revue de presse internet
Europe : religion & Éthique
LISTE DES BLOGUES PARUS : CLIQUER sur LE BOUTON SUPÉRIEUR GAUCHE.
REVUE DE PRESSE INTERNET des 19 & 20 janv. 2017
THÈMES
1-DIRECT DU VATICAN 2-FRANÇOIS & ÉGLISE 3-OECUMÉNISME 4-LITURGIE 5-SPIRITUALITÉ 6-ÉTHIQUE 7-LAICITÉ 8-ISLAM 9-USA-CUBA 10-BOUDISME 11-VARIA
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1- EN DIRECT DU VATICAN
ZENIT LE MONDE VU DE ROME
Les titres du mercredi 18 janvier 2017
« La Semaine de prière pour l’unité des chrétiens commence aujourd’hui », rappelle le pape
Vêpres oecuméniques présidées par le pape le 25 janvier à Saint-Paul
« Quand les choses deviennent sombres, il faut davantage de prière! » (traduction complète)
Catéchèse sur l’espérance dans l’Ancien Testament: l’expérience du prophète Jonas
Moyen-Orient: «Soyez persévérants dans la prière»
Message aux visiteurs de langue arabe
L’expérience de la mort imminente, occasion d’espérer: catéchèse en français
Synthèse en français de la catéchèse sur l’espérance et Jonas
Les bureaucraties ne sauveront pas l’Europe, déclare le pape François
Les voyages en Europe, entretien avec Andrea Tornielli (2)
Les papes et le dialogue entre catholiques et juifs, par le p. Hofmann (2/3)
Aucun pape « n’a visité autant de synagogues que Benoît XVI »
« Qui est Dieu pour vous ? » réponse de Martin Scorsese au p. Spadaro SJ
Entretien dans la Civiltà Cattolica (Parole et Silence) (5)
Unité des chrétiens: le thème de la réconciliation choisi par les catholiques et les luthériens
Début de la Semaine annuelle de prière pour l’unité
A LA UNE DE RADIO VATICAN MERCREDI 18 JANVIER 2017
Audience : devant le danger, découvrir le besoin d'espérer en Dieu
Vatican
La famille dominicaine réunie en congrès à Rome
Semaine de prière pour l'Unité des chrétiens : le regard du Cardinal Koch
Eglise
Mexique : pourquoi les prêtres sont-ils victimes de la violence ?
Philippines : l'Eglise se mobilise contre la guerre anti-drogue du président
Suisse : les évêques créent un service spécialisé en soins palliatifs
Monde
La coordination Terre Sainte achève sa visite : témoignage de Mgr Dubost
Pour le grand imam d'Al-Azhar, la dhimmitude est un concept anachronique
Le centre de l'Italie touché par de nouvelles secousses sismiques
A LA UNE DE RADIO VATICAN JEUDI 19 JANVIER 2017
La diplomatie du Saint-Siège expliquée à Davos par le cardinal Parolin
VaticanPape François : la vie chrétienne est une lutte
Accès à tous les titres du jour : http://us7.campaign-archive1.com/?u=e747b6da5b523d93de77f3f8b&id=f2663dad99&e=72f681e023
Sélection de titres :
Avortement : et le couple dans tout ça ?
Quand on évoque l'IVG, seule la femme est généralement mentionnée. Pourtant le lien conjugal en pâtit également...
Video. Identitaire : le mauvais génie du christianisme ?
Retrouvez le Facebook Live d'Aleteia avec Erwan Le Morhedec et Alexandre Meyer.
Les secrets d’un père abbé trappiste pour vivre pleinement sa foi chrétienne (1/2)
Le bonheur est à portée de main.
Pape François : « Plus de prières, et il y aura plus d’espérance ! »
À l’audience générale, le Saint-Père a donné un nouvel enseignement sur l’espérance chrétienne.
Parmi les sept merveilles du monde antique, une seule existe encore
Découvrez des anecdotes inédites sur ces monuments emblématiques !
Les chrétiens invités à prier pour leur unité du 18 au 25 janvier
Sous le signe de Luther, 500 ans après la réforme, et le rapprochement du Pape avec les luthériens, la semaine de prière pou
Le Coran lu dans la cathédrale de Glasgow : une fausse bonne idée
Lors d'un office anglican, un lecteur a prononcé une sourate du Coran qui affirme que Jésus n'est pas le fils de Dieu.
Redonner du sens à un monde qui bientôt n’en aura plus
Curieusement, les théologiens catholiques qui se penchent sur les questions soulevées par le transhumanisme sont pour l'instant peu …
ZENIT LE MONDE VU DE ROME
Les titres du jeudi 19 janvier 2017
France: le pape encourage la « Marche pour la Vie »
Il encourage à « oeuvrer sans relâche » pour la culture de la vie
Séisme et neige en Italie: le pape se tient informé de la situation
Il appelle « continuellement » les évêques des diocèses concernés
Œcuménisme: Martin Luther voulait « renouveler l’Église », non la diviser, souligne le pape
Audience à une délégation œcuménique de l’Église luthérienne de Finlande
Le « cœur » de l’Année jubilaire est la rencontre avec « la bonté de Dieu »
Le pape remercie le Sénat italien pour son exposition sur l’histoire des jubilés
La vie chrétienne, une « lutte » entre « le confort et le service des autres »
Messe matinale à Sainte-Marthe
États-Unis: soutien du pape à la lutte contre la traite des êtres humains en Louisiane
Un projet commun des catholiques et de l’État de la Louisiane
Saint-Siège et Israël: de nouvelles possibilités de coopération envisagées
Session plénière de la Commission de travail, à Jérusalem
«Redonner âme à l’Europe!»: intervention du card. Parolin à Davos
Le Secrétaire d’Etat du Saint-Siège au Forum mondial de l’économie
Les papes et le dialogue entre catholiques et juifs, par le p. Hofmann (3/3)
Le pape François, un « fils de Nostra aetate »
France: le cardinal Parolin à Lourdes pour la Journée mondiale du malade
Il représentera le pape dans la cité mariale le 11 février
Académie pour la vie: Tout être humain mérite de savoir qu’il est précieux
Le pape reçoit Mgr Paglia, président
La miséricorde, « l’œuvre de Jésus », par le card. Tagle
Le cardinal Barbarin parle de la genèse des Congrès de la miséricorde
Chine: le Vatican souhaite que l’Eglise locale mène « une vie normale »
Mais cela prendra du temps, estime le cardinal Parolin
Migrants: tout le monde a le droit de chercher une vie meilleure, souligne le card. Parolin
Attitude d’accueil et intégration
La sécurité du pape François en question
Interview d’Andrea Tornielli (3)
« Comment fait le prêtre pour dépasser son ego ? Son orgueil ? », se demande Martin Scorsese
Entretien dans la Civiltà Cattolica (Parole et Silence) (6)
À LA UNE DE RADIO VATICAN VENDREDI 20 JANVIER 2017
Le Pape François écrit au président américain Donald Trump
Vatican
Le Pape reçoit le Président du Paraguay en audience
Homélie du Pape François: changer de mentalité et de vie
La Marche pour la Vie en France soutenue par le Pape François
Eglise
Les JMJ de Panama auront lieu du 22 au 27 janvier 2019
Au Pérou, les évêques rappellent leur opposition à la corruption
Anglicans, Luthériens et Catholiques : reconstruire l'unité
Monde
Donald Trump: Un businessman à la Maison Blanche
Primaire de gauche: crise profonde au sein du Parti Socialiste
Avalanche en Italie: les secours toujours à l'oeuvre
2-FRANÇOIS & ÉGLISE
DE PAUL VI À FRANÇOIS – LE DIALOGUE DES PAPES AVEC LES JUIFS
Le 17 janvier est la journée traditionnelle du judaïsme et du dialogue entre juifs et catholiques. Les relations entre l’Eglise catholique et le peuple de la première Alliance n’ont pas toujours été un long fleuve tranquille. Elles étaient même, « in illo tempore » plutôt mal engagées avec une persécution systématique des juifs contre les chrétiens.
Des siècles de défiances, voire de haine et de mépris (réciproque) ont cloisonné les juifs comme les catholiques dans leurs propres mondes. Le soutien du pape Pie XII aux juifs pendant la guerre fut une des pierres les plus importantes de ce décloisonnement. La très controversée déclaration conciliaire Nostra Aetate se voulait en être une nouvelle.
Paul VI, en 1964, dès avant la déclaration, parue en 1965 se rendit, on s’en souvient, en Terre Sainte, ouvrant un désormais passage obligé de ses successeurs.
Radio Vatican revient dans un long article sur cet engagement des papes dans le dialogue avec les juifs. Un engagement souvent délicat, aux couleurs symboliques propres à chaque pontife qui passe par une visite à la synagogue de Rome.
http://www.infocatho.fr/de-paul-vi-a-francois-le-dialogue-des-papes-avec-les-juifs/
MESSAGE DU PAPE, LA DOCTRINE SOCIALE, UNE MANIÈRE D’ÊTRE ENSEMBLE À L’ÉCOLE DE MARIE
Le pape a adressé, ce jeudi soir, 24 novembre, un message vidéo aux participants du “Festival de la Doctrine sociale de l’Eglise” organisé en Italie, à Vérone, de ce 24 au 27 novembre 2016. Le titre de la rencontre est : « Au milieu des gens ».
Commentant le thème de ce festival, le Saint-Père a donné une clef de lecture de cette doctrine sociale de l’Eglise que beaucoup regardent comme un ensemble de recettes toutes faites. Bien loin de là, le pape rappelle que la doctrine sociale est avant tout la foi vécue au quotidien dans un discernement de la rencontre, à la lumière de la doctrine sociale de l’Eglise. C’est ainsi qu’il invite à regarder Marie être au milieu des autres.
Je vous salue tous cordialement vous qui participez au sixième « Festival de la Doctrine sociale de l‘Eglise ».
Le thème de cette année est : « Au milieu des gens », ce qui exprime une grande vérité : nous sommes faits pour être au milieu des autres, comme je le rappelais au lendemain de mon élection comme évêque de Rome.
Notre humanité s’enrichit beaucoup si nous sommes avec tous les autres et en quelque situation qu’ils soient. C’est l’isolement qui fait mal, et non le partage.
L’isolement développe la peur et la méfiance et il empêche de jouir de la fraternité.
Nous devons bien nous dire que l’on court plus de risques quand nous nous isolons que quand nous nous ouvrons à l’autre : la possibilité de nous faire du mal ne réside pas dans la rencontre mais dans la fermeture et le refus. Cela vaut aussi
http://www.infocatho.fr/message-du-pape-la-doctrine-sociale-une-maniere-detre-ensemble-a-lecole-de-marie/
CLÔTURE DU JUBILÉ DE L’ORDRE DOMINICAIN
C’est ce samedi 21 janvier 2016, en la basilique Saint-Jean-de-Latran à Rome, que le Pape François présidera la messe solennelle de clôture du Jubilé des 800 ans de la fondation de l’Ordre des Dominicains. Le 21 janvier 1217, Saint Dominique reçut du pape Honorius III la Bulle Gratiarum Omnium Largitori, qui mentionnait pour la première fois “l’Ordre des Prêcheurs”. L’anniversaire de ce document papal a donc été choisi comme date de clôture du Jubilé Dominicain.
http://www.infocatho.fr/cloture-du-jubile-de-lordre-dominicain/
LA DÉMOCRATIE DOMINICAINE UN LIBÉRALISME RIGOUREUX ET FRATERNEL
Alors que nous achevons le jubilé des 800 ans de l’ordre prêcheur, alors que nous entrons dans une période électorale, voici un petit aperçu de la célèbre démocratie dominicaine.
La réputation de l’Ordre dominicain est marquée par un paradoxe. En effet, il encourt le reproche, qui n’est que partiellement exagéré, d’avoir fourni à l’Église une bonne partie du personnel des tribunaux de l’Inquisition. En même temps, il est reconnu comme l’Ordre dont les structures expriment dès l’origine un attachement singulier aux libertés démocratiques. Les constitutions dominicaines rédigées entre 1216 et 1221 ont pu être appelées, à juste titre, une cathédrale de droit constitutionnel (Léo Moulin, Le monde vivant des religieux, Calmann-Lévy, Paris 1964, p. 114).
Les premières constitutions dominicaines furent fondées sur un véritable système parlementaire et sur ce que, plus tard, on pourra appeler l’équilibre des pouvoirs législatif et exécutif. Les législations (constitutions) qui règlent la vie dominicaine, comme l’élection des supérieurs, sont le fruit d’assemblées appelées Chapitres. Ceux-ci se réunissent régulièrement.
À la base, dans chaque couvent, tous les religieux profès participent à l’élection du prieur. Sa fonction est temporaire (3 ans). Elle ne peut être renouvelée qu’une seule fois immédiatement après un premier terme. À leur…
http://www.infocatho.fr/la-democratie-dominicaine-un-liberalisme-rigoureux-et-fraternel/
UN GRAND MANITOU DU CONTRÔLE DES NAISSANCES AU VATICAN
Vatican : la parole est au théoricien de la bombe démographique et de l’avortement forcé
L’homme, figure phare du contrôle des naissances, vient donner des leçons au Vatican sur la façon de sauver la planète en sacrifiant les hommes. Cela semble incroyable et pourtant c’est vrai. Nous parlons de Paul R. Ehrlich, biologiste américain devenu célèbre en 1968 avec le livre « The Population Bomb », la bombe démographique. Ce fut le début d’une gratifiante (pour leurs auteurs) saison de publications éco-catastrophique dans lesquelles l’homme était la véritable cible.
En instillant la peur d’une explosion démographique incontrôlée, Ehrlich et combien d’autres qui l’ont suivi ont incité les gouvernements et les organisations internationales à prendre des mesures drastiques de contrôle de la population : la stérilisation et l’avortement forcé sont depuis devenus normaux dans les pays en voie de développement. Pour ne citer qu’un exemple, on estime à 400 millions le nombre des enfants qui ne sont pas nés en Chine grâce aux suggestions d’Ehrlich et compagnie, et des dizaines de millions de filles ont été victimes d’avortements sélectifs (étant donné le choix, en Chine mais aussi en Inde et dans d’autres pays, où, pour des raisons culturelles et économiques, les familles donnent la préférence aux garçons).
S’il y avait une justice, le Dr Ehrlich devrait être jugé pour crimes contre l’humanité mais bien au contraire, 39 ans après, il reçoit l’honneur d’entrer en grandes pompes au Vatican, invité par les Académies pontificales des Sciences et des Sciences Sociales guidées par Mgr Marcelo Sanchez Sorondo. L’occasion est un symposium au sujet de l’extinction biologique : « Comment sauver le monde naturel dont nous dépendons » tel est le titre de ce symposium qui aura lieu du 27 février au 1 mars. http://www.infocatho.fr/un-grand-manitou-du-controle-des-naissances-au-vatican/
ANTOINE, SATAN ET LES ANIMAUX DU DÉSERT D’EGYPTE (PARTIE 2)
Nous publiions hier, à l’occasion de sa fête la première partie de cette présentation de saint Antoine et des animaux du désert. Aujourd’hui Françoise Thelamon nous invite à entrer dans le combat du moine.
Le combat sans peur du moine
« Seul en tel désert, il n’avait pas peur quand les démons l’attaquaient, ni ne redoutait la férocité de tant de bêtes sauvages, quadrupèdes et reptiles (cf Ac, 10, 12) qui se trouvaient là […] Mais comme il est écrit il avait vraiment confiance dans le Seigneur. »
Et pourtant le combat est effrayant et dangereux, notamment quand Antoine doit affronter les bêtes réputées les plus féroces : les hyènes : « Comme il veillait la nuit, le diable lança contre lui des bêtes sauvages (thèria), et presque toutes les hyènes de ce désert sorties de leurs tanières l’entourèrent : il se trouvait au milieu d’elles. Chaque bête ouvrait la gueule et menaçait de le mordre. Lui comprenant l’artifice de l’Ennemi, leur dit à toutes : ‘Si vous avez reçu pouvoir contre moi (cf Mt 10, 1) je suis prêt à me laisser dévorer par vous ; mais si vous avez été subornées par des démons, ne vous attardez pas, retirez-vous, car je suis serviteur du Christ (cf Rm 1, 1 ; Gal 1, 10 ; Phil 1, 1)’. A ces mots d’Antoine, elles prirent la fuite, chassées par sa parole comme par un fouet (Jb 5, 21) ». L’efficacité de la parole de celui qui proclame son appartenance au Christ est sans appel.
Tentations et métamorphoses plus douces existent aussi. Il arrive que le démon use de phantasmes d’autant plus pernicieux qu’ils sont moins effrayants ou moins agressifs ainsi une bête hybride.
Ayant épuisé en vain contre Antoine toutes les formes d’animaux les plus féroces possibles, le Diable lui-même se manifeste sous une forme hybride, mi-homme mi-bête : « Il vit une bête (thérion) d’apparence humaine jusqu’aux cuisses mais ayant des jambes et des pieds comme ceux d’un âne. Antoine se contenta de se signer et dit : ‘Je suis serviteur du Christ (Rm 1,1). Si tu as été envoyé contre moi, me voici’. La bête (thérion) avec ses démons s’enfuit, si rapidement qu’elle tomba et mourut. La mort de la bête était la chute des démons. Ils s’efforçaient par tous les moyens possibles de lui faire quitter le désert, mais ils n’y réussirent pas » commente alors Athanase. De même que, au désert, le Diable avait épuisé différentes tentations face à Jésus avant de reconnaître sa défaite, face à Antoine il a eu recours à tout le bestiaire du désert pour tenter de le faire renoncer à sa vocation : sévices corporels, apparitions terrifiantes n’ont pas eu raison du serviteur du Christ qui en finissant par chasser les hyènes furieuses puis l’onocentaure immonde manifeste un triomphe continu sur le diable par le nécessaire discernement des esprits auquel il accède par l’oraison et l’ascèse. Il acquiert ainsi le pouvoir que Dieu avait donné à Adam avant la faute.
« Les bêtes sauvages seront en paix avec toi » (Jb 5, 23) : avec les bêtes du désert une sociabilité réconciliée peut s’établir
http://www.infocatho.fr/antoine-satan-et-les-animaux-du-desert-degypte-partie-2/
DU 11 FÉVRIER AU 13 MAI, DE LOURDES À FATIMA
L’abbé Laurentin, dès le début de sa carrière de théologien marial, a comparé Lourdes et Fatima (Cf. Sens de Lourdes, pp. 91 à 105). À Lourdes, les apparitions ont lieu à l’entrée en Carême : on pense à Jean-Baptiste au désert parlant aux cœurs pour lesquels les vérités anciennes sont devenues bien floues ; la source mène ici au Jourdain. À Fatima, l’enfer est évoqué avec l’Au-delà : l’été arrive, l’air et le feu sont dans le miracle du soleil.
Au cours des XIXe et XXe siècles, le message marial élargit son auditoire. À la Rue du Bac, Notre Dame parle dans l’intimité d’une chapelle ; à Lourdes, quelques personnes s’assemblent autour de la grotte ; à Fatima, la grosse foule du 13 octobre annonce les milliers et millions de pèlerins aux 13 de chaque mois, anticipant sur les voyages pastoraux des papes récents qui remuent la terre entière. On dirait que Marie agit et fait agir Pierre en crescendo sur l’humanité : « Lourdes nous ramène aux préludes de l’Incarnation », écrit Laurentin. « Fatima nous entraîne vers les perspectives eschatologiques » (p. 105). Marie montre là sa grande pédagogie, avec des moyens fort simples. Elle s’adresse avec naturel aux enfants, sans rien de forcé. Elle échange aussi par des signes qui touchent profondément l’âme sans omettre le corps, nous menant des choses visibles vers les invisibles.
« La Vierge vient crier plus fort à nos oreilles de sourds, assourdis par les bruits extérieurs du monde, ce que nous ne savons plus entendre, éclairer de lumière vive à nos yeux obscurcis par le péché, ce que nous ne savons plus voir », écrivait aussi l’abbé Laurentin (op. cit., p. 93). « Prière et pénitence », Marie ramène ainsi selon le futur Benoît XVI, « à la simplicité qui est au centre, à l’essentiel, à la conversion, à la foi, à l’espérance et à la charité » (Card. J. Ratzinger, Voici quel est notre Dieu, p. 219). Avec une ingénuité enfantine, Marie se présente comme modèle pour l’Église, petite lucarne toujours ouverte sur le Ciel. Elle nous livre peu de paroles, mais qui nous disent tant de choses ; elle n’est jamais laconique. À Pontmain, son message s’imprime à ses pieds, lettre après lettre, mais quel impact ! À Fatima, elle parle, le petit François n’en entend qu’une partie, mais comprend tout, en grand contemplatif qu’il était déjà (Cf. Cahiers d’Édifa, n° 11, 15 août 2000, p. 64-67).
http://www.hommenouveau.fr/1894/religion/du-11-fevrier-au-13-mai--de-lourdes-a-fatima.htm
LE PAPE SOUTIENT LA MARCHE POUR LA VIE
Ce n'est pas la première fois que le Pape François soutient la Marche pour la Vie. On sait tout son amour pour la vie naissante. Chaque semaine, au cours de l'audience du mercredi, il bénit des mamans qui attendent un enfant. Dimanche 15 janvier (photo ci-contre), lors de sa visite dans une aproisse de Guidonia, il a béni des mamans enceintes.
Cette année, le soutient du Saint-Père revêt un caractère bien particulier : Dans l'Eglise, elle est marquée par le centenaire des apparitions de Notre-Dame à Fatima. Lorsqu'on lit les enseignements de Jean Paul II et Benoit XVI à Fatima, il est clair que la vie et la famille sont au centre du message de Notre-Dame à Fatima : appel à la prière, à la conversion, au sacrifice pour la conversion des pécheurs.
Puis, en France; nous vivons une année électorale. Et le soutient vient au moment où le gouvernement veut faire taire, par la "loi d'entrave à l'avortement" les personnes qui veulent aider les couples, les femmes seules, attendant un enfant. C'est un encouragement pour chacun de nous à servir la vie naissante, la protéger, la défendre, écouter les engaoisses, la solitude et être le bon samaritain dont parle souvent le Pape François.
http://www.evangelium-vitae.org/actualite/3078/le-pape-soutient-la-marche-pour-la-vie.htm
DOCUMENT PRÉPARATOIRE AU SYNODE DES EVÊQUES 2018 : LES JEUNES, LA FOI ET LE DISCERNEMENT VOCATIONNEL
Introduction
« Je vous dis cela pour que ma joie soit en vous et que votre joie soit complète » (Jn 15, 11) : tel est le projet de Dieu pour les hommes et les femmes de tout temps et donc aussi pour tous les jeunes hommes et les jeunes femmes du IIIème millénaire, sans exception.
Annoncer la joie de l’Évangile, c’est la mission que le Seigneur a confiée à son Église. Le Synode sur la nouvelle évangélisation et l’Exhortation apostolique Evangelii gaudium ont abordé la façon d’accomplir cette mission dans le monde d’aujourd’hui. En revanche, les deux Synodes sur la famille et l’Exhortation apostolique post-synodale Amoris laetitia ont été consacrés à l’accompagnement des familles à la rencontre de cette joie.
En continuité avec ce cheminement, à travers un nouveau parcours synodal sur le thème : « Les jeunes, la foi et le discernement vocationnel », l’Église a décidé de s’interroger sur la façon d’accompagner les jeunes à reconnaître et à accueillir l’appel à l’amour et à la vie en plénitude. Elle souhaite également demander aux jeunes eux-mêmes de l’aider à définir les modalités les plus efficaces aujourd’hui pour annoncer la Bonne Nouvelle. À travers les jeunes, l’Église pourra percevoir la voix du Seigneur qui résonne encore aujourd’hui. Comme jadis Samuel (cf. 1 S 3,1-21) et Jérémie (cf. Jr 1, 4-10), certains jeunes savent découvrir les signes de notre temps qu’indique l’Esprit. En écoutant leurs aspirations, nous pouvons entrevoir le monde de demain qui vient à notre rencontre et les voies que l’Église est appelée à parcourir.
La vocation à l’amour revêt pour chacun une forme concrète dans la vie quotidienne à travers une série de choix, qui allient état de vie (mariage, ministère ordonné, vie consacrée, etc.), profession, modalité d’engagement social et politique, style de vie, gestion du temps et de l’argent, etc. Assumés ou subis, conscients ou inconscients, il s’agit de choix auxquels personne ne peut échapper. L’objectif du discernement des vocations consiste à découvrir comment les transformer, à la lumière de la foi, en autant de pas vers la plénitude de la joie à laquelle nous sommes tous appelés.
http://www.evangelium-vitae.org/documents/3999/le-pape-nous-dit/françois/2017--homélies-discours-audiences-angelus/document-préparatoire-au-synode-des-evêques-2018--les-jeunes-la-foi-et-le-discernement-vocationnelhtm
L’ORDRE DE MALTE EN CRISE AVEC LE VATICAN
Le grand maître de l’Ordre de Malte refuse que le Saint-Siège enquête sur l’éviction de son numéro 3, et met en cause l’intégrité des enquêteurs nommés par le pape.
20 juin 2014 : Le pape François reçoit en audience privée le Grand Maitre de l'Ordre de Malte, Fra' Matthew FESTING. Vatican, Rome, Italie. June 20, 2014: Pope Francis meets with the Grand Master of the Sovereign Order of Malta, Fra' Matthew Festing, during a private audience in the pontiff's private library at the Vatican. / CPP/CIRIC
Les deux acteurs ont beau être petits et les communiqués feutrés, c’est bien une « crise internationale » qui oppose depuis un mois et demi le Saint-Siège et l’Ordre souverain de Malte. « Souverain », car l’ordre fondé au XIe siècle est un « sujet de droit international public », un État sans territoire qui émet timbres et passeports, entretient des relations diplomatiques avec 106 États et dispose même d’un statut d’observateur à l’ONU.
Tous deux sont aussi étroitement liés : très présent sur la scène humanitaire mondiale, l’Ordre participe activement au travail caritatif de l’Église, assurant également l’assistance médicale des pèlerins place Saint-Pierre. C’est aussi un ordre religieux, « au service de la foi et du Saint-Père », souligne sa constitution, dont une partie des membres ont prononcé les vœux de pauvreté, chasteté et obéissance – les autres, laïcs, ont juste émis une promesse.
Tout a commencé le 6 décembre quand le grand maître de l’Ordre, le Britannique Matthew Festing, convoque dans son bureau l’Allemand Albrecht von Boeselager, grand chancelier, c’est-à-dire à la fois ministre de l’intérieur et des affaires étrangères pour exiger sa démission.
Il lui reproche la distribution de préservatifs en Birmanie par l’Ordre, en 2005, quand il était grand hospitalier (en charge de l’action humanitaire). L’Allemand explique que l’affaire avait alors été promptement réglée et refuse de démissionner. Mais le grand maître n’en démord pas : considérant que le refus d’Albrecht von Boeselager va à l’encontre de sa promesse d’obéissance de membre laïc de l’Ordre, il le démet, soulignant que c’est là « la volonté du Saint-Siège ». Présent dans le bureau, le cardinal Raymond Burke, représentant du pape auprès de l’Ordre, ne dit mot et consent.
Vu du Vatican, l’affaire surprend. D’autant plus qu’elle intervient moins de dix jours avant la nomination du frère d’Albrecht von Boeselager au conseil d’administration de l’IOR pour remplacer des membres que le pape jugeait trop liés au monde de la spéculation. Le rôle du cardinal Burke, opposant notoire au pape sur les questions de morale, est loin d’être clair, Albrecht von Boeselager expliquant avoir été renvoyé pour ses vues « libérales ». Le pape se souvient aussi que, en 2008, des chevaliers de Malte avaient trempé dans un sombre complot liant les milieux les plus conservateurs de l’Église argentine au gouvernement Kirchner pour l’écarter de l’archevêché de Buenos Aires.
http://www.la-croix.com/Religion/Pape/LOrdre-de-Malte-en-crise-avec-le-Vatican-2017-01-18-1200818205?utm_source=Newsletter&utm_medium=e-mail&utm_content=20170118&utm_campaign=newsletter__crx_alert&utm_term=556693&PMID=cfa268a2a7e3420fc4631730fd4f7196
MICHEL AOUN - LIBAN
Les visites protocolaires au président libanais ne font généralement l’objet que d’une brève mention, par le fait qu’elles donnent lieu à des propos convenus sans autre signification que leur nécessité diplomatique. Mais, lundi, parmi les délégations qu’il a reçues, il y a eu celle du « comité exécutif des Eglises du Proche-Orient au Liban ». Et le discours du président Aoun n’est pas passé inaperçu.
En effet, il a déclaré : « La religion chrétienne ne tombe pas sous les coups des chars, des canons et des avions, mais sous l'effet de l'argent et de la peur (...). La baisse du nombre de chrétiens dans la région n'est pas due uniquement aux guerres, mais à leur absence dans la gestion du pouvoir et des affaires publiques. (…) Le christianisme n’est pas arrivé ici depuis l’étranger et lorsque les chrétiens au Proche-Orient perdent leurs droits et regardent en direction de l’étranger, ceci devient pour eux un nouveau facteur de risque. »
Il est rarissime qu’un responsable libanais, civil ou religieux, évoque « l’argent », à savoir l’avidité, la soif d’argent et de possession, et l'absence d'engagement civique, comme un motif de la destruction du christianisme dans la région. Or ici c’était le président de la République à des patriarches et archevêques…
D’autre part, Michel Aoun a tenu à souligner la signification chrétienne du martyre, qui n’est pas un échec mais témoignage de la résurrection : « Certains hommes politiques ont critiqué le concept de martyre mais dans la vie chrétienne le martyre consiste à donner sa vie pour les autres. Il exprime la réalité de la rédemption. » Jésus, par son martyre, « a fait cela pour nous ».
http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2017/01/18/michel-aoun-5900357.html
UN APPEL URGENT
Considérant que l’admission des divorcés qu'on dit « remariés » aux sacrements de la pénitence et de l’eucharistie sans exiger d’eux l’obligation de vivre dans la continence, constitue un danger pour la foi et pour le salut des âmes, et constitue en outre une offense à la sainte volonté de Dieu ; en outre, prenant en considération le fait que cette pratique pastorale ne peut jamais être l'expression de la miséricorde, de la « via caritatis » ou du sens maternel de l’église à l’égard des âmes pécheresses, nous lançons avec une sollicitude pastorale profonde cet appel urgent à la prière afin que Pape François révoque, clairement et sans équivoque, les directives pastorales mentionnées, déjà adoptées par certaines Eglises particulières. Un tel acte de la part du Chef visible de l’Eglise serait un réconfort pour les pasteurs et pour les fidèles de l’Eglise, selon le mandat que le Christ, le pasteur suprême des âmes, à donner à l’apôtre Pierre, et à travers lui à tous ses successeurs : « Affermis tes frères ! » (Luc 22, 32).
http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2017/01/18/un-appel-urgent-5900327.html
DES MOINES DANS LA GRANDE GUERRE : PRÉSENTATION DES ARCHIVES DE L’ABBAYE DE BELLOC
Présentation des archives photographiques de l’abbaye de Belloc
sur la guerre 1914-1918
Samedi 28 janvier 2017 à l’abbaye de Belloc (Urt) à 14h45
Les moines de l’abbaye de Belloc proposent une présentation des photos des moines de l’Abbaye mobilisés au front durant la guerre de 1914-1918. Cette page d’ histoire sera présentée par le professeur agrégé d’histoire Pierre Tauzia et Frère Marc Doucet, moine de Belloc. Les photos de l’époque 1914-1918 sont extraites des archives de l’abbaye de Belloc et seront présentées dans leur intégralité.
Libre participation aux frais.
http://www.infocatho.fr/des-moines-dans-la-grande-guerre-presentation-des-archives-de-labbaye-de-belloc/
ALLEMAGNE : RELIGIO DEPOPULATA
De Vittorio Messori dans la revue « Il vivaio » citée par notre confrère « Diakonos.be » :
Munich, en Bavière, est un archidiocèse qui compte presque deux millions de baptisés. Séminaristes en 1959: 390. Séminaristes en 2015: 0. Vous avez bien lu, zéro. Pas un seul ! Le bureau diocésain des statistiques - autant l'Eglise allemande regorge d'argent et d'organismes, autant elle souffre d'une grande pauvreté de perspectives spirituelle et d'orthodoxie - vient de publier un document qui compare les chiffres de l'année 1959 (l'année où Jean XXIII a annoncé l'ouverture d'un concile) et 2015. En voici les chiffres, impitoyables et impressionnants:
Prêtres: 7.000 contre 2015 aujourd'hui
Eglises: 3139 contre 1200 aujourd'hui.
Catholiques déclarés à l'époque où la Bavière était considérée comme un bastion historique de la foi: 99,8% contre 48% aujourd'hui.
Le document diocésain informe que la moitié des églises encore ouvertes et actives fermeront d'ici cinq ans. Commentaire de la curie diocésaine: "Si cette tendance baissière se poursuit dans les mêmes proportions, la survie du diocèse ne pourra être garantie que pour les 10 prochaines années seulement". Ecclesia fuit.
Ce diocèse est gouverné depuis dix ans par le cardinal Reinhard Marx qui est catalogué comme "progressiste" et qui a été nommé 2013 par le pape Bergoglio au sein du groupe de cardinaux censé le conseiller pour gouverner l'Eglise universelle. Ne soyons pas idiots au point d'ignorer que l'état de pré-agonie de l'Eglise de Munich cadre parfaitement avec la crise que nous savons. Il faut tout de même sincèrement se demander quels "conseils" pour une relancer l'Eglise pourrait donner un cardinal archevêque qui dans son propre diocèse, après plus de dix ans en tant qu'évêque, n'a même plus un séminariste et dont on annonce la disparition à brève échéance.
Note: en juin 2016, la Croix révélait que le diocèse de Munich était le plus riche d'Allemagne avec 5,5 milliards d'euros d'actifs. ...
http://belgicatho.hautetfort.com/archive/2017/01/18/allemagne-religio-depopulata-5900208.html
ONFRAY : "LE CHRISTIANISME S'EST INSTAURÉ PAR LA VIOLENCE"
VIDÉO. Le philosophe était l'invité de Christophe Ono-dit-Biot dans "Au Fil des mots", sur LCI-TF1, en partenariat avec "Le Point".
Par Christophe Ono-dit-Biot
Vidéo>
Dans Décadence (Flammarion), Michel Onfray retrace une histoire de l'Occident, lue comme l'inexorable déclin de notre civilisation judéo-chrétienne. Au temps de la vitalité du christianisme naissant, du rayonnement de sa puissance politique conquérante, succède le temps de l'épuisement de la déconstruction philosophique des Lumières, annonçant la mort de Dieu, au nihilisme contemporain généralisé, dont fascismes d'hier et fanatismes d'aujourd'hui ne sont qu'une des facettes. « Chaque chose a son temps », écrit-il. « Le judéo-christianisme a régné pendant presque deux millénaires. Une durée honorable pour une civilisation. La civilisation qui la remplacera sera elle aussi remplacée. Question de temps. Le bateau coule ; il nous reste à sombrer avec élégance. »
LIRE aussi notre interview de Michel Onfray
Mais c'est sur un autre passage, plus polémique, que le philosophe a été interrogé dans Au Fil des mots, sur TF1-LCI, en partenariat avec Le Point. « On ne donne pas sa vie pour un iPhone. L'islam est fort, lui, d'une armée planétaire faite d'innombrables croyants prêts à mourir pour leur religion, pour Dieu et son Prophète. Nous avons le nihilisme, ils ont la ferveur ; nous sommes épuisés, ils expérimentent la grande santé. » Le philosophe s'explique.
http://www.lepoint.fr/culture/onfray-le-christianisme-s-est-instaure-par-la-violence-19-01-2017-2098299_3.php?M_BT=438266583523&m_i=FCwF87anolP5B4Acozh1yfyhuIZjGBDNEQExDKWRozf%2B_pdLE0GNSDpK2g4yfW32WUjsxmd1geLzc1GvEiTl_cBN4cf%2BF4#xtor=EPR-6-[Newsletter-Matinale]-20170119
LA VRAIE VIE DE JÉSUS
Qui était Jésus, celui dont le message d’amour est à l’origine du christianisme ? De sa naissance à sa résurrection, le récit des textes sacrés face à l’analyse des historiens et des archéologues.
