout, de l’autre la même mort inoculée partout. La première rendant visible la seconde. Toutes les deux visent le monde à conquérir, l’une par la violence armée, l’autre par l’éducation falsifiée. L’une par ses connexions internationales (de la Guinée à l’Indonésie), l’autre par les réseaux de l’ONU. Dans les deux cas : colonialisme idéologique (François) à dimension mondiale. Qui ose l’affirmer ? François [2] !
Des deux côtés des cris et des larmes. D’un côté aujourd’hui, de l’autre demain.
https://www.france-catholique.fr/Entre-deux-feux.html?utm_campaign=Emailing+du+lun.+22%2f05%2f2017+%c3%a0+16%3a55%3a33&utm_content=50+ans+du+Renouveau&utm_medium=Emailing+via+Message+Business&utm_source=Message+Business&utm_term=Soci%c3%a9t%c3%a9+de+Presse+France+Catholique
6- ÉTHIQUE
ACCUEIL DES CLANDESTINS EN EUROPE ET CONDITION DE LA FEMME : UNE ÉQUATION IMPOSSIBLE
Le Parisien du 18 mai nous livre un témoignage glaçant sur le quotidien cauchemardesque des femmes du XVIIIe arrondissement de Paris depuis l’installation des clandestins
Le constat est sévère, tranchant, et figure le quotidien d’une France occupée par l’islam radical et les clandestins : insultes, harcèlement, viols, vols, trafics, bagarres, alcoolisme. En France, en plein cœur de Paris, dans le XVIIIe arrondissement, les femmes sont abandonnées à l’obscurantisme islamique et privées de leurs droits les plus élémentaires.
Cela a commencé il y a plus d’un an, au moment où l’Union européenne, Angela Merkel en tête, décide de l’accueil des premiers flux d’envahisseurs africains
Désormais, les femmes ne sont plus libres d’aller dans les cafés, les restaurants, les parcs, de se vêtir, de circuler dans les rues, ni même d’emprunter les trottoirs… Certaines ont même renoncé à sortir de chez elles suite à des viols. Les femmes le savent, porter plainte ne sert à rien et même si la présence policière a été renforcée, elle est trop peu efficace pour assainir le quartier.
La faute à la lâcheté de nos politiques, qui sont à genoux devant l’islam pour des raisons électoralistes
On observe une absence de réaction des élus, trop soumis à Bruxelles et tétanisés par le politiquement correct. On constate également que ces clandestins, qui véhiculent un soubassement culturel et cultuel ont des mœurs incompatibles avec les nôtres. Pour eux la femme est un être inférieur, propriété d’un homme.
Cependant, parce qu’ils sont riches et puissants, les oligarques mondiaux qui commandent cette invasion depuis leur tour d’ivoire, sont eux protégés de ce marasme. En 2017, l’Europe compte accueillir encore 3 millions d’immigrants économiques. Cela se fera au détriment de notre liberté, de notre culture, de notre civilisation. La situation du XVIIIe arrondissement de Paris pourrait bien être une projection de ce que sera la France dans les années à venir.
https://fr.novopress.info/205894/accueil-des-clandestins-en-europe-et-condition-de-la-femme-une-equation-impossible/
DANS LE VENTRE DE SA MÈRE, LE FŒTUS ASSOCIE SONS ET ÉMOTIONS
Chez l’homme comme chez bien des espèces animales – que ce soit parmi les oiseaux, les crocodiles ou les mammifères – le fœtus est capable de percevoir des stimuli externes, et en particulier des sons, au moins à la fin de son développement. Les sons perçus peuvent être naturels (comme la voix de la mère), ou artificiels (musique). Et le fœtus fait la différence entre ceux qui lui sont ou non familiers. Cette expérience sensorielle prénatale est naturellement mémorisée. Tant et si bien que dès la naissance, le petit de l’homme reconnaît la voix de sa mère, et il peut même montrer une préférence pour des musiques qu’elle a écoutées à la fin de sa grossesse.
Il y a donc transmission « transnatale », c’est-à-dire du stade fœtal au stade postnatal. Et c’est vrai pour différentes modalités sensorielles. Un exemple ? De tout jeunes rats dont les mères ont été placées en apesanteur pendant la gestation présenteront des perturbations de l’équilibre. De fait, le comportement et la physiologie de leur mère sont une source majeure d’expériences sensorielles pour le fœtus : si elle ressent des émotions pendant qu’elle réalise une tâche, on observe alors chez lui des changements de rythme cardiaque.
Jusqu’à quel point peut-il mémoriser les associations ?
Capable d’apprentissage par association – en mémorisant le lien entre un stimulus et son ressenti – le fœtus est donc sensible aux émotions ressenties par sa mère. Mais jusqu’à présent, aucune étude ne permettait de rapprocher ces deux processus. Jusqu’à quel point le fœtus peut-il associer des stimuli perçus en même temps que les émotions ressenties par sa mère, puis mémoriser cette association ? C’est précisément la question que nous nous sommes posée au sein des laboratoires Physiologie, Environnement et Génétique pour l’Animal et les Systèmes d’Élevage) et Ethologie animale et Humaine.
Le cochon est un bon modèle animal pour l’expérimentation relatée dans cet article. Gellinger/Pixabay
Pour y répondre, nous avons choisi un modèle animal : le cochon. Avec l’idée de tester si des sons diffusés à la mère pendant la gestation, tout en lui faisant vivre des expériences plus ou moins positives sur le plan émotionnel, pouvaient ensuite avoir un impact sur les réactions des petits à l’écoute de ces mêmes sons. Ayant une audition très développée et des capacités cognitives reconnues, tout en faisant l’objet d’élevages et en se laissant facilement manipuler, le cochon constituait le modèle idéal. Nous avons donc fait la lecture de textes diffusés par haut-parleurs, tout en y associant des expériences émotionnelles positives ou négatives chez des truies gestantes. Puis nous avons observé la réaction des porcelets à ces mêmes textes, juste après leur naissance et dans les semaines suivantes.
Au total, pendant le dernier mois de gestation, 38 truies ont ainsi été soumises quotidiennement à 10 minutes de caresses ou autres sources d’émotions positives le matin, puis à 10 minutes de gestes brusques ou autres sources d’émotions négatives l’après-midi. Trois groupes ont été constitués. Dans deux groupes « test », composés de 10 truies chacun, ces traitements étaient associés avec une voix humaine particulière (voix A pour le traitement positif et voix B pour le traitement négatif pour le groupe 1, voix B pour le positif et voix A pour le négatif pour le groupe 2). Enfin dans un groupe « témoin », comprenant lui aussi 10 truies, ces mêmes traitements étaient appliqués sans que des voix soient diffusées. Les truies n’entendaient aucune autre voix, les soigneurs ayant pour consigne de ne jamais leur parler.
Après la naissance, trois constats
https://www.infochretienne.com/ventre-de-mere-foetus-associe-sons-emotions/?mc_cid=2e3d4ca637&mc_eid=deeba98d31
LES ÉVÊQUES BELGES RÉAGISSENT (ENFIN !) AU TEXTE D'ORIENTATION DES FRÈRES DE LA CHARITÉ CONCERNANT L'EUTHANASIE DE PATIENTS PSYCHIATRIQUES
Euthanasie et souffrance psychique – Déclaration des évêques de Belgique
Le débat sociétal sur la question de l’euthanasie pour des patients psychiatriques qui ne sont pas en phase terminale est ouvert depuis longtemps. Les Frères de la Charité en Belgique ont récemment publié à ce propos un texte d’orientation, qui a suscité des réactions en sens divers. Mais cela faisait longtemps que ce thème particulièrement sensible faisait l’objet de discussions dans les médias, des revues spécialisées et des rapports.
Nous voudrions réaffirmer ici notre profonde estime pour l’expertise et les soins attentifs de tant de personnes qui assurent la prise en charge de patients atteints de maux psychiatriques graves et de longue durée. Nous nous rendons compte combien l’accompagnement des personnes qui se trouvent dans ces situations désespérées peut être difficile et délicat. Pourtant, nous voulons en tant qu’évêques répéter ce que nous avons déjà dit à propos de l’euthanasie. De même, nous ne pouvons pas être d’accord que celle-ci soit pratiquée sur des patients psychiatriques qui ne sont pas en phase terminale. Nous partageons ce point de vue avec des citoyens par-delà les traditionnelles frontières idéologiques. Notre point de vue ne signifie nullement que nous voudrions délaisser la personne en souffrance. Nous sommes conscients que la souffrance psychique peut être immense et qu’une personne peut ainsi se retrouver totalement désespérée et sans aucune perspective. Mais c’est précisément dans cette situation qu’il faut lui rester proche et ne pas l’abandonner. Cela implique de pouvoir lui proposer des soins palliatifs qui soient appropriés aux personnes souffrant de troubles psychiques qui résistent à toute thérapie.
Il n’y a pas que les chrétiens ou les responsables d’Eglise qui se posent des questions à propos de l’euthanasie. Elles font l’objet d’un débat de société. Il s’agit de questions fondamentales: qu’est-ce qui nous rend humain? qu’est-ce qui constitue une société humaine? qu’est-ce qui sert vraiment le progrès? Il y a de fait une limite et un interdit qui sont d’application depuis si longtemps, depuis les origines du vivre ensemble des hommes. Si nous y touchons, nous portons atteinte aux fondements mêmes de notre civilisation. C’est la raison pour laquelle nous en appelons à une grande retenue et à la poursuite du dialogue sur ces questions.
http://belgicatho.hautetfort.com/archive/2017/05/22/les-eveques-belges-reagissent-enfin-au-texte-d-orientation-d-5946686.html
LA MORT COMME THÉRAPIE ? LA DIFFICULTÉ DE L’EUTHANASIE POUR SEUL MOTIF DE SOUFFRANCE PSYCHIQUE
Une carte blanche de 65 professeurs d’université, psychiatres, psychologues…dont les premiers signataires sont Ariane Bazan, Gertrudis Van de Vijver et Willem Lemmens.
Pour la première fois depuis l'entrée en vigueur de la loi sur l’euthanasie en 2002, une décision d’euthanasie – le cas De Moor/Van Hoey – a été contestée par la commission d’évaluation et renvoyée à la justice. Il existe un documentaire télévisé de la chaîne australienne SBS de cette euthanasie ainsi que des conversations entre le patient et le médecin. De même, récemment ‘The Economist’ a diffusé un reportage vidéo incisif sur une jeune fille brugeoise de 24 ans, qui a renoncé en dernière instance à l’exécution de son euthanasie, qui lui avait été accordée pour motif de souffrance psychique (24 & ready to die).
Dans notre lettre ouverte du 11 septembre 2015 (Le Soir), nous avions épinglé l'insécurité juridique dans laquelle se trouvent les médecins pratiquant l'euthanasie pour seul motif de souffrance psychique. Avec cette deuxième carte blanche, nous voulons à nouveau attirer l'attention du public sur la difficulté spécifique que pose l’euthanasie pour seul motif de souffrance psychique, notamment l’impossibilité d’en objectiver l'incurabilité. L’idée que cette incurabilité puisse être attestée, par exemple, par des indications de lésions organiques ou de dommage des tissus, en d'autres termes, sur la base de critères démontrant la maladie, indépendamment de ce qui est ressenti ou pensé subjectivement, est problématique pour la souffrance mentale. Soyons clairs: la souffrance psychique est réelle et peut être au moins aussi sévère que la souffrance physique. Cependant, ce qui la caractérise, est qu’on ne peut se baser que sur la parole de celui qui souffre pour l'estimer. Et c’est une bonne chose, parce que seul celui qui souffre sait combien ça fait mal au moment même. Au moment même... puisque, quand nous souffrons mentalement, nous sommes le plus souvent convaincus que notre avenir est sombre. C’est même précisément cette pensée qui précipite notre détresse, puisque, tant que nous voyons des perspectives, nous arrivons généralement à supporter beaucoup.
La dépression est aujourd'hui la maladie mentale la plus répandue: on estime qu’une personne sur sept sera confrontée à une grave dépression dans sa vie (OMS, 2011). Si nous mettons ces chiffres en rapport avec le fait que le désespoir est l'un des éléments centraux d'un épisode dépressif, il apparaît clairement que le sentiment désespéré est sans rapport avec le caractère désespéré d’une situation. A la différence de maladies qui sont la conséquence de dommages organiques, la souffrance psychique est associée à un changement de fonctionnement – et non à une lésion – des tissus. Cette différence est essentielle car, par définition, ces changements dynamiques peuvent se renverser, et parfois même subitement. Nous voyons, par exemple, comment certaines personnes qui ont été déclarées incurables et qui, sur cette base, ont obtenu le droit à une euthanasie, y renoncent parfois quand de nouvelles – et fragiles – perspectives se font jour. Ceci prouve paradoxalement que la maladie ne pouvait être qualifiée d’incurable. L'évaluation subjective de ses propres perspectives, en cas de souffrance psychique, ne permet donc pas d’en étayer le caractère incurable. La conclusion est claire : la loi actuelle suppose à tort qu’en cas de souffrance psychique, il peut y avoir des critères cliniques objectifs qui permettent d’appuyer l’euthanasie. C’est pour cette raison que l’euthanasie pour seul motif de souffrance psychique ne peut être réglée par la loi.
Par ailleurs, d’aucuns défendent l’idée que (seule) la mort comme option peut induire un renversement vers un rétablissement et que pour cette raison cette option peut être considérée comme faisant partie de soins de qualité. A notre avis, ceci équivaut à une faillite radicale du secteur des soins de santé mentale. L’option de ‘la mort comme thérapie’, y compris son application effective par euthanasie dans certains cas, implique a priori le renoncement à ce qu’une thérapie peut et doit être dans tous les cas: l’ouverture inépuisable de nouvelles perspectives.
http://www.lalibre.be/debats/opinions/la-mort-comme-therapie-la-difficulte-de-l-euthanasie-pour-seul-motif-de-souffrance-psychique-5666ec92357004acd0fe76a6
PMA-EUTHANASIE – LAÏCITÉ – LES CATHOLIQUES FACE AU NOUVEAU PRÉSIDENT, PAR LE PÈRE VIOT
« Il y a un moment pour tout, et un temps pour chaque chose sous le ciel. » (Ecclésiaste 3 v 1)
Et je complèterai par le 7e verset du même chapitre « un temps pour déchirer, un temps pour coudre ». On prête à Catherine de Médicis cette parole à son fils Henri III après qu’il avait fait exécuter le duc de Guise : « Bien taillé mon fils, maintenant il faut coudre ! ». Dieu merci, pendant cette campagne électorale, on n’a tué personne, du moins physiquement ! Mais dans mon dernier blog, je parlais du goût de cendres de la campagne électorale d’avant le premier tour, et je persiste, après avoir observé entre les deux tours la neutralité justement requise par le Conseil permanent de la Conférence des évêques de France.
Aujourd’hui un président est élu et investi. Le devoir de tout français est de respecter sa fonction, et celui particulier de tout catholique de prier pour lui. (ndlr rejoindre notre chaîne de prière)Ainsi le recommandait Saint Paul à son disciple Timothée : « Je recommande donc, avant tout, que l’on fasse des demandes, des prières, des supplications, des actions de grâce, pour tous les hommes, pour les rois et tous ceux qui détiennent l’autorité, afin que nous menions une vie calme et paisible en toute piété et dignité. » (I Tim 2 v 1 et 2). Après donc avoir, beaucoup « déchiré », beaucoup « taillé », jusqu’à laisser ce « goût de cendres », voici le temps pour tous les acteurs de la vie politique en France de « coudre », réunir, apaiser, tout en agissant !
Cependant, pour le chef de l’Etat, agir c’est gouverner, et donc poser des choix qui diviseront inévitablement les Français. Le risque doit être couru. D’où la nécessité absolue d’éviter les divisions inutiles que suscitent des minorités dont on se demande si elles ne constituent pas une cinquième colonne formée pour détruire tout ce qui reste en France de civilisation. Les lois sociétales votées sous le précédent quinquennat ont été catastrophiques de ce point de vue ; nous en verrons de plus en plus les conséquences funestes. Il serait sage de s’arrêter dans ce domaine. Beaucoup de catholiques prient dans ce sens pour leur président. Et, disons-le, beaucoup se sont méfiés de lui et persistent dans cette attitude de méfiance à cause de cela. Le président a ainsi dans son entourage des gens qui sont favorables à l’euthanasie et au suicide assisté. Je lis ici ou là que les candidats « En Marche » feront campagne pour la PMA pour tous ! Pour un catholique, il me semble qu’on ne peut transiger sur ces sujets. La promotion de ces pratiques relève d’un état d’esprit intrinsèquement pervers qui doit être combattu sans indulgence ni merci !
Autre sujet de méfiance, si ce n’est de crainte : la question de la Laïcité. Il est plus que temps de renouveler son discours officiel. Depuis 2012, il a pris un tour odieux, en ce sens qu’il n’exprime plus la neutralité de l’Etat vis à vis des religions, mais son hostilité, surtout contre la religion catholique, du moins dans la bouche de certains politiques ! Et la gauche ne détient pas le monopole de ce ressentiment. L’Etat se doit, au nom de l’ordre public et des nécessités de la situation de guerre, de veiller à l’organisation du culte musulman en France. Mais nous ne sommes plus en 1905 !
http://www.infocatho.fr/pma-euthanasie-laicite-les-catholiques-face-au-nouveau-president-par-le-pere-viot/
https://michelviot.wordpress.com/2017/05/21/il-y-a-un-moment-pour-tout/
L’EUTHANASIE, UNE « DISTRACTION MÉDIATIQUE » QUI ÉLOIGNE DES VÉRITABLES ENJEUX DE LA FIN DE VIE
Ezekiel Emanuel, bioéthicien américain, a appelé, dans un article publié dans le Medical Journal of Autralia, « à se concentrer sur l’amélioration de la prise en charge de la douleur des patients plutôt que de voiler la réalité de la fin de vie avec des idées erronées sur l’euthanasie et le suicide assisté ».
Pour lui, l’euthanasie « ne résout pas le problème auquel une majorité des patients en fin de vie sont confrontés : obtenir un soulagement optimal de la douleur tout en restant chez soi – plutôt qu’à l’hôpital. La légalisation de l’euthanasie serait donc une ‘distraction médiatique’ détournant l’attention des véritables enjeux : améliorer les soins des patients en fin de vie ».
En Oregon aux Etats Unis, le suicide assisté est pratiqué depuis 17 ans et « les principales motivations exprimées sont la dépression, le désespoir, la fatigue de la vie, la perte d’autonomie et le sentiment de perte de dignité. Toutes ces souffrances sont existentielles ».
Enfin, il dénonce le fait que « l’euthanasie soit présentée comme une solution rapide, indolore et exempte de toutes complications ».
http://www.infocatho.fr/leuthanasie-une-distraction-mediatique-qui-eloigne-des-veritables-enjeux-de-la-fin-de-vie/
http://www.genethique.org/fr/leuthanasie-une-distraction-mediatique-qui-eloigne-des-veritables-enjeux-de-la-fin-de-vie-67611.html#.WSRIv4WcHDc
SOYEZ PRO-VIE PAR QUELQUES CLICS
« Le gouvernement précédent avait ouvertement attaqué, dès janvier 2013, et de façon quasi dictatoriale, les sites qui ne tenaient pas des propos favorables au « tout IVG ». De plus, il a mis de gros moyens pour rendre son site plus attrayant afin d’améliorer sa visibilité et son référencement.
La récente campagne de presse favorable à la loi sur le délit d’entrave numérique a eu ainsi un impact négatif sur le référencement des sites qui font contrepoids et qui pourtant apportent une écoute, une aide et un soutien réels aux femmes enceintes qui se posent des questions sur l’IVG. C’est d’ailleurs souvent la raison pour laquelle elles remercient les écoutantes de la qualité de leurs échanges.
Le nouveau gouvernement, à son tour, fera sans doute beaucoup pour continuer ce « travail » de sape. E.Macron en campagne a effectivement déclaré qu’il serait « intraitable sur la qualité et la véracité de l’information » sur l’IVG. Mais quelle « information » ?…
Ainsi, dès aujourd’hui le site www.ivg.net a besoin de chacun pour faire remonter son référencement, en perte de vitesse depuis quelques semaines. « ivg.net » est dans le top 3 des sites sur l’ivg depuis 8 ans, mais n’arrive plus à revenir en 1ère position.
Concrètement, il est donc URGENT de retourner quotidiennement sur le site www.ivg.net. Il suffit de :
taper « ivg » dans le moteur de recherche
cliquer sur le lien qui permet d’accéder au site www.ivg.net
regarder un ou plusieurs articles (sans zapper trop vite…sinon le site est classé « pas intéressant »)
et lancer une vidéo
en restant minimum 3 à 5 mn sur le site.
Ce n’est pas long mais très utile ! Un nombre vraiment significatif de femmes renoncent à l’IVG grâce aux entretiens qu’elles peuvent avoir avec les conseillères du site. Et elles les remercient toujours après !
Le site a également besoin de dons (lien sur le site) afin de lui permettre de prodiguer des aides d’urgence aux femmes en vraie détresse matérielle. »
http://www.infocatho.fr/soyez-pro-vie-par-quelques-clics/
LES PRO-VIE CROATES VONT-ILS OBTENIR LA RÉVISION DE LA LOI SUR L’AVORTEMENT ?
Pour la deuxième année consécutive, des groupes conservateurs ont organisé une marche contre l’avortement à Zagreb, et dans la deuxième ville du pays, à Split.
Environ 20 000 personnes ont participé samedi 20 mai en Croatie à une marche anti-avortement organisée par des groupes conservateurs pour la deuxième année consécutive dans ce pays majoritairement catholique.
Cette « Marche pour la Vie » a attiré environ 15 000 personnes à Zagreb selon la police et 5 000 autres, selon les médias locaux, à Split, deuxième ville du pays sur la côte adriatique. L’an dernier pour sa première édition cette marche s’était déroulée dans la capitale seulement.
Pour les organisateurs, l’objectif est « d’attirer l’attention sur le respect dû à chaque vie humaine, de la conception jusqu’à la mort naturelle ». « Choisissez la vie » ou « La vie est toujours un cadeau » pouvait-on lire sur les banderoles des manifestants. Les participants à la marche chantaient des airs religieux et des chansons populaires croates, agitant des drapeaux aux couleurs nationales et tenant des ballons blancs et bleus. (…)
Une pression grandissante des groupes anti-avortement
La question de l’avortement divise profondément la Croatie, membre de l’Union européenne, où les militants pro-avortement dénoncent la pression grandissante de groupes soutenus par l’Eglise catholique croate et le refus de nombreux médecins des hôpitaux publics de pratiquer des avortements.
La législation existante depuis 1978, lorsque la Croatie faisait partie de la Yougoslavie, autorise l’avortement jusqu’à 10 semaines de grossesse. En mars, la Cour constitutionnelle de Croatie a rejeté une demande, soutenue par l’Eglise catholique (90 % des 4,2 millions de Croates sont catholiques), de révision de cette loi.
La Cour a toutefois ordonné au Parlement de préparer dans les deux ans une nouvelle législation sur l’avortement, estimant la loi en vigueur dépassée. Les associations des droits de l’homme craignent une remise en cause de la loi.
Cela pose une vraie question quant aux droits de l’homme. Ces derniers tendent à ne plus être universels, mais une collation de droits particuliers dont la juxtaposition crée des conflits de droits. Quand deux personnes humaines (la mère et l’enfant) voient leur « droits » s’opposer, comment imaginer que ces « droits » soient précisément universels et donc conformes au bien de l’humanité ?
Voir à ce sujet les droits de l’enfant, avancée ou péril ?
http://www.infocatho.fr/les-pro-vie-croates-vont-ils-obtenir-la-revision-de-la-loi-sur-lavortement/
http://www.lemonde.fr/europe/article/2017/05/20/croatie-20-000-manifestants-contre-l-avortement_5131127_3214.html
LA LOI MORALE SERAIT-ELLE À DEUX VITESSES ? THIBAUD COLLIN RÉPOND AU P. BORDEYNE : GRADUALITÉ N’EST PAS DOUBLE STATUT
Les deux derniers synodes sur la famille ont remis en avant le concept évoqué par Jean-Paul II lors du synode de 1980, celui de la gradualité de la loi. Cette dernière, mal comprise et appliquée, peut finir par donner un double statut à la vérité morale, selon que l’homme peut l’appliquer ou non. C’est oublier que pour appliquer la loi de Dieu, la grâce est toujours présente.
Le constat d’un fossé grandissant entre la doctrine morale enseignée par l’Église et la vie concrète des gens avait amené le synode sur la famille de 1980 à valoriser la gradualité. Cela amena saint Jean-Paul II à faire une distinction entre « loi de gradualité » et « gradualité de la loi » (Familiaris consortio, n. 34). Par souci de mieux intégrer l’historicité du sujet moral, le terme est réapparu lors des deux derniers synodes sur la famille. Une pastorale de la miséricorde donnerait la primauté au patient travail de la grâce et permettrait de sortir enfin d’une conception légaliste de la morale centrée sur la binarité permis/défendu. Tous ceux qui se réfèrent à la gradualité citent la fameuse formule de saint Jean-Paul II. Mais la citer suffit-il à l’intégrer ? Comment éviter qu’au nom d’une attention « miséricordieuse » aux personnes ne soit validée une adhésion à la gradualité de la loi morale ?
Dans son livre consacré à la pastorale des fidèles divorcés et remariés civilement le Père Philippe Bordeyne, recteur de l’Institut Catholique de Paris, présente la manière dont le « Pape s’emploie à parcourir de façon nouvelle la tradition morale de l’Église ». Le discernement et l’accompagnement en sont des axes majeurs : « Le cœur du propos du Pape est que la vie morale, telle que toute personne est appelée à la pratiquer au présent en tenant compte de ses possibilités réelles, est une modalité essentielle d’intégration ecclésiale. » (Divorcés remariés. Ce qui change avec François, p. 82, Salvator) Le discernement de la volonté de Dieu lors d’un accompagnement pastoral est en mesure d’apporter la paix. Pourquoi ? « Parce qu’il peut permettre de “découvrir avec une certaine assurance morale” (AL 303) que la qualité de vie morale dans la seconde union est une réponse suffisante aux appels de Dieu ici et maintenant, compte tenu “de la complexité concrète des limitations, même si cette réponse n’atteint pas encore pleinement l’idéal objectif” (AL 303) ». (Idem, p. 83-84)
Cette compréhension de la pédagogie divine nous semble valider de facto une conception graduelle de la loi morale. Le Père Bordeyne s’en défend car il considère qu’une telle approche pastorale ne remet pas en cause la loi de Dieu. Il la conçoit comme un idéal vers lequel il s’agit de progresser asymptotiquement. L’important serait d’être en marche. Dieu ne peut pas commander l’impossible à l’homme limité par le péché et par la blessure. La notion de discernement est ainsi utilisée pour contourner la reconnaissance d’actes intrinsèquement mauvais, c’est-à-dire d’actes toujours contraires à la volonté de bonheur que Dieu a sur moi. En effet, puisque le discernement porte sur la volonté de Dieu, peut-on imaginer que Dieu veuille, par exemple, que je fornique, que je mente ou que je sois adultère, dans la mesure où il s’agirait de le faire à un rythme moins soutenu qu’auparavant ?
