religion - éthique - société
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​revue de presse internet
​Europe : religion & Éthique
​

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REVUE DE PRESSE INTERNET des (20 & 21 juin 2017)​

THÈMES
1-0 EN DIRECT DU VATICAN 
2-0 PAPE FRANÇOIS ET L’ÉGLISE (OU LES EGLISES)
3-0 ŒCUMÉNISME  4-0 LITURGIE  5-0 SPIRITUALITÉ  6-0 ÉTHIQUE   7-0 LAICITÉ
8-0 SOCIÉTÉ / 8-A BREXIT /8-B CETA /8-C CD01 Accord sur le contrôle du climat /8-D UNION EUROPÉENNE
9-0 PAYS DU MONDE
9-A EUROPE /
9-B PROCHE ORIENT – SYRIE, ÉGYPTE, IRAK, IRAN, ISRAEL, TURQUIE, RUSSIE
9-C ORIENT - INDE, CHINE, JAPON, CORÉE, INDONÉSIE, PHILIPINES
9-C ISLAM, ISLAMISME, IMMIGRATION, TERRORISME
9-E AMÉRIQUE DU NORD (USA, CANADA)
9-F AMÉRIQUE CENTRALE
9-G AMÉRIQUE DU SUD
9-H AFRIQUE
15- DIVERS  / 16- MÉDIA-PRESSE-INFO

1-...EN DIRECT DU VATICAN

1-0 EN DIRECT DU VATICAN
ZENIT LE MONDE VU DE ROME
Les titres du lundi 19 juin 2017 – La tête, le coeur et les mains
Education des adolescents: non aux analphabètes du cœur et des mains
Oui à une éducation intégrée
Soudan du Sud: présentation du « projet du pape »
Pour une aide concrète à la population*
Le pape se rendra au Chili et au Pérou en janvier 2018
Troisième voyage en Amérique latine
Le pape recommande aux Maltais la prière du chapelet, «cet outil puissant»
Message au sanctuaire marial de Ta’Pinu
«Pacte mondial pour une migration sûre», par le p. Czerny (traduction complète)
Et pour un développement humain intégral chez soi
Haïti: 15 pasteurs en visite ad limina
Ils ont été reçus par le pape François
Le pape rencontre des réfugiés hébergés dans les paroisses de Rome
Congrès ecclésial du diocèse de Rome
Le pape rencontre des réfugiés pour la fête du Saint-Sacrement
 
ALETEIA TODAY 20 JUIN 2017
Accès à tous les titres du jour : http://us7.campaign-archive1.com/?e=72f681e023&u=e747b6da5b523d93de77f3f8b&id=b80ad513bf
Sélection de titres :
Diapo – Le mystère des saints volants, entre grâce et épreuve
Alors que se tient cette semaine jusqu'à dimanche le salon international de l'aéronautique et de l'espace au Bourget, l'Église peut se prévaloir elle aussi de grandes figures parties à la conquête des airs. Petite …
Homélie : les dix erreurs à ne pas commettre
Du manque de préparation à l'excès de propos moralisateurs, voici dix conseils de prêtres à d'autres prêtres sur ce qu'il faut éviter pour réussir son homélie
 
À LA UNE DE RADIO VATICAN MARDI 20 JUIN 2017
Le Pape salue Don Mazzolari, qui voulait une Église pauvre pour et avec les pauvres
Vatican
Le Pape François rend hommage à Don Milani, un éducateur qui rendait leur dignité aux pauvres
Condoléances du Pape après le décès du cardinal indien Ivan Dias
Ouverture de l'assemblée générale de la ROACO
Démission de Libero Milone, contrôleur général des comptes du Saint-Siège
Eglise
Joie des Églises chilienne et péruvienne à l'annonce de la venue du Pape
Venezuela: Mgr Auza appelle à l’organisation d’élections directes et libres
Zambie: les responsables chrétiens dénoncent un risque de dictature
Monde
A Rome, un accord de paix signé pour la Centrafrique
Journée du Réfugié : l'hospitalité comme remède à l'hostilité
Un festival de cuisine pour mettre en valeur les chefs réfugiés
Témoignage: au Venezuela, «on ne peut soigner que 30% des malades»
 
LES TITRES DU MARDI 20 JUIN 2017 – DEUX EXEMPLES POUR LES PRÊTRES
Pèlerinage du pape François en Italie
20 juin 2017RédactionMedia
Bozzolo 20/06/2017 © L'Osservatore Romano
« Ayons du bon sens », appel du pape aux prêtres
A l’école de don Mazzolari, ne pas «massacrer les épaules» des fidèles
Le pape François cite Alice Weiss, la maman juive de don Milani
«Le mystère le plus profond de mon fils»
Don Mazzolari, curé des périphéries et de la miséricorde
Pèlerinage du pape François à Bozzolo (Traduction intégrale)
« Que je suive moi aussi l’exemple de ce bon prêtre! »
Hommage du pape à don Milani (traduction complète)
Quand les papes parlent de don Mazzolari, la «trompette de l’Esprit Saint»
Le pape François dans les pas de ses prédécesseurs
L’obéissance de don Milani, par le card. Bassetti
Et le soutien de sa maman, juive, Alice Weiss
Eduquer les adolescents: les recommandations du pape
Ouverture du Congrès du diocèse de rome (traduction complète)
Collège cardinalice : décès du cardinal indien Ivan Dias
Le pape salue sa contribution à la reconstruction de l’Eglise en Albanie
Pays-Bas : le roi et la reine au Vatican le 22 juin
Troisième rencontre avec le pape François
Le pape offre une machine à laver pour les sans-abri à Ostie
A la paroisse romaine Saint-Nicolas-de Bari
Démission du « contrôleur général » du Saint-Siège
Le processus de nomination d’un successeur prochainement initié
Eglises orientales : 90e réunion des organismes humanitaires au Vatican
Un point sur la situation en Syrie, en Irak, au Liban
Églises orientales : suivre « les traces du Christ », par le card. Sandri
Homélie à la 90e session de la ROACO
 
ALETEIA TODAY  21 AVRIL 2017
Accès à tous les titres du jour : http://us7.campaign-archive2.com/?e=72f681e023&u=e747b6da5b523d93de77f3f8b&id=411
Sélection :
Pour faire revenir ses paroissiens, il réduit ses sermons à 5 minutes
Le curé d'une paroisse irlandaise a décidé de prendre la taureau par les cornes pour regarnir les bancs de son église : il prêche désormais en cinq minutes afin de donner un rythme tonique à la messe et ne pas décourager …
Pape François : « Nos adolescents ont besoin d’austérité ! »
Au Congrès ecclésial annuel du diocèse de Rome, le Saint-Père invite éducateurs et parents à réfléchir …

À LA UNE DE RADIO VATICAN MERCREDI 21 JUIN 2017
Audience générale: «On peut être saint dans la vie de tous les jours»
Vatican
Le Pape développe un projet d'aide pour le Soudan du Sud
Le Pape appelle à diffuser les valeurs du sport en dehors des terrains
Joachim von Braun nommé président de l’Académie pontificale des Sciences
Eglise
Nominations de visiteurs apostoliques de l'Église syriaque catholique
Incendies au Portugal: la Caritas Luxembourg appelle à la solidarité
Afrique du Sud: la commission Justice et paix dénonce la corruption
Monde
Arabie saoudite: le roi Salman nomme son fils au rang d'héritier
La Turquie de l'après-coup d'Etat: témoignage d'un dominicain
Italie: l'immigration compense le déclin démographique
 
ZENIT LE MONDE VU DE ROME
Les titres du mercredi 21 juin 2017 – Le pape pour le Soudan du Sud
Et audience du mercredi sur l’espérance et les saints
Trois initiatives du « Pape pour le Soudan du Sud»
Santé, éducation et agriculture
Soudan du Sud : le pape François « n’oublie pas »
Le card. Turkson présente une initiative de solidarité
La vie chrétienne n’est pas un idéal inaccessible: catéchèse en français
Le saint « renonce à toute domination »
La sainteté : un cadeau pour le monde (catéchèse intégrale)
Une multitude de frères à invoquer en toutes situations
France et Suisse: message du pape François aux francophones
« Dieu ne nous abandonne jamais »
Italie : le pape soutient une initiative populaire en faveur des réfugiés
Campagne de recueil de signatures
Moyen-Orient : ne pas avoir peur d’aller à contre-courant
Le message donné par les saints
Fête du Sacré-Cœur : l’invitation du pape aux jeunes
Salutations aux malades et aux nouveaux époux
Football américain: « les jeunes ont besoin de modèles »
Rencontre du pape avec la National Football League
« La fraternité va au-delà la religion », affirme le pape
Rencontre avec les réfugiés hébergés par des paroisses de Rome
Venezuela: la feuille de route du Saint-Siège (traduction complète)
Mgr Auza à l’Organisation des Etats américains
Saints Pierre et Paul : cinq nouveaux cardinaux concélébreront avec le pape
Consistoire et bénédiction des palliums
Académie des sciences : un expert en sécurité alimentaire nommé président
L’Allemand Joachim von Braun
Fides rend hommage au regretté cardinal Dias
Les étapes les plus significatives de son ministère

2-0 PAPE FRANÇOIS ET L’ÉGLISE (OU LES EGLISES)
 
 DIRECTION ARLES ET BRIVE-LA-GAILLARDE POUR LA COMMUNAUTÉ SAINT MARTIN
Rédigé par Constance Guillot le 20 juin 2017 dans Religion
© Communauté Saint-Martin.
En septembre prochain, la communauté Saint-Martin s’installera dans deux diocèses : Arles et Brive-la-Gaillarde. Les évêques de différents diocèses font appel à la Communauté depuis de nombreuses années pour repeupler leurs paroisses de prêtres. Elle a déjà 22 ministères. Entretien avec Don Paul Préaux, modérateur général de la communauté.
Pourquoi avoir accepté de vous implanter en Arles et à Brive-la-Gaillarde ?
Nous avons accepté de nous implanter dans le diocèse de Tulle, à Brive-la-Gaillarde puisque nous avons compris, quand nous avons rencontré l’évêque, que depuis 20 ans, il n’y avait pas eu de prêtre ordonné et qu’il y avait un grand besoin, urgent, d’avoir des prêtres. De plus, le projet qu’il nous a confié correspondait tout à fait à ce que nous sommes et il y a donc eu une possibilité d’une nouvelle implantation. À Aix-en-Provence, Monseigneur Dufour nous a beaucoup touché puisque ça fait de nombreuses années qu’il nous appelle. Nous avons pris le temps de discerner et il nous a proposé de nombreux lieux. Monseigneur Dufour insiste énormément sur la mission : « soyez des missionnaires ». Nous savons qu’Arles est très déchristianisé, nous allons donc essayer d’apporter un nouvel élan missionnaire.
Vous êtes de plus en plus demandé dans les différents diocèses, comment expliquez-vous cet appel des évêques ?
Le premier motif est un manque général de prêtre en France, c’est un fait objectif. Le deuxième, est peut-être une douce consolation, c’est que les frères sur le terrain font bien leur travail, un fait plus subjectif. Comme les frères travaillent bien en faisant leur « boulot », ça porte du fruit, les paroisses sont heureuses et les évêques en voyant cela nous demande de nous implanter dans certaines de leurs paroisses. Nous essayions de nous inscrire dans une pastorale plus missionnaire en faisant de l’innovant tout gardant notre attachement à la Tradition.
http://www.hommenouveau.fr/2139/religion/direction-arles-et-brive-la-gaillarde-brpour-la-communaute-saint-martin.htm
 
LE SCANDALE DE L’ÉVICTION DU CARDINAL BURKE
Cet article, tout en reflétant les inquiétudes que soulève, chez la rédaction, l’éviction du prélat en question, n’entame en rien l’obéissance du Rouge et le Noir au Saint Père et à son ministère pétrinien, exprimant tout d’abord l’avis personnel de son auteur.
Faites entrer l’accusé : Son Éminence Raymond Leo Cardinal Burke, 66 ans, Préfet du Tribunal Suprême de la Signature Apostolique, numéro 3 de l’Église Universelle, actuellement en train de faire ses bagages et de quitter son dicastère sur demande expresse du Pape. Il va rejoindre le cardinal Mauro Piacenza, l’archevêque Guido Pozzo et l’évêque Giuseppe Sciacca dont le Souverain Pontife s’est déjà débarrassé au début de son élection.
Que lui reproche le Pape François ? D’être un odieux conservateur. Pire : d’être quasiment le seul conservateur encore en lice, tenant bon devant l’invasion massive de cardinaux libéraux aux postes clefs, organisée méthodiquement par François depuis son élection. Bien pire encore : avoir osé s’opposer au Souverain Pontife lors de la persécution organisée par la nouvelle Curie à l’encontre des Franciscains de l’Immaculée, sur une solide base de Droit Canon dont il est le spécialiste incontesté.
Il y a deux semaines lorsque j’ai eu l’honneur de passer quelques jours en sa compagnie il m’avait glissé à l’oreille à ce sujet : « Les franciscains me disaient “Prions, la Vierge Marie nous protégera de toutes façons“. Ce à quoi j’ai répondu “Oui, mais la Vierge Marie s’attend à ce que vous utilisiez le Droit Canon“ ». Le Cardinal Burke est de surcroît un homme très charitable et pieux : dernier couché et premier levé pour prier, il s’est montré extrêmement bienveillant avec le moins-que-rien que je suis.
Sa sentence ? Le Cardinal Burke sera très prochainement mis sur le banc de touche, rumeur que je suis en mesure de confirmer, non pas Archevêque de Chicago comme certaines rumeurs portaient à croire, mais à un poste honorifique sans aucun pouvoir pour la direction de l’Église. En clair : le Pape François limoge l’expert connu et reconnu du Droit Canon, à quelques jours de l’ouverture du Synode sur les familles –auquel Burke n’avait même pas été convié, alors que son poste lui en donnait le droit- durant lequel sera débattue l’épineuse question de la communion des divorcés-remariés.
Je suis d’habitude plutôt du côté du Pape François, et suis persuadé que la critique facile du Souverain Pontife est l’apanage de beaucoup d’intégristes qui dans leur orgueil pensent qu’ils vont sauver l’Église, alors que c’est l’Église qui nous sauve, mais y a-t-il une précédente institution qui, à la veille de l’ouverture d’un grand débat, a limogé systématiquement tous ses opposants ? Oui, l’Union Soviétique.
La communication bien rodée du Pape François, son air d’ours en peluche joufflu qui fait coucou aux enfants et prends des selfies avec les ados étoufferait presque ce comportement digne de n’importe quel dictateur sud-américain. Le remplacement systématique de tous les cardinaux conservateurs, pourtant reconnus pour leurs qualités et sélectionnés ou confirmés par Benoit XVI, laisse craindre un déséquilibre très dangereux. Comment l’Église aspire-t-elle à trancher sur ces questions centenaires en menant un débat unilatéral ? La meilleure façon de répondre à des questions aussi complexes et aussi engageantes pour la Doctrine est-elle de se priver de tous les spécialistes dont l’avis diverge ?
L’étincelle ? Sa contribution avec d’autres survivants conservateurs au livre Remaining in the truth of Christ, dans lequel il réaffirme le caractère indissoluble du mariage, d’où le caractère adultérin du remariage après un divorce, d’où le sacrilège de leur communion (livre à paraître quelques jours avant l’ouverture du synode). Ce n’est certainement pas très « gentil ». François voudrait surement une Église de gentils. Mais la Vérité n’est parfois pas très gentille. On dirait que le Pape se laisse emporter par l’esprit du monde qui traite chaque problème à la lumière des sentiments. Ils s’aiment ? Marions-les. Ils ne s’aiment plus ? Qu’ils se séparent. Pour des questions aussi profondes, la raison et la prière doivent primer. Un gouvernant qui voudrait lancer de tels débat dans le climat de purge qui règne actuellement au Vatican révèle lui même sa faiblesse. Quand on a la Vérité, on a la sérénité.
Si bien entendu le Pape a le droit de légitimement choisir l’équipe avec laquelle il veut travailler, on peut s’interroger sur les qualités d’un homme, censé être d’Église et de bonne volonté, qui remise aussi violemment un personnage aussi éminent que le Cardinal Burke. Même la forme n’y est pas : d’autres solutions existaient et ont déjà été utilisées comme reléguer Burke à un rôle moins important de la Curie.
On peut aussi s’interroger sur le message envoyé aux fidèles, quand un pape limoge tous les cardinaux proches de ses prédécesseurs. Faudrait-il entrevoir ici que l’actuel Pape pense que Benoit XVI et Jean-Paul II –qui a promu Burke évêque de St-Louis en 2003- se sont tout bonnement trompés sur son cas ?
Ce limogeage fait déjà et va faire grincer beaucoup de dents. Pire, si la stratégie visant à faire passer en force la communion des divorcés-remariés lors du synode est bien une réalité, elle pourrait conduire à des divisions encore plus profondes dans l’église. Beaucoup de cardinaux refuseront de rester fidèles à un pouvoir qui contredirait fondamentalement le message du Christ : « Ce que Dieu a uni, que l’Homme ne le sépare pas ».
http://www.revue-item.com/9565/le-scandale-de-leviction-du-cardinal-burke/
 
CHINE - NOUVELLE SESSION DE NÉGOCIATIONS ENTRE ROME ET PÉKIN
Trois ans exactement après le début des négociations qui sont menées de manière très discrète entre le Saint-Siège et la Chine populaire, Rome s'apprête à accueillir à nouveau une délégation venue de Pékin pour discuter de la finalisation d'un éventuel accord entre l'Eglise catholique et le régime en place. Accord qui aura trait à l’organisation de la vie de l’Eglise catholique en Chine, au mode de nomination des évêques ainsi qu’à la place et au rôle respectifs de ces derniers.
Après la visite à Pékin d’une délégation romaine en mars dernier, c’est donc au tour d’une délégation chinoise de faire le voyage de Rome. Selon nos informations, les négociateurs chinois devraient rencontrer leurs homologues du Saint-Siège dans les tout prochains jours, d’ici la fin de ce mois. Selon des sources chinoises, la composition de la délégation chinoise, qui n’est pas connue dans sa totalité, a légèrement évolué : Guo Wei, un ancien responsable chargé de suivre les affaires catholiques au sein de l’Administration d’Etat pour les Affaires religieuses, a cédé sa place à Dai Chenjing, un autre haut responsable de cette administration chargée de mettre en œuvre la politique religieuse du gouvernement chinois. Aucune conclusion ne peut cependant être tirée de cette évolution dans la composition de l’équipe des négociateurs chinois.
... pour lire la suite : http://eglasie.mepasie.org/asie-du-nord-est/chine/2017-06-21-nouvelle-session-de-negociations-entre-rome-et-pekin

DUBIA : LES CARDINAUX ONT DEMANDÉ AUDIENCE AU PAPE :
réaction et analyse du philosophe Thibaud Collin
Rédigé par Philippe Maxence le 20 juin 2017 dans Religion
Intervention, à Rome, de Thibaud Collin au colloque pour le premier anniversaire d'Amoris Laetitia
Les cardinaux, qui avaient émis des dubia au pape à propos de l'interprétation de l'exhortation post-synodale Amoris laetitia, dubia qui n'ont pas reçu de réponse, viennent de rendre public la lettre de leur demande d'audience auprès du Saint-Père pour évoquer cette question primordiale pour l'Église. Cette lettre, datée du 25 avril dernier et signée du cardinal Caffarra, n'a toujours pas reçu de réponse. Pourquoi un tel silence ? Dans quel contexte s'inscrit-il ? C'est ce que nous avons demandé au philosophe moraliste Thibaud Collin qui a participé récemment, à Rome, à un colloque pour le premier anniversaire d'Amoris Laetitia.
Thibaud Collin, vous faites partie des six laïcs, venus du monde entier qui, pour appuyer les démarches des quatre cardinaux concernant Amoris lætitia, ont participé à un séminaire d’études, à Rome, le 22 avril dernier. Le cardinal Caffarra l'évoque justement dans sa lettre. Quel était votre propos ?
La plupart des commentateurs du chapitre 8 de l'exhortation affirment qu'il est dans la continuité du magistère antérieur. Mais cette unanimité de façade se fissure dès que l'on rentre dans le détail des lectures proposées. Pour certains, Amoris laetitia ne change rien à la discipline sacramentelle concernant les divorcés et remariés civilement. C'est par exemple l'interprétation de l'Institut Jean-Paul II. Pour d'autres, il y a changement entre Amoris laetitia et Familiaris consortio (dans certains cas, les personnes en état d'adultère pourraient communier) mais ce changement serait un développement homogène de la doctrine. Le plus délicat est que de nombreux théologiens et évêques qui tiennent cette ligne utilisent des arguments qui avaient été produits par les théologiens contestataires de l'encyclique Humanæ vitae sur la régulation des naissances (1968). Rappelons qu'une bonne partie du travail doctrinal et pastoral de saint Jean-Paul II a consisté à réfuter de tels arguments et à donner une assise anthropologique, morale et spirituelle à l'encyclique du Bienheureux Paul VI. Il me semble donc que ceux qui comprennent le changement de la discipline sacramentelle comme étant un développement homogène par rapport à Familiaris consortio se trompent. Un développement homogène ne peut pas entrer en contradiction avec le magistère antérieur (1). S'il y a un développement homogène dans Amoris laetitia, il ne peut s'opposer à la discipline sacramentelle dont les fondements dans le magistère antérieur sont clairs. Il me semble qu'il porterait davantage sur les modalités de l'accueil et de l'accompagnement des fidèles dans des situations objectives de péché grave. Il y a sûrement une inventivité pastorale à mettre en œuvre. Mais la pastorale ne consiste pas à proportionner « un évangile crédible » aux capacités humaines. Dieu donne toujours la grâce de ce qu'Il commande par amour pour nous. Le pasteur a à aider le fidèle à se disposer à recevoir pleinement cette grâce.
http://www.hommenouveau.fr/2138/religion/dubia---les-cardinaux-ont-demande-audience-au-pape---br-reaction-et-analyse-du-philosophe-thibaud-collin.htm
 
PAPE SAINT SILVÈRE
Le pape saint Silvère était le fils du pape saint Hormidas, ce qui n’est pas banal.
Ce qui ne l’est pas non plus est qu’il fut fait pape par le roi des Goths, qui comme il va de soi était arien. Puis il fut exilé par l’impératrice Theodora parce qu’il ne voulait pas rétablir à Constantinople le patriarche eutychien qu’avait déposé son prédécesseur saint Agapit.
Et comme il mourut rapidement en son lieu d’exil, sur l’île de Ponza, il fut considéré comme martyr. Ce que confirmèrent les nombreux miracles qui éclatèrent sur sa tombe.
Chaque année à Ponza a lieu une grande procession en l’honneur du saint pape qui mourut en ce lieu pour la foi catholique. Saint Silvère est bien sûr le saint patron de l’île, mais en outre on se rappelle que le pape apparut à des pêcheurs en perdition et les amena sains et saufs à Palmarola, petite île à l’ouest de Ponza.
http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2017/06/20/saint-silvere-5955689.html
 
650 000 CHRÉTIENS ÉVANGÉLIQUES EN FRANCE
Par David Houstin
Le Conseil National des Évangéliques de France (CNEF) a mis en ligne une étude statistique et cartographique des églises protestantes évangéliques en France, composées de 45 groupements et d’églises indépendantes.
Selon le livret, on apprend qu’entre 1970 et 2017, plus de 1 750 églises locales évangéliques auraient été implantées en France. On en compte aujourd’hui 2 521 dans le pays, dont 2 263 en métropole et une nouvelle naitrait tous les 10 jours.
L’étude, qui intègre l’ensemble des Églises locales de France métropolitaine répertoriées dans l’Annuaire évangélique 2017, révèle en outre que 88 % du pays serait couvert par au moins une église évangélique accessible en 30 minutes maximum en voiture alors que pour 41 % des Français, une église serait accessible en moins de 15 minutes par le même moyen de transport.
Selon le même rapport, il y aurait en France 650 000 chrétiens évangéliques dont 500 000 en métropole et 150 000 dans les DOM-TOM. Ce nombre aurait été multiplié par 10 depuis 1950 alors qu’on dénombrait cette année-là près de 50 000 « pratiquants réguliers ».
Le CNEF a lancé il y a quelque temps déjà, le site www.1pour10000.fr dans le but d’encourager à la création de nouvelles églises en France et dans l’objectif d’atteindre un taux de pénétration d’au moins une église évangélique pour 10 000 habitants alors qu’à ce jour il est d’1 pour 29 000 en moyenne.
Si l’intention du CNEF peut paraitre louable et que nous encourageons la création d’églises ainsi que l’évangélisation, dans les temps où nous sommes, chaque leadeur devrait se poser la question de la pertinence de se rattacher à un
https://chretien.news/chretiens-evangeliques-en-france/
 
UNE PARTIE DE L’AFRIQUE NE VEUT VISIBLEMENT PLUS DES CHRÉTIENS
Nous publions régulièrement quelques nouvelles des chrétiens malmenés en Afrique. En voici une nouvelle série qui révèle que là-bas le mot christianophobie n’est pas exagéré.
http://www.infocatho.fr/une-partie-de-lafrique-ne-veut-visiblement-plus-des-chretiens/
 
LES LAÏCS VONT-ILS (À NOUVEAU) PRENDRE PART À LA NOMINATION DES ÉVÊQUES ?
Parmi les nombreux sujets abordés lors du 20e Conseil des neufs cardinaux chargés de réformer la Curie romaine (C9) : la possibilité de consulter les laïcs et religieux pour la nomination des évêques.
Les cardinaux ont étudié la possibilité de mettre en place une plus ample consultation dans la perspective de la nomination des évêques, a expliqué le 14 juin 2017 Greg Burke, directeur du Bureau de presse du Saint-Siège. Il s’agirait notamment de solliciter l’avis des laïcs et des religieux, a-t-il expliqué à l’issue du 20e Conseil des neufs cardinaux qui s’est tenu du 12 au 14 juin 2017 au Vatican. Greg Burke a par ailleurs rappelé que cette manière de procéder existe déjà dans certains diocèses.
Ce sujet a été abordé une semaine après que le pape François est intervenu dans une crise de nomination d’évêque à Ahiara au Nigéria, pour demander l’obéissance des prêtres. Ces derniers avaient accueilli leur évêque avec une certaine hostilité, reprochant au Vatican de ne pas avoir nommé un prélat de l’ethnie majoritaire du diocèse.
Décentralisation de certaines décisions
Les cardinaux ont par ailleurs approfondi leur réflexion sur la décentralisation. Ils ont ainsi évoqué la possibilité de transférer certaines prérogatives de la Curie aux conférences épiscopales : comme l’autorisation d’ordonner prêtre un diacre permanent célibataire, ou devenu veuf, ou de l’autoriser à se remarier. Ainsi que la possibilité pour une conférence épiscopale d’authentifier elle-même des reliques.
Le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège a aussi indiqué que les hauts prélats avaient poursuivi leurs échanges au sujet de différents dicastères. En premier lieu, la Congrégation pour l’évangélisation des peuples, mais aussi la Congrégation pour les Eglises orientales, le Conseil pour le dialogue interreligieux, le Dicastère pour les textes législatifs ainsi que les trois tribunaux – Pénitencerie apostolique, Tribunal suprême de la signature apostolique et la Rote romaine
Projets en cours
En outre, le préfet du Secrétariat pour la communication, Mgr Dario Edoardo Vigano, a présenté l’état de la réforme des médias du Vatican : avancées économiques, gestion. Il a par ailleurs détaillé les projets en cours, confirmés par le récent discours en mai dernier du pape François devant les membres du Secrétariat pour la communication. Le pontife avait notamment mentionné l’intégration de L’Osservatore Romano, initialement dépendant de la Secrétairerie d’Etat, au sein du Secrétariat pour la communication.
Le cardinal George Pell, quant à lui, a informé le C9 sur les travaux du Secrétariat de l’économie, qu’il préside, relatives à la surveillance de l’exercice budgétaire en cours. A noter l’absence pour raison de santé du cardinal Sean O’Malley lors de ce Conseil. La prochaine réunion du Conseil des cardinaux aura lieu les 12, 13, 14 septembre prochains.
http://www.infocatho.fr/les-laics-vont-ils-a-nouveau-prendre-part-a-la-nomination-des-eveques/
http://www.cathobel.be/2017/06/15/eveques-bientot-nommes-laics/
 
LE PÈRE BRUNO-MARIE DUFFÉ NOMMÉ SECRÉTAIRE DU DICASTÈRE POUR LE DÉVELOPPEMENT HUMAIN INTÉGRAL
Le Pape François a nommé ce vendredi 16 juin le père Bruno-Marie Duffé, prêtre français du diocèse de Lyon, secrétaire du Dicastère pour le Développement humain intégral. Il sera donc le bras droit du cardinal Peter Turkson, préfet de ce nouveau dicastère institué le 1er janvier 2017 pour superviser l’action du Saint-Siège dans le domaine social, sanitaire et humanitaire, notamment vis-à-vis des migrants.
Né à Lyon en 1951, ordonné dans cet archidiocèse en 1981, le père Duffé est notamment le cofondateur de l’Institut des Droits de l’Homme de l’Université catholique de Lyon.
Titulaire d’un doctorat en Philosophie du droit et Éthique sociale depuis 1996, le père Duffé a exercé plusieurs charges en paroisse, mais s’est surtout consacré à l’enseignement, dès 1982 en tant que professeur de théologie morale et de doctrine sociale de l’Église à la faculté de théologie de l’Université catholique de Lyon et au centre jésuite de La Baume-Lès-Aix, et depuis 2005 comme professeur d’Éthique sociale et sanitaire au Centre Léon Bérard, le centre régional de lutte contre le cancer, à Lyon.
Il a dirigé de 1985 à 2004 l’Institut des Droits de l’Homme de l’Université catholique de Lyon, qui a activement contribué à la création de la chaire Unesco sur les droits des minorités. Il est actuellement aumônier national du CCFD-Terre Solidaire, membre du Conseil Justice et Paix France, conseiller spirituel régional des EDC (Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens), et directeur du Certificat Universitaire de la Pastorale de la santé, à l’Université catholique de Lyon, pour la formation des aumôniers d’hôpitaux et des responsables de la pastorale de la santé.
Il est l’auteur de nombreuses publications sur le thème des droits de l’homme, et il a participé, en tant qu’expert, à plusieurs missions internationales sous le mandat du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Droits de l’Homme (HCDH) et du Haut-Commissariat pour les Réfugiés (HCR), en collaboration avec différentes ONG, parmi lesquelles Caritas, Terre des Hommes ou encore Médecins sans Frontières. Outre le français, il parle anglais, espagnol et italien.
http://fr.radiovaticana.va/news/2017/06/16/le_p%C3%A8re_duff%C3%A9_appel%C3%A9_au_service_de_la_curie_romaine/1319472
 
CHINE – UN AVOCAT CHRÉTIEN EMPRISONNÉ POUR « SUBVERSION”
Les autorités de la province méridionale du Hunan ont arrêté un ardent défenseur des droits de l’homme et de la liberté religieuse sur des charges fabriquées l’accusant de tentative de subversion de l’État, a appris son père.
Le père de Jiang Tianyong, avocat chrétien incarcéré et spécialisé dans la défense des droits de l’homme, a reçu une notification d’un sous-bureau du Bureau de la Sécurité publique de la municipalité de Changsha l’informant que des fonctionnaires avaient arrêté son fils le 31 mai pour « subversion du pouvoir de l’État », une accusation appliquée à ceux qui veulent renverser le régime, mais qui est habituellement utilisée pour persécuter les avocats défenseurs des droits de l’homme. Selon la loi, elle implique une peine maximum de prison à vie. Tout au long de sa carrière, Jiang Tianyong a vigoureusement dé­fendu des personnes persécutées par le Parti communiste en raison de leur foi : des chrétiens, des bouddhistes tibétains, des musulmans ouïghours, des membres du Falun Gong […]. En 2009, ChinaAid l’a invité aux États-Unis pour témoigner à deux reprises devant le Congrès, notamment sur les pratiques chinoises d’avortement et de stérilisation forcés et sur l’usage permanent d’abus du droit [de la part des autorités]. Jiang disparut en novembre 2016, alors qu’il rentrait à Pékin d’une visite à la famille de Xie Yang, un avocat défenseur des droits de l’homme emprisonné le 9 juillet 2015. […] Jiang a refait surface aujourd’hui, quand les autorités ont informé qu’il était en prison au centre de détention n° 1 de Changsha. Pendant toute la durée de sa dé­tention, on lui a interdit de rencontrer ses avocats. En 2013, la femme de Jiang, Jin Bianling, et leur fille sont allées s’établir en Californie pour fuir le harcèlement [des autorités]. Jiang a aussi obtenu l’asile politique aux États-Unis, mais la Chine lui a constamment interdit de quitter le pays.
http://www.infocatho.fr/chine-un-avocat-chretien-emprisonne-pour-subversion/
 
MONSIEUR ONFRAY AU PAYS DES MYTHES – RECENSION DE LA REFUTATIO DU PR SALAMITO
Onfray l’imposture d’une star ou l’obscurantisme des temps modernes » aurait pu être notre titre de la recension de la Refutatio du Pr Salamito, sur le dernier livre de Michel Onfray, Décadence.
Michel Onfray est un nom porté par les médias comme une des grandes références intellectuelles de la fin du XXe siècle et du début du XXIe.
Il faut pourtant reconnaître qu’hormis une œuvre de vulgarisation et de nombreuses positions données avec la seule autorité de son aura médiatique, il n’existe pas de pensée qui lui soit propre. Si Michel Onfray est d’un courant, il n’est pas une école de pensée. Connu pour ses positions souvent radicales sur la politique ou la religion, il oscille entre diverses tendances, le laissant d’un certain côté insaisissable et par là libre. Il a récemment déconcerté ses pires ennemis, les chrétiens, par ses positions anthropologiques relativement proches d’eux dans ses oppositions aux différentes innovations sociétales.
Son ouvrage récent, Décadence, les prend à nouveau de plein fouet, renouant avec ses vieux fantômes anti-chrétiens. Un temps cité volontiers par ses plus farouches opposants, il s’est radicalement éloigné dans un procès à charge contre eux et leur fondateur supposé, Jésus, à moins que ce ne soit Paul.
Décadence, porte bien son titre en ce qu’il laisse le lecteur décontenancé par la pauvreté intellectuelle de son contenu. Un réquisitoire violent contre le christianisme, catholicisme en tête cela va de soi, pour une plaidoirie saisissante de – j’ose le mot – malhonnêteté. Pour un tout autre auteur nous aurions pu parler d’ignorance crasse, mais le grand Onfray ne peut pas ne pas avoir intentionnellement truffé son ouvrage de tant d’erreurs, aussi grossières parfois.
A moins que le mythe Onfray ne soit une véritable imposture. C’est en tout cas la question que l’on se pose à la lecture de la refutatio à laquelle se livre le Professeur Salamito. Titulaire de la chaire d’histoire du christianisme à la Sorbonne, Jean-Marie Salamito, s’est vu interpeler par nombre de lecteurs de Décadence, sur la charge aux allures scientifiques de Michel Onfray contre les premiers temps du christianisme à commencer par la remise en cause de l’historicité du Christ Lui-même.
Il faut être infiniment reconnaissant à Jean-Marie Salamito de s’être « appuyé » la lecture de ce qu’il convient d’appeler avec l’historien, un univers de mythes. Une très mauvaise copie d’étudiant inculte qui n’aurait pas valu la peine d’une mise au point si l’auteur n’avait eu une telle audience. Et en ce sens, le travail méritoire du successeur de Marrou est une véritable refutatio. En publiant Monsieur Onfray au pays de mythes (Ed. Salvator), ce spécialiste de saint Augustin renoue avec un premier écrit de réfutation, paru il y a quelques années pour rétablir, une fois encore, la vérité suite à une série d’émissions sur Arte. Comme pour les chevaliers de l’Apocalypse, Jean-Marie Salamito est poussé par un devoir de vérité.
« Répéter que Jésus est un concept, noyer sa réalité dans les fictions de quelques apocryphes ou dans les anachronismes d’artistes très postérieurs à l’Antiquité, c’est ce que fait Décadence en de nombreuses pages. » Assénant des vérités qui n’en sont pas, tronquant ses références, jouant de l’amalgame ou de l’anachronisme, ne reculant pas devant ses propres contradictions, Michel Onfray pontifie avec l’autorité de sa réputation, espérant que personne n’irait sans doute vérifier ses dires.
Il est malheureusement tombé sur un spécialiste, un historien qui use de méthode et démonte ses arguments d’autorité point par point en utilisant et vérifiant les sources, les contextualisant (ce que ne fait pas Onfray). On y découvre des erreurs aussi grossières que se tromper de nom de personnages, faire assassiner deux fois à un an d’intervalle un opposant de Constantin, le deuxième grand méchant de service après Paul, le névrosé sexuel. L’avorton de Dieu, un impuissant qui a névrosé l’univers tout entier. Jésus un concept inventé, sans vérité historique. Saint Augustin le guerrier n’est pas le moins mal traité par l’orgueil de Monsieur Onfray qui regarde de très haut celui qui demeure l’un des plus grands penseurs de tous les temps, n’en déplaise au « philosophe de Caen ». L’énumération ridiculisante dont use et abuse Michel Onfray lui sert d’argument scientifique, là où Jean-Marie Salamito n’hésite pas à retraduire du grec, replacer dans le contexte historique et littéraire. « Une telle rhétorique relève de l’obscurantisme et de la démagogie », conclut le Professeur Salamito qui ne peut que relever la cible réelle de cet ouvrage, les chrétiens d’hier et d’aujourd’hui « coupables de croire en un Jésus mythique, d’écouter un apôtre névrosé, d’être antisémites, d’avoir éclipsé la philosophie et de déserter la vie. Les chrétiens de l’Antiquité, toujours pris en bloc, sans la moindre nuance, sont aussi accusés d’avoir, tels les Vandales, usé de violence partout où ils passaient ». Ainsi se résume la pensée de Michel Onfray que Jean-Marie Salamito s’attache à réfuter avec la précision scientifique de l’honnêteté intellectuelle.
A l’inverse, le chercheur conclut : « Au nom de la connaissance vous avez accumulé les ignorances. Au nom de la critique et de la déconstruction, vous avez gonflé des baudruches et diffusé des mythes. »
Comment ne pas imaginer que ce que Michel Onfray fait ici dans un domaine passé au crible de la vérité scientifique, il ne le fait pas ailleurs, voire systématiquement ? Si Jean-Marie Salamito se refuse à porter un jugement au-delà de son domaine de compétence, le lecteur, lui, est conduit à se poser de sérieuses questions sur l’honnêteté intellectuelle du philosophe. La baudruche ne serait-elle pas le philosophe lui-même ? « Vous avez fait feu sur un objet de votre propre imagination » rétorque l’historien au philosophe.
Mais ce travail de réfutation comporte pour tout lecteur un immense bienfait au-delà de la controverse.  En moins de 150 pages, Jean-Marie Salamito éclaire les Évangiles et les premiers temps du christianisme du regard de l’historien. Une véritable leçon utile pour mieux connaître et comprendre un univers plus lointain qu’il n’y paraît et, Michel Onfray en est la preuve, souvent objet de confusions ou de mythes. A qui voudrait se tenir loin de la polémique, cet ouvrage, outre le consternant rappel de la pauvreté de Décadence, serait d’un profit tant culturel que spirituel.
Monsieur Onfray au pays des mythes, ed Salvator, 2017
Jean-Marie Salamito, normalien, agrégé de lettres classiques, est professeur d’histoire du christianisme antique à la Sorbonne (Paris-IV). Spécialiste de saint Augustin, il a publié Les virtuoses et la multitude (Éditions Jérôme Millon) et Les chevaliers de l’Apocalypse. Réponse à MM. Prieur et Mordillat (Lethielleux/DDB). Il a récemment codirigé avec Bernard Pouderon et Vincent Zarini, chez Gallimard, le volume de la Pléiade consacré aux Premiers écrits chrétiens.
http://www.infocatho.fr/monsieur-onfray-au-pays-des-mythes-recension-de-la-refutatio-du-pr-salamito/
 
EMMANUEL MACRON, LES TROIS DÉFIS DE LA VICTOIRE
Le président français pourra compter sur une majorité absolue de députés sans même inclure ses alliés centristes du Modem. Mais ce triomphe politique n’a pas levé tous les obstacles
Impossible, désormais, de rater le début du quinquennat qui s’ouvrira véritablement le 27 juin, avec la rentrée de l’Assemblée nationale, suivie par un vote de confiance au gouvernement dirigé par Edouard Philippe le 4 juillet. Pour Emmanuel Macron, la très nette victoire obtenue dans les urnes dimanche est une sorte de mandat impératif. Le plus jeune président de l’histoire de la République française dispose désormais de tous les leviers du pouvoir, même si l’ombre de l’abstention record (57%) en dit long sur les fractures politiques de l’Hexagone. Comment procéder avec cette Assemblée plus jeune et plus féminine, où l’opposition la plus virulente devrait venir de l’extrême gauche et de l’extrême droite? Quelles priorités et quelles réformes? Trois principaux défis sont maintenant à l’agenda de l’Elysée.
Premier défi: Organiser le partenariat Exécutif-Législatif
Une affaire a empoisonné les premières semaines de la présidence Macron: celle qui a été engendrée par les soupçons autour des arrangements immobiliers familiaux du ministre de la Cohésion des territoires, Richard Ferrand, réélu ce dimanche en Bretagne. Emmanuel Macron et son premier ministre Edouard Philippe (qui va présenter sa démission, puis être reconduit) pourraient donc décider de confier les rênes du groupe parlementaire LREM à cet élu venu du PS, chef d’état-major de la campagne présidentielle victorieuse. Il faudra aussi choisir une candidate pour le «perchoir», la présidence de l’Assemblée, où l’Elysée aimerait voir une femme. Une date ne doit pas être oubliée: celle du 24 septembre, avec le renouvellement partiel du Sénat, même si le mode de scrutin (seuls les élus votent) favorisera cette fois les partis traditionnels. Malgré sa confortable majorité absolue de 308 sièges sur 577 (plus les 42 du Modem), l’exécutif va sans doute poursuivre sa politique de débauchage d’élus à droite, pour affaiblir Les Républicains. Un groupe de députés conservateurs «Macron compatibles» pourrait voir le jour.
Second défi: Tirer le meilleur parti du renouvellement
L’Assemblée nationale élue dimanche est plus jeune (moyenne d’âge: 48 ans), plus féminine (224 députées) et plus représentative de la France réelle. Les «professionnels de la politique», anciens attachés parlementaires, hauts fonctionnaires ou élus carriéristes, ne tiendront plus le haut du pavé. Attention toutefois au syndrome «classe aisée»: 92 députés sont des cadres du secteur privé tandis qu’aucun ouvrier n’a été élu. Agriculteurs et artisans sont en outre presque aux abonnés absents.
Problème: cette nouvelle majorité devra apprendre à
https://www.letemps.ch/monde/2017/06/19/emmanuel-macron-trois-defis-victoire?utm_source=Newsletters&utm_campaign=6d10ab364d-newsletter_alaune&utm_medium=email&utm_term=0_56c41a402e-6d10ab364d-109756397
 