Jésus : sur la trace d'un presque inconnu
Par Catherine Golliau
La vraie vie de Jésus ? Complétant ou infirmant les évangiles, les sciences historiques et l'archéologie permettent de mieux connaître sa biographie. 16
Et Jésus naquit...
Par Daniel Marguerat
L'histoire de la Nativité et de la petite enfance de Jésus, succincte dans les évangiles canoniques, a été surtout nourrie par les écrits apocryphes. 4
Marie : grandeur et mystère d'une mère
Par Catherine Golliau
Si les évangiles canoniques en parlent peu, son statut a toujours préoccupé les théologiens. L'Église en a tiré des dogmes, mais sur le tard.
http://www.lepoint.fr/dossiers/culture/la-vraie-vie-de-jesus/#xtatc=INT-880-[600*200]
UNE COMMISSION POUR ASSOUPLIR LES RÈGLES DE TRADUCTION DES TEXTES LITURGIQUES
À la demande du pape François, une commission a été constituée à la Congrégation pour le culte divin pour réviser l’instruction Liturgiam authenticam, source de nombreux blocages.
http://www.la-croix.com/Religion/Pape/Une-commission-pour-assouplir-les-regles-de-traduction-des-textes-liturgiques-2017-01-19-1200818456?utm_source=Newsletter&utm_medium=e-mail&utm_content=20170119&utm_campaign=newsletter__crx_urbi&utm_term=556735&PMID=cfa268a2a7e3420fc4631730fd4f7196
MGR SCHNEIDER, CE NOUVEAU SAINT ATHANAS, DÉFEND LE LIEN CONJUGAL, SON INDISSOLUBILITÉ, AVEC FORCE ET COURAGE ET ARGUMENTS
publié dans magistère du pape François, regards sur le monde le 18 janvier 2017
Le blog de Jeanne Smits
Confusion et “Dubia” autour d’“Amoris laetitia” : Mgr Schneider lance un appel urgent à la prière pour le Pape
Voici le texte complet qui m’a été communiqué par Mgr Athanasius Schneider et qu’il souhaite voir très largement diffusé. L’évêque actuel de l’archidiocèse d’Astana, Mgr Tomas Peta, son évêque émérite Mgr Jan Pawel Lenga et Mgr Schneider, évêque auxiliaire en sont les consignataires.
Rappel de la doctrine immuable de l’Eglise sur le mariage indissoluble et son lien étroit avec l’Eucharistie, mais aussi mise en garde contre le « danger très réel » de voir le divorce implicitement légitimé par normes tirées par certaines Eglises particulières d’“Amoris laetitia”, le texte dit la gravité de la situation où se trouve aujourd’hui l’Eglise.
Il appelle à prier pour le Pape, afin que celui-ci apporte la nécessaire clarification dans la confusion. – J.S.
Un appel urgent à la prière :
pour que le Pape François confirme la praxis immuable de l’Eglise
à l’égard de la vérité et de l’indissolubilité du mariage.
A la suite de la publication de l’Exhortation apostolique Amoris lætitia, il a été publié dans certaines Eglises particulières des normes pour son application et des interprétations selon lesquelles les divorcés qui ont réaliser un mariage civil avec un nouveau partenaire, nonobstant le lien sacramentel qui les unit à leur époux légitime, sont admis au sacrement de la Pénitence et de l’Eucharistie sans remplir leur devoir, établi par Dieu, de cesser de violer le lien de leur mariage sacramentel existant.
La cohabitation more uxorio avec une personne qui n’est pas le conjoint légitime représente à la fois une offense à l’alliance de la rédemption, dont le mariage sacramentel est un signe (cf. Catéchisme de l’Eglise catholique, 2384) et une offense au caractère nuptial du mystère eucharistique lui-même. Le pape Benoît XVI a mis en évidence cette corrélation lorsqu’il a écrit : « L’Eucharistie fortifie d’une manière inépuisable l’unité et l’amour indissoluble de tout mariage chrétien. En lui, en vertu du sacrement, le lien conjugal est intrinsèquement relié à l’unité eucharistique entre le Christ époux et l’Église épouse (cf. Ep 5, 31-32). (Exhortation apostolique Sacramentum caritatis, 27).
Les pasteurs de l’Eglise qui tolèrent ou qui autorisent, même dans des cas
http://www.revue-item.com/12207/mgr-schneider-ce-nouveau-saint-athanas-defend-le-lien-conjugal-son-indissolubilite-avec-force-et-courage-et-arguments/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+revueItem+%28La+Revue+Item+%7C+La+tradition+sans+peur%29
AMORIS LAETITIA : LES EX-ANGLICANS CONVERTIS VOIENT POINDRE LE MÊME SCÉNARIO
Évêque de l’Ordinariat personnel de la Chaire-de-Saint-Pierre, constitué aux États-Unis pour les épiscopaliens en application de la constitution apostolique Anglicanorum cœtibus de Benoît XVI, Mgr Steven Lopes a, dans une lettre pastorale consacrée à l’application d’Amoris lætita, rappelé que l’exhortation postsynodale ne changeait en rien les règles en vigueur concernant les divorcés remariés civilement et qu’ils ne pouvaient recevoir la Communion que s’ils vivaient dans une « chasteté totale ».
« Un couple civilement remarié, s’il s’engage à une continence totale, peut recevoir l’Eucharistie après un discernement approprié avec l’aide de son pasteur, et avoir eu recours au sacrement de la Réconciliation […] Jusqu’à et tant que ces remariés civilement n’auront pas l’intention honnête de s’abstenir totalement de toute relations sexuelles, la discipline sacramentelle ne les autorisera pas à recevoir l’Eucharistie ».
« Alors même que le dogme peut être mieux compris et développé dans sa formulation, il ne peut ni changer ni être altéré dans sa substance, et la pratique pastorale ne peut pas non plus être en contradiction avec un enseignement immuable ».
Ces ex-épiscopaliens ont vécu l’effondrement et la dislocation de leur communauté provoqués par l'acceptation du divorce, puis de la contraception, de l’homosexualité… Les même causes produisant les mêmes effets, Mgr Lopes met en garde :
"le rejet de l’enseignement des Ecritures, de la Tradition et de la raison conduira à l’effritement de la Communion."
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/01/amoris-laetitia-les-ex-anglicans-convertis-voient-poindre-le-m%C3%AAme-sc%C3%A9nario.html
ALBANIE : UNE PAROISSE CATHOLIQUE CHASSÉE D’ELBASAN
Les catholiques ne sont décidément pas les bienvenus dans la patrie de Mère Teresa de Calcuta…
Le 20 janvier, la paroisse Saint Pie X et le Centre pastoral d’Elbasan, confiés aux soins des religieux de Don Orione, seront fermés suite à une décision de la Cour de cassation albanaise. Les prêtres seront par suite expulsés, laissant privés de soins pastoraux la minorité de fidèles catholiques. Selon les nouvelles parvenues à Fides, à Elbasan une controverse est en cours depuis des années portant sur la propriété du terrain sur lequel ont été construits l’église et le centre pastoral. Ce terrain fut vendu voici vingt ans par l’État à l’Église catholique, et y furent construits l’église et le centre pastoral avec un permis de construire émis par les autorités locales compétentes. L’inauguration eut lieu en 1997. En 2007, l’ancien propriétaire revendiqua la propriété du terrain et le Tribunal lui donna raison. La question semblait devoir se résoudre par l’intermédiaire d’une Commission instituée entre le gouvernement albanais et l’Église catholique, comme cela est prévu par le Concordat. Cependant, la formation de la Cour de cassation chargée de juger le cas s’est exprimée de manière définitive, rejetant le recours de l’Église catholique en Albanie et du Ministère public concernant la question du terrain d’Elbasan. La décision, en prenant force de chose jugée, oblige à libérer le terrain de tous les objets qui s’y trouvent – à savoir l’église et le centre pastoral – et à le restituer. Ces jours-ci, les religieux de Don Orione en Albanie ont fait part de leur sérieuse préoccupation à la direction provinciale de la fondation sise à Rome, dont dépend la mission. De la même manière, ont également été informés les évêques d’Albanie et la Nonciature apostolique. http://www.christianophobie.fr/breves/albanie-paroisse-catholique-chassee-delbasan#.WIEWoYWcFkg
ÉGLISE ET IMMIGRATION : LE GRAND MALAISE
de Laurent Dandrieu
Si, depuis Pie XII, règne sur le sujet de l’immigration une certaine ambiguïté, il faut dire que la question ne s’est jamais posée avec autant d’acuité.
On peut écrire un livre par plaisir. Celui-ci, on le sent, a été écrit par devoir. Parce qu’il fallait bien, un jour, que quelqu’un crève l’abcès. Que quelqu’un pose les questions qui fâchent, non pas de façon épidermique, mais en posant les faits. Et qu’il le fasse de l’intérieur, avec un regard catholique, une connaissance de l’enseignement bimillénaire de l’Église, et un respect filial.
Et c’est aussi un devoir pour nous autres, catholiques, de le lire.
Parce que nous n’avons pas le droit de rester dans un confort intellectuel schizophrénique qui écarte comme une mouche importune les incohérences : combien peuvent prétendre, en leur for intérieur, considérer en toute quiétude ce déferlement migratoire ? Mais combien osent en parler, tant, en haut lieu, le clergé semble tout acquis à la cause de cet accueil total ? Comme l’écrit Laurent Dandrieu , il est « plus facile de se situer sans autre question dans le camp des belles âmes qui prônent une générosité inconditionnelle à l’égard de ces migrants que de passer pour un cœur sec en rappelant certaines évidences ».
Parce que la charité n’est pas l’utopie. Parce que l’universalisme n’est pas le mondialisme, le catholicisme n’est pas « l’autrisme », comme l’appelle Laurent Dandrieu , ni la religion de l’indifférence. Parce que seul Dieu peut aimer tous les hommes pleinement et également, et ce serait se croire son égal que de s’en prétendre capable. Parce que notre devoir d’État nous commande de prendre soin, d’abord, de notre prochain que le hasard (« Dieu qui passe incognito », dit-on) a mis sur notre route. Parce que saint Thomas professe lui-même, comme le rappelle l’auteur, que « toutes choses étant égales, les plus proches ont un droit de priorité ».
http://www.bvoltaire.fr/gabriellecluzel/livre-eglise-immigration-grand-malaise-laurent-dandrieu,307396?mc_cid=a36198fc3f&mc_eid=a5eb12b154
AMORIS LÆTITIA : UN NOUVEL ÉVÊQUE POUR « L’ENSEIGNEMENT IMMUABLE » DE L’ÉGLISE
Évêque de l’Ordinariat personnel de la Chaire-de-Saint-Pierre, constitué aux États-Unis pour les épiscopaliens (anglicans à la mode étatsunienne) en application de la constitution apostolique Anglicanorum cœtibus de Benoît XVI, Mgr Steven Lopes a, dans une lettre pastorale consacrée à l’application d’Amoris lætita, rappelé que l’exhortation postsynodale ne changeait en rien les règles en vigueur concernant les divorcés remariés civilement et qu’ils ne pouvaient recevoir la Communion que s’ils vivaient dans une « chasteté totale ». Il écrit : « Un couple civilement remarié, s’il s’engage à une continence totale, peut recevoir l’Eucharistie après un discernement approprié avec l’aide de son pasteur, et avoir eu recours au sacrement de la Réconciliation […] Jusqu’à et tant que ces remariés civilement n’auront pas l’intention honnête de s’abstenir totalement de toute relations sexuelles, la discipline sacramentelle ne les autorisera pas à recevoir l’Eucharistie ».
Il rejoint ainsi la position d’autres évêques des États-Unis comme l’archevêque Charles Chaput de Philadelphie (Pennsylvanie) ou l’évêque Thomas Olmstead de Phoenix (Arizona), et s’oppose ainsi aux tenants de la thèse qu’Amoris lætitia représenterait un développement de la doctrine traditionnelle en entrouvrant la porte de la communion pour les divorcés remariés même en l’absence d’engagement à la chasteté de leur part : « Alors même que le dogme peut être mieux compris et développé dans sa formulation, il ne peut ni changer ni être altéré dans sa substance, et la pratique pastorale ne peut pas non plus être en contradiction avec un enseignement immuable ».
http://www.riposte-catholique.fr/amoris-laetitia/amoris-laetitia-nouvel-eveque-soutient-lenseignement-immuable-de-leglise?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+Riposte-catholique+%28Riposte-catholique%29
COURRIER DE ROME
Décembre 2016 - Année LI n° 594
Articles contenus dans ce numéro :
1. DOGMES OU DOCTRINES ?
Le 31 octobre 1517, Luther affichait ses 95 thèses sur la porte de l’église de Wittemberg, et rompait ainsi avec l’Église, au nom d’une prétendue « Réforme ». Le 31 octobre 2016, le Pape François et l’évêque luthérien Mounib Younan, président de la Confédération luthérienne mondiale, ont commémoré ensemble le cinquième centenaire de cette Réforme et signé à cette occasion un texte qui a été présenté comme une « Déclaration commune »…
2. SOLA SCRIPTURA
Le protestantisme repose tout entier sur le principe de la « sola scriptura ». Avant d’en expliquer le sens, remarquons tout d’abord que, d’un point de vue chronologique ou génétique, ce principe a été introduit après coup, pour les besoins de la cause protestante. La contestation initiale de 1517 ne porte pas, en effet, sur l’autorité de l’Écriture. Le point de départ historique de la Réforme se trouve dans l’affirmation du salut gratuit, et le refus de la nécessité des œuvres méritoires pour le salut. Il est frappant qu’en 1530, la Confession d’Augsbourg, confession fondamentale du luthéranisme et premier texte officiel du protestantisme, ne mentionne pratiquement pas l’autorité de l’Écriture 1. La question de savoir qui décide dans l’Église et en théologie ne se pose pas au départ de la Réforme ; elle surgit au cours des disputes et ce sont les adversaires de Luther qui la soulèvent. C’est Zwingli qui, par la suite, va mettre au premier plan la question de la lecture exacte de la Bible et plusieurs Confessions de foi réformées commenceront dès lors par affirmer l’autorité de l’Écriture avant de parler de la justification gratuite. Le protestantisme finira par formuler ce principe en affirmant « l’autorité souveraine des Saintes Écritures en matière de foi ».
3. UNE RÈGLE IMPOSSIBLE
L’affirmation protestante de l’autorité des Écritures soulève une difficulté cruciale et en définitive fatale à la religion prétendue réformée : celle du canon des Écritures. Par canon des Écritures, il faut entendre la liste des livres qui font partie de la Bible, dont on reconnaît le caractère inspiré, auxquels l’on accorde une autorité en matière de foi. Lorsque les protestants affirment l’autorité de la seule Écriture et l’opposent à celle du Magistère de l’Église, ils sont obligés de répondre à la question suivante, qui s’est posée très tôt : qui, sinon l’Église, a dressé et arrêté la liste des livres canoniques ? Tout dépend de son jugement. On ne peut donc pas faire de la Bible une règle supérieure à celle que représente le Magistère de l’Église
4. QUELLE « ECCLÉSIALITÉ »
(Abbé Jean-Michel Gleize)
Dans sa livraison d’avril-mai-juin 2016, la revue suisse Nova et vetera publie une étude de l’abbé Alain Contat, sur « La métaphysique de la participation et l’herméneutique de Vatican II » 1. Dans le droit fil du Discours du 22 décembre 2005, l’auteur tente une justification théologique de ce que Benoît XVI a appelé non point une « herméneutique de la réforme dans la continuité » 2, mais, plus exactement, « l’herméneutique de la réforme », c’est-à-dire celle « du renouveau dans la continuité de l’unique sujet Église » 3. Et ce, loin des interprétations « discontinuistes », imputées tant à l’École de Bologne qu’à ceux qui «refusent Vatican II au nom de la Tradition, identifiée de manière absolue aux formulations du Magistère précédent » 4. L’abbé Contat croit trouver le moyen de dépasser ces antagonismes en recourant à un fil directeur, principe de son explication.
http://courrierderome.org/sites/default/files/CdR_12_2016.pdf
LE SILENCE EN RÉPONSE À LA CONFUSION ET À LA DIVISION ?
Le silence est la seule réponse qu’ont reçue, à ce jour, les quatre cardinaux qui ont adressé au souverain pontife, le 19 novembre 2016, une demande d’éclaircissement sur l’exhortation post-synodale Amoris lætitia. Le cardinal Carlo Caffarra, un des signataires de cette lettre au pape, a récemment expliqué le sens de cette demande par la confusion actuelle qui entraîne une division croissante parmi tous les catholiques : « Ces derniers mois ont vu, sur des questions fondamentales qui concernent l’économie sacramentelle (mariage, confession et eucharistie) et la vie chrétienne, certains évêques dire A et d’autres le contraire de A, avec l’intention d’interpréter correctement les mêmes textes ». Dès lors, « la division, qui existe déjà dans l’Eglise, est la cause de la lettre, pas son résultat ».
Le dernier film de Martin Scorsese s’intitule Silence. C’est l’histoire de jésuites confrontés au martyre lors de la persécution des catholiques au Japon, au XVIe siècle. Ce film, comme le roman dont il s’inspire, ne parle pas du martyre, mais du moyen de l’éviter : l’apostasie. – En 2003, Jean-Paul II dans l’exhortation post-synodale Ecclesia in Europa parlait d’« apostasie silencieuse » pour décrire l’état de déchristianisation des sociétés occidentales.
Le cardinal Caffarra a affirmé pour ses confrères et lui, qu’en adressant ces dubia au pape, ils ne voulaient pas être comme les « chiens muets » que dénonce le prophète Isaïe : « Ce sont des chiens qui ne peuvent pas aboyer ; ils rêvent, ils se couchent, ils aiment à dormir » (Is. 56, 10). Et le prélat italien d’ajouter qu’ils ne pouvaient garder le silence, parce qu’« il s’agit de questions d’une extrême importance pour la vie de l’Eglise et pour le salut éternel des fidèles ». Abbé Alain Lorans
http://www.dici.org/actualites/le-silence-en-reponse-a-la-confusion-et-a-la-division/
DUBIA : CARDINAL MÜLLER CONTRE CARDINAL BURKE ? CARDINAL CAFFARRA CONTRE CARDINAL MÜLLER ?
Interrogé le 7 janvier 2017 par la télévision italienne Tgcom24, le cardinal Gerhard Müller, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, a affirmé que la « correction formelle » du pape au sujet d’Amoris lætitia, demandée par le cardinal Raymond Burke (voir DICI n°345 du 25/11/16), n’était pas possible « en ce moment ». Le prélat allemand estime, en effet, qu’Amoris lætitia étant « claire » dans sa doctrine, il n’y a « aucun danger pour la foi » ; et il fait part de sa désapprobation vis-à-vis de la publication de ces dubia. « C’est un dommage pour l’Eglise de discuter de ces choses publiquement », a-t-il déclaré. – Alors que l’Eglise prône le dialogue depuis 50 ans et que tout devient objet de discussion et de remise en cause, comme les derniers synodes l’ont amplement montré, cette déclaration ne manque pas de sel !
Déjà, dans le Passauer Neuen Presse du 16 décembre 2016, repris sur le site de la Conférence épiscopale allemande, le cardinal Müller avait affirmé qu’Amoris lætitia se situait dans la continuité de l’enseignement de l’Eglise sur le mariage, ne remettant pas en cause ce sacrement, et ne rendant en aucun cas possible un « divorce catholique ». Il s’était également exprimé sur le cas des quatre cardinaux qui ont adressé leurs dubia au pape, disant qu’il voyait là le risque d’une polarisation inutile et de polémiques nuisant à l’unité de l’Eglise.
Pourtant, le cardinal Müller n’a pas toujours été de cet avis, et Edward Pentin, le vaticaniste du National Catholic Register, a beau jeu de rappeler, le 9 janvier, que « la Congrégation pour la doctrine de la foi avait des appréhensions évidentes concernant le document [Amoris lætitia] avant sa publication – des préoccupations qui n’ont jamais été entendues. Un officiel bien informé a récemment dit au National Catholic Register qu’un comité de la Congrégation qui a examiné un projet d’Amoris lætitia avait soulevé des dubia ‘similaires’ à ceux des quatre cardinaux », que le cardinal Müller désavoue aujourd’hui.
Edward Pentin rappelle également que Jean-Marie Guénois, dans Le Figaro du 8 avril 2016, avait révélé que le même cardinal Müller avait tenté de faire amender le texte à paraître, en présentant 20 pages de corrections dont il semble qu’aucune n’ait été retenue dans la version finale d’Amoris lætitia.
http://www.dici.org/actualites/dubia-cardinal-muller-contre-cardinal-burke-cardinal-caffarra-contre-cardinal-muller/
« UNE GRANDE CONFUSION QUE SEUL UN AVEUGLE PEUT NIER »
Le 14 janvier, dans Il Foglio, un des quatre signataires des dubia, le cardinal Carlo Caffarra, archevêque émérite de Bologne, a accordé un entretien au journaliste italien Matteo Matzuzzi dont on pourra lire ici deux extraits significatifs. Les passages soulignés sont de la rédaction de DICI.
Cardinal Caffarra : « Qu’est-ce qui nous a poussés à poser ce geste (adresser nos dubia sur Amoris lætitia au pape) ? Une considération de caractère général ou structurel et une de caractère contingent ou conjoncturel. Commençons par la première. Nous cardinaux, avons le grave devoir de conseiller le pape dans le gouvernement de l’Eglise. C’est un devoir, et les devoirs obligent. Plus contingent, en revanche, est le fait – que seul un aveugle peut nier – qu’il y a dans l’Eglise une grande confusion, de l’incertitude et du désarroi provoqués par quelques paragraphes d’Amoris lætitia. Ces derniers mois ont vu, sur des questions fondamentales qui concernent l’économie sacramentelle (mariage, confession et eucharistie) et la vie chrétienne, certains évêques dire A et d’autres le contraire de A, avec l’intention d’interpréter correctement les mêmes textes. Et c’est là un fait indéniable, car les faits sont têtus, comme le disait David Hume. Le moyen de sortir de ce ‘conflit des interprétations’ était de recourir à des critères d’interprétation théologiques fondamentaux grâce auxquels je pense que l’on peut raisonnablement montrer qu’Amoris lætitia ne contredit pas Familiaris consortio. Personnellement, dans mes rencontres publiques avec des laïcs et des prêtres, j’ai toujours suivi cette voie. »
Mais cela n’a pas suffi, observe l’archevêque émérite de Bologne.
« Nous nous sommes aperçus que ce modèle épistémologique n’était pas suffisant. La discordance persistait entre ces deux interprétations. Il n’y avait qu’une manière d’en venir à bout : demander à l’auteur du texte interprété de deux manières contradictoires quelle était l’interprétation juste. Il n’y a pas d’autre moyen. Mais alors se posait le problème de la manière de s’adresser au souverain pontife. Nous avons choisi une manière tout à fait traditionnelle dans l’Eglise, ce que l’on appelle les dubia. »
Pourquoi ?
« Parce qu’il s’agissait d’un instrument qui, si le Saint-Père avait bien voulu répondre en exerçant son jugement souverain, ne l’entraînait pas dans des réponses longues et élaborées. Il devait seulement répondre ‘oui’ ou ‘non’. Et renvoyer, comme les papes l’ont souvent fait, à des auteurs éprouvés (dans le jargon : probati auctores) ou demander à la Congrégation pour la doctrine de la foi de produire une déclaration conjointe pour expliquer le ‘oui’ ou le ‘non’.
http://www.dici.org/actualites/dubia-cardinal-muller-contre-cardinal-burke-cardinal-caffarra-contre-cardinal-muller/
ORDRE DE MALTE: LE POINT SUR LA "SAGA" DES CHEVALIERS
« Le conflit entre l’Ordre de Malte et le Saint-Siège se poursuit. Cath.ch fait le point sur la “saga” qui trouble depuis plus d’un mois le monde catholique.
Le Saint-Siège a confirmé, le 17 janvier 2017, sa confiance dans la commission papale chargée d’enquêter sur la démission forcée de l’ancien Grand Chancelier de l’Ordre, Albrecht Freiherr Von Boeselager.
L’aristocrate allemand a été démis de son poste début décembre. Selon un communiqué de l’Ordre de Malte du 13 décembre, il était, en sa position de Grand chancelier, l’objet d’une “situation extrêmement grave et intenable”. Le Grand maître Matthew Festing, la plus haute autorité de l’Ordre, l’aurait convoqué à une réunion avec le Grand commandeur, Ludwig Hoffmann von Rummerstein, ainsi que le représentant pontifical, le cardinal Raymond Leo Burke, afin de lui demander sa démission. Après deux refus de se soumettre à cette injonction, Albrecht von Boeselager a été “avec le soutien du Conseil souverain et de la plupart des membres de l’Ordre dans le monde entier”, révoqué dans le cadre d’une “procédure disciplinaire” prévoyant la possibilité de suspendre un membre de l’Ordre.
Les préservatifs de la discorde
La raison de l’éviction de l’Allemand était, selon le communiqué des Chevaliers, “due à de graves problèmes s’étant produits alors qu’Albrecht von Boeselager était Grand hospitalier de l’Ordre de Malte et à sa volonté de les dissimuler au Grand maître, comme un rapport mandaté par le Grand maître l’a démontré l’année dernière”.
Les raisons exactes de la mise à l’écart d’Albrecht von Boeselager restent floues. Elle serait due à un programme auquel la branche humanitaire de l’Ordre a participé il y a quelques années. Ce programme aurait compris une aide à des esclaves sexuelles au Myanmar. Une partie de cette assistance aurait inclus la distribution de préservatifs à des femmes, afin de les protéger contre le sida. Albrecht von Boeselager a cependant argué que les préservatifs avaient été, à ce moment-là, distribués par d’autres programmes d’aide que le sien.
Selon l’agence d’information américaine Catholic News Agency (CNA), le Vatican a été informé de l’incident et l’Ordre a cessé d’être impliqué dans le programme. Un comité d’éthique a ensuite été établi afin d’assurer que de telles erreurs ne soient plus commises dans de futurs projets.
http://belgicatho.hautetfort.com/archive/2017/01/19/ordre-de-malte-le-point-sur-la-saga-des-chevaliers-5900698.html
AUCUN VOYAGE DANS UN PAYS DE L’UNION EUROPÉENNE DEPUIS LE DÉBUT DU PONTIFICAT
Cela peut paraître surprenant à notre monde européo-centré, mais la pape François ne s’est jamais rendu dans aucun pays de l’Union Européenne depuis son élection. Ses deux seuls déplacements sur le sol de l’Union n’étaient pas des visites aux habitants. En Grèce il allait voir les migrants et à Strasbourg les institutions de l’Europe, comme il le souligne lui-même.
Mais pourquoi, tant de voyages et pas un sur le vieux continent ? Le pape précise tout de suite qu’il n’y a pas de désintérêt de sa part,mais …
« Cela ne signifie pas ne pas avoir d’attention pour l’Europe que j’encourage comme je peux à redécouvrir et à mettre en pratique ses racines les plus authentiques, ses valeurs. Je suis convaincu que ce ne sera pas les bureaucraties ou les instruments de la haute finance qui nous sauveront de la crise actuelle et résoudront le problème de l’immigration qui, pour les pays de l’Europe, est la plus grande urgence depuis la fin de la Seconde guerre mondiale. »
il précise également qu’il a visité d’autres pays européens non membres de l’Union et il explique son choix.
« Mais j’ai toutefois visité d’autres pays qui sont européens bien que ne faisant pas partie de l’Union : l’Albanie et la Bosnie Herzégovine. J’ai préféré privilégier ces pays dans lesquels je peux apporter une petite aide, encourager qui, malgré les difficultés et les conflits, travaille pour la paix et pour l’unité. Des pays qui sont, ou qui ont été, dans de grandes difficultés. »
Entretien extraits de « En voyage » (« In viaggio« ) le livre d’Andrea Tornielli, publié chez Piemme et qui sera présenté à Rome le 26 janvier prochain.
Une Europe que le pape a déjà appelé à faire la lumière et la vérité sur son héritage et ses racines.
http://www.infocatho.fr/aucun-voyage-dans-un-pays-de-lunion-europeenne-depuis-le-debut-du-pontificat/
LE CARDINAL CAFFARRA ÉVOQUE UNE GRAVE CONFUSION DANS L’EGLISE – IÈRE PARTIE
« La division entre les pasteurs est la cause de la lettre que nous avons envoyée à François et non son effet. Les insultes et les menaces de sanctions canoniques sont des choses indignes. » « Une Église qui porte peut d’attention à la doctrine n’est plus pastorale mais seulement ignorante. »
C’est avec ses mots clairs et nets, que l’archevêque émérite de Bologne, le cardinal Caffarra, un des quatre signataires des dubia envoyés au pape François, commente, pour le quotidien italien Il Foglio, l’actuelle situation de confusion de l’Église et la division parmi les évêques actuels générés par l’Exhortation bergoglienne Amoris Laetitia.
« Je crois que certaines choses doivent être clarifiées. La lettre, et les dubiaattachés, a été longuement mûrie, pendant des mois, et longuement discutée entre nous. Pour ce qui me concerne, elle a été aussi longuement priée devant le Saint-Sacrement. »
« Nous étions conscients, explique-t-il, que le geste que nous allions accomplir était très sérieux. Nos préoccupations étaient deux. La première était de ne pas scandaliser les faibles dans la foi. Pour nous pasteurs c’est un devoir fondamental. La seconde préoccupation était que personne, croyante ou incroyante, puisse trouver dans la lettre des expressions qui pourraient apparaître même vaguement comme un manque de respect envers le pape. Le texte final est donc le fruit de nombreuses révisions : textes revus, rejetés, corrigés. »
Le cardinal Caffarra continue : « Qu’est-ce qui nous a poussé à ce geste ? Une considération de caractère général-structurel et une de caractère contingent-conjoncturel. Commençons par la première : Il existe pour nous cardinaux le devoir de conseiller le pape dans le gouvernement de l’Église. C’est un devoir et les devoirs obligent. De caractère plus contingent en revanche est le fait – que seulement un aveugle peut nier- que dans l’Église il existe une grande confusion, incertitude, insécurité causées par certains paragraphes d’Amoris Laetitia. Ces derniers mois il est advenu que sur les questions fondamentales qui regardent l’économie sacramentelle (mariage, confession et communion) et la vie chrétienne, certains évêques ont dit A, d’autres ont dit le contraire de A. Avec l’intention d’interpréter correctement les mêmes textes. Et « cela est un fait qui ne peut être nié parce que les faits sont têtus» comme disait David Hume. La voie de sortie de « ce conflit d’interprétation » était le recours aux critères interprétatifs théologiques fondamentaux, qui permettent raisonnablement de montrer que Amoris Laetitia ne contredit pas Familiaris consortio. Personnellement, dans des rencontres publiques avec des laïcs et des prêtres j’ai toujours suivi cette voie. » « Mais poursuit le cardinal, nous nous sommes rendus compte que ce modèle épistémologique n’était pas suffisant. Le contraste entre ces deux interprétations continuait. Il n’y avait qu’une seule manière pour en venir à bout : demander à l’auteur du texte interprété de deux manières contradictoires quelle est l’interprétation juste. Il n’y a pas d’autre voie. Se posait, alors, le problème de comment s’adresser au Pontife. Nous avons choisi une voie très traditionnelle dans l’Église, les fameux dubia. »
http://www.revue-item.com/12214/au-sujet-de-amoris-laetitia-le-cardinal-caffara-sexplique-dans-le-quotidien-italien-il-foglio/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+revueItem+%28La+Revue+Item+%7C+La+tradition+sans+peur%29
UNE RÉPONSE DISCRÈTE DU PAPE -PAR PERSONNE INTERPOSÉE- AU QUATRE CARDINAUX SUR « AMORIS LAETITIA
publié dans nouvelles de chrétienté le 29 novembre 2016
Le cardinal émérite Martinez Sistach et les prospectives pastorales d’Amoris Laetitia : « Oui à la communion aux divorcés-remariés…
Devant la fronde qui gronde au sein du Vatican et de la curie romaine par rapport aux décisions révolutionnaires du pape François dans le domaine de la morale catholique et du sacrement de mariage, la communication vaticane rameute ses amis pour défendre les nouveautés bergogliennes.
Après les nombreuses interviews du pape François à différents organes de presse laïque et religieux où il se justifie et justifie, au nom de la miséricorde divine, ses choix pastoraux qui détruisent la doctrine, c’est au tour de l’Osservatore Romano (L’Observateur Romain), quotidien du soir en italien, daté du lendemain de sa publication, publié par le service officiel d’information du Vatican, de venir à la rescousse d’un pape chahuté.
Le quotidien a ouvert ses colonnes au cardinal émérite de Barcelone Martinez Sistachpour une louange dithyrambique d’Amoris Laetitia et de ses propectives pastorales :
« l’exhortation recommande au prêtre d’accompagner les divorcés et ceux qui sont mariés seulement civilement ou simplement unis par un processus de discernement intérieur, pour pouvoir ainsi réussir à connaître en conscience quelle est leur situation devant Dieu, en vue de leur plus grande intégration dans la communauté chrétienne ; enfin, en présence de circonstances atténuantes ou d’exonération, pour leur permettre de recevoir l’aide des sacrements. (…) L’axe, ou la finalité pour ainsi dire, du chapitre VIII d’Amoris Laetitia consiste à chercher une meilleure intégration de tous dans la communauté chrétienne, même de ceux qui vivent des situations irrégulières. »
Et il conclut son plaidoyer pour l’ouverture de la communion aux divorcés-remariés par une note culpabilisante envers les opposants, non pas à une plus grande intégration des brebis pécheresses comme il veut le faire croire, mais à ce changement de doctrine sacramentelle :
« Cette plus grande intégration peut ne pas être comprise ou ne pas être acceptée par certains membres de la communauté. Je rappelle que nous tous chrétiens sommes des pécheurs, comme l’étaient le fils mineur et le fils majeur de la parabole évangélique, et que tous nous devons nous convertir et être plus miséricordieux. »
Il est étonnant de voir combien ces tenants du progressisme moral et doctrinal, vu comme une miséricorde divine, ont facilement la parole sévère
http://www.revue-item.com/11978/une-reponse-discrete-du-pape-par-personne-interposee-au-quatre-cardinaux-sur-amoris-laetitia/
3-OECUMÉNISME
LUTHER NE VOULAIT PAS « DIVISER » L’ÉGLISE MAIS LA « RENOUVELER », AFFIRME LE PAPE
Recevant en audience une délégation œcuménique de l’Église luthérienne de Finlande, jeudi 19 janvier, le pape François a affirmé que l’action de Luther, il y a 500 ans, avait eu pour but de « renouveler l’Église et non de la diviser ».
http://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi/Vatican/Luther-ne-voulait-pas-diviser-lEglise-mais-la-renouveler-affirme-le-pape-2017-01-19-1200818531?utm_source=Newsletter&utm_medium=e-mail&utm_content=20170119&utm_campaign=newsletter__crx_urbi&utm_term=556735&PMID=cfa268a2a7e3420fc4631730fd4f7196
ŒCUMÉNISME: MARTIN LUTHER VOULAIT « RENOUVELER L’ÉGLISE », NON LA DIVISER, SOULIGNE LE PAPE
Audience à une délégation œcuménique de l’Église luthérienne de Finlande
L’intention de Martin Luther, il y a cinq cents ans, était de renouveler l’Église, et non de la diviser », a souligné le pape François.
Il a évoqué les 500 ans de la Réforme lors d’une rencontre avec une délégation œcuménique de l’Église luthérienne de Finlande venue pour son pèlerinage annuel à Rome à l’occasion de la fête de saint Henri, patron du pays, le 19 janvier 2017. Saint Henri (+ 1157), évêque d’Uppsala, martyr à Abo-Turku et saint patron de la Finlande, avait accompagné Nicolas Breakspear – futur pape Adrien IV – en Suède.