Quel sens au mot loi ?
http://www.infocatho.fr/la-loi-morale-serait-elle-a-deux-vitesses-thibaud-collin-repond-au-p-bordeyne-gradualite-nest-pas-double-statut/
http://www.hommenouveau.fr/1969/editorial/la-loi-morale-ne-saurait-comporter-de-double-statut.htm
7. LAÏCITÉ
BENOIT XVI ET LA LAÏCITÉ
Alors que le nouveau gouvernement, sous les allures modérées de certains de ses membres, semble plutôt décidé à renforcer la laïcité « à la française », il nous a semblé opportun de reprendre cette synthèse de la pensée de Benoît XVI.
Quels enjeux la laïcité soulève-t-elle ?
Le pape Benoît XVI a une vive conscience des enjeux culturels, intellectuels et spirituels de la laïcité, qui lui semblent plus importants que ses enjeux institutionnels, législatifs et juridiques.
Il s’interroge sur la place de la foi chrétienne à l’intérieur des sociétés modernes, dans la mesure où ces sociétés sont imprégnées des catégories de pensée inspirées par la « philosophie des Lumières ».
Quelle attitude les fidèles doivent-ils adopter par rapport à la philosophie des Lumières ?
Face à cette « philosophie des Lumières », Benoît XVI en appelle a un discernement intelligent : il s’agit de refuser une conception étroite de la Raison, qui exclurait Dieu de la société, et, en même temps, d’accueillir les enseignements de cette philosophie quand elle affirme les droits fondamentaux de tout être humain et la liberté constitutive de la foi.
« Il s’agit de l’attitude que la communauté des fidèles doit adopter face aux convictions et aux exigences qui s’affirment dans la philosophie des Lumières. D’une part, nous devons nous opposer à la dictature de la raison positiviste qui exclut Dieu de la vie de la communauté et de l’organisation publique, privant ainsi l’homme de ses critères spécifiques de mesure. D’autre part, il est nécessaire d’accueillir les véritables conquêtes de la philosophie des Lumières, les droits de l’homme et en particulier la liberté de la foi et de son exercice, en y reconnaissant des éléments essentiels également pour l’authenticité de la religion ». (Discours à la Curie Romaine, 22 décembre 2006 : Documentation catholique 2373, p.108.)
Il ne faut jamais perdre de vue cette double dimension du discernement souhaité :
– D’une part, la critique d’une conception totalitaire de la raison et de sa fermeture aux réalités religieuses.
– D’autre part, la reconnaissance des effets positifs de la pensée moderne, quand elle oblige les croyants à vivre authentiquement leur foi, en la comprenant eux-mêmes comme une source de liberté.
La foi et la raison sont-elles compatibles ?
Benoît XVI plaide pour un dialogue intelligent entre la raison et la foi, en insistant sur les exigences relativement nouvelles de ce dialogue : que la raison renonce à ses prétentions totalitaires et que la foi chrétienne reconnaisse les capacités de compréhension rationnelle qu’elle porte en elle !
Revenant sur la conférence qu’il avait prononcée, le 12 septembre 2006, à l’Université de Ratisbonne, et dont une phrase, exclue de son contexte, avait provoqué de grandes alarmes dans le monde musulman, Benoît XVI insiste sur l’urgence de ce dialogue entre la raison et la foi. Il se souvient de sa rencontre avec le philosophe Jürgen Habermas et rappelle que celui-ci « avait dit que nous aurions besoin de personnes capables de traduire les convictions codées de la foi chrétienne dans le langage du monde sécularisé pour les rendre à nouveau efficaces ». (Discours du 22 décembre 2006 : Discours à la Curie Romaine, 22 décembre 2006 : Documentation catholique 2373, p.107).
On peut penser que le contexte culturel de la laïcité oblige encore davantage à ce travail de dialogue et de traduction, avec toutes les initiatives et toutes les médiations qu’il implique, car « la raison a besoin du Logos qui est à l’origine de tout et qui est notre lumière ; la foi, pour sa part, a besoin de dialogue avec la raison moderne pour se rendre compte de sa grandeur et être à la hauteur de ses responsabilités ». (Ibid., p.107).
On devrait s’interroger davantage sur les institutions de formation où il est possible, en France, de pratiquer ce travail de dialogue et de « traduction », notamment dans le cadre de l’enseignement catholique, et spécialement des Instituts catholiques. Ce qui appelle ces Instituts à être effectivement reliés au monde de la pensée et de la recherche universitaires.
Ces mêmes exigences de dialogue concernent aussi les enseignants chrétiens présents dans l’Education nationale, avec les initiatives nouvelles que l’Église catholique en France devrait prendre à leur égard.
Laïcité ou laïcisme ?
Les effets négatifs de l’idéologie laïciste sont évidents. Ils tendent à exclure la foi chrétienne de l’espace public et à promouvoir une culture totalement coupée de ses racines profondes.
http://www.infocatho.fr/benoit-xvi-et-la-laicite/
8- SOCIÉTÉ
AURÉLIEN LECHEVALLIER : "COMMENT MACRON VOIT L'AFRIQUE"
PRÉSIDENTIELLE FRANÇAISE. L'approche qu'a Emmanuel Macron se veut résolument neuve. Son conseiller aux affaires internationales l'explicite.
Propos recueillis par Malick Diawara
Le Point Afrique : Quels sont les éléments novateurs qu'Emmanuel Macron entend introduire dans les relations politiques, économiques et culturelles entre la France et les pays africains ?
Aurélien Lechevallier : Nous en voyons au moins trois, qui s'inscrivent dans une véritable ambition pour renforcer les relations entre l'Afrique et la France. D'abord, Emmanuel Macron propose une vision transversale des liens entre nos pays, qui sont trop segmentés aujourd'hui par thème ou par politique. Les sujets partagés doivent être appréhendés dans leur ensemble, de la sécurité à la francophonie, des migrations au commerce, du développement à la biodiversité, de la culture aux droits humains. Ensuite, Emmanuel Macron veut ancrer cette relation dans une ambition plus large, un grand partenariat entre l'Europe, l'Afrique et la Méditerranée, les « routes de la liberté et de la responsabilité ». Enfin, tous les acteurs engagés dans les relations entre nos pays doivent être mobilisés : les sociétés civiles, les entreprises, les États, les organisations internationales.
Aurélien Lechevallier : Nous en voyons au moins trois, qui s'inscrivent dans une véritable ambition pour renforcer les relations entre l'Afrique et la France. D'abord, Emmanuel Macron propose une vision transversale des liens entre nos pays, qui sont trop segmentés aujourd'hui par thème ou par politique. Les sujets partagés doivent être appréhendés dans leur ensemble, de la sécurité à la francophonie, des migrations au commerce, du développement à la biodiversité, de la culture aux droits humains. Ensuite, Emmanuel Macron veut ancrer cette relation dans une ambition plus large, un grand partenariat entre l'Europe, l'Afrique et la Méditerranée, les « routes de la liberté et de la responsabilité ». Enfin, tous les acteurs engagés dans les relations entre nos pays doivent être mobilisés : les sociétés civiles, les entreprises, les États, les organisations internationales.
AVEC LES BINATIONAUX, L'AFRIQUE EST AU CŒUR DE LA FRANCE ET LA FRANCE AU CŒUR DE L'AFRIQUE. COMMENT TIRER AVANTAGE DE CETTE RÉALITÉ À LA FOIS SUR LE PLAN SOCIÉTAL ET SUR LE PLAN ÉCONOMIQUE ?
Oui, les diasporas et les binationaux sont appelés à jouer un rôle beaucoup plus important dans nos relations économiques et culturelles avec l'Afrique. Ils représentent une richesse considérable et connaissent mieux que quiconque la diversité des liens entre la France et toutes les régions d'Afrique. Aujourd'hui, au-delà des relations familiales et commerciales qui sont fortes, nous ne profitons pas assez de ce potentiel humain, linguistique, social, économique et politique. Il faut faciliter les échanges à tous les niveaux : encouragement des investissements franco-africains, travail avec les associations pour porter des projets de développement communs, coopération universitaire et scientifique, saisons culturelles croisées. C'est un levier fondamental de nos échanges. D'ailleurs, je tiens à préciser que nous sommes le mouvement politique français le plus actif à l'étranger. Et en Afrique justement, nos comités au Maroc et en Afrique de l'Ouest font un travail exceptionnel.
L'éducation est au cœur de la démarche d'Emmanuel Macron. Elle est aussi un volet fondamental pour l'Afrique qui a besoin d'avoir de solides partenaires en la matière pour former les futures générations appelées à rester travailler sur le continent. Comment Emmanuel Macron envisage-t-il d'approcher ce partenariat académique ?
http://afrique.lepoint.fr/actualites/aurelien-lechevallier-le-moment-est-venu-de-reconcilier-nos-memoires-21-04-2017-2121632_2365.php?M_BT=438266583523&m_i=Oguw4WovCer_w1uGibIoeYikz730vscpT8orYBT96t0iD31xBNn6bwQ67hgJhQWynwQrOLvFeJW1oMBjRDE1w3KgkUT0OV#xtor=EPR-6-[Newsletter-lepoint-afrique]-20170523
UN REGARD SUISSE SUR MARINE LE PEN ET EMMANUEL MACRON
Durant la campagne qui a précédé l’élection présidentielle française, certains observateurs en Suisse, plutôt favorables à une économie libérale, se sont inquiétés de voir Mme Marine Le Pen défendre dans ce domaine un programme très marqué à gauche, axé sur l’interventionnisme étatique et la surprotection sociale. Par réflexe de rejet, ils se sont réjouis de ce que M. Emmanuel Macron offrait aux Français la possibilité de choisir une politique libérale.
D’autres, davantage préoccupés par la défense des communautés nationales contre l’immigration et le mondialisme, se sont déclarés choqués qu’on puisse encourager la candidature de M. Macron pour de simples motifs économiques. Ils y ont vu une forme de soumission à l’idéologie ultra-libérale prônant la guerre de tous contre tous et l’abandon des plus faibles au détriment du «bien commun».
Il ne faut pas utiliser trop vite de grands mots. On peut être opposé au socialisme sans être forcément un suppôt de l’ultra-libéralisme. Il existe heureusement des solutions, corporatistes notamment, pour réguler certains métiers et civiliser certaines relations économiques sans en appeler à une cascade d’interventions législatives. En ce sens, la critique de la politique trop à gauche de Mme Le Pen était pleinement justifiée.
En revanche, on peut faire deux reproches à ceux qui ont cru pouvoir en déduire la nécessité de soutenir M. Macron. Le premier est qu’ils ont sans doute été téméraires, sinon naïfs, car rien ne garantit que celui-ci ne poursuivra pas la même politique socialiste que ses prédécesseurs. C’est en effet la voie la plus facile si l’on veut éviter de trop déplaire à un peuple qui, depuis des décennies, a été habitué à l’assistanat.
Le second reproche qu’on peut leur adresser est qu’ils font passer le souci – certes légitime – d’une économie matériellement prospère avant celui, plus fondamental, de l’existence et de la survie de la communauté. Or, pour prospérer, il faut d’abord vivre. Et à tout prendre, il vaut mieux vivre pauvrement que mourir dans l’opulence.
https://fr.novopress.info/205926/un-regard-suisse-sur-marine-le-pen-et-emmanuel-macron/
LE PAPE, LA FRANCE ET LE MONDE
Jean-Pierre Denis, directeur de la rédaction
On a beaucoup et trop glosé, à la fin de la campagne présidentielle, sur le regard que porterait le pape sur notre pays et sur sa vie politique. Comme souvent chez François, des bavardages d’avion, à l’issue d’un voyage fatigant, ont provoqué trouble et surinterprétation. Macron ? « Je ne sais pas d’où il vient. » Le Pen ? Elle serait « la droite forte ». Certains ont vu dans ces mots – flous pour lui, faux pour elle – l’écho de leur propre méfiance vis-à-vis de celui qui allait être élu. On n’a pas prêté attention à la seule phrase significative : « Je vous le dis sincèrement, je ne comprends pas la politique intérieure française. »
Les propos du pape reflétaient surtout son appétit tout relatif pour un pays qu’il connaît mal et qu’il n’est pas pressé de visiter. Ajoutons que, François ou pas François, le Saint-Siège essaie d’éviter toute intervention dans des élections nationales. La ligne des papes est de parler avec tout le monde, presque sans condition, comme François le fait cette semaine en recevant Donald Trump. Le dialogue ne vaut pas approbation, ni l’ignorance condamnation. En revanche, il permet la médiation.
S’il faut comprendre quelque chose, et l’admettre, c’est que nous ne sommes qu’une contrée parmi d’autres. La France, comme l’Italie, perd de son importance. Le pape s’y intéresse sans doute, mais comme à tant d’autres sujets, à tant d’autres pays – pour ne pas dire à tant d’autres causes sympathiques mais un peu perdues ! L’élection de Bergoglio l’actait, son pontificat l’accélère : nous vivons un basculement géopolitique qui provincialise ou « périphérise » notre pays sur tous les plans – politique, mais aussi économique, culturel et spirituel. Quand on regarde les projections réalisées récemment par le Pew Research Center, un institut américain qui fait référence, on voit combien tout va changer au cours des 30 prochaines années, en l’espace d’une génération.
L’Église se « catholicise », autrement dit s’universalise, par les bords et les marges, les pliures et les fractures.
Personne ne s’en doute, ou personne ne veut y penser. Mais par le jeu de la démographie, en particulier des taux de natalité, trois grands bouleversements se préparent. D’abord, à l’échelle de l’humanité, la proportion d’athées va reculer, à la fois parce que les Européens comme les Chinois ne font plus d’enfants et parce que les croyants procréent davantage que les incroyants (ce qui enlève encore de l’importance à la France). Ensuite, et logiquement, les deux grands monothéismes vont nettement progresser. Enfin, la religion musulmane fera pour la première fois jeu égal avec la religion chrétienne, avec un avantage démographique pour l’islam en termes de naissances.
C’est dire si, au sud plus encore qu’au nord, la relation islamo-chrétienne constituera un enjeu fondamental. Après celle du Centrafricain Dieudonné Nzapalainga en 2016, la création comme cardinal de Jean Zerbo, archevêque de Bamako, au Mali, montre que François est parfaitement conscient de l’enjeu. Une partie essentielle se jouera dans l’Afrique subsaharienne, où les deux religions se frottent dans les conditions que l’on sait,
http://www.lavie.fr//debats/edito/le-pape-la-france-et-le-monde-22-05-2017-82283_429.php
PAS DE MINISTÈRE POUR LA FAMILLE : BONNE OU MAUVAISE NOUVELLE ?
Sixtine Chartier et Henrik Lindell
Alors qu'aucun portefeuille du premier gouvernement de l'ère Macron n'est consacré aux questions familiales, des associations réagissent.
« Ce n’est peut-être pas une mauvaise nouvelle, mais ce n’est pas sûr que ce soit une bonne nouvelle », réagit Jean-Marie Andrès, président des Association familiales catholiques (AFC), ironisant sur cette réponse « à la normande ». « L’expérience que nous avons d’Emmanuel Macron, c’est qu’il n’a commencé à s'intéresser à la thématique familiale qu’entre les deux tours », explique-t-il arguant qu’il n’a répondu aux questions des AFC mais aussi de l’UNAF (Union nationale des associations familiales) qu’après sa victoire au premier tour.
D’un autre côté, « quand on a un ministre de la famille, c’est loin de suffire », poursuit-il. « Les problématiques familiales touchent aussi les ministères de...
http://www.lavie.fr//actualite/politique/pas-de-ministere-pour-la-famille-bonne-ou-mauvaise-nouvelle-17-05-2017-82240_813.php
“ENTRE LES BRAS DU VAINQUEUR“
Après la victoire d’Emmanuel Macron, un souvenir scolaire m’est revenu en mémoire. Dans l’oraison funèbre du prince de Condé par Bossuet, en mars 1687, on trouve ces lignes teintées d’ironie : « Quel fut alors l’étonnement de ces vieilles troupes et de leurs braves officiers, lorsqu’ils virent qu’il n’y avait plus de salut pour eux qu’entre les bras du vainqueur ! » Cette soumission panique qui gagna la cour voici trois siècles ressemble à celle qui aura réduit la semaine dernière nos politiciens renvoyés à leur passé, à quémander, toute honte bue, l’indulgence du vainqueur.
Force est de reconnaître que cette semaine-là fut celle des trahisons, des reniements, pour ne pas dire des bassesses. Le triomphe d’un surdoué de 39 ans à l’élection présidentielle aura déclenché dans le petit monde politique un concours d’échines courbées. En un tournemain, nous avons vu des leaders politiques, civiques et républicains, lâcher précipitamment leur parti, quitter leurs amis, pour se jeter dans les bras du nouveau monarque démocratique.
On pense d’abord à Manuel Valls qui, reniant les siens, tenta de s’introduire en force dans le mouvement En marche ! Il fut éconduit mais insista encore, sans abandonner pour autant cet air cambré qui irritait tant ses rivaux au sein du PS, ni son ton furibard qui faisait dire à ses ennemis qu’il avait une matraque à la place du cerveau. C’était d’autant plus humiliant qu’on prêtait parfois à Valls un tempérament d’hidalgo catalan. Il en fut loin. Exclu par le PS et boudé par En marche !, le voilà contraint de voler de ses propres ailes. Il n’est même pas sûr d’être réélu chez lui, à Évry, où ses palinodies, dit-on, ont lassé.
Valls est parfois louangé pour avoir contribué – par sa fermeté répressive – à la lutte contre les terroristes djihadistes. Je ne suis pas sûr que ce soit mérité. Des responsables comme François Hollande ou Bernard Cazeneuve méritent, assurément, cet hommage. Valls, en revanche, en hystérisant jour après jour le discours sur le terrorisme, contribua paradoxalement à affoler les Français, alors même que son rôle était de les aider à faire face avec sang-froid.
Mais on aurait tort d’ironiser sur le seul cas Valls. Il ne fut pas le seul, tant s’en faut, à « boire sa honte » sans rougir. Des élus de droite, Bruno Le Maire, normalien et énarque, dont on vantait jadis la culture et le talent d’écriture, fut le plus rapide à quitter son esquif « républicain » en perdition, c’est-à-dire le vainqueur de la primaire, François Fillon, qu’il s’était engagé à soutenir. Sans prendre le temps de respirer, il se dit « prêt à travailler avec Emmanuel Macron ». Tant d’autres en firent autant ! C’est à qui serait le plus rapide à « boire sa honte ».
http://www.lavie.fr/debats/bloc-notes/entre-les-bras-du-vainqueur-15-05-2017-82138_442.php
LE MINISTRE RICHARD FERRAND A-T-IL FAVORISÉ LES AFFAIRES DE SA COMPAGNE PAR LE PASSÉ ?
Le "Canard Enchaîné" de ce mercredi révèle l'existence d'un petit arrangement familial qui pourrait dissoner avec la moralisation de la vie politique qu'entend mener Emmanuel Macron.
C'est une histoire qui pourrait embarrasser le gouvernement Macron, désireux de "moraliser au plus vite" la vie politique... Désormais ministre de la Cohésion territoriale, l'ancien secrétaire général d'En Marche ! est rattrapé par une affaire d'arrangements familiaux, révèle "Le Canard Enchaîné" dans son édition du mercredi 24 mai. Ancien directeur général des Mutuelles de Bretagne, Richard Ferrand aurait loué des locaux commerciaux... qui appartenait à sa compagne.
http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20170523.OBS9824/le-ministre-richard-ferrand-a-t-il-favorise-les-affaires-de-sa-compagne-par-le-passe.html
NAJAT VALLAUD-BELKACEM RÉINVENTE L’EAU TIÈDE !
Soyons indulgents : le français est une langue très compliquée.
On savait l’ancien ministre de l’Éducation nationale un peu fâché avec l’orthographe. Qu’elle salue les « equipes » de la gendarmerie de Tulle pour leur « professionalisme », félicite le PSG d’avoir « fait rêvé notre jeunesse » ou méprise le « gros rouge qui tâche », il arrive plus souvent qu’à son tour à Mme Vallaud-Belkacem de dépasser allègrement les bornes autorisées par la réforme de 1990.
Eh oui, malgré qu’on en ait, et n’en déplaise aux détracteurs de l’ex-locataire de la rue de Grenelle, cette réforme date bien de 1990. Aussi, à ceux qui prétendent la lui imputer, Mme Vallaud-Belkacem pourrait-elle rétorquer, tel l’innocent agneau de la fable : « Comment l’aurais-je fait si je n’étais pas né[e] ?/ […] je tette encor ma mère. » Mais sans doute goûte-t-elle plus l’agneau en méchoui que le charme suranné des vers de La Fontaine. Pour répondre à Vanessa Burggraf, qui lui reprochait, sur le plateau d’« On n’est pas couché », d’avoir mené cette tristement fameuse réforme, elle a préféré s’esclaffer bêtement, d’un rire de gorge forcé, avant de crier à la « fake news ! »
Mme Vallaud-Belkacem, visiblement, manie un peu mieux le franglais que la langue de Molière : « C’est incroyable, poursuit-elle, cela fait trois ans que je suis sujette à toutes les insanités de la Terre. » On se gratte la tête… On attrape le Larousse pour
http://www.bvoltaire.fr/najat-vallaud-belkacem-reinvente-leau-tiede/?mc_cid=242620bcd8&mc_eid=a5eb12b154
RÉFORME DU TRAVAIL : OPÉRATION DÉMINAGE POUR EMMANUEL MACRON
Pour calmer l’inquiétude montante des syndicats sur la réforme du code du travail, Emmanuel Macron reçoit mardi les partenaires sociaux à l’Élysée.
Le bras de fer commence. Pour sa première "vraie" semaine, le gouvernement s’attèle d’emblée à la réforme du travail, projet phare du programme présidentiel d’Emmanuel Macron. Le chef de l’État compte faire passer ses mesures par ordonnances, donc en se passant partiellement du Parlement, durant l’été. Une méthode qui inquiète grandement les syndicats. Pour désamorcer une éventuelle crise sociale, Emmanuel Macron discute mardi avec les partenaires sociaux. Le Premier ministre Édouard Philippe et la ministre du Travail Muriel Pénicaud organiseront également des rencontres bilatérales, à une date ultérieure.
Opération déminage. Emmanuel Macron a forcément en tête le spectre de la loi El Khomri, âprement contestée dans la rue pendant des mois avant d’être adoptée par la voie du 49-3. Un scénario que le président aura à cœur de ne pas voir se répéter afin de ne pas entamer son mandat sur de mauvaises bases. Les échanges avec les partenaires sociaux ressemblent donc à une opération déminage. Il s’agit pour le gouvernement de donner des garanties à la fois aux syndicats, pas franchement ravis de voir arriver une "nouvelle loi Travail", et au patronat, qui le presse de libérer encore plus l’économie. Emmanuel Macron abordera autant la forme que le fond de cette réforme, encore floue (voir encadré).
La CGT se prépare à l’opposition. Avant cette rencontre, chacun affute ses arguments. Sur Europe 1, Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, a montré ses réticences à l’égard de cette réforme. "On ne peut pas évoquer d'une part le dialogue et dire de l'autre qu'on veut aller vite, en plus pendant les vacances. C'est quand même un peu fort de café de discuter d'un texte aussi essentiel pendant que les salariés sont en vacances. La méthode n'est pas bonne", estime le syndicaliste.
http://www.europe1.fr/economie/reforme-du-travail-operation-deminage-pour-emmanuel-macron-3338237#xtor=EPR-202-[Quotidienne]-20170523
A PROPOS DE MARLÈNE SCHIAPPA, SECRÉTAIRE D’ÉTAT CHARGÉE DE L’ÉGALITÉ HOMME/FEMME
Depuis la nomination du nouveau gouvernement dirigé par M. Philippe, les commentaires à propos des nouveaux ministres ou secrétaires d’État se multiplient. Marlène Schiappa, nouvelle secrétaire d’État chargée de l’égalité homme/femme, est actuellement au centre de plusieurs polémiques, ce qui nous donne l’occasion de revenir sur certaines de ses déclarations (et sur son pedigree).
Elle a été nommée pour piloter « la grande cause nationale » soit l’égalité homme/femme.
Qui est Marlène Schiappa ?
Conseillère municipale du Mans (adjointe apolitique d’un maire PS), elle est chargée de l’égalité, de la lutte contre les discriminations et de la charte LGBT, pro IVG.
Fille d’une enseignante politisée et d’un historien spécialiste du babouvisme « culture du sociétal » , elle grandit dans des cités périphériques (d’où son engagement féministe). Plutôt mauvaise élève au lycée, elle a effectué une année sabbatique en Corse avant d’intégrer, poussée par son conjoint, une école de communication.
Embauchée par Havas Worldwide, elle démissionne en 2006 à la naissance de sa fille dans une volonté de concilier vie privée et vie professionnelle. Puis elle devient bloggeuse et fonde un média sur l’égalité homme/femme (Maman travaille).
Objectif de son réseau : lutter contre le plafond de mère (sic), « améliorer la conjugaison vie professionnelle vie familiale via l’égalité femme/homme dans toutes les sphères, du foyer au monde du travail».
Marlène Schiappa est l’auteur d’une quinzaine d’ouvrages consacrés aux droits des femmes, mais également journaliste et conférencière, auteur de nombreux articles anti Le Pen.
Elle a rencontré Emmanuel Macron en 2016 lors de l’élection pour le label French Tech de la ville du Mans, homme dont elle dit aimer le « regard novateur » et la « méthode ». Elle fût ensuite en charge de l’égalité homme/femme dans l’équipe de campagne de Macron.
Sa seule expérience politique avant En Marche : un bref passage au cabinet de la ministre des droits de la femme Laurence Rossignol en 2016.
En cas de viol sur une fillette de 9 ans, à titre personnel, j’ajouterais même que l’avortement est un devoir ! ». Source.
« Quant à savoir si nous avons évolué, je ne sais pas. Mes grands-mères et arrières grands-mères Corses ont toujours travaillé et mené leur monde à la baguette il me semble. ». Source.
« Ne vous laissez pas dire qu’Emmanuel Macron serait le « candidat anti-famille »: il est au contraire le candidat DES familles, des familles nombreuses, des familles recomposées, des familles monoparentales, des familles homoparentales, des familles avec un papa et une maman, des familles sans enfants, des familles élargies, des belles-familles, des familles en devenir… de toutes les familles. » Source.
« D’autres questions encore surgissent, comme ce qu’il adviendra de la question des mères porteuses -et donc de la location du corps. Vivrons-nous dans un Etat qui ne reconnaît pas les travailleuses et travailleurs du sexe, mais qui promeut la mise à disposition, moyennant finances, de l’utérus ? » (À propos du mariage pour tous »)
« D’autres s’y opposent franchement. Pour ma part, si je suis vivement pour l’égalité entre homos et hétéros et pour un mariage pour tous, je considère que la promulgation du mariage gay ne doit pas se faire au détriment des droits des mères. » (Idem)
« Les couples homos méritent une meilleure loi, une loi qui fasse l’unanimité, une loi qui les reconnaisse pleinement, sans langue de bois, sans honte, sans bricolage, et sans rogner sur les droits des pères ou des mères -y compris des pères ou des mères homosexuels. » (Idem)
http://www.breizh-info.com/2017/05/23/70107/a-propos-de-marlene-schiappa-secretaire-detat-chargee-de-legalite-hommefemme
LÉGISLATIVES : À QUOI RESSEMBLE VRAIMENT UN CANDIDAT EN MARCHE ?