LE PAPE ACCUSÉ D’AVOIR PROTÉGÉ DES PRÊTRES SOUPÇONNÉS D’ACTES PÉDOPHILES
Le scandale provoqué par la révélation des viols subis par des dizaines d’enfants sourds-muets dans un institut religieux d’Argentine éclabousse jusqu’au pape François, accusé d’avoir ignoré les signalements. Les deux prêtres arrêtés fin 2016 avaient déjà été mis en cause en Italie
Le pape François a-t-il ignoré plusieurs alertes sur la présence, dans un institut pour enfants sourds-muets en Argentine – son pays d’origine –, de prêtres qui avaient été accusés de pédophilie lorsqu’ils officiaient pour le même institut en Italie?
C’est ce qu’affirment des avocats représentant des enfants qui disent avoir été victimes d’agressions sexuelles dans l’institut catholique Provolo de Mendoza, au pied de la cordillère des Andes, à 980 kilomètres à l’ouest de Buenos Aires.Lire également: Abusé par le curé Preynat, Bertrand Virieux témoigne
Selon Carlos Lombardi, conseiller de la Fédération des survivants des abus sexuels ecclésiastiques, le réseau L’Abuso, une association de victimes de pédophilie, avait fourni dès 2014 – quelques mois après l’élection au Vatican du pontife argentin Jorge Mario Bergoglio, le 13 mars 2013 – une liste de quinze prêtres qui auraient quitté l’institut Provolo de Vérone (Italie), la maison mère de l’établissement de Mendoza, après avoir été impliqués dans des scandales d’agressions sexuelles.
Parmi eux, Nicola Corradi, transféré en Argentine en 1984 à l’institut Provolo de La Plata (capitale de la province de Buenos Aires) avant de diriger celui de Mendoza à partir de 1996.
Deux prêtres, une religieuse et trois employés arrêtés
Ce même Nicola Corradi, 82 ans aujourd’hui, a été arrêté en novembre 2016 et assigné à résidence en raison de son âge. Il est accusé d’agressions sexuelles contre des mineurs sourds-muets en pension à l’institut de Mendoza.
https://www.letemps.ch/monde/2017/06/19/pape-accuse-davoir-protege-pretres-soupconnes-dactes-pedophiles?utm_source=Newsletters&utm_campaign=6d10ab364d-newsletter_alaune&utm_medium=email&utm_term=0_56c41a402e-6d10ab364d-109756397
 
LA FRANC-MACRONERIE, UNE NOUVELLE OBÉDIENCE ?
Nombre de frères dans l’entourage du Président, logés différemment ou non, se sont affiliés au nouveau grand maître sous une nouvelle bannière.
finalement, pour le LREMMoDem, on est tout de même à 100 sièges de moins que les projections des instituts de sondage qui se veulent prévisionnistes. Comme avec la météo, des micro-climats peuvent parfois détromper les cartographies générales un rien intempestives…
Les Républicains donnés barbotants forment un groupe important, sinon compact et homogène, mais également nettement en dessus des simulations. Le bloc des déterminés et constants auquel ils doivent leur siège, sans doute plus âgé que les petites classes macronistes, est allé voter délibérément, laissant le sable des côtes maritimes et les transats de Paris Plages aux repus de politique et autres indifférents des joutes républicaines…
Je note, aussi, que l’émergence victorieuse d’Emmanuelle Ménard n’a pas interpellé BFM TV et autres médias télévisés qui ont surtout concentré leurs ébats sur les grands battus de l’ère précédente.
Les anciens collègues de la corporation journalistique du maire de Béziers auraient-ils une prévention rentrée et tenace à son égard ?
Donc, nous voici avec cette belle majorité gouvernementale, faite de quelques renards convaincus ou transfuges, de responsables confirmés de la société civile et la cohorte des jeunes pétulants et « pom-pom girls » tout frétillants de leur victoire.
Cette grande assemblée dévote, prête à réformer le pays (antienne connue) va-t-elle se constituer en nouvelle obédience dont les membres prêteront allégeance fidèle et définitive ?
Déjà, nombre de frères dans l’entourage du Président, logés différemment ou non, se sont affiliés au nouveau grand maître sous une nouvelle bannière portée par un maçon de longue date.
Selon la presse, il s’agit de Jean-Laurent Turbet. Cet ex-socialiste a créé la fraternelle Camille-Desmoulins, réunissant les francs-maçons favorables à Emmanuel Macron, qu’il a rencontré l’été dernier. « Nous regroupons des frères de toutes les loges, du Grand Orient à la GLNF. Moi-même, je suis à la Grande Loge de France. » 
http://www.bvoltaire.fr/franc-macronerie-nouvelle-obedience/?mc_cid=436e03ef16&mc_eid=a5eb12b154
 
LA DOCTRINE DE L’ÉGLISE ÉVOLUE-T-ELLE ?
Non, elle ne modifie pas ses positions sur la foi et la morale, même si elle les enrichit et les précise sans cesse. Au total, l’Église nous offre sur vingt siècles un spectacle étonnant de fidélité.
1. 
Ce qui vient du Christ ne peut pas bouger : c’est la pierre solide de fondation, « le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas » (Marc 13,31). La stabilité, la solidité et la constance de l’enseignement de l’Église est même l’une des preuves qu’elle est inspirée par Dieu.
En savoir +
La fiabilité de l’Église repose sur les promesses du Christ
On pourra dire, dans un premier temps, que cela résulte de notre foi dans la fidélité du Christ aux promesses qu’il a faite à son Église : « Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église et Les portes de l’enfer ne prévaudront pas contre elle » (Matthieu 16,18), « qui vous écoute m’écoute » (Luc 10,16), etc… Cela aboutit à cette conviction que, de fait, Dieu a donné à son Église le moyen de ne pas errer dans la foi, c’est-à-dire de ne pas être ballotté à tous vents de doctrines. Des textes de saint Paul disent aussi : « l’Église est colonne et support de la Vérité » (1 Timothée 3,15).
Il faut comprendre tout cela et voir que cela dépasse l’âge apostolique, car le christianisme est basé sur la vérité
Ce n’est pas seulement une promesse pour la première génération, mais une promesse définitive, car cela ne voudrait rien dire que ce ne soit que pour un temps déterminé. L’Église n’en a pas moins besoin aujourd’hui que dans les premiers temps. C’est un besoin constant, vu la place qu’occupe la vérité dans l’expérience chrétienne. Le Christ est lumière et vie, on ne peut pas se contenter d’à peu-près quand il s’agit de rendre compte de son message. Dans le judaïsme, il y a la loi, mais il n’y a pas beaucoup de réalités dogmatiques : on n’enseigne pas grand-chose sur Dieu, sur le monde, etc. Tandis que dans le christianisme, du fait que le Verbe s’est fait chair, on est confronté sans cesse à des questions sur la vérité : qu’en est-il de la vie après la mort, qu’en est-il de Dieu, de la Trinité, du Christ, de la Sainte Vierge... ? Toutes ces questions-là sont matière à réflexion. Si c’étaient seulement des élaborations humaines successives, on ne serait pas aidé, car nous avons besoin d’être sûrs de pouvoir bâtir sur du solide. Cela fait vraiment partie de la foi.
La vérité ne change pas : elle n’est évidemment pas matière à option, et l’Église de Rome a toujours tenu la doctrine véridique
Le deuxième point, c’est qu’on constate quand même cette chose impressionnante (saint Irénée le notait déjà, pour les premières générations) : notre Église a reçu le sûr charisme de la vérité, c’est-à-dire qu’elle ne peut pas errer sur les choses essentielles. À aucun  moment, l’Église romaine n’a erré dans la foi. Elle n’a jamais eu besoin d’être condamnée pour une erreur, pour une hérésie, mais elle a toujours tenu la doctrine droite. Il n’en a pas toujours été de même pour Constantinople ou Alexandrie, autres grands centres du christianisme ancien. Mais c’est un fait que, dans tous les grands débats du passé, l’Église a toujours été finalement dans le sens indiqué par Rome et c’est ainsi qu’elle ne s’est pas éloignée de la vérité.
Il n’y a pas d’exemple d’erreur de Rome sur la foi
On discute sur le cas du pape Honorius (625-638) qui semble avoir donné des gages à l’Empereur sur la question du monothélisme, c’est-à-dire celle de savoir s’il y a une seule volonté dans le Christ. Mais saint Maxime le Confesseur, le grand défenseur de la doctrine des deux volontés qui finit par s’imposer, ne fait pas grief au pape de sa position, qui n’était pas une réponse sur le fond du problème. Le cas du pape Libère (352-366), qui a signé, puis désavoué une formule pouvant sembler favorable à l’hérésie arienne, n’est pas vraiment une objection. Historiquement, on voit que l’Église romaine a très tôt servi de référence. On peut citer Chalcédoine, en 451, où les Pères se lèvent unanimes en disant : « Pierre a parlé par la bouche de Léon », reconnaissant que dans la profession de foi du pape Léon, il y avait complètement la foi de l’Église.
2. 
Cette certitude ne veut pas dire que tout ce qui se dit dans l’Église soit assuré de ne pas bouger, car il y a diverses instances qui ne sont pas toutes assurées du même niveau de crédibilité ; même le Pape n’est pas toujours en état d’enseigner en engageant le Magistère de l’Église. Il est important de percevoir aussi ce qui est vraiment la matière de cette stabilité : elle concerne la foi et les mœurs, non le reste.
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Pour cerner le domaine d’application de cette permanence, de cette infaillibilité, de cette stabilité, il faut distinguer des situations et des domaines
Tout n’est pas proclamé avec la même force. Le pape n’enseigne pas toujours ex cathedra en engageant le Magistère dans les formes les plus  solennelles. Il peut donner un avis, émettre des réserves sur un livre. Souvent il confie l’examen de certaines questions à la Congrégation pour la Doctrine de la foi, dont les décisions sont importantes, mais pas toujours irréformables. Par ailleurs, il y a bien légitimement des tas de choses qui n’arrêtent pas de changer : on a pu habiller les prêtres d’une façon ou d’une autre, on a pu dire la messe dans un sens ou dans un autre... Tout ce qui concerne, en gros, la liturgie, le droit (dans ses aspects les plus ordinaires), l’art, la culture, la musique sacrée ne relève pas de l’infaillibilité... Il y a des domaines dans lesquels on voit une légitime évolution. On voit des choses différentes, voire contradictoires, qui apparaissent selon les périodes. Tout cela ne nous gêne pas du tout, car c’est comme dans une famille : une année, on va à la mer, l’autre année à la montagne. Ce n’est pas pour autant que la famille va exploser pour cela.
Ce qui ne bouge pas, ce sont la foi et les mœurs dans leur dimension universelle
La foi et les mœurs, ce sont toutes les vérités relatives à Dieu et à son dessein sur nous et la morale en tant qu’elle concerne l’homme et toutes ses dimensions. En morale, il y a des sujets qui, pendant longtemps, n’ont pas posé de problème : ils paraissaient tellement évidents qu’on n’en parlait pas, comme le mariage entre un homme et une femme : évidemment, il n’y a pas de décision de l’Église sur ce sujet, et il y a des questions qui sont apparues à cause des possibilités techniques nouvelles, comme la contraception chimique ou la procréation assistée. Il y a des cas où il faut faire appel au contexte : quand saint Paul demande aux femmes de ne pas parler pendant les assemblées, ce qu’il voulait, c’est que les chrétiennes n’apparaissent pas comme de femmes mal élevées et de mauvaise vie, mais il est le premier a en faire ses collaboratrices dans l’apostolat. On comprend ce que voulait dire saint Paul, mais cela n’en fait pas une règle universelle. Derrière toute déclaration de l’Ecriture et du Magistère, il faut se demander qu’elle était l’intention de celui qui parle et quelle force il voulait donner à sa prescription. C’est cela le respect filial.
3. 
Cette certitude ne veut pas dire non plus qu’il ne peut pas y avoir un progrès, que ce serait le fixisme absolu, et qu’on serait obligés de continuer à répéter les mêmes choses indéfiniment. Au contraire, c’est une fois que l’on a une base sûre que l’on peut intégrer éventuellement d’autres choses qui n’avaient pas été tout de suite mises en valeur, mais dans une homogénéité avec ce qui précède. Il y a forcément des vérités qui sont mises à jour progressivement : « l’Esprit Saint nous conduira à la vérité toute entière » (Jean 16,13), car tout n’a pas été aperçu en même temps. Il y a aussi eu des approches qui ont pu légèrement varier mais qui ont enrichi, finalement, le patrimoine de l’Église, sans qu’il y ait contradiction.
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La vérité est toujours plus vaste que les énoncés qu’on peut en donner
C’est pour cela qu’une affirmation ne dit pas tout et qu’elle appelle des compléments. L’exemple le plus célèbre, c’est les conciles d’Éphèse et de Chalcédoine. On a commencé par dire à Éphèse : « Il y a une seule personne en Jésus, absolument ; il n’y a qu’une seule personne, on ne peut pas couper le Christ en deux ». Mais à Chalcédoine, on a dû ensuite préciser qu’il a deux natures, c’est-à-dire qu’il y a bien de l’humain et du divin : on ne peut pas le séparer en deux sujets parce qu’il n’y a bien qu’une seule personne, mais il ne faut pas confondre l’humain et le divin dans le Christ. La vérité se découvre peu à peu dans sa complexité.
Les débats permettent de préciser la vérité et de trouver la ligne de crête
On voit qu’il y a des choses qui restent longtemps latentes dans la pensée de l’Église et qui sont un jour plus explicitées. Par exemple, les débats sur la grâce et la liberté où l’on avait des batailles de chiffonniers jusqu’au XVIIe siècle entre molinistes et jansénistes, entre laxistes et rigoristes, etc.; puis on voit s’affirmer à Vatican II une solution équilibrée. L’Église s’est donc mêlée à ces débats et, finalement, au milieu d’eux, elle a défini une ligne de crête qui s’est affirmée peu à peu. Il ne s’agit pas de choisir entre des termes simples, mais de trouver la note juste.
« L’Esprit Saint vous conduira à la vérité tout entière » (Jean 16,13) et c’est pourquoi il y a donc bien une légitime progression, des précisions, des compléments, etc.
La vérité tout entière, c’est une vérité qui n’est pas encastrée tout de suite dans des formules définitives, même s’il faut de telles formules pour donner un môle solide à la foi. Mais la vérité tout entière ne rentre pas facilement dans des formules. Souvent, elle nous oblige à avancer au milieu de formules diverses pour arriver à en faire l’unité vivante. C’est l’exemple cité plus haut des conciles sur le Christ, qui tantôt insistent sur le côté « unité », tantôt insistent sur le côté « distinction. Il y a donc bien une légitime progression - qui ne veut pas dire qu’on remet en cause ce qui a été fait, que cela serait incomplet : tout ce que l’Église a enseigné reste valable, on ne laisse rien à la poubelle ; mais en même temps, il y a sans cesse un effort d’appropriation de cette vérité, qui aboutit à des précisions, à des compléments, parfois à de nouveaux aperçus que l’on n’avait pas encore mis en valeur jusque-là. C’est toute la richesse d’un magistère vivant, justement : on n’est pas en train de répéter comme des perroquets des formules de jadis. On les accueille avec toujours le même respect, mais on va de l’avant.
4. 
Il faut dire un mot des quelques cas difficiles qui sont évoqués parfois pour remettre en cause la stabilité, la solidité et la constance de l’enseignement de l’Église : la question du prêt à intérêt, la question de la liberté de conscience, nos attitudes face aux Lumières et à la Révolution française, l’esclavage, le péché originel, Adam et Ève, etc.
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L’enseignement de l’Église est tout à fait constant sur Adam et Ève et le péché originel, même si tout n’a pas encore été dit
Le péché originel est affirmé extrêmement nettement dans l’enseignement de l’Église à toutes les époques. Le concile d’Orange en 529 lui a donné sa forme définitive. Mais, pendant longtemps, bien sûr, on ne se posait pas le problème scientifique des origines de l’espèce humaine. C’est avec Pie XII, dans Humani Generis, que l’on commence à affronter la question de l’évolution et du monogénisme. Par exemple : est-ce que la foi chrétienne amène à penser nécessairement à un couple unique à l’origine de l’humanité ? Pie XII dit assez justement : « On ne voit pas, nous, comment on peut affirmer, de fait, l’unité de l’expérience humaine et à la fois sa vocation universelle, la chute et la rédemption, si on n’a pas la vision d’une humanité génétiquement unie ». Il laisse une porte ouverte pour une hypothèse qui permettrait de concilier les deux. Vatican II parle du péché originel, mais n’évoque pas la question de son historicité. Par contre la profession de foi de Paul VI est assez claire là-dessus : elle affirme cet acte comme venant d’Adam et Ève. Cette constance de l’enseignement sur la question est impressionnante, alors qu’il y a eu des périodes où l’on s’en serait bien passé. L’Église a toujours voulu affirmer qu’il y a eu un acte concret de posé par deux personnes, que ceci est au départ de l’aventure humaine et concerne toute l’humanité. On pourrait peut-être aller un peu plus loin dans l’affirmation du monogénisme, mais l’Église est prudente. L’Église ne  dira jamais qu’il n’y a pas eu de péché originel : elle se renierait elle-même. Mais il se peut que l’on arrive à expliquer autrement l’historicité du péché originel que par le monogénisme. On verra. Mais en tout cas, il faut pouvoir maintenir qu’au départ de la condition humaine, il y a un acte historique posé par des personne concrètes  (exactement comme la Rédemption sur la Croix fut l’œuvre d’un homme concret). C’est cela qui est affirmé. On le garde.
Le prêt à intérêt inégal a été justement condamné, mais il n’y a pas de problème avec le prêt à égalité qui s’apparente à un contrat
Il est plus simple de résoudre la question du prêt à intérêt, dans la mesure où, dans les sociétés anciennes (et encore au Moyen Âge), le prêt à intérêt était le prêt inégal, dans lequel on prête à quelqu’un qui est en difficulté économique et à qui on impose des conditions qui, même si elles ne sont pas proprement usuraires, aggraveront sa précarité. C’est ce que l’Église interdit. À partir du moment où apparaît le prêt à égalité, si l’on peut dire (le prêt commanditaire, en gros), où l’un apporte son travail, l’autre son capital pour faire une entreprise qui va rapporter, c’est un contrat d’association qui est permis. C’est le côté inégal du prêt à intérêt, finalement, qui a été condamné.
La liberté totale qui met sur le même plan l’erreur et la vérité, reste extrêmement dangereuse mais la liberté est aussi une condition fondamentale de la foi, comme Jean-Paul II l’a fortement rappelé
Sur la question des droits de l’homme et de la liberté de conscience, la première riposte du pape Pie VI au début de la Révolution n’est pas inintéressante. Il ne se place pas au point de vue du régime politique  (démocratie contre monarchie ou l’inverse). Ce qu’il attaque,  c’est d’abord la prétention de l’État à vouloir réglementer la vie de l’Église ; cela est clair. La Constitution civile du clergé ne peut être acceptée d’un point de vue catholique. Deuxièmement, ce qu’il voit de répréhensible dans la Déclaration des droits de l’homme, c’est l’affirmation que la vérité puisse être mise sur le même pied que l’erreur et qu’on croie tout homme capable de faire le tri, alors que la faiblesse humaine peut appeler la nécessité d’une autorité tutélaire, comme on le voit dans la famille.
Les papes du XIXe siècle resteront fidèles à cette ligne, en soulignant la nécessité pour l’État de défendre la vraie religion, jusqu’à paraître réactionnaires dans un monde qui évolue vers la laïcité.
Leur résistance n’est pourtant pas sans signification : en soulignant que la liberté de l’homme pécheur n’est pas totale, qu’elle doit être éduquée, que l’homme n’est pas une réalité abstraite, mais qu’il fait partie d’un réseau de solidarités qui l’aide à grandir, ils contribuent à approche positive de la liberté de conscience, que développera par la suite le pape Jean-Paul II. Vatican II assume le passage à une société où l’Église ne demande aucune protection particulière, comptant sur la force de la vérité pour développer son enseignement.
La liberté de la presse et la liberté d’opinion ne sont pas des absolus et la vision critique que l’Église a pu en développer est plus utile que jamais
On cite aussi souvent l’exemple de la liberté de la presse ou de la liberté d’opinion que de nombreux documents pontificaux ont l’air de condamner: est-il vrai qu’un cadre protecteur soit mieux adapté à la vie d’une chrétienté que le libre-échange des idées ? On peut le croire quand on voit les courants hostiles au christianisme qui s’efforcent de saper la foi dans le cœur des  petits. Mais de toute façon, nous en sommes pas en mesure de réclamer un droit exorbitant dans la société pluraliste qui est la nôtre. Le grand avantage de la position critique de l’Église, c’est d’avoir permis de décaper la défense des droits de l’homme d’une vision réductrice : en mettant au cœur la liberté religieuse, les papes du XXe siècle ont fait des droits de l’homme une formidable parade à toute prétention de l’État de régir les consciences. C’est le rappel qu’il y a bien une nature humaine qui n’est pas livrée à l’arbitraire des législations.
Pour l’esclavage, on peut regretter qu’il n’y ait pas eu de prise de position avant les condamnations de Léon XIII au XIXe siècle, mais jamais l’Église n’a justifié ces traitements inhumains
Léon XIII a  tiré la sonnette d’alarme, mais évidemment, on pourrait se dire que la réaction est bien tardive (fin XIXe siècle), qu’elle aurait dû venir plus tôt, au moment où l’esclavage profitait à des chrétiens... Les historiens expliquent que l’esclavage, dans les sociétés antiques et jusqu’aux temps modernes, allait de pair avec un certain état de la société où l’on manquait tout simplement de forces de travail. Lorsqu’on a eu de nouvelles sources d’énergie avec la vapeur ou l’électricité, un certain nombre de problèmes se sont trouvés résolus, tandis que le manque d’énergie productrice faisait que le travail humain remplaçait, pour une part, ce qu’ensuite on a ensuite demandé la technique. On a beaucoup dit que, si l’esclavage antique avait pu disparaître, c’est surtout parce qu’on avait trouvé une manière d’atteler le cheval beaucoup plus efficace. C’est certainement vrai, mais l’esclavage n’en est pas moins un mal. L’attitude de l’Église depuis saint Paul n’a pas été de contester la réalité trop répandue à l’époque, mais d’essayer de l’humaniser et de faire évoluer les rapports maîtres/esclaves jusqu’à une forme d’égalité. À terme, cette évolution a fait s’éteindre l’esclavage antique, car si le maître et l’esclave sont égaux devant Dieu, il est difficile de prôner l’esclavage dans toute sa rigueur et de faire de l’esclave un simple bien marchand. Ce qui a fait repartir l’esclavage au XVIe siècle, c’est, paradoxalement, Las Casas, qui en voulant défendre les Indiens, a proposé, pour faire tourner les plantations et les mines, de « faire venir des nègres », attendu qu’ils sont plus solides. Las Casas, que tout le monde considère comme un grand défenseur de l’humanité, est – indirectement, certes – pour beaucoup dans la traite des Noirs. Cette histoire n’est pas à l’honneur des chrétiens. Mais la constance de l’enseignement de l’Église n’est pas là en cause, car elle n’a jamais justifié l’esclavage (à l’inverse d’Aristote et de la plupart des penseurs de l’antiquité).
5. 
L’infaillibilité est en réalité plus nécessaire que jamais et tout le monde nous l’envie : le fait qu’on ait une autorité claire et sûre, qui fait qu’on n’est pas tout le temps dans des débats qui n’en finissent pas et que personne ne serait à même de trancher est un cadeau énorme. Il y a à la fois une autorité et une fidélité sans faille. Tout le monde en a besoin mais ce Magistère n’existe que dans l’Église catholique.
http://questions.aleteia.org/articles/175/la-doctrine-de-leglise-evolue-t-elle/
 
SANT'EGIDIO : “CET ACCORD DE PAIX EST UN PAS TRÈS IMPORTANT POUR LA CENTRAFRIQUE“
Propos recueillis par Laurence Desjoyaux
Une feuille de route pour la paix en République centrafricaine a été signée le 19 juin à Rome. Sant’Egidio a joué un rôle clé pour faire aboutir ce processus. Retour sur les négociations avec l’un de ses principaux acteurs, Mauro Garofalo, responsable du bureau international de la communauté catholique.
C’est un accord ambitieux qui a été signé ce lundi à Rome. Après trois ans d’une guerre intercommunautaire et interconfessionnelle qui a fait de nombreuses victimes et des milliers de réfugiés en Centrafrique, des représentants de l’État centrafricain et de 13 des 14 groupes politico-militaires impliqués dans le conflit ont réussi à s’entendre sur un texte prévoyant un cessez-le-feu immédiat. 
Plus largement, cette feuille de route, signée après trois jours et trois nuits d’un travail intense, aborde les aspects politique, sécuritaire, économique, humanitaire et social. « Dans le premier point, outre le cessez-le-feu sous le contrôle de la communauté internationale, est réaffirmée la volonté de respecter l’intégrité du territoire national, la représentativité et la reconnaissance de tous les groupes politico-militaires pour la reconstruction du pays, le respect des résultats des élections présidentielles et législatives de 2016 et, plus généralement, le travail pour construire "une dynamique de réconciliation" », précise un communiqué de Sant'Egidio. 
Sur le plan de la sécurité, sont garantis la libre circulation des personnes et des biens, le rétablissement de l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire national, tandis qu’au niveau économique, humanitaire et social, est acté l’engagement, entre autres, dans l’œuvre de http://www.lavie.fr//actualite/monde/sant-egidio-cet-accord-de-paix-est-un-pas-tres-important-pour-la-centrafrique-20-06-2017-83022_5.php
 
EMMANUELLE SEYBOLDT : S'OUVRIR AUX LANGAGES DE LA FOI 
propos recueillis par Sophie Lebrun, avec Pauline Pons
Récemment élue présidente de l’Église protestante unie de France, cette pasteure et mère de famille raconte sa rencontre détonante il y a plus de 20 ans avec des paroissiens charismatiques. Et l'ouverture spirituelle qui en a découlé dans sa vie de foi. 
J’ai appris à vivre la foi comme une cantate de Bach. Au sein de ma famille, protestante et très engagée dans l’Église réformée de France puis lors de mes études à l’Institut protestant de théologie de Paris et de Montpellier, j’ai grandi avec cette façon de dire la foi de manière très structurée. Comme chez ce fameux musicien luthérien, l’essentiel s’exprimait en restant très proche de la Bible, sans exubérance. Or, quand j’ai été nommée pour mon premier poste de pasteure, en Ardèche, en 1994, j’ai fait une rencontre détonante : je me trouvais dans une paroisse de sensibilité charismatique. La petite fille sage, très intellectuelle que j’avais été, était sous le choc ; jeune pasteure de 24 ans, j’ai eu l’impression que je ne parlais pas le même langage que mes fidèles. Pire, peut-être ne parlait-on pas du même Dieu… Petit à petit, j’ai appris à connaître les gens, à saisir leur « langue ». J’en ai acquis les codes, compris la syntaxe et je...
http://www.lavie.fr//spiritualite/temoins/emmanuelle-seyboldt-s-ouvrir-aux-langages-de-la-foi-20-06-2017-83020_688.php
 
LA FEMME DANS LA FORMATION DES PRÊTRES : UNE RÉVOLUTION CULTURELLE ?
parMarie Laetitia Calmeyndu
Cette intervention au symposium de la Congrégation pour la doctrine de la foi sur le rôle des femmes dans l’Église (Rome, 26-28 sep. 2016) examine la « grâce eucharistique de la femme » à travers la méditation de figures féminines bibliques : la femme au parfum, Marie la mère de Jésus, Marie-Madeleine, Ève. Les rencontres du Christ avec ces femmes l’ont conduit à sa perfection, dans l’accomplissement de son sacerdoce.
http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=NRT_393_0430&WT.mc_id=NRT_393
 
LE PAPE, AMORIS LAETITIA ET LES CARDINAUX :
Un silence assourdissant selon l'abbé Barthe
Rédigé par Philippe Maxence le 21 juin 2017 dans Religion
L'abbé Claude Barthe, théologien et analyste de la vie de l'Église
Mardi 20 juin a été rendue publique la lettre que les quatre cardinaux, auteurs des dubia adressées au Pape François à propos de l'interprétation d'Amoris laetitia, ont envoyée au Souverain Pontife au mois d'avril dernier pour lui demander une audience. Dans les deux cas, les cardinaux n'ont reçu aucun réponse. Rappelons que les dubia répondent à une procédure habituelle dans l'Église, prenant la forme de questions écrites de façon très précises afin de conduire à une réponse sans équivoque. Elles sont adressées par des inférieurs auprès de l'autorité légitime et constituent, de soi, une reconnaissance, non seulement de cette autorité et de sa légitimité, mais aussi du fait qu'elle seule peut apporter les éclaircissements demandés. N'ayant pas obtenu de réponses à ces dubia, les cardinaux ont donc demandé une audience. L'absence de réponse les a conduits à rendre publique cette demande d'audience. C'est ce qui permet au quotidien La Croix de parler étrangement de « cardinaux frondeurs ». Après l'interprétation qu'a donnée de cette démarche le philosophe moraliste Thibaud Collin, nous avons demandé à l'abbé Claude Barthe, spécialiste des questions touchant à l'Église en général et au Vatican en particulier, de décrypter pour nous cet événement.
Le fait que la lettre au Pape des cardinaux Caffarra, Burke, Meisner, Brandmüller, pour lui demander audience soit restée sans réponse, provoque des réactions indignées partout dans le monde, spécialement en Italie et en France. Comment analysez-vous cet événement ?
Il y a deux aspects, que relèvent d’ailleurs les vaticanistes italiens. D’une part, le silence du pape, qui ne répond pas aux cardinaux qui l’ont interrogé au sujet de la rupture magistérielle du chapitre 8 d’Amoris lætitia, et qui ne répond pas aujourd’hui à leur demande d’audience, est un silence assourdissant. D’autre part, les cardinaux (ceux qui apparaissent dans cette démarche et ceux qui les soutiennent) ont choisi de rendre publiques leurs interventions : ce qui laisse penser qu’il y aura une suite dans la ligne de la « correction fraternelle », respectueuse mais ferme, sur laquelle ils se sont ainsi placés.
C’est là une situation toute nouvelle ?
http://www.hommenouveau.fr/2140/religion/le-pape--amoris-laetitia-et-les-cardinaux---br-un-silence-assourdissant-selon-l-abbe-barthe.htm
 
CORDOUE–LES MUSULMANS, LE QATAR ET LE GOUVERNEMENT SOCIALISTE VEULENT DÉPOSSÉDER L’ÉVÊQUE DE SA CATHÉDRALE
Mgr Demetrio Fernández González, évêque de Cordoue, s’est rendu aux États-Unis début juin. Il était accompagné d’une délégation du chapitre de la cathédrale de son diocèse.
Reçu à l’Hudson Institute, le prélat a alerté sur les manœuvres conjointes menées depuis plusieurs années par le gouvernement socialiste d’Andalousie et des financiers musulmans pour lui arracher la propriété de la célèbre “mosquée-cathédrale” de Cordoue, qui est depuis huit siècles un lieu de culte catholique.
Le quotidien espagnol ABC a rendu compte de cette rencontre.
« Qui est derrière ? », « Qui finance la campagne pour arracher à l’Église catholique sa propriété de la mosquée-cathédrale de Cordoue ? ».
Ce furent les deux questions le plus souvent posées par des spé­cialistes en religion et des journalistes qui suivent la polémique dont l’objet est d’annuler la propriété de la mosquée-cathédrale qui appartient à l’Église catholique. Ces deux questions ont été posées lors de la visite d’une délégation du diocèse de Cordoue à Washington, invitée par l’Hudson Institute [de la capitale des États-Unis], afin de lancer la premi­ère campagne internationale de défense du propriétaire de l’église.
Au cours de cette réunion, des diplomates des États-Unis ont affirmé qu’il y avait « des indices plus que suffisants que l’État du Qatar finançait » cette campagne. Parmi les indices, on a signalé le rôle que jouait un cabinet d’avocats de Madrid qui travaille à cette fin en Espagne, et qui a des bureaux à Madrid, Londres et à Doha, capitale du Qatar. Selon ce qui a été expliqué au cours de cette réunion à l’Hudson Institute, « le problème de fond est qu’il s’agit d’une lutte contre les valeurs occidentales ».
http://www.infocatho.fr/cordoue-les-musulmans-le-qatar-et-le-gouvernement-socialiste-veulent-deposseder-leveque-de-sa-cathedrale/
 
LE PAPE AU CHILI ET AU PÉROU EN JANVIER 2018, APRÈS LA COLOMBIE EN SEPTEMBRE
Accueillant l’invitation des chefs d’État et des évêques respectifs, sa Sainteté le Pape François effectuera un voyage apostolique au Chili du 15 au 18 janvier 2018 (…) et au Pérou du 18 au 21 janvier 2018 », a annoncé ce lundi 19 juin 2017 le directeur de la Salle de presse du Saint-Siège Greg Burke.
Tout en expliquant que le programme exacte du voyage sera publié ultérieurement, il précise certaines de ses étapes. Au Chili, le Pape visitera la capitale Santiago, ainsi que les villes de Temuco, au sud du pays, et Iquique, au nord. Au Pérou, le Saint-Père se rendra dans la capitale Lima mais également à Puerto Maldonado, au sud-est du pays, et à Trujillo, au nord-ouest.
Le dernier voyage apostolique d’un Pape au Chili remonte à la visite de Jean-Paul II en 1987. Le Pape polonais s’était ensuite rendu au Pérou l’année suivante. Depuis son élection, François s’est rendu dans six pays d’Amérique latine : le Brésil en 2013, l’Équateur, la Bolivie et le Paraguay en 2015 ainsi que Cuba et le Mexique en 2016. Avant son voyage au Chili et au Pérou, il aura visité un autre pays:la Colombie, où il se rendra du 6 au 11 septembre 2017.
http://www.infocatho.fr/le-pape-au-chili-et-au-perou-en-janvier-2018-apres-la-colombie-en-septembre/
http://fr.radiovaticana.va/news/2017/06/19/le_pape_fran%C3%A7ois_se_rendra_au_chili_et_au_p%C3%A9rou_en_janvier_2018/1320054
 
VERS UNE RÉINTERPRÉTATION D’HUMANAE VITAE À LA LUMIÈRE D’AMORIS LAETITIA ?
Il semble que les rumeurs soient fondées. Une commission vaticane est en passe d’être mise place pour les 50 ans d’Humanae vitae du pape Paul VI.
Cette commission aura pour but, semble-t-il, de réinterpréter l’encyclique à la lumière d’Amoris laetitia. Après le trouble introduit dans l’Eglise par la multiplicité des interprétations de la lettre du pape François, les inquiétudes vont à nouveau bon train. Malgré la ferme opposition, connue, du pape à l’avortement, assisterons-nous, pour motifs pastoraux, à la relativisation du refus de la contraception ?
 C’est une crainte qui naît notamment du nom du coordinateur de la commission.
« Mgr Marengo, (notre photo) le prélat que le pape François a chargé de la relecture d’Humanae vitae, appartient (…) à la catégorie des prélats convaincus de pouvoir concilier l’inconciliable. En septembre 2015, commentant pour Vatican Insider le travail du synode sur la famille, il proposait que l’on “abandonnât une conception du patrimoine doctrinal de l’Eglise en tant que système clos, imperméable aux questions et aux provocations de l’ici et maintenant où la communauté chrétienne est appelée à justifier sa foi, à travers sa proclamation et par son témoignage” », déclare le Pr de Mattei.
http://www.infocatho.fr/vers-une-reinterpretation-dhumanae-vitae-a-la-lumiere-damoris-laetitia/
http://reinformation.tv/plan-vatican-reinterpreter-humanae-vitae-contraception-smits-71568-2/
 
PHILIPPINES - LES PHILIPPINES LANCENT UN APPEL AUX CATHOLIQUES DU MONDE ENTIER À VIVRE LAUDATO SI
« Je m'engage à me soucier de notre maison commune » : tel est le contenu du message que Mgr Luis Antonio Tagle, cardinal et archevêque de Manille, a adressé au Mouvement catholique mondial pour le climat (GCCM). Ce réseau mondial fondé en 2015, qui œuvre pour ...
« Je m?engage à me soucier de notre maison commune » : tel est le contenu du message que Mgr Luis Antonio Tagle, cardinal et archevêque de Manille, a adressé au Mouvement catholique mondial pour le climat (GCCM). Ce réseau mondial fondé en 2015, qui œuvre pour ... - See more at: http://eglasie.mepasie.org/asie-du-sud-est/philippines/2017-06-21-les-philippines-lancent-un-appel-aux-catholiques-du-monde-entier-a-vivre-laudato-si#sthash.bmGkkMgN.dpuf
 
« JE M?ENGAGE À ME SOUCIER DE NOTRE MAISON COMMUNE » :
tel est le contenu du message que Mgr Luis Antonio Tagle, cardinal et archevêque de Manille, a adressé au Mouvement catholique mondial pour le climat (GCCM). Ce réseau mondial fondé en 2015, qui œuvre pour la mobilisation des catholiques en faveur de la justice climatique, a formulé un « appel à vivre Laudato Si » le 17 juin dernier, à la veille du deuxième anniversaire de la publication de l’encyclique Laudato Si.Cet appel à vivre Laudato Si a pour ambition de sensibiliser 1 % des 1,2 milliard de catholiques à travers le monde aux enjeux environnementaux. Accessible en ligne (LiveLaudatoSi.org), il constitue une « réponse à l’appel urgent du pape François formulé dans Laudato Si » et invite « à prier pour et avec la Création, à vivre d’une manière plus simple et à s’engager à protéger la maison commune ». Le mouvement à l’origine de cette initiative s’est engagé à envoyer à ses signataires des propositions concrètes, de manière à adopter un mode de vie compatible avec cet engagement, pour transformer leur signature en acte. - la mobilisation des catholiques en faveur de la justice climatique, a formulé un « appel à vivre Laudato Si » le 17 juin dernier, à la veille du deuxième anniversaire de la publication de l?encyclique Laudato Si.
Cet appel à vivre Laudato Si a pour ambition
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DE NOUVEAU « HUMANAE VITAE » DE PAUL VI SUR LE TAPIS
publié dans regards sur le monde le 20 juin 2017
Eglise catholique: le plan de “reinterpretation” d’Humanae vitae
Ce sera Mgr Gilfredo Marengo, professeur à l’Institut Pontifical Jean-Paul II, qui sera coordinateur de la commission nommée par le pape François pour “réinterpréter”, à la lumière d’Amoris laetitia, l’encyclique Humanae Vitae de Paul VI, à l’occasion du cinquantième anniversaire de sa promulgation, l’an prochain. Les premières indiscrétions sur l’existence de cette commission, encore “secrète”, rapportées par le vaticaniste Marco Tosatti, étaient de source sûre. Nous pouvons confirmer que cette commission existe bien.
Elle est composée de Mgr Pierangelo Sequeri, président de l’Institut Pontifical Jean-Paul II, du professeur Philippe Chenaux, enseignant d’Histoire de l’Eglise à l’Université Pontificale du Latran et de Mgr Angelo Maffeis, président de l’Institut Paul VI de Brescia. Le coordinateur est Mgr Gilfredo Marengo, professeur d’anthropologie théologique de l’Institut Pontifical Jean-Paul II et membre du Comité de direction de la revue CVII-Centro Vaticano II Studi e ricerche.
La commission nommée par le pape François est chargée de retrouver dans les archives du Vatican la documentation relative au travail préparatoire d’Humanae Vitae, qui se déroula sur une période de trois ans, pendant et après le Concile Vatican II. Le premier groupe d’étude sur le problème de la “régulation des naissances” fut mis en place par Jean XXIII en mars 1963 et élargi à 75 membres par Paul VI. En 1966, les “experts” remirent leurs conclusions au pape Montini, en suggérant d’accepter la contraception artificielle.
En avril 1967, le document réservé de la commission – celui duquel devrait partir aujord’hui la “révision” de l’encyclique – parut en même temps dans le journal Le Monde, en Grande-Bretagne dans The Tablet, et aux Etats-Unis dans le National Catholic Reporter. Mais Paul VI, après deux ans de remous, publia le 25 juillet 1968 l’encyclique Humanae Vitae, par laquelle il réaffirma la position traditionnelle de l’Eglise, qui a toujours interdit la limitation artificielle des naissances. Il s’agit, selon le philosophe Romano Amerio, de l’acte le plus important de son pontificat.
L’Humanae Vitae fut l’objet d’une contestation sans précédents, non seulement de la part de théologiens et de prêtres, mais aussi de certains épiscopats, à commencer par l’épiscopat belge, dirigé par le cardinal primat Leo Suenens qui, au Concile, s’était exclamé sur un ton véhément : « Suivons le processus de la science. Je vous en conjure, mes frères, évitons un nouveau procès Galilée. Un seul procès a suffi à l’Eglise».
Le cardinal Michele Pellegrino, archevêque de Turin, qualifia cette encyclique de l’« une des tragédies de l’histoire pontificale». En 1969, neuf évêques hollandais, parmi lesquels le cardinal Alfrink, votèrent la fameuse Déclaration d’indépendance où ils invitaient les fidèles à refuser l’enseignement de l’encyclique Humanae Vitae. A cette même occasion, le Conseil pastoral Hollandais se prononça en faveur du Nouveau Catéchisme en refusant les corrections suggérées par Rome et demandant que l’Eglise reste ouverte à de « nouvelles approches radicales » sur les sujets moraux, qui n’étaient pas cités dans la motion finale, mais ressortaient des travaux du Conseil, comme les rapports avant le mariage, les unions homosexuelles, l’avortement et l’euthanasie. « En 1968, rappelle le cardinal Francis J. Stafford, advint quelque chose de terrible dans l’Eglise. Au sein du sacerdoce ministériel, entre amis, se vérifièrent partout des fractures qui ne se recomposeraient plus jamais, ces blessures qui continuent à affliger l’Eglise toute entière » (1968, l’anno della prova, dans L’Osservatore Romano, 25 juillet 2008).
Sur le sujet de la contraception, Paul VI s’est exprimé dans Humanae Vitae d’une manière que les théologiens jugent infaillible et donc non modifiable, non que le document réunisse en lui-même les conditions de l’infaillibité, mais parce qu’il réaffirme une doctrine proposée depuis toujours par le magistère pérenne de l’Eglise.  Les théologiens jésuites Marcelino Zalba, John Ford et Gerald Kelly, les philosophes Arnaldo Xavier da Silveira et Germain Grisez, et bien d’autres auteurs, expliquent que la doctrine d’Humanae Vitae doit être considérée comme infaillible, non en vertu de son acte de promulgation, mais parce qu’elle confirme le magistère ordinaire universel des papes et des évêques du monde entier.
Mgr Gilfredo Marengo, le prélat à qui le pape François a confié la tâche de relire Humanae Vitae, fait partie au contraire de cette catégorie de prélats
http://www.revue-item.com/12730/de-nouveau-humanae-vitae-de-paul-vi/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+revueItem+%28La+Revue+Item+%7C+La+tradition+sans+peur%29
 