La rencontre œcuménique historique à Lund, en Suède, le 31 octobre dernier, a rappelé l’intention de Martin Luther de réformer l’Église et non la diviser, a dit le pape. « Cette commémoration conjointe de la Réforme a eu une signification importante sur le plan humain et théologico-spirituel », a-t-il ajouté : « Après cinquante ans de dialogue œcuménique officiel entre catholiques et luthériens, nous avons réussi à exposer clairement les perspectives sur lesquelles nous pouvons aujourd’hui nous dire d’accord. »
À Lund, a poursuivi le pape, « nous nous sommes engagés à soutenir ensemble ceux qui souffrent, ceux qui sont dans le besoin et ceux qui sont exposés aux persécutions et aux violences. Ce faisant, en tant que chrétiens nous ne sommes plus divisés, mais nous sommes unis dans le chemin vers la pleine communion. »
Voici notre traduction des paroles du pape :
https://fr.zenit.org/articles/oecumenisme-martin-luther-voulait-renouveler-leglise-non-la-diviser-souligne-le-pape/
LES PAPES ET LE DIALOGUE ENTRE CATHOLIQUES ET JUIFS, PAR LE P. HOFMANN (3/3)
Le pape François, un « fils de Nostra aetate »
Le pape François est « un fils de Nostra aetate », la déclaration du concile Vatican II sur le judaIsme et les religions non-chrétiennes, explique le père Norbert Hofmann, secrétaire de la Commission du Saint-Siège pour les relations religieuses avec le judaïsme qui fait observer qu’aucun pape « n’a visité autant de synagogues que Benoît XVI » et qu’il « s’est continuellement efforcé de mettre en évidence la multiple richesse du patrimoine commun du christianisme et du judaïsme ».
Le p. Hofmann publie en effet un article intitulé » : « Les papes et le dialogue entre catholiques et juifs », dans L’Osservatore Romano en italien des 16-17 janvier 2017, à l’occasion de la Journée du judaïsme célébrée chaque année dans différents pays le 17 janvier, à la veille de la grande semaine de prière pour l’unité des chrétiens (18-25 janvier).
L’an dernier à cette date, le pape François se rendait en visite à la Grande synagogue de Rome, où il a été accueillir par le Grand rabbin Riccardo Di Segni.
Pour le père Hofmann, « la journée du judaïsme, que l’on célèbre en Italie le 17 janvier, est le signe de la grande estime qui existe au sein de l’Église catholique à l’égard du judaïsme »: « Elle veut offrir aux chrétiens une occasion profitable de se souvenir avec gratitude des racines juives de leur foi, tout en prenant conscience, avec sensibilité, du dialogue en cours avec le judaïsme aujourd’hui. La journée, outre l’Italie, est aussi célébrée tous les 17 janvier en Pologne, en Autriche et aux Pays-Bas, où elle a été introduite par les conférences épiscopales respectives. »
Après avoir évoqué le pontificat de saint Jean-Paul II, ses paroles, et ses gestes – il a « définitivement rompu la glace – , le p. Hofmann évoque celui de Benoît XVI – le pape qui a visité le plus grand nombre de synagogues -, et, ici, celui du pape François.
https://fr.zenit.org/articles/les-papes-et-le-dialogue-entre-catholiques-et-juifs-par-le-p-hofmann-33/
DÉCLARATION SUR LES RELATIONS DE L'ÉGLISE
AVEC LES RELIGIONS NON CHRÉTIENNES
NOSTRA AETATE
http://www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_decl_19651028_nostra-aetate_fr.html
SAINT LUTHER
Le bureau philatélique du Vatican confirme qu’il éditera cette année un timbre poste à l’effigie de Luther.
Logique, puisque le texte officiel du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens publié pour la semaine de prière en cours demande aux catholiques de considérer Luther comme un « témoin de l’Evangile »…
http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2017/01/18/saint-luther-5900393.html
MATINÉE OECUMÉNIQUE : QU’EST-CE QU’ÊTRE CHRÉTIEN ?
À l’occasion de la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens (18 au 25 janvier), les différents producteurs chrétiens proposent une matinée commune dimanche 22 janvier. À travers plusieurs documentaires et un débat en plateau, ils posent la question : Qu’est-ce qu’être chrétien ? La Réforme a été une rupture qui a obligé les chrétiens à s’interroger ensemble sur leur identité. Cette émission permettra de mettre un coup de projecteur sur la manière dont le dialogue œcuménique se traduit aujourd’hui.
9h30 – Jésus : Homme et Dieu de Jean-Claude Salou – documentaire de Chrétiens orientaux et Orthodoxie
10h – Une église en partage de Frédéric Jacovlev – Rediffusion du documentaire Kaïros
En Alsace, une cinquantaine d’églises fonctionnent encore sur le modèle des simultanéums, des églises mixtes que se partagent catholiques et protestants. Les uns occupent le choeur, les autres la nef… Une tradition spécifique à l’Alsace et unique en France, qui perdure depuis plusieurs siècles. Même si la cohabitation est parfois difficiles, les initiatives pour réunir les deux communautés sont de plus en plus engagées.
Ce documentaire se penche plus spécifiquement sur trois paroisses alsaciennes dans lesquelles pasteurs et prêtres travaillent main dans la main pour abolir les clivages tout en respectant le culte de chacun.
Les paroisses de Saint-Jean-Le-Vieux, Gunsbach et Dettwiller sont des exemples d’oecuménisme en marche, qui se construit jour après jour pour une église réunie et plus fraternelle.
10h30 – Chrétiens ensemble de Vanessa Roué – documentaire des 4 émissions chrétiennes suivi du plateau œcuménique avec les quatre producteurs chrétiens animé par Christian de Cacqueray
« Père, que tous soient un, comme nous sommes un, afin que le monde croie ». Un appel à l’unité et la communion en écho à cette parole de réconciliation : « L’amour du Christ nous presse », extrait de la deuxième lettre de Paul aux Corinthiens, qui est le fil conducteur de la nouvelle Semaine de prière pour l’unité des Chrétiens 2017.
https://www.lejourduseigneur.com/nos-programmes/?utm_content=13049482&utm_source=Dolist&utm_medium=E-Mail&utm_campaign=Ma+campagne+du+19/01/17-50278246
5-SPIRITUALITÉ
2017, L’ANNÉE DE DEUX ANNIVERSAIRES
L’année 2017 ne sera pas seulement une année électorale pour la France. Elle est aussi celle de deux anniversaires importants, même s’ils ne sont pas à mettre sur le même plan. Le premier concerne le 500e anniversaire de la publication des 95 thèses que le moine Martin Luther afficha à la porte de l’église de la Toussaint à Wittemberg. Le second est celui des apparitions de Notre Dame à Fatima, au Portugal, il y a cent ans.
Le premier anniversaire signe une révolte contre l’Église et fut le point de départ d’un renversement total au plan religieux, philosophique, politique et social. Comme l’écrit le théologien protestant Michel Grandjean, la réforme protestante a constitué le « matin du monde moderne » et nous vivons encore des effets de ce tragique évènement. À l’inverse, la venue de Notre Dame à Fatima est un rappel pressant et miséricordieux de la nécessité de la prière, de la conversion et du sacrifice, non seulement en vue d’obtenir son propre salut, mais aussi celui de nos frères et du monde. C’est aussi l’assurance, pleine d’espérance, de la victoire du Cœur immaculé de Marie (« Mais à la fin mon Cœur immaculé triomphera »).
Étrangement, nous assistons aujourd’hui dans les milieux catholiques, y compris au plus haut niveau, à une tentative de réhabilitation non seulement de la personnalité de Martin Luther mais également de ses positions considérées comme bénéfiques pour l’Église catholique aujourd’hui. En sens inverse, à l’exception de quelques initiatives (saluons notamment l’Association des Enfants de Fatima, 13, rue du Gat, 31820 Pibrac – enfantsdefatima@gmail.com), un véritable silence entoure Fatima, alors même que 2017 devrait être une année entièrement consacrée à en méditer le message et à reprendre l’initiative pour répondre aux demandes de la Vierge, notamment la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois. Signalons à ce sujet que le Pape François a d’ailleurs accordé aux conditions habituelles l’indulgence plénière pour toute l’année jubilaire de Fatima.
Un rappel de l’Évangile
http://belgicatho.hautetfort.com/archive/2017/01/19/2017-l-annee-de-deux-anniversaires-5900772.html
L'ABBÉ PIERRE, UNE RÉVOLTE EN HÉRITAGE
Dix ans après sa mort, le 22 janvier 2007, l'abbé Pierre continue d'inspirer des milliers de militants contre la misère et le mal-logement. Sa voix nous manque, mais ses héritiers sont nombreux.
Dix ans après son départ pour « ses grandes vacances », comme il disait, que reste-t-il du message et de l'action de l'abbé Pierre ? Que sont devenus ses coups de gueule ? Quelqu'un a-t-il pris la relève ? Et, surtout, la misère a-t-elle reculé ? On peut en douter. Aux « crève-dehors » ont succédé « SDF » et « travailleurs pauvres », des familles entières vivent encore dans la rue, les bidonvilles n'ont pas entièrement disparu, les migrants sont venus grossir le flot des sans-abri et les mal-logés se comptent par centaines de milliers...
Pourtant, derrière ce sombre tableau, les personnes que « l'homme de l'hiver 54 » a inspirées, les organisations qu'il a créées, les dispositifs qu'il a suscités continuent à produire leurs effets bénéfiques. Grâce à eux, les héritiers semblent plus nombreux que les orphelins. L'action de l'abbé Pierre se...
http://www.lavie.fr//solidarite/ensemble/l-abbe-pierre-une-revolte-en-heritage-18-01-2017-79276_817.php?IdTis=XTC-AGXN-G5FH8K-DD-D22IA-DENW
AU BORD DU CHRISTIANISME, MICHEL ONFRAY CONTEMPLE LA MORT DE L'OCCIDENT
L'auteur du Traité d'athéologie revient à la charge. Son nouvel essai, Décadence (Flammarion), revisite 2000 ans d'histoire. Nous n'avons pas réussi à détester ce poème emporté.
Michel Onfray est un proscrit. Ainsi se présente-t-il depuis quelques jours déjà dans les nombreux médias où il s'exprime librement pour expliquer pourquoi on ne le laisse pas s'exprimer librement. Pourtant, quand La Vie lui a proposé un entretien loyal, quoique critique, il a refusé avec hauteur. Passons sur les noms d'oiseaux qu'il nous a adressés, de sa plume d'aigle, sur un ton très personnel. Il est vrai qu'ils s'expliquent par cette chose triste, lente et commune que l'on appelle la rancune.
Il y a peut-être une douzaine d'années, j'avais commis un article indigné sur le fameux Traité d'athéologie du philosophe persécuté, traité encensé par un nombre incalculable de thuriféraires et de tartuffes. Nous étions en colère, je l'avoue, car nous attendions énormément d'un « traité d'athéologie », surtout écrit par une autorité aussi éminente, portant la voix du peuple. Or l'ouvrage était, disons, complètement nul. Et notre déception immense. Dieu nous pardonne !
En suspens entre amour vengeur et détestation admirative, on se tient ici au bord du christianisme. Comme on dit qu'on est au bord de la nausée.
Il est heureux, toutefois, que Michel Onfray nous ait entendus. Du moins veut-on le croire, car il a, visiblement, repris le travail. Et quel travail ! Décadence, son nouveau livre, se révèle passionnant. Vraiment. Sans aucune ironie. D'abord l'écriture, ample et lyrique, andante et ardente, vivante, évocatrice, à la hauteur d'une épopée qu'il veut romanesque et sanglante. Ensuite, les idées, la vue, l'ambition – cette dernière encyclopédique et synthétique à la fois. On songe à Chateaubriand ou à Renan.
D'immenses chevauchées valent mieux que de boutiquières ratiocinations.
http://www.lavie.fr//debats/idees/au-bord-du-christianisme-michel-onfray-contemple-la-mort-de-l-occident-11-01-2017-79121_679.php?IdTis=XTC-AGXN-G5FH8K-DD-D22IA-DEOM
JUSQU'OÙ LES CONVICTIONS RELIGIEUSES PEUVENT-ELLES INSPIRER L'ACTION POLITIQUE ?
Le 26 janvier prochain, de 19h30 à minuit, l’Institution des Chartreux à Lyon participe au festival de la Nuit des Idées et organise une « Nuit de la théologie » avec, en deuxième partie de soirée, un débat sur la place de la religion dans nos choix politiques et sociétaux. Intervenants de ce débat, le philosophe Jean-Philippe Pierron et la théologienne Marion Muller-Colard défrichent la question pour La Vie.
« Comment nos convictions religieuses et spirituelles peuvent-elles nous guider dans nos choix politiques et sociétaux ? » C’est en ces termes que la Nuit de la théologie interrogera la rencontre entre religieux et politique. « Ce qui est sûr, c’est qu’il faut avoir du courage pour poser ces questions aujourd’hui », lance d'emblée le philosophe Jean-Philippe Pierron. Pour ce doyen de la faculté de philosophie Jean Moulin-Lyon 3, nous vivons dans un temps « où il ne faut pas dire que... » : ne pas dire que l’on croit ou que l’on ne croit pas, ne pas dire que l’on vote, ou que l’on ne vote pas. « Pourtant, il peut être intéressant de connaître les convictions qui animent quelqu’un ; plus encore lorsque c’est une personnalité publique ! »
Nos convictions religieuses devraient-elles à tout prix s’effacer pour laisser place à des réflexions sociétales qui soient les plus « pures » possibles ? « C’est que les peuples ont la mémoire longue ! estime encore Jean-Philippe Pierron. On sait que les convictions peuvent être explosives. » Mais à ne plus rien pouvoir dire, ne prend-on pas en revanche le risque de ne plus rien pouvoir penser ? En tant que théologienne, Marion Muller-Colard explique justement « travailler à mettre en perspective le procès de Jésus par Ponce Pilate ou sa rencontre avec la femme cananéenne pour montrer qu’ils peuvent encore parler à des femmes, des hommes, des citoyens du XXIe
http://www.lavie.fr//debats/chretiensendebats/jusqu-ou-les-convictions-religieuses-peuvent-elles-inspirer-l-action-politique-20-01-2017-79377_431.php?IdTis=XTC-AGXN-G5FH8K-DD-D22IA-DECX
HEUREUX COMME UN CATHOLIQUE EN FRANCE
Certains de ses coreligionnaires lui semblent un peu trop grincheux. Le philosophe Denis Moreau, enseignant la philosophie à l'université de Nantes et auteur de la Philosophie de Descartes (Vrin), leur oppose sa joie d'être et de croire en régime laïc et républicain.
On finit par s'y habituer : la France est un des pays les plus riches du monde, une majorité de la population y bénéficie d'un niveau de vie, de confort, de soins, d'éducation encore jamais atteint dans l'histoire de l'humanité, et on y râle néanmoins partout, tout le temps. Les enquêtes d'opinion enregistrent des taux d'insatisfaction et de morosité historiquement hauts, la démoralisation fait figure de sport national, les prophètes de malheur, tristes sires, rabat-joie, faces de carême, peine-à-jouir et autres pères-la-défaite monopolisent les médias.
Parmi ceux qui grognent autant, voire plus, que les autres, on compte bon nombre de catholiques. Depuis environ 2.000 ans, leurs boss successifs les ont pourtant incités à rayonner de joie : Jésus-Christ déclarait : « Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous » (Jean, 15, 11) et le pontificat du pape François est marqué par des textes accordant une place centrale à ce...
http://www.lavie.fr//debats/idees/heureux-comme-un-catholique-en-france-11-01-2017-79122_679.php?IdTis=XTC-AGXN-G5FH8K-DD-D22IA-DEQN
BLAISE PASCAL, PORTRAIT D’UN SURDOUÉ REBELLE
Philosophe, mathématicien, entrepreneur, mystique et surtout libre: l’inventeur des omnibus parisiens et du calcul intégral a mis la raison et les probabilités au service de sa foi. Une leçon de vie et de philosophie que vous explique le Point
Blaise Pascal : foi ou raison, comment choisir ?
Philosophe, dévot et matheux, il soumet la raison à la croyance. Troublant. Une exposition de la BNF et un dossier du "Point" invitent à le redécouvrir. 3
Pascal : le legs d'un anticonformiste
Portait intellectuel d'un philosophe, entrepreneur, mystique et polémiste, qui inventa le calcul des probabilités et osa défier le pouvoir royal.
Pascal : pourquoi il faut parier pour Dieu
En bon mathématicien, ce philosophe soumet la foi au calcul des probabilités. On a tout à gagner à croire, et rien à y perdre. CQFD ?
Pascal : le savant est derrière Dieu, mais avant le roi !
Pour ce mathématicien philosophe du XVIIe siècle, le savant vient juste derrière Dieu dans l'ordre de la nature, et avant les pouvoirs terrestres.
Pascal : non à la tyrannie
Imposer par la force sa vérité, surtout en matière religieuse, c'est insupportable, ce que le philosophe démontre avec vigueur. Explication de texte.
Pascal : pourquoi tant d'agitation !
Le philosophe condamne-t-il vraiment le "divertissement" parce qu'il détourne l'homme de l'essentiel, c'est-à-dire Dieu ? Pas si sûr. Analyse de texte. 1
Pascal : comment communiquer ?
Le philosophe et mathématicien fut aussi un pamphlétaire redoutable qui, pour mieux se faire entendre, se fit théoricien de la communication.
Blaise Pascal : qu'est-ce que la science ?
Le philosophe-mathématicien nous explique comment distinguer entre sciences dites dures, sciences humaines et théologie. Explication de texte
LES MÉDITATIONS - SEIGNEUR, JE VEUX T’AIMER GRATUITEMENT
Evangile selon St Marc, chapitre 3, 7-12
Points de réflexionule
1. se presse et se précipite pour suivre Jésus au point de l’écraser.
2. Ce jour-là, les résultats de la rencontre avec Jésus sont immédiats et fulgurants.
3. Les démons le reconnaissent comme étant le Fils de Dieu.
http://viechretienne.catholique.org/meditation/59515-seigneur-je-veux-t-aimer-gratuiteme
LA RÉVÉLATION PROGRESSIVE D’UN PLAN
Le 25 mars 1945 la Vierge Marie apparaît à Amsterdam (Pays-Bas) à une femme nommée Ida Peerdeman (†1996). C’est la première de 56 apparitions qui vont se succéder par intermittence, entre 1945 et 1959. L’évêque diocésain a reconnu le caractère surnaturel des apparitions de la Dame de tous les Peuples le 31 mai 2002.
La Vierge Marie apparaît ici sous un nouveau titre sous lequel en ce temps-ci, elle veut être connue et aimée de tous les hommes : “La Dame de tous les Peuples” ou “Mère de tous les Peuples”.
Elle brosse un tableau saisissant de la situation dans l’Eglise et dans le monde. On assiste, au travers des messages, à une révélation progressive d’un plan, grâce auquel Dieu entend sauver le monde et le préparer, par Sa Mère, à une nouvelle effusion de l’Esprit Saint. A cet effet, Marie donne cette prière aux nations :
« Seigneur Jésus Christ, Fils du Père, envoie à présent ton Esprit sur la terre. Fais habiter l’Esprit Saint dans les cœurs de tous les peuples afin qu’ils soient préservés de la corruption, des calamités et de la guerre. Que la Dame de tous les peuples, la bienheureuse Vierge Marie soit notre avocate. Amen.»
http://us3.campaign-archive1.com/?u=bbaf519c73482457368060b5b&id=7be78f224c&e=36a29f6496
L'IDENTITÉ CHRÉTIENNE EST-ELLE MENACÉE?
Deux livres, parus le 12 janvier, traitent tous deux des rapports entre identité et foi chrétienne. L’un, signé par Erwan Le Morhedec, alerte sur les dangers de l’identitarisme qui guette certains jeunes catholiques. L’autre, sous la plume de Laurent Dandrieu, accuse les papes de participer au "suicide de la civilisation européenne".
Laurent Dandrieu est rédacteur en chef à Valeurs actuelles, auteur de Église et immigration, le grand malaise (Presses de la renaissance).
Erwan Le Morhedec est avocat et blogueur, auteur de Identitaire, le mauvais génie du christianisme (Cerf).
La Croix : Les racines chrétiennes de l’Europe reviennent en force dans le débat public. Dans son entretien à La Croix, le 17 mai 2016, le pape disait en redouter parfois la tonalité, « triomphaliste ou vengeresse ». Comment entendez-vous cette mise en garde ?
Laurent Dandrieu : Le pape a, sur le sujet, un discours variable selon les occurrences. Devant le Conseil de l’Europe, il a mentionné onze fois les « racines » de l’Europe sans jamais les qualifier de « chrétiennes ». Cette réticence à reconnaître une évidence me surprend : c’est l’adhésion au christianisme qui donne à l’identité européenne son unité et certaines des valeurs qui lui sont indissociables, comme la laïcité, l’égalité homme-femme ou la liberté de la raison critique. À une époque où ces racines chrétiennes sont niées par les politiques et les institutions européennes, le rôle d’un pape serait plutôt de réaffirmer leur réalité que d’insister sur les dérives éventuelles. Reconnaître les racines chrétiennes de l’Europe ne signifie pas rejeter ceux qui ne sont pas chrétiens : au contraire, c’est une condition indispensable à une intégration réussie des populations immigrées, c’est le seul moyen d’éviter la rivalité communautaire.
http://croire.la-croix.com/Definitions/Lexique/Chretien/L-identite-chretienne-est-elle-menacee?&PMID=cfa268a2a7e3420fc4631730fd4f7196
"L'IDENTITÉ CHRÉTIENNE DE TOUJOURS N'EXISTE PAS"
Alors que certains utilisent l’identité chrétienne pour créer une frontière entre « eux et nous », le jésuite Alain Thomasset, professeur de théologie morale au Centre Sèvres et président de l’Association de théologiens pour l’étude de la morale (Atem), rappelle que cette identité est toujours ouverte. Entretien.
LA CROIX : QU’EST-CE QUE L’IDENTITÉ CHRÉTIENNE ?
Alain Thomasset : L’identité chrétienne n’est pas d’abord un ensemble de valeurs, de rites ou même de cultures, mais le fait de devenir comme le Christ, le suivre et l’imiter. Cette imitation est donc mouvante dans l’histoire, toujours à interpréter selon les appels du temps. De même que la « France de toujours » n’existe pas, « l’identité chrétienne de toujours » n’existe pas : elle s’ancre dans l’histoire, s’actualise, d’un point de vue individuel et collectif. C’est ainsi que je parlerais davantage d’« identités chrétiennes », au pluriel.
Pourquoi cette notion fait-elle débat aujourd’hui ?
A. T. : Il est moins facile d’être chrétien aujourd’hui en France qu’il y a cinquante ans. La société s’est sécularisée, le pluralisme s’est installé, l’insécurité est devenue récurrente… On comprend que certains chrétiens, réalisant qu’ils sont une minorité, se sentent menacés, sont tentés par le repli pour défendre leur identité. Ils agissent comme si elle était un entre-soi face à l’autre, alors que le christianisme est par essence universel et a vocation à se proposer à tous.
De la même manière, certains politiques s’emparent de cette notion comme moyen d’identification, pour rassembler ; ce qui permet « d’ établir une frontière entre eux et nous ». Mais la religion, si elle a un impact politique, n’est pas « utile » au sens politique du terme et ne le sera jamais. Elle est irrécupérable sur le plan politique parce qu’elle est là pour témoigner du Christ, et ce, toujours dans un excès : un excès d’amour, un excès de pardon.
Comment devons-nous, nous chrétiens, réagir face à ces différentes instrumentalisations de l’identité chrétienne ?
http://croire.la-croix.com/Definitions/Lexique/Chretien/L-identite-chretienne-de-toujours-n-existe-pas?&PMID=cfa268a2a7e3420fc4631730fd4f7196
CARDINAL MARTINI : "ÊTRE CHRÉTIEN, C'EST VIVRE L'ÉVANGILE"
Cet entretien exclusif avec le cardinal Martini réalisé en 2006 par les équipes du "Jour du Seigneur" et de "Croire Aujourd'hui" résume bien l'espérance pour l’Église portée tout au long de sa vie par l'ancien archevêque de Milan.
Que signifie pour vous être chrétien en ce début du XXIe siècle ?
Je pense que c’est vivre l’Évangile ; c’est vivre comme Jésus. C’est la même chose qu’il y a deux mille ans. Cela signifie qu’il faut interpréter l’Évangile afin de comprendre ce qu’il requiert de nous aujourd’hui. Mais c’est le même principe : être comme Jésus, aimer comme il a aimé, aider les autres comme il les a aidés. Aimer le Père. Aimer le monde. Donner sa vie comme il l’a donnée. C’est la substance de l’être chrétien.
N’est-ce pas vivre l’esprit des Béatitudes ?
Oui. Mais il faut aussi se laisser guider par l’Esprit Saint, c’est-à-dire ne pas vouloir répéter d’une manière absolue les faits et les paroles de Jésus, mais laisser l’Esprit, donné par Jésus ressuscité, nous apporter la joie, le courage, la créativité pour voir ce que signifie vivre ces paroles aujourd’hui. Le Saint-Esprit pousse toujours à la nouveauté.
L’enjeu pour les chrétiens est donc de laisser le Christ venir dans leurs existences ?
Oui, et le Christ vient en envoyant l’Esprit Saint. Il ne faut pas séparer les deux. Le Christ ressuscité envoie l’Esprit Saint et celui-ci donne le sens. Le sens de ce qui est selon l’Évangile, on ne peut pas toujours le déduire de manière rationnelle. C’est ce que dit saint Ignace lorsqu’il parle du discernement des esprits (1) : il s’agit de discerner les esprits pour nous aider à vivre l’Évangile.
Comment peut-on se disposer à recevoir cet esprit du Christ et à en vivre ?
Comme c’est un don, on ne peut pas l’obtenir, on ne peut pas l’acheter au marché. Il faut le demander humblement. Savoir qu’on ne l’a pas, et méditer longuement sur les pages de l’Évangile. Cette affinité, cette familiarité nous met alors en communion avec l’Esprit Saint, avec l’esprit du Christ qui va nous aider à choisir la chose juste. Beaucoup de gens aujourd’hui, croyants ou non croyants, ont très peur de choisir, de s’engager dans quelque chose de définitif. Ils ont du mal aussi à faire des choix libres, ils sont comme portés par les événements.
Je crois, avec saint Ignace, que l’Esprit saint a une mission pour chacun de nous. Cette mission évolue. En ce qui me concerne, ma mission cette année n’est pas la même que l’année dernière. À chacun de la découvrir et de la redécouvrir. Cela ne se fait pas par un exercice de parole, d’exhortation, d’explication, mais par la fréquentation de la Bible qui nous permet d’entrer dans le dessein de Dieu. Parce que la Bible nous met dans le monde de Dieu. La Bible et les Exercices spirituels nous aident à surmonter nos difficultés à choisir, et aussi à faire des choix libres pour nos vies.
Comment l’identité chrétienne, dans ce monde, doit-elle être visible ?
http://croire.la-croix.com/Definitions/Lexique/Chretien/Cardinal-Martini-etre-chretien-c-est-vivre-l-evangile?&PMID=cfa268a2a7e3420fc4631730fd4f7196
PROPOSER UNE PERSPECTIVE HUMANISTE CHRÉTIENNE
RENOUVELÉE À LA TECHNO-HUMANITÉ QUI ÉMERGE
Une opinion de Sébastien Morgan sur aleteia.org :
Redonner du sens à un monde qui bientôt n’en aura plus
Il est urgent de proposer une perspective humaniste chrétienne renouvelée à la techno-humanité qui émerge.
Curieusement, les théologiens catholiques qui se penchent sur les questions soulevées par le transhumanisme sont pour l’instant peu nombreux. C’est sans doute une erreur, d’autant plus que le transhumanisme parle souvent de religion, soit pour la dénigrer de manière virulente, soit pour y greffer une spiritualité inspirée du new-age. Il est donc important que les théologiens des religions établies réfléchissent sur les changements majeurs qui risquent d’advenir et les conséquences théologiques qu’ils impliquent.
Il n’est pas question d’opposer stérilement une vision réactionnaire du monde à une vision progressiste. Le progrès veut dire aller vers un mieux disait C.S. Lewis, et lorsque quelqu’un se rend compte que ce que l’on définit comme progrès n’en est pas un, qu’il freine et qu’il fait marche arrière pour revenir à l’embranchement où l’on s’est trompé, il est de facto plus proche du but que celui qui continue bêtement à rouler tout droit dans la mauvaise direction.
Plutôt que de se servir de son génie pour améliorer ses conditions d’existence, ce qui est totalement juste, l’homme semble créer quelque chose susceptible de le détruire. C’est le désenchantement et le mécanisme qui dissout l’homme. Fatigué d’être lui-même et non roi juste et volontaire, l’homme s’efface progressivement. Plutôt que de se servir de la projection dans Internet afin d’élargir sa conscience du monde qui l’entoure, il est happé par la Toile et en vient à se considérer comme une cellule impersonnelle d’un corps. Ce corps n’est pas celui du Christ, il est horizontal et immanent, c’est un organisme collectif comme une fourmilière, c’est un corps sans âme…
http://belgicatho.hautetfort.com/archive/2017/01/19/proposer-une-perspective-humaniste-chretienne-renouvelee-a-l-5900575.html
6-ÉTHIQUE & SOCIÉTÉ & ÉLECTIONS
PRÉSIDENTIELLE : LE PEN, FILLON ET MACRON EN TÊTE DANS LES INTENTIONS DE VOTE AU PREMIER TOUR
L’affaissement de François Fillon Depuis sa large victoire surprise à la primaire de la droite le 29 novembre, l’ancien premier ministre a suscité, dans son propre camp, davantage d’interrogations que d’assurances. Qu’il s’agisse de la mise en place de son équipe ou de sa communication de campagne, du rassemblement de son camp après les affrontements de la primaire ou encore de points-clés de son projet (réforme de la Sécurité sociale, réduction drastique du nombre des fonctionnaires…), il est apparu plus hésitant que conquérant…
Marine Le Pen consolidée Cette érosion du candidat de la droite ne peut que renforcer l’espoir de la présidente du FN de se qualifier pour le second tour de la présidentielle. Avec 25 % à 26 % des intentions de vote, elle fait désormais la course en tête, alors qu’elle n’a pas véritablement commencé sa campagne.
Comme l’analyse par ailleurs Pascal Perrineau, non seulement l’attractivité de Fillon sur les électeurs frontistes s’est rapidement émoussée, mais Marine Le Pen peut tabler sur un électorat remarquablement fidèle et structuré autour des catégories populaires. Rappelons, en outre, qu’à pareille époque en 2012 elle était créditée de 19 % à 20 % des intentions de vote. Elle en recueille aujourd’hui 5 à 7 points de plus.
Les socialistes hors jeu Sans préjuger du résultat de leur primaire, les 22 et 29 janvier, et de l’élan qu’elle pourrait donner à leur candidat, les socialistes sont actuellement dans une situation d’extrême faiblesse. Benoît Hamon et Arnaud Montebourg ne recueillent que 7 % des intentions de vote. Déjà testé en décembre, Montebourg n’a pas progressé d’un millimètre.
http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/article/2017/01/19/le-pen-fillon-et-macron-en-tete-dans-les-intentions-de-vote-au-premier-tour_5065009_4854003.html#PH7ylbPpSTLmF6Ye.99
ACCÈS À L’IVG, L’ENGRENAGE DU TOUJOURS PLUS
Pour le 42ème anniversaire de la loi Veil du 17 janvier 1975, le Haut Conseil à l’égalité (HCE) dresse un bilan de l’application des recommandations formulées en 2013 sur l’IVG. Sur ces 35 recommandations, « 26 ont été mises en œuvre totalement ou partiellement et neuf sont restées sans suite ». Le HCE estime donc que « l’accès à l’IVG peut encore être conforté ».
Le HCE se dit « satisfait » de la « mobilisation du gouvernement pour améliorer l’accès à l’avortement et déstigmatiser les femmes qui y ont recours ». Ainsi depuis 2013, la notion de détresse « comme condition de recours à l’IVG » a été supprimée, le délai de réflexion de sept jours entre les deux premières consultations a été supprimé, le site officiel ivg.gouv « a été amélioré », les sages-femmes « peuvent désormais réaliser des IVG médicamenteuses et les centres de santé, des IVG par aspiration », « le droit à l’avortement a été significativement réaffirmé », « le pilotage a été renforcé, afin de supprimer les inégalités d’accès à l’IVG dans les différentes régions ».
Mais le HCE juge que ces mesures sont à poursuivre, car des « obstacles juridiques et matériels »persistent. Il appelle les pouvoirs publics à :
http://www.infocatho.fr/acces-a-livg-engrenage-du-toujours-plus/
PRIMAIRE À GAUCHE : CE QU'IL FAUT RETENIR DU 3E DÉBAT, LE DÉBAT DE TROP ?
Trois jours du premier tour, le débat de jeudi soir a confirmé les positionnements des candidats... et a donné lieu à des tirs nourris contre le revenu universel proposé par Benoît Hamon.
Il aura fallu une certaine forme d'endurance, pour les candidats à la primaire de la gauche, qui ont dû affronter trois longs débats télévisés à un rythme très rapproché. De l'endurance, aussi, pour les téléspectateurs, du moins ceux qui ont regardé jusqu'au bout les 7 heures 30 de programmes au total. A cet égard, le troisième et dernier débat a pu paraître le débat de trop.
C'est que la troisième émission, jeudi soir 19 janvier sur France 2 et Europe 1, avait un parfum de confirmation. Le premier débat, le 12 janvier avait permis de découvrir sept candidats dont certains étaient peu connus. Le second, dimanche, avait donné lieu à plusieurs échanges révélateurs des clivages qui séparent les sept candidats. Le troisième est dans la continuité.
http://tempsreel.nouvelobs.com/presidentielle-2017/20170119.OBS4063/primaire-a-gauche-ce-qu-il-faut-retenir-du-3e-debat-le-debat-de-trop.html#xtor=EPR-3-[ObsDerMin]-20170120
LE FORUM DE DAVOS CONTRE LE « POPULISME »
Mardi, s’est ouvert à Davos, en Suisse, le traditionnel forum économique du même nom, rassemblant chaque année tout ce que notre monde compte de milliardaires et autres mondialistes pour débattre des grands problèmes de notre planète. Avec pour invité d’honneur cette année, le dictateur maoïste chinois Xi Jinping, grand persécuteur – entre autres – de chrétiens. Et pour préoccupation majeure, la lutte contre… le « populisme » !
Certes, parmi la vingtaine de risques relevés par quelque 750 experts internationaux du monde de l’entreprise et des universités dans leur rapport Global Risks 2017, publié en prélude au Forum économique mondial, arrivent en tête « les inégalités économiques, les divisions sociales et le réchauffement climatique ». Mais derrière le thème du forum de cette année, « Leadership réceptif et responsable », les organisateurs ne cachaient pas que leur intention était de définir une stratégie pour les multinationales visant à contrer la montée du populisme dans le monde.
Ainsi, le rapport Global Risks 2017 n’hésite-t-il pas à pointer du doigt le Brexit, l’élection de Donald Trump et l’échec du référendum de Matteo Renzi en Italie, en soulignant que les campagnes électorales de ces trois pays « ont mis en évidence le phénomène de désinformation rapide » des opinions publiques, résultant « d’une fragilisation de la confiance des populations »…
http://fr.novopress.info/202889/le-forum-de-davos-contre-le-populisme/
LA LIGNE MARION PLÉBISCITÉE PAR LES SYMPATHISANTS DU FRONT NATIONAL
Les résultats du sondage réalisé par l’Ifop pour Le Figaro sont sans appel : la ligne portée par Marion Maréchal-Le Pen est plébiscitée par les sympathisants du Front national. Et celle défendue par Florian Philippot est rejetée dans toutes les classes d’âge, dans toutes les catégories socio-professionnelles – y compris chez les ouvriers – et dans toutes les régions de France, y compris dans le Nord-Pas-de-Calais.
Question posée par l’Ifop pour Le Figaro : « Vous, personnellement, vous sentez-vous plus proche : 1. Des idées et des valeurs défendues par Marion Maréchal-Le Pen ? 2. Des idées et des valeurs défendues par Florian Philippot ? 3. Autant des unes que des autres ? »
Réponse : plus proches de Marion à 52 % ! Et seulement plus proches de Philippot à 29 %.
Auprès des jeunes, le triomphe de la ligne Marion est encore plus marqué : elle est plébiscitée par 62 % des moins de 35 ans contre 18 % pour la ligne Philippot, soit un différentiel de 44 points, qui monte même à 54 point chez les 18-24 ans : 62 % des jeunes sympathisants FN se lèvent pour Marion… et seulement 8 % pour Philippot !
http://fr.novopress.info/202875/la-ligne-marion-plebiscitee-par-les-sympathisants-du-front-national/
LA FÉBRILITÉ DES PRO-AVORTEMENT EST L'AVEU QU'AU FOND, ILS PENSENT L'INVERSE
Émile Duport est porte-parole des Survivants. Il a bien voulu répondre aux questions du Rouge & le Noir. Extraits :
Vous êtes clairement désignés comme faisant parti des cibles à abattre par le gouvernement. Est-ce la rançon du succès d’un mouvement pourtant créé il y a à peine 6 mois ?