Helene GullyGabriel NedelecRaphael Bloch 22/05/2017
INFOGRAPHIE + VIDEO - A droite ou à gauche ? Avec ou sans expérience politique ? Plutôt fonctionnaires ou indépendants ? Les Echos se sont plongés dans les profils des 526 candidats investis par La République en Marche.
Le 11 mai, La République en Marche fière de pouvoir annoncer notamment que et que la parité était respectée. Si l'on trouve bien autant de femmes que...
https://www.lesechos.fr/elections/republique-en-marche/030345545934-legislatives-a-quoi-ressemble-vraiment-un-candidat-en-marche-2088728.php#xtor=EPR-7-%5Bmatinale%5D-20170523-%5BProv_%5D-2393179%402
RÉFORME DU TRAVAIL: LA JOURNÉE MARATHON DE MACRON AVEC LES PARTENAIRES SOCIAUX
Premier test social pour le nouveau président de la République qui rencontrera ce mardi syndicats et patronat dans l'optique de réformer le Code du travail.
C'est le grand jour pour Emmanuel Macron. Le nouveau président de la République, qui a fait de la réforme du Code du travail l'une de ses priorités en début de mandat, recevra ce mardi syndicats et patronat. Ces derniers espèrent lever un coin de voile sur la réforme, moins d'un an après l'épisode de la loi El Khomri et de son interminable conflit social.
LIRE AUSSI >> Réforme du code du travail: le réfédendum aux mains de l'employeur ne passe pas
Toute la journée, les rendez-vous avec les leaders syndicaux et patronaux s'enchaîneront. Laurent Berger, le patron de la CFDT, ouvrira le bal à 9h00, suivi par Philippe Martinez de la CGT, à 10h00, Jean-Claude Mailly de FO, à 11h00 et Pierre Gattaz du Medef à midi.
Les rencontres bilatérales se poursuivront ensuite dans l'après-midi avec François Asselin de la CPME à 15h00, Alain Griset de l'U2P à 16h00, François Hommeril de la CFE-CGC à 17h00 et Philippe Louis de la CFTC à 18h00. Un véritable marathon.
Des déceptions à attendre?
Toutefois, "à ce stade, [Emmanuel Macron] ne va pas discuter du contenu précis de la réforme, car dès mercredi le Premier ministre et la ministre du Travail vont à leur tour recevoir les partenaires sociaux", indique l'Elysée à l'AFP.
Le président ne compte pas non plus négocier le principe des ordonnances, selon la même source. "Son agenda social et ses convictions ont été largement exprimés au cours de la campagne, les Français et les syndicats savent de quoi il retourne".
LIRE AUSSI >> Gouverner par ordonnance comme le souhaite Macron, comment ça marche?
Hormis le plafonnement des indemnités prud'homales, le regroupement des instances représentatives du personnel et le référendum d'entreprise à l'initiative de l'employeur, les contours de la réforme restent flous, tout comme la place laissée aux partenaires sociaux dans son élaboration.
Les syndicats déjà sur leurs gardes
Pour les syndicats, pas question que le dialogue social passe à la trappe, faute de quoi un nouveau mouvement social est inévitable, comme l'an dernier lors de la mise en oeuvre aux forceps de la loi Travail, adopté grâce à l'article 49.3.
Si le gouvernement "passe en force, il y aura un effet boomerang", a mis d'ores-et-déjà en garde Jean-Claude Mailly, qui relève, pour l'heure, trop "d'ambiguïtés" pour "savoir ce que, concrètement, le gouvernement envisage". Quant à Philippe Martinez, il critique la "méthode" d'une concertation rapide avant des ordonnances prises au coeur de l'été: c'est "un peu fort de café de discuter d'un texte aussi essentiel pendant que les salariés sont en congé".
Pour Laurent Berger, "une réforme hâtive du code du travail serait contre-productive", et "si Emmanuel Macron veut passer à la hussarde, ça ne marchera pas". Un sentiment partagé par le président de la CFTC, Philippe Louis, qui insiste sur "l'importance de la méthode" et le "besoin d'un dialogue social riche, constructif et apaisé".
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/reforme-du-travail-macron-va-tenter-de-convaincre-les-partenaires-sociaux_1910745.html?PMSRC_CAMPAIGN=20170523091701_21_nl_nl_lexpress_quotidienne_5923e17d8a4467f72c7b23c6&xtor=EPR-181-[20170523091701_21_nl_nl_lexpress_quotidienne_5923e17d8a4467f72c7b23c6_001ZRY]-20170523-[_004JC8L]-[RB2D106H001CTNV2]-20170523071900#PMID=ZHMudGFuZ3VheUBiZWxsLm5ldA==
POURQUOI EMMANUEL MACRON FERAIT BIEN DE S'OPPOSER À LA VOLONTÉ D’ANGELA MERKEL DE REMPLACER MARIO DRAGHI PAR LE PATRON DE LA BUNDESBANK À LA TÊTE DE LA BCE
Sans Allemands à la BCE, la chancellerie obtenait déjà tout ce qu'elle voulait. Avec Weidmann, recommandé par l'Allemagne, qu'est que cela sera ?
« TOUS les gouvernements mentent. Mais c’est particulièrement désastreux dans les pays où les dirigeants finissent par croire aux mensonges qu’ils distillent », Isidor Feinstein Stone.
« On » nous dit qu’Angela Merkel, jamais en panne d’une mauvaise idée unilatérale pour défaire l’Europe, pousse une candidature de Jens Weidmann (le chef de la Bundesbank) pour remplacer Mario Draghi vers octobre 2019 à la tête de la BCE ; sous l’angle du « cette fois-ci c’est notre tour », un argument de haute volée et en respect de l’esprit communautaire. On n’en sait pas beaucoup plus, bruits de couloir ( ?), intimidation à la veille d’échéances électorales importantes outre-Rhin ( ?), et/ou communication institutionnelle ordinaire (une bonne communication, c’est comme une mini-jupe : elle doit être assez longue pour couvrir l’essentiel, et assez courte pour susciter l’intérêt).
Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/pourquoi-emmanuel-macron-ferait-bien-opposer-volonte-angela-merkel-remplacer-mario-draghi-patron-bundesbank-tete-bce-3057648.html#T1OJLXBLoBP0Uz64.99
TROIS OBJECTIFS QUE MACRON DOIT PROPOSER À L’UNION EUROPÉENNE
Fiscalité, travail, retraites…
Le nouveau président de la République s’affirme européen convaincu. Or il y a beaucoup de travail à réaliser pour que la construction européenne réponde aux besoins des populations et des entreprises de notre vieille Europe. Voici déjà trois harmonisations nécessaires, dont l’importance est grande pour l’économie et pour les citoyens.
1/ La fiscalité des entreprises
L’Union européenne a vocation à mettre en place et à faire fonctionner un marché commun, à l’intérieur duquel les entreprises des pays membres devraient pouvoir se faire concurrence dans des conditions équitables. Il n’est donc pas admissible que des législations ou réglementations, communautaires ou nationales, avantagent nettement les entreprises de certains pays et désavantagent leurs homologues d’autres pays.
Les règles de l’impôt sur les sociétés sont un exemple important de ce qui dysfonctionne dans la construction européenne. Le taux de l’impôt sur les sociétés varie de 9 % en Hongrie à 34,4 % en France, en passant par 12,5 % pour l’Irlande, 19 % pour la Tchéquie et la Pologne, 25 % pour les Pays-Bas et l’Espagne, 27,8 % pour l’Italie, et 30,2 % pour l’Allemagne. De plus, les règles de calcul du bénéfice imposable diffèrent beaucoup d’un pays à l’autre. Unifier les règles applicables au calcul de l’impôt sur les bénéfices est un impératif absolu – et un travail sans lequel l’expression « marché commun » s’apparente à la langue de bois.
2/ La rémunération du travail
Il ne s’agit pas ici de plaider en faveur de dispositions visant à imposer l’égalité du coût du travail dans les divers pays de l’Union : les salaires reflètent pour une part importante la productivité, si bien que les pays où celle-ci est faible ont inévitablement des niveaux moyens de rémunération inférieurs à ceux où le travail est plus efficace. Mais, dans une Union, il convient que la notion de prix du travail (coût pour l’employeur, rémunération pour le salarié) soit la même dans tous les pays membres. Or nous en sommes loin.
La principale difficulté à surmonter – ce n’est pas la seule, mais nous nous limiterons à celle-là dans ce court article – provient du financement de la Sécurité sociale. Celui-ci repose dans des proportions variables selon les pays sur trois prélèvements principaux : cotisations salariales, cotisations patronales, impôts. Un consensus fait porter les comparaisons de rémunération sur le salaire brut, parce que les cotisations patronales sont réputées être supportées par les employeurs, et non par les salariés. Aucun économiste digne de ce nom ne saurait cautionner cette stupidité : en fait, la rémunération du travail est le salaire super-brut, somme du salaire brut et des cotisations dites patronales. Mais la fiction juridique, administrative et journalistique camoufle la réalité économique. L’Union européenne ne peut pas se construire sérieusement sur cette mesure inadéquate de la rémunération du travail.
La solution à ce problème comporte plusieurs composantes ; limitons-nous ici à la principale : la suppression des cotisations prétendument patronales, qui devraient être absorbées par les cotisations salariales. Comme nous l’avons maintes fois expliqué, cette réforme peut être réalisée sans modifier ni le coût du travail pour les employeurs, ni le salaire net, ni les ressources des systèmes de sécurité sociale. Elle permettrait enfin d’y voir clair, et de faire des comparaisons significatives entre pays membres de l’Union.
3/ Le calcul des droits à pension
La libre circulation des travailleurs dans l’Union européenne est un véritable casse-tête pour ceux qui, après l’avoir pratiquée – ou avant, à titre prévisionnel – veulent faire une estimation de la pension à laquelle ils ont ou auront droit dans les systèmes par répartition. En effet, beaucoup de ces régimes tiennent compte des durées d’assurance, à l’instar des régimes de base français. Il faut dès lors faire des calculs incroyables pour calculer ce à quoi l’assuré social a droit dans chaque pays où il a travaillé. Cette situation est ridicule dans une union ; comment y remédier ?
La solution est simple ; elle s’appelle « additivité ». Si, dans chaque régime, les droits acquis sont indépendants de ce qui se passe dans les autres régimes,
http://www.causeur.fr/economie-union-europeenne-reformes-macron-44479.html?utm_source=Envoi+Newsletter&utm_campaign=6e8136143c-Newsletter&utm_medium=email&utm_term=0_6ea50029f3-6e8136143c-57258861
MARLÈNE SCHIAPPA, UNE CERTAINE IDÉE DES FEMMES
La secrétaire d’Etat avance voilée
Premier couac sur la ligne politique dans la fraiche équipe gouvernementale. La secrétaire d’Etat à l’Egalité femmes-hommes semble avoir une vision indigéniste du féminisme. En un mot : CCIF-compatible. Pas le féminisme d’Elisabeth Badinter, de Leila Slimani, de Caroline Fourest, de Malek Chebel, de Fatiha Boudjahlat, de Malek Boutih et j’en passe.
Une islamo-compatible au gouvernement?
L’Elysée a passé au crible les déclarations fiscales des futurs nommés mais a oublié les comptes Twitter ou Facebook, les pétitions et autres prises de position publiques qui en disent long sur le pédigrée idéologique de certains membres du gouvernement ou candidats à la députation. Ainsi en est-il de Richard Ferrand qui, outre l’usage de son enveloppe parlementaire pour aider au frais de fonctionnement de France-Palestine (association réclamant par exemple que le Hamas ne soit plus considéré comme un mouvement terroriste), interpelle la garde des Sceaux Christiane Taubira en 2014 pour qu’elle réfléchisse à ne plus engager de « poursuites judiciaires » contre le BDS, décrit par le député socialiste comme des « militants opposés à la colonisation des territoires palestiniens» (question n° 50 491 JO 2014). Idem pour Mohamed Saou sur lequel tout a été dit, ou Djamila Haddad toujours investie dans l’Aube, activiste pro-palestinienne qui caricature Israël dès que l’actualité lui en donne l’occasion.
Et voilà Marlène Schiappa, sa chevelure de lionne et sa moue boudeuse, qui vient enrichir le club des islamisto-compatibles de La République en marche. Apparemment, cela ne dérange pas les Marcheurs qui sont sur une autre ligne, et je sais qu’ils sont nombreux. Il y a chez LREM des républicains attachés à la laïcité et hostiles au communautarisme, mais ils restent silencieux pour l’instant, prétendant combattre de l’intérieur. Je me demande surtout si certains ne sont pas accaparés par leur campagne électorale depuis qu’ils ont reçu le sésame de l’investiture, souvent en récompense de leurs bons et loyaux services, en particulier pendant la semaine de mobilisation tous azimuts contre la peste brune de l’entre-deux-tours.
Ce que le hijab incarne ce n’est pas une religion, c’est une vision politique de la religion
La loyauté à ses idées attendra. Je fais le pari que ce grand écart idéologique qui existe dans l’Auberge macronienne sur le principe juridico-politique de laïcité et la question du compromis avec les officines politico-religieuses, ne tiendra pas longtemps tant ces deux positions sont irréductibles. Le consensus managérial d’Emmanuel Macron trouvera sa limite, sauf à choisir un camp et rompre sèchement avec l’autre. Or, vu les rapports de force démographiques donc électoraux, la cause est hélas entendue. Et je vois déjà dans le mépris avec lequel LREM a traité Manuel Valls et Malek Boutih pour ne citer qu’eux, le signe que la balance penche dans un camp.
http://www.causeur.fr/marlene-schiappa-laicite-femmes-ecole-44465.html
LE NOUVEAU GOUVERNEMENT : RECOMPOSITION OU DÉCOMPOSITION ?
par Jacques Rollet, théologien et politologue
Depuis l’élection d’Emmanuel Macron et l’annonce de la composition du gouvernement d’Edouard Philippe, je suis saisi d’une perplexité que l’enthousiasme des journalistes ne parvient pas à dissiper. On nous parle d’une recomposition de la vie politique. J’y vois plutôt l’amorce d’une vaste décomposition avec perte des repères qui permettent habituellement d’analyser les forces en présence. Le signe le plus évident en est la nomination du premier ministre. Edouard Philippe, membre du parti Les républicains, dirige la campagne des élections législatives en invitant les électeurs à voter contre son parti pour privilégier le parti La République en marche.
Il y a là, de la part d’Emmanuel Macron, un machiavélisme qu’aurait totalement désapprouvé Paul Ricoeur dont il se réclame et dont j’ai été l’étudiant ( j’ai fréquenté à cette occasion Les murs blancs à Châtenay-Malabry ). La rigueur protestante du grand philosophe se serait difficilement accommodée de cette volonté de dérouter l’électeur. Plusieurs problèmes se posent à partir de ce constat :
1) Si le but recherché est de rassembler les Français en les éloignant des extrêmes, le résultat risque d’être catastrophique ; le Front national et le Front de Gauche ne peuvent que dénoncer ce mélange de Gauche, du Centre et de la Droite que représente ce gouvernement. Lutter contre les extrêmes suppose une cohérence sans faille.
1) Si le but recherché est de rassembler les Français en les éloignant des extrêmes, le résultat risque d’être catastrophique ; le Front national et le Front de Gauche ne peuvent que dénoncer ce mélange de Gauche, du Centre et de la Droite que représente ce gouvernement. Lutter contre les extrêmes suppose une cohérence sans faille.
On peut s’étonner des revirements successifs de Bruno Lemaire, de celui d’Edouardd Philippe qui critiquait il y a peu le nouveau président dans ses chroniques de Libération. Quant au sarkozyste Darmanin, on se demande ce qu’il vient faire dans un ministère pour lequel il n’a aucune compétence particulière.
2°La place que tiennent les énarques (Macron, Philippe, Lemaire, le secrétaire général de l’Elysée et quelques autres ( Goulard ), nous incline à penser que la délibération démocratique chère à Jürgen Habermas va être remplacée par l’analyse technocratique que le sociologue allemand dénonçait déjà dans son livre : La technique et la science comme idéologie. Si le renouveau consiste à écouter les « experts « , cela risque de tourner court.
3° J’ai testé auprès d’électeurs du nouveau président ; le contenu de son programme. J’ai constaté qu’ils ne pouvaient pas m’en donner le moindre bribe. Il est clair qu’on a assisté à un vote d’opportunité pour éviter le succès de Marine Le Pen. Voter contre, ne construit jamais rien ; on va le vérifier à mon avis très rapidement.
4° En matière de programme, il faut constater que le problème de la dette ( 2200 milliards d’euros ) n’est pas abordé alors que c’était la priorité de François Fillon. L’augmentation de la CSG va toucher tous les Français alors que l’augmentation de la TVA ne touche que les achats effectués selon les choix de chacun. La suppression de la taxe d’habitation pour 80% des ménages va devoir être remplacée par des prélèvements qui seront peut-être plus importants que la taxe elle-même.
5° Le libéralisme culturel va continuer à se développer : Edouard Philippe s’est abstenu lors du vote sur le mariage homosexuel ( idem pour B.Lemaire ) et E.Macron veut mettre en place la PMA pour toutes les femmes qui le désirent.
Le seul projet cohérent était celui de F.Fillon. On n’a pas fini de le regretter…
https://www.france-catholique.fr/Le-nouveau-gouvernement-recomposition-ou-Decomposition.html?utm_campaign=Emailing+du+lun.+22%2f05%2f2017+%c3%a0+16%3a55%3a33&utm_content=50+ans+du+Renouveau&utm_medium=Emailing+via+Message+Business&utm_source=Message+Business&utm_term=Soci%c3%a9t%c3%a9+de+Presse+France+Catholique
DES VOIX AUTOUR DE MACRON POUR L’EUTHANASIE
par Denis Lensel
Bien qu’étant médecin, la nouvelle ministre de la Santé du gouvernement des énarques Macron et Philippe, Agnès Buzyn, s’est déclarée personnellement favorable à l’euthanasie. Sa voix n’est pas isolée dans l’entourage d’Emmanuel Macron, si on se souvient des écrits mémorables de Jacques Attali, le premier inspirateur du nouveau président de la République, annonçant dès 1981 que « l’euthanasie sera un instrument essentiel de nos sociétés futures »…
Le Dr Agnès Buzyn a exprimé son souhait de voir dépénaliser l’euthanasie dans un colloque des Francs-Maçons du Grand-Orient de France sur la « fin de vie des enfants », en octobre 2015. Promue en 2016 présidente du collège de la Haute Autorité de Santé, elle a publié hier de nouvelles recommandations en faveur du dépistage de la trisomie 21 des enfants à naître. L’organisme qu’elle préside propose désormais de nouveaux tests génétiques dès le premier trimestre de la grossesse, avec remboursement éventuel par l’Etat. La perspective de nouvelles formes d’eugénisme ne semble guère éloignée…
Quant à Jacques Attali, énarque de la Promotion Robespierre et polytechnicien, il tenait un inexorable raisonnement comptable au début de l’ère Mitterrand, dans un livre intitulé « L’Avenir de la vie » mais qui tranchait dans le vif : "Dès qu’il dépasse 60/65 ans, l’homme vit plus longtemps qu’il ne produit et il coûte cher à la société. Je crois que dans la logique même de la société industrielle, l’objectif ne va plus être d’allonger l’espérance de vie, mais de faire en sorte qu’à l’intérieur même d’une vie déterminée, l’homme vive le mieux possible mais de telle sorte que les dépenses de santé soient les plus réduites possible en termes de coût pour la collectivité. Il est bien préférable que la machine humaine (sic) s’arrête brutalement plutôt qu’elle se détériore progressivement. L’euthanasie sera un instrument essentiel de nos sociétés futures."
https://www.france-catholique.fr/Des-voix-autour-de-Macron-pour-l-euthanasie.html?utm_campaign=Emailing+du+lun.+22%2f05%2f2017+%c3%a0+16%3a55%3a33&utm_content=50+ans+du+Renouveau&utm_medium=Emailing+via+Message+Business&utm_source=Message+Business&utm_term=Soci%c3%a9t%c3%a9+de+Presse+France+Catholique
QUE L’ON ME PERMETTE D’ABORD UNE PRÉCISION À CAUSE DE MA CHRONIQUE D’HIER
Certains auditeurs les plus attentifs ont cru comprendre que mon analyse de certaines formules d’Emmanuel Macron avaient valeur d’acquiescement à sa personne et surtout à ce qu’on pourrait appeler son mythe. Qu’il n’y ait là-dessus aucune équivoque. Je ne pense pas que notre président, en dépit de son aura actuelle, soit le messie. Même si sa rhétorique prend des accents mystiques et s’il y a une sorte de grâce d’état dans le sacre du suffrage universel, je ne suis nullement disposé à me laisser subjuguer. D’abord, malheureusement pour notre président, les décisions qu’il aura à prendre très vite vont nous ramener sur le sol des réalités les plus prosaïques. Si la dynamique actuelle, relancée par la composition du premier gouvernement, l’assure d’une majorité parlementaire, un premier bras de fer s’annonce avec les ordonnances sur le droit du travail. L’explication promet d’être sévère avec des syndicats sur le pied de guerre.
Ma brève réflexion d’hier se situait sur le terrain de la pensée politique en prenant pour référence première Charles Péguy. Péguy qui a fait rentrer la mystique en politique de son point de vue de militant complètement donné à une cause. Je ne sais pas du tout si Macron est péguyste. Le serait-il sincèrement qu’il éprouvera la difficulté pour un homme de pouvoir de ne pas transiger sur ses convictions. Il y a l’élan de la campagne, avec l’enthousiasme qui l’a accompagné du côté d’un public séduit par l’alternative qu’il incarne. Cet enthousiasme demeure d’ailleurs, à observer le public que le jeune président a conquis.
Mais il s’agit de donner maintenant une traduction politique à l’espoir suscité, et cette
https://www.france-catholique.fr/L-equation-d-Emmanuel-Macron.html?utm_campaign=Emailing+du+lun.+22%2f05%2f2017+%c3%a0+16%3a55%3a33&utm_content=50+ans+du+Renouveau&utm_medium=Emailing+via+Message+Business&utm_source=Message+Business&utm_term=Soci%c3%a9t%c3%a9+de+Presse+France+Catholique
LE GOUVERNEMENT MACRON : COMBINES ET COMPÉTENCES
par Denis Lensel
Selon un savant dosage, entre une volonté de combinaison politicienne et un souci légitime de regrouper de vraies compétences, la nouvelle équipe gouvernementale est hybride : elle comporte à la fois des élus de divers partis ralliés à « La République En Marche », le nouveau parti officiel du président Macron, et des représentants des secteurs professionnels de la société civile.
Avec plusieurs fidèles du mouvement « En Marche » souvent mobilisés dès la première heure, Gérard Collomb et Richard Ferrand, puis Jean-Yves Le Drian, on remarque, sans surprise, l’arrivée négociée du rebondissant François Bayrou et de sa coéquipière post-giscardienne Marielle de Sarnez.
Macron et son Premier ministre juppéiste Edouard Philippe ont aussi recruté deux transfuges « républicains » de l’ex-UMP, Bruno Le Maire, porté volontaire, et le jeune élu du Nord Gérald Darmanin. Ils sont tous deux récompensés pour leurs signalés services pendant la campagne électorale.
Les secteurs d’avenir de l’enseignement, de l’université et de la recherche, ainsi que de la culture ont été confiés à des professionnels expérimentés. Une évolution positive, par rapport aux quinquennats trop amateuristes en la matière de MM. Hollande et Sarkozy…
Certains assemblages paraissent avoir été calculés savamment : comment fonctionnera le tandem formé par MM. Collomb et Bayrou, le premier étant ministre de l’Intérieur, et le second, ministre de la Justice ? C’est ce qu’on ne va pas tarder à savoir… Les matches Lyon-Pau auront peut-être besoin d’un arbitre…, à moins de cesser…
Enfin, l’Europe est remise sur le devant de la scène d’une façon ostentatoire : Le Drian est
https://www.france-catholique.fr/Le-gouvernement-Macron-combines-et-competences.html?utm_campaign=Emailing+du+lun.+22%2f05%2f2017+%c3%a0+16%3a55%3a33&utm_content=50+ans+du+Renouveau&utm_medium=Emailing+via+Message+Business&utm_source=Message+Business&utm_term=Soci%c3%a9t%c3%a9+de+Presse+France+Catholique
APRÈS LA NOMINATION DU GOUVERNEMENT
par Tugdual Derville
Il est bien sûr beaucoup trop tôt pour mesurer la portée concrète de ces nominations. Toutefois, nous pouvons effectuer plusieurs remarques :
L’absence d’un ministère dédié officiellement à la famille est notable. Nous pouvons certes le déplorer si cela atteste l’abandon d’une véritable politique familiale, ce qu’Emmanuel Macron avait laissé entendre dans sa campagne lorsqu’il plaidait pour une individualisation de la fiscalité des couples, amorce d’un processus de dévalorisation de la solidarité conjugale. A nos yeux, la politique sociale d’aide aux familles en difficulté ne doit pas effacer l’encouragement à la famille durable, qui est un rempart contre la crise et contre l’individualisme qui frappe ultimement les plus faibles. Toutefois mieux vaut peut-être l’absence de portefeuille dédié si l’on considère la déconstruction qui a prévalu, lors du précédent quinquennat, avec ce S ajouté au ministère de la famille.
La nomination de Nicolas Hulot appelle un souhait : que son souci reconnu de tous pour l’environnement n’occulte pas la question de l’écologie humaine, c’est-à-dire une écologie qui prend en compte les menaces qui pèsent sur l’humanité elle-même, par exemple par un usage abusif des biotechnologies.
En effet, il ne peut y avoir d’écologie véritable sans protection de l’humanité contre le fantasme transhumaniste et toutes les expérimentations qui utilisent les êtres humains fragiles, notamment les embryons en laboratoire.
Nous pouvons saluer la nomination de deux secrétaires d’Etat qui sont connues pour leur statut de « mères » : c’est le cas d’abord de Marlène Schiappa, qui a fait connaître les difficultés des jeunes mamans avec audace par son blog « Maman travaille ». Nous espérons que son engagement au service de l’égalité prendra en compte la maternité comme une valeur d’humanité.
La secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées, Sophie Cluzel s’est également engagée au service de la société en tant que mère d’une personne trisomique. Quand on sait à quel point le regard de nos concitoyens reste péjoratif sur les personnes porteuses d’un handicap mental, on ne peut que se réjouir que le gouvernement compte une ambassadrice de ces citoyens trop souvent oubliés ou exclus.