 ADORER LE MÊME DIEU UNIQUE… »
Tribune sur Riposte Catholique de Cyrille Brun
Il semble que l’affirmation de l’unicité de Dieu soit équivoque et laisse prise à de nombreuses interprétations. Mais avant toute autre chose, pouvons-nous affirmer, en dehors de la Révélation divine et de l’apport de la foi, que Dieu est unique ? Aristote l’a fait il y a déjà fort longtemps. Son fameux premier moteur immobile est unique parce qu’il existe un être, non limité et infini. Deux infinis ne pouvant se trouver côte à côte, si Dieu est, il est forcément unique. L’objet ici n’étant pas de démontrer l’existence de Dieu, ni son unicité, je n’entrerai pas dans les arcanes de cette question. L’intérêt de cette unicité démontrée par le Philosophe est de poser un Dieu sans contraire, sans rival si l’on veut, et sans vis-à-vis. Dieu est, et par ce fait même il englobe la plénitude de l’être. S’il est unique, il n’a pas plusieurs visages qui correspondraient aux différentes religions.
De cette vérité fondamentale, se réclament tous les monothéismes, c’est-à-dire toutes les religions qui croient en l’existence d’un seul Dieu. Toutes ces religions, qui ne sont pas si nombreuses que cela, reconnaissent donc non pas un même Dieu, mais le fait qu’il n’y ait qu’un seul Dieu, ce qui est évidemment fort différent. Croire qu’il n’y a qu’un seul Dieu ne nous dit pas tout ce qu’est Dieu. Et à partir de cette vérité première et fondamentale, les religions monothéistes diffèrent quant à ce qu’elles comprennent être Dieu.
Toutefois, si Dieu est unique, il ne peut y avoir plusieurs dieux différents. Ce qui signifie que, parmi ceux qui croient en l’unicité de Dieu, certains se tournent vers Dieu et d’autres vers des images recomposées et erronées de Dieu. Autrement dit, ce n’est pas parce que nous croyons que Dieu est unique que nous croyons en Dieu. Nous ne croyons qu’en un aspect de sa divinité. Pour pouvoir parler de Dieu à bon escient, c’est-à-dire mettre les bonnes « définitions » sous le mot Dieu, encore faut-il véritablement parler de Lui.
De sorte que deux voies se présentent à celui qui reconnaît qu’il n’y a qu’un seul Dieu. Ou il se tourne vers Dieu, ou il se tourne vers une image recomposée, mais qui n’est pas Dieu. Au mieux c’est une idole, au pire c’est Satan. Une idole est, de façon métonymique, un dieu. Car Dieu est celui vers qui nous allons, celui qui guide et commande notre vie par adhésion, attrait, amour. En ce sens étroit, certains font de mille choses secondaires leur dieu. En ce sens, une vision erronée de Dieu tourne des âmes et des cœurs vers un faux dieu, une idole.
En définitive, il n’y a guère que deux choix, Dieu ou le néant. On ne peut donc dire que partager la foi en un Dieu unique signifie avoir le même Dieu. Partager la foi en l’unicité de Dieu est avoir un point commun avec les autres religions monothéistes, mais en aucune façon il ne s’agit du même Dieu, puisque d’un côté l’adhésion à Dieu suppose d’être effectivement tourné vers Dieu, de l’autre l’adhésion à une image erronée de Dieu conduit à regarder dans une autre direction que celle où Dieu se trouve effectivement.
A partir du moment où Dieu est unique, il n’y a pas ici ou là des bouts de Dieu. Ceux qui professent Dieu dans sa vérité croient en Dieu, ceux qui prêtent à Dieu d’autres attributs que les siens, ne parlent pas de Dieu, mais de leurs idoles. C’est exactement le processus du peuple hébreux et du veau d’or. Et ce petit « écart » n’a guère plu à Yahvé.
Ainsi donc, l’Islam affirme que Dieu est unique, mais ce que les Musulmans vénèrent n’est pas Dieu, mais une idole, un faux dieu, quelque chose qu’ils croient être « comme un dieu ». N’est-ce pas sans nous rappeler la tentation d’Eve : Vous serez comme des dieux ? Car qui se cache derrière l’illusion ? Qui tente de tromper sur l’image divine ? Qui propose à Jésus de déplacer son amour pour Dieu vers des réalités idolâtrées, et plus explicitement vers lui-même ? Satan, prince du mensonge, est derrière cette confusion. Fidèle à son habitude, il part du vrai, pour détourner vers le faux. Il part de l’unicité de Dieu, pour proposer ses idoles à la vénération.
Dieu est unique signifie qu’il n’y a pas plusieurs dieux, mais aussi qu’Il n’a pas plusieurs visages. Croire au Dieu unique n’est pas simplement croire Dieu unique, c’est adhérer à Dieu lui-même. Adhérer, même en toute bonne foi, à une autre image, fût-elle unique, c’est adorer des idoles, inertes, nous rappelle le prophète Elie. En définitive, celui qui donne une illusion de vie à ces idoles est celui qui manie l’illusion à la perfection, Satan. C’est du reste l’ultime avertissement du Christ par la bouche du Père Hamel, alors qu’il allait être égorgé.
De sorte que nous pouvons poser l’alternative suivante entre Dieu et Satan. Non pas un monde bipolaire où Satan serait le pendant mauvais de Dieu. Satan n’est pas Dieu, ni même un dieu. Il est une créature qui veut détourner l’Homme de Dieu et pour se faire se met, via l’idolâtrie, entre eux et Dieu.
La confusion relativiste actuelle, favorisée par l’amalgame, porte atteinte à l’intégrité même de la vérité divine, voile Dieu et fait passer devant Lui nombre d’idoles. Celui que vénèrent les musulmans n’est pas Dieu, mais une idole quoiqu’il en soit de la sincérité des fidèles. De même, le visage du Christ que suivent les Protestants est une défiguration de la vérité même du Fils de Dieu.
On me trouvera extrémiste, mais regardons les choses de plus près. Pourquoi serais-je catholique si je croyais que le Christ est autre que ce que l’Eglise enseigne ? Comment montrer le Christ, chemin vérité et vie, si je laissais croire qu’un visage déformé de Jésus est le chemin, la vérité, la vie ? Dénoncer une erreur n’est pas stigmatiser une personne. Cette conviction affective est un véritable frein au dévoilement du visage réel du Christ. On ne peut montrer le chemin vers Dieu qu’en étant tourné vers Dieu Lui-même. Défendre l’intégrité de la Révélation divine, c’est présenter le chemin véritable en même temps le but ultime qui motive d’emprunter la route ardue : Dieu.
A propos Cyril Brun
Docteur en histoire, spécialiste de la théologie de saint Cyprien de Carthage et enseignant à l’Université de Bretagne Occidentale, Cyril Brun est le rédacteur en chef de Riposte catholique. Chef d’orchestre de formation, critique musical, historien et essayiste chrétien, il a publié plusieurs ouvrages dont « Pour une spiritualité sociale chrétienne » (Tempora, 2007) et « Le Printemps français : le grand réveil de notre civilisation » (Ed. A. de Saint-Prix, 2013).
http://www.revue-item.com/11345/adorer-le-meme-dieu-unique/
 
3-0 ŒCUMÉNISME
4-0 LITURGIE

5-0 SPIRITUALITÉ
 
NOTRE EXISTENCE A-T-ELLE UN SENS ?
Jean Staune
Philosophe des sciences et essayiste, diplômé en paléontologie, mathématiques, gestion, sciences politiques et économiques, chargé de cours à HEC.
Les découvertes scientifiques révolutionnaires du XXème siècle changent notre vision du monde : elles induisent « un réenchantement du monde » qui permet les retrouvailles de la science et de la religion, après deux siècles de séparation.
 
1. Le problème clé de la modernité, cette crise de sens, que des gens comme Max Weber il y a un siècle ou Marcel Gauchet aujourd’hui appellent « le désenchantement du monde » a été la conséquence du développement de la science du XIXème siècle, qui a conduit à la vision classique d’un monde déterministe tout à fait explicable sans « l’hypothèse de Dieu » (Laplace), et à une « triple humiliation de l’homme » (Sigmund Freud) : avec Copernic, il n’est plus au centre du monde, mais sur une planète qui tourne autour d’une « étoile de banlieue », située au deux tiers du rayon d’une galaxie perdue parmi des milliards de galaxies ; avec Darwin, il n’est plus au centre de la nature, mais seulement un singe un peu amélioré ; avec Freud, il n’est plus au centre de lui-même, parce que son inconscient est plus important que son conscient.  En savoir +

2. Il ne faut pas chercher ailleurs les fondements du matérialisme, de l’oubli de Dieu et de la perte de sens de la société occidentale, car les découvertes scientifiques ont un énorme impact sur les idées qui mènent le monde. Cet impact est souvent différé, le temps que la société prenne conscience des implications philosophiques induites par ces découvertes, mais c’est un impact extrêmement profond, à nul autre pareil, et c’est pourquoi il est si important de réaliser aujourd’hui combien les avancées scientifiques du XXème siècle dans tous les domaines du savoir ont rebattu les cartes et changées radicalement les données du problème des rapports de la science et de la religion.  En savoir +

3. Dans le domaine de la Matière, la physique quantique a balayé la prétention de Laplace et des positivistes d’imaginer pouvoir tout expliquer par un modèle déterministe et matérialiste : on sait aujourd’hui par le principe d’incertitude d’Heisenberg qu’il y a une limite absolue à la connaissance que l’on peut avoir du monde qui nous entoure (on ne peut déterminer avec précision en même temps la vitesse ET la position d’une particule), et on sait par l’expérience de la communication instantanée de deux particules distantes (la non-séparabilité, ou paradoxe EPR) qu’il existe une réalité au-delà de l’espace-temps : l’univers ne s’explique pas par lui-même, il n’est pas ontologiquement suffisant.  En savoir +

4. Dans le domaine de l’Astrophysique, l’idée d’un Univers éternel a été abolie par la découverte du Big Bang qui repose aussi la question de Dieu à la fois parce qu’il y a un moment où il n’y avait ni temps, ni espace (d’où vient l’Univers ?) et parce qu’on a pu calculer que si la vie était possible, ce n’était que parce que la quinzaine de constantes et les lois physiques qui régissent l’Univers sont réglées d’une manière incroyablement fine (qui a réglé cela ?).  En savoir +

5. Dans le domaine de la Neurologie, la vision d’un homme conditionné seulement par ses neurones et la chimie de son cerveau d’où émergerait la conscience est remise en question par certaines expériences qui montrent qu’il y a une liberté irréductible de l’esprit qui s’exerce « au moins sous la forme du veto » (Benjamin Libet) : notre conscience n’est pas réductible en totalité à des processus neuronaux.  En savoir +

6. Dans le domaine des Sciences de la vie, la découverte de cas de reproductibilité de l’évolution, comme par exemple la génération des éléments d’un œil « caméra » comme le nôtre chez toute une série d’animaux dont l’ancêtre commun n’avait pas d’œil du tout impose l’idée d’une canalisation de l’évolution vers des formes fonctionnelles qui seraient « prédéterminées depuis le big-bang » selon un paléontologiste comme Simon Conway Morris. Dans cette conception de l’évolution la structure des grands types d’êtres vivants serait inscrite dans les lois de la nature, l’adaptation darwinienne ne faisant que «peaufiner » les détails. Notre apparition s’inscrirait donc dans un processus en partie prédictible.  En savoir +

7. Enfin, dans le domaine des Mathématiques, le théorème de Gödel impose aussi une nouvelle vision du monde en démontrant que tout système logique humain cohérent est forcément incomplet et que la notion de vérité est plus vaste que la notion de démonstrabilité, pointant ainsi vers l’existence d’un « monde des objets mathématiques » avec lequel l’esprit humain pourrait rentrer en contact.  En savoir +

8. L’assimilation progressive par nos sociétés des découvertes fondamentales que sont ces principes d’incertitude, d’incomplétude, d’imprédictibilité va changer radicalement notre vision du monde : une révolution conceptuelle imposée par la science elle-même est en marche, et en ouvrant le « champ des possibles», elle est susceptible de conduire à un réenchantement du monde pouvant avoir un énorme impact sur le destin de nos sociétés.  En savoir +
http://mailchi.mp/mariedenazareth/notre-existence-a-t-elle-un-sens?e=36a29f6496
 
LES LAÏCS VONT-ILS (À NOUVEAU) PRENDRE PART À LA NOMINATION DES ÉVÊQUES ?
Parmi les nombreux sujets abordés lors du 20e Conseil des neufs cardinaux chargés de réformer la Curie romaine (C9) : la possibilité de consulter les laïcs et religieux pour la nomination des évêques.
Les cardinaux ont étudié la possibilité de mettre en place une plus ample consultation dans la perspective de la nomination des évêques, a expliqué le 14 juin 2017 Greg Burke, directeur du Bureau de presse du Saint-Siège. Il s’agirait notamment de solliciter l’avis des laïcs et des religieux, a-t-il expliqué à l’issue du 20e Conseil des neufs cardinaux qui s’est tenu du 12 au 14 juin 2017 au Vatican. Greg Burke a par ailleurs rappelé que cette manière de procéder existe déjà dans certains diocèses.
Ce sujet a été abordé une semaine après que le pape François est intervenu dans une crise de nomination d’évêque à Ahiara au Nigéria, pour demander l’obéissance des prêtres. Ces derniers avaient accueilli leur évêque avec une certaine hostilité, reprochant au Vatican de ne pas avoir nommé un prélat de l’ethnie majoritaire du diocèse.
Décentralisation de certaines décisions
Les cardinaux ont par ailleurs approfondi leur réflexion sur la décentralisation. Ils ont ainsi évoqué la possibilité de transférer certaines prérogatives de la Curie aux conférences épiscopales : comme l’autorisation d’ordonner prêtre un diacre permanent célibataire, ou devenu veuf, ou de l’autoriser à se remarier. Ainsi que la possibilité pour une conférence épiscopale d’authentifier elle-même des reliques.
Le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège a aussi indiqué que les hauts prélats avaient poursuivi leurs échanges au sujet de différents dicastères. En premier lieu, la Congrégation pour l’évangélisation des peuples, mais aussi la Congrégation pour les Eglises orientales, le Conseil pour le dialogue interreligieux, le Dicastère pour les textes législatifs ainsi que les trois tribunaux – Pénitencerie apostolique, Tribunal suprême de la signature apostolique et la Rote romaine
Projets en cours
En outre, le préfet du Secrétariat pour la communication, Mgr Dario Edoardo Vigano, a présenté l’état de la réforme des médias du Vatican : avancées économiques, gestion. Il a par ailleurs détaillé les projets en cours, confirmés par le récent discours en mai dernier du pape François devant les membres du Secrétariat pour la communication. Le pontife avait notamment mentionné l’intégration de L’Osservatore Romano, initialement dépendant de la Secrétairerie d’Etat, au sein du Secrétariat pour la communication.
Le cardinal George Pell, quant à lui, a informé le C9 sur les travaux du Secrétariat de l’économie, qu’il préside, relatives à la surveillance de l’exercice budgétaire en cours. A noter l’absence pour raison de santé du cardinal Sean O’Malley lors de ce Conseil. La prochaine réunion du Conseil des cardinaux aura lieu les 12, 13, 14 septembre prochains.
http://www.infocatho.fr/les-laics-vont-ils-a-nouveau-prendre-part-a-la-nomination-des-eveques/
http://www.cathobel.be/2017/06/15/eveques-bientot-nommes-laics/
 
5 CHOSES À FAIRE POUR RENDRE DIEU FIER DE NOUS
et le remercier pour son SALUT.
Ce ne sont pas nos œuvres qui nous sauvent car la vie éternelle nous est offerte, mais elles sont une confirmation de notre foi car « sans œuvres, la foi est morte » (Jacques 2:26). Ainsi, elles ne nous qualifient pas pour le Paradis tout comme nos péchés ne nous disqualifient pas pour cette même destination.
Lorsque Jésus reviendra pour nous prendre avec lui dans son Royaume céleste, nous dira-t-il « tu as bien fait bon et fidèle serviteur » (Matthieu 25:23) ou bien donnera-t-il la récompense qui nous était due à un autre ? (Matthieu 25:14-30). Si nous avons « simplement » à croire pour être sauvé, les récompenses de chacun seront différentes (Apocalypse 22:12) et… éternelles !
Ainsi, nous pouvons faire certaines œuvres dans l’attente d’hériter de celles-ci (et cela n’a rien de malsain car c’est Dieu lui-même qui a instauré ce principe), mais par-dessus toutes choses, nous devrions les faire avec le même esprit qui anime les enfants désireux de rendre fier leur Père.
Voici 5 choses que nous pouvons faire dans ce sens, en dehors d’entretenir – bien évidemment – une relation intime avec notre Seigneur (au travers de sa Parole, par la prière et par des actions de grâce) :
S’occuper des nécessiteux
Pourquoi est-ce important ? La Bible nous dit que lorsque nous faisons du bien à ceux qui en ont besoin, c’est comme si nous le faisions à Dieu lui-même, et lorsque nous les ignorons, c’est comme si nous détournions notre regard du Seigneur lui-même (Matthieu 25:35-45).
Agir pour l’unité des chrétiens et
Aimer notre prochain comme nous-même
Agir pour l’unité des chrétiens, pourquoi est-ce important ? C’était la dernière grande prière de Jésus (Jean 17:21). Alors qu’il allait bientôt être crucifié, le Christ a prié au Père que ceux qui le suivent fassent UN, animés d’un même esprit. Nous devrions nous soutenir mutuellement, nous entraider, être au service les uns des autres afin de participer plus efficacement au Royaume de Dieu.
Aimer son prochain comme soi-même, pourquoi est-ce important ? C’est le plus grand commandement selon Jésus, tout aussi important que d’aimer Dieu (Matthieu 22:35-40). Combien est-il facile d’aimer sa famille mais qu’en est-il
https://chretien.news/5-choses-a-faire-pour-rendre-dieu-fier-de-nous/
 
6-0 ÉTHIQUE
 
BIOÉTHIQUE – DEUX GRANDES QUESTIONS POUR LA NOUVELLE ASSEMBLÉE
nouvelle assemblée et le nouveau gouvernement ne semblent pas très en phase avec  une anthropologie fondée sur la vérité de la personne humaine. Mais avec tant de nouveaux députés, il va falloir attendre pour y voir plus clair, même si les ayatollahs de l’ancien régime ont été évincés.
Toutefois, deux énormes chantiers se profilent en bioéthique :
– La PMA homosexuelle avec le rapport du CCNE qui va sortir d’ici fin juin (même si c’est surtout la PMA en tant que telle qui pose problème). 
– Le chantier colossal de la révision de la loi de bioéthique prévue en 2018 avec, normalement, des états-généraux prévus dès la fin de l’année 2017. 
Les enjeux sont majeurs et il convient d’être déjà opérationnels et donc de ne pas baisser les bras.
http://www.infocatho.fr/bioethique-deux-grandes-questions-pour-la-nouvelle-assemblee/
 
PARFAIRE LE GÉNOCIDE DES TRISOMIQUES
Au Royaume-Uni, selon le rapport annuel du ministère de la Santé (sic) sur les statistiques de l’avortement, il y a eu en 2016 190.406 assassinats d’enfants à naître, dont 3.208 pour anomalie fœtale, dont 706 pour une trisomie 21.
Depuis 2010, les avortements pour trisomie ont augmenté de 46%. « Grâce » à la mise sur le marché du dépistage prénatal non invasif de la trisomie 21, un test « plus performant ».
La prochaine étape sera l’intégration de ce test dans la politique de dépistage prénatal.
Tuez-les tous.
http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2017/06/20/parfaire-le-genocide-des-trisomiques-5955978.html
 
POURQUOI LES FEMMES EN FRANCE ONT-ELLES PLUS SYSTÉMATIQUEMENT RECOURS AU DÉPISTAGE DE LA T21 ? ANALYSE COMPARATIVE.
Quand le handicap interroge la naissance ». L’Ecole des hautes études en sciences sociales organisait les 8 et 9 juin derniers, deux journées de réflexion autour du diagnostic prénatal (DPN). Parmi les réflexions engagées, l’une d’entre elle étudie l’accès des femmes enceintes au dépistage de la trisomie 21 selon les pays. Gènéthique revient sur les raisons de ces divergences.
En 2010, le dépistage de la trisomie 21 concernait en France 84 % des femmes, contre 61 % en Grande Bretagne et 26 % aux Pays-Bas. La situation a peu évolué depuis cette date, si ce n’est que le taux de dépistage a encore augmenté en France. En 2013, il impliquait 87 % des femmes enceintes dans notre pays. Pourquoi de tels écarts ?  Pourquoi un taux aussi faible aux Pays-Bas, pays libéral s’il en est en matière de santé publique (euthanasie, don d’organes, DPN cf. Pour le Ministre néerlandais de la santé, « si la politique nationale de dépistage conduit à la disparition des personnes atteintes de trisomie 21, la société doit l’accepter »,…) ?
http://www.infocatho.fr/pourquoi-les-femmes-en-france-ont-elles-plus-systematiquement-recours-au-depistage-de-la-t21-analyse-comparative/
http://www.genethique.org/fr/pourquoi-les-femmes-en-france-ont-elles-plus-systematiquement-recours-au-depistage-de-la-t21-analyse#.WUk-pYWcGwl
 
ROYAUME-UNI – LA COUR SUPRÊME REFUSE L’AVORTEMENT GRATUIT POUR L’IRLANDE DU NORD
La Cour suprême du Royaume-Uni a rendu hier son jugement dans une affaire qui a mis en cause le Secrétaire d’Etat à la Santé, accusé de refuser aux femmes habitant en Irlande du Nord un accès gratuit à l’avortement en Angleterre. Par une majorité de 2 sur 3, la Cour suprême a rejeté l’appel.
Les juges traitaient du cas d’une jeune femme anglaise âgée de 15 ans, résidant en Irlande du Nord, qui est tombée enceinte en 2012. L’avortement étant interdit en Irlande du Nord, elle s’est rendue à Manchester pour avorter.  L’acte n’a pas été pris en charge par le National Health Service (NHS).
La jeune fille a alors porté l’affaire en justice, estimant que ce refus de prise en charge ne respectait pas la loi. Le tribunal de première instance et la cour d’appel avaient rejeté leur demande. La Cour suprême vient confirmer la décision.
Dans sa réflexion, la Cour a évalué si la décision du Secrétaire d’Etat pour la santé marquait un juste équilibre entre les droits des requérants et les droits et intérêts de la communauté dans son ensemble. Par ailleurs, elle a fait remarquer que les plaignants et intervenants avaient soumis une documentation internationale surabondante qui avait « exercé une pression sur la Cour » dans le but d’agir pour un meilleur accès à l’avortement.
La Cour a conclu que, compte tenu de la volonté du Secrétaire d’État pour la santé « de rester fidèle au schéma général de distinguer les apports de service de santé gratuits dans chacun de nos quatre pays et à la décision démocratique prise en Irlande du Nord par rapport aux services d’avortement », la décision prise était juste.
Un recours auprès de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) pourrait être déposé.
http://www.infocatho.fr/royaume-uni-la-cour-supreme-refuse-lavortement-gratuit-pour-lirlande-du-nord/
http://www.genethique.org/fr/royaume-uni-la-cour-supreme-refuse-lavortement-gratuit-pour-lirlande-du-nord-67771.html#.WUk_OYWcGwl
 
7-0 LAICITÉ

LE CARDINAL FRANCIS GEORGE DÉNONCE LA RELIGION DU LAÏCISME 
(Source: Riposte-Catholique)
L’archevêque de Chicago, le cardinal Francis George, a écrit cette semaine dans son éditorial hebdomadaire du journal de son diocèse que les Etats-Unis ont désormais leur « religion d’Etat » : le laïcisme. Une religion qui s’impose parfois avec la même brutalité que « la charia ».
Un tel franc-parler surprend aujourd’hui de la part d’un prince de l’Eglise.
Plutôt que de vous donner une idée, quelques citations, je vous propose de découvrir le texte in extenso. Il en vaut la peine. Vous verrez que ce que le cardinal George écrit vaut aussi pour la France et pour d’autres pays jadis chrétiens. Il explique notamment que s’engager sur la route du pouvoir, dans la situation actuelle, suppose une forme d’apostasie : l’acceptation des idoles du jour.
Je vous propose ici ma traduction de ce texte. Le titre choisi par le cardinal est détourné de celui du roman de Dickens, A Tale of Two Cities. – J.S.
LE CONTE DE DEUX EGLISES
Il était une fois une Eglise fondée au moment où Dieu est entré dans l’histoire humaine afin de donner à l’humanité un chemin vers le salut éternel et le bonheur avec lui. Le Sauveur envoyé par Dieu, son Fils unique, n’écrivit pas de livre mais fonda une communauté, une Eglise, sur le témoignage et le ministère de douze apôtres. Il envoya à son Eglise le don de l’Esprit Saint, l’esprit d’amour entre le Père et le Fils, l’Esprit de la vérité que Dieu avait révélée sur lui-même et sur l’humanité en faisant irruption dans l’histoire de l’humanité pécheresse.
Cette Eglise, communion hiérarchique, a continué son chemin au cours de l’histoire, vivant parmi différents peuples et cultures mais toujours guidée
http://www.revue-item.com/9562/declaration-du-cardinal-francis-george/
 
SCANDALE : FRANCE 2 S’EN PREND AUX CATHOLIQUES DE TRADITION !
La chaîne publique cède aux caricatures et tombe dans un anticatholicisme primaire !
Daniel Hamiche, directeur de la rédaction de Riposte-catholique et rédacteur du blog Americatho, était invité cet après-midi à un débat enregistré (diffusé mardi 27 avril à 22h55 sur France 2) faisant suite à un reportage consacré aux catholiques de tradition. Il a bien voulu nous raconter en exclusivité son déroulement.
Daniel Hamiche, directeur de la rédaction de riposte-catholique.fr 
Riposte-catholique : vous venez de quitter le plateau de France 2 pour une émission enregistrée sur les « traditionalistes ». Comment la chose s’est-elle passée ?
Daniel Hamiche : c’est passé !
Que voulez-vous dire ?
Je pensais qu’il s’agissait d’un magazine sur la question des traditionalistes en France. Mais ce ne fut pas exactement le cas…
Vous pouvez préciser ?
Il s’agissait en fait d’un magazine produit par Capa Télévision pour le compte de France 2 et animé par David Pujadas. Ce magazine a pour titre « Les Infiltrés ».
Mais en quoi ce ne fut pas exactement le cas ?
Il ne s’agissait pas d’un magazine faisant le point sur le courant traditionaliste en France, mais d’une charge – qui n’était pas celle de la Cavalerie légère, croyez-moi – contre le traditionalisme catholique.
Et alors ?
Comme l’indique le titre de l’émission, des journalistes se sont “infiltrés” dans un groupe dit « traditionaliste » à Bordeaux pendant plus d’un an pour trouver des arguments à charge contre lui, en particulier, mais contre le traditionalisme en général. Ce groupe, Dies Irae – ses membres le nomment « DI » –, et dont j’ignorais jusqu’à l’existence, est en fait une petite formation de la droite radicale. Par les moyens de l’infiltration et des caméras cachées, les reporters donnent aux spectateurs une image vraiment peu recommandable de ce groupe.
Par exemple ?
On pourra s’en rendre compte mardi 27 avril prochain en seconde partie de soirée (22h55). Les axiomes de base du reportage sont les suivants : traditionalistes = nazis ; écoles hors contrat = couveuses de fascistes ; prêtres en soutane = aumôniers de la L.V.F. La “reductio ad hitlerum” en quelque sorte…
Attendez, c’est grave tout cela. Dites-nous en plus…
Ce groupe Dies Irae, tel qu’on s’en fait une idée en visionnant le reportage – mais ce n’est qu’une idée, et c’est celle qu’on veut évidemment mettre dans la tête des téléspectateurs –, est composé d’extrémistes racistes formatés pour tuer les « Arabes » et les « Juifs » au nom de Dieu dans une improbable « croisade » et parce qu’ils sont « traditionalistes ». L’école hors contrat rattachée à la paroisse Saint-Éloi de Bordeaux est une fabrique de jeunes fascistes puisqu’on y entend des jeunes enfants chanter des chants ou proférer des propos antisémites. Cela, je dois l’avouer, m’a mis plutôt mal à l’aise. Quant aux prêtres desservant la paroisse ou attachés à cette école hors contrat, ce sont des “complices” avérés – au pis – ou inconscients – au mieux – de ces “racistes-fascistes-antisémites”.
Quelle ligne de défense avez-vous adoptée ?
Vous avez raison de parler de “ligne de défense” parce que de témoins que nous entendions être du traditionalisme en France, nous nous sommes retrouvés dans la situation d’accusés de complicité de délits abominables.
Quand vous dites “nous”, c’est qui ?
Dieu merci, j’avais à mes côtés l’abbé Paul Aulagnier. Nous sommes montés à l’échafaud ensemble : l’issue n’est pas très sympathique mais c’est mieux de s’y avancer avec un bon camarade. Rassurez-vous, nous avons gardé la tête sur les épaules…
Et les autres ?
Un très beau “plateau” d’habitués, pour la plupart, des autres plateaux de la télévision publique, privée et galactique. Nihil novi sub sole. L’abbé Alain de la Morandais, que je n’imaginais pas aussi viscéralement hostile aux traditionalistes – lui qui a célébré une messe pour Louis XVI pour des fidèles qui n’étaient pas vraiment partisans de la théologie de la libération – et aux admirables efforts de Benoît XVI pour l’unité des catholiques, et particulièrement agressif contre l’abbé Aulagnier qui a fait une très bonne prestation, Caroline Fourest, fort jolie femme au demeurant mais pertinace dans sa détestation de ce qu’elle nomme les « intégrismes » et plus particulièrement de sa version prétendue “catholique”, Gilles Savary, vice-président socialiste du conseil général de Gironde, qui en a profité pour régler ses comptes avec Alain Juppé ce qui a provoqué chez moi un début de bâillement, Frédéric Lenoir du Monde des Religions, au fond assez proche de Caroline Fourest mais invitant gentiment après l’émission l’abbé Aulagnier à mettre de l’ordre sans sa maison (l’IBP je suppose), un inspecteur général de l’Éducation nationale de Gironde ayant diligenté une enquête sur l’école hors contrat de Bordeaux dont la conclusion fut qu’elle n’était pas aux normes (dont je n’ai pas très bien compris si elles étaient idéologiques ou sanitaires), et, invité surprise, puisque je ne l’ai su que sur le plateau, Mouloud Aounit, président du M.R.A.P. et professionnel de l’antiracisme…
Personne de la Conférence épiscopale ?
Non, personne. La production avait pourtant invité un représentant officiel à cet enregistrement, mais le diacre proposé par la Conférence ne semble pas avoir été agréé par les producteurs pour une raison que j’ignore.
Revenons à votre ligne de défense…
Dans le peu de temps dont j’ai disposé (8 invités pour 52 minutes, ce n’est pas le “grand oral” de l’E.N.A.), j’ai dénoncé les caricatures de ce reportage : la caricature donnée de ce groupe DI, la caricature de l’assimilation du traditionalisme en général avec ce groupe en particulier, et la caricature des écoles hors contrat avec ce que le reportage nous disait de celle de Bordeaux.
C’est tout ?
Non ! j’ai dû faire encore trois ou quatre saillies – dont on verra bien ce qu’il restera au montage – en rappelant que les cimetières catholiques aussi étaient profanés, alors que Caroline Fourest ne parlait que des cimetières musulmans et israélites, les persécutions extrêmes contre les chrétiens, allant jusqu’à la mort, alors que Mouloud Aounit ne parlait que « d’antisémistime » et « d’islamophobie », et en rappelant à un Père de la Morandais particulièrement sarcastique que j’étais un catholique qui n’avait jamais quitté l’Église et que j’étais même paroissien d’une paroisse dont il fut le curé à Paris, il y a à vrai dire de nombreuses années. Cela semble l’avoir surpris tant ses préjugés sont enracinés.
Quel bilan tirez-vous de tout cela ?
Une certaine gêne. Non pas d’avoir été “piégé” – j’ai l’habitude des plateaux de télévision… –, mais de n’avoir pu, qu’en toute dernière minute, dire tout le bien que je pensais des efforts de Benoît XVI pour la réconciliation des catholiques. C’était cela le vrai sujet d’un magazine sur les « traditionalistes ». On est passé à côté une fois de plus. L’ancien maire juif de New York, Ed Koch, vient d’écrire dans un quotidien israélien que la campagne des médias américains contre l’Église et Benoît XVI n’avait rien à voir avec l’information. Il a bien raison et je viens de le constater. Ce n’est pas un “scoop”.
Propos recueillis par Arthur Leroy
http://www.revue-item.com/2420/scandale-rance-2-s%e2%80%99en-prend-aux-catholiques-de-tradition/
 
8-0 SOCIÉTÉ (et élections)
 
QUI SONT LES MINISTRES DU GOUVERNEMENT PHILIPPE 2 ?
Voici les nouveaux ministres :
Vidéo
Le nouveau gouvernement post-législatives d'Edouard Philippe est un gouvernement élargi, avec l'arrivée de plusieurs nouvelles têtes.
De la promesse d'un simple "remaniement technique" post-législatives, on est passé à un vaste jeu de chaises musical : le secrétaire général de l’Elysée Alexis Kohler a égrené ce mercredi 21 juin, en début de soirée, la composition du gouvernement Philippe 2.
Une nouvelle équipe de 29 membres (15 femmes et 14 hommes), marquée par plusieurs départs d'importance dont deux ministres régaliens, François Bayrou (Justice) et Sylvie Goulard (Armées), démissionnaires en raison de l'affaire touchant les assistants parlementaires des eurodéputés MoDem. Richard Ferrand et Marielle de Sarnez sont eux aussi remplacés.
L'ex-maire du Havre Edouard Philippe avait lui été reconduit dans ses fonctions de Premier ministre lundi soir.
Cinq nouveaux ministres font leur entrée dans le gouvernement. Deux sont issues du PS : la juriste et membre du Conseil constitutionnel Nicole Belloubet, nommée à la Justice où elle succède à François Bayrou, et Florence Parly aux Armées pour succéder à Sylvie Goulard.
ETC…
http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20170621.OBS1051/qui-sont-les-ministres-du-gouvernement-philippe-2.html#xtor=EPR-3-[ObsDerMin]-20170621
Ou
http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20170621.OBS1021/en-direct-remaniement-bayrou-et-sarnez-absents-du-gouvernement.html
 
MACRON, UN ÉMULE DU PAPE FRANÇOIS ?
Le porte-parole de l'Eglise catholique dans le canton de Vaud trouve le nouveau président français fort à son goût et n'hésite pas à voir en lui un émule du pape François :
La spiritualité de Macron désarçonne les catholiques
L'invité Jean-Brice Willemin, porte-parole de l’Eglise catholique dans le canton de Vaud, zoome sur la face profonde du président français.
Emmanuel Macron inspire de la défiance dans les milieux catholiques de France. C’est d’abord la droite identitaire hostile au mariage pour tous et à la procréation médicament assistée (PMA) pour tous les couples. Elle représente les deux tiers des catholiques pratiquants ou proches de l’Eglise. Beaucoup d’entre eux supportent mal que le président français considère les petits-enfants de son épouse comme les siens!
C’est aussi le courant chrétien social solidaire des personnes fragiles qui est inquiet par son programme économique d’essence libérale. Cet ancien banquier de chez Rothschild ne leur apparaît pas assez social et solidaire.
Bref, comme en politique, être au centre en religion, entre les progressistes et la droite identitaire catholique, c’est suspect pour une majorité de chrétiens.
Pourtant, jusqu’à présent, Emmanuel Macron est apparu plus proche des chrétiens sociaux que des catholiques conservateurs. Lorsqu’il visitait un centre d’hébergement parisien du Secours catholique – Caritas en Suisse – il a confié qu’être chrétien, c’est défendre les droits des plus pauvres, et non pas se battre pour retirer des droits à des hommes et des femmes homosexuels.
Et la hiérarchie de l’Eglise? Elle aussi, ne cache pas sa méfiance. Une grande majorité des évêques français n’ont pas donné de mot d’ordre contre le Front national. Le pape François est lui aussi resté neutre, relate l’hebdomadaire catholique La Vie. Du favori, il a dit «je ne sais pas d’où il vient»; et de sa rivale? Il l’a situé en représentante de «la droite forte».
Cette distance du pape envers Macron étonne les sociologues de la cathosphère française (!!!). Le président français n’a jamais renié sa foi, lui qui a été baptisé catholique à l’âge de 12 ans de sa propre initiative. Et comme le pape, il a été formé à la discipline jésuite. De celle-ci, il a puisé une spiritualité qui valorise une relation à Dieu plus intérieure qu’institutionnelle. (si on vous le dit !)
Leur parenté spirituelle, leur agilité intellectuelle et leur souplesse dans l’action les amènent à agir de façon semblable. Ils associent des idées antagonistes pour assurer une meilleure dignité humaine. Le pape François encourage l’accueil des réfugiés tout en invitant les chefs d’Etat à la prudence dans leurs politiques migratoires. Emmanuel Macron veut en même temps promouvoir une liberté économique et assurer une solidarité avec les plus fragiles.
Cette volonté de faire dialoguer deux aspirations contraires au premier abord, Emmanuel Macron s’y est familiarisé au contact du philosophe protestant Paul Ricoeur, dont il a été l’assistant. Ce mode de pensée macronien a déjà désarçonné les élites politiques, les milieux patronaux et syndicaux. Aux catholiques de France aujourd’hui de vite remonter en selle pour veiller à une France qui redevienne vraiment la patrie de la liberté, de l’égalité, de la fraternité.
... symptomatique d'une certaine forme de nouvelle bienpensance dans des milieux catholiques !
http://belgicatho.hautetfort.com/archive/2017/06/21/macron-un-emule-du-pape-francois.html
 
VU DE L’ÉTRANGER. EN FRANCE, LE “GOUVERNEMENT DES IRRÉPROCHABLES” AURA TENU UN MOIS
Touchés par des affaires, quatre ministres ont déjà annoncé qu’ils ne feront pas partie du prochain gouvernement d’Édouard Philippe. La moralisation de la vie politique française sera tout sauf simple pour Emmanuel Macron, souligne la presse étrangère.
Après Richard Ferrand lundi, Sylvie Goulard mardi, ce sont Marielle de Sarnez et surtout François Bayrou qui ont annoncé, ce mercredi 21 juin, qu’ils ne feraient pas partie du prochain gouvernement d’Édouard Philippe. Si des explications officielles ne seront données que lors d’une conférence de presse à 17 heures, c’est vraisemblablement l’affaire des assistants parlementaires européens du Modem qui a poussé les deux ministres hors du gouvernement.
“Encore un qui mord la poussière” (“Another one bites the dust”), attaque le Financial Times ce mercredi matin en évoquant le départ de François Bayrou. Pour le quotidien britannique, ces démissions en cascade “constituent une gêne pour M. Macron, qui a promis de nettoyer la politique française après une série de lourds scandales sur le financement des partis et le népotisme”.
Un gouvernement déjà “décapité”
C’en est donc fini du “gouvernement des irréprochables”, comme le note le quotidien espagnol El País, soulignant que celui-ci aura tenu “à peine un mois”. “En clair, et même si les ministres n’avaient pas encore pris toutes leurs marques en raison de la campagne pour les législatives, le premier gouvernement du quinquennat Macron est décapité”, résume le journal suisse Le Temps. Avec le départ du ministre de la Justice, “le mini-remaniement attendu aura débouché sur un maxi-bouleversement”, estime le quotidien de Lausanne.
“Ce qui devait être une formalité technique consistant à renommer les ministres se transforme en casse-tête pour Macron en raison des soupçons pesant sur ses ministres”, avance Politico. “Ces allégations ne correspondent pas aux promesses faites par le président de ‘moraliser’ la politique française”, enchérit le site d’information basé à Bruxelles.
Outre-Manche, The Guardian rappelle que “Macron avait insisté sur l’obligation pour ses ministres d’être moralement irréprochables : on l’a surnommé Jupiter, le dieu romain tout-puissant incarnant le sens de la morale et l’obligation de se comporter correctement”. Le quotidien britannique se souvient également des “tensions évidentes” entre Macron et Bayrou après le succès de la présidentielle :
À l’époque, Bayrou semblait avoir remporté le duel, obtenant plusieurs ministères importants pour son parti, dont le sien, à la justice. Mercredi, Macron a montré sans trembler qui était le patron.”
http://www.courrierinternational.com/article/vu-de-letranger-en-france-le-gouvernement-des-irreprochables-aura-tenu-un-mois
 