Le succès n’est pas tellement de susciter des réactions hostiles envers nos idées, personne ne peut le souhaiter, mais en revanche, ce qu’il y a d’ambivalent dans cette décision, et ce en quoi c’est un succès, c’est qu’elle paraît tellement disproportionnée par rapport à l’importance du sujet, ou du moins à celle qu’ils prétendent lui donner en affirmant qu’il s’agit d’un droit, de quelque chose d’admis et d’entré dans les mœurs qui ne peut plus être remis en cause aujourd’hui. Paradoxalement, la rapidité et l’ampleur de la réaction traduit bien qu’en fait, au fond d’eux-mêmes, ils pensent l’inverse. Cette fébrilité est une forme d’aveu que leurs grandes affirmations ne reposent en réalité sur rien. Leurs réactions n’atteindraient pas autrement de telles proportions. Il y a une disproportion entre la soi-disant inaltérabilité du sujet et la réaction.
Deuxièmement, il est intéressant de voir que c’est la première disposition du gouvernement envers ce qui est publié dans le web qui prend une forme légale. D’habitude, ce qui concerne la sécurité intérieure est géré de manière confidentielle par des agences, pour traquer les terroristes, mais cela ne passe peu par l’hémicycle. Il s’agit ici de la première ingérence officielle du gouvernement dans la sphère numérique sur un sujet qui ne menace pas la sécurité intérieure. C’est un point important, parce que toute personne qui n’a pas encore trop perdu le sens commun va quand même se rendre compte que soit l’on aborde le sujet (c’est-à-dire le contrôle de l’information sur le web) dans sa totalité, soit on ne le fait pas du tout, mais qu’il est incohérent de le faire sur un seul sujet en tant que tel. [...]
Laurence Rossignol attaque ces sites en affirmant que l’information, à but dissuasif, qui y est présentée est partielle, ou partiale.
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/01/la-f%C3%A9brilit%C3%A9-des-pro-avortement-est-laveu-quau-fond-ils-pensent-linverse.html
L'AVORTEMENT EST TOUJOURS UN ENJEU POLITIQUE
Hier, l'anniversaire de la loi Veil a fait l'objet d'une question du député Maud Olivier, pour le groupe socialiste, écologiste et républicain :
"Madame la ministre des familles, de l’enfance et des droits des femmes, le 17 janvier 1975, l’interruption volontaire de grossesse a été dépénalisée. Vingt ans plus tard, Simone Veil déclarait que l’avortement ne représente plus en France un enjeu politique. On voit, hélas, qu’elle se trompait. Pourtant, en quarante-deux ans, l’avortement est devenu un droit à part entière, un droit fondamental à disposer de son corps. Il aura fallu le réaffirmer à travers une information et un accès facilités, la suppression du délai de réflexion et de la notion de détresse et l’extension de l’offre de soins.
Mais il faut en permanence être vigilant sur la persistance des résistances et la violence de ses opposants. Auparavant, les commandos anti-IVG s’interposaient physiquement. Maintenant d’autres moyens sont utilisés et nous voterons la semaine prochaine la loi relative à l’extension du délit d’entrave à l’IVG sur internet. Aujourd’hui, fleurissent de nouvelles attaques sous forme de pages de publicité dans de grands quotidiens nationaux ou d’affiches, dont on peut se demander d’où vient leur coûteux financement. Et quand certains candidats à l’élection présidentielle considèrent que l’avortement n’est pas un droit fondamental, nous avons au contraire, tout au long de ce quinquennat, clairement réaffirmé – cela a été souligné par le Haut conseil à l’égalité –, que seul un engagement politique fort était la garantie d’un accès réel, libre et gratuit pour toutes les femmes.
Ne pas le considérer comme un droit fondamental, c’est ouvrir la porte à de nombreux reculs pour les droits des femmes.Certains gouvernements en Europe ont tenté eux aussi de restreindre ce droit : il aura fallu la mobilisation de tous et, en particulier, des mouvements féministes pour les faire reculer. Une femme sur trois a recours à l’IVG au cours de sa vie. Madame la ministre, comment entendez-vous agir pour continuer à affirmer et surtout pour conforter davantage encore le droit à l’avortement ? (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, écologiste et républicain.)
Réponse de Laurence Rossignol, ministre des familles, de l’enfance et des droits des femmes :
"Madame la députée, agir pour défendre l’IVG, c’est ce que nous faisons depuis 2012 en facilitant l’accès à l’IVG, en supprimant la condition de détresse, le délai de réflexion de sept
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/01/lavortement-est-toujours-un-enjeu-politique.html
RÉFORME DES INSTITUTIONS EUROPÉENNES : POUR UN SÉNAT DES RÉGIONS
Pour relancer une Union en panne, remplaçons ses institutions qui représentent les Etats membres par une assemblée davantage ancrée sur le territoire et complémentaire au Parlement européen.
Dire l’UE définitivement en panne d’intelligence décisionnelle est banal. C’est grave pour tous les citoyens européens qui subissent de multiples atteintes à leurs vies depuis la crise financière des subprimes, pour nos voisins que nous n’aidons nullement à trouver le chemin de la démocratie, et pour le monde entier où les Européens ne sont représentés que par 28 princes étatiques rivaux. Mais il y a une raison structurelle à l’irresponsabilité chronique d’une machine de pouvoir suprême à se comporter de façon aussi malsaine, quelle que soit la nature des crises qu’elle ne sait pas gérer. De la spéculation bancaire sur les dettes publiques des pays surendettés de la zone Euro au traitement infâme des réfugiés, en passant par la destruction des pactes sociaux protecteurs locaux, non remplacés par d’autres à niveau continental, la même mauvaise machine intergouvernementale fabrique toujours de mauvais produits de gouvernance commune par des règles mortifères.
Qu’est-ce qui ne marche pas dans la machine européenne ?
http://www.voxeurop.eu/fr/content/article/5118238-pour-un-s-nat-des-r-gions
LE DÉSARROI DES CHRÉTIENS DE GAUCHE
À la veille de la primaire de la gauche, le divorce entre le PS et les chrétiens progressistes, devenus marginaux dans le parti, semble plus que jamais consommé.
Si des chrétiens de gauche partent à l’offensive dans le cadre de la primaire de la Belle alliance populaire, d’autres comme Régis Passerieux mènent le combat en dehors. Soutenu par les Poissons roses, Régis Passerieux se lance sous ses couleurs dans la course à la présidentielle. Ce protestant évangélique avait pourtant essayé de se présenter à la primaire de la gauche, avec encore l’appui des Poissons roses. Membre du bureau national du PS puis secrétaire national (1997-2003), l’ex-maire d’Agde a gravi les échelons de l’appareil. « Le moment était venu de dire au PS : "qu’a-t-il fait de ses fondements chrétiens et de ses exigences ? », explique-t-il. Mais la rue de Solferino lui a opposé une fin de non-recevoir. Régis Passerieux tente alors l’aventure ailleurs, son livre programme Une France à réinventer (Éd de Paris, Max Chaleil) sous le bras.
Trouver une manière de peser
Agir dedans ou à l’extérieur ? Alors que les catholiques de droite assument de plus en plus ouvertement leurs convictions et ont largement contribué à la victoire de François Fillon, la cathosphère de gauche s’agite pour trouver une manière de peser, lors des prochaines échéances. « Ils regardent leurs cousins de droite et voient qu’ils ont sorti le drapeau. Cela les interpelle, même si ce n’est pas leur culture et qu'ils vivent une période de basses eaux », relève Jérôme Fourquet, directeur du département opinion public à l’IFOP. À
http://www.lavie.fr//actualite/politique/le-desarroi-des-chretiens-de-gauche-20-01-2017-79378_813.php?IdTis=XTC-AGXN-G5FH8K-DD-D22IA-DE5K
CE QUE FILLON DOIT À SOLESMES
Le candidat de Les Républicains revendique un lien de longue date avec les moines de cette abbaye située sur la commune où il possède le manoir de Beaucé.
« Je ne sais plus comment faire pour montrer que je suis attaché à la Sarthe ! Je vais acheter une place au cimetière, comme ça les gens verront bien que suis attaché à Solesmes ! » Voilà ce que François Fillon a lancé, sur le ton de la boutade, à Roger Server, le truculent maire (de 2001 à 2014) de cette petite commune de 1229 âmes, dont celles d’une cinquantaine de moines qui vivent au sein de l’abbaye Saint-Pierre de Solesmes. C’était il y a cinq ou six ans, au moment où l’élu sarthois décidait de quitter le département pour se présenter à la députation, dans le septième arrondissement parisien.
À quelques kilomètres de Sablé-sur-Sarthe, François Fillon possède le manoir de Beaucé, situé à l’extrémité de la paroisse, qu’il a acheté à une famille depuis longtemps enracinée dans ce pays, les Lelièvre, dont l’un des descendants est le nouveau maire de Solesmes. C’est ici que l’ancien premier ministre a fait l’essentiel de sa...
http://www.lavie.fr//actualite/politique/ce-que-fillon-doit-a-solesmes-19-01-2017-79373_813.php?IdTis=XTC-AGXN-G5FH8K-DD-D22IA-DEXL
LA GRANDE CHAMBRE DE LA CEDH VA PRENDRE POSITION SUR LA GPA
Le 24 janvier, la Grande Chambre de la Cour européenne des droits de l’homme rendra public sa décision dans l’affaire Paradiso et Campanelli c. Italie en matière de gestation par autrui (GPA). C’est la première fois que la Grande Chambre, « formation solennelle » de la CEDH, se prononcera sur ce thème controversé ; elle posera alors les principes du régime de la GPA dans le cadre de la Convention européenne des droits de l’homme.
Est en cause dans cette affaire la décision des autorités italiennes de retirer un enfant né par GPA en Russie à un couple d’italiens âgés qui l’avait commandé et acheté (49.000 euros) auprès d’une compagnie russe. Après analyse, il était apparu que l’enfant n’avait aucun lien biologique avec les commanditaires : il a été produit sur commande par fécondation in vitro et GPA pour être vendu. Les juges italiens, constatant la violation des normes internationales et de l’ordre public italien, décidèrent – dans l’intérêt de l’enfant – de le retirer de la garde de ses acquéreurs pour le confier à l’adoption. L’enfant vécut moins de six mois avec ses commanditaires.
Dans un premier jugement rendu le 27 janvier 2015, la Cour avait condamné l’Italie à verser 30.000 euros au couple, estimant que le retrait de l’enfant avait porté atteinte au respect de leur vie privée et familiale, tout en concédant que l’Italie pouvait refuser de reconnaître la filiation établie en Russie (lire le jugement).
Pour juger ainsi, la Cour avait estimé que l’achat d’un enfant peut constituer le fondement d’une vie familiale protégée par les droits de l’homme dès lors que les acquéreurs se sont comportés « comme des parents » pendant quelques mois. La Cour en déduisit que la protection de cette « vie familiale » primait le respect de l’ordre public et qu’il était dans l’intérêt de l’enfant d’être élevé par ses acquéreurs. Ce faisant la Cour entérinait une vente d’enfant, paradoxalement au nom de l’intérêt de l’enfant.
Ce premier arrêt avait choqué, et l’ECLJ n’a eu de cesse de le dénoncer, car il entérine la production sur commande et la vente d’un enfant. À aucun
http://www.infocatho.fr/la-grande-chambre-de-la-cedh-va-prendre-position-sur-la-gpa/
7-BREXIT
THERESA MAY SUR LE BREXIT : LA LIGNE DURE
Dans un discours, tenu le 17 janvier à Londres, Theresa May a détaillé son plan pour le "hard Brexit" et les 12 priorités qui doivent marquer la position britannique lors des négociations sur le départ du Royaume-Uni de l'Union européenne. La Premier ministre britannique a affirmé qu'elle préfèrerait sacrifier l'adhésion du Royaume-Uni au marché unique européen – avec les corollaires de la libre circulation des biens, des capitaux, des services et des personnes – afin d'assurer que Londres récupère "le contrôle du nombre de personnes qui entrent au Royaume-Uni en passant par l'Europe."
Elle ajouté que le Royaume-Uni post-Brexit ne reconnaîtra plus non plus la juridiction de la Cour de justice européenne. Theresa May devrait déclencher fin mars l'article 50 du traité sur l'Union européenne, entamant formellement avec l'UE la négociation sur son départ, qui doit durer deux ans.
http://www.voxeurop.eu/fr/2017/theresa-may-sur-le-brexit-5120633
BREXIT : THERESA MAY PRÔNE UNE RUPTURE «CLAIRE ET NETTE» AVEC L'UE !!
Hier, je vous parlais du Donald, le Trump souverainiste. Certains m’ont encore dit que j’étais trop « pro-Trump », que « Trump » était aussi un traître, qu’il servait le système, que je me trompais.
Je peux évidemment me tromper. Me « trumper » même oserais-je dire pour faire un calembour. Je ne prétends jamais donner LA vérité seule et unique. D’ailleurs, les choses sont infiniment complexes. Essayer de les décortiquer et de les simplifier n’est pas un exercice aisé ni dénué de risques ! M’étant mal fait comprendre, et avant de parler du Brexit qui participe du même mouvement souverainiste à l’œuvre dans le monde, je souhaitais apporter une précision sur Trump.
Évidemment Trump n’est pas un inconnu. Évidemment Trump dispose de soutiens très forts de ce que l’on appelle l’État profond américain. Pas de tout l’État profond d’ailleurs, disons de la frange la plus patriote et la plus… souverainiste ! Non Trump ne sera pas un miracle. Non Trump ne nous sauvera pas. Oui de sa présidence pourra sortir le meilleur comme le pire.
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Néanmoins, encore une fois, quel changement de discours ! Quels changements idéologiques. De la toute mondialisation débridée nous passons à la mise au pas de certaines entreprises et c’est une grande première depuis 30 ans ! Trump, donc, ne changera pas le monde en une journée. Il l’a déjà changé ! Car avant, dans ce monde, seul les mondialistes pouvaient s’exprimer. Désormais, les mondialistes sont isolés. Il s’agit essentiellement de Merkel, en Allemagne, prise en étau entre la Russie et les États-Unis. Hollande est insignifiant. Le Royaume-Uni a choisi le même chemin que les USA.
Certains diront que ce n’est que du « marketing », que Trump dit ce que nous voulons entendre, pourtant, Trump veut réformer l’Otan et c’est dur d’y être opposé tant l’Otan a été source de guerres dans les 10 dernières années. Trump ne veut pas des traités de libre-échange ! On ne parle plus du Tafta… Bref, Trump est vraisemblablement une véritable rupture et l’hystérie autour de son élection plaide pour le fait que Trump représente bien la frange souverainiste de l’élite américaine.
Le Brexit est un autre élément essentiel de ce changement rapide idéologique où vous voyez que nous sommes en train de passer du tout mondialisation à la reprise en main par les États de leurs destins… Jusqu’où ira le retour de balancier ? Difficile de le dire. Mais il est indéniable qu’il se passe quelque chose de fondamental, là, maintenant, sous vos yeux.
Marché unique, immigration… : Theresa May dévoile son plan pour le Brexit
« La Première ministre britannique a détaillé sa feuille de route pour la sortie du pays de l’Union européenne. Mais le flou demeure sur la contenance des accords qu’elle souhaite conclure.
http://www.economiematin.fr/news-brexit-theresa-may-rupture-union-europeenne-royaume-uni-sannat
BREXIT : QUEL LIBRE-ÉCHANGE VEUT THERESA MAY ?
Le "hard Brexit" de la première ministre britannique ne se fonde pas sur le protectionnisme, mais un libre-échange généralisé et "raisonné". Une stratégie qui ne sera pas sans risque.
Le discours de Lancaster House prononcé ce 18 janvier par la première ministre britannique Theresa May ne traduit pas une tentation protectionniste de Londres. Bien au contraire. La locataire de Downing Street a insisté sur son ambition de construire le Royaume-Uni « post-Brexit », comme un pays « vraiment mondial » (« a truly global Britain »), « regardant plus que jamais vers l'extérieur », une « grande nation de commerce dans le monde entier qui est respectée partout et qui est forte, confiante et unie chez elle ».
Un Brexit qui mène à plus d'ouverture au monde ?
Rien ne serait donc plus erroné que de comprendre le « hard Brexit » revendiqué par Theresa May comme un retour sur soi de la « petite Angleterre ». « Le 23 juin n'a pas été le moment où la Grande-Bretagne a choisi de se retirer du monde. Ce fut le moment où nous avons décidé de construire une Grande-Bretagne vraiment mondiale », a-t-elle affirmé. L'idée de Theresa May est donc de présenter l'UE comme une entrave à la mondialisation rêvée par les Britanniques, pas comme une porte d'entrée. Dès lors que le Royaume-Uni se libère de cette entrave, notamment en refusant les droits de douanes communs et les accords commerciaux communs, aux discussions lentes et complexes, le pays pourra revenir à son identité réelle : celle de la « grande nation commerciale » qui « a toujours regardé au-delà de l'Europe, vers le monde au sens le plus large ».
La sortie du pays de l'UE n'est donc pas un enfermement, dans l'esprit de Theresa May, mais au contraire le replacement de
http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/brexit-quel-libre-echange-veut-theresa-may-631408.html#xtor=EPR-2-[l-actu-du-jour]-20170119
8-LAICITÉ
CRÈCHE DE BEAUCAIRE : LA LDH SAISIT LE CONSEIL D’ÉTAT…
Déboutée de son référé contre la crèche de Noël à la mairie de Beaucaire (voir ici), la Ligue française pour la défense des droits de l’homme et du citoyen – et autres lieux découverts à marée basse –, a vraiment du temps à perdre, à nous faire perdre et à faire perdre à la justice. La LDH vient de se pourvoir en cassation devant le Conseil d’État comme l’indique un courrier du Conseil d’État du 13 janvier. Le courrier indique : « La chambre chargée de son examen peut […] refuser de l’admettre si elles estime qu’il est irrecevable ou n’est fondé sur aucun moyen sérieux ». Cela tourne au suspense insoutenable…
http://www.christianophobie.fr/breves/creche-de-beaucaire-ldh-saisit-conseil-detat#.WIEXD4WcFkg
9-ISLAM – MOYEN-ORIENT- IMMIGRATION
MAHOMET OU MOHAMAD ? UNE SIMPLE QUESTION DE TRADUCTION ?
Depuis quelques décennies, un nombre croissant d’auteurs francophones renoncent à écrire Mahomet selon l’orthographe traditionnelle, qu’ils remplacent par « Mohammed » ou « Muhammad ». D’autres maintiennent cependant Mahomet.
Les adeptes du changement affirment ainsi répondre à la demande de musulmans qui, invoquant l’importance de ce personnage dans leur religion, considèrent la graphie « Mahomet » comme irrespectueuse.
Concernant ce nom, il n’y a donc plus d’unité linguistique en français. Ces divergences suscitent parfois des controverses, voire des polémiques. Or, les désaccords ainsi manifestés ne sont pas anodins. C’est pourquoi nous avons pensé utile de faire le point à leur sujet. Tel est le but de la PFV n° 47 que nous proposons à votre réflexion.
En arabe, le nom du prophète de l’islam se dit « Mohamed » ou « Muhammad », qui signifie « objet de louanges ».
A partir du Moyen Age, en France, ce nom a été intégré à la langue latine. Ainsi, la traduction du Coran effectuée au XIIè siècle – la première dans un idiome occidental – à la demande de Pierre le Vénérable, abbé de Cluny, est intitulée Lex Mahumet pseudoprophete (« Loi du pseudo-prophète Mahomet »). Pour sa part, au XIIIè siècle, saint Thomas d’Aquin écrivait Mhumeto. De là découle la traduction française, Mahomet, qui connut des variantes, notamment dans la littérature (Mahomete, Machomete, Mahom). A partir du XVIIIè siècle, l’orthographe « Mahomet » fut définitivement fixée. Elle a en outre donné lieu aux mots « mahométan » pour désigner un fidèle de l’islam et « mahométanisme » comme équivalant à « islam ».
http://www.infocatho.fr/mahomet-ou-mohamad-une-simple-question-de-traduction/
L’ARCHEVÊQUE DE POMPÉI AVERTIT : « DANS 10 ANS, NOUS SERONS TOUS MUSULMANS À CAUSE DE NOTRE STUPIDITÉ »
Un propos certes excessif mais qui donne un autre son de cloche (étonnant) au sein de l’Eglise :
Lu dans le magazine italien La Fe Quotidiana :
« Donner l’aumône aux migrants qui végètent devant les magasins de nos villes est une erreur, c’est anti-éducatif et favorise la paresse, ils ont déjà à manger. Dans dix ans nous deviendrons musulmans à cause de notre stupidité » a déclaré Monseigneur Carlo Liberati, archevêque émérite de Pompéi. (...)
Êtes-vous préoccupé par les récents actes de terrorisme?
« Certainement, comme tous du reste. Mais le problème est bien autre. L’ Italie et l’Europe vivent de manière païenne et athée, ils font des lois qui vont contre Dieu et ont des coutumes qui ne parlent que de paganisme. Toute cette décadence morale et religieuse, au-delà de la foi, favorise l’islam. Dans dix ans, comme j’ai déjà dit, nous serons musulmans pas à cause de l’islam, mais par notre stupidité. Eux font des enfants et nous non, nous sommes en déclin. En outre. »
En outre?
« Nous avons, je le rappelle, une foi chrétienne qui s’affaiblit. Aujourd’hui l’Église fonctionne peu, les séminaires sont vides sauf les paroisses qui sont encore soutenues mais il manque une vraie vie chrétienne. Tout ceci est un boulevard pour l’islam. » (...)source
http://islamisation.fr/2017/01/14/larcheveque-de-pompei-avertit-dans-10-ans-nous-serons-tous-musulmans-a-cause-de-notre-stupidite/
REJET DE L’ISLAM ET CRISPATIONS ETHNIQUES : LES RÉSULTATS D’UN SONDAGE IPSOS
Terrorisme, chômage, immigration, insécurité et islamisme sont les préoccupations majeures des Français, qui semblent rejeter majoritairement les symboles perceptibles de l’islam, mais également la « fable » du bien vivre ensemble entre communautés ou ethnies.
C’est ce que révèle un sondage Ispos (le consulter ici en intégralité) mené pour le compte de la Fondation du judaïsme français.
Un avenir personnel bouché.
Ipsos a interrogé en ligne un échantillon de 1400 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus selon la méthode des quotas appliquée au sexe, à l’âge, à la profession de la personne de référence, à la région et à la catégorie d’agglomération, dont 562 jeunes âgés de 18 à 30 ans. Le sondage a été effectué en novembre 2016 et publié le 17 janvier 2017. Il est intitulé « l’évolution de la relation à l’autre dans la société française » et voulait étudier les réactions populaires après la vague d’attentats ayant frappé la France en 2015 et 2016.
Sur la vision de l’avenir, ils sont 59% à considérer que leur avenir personnel est bouché dont 52% chez les jeunes.
Parmi les préoccupations majeures des Français, c’est à dire ce qui les inquiète le plus on trouve en tête le terrorisme (50%) devant le chômage (37%), l’insécurité (34% contre 26% en 2014), l’immigration (28% contre 21% en 2014) et « l’intégrisme religieux » (28% contre 22% en 2014). Arrivent ensuite le niveau des taxes (27%), les inégalités sociales, les retraites, le pouvoir d’achat – des thématiques pourtant priorisées par certains candidats à l’élection présidentielle visiblement en décalage avec l’opinion public.
S’ ils sont 76% à considérer qu’il fait bon vivre en France, 35% seulement pensent que la France a un bel avenir. Globalement, les Français sont satisfaits de la vie dans leur quartier et des relations avec leurs voisins, d’origines différentes ou pas. 81% des interrogés ne veulent d’ailleurs pas quitter leur quartier (25% des jeunes n’aiment toutefois pas leur quartier ou veulent le quitter).
http://www.breizh-info.com/2017/01/19/59789/ethniques-francais-mosquees-islam-musulman-judaisme-sondage
SYRIE : LES SAOUDIENS FONT SAVOIR QU’ILS VEULENT PARTICIPER À LA COALITION CONTRE L’ETAT ISLAMIQUE MAIS LA DESTRUCTION DE DAECH EST LE CADET DE LEURS SOUCIS
Récemment, l'Arabie Saoudite a annoncé vouloir rejoindre la coalition contre Daesh. Entre coup de communication et alliance avec la Russie voici les clés de cette annonce qui peut paraître surprenante.
Atlantico : L’Arabie Saoudite annonce vouloir rejoindre la coalition internationale contre Daech… Quels bénéfices espèrent-ils en tirer ?
Alexandre Del Valle : L’Arabie Saoudite a annoncé vouloir rejoindre la coalition internationale contre Daesh et ce n’est pas la première fois. Depuis quelques temps, le pays manifeste son intérêt pour cette coalition. Tout d’abord, nous pouvons voir ici une volonté de l’Arabie Saoudite de redorer son image à l’international. La lutte contre Daesh est généralement assez bien perçue à travers le monde. C’est avant tout un effet d’annonce. Cependant, ce type d’annonce de la part de l’Arabie Saoudite peut nous laisser perplexe quand à sa concrétisation.
http://www.atlantico.fr/decryptage/syrie-saoudiens-font-savoir-qu-veulent-participer-coalition-contre-etat-islamique-mais-destruction-daech-est-cadet-soucis-2939313.html#ILAKJclvRAAz0A36.99
POUR LE GRAND IMAM D'AL-AZHAR, LA DHIMMITUDE EST UN CONCEPT ANACHRONIQUE
C’est un entretien qui marque une date importante dans l’histoire des relations interreligieuses en Egypte. Lors d’une interview télévisée le 13 janvier dernier, le grand imam d’Al Azhar, le cheikh Ahmed Al Tayyeb est revenu sur le concept de la dhimma, la protection que l’Etat musulman accordait aux minorités non-musulmanes à l’époque médiévale. La principale autorité du sunnisme a expliqué que ce terme était devenu anachronique. Un discours salué par le site terrasanta.net qui y voit «un petit pas important sur la voie du renouveau du discours religieux».
La dhimma impliquait que les non-musulmans devaient s’acquitter d’un impôt (la jizya) en contrepartie d’une protection des autorités civiles. Ce qui revenait, de fait, à instaurer une inégalité administrative entre les citoyens. Mais selon le grand imam, appliquer la dhimma aujourd'hui, dans un contexte profondément différent, constituerait une «forme d'injustice et un manque de raisonnement scientifique». Pour le cheikh Al Tayyeb, tous les citoyens sont égaux, et les chrétiens, précise-t-il, «ne peuvent être considérés comme une minorité, un terme chargé de connotations négatives».
Réchauffement des relations avec le Saint-Siège
Le cheikh d’Al Azhar faisait, dans sa déclaration, essentiellement référence aux coptes, les chrétiens d’Egypte, souvent victimes de discriminations. «La citoyenneté, réclamée par les manifestants de la révolution de 2011, est la seule garantie de l'égalité et de stabilité pour la société d'aujourd'hui » a-t-il expliqué.
http://fr.radiovaticana.va/news/2017/01/18/pour_le_grand_imam_dal-azhar,_la_dhimmitude_est_un_concept_anachronique/1286679
LAURENT BOUVET : "LA GAUCHE VOIT L'ISLAM COMME UNE RELIGION DE DOMINÉS"
Le politologue décrypte les divisions à gauche autour de la laïcité et met en garde contre la tentation de séduire un "vote musulman".
Propos recueillis par Thomas Mahler
Depuis 1989 et l'affaire des collégiennes voilées de Creil, la laïcité s'est imposée comme un sujet de plus en plus clivant à gauche. Alors que les électeurs de la primaire vont trancher entre la ligne ferme d'un Manuel Valls et celle libérale d'un Benoît Hamon expliquant que « la laïcité ne doit pas être un glaive contre les musulmans », le politologue et fondateur du Printemps républicain...
http://www.lepoint.fr/chroniques/laurent-bouvet-la-gauche-voit-l-islam-comme-une-religion-de-domines-13-01-2017-2096803_2.php?M_BT=438266583523&m_i=fM1J6XA%2B3azk1sdCxrR6%2BGce7SqZVp2WeCz76qVRGudBvyG2fd9Gn_og8u1pM0p0ynnE%2BtLYP1u_obxpJgAzMzCsgJeof3#xtor=EPR-6-[Newsletter-Matinale]-20170119
VALLS : UN “PROJET CATHOLIQUE ? LE CONTRAIRE DE CE QUE NOUS SOMMES”
Primaire. Tenant d’une laïcité très stricte, Manuel Valls a pointé du doigt les déclarations de François Fillon, qui revendique un projet “catholique”.
Manuel Valls se projetterait-il déjà vers la présidentielle ? Dans une interview au Parisien, le candidat à la primaire de la gauche s’en prend à celui qui serait son principal adversaire s'il était désigné fin janvier, le candidat LR François Fillon. Pourtant, étant donné sa mauvaise dynamique dans les sondages, il serait peut-être mieux inspiré de se concentrer sur la compétition de janvier.
“Un projet dur, thatchérien, une véritable purge”
Que reproche l’ancien Premier ministre de François Hollande à Fillon ? Il “porte un projet comme jamais la droite française n'en avait porté: un projet dur, thatchérien, une véritable purge pour notre pays”. Mais le pire n’est pas là : “En outre, pour la première fois, un homme politique définit son projet comme catholique”.
http://www.valeursactuelles.com/politique/valls-un-projet-catholique-le-contraire-de-ce-que-nous-sommes-59317
GOOGLE ANNONCE L’ISLAMISATION DE LA FRANCE
Un avenir sombre est il annoncé par Google ? En tout cas, les requêtes des internautes sur le célèbre moteur de recherche ne laissent pas d’ambiguïté. Lorsque vous tapez : « la France va devenir », Google vous suggère les résultats suivants : « la colonie de ses anciennes colonies », « musulmane » ou encore « pauvre ».
Mêmes résultats en anglais, où la France est censée devenir « un pays à majorité musulmane ».
Ces suggestions sont basées sur le volume de recherche des mots en question sur Google. Autrement dit, les internautes ne sont pas très optimistes sur l’avenir de la France.
http://fr.novopress.info/202892/google-annonce-lislamisation-de-la-france/
LE MILLIARDAIRE MONDIALISTE GEORGE SOROS JOUE ET PERD CONTRE TRUMP
19/01/2017 – FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : On se souvient que George Soros avait dépensé en pure perte des millions de dollars pour s’opposer à la candidature puis à l’élection de Donald Trump. Or Trump lui a indirectement fait perdre un milliard de plus ! Selon le Wall Street Journal, George Soros, pariant sur une sanction par les marchés de la victoire de Donald Trump, a eu tout faux. La Bourse ne s’est jamais aussi bien portée que depuis l’élection de Trump, encouragée par les baisses d’impôts annoncées par le nouveau Président.
Plus grave pour Soros, Donald Trump pourrait le considérer comme une « menace pour la sécurité nationale ». L’équipe de transition de Trump a en effet demandé à la diplomatie russe l’ensemble des dossiers du FSB relatifs à Soros. Plusieurs documents diplomatiques pourraient révéler des manœuvres visant à saper le processus de paix en Ukraine.
Cela pourrait démontrer la responsabilité directe du milliardaire dans la dégénérescence du conflit ukrainien et les 9 600 morts. Ces agissements tomberaient alors sous le coup de l’ordre exécutif du 6 mars 2014. Ce document de Barack Obama considère très officiellement comme « menace pour la sécurité nationale des Etats‑Unis les actions et les politiques des personnes qui minent les processus et les institutions démocratiques en Ukraine ». Obama ne pensait probablement pas à Soros en signant ce document…
Il faut dire que, d’après le rapport russe, Soros inondait de dons le Parti démocrate, surnommé le parti de Soros et non plus le parti de Jefferson. On parle de 100 millions de dollars ! Cela expliquerait peut‑être pourquoi, ce qui reste d’administration Obama a essayé, sans succès, d’obtenir un refus russe à la demande de Donald Trump.
http://fr.novopress.info/202885/le-milliardaire-mondialiste-george-soros-joue-et-perd-contre-trump/
IMMIGRATION : VERS LE GRAND REMPLACEMENT ?, PAR NICOLAS DUPONT-AIGNAN
18/01/2017 – FRANCE (NOVOpress) : Le texte que nous publions ci-dessous, intitulé « Immigration : vers le grand remplacement », est de Nicolas Dupont-Aignan, qui l’a publié sur son blog. Le président de Debout la France est dans la situation paradoxale du candidat à l’élection présidentielle qui dénonce les « extrêmes » – comprendre Marine Le Pen – mais défend avec une certain vigueur une thèse que la présidente du Front national juge elle-même marquée par le « complotisme ». La campagne présidentielle n’a pas fini de délivrer des surprises.
« Il est de bon ton parmi les « experts » de l’immigration, ceux qui assurent que celle-ci est un bénéfice net pour la communauté nationale quelles que soient son ampleur et les conditions de son intégration – ne leur parlez jamais « d’assimilation » (Hou, le vilain mot !) -, de s’indigner du « grand remplacement ». Et de vouer aux gémonies ceux qui osent en pointer le risque. L’existence d’une immigration de peuplement massif, susceptible de remplacer peu à peu la population de nos quartiers et de nos villes ? « Pouah, un fantasme d’extrême-droite, agité par des ignorants et des démagogues ennemis des valeurs de la République ! »
Et pourtant…
Et pourtant les chiffres sont là, qui démontrent au fil de leur publication régulière que cette crainte renvoie à une réalité. Non pas qu’un tsunami migratoire risque de tout emporter du jour au
http://fr.novopress.info/202869/immigration-vers-le-grand-remplacement-par-nicolas-dupont-aignan/ `
POUR ALLER PLUS LOIN APRÈS NOTRE ÉMISSION « COMMENT REDONNER UN VISAGE AUX MIGRANTS ? »
Les migrants sont confrontés à des murs !
C’est ce que nous montrait notre journaliste Jérôme Tournier dans ce reportage réalisé il y a deux ans. Depuis, malheureusement, l’actualité lui donne raison. Donald Trump veut prolonger et renforcer le mur qui existe déjà entre le Mexique et les Etats-Unis. Ces dernières années les murs entre les frontières poussent comme des champignons dans le monde. 26 000 km en tout, 10% des frontières terrestres.
Je vous conseille cet excellent numéro du « dessous des cartes » diffusé sur Arte et consacré aux frontières. Par le regretté Jean-Christophe Victor.
Ce roman est un excellent moyen de comprendre ce que vit un migrant. C’est l’histoire de Sam, un jeune africain qui décide de quitter son village, ses amis et sa famille pour tenter sa chance en Europe. On suit son voyage, pas à pas. Une aventure incroyable faite de désillusions, de peurs, de souffrances, de courage et d’espoir. On s’y croirait. On est avec lui, on vibre avec lui ! Cette fiction, très bien documentée, nous rapproche de ces migrants qu’on voit très souvent à la télévision mais qui, bien souvent, soit nous indiffèrent, soit nous font peur.
David Milliat
https://www.lejourduseigneur.com/les-migrants-sont-confrontes-a-des-murs/?utm_content=13049482&utm_source=Dolist&utm_medium=E-Mail&utm_campaign=Ma+campagne+du+19/01/17-50278246 `
JEAN-PAUL GOURÉVITCH : « LES STATISTIQUES DE L’INSEE SUR LE SOLDE MIGRATOIRE SONT UN ENFUMAGE »
Jean-Paul Gourévitch conteste les statistiques de l'INSEE qui, selon lui, confond immigration et expatriation et oublie les naissances d'origine étrangère. Il réclame la mise en place d’un observatoire indépendant des migrations qui permettrait d’éviter les schémas, les amalgames, les rumeurs et les faux chiffres.
Vidéo > http://www.bvoltaire.fr/jeanpaulgourevitch/statistiques-de-linsee-solde-migratoire-enfumage,307620?mc_cid=a36198fc3f&mc_eid=a5eb12b154
IMMIGRATION – JEAN-FRÉDÉRIC POISSON REJOINT TRUMP
Commentant l’interview de Donald Trump dont la France est absente….., le président du Parti Démocrate Chrétien dit rejoindre le nouveau président américain « sur le fait que les pays du Golfe doivent participer très activement à l’accueil des migrants. »
Ce que font déjà certains d’entre eux. L’Arabie Saoudite et Koweït accueillent 1 million de Palestiniens
http://www.infocatho.fr/immigration-jean-frederic-poisson-rejoint-trump/
Menaces de guerre : Xi Jinping, Donald Trump et Theresa May sombrent dans le chantage. Les européens en sont restés au stade des bisounours...