Ces remarques ne présagent pas de la politique qui sera conduite par le gouvernement. Nous serons particulièrement vigilants sur deux points :
http://www.famillechretienne.fr/politique-societe/politique/tugdual-derville-la-nomination-de-sophie-cluzel-est-une-bonne-nouvelle-218623#.WRx1IGcPB8Y.twitter
http://www.ombresetlumiere.fr/article/trisomie-21-entre-espoir-et-inquietude
MACRON VEUT RÉFORMER PAR ORDONNANCES : 5 QUESTIONS QUE VOUS N'OSEZ PAS POSER
Le président de la République dit vouloir réformer le droit du travail par ordonnances. De quoi s'agit-il exactement ?
Afin de réformer le droit du travail, Emmanuel Macron s’est engagé à plusieurs reprises pendant sa campagne à légiférer et réformer par ordonnances, et ce dès cet été. Une méthode défendue par son Premier ministre, Edouard Philippe, lors de sa prise de fonction, et qui devrait être au cœur des discussions entre Emmanuel Macron et les organisations syndicales et patronales, prévues mardi à l'Elysée.
Mais qu'est-ce, exactement, qu'une ordonnance ? Pourquoi le gouvernement veut-il à tout prix passer par cette procédure ? Décryptage du constitutionnaliste Dominique Rousseau, et d'Arnaud Dilloard, enseignant-chercheur en droit public à Lille.
1 Qu'est-ce que c'est ?
En vertu du principe de séparation des pouvoirs, c'est au Parlement de prendre des mesures relevant du domaine de la loi. Tout projet législatif est ainsi débattu et amendé pendant de longues semaines à l'Assemblée nationale et au Sénat avant d'être soumis au vote du Parlement. Les ordonnances permettent tout simplement de déroger à cette règle qui structure tout régime parlementaire.
Selon l’article 38 de la Constitution, "le Gouvernement peut, pour l'exécution de son programme, demander au Parlement l'autorisation de prendre par ordonnances, pendant un délai limité, des mesures qui sont normalement du domaine de la loi". Autrement dit, le Parlement accepte de se dessaisir d'une partie de son pouvoir législatif, provisoirement et sur un sujet précis, et à l'inverse le gouvernement a la possibilité de prendre des mesures qui ne sont pas de son ressort habituellement.
2 Comment ça marche ?
La procédure se déroule en plusieurs temps. "Le Parlement vote d’abord une loi d’habilitation, qui précise sur quel sujet et pendant combien de temps le gouvernement peut prendre des ordonnances", précise Arnaud Dilloard, enseignant-chercheur en droit public à Lille. Si le Parlement accepte de se dessaisir, le gouvernement peut dès lors prendre des ordonnances en Conseil des ministres, et elles entrent en vigueur immédiatement. Un projet de loi de ratification doit tout de même être déposé devant le Parlement avant la date d'expiration fixée par la loi d’habilitation, et soumis au vote des parlementaires. "Le Parlement peut alors choisir de tout ratifier, de voter seulement une partie des ordonnances, ou de tout refuser". Sans ce vote, l'ensemble des ordonnances prises deviennent caduques.
3 Est-ce une forme de passage en force ?
Avec les ordonnances, le Parlement est dessaisi d'une partie de ses prérogatives législatives, au profit du gouvernement. Les parlementaires n'ont plus la main sur la rédaction et donc sur le contenu du projet de loi. Mais le pouvoir du gouvernement n'est pas absolu pour autant.
Plusieurs garde-fous existent. C'est d'abord, rappelons-le, à l'Assemblée nationale d'autoriser l'utilisation des ordonnances. Lors du vote d'habilitation, les parlementaires peuvent très bien décider de refuser de se dessaisir au profit du gouvernement. "Ce dessaisissement éventuel ne peut donc qu'être volontaire", rappelle Dominique Rousseau, professeur de droit constitutionnel à l'Université Paris 1. Si les parlementaires n’ont plus la main sur la rédaction de la loi une fois la procédure enclenchée, leur mise à l'écart n'est pas totale puisqu'ils sont appelés à se prononcer également en fin de procédure. Une fois les
4 Quelles différences avec le 49-3 ?
Pouvant toutes les deux être perçues comme "brutales", ces deux procédures n'en sont pas moins très différentes. Elles n'ont ni les mêmes objectifs ni la même philosophie.
"Le 49-3, c'est l'arrêt soudain de la délibération parlementaire", pose Dominique Rousseau. "Le gouvernement dit en quelque sorte aux parlementaires : 'Taisez-vous !'". Constatant que les débats s'enlisent ou que l'opposition envers un projet de loi est forte, l'exécutif décide seul de l'arrêt des débats et fait alors adopter une loi sans même passer par un vote du Parlement. Avec les ordonnances, le Parlement ne peut pas être mis au pas de manière autoritaire. Si elles permettent de légiférer rapidement en s'affranchissant de tout débat législatif, celles-ci restent soumises au vote des parlementaires, au début et à la fin de la procédure. Les ordonnances doivent ainsi être ratifiées par le Parlement. "Les ordonnances, ce n'est pas 'Taisez-vous' mais plutôt 'Donnez-moi l'autorisation de...'", résume le constitutionnaliste.
5 Est-ce vraiment une procédure exceptionnelle ?
Par rapport à la masse des lois promulguées chaque année, celles qui le sont par ordonnances sont clairement de l'ordre de l'exception. Toutefois, si elle était confirmée, l'utilisation de cette procédure par l'exécutif serait loin d'être une première. Prolongement des "décrets-lois" qui avaient cours durant les IIIe et IVe Républiques, les ordonnances ont été utilisées pour la première fois sous la Ve République en 1960, et à de multiples reprises depuis.
Selon un rapport du Sénat de 2014, 85 lois portant ratification d'ordonnances ou contenant des dispositions ayant un tel objet ont été publiées de 1984 à 2013.
http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20170522.OBS9693/macron-veut-reformer-par-ordonnances-5-questions-que-vous-n-osez-pas-poser.html
LÉGISLATIVES 2017 : QUI PROFITE DES COUPS DE POUCE DE MACRON ?
La République en marche ne présente pas de candidats dans 51 circonscriptions... Pour mieux intégrer demain des élus de gauche et de droite dans la majorité présidentielle.
"Je ferai campagne." Dans une interview au "Journal du dimanche", le Premier ministre Edouard Philippe se pose en chef de la future majorité et annonce qu'il sera en première ligne dans la bataille des législatives et dit :
"Mon objectif est de donner une majorité au chef de l'Etat. Je ferai donc campagne pour les candidats qui partagent cet objectif."
Mais qui sont ces candidats ? Contrairement à ce qu'il avait d'abord annoncé, le parti d'Emmanuel Macron, La République en marche, n'est pas représenté dans chacune des 577 circonscriptions.
51 circonscriptions ont été laissées libres. Ce n'est pas un hasard. Selon une source En Marche !, citée par l'AFP, il s'agit, dans une trentaine de cas, d'accomplir un "geste politique" en direction d'élus sortants qui pourraient soutenir l'action du président.
Ces traitements de faveur placent Edouard Philippe dans une position complexe. Il devra faire battre la plupart des députés du parti dont il est issu, Les Républicains, tout en soutenant quelques-uns de ses "amis", jugés Macron-compatibles. Le chef du gouvernement explique ainsi :
"J'ai, au sein de LR, des amitiés très fortes. Au sein de ce parti, certains souhaitent que le président et le gouvernement réussissent pour que la France aille mieux dans cinq ans qu'aujourd'hui. D'autres ont choisi une opposition radicale et stérile. C'est leur choix."
http://tempsreel.nouvelobs.com/presidentielle-2017/20170521.OBS9684/legislatives-2017-qui-profite-des-coups-de-pouce-de-macron.html#xtor=EPR-1-[ObsActu8h]-20170522
MÉLENCHON SE DÉGONFLE ; LR, PERSONNE N’Y CROIT : QUI RESTE-T-IL FACE À MACRON ?
On l’a dit et répété depuis son élection: Macron a dynamité le paysage politique français. Au soir du premier tour, il y avait quatre blocs comparables, à 20-24 % : Mélenchon, Macron, Fillon et Marine Le Pen. Depuis, avec l’érection de la pyramide Macron, il domine le système. Mais, de part et d’autre de cette montagne jupitérienne qui grandit, les mouvements sont loin d’être terminés et il se produit des affaissements.
À gauche, Mélenchon se dégonfle et s’effondre. Sa cote de popularité vient de chuter de 17 points dans le baromètre politique d’Elabe pour Les Échos et Radio Classique, lui faisant perdre la première place des personnalités politiques préférées des Français. C’est son problème : sa forte popularité personnelle, en 2012 comme en 2017, est un feu de paille à la présidentielle qu’il ne parvient pas à transformer en dynamique pour son mouvement aux autres élections. Il sera certainement élu à Marseille, avec d’autres, suffisamment nombreux pour former un groupe à l’Assemblée. Mais quelle déception pour celui qui aurait pu accéder au second tour, et qui ne finit que quatrième. D’autres sondages ne donnent plus que 14 % pour ses candidats. C’est que sa base le quitte, ou déçue, ou gagnée par la jeune dynamique Macron.
Chez les LR, ce n’est guère mieux. Ils organisaient hier leur seul et unique meeting pour les législatives. Avec François Baroin en leader. Personne n’y croit. Ni chez eux, ni à l’extérieur. Ils regardent partir leurs traîtres, tout en sachant qu’il y en aura d’autres.
http://www.bvoltaire.fr/melenchon-se-degonfle-lr-personne-ny-croit-reste-t-face-a-macron/?mc_cid=87111f0b19&mc_eid=a5eb12b154
MACRON REMET LES JOURNALISTES À LEUR PLACE : J’APPLAUDIS DES DEUX MAINS !
Les politiques n’ont pas que le devoir et les journalistes les droits.
Il y a des moments de grâce intellectuelle dans la vie.
Quand les préoccupations du pouvoir rejoignent, par exemple, celles du commun des citoyens et que « la communication selon Macron » Le magazine du Monde interpelle ceux qui se passionnent pour les débats politiques et médiatiques.
Cette coïncidence est heureusement ressentie par un extraverti comme moi qui éprouve de l’admiration pour les systèmes comme celui de l’Élysée, à l’heure actuelle capable de discrétion, de retenue, muré sans la moindre mauvaise conscience dans une communication totalement maîtrisée.
Et, surtout, déterminé à ne plus laisser la main aux journalistes politiques, mais à changer le rapport de force avec eux.
Pour la visite au Mali, certains auraient été choisis au détriment d’autres. L’Élysée a démenti.
Mais la tendance est claire. Avant la présidence d’Emmanuel Macron, les politiques, notamment les plus hauts d’entre eux, avaient des devoirs et les médias des droits. Les premiers étaient tenus de se plier aux désirs d’information éperdue des seconds et ceux-ci avaient toute latitude pour s’ébrouer comme ils l’entendaient dans le champ démocratique.
Avec le nouveau président de la République, les choses apparemment ont radicalement changé.
On a le droit de rêver. Pour moi qui suis moins passionné par l’univers médiatique que par la réflexion, après coup, sur lui, je songe à la volupté de pouvoir se constituer sur tous les sujets, notamment politiques et judiciaires, un aréopage de professionnels dont la qualité et l’intelligence seraient garanties.
http://www.bvoltaire.fr/macron-remet-journalistes-a-place-japplaudis-deux-mains/?mc_cid=87111f0b19&mc_eid=a5eb12b154
GÉNÉRATION MACRON, GÉNÉRATION OBSESSION POUR LE MODÈLE ALLEMAND ?
Alors qu'Emmanuel Macron avait obtenu le soutien du ministre des finances allemand, Wolfgang Schäuble, figure emblématique des politiques d'austérité en Europe, que Sylvie Goulard, nouvelle ministre des armées revendique également sa proximité avec Monsieur Schäuble, tout comme Bruno Le Maire, une véritable "génération modèle allemand" semble arriver au pouvoir.
Atlantico : Comment est-il possible d'interpréter l'arrivée au pouvoir de ce qui ressemble à une "génération modèle allemand", habituée à manier les idées de "compétitivité", de zéro déficit, ou de volonté de mettre l'accent sur les résultats de la balance commerciale du pays ? Peut-on parler d'une forme d'hégémonie culturelle allemande sur nos gouvernants ?
Edouard Husson : Vous avez raison de souligner le rôle joué par Wolfgang Schäuble, la personnalité politique la plus influente d'Allemagne après Angela Merkel. Son aura vient, entre autres facteurs, de ce qu'il a été ministre d'Helmut Kohl. Pour les Français, il est plus accessible qu'Angela Merkel; apparemment plus facile à déchiffrer; et Schäuble lui-même en joue énormément pour imposer son autorité à cette jeune génération de politiques français que vous appelez "génération modèle allemand". Mais il ne faut pas inverser les facteurs, Macron, Le Maire ou Sylvie Goulard pensent comme ils pensent parce qu'ils sont disposés à écouter M.
http://www.atlantico.fr/decryptage/generation-macron-generation-obsession-pour-modele-allemand-alexandre-delaigue-edouard-husson-3056066.html
LES MANIGANCES DE LA SUPERCLASSE MONDIALE (1/2)
Michel Geoffroy, essayiste…
On trouvera ci-après, avec quelque retard, le texte de l’intervention de Michel Geoffroy lors du Carrefour de l’Horloge du 23 mars 2017 qui portait à l’époque, c’est-à-dire avant les élections, le titre prémonitoire suivant : « L’oligarchie va-t-elle confisquer l’élection présidentielle ? »…
La présentation en est faite en 2 parties.
Confiscation de la souveraineté populaire en Europe par la superclasse mondiale
Les élections présidentielles françaises de 2017 montrent en effet que l’oligarchie est en passe de franchir une nouvelle étape dans la confiscation de la souveraineté populaire en Europe.
Le vote britannique pour le Brexit et l’élection de Donald Trump aux Etats-Unis ont constitué une grave alerte pour la superclasse mondiale : car ces votes ont montré, dans les deux pays qui ont été à l’origine du mondialisme contemporain, que la population rejetait désormais la politique menée par l’oligarchie. Comme l’illustre aussi la progression continue des votes en faveur des mouvements populistes et identitaires en Europe.
Cette progression renouvelle le clivage politique en Occident : moins horizontal comme l’a été l’opposition gauche/droite, et plus vertical opposant les peuples aux oligarchies, les majorités aux minorités dirigeantes, le monde d’en bas au monde d’en haut.
La haine de la démocratie
Le rapport Global Risks 2017 présenté au Forum de Davos de janvier 2017 n’a pas hésité à pointer comme risques le Brexit, l’élection de Donald Trump et l’échec du référendum de Matteo Renzi en Italie, en soulignant que les campagnes électorales de ces trois pays « ont mis en évidence le phénomène de désinformation rapide » des opinions publiques, résultant « d’une fragilisation de la confiance des populations ».
Les participants au Forum en déduisent « le besoin de mieux protéger nos systèmes de contrôle qualité de l’information » et que « les principaux facteurs de risque peuvent être endigués en créant des sociétés plus inclusives basées sur la coopération internationale et une vision à long terme (1) ».
Derrière ce pathos on comprend surtout que la démocratie constitue un risque pour la superclasse mondiale qu’il faut endiguer et que, pour s’en prémunir, elle compte sur un meilleur contrôle de l’information : donc que le Forum préconise une plus grande censure de l’information ! Au prétexte que si les peuples votent mal ce serait à cause des fake news de la réinfosphère.
https://www.polemia.com/wp-content/uploads/2017/05/polemia-lesmanigancesdelasuperclassemondiale-170521023606.pdf
LES MANIGANCES DE LA SUPERCLASSE MONDIALE (2/2)
Organisation de la superclasse mondiale
La superclasse mondiale correspond à la mise en réseau de ces différents cercles (voir précédemment 1/2) qui correspondent chacun à un niveau de pouvoir différent.
Il y a en effet une hiérarchie entre ces différents cercles :
– le cercle de l’élite économique et financière transnationale se situe au sommet car il correspond au cœur de la superclasse mondiale : le pouvoir dérégulé de l’argent. Il commande tous les autres qui ne comprennent finalement que des exécutants, des compagnons de route ou des idiots utiles ;
– le cercle des pouvoirs étatiques et administratifs se place en dernier rang car il exerce avant tout une autorité résiduelle, au surplus sur un espace réduit au territoire national, à l’exception des Etats-Unis qui ont une dimension beaucoup plus large puisque ce pays s’efforce d’imposer ses normes à tout l’Occident, voire au-delà.
Cependant les différents cercles communiquent entre eux : la superclasse mondiale fonctionne même justement ainsi. Des chefs d’entreprise deviennent actionnaires d’entreprises médiatiques, financent des fondations culturelles ou entrent au conseil d’administration de grandes écoles ; ou bien ils dirigent des think tanks et des clubs d’influence.
Le monde des médias peut aussi ouvrir la porte à un avenir politique : Reagan, Schwarzenegger ou Berlusconi ou même Trump (10) nous le démontrent.
L’osmose croissante entre le pouvoir économique et le pouvoir politique montre aussi une communication fréquente entre le premier et le quatrième cercle : ainsi la Banque Goldman Sachs se révèle comme une pépinière ou un réceptacle de politiques européens (11) : Mario Draghi, Loukas Papadimos, Mario Monti. Comme hier la Banque Rothschild.
Et inversement Connie Hedegaard, ancienne commissaire européenne au Climat, devient conseillère de l’entreprise Volkswagen – ce qui n’est pas mal après le « dieselgate ». Neelie Kroes, commissaire européenne à la Concurrence de 2004 à 2009, était en charge du dossier de la libéralisation de l’énergie, mais elle avait par ailleurs des responsabilités dans Mint Holdings Limited qui négociait le rachat d’une partie des actifs du géant de l’énergie américain Enron (12). Et Manuel Barroso a rejoint Goldman Sachs.
Enfin, la superclasse mondiale représente un pouvoir impersonnel.
https://webmail.bell.net/appsuite/#!&app=io.ox/mail&folder=default0/INBOX
BRIGITTE MACRON S'INSTALLE À L'ELYSÉE
L'épouse du président de la République s’est choisi un chef de cabinet, et pourrait s'engager en faveur des jeunes.
Le nouveau couple présidentiel pose ses valises. Emmanuel et Brigitte Macron ont prévu de déménager à l’Élysée dans la semaine. Quelques travaux ont été effectués dans leur appartement. Surtout, l'épouse du chef de l'Etat, pour laquelle ce dernier a promis un statut officiel de Première dame, va devoir prendre ses marques au Palais.
Au milieu des dorures. La première décision de Brigitte Macron concerne son bureau, qu'elle a choisi d'installer au rez-de-chaussée de l'aile privée, communément appelée "l'aile Madame", dans le Salon des Fougères qui doit son nom au motif fleuri de ses tapisseries. C'est sous les dorures de cette pièce, qui s'ouvre sur les jardins, que se plaisait parfois à déjeuner François Hollande. Egalement appelé "Salon Bleu", le Salon des Fougères a déjà servi de lieu de travail à Cécilia Sarkozy, Carla Bruni-Sarkozy et à Valérie Trierweiler.
Un rôle public assumé. Brigitte Macron a également désigné Pierre-Olivier Costa, passé par le Centre Pompidou, le CNC et la mairie de Paris au côté de Bertrand Delanoë, comme son chef de cabinet. Ensemble, ils définiront sa fonction, déjà ébauchée par Emmanuel Macron pendant sa campagne présidentielle. La Première dame aura un rôle public assumé, non rémunéré, avec une transparence sur le budget consacré au fonctionnement de son équipe. Enseignante de formation, Brigitte Macron a émis plusieurs fois le souhait de s'engager en faveur des jeunes et de l'éducation.
http://www.europe1.fr/politique/brigitte-macron-sinstalle-a-lelysee-3337538#xtor=EPR-202-[Quotidienne]-20170522
LÉGISLATIVES : LES POINTS CHAUDS À SURVEILLER
Pierre-Alain FurburyJoel Cossardeaux
Six ministres joueront en juin leur maintien dans le gouvernement d'Edouard Philippe. Un tiers des députés sortants ne se représentent pas, alors qu'ils étaient deux fois moins nombreux en 2012.
La campagne des élections législatives, c'est maintenant. Depuis vendredi dernier, la liste des hommes et des femmes qui se présenteront devant les électeurs à l'occasion du scrutin des 11...
https://www.lesechos.fr/elections/legislatives-2017/030344429046-legislatives-les-points-chauds-a-surveiller-2088512.php#xtor=EPR-7-%5Bmatinale%5D-20170522-%5BProv_%5D-2393179%402
CODE DU TRAVAIL : FO "PRÊTE À DISCUTER" S'IL Y A "DES MARGES DE MANOEUVRE"
Leïla de ComarmondMarie Bellan 21/05/2017
+ VIDEO. Emmanuel Macron et Edouard Philippe vont rencontrer les syndicats sur la réforme du code du travail. "N'ayez pas d'interlocuteur privilégié, ça finit toujours mal" avertit le leader de Force ouvrière, Jean-Claude Mailly.
Le Premier ministre et la ministre du Travail vont recevoir en bilatérale sur Et Emmanuel Macron lui-même va recevoir en tête à tête chaque leader syndical à partir de mardi. Si...
https://www.lesechos.fr/politique-societe/gouvernement/030346226065-code-du-travail-fo-prete-a-discuter-sil-y-a-des-marges-de-manoeuvre-2088436.php#xtor=EPR-7-%5Bmatinale%5D-20170522-%5BProv_%5D-2393179%402
LE PRÉLÈVEMENT À LA SOURCE ENTERRÉ ?
Emmanuel Macron n'a jamais caché son scepticisme sur la pertinence du prélèvement à la source. Cette réforme lancée à la hâte sur la fin du quinquennat de François Hollande devait entrer en vigueur au 1er janvier 2018. L'administration fiscale est prête mais les réticences des entreprises qui se retrouvent en première ligne et des contribuables soucieux de la confidentialité ont semble-t-il été entendues de la nouvelle administration de Bercy.
Si le président de la République avait promis qu'un audit de cette réforme serait lancé dès le mois de juin, le nouveau ministre du Budget est allé plus loin hier. Dans les colonnes de La Voix du Nord, Gérald Darmanin a fait savoir qu'il comptait être «le ministre de la suspension de l'impôt à la source». Jusqu'à présent seul un report avait été évoqué par le porte-parole d'En Marche, Benjamin Griveaux. Le Premier ministre, Édouard Philippe, semble, lui, être plus près de la position de son ministre des Comptes publics. Il a déclaré hier au JDD : «J'ai demandé au ministre en charge du Budget, Gérald Darmanin, d'examiner les conditions de sa mise en œuvre. Ensuite nous discuterons au sein du gouvernement et une décision sera prise très rapidement. Tout le monde sait que cette réforme, telle qu'elle a été envisagée, est une source de complexités supplémentaires pour les entreprises».
50 M€ pour rien
Les entreprises qui collectent déjà la TVA pour le compte de l'État ont en effet fait savoir que prélever l'impôt sur le revenu de leurs salariés allait nettement alourdir les fonctions support comme les directions du personnel. Si la piste de l'abandon se confirme, la décision coûtera cinquante millions d'euros à l'administration fiscale.
http://www.ladepeche.fr/article/2017/05/22/2579333-le-prelevement-a-la-source-enterre.html#xtor=EPR-1
LES 12 PROPOSITIONS CHOC DU DÉPUTÉ DOSIÈRE POUR MORALISER LA POLITIQUE
Première loi sous l'ère Macron, le texte relatif à la moralisation de la vie politique sera présenté avant le mois de juin. Le député René Dosière remet aujourd'hui un rapport de 12 propositions au garde des Sceaux.
Ce sera la première loi de la nouvelle Assemblée Nationale qui sortira des urnes le 18 juin prochain. La moralisation de la vie publique, promise par Emmanuel Macron, se traduira par un texte présenté avant le mois de juin et qui sera voté dès cet été en session extraordinaire par le Parlement. La loi est en effet considérée comme prioritaire par le président de la République qui compte bien en faire un argument de campagne pour les législatives.
Car cette réforme est une des plus consensuelles du quinquennat qui s'ouvre. Les Français veulent en effet tourner la page de l'affaire Fillon qui a révélé des pratiques très répandues dans les rangs du Palais Bourbon et du Sénat quelle que soit l'étiquette politique notamment sur les emplois familiaux. Pour moraliser la vie parlementaire, c'est le nouveau garde des Sceaux, François Bayrou, qui sera chargé de porter la réforme
Interdiction absolue des emplois familiaux
Il pourra s'appuyer sur les propositions du pourfendeur des fraudes publiques depuis de longues années, le député apparenté socialiste René Dosière. Il s'était par le passé attaqué au train de vie de l'Élysée notamment sous Nicolas Sarkozy. Parmi les propositions phares on relève l'interdiction absolue des emplois familiaux pour les parlementaires mais aussi dans les cabinets et groupes politiques dans les collectivités territoriales. Ensuite, pour éviter que le clientélisme ne s'installe et afin de favoriser le renouvellement de la vie politique, le rapport propose de limiter les députés à trois mandats (15 ans) et à deux pour les maires (12 ans). Préalable à toute candidature, René Dosière demande aussi la preuve d'un casier vierge et la présentation d'un quitus fiscal.
Il plaide aussi pour un plafonnement des indemnités des parlementaires à 5 600 € mensuels et pour une suppression de la fameuse réserve parlementaire (120 M€ pour les 577 députés) distribuée aux associations locales, à la seule discrétion du député. Emmanuel Macron avait aussi fait savoir pendant la campagne que les indemnités représentatives de frais de mandat (5 840 € par mois) qui servent aux députés à régler leurs frais (loyer des bureaux, réceptions…) seraient désormais imposables.
http://www.ladepeche.fr/article/2017/05/22/2579336-12-propositions-choc-depute-dosiere-moraliser-politique.html#xtor=EPR-1
NAJAT VALLAUD-BELKACEM VS VANESSA BURGGRAF : LE RETOUR DE L'INTOX SUR L'ORTHOGRAPHE
L'ancienne ministre de l'Education a reproché à la journaliste de relayer des "fake news" concernant la réforme de l'orthographe.
Le scène tourne en boucle sur les réseaux sociaux depuis samedi soir. Invitée de l'émission de France 2 "On n'est pas couché", l'ancienne ministre de l'Education Najat Vallaud-Belkacem et la journaliste Vanessa Burggraf se sont opposées sur la question de la réforme de l'orthographe entrée en vigueur à la rentrée 2016. Une réforme que la chroniqueuse a imputée, à tort, au bilan de la ministre de François Hollande.
L'ancienne tête d'affiche de France 24 n'est pas la première à agiter cette intox.
Décision de 1990
Retour en 2016. Début février, la France s'émeut de la prétendue disparition programmée de l'accent circonflexe. En cause : une réforme orthographique doit s'appliquer à la rentrée suivante dans les nouveaux manuels scolaires. Au total, quelque 2.400 mots doivent voir leur orthographe modifiée.
"L'enseignement de l’orthographe a pour référence les rectifications orthographiques publiées par le Journal officiel de la République française le 6 décembre 1990", indique alors le Bulletin officiel de l’Education nationale daté du 26 novembre 2015, rappelle "Libération".