RICHARD AU PARLEMENT, COMME LE MISTRAL, C’EST LE FERRAND GAGNANT !
En quittant le gouvernement, Richard Ferrand bénéficie désormais de l’immunité parlementaire.
Oukéti, oukéti ? Lapala, lapala ! Et tes cent thunes, dans le baba. On se croirait dans le Barbès parisien, au Marché aux voleurs, ambiance Les Ripoux, très pittoresque film de Claude Zidi, millésime césarisé de 1984.
C’est, en gros, le scénario de l’exfiltration de Richard Ferrand, ministre de la Cohésion des territoires, chargé de remettre un peu de cohésion dans la future Assemblée, même si légèrement plombé par des affaires qui, naguère, n’auraient pas fait plus de bruit que ça, mais qui, aujourd’hui, agitent le Landernau journalistique.
Oukéti ? Laplula ! Richard Ferrand, donc, fort d’une élection de maréchal dans son Finistère natal, serait chargé de diriger le prochain groupe LREM au Parlement, histoire, sûrement, de tenir en laisse la masse de jeunes impétrants n’ayant pas forcément lumière, eau et gaz à tous les paliers (voir leurs récentes interventions télévisuelles pour mesurer l’ampleur du désastre). Tiens, au fait, truc bizarre ayant échappé à nos chers confrères : LREM pour La République en marche, ça sonne encore mieux que l’UMPS, acronyme jadis popularisé par Marine Le Pen. Ça fait LR & EM, comme Jacob et Delafon ou, mieux, (L)es (R)épublicains et (E)mmanuel (M)acron… Passons.
Oukéti, mépala ? Eh oui, en quittant le gouvernement, Richard Ferrand bénéficie désormais de l’immunité parlementaire.
http://www.bvoltaire.fr/richard-parlement-mistral-cest-ferrand-gagnant/?mc_cid=fae74de520&mc_eid=a5eb12b154
 
MACRON COMME ARTISAN ET SEUL BÉNÉFICIAIRE DE LA SCISSION CHEZ LES RÉPUBLICAINS
Chez les Républicains, lors des législatives, il y avait trois campagnes en une. Il y avait celle favorable à la majorité, une autre rassemblant ceux qui étaient contre et, enfin, la troisième, ceux qui n’étaient ni pour ni contre, bien au contraire. Il était peu probable que, dans la nouvelle Assemblée, ils puissent faire groupe commun. Il y aura donc deux groupes de députés LR. Nous trouverons donc des Républicains canal historique, dans l’opposition, probablement avec le même président, Christian Jacob, d’autres dans la majorité, les « constructifs » pro-Macron, autour de Thierry Solère (photo) qui en est l’architecte et qu’il dirigera peut-être si, d’ici là, il n’est pas promu ministre.
Cela s’appelle une scission. L’artisan en est Emmanuel Macron lui-même, LR ayant réagi comme il l’espérait. Il avait besoin de soutiens plus nombreux à droite pour atténuer le rose vif de son attelage majoritaire et de son entourage, il a donc fait son marché parmi les Républicains, épargnant la présence de candidats d’En marche aux uns, en imposant aux autres, les premiers ont été élus pour la plupart, presque tous les autres ayant été renvoyés dans les ténèbres extérieures de la défaite.
On ne s’étonnera donc pas que ce soient les protégés de l’Elysée qui aient constitué un groupe à son service. Dans la « nouvelle » politique, cela s’appelle un « renvoi d’ascenseur » comme… dans l’ancienne. Evidemment, les autres qui étaient hier encore leurs compagnons voient en eux des traîtres alors que, eux aussi, comme leurs frères désormais ennemis, ont voté Macron au second tour de l’élection présidentielle, mais c’était alors pour « sauver la République » contre Marine Le Pen, ça ne compte donc pas…
Sans même parler de morale politique, les ralliés à la majorité nouvelle, à l’évidence, font un mauvais calcul à court terme dont ils finiront par être les victimes. Si Macron réussit son quinquennat, ce dont nous doutons, ils n’en tireront aucun profit, ils n’auront été que l’appendice inutile d’une majorité macroniste qui n’aura pas eu besoin d’eux pour accomplir le programme du chef de l’Etat. S’il
https://fr.novopress.info/206517/macron-comme-artisan-et-seul-beneficiaire-de-la-scission-chez-les-republicains/
 
AVEC EMMANUEL MACRON, LA FRANCE VA-T-ELLE REJOINDRE LA SOLIDE CROISSANCE EUROPÉENNE ?
La commission Européenne a présenté tout dernièrement les résultats et les prévisions économiques des 28 membres de l’Union européenne. Une croissance solide semble s’être bien installée avec 1,7% en 2017 et 1,8% prévu pour 2018.
Pour 2017, la performance serait certainement un peu meilleure que ce qui avait été envisagé en début d’année. Il est même escompté pour l’ensemble de l’Union une croissance de 1,9%, du jamais vu depuis plusieurs années !
En ce qui concerne la France, après quatre années de stagnation, en 2016 l’activité économique a retrouvé une reprise mais très poussive par rapport aux niveaux européens. Le PIB a connu une hausse de seulement 1,1% par rapport à 2015. Vous allez dire que c’est beaucoup mieux que les 0,3 de 2013 et 0,4 de 2014, mais ce n’est pas mieux que les 1,1 de 2015 ! Malgré tous les plans de relance et une conjoncture très favorable.
En Europe, sur 28 membres, treize ont enregistré une croissance de plus de 2% du PIB. Le premier pays est de loin l’Irlande qui avec ses 7,8% fait figure de « fusée ». Le suivant est Malte avec 6,3%, le Luxembourg 4,8%, la Suède 4,1%, la Roumanie 3,8%, la Pologne et la Slovaquie 3,6%, l’Espagne 3,2%, la Bulgarie 3%, la Hongrie et la Slovénie 2,9%, la Lettonie 2,7%, le Royaume-uni 2,3% et les pays-bas à 2%. ensuite vient les
http://www.economiematin.fr/news-avec-emmanuel-macron-la-france-va-t-elle-rejoindre-la-solide-croissance-europeenne-
 
LES VRAIES BONNES RAISONS DE SE RÉJOUIR DU TRIOMPHE D'EN MARCHE
En Marche a triomphé dimanche 18 juin 2017, même si ce triomphe est plus limité qu’attendu. Voici quelques bonnes raisons de s’en réjouir. Surtout quand on n’a pas voté Macron aux présidentielles.
Commençons par les mauvaises raisons de se réjouir de ce triomphe. Certains imaginent qu’Emmanuel Macron profitera de cette victoire et que celle-ci aidera directement l’intérêt général. C’est évidemment une erreur magistrale d’interprétation.
En réalité, la victoire d’En Marche est à la fois trop étroite et trop large pour que le Président en retire un véritable bénéfice politique durable. Trop étroite, car elle est loin des 450 sièges évoqués un temps et elle montre que l’électorat a commencé ses premiers repentirs devant la majorité présidentielle. Trop large, car elle donne une majorité absolue au seul mouvement En Marche, qui pourra gouverner sans contradiction.
Commence désormais une période où le principal risque auquel le candidat sera exposé sera de voir sa majorité devenir la caricature d’elle-même. L’image d’une France d’en-haut qui écrase la France d’en-bas risque de prendre forme dès les prochaines semaines.
Personne ne peut d’ailleurs anticiper quelles difficultés, quels conflits sociaux hanteront ce mouvement de caricature.
Les vraies raisons de se réjouir
Non! la vraie raison de se réjouir tient à l’implosion des élites politiques traditionnelles qui ont contribué à enkyster le pays dans le désespoir et dans la haine de soi. C’en est fini de ces boulets appelés Marisol Touraine, par exemple, et quelques autres, qui tiennent depuis des années des discours hors sol et prolongent indéfiniment des politiques qui n’ont pas d’avenir.
On accordera une mention particulière au coup de force mené par Manuel Valls à Évry. L’ancien Premier Ministre jette le masque sur une brutalité anti-démocratique qui illustre bien le mensonge sur lequel la classe au pouvoir a bâti sa fortune.
Au coeur de ce grand nettoyage, la débandade de la droite historique est la meilleure nouvelle qui nous soit arrivée depuis longtemps. Après une campagne lunaire, François Baroin a en effet sapé méthodiquement toutes les chances que la droite parlementaire avait de sauver ses meubles. Face au vide idéologique, En Marche jouait sur du velours. Enfin, cette génération « bien née » portée au pouvoir par Chirac et Sarkozy pour mener une politique godillot, et qui s’est soudain crue sortie de la cuisse de Jupiter, va partir.
http://www.economiematin.fr/news-victoire-legislatives-en-marche-macron-elite-renouvellement-verhaeghe

LE SCANDALE DU LATIN AU BAC
Dans sa chronique hebdomadaire : « génération décervelée » Jeanne Smits, dans Présent du 11 septembre 2009, attaque avec vigueur et intelligence, le choix de l’éducation nationale de faire étudier aux élèves, pour le bac de 2010- 2011, le texte licencieux d’Ovide : « l’’art d’aimer »
Le scandale du latin au bac
Parvenir à imposer la pensée unique jusque dans les études littéraires classiques relève de l’exploit. Voilà comment l’Education nationale s’y est prise. Au lieu de tester, comme jadis, les lycéens latinistes sur
leur connaissance approfondie de la langue, du vocabulaire, de la grammaire latine en les invitant à traduire, et éventuellement commenter un texte de leur niveau, on les invite à une forme de bachotage où les « compétences » dont on parle aux parents passent définitivement au second plan. Une seule œuvre est désormais au programme, alors que, depuis 2001, une approche par thèmes permettait d’aborder de nombreux auteurs des plus classiques, depuis Virgile – en vedette, et c’est bien ainsi – jusqu’aux historiens. Une seule œuvre que l’on étudiera donc jusqu’à plus soif, mais avec une attention soutenue puisque la version, qui reste d’actualité dans l’épreuve écrite du bac, portera à coup sûr sur un extrait de l’œuvre ou de son « contexte immédiat ». Une version de cinq lignes maximum, 50 à 60 mots dont la
traduction adéquate rapporte 40 points au plus sur les 100 possibles. Tout le reste de l’épreuve porte sur un commentaire en français d’un extrait de l’œuvre d’une trentaine de vers ou de lignes de l’œuvre imposée, le texte latin étant fourni, avec sa traduction française en regard, lors de l’épreuve. Le dictionnaire est, bien sûr, autorisé…
Pour les baccalauréats de 2010 et 2011, l’œuvre choisie est donc L’art d’aimer d’Ovide. Naguère, dans les anciens programmes, il était possible de n’en retenir que des extraits abordables par des lycéens. Désormais, il faut étudier ce texte licencieux, où le poète du Ier siècle détaillait en vers la manière de séduire une amante ou un amant en vue du seul plaisir, évidemment en dehors du couple légitime (où l’ennui est de mise, sans doute, et où seul le devoir compte…) et loin des bassesses de la prostitution. Que cette œuvre fasse partie de notre patrimoine culturel ne fait pas de doute, mais son caractère explicite, profondément cynique, foncièrement immoral dans ses leçons de séduction amoureuse le rend inapte et même inepte pour un âge où justement les émois amoureux ne sont pas encore assez maîtrisés par la volonté. Ils n’ont pas besoin d’une apologie de l’inceste, du viol censé plaire aux femmes, de l’adultère, de la tromperie, de la mesquinerie…
La Fraternité Saint-Pie X mobilise
Plusieurs pétitions ont été lancées pour protester auprès des pouvoirs publics et des responsables de l’Education nationale. L’une, proche des différents mouvements de droite nationale, a été lancée par
http://www.revue-item.com/601/le-scandale-du-latin-au-bac/
 
EN DIRECT. BAYROU : "NOUS N'AVONS JAMAIS EU D'EMPLOIS FICTIFS" AU MODEM
A la veille de l'annonce du second gouvernement du quinquennat, les trois ministres MoDem ont démissionné en moins de 24 heures.
Le deuxième gouvernement d'Edouard Philippe sera formé ce mercredi, d'ici 18 heures. Ce devait être un remaniement "technique", avec quelques ajustements à la marge, mais il sera finalement substantiel et très politique.
Quatre démissions surprises ont donné une toute autre dimension à l'événement. Celle, lundi, du ministre de la Cohésion des territoires Richard Ferrand, compagnon de route du chef de l'Etat dans sa conquête du pouvoir et celle, mardi, de la ministre des Armées Sylvie Goulard. Enfin ce mercredi matin, François Bayrou et Marielle de Sarnez ont tous les deux annoncé qu'ils quittaient le navire, sur fond de soupçons d'emplois fictifs des assistants parlementaires des euro-députés MoDem. 
 17h25 - François Bayrou va redevenir maire de Pau
"Je vais ces prochains mois retrouver mes fonctions de maire de Pau", annonce l'ex-garde des Sceaux, qui explique qu'il a pris sa décision dès le jour du lancement de l'enquête préliminaire sur les assistants parlementaires du MoDem, le 9 juin. 
http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20170621.OBS1021/en-direct-remaniement-bayrou-et-sarnez-absents-du-gouvernement.html
 
"INSOUMIS" ET COMMUNISTES VONT FAIRE GROUPE À PART À L'ASSEMBLÉE
Les formations de Jean-Luc Mélenchon et de Pierre Laurent n'ont pas réussi à trouver un accord pour siéger dans un seul et même groupe parlementaire à l'Assemblée.
Les plaies étaient encore trop vives. Faute d'accord -voire d'intérêt- les députés "Insoumis" emmenés par Jean-Luc Mélenchon et les communistes siégeront dans deux groupes différents sur les bancs de l'Assemblée nationale. Une scission supplémentaire au Palais-Bourbon, entre deux formations d'extrême-gauche alors que ce mercredi, le groupe Les Républicains a annoncé qu'il se scindait en deux groupes.  
Les formations de Jean-Luc Mélenchon et de Pierre Laurent n'ont pas réussi à trouver un accord pour siéger dans un seul et même groupe parlementaire à l'Assemblée.
Les plaies étaient encore trop vives. Faute d'accord -voire d'intérêt- les députés "Insoumis" emmenés par Jean-Luc Mélenchon et les communistes siégeront dans deux groupes différents sur les bancs de l'Assemblée nationale. Une scission supplémentaire au Palais-Bourbon, entre deux formations d'extrême-gauche alors que ce mercredi, le groupe Les Républicains a annoncé qu'il se scindait en deux groupes.  
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/insoumis-et-communistes-vont-faire-groupe-a-part-a-l-assemblee_1920106.html?PMSRC_CAMPAIGN=20170621170102_25_nl_nl_lexpress_politique_594a89f54c964d5f0e8b4567&xtor=EPR-787-[20170621170102_25_nl_nl_lexpress_politique_594a89f54c964d5f0e8b4567_0020Y1]-20170621-[_004L0QA]-[RB2D106H001CTNV2]-20170621030300#PMID=ZHMudGFuZ3VheUBiZWxsLm5ldA==
 
ÉVOLUTIONS ET PERSPECTIVES DES RETRAITES EN FRANCE RAPPORT ANNUEL DU COR — JUIN 2017
http://www.cor-retraites.fr/IMG/pdf/doc-3984.pdf
 
XAVIER BRETON : « SI LA MAJORITÉ FAIT PASSER LA PMA, IL Y AURA UN NOUVEAU MOUVEMENT SOCIAL »
Ayant survécu à la vague pro-Macron, le député (LR) de l’Ain Xavier Breton, élu depuis 2007, appelle la nouvelle majorité parlementaire à ne pas raviver les tensions entre Français en légalisant la procréation médicalement assistée (PMA). Il appelle également la droite à être « claire dans ses options ».
Que vous inspire cette nouvelle Assemblée nationale ?
Tout d’abord, il faut entendre le message envoyé par la très forte abstention. Devant un tel niveau, il y a des « cocoricos » de victoire déplacés de la part de certains… Ensuite, il faut reconnaître qu’après un quinquennat perdu, les Français ne veulent pas perdre cinq ans à nouveau en donnant une majorité claire au président élu. Par contre, le fonctionnement de La République en marche (LREM) et leur sélection des candidats suscitent beaucoup d’interrogations. Nous allons voir comment tout cela va fonctionner.
http://www.famillechretienne.fr/politique-societe/politique/xavier-breton-si-la-majorite-fait-passer-la-pma-il-y-aura-un-nouveau-mouvement-social-220542
 
ANGELA MERKEL SOUTIENT EMMANUEL MACRON DANS SA VOLONTÉ DE RÉFORMER LA ZONE EURO
Devant des industriels réunis mardi à Berlin, la chancelière allemande a notamment jugé possible la création d’un « ministre commun des finances ».
deux jours d’un conseil européen important à double titre – parce qu’il coïncide avec le début des négociations sur le Brexit et qu’il est le premier auquel assistera Emmanuel Macron depuis son élection –, Angela Merkel a réaffirmé qu’elle était prête à discuter des propositions du nouveau président français en faveur du renforcement de la zone euro.
Lire aussi :   Dans la zone euro, l’embellie économique se confirme
« Nous pouvons très bien réfléchir à un ministre commun des finances », a notamment déclaré la chancelière allemande, mardi 20 juin, devant un parterre de chefs d’entreprise réunis, à Berlin, à l’occasion de la Journée de l’industrie allemande. « Nous pouvons très bien réfléchir à un budget de la zone euro, s’il est clair qu’il sert à en renforcer la structure générale et à faire des choses qui ont du sens », a-t-elle poursuivi.
Sur le fond, les propos de Mme Merkel ne sont pas nouveaux. Ils s’inscrivent dans la droite ligne de ceux qu’elle a prononcés lors de la première conférence de presse qu’elle a tenue aux côtés de M. Macron, quand celui-ci a été reçu à la chancellerie, le 15 mai, au lendemain de son entrée à l’Elysée. En cela, ils confirment sa volonté de voir aboutir les travaux engagés par le groupe de travail constitué après l’élection de ce dernier et chargé de faire des « propositions concrètes pour progresser dans l’intégration de la zone euro ».
http://www.lemonde.fr/europe/article/2017/06/21/angela-merkel-soutient-emmanuel-macron-dans-sa-volonte-de-reformer-la-zone-euro_5148324_3214.html#WfBXY287WZuPdZl3.99
 
BAYROU ET SARNEZ DÉMISSIONNENT, LA DROITE SE BRISE, MÉLENCHON PROVOQUE
Au menu du Réveil politique : François Bayrou quitte le gouvernement, les députés LR et UDI se divisent, la drôle de visite de Mélenchon à l'Assemblée nationale...
http://tempsreel.nouvelobs.com/presidentielle-2017/20170621.OBS1020/bayrou-et-sarnez-donnent-leur-demission-la-droite-se-brise-melenchon-provoque.html#xtor=EPR-3-[ObsDerMin]-20170621
 
LUTTE CONTRE LE TERRORISME : CE QUE CONTIENT L'AVANT-PROJET DE LOI
Périmètres de protection, fermeture de lieux de cultes, assignations à résidence, perquisitions administratives, le ministre de l'Intérieur a détaillé les principales mesures contenues dans le projet de loi antiterroriste.
Quelques jours après un attentat manqué sur les Champs-Elysées, le gouvernement présentera lors du prochain Conseil des ministres un projet de loi antiterroriste destiné à sortir de l'état d'urgence mais qui suscite une levée de boucliers des défenseurs des libertés publiques.
Ce premier texte antiterroriste de la présidence Macron sera détaillé alors que la menace "ne faiblit pas", souligne le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb, dans un entretien dans le "Figaro" de mercredi. 
Le texte de loi doit prendre le relais de l'état d'urgence, un régime d'exception mis en place au soir des attentats du 13 novembre 2015, qui arrive à échéance le 15 juillet et que le gouvernement souhaite une dernière fois prolonger jusqu'au 1er novembre.
Un projet de loi permettant cette prolongation sera d'ailleurs également présenté lors du prochain conseil des ministres cette semaine où seront en outre nommés les patrons de la nouvelle "task force" antiterroriste, de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE).
Le texte permettra "un véritable équilibre entre une nécessaire sécurité de nos concitoyens et la protection des libertés individuelles", assure Gerard Collomb dans le "Figaro".
Ainsi, dit-il au quotidien, le projet de loi, qui donne davantage de pouvoir aux représentants de l'Etat, contiendra quatre mesures phares. 
Instauration de périmètres de protection
La possibilité élargie de fermer des lieux de culte
Assignations à résidence
Perquisitions administratives
PNR, écoutes, contrôles aux frontières...
http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/terrorisme/20170621.OBS1019/lutte-contre-le-terrorisme-ce-que-contient-l-avant-projet-de-loi.html#xtor=EPR-1-[ObsActu8h]-20170621
 
L'INCONNUE LREM : CADRES DE GAUCHE, DISCOURS DE "DROITE"... MAIS OÙ VA LE PARTI D'EMMANUEL MACRON ?
Au regard de ses cadres, de son origine, et de ses électeurs, En Marche semble se positionner à gauche de l'échiquier politique. Mais c'est son opposition qui définira clairement le mouvement.
Atlantico : En recoupant les origines du mouvement, ses cadres, et ses électeurs, comment peut-on qualifier le mouvement En Marche ! ? S'agit-il "simplement" d'un véritable parti du centre, ou s'agit-il d'un mouvement dépassant les clivages ? Dès lors, à quoi les électeurs doivent ils s'attendre dans le futur sur En Marche ? 
Alexis Massart : Le projet de départ est davantage celui d’un mouvement dépassant les clivages politiques traditionnels, qui souhaitait ringardiser les forces traditionnelles de gauche et de droite. Dès lors le positionnement s’est naturellement porté sur le Centre de l’échiquier politique, ce qui représentait la porte d’entrée idéale pour accueillir des soutiens venant des deux côtés de l’espace politique. Du même coup Emmanuel Macron préemptait le discours sur le Centre ce  qui lui permettait de neutraliser une éventuelle candidature de François Bayrou.
Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/inconnue-lrem-cadres-gauche-discours-droite-mais-ou-va-parti-emmanuel-macron-alexis-massart-edouard-husson-3086353.html#bSCguOZ8IX0fVHMs.99
 
EN DIRECT. GOUVERNEMENT : LE REMANIEMENT ATTENDU DANS L'APRÈS-MIDI
Coup de théâtre à 7h52 ! Alors qu'il semblait tenir bon, François Bayrou a cédé à la pression et annoncé sa démission du ministère de la Justice. Dans la foulée, le MoDem a affirmé que Marielle de Sarnez allait faire de même. Après la démission de la ministre de la Défense Sylvie Goulard, pour se consacrer à l'affaire des assistants parlementaires du MoDem, dans laquelle elle est mise en cause, il n'y a plus de ministre MoDem au gouvernement. 
En outre, avec l'exfiltration du ministre de la Cohésion des territoires Richard Ferrand vers le groupe parlementaire LREM, ce n'est plus un petit remaniement «technique» qui doit s'opérer ce mercredi, mais un véritable changement politique. Edouard Philippe a promis de donner sa liste d'ici à 18 heures. 
http://www.leparisien.fr/politique/gouvernement-suivez-l-annonce-du-remaniement-en-direct-21-06-2017-7072863.php#xtor=EREC-109-[NLalaune]---${_id_connect_hash}@1
 
SORTIE D’UN ATLAS SONORE DES LANGUES RÉGIONALES EN FRANCE
Trois chercheurs du laboratoire UPR3251 du CNRS  viennent de publier un atlas de France des langues régionales.  Il s’agit d’un Atlas sonore des langues régionales  et des dialectes parlés dans l’hexagone, au total 124. Philippe Boula de Mareuil, qui travaille aussi sur les accents du français, met ainsi à la disposition de tous de précieux matériaux pour découvrir ces langues, d’un clic…
Pour bien sensibiliser l’auditeur à la richesse linguistique de l’hexagone, les chercheurs du CNRS ont demandé à des locaux de lire « la bise et le soleil », tirée de la fable d’Esope « Borée et le soleil » .
Basque, breton, catalan, alsacien, picard, corse : au lecteur de découvrir chaque version. Pour la langue bretonne, 4 versions différentes (Lannion, Lesneven, Quimper et Auray). Pour le gallo, on retrouve Pacé, Serent ou encore l’Epine.
Il s’agit d’une carte colorée, cliquable, et à chaque version, vous pourrez lire le texte dans la langue ou le parlé de votre choix.
http://www.breizh-info.com/2017/06/21/72352/sortie-dun-atlas-sonore-langues-regionales-france
 
CASTANER SUR LE DÉPART DE BAYROU ET DE SARNEZ : "CELA SIMPLIFIE LA SITUATION"
Interrogé sur le départ de François Bayrou et celui très probable de Marielle de Sarnez de l'exécutif, mercredi, sur Europe 1, le porte-parole du gouvernement a estimé que cela rendait la situation moins complexe à gérer pour la majorité.
INTERVIEW
Un remaniement très politique. Après le départ de François Bayrou, annoncé mercredi matin, Christophe Castaner a assuré que la décision du ministre MoDem était "personnelle" et non forcée par le chef de l'Etat. Tout en admettant que cela servait le gouvernement : "Je ne vais pas faire de langue de bois. Cela simplifie la situation", a indiqué le porte-parole du gouvernement, chargé de défendre des ministres dont le parti est impliqué dans l'affaire des assistants parlementaires au Parlement européen. "Il était difficile, y compris pour le porte-parole, de répondre à vos questions légitimes, aux enquêtes de la presse sur des sujets qui n'ont pas aujourd'hui de conséquences judiciaires. Quand on est ministre, l'exercice est très compliqué et implique cette forme d'éthique", a-t-il résumé.
Marielle de Sarnez vers un départ "logique". D'après Christophe Castaner, le garde des Sceaux François Bayrou et le Premier ministre Edouard Philippe "ont échangé longuement" par téléphone, mardi matin. Pas encore confirmé, le départ de Marielle de Sarnez devrait quant à lui suivre celui de son patron au MoDem : "Je ne vois pas comment aujourd'hui Marielle de Sarnez ne pourrait pas être solidaire de François Bayrou. Son départ serait logique si elle était dans le même esprit", a indiqué Christophe Castaner. "Le MoDem a toute sa place dans la majorité présidentielle", a-t-il ensuite nuancé.
http://www.europe1.fr/politique/castaner-sur-le-depart-de-bayrou-et-de-sarnez-cela-simplifie-les-choses-3367637#xtor=EPR-202-[Quotidienne]-20170621&lacid=europe1_2037691
 
LES SÉPARATISTES WALLONS ET LE GOUVERNEMENT DE VICHY (1940-1943), UN OUVRAGE D'HERVÉ HASQUIN
L’« Omerta » ou la loi du silence a permis d’occulter pendant plus d’un demi-siècle un épisode peu glorieux du Mouvement wallon pendant la seconde guerre mondiale. Or, une figure emblématique de ce Mouvement, l’imprimeur-éditeur Georges Thone, futur président du Grand Liège et l’un des fondateurs du Rassemblement wallon (1968) fut le chef de file incontesté d’un certain nombre de personnalités réfugiées dans la zone libre et qui de juillet 1940 à janvier-février 1943, ont tenté de négocier le rattachement de la Wallonie à la France.
Dans quelles conditions Thone discutait-il avec l’entourage du Maréchal Pétain et des gouvernements successifs de Vichy ? Qui étaient ces wallons, journalistes, écrivains, hommes politiques qui l’entouraient et recevaient une aide financière du régime ? Qui étaient les « amis liégeois » de Thone pendant cette période ?
Historien, chercheur et docteur en Philosophie et Lettres, Hervé Hasquin enseigna à l’Université libre de Bruxelles à partir de 1970 ; il en fut le recteur (1982-1986) et le président du Conseil d’administration (1986-1995). Parallèlement, il mena une carrière politique (sénateur, député, ministre) entre 1987 et 2007. Il a présidé l’Institut d’étude des religions et de la laïcité de l’ULB pendant de très nombreuses années, ainsi que le Centre de l’égalité des chances et la lutte contre le racisme (2008-2011). Il a été élu Secrétaire perpétuel de l’Académie royale de Belgique à la fin de l’année 2007.
http://www.academieroyale.be/mailingDetail/4FhfnfrzNp4cn2533zc8r883543634zM8QMf3543712zF8l8l2237zG8Duc
 
L'UTOPIE DU TOUT RENOUVELABLE, UN OUVRAGE DE JEAN PIERRE SCHAEKEN WILLEMAERS
Préface de Jean-Pol Poncelet
L’adéquation entre un système électrique reformaté en fonction de la politique bas carbone de l’Union Européenne et les critères de sécurité d’approvisionnement électrique, de compétitivité et d’empreinte carbone, est-elle réalisable ?
Une production d’électricité entièrement renouvelable d’ici à 2050 (encore très largement intermittente à cette date) exigerait des investissements énormes dans les réseaux de transport et de distribution d’électricité, y compris dans les interconnexions entre pays voisins et dans l’électronique, ainsi que dans le stockage d’électricité.
Ces dépenses qui affectent lourdement le pouvoir d’achat des ménages et la compétitivité des industries, viennent s’ajouter aux contraintes imposées aux consommateurs finaux et ne se justifieraient que si des technologies efficaces sont disponibles, en temps voulu, à des coûts suffisamment bas, et si la dépendance des importations électriques reste très limitée. Cette situation est aggravée en cas de sortie du nucléaire dans les Etats membres qui en disposent.
Ingénieur électricien et mécanicien de l’Université de Louvain (UCL), Jean Pierre Schaeken Willemaers a commencé sa carrière comme enseignant dans cette même université. Il est, à présent, administrateur d’entreprises industrielles, membre de l’« advisory board » de l’Institut Thomas More (Paris) et Président du pôle énergie, Climat, Environnement de ce think tank.
http://www.academieroyale.be/mailingDetail/f2l2pfrz2JB2O2530zc8r883543634zM8QMf3543712zF8l8l2237zG8Duc
 
MACRON ET PHILIPPE PEAUFINENT UN REMANIEMENT DE GRANDE AMPLEUR
Sous la pression des affaires et de la démission en chaîne de quatre figures de proue du gouvernement qui a réveillé les ardeurs d'une opposition renaissante, Emmanuel Macron et Edouard Philippe peaufinaient mercredi le casting d'un remaniement plus large que prévu.
Nouveau rebondissement mercredi matin: François Bayrou et Marielle de Sarnez, piliers du MoDem, ont annoncé qu'ils quittaient le gouvernement, après Richard Ferrand lundi et Sylvie Goulard mardi.
"J'ai pris la décision de ne pas faire partie du prochain gouvernement. Je donnerai une conférence cet après-midi à 17H00", a déclaré le président du MoDem à l'AFP, soit une heure avant l'échéance fixée par l'exécutif pour l'annonce du nouveau gouvernement.
Dans la foulée, on apprenait que son bras droit au MoDem, Marielle de Sarnez, ministre des Affaires européennes, quittait elle aussi le gouvernement pour présider le groupe du parti centriste à l'Assemblée.
François Bayrou "souhaite se défendre" dans l'enquête sur les assistants parlementaires du MoDem et cela "simplifie la situation", a observé le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner, parlant d'une "décision personnelle".
Ce remaniement post-législatives, qu'on annonçait "technique" avec quelques ajustements à la marge, sera donc finalement substantiel et très politique.
Christophe Castaner, qui pronostiquait encore lundi matin que ce remaniement ne "sera(it) pas d'ampleur", assure qu'il n'est pas "inquiet" non plus des conséquences de l'affaire Business France pour Muriel Pénicaud. La ministre du Travail est à son tour sur la sellette, au lendemain de perquisitions effectuées dans les locaux de cet organisme de promotion de la France auprès des investisseurs étrangers. La justice enquête cette fois sur un marché lié à un déplacement en janvier 2016 d'Emmanuel Macron, alors ministre de l'Économie, à Las Vegas.
Du côté de l'Elysée et de Matignon, on faisait profil bas. Edouard Philippe, selon son entourage, "respecte" la décision de François Bayrou. La présidence s'est refusée à tout commentaire, laissant au futur ex-locataire de la place Vendôme "le soin de s'exprimer".
Le départ de la ministre des Armées Sylvie Goulard, qui fut adhérente du MoDem, avait grandement fragilisé les deux autres membres du gouvernement issus du parti centriste.
Selon un sondage Harris interactive pour RMC et Atlantico, une majorité de 57% de Français ne souhaitait pas que le ministre de la Justice reste au gouvernement.
"Scandale politique"
François Bayrou comme Marielle de Sarnez sont susceptibles de devoir rendre des comptes après l'ouverture d'une enquête pour "abus de confiance et recel" le 9 juin par le parquet de Paris. Celle-ci vise à déterminer si le MoDem avait employé des collaborateurs aux frais du Parlement européen où ils auraient occupé des emplois fictifs d'attachés parlementaire.
http://www.ladepeche.fr/article/2017/06/21/2597933-large-majorite-depart-francois-bayrou-gouvernement.html#xtor=EPR-1
 
UN MAGICIEN NOMMÉ MACRON
Y a un truc!
Auteur Marc Nacht Psychanalyste et écrivain.
Emmanuel Macron au salon Viva Technology à Paris, juin 2017. SIPA. 00811228_000010
Les grenouilles françaises veulent un roi. Macron en a fourni l’image. Cette image, véritable cache-pouvoir « jupitérien », a recouvert tout le champ politique. Il est parvenu à gommer les anciens élus de la République. Le virtuel de l’engouement transférentiel dit En marche ! l’a emporté sur toutes les fidélités. Oublié, jeté au panier le travail des élus d’hier, pas tous des salauds, au service de leurs administrés; déniée la cour qui leur fut faite pour obtenir tel ou tel avantage.
« Faute de pouvoir s’inscrire dans une génération, Macron en invente une »
Emmanuel Macron exerce la fascination d’un magicien. Il suggère plus qu’il ne dit, et active les désirs inconscients d’une foule avide de l’éveil de la Belle au Bois dormant. Tout ce qui était vient d’une mauvaise mère, la fée Carabosse, responsable du long sommeil de la République.
>> A lire aussi: Emmanuel Macron, expert en manipulation
Paul Thibaud, dans le dernier numéro de Causeur, a déployé ce qui dans les discours de Macron tuait le temps de l’Histoire, « une position non pas hors sol mais anhistorique » notamment sur la colonisation, sur la culture. « Faute de pouvoir s’inscrire dans une génération, écrit-il, Macron en invente une ». C’est probablement, en effet, ce qui a fait son succès, car il active ainsi le rêve régressif d’un présent éternel associé à une toute puissance. Il suffirait à chacun d’empiler les briques de n’importe quel savoir-faire pour, tel les artisans de la tour de Babel, gagner le ciel. Tout comme dans la Babel biblique, l’ambition se conjugue avec une langue unique et réduite à l’efficacité des gestes. On connait la suite.
Majax Macron
Le tour de passe-passe du magicien est rendu opérant pour la raison qu’il se produit au sein d’une population qui, depuis des lustres (1968), se trouve en rupture générationnelle. Rupture assimilée au « progrès » et à la liberté. Mais cette rupture générationnelle qui abolit le temps de l’Histoire (sans pour autant trouver compensation dans la consommation toujours plus envahissante d’objets) ne se fait pas sans quelque nostalgie de la transcendance d’une Loi représentée par le pouvoir politique. La stature inspirée du chef providentiel, du sauveur de la nation. Et quel chef serait-il plus à-même qu’un roi pour recouvrer ce rêve que la censure idéologique a plongé dans l’oubli ?
http://www.causeur.fr/emmanuel-macron-communication-majorite-pouvoir-45005.html?utm_source=Envoi+Newsletter&utm_campaign=fea8a2363d-Newsletter&utm_medium=email&utm_term=0_6ea50029f3-fea8a2363d-57258861
 
BAYROU, FERRAND, SARNEZ: LES INFORTUNÉS DE LA VERTU
L’édito d’Elisabeth Lévy
D’accord, ils l’ont bien cherché. Si on n’avait pas bon cœur, et surtout si tout le pays ne risquait pas d’être embarqué dans une épuisante entreprise d’épuration permanente, on s’amuserait de voir nos nouveaux gouvernants, en moins d’un mois, dans la nasse ridicule qu’ils ont contribué à tisser pour d’autres. La morale, c’est chouette pour faire le beau sur les estrades, mais c’est comme cracher en l’air : ça vous retombe dessus. Et quand ça dégouline sur vos belles chaussures et vos airs proprets, ça semble plutôt gluant. En tout cas, cette folle course à la vertu, qui s’est accélérée depuis la primaire de la droite en novembre, évoque des dodos de bande dessinée, vous savez ces oiseaux idiots qui courent avec entrain vers le suicide collectif.
Le retour de bâton n’a pas traîné
Ne revenons pas sur François Fillon et son malheureux « Imaginez-vous le général de Gaulle mis en examen ? », en deux mois c’était plié. François Bayrou, alors, n’avait pas de mots assez durs pour un homme qu’il disait « inféodé aux forces de l’argent », et toute la Macronie, drapée dans sa supposée pureté, regardait avec une hauteur un brin compatissante ce vieux monde où les intérêts privés venaient se superposer et parfois se substituer au service du public.
http://www.causeur.fr/bayrou-ferrand-sarnez-morale-gouvernement-45083.html#
 
LES DÉPARTS DE BAYROU ET DE SARNEZ PIMENTENT LE REMANIEMENT
VIDÉO. De nouveaux ministres MoDem entreront-ils au gouvernement ? Le suspense se poursuit concernant la composition de la deuxième équipe d'Édouard Philippe.
François Bayrou a annoncé ce mercredi 21 juin son départ du gouvernement, alors que le MoDem, le parti qu'il préside, fait l'objet d'une enquête sur l'emploi de ses assistants parlementaires européens. « J'ai pris la décision de ne pas faire partie du prochain gouvernement. Je donnerai une conférence de presse cet après-midi à 17 hures », a déclaré le ministre de la Justice en assurant que cette décision était la sienne et qu'elle n'avait été dictée par personne, sous-entendu le président Emmanuel Macron. « Un choix personnel », « il souhaite se défendre », a réagi sur Europe 1 le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner, qui a estimé que ce départ du gouvernement « simplifi[ait] la situation » pour Emmanuel Macron.
Marielle de Sarnez, ministre des Affaires européennes, ne fera pas non plus partie du nouveau gouvernement d'Édouard Philippe, qui sera dévoilé mercredi avant 18 heures, a déclaré à l'Agence France-Presse une source MoDem. Élue dimanche députée de Paris, elle prendra la tête du groupe MoDem à l'Assemblée nationale, fort de 42 élus.
http://www.lepoint.fr/politique/les-departs-de-bayrou-et-de-sarnez-pimentent-le-remaniement-21-06-2017-2137018_20.php?&m_i=QtSQfaH7LRJ3dhz7Ru%2B5Q4OVC%2B3GuMK9SV_K6FXQdev2GFZgCT79t4ZkZsFOVlYBqB31CwsVPqxATDcaw_7jpRKaWLBQQM&M_BT=438266583523#xtor=EPR-6-[Newsletter-Mi-journee]-20170621
 
ET MAINTENANT, M. MACRON, AU TRAVAIL !
Jean-Pierre Denis, directeur de la rédaction
Nicolas Sarkozy qualifiait Jacques Chirac de « roi fainéant ». L’image était sévère, mais parlante. On pourrait voir Macron en « maire du palais », ce lieutenant indispensable qui évince un souverain faible, comme les carolingiens le firent avec les mérovingiens. Ancien secrétaire général adjoint de l'Élysée, il a fondé un nouveau parti et écrasé sans ménagement les survivants du régime ancien, poursuivis et éliminés les uns après les autres ce dimanche jusque dans la moindre circonscription. Disposer d'une si vaste majorité prive d'avance de toute excuse. Au travail, donc ! C'est, espérons-le, ce que se dit le président de la République.
Et le premier travail, c'est de donner du travail. Depuis quarante ans c'est le souci des Français et la principale cause du « dégagisme » qui a frappé sans faire de quartier. C’est aussi l'obsession des politiques, et la principale cause de leur discrédit. Pendant longtemps, la gauche a pensé apporter une réponse en termes de parts de gâteau à répartir. Les 35 heures s'inscrivaient dans cette vision à la fois malthusienne et utopique. À l'usage, elle n'ont pas fait école. Lionel Jospin a perdu la présidentielle de 2002 et Martine Aubry n'a jamais vraiment pu revenir en politique. Affichée pour réenchanter, la promesse-phare de Benoît Hamon d'instaurer un revenu universel s'est heurtée au même scepticisme électoral. Notons en passant que le pape François s'est récemment prononcé contre, estimant que l'humanité a besoin d'un travail universel, pas d'un revenu universel.
Comment crée-t-on des emplois ? Arrêtons-nous sur ce qui dépend directement du nouveau pouvoir. Il y a d’abord la confiance, cette force qui fait grandir et prendre des risques. Matière impalpable et déchirable à la fois, elle ne dépend pas d’une loi. Elle ne se décrète pas par ordonnances. Selon toute probabilité, la confiance va revenir sur la bonne mine du président. D’une certaine façon, elle est déjà là. C'est énorme, c’est gratuit, c’est fragile. Et c’est encore insuffisant.
Plus concrètement, Emmanuel Macron veut ramener l'impôt sur les sociétés à la moyenne européenne, pour renforcer la capacité d'investissement de nos entreprises. C'est un point délicat : le dumping fiscal mondial permet à des pays comme l'Irlande – ou demain la Grande-Bretagne – de prospérer de manière parasitaire. Du coup, la charge de l'impôt passe sur les salariés et les consommateurs, à moins que l’on ne réduise drastiquement les dépenses publiques. Hélas, les bénéfices des allègements vont parfois dans la poche des actionnaires. Mais alors que de grandes entreprises n’hésitent pas à délocaliser leurs sièges sociaux et à organiser leur évasion fiscale, on voit mal comment la France peut se tenir complètement isolée.
Le grand sujet sensible, toutefois, c’est la flexibilité, pas la fiscalité. La philosophie de la réforme du code du travail, qui sera bientôt présentée, consiste à redonner de la souplesse à
http://www.lavie.fr//debats/edito/et-maintenant-m-macron-au-travail-18-06-2017-82999_429.php
 