En moins d ‘une semaine, les relations mondiales se sont mises en mode "chantage". Ça promet.
En 24 heures, le Chinois Xi Jinping à Davos, Donald Trump à New-York, et Theresa May à Londres ont multiplié les menaces sur l’équilibre de la planète. Jusqu‘alors, les relations internationales se sont construites sur des accords bi latéraux, puis multilatéraux. L’OMC avait réussi à fixer des règles globales pour gérer les échanges. Alors l’OMC, na pas toujours pu les faire respecter, mais l’OMC à ouvert la voie à la globalisation permettant à des pays émergents comme la Chine d’amorcer un processus de développement et de trouver les portes de sortie de la misère où ils étaient enfermés depuis des siècles. La Chine, l’Inde, l’Amérique du sud sont passés du statut de pays sous-développés à celui d’émergents sur les grands marchés internationaux.
http://www.atlantico.fr/decryptage/menaces-guerre-xi-jinping-donald-trump-et-theresa-may-sombrent-dans-chantage-europeens-en-sont-restes-au-stade-bisounours-jean-2939795.html#lgvpBfdW5w4UjJux.99
LAURENT BOUVET : "LA GAUCHE VOIT L'ISLAM COMME UNE RELIGION DE DOMINÉS"
Le politologue décrypte les divisions à gauche autour de la laïcité et met en garde contre la tentation de séduire un "vote musulman".
Depuis 1989 et l'affaire des collégiennes voilées de Creil, la laïcité s'est imposée comme un sujet de plus en plus clivant à gauche. Alors que les électeurs de la primaire vont trancher entre la ligne ferme d'un Manuel Valls et celle libérale d'un Benoît Hamon expliquant que « la laïcité ne doit pas être un glaive contre les musulmans », le politologue et fondateur du Printemps républicain...
http://www.lepoint.fr/chroniques/laurent-bouvet-la-gauche-voit-l-islam-comme-une-religion-de-domines-13-01-2017-2096803_2.php?M_BT=438266583523&m_i=8UY_CtAmw9ci4tPQI5UsovwoRzNix6i7usaKGq2lEUg%2BhnrjoADxf981cX2WOtL5dU5q9F18YAmk_ceDfMLa7CIE2TjQ8K#xtor=EPR-6-[Newsletter-Matinale]-20170120
UNE ENQUÊTE CHOC SUR LE « VIVRE ENSEMBLE » EN BELGIQUE !
Pour 77 % des Belges, « on ne se sent plus chez soi comme avant » dans le pays.
C’est le type de sondages qui, lorsqu’ils sont publiés dans les médias traditionnels, sont accompagnés de commentaires pontifiants. Devant le choc provoqué par les résultats de l’enquête, l’éditorialiste en chef du Soir, principal quotidien belge francophone, a donc appelé à « redessiner un possible » et à « recréer du lien », un mantra répété inlassablement depuis de nombreuses années.
L’enquête « noir-jaune-blues » révèle que, pour 77 % des Belges, « on ne se sent plus chez soi comme avant » dans le pays. Pour 53 % d’entre eux, « même après plusieurs générations, les descendants d’un immigré ne seront jamais vraiment belges ». 64 % pensent que « les étrangers viennent profiter du système de protection sociale » et 63 % ont peur de l’afflux de réfugiés car « ce sont principalement des musulmans ».
Le Soir, qui a publié l’enquête, s’inquiète, en une, du « sombre portrait d’un Belge qui ne croit plus aux institutions et rejette l’étranger ». Le plus inquiétant ne se situe, pourtant, probablement pas dans ce constat du citoyen sensible à la question de son identité qui s’évapore dans les brumes d’un « vivre ensemble » qui a échoué à faire émerger une société cosmopolite apaisée.
En effet, les musulmans de Belgique ont également été interrogés.
Les résultats sont alarmants. 34 % parmi eux n’aiment pas la culture, les mœurs et le mode de vie occidentaux (autonomie des femmes, érotisme, alcool) et 18 % se disent mitigés sur la question ; 29 % (et 11 % de mitigés) estiment que les lois de l’islam sont au-dessus des lois belges ; de ce constat découle que 34 % des musulmans (avec 26 % de mitigés) préféreraient un système politique inspiré par le Coran…
À l’analyse des chiffres, un bon tiers des musulmans de Belgique, avec une majorité qui, au vu des indécis, se dessine lentement mais sûrement, rejettent nos valeurs et nos lois. Une question perle rapidement du constat : que se passera-t-il lorsque les musulmans seront démographiquement majoritaires, dans une ville-région comme Bruxelles ?
D’autres résultats du sondage sont tout aussi édifiants : pour 80 % des Belges, la finance a pris le pouvoir ; pour 63 %, les responsables politiques ne sont plus en mesure d’améliorer leur quotidien. Comme réponse, 70 % des sondés souhaitent un pouvoir fort.
Les sociologues appelés à la rescousse par le quotidien vespéral nuancent
http://www.revue-item.com/12183/12183/
10- USA & AMÉRIQUE (S)
ETATS-UNIS: UNE LOI ANTICATHOLIQUE DE 1919
Une religieuse du Nebraska, sœur Madeleine Miller, qui ne trouvait pas de poste d’enseignante dans les écoles catholiques, a postulé dans un collège public. Elle a été reçue par un administrateur qui lui a signifié qu’elle serait embauchée à condition qu’elle n’ait pas d’habit religieux. Et on lui a sorti une loi de 1919 interdisant aux enseignants de porter un habit religieux. Finalement elle a trouvé un poste dans une école catholique de l’Iowa.
Sœur Madeleine envisageait de porter plainte contre l’Etat du Nebraska, avec l’aide du Thomas More Law Center, mais sa mésaventure a fait tellement de bruit que ce sont les législateurs de l’Etat qui sont montés au créneau contre cette loi oubliée mais qu’un laïcard a cru bon de ressortir. Un projet de loi annulant le texte a déjà été mis au point par le président de l’Assemblée.
Cette loi avait été votée en 1919 sous la pression du Ku Klux Klan, dans un climat anticatholique virulent. Quelque 36 Etats avaient pris des mesures de ce genre. Seuls deux (le Nebraska et la Pennsylvanie) avaient négligé de les annuler.
http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2017/01/19/etats-unis-une-loi-anticatholique-de-1919-5900821.html
LE «SURVIVANT DÉSIGNÉ» OU L’HOMME QUI POURRAIT DEVENIR PRÉSIDENT À LA PLACE DE DONALD TRUMP
C’est le code fédéral des Etats-Unis qui le prévoit lorsque toutes les personnes présentes dans l'ordre de succession du président sont réunies au même endroit. Le « survivant désigné » est mis à l’abri et serait appelé à gouverner à la place de Donald Trump si ce dernier et ses successeurs n’étaient plus en état de le faire.
L’homme (ou la femme) qui pourrait devenir président(e) à la place de Donal Trump a bel et bien été désigné(e). Il ne s’agit bien évidement pas de revenir sur le résultat des dernières élections ni de dessaisir Donald Trump de ses pouvoirs de président, mais bien de de prémunir contre une éventuelle attaque. En effet, le scénario catastrophe prévoirait que le président ainsi que tous ses successeurs constitutionnels ne soient plus en capacité de gouverner le pays. Dans cette éventualité et seulement dans cette dernière, le « survivant désigné » entre en scène. Ce dernier est nommé à chaque fois que toutes les personnes présentes dans l'ordre de succession du président sont réunies au même endroit, comme c’est le cas lors de l’intronisation de Donald Trump ou lors du discours de l'état de l'Union. Ce « survivant » est alors mis à l’abri dans un lieu secret et sa « fonction » est également tenue secrète, même vis-à-vis de sa famille.
Né de la Guerre Froide
Selon François Durpaire, consultant de BFMTV sur les questions américaines qui s’est exprimé sur le site de la chaîne d’information : « Si on s'en tient à la Constitution, c'est l'ordre de succession qui compte ». Oui mais voilà, cette pratique n’est tout simplement pas issue de la Constitution des Etats-Unis, mais bien du code fédéral du pays. « Le survivant désigné est né pendant la Guerre froide avec l'idée qu'une catastrophe, avec la bombe nucléaire, puisse arriver », rappelle le consultant.
Un survivant nommé par Barack Obama
Qui pourrait bien endosser une telle responsabilité ? Car enfin, on parle de reprendre la tête des Etats-Unis après une potentielle catastrophe de grande envergure. Personne ne le sait vraiment. Enfin quelques personnes le savent évidemment. Certaines personnes accréditées des services secrets, le principal intéressé (qui est averti au tout dernier moment et tenu au secret) et bien-sûr, la personne qui l’a nommé. Et ce dernier n’est autre que…Barack Obama, le président sortant des Etats-Unis. Dans l’histoire, ce sont souvent des secrétaires à l’Intérieur ou à l’Agriculture qui ont assumé cette fonction si particulière et propre aux Etats-Unis.
http://www.ladepeche.fr/article/2017/01/20/2500707-survivant-designe-homme-pourrait-devenir-president-place-donald-trump.html#xtor=EPR-7
LE CONGRÈS PEUT-IL ÊTRE UN CONTRE-POUVOIR FACE À TRUMP ?
Quelles seront les relations entre Donald Trump et le Congrès ? Un pas de deux qui s'annonce compliqué, selon James Thurber, professeur à l’American University de Washington.
Quelles seront les relations entre Donald Trump et le Congrès ? Un pas de deux plus compliqué qu'il n'y paraît, selon James Thurber, professeur à l'American University de Washington et l'un des meilleurs connaisseurs du Parlement américain. Interview.
Le Congrès peut-il jouer un rôle de contre-pouvoir face à Trump ?
Une chose est sûre : c'est une institution lente et délibérative. Cela reste vrai même avec des majorités législative et gouvernementale unifiées, comme aujourd'hui. Le Sénat, en particulier, prendra son temps. Pour la plupart des votes, la majorité doit rassembler 60 votes de sénateurs sur 100, et ils ont déjà toutes les peines du monde à en trouver 50 pour agir sur l'Affordable Care Act [Obamacare] : sur la santé, les choses vont prendre du temps, ils voteront peut-être des mesures symboliques mais il y a beaucoup de mesures de la réforme de l'assurance-maladie à laquelle ils sont attachés, et ils n'ont pas de remplacement pour ce qu'on leur demande de démanteler.
Sur chaque dossier, les frictions s'accumulent. Ils n'ont même pas trouvé de consensus sur le plan d'investissement dans les infrastructures ou sur l'immigration. Donc la situation est très complexe, et encore compliquée par le fait que le président n'a aucune idée de la façon dont fonctionne le Congrès.
Les Républicains ne voient-ils pas dans la victoire de Trump une occasion historique, inespérée de faire passer leurs réformes ?
Si, et c'est ce qu'attendent d'eux beaucoup d'électeurs. A la Chambre des représentants, la hantise d'un congressman républicain est de voir l'aile droite du parti lui balancer dans les jambes un concurrent lors de la prochaine primaire. Les Républicains ne peuvent pas trop s'écarter de positions très conservatrices et, du coup, ils risquent de surjouer leur main, de vouloir trop en faire au Congrès et, ce faisant, de provoquer une réaction forte.
Les sénateurs n'ont pas les mêmes soucis, ils sont plus collégiaux, ils ne veulent pas se trouver empêtrés dans des sujets très controversés qui risquent de leur faire du tort politiquement.
L'élection de Trump n'a donc pas tout bouleversé ?
Ce qui n'a pas changé, c'est la polarisation des institutions.
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/l-amerique-selon-trump/20170119.OBS4017/le-congres-peut-il-etre-un-contre-pouvoir-face-a-trump.html#xtor=EPR-2-[ObsActu17h]-20170120
100 JOURS QUI POURRAIENT FAIRE BASCULER L'AMÉRIQUE : TRUMP AUX MANETTES
Et si Donald Trump, sur le point d'accéder aux plus hautes fonctions, mettait vraiment en œuvre ses propositions de campagne ?
De la santé au terrorisme, de l'économie à l'environnement, au lendemain de l'élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis, "l'Obs" avait fait un tour d'horizon de ses mesures phares. Petite piqûre de rappel à la veille de son investiture.
Ce que contient le très inquiétant programme de Donald Trump
L'Obamacare en sursis
C'est l'obsession des républicains du Congrès : à plus de soixante reprises, ils ont voté (sans succès) pour l'abolition de l'Affordable Care Act, la réforme de l'assurance-maladie que Barack Obama a eu toutes les peines du monde à faire adopter. Mais comment réduire en cendres l'Obamacare ? C'est plus facile à dire qu'à réaliser : plus de 25 millions d'Américains bénéficient de la loi, et certaines mesures sont populaires.
Donald Trump a promis d'en conserver deux. La première permet aux parents de faire bénéficier de l'assurance leurs enfants de moins de 25 ans. Son maintien ne pose pas de problème. La seconde est beaucoup plus problématique : elle interdit aux assureurs de refuser une couverture aux Américains souffrant d'un problème médical préexistant. La mutualisation des risques est au cœur de la philosophie d'Obamacare, et l'on voit mal comment conserver celle-ci tout en détruisant l'essentiel de l'édifice.
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/l-amerique-selon-trump/20170119.OBS4028/100-jours-qui-pourraient-faire-basculer-l-amerique-trump-aux-manettes.html#xtor=EPR-2-[ObsActu17h]-20170120
TRUMP INAUGURATION DAY. UNE MESSE CÉLÉBRÉE PAR LE TRÈS RADICAL PASTEUR JEFRESS !
Donald TRUMP, président de tous les américains demain? Il l’a promis. La présence de l’ultra-radical et très controversé, pasteur Robert JEFRESS invité à prêcher au cours du traditionnel service privé précédant l’ouverture des cérémonies publiques sème déjà la polémique.
Car ce pasteur évangélique, qui a vigoureusement soutenu Donald TRUMP, lors de sa campagne électorale, est tout sauf un prêcheur de paix, de concorde, d’ouverture et d’union nationale. A la tête d’une congrégation baptise de 12 000 membres à Dallas, Robert Jefress est un homme de combat, aux idées très radicales, affirmées, et qui font régulièrement le « bonheur » de ces fidèles et des téléspectateurs de FOX NEWS (chaine avec laquelle il a un contrat! ). Il ne cache pas son aversion pour l’ISLAM. En témoigne le « prêche » qu’il avait faite au lendemain des attentats de novembre 2015 en France…
« Ne faites pas d’erreur à propos de l’Islam, l’Islam n’est pas un autre moyen d’approcher Dieu. L’Islam est une « fausse » religion. Inspirée par Satan lui-même, dont Jésus a dit qu’il est venu pour voler, tuer et détruire… Les 8 terroristes (à Paris) n’ont pas agi en contrevenant aux leçons de l’Islam, Ils ont agi en accord avec les préceptes de l’Islam. Le Coran, le livre des musulmans est truffé de de versets invitant à tuer les infidèles, comme vous et moi ». Ce n’était pas sa première sortie du genre:… Et à ce jour on ne compte plus les déclarations vouant aux gémonies « la religion du diable ». Celle qui fait l’apologie -sic- de la pédophilie…
Bref pour le pasteur, toutes les outrances sont permises. Et malheur à ceux qui ne suivent sa voie. En 2012, il s’était déclaré hostile au vote pour le candidat républicain (et mormon) Mitt Romney, or pour Robert Jefress les mormons sont une « secte d’hérétiques ». Quand à Barack Obama, « il a pavé le chemin de l’Antéchrist »…
http://www.frederichelbert.com/20170120/inauguration-trump-day-le-tres-controverse-pasteur-jefress-fera-un-preche-prive
60 BONNES RAISONS DE DÉTESTER DONALD TRUMP
Que Donald Trump soit un garçon détestable n'est pas un scoop. Mais la longueur de la liste des raisons justifiant cette détestation reste surprenante.
Le 45e président des Etats-Unis est un personnage détestable. Mais nous ne pensions pas trouver autant de raisons pour le justifier.
1 - Il n'a pas la majorité du vote populaire ;
2 - La Russie est intervenue dans son élection ;
3 - Il patauge dans des conflits d'intérêts ;
4 - Il a utilisé les fonds de son organisation caritative pour se faire faire un portrait grandeur nature ;
5 - Il a refusé de séparer ses affaires publiques et ses affaires privées ;
6 - Il ne veut pas montrer ses déclarations fiscales, contrairement à tous ses prédécesseurs ;
7 - Il viole explicitement la clause constitutionnelle dite "des émoluments" et qui interdit de recevoir de l'argent d'une puissance étrangère ;
8 - Il malmène la "loi contre le népotisme" en nommant son gendre Jared Kushner conseiller spécial ;
9 - Il s'est vanté de la taille de son sexe ;
10 - Il affirme contre l'évidence que les conflits d'intérêts ne concernent pas le président des Etats-Unis, uniquement les parlementaires ;
11 - Il a eu des liens avec la mafia ;
12 - Il a fantasmé sur des relations sexuelles avec sa propre fille ;
13 - Il se vante d'obtenir des choses des hommes politiques en leur versant de l'argent ;
14 - Il s'est entouré de gens touchés par des problèmes éthiques ;
15 - Il veut mettre à bas l'assurance maladie mise en place par Obama ;
…
58 - Il a jugé que le massacre du Bataclan "aurait été différent" si les gens avaient porté des armes ;
59 - Il a menacé Hillary Clinton de la jeter en prison ;
60 - Il a des goûts de chiottes question déco.
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/l-amerique-selon-trump/20170120.OBS4120/60-bonnes-raisons-de-detester-donald-trump.html#xtor=EPR-3-[ObsDerMin]-20170120
DONALD TRUMP EST DEVENU LE 45E PRÉSIDENT DES ÉTATS-UNIS
Donald Trump est devenu officiellement le 45e président des Etats-Unis, ce vendredi.
Donald Trump est devenu ce vendredi 20 janvier 2017 le 45e président des États-Unis, prenant les rênes d’un pays profondément divisé, tant son style et ses propos, volontiers provocateurs, ont attisé les tensions.
Main gauche sur la bible, main droite levée, le magnat de l’immobilier, porté au pouvoir sur une rhétorique anti-élites, a prêté serment comme l’ont fait avant lui George Washington, Franklin D. Roosevelt ou John F. Kennedy.
« Je jure solennellement de remplir fidèlement les fonctions de président des États-Unis, et, dans toute la mesure de mes moyens, de sauvegarder, protéger et défendre la Constitution des États-Unis », a-t-il déclaré, sur les marches du Capitole, cravate rouge et visage grave.
La cérémonie, suivie en direct par des millions de personnes à travers le monde, a un goût de revanche pour l’homme d’affaires de New York dont l’annonce de candidature, en juin 2015, avait été accueillie par des ricanements, chez les républicains comme chez les démocrates.
Inquiétude et foule moins nombreuse
A 70 ans, sans la moindre expérience politique, diplomatique ou militaire, il succède à la tête de la première puissance mondiale au démocrate Barack Obama, 55 ans, sous le regard inquiet des alliés des États-Unis, échaudés par ses déclarations tonitruantes, parfois contradictoires.
http://www.lavenir.net/cnt/dmf20170120_00947527/l-investiture-de-donald-trump-le-45e-president-des-etats-unis-en-direct?utm_source=lavenir&utm_medium=newsletter&utm_campaign=soir&utm_content=general-news&M_BT=147938901970
DONALD TRUMP ET L’EUROPE : UN RÉVEIL SALUTAIRE
Avec ses positions tranchées et son attitude de défi vis-à-vis des autres puissances, le tonitruant homme d’affaire qui s’installe ce 20 janvier à la Maison-Blanche a braqué contre lui la plupart des pays européens. Il faut à présent transformer cette attitude commune en véritable politique, estime Bernard Guetta.
Pour l'Union européenne, Donald Trump est une véritable aubaine car, en quelques phrases, avec une remarquable efficacité, il vient de resserrer ses rangs, comme jamais depuis longtemps.
Donald Trump appartient à cette catégorie d’Américains qui n’ont jamais beaucoup aimé l’idée d’unité de l’Europe car ils y voient une menace pour la prééminence économique de leur pays. “L’Union a été partiellement construite pour battre les Etats-Unis commercialement. OK ?”, déclare-t-il dans son interview au Times et à Bild. Oui, OK. En créant le Marché commun, les Européens ont effectivement voulu s’affirmer sur la scène économique internationale et y sont même parvenus en faisant de l’Union la deuxième puissance économique du monde.
Donald Trump s’en réjouit si peu qu’il ajoutait aussitôt : ”Je ne me soucie donc pas vraiment de savoir si elle se séparera ou restera unie”, mais, en s’aventurant à prédire le succès du Brexit et la dislocation de l’Union et, surtout, à juger l’Otan “obsolète”, il s’est tout simplement tiré une balle dans le pied. http://www.voxeurop.eu/fr/2017/donald-trump-et-l-europe-5120637
ANDRÉ BERCOFF : « TRUMP AIME LA FRANCE, MAIS NE COMPREND PAS QUE NOTRE PAYS NE SE DÉFENDE PAS »
André Bercoff
Ecrivain, journaliste
Il fut journaliste à l'Express, directeur de la rédaction de France-Soir et directeur littéraire dans plusieurs maisons d'édition dont Belfond et Robert Laffont. Auteur d'une quarantaine de livres.
Donald Trump, lorsqu’il a récemment évoqué l’Europe, a mentionné l’Allemagne et le Royaume-Uni, mais pas la France. Est-ce à dire, comme l’avancent certains, qu’il n’aime pas la France ? Selon André Bercoff, c’est tout le contraire.
Vidéo > http://www.bvoltaire.fr/andrebercoff/trump-aime-france-ne-comprend-pays-ne-se-defende,307634?mc_cid=a36198fc3f&mc_eid=a5eb12b154
LA FORTUNE DE MARK ZUCKERBERG A BONDI DE 5 MILLIARDS DE DOLLARS EN 2017
Le patron de Facebook a bénéficié de la hausse du cours de l'action du réseau social, dynamisé par les rapports optimistes des analystes explique le magazine Forbes.
En voici un pour qui l'année 2017 démarre fort. Le patron de Facebook Mark Zuckerberg a vu sa fortune bondir de 5 milliards de dollars... en seulement deux semaines. "De loin le plus gros gain réalisé par qui que ce soit dans le monde", commente le magazine Forbes qui suit l'évolution des portefeuilles des plus grandes fortunes mondiales.
La raison d'un tel gain ? La publication d'une série de rapports optimistes de la part d'analystes sur l'avenir du réseau social. De plus, Facebook a reçu bonne presse ces derniers temps, notamment avec ses efforts pour lutter contre les fausses informations qui circulent sur le réseau social. Résultat, le cours de l'action est monté en flèche entre le 3 et le 13 janvier, profitant d'abord à son Pdg qui détient 410 millions d'actions de la société. http://www.latribune.fr/bourse/la-fortune-de-mark-zuckerberg-a-bondi-de-5-milliards-de-dollars-en-2017-631460.html#xtor=EPR-2-[l-actu-du-jour]-20170119
LA TROMPOSPHÈRE :
Plongée dans les réseaux de Donald Trump
Cliquez sur un avatar pour naviguer vers sa fiche profil.
http://atelier.leparisien.fr/donald-trump-reseau-gouvernement/#xtor=EREC-1481423573-[RedacTrump]-20012017-[]----2610631@1
La Petite Histoire n°39 : la campagne d’Italie de Bonaparte
En l’an 1796, la France se prépare à en finir avec la 1ère coalition. Carnot prépare une vaste offensive sur le Rhin, et une « opération de diversion » en Italie. Mais cette campagne, menée d’une main de maître par le jeune général Bonaparte, sera bien plus qu’une simple diversion.
http://www.tvlibertes.com/2017/01/17/13549/petite-histoire-39-italie-bonaparte
LES DOCUMENTS SECRETS ACCABLANTS DU FMI SUR LA GRÈCE
dans : Le Fil d'Actus
Nous mettons à la disposition du public francophone des documents tenus secrets par le FMI. Il s’agit de documents authentiques qui ont été mis à la disposition de la Commission pour la vérité sur la dette publique grecque par Zoe Konstantopoulou, présidente du Parlement grec du 6 février au 3 octobre 2015. Le contenu de ces 2 documents qui datent de mars et de mai 2010 est accablant pour le FMI.
Le compte-rendu officiel de la réunion du 9 mai 2010 au cours de laquelle la direction du FMI approuvé un crédit de 30 milliards € à la Grèce montre très clairement qu’un nombre élevé de membres de la direction ont exprimé de très fortes critiques à l’égard du programme que l’institution s’apprêtait à mettre en œuvre. Certains d’entre eux ont dénoncé le fait que le programme visait à sauver les banques privées européennes qui étaient créancières de la dette publique et privée grecque, principalement quelques grandes banques françaises et allemandes. Plusieurs d’entre eux ont dénoncé une politique qui reproduisait ce qui avait conduit à la crise argentine de 2001 et à la crise asiatique de 1996-1997 (voir encadré avec la citation du directeur exécutif argentin). Plusieurs dirigeants ont dénoncé le fait que le noyau dirigeant du FMI avait modifié à l’insu des autres membres du conseil d’administration une des règles fondamentales qui conditionnent les crédits alloués par le FMI à ses membres. En effet, pour qu’un crédit puisse être octroyé par le FMI, il faut démontrer que ce crédit et le programme qui l’accompagne rendront soutenable le remboursement de la dette. Vu que cette condition ne pouvait pas être satisfaite dans le cas de la Grèce étant donné que la direction du FMI et les autorités européennes refusaient de réduire la dette grecque et d’y faire participer les banques privées, la condition mentionnée plus haut a été supprimée en catimini. Elle a été remplacée par un nouveau critère : la nécessité d’éviter un risque élevé de déstabilisation financière systémique internationale.
http://www.tvlibertes.com/2017/01/18/13584/documents-secrets-fmi-grece-cadtm
QUIZ : CONNAISSEZ-VOUS BIEN L'HISTOIRE DES PRÉSIDENTS AMÉRICAINS ?
Jeux concours - Quiz
Après deux mandats et huit ans à la tête des Etats-Unis, Barack Obama s'apprêter à laisser sa place à Donald Trump. Ce passage de témoin est aussi l'occasion de parfaire ses connaissances sur l'histoire des présidents américains. Les connaissez-vous vraiment ? Faites le test !
http://www.ladepeche.fr/article/2017/01/16/2497536-quiz-connaissez-vous-bien-l-histoire-des-presidents-americains.html#xtor=
BRÉSIL: TRANSFERT DE PRISONNIERS POUR ÉVITER UN NOUVEAU MASSACRE
Nouveau massacre dans une prison brésilienne: 31 morts
Le massacre dans la prison de Manaus au Brésil, une "tragédie annoncée"
Guerre des gangs au Brésil: 56 détenus massacrés à Manaus
Les forces de l'ordre brésiliennes ont procédé mercredi au transfèrement d'environ 220 détenus de la prison d'Alcaçuz, près de Natal (nord-est), où un affrontement entre gangs rivaux a fait 26 morts ce week-end.
La police d'élite est entrée dans l'établissement peu après 14h00 locales (16h00 GMT) et les premiers prisonniers ont pris place dans des autobus vers 18h30, a rapporté un journaliste d'AFPTV sur place.
"Nous allons transférer les détenus avec le plus grand soin possible. L'objectif est de maintenir l'ordre et la tranquillité dans la prison", a expliqué peu avant l'opération le major Eduardo Franco, porte-parole des forces de l'ordre de l'État de Rio Grande do Norte.
Quatre autobus ont été mobilisés pour transférer vers une autre prison de l'Etat de Rio Grande do Sul 220 détenus appartenant à l'une des factions rivales qui menaçaient de s'entretuer à nouveau.
Dans le même temps, un nombre équivalent de prisonniers n'appartenant à aucune faction criminelle ont été conduits de cette autre prison à celle d'Alcaçuz, dans une sorte d'échange visant à apaiser les tensions.
Pendant l'opération de transfèrement, des compagnes de détenus ont tenté de bloquer la route. Elles ont été dispersées par la police avec des tirs de balles de caoutchouc.
"L'opération s'est bien passée, il n'y a pas eu de résistance des détenus", s'est félicité le responsable régional à la Sécurité, Caio Bezerra, cité par le site d'informations UOL.
"Nous avons fouillé tous les pavillons de la prison et nous avons trouvé des armes à feu, des gilets pare-balles et une grande quantité d'armes blanches", a-t-il ajouté.
http://www.lalibre.be/actu/international/bresil-transfert-de-prisonniers-pour-eviter-un-nouveau-massacre-5880595dcd70e747fb4c57d0?ncxid=45D78D4521CE4FB03E1F3CA8AD8B3E4E&m_i=mIEm_IC7zqaNUskM07m1XM%2BP_ydUf3NY9fVBoo6pZ9tuNzUQ1NpknnN6kBucdqNgu1W_IXJVZ61LAIT1TLlA7A1XiZgfsoymm8&utm_source=selligent&utm_medium=email&utm_campaign=&utm_content=&utm_term=_News+Libre+-+19-01-2017_
ÉTATS-UNIS : JULIAN ASSANGE VA-T-IL SE RENDRE ?
D'après WikiLeaks, son fondateur, réfugié depuis 2012 à l'ambassade d'Équateur à Londres, serait prêt à venir aux États-Unis si ses droits sont garantis.
Le fondateur de WikiLeaks Julian Assange est prêt à se rendre aux États-Unis, où il court le risque de lourdes accusations, à condition que ses droits soient garantis, a annoncé mercredi le site internet. Julian « Assange est prêt à venir aux États-Unis à condition que ses droits soient garantis », écrit WikiLeaks sur Twitter, à la suite de la décision de Barack Obama de commuer la peine de Chelsea Manning, condamnée en 2013 à 35 ans de prison pour avoir transmis plus de 700 000 documents confidentiels à WikiLeaks. Le site précise que Julian Assange pourrait s'exécuter même si « la Maison-Blanche dit maintenant que [la commutation de peine de] Manning n'était pas quid quo pro [donnant-donnant, NDLR] ». La semaine dernière, WikiLeaks avait déclaré que Julian Assange accepterait d'être extradé vers les États-Unis si le président américain faisait preuve de clémence envers Chelsea Manning. Mais des responsables de la Maison-Blanche ont affirmé qu'il n'existait aucun lien entre ce message et la décision de Barack Obama.
http://www.lepoint.fr/monde/etats-unis-julian-assange-va-t-il-se-rendre-19-01-2017-2098310_24.php?M_BT=438266583523&m_i=woFOVDICddGcIBrAX8SmeAX2uPkEmvEITxKO06PLU7QJuWtueCLfq6ID9xzeJ92InZgXNoggC9o54GTrGaFusvIhB5VwwR#xtor=EPR-6-[Newsletter-Matinale]-20170119
LABRO - INVESTITURE DE TRUMP : TOUT CE QUI VA CHANGER...
VIDÉO. À la veille de l'investiture du nouveau président, le journaliste revient sur un bouleversement à la fois "passionnant et inquiétant".
Par Le Point.fr
Donald Trump a remporté l'élection présidentielle américaine et à l'heure de son investiture, vendredi 20 janvier, rien n'est écrit. « On ne connaît pas vraiment cet homme, affirme l'écrivain et journaliste Philippe Labro. Et c'est en cela que sa présidence s'annonce à la fois passionnante et inquiétante. Cela peut être spectaculaire ou catastrophique. Cela peut être aussi la démonstration que les gens qu'il a choisis pour l'entourer et gouverner ont une vision de l'Amérique autre que ce qui s'est passé jusqu'ici. »
Dans tous les cas, il est clair, à deux jours de son investiture, que la Maison-Blanche de Donald Trump risque d'être très différente de celle de ses prédécesseurs, du rôle de la première dame jusqu'aux escapades présidentielles. Revue en détail.
http://www.lepoint.fr/invites-du-point/philippe-labro/investiture-de-trump-labro-tout-ce-qui-va-changer-19-01-2017-2098378_1444.php?M_BT=438266583523&m_i=aZVazOQ76Ij8o1tXxU_bQ3yhiGTFCPEQ0hCk2kpltTmWH8Jfk4LjVAFeuWOrf7y3zqeBGFHenc9pYVShF1Yr_hQp_Faaae#xtor=EPR-6-[Newsletter-Mi-journee]-20170119
EMPLOI : TRUMP FAIT CHANTER LES PATRONS
Le futur occupant de la Maison-Blanche menace les patrons s'ils ne créent pas d'emplois aux États-Unis. Inédit, brutal et, pour l'instant, efficace.
La carotte et, surtout, le bâton : en les rudoyant publiquement, Donald Trump met sous pression les patrons de multinationales qui se bousculent pour lui offrir des gages de bonne volonté et promettre des créations d'emplois aux États-Unis. Cette stratégie ultra-offensive détonne dans un pays où la sacro-sainte loi du marché protège a priori les entreprises d'un interventionnisme aussi direct. Mais elle semble avoir des résultats. Le constructeur automobile General Motors et le géant de la distribution Wal-Mart viennent ainsi d'ajouter leur nom à la longue liste des groupes qui ont promis de renforcer leurs activités aux États-Unis depuis la victoire de Donald Trump, parti en guerre contre les délocalisations.
Certains n'ont fait que recycler des investissements prévus de longue date, mais tous ont agi sous la pression d'un président élu prompt à utiliser Twitter pour faire réverbérer ses menaces de « taxe frontalière » contre les entreprises, au risque de plomber leurs cours de Bourse. « Les constructeurs automobiles et les autres, s'ils veulent faire des affaires dans notre pays, doivent recommencer à produire des choses ici. Victoire », a-t-il résumé dimanche dans un tweet. Dans le collimateur, Ford a renoncé début janvier à une usine au Mexique pour investir aux États-Unis tandis que Fiat Chrysler y a rapatrié la production d'un de ses modèles tout en annonçant la création de 2 000 emplois. D'autres ont suivi l'exemple dans l'automobile, notamment Toyota, mais également dans les nouvelles technologies (Sprint). Amazon a, lui, frappé un grand coup en annonçant 100 000 créations d'emplois aux États-Unis.
http://www.lepoint.fr/monde/etats-unis-trump-met-les-grands-patrons-au-pas-19-01-2017-2098312_24.php?M_BT=438266583523&m_i=21M3_u7Zr1HR7iZeOFVoCXRjkZ14l2k8O8m7DYQUGIBlVwxixSSl43cSB4kl37k3jdYSf8%2Bbgd4iRKprSSr7yqjl4QL22D#xtor=EPR-6-[Newsletter-Mi-journee]-20170119
«NEOPALPA DONALDTRUMPI», LA MITE NOMMÉE EN RÉFÉRENCE À LA COIFFURE DE DONALD TRUMP
Un scientifique a nommé une mite en s’inspirant de Donald Trump à cause de la coiffure de ce papillon de nuit ressemblant à celle du futur président américain.
Le «Neopalpa donaldtrumpi» a été découvert par un chercheur canadien, Vazrick Nazari, qui s’est dit frappé par la ressemblance entre les écailles dorées sur la tête de la mite et la chevelure du magnat de l’immobilier.
Il dit aussi avoir choisi le nom de ce petit papillon de nuit de 9 millimètres par souci écologique, afin d’attirer «davantage l’attention sur la protection de fragiles habitats aux États-Unis qui abritent encore beaucoup d’espèces inconnues», a écrit M. Nazari dans une étude publiée mardi dans la revue zoologique ZooKeys.
http://www.lavenir.net/cnt/dmf20170119_00946876/neopalpa-donaldtrumpi-la-mite-nommee-en-reference-a-la-coiffure-de-donald-trump?utm_source=lavenir&utm_medium=newsletter&utm_campaign=daily&utm_content=general-news&ID=539393&POSTALCODE=g1x4v6
DONALD TRUMP A INVITÉ DEUX DÉLÉGATIONS DE « COLONS » ISRAÉLIENS À SON INVESTITURE
Voilà un signe très fort. Pour bien montrer au monde — et à l’ONU — qui est le nouveau chef du village mondial, et rappeler que les Etats-Unis sont la superpuissance du monde, et non un Etat néfaste à marginaliser comme Obama a tenté de le faire, Donald Trump a fait un geste extrêmement fort en invitant ceux que l’UE, l’ONU et la gauche appellent « colons » — et Dreuz a démontré qu’ils sont légitimement installés sur leurs terres ancestrales.