Mais rapidement la polémique s'installe et sans surprise, c'est Najat Vallaud-Belkacem, à la tête du ministère de l'Education et tête de turc favorite de la droite et de l'extrême-droite qui est pointée du doigt. Pourtant, la "réforme" en question en totalement extérieure à la compétence du ministère de l'Education. En réalité, ces évolutions orthographiques sont le fruit d'une décision de 1990 du conseil supérieur de la langue française, placée sous l'égide de l’Académie française.
"Projet inavouable" de la ministre
http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20170521.OBS9678/najat-vallaud-belkacem-vs-vanessa-burggraf-le-retour-de-l-intox-sur-l-orthographe.html
LA TAQUETAQUETIQUE DU PRAGMATIQUE
Cecile Cornudet 22/05/2017
S'il a chamboulé la politique, Emmanuel Macron veut rassurer sur « sa » politique. Jusqu'aux élections législatives, du moins.
Emmanuel Macron a torpillé la présidentielle mais engage son quinquennat sur la pointe des pieds. Prudence avant les élections législatives : l'idéologie a disparu, le pragmatisme...
https://www.lesechos.fr/politique-societe/emmanuel-macron-president/030346134965-la-taquetaquetique-du-pragmatique-2088519.php#xtor=EPR-3045-%5Bnl_presid%5D-20170522-%5BProv_%5D-2393179%402
MARLÈNE SCHIAPPA, UNE CERTAINE IDÉE DES FEMMES
Barbara Lefebvre
Premier couac sur la ligne politique dans la fraiche équipe gouvernementale. La secrétaire d’Etat à l’Egalité femmes-hommes semble avoir une vision indigéniste du féminisme. En un mot : CCIF-compatible. Pas le féminisme d’Elisabeth Badinter, de Leila Slimani, de Caroline Fourest, de Malek Chebel, de Fatiha Boudjahlat, de Malek Boutih et j’en passe.
Une islamo-compatible au gouvernement?
L’Elysée a passé au crible les déclarations fiscales des futurs nommés mais a oublié les comptes Twitter ou Facebook, les pétitions et autres prises de position publiques qui en disent long sur le pédigrée idéologique de certains membres du gouvernement ou candidats à la députation. Ainsi en est-il de Richard Ferrand qui, outre l’usage de son enveloppe parlementaire pour aider au frais de fonctionnement de France-Palestine (association réclamant par exemple que le Hamas ne soit plus considéré comme un mouvement terroriste), interpelle la garde des Sceaux Christiane Taubira en 2014 pour qu’elle réfléchisse à ne plus engager de « poursuites judiciaires » contre le BDS, décrit par le député socialiste comme des « militants opposés à la colonisation des territoires palestiniens» (question n° 50 491 JO 2014). Idem pour Mohamed Saou sur lequel tout a été dit, ou Djamila Haddad toujours investie dans l’Aube, activiste pro-palestinienne qui caricature Israël dès que l’actualité lui en donne l’occasion.
Et voila Marlène Schiappa, sa chevelure de lionne et sa moue boudeuse, qui vient enrichir le club des islamisto-compatibles de La République en marche. Apparemment, cela ne dérange pas les Marcheurs qui sont sur une autre ligne, et je sais qu’ils sont nombreux. Il y a chez LREM des républicains attachés à la laïcité et hostiles au communautarisme, mais ils restent silencieux pour l’instant, prétendant combattre de l’intérieur. Je me demande surtout si certains ne sont pas accaparés par leur campagne électorale depuis qu’ils ont reçu le sésame de l’investiture, souvent en récompense de leurs bons et loyaux services, en particulier pendant la semaine de mobilisation tous azimuts contre la peste brune de l’entre-deux-tours.
Ce que le hijab incarne ce n’est pas une religion, c’est une vision politique de la religion
La loyauté à ses idées attendra. Je fais le pari que ce grand écart idéologique qui existe dans l’Auberge macronienne sur le principe juridico-politique de laïcité et la question du compromis avec les officines politico-religieuses, ne tiendra pas longtemps tant ces deux positions sont irréductibles. Le consensus managérial d’Emmanuel Macron trouvera sa limite, sauf à choisir un camp et rompre sèchement avec l’autre. Or, vu les rapports de force démographiques donc électoraux, la cause est hélas entendue. Et je vois déjà dans le mépris avec lequel LREM a traité Manuel Valls et Malek Boutih pour ne citer qu’eux, le signe que la balance penche dans un camp.
http://www.causeur.fr/marlene-schiappa-laicite-femmes-ecole-44465.html?utm_source=Envoi+Newsletter&utm_campaign=9f98cf2440-Newsletter&utm_medium=email&utm_term=0_6ea50029f3-9f98cf2440-57258861
MACRON-MANIA: LA FRANCE EST-ELLE PLUS UNIVERSALISTE QUE CONSERVATRICE?
En tout cas, elle n’est pas multiculturelle
Auteur : Jérôme Blanchet-Gravel (est essayiste)
La victoire d'Emmanuel Macron prouve que la France n'a pas renoncé à sa vocation mondiale. A une nuance de taille : c'est aujourd'hui le monde qui vient à la France, et non plus l'inverse. En témoignent les ambiguïtés du nouveau président, qui confond universalisme et multiculturalisme.
Dans son excellent essai Un racisme imaginaire. La querelle de l’islamophobie, Pascal Bruckner observait que la France contemporaine vivait surtout sur un « patriotisme de la rétraction et non d’expansion » et qu’elle rêvait de « fermer ses frontières plutôt que de les distendre à l’infini ». Non seulement la France ne possède plus aucune colonie, mais la montée du souverainisme en son sein traduirait la volonté de rompre avec les grands projets impériaux. En gros, la France serait sur le point d’accepter que ses frontières ne peuvent plus coïncider avec celles de l’univers. Mais avec la dernière victoire d’Emmanuel Macron, qu’en est-il vraiment ?
Les Français attachés à la fraternité globale
Malgré la renaissance conservatrice qui aurait lieu actuellement, la victoire de Macron à la présidentielle témoigne d’un fait : dans son ensemble, ce pays ne semble pas encore prêt à renoncer à son « ouverture sur le monde ». Outre la campagne plutôt moyenne du Front national, l’historique de ce parti qui lui nuira toujours et la performance désastreuse de Marine Le Pen lors du dernier débat, le peuple français semble toujours assez fidèle à ses prétentions universelles. Certains analystes pensent que la victoire de Macron résulte surtout des déboires personnels de François Fillon, mais peut-être, au fond, que les Français sont plus attachés qu’on ne le pense à cette idée plutôt naïve de fraternité globale.
Peut-être, aussi, que ce pays demeure inconsciemment trop catholique pour vouloir éventuellement sortir de l’Union européenne, pour se replier comme les Anglais sur une petite île de la solitude. On perçoit aujourd’hui les catholiques comme de vrais patriotes, mais Machiavel disait d’eux qu’ils étaient les pires citoyens, car ils demeuraient toujours partagés entre leur appartenance à la Cité et leur appartenance à l’Humanité entière. Les laïques n’oseront pas avouer que si la France répond toujours de Robespierre, comme le chantait Jean Ferrat, elle répond encore également de Saint Paul pour qui il n’avait plus « ni Juif ni Grec, ni esclave ni homme libre, ni homme ni femme », mais seulement des fils de Dieu. Il y a quelque chose de très chrétien dans le sans-frontiérisme.
http://www.causeur.fr/macron-mania-la-france-est-elle-plus-universaliste-que-conservatrice-44444.html?utm_source=Envoi+Newsletter&utm_campaign=9f98cf2440-Newsletter&utm_medium=email&utm_term=0_6ea50029f3-9f98cf2440-57258861
UNE NOUVELLE BOMBE JURIDIQUE CONTRE NAJAT VALLAUD-BELKACEM
Entre les deux tours de la présidentielle, le ministère de l'Éducation nationale a publié une circulaire pour légitimer le tirage au sort à l'entrée de l'université.
Par Sophie Coignard
Le 27 avril 2017, six jours après le premier tour de la présidentielle, le Bulletin officiel de l'Éducation nationale publie une circulaire qui sécurise la pratique du tirage au sort à l'université. Avant de faire ses cartons rue de Grenelle, Najat Vallaud-Belkacem a donc tenu à entériner la méthode de sélection la plus absurde qui soit, celle qui dénie toute valeur au mérite pour lui préférer le hasard, comme au loto.
Moins d'un mois plus tard, Me Henri de Beauregard dépose, au nom de l'association SOS éducation, une requête devant le Conseil d'État pour demander la suspension en urgence, puis l'annulation de ce texte. Cet avocat avait déjà donné du fil à retordre à l'ancienne ministre en s'attaquant avec succès à la suppression des courses au mérite pour les étudiants boursiers qui avaient obtenu une mention très bien au baccalauréat. « Il existe plusieurs parallèles entre les deux dossiers, remarque Me de Beauregard. Sur la forme, ce n'est pas une circulaire administrative qui peut édicter un règlement prévu par la loi, surtout quand celle-ci ne prévoit pas le tirage au sort parmi les critères de sélection, qui sont au nombre de trois : lieu de résidence, situation familiale et ordre des vœux effectués par le futur étudiant. Sur le fond, il s'agit dans un cas comme dans l'autre de nier toute valeur au mérite. »
Tandis que le secrétaire d'État à l'Enseignement supérieur Thierry Mandon affichait sa volonté de « faire disparaître le tirage au sort à l'université », Najat Vallaud-Belkacem avait déjà tenté de faire valider cette pratique, en janvier 2017, par un arrêté avant de le retirer face aux protestations du Cneser (Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche). Elle a voulu passer en force, au risque de voir le Conseil d'État lui donner tort une nouvelle fois, comme le laisse espérer le bon sens le plus élémentaire.
http://www.lepoint.fr/editos-du-point/sophie-coignard/coignard-une-nouvelle-bombe-juridique-contre-najat-vallaud-belkacem-22-05-2017-2129269_2134.php?M_BT=438266583523&m_i=FCwFjcoQabmc6izSJsEfEzRVeXY6O3fgOXk6n3XiKnKCoptOyfUJQkV%2B38xKWMJVl5M2FYgQluz8l0eQhrqhRtpJ5PwFF9#section-commentaires
JEAN-MICHEL BLANQUER - ÉDUCATION : MACRON À LA RECHERCHE DE LA TROISIÈME VOIE
Par Jean-Michel Blanquer – Ministre de l’Éducation de France
Il faut en finir avec la querelle stérile entre "pédagogistes" et "traditionalistes". La France a tous les atouts pour allier tradition et modernité. 9
Jean-Michel Blanquer - La science, clé de la réussite française
Par Jean-Michel Blanquer
La 6e place mondiale de la France en matière de recherche, fruit d'une volonté politique à long terme, masque le risque d'une lente érosion. 16
École, les bonnes et les mauvaises notes
Par Jean-Michel Blanquer
L'écart s'élargit en France entre les élèves le plus en difficulté et les meilleurs, nous disent les travaux scientifiques et la comparaison internationale. 11
Blanquer - Notre société est-elle encore éducatrice ?
Par Jean-Michel Blanquer
La politique familiale est un vecteur décisif en matière d'éducation et de réussite scolaire, d'où la nécessité de soutenir les familles. 3
Jean-Michel Blanquer - Échecs et maths
Par Jean-Michel Blanquer
En opposant effort et plaisir, égalité et excellence, le système éducatif français se retrouve à la traîne même dans les domaines où il était en tête. 6
Blanquer - Enseignement professionnel, la voie de l'excellence
Par Jean-Michel Blanquer
Il faut réhabiliter l'enseignement professionnel. Sa promotion et sa modernisation réinventeraient le savoir-faire à la française et la réussite des jeunes. 3
Jean-Michel Blanquer - Vive le français !
Par Jean-Michel Blanquer
La maîtrise de la langue est l'affaire de tous, mais avant tout de l'école. Les programmes de français doivent échapper à toute subjectivité politique. 13
Jean-Michel Blanquer - Vive l'internat !
Par Jean-Michel Blanquer
Il faut relancer ces établissements d'excellence, sacrifiés avec l'alternance en 2012, qui permettent aux élèves d'échapper aux déterminismes sociaux. 12
Jean-Michel Blanquer - Pisa : que faire ?
Par Jean-Michel Blanquer
Le système éducatif français, d'un niveau de résultat désormais moyen, est classé par l'OCDE comme le plus inégalitaire. Trois clés pour agir. 5
Jean-Michel Blanquer - Retrouvons nos facultés
Par Jean-Michel Blanquer
Le déclin du système universitaire français n'est pas une fatalité. Et les solutions sont connues. Jean-Michel Blanquer en présente quelques-unes. 4
Éducation nationale : la réforme tranquille de Jean-Michel Blanquer
Par Jean-Paul Brighelli
Pour sortir l'école de l'ornière, l'ancien directeur de la Direction de l'enseignement scolaire sous Luc Chatel préconise un "changement de cap". Interview. 13
Najat Vallaud-Belkacem vu par Dusault pour "Le Point".."/>
École : et si on faisait ce qui marche ?
Par Emmanuel Berretta
Jean-Michel Blanquer s'appuie sur la comparaison internationale, les sciences et l'expérience pour remettre l'Éducation nationale en marche. 18
Vallaud-Belkacem : "Ne laissons pas l'éducation être abîmée par les débats politiciens"
Bellamy - École : un sentiment d'enthousiasme et de désolation
Vallaud-Belkacem : "Ne laissons pas l'éducation être abîmée par les débats politiciens"
Par Najat Vallaud-Belkacem
Pour la ministre de l'Éducation, le projet détaillé par Jean-Michel Blanquer dans "L'École de demain" s'inspire principalement de la loi du 8 juillet 2013. 54
Jean-Michel Blanquer - À l'école du pragmatisme
Par Jean-Michel Blanquer
Seule une prise en compte rapide de ce qui se passe dans la classe permettra de contrer l'inégalité scolaire, notamment en éducation prioritaire. 4
Jean-Michel Blanquer - Sept forces pour décrocher l'excellence
Par Jean-Michel Blanquer
Pour le directeur général du Groupe Essec, l'enseignement supérieur français a les atouts pour faire réussir les jeunes. À condition de croire en soi ! 2
Culture générale : retrouver notre "paideia"
Par Jean-Michel Blanquer
L'homme postmoderne peine à définir son idéal. C'est pourquoi il faut injecter une bonne dose de culture générale au sein de l'enseignement supérieur. 3
Jean-Michel Blanquer - Vous avez dit "intelligence" ?
Par Jean-Michel Blanquer
Notre système éducatif, basé sur la réussite individuelle, doit opérer sa révolution. Nous tutoyons de plus en plus, mais nous ne savons pas "nounoyer". 3
Jean-Michel Blanquer : enseignement, les leçons de l'Asie
L'analyse du succès des universités asiatiques en dit long sur nos faiblesses et... nos forces.
Blanquer : comment sauver les profs
Chahutés, sous-payés, peu consultés, les enseignants peinent à exercer un métier pourtant primordial pour notre société. Et si ce n'était pas une fatalité ? 9
Blanquer - Haine de l'excellence, haine de soi
"Une novlangue que l'on croyait réservée à des errements passés réapparaît et ferait sourire si le sujet n'avait une telle importance", assure Blanquer. 58
À SITUATION NOUVELLE, RÉPONSES NOUVELLES
La nomination d’Edouard Philippe donne l’orientation d'un programme qui aura tôt fait de révéler sa dureté à l’encontre du monde du travail
Emmanuel Macron poursuit son offensive de recomposition du paysage politique. Derrière les belles paroles sur la démocratie et l’apaisement du pays, son projet vise à mettre en place une majorité parlementaire à ses ordres. Pour cela, le Chef de l’Etat continue de théoriser un clivage entre repli et ouverture, mondialistes et souverainistes ou progressistes et conservateurs, afin de maquiller son projet fondamental : sauver le système. Il est permis d’alerter, sans procès d’intention, sur un programme qui, même accompagné de sourires, aura tôt fait de révéler sa dureté à l’encontre du monde du travail et de la création. La nomination du premier ministre Edouard Philippe, « homme de droite », et d’un gouvernement au service du libéralisme donne l’orientation. Et les stratèges parvenus au pouvoir espèrent bénéficier, une fois de plus, d’une extrême droite portée au rang d’opposition privilégiée pour faire accepter l’inacceptable.
Cette offensive s’appuie sur une soif de renouvellement de la vie politique beaucoup trop longtemps ignorée et sur laquelle nous avions attiré l’attention dans ces colonnes. Elle s’est exprimée de différentes manières dans les urnes. Mais le prétendu renouveau macroniste ne touche en rien aux structures de domination et d’exploitation, ni au clivage de classe, ni aux institutions agonisantes de la cinquième République.
Le système capitaliste a besoin de briser les consensus d’hier pour en imposer de nouveaux, conformes aux règles que réclame sa forme contemporaine, globale et financiarisée. « L’ouverture » dont le Président de la République a fait un argument de campagne est avant tout celle de la protection sociale et des services publics au grand vent des marchés concurrentiels, une ouverture à la mondialisation capitaliste et non à des processus de coopération économiques ou culturels. Il en va de même avec le beau mot de « progressisme », qu’il veut engluer dans la course à l’argent.
Le progressisme social, démocratique et écologique ne saurait se diluer dans la marche en avant du capital. Il ne peut y avoir d’émancipation humaine sans développer et moderniser les services publics, sans porter le débat sur une répartition juste des richesses qui oblige à augmenter la rémunération du travail, sans moderniser la protection sociale et inventer de nouvelles sécurités de vie. Au contraire, le projet de M. Macron consiste à aller plus vite et plus loin dans le sens de ce qui a été accompli durant le précédent quinquennat. La protection sociale, le droit du travail, la fiscalité comme les allocations chômage sont clairement annoncés dans le collimateur, avec comme modèle les pays européens qui se sont remodelés aux canons de la mondialisation sous dictée des institutions européennes, qui n’ont d’ailleurs pas manqué de réaffirmer leurs exigences avant même l’intronisation du nouveau Président de la République.
Malgré tous les artifices de campagne, le Président Macron va devoir composer avec une société fracturée par les inégalités et inquiète du spectacle d’un monde en proie à des menaces de guerre et de désastres environnementaux. Ceci renforce considérablement l’enjeu de l’élection des députés dans quelques semaines.
La question est simple ! Lui donnons-nous carte blanche pour mettre définitivement le travail sous la coupe des exigences actionnariales avec une nouvelle loi de précarisation pour faire de l’entreprise l’échelle de toute négociation sur le temps et les conditions de travail ? Va-t-il pouvoir l’imposer en recourant aux ordonnances ? Lui permettrons-nous de supprimer l’impôt sur la fortune et d’abaisser l’impôt sur les sociétés quand celui des travailleurs et des consommateurs continuera d’augmenter ? La proposition de suppression de la taxe d’habitation va-t-elle conduire à sacrifier les collectivités locales qui restent le lieu d’une démocratie vivante car proche des gens ? Sa proposition de moralisation de la vie politique va-t-elle permettre de mettre à l’écart les puissances d’argent de la délibération démocratique ?
http://patrick-le-hyaric.fr/situation-nouvelle/
LES REGRETS DE FRANÇOIS FILLON AVANT UNE RECONVERSION DANS LE PRIVÉ?
Le candidat malheureux des Républicains aurait confié ses regrets, notamment sur son alliance avec Sens Commun.
Discret depuis son élimination au premier tour de l'éléction présidentielle française, que devient François Fillon? L'ex-Premier ministre admet quelques erreurs, mais reste éloigné de la politique. Il prépare sa reconversion dans le privé, et rêve d'escalade.
Si François Fillon ne s'exprime quasiment pas pour l'instant, ses anciens lieutenants le font pour lui. "Il est passé à autre chose", confie par exemple son ami, et ex-coordinateur de sa campagne, Bruno Retailleau, dans les colonnes du Parisien. "Il prépare sa reconversion dans le privé. Il a envie de faire des choses concrètes, et dans un univers qui n'a rien à voir avec la politique", ajoute Anne Méaux, sa conseillère en communication.
Nos confrères du Parisien sont malgré tout parvenu à obtenir quelques informations au sujet du candidat. Le Sarthois laisse notamment transparaître quelques regrets sur la gestion de sa campagne électorale. "Par rapport à Sens commun, j'ai sûrement fait une connerie. Je n'aurais pas dû leur donner autant de place dans ma campagne", aurait-il expliqué au téléphone à un "ancien ministre".
http://www.lavenir.net/cnt/dmf20170521_01006988/les-regrets-de-francois-fillon-avant-une-reconversion-dans-le-prive?utm_source=lavenir&utm_medium=newsletter&utm_campaign=soir&utm_content=general-news&&M_BT=147938901970
8A- BREXIT
8B- CETA
8C- CD1
8D- UNION EUROPÉENNE
UNION EUROPÉENNE. LE BRAS DE FER ENTRE LES DEUX EUROPES
Il n’est pas passé inaperçu que l’Union européenne envisage de recourir au désormais fameux « article 7 » du traité de Lisbonne envers la Hongrie, suspendant son droit de vote. En parallèle, la Pologne et l’Autriche ont également reçu des menaces sérieuses de sanctions pour leur refus catégorique des quotas de migrants.
« Si rien n’est fait avant notre prochain rapport en juin, la Commission n’hésitera pas à utiliser ses pouvoirs en vertu des traités et à ouvrir des procédures d’infraction », a déclaré le commissaire aux Migrations, Dimitris Avramopoulos, lors d’une conférence de presse au Parlement européen à Strasbourg, à la mi-mai. Dans une résolution adoptée à Strasbourg par 393 voix pour, 221 contre et 64 abstentions, les eurodéputés ont estimé que la situation actuelle en Hongrie présentait « un risque clair de violation grave » des valeurs fondamentales de l’Union, ce qui selon eux « justifie le lancement de la procédure » prévu à l’article 7 du Traité de Lisbonne.
Cette disposition – qui n’a encore jamais été utilisée – peut déboucher sur la suspension des droits de vote de la Hongrie au sein du Conseil européen, qui réunit les États membres de l’Union européenne. Selon les initiateurs de la résolution, le « régime de Viktor Orbán » présente « une grave détérioration de l’État de droit, de la démocratie et des droits fondamentaux ces dernières années » en particulier en ce qui concerne « la liberté d’expression », « l’indépendance du pouvoir judiciaire » et « les droits fondamentaux des migrants ».
Côté hongrois, on explique que les réseaux Soros contre-attaquent suite aux mesures et projets du gouvernement hongrois à l’égard des ONG et de la CEU de George Soros. Les membres du PPE, le parti européen dont Orbán et son parti, le Fidesz, sont membres, ont par ailleurs majoritairement voté en faveur de cette résolution, malgré la rencontre récente entre Viktor Orbán et le président du PPE afin de rassurer les eurodéputés.
La Pologne et l’Autriche également dans le collimateur, la Tchéquie et la Slovaquie sous surveillance
« Accepter des migrants provoquerait plus de dégâts à la Pologne que d’éventuelles sanctions de l’UE, » a déclaré le ministre polonais de l’Intérieur, Mariusz Błaszczak, en réaction aux propos du commissaire européen. Le gouvernement centriste et européiste de la Pologne avait accepté les quotas de migrants en septembre 2015, mais moins de deux mois plus tard, le nouveau gouvernement conservateur PiS s’y est opposé, conformément aux attentes de la majorité des Polonais, et s’y tient, épaulant la Hongrie en particulier dans son opposition au pouvoir central européen.
http://www.breizh-info.com/2017/05/23/70104/bras-de-fer-entre-deux-europes
UN ARRÊT IMPORTANT DE LA COUR DE JUSTICE EUROPÉENNE
En faisant appel à la Cour de justice européenne pour un petit accord commercial avec Singapour, l’ancien commissaire au commerce européen, Karel de Gucht, avait voulu créer une jurisprudence favorable pour les traités de libre-échange avec les États-Unis et le Canada. Le but était de les faire reconnaitre comme traités de seule compétence européenne. Cela peut paraitre secondaire mais c’est en fait d’une grande importance car ça aurait permis à ces grands traités de commerce et de dérégulation de ne pas passer par la case des Parlements nationaux pour leur ratification, mais seulement par le Parlement européen tenu par la droite.
L’arrêt pris mardi 16 mai est donc très important car la Cour de justice européenne confirme que la Commission européenne n’a pas le droit de passer en force.
Dans son arrêt, la Cour de Justice européenne estime que le projet de justice spéciale pour les investisseurs et les questions relatives aux services financiers restent de la compétence des États. Il est donc impossible d’avancer sur ces domaines sans l’assentiment des Parlements nationaux. L’arrêt rappelle aux technocrates bruxellois où s’arrêtent leurs pouvoirs, et où demeure la souveraineté des peuples.
C’est une victoire pour les forces progressistes et écologistes puisque c’est ce pourquoi nous nous battons depuis des années. C’était le cas notamment du Parlement wallon que nous avions soutenu lorsqu’il avait demandé que ces aspects fassent l’objet d’un processus de ratification par tous les parlements avant toute application.
http://www.patrick-le-hyaric.eu/un-accord-important-de-la-cour-de-justice-europeenne/
8F- ÉCOLOGIE
CHANGEMENT CLIMATIQUE. LE PERMAFROST ENTOURANT LA BANQUE MONDIALE DE GRAINES A FONDU
La réserve de Svalbard, en Norvège, censée protéger les semences mondiales de toutes les catastrophes, est elle-même menacée par le réchauffement climatique.
Par chance, aucune graine n’a été perdue. Mais nul ne s’attendait à ce que l’entrée de la “grotte” de Svalbard installée au cœur du permafrost de l’île norvégienne du Spitzberg, au-delà du cercle arctique, soit inondée… par de la glace fondue. Cette chambre forte souterraine, où des millions de semences sont stockées, est censée jouer un rôle clé dans la préservation des cultures vivrières de toute la planète.
“Nous n’avions pas prévu que le permafrost ne serait plus là et qu’il subirait un climat aussi extrême”, indique au Guardian Hege Njaa Aschim, du gouvernement norvégien, propriétaire de la réserve. “Fin 2016 [l’année la plus chaude jamais enregistrée] les températures moyennes ont augmenté de sept degrés par rapport à la normale au Spitzberg, poussant le permafrost au-delà du point de fusion”, précise le quotidien britannique.