LA RÉFORME DU TRAVAIL ENTRE EN SCÈNE
Pascale Tournier
Vont-il foncer là où d’autres ont renoncé ? À quelques jours de sa présentation en conseil des ministres, notre enquête sur le grand chantier de l’équipe Macron.
Fini les images d’un président marchant sur l’eau. Avec la réforme du modèle social, on entre dans le dur. Après la moralisation de la vie publique, c’est le deuxième projet ­qu’Emmanuel Macron entend mener en priorité. Difficile de lui reprocher de ne pas avoir annoncé la couleur : il l’avait promis pendant sa campagne. Ainsi, le 28 juin sera déposée sur la table du conseil des ministres la loi d’habilitation autorisant le gouvernement à procéder par ordonnances pour réformer le Code du travail. Dans la construction d’une flexisécurité à la française qu’Emmanuel Macron appelle de ses vœux, c’est un vrai big bang. Cela constitue aussi la première étape avant l’universalisation de l’assurance chômage et la rénovation du système de formation et d’apprentissage, prévues pour 2018.
http://www.lavie.fr//actualite/france/la-reforme-du-travail-entre-en-scene-20-06-2017-83031_4.php
 
LE « COOLWASHING », DERNIÈRE DÉFAITE DU POLITIQUE
publié le 15/06/2017 à 17:50
Être communiquant et paraître ouvert : voilà la méthode infaillible pour faire oublier des politiques inquiétantes.
Il est jeune, il est métis, il est gay, d’aucuns le trouvent beau gosse. Comme Justin Trudeau, Leo Varadkar, le nouveau Premier ministre irlandais, a bénéficié d’une réputation de politique cool avant même son arrivée en fonction. Est-ce flatteur pour lui ? Il assume en tout cas la comparaison. Avant même son élection, le Premier ministre irlandais en recueillait les fruits à l’étranger où ses origines familiales et son orientation sexuelle lui valaient les faveurs de la presse. Mais dans son propre pays, l’homme est vu davantage comme un Trump que comme un Trudeau. Ses positions sociales lui valent des comparaisons avec Margaret Thatcher. Candidat des « gens qui se lèvent tôt », il est partisan de la limitation du droit de grève des travailleurs des services publics dits « essentiels ». Une de ses dernières campagnes a été centrée sur la lutte contre les « fraudeurs aux aides sociales ». Comme d’autres dirigeants conservateurs, il veut baisser les impôts sur les plus hauts revenus. Il a enfin annoncé qu’il continuerait la politique d’austérité de son prédécesseur. Et c’est sans parler de ses positions sur l’IVG (il n’est pas favorable à une légalisation absolue) qui font hurler les progressistes. Certains signes extérieurs feraient-ils tout passer ? Rebecca Lumley s’en est plainte dans les colonnes du Irish Independant. « Accusé de diviser, d’être présomptueux et répressif, et d’avoir été calculateur dans les semaines précédent son élection, Varadkar ne peut pas espérer bénéficier de la faveur populaire simplement parce qu’il est homosexuel », écrit-elle. Et la journaliste de rappeler que, par le passé, Varadkar a soutenu des coupes sévères dans le budget consacré à la santé mentale.
La comparaison avec le Canada mérite d’être un peu plus poussée. Justin Trudeau fait tout pour paraître sympa. Il défile en 2016 à la Gay Pride de Toronto, il se met en scène sur les réseaux sociaux avec des bébés pandas, sa communication bien rodée le montre en train de faire du sport. Il s’affiche sur un selfie sans t-shirt aux côtés d’un adolescent. Résultat : en 2016, L’Express le désigne comme « l’homme politique le plus cool de la planète ». Rien que ça. Pourtant, la politique du Premier ministre canadien n’a pas que des soutiens. Son panégyrique funéraire de Fidel Castro a été jugé honteux et déplacé. Le maintien des ventes d’armes à l’Arabie Saoudite de son prédécesseur Stephen Harper a fait grincer des dents. Côté écologie, malgré de belles paroles lors de la COP 21, Trudeau est favorable à l’extraction et au transport du pétrole de sables bitumineux, ultra-polluants, et à l’exportation de gaz de schiste. Si son administration s’est engagée à réduire les émissions de gaz à effet de serre canadiennes de 30% d’ici 2030 (par rapport à 2005), elle a dans le même temps approuvé de nouveaux projets de pipelines pour transporter les stocks de pétrole que le Premier ministre ne veut pas laisser dormir dans les sous-sols canadiens. Mais sa communication parfaitement maîtrisée distribue allègrement les preuves de sa « coolitude » et essaie de faire passer la pilule.
http://www.lavie.fr/blog/mahaut-herrmann/le-coolwashing-derniere-defaite-du-politique,4902
 
BAYROU ET SARNEZ DÉMISSIONNENT : POURQUOI LE MODEM PEUT PERDRE GROS
Désormais, le MoDem pourrait voir son poids politique diminuer lors du remaniement attendu ce soir à 18 heures.
Un petit tour et puis s'en vont. A peine quatre semaines après l'annonce du premier gouvernement du quinquennat d'Emmanuel Macron et l'arrivée tonitruante de trois membres du MoDem au conseil des ministres, le parti de François Bayrou se retrouve à nouveau le bec dans l'eau. Ou presque.
Au lendemain de la démission de la ministre des Armées, Sylvie Goulard, en raison de soupçons d'emplois fictifs qui pèsent sur les attachés parlementaires MoDem, François Bayrou et Marielle de Sarnez ont eux aussi annoncé quitter le navire. Il s'agirait d'un "choix personnel" afin de "se défendre" dans le cas du maire de Pau. Loin du gouvernement et du pouvoir. La numéro 2 du MoDem devrait, elle, se consacrer à la présidence du groupe MoDem à l'Assemblée nationale. Un recasage qui ressemble fortement à celui de Richard Ferrand...
http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20170621.OBS1027/demissions-de-bayrou-et-de-sarnez-le-modem-peut-perdre-gros.html
 
DÉSORMAIS, LE MODEM POURRAIT VOIR SON POIDS POLITIQUE DIMINUER LORS DU REMANIEMENT ATTENDU CE SOIR À 18 HEURES.
Un groupe important... mais secondaire à l'Assemblée
Alors, le MoDem, un sac à problèmes sur lequel Macron pourrait définitivement tirer un trait ? Si le soutien de François Bayrou a sans nul doute donné un coup d'accélérateur à la campagne d'Emmanuel Macron, les législatives ont rebattu les cartes et renvoyer le MoDem au rôle de force d'appoint  - superflue - de la République en marche, entrée triomphante à l'Assemblée nationale.
"Une majorité absolue donne une liberté supplémentaire", aurait même commenté le chef de l'Etat à l'annonce des résultats dimanche soir, selon "Le Canard enchaîné".
http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20170621.OBS1027/demissions-de-bayrou-et-de-sarnez-le-modem-peut-perdre-gros.html
 
FRANÇOIS BAYROU A ANNONCÉ À L'AFP QU'IL QUITTAIT LE GOUVERNEMENT.
Le président du MoDem en assurant que cette décision était la sienne et qu'elle n'avait été dictée par personne, sous-entendu le président Emmanuel Macron.
Le MoDem, fait l'objet d'une enquête sur l'emploi de ses assistants parlementaires européens.
François Bayrou tiendra une conférence de presse ce mercredi à 17 heures.
Au total, après la démission de la ministre des Armées Sylvie Goulard ce mardi, ce sont les trois ministres issus du MoDem qui quittent le gouvernement. 
http://www.varmatin.com/politique/francois-bayrou-ne-sera-pas-au-prochain-gouvernement-147792?idprob=7761_92070
 
LE SERVICE NATIONAL OBLIGATOIRE? “ON VA LANCER LA RÉFLEXION”, DIT EDOUARD PHILIPPE
Video
https://www.ndf.fr/nos-breves/20-06-2017/le-service-national-obligatoire-on-va-lancer-la-reflexion-dit-edouard-philippe/
 
BAYROU ET SARNEZ DÉMISSIONNENT : POURQUOI LE MODEM PEUT PERDRE GROS
Désormais, le MoDem pourrait voir son poids politique diminuer lors du remaniement attendu ce soir à 18 heures.
Un petit tour et puis s'en vont. A peine quatre semaines après l'annonce du premier gouvernement du quinquennat d'Emmanuel Macron et l'arrivée tonitruante de trois membres du MoDem au conseil des ministres, le parti de François Bayrou se retrouve à nouveau le bec dans l'eau. Ou presque.
Au lendemain de la démission de la ministre des Armées, Sylvie Goulard, en raison de soupçons d'emplois fictifs qui pèsent sur les attachés parlementaires MoDem, François Bayrou et Marielle de Sarnez ont eux aussi annoncé quitter le navire. Il s'agirait d'un "choix personnel" afin de "se défendre" dans le cas du maire de Pau. Loin du gouvernement et du pouvoir. La numéro 2 du MoDem devrait, elle, se consacrer à la présidence du groupe MoDem à l'Assemblée nationale. Un recasage qui ressemble fortement à celui de Richard Ferrand...
Des "horizons différents"
Trop confiant François Bayrou ? Le 22 février dernier au moment d'annoncer son alliance à Emmanuel Macron, l'ancien candidat à la présidentielle semblait avoir pris le bon train au bon moment. Un rapprochement stratégique qui avait permis de replacer son parti moribond au coeur du jeu politique. Et de décrocher les trois maroquins ministériels. 
Mais la liberté de parole du désormais garde des Sceaux couplée à la pression médiatique et judiciaire découlant de l'affaire des soupçons d'emplois fictifs des assistants parlementaires MoDem, a très vite condamné la bonne séquence de la formation centriste. Et devrait diminuer de façon importante son poids politique réel.
http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20170621.OBS1027/demissions-de-bayrou-et-de-sarnez-le-modem-peut-perdre-gros.html#xtor=EPR-1-[ObsPolitique]-20170621
 
L’ENTENTE PARLEMENTAIRE POUR LA FAMILLE RESSERRÉE SUR SES PILIERS
Mobilisé autour des questions sociétales, le groupe informel de députés a perdu de nombreux membres, mais reste vigilant sur l’avis qui sera rendu sur la procréation médicalement assistée (PMA) fin juin.
Avec ces députés, François Hollande a bien eu du fil à retordre. Mariage pour tous, lois bioéthiques, éducation... l’entente parlementaire pour la famille a été de tous les combats sociétaux du précédent quinquennat. Créée en 2006 par les anciens députés Jean-Marc Nesme et Pierre-Christophe Baguet, ce groupe informel a réuni jusqu’à plus de 150 élus de droite, lors de la précédente mandature. Après le premier tour des législatives, son avenir était pourtant plus que menacé. De quoi donner des sueurs froides aux ONG familialistes et autres lobbys provie. « Il faut tout recommencer », confiait alors l’un d’entre eux, totalement dépité. Entre ceux qui ne se sont pas représentés, parmi lesquels les républicains Yannick Moreau, Hervé Mariton, l’UDI Jean-Christophe Fromantin et la villiériste Véronique Besse, ceux qui ont été battus sèchement comme Henri Guaino et les nombreux ballotages difficiles, ses rangs étaient en passe de devenir maigrelets. 
Depuis le soir du 18 juin, le bilan des pertes est moins grave que prévu. Certes, Isabelle Le Callennec dans l’Ile-et-Vilaine, Guillaume Chevrollier dans le Maine-et-Loire, Nicolas Dhuicq dans l’Aube, le leader du parti chrétien démocrate Jean-Frédéric Poisson dans les Yvelines n’ont pas passé la barre du second tour. Le même sort a été réservé à la potentielle nouvelle recrue incarnée par le philosophe François-Xavier Bellamy, qui se présentait dans une circonscription pourtant imperdable dans les Yvelines. Avant l'arrivée des candidats LREM... Mais les principaux piliers de l’entente parlementaire ont été élus contre toute attente.
http://www.lavie.fr//actualite/politique/l-entente-parlementaire-pour-la-famille-resserree-sur-ses-piliers-20-06-2017-83013_813.php
 
REMANIEMENT : POURQUOI MACRON NETTOIE SON GOUVERNEMENT ET RALLIE LES "CONSTRUCTIFS"
EDITO. Surprise ! Le président de la République ne se contente pas d'un ajustement de son équipe. Il largue quelques boulets et recrute encore à droite.
Si Macron est une fusée, comme l’affirmait la couverture de "l’Obs" du 3 mars 2016, nous assistons, aujourd’hui, au largage du premier étage de ce lanceur ultramoderne et à l’allumage de moteurs auxiliaires destinés à assurer sa trajectoire et sa vitesse de croisière.
La navette présidentielle qui s’est extraite de la pesanteur terrestre se débarrasse, sous nos yeux incrédules, de l’étage MoDem qui sent trop fort la poudre. Déjà, les spationautes Sylvie Goulard et Marielle de Sarnez ont ouvert leur parachute. L’éphémère ministre des Armées revient sur terre pour "démontrer librement sa bonne foi" dans l’enquête sur ses attachés parlementaires européens employés du MoDem. Prise par la même urgence, la passagère ministre de l’Europe et nouvelle députée de Paris devrait briguer la présidence du groupe MoDem appelé à se constituer à l’assemblée. Merci du voyage ! C’est, bien sûr, à la demande des intéressées que le capitaine Macron a procédé au largage…
Pour l’heure, François Bayrou continue de s’agripper dans la capsule. "Il a toute sa place au gouvernement", a estimé le copilote, Edouard Philippe, sans préciser à quel poste. Premier allié politique d’Emmanuel Macron lors de la campagne présidentielle et ministre de la Justice chargé de faire adopter une loi "pour la confiance dans notre vie démocratique", l’aventurier béarnais considère qu’il n’est pas concerné par l’affaire des permanents MoDem rémunérés à temps partiel par Bruxelles. Bayrou a pris soin de placer plusieurs fusibles et un sas juridique entre les petits arrangements financiers de son parti et son auguste personne…
http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20170620.OBS0988/remaniement-pourquoi-macron-nettoie-son-gouvernement-et-rallie-les-constructifs.html#xtor=EPR-2-[ObsActu17h]-20170620
 
LE VRAI EXTRÉMISTE, C’EST MACRON !
Un jour ou l’autre – mais cela arrive toujours -, la vérité rattrape l’artifice
journalistes ont vite fait de qualifier le FN et LFI d’« extrémistes ». Certains, même, affirment (ce que personne ne leur demande) qu’il ne faut pas (en dépit de l’énorme anomie élective qui traduit la fin de la démocratie) modifier le système électoral en faveur de la proportionnelle, car « ce serait donner trop de poids au FN ». Et personne ne semble s’étonner ni de ces graves erreurs ni de ces sévères atteintes à la démocratie…
Il y a lieu de rectifier ces fautes lourdes (on dirait fake news). Car la manipulation qui vient de réussir – avant tout grâce aux trahisons historiques de Fillon et de l’ex-UMP – porte aux affaires un système qui cristallise « LE » système en une concrétion encore plus dure.
Certes, le programme de Macron a été soigneusement masqué. Pour les meetings, on restait dans un télévangélisme flou, parfois grotesque, évitant systématiquement de parler de ce qui pourrait fâcher. À lire les tracts standards de la campagne législative, on croit deviner que EM est en faveur de tout ce qui est bien, mais pas pour ce qui est mal… Pour l’éducation (en particulier apprendre à lire et écrire : bravo !). Pour la culture (excellent). Pour la sécurité (merci). Pour la solidarité (très bien). Pour la qualité de vie (aah…).
Pour l’économie (tiens ?). Du travail de communicant primaire. D’ailleurs, Macron nous l’avait dit : « Le programme n’est pas très important. » Un extrémisme de la non-programmation.
Mais il y a d’autres dimensions extrémistes chez Macron : extrémisme en matière politique lorsqu’il annonce qu’il s’affranchira du Parlement et va gouverner – notamment en matière sociale et économique – par ordonnances, alors qu’il représente moins de 15 % des Français.
Extrémisme en matière sociale avec la CSG infligée aux retraites déjà laminées par Fillon (désindexation), la casse du droit du travail et le maintien des systèmes odieux des travailleurs migrants et de l’ubérisation partout.
Extrémisme en matière européenne, puisque Macron s’alignera sur l’Allemagne et sur la Commission de Bruxelles. Il faut lire, à ce sujet, les instructions autoritaires données par Bruxelles à la nation française. Mais oui (recommandation du Conseil du 22 mai 2017) !
Extrémisme financier, encore, car le golden boy de Rothschild, proche de Patrick Drahi, du MEDEF, des laboratoires Servier, continuera à favoriser les ventes par appartements de l’économie française : après Technip, Alstom Énergie, Baccarat, le port du Havre, des terres dans le Berry, les châteaux de Bordeaux, la construction navale, deux ou trois aéroports, etc. Que vendra-t-on encore ? Airbus ? C’est déjà en cours. Peugeot ? SNCF ? Versailles ?
Extrémisme, toujours, contre l’essence culturelle française, puisque celui qui est allé accuser, à Alger, notre pays de crime contre l’humanité y a déjà annoncé son intérêt pour un surcroît d’immigration…
Enfin, on insistera sur le caractère inepte des calculs qui promettent une issue économique favorable pour
http://www.bvoltaire.fr/vrai-extremiste-cest-macron/?mc_cid=436e03ef16&mc_eid=a5eb12b154
 
FIN DU RSI, DROITS AU CHÔMAGE: LES INDÉPENDANTS ATTENDENT BEAUCOUP DE MACRON
Selon un sondage publié jeudi 15 juin, les indépendants espèrent que ce nouveau quinquennat donnera lieu à des changements en matière de protection sociale.
La liste de leurs envies ressemble beaucoup aux promesses de campagne formulées par Emmanuel Macron. Fin du RSI, élargissement de l'assurance chômage à tous... Le candidat Macron avait formulé plusieurs propositions réclamées par les indépendants. C'est donc peu dire que ceux-ci ont une forte attente à l'égard du nouveau locataire de l'Elysée.  
LIRE AUSSI >> RSI: le projet d'Emmanuel Macron se dessine vaguement 
Le sondage* publié jeudi 15 juin montre notamment que la protection sociale est un enjeu majeur pour les 2,8 millions de travailleurs non salariés de France dont près de 1 million d'auto-entrepreneurs. Plus de la moitié des personnes interrogées (58%) pour cette enquête anticipe d'ailleurs une progression du nombre d'indépendants dans les années à venir. 48% déclarent d'ailleurs que ce statut est d'abord un choix, guidé par l'envie de jouir de plus de liberté. 
66% des indépendants veulent la fin du RSI
Mais cette soif liberté ne les empêche de désirer également une certaine forme de sécurité, notamment sur le plan de leur protection sociale. Première demande: la réforme ou la suppression du RSI est plébiscitée par 66% des sondés. Avant d'être élu, Emmanuel Macron a affirmé qu'il voulait supprimer le régime social des indépendants et l'adosser au régime général.  
http://lentreprise.lexpress.fr/rh-management/droit-travail/fin-du-rsi-droits-au-chomage-les-independants-attendent-beaucoup-de-macron_1918116.html?PMSRC_CAMPAIGN=20170620080534_25_nl_nl_lentreprise_zapping_5948bb2e8b446719157b23c6&xtor=EPR-5029-[20170620080534_25_nl_nl_lentreprise_zapping_5948bb2e8b446719157b23c6_0020VL]-20170620-[_004KXCF]-[RB2D106H001CTNV2]-20170620060800#PMID=ZHMudGFuZ3VheUBiZWxsLm5ldA==
 
PRO MARIAGE POUR TOUS, QUAND LE MAL LÂCHE SES TROUPES INUTILES
Nous posions la question à l’issue de la présidentielle : que restera-t-il des artisans du mariage pour tous après les législatives ?
Concrètement et sauf oublis (mineurs) il ne restera guère que Manuel Valls, si le recours demandé par la France Insoumise ne lui est pas défavorable. De gauche comme de droite, tous ont été balayé. Bruno Lemaire, réélu haut la main n’avait pas pris part au vote, mais ses positions n’en étaient pas pour autant très claires (voir notre analyse lors de la primaire). Les sénatoriales avaient déjà eu leur lot de départs, avec notamment l’éviction de son rapporteur farouche, Jean-Pierre Bel.
L’impression qui domine, si nous nous plaçons « entre terre et ciel », est que l’artisan réel de cette poussée destructrice de l’Homme, ce démon dont la presse tout à coup voudrait voir l’Eglise nier l’existence, jette ceux dont il n’a désormais plus besoin.
Un procédé assez récurrent chez lui. La question est à présent, que compte-t-il faire de ses nouvelles marionnettes ?
http://www.infocatho.fr/pro-mariage-pour-tous-quand-le-mal-lache-ses-troupes-inutiles/
 
FERRAND DÉSIGNÉ POUR ENCADRER LES NOUVEAUX DÉPUTÉS : "C'EST UN GRAND HONNEUR"
À la demande du président de la République, le ministre de la Cohésion des Territoires va quitter le gouvernement pour briguer le leadership de la nouvelle majorité à l'Assemblée nationale.
INTERVIEW
Il l'assure, il ne s'agit pas d'une sanction. Richard Ferrand, réélu dans sa circonscription du Finistère mais toujours sous la menace d'une éventuelle poursuite judiciaire dans l'affaire des Mutuelles de Bretagne, a été choisi par Emmanuel Macron pour candidater à la présidence du groupe En marche! à l'Assemblée nationale. "Quand on vous donne une telle marque de confiance, que l'on vous demande d'accueillir et de vous proposer au suffrage des nouveaux députés, c'est un grand honneur", a estimé Richard Ferrand mardi, au micro d'Europe 1.
Organiser la vie parlementaire. Le ministre, désormais sur le départ, l'assure : il ne s'agit en rien d'une manière détournée pour l'extraire du gouvernement, mais d'un projet longuement mûri. "Ça fait assez longtemps qu'avec le président de la République on a eu l'occasion d'échanger sur comment organiser la vie parlementaire parce que nous savions bien qu'il y aurait un profond changement", déclare-t-il. "C'est quelque chose que nous avons évoqué il y a fort longtemps, avec différentes hypothèses de travail".
La confiance du président. "Je n'ai pas dû quitter le gouvernement", martèle encore Richard Ferrand. "C'est le président de la République, en confiance, qui a jugé que ce serait une bonne chose si j'acceptais de prendre cette responsabilité, du moins de me soumettre au vote des députés parce que ce sont les députés qui choisissent leur président. Parce que nous avons jugé que c'était utile, du fait de l'expérience que j'ai pu acquérir, du fait de la confiance que j'ai du président de la République, on a jugé que c'était la chose la plus utile pour le pays, pour la
http://www.europe1.fr/politique/ferrand-designe-pour-encadrer-les-nouveaux-deputes-cest-un-grand-honneur-3366761#xtor=EPR-202-[Quotidienne]-20170620&lacid=europe1_2037691
 
MORLAIX. SANDRINE LE FEUR ÉLUE DÉPUTÉ MALGRÉ DE (TRÈS) GROSSES LACUNES [ VIDÉO ]
Parmi les 577 députés qui vont rentrer à l’Assemblée nationale, il s’en trouve une grande partie – et notamment émanant de La République en marche – sans expérience politique aucune. Un bon signal pour la démocratie diront certains. Sauf que durant la campagne, plusieurs de ces « nouveaux » candidats ont fait quelques sorties remarquées, qui laissent planer le doute quant aux capacités réelles (intellectuelles, pratiques …) nécessaires pour être député, c’est à dire pour rédiger, débattre et voter les lois.
En Bretagne, c’est Sandrine Le Feur (LREM) qui a battu Maël de Calan (LR-UDI) sur la circonscription Roscoff-Morlaix, et qui a fait l’objet d’une vidéo montage, suite aux débats politiques dans lesquels elle est intervenue. Intitulée « naufrage d’une candidate en marche dans le Finistère », la vidéo se passe de tout commentaire :
Vidéo
noter que Sandrine Le Feur, agricultrice bio, a été élue avec 52,14%, c’est à dire 19 0001 voix sur 82 000 inscrits que compte la circonscription.
Mais la Bretonne n’est pas la seule, comme le montre une sélection de vidéos que nous avons retrouvé sur Internet ci-dessous (nous n’avons sélectionné que ceux qui ont été élus députés) :
http://www.breizh-info.com/2017/06/20/72248/morlaix-sandrine-feur-elue-depute-malgre-de-grosses-lacunes-video
 
ALAIN DE BENOIST : « MACRON N’APPARAÎT PAS COMME LA MARIONNETTE FABRIQUÉE QUE L’ON IMAGINAIT »
Depuis quelques semaines, les évènements politiques se sont succédés en France, et le principal d’entre eux reste bien évidemment l’élection d’Emmanuel Macron à la  présidence de la République.
A quelques semaines des élections législatives, Alain de Benoist, qui vient par ailleurs de sortir un livre (« Ce que penser veut dire » aux éditions Pierre Guillaume de Roux) fait le point sur l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron, sur l’état de l’opposition et notamment du Front national, et sur les grands enjeux à venir.
Vidéo
Breizh-info.com : Emmanuel Macron est devenu président de la République. Qu’est-ce que cela vous inspire ?
Alain de Benoist : Des regrets d’abord. Une certaine sidération ensuite. Jamais élu dans le passé, encore inconnu il y a quelques années, Emmanuel Macron a tenu son pari. Cela ne s’explique pas uniquement par l’ampleur des soutiens dont il a bénéficié. Se propulser à la tête de l’État sans être le candidat d’un parti traditionnel, passer en deux ou trois ans de l’obscurité à la lumière, cela ne s’était encore jamais vu. Cela montre l’ampleur de la crise actuelle, et cela donne aussi à son élection un caractère historique.
On objectera bien sûr que Macron n’a jamais été élu que par défaut, qu’il n’a jamais recueilli que 43,6 % des inscrits, qu’un bon tiers des Français (33,7 % des inscrits) ont boudé le choix qui leur était proposé, soit en se réfugiant dans l’abstention soit en votant blanc ou nul dans des proportions jamais vues depuis 1969, et enfin que près de la moitié de ceux qui ont voté pour lui ne l’ont fait que pour « faire barrage » à Marine Le Pen. Mais tout cela sera vite oublié. Même quand on est mal élu, on est élu.
J’ajouterai que les premiers actes de la présidence Macron, même s’ils ne laissent pas véritablement présager de ce que sera sa politique, donnent au moins à penser que le personnage a été sous-estimé par beaucoup, moi le tout premier. Je ne doute pas un instant que la politique de casse sociale, de baisse des salaires et d’ouverture des frontières qui sera très probablement mise en œuvre par la grande coalition des libéraux de tous bords qu’il a constituée sera une catastrophe pour notre pays.
Mais pour l’instant, Macron n’apparaît pas comme la marionnette fabriquée que l’on imaginait. Non seulement ce n’est pas un « Hollande bis », comme le disent les gens de droite les plus obtus, mais ce sera à bien des égards un anti-Hollande. Cet ultralibéral est sans doute aussi un homme autoritaire, convaincu de la nécessité de redonner de la solennité à la fonction présidentielle. Les mots-clés de son discours, c’était bien « en même temps » !
Breizh-info.com :  Qu’avez-vous pensé de la composition du gouvernement ? Y voyez-vous, comme je le disais récemment dans une tribune libre, un coup de génie d’Emmanuel Macron pour tuer la droite, briser le FN et se retrouver uniquement avec une forte d’opposition d’extrême gauche dans la rue face à lui ?
Alain de Benoist : On s’attendait à un gouvernement de « startuppers », reflet d’une conception postpolitique de la vie publique. Là encore, cela n’a pas été le cas. Votre analyse n’est pas fausse, mais il faudrait ajouter que Macron ne fait qu’exploiter à son profit une situation qu’il n’a pas créée.
http://www.breizh-info.com/2017/05/29/70575/alain-de-benoist-macron-lepen-france-venner
 
EN DIRECT : SYLVIE GOULARD S'EN VA, FRANÇOIS BAYROU SOUS PRESSION
Le gouvernement a posé sa démission et une nouvelle équipe devrait être nommée d'ici mercredi soir. La ministre des Armées, visée par une enquête préliminaire, refuse d'être reconduite.
Comme prévu, le gouvernement a démissionné ce lundi
L'exécutif souhaiterait enrôler davantage de personnalités de droite
Richard Ferrand a quitté son ministère pour présider les députés LREM
Chez les LR, un groupe de "constructifs" pourrait apparaitre à l'Assemblée
15h40 : la secrétaire générale du groupe UDI à l'Assemblée devient conseillère parlementaire en chef d'Edouard Philippe
Selon un arrêté paru mardi au Journal Officiel, la secrétaire générale du groupe UDI à l'Assemblée nationale, Fanny Le Luel, a été nommée conseillère parlementaire en chef du premier ministre Edouard Philippe. 
Fanny Le Luel dirigeait jusqu'ici l'équipe des conseillers du groupe UDI à l'Assemblée et a pris ses fonctions récemment comme "chef de pôle" parlementaire. 
14h50 : Thierry Solère reçu à Matignon
Selon le Figaro, le député de Boulogne-Billancourt a été reçu pendant 30 minutes par Edouard Philippe.
http://www.atlantico.fr/decryptage/en-direct-sylvie-goulard-ne-veut-plus-faire-partie-gouvernement-3085976.html#zddllwC2VqteOQ6Q.99
 
REMANIEMENT : POURQUOI MACRON NETTOIE SON GOUVERNEMENT ET RALLIE LES "CONSTRUCTIFS"
EDITO. Surprise ! Le président de la République ne se contente pas d'un ajustement de son équipe. Il largue quelques boulets et recrute encore à droite.
Sylvain Courage
Si Macron est une fusée, comme l’affirmait la couverture de "l’Obs" du 3 mars 2016, nous assistons, aujourd’hui, au largage du premier étage de ce lanceur ultramoderne et à l’allumage de moteurs auxiliaires destinés à assurer sa trajectoire et sa vitesse de croisière.
La navette présidentielle qui s’est extraite de la pesanteur terrestre se débarrasse, sous nos yeux incrédules, de l’étage MoDem qui sent trop fort la poudre. Déjà, les spationautes Sylvie Goulard et Marielle de Sarnez ont ouvert leur parachute. L’éphémère ministre des Armées revient sur terre pour "démontrer librement sa bonne foi" dans l’enquête sur ses attachés parlementaires européens employés du MoDem. Prise par la même urgence, la passagère ministre de l’Europe et nouvelle députée de Paris devrait briguer la présidence du groupe MoDem appelé à se constituer à l’assemblée. Merci du voyage ! C’est, bien sûr, à la demande des intéressées que le capitaine Macron a procédé au largage…
Pour l’heure, François Bayrou continue de s’agripper dans la capsule. "Il a toute sa place au gouvernement", a estimé le copilote, Edouard Philippe, sans préciser à quel poste. Premier allié politique d’Emmanuel Macron lors de la campagne présidentielle et ministre de la Justice chargé de faire adopter une loi "pour la confiance dans notre vie démocratique", l’aventurier béarnais considère qu’il n’est pas concerné par l’affaire des permanents MoDem rémunérés à temps partiel par Bruxelles. Bayrou qui n’a jamais été député européen a pris soin de placer plusieurs fusibles et un sas juridique entre les petits arrangements financiers de son parti et son auguste personne…
De nouveaux ministres MoDem ?
Selon l’AFP, les départs de Goulard et Sarnez pourraient être compensés par le recrutement de deux nouveaux ministres MoDem : Jean-Louis Bourlanges et Marc Fesneau, fraîchement élus à l’Assemblée nationale. Il n’empêche. Les investigations menacent de remonter
http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20170620.OBS0988/remaniement-pourquoi-macron-nettoie-son-gouvernement-et-rallie-les-constructifs.html
 
FERRAND, GOULARD, BAYROU... CE QUE L'ON SAIT DU REMANIEMENT
Le remaniement gouvernemental sera très politique, avec le départ d'au moins deux poids lourds. Du côté des entrées, l'arrivée de nouveaux ministres issus de la droite est "possible", selon Edouard Philippe.
Ce devait être un remaniement "technique", il sera finalement très politique, avec le départ d'au moins deux ministres de poids. Le Premier ministre Edouard Philippe a remis lundi 19 juin la démission de son gouvernement au chef de l'Etat, comme le veut l'usage au lendemain des élections législatives. Il est chargé par le président de former une nouvelle équipe.
Le nouveau gouvernement devrait être présenté avant mercredi, 18 heures, selon l'Elysée, le temps pour la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique d'examiner les potentiels conflits d'intérêt et les situations fiscales des ministrables.
Quels sont ceux qui quittent le gouvernement ?
Richard Ferrand, ministre de la Cohésion sociale, va rejoindre l'Assemblée nationale. Réélu député du Finistère, il est mis en cause dans une affaire immobilière à l'époque où il dirigeait les Mutuelles de Bretagne. Son exfiltration hôte une épine du pied de l'exécutif et lui évitera d'avoir à démissionner du gouvernement en cas de mise en examen.
Affaire Ferrand : les vieilles pratiques reviennent au galop
Emmanuel Macron souhaite désormais qu'il brigue la présidence du groupe des députés REM. Selon l'entourage du chef de l'Etat lundi soir :
"Le président voulait que Richard Ferrand prenne la tête du groupe car c'est un homme de confiance et d'efficacité."
Richard Ferrand occupe déjà un rôle clé au sein du parti, en tant que secrétaire général d'En Marche !. Il aura la lourde tâche d'encadrer le travail d'un groupe parlementaire composé de nombreux novices.
Richard Ferrand va démissionner du gouvernement pour prendre la tête des députés REM
Sylvie Goulard, ministre des Armées, a annoncé sa démission ce mardi matin. Une décision motivée par l'enquête préliminaire ouverte sur les assistants parlementaires du Modem. "Dans l'hypothèse où l'enquête préliminaire visant le MoDem conduirait à vérifier les conditions d'emploi de mes assistants au Parlement européen, je souhaite être en mesure de démontrer librement ma bonne foi et tout le travail que j'y ai accompli", explique la ministre dans un communiqué publié peu après sa visite du Salon du Bourget au côté du chef de l'Etat.
Emmanuel Macron "a accepté" sa démission et "respecte son choix". Sylvie Goulard est députée européenne depuis 2009.
Bayrou et Sarnez sont-ils menacés ?
Les départs de Richard Ferrand et Sylvie Goulard mettent la pression sur François Bayrou et Marielle de Sarnez, qui sont eux aussi inquiétés dans l'affaire des assistants parlementaires du MoDem. Le ministre de la Justice et la ministre des Affaires européennes peuvent-ils rester en poste ?
http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20170620.OBS0967/ferrand-goulard-bayrou-ce-que-l-on-sait-du-remaniement.html

ET MAINTENANT, LA DESTRUCTION DU CODE DU TRAVAIL
Tremblez salariés, c’est l’Europe qui a gagné!
Auteur Régis de Castelnau est avocat.
La France vient de vivre une séquence politique assez extraordinaire. Une présidentielle à six tours, l’élection, à l’aide de méthodes ahurissantes, d’un inconnu fabriqué et lancé comme une savonnette, la destruction des deux grands partis qui structuraient la vie politique depuis quarante ans et pour finir un parlement improbable fruit d’une abstention électorale massive. 80 % des Français en âge de voter sont dans l’expectative…
Que va faire le jeune roi ? On est contraint jusqu’à présent à la conjecture, même si les signaux que nous recevons sont quand même passablement inquiétants. Le premier chantier annoncé, est celui qualifié par Jean-Luc Mélenchon de « destruction du code du travail », qui devrait être mis en œuvre par ordonnance, et au mois d’août, période évidemment plus facile pour faire avaler la purge. L’inquiétude se renforce à la lecture des fuites parues dans la presse qui donnent une petite idée de ce qui attend les salariés.
L’inversion de la hiérarchie des normes
On ne discutera pas ici de la nécessaire évolution du code du travail, devenu dans certains de ses aspects, inadapté, et parfois instable du fait du rôle joué par la jurisprudence qui peut rendre l’application de certaines normes trop imprévisibles. Cela étant, la destruction programmée des fondements mêmes du droit du travail français montre bien l’objectif poursuivi : faire de la baisse des rémunérations et la disparition des protections dont bénéficient les salariés, gages donné à l’UE, la preuve que la France est bien décidée à en passer par les conditions du capitalisme actionnarial. Qu’entendre par « destruction programmée des fondements du droit du travail français » ? C’est ce qui résultera inéluctablement de ce que l’on appelle « l’inversion de la hiérarchie des normes ». Se cache derrière cette formule obscure, un débat théorique de très grande importance qui concerne tous les domaines du droit et qui oppose deux écoles philosophiques celle du « jusnaturalisme » et celle du « positivisme juridique ».
Jusqu’à présent, le droit du travail français relevait du positivisme juridique qui fait que l’ensemble des règles pouvait être organisé dans un dispositif hiérarchique de forme pyramidale. Le grand théoricien de cette organisation est le juriste américain d’origine autrichienne Hans Kelsen. Au sommet se trouve la norme la plus élevée, c’est-à-dire la Constitution, en dessous la loi organique, puis la loi ordinaire, ensuite, toujours en descendant le règlement (décrets et arrêtés pris par l’exécutif), les conventions collectives aujourd’hui appelées « accords de branche », les accords d’entreprise, et enfin le contrat de travail au sein duquel se révèle la force normative de l’ensemble. Le principe qui guide cette construction, et c’est essentiel, est que chaque norme inférieure doit être conforme ou compatible avec la norme supérieure. En droit du travail, cela veut dire que la norme inférieure ne peut pas accorder au salarié moins que ce que prévoit la norme supérieure. Ce qui fait que la norme ultime, le contrat de travail, pourra prévoir plus et mieux que l’accord d’entreprise, plus et mieux que l’accord de branche, plus et mieux que les décrets, que la loi etc.
L’autre principe de ce dispositif de hiérarchie des normes, est qu’à chacune d’entre elles correspond un niveau d’élaboration et d’adoption. Pour la Constitution, c’est le peuple directement ou indirectement, pour la loi c’est le Parlement, pour les décrets le gouvernement, pour les accords de branche les partenaires sociaux institutionnels, pour les accords d’entreprise idem au niveau de l’entreprise, pour le contrat de travail le salarié et le patron.
La mise à mort des traditions
Le renard est lâché dans le poulailler
http://www.causeur.fr/reforme-code-du-travail-macron-44986.html?utm_source=Envoi+Newsletter&utm_campaign=e6d642e9e0-Newsletter&utm_medium=email&utm_term=0_6ea50029f3-e6d642e9e0-57258861

EN CHINE
Mgr Peter Shao Zhumin, évêque clandestin de Wenzhou, est revenu chez lui le 15 juin, après 27 jours de « conversations » avec le Bureau des Affaires religieuses dans un lieu inconnu. Selon ses proches, on voulait qu’il demande au Vatican la nomination d’un évêque coadjuteur appartenant à l’Eglise officielle, et bien entendu que lui-même intègre l’Association patriotique catholique chinoise (nom de l’Eglise officielle) et la Conférence épiscopale.
Mgr Shao Zhumin avait déjà été arrêté quelques jours avant Pâques afin qu’il ne puisse pas célébrer le Triduum, puis relâché. Et arrêté de nouveau le 18 mai.
Comme il est revenu sous escorte policière, on se doute que les réponses n’ont pas été celles qui étaient attendues par les autorités communistes.
Rectificatif
En fait il a été vu à son arrivée à l'aéroport, où il a pris une voiture sous escorte policière, mais il n'est pas arrivé chez lui.
Quant à Mgr Vincent Guo Xijin, évêque de Mindong, qui avait été arrêté le 6 avril, il a été libéré le 6 mai. Il avait été placé dans un lieu qui sert au régime à obtenir la « confession » des membres du parti communiste qui ont fauté. C’est tellement efficace que les cadres les plus corrompus craquent au bout de trois jours. Les sessions les plus longues sont de sept jours. L’évêque est resté un mois. Mais pour un évêque qui n’avait rien à confesser au parti, dit un observateur, c’était comme une retraite…
http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2017/06/19/en-chine-5955665.html
 
LA COMMUNAUTÉ
« La prochaine Assemblée sera un chouïa plus gay », nous apprend Libération, auquel on peut faire confiance dans ce domaine.
Il y aura donc 5 députés homosexuels. Dont deux FN. 2 sur 8 : 25%.
Ce qui ne laisse de la place que pour 1 LREM, 1 PS et 1 LR.
http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2017/06/19/la-communaute-5955672.html
 
LES SECRETS DE LA MÉTHODE MACRON
(Julien Martin)
Mais qui est le nouveau président ? Goût de la transgression, souci de la discrétion, art de la séduction... décryptage d'une personnalité hors normes.
Cet homme n'a jamais rien voulu faire comme les autres. Dès le lycée et sa relation avec Brigitte, sa professeure de 24 ans son aînée, puis à chaque étape de sa vie, tantôt philosophe au côté de Paul Ricœur tantôt banquier d'affaires chez Rothschild, Emmanuel Macron a toujours eu le goût de la transgression. Il semble même en avoir fait une règle de vie, sa règle. Et il l'applique dès ses premiers pas au gouvernement. Le jour de sa nomination à Bercy, à l'été 2014, paraît une interview dans laquelle il remet en question rien de moins que le totem des 35 heures.
Le reste de son aventure ministérielle est à l'avenant. Sans craindre d'empiéter sur les plates-bandes de ses camarades ou de déroger à la sacro-sainte solidarité gouvernementale, il critique tour à tour le statut des fonctionnaires qui ne serait "plus adéquat" , affirme que "le libéralisme est une valeur de gauche", proclame son "inconfort intellectuel" avec la déchéance de nationalité, réclame d’"aller plus loin" sur la loi Travail, va jusqu'à dire qu'il n'est pas "l'obligé" du président…
http://tempsreel.nouvelobs.com/presidentielle-2017/20170505.OBS9033/les-secrets-de-la-methode-macron.html?utm_source=outbrain&utm_medium=widget&utm_campaign=obclick&obref=obinsource
 