Deux délégations de colons israéliens — pardonnez-moi d’utiliser cette expression, les plus astucieux comprendront que c’est à dessein — sont parties à Washington, D.C. cette semaine pour assister à la cérémonie d’investiture de Donald Trump.
Existe-t-il de meilleurs moyens pour dire à l’ONU, dont le Conseil de sécurité vient de voter la résolution 2334 qui interdit aux juifs de poser le pied et de vivre dans cet endroit du monde – aucun autre être humain s’est vu refuser par l’ONU le droit d’habiter où il veut – et aux 70 membres de la conférence de Paris, que l’Amérique de Donald Trump ne considère pas les territoires disputés comme appartenant aux Palestiniens, ou en tous cas, pas comme un obstacle à la paix ?
http://www.dreuz.info/2017/01/18/donald-trump-a-invite-deux-delegations-de-colons-israeliens-a-linvestiture-presidentielle/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+drzz%2FPxvu+%28Dreuz%29
L’INVESTITURE DE DONALD TRUMP DÉMASQUE LES GAUCHISTES ENNEMIS DE LA DÉMOCRATIE
Mouvements pour les droits civils, anarchistes, Black Lives Matter : tout ce beau monde démocratique s’allie pour cracher sa détestation du futur président Donald Trump, le fasciste, le raciste, le misogyne, coupable de tous les vices et source de danger planétaire.
http://www.dreuz.info/2017/01/18/linvestiture-de-donald-trump-demasque-les-gauchistes-ennemis-de-la-democratie/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+drzz%2FPxvu+%28Dreuz%29
DÉMOCRATIE AMÉRICAINE
Le président, les élections et les partis
Les États-Unis se présentent à leur naissance comme une fédération de treize États autonomes, jaloux de leurs prérogatives, bien que leurs élites partagent la même culture et les mêmes idéaux.
La Constitution, adoptée le 17 septembre 1787, se montre respectueuse de ce fédéralisme. Elle instaure une stricte séparation des pouvoirs :
- pouvoir législatif : la Chambre des représentants et le Sénat sont en charge de la rédaction des lois,
- pouvoir exécutif : un président est en charge de leur exécution,
- pouvoir judiciaire : la Cour Suprême veille au respect de la Constitution dans les décisions législatives, exécutives et judiciaires.
Le premier président, George Washington, est élu par acclamations. Mais très vite, sous sa présidence, apparaissent des clivages idéologiques entre les Pères fondateurs de la Constitution. Il s'ensuit l'apparition des premiers partis politiques.
À la Maison Blanche, les successeurs de Washington étendent peu à peu leurs prérogatives. C'est la conséquence des crises et des guerres qui nécessitent une réaction rapide et ne supportent pas la lenteur des procédures d'assemblée.
C'est ainsi que, sans rien toucher ou presque à la Constitution, le pouvoir central, établi à Washington, se renforce progressivement cependant que les présidents accroissent peu à peu leur autorité jusqu'à devenir aujourd'hui le pivot de la vie politique nationale et de la diplomatie mondiale.
https://www.herodote.net/histoire/synthese.php?ID=311&ID_dossier=470#discours
MEXIQUE : POURQUOI LES PRÊTRES SONT-ILS VICTIMES DE LA VIOLENCE ?
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Conseil de l'Europe : la dimension religieuse du dialogue interculturel
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11-RUSSIE
USA, EUROPE, CHINE : LA GUERRE COMMERCIALE A-T-ELLE COMMENCÉ ?
La Tribune publie chaque jour des extraits issus de l'émission "28 minutes", diffusée sur Arte. Aujourd'hui, la guerre commerciale a-t-elle commencé ?
L'édition 2017 du forum économique mondial a démarré dans un contexte inédit mardi à Davos. Le passage de relai entre les deux présidents américains, les déclarations de Donald Trump sur la remise en cause du libre échange et ses velléités de protectionnisme ont mis la pagaille. Dans ce contexte très tendu, les inquiétudes portent sur les rivalités commerciales entres les puissances mondiales : États-Unis, Europe et Chine. Les représentants de cette dernière se sont d'ailleurs déplacés en masse à Davos et la présence du président Xi Jinping est un signal fort de la part de celui qui se positionne comme l'arbitre de la stabilité économique mondiale.
On en débat avec l'essayiste et économiste Nicolas Bouzou, Elvire Fabry, politologue et chercheure à l'Institut Jacques Delors et David Cayla, Économiste et maître de conférences à l'Université d'Angers.
http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/usa-europe-chine-la-guerre-commerciale-a-t-elle-commence-631519.html#xtor=EPR-2-[l-actu-du-jour]-20170119
12-BOUDDHISME
13-CHINE
USA, EUROPE, CHINE : LA GUERRE COMMERCIALE A-T-ELLE COMMENCÉ ?
La Tribune publie chaque jour des extraits issus de l'émission "28 minutes", diffusée sur Arte. Aujourd'hui, la guerre commerciale a-t-elle commencé ?
L'édition 2017 du forum économique mondial a démarré dans un contexte inédit mardi à Davos. Le passage de relai entre les deux présidents américains, les déclarations de Donald Trump sur la remise en cause du libre échange et ses velléités de protectionnisme ont mis la pagaille. Dans ce contexte très tendu, les inquiétudes portent sur les rivalités commerciales entres les puissances mondiales : États-Unis, Europe et Chine. Les représentants de cette dernière se sont d'ailleurs déplacés en masse à Davos et la présence du président Xi Jinping est un signal fort de la part de celui qui se positionne comme l'arbitre de la stabilité économique mondiale.
On en débat avec l'essayiste et économiste Nicolas Bouzou, Elvire Fabry, politologue et chercheure à l'Institut Jacques Delors et David Cayla, Économiste et maître de conférences à l'Université d'Angers.
http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/usa-europe-chine-la-guerre-commerciale-a-t-elle-commence-631519.html#xtor=EPR-2-[l-actu-du-jour]-20170119
14-VARIA
LE NUMÉRIQUE TRANSFORME-T-IL LA PARTICIPATION CITOYENNE ?
Le numérique serait-il la réponse ? Le remède à la crise que traverse le système représentatif à la base de nos démocraties ? C’est en tout cas la promesse ou, pour le moins, l’ambition affichée par les civic tech : cet ensemble hétérogène d’initiatives numériques visant la participation citoyenne. La montée des populismes, l’abstentionnisme et le discours « anti-système » sont de fait des symptômes qui témoignent d’une demande (insatisfaite) de représentation et de renouvellement des pratiques politiques – autrement dit d’une aspiration, autant (si ce n’est plus) que d’une « fatigue » démocratique. En ce sens, les civic tech peuvent être considérées comme une réponse. Elles offrent du moins une voie. Une voix surtout ! Du pétitionnement en ligne aux plateformes de consultation citoyenne, d’interpellation des élus, voire de co-construction de la décision politique, l’outil numérique sert des initiatives qui ont en commun la possibilité donnée au citoyen lambda de peser sur l’agenda politique. Mais de quel lambda parle-t-on ? Et de combien pèse-t-il davantage ?
http://www.strategie.gouv.fr/evenements/numerique-transforme-t-participation-citoyenne
COURTE-VUE (FIFI ABOU DIB LIBAN)
Au milieu de nos quinze années de guerre, de très nombreux enfants de Beyrouth étaient diagnostiqués myopes. C'était un phénomène étrange dont l'origine ne se justifiait ni par l'hérédité ni par le surmenage scolaire, pratiquement inexistant. Les médecins avaient une explication simple: ces gamins confinés entre quatre murs ne savaient plus regarder au loin. On leur recommandait des séjours à la montagne, au moins pour que leurs yeux respirent. La guerre finie, à peine se réhabituait-on au grand air, à peine redécouvrait-on la mer que commençaient à se dresser les tours de la reconstruction. Les légendaires balcons de Beyrouth ne donnaient plus, au mieux, que sur d'autres balcons. La mer appartenait bien sûr à tous, mais la vue en avait été vendue. « Prise », comme on dit dans le jargon immobilier, par quelques privilégiés et rendue imprenable aux autres. Qu'importe, on pouvait encore y aller, à la mer, se poser sur le sable de Ramlet el-Bayda qui accueillait au printemps un émouvant ballet de cerfs-volants. On pouvait, sur cette belle étendue chaude et blonde, frayer avec ses contemporains et laisser son regard vagabonder jusqu'à l'horizon ; savourer, au crépuscule, le spectacle le plus fabuleux et le plus gratuit du monde ; et puis imaginer, au cœur de la nuit qui confond le ciel et l'eau, le soleil se lever sur New York. Qu'est-il advenu de Ramlet el-Bayda? L'accès à la mer est un droit imprescriptible et inaliénable, comme chacun sait. Mais rien ni personne n'a…
https://www.lorientlejour.com/article/1030092/courte-vue.html
SUSPENSION DU PARRAINAGE DE RÉFUGIÉS AU QUÉBEC
L’année 2016 fut une année record pour l’accueil de réfugiés au Canada, Trudeau ayant fait entrer 39 671 migrants syriens durant cette période. Evidemment, un tel afflux a mis une pression énorme sur les gouvernements provinciaux et les organismes de charité qui n’étaient pas prêts à gérer un tel tsunami. C’est pourquoi le gouvernement du Québec vient [...]
http://fr.novopress.info/202920/suspension-du-parrainage-de-refugies-au-quebec/
1-DIRECT DU VATICAN 2-FRANÇOIS & ÉGLISE 3-OECUMÉNISME 4-LITURGIE 5-SPIRITUALITÉ 6-ÉTHIQUE 7-LAICITÉ 8-ISLAM 9-USA-CUBA 10-BOUDISME 11-VARIA
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1- EN DIRECT DU VATICAN
ZENIT LE MONDE VU DE ROME
Les titres du mercredi 18 janvier 2017
« La Semaine de prière pour l’unité des chrétiens commence aujourd’hui », rappelle le pape
Vêpres oecuméniques présidées par le pape le 25 janvier à Saint-Paul
« Quand les choses deviennent sombres, il faut davantage de prière! » (traduction complète)
Catéchèse sur l’espérance dans l’Ancien Testament: l’expérience du prophète Jonas
Moyen-Orient: «Soyez persévérants dans la prière»
Message aux visiteurs de langue arabe
L’expérience de la mort imminente, occasion d’espérer: catéchèse en français
Synthèse en français de la catéchèse sur l’espérance et Jonas
Les bureaucraties ne sauveront pas l’Europe, déclare le pape François
Les voyages en Europe, entretien avec Andrea Tornielli (2)
Les papes et le dialogue entre catholiques et juifs, par le p. Hofmann (2/3)
Aucun pape « n’a visité autant de synagogues que Benoît XVI »
« Qui est Dieu pour vous ? » réponse de Martin Scorsese au p. Spadaro SJ
Entretien dans la Civiltà Cattolica (Parole et Silence) (5)
Unité des chrétiens: le thème de la réconciliation choisi par les catholiques et les luthériens
Début de la Semaine annuelle de prière pour l’unité
A LA UNE DE RADIO VATICAN MERCREDI 18 JANVIER 2017
Audience : devant le danger, découvrir le besoin d'espérer en Dieu
Vatican
La famille dominicaine réunie en congrès à Rome
Semaine de prière pour l'Unité des chrétiens : le regard du Cardinal Koch
Eglise
Mexique : pourquoi les prêtres sont-ils victimes de la violence ?
Philippines : l'Eglise se mobilise contre la guerre anti-drogue du président
Suisse : les évêques créent un service spécialisé en soins palliatifs
Monde
La coordination Terre Sainte achève sa visite : témoignage de Mgr Dubost
Pour le grand imam d'Al-Azhar, la dhimmitude est un concept anachronique
Le centre de l'Italie touché par de nouvelles secousses sismiques
A LA UNE DE RADIO VATICAN JEUDI 19 JANVIER 2017
La diplomatie du Saint-Siège expliquée à Davos par le cardinal Parolin
VaticanPape François : la vie chrétienne est une lutte
- Le Pape encourage les chrétiens de Finlande à renforcer leurs liens
- L'histoire des Jubilés exposée au Sénat italien
- Rencontre de la commission de travail entre le Saint-Siège et Israël
- Aider les étudiants irakiens déplacés à Kirkouk
- Unité des chrétiens : les fruits de la visite du Pape en Suède
Accès à tous les titres du jour : http://us7.campaign-archive1.com/?u=e747b6da5b523d93de77f3f8b&id=f2663dad99&e=72f681e023
Sélection de titres :
Avortement : et le couple dans tout ça ?
Quand on évoque l'IVG, seule la femme est généralement mentionnée. Pourtant le lien conjugal en pâtit également...
Video. Identitaire : le mauvais génie du christianisme ?
Retrouvez le Facebook Live d'Aleteia avec Erwan Le Morhedec et Alexandre Meyer.
Les secrets d’un père abbé trappiste pour vivre pleinement sa foi chrétienne (1/2)
Le bonheur est à portée de main.
Pape François : « Plus de prières, et il y aura plus d’espérance ! »
À l’audience générale, le Saint-Père a donné un nouvel enseignement sur l’espérance chrétienne.
Parmi les sept merveilles du monde antique, une seule existe encore
Découvrez des anecdotes inédites sur ces monuments emblématiques !
Les chrétiens invités à prier pour leur unité du 18 au 25 janvier
Sous le signe de Luther, 500 ans après la réforme, et le rapprochement du Pape avec les luthériens, la semaine de prière pou
Le Coran lu dans la cathédrale de Glasgow : une fausse bonne idée
Lors d'un office anglican, un lecteur a prononcé une sourate du Coran qui affirme que Jésus n'est pas le fils de Dieu.
Redonner du sens à un monde qui bientôt n’en aura plus
Curieusement, les théologiens catholiques qui se penchent sur les questions soulevées par le transhumanisme sont pour l'instant peu …
ZENIT LE MONDE VU DE ROME
Les titres du jeudi 19 janvier 2017
France: le pape encourage la « Marche pour la Vie »
Il encourage à « oeuvrer sans relâche » pour la culture de la vie
Séisme et neige en Italie: le pape se tient informé de la situation
Il appelle « continuellement » les évêques des diocèses concernés
Œcuménisme: Martin Luther voulait « renouveler l’Église », non la diviser, souligne le pape
Audience à une délégation œcuménique de l’Église luthérienne de Finlande
Le « cœur » de l’Année jubilaire est la rencontre avec « la bonté de Dieu »
Le pape remercie le Sénat italien pour son exposition sur l’histoire des jubilés
La vie chrétienne, une « lutte » entre « le confort et le service des autres »
Messe matinale à Sainte-Marthe
États-Unis: soutien du pape à la lutte contre la traite des êtres humains en Louisiane
Un projet commun des catholiques et de l’État de la Louisiane
Saint-Siège et Israël: de nouvelles possibilités de coopération envisagées
Session plénière de la Commission de travail, à Jérusalem
«Redonner âme à l’Europe!»: intervention du card. Parolin à Davos
Le Secrétaire d’Etat du Saint-Siège au Forum mondial de l’économie
Les papes et le dialogue entre catholiques et juifs, par le p. Hofmann (3/3)
Le pape François, un « fils de Nostra aetate »
France: le cardinal Parolin à Lourdes pour la Journée mondiale du malade
Il représentera le pape dans la cité mariale le 11 février
Académie pour la vie: Tout être humain mérite de savoir qu’il est précieux
Le pape reçoit Mgr Paglia, président
La miséricorde, « l’œuvre de Jésus », par le card. Tagle
Le cardinal Barbarin parle de la genèse des Congrès de la miséricorde
Chine: le Vatican souhaite que l’Eglise locale mène « une vie normale »
Mais cela prendra du temps, estime le cardinal Parolin
Migrants: tout le monde a le droit de chercher une vie meilleure, souligne le card. Parolin
Attitude d’accueil et intégration
La sécurité du pape François en question
Interview d’Andrea Tornielli (3)
« Comment fait le prêtre pour dépasser son ego ? Son orgueil ? », se demande Martin Scorsese
Entretien dans la Civiltà Cattolica (Parole et Silence) (6)
À LA UNE DE RADIO VATICAN VENDREDI 20 JANVIER 2017
Le Pape François écrit au président américain Donald Trump
Vatican
Le Pape reçoit le Président du Paraguay en audience
Homélie du Pape François: changer de mentalité et de vie
La Marche pour la Vie en France soutenue par le Pape François
Eglise
Les JMJ de Panama auront lieu du 22 au 27 janvier 2019
Au Pérou, les évêques rappellent leur opposition à la corruption
Anglicans, Luthériens et Catholiques : reconstruire l'unité
Monde
Donald Trump: Un businessman à la Maison Blanche
Primaire de gauche: crise profonde au sein du Parti Socialiste
Avalanche en Italie: les secours toujours à l'oeuvre
2-FRANÇOIS & ÉGLISE
DE PAUL VI À FRANÇOIS – LE DIALOGUE DES PAPES AVEC LES JUIFS
Le 17 janvier est la journée traditionnelle du judaïsme et du dialogue entre juifs et catholiques. Les relations entre l’Eglise catholique et le peuple de la première Alliance n’ont pas toujours été un long fleuve tranquille. Elles étaient même, « in illo tempore » plutôt mal engagées avec une persécution systématique des juifs contre les chrétiens.
Des siècles de défiances, voire de haine et de mépris (réciproque) ont cloisonné les juifs comme les catholiques dans leurs propres mondes. Le soutien du pape Pie XII aux juifs pendant la guerre fut une des pierres les plus importantes de ce décloisonnement. La très controversée déclaration conciliaire Nostra Aetate se voulait en être une nouvelle.
Paul VI, en 1964, dès avant la déclaration, parue en 1965 se rendit, on s’en souvient, en Terre Sainte, ouvrant un désormais passage obligé de ses successeurs.
Radio Vatican revient dans un long article sur cet engagement des papes dans le dialogue avec les juifs. Un engagement souvent délicat, aux couleurs symboliques propres à chaque pontife qui passe par une visite à la synagogue de Rome.
http://www.infocatho.fr/de-paul-vi-a-francois-le-dialogue-des-papes-avec-les-juifs/
MESSAGE DU PAPE, LA DOCTRINE SOCIALE, UNE MANIÈRE D’ÊTRE ENSEMBLE À L’ÉCOLE DE MARIE
Le pape a adressé, ce jeudi soir, 24 novembre, un message vidéo aux participants du “Festival de la Doctrine sociale de l’Eglise” organisé en Italie, à Vérone, de ce 24 au 27 novembre 2016. Le titre de la rencontre est : « Au milieu des gens ».
Commentant le thème de ce festival, le Saint-Père a donné une clef de lecture de cette doctrine sociale de l’Eglise que beaucoup regardent comme un ensemble de recettes toutes faites. Bien loin de là, le pape rappelle que la doctrine sociale est avant tout la foi vécue au quotidien dans un discernement de la rencontre, à la lumière de la doctrine sociale de l’Eglise. C’est ainsi qu’il invite à regarder Marie être au milieu des autres.
Je vous salue tous cordialement vous qui participez au sixième « Festival de la Doctrine sociale de l‘Eglise ».
Le thème de cette année est : « Au milieu des gens », ce qui exprime une grande vérité : nous sommes faits pour être au milieu des autres, comme je le rappelais au lendemain de mon élection comme évêque de Rome.
Notre humanité s’enrichit beaucoup si nous sommes avec tous les autres et en quelque situation qu’ils soient. C’est l’isolement qui fait mal, et non le partage.
L’isolement développe la peur et la méfiance et il empêche de jouir de la fraternité.
Nous devons bien nous dire que l’on court plus de risques quand nous nous isolons que quand nous nous ouvrons à l’autre : la possibilité de nous faire du mal ne réside pas dans la rencontre mais dans la fermeture et le refus. Cela vaut aussi
http://www.infocatho.fr/message-du-pape-la-doctrine-sociale-une-maniere-detre-ensemble-a-lecole-de-marie/
CLÔTURE DU JUBILÉ DE L’ORDRE DOMINICAIN
C’est ce samedi 21 janvier 2016, en la basilique Saint-Jean-de-Latran à Rome, que le Pape François présidera la messe solennelle de clôture du Jubilé des 800 ans de la fondation de l’Ordre des Dominicains. Le 21 janvier 1217, Saint Dominique reçut du pape Honorius III la Bulle Gratiarum Omnium Largitori, qui mentionnait pour la première fois “l’Ordre des Prêcheurs”. L’anniversaire de ce document papal a donc été choisi comme date de clôture du Jubilé Dominicain.
http://www.infocatho.fr/cloture-du-jubile-de-lordre-dominicain/
LA DÉMOCRATIE DOMINICAINE UN LIBÉRALISME RIGOUREUX ET FRATERNEL
Alors que nous achevons le jubilé des 800 ans de l’ordre prêcheur, alors que nous entrons dans une période électorale, voici un petit aperçu de la célèbre démocratie dominicaine.
La réputation de l’Ordre dominicain est marquée par un paradoxe. En effet, il encourt le reproche, qui n’est que partiellement exagéré, d’avoir fourni à l’Église une bonne partie du personnel des tribunaux de l’Inquisition. En même temps, il est reconnu comme l’Ordre dont les structures expriment dès l’origine un attachement singulier aux libertés démocratiques. Les constitutions dominicaines rédigées entre 1216 et 1221 ont pu être appelées, à juste titre, une cathédrale de droit constitutionnel (Léo Moulin, Le monde vivant des religieux, Calmann-Lévy, Paris 1964, p. 114).
Les premières constitutions dominicaines furent fondées sur un véritable système parlementaire et sur ce que, plus tard, on pourra appeler l’équilibre des pouvoirs législatif et exécutif. Les législations (constitutions) qui règlent la vie dominicaine, comme l’élection des supérieurs, sont le fruit d’assemblées appelées Chapitres. Ceux-ci se réunissent régulièrement.
À la base, dans chaque couvent, tous les religieux profès participent à l’élection du prieur. Sa fonction est temporaire (3 ans). Elle ne peut être renouvelée qu’une seule fois immédiatement après un premier terme. À leur…
http://www.infocatho.fr/la-democratie-dominicaine-un-liberalisme-rigoureux-et-fraternel/
UN GRAND MANITOU DU CONTRÔLE DES NAISSANCES AU VATICAN
Vatican : la parole est au théoricien de la bombe démographique et de l’avortement forcé
L’homme, figure phare du contrôle des naissances, vient donner des leçons au Vatican sur la façon de sauver la planète en sacrifiant les hommes. Cela semble incroyable et pourtant c’est vrai. Nous parlons de Paul R. Ehrlich, biologiste américain devenu célèbre en 1968 avec le livre « The Population Bomb », la bombe démographique. Ce fut le début d’une gratifiante (pour leurs auteurs) saison de publications éco-catastrophique dans lesquelles l’homme était la véritable cible.
En instillant la peur d’une explosion démographique incontrôlée, Ehrlich et combien d’autres qui l’ont suivi ont incité les gouvernements et les organisations internationales à prendre des mesures drastiques de contrôle de la population : la stérilisation et l’avortement forcé sont depuis devenus normaux dans les pays en voie de développement. Pour ne citer qu’un exemple, on estime à 400 millions le nombre des enfants qui ne sont pas nés en Chine grâce aux suggestions d’Ehrlich et compagnie, et des dizaines de millions de filles ont été victimes d’avortements sélectifs (étant donné le choix, en Chine mais aussi en Inde et dans d’autres pays, où, pour des raisons culturelles et économiques, les familles donnent la préférence aux garçons).
S’il y avait une justice, le Dr Ehrlich devrait être jugé pour crimes contre l’humanité mais bien au contraire, 39 ans après, il reçoit l’honneur d’entrer en grandes pompes au Vatican, invité par les Académies pontificales des Sciences et des Sciences Sociales guidées par Mgr Marcelo Sanchez Sorondo. L’occasion est un symposium au sujet de l’extinction biologique : « Comment sauver le monde naturel dont nous dépendons » tel est le titre de ce symposium qui aura lieu du 27 février au 1 mars. http://www.infocatho.fr/un-grand-manitou-du-controle-des-naissances-au-vatican/
ANTOINE, SATAN ET LES ANIMAUX DU DÉSERT D’EGYPTE (PARTIE 2)
Nous publiions hier, à l’occasion de sa fête la première partie de cette présentation de saint Antoine et des animaux du désert. Aujourd’hui Françoise Thelamon nous invite à entrer dans le combat du moine.
Le combat sans peur du moine
« Seul en tel désert, il n’avait pas peur quand les démons l’attaquaient, ni ne redoutait la férocité de tant de bêtes sauvages, quadrupèdes et reptiles (cf Ac, 10, 12) qui se trouvaient là […] Mais comme il est écrit il avait vraiment confiance dans le Seigneur. »
Et pourtant le combat est effrayant et dangereux, notamment quand Antoine doit affronter les bêtes réputées les plus féroces : les hyènes : « Comme il veillait la nuit, le diable lança contre lui des bêtes sauvages (thèria), et presque toutes les hyènes de ce désert sorties de leurs tanières l’entourèrent : il se trouvait au milieu d’elles. Chaque bête ouvrait la gueule et menaçait de le mordre. Lui comprenant l’artifice de l’Ennemi, leur dit à toutes : ‘Si vous avez reçu pouvoir contre moi (cf Mt 10, 1) je suis prêt à me laisser dévorer par vous ; mais si vous avez été subornées par des démons, ne vous attardez pas, retirez-vous, car je suis serviteur du Christ (cf Rm 1, 1 ; Gal 1, 10 ; Phil 1, 1)’. A ces mots d’Antoine, elles prirent la fuite, chassées par sa parole comme par un fouet (Jb 5, 21) ». L’efficacité de la parole de celui qui proclame son appartenance au Christ est sans appel.
Tentations et métamorphoses plus douces existent aussi. Il arrive que le démon use de phantasmes d’autant plus pernicieux qu’ils sont moins effrayants ou moins agressifs ainsi une bête hybride.
Ayant épuisé en vain contre Antoine toutes les formes d’animaux les plus féroces possibles, le Diable lui-même se manifeste sous une forme hybride, mi-homme mi-bête : « Il vit une bête (thérion) d’apparence humaine jusqu’aux cuisses mais ayant des jambes et des pieds comme ceux d’un âne. Antoine se contenta de se signer et dit : ‘Je suis serviteur du Christ (Rm 1,1). Si tu as été envoyé contre moi, me voici’. La bête (thérion) avec ses démons s’enfuit, si rapidement qu’elle tomba et mourut. La mort de la bête était la chute des démons. Ils s’efforçaient par tous les moyens possibles de lui faire quitter le désert, mais ils n’y réussirent pas » commente alors Athanase. De même que, au désert, le Diable avait épuisé différentes tentations face à Jésus avant de reconnaître sa défaite, face à Antoine il a eu recours à tout le bestiaire du désert pour tenter de le faire renoncer à sa vocation : sévices corporels, apparitions terrifiantes n’ont pas eu raison du serviteur du Christ qui en finissant par chasser les hyènes furieuses puis l’onocentaure immonde manifeste un triomphe continu sur le diable par le nécessaire discernement des esprits auquel il accède par l’oraison et l’ascèse. Il acquiert ainsi le pouvoir que Dieu avait donné à Adam avant la faute.
« Les bêtes sauvages seront en paix avec toi » (Jb 5, 23) : avec les bêtes du désert une sociabilité réconciliée peut s’établir
http://www.infocatho.fr/antoine-satan-et-les-animaux-du-desert-degypte-partie-2/
DU 11 FÉVRIER AU 13 MAI, DE LOURDES À FATIMA
L’abbé Laurentin, dès le début de sa carrière de théologien marial, a comparé Lourdes et Fatima (Cf. Sens de Lourdes, pp. 91 à 105). À Lourdes, les apparitions ont lieu à l’entrée en Carême : on pense à Jean-Baptiste au désert parlant aux cœurs pour lesquels les vérités anciennes sont devenues bien floues ; la source mène ici au Jourdain. À Fatima, l’enfer est évoqué avec l’Au-delà : l’été arrive, l’air et le feu sont dans le miracle du soleil.
Au cours des XIXe et XXe siècles, le message marial élargit son auditoire. À la Rue du Bac, Notre Dame parle dans l’intimité d’une chapelle ; à Lourdes, quelques personnes s’assemblent autour de la grotte ; à Fatima, la grosse foule du 13 octobre annonce les milliers et millions de pèlerins aux 13 de chaque mois, anticipant sur les voyages pastoraux des papes récents qui remuent la terre entière. On dirait que Marie agit et fait agir Pierre en crescendo sur l’humanité : « Lourdes nous ramène aux préludes de l’Incarnation », écrit Laurentin. « Fatima nous entraîne vers les perspectives eschatologiques » (p. 105). Marie montre là sa grande pédagogie, avec des moyens fort simples. Elle s’adresse avec naturel aux enfants, sans rien de forcé. Elle échange aussi par des signes qui touchent profondément l’âme sans omettre le corps, nous menant des choses visibles vers les invisibles.
« La Vierge vient crier plus fort à nos oreilles de sourds, assourdis par les bruits extérieurs du monde, ce que nous ne savons plus entendre, éclairer de lumière vive à nos yeux obscurcis par le péché, ce que nous ne savons plus voir », écrivait aussi l’abbé Laurentin (op. cit., p. 93). « Prière et pénitence », Marie ramène ainsi selon le futur Benoît XVI, « à la simplicité qui est au centre, à l’essentiel, à la conversion, à la foi, à l’espérance et à la charité » (Card. J. Ratzinger, Voici quel est notre Dieu, p. 219). Avec une ingénuité enfantine, Marie se présente comme modèle pour l’Église, petite lucarne toujours ouverte sur le Ciel. Elle nous livre peu de paroles, mais qui nous disent tant de choses ; elle n’est jamais laconique. À Pontmain, son message s’imprime à ses pieds, lettre après lettre, mais quel impact ! À Fatima, elle parle, le petit François n’en entend qu’une partie, mais comprend tout, en grand contemplatif qu’il était déjà (Cf. Cahiers d’Édifa, n° 11, 15 août 2000, p. 64-67).
http://www.hommenouveau.fr/1894/religion/du-11-fevrier-au-13-mai--de-lourdes-a-fatima.htm
LE PAPE SOUTIENT LA MARCHE POUR LA VIE
Ce n'est pas la première fois que le Pape François soutient la Marche pour la Vie. On sait tout son amour pour la vie naissante. Chaque semaine, au cours de l'audience du mercredi, il bénit des mamans qui attendent un enfant. Dimanche 15 janvier (photo ci-contre), lors de sa visite dans une aproisse de Guidonia, il a béni des mamans enceintes.
Cette année, le soutient du Saint-Père revêt un caractère bien particulier : Dans l'Eglise, elle est marquée par le centenaire des apparitions de Notre-Dame à Fatima. Lorsqu'on lit les enseignements de Jean Paul II et Benoit XVI à Fatima, il est clair que la vie et la famille sont au centre du message de Notre-Dame à Fatima : appel à la prière, à la conversion, au sacrifice pour la conversion des pécheurs.
Puis, en France; nous vivons une année électorale. Et le soutient vient au moment où le gouvernement veut faire taire, par la "loi d'entrave à l'avortement" les personnes qui veulent aider les couples, les femmes seules, attendant un enfant. C'est un encouragement pour chacun de nous à servir la vie naissante, la protéger, la défendre, écouter les engaoisses, la solitude et être le bon samaritain dont parle souvent le Pape François.
http://www.evangelium-vitae.org/actualite/3078/le-pape-soutient-la-marche-pour-la-vie.htm
DOCUMENT PRÉPARATOIRE AU SYNODE DES EVÊQUES 2018 : LES JEUNES, LA FOI ET LE DISCERNEMENT VOCATIONNEL
Introduction
« Je vous dis cela pour que ma joie soit en vous et que votre joie soit complète » (Jn 15, 11) : tel est le projet de Dieu pour les hommes et les femmes de tout temps et donc aussi pour tous les jeunes hommes et les jeunes femmes du IIIème millénaire, sans exception.
Annoncer la joie de l’Évangile, c’est la mission que le Seigneur a confiée à son Église. Le Synode sur la nouvelle évangélisation et l’Exhortation apostolique Evangelii gaudium ont abordé la façon d’accomplir cette mission dans le monde d’aujourd’hui. En revanche, les deux Synodes sur la famille et l’Exhortation apostolique post-synodale Amoris laetitia ont été consacrés à l’accompagnement des familles à la rencontre de cette joie.
En continuité avec ce cheminement, à travers un nouveau parcours synodal sur le thème : « Les jeunes, la foi et le discernement vocationnel », l’Église a décidé de s’interroger sur la façon d’accompagner les jeunes à reconnaître et à accueillir l’appel à l’amour et à la vie en plénitude. Elle souhaite également demander aux jeunes eux-mêmes de l’aider à définir les modalités les plus efficaces aujourd’hui pour annoncer la Bonne Nouvelle. À travers les jeunes, l’Église pourra percevoir la voix du Seigneur qui résonne encore aujourd’hui. Comme jadis Samuel (cf. 1 S 3,1-21) et Jérémie (cf. Jr 1, 4-10), certains jeunes savent découvrir les signes de notre temps qu’indique l’Esprit. En écoutant leurs aspirations, nous pouvons entrevoir le monde de demain qui vient à notre rencontre et les voies que l’Église est appelée à parcourir.
La vocation à l’amour revêt pour chacun une forme concrète dans la vie quotidienne à travers une série de choix, qui allient état de vie (mariage, ministère ordonné, vie consacrée, etc.), profession, modalité d’engagement social et politique, style de vie, gestion du temps et de l’argent, etc. Assumés ou subis, conscients ou inconscients, il s’agit de choix auxquels personne ne peut échapper. L’objectif du discernement des vocations consiste à découvrir comment les transformer, à la lumière de la foi, en autant de pas vers la plénitude de la joie à laquelle nous sommes tous appelés.
http://www.evangelium-vitae.org/documents/3999/le-pape-nous-dit/françois/2017--homélies-discours-audiences-angelus/document-préparatoire-au-synode-des-evêques-2018--les-jeunes-la-foi-et-le-discernement-vocationnelhtm
L’ORDRE DE MALTE EN CRISE AVEC LE VATICAN
Le grand maître de l’Ordre de Malte refuse que le Saint-Siège enquête sur l’éviction de son numéro 3, et met en cause l’intégrité des enquêteurs nommés par le pape.
20 juin 2014 : Le pape François reçoit en audience privée le Grand Maitre de l'Ordre de Malte, Fra' Matthew FESTING. Vatican, Rome, Italie. June 20, 2014: Pope Francis meets with the Grand Master of the Sovereign Order of Malta, Fra' Matthew Festing, during a private audience in the pontiff's private library at the Vatican. / CPP/CIRIC
Les deux acteurs ont beau être petits et les communiqués feutrés, c’est bien une « crise internationale » qui oppose depuis un mois et demi le Saint-Siège et l’Ordre souverain de Malte. « Souverain », car l’ordre fondé au XIe siècle est un « sujet de droit international public », un État sans territoire qui émet timbres et passeports, entretient des relations diplomatiques avec 106 États et dispose même d’un statut d’observateur à l’ONU.
Tous deux sont aussi étroitement liés : très présent sur la scène humanitaire mondiale, l’Ordre participe activement au travail caritatif de l’Église, assurant également l’assistance médicale des pèlerins place Saint-Pierre. C’est aussi un ordre religieux, « au service de la foi et du Saint-Père », souligne sa constitution, dont une partie des membres ont prononcé les vœux de pauvreté, chasteté et obéissance – les autres, laïcs, ont juste émis une promesse.
Tout a commencé le 6 décembre quand le grand maître de l’Ordre, le Britannique Matthew Festing, convoque dans son bureau l’Allemand Albrecht von Boeselager, grand chancelier, c’est-à-dire à la fois ministre de l’intérieur et des affaires étrangères pour exiger sa démission.
Il lui reproche la distribution de préservatifs en Birmanie par l’Ordre, en 2005, quand il était grand hospitalier (en charge de l’action humanitaire). L’Allemand explique que l’affaire avait alors été promptement réglée et refuse de démissionner. Mais le grand maître n’en démord pas : considérant que le refus d’Albrecht von Boeselager va à l’encontre de sa promesse d’obéissance de membre laïc de l’Ordre, il le démet, soulignant que c’est là « la volonté du Saint-Siège ». Présent dans le bureau, le cardinal Raymond Burke, représentant du pape auprès de l’Ordre, ne dit mot et consent.