Des mesures d’urgence – comme le creusement de tranchées pour dévier l’eau ou le retrait des équipements électriques de l’entrée du tunnel – ont été prises. Mais cet incident remet en question la fiabilité de cette banque mondiale supposée protéger les graines de toute catastrophe, sans intervention humaine. “Nous devons trouver des solutions. C’est une énorme responsabilité que nous prenons très au sérieux, assure Hege Njaa Aschim. Nous le faisons pour le monde.”
http://www.courrierinternational.com/article/changement-climatique-le-permafrost-entourant-la-banque-mondiale-de-graines-fondu
PAYS DIVERS
09- PROCHE ORIENT – SYRIE, ÉGYPTE, IRAK, IRAN, ISRAEL, TURQUIE, RUSSIE
L’AXE DU MAL DÉPLACÉ
par Gérard Leclerc
Le discours que Donald Trump devait prononcer à Ryad, dimanche, était attendu avec perplexité par beaucoup. Devant les dirigeants de l’Arabie saoudite, auxquels s’étaient joints cinquante responsables du monde arabe, le président américain ne pouvait décemment réitérer les attaques violentes qu’il avait lancées durant sa campagne électorale contre l’islam et contre les musulmans. Allait-il même se démarquer de son attitude de Président, voulant stopper toute arrivée sur le territoire américain de ressortissants de pays considérés comme dangereux ? De fait, le discours prononcé hier marque un changement radical d’attitude. Plus question de stigmatiser l’islam et ceux qui s’en réclament. Trump a même rappelé que 95 % des victimes du terrorisme mondial étaient musulmanes. Du coup, la guerre engagée, notamment par le biais du terrorisme, n’était plus de nature religieuse. Elle était définie comme « une bataille entre le Bien et le Mal ».
« Il s’agit d’une bataille entre des criminels barbares qui cherchent à éradiquer la vie humaine et des gens bien de toutes les confessions qui cherchent à la protéger. » Le président américain a donc opéré un de ces retournements qu’expliquent les responsabilités suprêmes, mais aussi sans doute les intérêts immédiats, de nature économique, qu’il a à défendre. Est-ce à dire qu’il s’aligne sur la prudence de son prédécesseur, Barack Obama, qui, lors d’un discours célèbre au Caire, avait tenté de renouer les liens avec le monde musulman, singulièrement endommagés par la guerre terrible menée en Irak à l’initiative de George Bush ?
https://www.france-catholique.fr/L-axe-du-mal-deplace.html?utm_campaign=Emailing+du+lun.+22%2f05%2f2017+%c3%a0+16%3a55%3a33&utm_content=50+ans+du+Renouveau&utm_medium=Emailing+via+Message+Business&utm_source=Message+Business&utm_term=Soci%c3%a9t%c3%a9+de+Presse+France+Catholique
#TURQUIE ANKARA CONVOQUE L'AMBASSADEUR AMÉRICAIN APRÈS DES HEURTS À WASHINGTON ENTRE LES GARDES DU CORPS D'ERDOGAN ET DES MANIFESTANTS
La Turquie a protesté lundi auprès de l'ambassadeur américain à Ankara contre "des failles de sécurité" lors de la visite du président Recep Tayyip Erdogan à Washington, marquée par des heurts entre des gardes du corps turcs et des manifestants pro-kurdes.
Dans un climat de tensions entre les Etats-Unis et la Turquie, le ministère turc des Affaires étrangères a annoncé dans un communiqué avoir convoqué l'ambassadeur américain John Bass et lui avoir transmis "une protestation écrite et verbale".
"Une demande a été formulée pour qu'une enquête complète soit menée par les autorités américaines sur cet incident diplomatique et que les explications nécessaires soient fournies" à Ankara, selon le communiqué.
Le ministère turc a déploré "des failles de sécurité durant le séjour de notre président à Washington causées par l'incapacité des autorités américaines à prendre des précautions suffisantes pour chaque étape du programme officiel". Il a néanmoins affirmé que ces griefs "n'éclipseront pas ce qui fut par ailleurs une visite très réussie et très importante".
Des affrontements violents entre des gardes du corps turcs et des manifestants kurdes avaient eu lieu le 16 mai à Washington peu après un entretien entre M. Erdogan et le président américain Donald Trump à la Maison Blanche.
http://tempsreel.nouvelobs.com/en-direct/a-chaud/37419-turquie-etatsunis-ankara-ankara-convoque-ambassadeur-am.html
IRAN: LES RÉFORMATEURS GAGNENT DE NOMBREUSES VILLES AUX MUNICIPALES
La coalition des réformateurs et modérés en Iran a pris le contrôle de nombreuses villes, dont Téhéran, lors des municipales organisées vendredi en même temps que la présidentielle largement remportée par le modéré Hassan Rohani.
Les deuxième et troisième ville du pays, Machhad (nord-est) et Ispahan (centre), ainsi que Shiraz et Yazd (sud), Karaj (près de Téhéran) et Zahedan (sud-est) sont désormais totalement ou presque totalement contrôlées par les élus réformateurs. Machhad et Ispahan étaient jusque-là contrôlées par les conservateurs, qui géraient aussi Téhéran depuis 14 ans avec le maire Mohammad Bagher Ghalibaf.
A Tabriz (nord-ouest), Qazvin (nord) ou Bandar Abbas, les réformateurs sont majoritaires. Les femmes renforcent aussi leur présence dans des villes comme Téhéran où elles sont désormais six sur 21 élus.
A Ardébil (nord ouest), une réformatrice est arrivée en tête des élus de la ville.
Dans la province plutôt rurale et traditionnelle de Sistan-Balouchistan (sud-est), 415 femmes ont été élues au sein des conseils municipaux et des villages contre 185 précédemment, selon l'agence Isna.
http://www.levif.be/actualite/international/iran-les-reformateurs-gagnent-de-nombreuses-villes-aux-municipales/article-normal-665281.html?utm_source=Newsletter-22/05/2017&utm_medium=Email&utm_campaign=Newsletter-RNBDAGLV&&M_BT=5443005350908
10- ORIENT (INDE, CHINE, JAPON, CORÉE, INDONÉSIE, VIET-NAM)
RÉVEIL : LE GHANA « AU CŒUR DU CHRISTIANISME MONDIAL »
Le Ghana adopte la foi chrétienne avec une ferveur qui contribue de plus en plus à façonner son identité nationale, peut-on lire dans un article publié sur Reuters. Le pays est au centre d’un réveil qui place l’Afrique de l’Ouest au cœur du christianisme mondial, a déclaré le professeur Kwanza Asamoah-Gyadu du Trinity Theological Seminary à Accra.
Plus de 70 % des 26 millions d’habitants au Ghana sont chrétiens. Environ 41 % des 560 millions de protestants du monde vivent en Afrique et ce chiffre pourrait atteindre les 53 % d’ici 2050, d’après un article publié cette année dans l’International Bulletin of Mission Research.
Nombreux sont ceux qui assistent à l’église le weekend. Les veillées de prière sont communes et des panneaux publicitaires pour des réunions chrétiennes s’affichent dans les rues. Il est fréquent de voir des gens étudier la Bible dans le bus et de nombreux employés garder des Bibles ouvertes sur leurs bureaux, témoigne Matthew Mpoke Bigg, journaliste chez Reuters.
Le christianisme a été apporté par les catholiques romains et les protestants traditionnels, mais la foi pentecôtiste avec une vraie adoration et un Dieu de miracles a soutenu l’ascension récente de la foi, a déclaré Asamoah-Gyadu, un spécialiste du christianisme africain.
Les églises se répandent parce que l’autorité coule à travers l’expérience spirituelle, plutôt que la hiérarchie ou l’éducation formelle.
https://chretien.news/reveil-au-ghana/
VIETNAM - « NOUS ATTENDONS UNE RÉPONSE DU GOUVERNEMENT ET DE LA SOCIÉTÉ FORMOSA »
- entretien exclusif avec Mgr Nguyên Thai Hop, évêque de Vinh
L'initiative est inédite : des prêtres vietnamiens, du diocèse de Vinh, sont actuellement en Europe pour alerter l'opinion publique internationale sur la situation des provinces du centre de leur pays. Celles-ci ont été touchées, il y a un peu plus d'un an, par la plus grave catastrophe écologique de l'histoire récente du Vietnam.
En avril 2016, le rejet en mer de Chine de substances toxiques par l’aciérie taïwanaise Formosa a causé une pollution dramatique de l’espace maritime ; par centaines de tonnes, des poissons et des crustacés sont venus s’échouer sur les plages. L’événement a suscité une émotion considérable au sein de la population et, depuis lors, les protestations n’ont pas cessé.
Le 3 mai 2016, 18 000 personnes signaient une lettre destinée aux autorités civiles locales et à l’Assemblée nationale vietnamienne, décrivant la situation catastrophique de la population de la région. Un an plus tard, c’est un courrier, cette fois signé par près de 200 000 personnes, que la délégation, menée par Mgr Nguyên Thai Hop, évêque de Vinh, a remis aux représentants d’organisations internationales.
De passage à Paris, Mgr Nguyên Thai Hop, 72 ans, a accepté de répondre aux questions d’Eglises d’Asie.
... pour lire la suite : http://eglasie.mepasie.org/asie-du-sud-est/vietnam/2017-05-22-ab-nous-attendons-une-reponse-du-gouvernement-et-de-la-societe-formosa-bb-entretien-exclusif-avec-mgr-nguyen-thai-hop-eveque-de-vinh
AVANT QU’IL NE SOIT TROP TARD
Un millier de personnes a défilé le 15 mai dans les rues de Jayapura, la capitale de la province indonésienne de Papouasie, à l’appel de la « Guilde des Eglises ». Pour manifester leur inquiétude face à l’activisme croissant des mouvements islamistes dans une province à 83% chrétienne, et demander leur dissolution.
Au premier rang il y avait l’évêque catholique Mgr Leo Laba Ladjar. Il a expliqué que si les organisations islamistes présentes en Papouasie n’ont pas encore fait parler d’elles, « nous voulons que les gens soient conscients de leur présence avant qu’il ne soit trop tard ».
Les évêques de France (et d’Allemagne, et d’Italie, etc.) devraient inviter Mgr Ladjar…
http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2017/05/20/avant-qu-il-ne-soit-trop-tard-5946083.html
11- ISLAM, ISLAMISME, IMMIGRATION
LES ENFANTS CHRÉTIENS MALMENÉS DANS LES PAYS À MAJORITÉ MUSULMANE
L’intimidation à l’école fait partie de la vie normale pour les enfants chrétiens dans les pays à majorité musulmane, notamment en Afrique du nord. « Tu seras puni d’un feu éternel », « Tu es un blasphémateur » ou encore « Tes parents sont des pécheurs » sont des phrases souvent entendues des écoliers chrétiens dans ces régions, rapporte Portes Ouvertes USA.
« C’est très difficile pour les enfants et pour nous en tant que parents », dit un pasteur d’Algérie. En tant que père de trois adolescents, il connaît très bien la triste réalité que les enfants chrétiens d’Afrique du nord traversent. De nombreuses fois, il a dû écouter ses enfants partager leurs histoires lorsqu’ils rentraient de l’école où ils avaient été malmenés. « Même les enseignants participent parfois à cela », ajoute-t-il.
« Les enfants arrivent à la maison attristés ; ils se sentent humiliés […] Un de mes fils a traversé un temps très difficile il y a quelques années. Il était tellement affecté par ce qui s’est passé à l’école qu’il avait trop peur de dormir seul dans sa propre chambre […] Nous avons prié pour et avec lui et avons beaucoup parlé avec lui. Ce n’est qu’après ces trois mois qu’il fut capable de faire face à ce qui s’était passé », témoigne le pasteur. Et d’ajouter : « Nous, en tant que parents, essayons de soutenir nos enfants. Nous espérons qu’ils demeurent forts en tant que chrétiens […] Nous essayons de leur apprendre que, malgré l’hostilité, ils devraient prier, même pour ceux qui perpètrent des meurtres ».
Une des difficultés que rencontrent les enfants chrétiens dans ces pays musulmans, est qu’ils sont obligés d’apprendre des versets du Coran.
https://chretien.news/les-enfants-chretiens-malmenes/
INCIVILITÉS ET HARCÈLEMENT À LA CHAPELLE : L’ÉPREUVE DU FEU POUR EMMANUEL MACRON ET ÉDOUARD PHILIPPE
par Valérie Toranian
C’est un fait de société exemplaire et un bon cas d’école pour le tout jeune gouvernement Philippe et le président Macron. Des riverains du quartier de la Chapelle (Xe et XVIIIe arrondissements de Paris) décident de dénoncer le harcèlement, l’insécurité, la violence dans une pétition au titre choc et révélateur : « Les femmes, une espèce en voie de disparition au cœur de Paris. »
« Le Parisien décrit un quotidien où des femmes ont peur de se déplacer seules et surveillent leurs tenues vestimentaires. »
Les signataires, SOS la Chapelle et Demain la Chapelle, se définissent comme des « associations laïques et non politiques d’habitants et commerçants du quartier, concernés par les récentes nuisances et les insécurités grandissantes ». La pétition dénonce « les insultes dans toutes les langues », les vols à la tire, l’alcoolisme de rue, les crachats, les trafics d’être humains, drogues, cigarettes ou faux documents. « Des rues entières abandonnées aux seuls hommes. » « Certaines d’entre nous se terrent chez elles. » Dans un article du Parisien du jeudi 18 mai, Cécile Beaulieu décrit un quotidien où des femmes ont peur de se déplacer seules et surveillent leurs tenues vestimentaires.
Recadrage immédiat sur les réseaux sociaux par les féministo-gauchistes qui s’insurgent d’une pétition au sous-texte « raciste » et dénoncent pêle-mêle la stigmatisation d’une culture, la haine raciale, les manœuvres de la fachosphère. L’argument est désormais bien connu : arrêtons de créer de faux problèmes de culture ou de migrants, c’est un problème social de pauvreté. Les femmes sont toujours harcelées, pourquoi s’en inquiéter uniquement lorsque le problème est lié à des zones à forte concentration migratoire ? Ceux qui le font sont donc des racistes, CQFD.
« Pourquoi parler de haine raciale alors que parmi les riverains inquiets et exaspérés se trouvent des hommes et des femmes, habitants ou commerçants, d’origine maghrébine, musulmans ou non-musulmans ? »
La question relèverait donc uniquement du social. Voire de l’urbanisme. C’est l’interprétation de Caroline de Haas, militante féministe, ex-conseillère auprès de Najat Vallaud-Belkacem et candidate aux législatives à Paris sous l’étiquette PC, EELV : elle explique placidement, dans un reportage télévisé sur LCI, que le problème réside dans « l’étroitesse des trottoirs dans des quartiers » car lorsqu’il y a « concentration de personnes qui restent à la même place toute la journée, il y a violence faite aux femmes. » On pourrait, pour régler le problème, continue-t-elle, « élargir les trottoirs ou mettre de l’éclairage pour lutter contre les coins sombres ». Défense de rire.
Les riverains de La Chapelle/Pajol, consternés par la tournure des événements, refusent d’être assimilés à des racistes. Ils veulent l’intervention des pouvoirs publics. Leur …
« Notre président fait la part belle à la société civile ; il s’enorgueillit d’avoir plusieurs ministres qui en sont issus, il veut une écoute plus directe de ses concitoyens. Une belle occasion lui est donnée de répondre à l’interpellation des riverains du nord-est de Paris. «
http://www.revuedesdeuxmondes.fr/incivilites-harcelement-a-chapelle-lepreuve-feu-emmanuel-macron-edouard-philippe/
LES DÉRIVES DE L'ISLAM ET DE LA LAÏCITÉ VUS PAR UN IMAM ET UNE ÉLUE MUSULMANE
Deux livres de dialogue dans lesquels chaque auteur évoque sans complaisance l'islam en France et ses défis.
Quel est l'avenir de l'islam en France? Tareq Oubrou, imam de la mosquée de Bordeaux, et Naïma M'Faddel, adjointe au maire de Dreux, musulmane, exposent chacun leur analyse dans deux livres d'entretiens lumineux. Dans La Féministe et l'Imam, Tareq Oubrou est soumis à la question par la journaliste Marie-Françoise Colombani, athée convaincue, viscéralement attachée à la laïcité.
De son côté, Naïma M'Faddel, qui a pendant plus de vingt-cinq ans travaillé dans les cités, est interrogée sur son expérience de terrain par son ami l'islamologue Olivier Roy dans l'ouvrage Et tout cela devrait faire d'excellents Français.
Dans les deux cas, les auteurs discutent à bâtons rompus de tous les sujets polémiques, de la montée en puissance du salafisme dans les banlieues au port de la burqa, en passant par les viols de Cologne, les menus halal, le repli communautaire, les horaires spéciaux dans les piscines publiques ou encore la polygamie.
Pour une réforme progressive de l'islam
C'est le parcours de Tareq Oubrou qui a d'abord intrigué Marie-Françoise Colombani. Influencé par les écrits de Hassan el-Banna, fondateur des Frères musulmans et grand-père de Tariq Ramadan, l'imam de Bordeaux a longtemps promu le port du voile. Cet érudit soufi a depuis radicalement évolué, défendant désormais bec et ongles l'égalité entre les femmes et les hommes.
Aujourd'hui, il affirme ainsi que le port du voile n'a aucun fondement religieux incontestable, se déclare en faveur de la théorie du genre et assure qu'on "peut parler d'un problème quant à la sexualité dans le monde arabo-musulman". En raison de ses prises de positions progressistes, le théologien est soupçonné de double jeu par certains musulmans et régulièrement condamné à mort par les islamistes.
Il appelle de ses voeux une réforme de la religion musulmane, mais qui ne doit pas, selon lui, se faire brutalement. La priorité, souligne-t-il, est avant tout de proposer une interprétation du Coran en le replaçant dans son époque et de former des imams compétents.
Mettre les musulmans face à "leurs torts et leurs travers"
Comme Tareq Oubrou, Naïma M'Faddel se montre très critique envers ses coreligionnaires. L'élue locale souhaite en effet que les musulmans "regardent en face leurs torts et leurs travers". Les salafistes gagnent du terrain, rappelle-t-elle, et "on assiste depuis quelques années à l'augmentation de 'signes' d'une pratique plus ostentatoire et plus rigoriste".
Cependant, cette femme de terrain n'hésite pas à dénoncer la discrimination dont sont victimes les musulmans et les travers de la politique de la ville, qu'elle accuse d'être à l'origine du communautarisme. De même, Naïma M'Faddel s'insurge contre les dérives de la laïcité à la française en prenant l'exemple de l'affaire du burkini: "A l'image de l'Arabie saoudite, de l'Iran ou de l'Afghanistan, nous nous dirigeons vers 'une police des moeurs', dont la mission est de contrôler la tenue vestimentaire des femmes."
Le tableau n'est pas réjouissant. Mais, comme dit la sagesse arabe, citée par Tareq Oubrou: "La crise porte toujours la délivrance avec elle, comme toute nuit annonce l'aube."
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/religion/les-derives-de-l-islam-et-de-la-laicite-vus-par-un-imam-et-une-elue-musulmane_1907247.html?PMSRC_CAMPAIGN=20170523091701_21_nl_nl_lexpress_quotidienne_5923e17d8a4467f72c7b23c6&xtor=EPR-181- [20170523091701_21_nl_nl_lexpress_quotidienne_5923e17d8a4467f72c7b23c6_001ZRY]-20170523-[_004JC8W]-[RB2D106H001CTNV2]-20170523071900#PMID=ZHMudGFuZ3VheUBiZWxsLm5ldA==
LE MINISTRE DE L’INTÉGRATION ALLEMAND CONTESTE L’EXISTENCE D’UNE CULTURE ALLEMANDE
…tout en ajoutant que les étrangers n’ont pas pour vocation d’être assimilés.
Le secrétaire d’État à la Migration, aux Réfugiés et à l’Intégration du gouvernement fédéral allemand madame Aydan Özoğuz, également vice-présidente du Parti social-démocrate SPD, conteste l’existence d’une culture allemande et estime que la diversité constitue la force de la nation, tout en ajoutant que les étrangers n’ont pas pour vocation d’être assimilés.
Elle considère, au sein d’une contribution publiée dans l’organe de presse Tagesspiegel, qu’une culture spécifique allemande « n’est tout simplement pas identifiable » par-delà la langue allemande avant d’ajouter que « d’un point de vue historique, les cultures régionales, l’immigration et la diversité ont imprégné davantage notre histoire. La mondialisation et la transformation en cours de l’Allemagne en une société de nombre croissant de gens et modes de vie différents conduit à une plus grande diversification de la diversité. » et
« Même si c’est trop compliqué pour certains, l’Allemagne est diverse. Bien que la diversité culturelle de notre nation soit fastidieuse, elle constitue néanmoins la force de notre nation en tant que société ouverte. L’invocation d’une culture dominante ne crée pas, par contre, de communauté, mais exclut. Elle jette de l’huile sur le feu, afin de se réchauffer elle-même. On ne peut pas prescrire aux migrants de s’adapter à une prétendue culture majoritaire.
http://www.bvoltaire.fr/ministre-de-lintegration-allemand-conteste-lexistence-dune-culture-allemande/?mc_cid=242620bcd8&mc_eid=a5eb12b154
ALLEMAGNE: INTÉGRER LES MIGRANTS ?
« Nous sommes une société ouverte. Nous marchons à visage découvert. Nous ne portons pas de burqas ».
par Soeren Kern • 23 mai 2017
La liste ne place pas la culture allemande en position dominante et ne la considère même pas comme culture de référence (Leitkultur) ; quant au groupe de travail il n'exige pas des migrants qu'ils s'assimilent au mode de vie allemand. En réalité, les principes directeurs encouragen, les Allemands à adopter les normes culturelles que les migrants ont importées avec eux en Allemagne.
"Nous ne pouvons demander que nos coutumes soient respectées si nous ne sommes pas capables de les énoncer ... Notre pays est façonné par le christianisme ... L'Allemagne fait partie de l'Occident, culturellement, spirituellement et politiquement". — Thomas de Maizière, ministre allemand de l'intérieur.
Les partisans du Leitkultur affirment qu'il faut empêcher l'émergence de sociétés parallèles, notamment celles qui sont régies par la charia islamique.
Le préambule démarre ainsi :
« L'intégration affecte l'ensemble de la population en Allemagne. La cohésion sociale ne se décrète pas et ne peut faire l'objet d'une politique ... La solidarité est l'un des principes fondamentaux de notre coexistence. Elle se manifeste dans notre compréhension mutuelle et dans l'attention aux besoins des autres - nous défendons une société de solidarité ...
« L'immigration change la société et exige de l'ouverture, du respect et une tolérance mutuelle ... Il n'est pas correct d'agiter des craintes et d'afficher son hostilité - nous défendons une société cosmopolite ...
« Le processus d'intégration européen n'est pas seulement une garantie pour la paix en Europe, la prospérité et l'emploi, il incite aussi à la convergence culturelle et à l'émergence de valeurs européennes communes - nous voulons une Europe unie ».
https://fr.gatestoneinstitute.org/
LE MARIAGE D’UNE FILLETTE JETTE UNE LUMIÈRE CRUE SUR LES VIOLATIONS DES DROITS DES FEMMES EN TUNISIE
Le tribunal du Kef a estimé que la jeune fille de 13 ans, violée et enceinte, « était apte au mariage » avec un proche responsable des faits. Ce dernier échappe ainsi à la prison.
Par Charlotte Bozonnet
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/12/16/le-mariage-d-une-fillette-jette-une-lumiere-crue-sur-les-violations-des-droits-des-femmes-en-tunisie_5049985_3212.html#t02WDArKxGbqtJLB.99
SUR LA PANCARTE, ELLE A ÉCRIT EN LETTRES CAPITALES « HOW I MET YOUR MOTHER ? » (« comment ai-je rencontré votre mère ? »), reprenant le titre d’une série télé américaine humoristique, et cette réponse, cinglante : « Je l’ai violée lorsqu’elle avait 13 ans ».
A l’image de cette jeune manifestante tunisienne, plusieurs dizaines de personnes, en majorité des femmes, se sont rassemblées, mercredi 14 décembre, à Tunis devant le Parlement pour dénoncer une nouvelle affaire de mariage d’une mineure.
La colère des militantes a éclaté, mardi, quand a été connue la décision d’un tribunal du Kef, région située dans le nord-ouest de la Tunisie, prise le 1er décembre et autorisant le mariage d’une jeune fille de 13 ans avec un proche âgé de 20 ans qui l’a mise enceinte. Pour les organisations de défense des droits des femmes, l’adolescente a été violée et ce mariage n’est qu’une façon pour son agresseur d’éviter des poursuites, comme le lui permet la loi.
Chokri Mejri, porte-parole du tribunal de première instance, a tenté d’expliquer la décision, assurant que l’adolescente n’avait pas été violée. « Nous avons entendu la fille et après vérification de tous les détails, nous avons considéré qu’elle était apte au mariage. La preuve, elle est enceinte », a-t-il déclaré à l’AFP, précisant que « les deux familles ont demandé le mariage pour ne pas faire scandale ». Une version vertement contredite par la responsable de la protection de l’enfance de la région du Kef, Houda Abboudi : « Quand il s’agit d’une enfant de 13 ans, on ne peut parler d’un rapport sexuel avec consentement. Il s’agit d’un viol. »
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/12/16/le-mariage-d-une-fillette-jette-une-lumiere-crue-sur-les-violations-des-droits-des-femmes-en-tunisie_5049985_3212.html
INDONESIE - CONDAMNÉ À DEUX ANS DE PRISON, L'ANCIEN GOUVERNEUR AHOK RENONCE À FAIRE APPEL
Eglises d'Asie, le 23 mai 2017 - Condamné le 9 mai dernier contre toute attente à deux ans de prison pour « blasphème » et incarcéré depuis dans une cellule du quartier général des forces spéciales de l'armée indonésienne, l'ancien gouverneur de Djakarta, Basuki Tjahaja Purnama, dit 'Ahok', a indiqué lundi 21 mai, par l'intermédiaire de ses avocats, renoncer à faire appel. Le lendemain, lors d’une conférence de presse, son épouse, Veronica Tan, particulièrement émue, a lu une lettre manuscrite de son mari exposant les motivations de cette décision surprenante.
Après avoir remercié ses partisans de l’avoir porté dans leurs prières et de lui avoir fait parvenir livres, lettres et fleurs, Ahok explique avoir renoncé à la procédure « pour le bien de notre peuple et de notre nation ». Chrétien convaincu, il ajoute « [avoir] appris à pardonner et accepté » cette situation. « Je place mon espoir dans le Seigneur, maintenant et à jamais », écrit-il, en citant le psaume 123.
Les avocats de l’ancien gouverneur, qui entouraient Veronica Tan lors de la conférence de presse, ont largement commenté cette décision. L’un d’entre eux, I Wayan Sudirt, a déclaré que son client « [voulait] être au service du peuple », ajoutant qu’Ahok « [avait] confiance en la volonté de Dieu » ; un autre, Ronny Talapessy, a indiqué qu’Ahok redoutait des violences et un ralentissement de l’activité économique du pays
... pour lire la suite : http://eglasie.mepasie.org/asie-du-sud-est/indonesie/2017-05-23-condamne-a-deux-ans-de-prison-l2019ancien-gouverneur-ahok-renonce-a-faire-appel
12- AMÉRIQUE DU NORD – TRUMP – CANADA
WASHINGTON, RIYAD ET TÉHÉRAN : LES “ÉTATS PROFONDS” CONTINUENT DE TIRER LES FICELLES…
C’est cet « État profond » qui semble avoir aujourd’hui le dernier mot. Jusqu’à quand ?
Ce vendredi dernier, les Iraniens ont choisi leur nouveau président. Sans trop de surprise : le sortant Hassan Rohani est élu dès le premier tour avec 57 % des voix, contre Ebrahim Raïssi.