COMMENT EMMANUEL MACRON A PRIS L'ELYSÉE
A l'issue d'un incroyable scénario, Emmanuel Macron devient président de la République. En à peine un an, il a déjoué tous les pronostics, toutes les chausse-trapes, tous les pièges. Il a médusé la classe politique, à commencer par François Hollande lui-même. Récit.
Ce moment, il le redoutait tellement. Peut-être l'épreuve la plus dure qu'il ait vécue depuis longtemps. Le passage de témoin au "freluquet", ce chenapan au visage de premier communiant, ce gamin intrépide qui a réussi le plus grand coup de poker politique de l'histoire de la Ve République. François Hollande, le 14 mai, sur le perron de l'Elysée, remettra donc les clés du pays à celui qu'il a fait roi. Le désormais futur ex-président lui lègue une France inquiète, tétanisée par la montée des populismes de tous bords, meurtrie par le terrorisme islamiste, désespérée par une Europe illisible et divisée.
Macron-Hollande ? Une affaire de captation d'héritage, de legs chaotique et tumultueux entre deux générations, plus romanesque qu'on ne croit. Comment Emmanuel l'audacieux a-t-il fait pour réussir son incroyable pari, celui d'entrer à l'Elysée par un chemin de traverse, à dix mille lieues des codes de l'ancien premier secrétaire du Parti socialiste ? Une prise d'assaut à la dynamite, un saut dans l'inconnu sans parachute. Avec, comme seule machine de guerre, une start-up électorale, montée à la va-vite sur un coin de table, autour d'une poignée de fidèles, il y a une petite
http://tempsreel.nouvelobs.com/presidentielle-2017/20170505.OBS9018/comment-emmanuel-macron-a-pris-l-elysee.html
 
LA MAISON ET L'APPARTEMENT DE CLAUDE GUÉANT CONFISQUÉS PAR LA JUSTICE
Les biens immobiliers de l'ancien ministre de l'Intérieur sont confisqués, dans le cadre de l'enquête sur les soupçons de financement libyen de la campagne de Sarkozy en 2007.
Les biens immobiliers de Claude Guéant, soit sa résidence secondaire et son appartement parisien, ont été confisqués le 12 juin, par ordonnance des juges d'instruction Serge Tournaire et René Grouman, rapporte "le Parisien". L'ancien ministre de l'Intérieur peut continuer à y habiter, mais il ne peut pas les vendre.
Cette décision fait suite à la mise en examen de Claude Guéant pour "blanchiment de fraude fiscale en bande organisée" et "usage de faux", dans le cadre de l'enquête sur le financement éventuel de la campagne de Sarkozy en 2007 par la Libye. L'ancien ministre "doit s’expliquer sur l’origine d’un virement de 500.000 euros, effectué en mars 2008, provenant de Malaisie et dont les policiers ont retrouvé la trace sur ses relevés bancaires, lors d’une perquisition à son domicile", indique le quotidien.
Claude Guéant a toujours affirmé que cet argent vient de la vente de deux tableaux d'un peintre flamand, achetés par un avocat malaisien. Deux huiles... estimées plutôt à 35.000 euros.
Soupçons de vente fictive
Philippe Bouchez El Ghozi, l’avocat de Claude Guéant, s'étonne de ces mesures prises "plusieurs années après le début de l’instruction et alors que rien de nouveau ne justifie celles-ci", jugeant qu'on pourrait y voir "une forme désespérée de pression et de sanction en dehors de tout jugement dans un dossier qui patine complètement".
http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20170620.OBS0961/la-maison-et-l-appartement-de-claude-gueant-confisques-par-la-justice.html

"LA SOCIÉTÉ CIVILE DE MACRON: UNE ÉLITE ALTERNATIVE PLUTÔT QU'UNE CONTRE-ÉLITE ?"
La société civile, comme tout acteur de la chose publique, est partisane. Spécialiste de La notion de société civile (titre de son livre paru en 2007 à La Découverte), le Belge Gautier Pirotte, professeur à l'ULg, a l'intelligence de souligner, dans l'hebdomadaire Le 1 que la société civile dans sa version macroniste "n'est pas l'héritière de mobilisations collectives, de mouvements de contestation, d'opposition ou de contrôle du pouvoir en place."
Observant le mathématicien Cédric Villani, foulard en noeud papillon, tenter maladroitement de commenter la victoire de La République en marche sur le plateau de BFMTV, dimanche 11 juin, avant qu'Henri Guaino, l'ancienne plume de Nicolas Sarkozy, n'agonise d'injures les électeurs de la 2e circonscription de Paris qui ne lui avaient accordé que 4,5 % des suffrages, on se disait qu'on ne regretterait pas le vieux monde déblayé de la scène politique par le tsunami Macron et que l'émergence du nouveau allait sans doute réserver quelques surprises.
... http://www.levif.be/actualite/international/la-societe-civile-de-macron-une-elite-alternative-plutot-qu-une-contre-elite/article-opinion-678115.html
 
À BORDEAUX, LA VAGUE MACRON SECOUE LA MAISON JUPPÉ
Trois adjoints au maire de Bordeaux se présentaient aux législatives, aucun n'a été élu. Le chemin de croix de l'ancien champion de la droite se poursuit.
Par Jérôme Cordelier
Il s'était préparé depuis longtemps à la bataille, mais il avait vu scrutin après scrutin ses espoirs fondre comme neige au soleil. En quelques mois, Nicolas Florian, candidat (LR) dans la première circonscription de Bordeaux, a vécu une lente descente aux enfers, commencée avec l'échec du « patron » Alain Juppé, dont il est l'adjoint aux finances, à la primaire de la droite, poursuivie avec l'enlisement filloniste à la présidentielle jusqu'à la victoire d'Emmanuel Macron, sacré ici à Bordeaux comme ailleurs. Le calvaire de ce quadra de la droite girondine s'est achevé dimanche, avec le score final des législatives.
Ce fidèle juppéiste savait qu'il ne pourrait remporter la circonscription centrale de Bordeaux – détenue par la socialiste Sandrine Doucet – qu'à une condition : le retour au bercail des électeurs de la droite et du centre séduits par les sirènes macronistes. Las, le secrétaire départemental des Républicains a été emporté par la vague La République en marche, sur laquelle a surfé une novice inconnue, Dominique David. Un scrutin plombé par une abstention massive : 60 % des électeurs ne se sont pas rendus aux urnes pour ce second tour.
La maison Juppé sort secouée et sonnée de ces législatives.
Dans la deuxième circonscription bordelaise, c'est pire encore. L'abstention est de 62 % et la candidate juppéiste Anne Walryck réalise un moins bon score que son collègue Nicolas Florian (36,2 % contre 40,41 %) face à la responsable départementale de REM, Catherine Fabre. Deuxième camouflet pour Alain Juppé, dont Anne Walryck est une protégée de longue date, élue depuis vingt-deux ans à ses côtés et aujourd'hui vice-présidente de la métropole. Ce territoire est la « circonscription du maire » depuis 1935 – essentiellement de Jacques Chaban-Delmas, qui y fut élu plus de quarante ans (par intermittence). Alain Juppé, en 2007, s'y était vu ravir son siège par la socialiste Michèle Delaunay. On pensait que l'heure de la revanche avait sonné. Là encore, c'était sans compter avec la force de la vague macroniste.
À ces échecs s'ajoute l'inattendue défaite de Marik Fetouh dans la troisième circonscription : largement en tête au premier tour (33 % contre 19 %), il est finalement battu par le candidat de La France insoumise, Loïc Prud'homme. Certes, le jeune centriste perd 131 voix sur une circonscription très à gauche, dont une partie est située sur le fief béglais de Noël Mamère – elle lui était réservée par le PS –, lequel a, entre les deux tours, appelé à voter pour le mélenchoniste. Marik Fetouh n'est pas un juppéiste – MoDem, il courait sous les couleurs de La République en marche –, mais il est l'un des adjoints au maire de Bordeaux, que ses proches mettent en avant.
http://www.lepoint.fr/legislatives/a-bordeaux-la-vague-macron-secoue-la-maison-juppe-20-06-2017-2136735_3408.php?&m_i=ErmnratOj4rDhgnTizAecxr8yN1BLRyzBHFo3CTsJmmQY%2B4T_NrwgEm02tXMDmaS219mUNFZ7m01rbNLYPHJNBTCD6yEEz&M_BT=438266583523#section-commentaires
 
GALACTÉROS - PETIT MANUEL DE DIPLOMATIE À L'USAGE D'EMMANUEL MACRON (2) : LA CRISE DU GOLFE
Un bras de fer diplomatique oppose actuellement l'Arabie saoudite et le Qatar. Et si cette crise était une opportunité pour la France ?
Par Caroline Galactéros
Kairos : le moment opportun pour les Grecs ou l'art d'exploiter une situation à son avantage en allant généralement à contre-courant de l'interprétation dominante qui en est donnée. Le soudain opprobre qui s'abat sur le richissime émirat mis au ban, après des années de complaisance occidentale et régionale, constitue l'une de ces « fenêtres d'opportunité » inespérées dont notre nouveau président doit avoir l'audace de se saisir pour prendre l'ascendant en Europe en reprenant l'initiative en Syrie, et ainsi imposer la France comme puissance médiatrice dans cette crise majeure.
http://www.lepoint.fr/invites-du-point/caroline-galacteros/galacteros-petit-manuel-de-diplomatie-a-l-usage-d-emmanuel-macron-2-la-crise-du-golfe-20-06-2017-2136757_2425.php?&m_i=04qkrQgUQq2DnhETqfmbuMKPJRFSGHR1kloWZbhVTgQmYXrE2_XUPH4m0w5ENoix1zdmW9ZEz9SiJ7gFvll18Pc%2B_sVA0%2B&M_BT=438266583523#section-commentaires
 
M. BAYROU VEUT JOUER À LA MARELLE À LA BARBE DE MATIGNON
par Denis Lensel
François Bayrou ne paraît pas très conscient du devoir de réserve, et d’impartialité, que lui impose sa nouvelle charge de ministre d’Etat en charge du portefeuille de la Justice : comme un enfant qui voudrait jouer à la marelle dans une cour de récréation malgré les remontrances du directeur de l’école, il entend continuer à s’exprimer comme un citoyen ordinaire, à temps et à contretemps. Cela en franchissant allègrement les barrières qui séparent les domaines public et privé.
Le Premier ministre Edouard Philippe ne l’entend pas de cette oreille : il a déjà invité le turbulent Béarnais à plus de rigueur, quand celui-ci a exercé des pressions sur un journaliste de la radio d’Etat qui enquêtait sur les soupçons d’emplois fictifs au sein du MoDem, sa petite formation politique. Cela tout en étant chargé d’une loi sur la « moralisation de la vie publique »…
M. Bayrou a cru bon de rétorquer qu’au sein d’une équipe politique « il faut avoir la liberté de parole »… De toute évidence, il compte récidiver au nez d’Emmanuel Macron jusqu’alors silencieux, et à la barbe du chef de son gouvernement. Tant va la cruche à l’eau… Mais à trop tirer sur la corde…
https://www.france-catholique.fr/M-Bayrou-veut-jouer-a-la-marelle-a-la-barbe-de-Matignon.html?utm_campaign=Emailing+du+lun.+19%2f06%2f2017+%c3%a0+20%3a04%3a13&utm_content=Il+faut+s%27inqui%c3%a9ter&utm_medium=Emailing+via+Message+Business&utm_source=Message+Business&utm_term=Soci%c3%a9t%c3%a9+de+Presse+France+Catholique
 
UNE NOUVELLE CATHOSPHÈRE
La presse, ces derniers mois, a tenté de rendre compte d’un nouveau phénomène dont l’origine serait le réveil catholique dû à La Manif pour tous. À juste titre, on remarque que tout ne se résout pas à des manifestations géantes. Des initiatives en chaîne ne cessent d’alimenter la création de réseaux. Ainsi un article du Monde, la semaine dernière, inégalement inspiré, mettait l’accent sur « une nébuleuse de think tanks et autres plateformes, à l’image du Courant pour une écologie humaine, de Phœnix, l’Avant-Garde, Fonder demain et des Alternatives catholiques ». Ce foisonnement n’existerait pas sans une vraie liberté de l’esprit et sans ce qu’on appelait en 68 l’imagination au pouvoir.
C’est que nous avons changé d’époque et que les catholiques, nullement indifférents aux sollicitations de leur temps, réfléchissent à la façon de s’inscrire dans l’histoire pour servir leurs contemporains. Les sociologues et les historiens interrogés sur le sens de ce mouvement en cours marquent bien les mutations du catholicisme contemporain, sans toujours aller jusqu’au bout de leurs investigations. Ainsi les raisons du déclin et de la disparition rapide d’un certain catholicisme dit progressiste sont superficiellement analysées. Ce qui empêche de comprendre le rôle refondateur d’un Jean-Marie Lustiger, devenu archevêque de Paris, après le long apprentissage de ses années à l’aumônerie étudiante du centre Richelieu.
Jean-Luc Marion (Brève apologie pour un moment catholique, Grasset), qui fut un des proches du Cardinal, est particulièrement apte à faire
https://www.france-catholique.fr/Une-nouvelle-cathosphere.html?utm_campaign=Emailing+du+lun.+19%2f06%2f2017+%c3%a0+20%3a04%3a13&utm_content=Il+faut+s%27inqui%c3%a9ter&utm_medium=Emailing+via+Message+Business&utm_source=Message+Business&utm_term=Soci%c3%a9t%c3%a9+de+Presse+France+Catholique
 
"IL EST DES LIEUX SACRÉS OÙ LA RELIGION NE DOIT PAS ENTRER, EN PARTICULIER À L'ÉCOLE"
Eric de Bellefroid
L'historien Jean-Noël Jeanneney cultive des passions éclectiques qui, de Georges Clemenceau au général de Gaulle, parlent sans relâche de la France " du fond des âges ". Grand serviteur de l'Etat depuis l'ère Mitterrand, il viendra - avec son aimable et souriante ouverture au monde - exprimer ses vues sur L'Europe de la culture dans la mondialisation, ce 22 juin, à Bruxelles.
L'immigration arabo-musulmane représente-t-elle, à la lumière des événements, un cas singulier ?
Le monde islamique a manqué sa renaissance au cours du xixesiècle. Il n'a pas intégré la stricte séparation moderne entre les religions et le pouvoir politique. Prenons garde, pourtant, à ne pas le fustiger. Rappelons qu'il y a cent cinquante ans, la papauté refusait la liberté de conscience. Il faut tout faire pour que nos compatriotes musulmans acceptent la séparation entre la foi et la vie civique, la loi de 1905 (NDLR : consacrant, en France, la séparation des Eglises et de l'Etat), la laïcité, prunelle de nos yeux : ils le feront d'autant plus que nos dirigeants se garderont de toute génuflexion devant la papauté - celle dont Sarkozy fut jadis coupable. En tolérance absolue de toutes les croyances, il faut à tout prix éviter le communautarisme dont on voit ces jours-ci au Royaume-Uni les effets délétères. Il est des lieux sacrés où la religion ne doit pas entrer, en particulier à l'école. Je dénonce dans mon livre (pardon d'avoir l'air, à présent, de tirer sur un cercueil...) la vision que François Fillon voulait promouvoir de l'histoire de France, obsédé par les seules sources judéo-chrétiennes et négligeant radicalement nos origines gréco-latines. Rappelons-nous de surcroît qu'au Moyen Age, c'est principalement par le détour de l'islam - citons Averroès - que nous est parvenu le splendide héritage grec et latin.
http://www.levif.be/actualite/international/il-est-des-lieux-sacres-ou-la-religion-ne-doit-pas-entrer-en-particulier-a-l-ecole/article-normal-678053.html?utm_source=Newsletter-20/06/2017&utm_medium=Email&utm_campaign=Newsletter-RNBDAGLV&&M_BT=5443005350908
 
REMANIEMENT : POURQUOI MACRON NETTOIE SON GOUVERNEMENT ET RALLIE LES "CONSTRUCTIFS
EDITO. Surprise ! Le président de la République ne se contente pas d'un ajustement de son équipe. Il largue quelques boulets et recrute encore à droite.
Sylvain Courage
Si Macron est une fusée, comme l’affirmait la couverture de "l’Obs" du 3 mars 2016, nous assistons, aujourd’hui, au largage du premier étage de ce lanceur ultramoderne et à l’allumage de moteurs auxiliaires destinés à assurer sa trajectoire et sa vitesse de croisière.
La navette présidentielle qui s’est extraite de la pesanteur terrestre se débarrasse, sous nos yeux incrédules, de l’étage MoDem qui sent trop fort la poudre. Déjà, les spationautes Sylvie Goulard et Marielle de Sarnez ont ouvert leur parachute. L’éphémère ministre des Armées revient sur terre pour "démontrer librement sa bonne foi" dans l’enquête sur ses attachés parlementaires européens employés du MoDem. Prise par la même urgence, la passagère ministre de l’Europe et nouvelle députée de Paris devrait briguer la présidence du groupe MoDem appelé à se constituer à l’assemblée. Merci du voyage ! C’est, bien sûr, à la demande des intéressées que le capitaine Macron a procédé au largage…
Pour l’heure, François Bayrou continue de s’agripper dans la capsule. "Il a toute sa place au gouvernement", a estimé le copilote, Edouard Philippe, sans préciser à quel poste. Premier allié politique d’Emmanuel Macron lors de la campagne présidentielle et ministre de la Justice chargé de faire adopter une loi "pour la confiance dans notre vie démocratique", l’aventurier béarnais considère qu’il n’est pas concerné par l’affaire des permanents MoDem rémunérés à temps partiel par Bruxelles. Bayrou qui n’a jamais été député européen a pris soin de placer plusieurs fusibles et un sas juridique entre les petits arrangements financiers de son parti et son auguste personne…
De nouveaux ministres MoDem ?
Selon l’AFP, les départs de Goulard et Sarnez pourraient être compensés par le recrutement de deux nouveaux ministres MoDem : Jean-Louis Bourlanges et Marc Fesneau, fraîchement élus à l’Assemblée nationale. Il n’empêche. Les investigations menacent de remonter
http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20170620.OBS0988/remaniement-pourquoi-macron-nettoie-son-gouvernement-et-rallie-les-constructifs.html
 
FERRAND, GOULARD, BAYROU... CE QUE L'ON SAIT DU REMANIEMENT
Le remaniement gouvernemental sera très politique, avec le départ d'au moins deux poids lourds. Du côté des entrées, l'arrivée de nouveaux ministres issus de la droite est "possible", selon Edouard Philippe.
Ce devait être un remaniement "technique", il sera finalement très politique, avec le départ d'au moins deux ministres de poids. Le Premier ministre Edouard Philippe a remis lundi 19 juin la démission de son gouvernement au chef de l'Etat, comme le veut l'usage au lendemain des élections législatives. Il est chargé par le président de former une nouvelle équipe.
Le nouveau gouvernement devrait être présenté avant mercredi, 18 heures, selon l'Elysée, le temps pour la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique d'examiner les potentiels conflits d'intérêt et les situations fiscales des ministrables.
Quels sont ceux qui quittent le gouvernement ?
Richard Ferrand, ministre de la Cohésion sociale, va rejoindre l'Assemblée nationale. Réélu député du Finistère, il est mis en cause dans une affaire immobilière à l'époque où il dirigeait les Mutuelles de Bretagne. Son exfiltration hôte une épine du pied de l'exécutif et lui évitera d'avoir à démissionner du gouvernement en cas de mise en examen.
Affaire Ferrand : les vieilles pratiques reviennent au galop
Emmanuel Macron souhaite désormais qu'il brigue la présidence du groupe des députés REM. Selon l'entourage du chef de l'Etat lundi soir :
"Le président voulait que Richard Ferrand prenne la tête du groupe car c'est un homme de confiance et d'efficacité."
Richard Ferrand occupe déjà un rôle clé au sein du parti, en tant que secrétaire général d'En Marche !. Il aura la lourde tâche d'encadrer le travail d'un groupe parlementaire composé de nombreux novices.
Richard Ferrand va démissionner du gouvernement pour prendre la tête des députés REM
Sylvie Goulard, ministre des Armées, a annoncé sa démission ce mardi matin. Une décision motivée par l'enquête préliminaire ouverte sur les assistants parlementaires du Modem. "Dans l'hypothèse où l'enquête préliminaire visant le MoDem conduirait à vérifier les conditions d'emploi de mes assistants au Parlement européen, je souhaite être en mesure de démontrer librement ma bonne foi et tout le travail que j'y ai accompli", explique la ministre dans un communiqué publié peu après sa visite du Salon du Bourget au côté du chef de l'Etat.
Emmanuel Macron "a accepté" sa démission et "respecte son choix". Sylvie Goulard est députée européenne depuis 2009.
Bayrou et Sarnez sont-ils menacés ?
Les départs de Richard Ferrand et Sylvie Goulard mettent la pression sur François Bayrou et Marielle de Sarnez, qui sont eux aussi inquiétés dans l'affaire des assistants parlementaires du MoDem. Le ministre de la Justice et la ministre des Affaires européennes peuvent-ils rester en poste ?
http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20170620.OBS0967/ferrand-goulard-bayrou-ce-que-l-on-sait-du-remaniement.html

« MARIAGE » HOMOSEXUEL ET ADOPTION : LE DÉBAT INTERDIT
Derrière un consensus de façade à gauche sur le mariage et l’adoption par des personnes de même sexe, il existe des voix discordantes. Pourtant, une telle décision serait lourde de conséquences, comme le soulignent Mgr Rey, ainsi que le ­philosophe Thibaud Collin, dans son essai percutant.
C’est un proche de François Hollande, Bernard Poignant, qui se confie : « Sur mon blog, j’ai fait part de mes réserves à propos de l’homoparentalité », explique le maire PS de Quimper, qui poursuit : « Je crois que l’enfant a besoin de l’altérité. Comme orphelin, je me suis construit dans l’altérité du père absent… Tout enfant doit savoir qu’il a un père et une mère ». Voix dissonante ou voix de la prudence au sein de la majorité ? Depuis juin, Bernard Poignant fait partie des conseillers qui disposent d’un bureau à ­l’Élysée. Sa prise de position dérange certains, à en croire le principal intéressé : « Après lecture de mon blog, la revue Têtu m’a sommé de lui répondre. Et moi, j’ai refusé ! Je suis libre de ma pensée. Je n’ai tué personne, je ne passe pas devant un tribunal. Au nom de quoi, d’ailleurs ? » Au nom d’une pensée à sens unique qui voudrait que le débat sur l’ouverture du mariage et de l’adoption aux homosexuels passe à la trappe avant même d’arriver devant les parlementaires.
Le débat est-il vraiment interdit ? Dans l’arène médiatique, ceux qui ne respirent pas l’air du temps manquent parfois d’oxygène. Patrick Kéchichian, ancien journaliste au Monde, auteur dans le même quotidien d’une tribune intitulée « Mariage gay : le mauvais procès fait à l’Église », explique à FC : « Les journalistes sont souvent – pas toujours, soyons justes – des représentants de la norme sociologique. Ils répètent une opinion majoritaire, une sorte de vulgate qui les fait paraître informés ». Sur le plan politique, la liberté d’expression en prend un coup.
L’auteur de Petit Éloge du catholicisme (Gallimard) poursuit : « Ainsi, être de gauche, c’est forcément être pour le mariage et l’adoption homosexuels. Affirmer le contraire, ou ne serait-ce qu’émettre un doute, vous range immédiatement dans l’autre camp. Et si vous êtes de gauche ou écologiste, dans le camp des traîtres à votre parti ».
Bref, aucun état d’âme n’est admis à l’heure des batailles législatives. Un seul objectif : mettre en œuvre cette promesse de campagne. Patrick Kéchichian s’en désole : « Rien ne devrait empêcher un homme ou une femme de gauche de juger impossible, scandaleux et gravissime un tel projet de loi ».
« Tout le monde doit s’aligner comme des boutons de guêtre ! »
À gauche de la gauche, André Gérin a, lui, décidé d’écouter sa conscience : « Pour moi, ce sujet relève de l’éthique personnelle ». Ce n’est pas la première fois que cet ancien député-maire PCF bouscule la doxa du parti. Aujourd’hui conseiller municipal à Vaulx-en-Velin, près de Lyon, il cultive sa liberté de parole : « Franchement, ce n’est pas grave d’être mal vu par son parti. Ce qui compte, après tout, ce sont les citoyens ! Au PC, j’ai été mis au piquet sur le voile intégral… Il faut de la couenne pour résister, car il y a des blessures ». Pourquoi prendre ce risque de mettre en doute l’opportunité du « mariage » homosexuel ? À cause d’une certaine idée de la politique : « Le système est aujourd’hui en fracture avec le peuple de France. On a tendance à plus s’occu­per du sociétal que du social. Il ne faudrait pas que le mariage homosexuel soit l’arbre qui cache la forêt… » André Gérin brocarde les députés du PS : « Le fait d’être au pouvoir n’aide pas : tout le monde doit s’aligner comme des boutons de guêtre ! J’espère quand même qu’il y aura des députés PS qui exprimeront un point de vue plus nuancé ».
http://www.famillechretienne.fr/politique-societe/politique/mariage-homosexuel-et-adoption-le-debat-interdit-49276
 
8-A BREXIT /& Angleterre
 
ROYAUME-UNI : DES MILLIERS DE JEUNES SE CONVERTISSENT AU CHRISTIANISME APRÈS AVOIR VISITÉ DES ÉGLISES
Une récente étude menée par ComRes pour l’organisation chrétienne Hope Revolution Partnership, indique que des milliers de jeunes se convertissent au christianisme au Royaume-Uni. 13% d’entre eux auraient fait ce choix après une visite d’église.
En 2006 une étude faite par le Dr. Peter Brierley relevait que très peu de jeunes se rendaient à l’église, soit 6% de enfants de 11 à 14 ans et 5% des adolescents de 15 à 18 ans. La nouvelle étude annonce donc une hausse, car 21% des jeunes de 11 à 18 ans se décriraient comme des disciples de Jésus, et 13% affirmeraient aller à l’église.
Selon The Telegraph, cette étude a été faite depuis décembre mais n’a été rendue publique que récemment car les analystes doutaient de l’exactitude des chiffres. Les doutes se sont dissipés lorsque le groupe chrétien Youth for Christ a publié les mêmes chiffres suite à une étude. Jimmy Dale, membre de la Church of England a déclaré :
« Les membres de l’équipe n’arrivaient pas à y croire […] les jeunes sont très réceptifs à la foi. »
Il semblerait par ailleurs que les anciennes méthodes d’évangélisation soient plus efficaces que les nouvelles.
« …de nombreux jeunes viennent à l’église avec leurs groupes scolaires et cela contribue largement à leur conversion au christianisme. »
Les personnes souhaitant devenir prêtre aurait également augmenté par 14%, selon la Church of England.
https://www.infochretienne.com/royaume-uni-milliers-de-jeunes-se-convertissent-christianisme-apres-visite-eglises/?mc_cid=4c75ec893d&mc_eid=deeba98d31
 
ROYAUME-UNI : ENTRE SA FOI ET SON PARTI, LE CHEF DES LIBÉRAUX-DÉMOCRATES A CHOISI
Tim Farron, dirigeant du parti libéral-démocrate britannique et anglican pratiquant, a présenté sa démission, le 14 juin. Depuis son arrivée à la tête de son parti, il était harcelé pour ses positions sur le mariage homosexuel et l’avortement. Dans une lettre ouverte, il explique qu’il lui est devenu impossible d’être un chef politique « progressiste » et un chrétien fidèle à l’enseignement de son Église.
C’est une première. Un choc considérable pour la vieille Angleterre. Tim Farron, 47 ans, dirigeant du parti libéral-démocrate, troisième mouvement politique britannique après les conservateurs et les travaillistes, a présenté sa démission au nom de sa foi chrétienne. Dans une lettre ouverte très personnelle, publiée le 14 juin par l’hebdomadaire conservateur The Spectator, le député de Westmorland-and-Lonsdale, dans le comté de Cumbria, à la frontière écossaise, explique qu’il lui est devenu impossible de continuer à diriger son parti. « Je me suis trouvé déchiré, entre mon désir de vivre en chrétien fidèle et être dirigeant politique », écrit-il, en espérant qu’une « meilleure personne, plus sage, saura mieux que moi rester fidèle au Christ tout en dirigeant un parti, dans le contexte actuel ».
Sommé d’approuver le mariage gay et l’avortement
Cette démission achève deux ans de harcèlement médiatique. En 2015, l’élection générale au Royaume-Uni se solde par un désastre pour les libéraux-démocrates, qui étaient au pouvoir depuis 2010 avec les conservateurs de David Cameron. Tim Farron est désigné par ses pairs comme chef du parti. Jeune et souriant, il incarne parfaitement la ligne centriste que veulent incarner les libéraux-démocrates : un libéralisme économique modéré entre les conservateurs et les travaillistes, une défense des services publics et un attachement affirmé à l’Europe.
Mais à peine Tim Farron est-il nommé, qu’il est aussitôt attaqué sur sa vision du mariage homosexuel. En effet, le chef des libéraux-démocrates est chrétien pratiquant, membre de l’aile « évangélique » de l’Église anglicane : un réseau de communautés inspirées par un protestantisme pieux, missionnaire, attaché à la lecture littérale de la Bible et moins
http://www.famillechretienne.fr/politique-societe/monde/royaume-uni-entre-sa-foi-et-son-parti-le-chef-des-liberaux-democrates-a-choisi-220298
 
LE BREXIT : LA TENSION ENTRE LES DEUX EUROPE
par Thierry Chopin & Jean-François Jamet , le 23 juin 2016
Depuis son adhésion en 1973, le Royaume-Uni a fait un usage utilitariste de l’Union européenne, afin d’optimiser ses intérêts économiques. Est-ce toujours d’actualité à l’heure du Brexit ? Quelles conséquences pour ces « deux Europe » que sont la zone euro et le marché unique ?
Les racines de l’euroscepticisme britannique
L’euroscepticisme britannique s’ancre dans une longue tradition . L’opposition à la participation du Royaume-Uni à l’UE était déjà élevée en 1974 (39% des Britanniques contre 14% en moyenne dans les autres États membres, graphique 1), un an seulement après leur adhésion. Dans une perspective utilitariste, les données de l’Eurobaromètre montrent qu’une majorité des Britanniques a considéré de façon quasi constante depuis plus de trois décennies que leur pays ne bénéficiait pas de sa participation à l’UE (graphique 2). Dans une perspective plus identitaire [1], les Britanniques ne se considèrent que très peu européens par comparaison à la moyenne européenne (graphique 3). La British Social Attitudes survey de 2015 indique du reste que 47% des Britanniques considèrent l’UE comme une menace l’identité culturelle du Royaume-Uni (contre 30% qui expriment le sentiment inverse).
Traditionnellement, la participation du Royaume-Uni à l’UE s’est appuyée sur le désir de participer au marché intérieur, tandis que les Britanniques rejetaient l’idée d’une union toujours plus étroite [2]. L’approfondissement de l’intégration, avec par exemple la création de l’Union économique et monétaire et des politiques de cohésion, a éloigné la réalité de l’UE de la Communauté économique dans laquelle les Britanniques avaient choisi d’entrer (et de rester à la suite d’un premier référendum en 1975) [3]. Le résultat est que depuis 1996, les Britanniques ont été majoritairement en faveur de rester dans l’UE à condition que ses pouvoirs soient réduits [4]. Les opt-outs et le rabais budgétaire dont le Royaume-Uni a bénéficié ont visé à remédier en partie à cette situation. De la même façon, l’accord trouvé au Conseil européen de février 2016 visait dans ses volets politique et économique à rassurer les Britanniques quant à la souveraineté du Royaume-Uni, en indiquant que le Royaume-Uni n’est pas tenu par l’objectif d’une union toujours plus étroite et conserve son autonomie vis-à-vis de certaines réformes institutionnelles adoptées par la zone euro à la suite de la crise financière [5], par exemple la création de l’Union bancaire et du Mécanisme européen de stabilité.
En outre, la campagne référendaire a montré que la population britannique ne
http://www.laviedesidees.fr/Le-Brexit-la-tension-entre-les-deux-Europe.html
 
BREXIT ET EUROSCEPTICISME
par Ophélie Siméon , le 23 juin 2016
Élément-clé des traditions politiques et des modes de mobilisation outre-Manche, l’hostilité à l’Union européenne est l’un des enjeux majeurs du référendum organisé le 23 juin 2016. Réactivant une certaine idée de l’exception britannique, l’euroscepticisme offre aussi un prisme aux luttes d’influence que se livrent les différents partis politiques dans la conquête de leur électorat. Cet essai articule les aspects historiques, sociologiques et politiques de l’euroscepticisme made in Britain
L’euroscepticisme : une tradition renouvelée
Les sondages sont encore partagés quant à l’issue du référendum de jeudi, mais un élément demeure certain : la majorité des Britanniques se disent aujourd’hui eurosceptiques – ou du moins hostiles à l’Europe [1]. Comment expliquer ce phénomène ? Au Royaume-Uni, l’euroscepticisme est à la fois le fruit d’évolutions récentes et de traditions politiques plus anciennes, remontant au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Dès l’amorce du processus de construction européenne, le pays avait tenu à garder ses distances. Pour l’expliquer, il convient de dépasser le stéréotype de l’insularité [2]. Certes, cette méfiance est en partie porteuse d’arguments souverainistes, par ailleurs toujours présents dans le discours eurosceptique d’aujourd’hui. Contrairement à ses voisins d’Europe continentale, le Royaume-Uni n’a pas subi l’occupation nazie, ni n’a fait le jeu de la collaboration. Il n’a donc pas ressenti le besoin de se reconstruire via un partenariat inter-étatique poussé [3]. Au contraire, lors de la période dite du « consensus » (1945-1979), conservateurs et travaillistes ont partiellement mis leurs différences politiques de côté pour rebâtir le pays, tout en s’appuyant sur des traditions politiques nationales déjà établies : la poursuite des politiques d’État-providence (welfare state), amorcées sous les gouvernements libéraux du début du siècle, et la réaffirmation de la souveraineté parlementaire. De fait, la confiance dans le Parlement de Westminster (à Londres) comme rempart contre les ingérences politiques, qu’elles viennent du monarque tenté par la tyrannie ou par des puissances extérieures, est au cœur des principes constitutionnels britanniques depuis le XVIIIe siècle, et demeure depuis lors l’un des piliers de l’identité nationale [4].
Mais parallèlement à ce discours souverainiste, la méfiance envers l’Europe se
http://www.laviedesidees.fr/Brexit-et-euroscepticisme.html

PIÉTONS FAUCHÉS À LONDRES : THERESA MAY DÉTERMINÉE À COMBATTRE LE TERRORISME SOUS TOUTES SES FORMES
Une camionnette a fauché des piétons dans la nuit de dimanche à lundi dans le nord-est de Londres à proximité de la mosquée de Fisbury Park, a annoncé la police qui a saisi l'unité antiterroriste. Le conducteur de la camionnette, âgé de 48 ans, a été immobilisé par les personnes sur place et arrêté. 
"Combattre le terrorisme sous toutes ses formes"
La Première ministre Theresa May a promis lundi de combattre le terrorisme sous toutes ses formes après une nouvelle "attaque terroriste" à Londres, frappant cette fois des fidèles musulmans près de la mosquée de Finsbury Park, en plein ramadan. 
Cette attaque "nous rappelle que le terrorisme, l'extrémisme et la haine prennent de nombreuses formes, et notre détermination à les combattre quel que soit le responsable", a déclaré Mme May à la presse, devant ses bureaux du 10, Downing Street après une réunion d'urgence du gouvernement.  
L'attaque, qualifiée de terroriste par la police, s'est produite dans la nuit de dimanche à lundi près de la mosquée de Finsbury Park, dans le nord est de Londres. Un homme de 48 ans, au volant d'une camionnette blanche, a foncé sur les piétons qui sortaient pour la plupart d'un service religieux, après l'Iftar, la rupture du jeûne. 
Un homme a été prononcé mort sur les lieux de l'attaque mais selon la police il est "trop tôt" pour dire si son décès est lié aux événements ou non. Il recevait des premiers soins après un malaise, prodigués par des personnes sur place, lorsque le véhicule a fauché la foule. 
Dix personnes ont été blessés lors de cette attaque, toutes issues de la communauté musulmane, a précisé la police. 
"Huit blessés ont été conduits dans trois hôpitaux différents" et deux autres personnes, légèrement blessées, ont été soignées sur place. 
"Je veux tuer les musulmans"
Le conducteur de la camionnette a été immobilisé par des témoins jusqu'à l'arrivée de la police. Arrêté, il a été emmené à l'hôpital et devra subir une expertise psychologique. 
Plusieurs organisations musulmanes ont dénoncé un acte "islamophobe" visant "intentionnellement" les fidèles qui sortaient de la mosquée. 
Le maire de Londres, Sadiq Khan, lui-même musulman, a dénoncé une "attaque terroriste horrible" qui a visé "délibérément d'innocents Londoniens dont beaucoup qui finissaient de prier en ce mois saint de ramadan".  
La police a été appelée juste après 00H20 (23H20 GMT). 
Abdiqadir Warra, un témoin, a raconté à l'AFP que l'attaquant "a foncé sur les gens. Il en a traîné quelques-uns sur plusieurs mètres". 
"Je veux tuer tous les musulmans", aurait crié l'auteur des faits selon Khalid Amin, un témoin interrogé par la BBC. 
Le Conseil musulman du Royaume-Uni (MCB), organisation représentative des musulmans britanniques, a dénoncé le fait que "ces dernières semaines et mois, les musulmans ont enduré beaucoup d'actes d'islamophobie". 
Les organisations musulmanes Ramadhan Foundation et Cage, spécialisée dans la défense des droits de l'Homme, ont également dénoncé cette attaque et "la hausse rampante de l'islamophobie", en appelant "au calme". 
Rompre ce cycle
Face à l'adversité, de nombreux Londoniens ont déposé des bouquets de fleurs, accompagnés pour certains de message de solidarité. "Une seule communauté, rassemblée", peut-on lire sur l'un d'eux. 
"Nous vivons ensemble, il appartient à chacun d'entre nous de rompre ce cycle. Nous ne pourrons pas régler les problèmes du monde, mais nous devons régler ceux de notre quartier", a déclaré à l'AFP Mendy Korer, le rabbin d'une synagogue locale. 
"Il faut que les gens sachent qu'à Londres, nous vivons tous côte-à-côte", souligne Jamal Ahmef, 23 ans. "Nous sommes tolérants, quelles que soient les religions, les ethnies, la couleur de peau. Nous sommes tous des êtres humains". 
Trois attentats en trois mois
Cette attaque se produit dans un climat d'extrême fébrilité, après trois attentats en trois mois
http://www.ladepeche.fr/article/2017/06/19/2596409-pietons-fauches-londres-1-mort-8-blesses-police-antiterroriste-saisie.html#xtor=EPR-1
 
BREXIT : THERESA MAY COMMENCE LES NÉGOCIATIONS À COUPS DE PROVOCATIONS ET EN PRENANT TOUS LES RISQUES
La discussion sur les conditions du Brexit va donc démarrer lundi 19 juin à Bruxelles sur un projet de scénario de sortie très dur. Les membres de l’Union européenne se montrent prêts à aller au bras de fer, les milieux d’affaires britanniques restent dans la plus grande confusion, mais aucun d’eux n’est certain qu’elle ira pourtant au bout.
http://www.atlantico.fr/decryptage/brexit-theresa-may-commence-negociations-coups-provocations-et-en-prenant-tous-risques-jean-marc-sylvestre-3084260.html#WF8D5t8FbY65Xxkv.99
 
LE BREXIT EST UNE CHOSE TROP SÉRIEUSE POUR ÊTRE CONFIÉE AUX POLITIQUES
Négociations: place aux techniciens!
Auteur Jeremy Stubbs
Président des Conservateurs britanniques de Paris.
Derrière les rodomontades des tenants du tout ou rien, l'hypothèse d'une sortie sans vainqueur ni perdant reste ouverte. Mais il faudra laisser le terrain libre aux spécialistes de la négociation et des accords en demi-teinte. Donc tenir soigneusement Juncker à l'écart.
Quichotte négociateur
Cervantès nous montre don Quichotte, au début de sa grande aventure, impatient de partir, « tant il espérait venger d’offenses, redresser de torts, réparer d’injustices, corriger d’abus, acquitter de dettes ». Autre chevalier de la Manche, ou d’Outre-Manche, je m’étais fixé une mission presque aussi chimérique : contribuer humblement à ce que les négociations sur la sortie de l’UE du Royaume Uni se passent dans un climat de calme, de confiance et de compréhension mutuelle. Ce qui rend ce projet quelque peu utopique, c’est la tendance, de part et d’autre, à échanger des rodomontades : « la facture de départ sera salée ! », côté bruxellois ; « une absence d’accord vaut mieux qu’un mauvais accord ! », côté britannique. Il y a quelques semaines, je hantais les couloirs de Westminster, cherchant à organiser une série de rencontres officieuses entre politiciens britanniques et français. Les Parlementaires conservateurs que j’ai rencontrés étaient unanimement enthousiastes, quelle que soit leur position idéologique sur le Brexit. Sir Nicholas Soames, petit-fils de Winston Churchill, grand francophile devant l’éternel et ex-partisan du Remain, accepte finalement de tourner la page après le référendum et il m’annonce, le verbe pittoresque, la voix tonitruante, que, à l’échelle des siècles, le Brexit ne représente qu’une anicroche dans les relations franco-britanniques. Jacob Rees-Mogg, l’un des principaux architectes de la campagne en faveur du Leave, prône le plus de coopération possible en matière de défense et sécurité entre le Royaume Uni et ses partenaires européens, France en tête, déclarant : « Nous ne sommes peut-être pas tous d’accord sur les dimensions règlementaires des concombres, mais nous sommes prêts à faire tout ce qui est nécessaire pour nous protéger mutuellement contre les agressions et les attentats. »
http://www.causeur.fr/brexit-ouverture-negociations-union-europeenne-45049.html?utm_source=Envoi+Newsletter&utm_campaign=e6d642e9e0-Newsletter&utm_medium=email&utm_term=0_6ea50029f3-e6d642e9e0-57258861#