Vu du Vatican, l’affaire surprend. D’autant plus qu’elle intervient moins de dix jours avant la nomination du frère d’Albrecht von Boeselager au conseil d’administration de l’IOR pour remplacer des membres que le pape jugeait trop liés au monde de la spéculation. Le rôle du cardinal Burke, opposant notoire au pape sur les questions de morale, est loin d’être clair, Albrecht von Boeselager expliquant avoir été renvoyé pour ses vues « libérales ». Le pape se souvient aussi que, en 2008, des chevaliers de Malte avaient trempé dans un sombre complot liant les milieux les plus conservateurs de l’Église argentine au gouvernement Kirchner pour l’écarter de l’archevêché de Buenos Aires.
http://www.la-croix.com/Religion/Pape/LOrdre-de-Malte-en-crise-avec-le-Vatican-2017-01-18-1200818205?utm_source=Newsletter&utm_medium=e-mail&utm_content=20170118&utm_campaign=newsletter__crx_alert&utm_term=556693&PMID=cfa268a2a7e3420fc4631730fd4f7196
MICHEL AOUN - LIBAN
Les visites protocolaires au président libanais ne font généralement l’objet que d’une brève mention, par le fait qu’elles donnent lieu à des propos convenus sans autre signification que leur nécessité diplomatique. Mais, lundi, parmi les délégations qu’il a reçues, il y a eu celle du « comité exécutif des Eglises du Proche-Orient au Liban ». Et le discours du président Aoun n’est pas passé inaperçu.
En effet, il a déclaré : « La religion chrétienne ne tombe pas sous les coups des chars, des canons et des avions, mais sous l'effet de l'argent et de la peur (...). La baisse du nombre de chrétiens dans la région n'est pas due uniquement aux guerres, mais à leur absence dans la gestion du pouvoir et des affaires publiques. (…) Le christianisme n’est pas arrivé ici depuis l’étranger et lorsque les chrétiens au Proche-Orient perdent leurs droits et regardent en direction de l’étranger, ceci devient pour eux un nouveau facteur de risque. »
Il est rarissime qu’un responsable libanais, civil ou religieux, évoque « l’argent », à savoir l’avidité, la soif d’argent et de possession, et l'absence d'engagement civique, comme un motif de la destruction du christianisme dans la région. Or ici c’était le président de la République à des patriarches et archevêques…
D’autre part, Michel Aoun a tenu à souligner la signification chrétienne du martyre, qui n’est pas un échec mais témoignage de la résurrection : « Certains hommes politiques ont critiqué le concept de martyre mais dans la vie chrétienne le martyre consiste à donner sa vie pour les autres. Il exprime la réalité de la rédemption. » Jésus, par son martyre, « a fait cela pour nous ».
http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2017/01/18/michel-aoun-5900357.html
UN APPEL URGENT
Considérant que l’admission des divorcés qu'on dit « remariés » aux sacrements de la pénitence et de l’eucharistie sans exiger d’eux l’obligation de vivre dans la continence, constitue un danger pour la foi et pour le salut des âmes, et constitue en outre une offense à la sainte volonté de Dieu ; en outre, prenant en considération le fait que cette pratique pastorale ne peut jamais être l'expression de la miséricorde, de la « via caritatis » ou du sens maternel de l’église à l’égard des âmes pécheresses, nous lançons avec une sollicitude pastorale profonde cet appel urgent à la prière afin que Pape François révoque, clairement et sans équivoque, les directives pastorales mentionnées, déjà adoptées par certaines Eglises particulières. Un tel acte de la part du Chef visible de l’Eglise serait un réconfort pour les pasteurs et pour les fidèles de l’Eglise, selon le mandat que le Christ, le pasteur suprême des âmes, à donner à l’apôtre Pierre, et à travers lui à tous ses successeurs : « Affermis tes frères ! » (Luc 22, 32).
http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2017/01/18/un-appel-urgent-5900327.html
DES MOINES DANS LA GRANDE GUERRE : PRÉSENTATION DES ARCHIVES DE L’ABBAYE DE BELLOC
Présentation des archives photographiques de l’abbaye de Belloc
sur la guerre 1914-1918
Samedi 28 janvier 2017 à l’abbaye de Belloc (Urt) à 14h45
Les moines de l’abbaye de Belloc proposent une présentation des photos des moines de l’Abbaye mobilisés au front durant la guerre de 1914-1918. Cette page d’ histoire sera présentée par le professeur agrégé d’histoire Pierre Tauzia et Frère Marc Doucet, moine de Belloc. Les photos de l’époque 1914-1918 sont extraites des archives de l’abbaye de Belloc et seront présentées dans leur intégralité.
Libre participation aux frais.
http://www.infocatho.fr/des-moines-dans-la-grande-guerre-presentation-des-archives-de-labbaye-de-belloc/
ALLEMAGNE : RELIGIO DEPOPULATA
De Vittorio Messori dans la revue « Il vivaio » citée par notre confrère « Diakonos.be » :
Munich, en Bavière, est un archidiocèse qui compte presque deux millions de baptisés. Séminaristes en 1959: 390. Séminaristes en 2015: 0. Vous avez bien lu, zéro. Pas un seul ! Le bureau diocésain des statistiques - autant l'Eglise allemande regorge d'argent et d'organismes, autant elle souffre d'une grande pauvreté de perspectives spirituelle et d'orthodoxie - vient de publier un document qui compare les chiffres de l'année 1959 (l'année où Jean XXIII a annoncé l'ouverture d'un concile) et 2015. En voici les chiffres, impitoyables et impressionnants:
Prêtres: 7.000 contre 2015 aujourd'hui
Eglises: 3139 contre 1200 aujourd'hui.
Catholiques déclarés à l'époque où la Bavière était considérée comme un bastion historique de la foi: 99,8% contre 48% aujourd'hui.
Le document diocésain informe que la moitié des églises encore ouvertes et actives fermeront d'ici cinq ans. Commentaire de la curie diocésaine: "Si cette tendance baissière se poursuit dans les mêmes proportions, la survie du diocèse ne pourra être garantie que pour les 10 prochaines années seulement". Ecclesia fuit.
Ce diocèse est gouverné depuis dix ans par le cardinal Reinhard Marx qui est catalogué comme "progressiste" et qui a été nommé 2013 par le pape Bergoglio au sein du groupe de cardinaux censé le conseiller pour gouverner l'Eglise universelle. Ne soyons pas idiots au point d'ignorer que l'état de pré-agonie de l'Eglise de Munich cadre parfaitement avec la crise que nous savons. Il faut tout de même sincèrement se demander quels "conseils" pour une relancer l'Eglise pourrait donner un cardinal archevêque qui dans son propre diocèse, après plus de dix ans en tant qu'évêque, n'a même plus un séminariste et dont on annonce la disparition à brève échéance.
Note: en juin 2016, la Croix révélait que le diocèse de Munich était le plus riche d'Allemagne avec 5,5 milliards d'euros d'actifs. ...
http://belgicatho.hautetfort.com/archive/2017/01/18/allemagne-religio-depopulata-5900208.html
ONFRAY : "LE CHRISTIANISME S'EST INSTAURÉ PAR LA VIOLENCE"
VIDÉO. Le philosophe était l'invité de Christophe Ono-dit-Biot dans "Au Fil des mots", sur LCI-TF1, en partenariat avec "Le Point".
Par Christophe Ono-dit-Biot
Vidéo>
Dans Décadence (Flammarion), Michel Onfray retrace une histoire de l'Occident, lue comme l'inexorable déclin de notre civilisation judéo-chrétienne. Au temps de la vitalité du christianisme naissant, du rayonnement de sa puissance politique conquérante, succède le temps de l'épuisement de la déconstruction philosophique des Lumières, annonçant la mort de Dieu, au nihilisme contemporain généralisé, dont fascismes d'hier et fanatismes d'aujourd'hui ne sont qu'une des facettes. « Chaque chose a son temps », écrit-il. « Le judéo-christianisme a régné pendant presque deux millénaires. Une durée honorable pour une civilisation. La civilisation qui la remplacera sera elle aussi remplacée. Question de temps. Le bateau coule ; il nous reste à sombrer avec élégance. »
LIRE aussi notre interview de Michel Onfray
Mais c'est sur un autre passage, plus polémique, que le philosophe a été interrogé dans Au Fil des mots, sur TF1-LCI, en partenariat avec Le Point. « On ne donne pas sa vie pour un iPhone. L'islam est fort, lui, d'une armée planétaire faite d'innombrables croyants prêts à mourir pour leur religion, pour Dieu et son Prophète. Nous avons le nihilisme, ils ont la ferveur ; nous sommes épuisés, ils expérimentent la grande santé. » Le philosophe s'explique.
http://www.lepoint.fr/culture/onfray-le-christianisme-s-est-instaure-par-la-violence-19-01-2017-2098299_3.php?M_BT=438266583523&m_i=FCwF87anolP5B4Acozh1yfyhuIZjGBDNEQExDKWRozf%2B_pdLE0GNSDpK2g4yfW32WUjsxmd1geLzc1GvEiTl_cBN4cf%2BF4#xtor=EPR-6-[Newsletter-Matinale]-20170119
LA VRAIE VIE DE JÉSUS
Qui était Jésus, celui dont le message d’amour est à l’origine du christianisme ? De sa naissance à sa résurrection, le récit des textes sacrés face à l’analyse des historiens et des archéologues.
Jésus : sur la trace d'un presque inconnu
Par Catherine Golliau
La vraie vie de Jésus ? Complétant ou infirmant les évangiles, les sciences historiques et l'archéologie permettent de mieux connaître sa biographie. 16
Et Jésus naquit...
Par Daniel Marguerat
L'histoire de la Nativité et de la petite enfance de Jésus, succincte dans les évangiles canoniques, a été surtout nourrie par les écrits apocryphes. 4
Marie : grandeur et mystère d'une mère
Par Catherine Golliau
Si les évangiles canoniques en parlent peu, son statut a toujours préoccupé les théologiens. L'Église en a tiré des dogmes, mais sur le tard.
http://www.lepoint.fr/dossiers/culture/la-vraie-vie-de-jesus/#xtatc=INT-880-[600*200]
UNE COMMISSION POUR ASSOUPLIR LES RÈGLES DE TRADUCTION DES TEXTES LITURGIQUES
À la demande du pape François, une commission a été constituée à la Congrégation pour le culte divin pour réviser l’instruction Liturgiam authenticam, source de nombreux blocages.
http://www.la-croix.com/Religion/Pape/Une-commission-pour-assouplir-les-regles-de-traduction-des-textes-liturgiques-2017-01-19-1200818456?utm_source=Newsletter&utm_medium=e-mail&utm_content=20170119&utm_campaign=newsletter__crx_urbi&utm_term=556735&PMID=cfa268a2a7e3420fc4631730fd4f7196
MGR SCHNEIDER, CE NOUVEAU SAINT ATHANAS, DÉFEND LE LIEN CONJUGAL, SON INDISSOLUBILITÉ, AVEC FORCE ET COURAGE ET ARGUMENTS
publié dans magistère du pape François, regards sur le monde le 18 janvier 2017
Le blog de Jeanne Smits
Confusion et “Dubia” autour d’“Amoris laetitia” : Mgr Schneider lance un appel urgent à la prière pour le Pape
Voici le texte complet qui m’a été communiqué par Mgr Athanasius Schneider et qu’il souhaite voir très largement diffusé. L’évêque actuel de l’archidiocèse d’Astana, Mgr Tomas Peta, son évêque émérite Mgr Jan Pawel Lenga et Mgr Schneider, évêque auxiliaire en sont les consignataires.
Rappel de la doctrine immuable de l’Eglise sur le mariage indissoluble et son lien étroit avec l’Eucharistie, mais aussi mise en garde contre le « danger très réel » de voir le divorce implicitement légitimé par normes tirées par certaines Eglises particulières d’“Amoris laetitia”, le texte dit la gravité de la situation où se trouve aujourd’hui l’Eglise.
Il appelle à prier pour le Pape, afin que celui-ci apporte la nécessaire clarification dans la confusion. – J.S.
Un appel urgent à la prière :
pour que le Pape François confirme la praxis immuable de l’Eglise
à l’égard de la vérité et de l’indissolubilité du mariage.
A la suite de la publication de l’Exhortation apostolique Amoris lætitia, il a été publié dans certaines Eglises particulières des normes pour son application et des interprétations selon lesquelles les divorcés qui ont réaliser un mariage civil avec un nouveau partenaire, nonobstant le lien sacramentel qui les unit à leur époux légitime, sont admis au sacrement de la Pénitence et de l’Eucharistie sans remplir leur devoir, établi par Dieu, de cesser de violer le lien de leur mariage sacramentel existant.
La cohabitation more uxorio avec une personne qui n’est pas le conjoint légitime représente à la fois une offense à l’alliance de la rédemption, dont le mariage sacramentel est un signe (cf. Catéchisme de l’Eglise catholique, 2384) et une offense au caractère nuptial du mystère eucharistique lui-même. Le pape Benoît XVI a mis en évidence cette corrélation lorsqu’il a écrit : « L’Eucharistie fortifie d’une manière inépuisable l’unité et l’amour indissoluble de tout mariage chrétien. En lui, en vertu du sacrement, le lien conjugal est intrinsèquement relié à l’unité eucharistique entre le Christ époux et l’Église épouse (cf. Ep 5, 31-32). (Exhortation apostolique Sacramentum caritatis, 27).
Les pasteurs de l’Eglise qui tolèrent ou qui autorisent, même dans des cas
http://www.revue-item.com/12207/mgr-schneider-ce-nouveau-saint-athanas-defend-le-lien-conjugal-son-indissolubilite-avec-force-et-courage-et-arguments/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+revueItem+%28La+Revue+Item+%7C+La+tradition+sans+peur%29
AMORIS LAETITIA : LES EX-ANGLICANS CONVERTIS VOIENT POINDRE LE MÊME SCÉNARIO
Évêque de l’Ordinariat personnel de la Chaire-de-Saint-Pierre, constitué aux États-Unis pour les épiscopaliens en application de la constitution apostolique Anglicanorum cœtibus de Benoît XVI, Mgr Steven Lopes a, dans une lettre pastorale consacrée à l’application d’Amoris lætita, rappelé que l’exhortation postsynodale ne changeait en rien les règles en vigueur concernant les divorcés remariés civilement et qu’ils ne pouvaient recevoir la Communion que s’ils vivaient dans une « chasteté totale ».
« Un couple civilement remarié, s’il s’engage à une continence totale, peut recevoir l’Eucharistie après un discernement approprié avec l’aide de son pasteur, et avoir eu recours au sacrement de la Réconciliation […] Jusqu’à et tant que ces remariés civilement n’auront pas l’intention honnête de s’abstenir totalement de toute relations sexuelles, la discipline sacramentelle ne les autorisera pas à recevoir l’Eucharistie ».
« Alors même que le dogme peut être mieux compris et développé dans sa formulation, il ne peut ni changer ni être altéré dans sa substance, et la pratique pastorale ne peut pas non plus être en contradiction avec un enseignement immuable ».
Ces ex-épiscopaliens ont vécu l’effondrement et la dislocation de leur communauté provoqués par l'acceptation du divorce, puis de la contraception, de l’homosexualité… Les même causes produisant les mêmes effets, Mgr Lopes met en garde :
"le rejet de l’enseignement des Ecritures, de la Tradition et de la raison conduira à l’effritement de la Communion."
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/01/amoris-laetitia-les-ex-anglicans-convertis-voient-poindre-le-m%C3%AAme-sc%C3%A9nario.html
ALBANIE : UNE PAROISSE CATHOLIQUE CHASSÉE D’ELBASAN
Les catholiques ne sont décidément pas les bienvenus dans la patrie de Mère Teresa de Calcuta…
Le 20 janvier, la paroisse Saint Pie X et le Centre pastoral d’Elbasan, confiés aux soins des religieux de Don Orione, seront fermés suite à une décision de la Cour de cassation albanaise. Les prêtres seront par suite expulsés, laissant privés de soins pastoraux la minorité de fidèles catholiques. Selon les nouvelles parvenues à Fides, à Elbasan une controverse est en cours depuis des années portant sur la propriété du terrain sur lequel ont été construits l’église et le centre pastoral. Ce terrain fut vendu voici vingt ans par l’État à l’Église catholique, et y furent construits l’église et le centre pastoral avec un permis de construire émis par les autorités locales compétentes. L’inauguration eut lieu en 1997. En 2007, l’ancien propriétaire revendiqua la propriété du terrain et le Tribunal lui donna raison. La question semblait devoir se résoudre par l’intermédiaire d’une Commission instituée entre le gouvernement albanais et l’Église catholique, comme cela est prévu par le Concordat. Cependant, la formation de la Cour de cassation chargée de juger le cas s’est exprimée de manière définitive, rejetant le recours de l’Église catholique en Albanie et du Ministère public concernant la question du terrain d’Elbasan. La décision, en prenant force de chose jugée, oblige à libérer le terrain de tous les objets qui s’y trouvent – à savoir l’église et le centre pastoral – et à le restituer. Ces jours-ci, les religieux de Don Orione en Albanie ont fait part de leur sérieuse préoccupation à la direction provinciale de la fondation sise à Rome, dont dépend la mission. De la même manière, ont également été informés les évêques d’Albanie et la Nonciature apostolique. http://www.christianophobie.fr/breves/albanie-paroisse-catholique-chassee-delbasan#.WIEWoYWcFkg
ÉGLISE ET IMMIGRATION : LE GRAND MALAISE
de Laurent Dandrieu
Si, depuis Pie XII, règne sur le sujet de l’immigration une certaine ambiguïté, il faut dire que la question ne s’est jamais posée avec autant d’acuité.
On peut écrire un livre par plaisir. Celui-ci, on le sent, a été écrit par devoir. Parce qu’il fallait bien, un jour, que quelqu’un crève l’abcès. Que quelqu’un pose les questions qui fâchent, non pas de façon épidermique, mais en posant les faits. Et qu’il le fasse de l’intérieur, avec un regard catholique, une connaissance de l’enseignement bimillénaire de l’Église, et un respect filial.
Et c’est aussi un devoir pour nous autres, catholiques, de le lire.
Parce que nous n’avons pas le droit de rester dans un confort intellectuel schizophrénique qui écarte comme une mouche importune les incohérences : combien peuvent prétendre, en leur for intérieur, considérer en toute quiétude ce déferlement migratoire ? Mais combien osent en parler, tant, en haut lieu, le clergé semble tout acquis à la cause de cet accueil total ? Comme l’écrit Laurent Dandrieu , il est « plus facile de se situer sans autre question dans le camp des belles âmes qui prônent une générosité inconditionnelle à l’égard de ces migrants que de passer pour un cœur sec en rappelant certaines évidences ».
Parce que la charité n’est pas l’utopie. Parce que l’universalisme n’est pas le mondialisme, le catholicisme n’est pas « l’autrisme », comme l’appelle Laurent Dandrieu , ni la religion de l’indifférence. Parce que seul Dieu peut aimer tous les hommes pleinement et également, et ce serait se croire son égal que de s’en prétendre capable. Parce que notre devoir d’État nous commande de prendre soin, d’abord, de notre prochain que le hasard (« Dieu qui passe incognito », dit-on) a mis sur notre route. Parce que saint Thomas professe lui-même, comme le rappelle l’auteur, que « toutes choses étant égales, les plus proches ont un droit de priorité ».
http://www.bvoltaire.fr/gabriellecluzel/livre-eglise-immigration-grand-malaise-laurent-dandrieu,307396?mc_cid=a36198fc3f&mc_eid=a5eb12b154
AMORIS LÆTITIA : UN NOUVEL ÉVÊQUE POUR « L’ENSEIGNEMENT IMMUABLE » DE L’ÉGLISE
Évêque de l’Ordinariat personnel de la Chaire-de-Saint-Pierre, constitué aux États-Unis pour les épiscopaliens (anglicans à la mode étatsunienne) en application de la constitution apostolique Anglicanorum cœtibus de Benoît XVI, Mgr Steven Lopes a, dans une lettre pastorale consacrée à l’application d’Amoris lætita, rappelé que l’exhortation postsynodale ne changeait en rien les règles en vigueur concernant les divorcés remariés civilement et qu’ils ne pouvaient recevoir la Communion que s’ils vivaient dans une « chasteté totale ». Il écrit : « Un couple civilement remarié, s’il s’engage à une continence totale, peut recevoir l’Eucharistie après un discernement approprié avec l’aide de son pasteur, et avoir eu recours au sacrement de la Réconciliation […] Jusqu’à et tant que ces remariés civilement n’auront pas l’intention honnête de s’abstenir totalement de toute relations sexuelles, la discipline sacramentelle ne les autorisera pas à recevoir l’Eucharistie ».
Il rejoint ainsi la position d’autres évêques des États-Unis comme l’archevêque Charles Chaput de Philadelphie (Pennsylvanie) ou l’évêque Thomas Olmstead de Phoenix (Arizona), et s’oppose ainsi aux tenants de la thèse qu’Amoris lætitia représenterait un développement de la doctrine traditionnelle en entrouvrant la porte de la communion pour les divorcés remariés même en l’absence d’engagement à la chasteté de leur part : « Alors même que le dogme peut être mieux compris et développé dans sa formulation, il ne peut ni changer ni être altéré dans sa substance, et la pratique pastorale ne peut pas non plus être en contradiction avec un enseignement immuable ».
http://www.riposte-catholique.fr/amoris-laetitia/amoris-laetitia-nouvel-eveque-soutient-lenseignement-immuable-de-leglise?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+Riposte-catholique+%28Riposte-catholique%29
COURRIER DE ROME
Décembre 2016 - Année LI n° 594
Articles contenus dans ce numéro :
1. DOGMES OU DOCTRINES ?
Le 31 octobre 1517, Luther affichait ses 95 thèses sur la porte de l’église de Wittemberg, et rompait ainsi avec l’Église, au nom d’une prétendue « Réforme ». Le 31 octobre 2016, le Pape François et l’évêque luthérien Mounib Younan, président de la Confédération luthérienne mondiale, ont commémoré ensemble le cinquième centenaire de cette Réforme et signé à cette occasion un texte qui a été présenté comme une « Déclaration commune »…
2. SOLA SCRIPTURA
Le protestantisme repose tout entier sur le principe de la « sola scriptura ». Avant d’en expliquer le sens, remarquons tout d’abord que, d’un point de vue chronologique ou génétique, ce principe a été introduit après coup, pour les besoins de la cause protestante. La contestation initiale de 1517 ne porte pas, en effet, sur l’autorité de l’Écriture. Le point de départ historique de la Réforme se trouve dans l’affirmation du salut gratuit, et le refus de la nécessité des œuvres méritoires pour le salut. Il est frappant qu’en 1530, la Confession d’Augsbourg, confession fondamentale du luthéranisme et premier texte officiel du protestantisme, ne mentionne pratiquement pas l’autorité de l’Écriture 1. La question de savoir qui décide dans l’Église et en théologie ne se pose pas au départ de la Réforme ; elle surgit au cours des disputes et ce sont les adversaires de Luther qui la soulèvent. C’est Zwingli qui, par la suite, va mettre au premier plan la question de la lecture exacte de la Bible et plusieurs Confessions de foi réformées commenceront dès lors par affirmer l’autorité de l’Écriture avant de parler de la justification gratuite. Le protestantisme finira par formuler ce principe en affirmant « l’autorité souveraine des Saintes Écritures en matière de foi ».
3. UNE RÈGLE IMPOSSIBLE
L’affirmation protestante de l’autorité des Écritures soulève une difficulté cruciale et en définitive fatale à la religion prétendue réformée : celle du canon des Écritures. Par canon des Écritures, il faut entendre la liste des livres qui font partie de la Bible, dont on reconnaît le caractère inspiré, auxquels l’on accorde une autorité en matière de foi. Lorsque les protestants affirment l’autorité de la seule Écriture et l’opposent à celle du Magistère de l’Église, ils sont obligés de répondre à la question suivante, qui s’est posée très tôt : qui, sinon l’Église, a dressé et arrêté la liste des livres canoniques ? Tout dépend de son jugement. On ne peut donc pas faire de la Bible une règle supérieure à celle que représente le Magistère de l’Église
4. QUELLE « ECCLÉSIALITÉ »
(Abbé Jean-Michel Gleize)
Dans sa livraison d’avril-mai-juin 2016, la revue suisse Nova et vetera publie une étude de l’abbé Alain Contat, sur « La métaphysique de la participation et l’herméneutique de Vatican II » 1. Dans le droit fil du Discours du 22 décembre 2005, l’auteur tente une justification théologique de ce que Benoît XVI a appelé non point une « herméneutique de la réforme dans la continuité » 2, mais, plus exactement, « l’herméneutique de la réforme », c’est-à-dire celle « du renouveau dans la continuité de l’unique sujet Église » 3. Et ce, loin des interprétations « discontinuistes », imputées tant à l’École de Bologne qu’à ceux qui «refusent Vatican II au nom de la Tradition, identifiée de manière absolue aux formulations du Magistère précédent » 4. L’abbé Contat croit trouver le moyen de dépasser ces antagonismes en recourant à un fil directeur, principe de son explication.
http://courrierderome.org/sites/default/files/CdR_12_2016.pdf
LE SILENCE EN RÉPONSE À LA CONFUSION ET À LA DIVISION ?
Le silence est la seule réponse qu’ont reçue, à ce jour, les quatre cardinaux qui ont adressé au souverain pontife, le 19 novembre 2016, une demande d’éclaircissement sur l’exhortation post-synodale Amoris lætitia. Le cardinal Carlo Caffarra, un des signataires de cette lettre au pape, a récemment expliqué le sens de cette demande par la confusion actuelle qui entraîne une division croissante parmi tous les catholiques : « Ces derniers mois ont vu, sur des questions fondamentales qui concernent l’économie sacramentelle (mariage, confession et eucharistie) et la vie chrétienne, certains évêques dire A et d’autres le contraire de A, avec l’intention d’interpréter correctement les mêmes textes ». Dès lors, « la division, qui existe déjà dans l’Eglise, est la cause de la lettre, pas son résultat ».
Le dernier film de Martin Scorsese s’intitule Silence. C’est l’histoire de jésuites confrontés au martyre lors de la persécution des catholiques au Japon, au XVIe siècle. Ce film, comme le roman dont il s’inspire, ne parle pas du martyre, mais du moyen de l’éviter : l’apostasie. – En 2003, Jean-Paul II dans l’exhortation post-synodale Ecclesia in Europa parlait d’« apostasie silencieuse » pour décrire l’état de déchristianisation des sociétés occidentales.
Le cardinal Caffarra a affirmé pour ses confrères et lui, qu’en adressant ces dubia au pape, ils ne voulaient pas être comme les « chiens muets » que dénonce le prophète Isaïe : « Ce sont des chiens qui ne peuvent pas aboyer ; ils rêvent, ils se couchent, ils aiment à dormir » (Is. 56, 10). Et le prélat italien d’ajouter qu’ils ne pouvaient garder le silence, parce qu’« il s’agit de questions d’une extrême importance pour la vie de l’Eglise et pour le salut éternel des fidèles ». Abbé Alain Lorans
http://www.dici.org/actualites/le-silence-en-reponse-a-la-confusion-et-a-la-division/
DUBIA : CARDINAL MÜLLER CONTRE CARDINAL BURKE ? CARDINAL CAFFARRA CONTRE CARDINAL MÜLLER ?
Interrogé le 7 janvier 2017 par la télévision italienne Tgcom24, le cardinal Gerhard Müller, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, a affirmé que la « correction formelle » du pape au sujet d’Amoris lætitia, demandée par le cardinal Raymond Burke (voir DICI n°345 du 25/11/16), n’était pas possible « en ce moment ». Le prélat allemand estime, en effet, qu’Amoris lætitia étant « claire » dans sa doctrine, il n’y a « aucun danger pour la foi » ; et il fait part de sa désapprobation vis-à-vis de la publication de ces dubia. « C’est un dommage pour l’Eglise de discuter de ces choses publiquement », a-t-il déclaré. – Alors que l’Eglise prône le dialogue depuis 50 ans et que tout devient objet de discussion et de remise en cause, comme les derniers synodes l’ont amplement montré, cette déclaration ne manque pas de sel !
Déjà, dans le Passauer Neuen Presse du 16 décembre 2016, repris sur le site de la Conférence épiscopale allemande, le cardinal Müller avait affirmé qu’Amoris lætitia se situait dans la continuité de l’enseignement de l’Eglise sur le mariage, ne remettant pas en cause ce sacrement, et ne rendant en aucun cas possible un « divorce catholique ». Il s’était également exprimé sur le cas des quatre cardinaux qui ont adressé leurs dubia au pape, disant qu’il voyait là le risque d’une polarisation inutile et de polémiques nuisant à l’unité de l’Eglise.
Pourtant, le cardinal Müller n’a pas toujours été de cet avis, et Edward Pentin, le vaticaniste du National Catholic Register, a beau jeu de rappeler, le 9 janvier, que « la Congrégation pour la doctrine de la foi avait des appréhensions évidentes concernant le document [Amoris lætitia] avant sa publication – des préoccupations qui n’ont jamais été entendues. Un officiel bien informé a récemment dit au National Catholic Register qu’un comité de la Congrégation qui a examiné un projet d’Amoris lætitia avait soulevé des dubia ‘similaires’ à ceux des quatre cardinaux », que le cardinal Müller désavoue aujourd’hui.
Edward Pentin rappelle également que Jean-Marie Guénois, dans Le Figaro du 8 avril 2016, avait révélé que le même cardinal Müller avait tenté de faire amender le texte à paraître, en présentant 20 pages de corrections dont il semble qu’aucune n’ait été retenue dans la version finale d’Amoris lætitia.
http://www.dici.org/actualites/dubia-cardinal-muller-contre-cardinal-burke-cardinal-caffarra-contre-cardinal-muller/
« UNE GRANDE CONFUSION QUE SEUL UN AVEUGLE PEUT NIER »
Le 14 janvier, dans Il Foglio, un des quatre signataires des dubia, le cardinal Carlo Caffarra, archevêque émérite de Bologne, a accordé un entretien au journaliste italien Matteo Matzuzzi dont on pourra lire ici deux extraits significatifs. Les passages soulignés sont de la rédaction de DICI.
Cardinal Caffarra : « Qu’est-ce qui nous a poussés à poser ce geste (adresser nos dubia sur Amoris lætitia au pape) ? Une considération de caractère général ou structurel et une de caractère contingent ou conjoncturel. Commençons par la première. Nous cardinaux, avons le grave devoir de conseiller le pape dans le gouvernement de l’Eglise. C’est un devoir, et les devoirs obligent. Plus contingent, en revanche, est le fait – que seul un aveugle peut nier – qu’il y a dans l’Eglise une grande confusion, de l’incertitude et du désarroi provoqués par quelques paragraphes d’Amoris lætitia. Ces derniers mois ont vu, sur des questions fondamentales qui concernent l’économie sacramentelle (mariage, confession et eucharistie) et la vie chrétienne, certains évêques dire A et d’autres le contraire de A, avec l’intention d’interpréter correctement les mêmes textes. Et c’est là un fait indéniable, car les faits sont têtus, comme le disait David Hume. Le moyen de sortir de ce ‘conflit des interprétations’ était de recourir à des critères d’interprétation théologiques fondamentaux grâce auxquels je pense que l’on peut raisonnablement montrer qu’Amoris lætitia ne contredit pas Familiaris consortio. Personnellement, dans mes rencontres publiques avec des laïcs et des prêtres, j’ai toujours suivi cette voie. »
Mais cela n’a pas suffi, observe l’archevêque émérite de Bologne.
« Nous nous sommes aperçus que ce modèle épistémologique n’était pas suffisant. La discordance persistait entre ces deux interprétations. Il n’y avait qu’une manière d’en venir à bout : demander à l’auteur du texte interprété de deux manières contradictoires quelle était l’interprétation juste. Il n’y a pas d’autre moyen. Mais alors se posait le problème de la manière de s’adresser au souverain pontife. Nous avons choisi une manière tout à fait traditionnelle dans l’Eglise, ce que l’on appelle les dubia. »
Pourquoi ?
« Parce qu’il s’agissait d’un instrument qui, si le Saint-Père avait bien voulu répondre en exerçant son jugement souverain, ne l’entraînait pas dans des réponses longues et élaborées. Il devait seulement répondre ‘oui’ ou ‘non’. Et renvoyer, comme les papes l’ont souvent fait, à des auteurs éprouvés (dans le jargon : probati auctores) ou demander à la Congrégation pour la doctrine de la foi de produire une déclaration conjointe pour expliquer le ‘oui’ ou le ‘non’.
http://www.dici.org/actualites/dubia-cardinal-muller-contre-cardinal-burke-cardinal-caffarra-contre-cardinal-muller/
ORDRE DE MALTE: LE POINT SUR LA "SAGA" DES CHEVALIERS
« Le conflit entre l’Ordre de Malte et le Saint-Siège se poursuit. Cath.ch fait le point sur la “saga” qui trouble depuis plus d’un mois le monde catholique.
Le Saint-Siège a confirmé, le 17 janvier 2017, sa confiance dans la commission papale chargée d’enquêter sur la démission forcée de l’ancien Grand Chancelier de l’Ordre, Albrecht Freiherr Von Boeselager.
L’aristocrate allemand a été démis de son poste début décembre. Selon un communiqué de l’Ordre de Malte du 13 décembre, il était, en sa position de Grand chancelier, l’objet d’une “situation extrêmement grave et intenable”. Le Grand maître Matthew Festing, la plus haute autorité de l’Ordre, l’aurait convoqué à une réunion avec le Grand commandeur, Ludwig Hoffmann von Rummerstein, ainsi que le représentant pontifical, le cardinal Raymond Leo Burke, afin de lui demander sa démission. Après deux refus de se soumettre à cette injonction, Albrecht von Boeselager a été “avec le soutien du Conseil souverain et de la plupart des membres de l’Ordre dans le monde entier”, révoqué dans le cadre d’une “procédure disciplinaire” prévoyant la possibilité de suspendre un membre de l’Ordre.
Les préservatifs de la discorde
La raison de l’éviction de l’Allemand était, selon le communiqué des Chevaliers, “due à de graves problèmes s’étant produits alors qu’Albrecht von Boeselager était Grand hospitalier de l’Ordre de Malte et à sa volonté de les dissimuler au Grand maître, comme un rapport mandaté par le Grand maître l’a démontré l’année dernière”.
Les raisons exactes de la mise à l’écart d’Albrecht von Boeselager restent floues. Elle serait due à un programme auquel la branche humanitaire de l’Ordre a participé il y a quelques années. Ce programme aurait compris une aide à des esclaves sexuelles au Myanmar. Une partie de cette assistance aurait inclus la distribution de préservatifs à des femmes, afin de les protéger contre le sida. Albrecht von Boeselager a cependant argué que les préservatifs avaient été, à ce moment-là, distribués par d’autres programmes d’aide que le sien.
Selon l’agence d’information américaine Catholic News Agency (CNA), le Vatican a été informé de l’incident et l’Ordre a cessé d’être impliqué dans le programme. Un comité d’éthique a ensuite été établi afin d’assurer que de telles erreurs ne soient plus commises dans de futurs projets.
http://belgicatho.hautetfort.com/archive/2017/01/19/ordre-de-malte-le-point-sur-la-saga-des-chevaliers-5900698.html
AUCUN VOYAGE DANS UN PAYS DE L’UNION EUROPÉENNE DEPUIS LE DÉBUT DU PONTIFICAT
Cela peut paraître surprenant à notre monde européo-centré, mais la pape François ne s’est jamais rendu dans aucun pays de l’Union Européenne depuis son élection. Ses deux seuls déplacements sur le sol de l’Union n’étaient pas des visites aux habitants. En Grèce il allait voir les migrants et à Strasbourg les institutions de l’Europe, comme il le souligne lui-même.
Mais pourquoi, tant de voyages et pas un sur le vieux continent ? Le pape précise tout de suite qu’il n’y a pas de désintérêt de sa part,mais …
« Cela ne signifie pas ne pas avoir d’attention pour l’Europe que j’encourage comme je peux à redécouvrir et à mettre en pratique ses racines les plus authentiques, ses valeurs. Je suis convaincu que ce ne sera pas les bureaucraties ou les instruments de la haute finance qui nous sauveront de la crise actuelle et résoudront le problème de l’immigration qui, pour les pays de l’Europe, est la plus grande urgence depuis la fin de la Seconde guerre mondiale. »
il précise également qu’il a visité d’autres pays européens non membres de l’Union et il explique son choix.