Hassan Rohani est donné pour « libéral », tandis qu’Ebrahim Raïssi serait « conservateur ». Inutile de préciser que ces étiquettes ne disent pas grand-chose, surtout lorsque plaquées sur une Perse à la civilisation multimillénaire.
À cet état de fait, plusieurs raisons.
La première tient à la nature du régime instauré en 1979 par l’ayatollah Rouhollah Khomeini, sorte de république couronnée, dirait-on en France, mais là-bas enturbannée : le président dirige tandis que ses ministres exécutent. En revanche, l’ayatollah Khamenei, le successeur du fondateur de la République islamique, veille à ce que les contingences civiles ne viennent pas trop empiéter sur le champ politico-religieux. Bref, en tant que « Guide suprême », il est là pour conserver le cap. La preuve en est que si l’ayatollah Khamenei, sceptique quant à l’apaisement avec le monde occidental, n’a pas non plus empêché Hassan Rohani de le négocier avec le succès qu’on sait, prévenant seulement que si l’Iran était prêt à commercer de nouveau avec le reste du monde, il n’était pas question pour autant d’accepter en bloc les « valeurs » occidentales.
La seconde est encore relative à cet « État profond », survivant à toutes les transitions démocratiques depuis près de quarante ans. C’est la prégnance du clergé, des Pasdarans, Gardiens de la révolution de 1979, désireux de maintenir une sorte de souffle « révolutionnaire », sans évidemment négliger les puissantes fondations d’anciens combattants de cette guerre contre l’Irak, peu ou prou diligentée et financée par les USA et ses épigones.
La troisième résume les deux précédentes : après la parenthèse du chah d’Iran, installé au pouvoir par Washington avant d’en devenir l’indéfectible vassal, Téhéran veut reprendre la main sur le leadership à la fois politique et religieux en cette partie du monde. Pour ce faire, il dispose d’institutions stables, comparées à celles de ses deux rivaux principaux, Turquie et Arabie saoudite, affaiblis pour l’une par des coups d’État à répétition et pour l’autre d’une faiblesse politique structurelle ; une famille forte de milliers de descendants ne saurait à elle seule diriger un pays entier au mépris de toute consultation populaire.
Si l’on résume, Ankara se cherche, entre visées européennes et ambitions hégémoniques dans cet espace turcophone allant jusqu’aux confins de la Russie. Alors que Téhéran entend jouer le même rôle, fût-il handicapé par son islam chiite duodécimain l’empêchant de se faire entendre plus que ça auprès de l’ensemble du monde musulman, sunnite en son écrasante majorité. Pis, et ce, à l’instar des Turcs, les Perses ne sont point arabes…
http://www.bvoltaire.fr/washington-riyad-teheran-etats-profonds-continuent-de-tirer-ficelles/?mc_cid=242620bcd8&mc_eid=a5eb12b154
TRUMP ÉPOUSE LE SUNNISME ET RELANCE LA COURSE AUX ARMEMENTS
Le complexe militaro-industriel aura organisé le plus performant des voyages présidentiels : près de cinq cents milliards de contrats d’armement sur dix ans avec l’Arabie et les pays du Golfe. Mieux encore : en organisant pour Trump, dans le faste, un sommet des dirigeants islamo-arabes (Arab Islamic American Summit), le roi Salomon (pardon, Salman) a mis à la disposition du président américain un marché exceptionnel : cinquante-cinq États représentant 1,5 milliard d’êtres humains.
Et les 55 pays présents de réaliser que la manne pétrolière, combinée à la machine américaine, peut leur rapporter gros en contrats d’armement, et de développement.
Pour Trump, la règle du jeu était simple : après avoir manié le sabre (bombardements en Syrie et en Afghanistan), et après avoir coupé la tête de son ennemi (le patron du FBI), il descendait sur le tarmac en compagnie d’une femme jeune, belle et « modeste » (Arab News), ayant ainsi démontré sa force, sa cruauté et sa masculinité. Et, après avoir dit des mois durant « sa » vérité sur l’islam, il a démontré son courage. Il lui suffisait alors de servir le miel (un excellent discours « trumpien ») pour réussir son coup.
Une nouvelle dynamique a été initiée : en regroupant sur un thème (le « terrorisme ») près de deux milliards de Terriens (États-Unis inclus), il sacrifiait l’Iran sur l’autel de la famille Kagan (« Les Kagan sont de retour ; les guerres vont suivre » de Robert Parry, Les Crises, 15 mars 2017). À n’en pas douter, la production hollywoodienne de Riyad avait pour objectif d’humilier deux cibles : Docteur Evil (Poutine) et Mini-Me (Hassan Rohani, lequel avait mal choisi la date de sa réélection, ignorée des médias). Une OTAN islamo-américaine est donc en train de naître… sans l’Europe, décidément.
Pour Salman, comme pour son brillantissime ministre des Affaires étrangères, Adel al-Jubeir (عادل بن أحمد الجبير), il fallait recréer une puissante Umma sunnite, hostile à l’Iran, sous la protection des États-Unis. Il fallait aussi tâcher de rectifier le tir en souplesse sur les accointances saoudiennes avec le djihadisme, en faisant quelques gestes.
http://www.bvoltaire.fr/trump-epouse-sunnisme-relance-course-aux-armements/?mc_cid=242620bcd8&mc_eid=a5eb12b154
TRUMP EN ISRAËL: LE PREMIER PAS VERS "L'ACCORD ULTIME" ?
Pour sa première tournée diplomatique, le président américain veut relancer le processus de paix.
Le président américain Donald Trump est arrivé lundi 22 mai en Israël, après un vol direct inédit de Riyad à Tel Aviv. Très attendue, sa visite en Israël et en Cisjordanie laisse espérer la reprise du processus de paix israélo-palestinien. Les conditions de réalisation de cette reprise restent indéfinies.
A son arrivée, le président américain a déclaré qu’il voyait là "une rare opportunité d’apporter la sécurité, la stabilité et la paix" au Moyen-Orient. "Mais nous ne pouvons y arriver qu’en travaillant ensemble. Il n’y a pas d’autre solution", a-t-il insisté. La veille déjà, en Arabie saoudite, il avait assuré vouloir servir "une vision de paix, de sécurité et de prospérité" pour la région.
Après avoir salué l’amitié entre Israël et les Etats-Unis, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, venu accueillir le président Trump à l’aéroport Ben Gourion, a répété l’engagement d’Israël pour la paix, citant les traités signés avec ses voisins égyptien (1979) et jordanien (1994). "La main d’Israël tendue vers la paix l’est pour tous ses voisins, notamment les Palestiniens", a-t-il précisé.
http://www.lalibre.be/actu/international/trump-en-israel-le-premier-pas-vers-l-accord-ultime-592331c8cd702b5fbebafc9f?ncxid=45D78D4521CE4FB03E1F3CA8AD8B3E4E&m_i=mIE4vyOLRg07S7YIUp7Hjj5DfE9MRiVsIzz0SpgvUcOaCL4xoFwa04kTGckATxOL6QoqxkPSVxpmws5%2BtS2juQp39u4_4CjmmD&utm_source=selligent&utm_medium=email&utm_campaign=&utm_content=&utm_term=_News+Libre+-+23-05-2017_
LE BUZZ DES ETATS-UNIS : TRUMP VEUT TAILLER DANS LES DÉPENSES SOCIALES
Lucie Robequain
Le président américain propose 1.700 milliards de dollars de coupes dans les programmes sociaux, notamment les bons alimentaires et les aide aux plus démunis. Le texte a peu de chances d'être voté en l'état.
C'est aujourd'hui que la Maison Blanche présentera son projet de loi de finances au Congrès - une version plus détaillée que le « skinny budget » présenté en mars....
https://www.lesechos.fr/monde/etats-unis/030348721953-le-buzz-des-etats-unis-trump-veut-tailler-dans-les-depenses-sociales-2088977.php#xtor=EPR-7-%5Bmatinale%5D-20170523-%5BProv_%5D-2393179%402
EN ARABIE SAOUDITE, DONALD TRUMP A DÉCAPITÉ 50 PAYS MUSULMANS
Publié par Jean-Patrick Grumberg
Riyad, devant le roi d’Arabie saoudite et 50 dirigeants de pays musulmans, le Président américain a fait discours historique, puissant et sans compromis, d’une intelligence, d’une finesse et d’un réalisme que personne n’a jamais osé prononcer.
Trump s’est adressé au monde musulman comme s’il parlait à des enfants, de façon ferme mais respectueuse.
Il a donné aux dirigeants musulmans réunis une leçon de morale, tout en insistant sur le fait que « l’Amérique ne cherchera pas à imposer son mode de vie sur les autres, mais à tendre la main dans un esprit de coopération et de confiance ». En expliquant qu’il n’entend pas que les Etats-Unis leur dictent ou tentent de réformer leur façon de vivre – un virage à 180° par rapport aux néo-conservateurs qui voulaient démocratiser l’Irak, ou à celui d’Obama qui voulait incliner l’Amérique en direction de l’islam, Trump a habilement malaxé le cuir des leaders pour les préparer à entendre ce qu’il est venu leur dire…
Les dépêches ont été très oublieuses des parties les plus importantes de son discours : l’évocation du christianisme, du judaïsme, d’Israël et de Jérusalem, du terrorisme islamique
Avec élégance et fermeté, le Président américain a fait ce qu’aucun homme politique occidental n’avait jamais fait ni même songé à faire : il a remis à leur place 50 leaders musulmans, y compris le roi d’Arabie saoudite, médusés, subjugués par autant de force et de résolution, alors que son prédécesseur leur faisait des courbettes.
Pour des raisons évidentes – éviter la désinformation extrême qui entoure tout ce qui touche au Président Trump, j’ai préféré regarder son discours plutôt que me fier aux retranscriptions et commentaires politiques. Grand bien m’en fit, puisque les dépêches ont été très oublieuses des parties les plus importantes de son discours : l’évocation du christianisme, du judaïsme, d’Israël et de Jérusalem, du terrorisme islamique, et semblent n’avoir retenu que la partie où Trump pointe son doigt vers l’Iran.
Après le narratif banal du roi Salman (Islam religion de paix et de tolérance bla bla bla), Trump a consacré la première partie de son discours à – littéralement – passer la brosse à reluire au roi d’Arabie pour ses « mots extraordinaires », l’accueil fabuleux que le « magnifique royaume d’Arabie » lui a réservé, et dont « les mots ne rendent pas justice de la grandeur de ce remarquable lieu et l’incroyable hospitalité qui lui a été offerte ».
http://www.dreuz.info/2017/05/22/en-arabie-saoudite-donald-trump-a-decapite-50-pays-musulmans/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+drzz%2FPxvu+%28Dreuz%29
L’ARABIE SAOUDITE, L’ALLIÉ BIEN ENCOMBRANT DE WASHINGTON
La coïncidence pouvait difficilement être plus symbolique : le jour du sacre de Hassan Rouhani, pour un deuxième mandat à la tête de la présidence iranienne, Donald Trump était reçu en grande pompe par le Roi Salmane en Arabie Saoudite pour un grand sommet de l’Islam Sunnite. C’était voulu.
dernier »
Un choix pour le moins surprenant pour un premier déplacement international d’un Président américain nouvellement élu. En effet, ces derniers avaient tendance à réserver leur premier déplacement chez leur voisin immédiat mexicain ou canadien. D’autres destinations auraient pu faire davantage de sens au vu des grands enjeux internationaux. L’émergence de l’Asie avec comme symbole Beijing, la relance de l’alliance atlantique et l’Europe menacé par le populisme avec Berlin ou encore cette guerre froide résurgente avec Moscou en filigrane.
http://www.atlantico.fr/decryptage/arabie-saoudite-allie-bien-encombrant-washington-ardavan-amir-aslani-3057672.html#typkEf3GzDQ82Ss1.99
TRUMP ET L'IRAN : UNE GUERRE FROIDE, PAS UN RETOUR À L'AXE DU MAL DE GEORGE BUSH
Le discours à Riyad marque un tournant dans la politique américaine. Après le néo-conservatisme et les tentatives d'apaisement d'Obama, Trump replace l'Iran au coeur d'un dispositif de lutte classique hérité de la Guerre froide.
Atlantico : Dans son discours à Riyad devant les principales nations du monde musulman (Iran, Liban et Syrie exclues), Donald Trump a appelé ses "partenaires" à l'épauler dans sa lutte contre le fondamentalisme terroriste et a dénoncé le rôle de l'Iran dans la propagation du terrorisme. Ne s'agit-il pas d'un retour aux positions néoconservatrices défendues par son prédécesseur George W. Bush, lequel avait dès 2002 déjà placé l'Iran dans la liste des forces de l'Axe du Mal ? Comment expliquer cette nouvelle approche, qui semble, à priori, être à un revirement après l'ère Obama ?
http://www.atlantico.fr/decryptage/trump-et-iran-guerre-froide-pas-retour-axe-mal-george-bush-cyrille-bret-3057649.html#62pVqsOZ4gTabIl3.99
VU DES ÉTATS-UNIS. TRUMP PREND LE PARTI DES SAOUDIENS, CONTRE L’IRAN
Dans son discours à Riyad devant les représentants de pays musulmans, le président américain a tendu la main aux dirigeants sunnites, estime la presse américaine. Tout en se montrant très sévère avec Téhéran, alors que les Iraniens viennent de réélire un président modéré.
Les attentes étaient fortes avant le grand discours de Donald Trump en Arabie Saoudite, dimanche 21 mai, face aux représentants d’une cinquantaine de nations musulmanes. Les craintes aussi, rappelle la presse américaine, au vu de certains propos tenus par le candidat Trump dans la campagne présidentielle de 2016 – “l’islam nous hait”, avait-il notamment déclaré.
Finalement, le président américain a adopté hier un ton bien plus mesuré, souligne notamment The New York Times. “Il ne s’agit pas d’une bataille entre différentes croyances, différentes sectes ou différentes civilisations, a notamment déclaré Trump au sujet de la lutte contre le terrorisme. C’est une bataille entre des criminels barbares qui veulent détruire la vie humaine et des gens décents […]. C’est une bataille entre le bien et le mal.”
À lire aussi: Diplomatie. Trump rencontre les dirigeants des pétromonarchies du Golfe
Un message d’apaisement à l’image de sa visite en Arabie Saoudite, première étape de sa première grande tournée diplomatique, où est apparu “un président moins instable, discipliné et constamment fidèle à sa ligne, comme c’est rarement le cas à Washington”, estime le journal new-yorkais.
Mais la presse américaine propose aussi une autre lecture de cette adresse, dans le cadre du jeu diplomatique au Moyen-Orient. “Soyons clairs sur ce qu’était vraiment ce discours, écrit un commentateur du Washington Post : une souscription remplie de platitudes à l’agenda saoudien au Moyen-Orient.”
“Pas là pour faire la leçon”
http://www.courrierinternational.com/article/vu-des-etats-unis-trump-prend-le-parti-des-saoudiens-contre-liran
TRUMP, PORTEUR D'UN MESSAGE "D'AMITIÉ, D'ESPOIR ET D'AMOUR" À RYAD
Le président américain Donald Trump a appelé dimanche les pays musulmans à lutter avec détermination contre "l'extrémisme islamiste", voyant dans la lutte contre le terrorisme une bataille entre "le bien et le mal".
Dans un discours très attendu prononcé à Ryad devant les représentants d'une cinquantaine de pays musulmans, M. Trump s'en est violemment pris à l'Iran accusé de "soutenir le terrorisme", pour le grand plaisir des monarchies sunnites du Golfe dont l'Arabie saoudite, qui redoutent l'influence de leur grand rival chiite.
Se disant porteur d'un message "d'amitié, d'espoir et d'amour" du peuple américain, il a souligné la symbolique de son déplacement -son premier en tant que président- "au cœur du monde musulman".
Contraste saisissant avec sa rhétorique de campagne -au cours de laquelle il avait affirmé que "l'islam nous déteste"- le magnat de l'immobilier a longuement insisté sur le fait que ce combat n'est pas "une bataille entre religions".
"C'est une bataille entre des criminels barbares qui essaient d'anéantir la vie humaine et des gens bien de toutes religions qui cherchent à la protéger", a-t-il lancé.
'Le bien et le mal'
"C'est une bataille entre le bien et le mal", a ajouté celui qui a été accusé d'alimenter l'islamophobie et qui, au début de sa campagne, avait proposé de fermer purement et simplement l'accès aux Etats-Unis aux musulmans.
Le président américain, dont le pays combat sans relâche depuis 2014 le groupe jihadiste Etat islamique (EI) en Syrie et en Irak, a aussi insisté sur la nécessité pour les Etats du Proche-Orient et du Golfe de jouer un rôle plus actif dans la lutte antiterroriste.
Il a appelé les dirigeants musulmans à "faire face à la crise de l'extrémisme islamiste", expression sensiblement différente de celle de "terrorisme islamique radical" qu'il avait largement utilisée jusqu'ici mais qui avait provoqué des grincements de dents dans le monde musulman.
"Les leaders religieux doivent le dire avec une très grande clarté (...) Si vous choisissez la voie du terrorisme, votre vie sera vide, votre vie sera brève", a-t-il martelé.
Exhortant les dirigeants musulmans à n'offrir aucun "refuge" aux terroristes, à les "chasser" de leurs communautés et de leurs lieux de culte, il a dit: "C'est un choix que l'Amérique ne peut faire pour vous".
Soulignant que peu de nations avait été épargnées par le terrorisme, il a évoqué "les atrocités" du 11-Septembre, mais aussi toutes les victimes en Europe, en Afrique ou Asie. Mais il aussi appelé à ne jamais oublier que "95%" des victimes sont des musulmans.
Comme c'est le cas depuis son arrivée au pouvoir, Donald Trump s'est gardé de toute critique sur la question des droits de l'Homme, devant un parterre de dirigeants dont nombre d'entre eux sont régulièrement montrés du doigt par les organisations internationales.
Revendiquant un contraste marqué avec son prédécesseur démocrate Barack Obama sur ce thème, M. Trump assure qu'il préfère agir dans la discrétion, gage, selon lui, d'une plus grande efficacité.
'Isoler l'Iran'
"Nous ne sommes pas ici pour donner des leçons, nous ne sommes pas ici pour dire aux autres comment vivre", a-t-il affirmé.
Mais M. Trump, qui a annoncé dimanche une conférence de presse d'ici deux semaines pour expliquer sa stratégie de lutte contre l'EI, a aussi lancé un appel clair aux pays de la région à prendre leur pleine part dans le combat contre le terrorisme.
"L'Amérique est prête à être à vos côtés (...) mais les pays du Proche-orient ne peuvent attendre que la puissance américaine écrase l'ennemi pour eux (...) Ils doivent décider de l'avenir qu'ils veulent pour eux-mêmes, leurs pays, leurs enfants".
"Le terrorisme s'est répandu à travers le monde. Mais le chemin vers la paix commence ici, sur cette terre ancienne, cette terre sacrée", où se trouvent des lieux saints de l'islam (La Mecque et Médine), a-t-il encore dit.
Sur l'Iran, pays avec lequel les Etats-Unis sont en brouille depuis plusieurs décennies, M. Trump a dénoncé un pays "responsable de tant d'instabilité dans la région".
"En attendant que le régime iranien montre sa volonté d'être un partenaire dans la paix, toutes les nations (...) doivent travailler ensemble pour l'isoler", a-t-il dit, en accusant le régime iranien d'attiser "les feux du conflit confessionnel et du terrorisme".
Quelques minutes avant lui, le roi Salmane d'Arabie saoudite, royaume sunnite, s'était livré à une attaque en règle contre l'Iran qu'il a qualifié de "fer de lance du terrorisme mondial".
https://www.rtbf.be/info/monde/detail_trump-porteur-d-un-message-d-amitie-d-espoir-et-d-amour-a-ryad?id=9611933
EN ISRAËL TRUMP, PREMIER PRÉSIDENT AMÉRICAIN À SE RENDRE AU MUR DES LAMENTATIONS
Le président américain se rend ce lundi à Jérusalem où il doit visiter le Saint-Sépulcre et le mur des Lamentations. ll s'entretiendra avec Netanyahu et Abbas.
Donald Trump poursuit son voyage diplomatique. Le président américain est attendu ce lundi dans la ville sainte pour chrétiens, juifs et musulmans. Après avoir affirmé que la paix apparemment insaisissable entre Israéliens et Palestiniens était possible, le chef de l'Etat se rend pour deux jours à Jérusalem et en territoire palestinien occupé.
LIRE AUSSI >> Discours sur l'islam: le message "d'espoir et d'amour" de Trump à Ryad
"Si ces trois croyances peuvent s'allier et coopérer, alors la paix est possible dans le monde, y compris la paix entre Israéliens et Palestiniens", a-t-il dit dimanche à Ryad.
Le Saint-Sépulcre et le mur des Lamentations
Et son programme est plutôt chargé. Donald Trump doit visiter dans après-midi le Saint-Sépulcre, le lieu le plus saint du christianisme. Puis il parcourra les quelques centaines de mètres à travers la Vieille ville de Jérusalem jusqu'au mur des Lamentations, site de prière le plus sacré pour les juifs. En surplomb du mur des Lamentations s'étend l'esplanade des Mosquées (le mont du Temple pour les juifs), troisième lieu saint de l'islam.
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-moyen-orient/israel-trump-premier-president-americain-a-se-rendre-au-mur-des-lamentations_1910364.html?PMSRC_CAMPAIGN=20170522081602_21_nl_nl_lexpress_quotidienne_592281ec4c964d2c698b4567&xtor=EPR-181-[20170522081602_21_nl_nl_lexpress_quotidienne_592281ec4c964d2c698b4567_001ZQI]-20170522-[_004J9XX]-[RB2D106H001CTNV2]-20170522061700#PMID=ZHMudGFuZ3VheUBiZWxsLm5ldA==
COMMENT TRUMP MENACE DÉJÀ LA TIMIDE OUVERTURE DE L'IRAN
Si Donald Trump persiste dans son attitude hostile vis-à-vis du leader iranien réélu, le mandat du réformateur économique sera voué à l’échec.
Comme tous les présidents iraniens depuis 1981, Hassan Rohani a été réélu pour un deuxième mandat. Et la jeunesse iranienne est soulagée d'avoir échappé au favori du guide suprême Khamenei, le très conservateur Ebrahim Raisi. Ne se promettait-il pas de refermer cette porte entrebâillée sur le monde, depuis que le "pragmatique" Rohani a réussi à signer l'accord nucléaire malgré l'opposition de la coalition iranienne et américaine des conservateurs ?
Bien sûr, les forces vives du pays ressentent surtout un grand soulagement d'avoir échappé à un retour en arrière plutôt qu'un véritable enthousiasme pour ce président modéré, issu du sérail.
Bien sûr, les forces vives du pays ressentent surtout un grand soulagement d'avoir échappé à un retour en arrière plutôt qu'un véritable enthousiasme pour ce président modéré, issu du sérail.
Les réformateurs risquent d'être déçus
Le bon déroulement du deuxième mandat de Rohani dépendra aussi du bon vouloir des Américains. Les tergiversations de Donald Trump et sa méfiance vis-à-vis de "l'ennemi perse" font déjà peser une menace sur l'ouverture économique. Le secrétaire d'Etat, Rex Tillerson qui accompagnait le président en voyage officiel en Arabie saoudite le 20 Mai, après avoir annoncé un projet colossal de ventes d'armements au royaume qui pourrait atteindre 340 milliards d'euros, a déclaré que ces accords visaient à contrer "la mauvaise influence iranienne…"
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20170521.OBS9682/comment-trump-menace-deja-la-timide-ouverture-de-l-iran.html
DONALD TRUMP PRONONCE SON DISCOURS SUR L'ISLAM À RIYAD : UN EXERCICE PÉRILLEUX
Le président des Etats-Unis prononce un discours devant une cinquantaine de dirigeants de pays musulmans réunis à Riyad, en Arabie saoudite.
Donald Trump exhorte les pays musulmans à n'offrir aucun "refuge aux terroristes"
Le président des Etats-Unis a prononcé un discours très attendu sur l'islam et la guerre contre le terrorisme devant une cinquantaine de dirigeants de pays musulmans réunis à Riyad, en Arabie saoudite.
Donald Trump était attendu au tournant. Le président américain, qui a entamé ce vendredi en Arabie saoudite sa première tournée à l'étranger, a prononcé un long discours sur l'islam ce dimanche 21 mai, à Riyad en Arabie saoudite. Après une première journée axée sur l'annonce de méga-contrats d'armements, il s'est adressé aux dirigeants musulmans dans un appel à lutter avec détermination contre "l'extrémisme islamiste".
Face aux représentants d'une cinquantaine de nations musulmanes, dont 37 chefs d'Etat ou de gouvernement, il s'est déclaré porteur d'un message "d'amitié, d'espoir et d'amour", soulignant la symbolique de son déplacement – son premier en tant que président – "au coeur du monde musulman".
Donald Trump a exhorté les pays musulmans à n'offrir aucun "refuge aux terroristes", à les "chasser" de leurs communautés et de leurs lieux de culte. En lançant : "C'est un choix que l'Amérique ne peut faire pour vous". Il a également annoncé un accord avec les pays du Golfe pour lutter contre le financement du "terrorisme".
Ce n'est pas "une bataille entre religions"
Prenant ses distances avec une rhétorique de campagne, où il avait été accusé d'alimenter l'islamophobie, le président américain a longuement insisté sur le fait que ce combat n'était pas "une bataille entre religions".
"C'est une bataille entre des criminels barbares qui essaient d'anéantir la vie humaine et des gens bien de toutes religions qui cherchent à la protéger", a-t-il lancé devant une trentaine de dirigeants de pays musulmans réunis dans la capitale saoudienne.
"C'est une bataille entre le bien et le mal", a ajouté le président républicain qui, au début de sa campagne électorale, avait proposé de fermer purement et simplement l'accès aux Etats-Unis aux musulmans.
http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20170521.OBS9679/donald-trump-prononce-son-discours-sur-l-islam-a-riyad-un-exercice-perilleux.html#xtor=EPR-2-[ObsActu17h]-20170521
13- AMÉRIQUE CENTRALE
AU HONDURAS
Les tenants de la culture de mort du Honduras, appuyés par les lobbies internationaux, avaient cru trouver l’opportunité de modifier la loi sur l’avortement à la faveur d’une large révision de la Constitution du pays. Laquelle stipule : « L’avortement est le meurtre d’un être humain à n’importe quel moment de la grossesse ou pendant l’accouchement. Quiconque provoque intentionnellement un avortement sera puni. »
Les militantes des « droits reproductifs » avaient réussi à réunir une commission de députés pour étudier la possibilité de dépénaliser l’avortement dans certains cas. Dans un premier temps, la commission a semblé s’orienter vers un amendement dépénalisant l’avortement pour raisons d’urgence médicale… Puis, le 3 mai, elle a abandonné toute velléité de recommander un quelconque changement de la législation sur ce sujet.
http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2017/05/20/au-honduras-5946077.html
14- AMÉRIQUE DU SUD
15- DIVERS
AVOIR UN CORPS OU ÊTRE UN CORPS ?