BREXIT: THERESA MAY VA FAIRE UNE OFFRE AUX 27 SUR LES DROITS DES CITOYENS
Le Royaume-Uni a accepté les conditions de l'Union européenne sur le calendrier des négociations du Brexit, se rangeant aux priorités fixées par Bruxelles concernant les droits des citoyens et le règlement financier des engagements de Londres envers l'UE.
"La date d'aujourd'hui marque le début d'un périple pour le Royaume-Uni et l'Union européenne", a déclaré David Davis à l'issue de la première séance officielle de tractations historiques. "Cela va être long, mais le départ est prometteur", a assuré M. Davis.
Michel Barnier, le négociateur en chef de l'Union, a justifié l'approche "par phase" plaidée par l'UE: "une question de bon sens" selon lui pour parvenir à un "retrait en bon ordre".
Dans un premier temps, quatre séances de négociations prévues une fois par mois entre le 17 juillet et le 9 octobre prochains ainsi que des groupes de travail constitués d'experts discuteront des sujets les plus pressants.
"Une fois que nous aurons enregistré des progrès suffisants (...) et concrets, je serai le premier, comme c'est ma responsabilité, à recommander au Conseil européen de commencer en parallèle la négociation sur la façon de modeler la future relation" entre Londres et l'UE, a promis Michel Barnier.
Les Britanniques voulaient discuter dès le départ de leur "relation future" avec l'UE, notamment sur le plan commercial, un "partenariat fort et spécial" selon David Davis. Mais ils ont finalement accepté le tempo des Européens.
L'une des principales incertitudes provoquées par le Brexit porte sur les droits des citoyens de l'UE qui vivent ou travaillent au Royaume-Uni, et réciproquement pour les ressortissants britanniques installés dans le reste de l'Union.
"Aucun accord plutôt qu'un mauvais accord"
La Première ministre britannique Theresa May, qui a plusieurs fois dit préférer "aucun accord plutôt qu'un mauvais accord" avec l'UE, fera à ce propos une "mise au point" avec ses 27 homologues, a précisé David Davis.
"Un document détaillé exposant les grandes lignes" de l'offre britannique sera ensuite publié le lundi 26 juin.
https://www.rtbf.be/info/monde/detail_brexit-theresa-may-va-faire-une-offre-aux-27-sur-les-droits-des-citoyens?id=9638361
 
LE GUIDE DES NÉGOCIATIONS DU BREXIT
L'Union européenne et le Royaume-Uni vont donner lundi le coup d'envoi officiel de leurs négociations de séparation, avec moins de deux ans pour boucler cette tâche inédite et d'une immense complexité.
Le négociateur en chef de l'UE, le Français Michel Barnier, recevra le ministre britannique du Brexit David Davis, à partir de la fin de matinée, dans les locaux de la Commission européenne à Bruxelles.
Comment vont s'organiser les longues tractations à venir? Quels en seront les thèmes majeurs? Voici un guide des négociations du Brexit, qui démarrent quasiment un an après le choix des Britanniques de quitter l'Union.
Deux phases
La Commission a déjà dévoilé le menu de la réunion de lundi: elle abordera l'organisation du processus de négociation et, surtout, les trois dossiers que les 27 pays restant dans l'UE ont définis comme prioritaires.
Il s'agit du sort après le Brexit des expatriés européens au Royaume-Uni et des Britanniques dans l'UE, de l'avenir de la frontière irlandaise et, enfin, du "règlement financier" des engagements de Londres envers l'Union.
Les 27 ont exigé de se concentrer d'abord sur ces trois sujets pour préparer un "retrait ordonné", alors que le Royaume-Uni voulait négocier en parallèle, dès le départ, sa "relation future" avec l'UE.
Mais Londres semble accepter désormais le tempo européen. "Le fait qu'ils viennent, qu'ils acceptent de parler des sujets qu'on a définis, ça montre que les +clashs+ sont sous contrôle", a dit à l'AFP un diplomate européen de haut rang.
Michel Barnier souhaite conclure cette première phase "entre octobre et décembre". Si, à ce stade, les 27 jugent que des "progrès suffisants" ont été réalisés, ils accepteront d'entamer une discussion parallèle sur l'avenir des relations post-Brexit avec Londres.
La facture
Parmi les trois priorités de l'UE, le "règlement financier" semble le plus explosif. Après une première évaluation officieuse à 60 milliards d'euros, les 27 parlent désormais entre eux d'une facture de 100 milliards.
Ces montants incluent les "reste à liquider" qu'ils demanderont à Londres pour solder les comptes: il s'agit des engagements pris dans les budgets annuels passés de l'Union, mais pas encore payés.
L'UE veut que Londres honore aussi ses engagements dans la programmation budgétaire pluriannuelle, jusqu'en 2020, incluant les "fonds structurels" pour les régions et pays les plus pauvres de l'Union.
Droits des citoyens
Le sort de plus de 3 millions de ressortissants européens installés au Royaume-Uni, et plus d'un million de Britanniques expatriés dans l'UE, fait partie des grandes incertitudes liées au Brexit.
Les 27 demandent de "préserver" les droits acquis ou en cours d'acquisition par les citoyens, tels qu'ils découlent de la législation actuelle de l'Union.
Il s'agit notamment des droits de résidence permanente pour les personnes ayant résidé légalement pendant cinq ans dans un pays de l'Union, ou encore les droits liés à la liberté de circulation.
Frontière irlandaise
Les 27 veulent éviter que le Brexit ne provoque le retour d'une frontière "en dur" entre la République d'Irlande, qui restera dans l'UE, et la province britannique d'Irlande du nord.
Une solution serait de donner à l'Irlande du Nord un "statut spécial" vis-à-vis de l'UE après le Brexit, mais le parti nord-irlandais DUP, avec lequel la Première ministre britannique Theresa May tente de négocier un accord pour disposer d'une majorité parlementaire, y est opposé.
Libre-échange
Michel Barnier a dit vouloir finaliser "vers octobre 2018" un accord à la fois sur le retrait et sur les contours de la "relation future" avec Londres, avec d'éventuelles mesures transitoires pour que la rupture de mars 2019 ne soit pas trop brutale.
Ce calendrier laisserait six mois pour une ratification par le Parlement européen et le parlement britannique.
La "relation future" inclut des domaines variés, mais le chantier le plus vaste sera la négociation d'un accord de libre-échange, qui pourrait prendre une décennie selon certains.
"Notre sentiment, c'est que les Britanniques ne savent pas exactement où ils veulent atterrir", s'inquiète un haut responsable européen.
https://www.rtbf.be/info/economie/detail_le-guide-des-negociations-du-brexit?id=9636904

ROYAUME-UNI – TIM FARRON, MONTRÉ DU DOIGT POUR AVOIR AFFIRMÉ SA FOI CHRÉTIENNE ?
Tim Farron, le dirigeant du parti libéral démocrate britannique, troisième force politique du territoire a présenté sa démission.
Il explique dans une lettre ouverte que depuis son arrivée à la tête du parti en 2014, le harcèlement dont il fait l’objet pour ses positions défavorables sur le mariage homosexuel et l’avortement sont les causes principales de cette décision.
En effet, anglican pratiquant, il devait sans cesse répondre aux pressions médiatiques et politiques sur sa foi. Pour y répondre, il revendiquait sa liberté d’opinion.
Mais malgré ses explications il présentera sa démission en ces termes:
Il semble que je sois un sujet de suspicion, à cause de ma foi. Dans ce cas, nous nous mentons à nous mêmes si nous croyons vivre dans une société tolérante.
Et d’ajouter :
Etre un dirigeant politique et vivre en chrétien pratiquant, est devenu impossible pour moi.
https://fr.novopress.info/206466/royaume-uni-tim-farron-montre-du-doigt-pour-avoir-affirme-sa-foi-chretienne/
 
8-B CETA /
 
8-C CD01 Accord sur le contrôle du climat /8-D UNION EUROPÉENNE
 
9-0 PAYS DU MONDE
 
9-A EUROPE /
 
LA COUR DES DROITS DE L’HOMO
La Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) condamne la Russie pour sa loi de 2013 interdisant la « promotion des relations sexuelles non traditionnelles auprès des mineurs ».
La Cour avait été saisie par trois provocateurs sodomites qui avaient notamment déployé devant un lycée une banderole proclamant que l'homosexualité est « normale ».
Ayant évidemment perdu tous leurs procès en Russie jusque devant la Cour suprême, ils se sont adressés à la Cour européenne des droits de l’homo qui leur a évidemment donné raison.
Résumé de l’arrêt selon la Cour elle-même, admirable concentré de mensonge et de mauvaise foi :
La Cour juge en particulier que, bien que les lois en question visent principalement à protéger les mineurs, les limites de leur portée n’ont pas été clairement définies et leur application a été arbitraire. De plus, le but même des lois et la manière dont elles ont été formulées et appliquées dans le cas des requérants ont été discriminatoires et, globalement, n’ont servi aucun intérêt public légitime. En effet, en adoptant ces lois, les autorités ont renforcé la stigmatisation et les préjugés et encouragé l’homophobie, qui est incompatible avec les valeurs d’une société démocratique.
La Russie est condamnée à verser 43.000 euros aux trois provocateurs, au titre du… dédommagement moral.
http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2017/06/20/la-cour-des-droits-de-l-homo-5955986.html
 
AUTANT DE TANKS QUE DE PAYS… CES LÉGERS DÉTAILS MATÉRIELS QUI COMPLIQUENT SINGULIÈREMENT LE CHEMIN VERS UNE EUROPE DE LA DÉFENSE
La création d'une armée européenne commune est une question de plus en plus étudiée au sein de l'Union Européenne. Mais celle-ci doit d'abord régler un sérieux problème de redondance au niveau de ses équipementiers...
Atlantico : Dans une interview donnée à la BBC, Jean-Claude Juncker a évoqué l'idée d'une armée européenne commune, mais tout en critiquant la redondance des systèmes d'armes et des industries militaires en Europe qui empêcheraient l'Union Européenne d'avoir une réelle économie militaire. Pourquoi cette pluralité est-elle un obstacle?  
Philippe Chapleau : C’est d’abord une question d’abord de volonté politique de la part des états membres de l’Union Européenne, et en particulier des grands Etats, d’œuvrer dans les deux sens. Ce qui est peut-être le plus urgent, et ce qui est à mon avis le sens des déclarations de Jean-Claude Juncker et de la Commission, les premiers pas doivent être faits au niveau de l’industrie de la Défense. Ça explique les annonces qui ont été faites il y a quelques jours, et la teneur de ces annonces qui, en gros, prévoient quelques centaines de millions d’euros qui destinés à de dynamiser les équipementiers européens de la défense.
Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/autant-tanks-que-pays-ces-legers-details-materiels-qui-compliquent-singulierement-chemin-vers-europe-defense-philippe-chapleau-3085994.html#3t5ZkHsI2CfRFzrf.99
 
9-B PROCHE ORIENT – SYRIE, ÉGYPTE, IRAK, IRAN, ISRAEL, TURQUIE, RUSSIE, ARABIE, QATAR,
 
ARABIE SAOUDITE : LE FILS DU ROI NOMMÉ PRINCE HÉRITIER
Les Echos 21/06/2017
Le prince Ben Nayef a été écarté de l'ordre de succession au profit de Mohammed ben Salmane, âgé de 31 ans.
Révolution de palais dans le royaume des Saoud. Le roi Salmane d'Arabie saoudite a nommé mercredi par décret son fils Mohammed, 31 ans, nouveau prince héritier, en remplacement de son neveu...
https://www.lesechos.fr/monde/afrique-moyen-orient/030398931732-arabie-saoudite-le-fils-du-roi-nomme-prince-heritier-2096247.php#xtor=EPR-7-%5Bmatinale%5D-20170621-%5BProv_%5D-2393179%402
 
ARABIE SAOUDITE. LA FULGURANTE ASCENSION DU PRINCE MOHAMMED BEN SALMAN
À 31 ans, le fils du roi Salman vient d’être nommé l’héritier du trône au détriment de son neveu Mohammed Ben Nayef. Responsable de l’enlisement saoudien au Yémen et de la campagne incertaine contre le Qatar, le prince Mohammed Ben Salman n’a pas que des amis dans le royaume.
Le roi Salman d’Arabie Saoudite a écarté son neveu de la succession et fait de son fils, Mohammed Ben Salman, âgé de 31 ans, le prince héritier du royaume. La nouvelle a été annoncée par un décret royal, un peu après minuit [le 21 juin], et a stupéfié l’establishment saoudien, qui a assisté à l’ascension de Ben Salman au cours des trois dernières années, mais qui pensait que Mohammed Ben Nayef, un pilier des services de sécurité, n’était pas menacé en tant que prince héritier.
Ce bouleversement n’est que le dernier d’une série qui a donné le tournis au royaume, d’ordinaire plus circonspect. Ces dernières semaines, Riyad a réajusté ses relations avec Washington et lancé une offensive diplomatique contre le Qatar, sous la férule de Ben Salman en sa qualité de ministre
http://www.courrierinternational.com/article/arabie-saoudite-la-fulgurante-ascension-du-prince-mohammed-ben-salman
 
9-C ORIENT - INDE, CHINE, JAPON, CORÉE, INDONÉSIE, PHILIPINES, LAOS, CAMBODGE, TAILANDE
 
THAILANDE - DES SCANDALES FINANCIERS SECOUENT LE CLERGÉ BOUDDHIQUE THAÏLANDAIS
La découverte début juin par les autorités thaïlandaises de détournement de fonds publics par douze temples bouddhiques du royaume a relancé le débat sur le contrôle des finances du clergé bouddhique et la nécessité d'adopter de nouvelles lois pour le rendre plus strict. Ces douze temples ont détourné une somme totale de 1,8 million de dollars sur les fonds alloués par l’Etat pour l’entretien des bâtiments dans les enceintes des temples. Cinq personnes ont été inculpées de détournement de fonds, dont quatre sont des hauts fonctionnaires – certains encore actifs et d’autres en retraite – du Bureau national du bouddhisme, l’organisme gouvernemental qui a autorité sur l’ensemble des 40 000 temples du pays. Cinq autres personnes, quatre laïcs et un moine, doivent aussi être interrogés.
Chaque année, l’Etat alloue 137 millions de dollars aux temples du pays, répartis en quatre enveloppes – pour l’entretien des bâtiments, pour l’éducation religieuse, pour la promotion des activités religieuses et une quatrième enveloppe pour les salaires des supérieurs des temples. Ces sommes sont très inférieures à celle que les temples reçoivent des donations directes des fidèles : pas moins de 3,5 milliards de dollars par an, selon une étude de la professeure Nada Chunsom publiée en 2014.
Des abbés contraints, piégés ou partie prenante ?
Les détournements incriminés portent sur la première enveloppe des fonds alloués par l’Etat. Des
 http://eglasie.mepasie.org/asie-du-sud-est/thailande/2017-06-20-des-scandales-financiers-secouent-le-clerge-bouddhique-thailandais
 
LGBT, CHINOIS.E.S ET CONNECTÉ.E.S
par Tao Hong & Lucas Monteil , le 20 juin
Apparu dans les années 1990, le mouvement LGBT chinois continue d’avancer, malgré l’hostilité accrue de la nouvelle équipe au pouvoir à l’endroit des organisations non gouvernementales. Ce succès relatif est en partie dû à l’utilisation innovante d’Internet par les acteurs du mouvement.
À partir des années 1990, l’activisme lesbien, gai, bi et trans (LGBT) chinois se développe dans un contexte général où le contrôle politique sur la sphère publique et les conduites individuelles se relâche après le décès de Mao. Une réforme du système juridique supprime en 1997 la catégorie pénale de hooliganisme (liumang zui, 流氓罪) sur laquelle s’appuyait la répression administrative de l’homosexualité, et les premiers activistes gais anti-sida parviennent à convaincre l’Association chinoise de psychiatrie de cesser d’y voir une pathologie en 2001.
Depuis sa commercialisation en 1997, Internet a connu une croissance importante en Chine, et s’est vite imposé comme un composant central de l’espace public et un vecteur essentiel des mobilisations. Objet de censure massive et instrument de propagande et de contrôle politique, il autorise aussi une liberté de communication inédite, souvent mise à profit pour l’action collective. La censure et le contrôle des pratiques en ligne n’épargnent pas le militantisme LGBT chinois, qu’ils soient le fait de décisions arbitraires par des agents individuels, de règlement institutionnels, ou de politiques publiques. Mais en comparaison avec d’autres mouvements de la société civile chinoise, la surveillance et la répression dont il fait l’objet apparaissent limitées, l’homosexualité n’étant plus aujourd’hui considérée comme une question politique sensible par le gouvernement chinois. Cette situation est en partie due à la stratégie de dépolitisation d’abord adoptée par les activistes LGBT, consistant à éviter de prendre directement position contre le gouvernement ou sur ces questions sensibles que sont la démocratie et les droits de l’homme. Elle est aussi liée à la reconnaissance des organisations LGBT comme partenaires de l’État dans la prévention du sida en 2004. Dans ce contexte, l’arrivée de soutiens internationaux favorise aussi le développement rapide des organisations LGBT dans les années 2000.
Cet article analyse dans quelle mesure, dans ce contexte, l’infrastructure de
http://www.laviedesidees.fr/LGBT-chinois-e-s-et-connecte-e-s.html
 
NICOLAS BAVEREZ - LA CORÉE DU NORD N'EST PAS UN "TIGRE DE PAPIER"
La crise nucléaire nord-coréenne et la cyberguerre mondiale ne sont pas qu'un bluff de Pyongyang. Elles obligent l'Europe à repenser sa défense.
La Corée est trop souvent considérée comme un vestige aberrant de la guerre froide. Elle cumule la division de la péninsule de part et d'autre du 38e parallèle et la survie de l'un des derniers régimes authentiquement totalitaires, dirigé par une dynastie de despotes. La dérive paranoïaque de Kim Jong-un, illustrée par l'assassinat de son demi-frère Kim Jong-nam en Malaisie, n'aurait d'autre issue possible qu'un effondrement interne, à l'égal de l'Union soviétique. Elle constituerait essentiellement un problème coréen ou, au pire, asiatique.
http://www.lepoint.fr/editos-du-point/nicolas-baverez/nicolas-baverez-la-coree-du-nord-n-est-pas-un-tigre-de-papier-20-06-2017-2136717_73.php?&m_i=vHKuUTzi3xqC9XyB8hBUO4wGrCWYqpwweSGqcOURimEjpEeKX1N8N8267ycwt92ABzZ1qdPIiWr2rilh_XMnGUY05qvvv%2B&M_BT=438266583523#xtor=EPR-6-[Newsletter-Mi-journee]-20170620
 
9-C ISLAM, ISLAMISME, IMMIGRATION, TERRORISME
 
MACRON APPELLE LES MUSULMANS AU « COMBAT » CONTRE LE « FANATISME »
Lors de la rupture du jeûne au CFCM, mardi 20 juin, le chef de l’Etat a rencontré pour la première fois les représentants du culte musulman.
Ce n’était plus arrivé depuis 2007. Dix ans après Nicolas Sarkozy, le président de la République a répondu, mardi 20 juin à Paris, à l’invitation du Conseil français du culte musulman (CFCM) à participer à la cérémonie de la rupture du jeûne, observé la journée pendant le ramadan.
Le rendez-vous avait été pris peu après son élection, lors d’une rencontre avec une délégation de cet organisme chargé de représenter la deuxième religion de France auprès des pouvoirs publics. Il a constitué la première rencontre publique d’Emmanuel Macron avec les représentants d’un culte depuis son élection. Et il a été l’occasion de son premier discours à l’adresse des responsables musulmans.
Alors que le CFCM s’apprête à changer de président le 1er juillet, le chef de l’Etat a valorisé le rôle de cette institution présidée depuis deux ans par Anouar Kbibech, dans le maintien, malgré les attentats répétés, de « l’unité nationale » et de « la voie de la raison face à la tentation du pire ». Mais il a aussi pressé les représentants de l’islam français de mener, en commun avec l’Etat, une série de « combats » pour contrer le terrorisme.
Formation des imams
Contrairement à Manuel Valls, qui incriminait nommément le salafisme et les Frères musulmans dans la diffusion du fondamentalisme, M. Macron s’est gardé de montrer du doigt tel ou tel courant religieux. En revanche, il a appelé ses interlocuteurs à combattre « une pratique de l’islam organisant une ségrégation au sein de la République ». « Fonder son identité politique et sociale sur sa seule foi, a-t-il fait valoir, c’est au fond admettre que sa foi n’est pas compatible avec la République. » Il a renvoyé dos à dos ceux qui accusent l’islam de ne pas être compatible avec la réalité politique française et ceux qui, « au nom de leur foi », veulent « se soustraire aux lois de la République ».
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/religions/article/2017/06/21/macron-appelle-les-musulmans-au-combat-contre-le-fanatisme_5148375_1653130.html#hjKebQsA2rIAiLiI.99
 
ALLEMAGNE : LES AGRESSIONS SEXUELLES DE MIGRANTS ONT DOUBLÉ EN UN AN
PAR SOEREN KERN

Le cas d'Éric X. et de la femme de 23 ans qu'il a violé mettent crument en lumière l'échec systémique des autorités allemandes à faire respecter la loi et à assurer la sécurité publique : échec dans la sécurisation des frontières; échec dans le contrôle des migrants à l'entrée ; échec dans la poursuite et l'emprisonnement des criminels; échec à expulser les migrants dont la demande d'asile est rejetée ; et échec de la police à prendre au sérieux la pandémie de viols commis par les migrants et qui engloutit l'Allemagne.
La criminalité sexuelle des migrants est aggravée par l'indulgence du système judiciaire allemand ; même quand les crimes sont graves, les peines infligées sont relativement légères. Le plus souvent, les délinquants sexuels arrêtés par la police sont libérés après interrogatoire. Une pratique qui encourage les suspects à poursuivre leurs pratiques criminelles en toute impunité.
À Berlin, un tribunal a acquitté un violeur turc de 23 ans parce que sa victime n'a pas pu prouver qu'elle n'était pas consentante. La cour a entendu comment l'homme a coincé la tête de la femme entre les barres d'acier de la tête de lit d'un lit et l'a violée à plusieurs reprises pendant plus de quatre heures. La femme a crié « stop » et a résisté en griffant le dos de l'accusé, mais à un moment donné, elle a cessé de résister. Le tribunal a demandé : « l'accusé a-t-il pensé que vous étiez d'accord ? »
https://fr.gatestoneinstitute.org/10567/allemagne-agressions-sexuelles-migrants

L'AUSTRALIE SUSPEND SES OPÉRATIONS AÉRIENNES EN SYRIE APRÈS LES MENACES RUSSES
L'Australie a annoncé mardi la suspension de ses missions aériennes en Syrie, après les menaces russes consécutives à la destruction d'un chasseur syrien par un avion américain.
Par mesure de précaution, les opérations de frappes des forces de défense australiennes (ADF) en Syrie ont temporairement cessé", a annoncé une porte-parole de l'armée australienne dans un communiqué.
Elle ne donne aucune justification à cette décision, qui intervient sur fond de dégradation des relations entre Moscou et Washington pour ce qui est du conflit syrien.
L'armée syrienne avait annoncé dimanche que la coalition internationale avait abattu l'un de ses avions de combat alors "qu'il menait une mission contre l'EI" (le groupe jihadiste Etat islamique) dans la province de Raqa (nord).
Impliqué militairement au côté du régime du président syrien Bachar al-Assad, Moscou a annoncé lundi la suspension des canaux de communication avec les Etats-Unis sur la prévention des incidents aériens en Syrie, accusant Washington de n'avoir pas "prévenu" l'armée russe qu'elle allait abattre l'avion.
Son ministère de la Défense a indiqué que les "avions et les drones de la coalition internationale repérés à l'ouest de l'Euphrate seront suivis et considérés comme des cibles par les moyens terrestres de défense antiaérienne et par les moyens aériens".
"Les personnels des ADF suivent de près la situation aérienne en Syrie et une décision sur une reprise des opérations aériennes des ADF en Syrie sera prise en temps voulu", a déclaré la porte-parole australienne.
"Les opérations des ADF en Irak se poursuivent dans le cadre de la coalition."
http://www.levif.be/actualite/international/l-australie-suspend-ses-operations-aeriennes-en-syrie-apres-les-menaces-russes/article-normal-680629.html?utm_source=Newsletter-20/06/2017&utm_medium=Email&utm_campaign=Newsletter-RNBDAGLV&&M_BT=5443005350908
  
LA DIFFICILE ‘IMMIGRATION EN EUROPE
« Migrants » : Bruxelles veut sanctionner les pays de l’Est  
Jusqu’ici, il ne s’agissait que de menaces verbales, de manœuvres d’intimidation que nous avions évoquées en leur temps dans votre Bulletin. Depuis le 13 juin, la Commission européenne est passée aux actes en déclenchant une procédure pour infraction à l’encontre de la Pologne, de la Hongrie et de la République tchèque parce que lesdits Etats n’ont pas rempli « les obligations juridiques qui leur incombent » en refusant le programme de répartition des « réfugiés » entre les pays de l’Union.
Rappelons que L’UE avait décidé de répartir en deux ans 160.000 demandeurs d’asile depuis l’Italie et la Grèce – où plus d’un million de migrants ont débarqué lors de la seule année 2015 – vers le reste de l’Union, en fonction de quotas contraignants fixés pour chaque pays.
En prenant pour cibles Varsovie, Budapest et Prague, la Commission s’est concentrée sur les pays qui ont manifesté leur refus le plus fortement : les deux premiers n’ont accueilli aucun « réfugié » en deux ans tandis que la République tchèque, qui en a accueilli douze, n’a pris aucun nouvel engagement d’accueil depuis mai 2016.
On notera que seuls 21.000 « réfugiés » sur les 160.000 ont été acceptés dans les pays de l’Union ; cela signifie que même ceux qui sont d’accord, théoriquement, n’ont pas fait grand-chose et certains… rien du tout. On doit reconnaître au moins pour les Etats contestataires qu’ils annoncent franchement et clairement leur refus. Et cela au nom de leur souveraineté nationale, du droit régalien d’accueillir qui l’on veut dans ses murs, sans avoir à fournir d’explications, ni à Bruxelles, ni aux « réfugiés ».
Autre raison exposée par le ministre de l’Intérieur polonais, Mariusz Blaszczak : « Nous croyons que la relocalisation attire davantage de migrants, elle est inefficace. » Ce qui relève du bon sens et est corroboré par le flux incessant de faux réfugiés politiques et vrais réfugiés économiques qui se pressent aux frontières de l’Union et qui ne viennent pas de pays en guerre. Le Haut-Commissariat aux réfugiés de l’ONU estime que, venant d’Afrique, il y a entre 300.000 et un million de candidats en attente de traversée vers l’Italie ! Tous ne réussiront pas mais la plupart finiront par débarquer en Europe.
Ils savent que Bruxelles prépare, non pas leur rapatriement, manu militari, mais leur répartition dans les pays de l’UE. La Slovaquie, elle, accepte des réfugiés mais pas n’importe lesquels, comme c’est son droit. Elle réserve l’accueil aux chrétiens : « Ils ont de grandes capacités potentielles de s’intégrer de façon transparente à notre société », selon le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Michaela Paulenova. Les réfugiés musulmans, eux, ne sont pas souhaités sur le territoire, le porte-parole pré- cisant qu’il y a très peu de musulmans et pas de mosquées en Slovaquie : « Nous n’avons rien contre la religion et ce n’est pas de la discrimination. C’est juste un effort de la part de la Slovaquie pour réussir leur intégration », explique Mme Paulenova. Cet Etat est également condamné par l’UE et l’ONU pour cette « discrimination » ! Alors que, là encore, il s’agit de bon sens : pour intégrer des étrangers, mieux vaut qu’ils aient les mœurs et la religion de leur pays d’accueil ! Bruxelles ne veut rien savoir qui entend sanctionner les récalcitrants et pas mollement.
La Commission Européenne a indiqué qu’elle envisage des sanctions financières de l’ordre de 250.000 € par migrant refusé ! Si Bruxelles voulait se montrer encore plus impopulaire à l’est de l’Europe, elle ne s’y prendrait pas autrement. Depuis que ces pays se sont libérés du joug soviétique, ils sont plus jaloux de leur indépendance et de leur identité que les Etats de l’Ouest. L’URSS pillait leurs richesses pour son propre développement et pour pallier ses insuffisances dans le domaine industriel. La Pologne, la Hongrie et la République Tchèque ne veulent pas plus être rançonnés aujourd’hui par Bruxelles qu’hier par Moscou. La « souveraineté limitée », ils ont déjà donné ! Viktor Orban, premier ministre hongrois, s’est fait leur porte-parole en dé- clarant qu’il refusait « le chantage de Bruxelles. » P.R
(Source Le Bulletin d’André Noël n° 2522)
http://www.revue-item.com/12720/12720/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+revueItem+%28La+Revue+Item+%7C+La+tradition+sans+peur%29
 
BRUXELLES ET L’IMMIGRATION
Réunion inter-religieuse pour encore plus d’immigrés
Une réunion inter-religieuses s’est tenue ce mardi, à la Commission européenne, sur le thème Migration et valeurs européennes. Des représentants religieux catholiques, orthodoxes, protestants, musulmans, juifs, hindous et bouddhistes ont été reçus  au siège de la Commission européenne à Bruxelles, autour de son Premier Vice Président, Frans Timmermans.
Bien entendu et sans surprise, il s’agissait d’encourager une fois de plus les Européens à accueillir sans broncher toujours plus d’immigrés. Il a même été question de faciliter le regroupement familial qui, concrètement, devrait permettre à des immigrés arrivés chez nous illégalement de faire venir ensuite légalement des membres de leurs familles.
Les participants à cette réunion ont aussi estimé qu’il fallait prendre des dispositions pour permettre à ces immigrés de pratiquer la religion de leur choix. Ce qui promet de nombreuses nouvelles constructions de mosquées…
A aucun moment, il n’a été question de préserver les racines chrétiennes de l’Europe. Mais ceci n’étonnera personne.
http://www.revue-item.com/12008/bruxelles-et-limmigration/
 
EN SYRIE, LA GUERRE DE «L'APRÈS-DAECH» A COMMENCÉ
Tirs de missiles iraniens, avion syrien abattu par les Américains, menaces russes… La tension grandit entre les puissances impliquées dans la région
Un simple coup de bluff ou une menace réelle? La Russie a «interdit» lundi aux Etats-Unis et à la coalition internationale de survoler le gros de la Syrie, soit toute la partie située à l’ouest de la vallée de l’Euphrate. «Tout appareil» survolant cette zone sera considéré comme «une cible légitime», précisait Moscou. Un langage guerrier qui vient couronner un week-end de haute tension, avec tirs de missiles iraniens à la clé, et la destruction, dimanche, d’un chasseur syrien par un avion américain.
Lire l'éditorial: Washington au pied du mur en Syrie
La bataille finale de Raqqa, la «capitale» de l’organisation Etat islamique (Daech) dans le nord de la Syrie, est à deux doigts de commencer. Les troupes kurdes et arabes financées par les Etats-Unis entament désormais leur progression à pied, pour déloger les djihadistes de la vieille ville.
Action américaine
Mais déjà, en parallèle, semble avoir commencé ce qui s’apparente à la guerre de l’«après-Daech». Dimanche, un F/A-18 américain a réduit en miettes en plein vol un Soukhoï de l’armée syrienne, à proximité de Raqqa, sur la ville de Tabqa: une première depuis le début de la guerre en Syrie, en 2011.
https://www.letemps.ch/monde/2017/06/19/syrie-guerre-lapresdaech-commence?utm_source=Newsletters&utm_campaign=6d10ab364d-newsletter_alaune&utm_medium=email&utm_term=0_56c41a402e-6d10ab364d-109756397
 
SYRIE. LES AVIONS DE LA COALITION DANS LE VISEUR DES FORCES RUSSES
La tension entre la Russie et les États-Unis est montée à nouveau d’un cran en Syrie après que l’armée américaine a abattu un chasseur de l’armée syrienne.
Depuis le 19 juin, les militaires russes ont interrompu la coopération avec leurs homologues américains qui avait été instituée dans le cadre du mémorandum sur la prévention des incidents et la protection des vols aériens durant les opérations en Syrie. Cette décision a été prise après que les forces américaines ont abattu un Sukhoï-22 de l’aviation du régime syrien. homologues américains qui avait été instituée dans le cadre du mémorandum sur la prévention des incidents et la protection des vols aériens durant les opérations en Syrie. Cette décision a été prise après que les forces américaines ont abattu un Sukhoï-22 de l’aviation du régime syrien homologues américains qui avait été instituée dans le cadre du mémorandum sur la prévention des incidents et la protection des vols aériens durant les opérations en Syrie. Cette décision a été prise après que les forces américaines ont abattu un Sukhoï-22 de l’aviation du régime syrien Moscou exige du commandement américain une enquête détaillée, rapporte le quotidien Nezavissimaïa Gazeta.
http://www.courrierinternational.com/article/syrie-les-avions-de-la-coalition-dans-le-viseur-des-forces-russes
 
L’ISLAM EST VENU POUR DOMINER LE MONDE, Y COMPRIS LA FRANCE”
Ce que veulent les manifestants pro burqa
Manuel Moreau
Journaliste et syndicaliste
Pas d’humour, pas de commentaires, rien que le texte intégral de l’appel officiel à la manifestation de ce samedi, contre la loi sur la burqa, place de la Nation à 14h, tel qu’il a été publié sur le site des organisateurs, le groupe Jamat Tawhid et repris sur de nombreux sites islamistes français tels Forsane. Les rédacteurs étant probablement anglophones, on ne s’arrêtera pas aux fautes d’orthographe, de grammaire ou de syntaxe, l’essentiel est ailleurs.
Communiqué De Presse
Allah (swt) nous dit “N’obéissez pas à l’ordre des outranciers qui sèment le désordre sur la terre et n’améliorent rien”. [Ar-Room:41]. Ce que nous voyons avec l’interdiction du niqab c’est simplement une continuation de guerre contre l’Islam. Le sang de la haine circule toujours dans les veines du croisade. Même après que ces mécréants interdiront le niqab dans les jours à venir, ils ne seront pas satisfait et voudraient que les musulmans deviennent comme eux. Allah (swt) dit “Ni les Juifs, ni les Chrétiens ne seront jamais satisfaits de toi, jusqu’à ce que tu suives leur religion…” [Baqara:120].
Ô les Muslumans en France, reveillez vous de cette oppression. Combien de temps vous allez vous soumettre sous cette domination mécréants. Alors que Sarkosy veut que nos soeurs musulmanes soient tout nues comme sa femme qui se prostitue ouvertement sur le magazine Playboy.
Le Niqab c’est le symbol de la soumission et de l’obeissance à Allah(swt). Votre allegeance n’est pas vers la loi de l’homme mais plutôt vers Allah(swt). Si vous choissez de garder la bouche bée, eh bien attendez-vous au diable.
Chère frères et soeurs Musulmans soyez brave et ferme pour defier l’interdiction du Niqab le 9 Avril. L’islam et venue pour dominer le monde y compris La France. N’oublier pas que nous apartenons à l’ummah du Prophet Mohammad (pssl). Notre guidance c’est le Shariah et non pas la constitution de La France. Alors nos soeurs Muslumanes venez en foule et portez votre Niqab le 9 avril Insha Allah.
NDLR : L’expression « swt » est l’abréviation de Subhanahu Wa Ta’ala” (سبحانه وتعالى‎) et qui signifie «que Son nom soit exalté», est placée par les musulmans observants après toute citation du nom d’Allah. De même l’expression « pssl » placée rituellement après le nom de Mahomet signifie « Paix et Salut Soient sur Lui »
http://www.causeur.fr/%C2%AB-l%E2%80%99islam-est-venu-pour-dominer-le-monde-y-compris-la-france-%C2%BB-9450.html

DAECH NE SUFFIT PAS
La lutte doit aussi être culturelle
La destruction militaire du califat est une nécessité. Il faut néanmoins réfléchir à ses conséquences.
L’État islamique (EI) n’est pas notre ennemi principal. Il n’est que l’excroissance d’une idéologie qui se manifeste de multiples manières. Il est une des têtes de l’hydre, il n’est pas son cœur. Et il n’est, au fond, que le frère jumeau désinhibé de l’Arabie saoudite.
Il doit pourtant être détruit, pour trois raisons au moins.
Tant qu’il existe, il exerce une fascination qui ne peut que favoriser les vocations djihadistes, l’espoir de l’incarnation réelle d’un califat largement fantasmé. Source d’inspiration pour les terroristes, il est un danger pour l’ensemble de la planète.
Les islamistes ne veulent pas la guerre civile, ils veulent l’islamisation
Il représente évidemment une menace militaire et un facteur de déstabilisation au Moyen-Orient. Il est illusoire d’espérer la conclusion d’une paix durable entre lui et ses voisins, en premier lieu mais pas seulement, l’Irak et la Syrie.
Au plan éthique enfin, l’État islamique est une monstruosité. Même s’il n’est pas seul à commettre certains crimes, aucune autre structure ne les revendique aussi ouvertement, et le laisser agir créerait un précédent dangereux. La passivité de la communauté internationale face à d’autres Etats totalitaires est problématique, mais ne peut pas servir à justifier une quelconque faiblesse face à l’EI.
Ceci étant clairement posé, il faut s’interroger sur la manière dont le califat réagira, une fois militairement détruit, et sur sa riposte contre l’Occident.
Contrairement à ce qui a trop souvent été dit et écrit, les islamistes ne veulent pas la guerre civile. Ils veulent l’islamisation.
La guerre civile n’est éventuellement qu’un moyen d’y parvenir, à condition qu’ils estiment avoir de bonnes chances de la gagner, mais elle n’est pas le seul moyen envisageable. De même, les tensions entre communautés ne sont pas un but en elles-mêmes.
Toute concession à l’islam politique est une victoire pour Daech
Dès lors qu’un Etat cède petit à petit aux revendications de l’islam politique, dans l’espoir d’apaiser les communautés les plus virulentes, par peur d’une hypothétique guerre civile, par culpabilité post-coloniale, par haine de soi ou par clientélisme électoral, les islamistes s’estiment victorieux.
A leurs yeux, chaque concession n’est pas une main tendue mais
http://www.causeur.fr/guerre-daech-etat-islamique-avenir-44945.html?utm_source=Envoi+Newsletter&utm_campaign=e6d642e9e0-Newsletter&utm_medium=email&utm_term=0_6ea50029f3-e6d642e9e0-57258861

UNE MOSQUÉE D’ABOU DHABI PREND LE NOM DE « MARIE, MÈRE DE JÉSUS »
Aux Émirats Arabes Unis, une mosquée change de nom à Abou Dhabi : la mosquée « Sheikh Mohammed ben Zayed » a été renommé la mosquée « Marie mère de Jésus » par le prince héritier et ministre de la Défense du pays. Un changement pour « renforcer les liens d’humanité entre les fidèles de plusieurs religions. »
http://fr.radiovaticana.va/news/2017/06/16/une_mosqu%C3%A9e_dabou_dhabi_prend_le_nom_de_marie,_m%C3%A8re_de_j%C3%A9sus/1319512
 
TOUT POUR LES MUSULMANS, RIEN PAR LES MUSULMANS
Le credo d’Edwy Plenel
Auteur André Versaille - est écrivain et éditeur.
André Versaille publie en ce moment un feuilleton sur le site du Monde, intitulé : « Les musulmans ne sont pas des bébés phoques »
Edwy Plenel parle des musulmans comme d’une masse compacte composée de victimes indistinctes qu’il est urgent de protéger comme une espèce zoologique menacée. On a le sentiment d’entendre Brigitte Bardot parler des bébés phoques…
Mais voilà quelques années maintenant que des musulmans, et non des moindres, sont entrés en résistance. Doués de la lucidité et du courage qui manque si souvent à certains « progressistes », ils parlent. Ils s’appellent Hélé Béji, Ghaleb Bencheikh, Fehti Benslama, Abdenour Bidar, Kamel Daoud, le regretté Abdelwahhab Meddeb, Moustapha Safouan, Boualem Sansal, et bien d’autres. Ils ne forment pas un groupe, chacun parle pour lui-même, et sans doute ne sont-ils pas d’accord sur tout. Mais ils se rejoignent sur l’essentiel : la lutte contre la barbarie islamiste au péril de leur vie. Ils montrent bien plus d’indépendance d’esprit que beaucoup de donneurs de leçons. Aucun de ces noms ne figure pourtant dans Pour les musulmans, le livre d’Edwy Plenel. Pourquoi cette superbe ignorance ? Pourquoi, au lieu d’être abstraitement « pour les musulmans », ne prenons-nous pas la peine de relayer la parole des plus braves ? Pourquoi, à l’instar d’Edwy Plenel, tant d’entre nous détournent-ils les yeux de ces textes de résistance ? Ah, cette panique à l’idée d’être tenu pour islamophobe, comme elle nous ficelle…
« Ne pas laisser les musulmans à leur solitude… »
« Mon livre n’est pas un livre d’enquête sur les musulmans, déclare Plenel à Léa Salamé. C’est un livre sur nous-mêmes. Il pourrait s’appeler “Pour la France” ; il pourrait s’appeler “Pour les minorités” ». En clair, les musulmans ne sont pas le sujet de son opus, à peine en sont-ils l’objet. Et c’est précisément là que réside le problème de ce livre. On peut comprendre que par manque de temps, de capacité, par paresse même, un journaliste ne prend pas la peine de faire lui-même une enquête sur la situation de ces musulmans auxquels il a pourtant décidé de consacrer un ouvrage. Mais, au lieu de nous faire un sermon, ne pouvait-il pas au moins s’intéresser d’un peu plus près aux sujets auxquels il voue son livre ? Après tout, il existe une abondante bibliothèque dédiée à l’islam, aux musulmans et à leurs conditions. Mais non. Pour les musulmans ! Abstraitement ! Et en bloc !
http://www.causeur.fr/pour-les-musulmans-edwy-plenel-45052.html?utm_source=Envoi+Newsletter&utm_campaign=fea8a2363d-Newsletter&utm_medium=email&utm_term=0_6ea50029f3-fea8a2363d-57258861
 