D’amour ou de haine, la modernité a considérablement modifié la façon dont nous considérions notre corps jusqu’à la vision transhumaniste qui fait du corps une obsolescence indésirable. Retour sur une conférence du Forum européen de bioéthique.
Le corps des personnes que nous sommes est la condition de notre présence au monde : « nous sommes un corps, nous n’avons pas un corps », rappelle David le Breton, anthropologue et sociologue. La condition humaine est une condition corporelle. Aujourd’hui, l’individuation de notre rapport au monde se fait par le corps : chacun décide de ses valeurs, de son mode de vie…
Le corps fait l’individu
L’individu apparait dans les années 1980 quand disparait la culture de classes avec la fin de la bourgeoisie et du syndicalisme. Une fin qui joue la rupture de la transmission et du rapport au monde vécue à travers l’appartenance au groupe. La dissolution de toutes les cultures va conduire à l’individualisme, désormais la personne se singularise à travers son corps. Le souci du corps loin d’une culture du « nous autres », qui est celle de l’appartenance à une communauté.
Quand on est un individu, le corps est ce qui nous distingue les uns des autres. Le corps, signe aussi notre présence physique au monde, est comme absolutisé ; il est la frontière de notre personne, quand la frontière dans une culture de classe, était celle de la communauté, celle du groupe.
Précédemment, au XVe siècle, l’anatomie émerge et change elle aussi le rapport au corps, qui va se distinguer peu à peu de la personne, pour devenir force et limite de la personne. Les anatomistes vont élaborer un savoir de l’espèce humaine universel différent du corps de l’individu qui est ce qui nous distingue les uns des autres. Dans un de ses écrits, Marguerite Yourcenar raconte l’histoire d’un homme qui meurt et qui n’est plus ni le fils, ni l’ami mais « un bel exemplaire de la machine humaine »[1]. Pourtant « quand je vous regarde », explique David le Breton, « je ne vois aucun corps, je vois des hommes et des femmes ». Et il rappelle que dans certaines sociétés, il n’existe pas de mots pour désigner le corps. La personne est un tout indissociable.
Du corps remodelé au corps dématérialisé
L’individuation du corps s’accompagne d’une individuation du sens, des significations avec lesquelles on vit, et qui implique de « reprendre sa vie en main » avec un corps qui nous appartient en propre. En même temps, ce corps devient une propriété provisoire et modelable qui se traduit par la « percée fulgurante du tatouage, du piercing, du culturisme ou de la chirurgie esthétique. Des démarches qui étaient encore stigmatisées dans les années 1970 ». Cet engouement pour modifier les conditions de son corps traduit le fait que « le corps devient une proposition » qui va jusqu’au transgenre, à la transsexualité. Ce type de désir est démédicalisation, dépathologisation et la proposition du sexe indécidable, qui fait le lit de la théorie du queer, émerge. Dans cette théorie, chacun crée un genre à soi tout seul avec des corps insolites.
Avec le transhumanisme ou le post-humanisme une nouvelle étape est franchie, celle de l’obsolescence des corps. L’identité, devenue évanescente, le corps est mis au service des changements d’identité, remaniée par les offres du marché et de la médecine.
La haine du corps apparait vers la fin des années 90. Les extropiens[2], un courant du transhumanisme, considère qu’il faut changer la nature du corps, qui devient anachronique et dérisoire. Il faut inventer des techniques pour aboutir à un surhomme en vue de créer une post-humanité post-biologique, un post-darwinisme.
Aujourd’hui, le discours transhumaniste s’est beaucoup démocratisé. Il est surtout le fait d’hommes, très peu de femmes s’y intéressent. Désormais, il ne s’agit même plus de changer le corps mais de s’affranchir d’un « corps cafard ». Le corps est dépassé. Cette haine du corps rappelle des mouvances gnostiques de l’antiquité et… l’univers de Matrix… Le corps est objet de mépris parce qu’il est soumis au vieillissement, à la maladie, mais aussi à la blessure, et bien sûr, à la mort. « Le corps étant le lieu de la mort, il faut supprimer le corps et vivre en dehors du corps ». Aux Etats-Unis, ces thèses conduisent à un ultra puritanisme qui estime que « la sexualité est faite pour les singes ».
Le corps devra être remplacé par des prothèses, l’esprit sera téléchargé sur le net, et des avatars seront créés. Tout ce qui fait notre vie actuelle est composé d’informations, aussi pour les post-humanistes, notre vie est à transformer en information. Par la synthèse de toutes les informations que nous avons en nous, nous devenons la machine, quelque chose d’hybride. Le transhumanisme nie le corps ou le maitrise. Il se présente comme la seule possibilité d’élévation de l’homme, et veut s’imposer comme seule vérité face à une fin du monde programmée. La radicalisation de la pensée transhumaniste ne peut que conduire à des excès…
Marcher pour résister
http://www.infocatho.fr/avoir-un-corps-ou-etre-un-corps/
http://genethique.org/fr/forum-europeen-de-bioethique-transhumanisme-le-corps-mort-66980.html#.WSRMfYWcHDc
UNE NOUVELLE ANALYSE BOULEVERSE NOS CONNAISSANCES SUR LA NAISSANCE DE L'HUMANITÉ
La divergence dans l'évolution entre les grands singes et les humains se serait produite plus tôt qu'estimé sur le continent européen et non pas en Afrique, selon une nouvelle analyse de deux fossiles d'hominidés datant de 7,2 millions d'années mis au jour dans les Balkans.
Cette découverte, objet de deux études publiées lundi dans la revue américaine PLOS One, vient étayer davantage la théorie selon laquelle la lignée humaine s'est séparée de celle des chimpanzés dans l'est du bassin méditerranéen, et non pas sur le continent africain comme on le pense généralement.
Les chimpanzés sont les cousins vivants les plus proches des humains, dont ils partagent plus de 95% des gènes.
Retrouver dans l'évolution le dernier ancêtre commun aux deux espèces est la question centrale et la plus débattue en paléoanthropologie.
Les scientifiques avançaient jusqu'alors l'hypothèse selon laquelle les deux lignées ont divergé dans une période remontant de cinq à sept millions d'années et que le premier pré-humain est apparu en Afrique.
Mais de nouvelles analyses avec des technologies sophistiquées de ces deux fossiles connus depuis plusieurs décennies d'hominidés "Graecopithèque freybergi" -la partie inférieure d'une mâchoire trouvée en Grèce et une prémolaire supérieure mise au jour en Bulgarie- ont conduit les chercheurs à conclure qu'ils appartiendraient à une espèce d'hominidé pré-humain.
Plus ancien
Recourant à la tomographie informatisée, une nouvelle technique d'imagerie, cette équipe internationale de recherche a pu visualiser les structures internes des deux fossiles et démontré que les racines des prémolaires étaient en partie fusionnées.
"Alors que chez les grands singes les deux ou trois racines des molaires sont nettement séparées ou divergent, chez le Graecopithèque elles convergent et sont partiellement fusionnées, une caractéristique typique chez les humains modernes et anciens et plusieurs hominidés pré-humains, dont l'Ardipithèque et l'Australopithèque", explique Madelaine Böhme, professeur au Centre Senckenberg sur l'évolution humaine à l'Université de Tübingen en Allemagne, une des principales auteures de ces recherches.
"Nous avons été surpris de ces résultats alors que les hominidés pré-humains connus jusqu'alors avaient été trouvés seulement en Afrique sub-saharienne", relève Jochen Fuss, un chercheur à l'Université de Tübingen qui a mené une partie de l'étude.
De plus, le Graecopithèque est plus ancien de plusieurs centaines de milliers d'années que le plus vieux des autres hominidés potentiellement pré-humains découvert au Tchad, le Sahelanthropus datant de six à sept millions d'années au plus.
Les chercheurs ont daté les sédiments des sites en Grèce et en Bulgarie où ont été mis au jour les deux fossiles du Graecopithèque à 7,24 et 7,17 millions d'années respectivement.
"Cette datation nous permet de situer la séparation entre les humains et les chimpanzés dans la région de la Méditerranée", relève David Begun, professeur de paléoanthropologie à l'Université de Toronto, un des principaux co-auteur de ces travaux.
Bouleversement de l'environnement
Ces scientifiques notent aussi que l'évolution des hominidés pré-humains pourrait avoir résulté de bouleversements de l'environnement.
L'équipe menée par la professeur Böhme a également montré que la formation du désert du Sahara remonte à plus de sept millions d'années.
http://www.lalibre.be/actu/sciences-sante/une-nouvelle-analyse-bouleverse-nos-connaissances-sur-la-naissance-de-l-humanite-59234cc8cd702b5fbebb4a29?ncxid=45D78D4521CE4FB03E1F3CA8AD8B3E4E&m_i=V5aJtK%2BYP6HXufQzykpDqlAJKWuYQbKzTjCcRFOVo7BUB5tR0JEw5CoNVifJZfreiLM9NXbm53HW5Z%2Bppn7dGP5uYik3ZvVVV_&utm_source=selligent&utm_medium=email&utm_campaign=&utm_content=&utm_term=_News+Libre+-+23-05-2017_
INTELLIGENCE ARTIFICIELLE ET ROBOT CONVERSATIONNEL : LA RÉALITÉ DÉPASSE-T-ELLE LA SCIENCE-FICTION ?
Pour les 15-40ans, l'interaction avec leur mobile est devenue évidente. « Imaginez votre vie sans téléphone et la prochaine étape sera l'intelligence artificielle et les robots », Karl Lagerfeld, créateur. L'interaction Homme/Machine sera de plus en plus fluide, subtile et personnalisée. Du deep learning au robot conversationnel en passant par l'assistant personnel, un arrêt sur image sur ces technologies pour distinguer le buzz de la réalité industrielle.
Faut-il avoir peur de l’I.A. (intelligence artificielle) ?
C’est naturel d’avoir peur et, dans une certaine mesure, justifié. Jusqu’à récemment, les intelligences artificielles supérieures capables de prendre leur indépendance n’existaient que dans les films (cf. Skynet, Hal, WOPR, la machine infernale, et plus récemment HER). Stephen Hawking* nous a pourtant prévenus des dangers : « une fois que les hommes auront développé l’intelligence artificielle, celle-ci décollera seule, et se redéfinira de plus en plus vite (…) je pense que le développement d’une intelligence artificielle complète pourrait mettre fin à la race humaine ». Aujourd’hui, la réalité n’est pas très loin de dépasser la science-fiction. En novembre 2016, deux intelligences artificielles de Google Brain ont inventé leur propre langage et personne ne le comprend. Ces machines sont capables d’apprendre de leurs erreurs et de reconnaître le contenu d'une image ou de comprendre le langage parlé (deep et machine learning). Lancée en mars 2016, TAY, intelligence artificielle destinée à tweeter, a été manipulée par des internautes et en est arrivée à tenir des propos racistes et conspirationnistes quelques heures à peine après son lancement.
Pour évaluer la puissance de l’intelligence artificielle et surtout sa capacité à être au même niveau que l’homme, il existe le test de Turing. En 1950, ce génie des mathématiques considéré comme le père de l’informatique a proposé une méthode qui permet d’évaluer la capacité d’une machine à se faire passer pour un humain (d’où le nom initial « imitation game »). En 2014 et pour la première fois, un programme a été capable de tromper 33% des juges en se faisant passer, lors d’un test écrit, pour un adolescent de 13 ans (avec 3 points au-dessus des 30% fatidiques exigés par le protocole du test). Aujourd’hui déjà en Chine des millions des personnes communiquent chaque jour et partagent des émotions avec un « ami virtuel » : Xiaoice. On réfléchit aussi à la façon de transférer une conscience humaine dans une intelligence artificielle signifiant alors, la « mort de la mort », pour reprendre l’expression du Dr Laurent Alexandre. Il est d’ailleurs déjà possible de converser par chat avec des morts - des programmes imitant ce que dirait le défunt, même si les échanges restent encore rudimentaires et les « copies » peu réalistes (exemple : Eternime).
Vers l’émergence rapide d’un majordome électronique ?
Si vous prenez les assistants personnels virtuels comme Alexa d’Amazon ou Google Assistant, ces systèmes vous aident au quotidien pour des questions logistiques, domestiques, etc. Il n’est pas certain que nous soyons tous prêts à parler à une boite noire qui enregistre tout ce qui se dit dans notre salon (avec la confiance relative que le grand public accorde aux GAFA après le scandale Snowden et plus récemment les écoutes de la CIA via les smart TV). Mais l’évolution des mentalités est très rapide et le succès de ces assistants ne saurait tarder. À la différence de Siri, ces assistants personnels permettent d’accéder à plus de services pour nous faciliter la vie au quotidien comme commander un billet d’avion par exemple. On peut imaginer une infinité de services : par exemple votre assistant personnel qui sait que vous partez à l’étranger et qui est connecté aux bases météo ou d’information mondiales, va vous aider à faire votre valise, à penser à vos lunettes de soleil et vous proposer de commander un spray anti-moustique… sur Amazon.
Quel impact sur mon modèle économique ?
Si le deep learning coûte encore très cher, quelles exploitations rentables et rapides pouvons-nous faire de ces technologies d’intelligence artificielle ? Le robot conversationnel (ou chatbot) est
En savoir plus sur https://business.lesechos.fr/directions-numeriques/partenaire/partenaire-918-intelligence-artificielle-et-robot-conversationnel-la-realite-depasse-t-elle-la-science-fiction-307274.php?e8zuCIzZAkKTOSTU.99
NOUVELLES DE FRANCE
Cannes : Le festival de La bien-pensance
Les faux nez de la cohabitation
Dans les Bouches-du-Rhône, près de six personnes âgées sur dix vivent sous le seuil de pauvreté
« Soros is my Sugar Daddy » : nouvelle manifestation contre Orban en Hongrie
Socialistes espagnols : à gauche toute
La solution féministe au sexisme des immigrés : élargir les trottoirs !
Macron ce n’est pas l’Amérique !
Macron, le fils caché de Hollande ? – « C’est Canteloup » du 19 mai 2017
Pour Marine Le Pen, toujours aussi nulle en économie, « licencier plus facilement ne crée pas d’emploi »
Me Gilbert Collard : « Nicolas Hulot, c’est mon curé chez les nudistes ! »
Henri Guaino : « Macron va être pire que Marine Le Pen »
Nicolas Dupont-Aignan : « Je suis fils de résistant, je n’ai pas de leçon à recevoir ! »
Corée du Nord : nouveau tir de missile
Taïwan : des juges activistes sur le point de dénaturer le mariage ?
Les étonnantes images de Donald Trump en Arabie saoudite
Les « virus guérisseurs », un espoir dans la lutte contre les « superbactéries »
Emmanuel Macron au Mali : « J’ai voulu donner le premier rang aux armées françaises »
« Être dans le vent, c’est avoir un destin de feuilles mortes » ose Baroin
Harcèlement à La Chapelle : « Il faut dégager tous les gens qui emmerdent les femmes » explique Boutih
François Baroin : « Bien sûr qu’il y a une droite et une gauche et ça dure depuis 250 ans »
Julien Dray : « Le pouvoir réel de ce gouvernement est à droite »
LE SALON BEIGE: 20 NOUVEAUX ARTICLES
Attentat à Manchester à la sortie d’un concert : 19 morts
Terres de Mission : Notre Dame de Fatima, 100 ans
C’est arrivé un 23 mai…
Les nouvelles vaches sacrées de la République : les LGBT
Chez LR, c'est l'UDI qui commande
Vers un renouveau des relations France - Russie ?
France Télévisions : après David Pujadas, Michel Field
12e circonscription de Paris : François Potié Lussigny (PCD) retire sa candidature
Promotion LGBT : le ministre des sports ne perd pas de temps
Avant de partir, Hollande et Myriam El Khomri ont vidé les caisses de l'Etat
L’Europe de la vie réunie à Budapest
La maltraitance des enfants au Parlement européen
Manuel Valls et la gifle...
6 juin à Orléans : conférence-débat sur l'avenir de la droite française
Législatives : Laurène Destremau (PCD) : "sortir du débat stérile entre la gauche et la droite"
31 mai : conférence de Stéphanie Bignon à Senlis sur l'agriculture
Le cours privé hors contrat St Jean-Paul II à Saumur recrute
Législatives - Christophe Bentz (PCD) : "je suis favorable à l’union des droites pour faire barrage à la gauche"
Salon Najat Vallaud-Belkacem-Belkacem, la réforme de l'orthographe c'est comme le gender : ça n'existe pas
Disque rayé sur l'Union européenne
10 POSTURES À ÉVITER AU BUREAU
© Andrei Zaripov - 123rf
La posture : vous êtes assis devant votre écran sans que votre dos soit appuyé au dossier de la chaise. C'est le cas lorsque vous devez vous pencher pour mieux voir l'écran, si le dossier est mal ajusté ou le siège trop profond.
Pourquoi c'est une mauvaise posture ? Lorsque votre dos n'est pas appuyé au dossier de la chaise, plusieurs de vos muscles demeurent contractés pour stabiliser et soutenir le troc et la tête. Conséquences : tensions, fatigue, douleur dans le dos et le cou.
La bonne posture : le dos doit être soutenu par le dossieur du fauteuil. ;
Tenir son téléphone coincé entre l'oreille et l'épaule
Pourquoi c’est une mauvaise posture ?
La tête inclinée vers l'arrière devant son écran
Pourquoi c’est une mauvaise posture ?
La tête penchée vers l'avant devant votre écran
Pourquoi c’est une mauvaise posture ?
Poignet en flexion ou en extension sur la souris de l'ordinateur
Pourquoi c’est une mauvaise posture ?
Les coudes ne sont pas à la même hauteur que le clavier et la souris
Pourquoi c’est une mauvaise posture ?
Les pieds ne sont pas à plat sur le sol
Pourquoi c’est une mauvaise posture ?
Vos documents sont placés de côté par rapport à votre écran
Pourquoi c’est une mauvaise posture ?
Vous travaillez sur écran avec votre souris loin du corps
Pourquoi c’est une mauvaise posture ?
Vous utilisez un ordinateur portable
Pourquoi c’est une mauvaise posture ?
LA SCIENCE AUX PORTES DU MYSTÈRE
Tout ce qui est fondamental échappe à la mesure
Accordons-nous une pause dans notre investigation des idées et résultats de la physique la plus récente, et essayons d’en discerner quelques conséquences philosophiques [1].
1) Un point fondamental n’a pas changé depuis Descartes, qui d’ailleurs le premier le formula en toute clarté : c’est que le but suprême de la science, son objectif déclaré, est toujours de ramener l’« explication » des phénomènes au temps et à l’espace. Si ce n’étaient les embûches typographiques (je crains des erreurs bien excusables dans notre journal qui n’est pas un journal scientifique [2]), j’illustrerais ce propos de quelques-unes des équations maîtresses de la physique contemporaine. Certes y apparaissent d’autres lettres que x, y, z et t, les 3 dimensions d’espace et celle du temps, mais c’est que ces autres lettres résument d’autres équations, et si l’on va au bout, c’est bien là uniquement ce qu’on trouve : des mesures de x, y, z et t. On peut dire que la science n’a jamais cessé de tendre vers la réalisation du programme cartésien, pas un seul instant, en aucune de ses nouveautés, pourtant si impressionnantes, depuis le XVIIIe siècle. C’est en quoi le père Dubarle a pu dire que la science est matérialiste dans sa démarche [3]. Il est vrai que quand il a dit cela, le P. Dubarle ignorait les plus récents développements de la physique, qui étaient encore à venir (le théorème de Bell, qui ouvrit ce monde nouveau encore aujourd’hui inexploré, date de 1964, et ne fut remarqué que 10 ans plus tard).
2) Il y a donc une pétition de principe grossière dans l’idée que la science prouve l’inexistence des réalités spirituelles. C’est comme si l’on disait : croyez-moi, je suis un spécialiste du voyage et de l’exploration, j’ai parcouru des millions de kilomètres en train, à cheval, à trottinette et à pied, et je n’ai jamais vu de baleine, cette histoire de bonne femme [4].
L’espace et le temps détrônés
Pour voir la baleine, il est conseillé de jeter un coup d’œil sur la mer, où l’on ne va guère à trottinette. Le principe de Descartes – tout expliquer par l’espace et le mouvement – exclut d’avance de son champ de vision tout ce qui n’est ni espace ni temps, tout ce qui concerne l’âme et Dieu. Descartes le dit en toute clarté [5]. Mais, pour lui, c’était une question de méthode : il assignait à la science l’étude de la matière seule (ce qu’il appelait matière). Ses successeurs directs ou bâtards ont diffusé un état d’esprit (l’état d’esprit toujours régnant, surtout chez les doctrinaires et les ignorants) qui remonte Descartes à l’envers : j’ai trottiné dans le monde entier, c’est mon métier, ne me racontez pas d’histoires avec votre baleine, je vous défie de découvrir ne fût-ce que l’ombre d’une baleine en pédalant jusqu’à ce que mort s’en suive. Eh, dame, Dieu merci ! Heureusement ! S’il m’advenait d’en rencontrer une sur une route départementale, j’irais consulter un psychiatre.
3) Cependant l’inconcevable s’est produit ! on n’a pas rencontré de baleine parmi les plates bandes des Ponts et Chaussées, non. Mais on est arrivé sur le rivage de l’Océan. Il a fallu mettre pied à terre, si possible sans vertige, et considérer ce monde nouveau. Cela s’est fait
Les attaques des philistins
Peut-être quelques lecteurs ont-ils eu connaissance à l’époque des attaques forcenées dirigées sur le ton le plus hargneux et le plus blessant par quelques follicules étrangers à la physique contre Costa de Beauregard au début de cette année [8]. Attaques qui ne provenaient point de son contradicteur Vigier,
Une nouvelle boîte de Pandore ?
Attention. Il ne s’agit pas d’une chinoiserie, mais d’une nouveauté qui atteint au plus profond de la métaphysique. Si les phénomènes « fondamentaux » sont corrélés instantanément à distance, cela signifie que ces phénomènes « corrélés » n’en font qu’un, que l’espace n’entre pas dans leur définition, que seule notre incapacité de
https://www.france-catholique.fr/LA-SCIENCE-AUX-PORTES-DU-MYSTERE.html?utm_campaign=Emailing+du+lun.+22%2f05%2f2017+%c3%a0+16%3a55%3a33&utm_content=50+ans+du+Renouveau&utm_medium=Emailing+via+Message+Business&utm_source=Message+Business&utm_term=Soci%c3%a9t%c3%a9+de+Presse+France+Catholique
LES 4-VÉRITÉS
La publication anti bourrage de crâne
Nos dernières actualités :
http://www.les4verites.com/?wysija-page=1&controller=email&action=view&email_id=277&wysijap=subscriptions&user_id=7715
16- MÉDIA-PRESSE-INFO
L'info libre et sans concession / Antichristianisme / Islamisation / Mondialisme / Lobbies
MPI TV :
• Cours de catéchisme - La rémission des péchés
• Dr Xavier Dor : "La victoire de Macron est celle de la franc-maçonnerie"
• Législatives 2017 - Jean-Marie Le Pen : "La France est menacée de disparaître"
• Législatives 2017 - Alain Escada (Civitas) appelle au sursaut national, avec l'énergie du désespoir
• 1789, coup d'Etat maçonnique (Johan Livernette)
• Le programme de Civitas rappelé par Alain Escada devant la statue de sainte Jeanne d'Arc
• Abbé Xavier Beauvais : "Sainte Jeanne d'Arc nous rappelle qu'il ne faut jamais désespérer"
• Reportage vidéo - L'hommage de Civitas à Jeanne d'Arc
Notre sélection d'articles :
Politique :
• Laura Flessel, une ministre des sports au service du lobby LGBT
• Marine Le Pen et un possible départ de Florian Philippot
• Droite, gauche ?
• Invité de Zemmour et Naulleau sur Paris Première le 17 mai 2017, Nicolas Dupont-Aignan nie qu'il y ait eu rupture politique entre lui et Marine Le Pen
• Fédéralisme : Marie-France Garaud dénonce l'UE création de la CIA, mais Macron voudrait-il intégrer l'Armée française dans l'UE ?
• Les francs-maçons d'Emmanuel Macron
• Marlène Schiappa veut interdire la messe à la télé et autoriser le voile à l'école...
• Quenelle électorale et duel opposant Dieudonné à Manuel Valls dans l'Essonne
• Jean-Marie Le Pen : "Est-ce parce que Donald Trump nuit à l'Etat Islamique qu'il dérange certains services américains ?"
• Marine Le Pen sera bien candidate aux législatives
• Quand la nouvelle secrétaire d’Etat en charge de l'égalité entre les hommes et les femmes écrivait « La fellation, spécialité des rondes »
• Nouveau ministre des Armées, Sylvie Goulard ne se sent pas française...
• Marion Maréchal renonce à "Le Pen "et dévoile ce qui pourrait être sa politique d'avenir pour la France
• Dieudonné face à Valls pour les Législatives
• Le pape François félicite Macron et l’encourage à édifier « une société plus juste et fraternelle »
• Florian Philippot lance son mouvement
• Regard russe sur le rassemblement organisé par Civitas
International :
• Allemagne : une ministre d'origine turque nie l'existence d'une culture allemande
• Les Chrétiens d’Orient, des communautés en sursis !
• Syrie : victoire gouvernementale à Zabadani
• Le Vatican et le cardinal Marx au secours de l'Union Européenne
• Vladimir Poutine ironise sur les secrets d'Etat prétendument révélés par Trump à Lavrov - Exclusivité
• Immigration : Macron s'est empressé d'activer les sanctions de Bruxelles contre la Pologne et la Hongrie
• Axe Paris-Berlin pour encore plus d'Union européenne
• La diaspora libanaise : état des lieux
Société :
• Selon que vous serez enseignante franc-maçonne ou enseignante catholique...
• Le Grand Remplacement civilisationnel En Marche !
• Les emblématiques dirigeants de l'UE n'ont pas d'enfants : En Marche vers le suicide collectif
• Agression sexuelle dans un train : des agents SNCF tentent d'empêcher l'arrestation de l'agresseur et la victime est expulsée du train !
Bioéthique et Santé :
• Baisse des avortements aux Etats-Unis
Religion :
Vous pouvez également retrouver l'ensemble de l'actualité religieuse sur medias-catholique.info
• FSSPX : l’« affaire des mariages » : de quoi s’agit-il ?
• Mariages dans la FSSPX ; lettre des doyens : en défense de nos prêtres
• Les « apparitions » de Medjugorje en voie d'être reconnues par l’Église conciliaire
• A signer : lettre des fidèles à la Commission Ecclesia Dei sur les mariages
Economie :
• La richesse des Etats-Unis, état par état
• Les « Marketplace », des leviers de vente en ligne
• Le clergé bénit la préférence nationale... au Mozambique
Culture :
• Le pape François reconverti en star de cinéma
• Quand la Secte conciliaire falsifie l’histoire
• « La France, fille aînée de l’Église ? Grandeur et décadence, du Moyen Âge à la Révolution. » (Marion Sigaut et Claire Colombi)
• Le vrai visage de Luther, par l'abbé Jean-Michel Gleize
Proudly powered by Weebly