DERRIÈRE LA LUTTE CONTRE L’ISLAMOPHOBIE, LES GRANDS ETATS ISLAMISTES
Quels sont les droits de l’homme musulman?
Auteur André Versaille - est écrivain et éditeur
Si, comme nous l’avons vu, l’islamophobie n’est pas un racisme, quel est donc le sens de la lutte menée contre l’islamophobie ? Un bref retour en arrière nous montre que cette lutte n’est pas une opération défensive entreprise par une population minoritaire en danger, mais une stratégie offensive et internationale conduite par des États islamistes pour interdire mondialement toute critique à l’endroit de la religion musulmane et sacraliser celle-ci sur la Terre entière.
Ainsi, lors de la conférence dite de Durban II (en avril 2009, à Genève), plusieurs États musulmans ont tenté de faire adopter par l’ONU une loi interdisant universellement le blasphème. Les États-Unis et l’Union européenne se sont opposés à cette proposition comme contraire au principe de la liberté d’expression : « il est fondamental de faire la distinction entre la critique des religions ou des convictions et l’incitation à la haine religieuse. Seule cette dernière […] devrait être interdite », a alors dit Jean-François Matteï, ambassadeur de France à l’ONU1. Héritière des Lumières, la démocratie accorde en effet des droits aux individus, non aux communautés qu’elles soient religieuses, ethniques, idéologiques ou politiques.
« Les religions en tant que telles ne possèdent pas de droits, ce sont les peuples qui possèdent des droits »
Les États musulmans n’ont pas jeté l’éponge : quelques mois plus tard, l’Organisation de la Conférence Islamique (OCI), qui compte 57 pays membres, s’est mobilisée en faveur de la pénalisation de toute forme de « diffamation religieuse » de par le monde. L’OCI jugeait que l’attaque des croyances sacrées et la diffamation des religions, des symboles religieux, des personnalités et des dogmes contrariait la jouissance des Droits de l’homme des fidèles de ces religions, et a réclamé que l’on introduise, dans le « traité contre le racisme », l’interdiction de toute « insulte à ce qui est tenu pour sacré par la religion ».
Il s’agissait donc de sanctuariser l’islam et non de protéger les musulmans qui l’étaient déjà puisque le droit international condamne toute discrimination fondée sur la religion. Sérieuse ambiguïté supplémentaire, le caractère injurieux n’était pas défini, les précisions étant laissées à l’appréciation de la justice de chaque pays signataire. Or, il faut savoir qu’en Égypte, par exemple, la législation contre le blasphème a été utilisée pour punir les dissidents, et a servi à combattre les interprétations réformatrices des textes religieux.
Menace à peine voilée de l’ambassadeur algérien à l’ONU Idriss Jazairy : rejeter la proposition de l’OCI renforcerait les extrémistes dans le monde arabe. « Si nous continuons de nous heurter à ce mur de verre et qu’on dit qu’on ne peut rien contre l’islamophobie – alors qu’on peut faire quelque chose contre l’antisémitisme – c’est la porte ouverte au recrutement de kamikazes », a-t-il dit à l’agence Associated Press (AP).
Les pays occidentaux continuèrent de s’opposer à ces projets de résolution. Hans Dahlgren, ambassadeur de Suède à l’ONU, rappela que dans l’Union européenne, « les religions en tant que telles ne possèdent pas de droits, ce sont les peuples qui possèdent des droits ». De son côté, le Vatican avait également dénoncé cette notion de « diffamation religieuse ». Il ne lui avait pas échappé que l’adoption de cette mesure pouvait permettre aux États musulmans, où les minorités chrétiennes sont persécutées, de bâillonner à la fois la liberté d’expression et la liberté religieuse, puisque, dans son principe, l’intégriste tient les autres religions pour blasphématoires.
http://www.causeur.fr/lutte-islamophobie-islamisme-droit-homme-44646.html
 
GROS COUP DE CHAUD EN SYRIE : ESCALADE GÉNÉRALISÉE EN VUE ?
Ce dimanche 18 juin, la coalition internationale menée par les Etats Unis a abattu un avion de l'armée syrienne aux alentours de Raqqa, lieu de combats inédits entre les FDS, soutenus par les Etats Unis, et les troupes du pouvoir en place.
Atlantico : Le ministère russe de la défense à déclaré « Dans la zone d'opération militaire de l'aviation russe dans le ciel syrien, tous les aéronefs, y compris les avions et les drones de la coalition, détectés à l'ouest de l'Euphrate seront pris pour cible par les moyens de lutte antiaérienne russe aériens et terrestres». Quels sont les risques d'escalade, notamment entre les Etats Unis et la Russie ? Le conflit est il en voie de mutation ?
Alain Rodier : Effectivement, un F/A-18E de l’US Navy a abattu un chasseur-bombardier Su-22 syrien qui venait de s'attaquer à un groupe rebelle au sud de Tabqa, ville reprise sur Daech le 10 mai 2017 par les Forces Démocratiques Syriennes (FDS), la coalition kurdo-arabe (à majorité kurde) soutenue par Washington. Tabqa se trouve à une quarantaine de kilomètres à l’ouest de Raqqa, la « capitale » du proto-Etat islamique qui est l’objectif des Américains mais aussi du régime syrien qui tente de progresser depuis le sud-ouest.
http://www.atlantico.fr/decryptage/gros-coup-chaud-en-syrie-escalade-generalisee-en-vue-alain-rodier-3085831.html#xtMT96RedUlKeRMI.99
 
9-E AMÉRIQUE DU NORD
 
ETATS-UNIS – DES COMPAGNIES D’ASSURANCES PRIVILÉGIENT L’AIDE À MOURIR PLUTÔT QUE DES TRAITEMENTS
Aux Etats-Unis, dans les états où le suicide assisté est légalisé, les compagnies d’assurance refusent de couvrir les traitements vitaux de certains patients et leur offrent plutôt « de l’aide pour mettre fin à leur vie ».
Brian Callister, professeur associé de médecine interne à l’Université du Nevada, a essayé de transférer deux patients de Californie et d’Oregon pour des traitements non réalisables dans son hôpital. Au téléphone, les représentants de deux compagnies d’assurance différentes ont refusé ces transferts. Le professeur affirme  : « Dans les deux cas, le directeur de l’assurance médicale m’a dit, ‘Brian, on ne va pas couvrir la procédure ou le transfert, mais pourquoi ne pas envisager le suicide assisté ?’ ».
D’après le Dr Callister, les patients n’étaient pas en fin de vie, mais « seraient arrivés en fin de vie sans les traitements ». Dans un cas, la rémission était assurée à 50 % et dans l’autre, à 70 % précise le médecin. « C’est beaucoup moins cher de prendre des médicaments, de vous tuer, que de pourvoir à un traitement vital. C’est aussi simple que cela », déplore  le médecin. « Même certains partisans de l’aide à mourir ont soutenu que la pression économique aiderait à normaliser la pratique » du suicide assisté.
http://www.infocatho.fr/etats-unis-des-compagnies-dassurances-privilegient-laide-a-mourir-plutot-que-des-traitements/
http://genethique.org/fr/etats-unis-des-compagnies-dassurances-privilegient-laide-mourir-plutot-que-des-traitements-67754#.WUo8MOvyjIU
 
LES ETATS-UNIS SOUS LE CHOC APRÈS LA MORT DE L'ÉTUDIANT LIBÉRÉ PAR PYONGYANG
Yann Rousseau 20/06/2017
Otto Warmbier, l'étudiant de 22 ans rapatrié la semaine dernière après 17 mois d'emprisonnement en Corée du Nord, est décédé lundi. Le président Trump a critiqué "la brutalité" du régime de Kim Jong-un.
Les responsables politiques américains ont multiplié, ces dernières heures, les messages de condamnation de la Corée du Nord après l'annonce du décès, lundi, d'Otto Warmbier,...
https://www.lesechos.fr/monde/asie-pacifique/030395146547-les-etats-unis-sous-le-choc-apres-la-mort-de-letudiant-libere-par-pyongyang-2095914.php#xtor=EPR-7-%5Bmatinale%5D-20170620-%5BProv_%5D-2393179%402
 
DÉCÈS DE L'ÉTUDIANT OTTO WARMBIER: TRUMP DÉNONCE LE "RÉGIME BRUTAL" DE LA CORÉE DU NORD
L'étudiant américain Otto Warmbier, rapatrié aux Etats-Unis dans le coma avec de graves lésions cérébrales après sa détention en Corée du Nord, est décédé lundi, a annoncé sa famille dans un communiqué.
"C'est notre triste devoir de vous annoncer que notre fils, Otto Warmbier, a terminé son voyage sur Terre. Entouré par sa famille qui l'aime, Otto est décédé aujourd'hui à 14H20" (20H20 heure belge) à Cincinnati (Ohio, nord), a écrit la famille. Le jeune homme de 22 ans présentait de graves lésions cérébrales, selon ses médecins.
Le jeune homme avait été arrêté en janvier 2016 alors qu'il s'apprêtait à quitter la Corée du Nord à l'issue d'un voyage organisé. Il avait ensuite été condamné par la Cour suprême nord-coréenne à 15 ans de travaux forcés, pour avoir volé une affiche de propagande dans l'hôtel où il logeait.
Rapatrié dans le coma aux Etats-Unis après plus d'un an de détention, il présentait de graves lésions neurologiques, aux origines inconnues.
Trump dénonce le "régime brutal" de Pyongyang
Le président américain Donald Trump a réagi lundi à l'annonce du décès de l'étudiant américain Otto Warmbier, récemment rapatrié de Corée du Nord avec de graves lésions cérébrales, en comparant Pyongyang à un régime "qui ne respecte pas l'autorité de la loi ou la décence humaine la plus basique". Dans une déclaration transmise par la Maison Blanche, il a indiqué présenter, avec son épouse Melania, ses "plus profondes condoléances" à la famille du jeune homme.
"Il n'y a rien de plus tragique, pour un parent, que de perdre un enfant dans la fleur de l'âge. Nos pensées et prières vont à la famille et aux amis d'Otto, ainsi qu'à tous ceux qui l'aimaient", ajoute le président. "Le sort d'Otto renforce la détermination de mon administration à éviter que de telles tragédies affectent des personnes innocentes, aux mains de régimes qui ne respectent pas l'autorité de la loi ou la décence humaine la plus basique. Les Etats-Unis, une nouvelle fois, condamnent la brutalité du régime nord-coréen, dont nous pleurons la dernière victime". L'ambassadrice américaine auprès des Nations Unies Nikki Haley a également rapidement réagi, peu après l'annonce de la famille de l'étudiant de Cincinnati, dans l'Ohio, qui était âgé de 22 ans. Dans des mots durs, la diplomate évoque "l'inhumanité du régime" placé sous l'autorité de Kim Jong-un, une inhumanité "connue du monde depuis des décennies". Ce
http://www.lalibre.be/actu/international/deces-de-l-etudiant-otto-warmbier-trump-denonce-le-regime-brutal-de-la-coree-du-nord-5948376acd70530690b4bc70
 
(USA, CANADA)
 « IMPEACHMENT » DE TRUMP : OÙ EN EST-ON ?
Les républicains se révoltent-ils en masse ? Niet…
On est parti de « l’ingérence russe », pour passer à la « trahison », et maintenant conclure sur « l’entrave à la justice ». Tout a commencé au début de l’année, lorsque deux pièces maîtresses ont disparu de l’échiquier du président : d’abord, le départ du général Mike Flynn, conseiller à la Sécurité nationale, et « trop proche de l’ambassadeur russe » ; ensuite la récusation, pour les mêmes raisons, du ministre de la Justice (Jeff Sessions, le plus ancien allié de Trump) sur toute enquête relative à « l’affaire russe ».
Trump s’est alors trouvé avec un ministère de la Justice qu’il ne contrôlait pas, peuplé de hauts fonctionnaires démocrates, qui ont laissé les coudées franches à James Comey – prima donna du FBI et archétype du marécage que veut drainer Trump – pour entretenir pendant trois mois un nuage de suspicions sur le président, relayées en continu par la presse.
Comey avait confirmé in camera aux parlementaires que Trump n’était pas personnellement sous enquête, tout comme il l’avait confirmé à Trump à trois reprises.
Pourtant, chaque fois, en séances parlementaires publiques, Comey laissait le doute s’amplifier. Trump lui avait demandé deux choses en privé : lâcher du lest sur Flynn (« un chic type qui n’avait fait que son travail ») et informer le public que le président ne faisait personnellement pas l’objet d’une enquête. Ce que Comey n’a pas fait. Trump a donc viré Comey le 9 mai… Grâce à un argumentaire bâti par Rod Rosenstein, vice-ministre récemment nommé, et ancien procureur. Un homme de l’establishment…
Les démocrates comme les néocons ont fait semblant de croire qu’il y avait là une entrave à la justice.
http://www.bvoltaire.fr/impeachment-de-trump-on/?mc_cid=fae74de520&mc_eid=a5eb12b154
 
9-F AMÉRIQUE CENTRALE
 
9-G AMÉRIQUE DU SUD
 
9-H AFRIQUE
 
AFRIQUE : L'ALLEMAGNE PASSE À LA VITESSE SUPÉRIEURE
REVUE DE PRESSE. Par son initiative Compact With Africa, l'Allemagne veut concrétiser sa nouvelle philosophie de coopération avec l'Afrique. Comment celle-ci est-elle vue ?
Par Agnès Faivre
Depuis qu'elle a redéfini les contours de sa politique étrangère lors de la conférence sur la sécurité de Munich en 2014, l'Allemagne, quatrième puissance mondiale et locomotive européenne, est plus présente sur la scène internationale et s'implique davantage dans les crises. Et notamment en Afrique. La Bundeswehr n'a cessé de renforcer sa présence au Mali ces derniers mois, les entreprises allemandes ont accru leurs investissements sur le continent, et Berlin resserre ses liens avec certains dirigeants. Elle étoffe donc sa politique africaine. À sa façon.
Prévenante, par la voix de sa chancelière quand, avant de s'envoler en octobre 2016 pour une tournée au Mali, au Niger, et en Éthiopie, celle-ci déclare à ses compatriotes : « La population africaine va doubler d'ici à 2035. (…) Du bien-être de l'Afrique dépendra la façon dont nous allons vivre en Allemagne. » Pragmatique quand, elle se concentre sur les initiatives censées favoriser l'emploi sur le continent. Et constructive quand lui revient la présidence du G20 de 2017 et qu'elle décide de mettre l'Afrique à l'agenda. Jusque-là, lors des grand-messes du G20, seule l'Afrique du Sud, un de ses membres, était de la partie.
L'Allemagne en courroie de transmission du G20
À trois semaines du prochain G20 de Hambourg qui aura pour thème « Formons un monde interconnecté », l'Allemagne prépare donc le terrain. Intitulé « Partenariat africain G20 : investir dans un avenir commun », le mini-sommet des 12 et 13 juin derniers à Berlin a réuni neuf chefs d'État africains (Côte d'Ivoire, Egypte, Ghana, Guinée, Mali, Niger, Rwanda, Sénégal, Tunisie), mais aussi des investisseurs et des représentants d'institutions financières. Il s'agissait de préparer pour le sommet de Hambourg des 7 et 8 juillet prochains des projets de partenariat élaborés avec les chefs d'État africains.
http://afrique.lepoint.fr/actualites/afrique-l-allemagne-passe-a-la-vitesse-superieure-18-06-2017-2136201_2365.php?&m_i=Za521MdRTZjXmd1lUCT%2BCOFaz7yMH%2BXF79TR7FR8FVRgneS5bPcmbesVsBCr4lLF2fXn92BwOWZCQN2tNn15yJeK5bCZZ9&M_BT=438266583523#xtor=EPR-6-[Newsletter-lepoint-afrique]-20170620
 
UNE PARTIE DE L’AFRIQUE NE VEUT VISIBLEMENT PLUS DES CHRÉTIENS
Nous publions régulièrement quelques nouvelles des chrétiens malmenés en Afrique. En voici une nouvelle série qui révèle que là-bas le mot christianophobie n’est pas exagéré.
http://www.infocatho.fr/une-partie-de-lafrique-ne-veut-visiblement-plus-des-chretiens/
 
15- DIVERS
 
NEUROSCIENCES : VOS DÉCISIONS, VOUS LES PRENDREZ AVEC OU SANS ÉMOTIONS ?
On pense encore trop souvent que prendre une décision rationnelle nécessite de s’extraire de ses émotions. De les faire taire. Elles ne seraient là que pour nous faire dévier du chemin indiqué par la raison. Cette perspective dite cartésienne – car inspirée de la pensée du philosophe René Descartes – a pourtant été remise en cause par trois décennies de recherches sur le cerveau.
Dans une perspective anticartésienne, en effet, la meilleure décision est celle qui évalue correctement ce qui nous est bénéfique en faisant appel à un ressenti de type émotionnel ou affectif. Sans ce ressenti, impossible de prendre une décision juste. Cette approche a été popularisée dans les années 1990 par le neuroscientifique Antonio Damasio à travers son livre L’erreur de Descartes (Odile Jacob).
Et si la réalité, en fait, se situait… entre les deux ? La somme des travaux menés en sciences cognitives montre aujourd’hui que nos émotions, si elles peuvent nous guider vers la décision la meilleure compte-tenu de nos expériences passées, peuvent aussi nous leurrer. Des limites dont nous pouvons tenir compte au moment de faire des choix importants – à condition d’en être averti.
Le cas Phineas Gage
Dans son livre au sous-titre explicite, « la raison des émotions », Antonio Damasio appuie son argumentation sur un cas historique, celui d’un américain ayant vécu au milieu du XIXe siècle. Selon la légende, Phineas Gage était un contremaître sérieux et sans histoire travaillant à la construction des voies de chemin de fer est-ouest. Un jour, une barre à mine a été propulsée au travers de son crâne, accident spectaculaire qui allait faire de lui un « cas » médical.
À la surprise générale, Phileas Gage n’était pas mort. Et en plus, il parlait toujours. Il ne semblait avoir perdu ni ses capacités intellectuelles, ni ses capacités motrices. Par contre, il avait changé de personnalité ! Il était devenu grossier, bagarreur, impulsif et prenait beaucoup de mauvaises décisions. « Phineas Gage n’est plus Phineas Gage », disait son médecin.
Un siècle plus tard, Antonio Damasio a reconstitué la trajectoire de la barre à mine dans le cerveau de Gage. Le chercheur a montré que le métal avait traversé les régions orbitaires médianes du cortex préfrontal. Pour expliquer les changements observés chez Gage après son accident, il estime que cette région est le siège de sensations corporelles liées au ressenti affectif. Ainsi, la mémoire de nos expériences passées serait soutenue par des repères émotionnels qualifiés de « marqueurs somatiques ». Ceux-ci entrent en jeu lorsque nous considérons différentes options avant de prendre une décision.
Une sensation déplaisante, option rejetée
Au moment de faire un choix, nous prenons en compte plusieurs options possibles, et chacune va susciter des sensations particulières dans notre corps – ce dont nous n’avons pas forcément conscience. C’est le « marquage somatique », produit de notre histoire personnelle. Cette phase nous oriente vers une option privilégiée, celle associée à la sensation la plus positive. Une option associée à une sensation déplaisante au niveau du corps est interprétée comme néfaste par notre cerveau, et automatiquement rejetée.
Dans une perspective cartésienne relevant de la théorie de la décision standard en économie, la prise de décision intervient différemment. Confronté à plusieurs options, l’individu assigne une valeur à chacune, sur une même échelle. Il peut ensuite comparer les valeurs entre elles. L’option affichant la plus grande valeur attendue emporte alors sa décision.
Il est probable, à la lumière des travaux les plus récents, que des modes de prise de décision cartésien et non cartésien se combinent dans notre cerveau. Le modèle dessiné par la communauté internationale des chercheurs s’affine et s’affinant… il devient plus complexe. Aussi, l’apport de la théorie des perspectives s’avère important. Élaborée par deux professeurs israélo-américains de psychologie, Daniel Kahneman et Amos Tversky, elle a valu au premier le prix Nobel d’économie en 2002 – le second étant décédé.
Voir les gains potentiels, ou bien les pertes
Cette théorie s’efforce de décrire le comportement des individus face à des choix risqués. Si elle a trouvé son application majeure dans la finance, elle décrit des ressorts qui ne sont pas spécifiques à la bourse et aux traders. En fait, les expériences réalisées par ses deux fondateurs montrent que, pour un même problème, la décision prise diffère selon la manière dont le problème est présenté : sous l’angle de ses gains potentiels, ou celui de ses pertes, là aussi potentielles. Selon que l’individu adopte l’une ou l’autre de ces perspectives, pourtant équivalentes, il n’aboutit pas à la même décision.
Derrière ce paradoxe, il y a une explication. Lorsqu’un individu calcule la valeur de chaque option avant de prendre une décision, ces valeurs ne sont pas objectives. Il se produit un certain nombre de distorsions qui les rendent subjectives. Et dans ces distorsions, les émotions entrent en jeu, selon Daniel Kahneman et Amos Tversky.
Une première expérience, vue sous l’angle des gains, a été réalisée par les deux chercheurs et publiée dans la revue Science en 1981. La question y est posée ainsi : vous êtes un médecin et avez le choix entre deux possibilités, soit sauver 200 personnes à coup sûr, soit sauver 600 personnes mais avec seulement une chance sur trois de réussir.
Une aversion pour le risque
Quand la problématique est présentée sous l’angle des gains – ici les personnes sauvées – la plupart des sujets favorisent le sauvetage de 200 personnes à coup sûr, plutôt que de prendre un risque. Cela met en évidence leur aversion pour le risque.
Le même principe s’applique pour des loteries avec des gains monétaires : entre toucher 50 euros à coup sûr, ou une chance sur deux de gagner 100 euros, la majorité des sujets choisissent 50 euros à coup sûr.
La troisième expérience des deux chercheurs amène les sujets à regarder un choix sous l’angle des pertes. La question est posée de la manière suivante : vous avez le choix entre deux possibilités, tuer 400 personnes à coup sûr, ou tuer 600 personnes mais avec seulement deux chances sur trois que cela arrive vraiment.
Quand la problématique est présentée sous l’angle des pertes, les sujets n’acceptent pas la perte certaine. La majorité choisit les 2 chances sur 3 de tuer 600 personnes.
L’explication avancée par Daniel Kahneman et Amos Tversky se situe au niveau des émotions. L’idée de tuer est trop rebutante sur le plan émotionnel, ce qui explique le changement d’option de la majorité des sujets. Le fait d’exprimer tantôt une préférence tantôt une autre, selon la façon dont le problème est formulé, est un cas flagrant d’irrationalité, selon les deux psychologues.
L’amygdale activée lors de la prise de décision
Des expériences de neuroimagerie réalisées dans des IRM ont montré que l’amygdale, une région du cerveau impliquée dans les réactions émotionnelles, s’active lorsque le sujet prend des décisions. Cette dernière découverte, rapportée dans la revue Science en 2006, constitue un argument en faveur d’un rôle important des émotions dans la prise de décision.
Il existe sans aucun doute des variations selon les individus. Ainsi, des études intégrant la réaction face au risque ont été menées en comparant les traders et la population générale. Les traders ont une aversion au risque moins grande – une caractéristique qui serait liée à des réactions émotionnelles moindres. Ainsi, il semble que plus les réactions émotionnelles sont intenses, plus les personnes ont une aversion marquée pour le risque.
Des travaux en cours à l’Institut du cerveau et de la moelle épinière (ICM) testent l’hypothèse selon laquelle notre humeur influence la façon dont nous pondérons les gains et les pertes. Un peu comme dans la parabole du verre à moitié vide et à moitié plein… Une personne de bonne humeur mettrait davantage l’accent sur les gains alors qu’une personne de mauvaise humeur aurait tendance à mettre l’accent sur les pertes.
En attendant d’autres avancées dans la connaissance, comment prendre des décisions en tenant compte de nos émotions, mais sans les laisser nous « berner » pour autant ? À nous de jouer finement sur la régulation émotionnelle. Une technique consiste à se convaincre, au moment de prendre la décision, que c’est seulement une parmi beaucoup d’autres, pour ne pas se laisser gagner par l’émotion. C’est ce qu’aurait sans doute conseillé René Descartes…
Attention, toutefois, à ne pas basculer dans l’excès inverse. Trop de froideur, trop d’indifférence ne sont pas non plus la solution, comme l’a rappelé Antonio Damasio. Trouvons une voie moyenne en prenant conscience de notre ressenti émotionnel pour pouvoir prendre des décisions en conséquence, sans verser dans des réactions automatiques qui s’avèrent très souvent inadaptées.
Mathias Pessiglione, Chercheur en sciences cognitives, psychologue clinicien, Institut du Cerveau et de la Moelle épinière (ICM)
https://www.infochretienne.com/neurosciences-vos-decisions-prendrez-emotions/?mc_cid=4c75ec893d&mc_eid=deeba98d31
 
MICROSOFT ET L’ONU VEULENT DONNER UNE IDENTITÉ NUMÉRIQUE AUX 1,1 MILLIARD DE SANS-PAPIERS
Qu’il s’agisse de réfugiés, de déplacés de guerre ou tout simplement de population rurales et pauvre, nombreux sont les personnes dépourvues de documents d’identité. Ils seraient même plus d’un milliard selon l’ONU qui a décidé de s’attaquer au problème avec l’aide de Microsoft et d’Accenture qui ont conjointement développé un système d’identité numérique basé sur la blockchain, comme le rapporte Reuters. Une annonce qui s’est faite à l’occasion de l’ID2020, consortium public-privé chargé de promouvoir l’objectif de l’ONU de donner une identité légale à tous les humains de la planète d’ici 2030.
http://www.01net.com/actualites/microsoft-et-l-onu-veulent-donner-une-identite-numerique-aux-11-milliard-de-sans-papiers-1190236.html#?xtor=EPR-1-[N-Actus]-20170620
 
PEGASE, LE BUGGY VOLANT MADE IN FRANCE
Il a tout d’un buggy à un détail près : l’hélice. La société française Vaylon, pilotée par Jérôme Dauffy, a mis au point Pegase, un buggy volant permettant de se déplacer en vol (3000 mètres d’altitude maximum) et sur routes. Pour ce faire, le véhicule biplace est doté d’un système qui permet à son conducteur «d’actionner soit le mode vol, soit le mode route», explique Jérôme Dauffy à Paris Match. Pour voler, le pilote doit en effet déployer la voile qui se trouve sur le toit, puis enclencher le mode vol présent sur la boite de vitesse. Une fois actionné, l’engin se conduit de la même manière qu’un ULM. Une licence est alors obligatoire pour le piloter. Le buggy de 300 kilos n’aurait besoin que de 50 mètres pour s’élancer dans les airs et pourrait y rester environ trois heures grâce à sa motorisation de 100 chevaux. Si son concepteur assure que Pegase vol «très bien et que des essais sont en cours», il précise que ce prototype ne sera pas commercialisé. Jérôme Dauffy et ses équipes travaillent actuellement sur un autre véhicule du même type destiné à la production en série. Il estime en juin prochain sa future commercialisation pour un prix avoisinant les 100 000 euros.
Il a tout d’un buggy à un détail près : l’hélice. La société française Vaylon, pilotée par Jérôme Dauffy, a mis au point Pegase, un buggy volant permettant de se déplacer en vol (3000 mètres d’altitude maximum) et sur routes. Pour ce faire, le véhicule biplace est doté d’un système qui permet à son conducteur «d’actionner soit le mode vol, soit le mode route», explique Jérôme Dauffy à Paris Match. Pour voler, le pilote doit en effet déployer la voile qui se trouve sur le toit, puis enclencher le mode vol présent sur la boite de vitesse. Une fois actionné, l’engin se conduit de la même manière qu’un ULM. Une licence est alors obligatoire pour le piloter.
http://www.parismatch.com/Vivre/Automobile/Le-Buggy-volant-made-in-France-Pegase-Vaylon-876111#xtor=EPR-2-139[NL_AP_20170621]-20170621-[_13]&xts=572848
 
L’ÉNIGME DE LA TOMBE CELTE [REPORTAGE VIDÉO]
Alexis de Favitski a réalisé un reportage, disponible actuellement à la demande sur la chaîne Arte, à propos de la tombe du « prince de Lavau », une tombe celte découverte en 2014 dans la banlieue de Troyes.
Un fabuleux voyage en quête de l’ancienne et mystérieuse civilisation celtique, qui part de la découverte, en 2014 dans la banlieue de Troyes, de la tombe du « prince de Lavau ». Qui était ce dignitaire pour mériter une sépulture aussi fastueuse ? Comment des pièces venant d’aussi loin ont-elles pu arriver en Champagne ?
Le « prince de Lavau » a été découvert fin 2014 dans une petite commune champenoise de la banlieue de Troyes, gisant sous un tumulus. Son squelette était paré de riches bijoux et entouré d’objets luxueux, notamment de magnifiques pièces de vaisselle grecques et étrusques. Cette découverte, l’une des plus importantes de l’archéologie européenne ces dernières années, soulève beaucoup de questions : qui était ce dignitaire pour mériter une sépulture aussi fastueuse ? Comment des pièces venant d’aussi loin ont-elles pu arriver en Champagne ? Que signifie la mise en scène de la tombe ? Les analyses indiquent que le prince de Lavau était un Celte du Ve siècle av. J.-C. Or, la civilisation celte de l’âge de fer n’ayant laissé aucune trace écrite, elle garde une grande part de son mystère. Grâce notamment à deux autres tombeaux princiers précédemment mis au jour, l’enquête révèle son organisation géopolitique, au cœur d’un réseau fluvial et routier favorisant le commerce. De fait, les objets retrouvés dans les tombes, qu’il s’agisse de bijoux en ambre de la Baltique ou de coraux de la Méditerranée, révèlent l’étendue des échanges européens pratiqués par les Celtes. « Un monde déjà globalisé », commentent les archéologues.
Drones et dessins
Pour explorer le monde mystérieux de ce fascinant peuple et de son prince défunt, le documentaire d’Alexis de Favitski alterne les interviews d’archéologues, des reconstitutions criantes de réalisme et d’époustouflantes prises de vue des paysages,
http://www.breizh-info.com/2017/06/20/72252/lenigme-de-tombe-celte-reportage-video
 
PESANTE MÉMOIRE
À propos de : Catherine Coquio, Le Mal de vérité ou l’utopie de la mémoire, Armand Colin
par Éric Méchoulan , le 20 juin 2016
Dans un ouvrage pluridisciplinaire, Catherine Coquio montre que le culte contemporain de la mémoire et de la vérité cache en fait une crise qui empêche d’avancer.
Recensé : Catherine Coquio, Le Mal de vérité ou l’utopie de la mémoire, Paris, Armand Colin, 2015, 320 p., 25 €.
L’ouvrage de Catherine Coquio nous permet de penser comme un ensemble de phénomènes liés les uns aux autres des problèmes contemporains étudiés, d’habitude, séparément : notre nouveau rapport à la mémoire individuelle et collective, les traumas des guerres et des génocides récents et les enjeux de vérité qui sous-tendent les discours de témoignage.
En un sens, on ne s’est jamais autant souvenu de la mémoire que depuis quelques décennies, c’est-à-dire qu’on l’a perdue comme mode d’organisation sociale et structure de continuité temporelle, puis réinventée au sein d’un modèle culturel, comme patrimoine, commémoration, phantasme identitaire, nostalgie ou marché d’antiquités. Dans l’Antiquité et encore tout au long du Moyen Âge, la memoria constituait à la fois une énergie sociale et un fonds ontologique des identités, des rôles sociaux, des modes de comportement des êtres : elle constituait vraiment une mémoire collective. Plus encore, elle autorisait un accès à la vérité. Or, les temps modernes l’ont réduite à une faculté secondaire de l’esprit humain, critiquant sous les noms d’habitude, de routine, de tradition désuète et encombrante ses anciennes valeurs sociales. Certains, comme l’historien Pierre Nora, ont récemment vu dans la fin des modes d’être paysans avec la Première guerre mondiale la disparition des ultimes poches de cette mémoire collective. La Grande Guerre devient en fait le moment où l’on réfléchit de plus en plus au travail de cette mémoire collective, comme si elle resurgissait d’autant plus dans l’actualité qu’elle semblait avoir disparu des manières de valoriser le passé. En particulier après les traumatismes des deux guerres mondiales et des génocides successifs, depuis celui des Arméniens et des Juifs jusqu’à ceux du Rwanda et du Cambodge, la mémoire a repris une importance collective tout en restant fondée sur un terrain miné : cette revalorisation de la mémoire passe, en effet, par sa mise en forme culturelle (le patrimoine en est un bon exemple : on fige les performances et les actualisations mémorielles dans des figures exemplaires que l’on peut tout au plus visiter en touriste). Or, en même temps, comme le disait avec son ironie habituelle l’écrivain Imre Kertész, « notre époque est celle de la vérité ». Le grand mérite du Mal de vérité ou l’utopie de la mémoire consiste justement à tâcher de penser conjointement mémoire et vérité, actualité des traumas et recherche de catharsis dans un monde marqué par ce que Catherine Coquio, spécialiste de la littérature de témoignage (notamment sur les crimes de masse), appelle la « Catastrophe » : « un phénomène anthropologique complexe issu d’une certaine opération politique : rupture des liens sociaux, brutale dévaluation de la vie, altération de la figure humaine ou scission d’humanité, et dans l’après-coup deuil impossible, hantise de la vérité » (p. 124). C’est à l’examen minutieux de ce phénomène anthropologique qu’elle consacre un livre riche et dense.
Aux origines du mal de vérité : le mensonge
Reprenant à Jacques Derrida l’expression d’un « mal d’archive » qui désigne à la fois
http://www.laviedesidees.fr/Pesante-memoire.html


GÉNIAL COMME UN ARBRE
À propos de : Peter Wohlleben, La vie secrète des arbres, Les Arènes
par Matthieu Calame , le 19 juin
Vous croyiez qu’un arbre se limite à des branches et des feuilles ? Entrez donc dans le monde fascinant des épicéas, des tilleuls et des chênes, une forêt d’entraide et de concurrence où les arbres s’épanouissent grâce à mille ingéniosités.
Dans Le Seigneur des anneaux, J. R. R. Tolkien imagine des personnages ressemblant à des arbres, les Ents, qui veillent sur les forêts. S’ils se déplacent et communiquent, ce n’est que très lentement. Pure fantaisie que les Ents ? Pas si sûr, à lire l’ouvrage du forestier allemand Peter Wohlleben, qui nous invite à reconsidérer notre conception « végétative » des arbres.
L’arbre, cet inconnu
D’abord, quelques données fascinantes. Une souche dont le tronc a été coupé il y a quatre ou cinq siècles reste vivante, grâce aux échanges avec les arbres voisins. Comme le révèle la datation au carbone 14, un épicéa de Dalécarlie, en Suède, a atteint l’âge stupéfiant de 9 550 ans. Le faux tremble de la Fishlake National Forest, aux États-Unis, possède un système racinaire qui couvre 43 hectares et compte 40 000 troncs.
http://www.laviedesidees.fr/Genial-comme-un-arbre.html
 
NOUVELLES DE FRANCE
Cruches mais LREM… donc élues
Canal + nous fait frissonner ce soir sur la droite conservatrice polonaise imprégnée de catholicisme
Ludovic Pajot (FN) est à 23 ans le plus jeune député de France. Il succède à Marion Maréchal-Le Pen
Dans le cas d’un second tour LREM/FN, 48% des électeurs LR au premier tour ont voté FN au second
Les électeurs du FN préoccupés par l’immigration, la lutte contre le terrorisme et la sécurité
Les Républicains, « c’est terminé » analyse Pierre Lellouche
En Marche : une vaguelette !
Droite, année zéro
« Nous sommes 8 députés, mais nous en valons 80 », estime Marine Le Pen
La voiture, prétexte à toutes les mesures liberticides possibles
Résultats électoraux : BFM TV se plante toute la soirée
Geoffroy Lejeune : « C’est la droite anti-Macron qui a gagné ce soir »
Transhumanisme : bientôt des implants dans le cerveau ?
Eric Ciotti veut que les députés « Macron compatibles » quittent LR
Législatives : brouillard après tempête
La défaite de Najat Vallaud-Belkacem vue par un professeur
Législatives dans les Yvelines : Mehdi Mnaouar dénonce la diabolisation du FN
Bruno Gollnisch (FN) : « C’est un véritable scandale que nous ne puissions pas faire de groupe »
Tout savoir sur la technique des « boîtes aux lettres mortes » utilisée par les agents illégaux du KGB
Pour Gérard Collomb, Najat Vallaud-Belkacem s’est « fourvoyée dans une voie qui était très à gauche »
La Russie aurait tué le chef de l’Etat Islamique Abou Bakr al-Baghdadi à Raqqa
Ambiance à Évry : Valls était accusé d’islamophobie et Amrani de communautarisme… Valls hué alors qu’il annonce sa victoire
Les Cubano-Américains satisfaits de l’annulation de l’accord Obama/Cuba par Trump
Jacques Myard : « Une vague est arrivée mais le ressac est certain »
 
LE SALON BEIGE: 67 NOUVEAUX ARTICLES

Jacques Bompard prône l'union des droite à l'assemblée nationale
Voilà où les ONG vont récupérer les migrants clandestins lors de leurs "sauvetages" (mise à jour)
Le féminisme : priorité du nouveau ministre des Armées, Sylvie Goulard
A Lampedusa, les électeurs se fichent du Prix de la Paix de l’ONU
C’est arrivé un 20 juin …
Dans les duels FN-LREM, 48% des électeurs LR-UDI ont choisi le FN
29 juin : Jean-Pax Méfret participera à la soirée pour les chrétiens d'Orient
Fête Dieu à Saint Germain en Laye : une première depuis presque 50 ans
En marche sur la tête : une nouvelle France à l'Assemblée? Ne rêvez pas
Ces 8 députés de l'Assemblée nationale qui réjouissent le Maroc...
20 juin à Béziers : l'Eglise aime les femmes
La Pologne catholique inquiète Canal+
Philippe Gosselin doit-il sa remontée à La Manif Pour Tous ?
Patrick Buisson, à la tête de la chaîne Histoire, décortique la République
L'attentat du jour
En Marche sur la tête : Ferrand quitte le gouvernement pour diriger les députés LREM
20 juin : La dernière des Eveilleurs d'Espérance
Libération compte les députés homosexuels
La condamnation de Valeurs Actuelles annulée par la Cour de cassation
Que signifie la mise au ban du Qatar ?
Jacques Bompard ouvert à la main tendue de Marine Le Pen en vue de constituer un groupe parlementaire
30 juin : conférence de Philippe Pichot-Bravard à Angers
Un soldat français tué au Mali
Éric Ciotti veut l’exclusion de LR des députés Macron-compatibles
Avec une abstention massive, la majorité parlementaire issue des urnes vides reflète plus un succès par défaut
C’est arrivé un 21 juin…
Amnesty non plus n'aime pas les chewing-gum
Jean-Frédéric Poisson : "on ne sait plus ce que disent Les Républicains ni ce qu'ils pensent"
Emmanuel Macron au dîner de rupture du jeûne (iftar) organisé par le Conseil français du culte musulman
Visiblement Macron et Merkel n'aiment pas les chewing-gum
Le terroriste du jour
Jérôme Lambert (PS) brillamment réélu : parce qu'il avait voté contre la loi Taubira ?
Politique et culture : l'exemple du Puy-du-Fou
Bruno Mégret : Cette situation nouvelle libère un espace important pour l'organisation d'une nouvelle force de droite
Le Front National travaillera-t-il en faveur de l'union à droite ?
Le patriarche orthodoxe de Géorgie s’est déclaré en faveur de la restauration d’une monarchie
La vie privée des enfants est plus importante que la liberté d’expression des homosexuels
Natacha Polony crée Polony.tv
La droite de conviction n’est pas dans la nouvelle assemblée. Il faut la reconstituer ailleurs.
Enquête sur ces musulmans qui se convertissent
24 juin : kermesse de l'école le "Cours Notre-Dame" à Montpellier
"Le 3° de l'article 5 de la loi n° 55-385 du 3 avril 1955 relative à l'état d'urgence est contraire à la Constitution"
Jean-Marie Le Pen : "Madame Le Pen n'a pas compris les raisons de son échec"
24 juin : dédicaces de l'abbé Putois à la librairie Notre-Dame de France
Le cardinal Burke sur TV Libertés
La valse au gouvernement : démission de Goulard, citée dans l'affaire du Modem et peut-être de Sarnez
Maison Samuel : un internat de garçons à Bayonne
Dérogation du ramadan dans un collège parisien
Consulter les résultats des élections législative dans votre circonscription
Jérôme Rivière : « Après la dédiabolisation, il faut que le FN réussisse le décloisonnement »
Une nouvelle loge maçonnique macroniste
“Amoris laetitia” : quatre cardinaux publient une lettre au pape François, faute d'avoir obtenu une audience
Far West : attaque de routiers à Calais
Emmanuelle Ménard : cette union des droites a fonctionné à Béziers
Vers une scission du groupe LR à l'Assemblée ?
Jacques Bompard prône l'union des droites à l'assemblée nationale
Le féminisme : priorité du nouveau ministre des Armées, Sylvie Goulard [Add.]
 
NOUVELLES DE FRANCE
 

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Jeff Bezos, PDG d’Amazon, en panne d’idées pour dépenser sa fortune
La volonté politique de réformer les archaïsmes
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En Suède, des puces électroniques implantées sous la peau remplacent les billets de train !
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Le service national obligatoire? « On va lancer la réflexion », dit Edouard Philippe
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« Fachosphère » : la réflexion du jour
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