« Mais j’ai toutefois visité d’autres pays qui sont européens bien que ne faisant pas partie de l’Union : l’Albanie et la Bosnie Herzégovine. J’ai préféré privilégier ces pays dans lesquels je peux apporter une petite aide, encourager qui, malgré les difficultés et les conflits, travaille pour la paix et pour l’unité. Des pays qui sont, ou qui ont été, dans de grandes difficultés. »
Entretien extraits de « En voyage » (« In viaggio« ) le livre d’Andrea Tornielli, publié chez Piemme et qui sera présenté à Rome le 26 janvier prochain.
Une Europe que le pape a déjà appelé à faire la lumière et la vérité sur son héritage et ses racines.
http://www.infocatho.fr/aucun-voyage-dans-un-pays-de-lunion-europeenne-depuis-le-debut-du-pontificat/
LE CARDINAL CAFFARRA ÉVOQUE UNE GRAVE CONFUSION DANS L’EGLISE – IÈRE PARTIE
« La division entre les pasteurs est la cause de la lettre que nous avons envoyée à François et non son effet. Les insultes et les menaces de sanctions canoniques sont des choses indignes. » « Une Église qui porte peut d’attention à la doctrine n’est plus pastorale mais seulement ignorante. »
C’est avec ses mots clairs et nets, que l’archevêque émérite de Bologne, le cardinal Caffarra, un des quatre signataires des dubia envoyés au pape François, commente, pour le quotidien italien Il Foglio, l’actuelle situation de confusion de l’Église et la division parmi les évêques actuels générés par l’Exhortation bergoglienne Amoris Laetitia.
« Je crois que certaines choses doivent être clarifiées. La lettre, et les dubiaattachés, a été longuement mûrie, pendant des mois, et longuement discutée entre nous. Pour ce qui me concerne, elle a été aussi longuement priée devant le Saint-Sacrement. »
« Nous étions conscients, explique-t-il, que le geste que nous allions accomplir était très sérieux. Nos préoccupations étaient deux. La première était de ne pas scandaliser les faibles dans la foi. Pour nous pasteurs c’est un devoir fondamental. La seconde préoccupation était que personne, croyante ou incroyante, puisse trouver dans la lettre des expressions qui pourraient apparaître même vaguement comme un manque de respect envers le pape. Le texte final est donc le fruit de nombreuses révisions : textes revus, rejetés, corrigés. »
Le cardinal Caffarra continue : « Qu’est-ce qui nous a poussé à ce geste ? Une considération de caractère général-structurel et une de caractère contingent-conjoncturel. Commençons par la première : Il existe pour nous cardinaux le devoir de conseiller le pape dans le gouvernement de l’Église. C’est un devoir et les devoirs obligent. De caractère plus contingent en revanche est le fait – que seulement un aveugle peut nier- que dans l’Église il existe une grande confusion, incertitude, insécurité causées par certains paragraphes d’Amoris Laetitia. Ces derniers mois il est advenu que sur les questions fondamentales qui regardent l’économie sacramentelle (mariage, confession et communion) et la vie chrétienne, certains évêques ont dit A, d’autres ont dit le contraire de A. Avec l’intention d’interpréter correctement les mêmes textes. Et « cela est un fait qui ne peut être nié parce que les faits sont têtus» comme disait David Hume. La voie de sortie de « ce conflit d’interprétation » était le recours aux critères interprétatifs théologiques fondamentaux, qui permettent raisonnablement de montrer que Amoris Laetitia ne contredit pas Familiaris consortio. Personnellement, dans des rencontres publiques avec des laïcs et des prêtres j’ai toujours suivi cette voie. » « Mais poursuit le cardinal, nous nous sommes rendus compte que ce modèle épistémologique n’était pas suffisant. Le contraste entre ces deux interprétations continuait. Il n’y avait qu’une seule manière pour en venir à bout : demander à l’auteur du texte interprété de deux manières contradictoires quelle est l’interprétation juste. Il n’y a pas d’autre voie. Se posait, alors, le problème de comment s’adresser au Pontife. Nous avons choisi une voie très traditionnelle dans l’Église, les fameux dubia. »
http://www.revue-item.com/12214/au-sujet-de-amoris-laetitia-le-cardinal-caffara-sexplique-dans-le-quotidien-italien-il-foglio/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+revueItem+%28La+Revue+Item+%7C+La+tradition+sans+peur%29
UNE RÉPONSE DISCRÈTE DU PAPE -PAR PERSONNE INTERPOSÉE- AU QUATRE CARDINAUX SUR « AMORIS LAETITIA
publié dans nouvelles de chrétienté le 29 novembre 2016
Le cardinal émérite Martinez Sistach et les prospectives pastorales d’Amoris Laetitia : « Oui à la communion aux divorcés-remariés…
Devant la fronde qui gronde au sein du Vatican et de la curie romaine par rapport aux décisions révolutionnaires du pape François dans le domaine de la morale catholique et du sacrement de mariage, la communication vaticane rameute ses amis pour défendre les nouveautés bergogliennes.
Après les nombreuses interviews du pape François à différents organes de presse laïque et religieux où il se justifie et justifie, au nom de la miséricorde divine, ses choix pastoraux qui détruisent la doctrine, c’est au tour de l’Osservatore Romano (L’Observateur Romain), quotidien du soir en italien, daté du lendemain de sa publication, publié par le service officiel d’information du Vatican, de venir à la rescousse d’un pape chahuté.
Le quotidien a ouvert ses colonnes au cardinal émérite de Barcelone Martinez Sistachpour une louange dithyrambique d’Amoris Laetitia et de ses propectives pastorales :
« l’exhortation recommande au prêtre d’accompagner les divorcés et ceux qui sont mariés seulement civilement ou simplement unis par un processus de discernement intérieur, pour pouvoir ainsi réussir à connaître en conscience quelle est leur situation devant Dieu, en vue de leur plus grande intégration dans la communauté chrétienne ; enfin, en présence de circonstances atténuantes ou d’exonération, pour leur permettre de recevoir l’aide des sacrements. (…) L’axe, ou la finalité pour ainsi dire, du chapitre VIII d’Amoris Laetitia consiste à chercher une meilleure intégration de tous dans la communauté chrétienne, même de ceux qui vivent des situations irrégulières. »
Et il conclut son plaidoyer pour l’ouverture de la communion aux divorcés-remariés par une note culpabilisante envers les opposants, non pas à une plus grande intégration des brebis pécheresses comme il veut le faire croire, mais à ce changement de doctrine sacramentelle :
« Cette plus grande intégration peut ne pas être comprise ou ne pas être acceptée par certains membres de la communauté. Je rappelle que nous tous chrétiens sommes des pécheurs, comme l’étaient le fils mineur et le fils majeur de la parabole évangélique, et que tous nous devons nous convertir et être plus miséricordieux. »
Il est étonnant de voir combien ces tenants du progressisme moral et doctrinal, vu comme une miséricorde divine, ont facilement la parole sévère
http://www.revue-item.com/11978/une-reponse-discrete-du-pape-par-personne-interposee-au-quatre-cardinaux-sur-amoris-laetitia/
3-OECUMÉNISME
LUTHER NE VOULAIT PAS « DIVISER » L’ÉGLISE MAIS LA « RENOUVELER », AFFIRME LE PAPE
Recevant en audience une délégation œcuménique de l’Église luthérienne de Finlande, jeudi 19 janvier, le pape François a affirmé que l’action de Luther, il y a 500 ans, avait eu pour but de « renouveler l’Église et non de la diviser ».
http://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi/Vatican/Luther-ne-voulait-pas-diviser-lEglise-mais-la-renouveler-affirme-le-pape-2017-01-19-1200818531?utm_source=Newsletter&utm_medium=e-mail&utm_content=20170119&utm_campaign=newsletter__crx_urbi&utm_term=556735&PMID=cfa268a2a7e3420fc4631730fd4f7196
ŒCUMÉNISME: MARTIN LUTHER VOULAIT « RENOUVELER L’ÉGLISE », NON LA DIVISER, SOULIGNE LE PAPE
Audience à une délégation œcuménique de l’Église luthérienne de Finlande
L’intention de Martin Luther, il y a cinq cents ans, était de renouveler l’Église, et non de la diviser », a souligné le pape François.
Il a évoqué les 500 ans de la Réforme lors d’une rencontre avec une délégation œcuménique de l’Église luthérienne de Finlande venue pour son pèlerinage annuel à Rome à l’occasion de la fête de saint Henri, patron du pays, le 19 janvier 2017. Saint Henri (+ 1157), évêque d’Uppsala, martyr à Abo-Turku et saint patron de la Finlande, avait accompagné Nicolas Breakspear – futur pape Adrien IV – en Suède.
La rencontre œcuménique historique à Lund, en Suède, le 31 octobre dernier, a rappelé l’intention de Martin Luther de réformer l’Église et non la diviser, a dit le pape. « Cette commémoration conjointe de la Réforme a eu une signification importante sur le plan humain et théologico-spirituel », a-t-il ajouté : « Après cinquante ans de dialogue œcuménique officiel entre catholiques et luthériens, nous avons réussi à exposer clairement les perspectives sur lesquelles nous pouvons aujourd’hui nous dire d’accord. »
À Lund, a poursuivi le pape, « nous nous sommes engagés à soutenir ensemble ceux qui souffrent, ceux qui sont dans le besoin et ceux qui sont exposés aux persécutions et aux violences. Ce faisant, en tant que chrétiens nous ne sommes plus divisés, mais nous sommes unis dans le chemin vers la pleine communion. »
Voici notre traduction des paroles du pape :
https://fr.zenit.org/articles/oecumenisme-martin-luther-voulait-renouveler-leglise-non-la-diviser-souligne-le-pape/
LES PAPES ET LE DIALOGUE ENTRE CATHOLIQUES ET JUIFS, PAR LE P. HOFMANN (3/3)
Le pape François, un « fils de Nostra aetate »
Le pape François est « un fils de Nostra aetate », la déclaration du concile Vatican II sur le judaIsme et les religions non-chrétiennes, explique le père Norbert Hofmann, secrétaire de la Commission du Saint-Siège pour les relations religieuses avec le judaïsme qui fait observer qu’aucun pape « n’a visité autant de synagogues que Benoît XVI » et qu’il « s’est continuellement efforcé de mettre en évidence la multiple richesse du patrimoine commun du christianisme et du judaïsme ».
Le p. Hofmann publie en effet un article intitulé » : « Les papes et le dialogue entre catholiques et juifs », dans L’Osservatore Romano en italien des 16-17 janvier 2017, à l’occasion de la Journée du judaïsme célébrée chaque année dans différents pays le 17 janvier, à la veille de la grande semaine de prière pour l’unité des chrétiens (18-25 janvier).
L’an dernier à cette date, le pape François se rendait en visite à la Grande synagogue de Rome, où il a été accueillir par le Grand rabbin Riccardo Di Segni.
Pour le père Hofmann, « la journée du judaïsme, que l’on célèbre en Italie le 17 janvier, est le signe de la grande estime qui existe au sein de l’Église catholique à l’égard du judaïsme »: « Elle veut offrir aux chrétiens une occasion profitable de se souvenir avec gratitude des racines juives de leur foi, tout en prenant conscience, avec sensibilité, du dialogue en cours avec le judaïsme aujourd’hui. La journée, outre l’Italie, est aussi célébrée tous les 17 janvier en Pologne, en Autriche et aux Pays-Bas, où elle a été introduite par les conférences épiscopales respectives. »
Après avoir évoqué le pontificat de saint Jean-Paul II, ses paroles, et ses gestes – il a « définitivement rompu la glace – , le p. Hofmann évoque celui de Benoît XVI – le pape qui a visité le plus grand nombre de synagogues -, et, ici, celui du pape François.
https://fr.zenit.org/articles/les-papes-et-le-dialogue-entre-catholiques-et-juifs-par-le-p-hofmann-33/
DÉCLARATION SUR LES RELATIONS DE L'ÉGLISE
AVEC LES RELIGIONS NON CHRÉTIENNES
NOSTRA AETATE
http://www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_decl_19651028_nostra-aetate_fr.html
SAINT LUTHER
Le bureau philatélique du Vatican confirme qu’il éditera cette année un timbre poste à l’effigie de Luther.
Logique, puisque le texte officiel du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens publié pour la semaine de prière en cours demande aux catholiques de considérer Luther comme un « témoin de l’Evangile »…
http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2017/01/18/saint-luther-5900393.html
MATINÉE OECUMÉNIQUE : QU’EST-CE QU’ÊTRE CHRÉTIEN ?
À l’occasion de la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens (18 au 25 janvier), les différents producteurs chrétiens proposent une matinée commune dimanche 22 janvier. À travers plusieurs documentaires et un débat en plateau, ils posent la question : Qu’est-ce qu’être chrétien ? La Réforme a été une rupture qui a obligé les chrétiens à s’interroger ensemble sur leur identité. Cette émission permettra de mettre un coup de projecteur sur la manière dont le dialogue œcuménique se traduit aujourd’hui.
9h30 – Jésus : Homme et Dieu de Jean-Claude Salou – documentaire de Chrétiens orientaux et Orthodoxie
10h – Une église en partage de Frédéric Jacovlev – Rediffusion du documentaire Kaïros
En Alsace, une cinquantaine d’églises fonctionnent encore sur le modèle des simultanéums, des églises mixtes que se partagent catholiques et protestants. Les uns occupent le choeur, les autres la nef… Une tradition spécifique à l’Alsace et unique en France, qui perdure depuis plusieurs siècles. Même si la cohabitation est parfois difficiles, les initiatives pour réunir les deux communautés sont de plus en plus engagées.
Ce documentaire se penche plus spécifiquement sur trois paroisses alsaciennes dans lesquelles pasteurs et prêtres travaillent main dans la main pour abolir les clivages tout en respectant le culte de chacun.
Les paroisses de Saint-Jean-Le-Vieux, Gunsbach et Dettwiller sont des exemples d’oecuménisme en marche, qui se construit jour après jour pour une église réunie et plus fraternelle.
10h30 – Chrétiens ensemble de Vanessa Roué – documentaire des 4 émissions chrétiennes suivi du plateau œcuménique avec les quatre producteurs chrétiens animé par Christian de Cacqueray
« Père, que tous soient un, comme nous sommes un, afin que le monde croie ». Un appel à l’unité et la communion en écho à cette parole de réconciliation : « L’amour du Christ nous presse », extrait de la deuxième lettre de Paul aux Corinthiens, qui est le fil conducteur de la nouvelle Semaine de prière pour l’unité des Chrétiens 2017.
https://www.lejourduseigneur.com/nos-programmes/?utm_content=13049482&utm_source=Dolist&utm_medium=E-Mail&utm_campaign=Ma+campagne+du+19/01/17-50278246
5-SPIRITUALITÉ
2017, L’ANNÉE DE DEUX ANNIVERSAIRES
L’année 2017 ne sera pas seulement une année électorale pour la France. Elle est aussi celle de deux anniversaires importants, même s’ils ne sont pas à mettre sur le même plan. Le premier concerne le 500e anniversaire de la publication des 95 thèses que le moine Martin Luther afficha à la porte de l’église de la Toussaint à Wittemberg. Le second est celui des apparitions de Notre Dame à Fatima, au Portugal, il y a cent ans.
Le premier anniversaire signe une révolte contre l’Église et fut le point de départ d’un renversement total au plan religieux, philosophique, politique et social. Comme l’écrit le théologien protestant Michel Grandjean, la réforme protestante a constitué le « matin du monde moderne » et nous vivons encore des effets de ce tragique évènement. À l’inverse, la venue de Notre Dame à Fatima est un rappel pressant et miséricordieux de la nécessité de la prière, de la conversion et du sacrifice, non seulement en vue d’obtenir son propre salut, mais aussi celui de nos frères et du monde. C’est aussi l’assurance, pleine d’espérance, de la victoire du Cœur immaculé de Marie (« Mais à la fin mon Cœur immaculé triomphera »).
Étrangement, nous assistons aujourd’hui dans les milieux catholiques, y compris au plus haut niveau, à une tentative de réhabilitation non seulement de la personnalité de Martin Luther mais également de ses positions considérées comme bénéfiques pour l’Église catholique aujourd’hui. En sens inverse, à l’exception de quelques initiatives (saluons notamment l’Association des Enfants de Fatima, 13, rue du Gat, 31820 Pibrac – enfantsdefatima@gmail.com), un véritable silence entoure Fatima, alors même que 2017 devrait être une année entièrement consacrée à en méditer le message et à reprendre l’initiative pour répondre aux demandes de la Vierge, notamment la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois. Signalons à ce sujet que le Pape François a d’ailleurs accordé aux conditions habituelles l’indulgence plénière pour toute l’année jubilaire de Fatima.
Un rappel de l’Évangile
http://belgicatho.hautetfort.com/archive/2017/01/19/2017-l-annee-de-deux-anniversaires-5900772.html
L'ABBÉ PIERRE, UNE RÉVOLTE EN HÉRITAGE
Dix ans après sa mort, le 22 janvier 2007, l'abbé Pierre continue d'inspirer des milliers de militants contre la misère et le mal-logement. Sa voix nous manque, mais ses héritiers sont nombreux.
Dix ans après son départ pour « ses grandes vacances », comme il disait, que reste-t-il du message et de l'action de l'abbé Pierre ? Que sont devenus ses coups de gueule ? Quelqu'un a-t-il pris la relève ? Et, surtout, la misère a-t-elle reculé ? On peut en douter. Aux « crève-dehors » ont succédé « SDF » et « travailleurs pauvres », des familles entières vivent encore dans la rue, les bidonvilles n'ont pas entièrement disparu, les migrants sont venus grossir le flot des sans-abri et les mal-logés se comptent par centaines de milliers...
Pourtant, derrière ce sombre tableau, les personnes que « l'homme de l'hiver 54 » a inspirées, les organisations qu'il a créées, les dispositifs qu'il a suscités continuent à produire leurs effets bénéfiques. Grâce à eux, les héritiers semblent plus nombreux que les orphelins. L'action de l'abbé Pierre se...
http://www.lavie.fr//solidarite/ensemble/l-abbe-pierre-une-revolte-en-heritage-18-01-2017-79276_817.php?IdTis=XTC-AGXN-G5FH8K-DD-D22IA-DENW
AU BORD DU CHRISTIANISME, MICHEL ONFRAY CONTEMPLE LA MORT DE L'OCCIDENT
L'auteur du Traité d'athéologie revient à la charge. Son nouvel essai, Décadence (Flammarion), revisite 2000 ans d'histoire. Nous n'avons pas réussi à détester ce poème emporté.
Michel Onfray est un proscrit. Ainsi se présente-t-il depuis quelques jours déjà dans les nombreux médias où il s'exprime librement pour expliquer pourquoi on ne le laisse pas s'exprimer librement. Pourtant, quand La Vie lui a proposé un entretien loyal, quoique critique, il a refusé avec hauteur. Passons sur les noms d'oiseaux qu'il nous a adressés, de sa plume d'aigle, sur un ton très personnel. Il est vrai qu'ils s'expliquent par cette chose triste, lente et commune que l'on appelle la rancune.
Il y a peut-être une douzaine d'années, j'avais commis un article indigné sur le fameux Traité d'athéologie du philosophe persécuté, traité encensé par un nombre incalculable de thuriféraires et de tartuffes. Nous étions en colère, je l'avoue, car nous attendions énormément d'un « traité d'athéologie », surtout écrit par une autorité aussi éminente, portant la voix du peuple. Or l'ouvrage était, disons, complètement nul. Et notre déception immense. Dieu nous pardonne !
En suspens entre amour vengeur et détestation admirative, on se tient ici au bord du christianisme. Comme on dit qu'on est au bord de la nausée.
Il est heureux, toutefois, que Michel Onfray nous ait entendus. Du moins veut-on le croire, car il a, visiblement, repris le travail. Et quel travail ! Décadence, son nouveau livre, se révèle passionnant. Vraiment. Sans aucune ironie. D'abord l'écriture, ample et lyrique, andante et ardente, vivante, évocatrice, à la hauteur d'une épopée qu'il veut romanesque et sanglante. Ensuite, les idées, la vue, l'ambition – cette dernière encyclopédique et synthétique à la fois. On songe à Chateaubriand ou à Renan.
D'immenses chevauchées valent mieux que de boutiquières ratiocinations.
http://www.lavie.fr//debats/idees/au-bord-du-christianisme-michel-onfray-contemple-la-mort-de-l-occident-11-01-2017-79121_679.php?IdTis=XTC-AGXN-G5FH8K-DD-D22IA-DEOM
JUSQU'OÙ LES CONVICTIONS RELIGIEUSES PEUVENT-ELLES INSPIRER L'ACTION POLITIQUE ?
Le 26 janvier prochain, de 19h30 à minuit, l’Institution des Chartreux à Lyon participe au festival de la Nuit des Idées et organise une « Nuit de la théologie » avec, en deuxième partie de soirée, un débat sur la place de la religion dans nos choix politiques et sociétaux. Intervenants de ce débat, le philosophe Jean-Philippe Pierron et la théologienne Marion Muller-Colard défrichent la question pour La Vie.
« Comment nos convictions religieuses et spirituelles peuvent-elles nous guider dans nos choix politiques et sociétaux ? » C’est en ces termes que la Nuit de la théologie interrogera la rencontre entre religieux et politique. « Ce qui est sûr, c’est qu’il faut avoir du courage pour poser ces questions aujourd’hui », lance d'emblée le philosophe Jean-Philippe Pierron. Pour ce doyen de la faculté de philosophie Jean Moulin-Lyon 3, nous vivons dans un temps « où il ne faut pas dire que... » : ne pas dire que l’on croit ou que l’on ne croit pas, ne pas dire que l’on vote, ou que l’on ne vote pas. « Pourtant, il peut être intéressant de connaître les convictions qui animent quelqu’un ; plus encore lorsque c’est une personnalité publique ! »
Nos convictions religieuses devraient-elles à tout prix s’effacer pour laisser place à des réflexions sociétales qui soient les plus « pures » possibles ? « C’est que les peuples ont la mémoire longue ! estime encore Jean-Philippe Pierron. On sait que les convictions peuvent être explosives. » Mais à ne plus rien pouvoir dire, ne prend-on pas en revanche le risque de ne plus rien pouvoir penser ? En tant que théologienne, Marion Muller-Colard explique justement « travailler à mettre en perspective le procès de Jésus par Ponce Pilate ou sa rencontre avec la femme cananéenne pour montrer qu’ils peuvent encore parler à des femmes, des hommes, des citoyens du XXIe
http://www.lavie.fr//debats/chretiensendebats/jusqu-ou-les-convictions-religieuses-peuvent-elles-inspirer-l-action-politique-20-01-2017-79377_431.php?IdTis=XTC-AGXN-G5FH8K-DD-D22IA-DECX
HEUREUX COMME UN CATHOLIQUE EN FRANCE
Certains de ses coreligionnaires lui semblent un peu trop grincheux. Le philosophe Denis Moreau, enseignant la philosophie à l'université de Nantes et auteur de la Philosophie de Descartes (Vrin), leur oppose sa joie d'être et de croire en régime laïc et républicain.
On finit par s'y habituer : la France est un des pays les plus riches du monde, une majorité de la population y bénéficie d'un niveau de vie, de confort, de soins, d'éducation encore jamais atteint dans l'histoire de l'humanité, et on y râle néanmoins partout, tout le temps. Les enquêtes d'opinion enregistrent des taux d'insatisfaction et de morosité historiquement hauts, la démoralisation fait figure de sport national, les prophètes de malheur, tristes sires, rabat-joie, faces de carême, peine-à-jouir et autres pères-la-défaite monopolisent les médias.
Parmi ceux qui grognent autant, voire plus, que les autres, on compte bon nombre de catholiques. Depuis environ 2.000 ans, leurs boss successifs les ont pourtant incités à rayonner de joie : Jésus-Christ déclarait : « Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous » (Jean, 15, 11) et le pontificat du pape François est marqué par des textes accordant une place centrale à ce...
http://www.lavie.fr//debats/idees/heureux-comme-un-catholique-en-france-11-01-2017-79122_679.php?IdTis=XTC-AGXN-G5FH8K-DD-D22IA-DEQN
BLAISE PASCAL, PORTRAIT D’UN SURDOUÉ REBELLE
Philosophe, mathématicien, entrepreneur, mystique et surtout libre: l’inventeur des omnibus parisiens et du calcul intégral a mis la raison et les probabilités au service de sa foi. Une leçon de vie et de philosophie que vous explique le Point
Blaise Pascal : foi ou raison, comment choisir ?
Philosophe, dévot et matheux, il soumet la raison à la croyance. Troublant. Une exposition de la BNF et un dossier du "Point" invitent à le redécouvrir. 3
Pascal : le legs d'un anticonformiste
Portait intellectuel d'un philosophe, entrepreneur, mystique et polémiste, qui inventa le calcul des probabilités et osa défier le pouvoir royal.
Pascal : pourquoi il faut parier pour Dieu
En bon mathématicien, ce philosophe soumet la foi au calcul des probabilités. On a tout à gagner à croire, et rien à y perdre. CQFD ?
Pascal : le savant est derrière Dieu, mais avant le roi !
Pour ce mathématicien philosophe du XVIIe siècle, le savant vient juste derrière Dieu dans l'ordre de la nature, et avant les pouvoirs terrestres.
Pascal : non à la tyrannie
Imposer par la force sa vérité, surtout en matière religieuse, c'est insupportable, ce que le philosophe démontre avec vigueur. Explication de texte.
Pascal : pourquoi tant d'agitation !
Le philosophe condamne-t-il vraiment le "divertissement" parce qu'il détourne l'homme de l'essentiel, c'est-à-dire Dieu ? Pas si sûr. Analyse de texte. 1
Pascal : comment communiquer ?
Le philosophe et mathématicien fut aussi un pamphlétaire redoutable qui, pour mieux se faire entendre, se fit théoricien de la communication.
Blaise Pascal : qu'est-ce que la science ?
Le philosophe-mathématicien nous explique comment distinguer entre sciences dites dures, sciences humaines et théologie. Explication de texte
LES MÉDITATIONS - SEIGNEUR, JE VEUX T’AIMER GRATUITEMENT
Evangile selon St Marc, chapitre 3, 7-12
Points de réflexionule
1. se presse et se précipite pour suivre Jésus au point de l’écraser.
2. Ce jour-là, les résultats de la rencontre avec Jésus sont immédiats et fulgurants.
3. Les démons le reconnaissent comme étant le Fils de Dieu.
http://viechretienne.catholique.org/meditation/59515-seigneur-je-veux-t-aimer-gratuiteme
LA RÉVÉLATION PROGRESSIVE D’UN PLAN
Le 25 mars 1945 la Vierge Marie apparaît à Amsterdam (Pays-Bas) à une femme nommée Ida Peerdeman (†1996). C’est la première de 56 apparitions qui vont se succéder par intermittence, entre 1945 et 1959. L’évêque diocésain a reconnu le caractère surnaturel des apparitions de la Dame de tous les Peuples le 31 mai 2002.
La Vierge Marie apparaît ici sous un nouveau titre sous lequel en ce temps-ci, elle veut être connue et aimée de tous les hommes : “La Dame de tous les Peuples” ou “Mère de tous les Peuples”.
Elle brosse un tableau saisissant de la situation dans l’Eglise et dans le monde. On assiste, au travers des messages, à une révélation progressive d’un plan, grâce auquel Dieu entend sauver le monde et le préparer, par Sa Mère, à une nouvelle effusion de l’Esprit Saint. A cet effet, Marie donne cette prière aux nations :
« Seigneur Jésus Christ, Fils du Père, envoie à présent ton Esprit sur la terre. Fais habiter l’Esprit Saint dans les cœurs de tous les peuples afin qu’ils soient préservés de la corruption, des calamités et de la guerre. Que la Dame de tous les peuples, la bienheureuse Vierge Marie soit notre avocate. Amen.»
http://us3.campaign-archive1.com/?u=bbaf519c73482457368060b5b&id=7be78f224c&e=36a29f6496
L'IDENTITÉ CHRÉTIENNE EST-ELLE MENACÉE?
Deux livres, parus le 12 janvier, traitent tous deux des rapports entre identité et foi chrétienne. L’un, signé par Erwan Le Morhedec, alerte sur les dangers de l’identitarisme qui guette certains jeunes catholiques. L’autre, sous la plume de Laurent Dandrieu, accuse les papes de participer au "suicide de la civilisation européenne".
Laurent Dandrieu est rédacteur en chef à Valeurs actuelles, auteur de Église et immigration, le grand malaise (Presses de la renaissance).
Erwan Le Morhedec est avocat et blogueur, auteur de Identitaire, le mauvais génie du christianisme (Cerf).
La Croix : Les racines chrétiennes de l’Europe reviennent en force dans le débat public. Dans son entretien à La Croix, le 17 mai 2016, le pape disait en redouter parfois la tonalité, « triomphaliste ou vengeresse ». Comment entendez-vous cette mise en garde ?
Laurent Dandrieu : Le pape a, sur le sujet, un discours variable selon les occurrences. Devant le Conseil de l’Europe, il a mentionné onze fois les « racines » de l’Europe sans jamais les qualifier de « chrétiennes ». Cette réticence à reconnaître une évidence me surprend : c’est l’adhésion au christianisme qui donne à l’identité européenne son unité et certaines des valeurs qui lui sont indissociables, comme la laïcité, l’égalité homme-femme ou la liberté de la raison critique. À une époque où ces racines chrétiennes sont niées par les politiques et les institutions européennes, le rôle d’un pape serait plutôt de réaffirmer leur réalité que d’insister sur les dérives éventuelles. Reconnaître les racines chrétiennes de l’Europe ne signifie pas rejeter ceux qui ne sont pas chrétiens : au contraire, c’est une condition indispensable à une intégration réussie des populations immigrées, c’est le seul moyen d’éviter la rivalité communautaire.
http://croire.la-croix.com/Definitions/Lexique/Chretien/L-identite-chretienne-est-elle-menacee?&PMID=cfa268a2a7e3420fc4631730fd4f7196
"L'IDENTITÉ CHRÉTIENNE DE TOUJOURS N'EXISTE PAS"
Alors que certains utilisent l’identité chrétienne pour créer une frontière entre « eux et nous », le jésuite Alain Thomasset, professeur de théologie morale au Centre Sèvres et président de l’Association de théologiens pour l’étude de la morale (Atem), rappelle que cette identité est toujours ouverte. Entretien.
LA CROIX : QU’EST-CE QUE L’IDENTITÉ CHRÉTIENNE ?
Alain Thomasset : L’identité chrétienne n’est pas d’abord un ensemble de valeurs, de rites ou même de cultures, mais le fait de devenir comme le Christ, le suivre et l’imiter. Cette imitation est donc mouvante dans l’histoire, toujours à interpréter selon les appels du temps. De même que la « France de toujours » n’existe pas, « l’identité chrétienne de toujours » n’existe pas : elle s’ancre dans l’histoire, s’actualise, d’un point de vue individuel et collectif. C’est ainsi que je parlerais davantage d’« identités chrétiennes », au pluriel.
Pourquoi cette notion fait-elle débat aujourd’hui ?
A. T. : Il est moins facile d’être chrétien aujourd’hui en France qu’il y a cinquante ans. La société s’est sécularisée, le pluralisme s’est installé, l’insécurité est devenue récurrente… On comprend que certains chrétiens, réalisant qu’ils sont une minorité, se sentent menacés, sont tentés par le repli pour défendre leur identité. Ils agissent comme si elle était un entre-soi face à l’autre, alors que le christianisme est par essence universel et a vocation à se proposer à tous.
De la même manière, certains politiques s’emparent de cette notion comme moyen d’identification, pour rassembler ; ce qui permet « d’ établir une frontière entre eux et nous ». Mais la religion, si elle a un impact politique, n’est pas « utile » au sens politique du terme et ne le sera jamais. Elle est irrécupérable sur le plan politique parce qu’elle est là pour témoigner du Christ, et ce, toujours dans un excès : un excès d’amour, un excès de pardon.
Comment devons-nous, nous chrétiens, réagir face à ces différentes instrumentalisations de l’identité chrétienne ?
http://croire.la-croix.com/Definitions/Lexique/Chretien/L-identite-chretienne-de-toujours-n-existe-pas?&PMID=cfa268a2a7e3420fc4631730fd4f7196
CARDINAL MARTINI : "ÊTRE CHRÉTIEN, C'EST VIVRE L'ÉVANGILE"
Cet entretien exclusif avec le cardinal Martini réalisé en 2006 par les équipes du "Jour du Seigneur" et de "Croire Aujourd'hui" résume bien l'espérance pour l’Église portée tout au long de sa vie par l'ancien archevêque de Milan.
Que signifie pour vous être chrétien en ce début du XXIe siècle ?
Je pense que c’est vivre l’Évangile ; c’est vivre comme Jésus. C’est la même chose qu’il y a deux mille ans. Cela signifie qu’il faut interpréter l’Évangile afin de comprendre ce qu’il requiert de nous aujourd’hui. Mais c’est le même principe : être comme Jésus, aimer comme il a aimé, aider les autres comme il les a aidés. Aimer le Père. Aimer le monde. Donner sa vie comme il l’a donnée. C’est la substance de l’être chrétien.
N’est-ce pas vivre l’esprit des Béatitudes ?
Oui. Mais il faut aussi se laisser guider par l’Esprit Saint, c’est-à-dire ne pas vouloir répéter d’une manière absolue les faits et les paroles de Jésus, mais laisser l’Esprit, donné par Jésus ressuscité, nous apporter la joie, le courage, la créativité pour voir ce que signifie vivre ces paroles aujourd’hui. Le Saint-Esprit pousse toujours à la nouveauté.
L’enjeu pour les chrétiens est donc de laisser le Christ venir dans leurs existences ?
Oui, et le Christ vient en envoyant l’Esprit Saint. Il ne faut pas séparer les deux. Le Christ ressuscité envoie l’Esprit Saint et celui-ci donne le sens. Le sens de ce qui est selon l’Évangile, on ne peut pas toujours le déduire de manière rationnelle. C’est ce que dit saint Ignace lorsqu’il parle du discernement des esprits (1) : il s’agit de discerner les esprits pour nous aider à vivre l’Évangile.
Comment peut-on se disposer à recevoir cet esprit du Christ et à en vivre ?
Comme c’est un don, on ne peut pas l’obtenir, on ne peut pas l’acheter au marché. Il faut le demander humblement. Savoir qu’on ne l’a pas, et méditer longuement sur les pages de l’Évangile. Cette affinité, cette familiarité nous met alors en communion avec l’Esprit Saint, avec l’esprit du Christ qui va nous aider à choisir la chose juste. Beaucoup de gens aujourd’hui, croyants ou non croyants, ont très peur de choisir, de s’engager dans quelque chose de définitif. Ils ont du mal aussi à faire des choix libres, ils sont comme portés par les événements.
Je crois, avec saint Ignace, que l’Esprit saint a une mission pour chacun de nous. Cette mission évolue. En ce qui me concerne, ma mission cette année n’est pas la même que l’année dernière. À chacun de la découvrir et de la redécouvrir. Cela ne se fait pas par un exercice de parole, d’exhortation, d’explication, mais par la fréquentation de la Bible qui nous permet d’entrer dans le dessein de Dieu. Parce que la Bible nous met dans le monde de Dieu. La Bible et les Exercices spirituels nous aident à surmonter nos difficultés à choisir, et aussi à faire des choix libres pour nos vies.
Comment l’identité chrétienne, dans ce monde, doit-elle être visible ?
http://croire.la-croix.com/Definitions/Lexique/Chretien/Cardinal-Martini-etre-chretien-c-est-vivre-l-evangile?&PMID=cfa268a2a7e3420fc4631730fd4f7196
PROPOSER UNE PERSPECTIVE HUMANISTE CHRÉTIENNE
RENOUVELÉE À LA TECHNO-HUMANITÉ QUI ÉMERGE
Une opinion de Sébastien Morgan sur aleteia.org :
Redonner du sens à un monde qui bientôt n’en aura plus
Il est urgent de proposer une perspective humaniste chrétienne renouvelée à la techno-humanité qui émerge.
Curieusement, les théologiens catholiques qui se penchent sur les questions soulevées par le transhumanisme sont pour l’instant peu nombreux. C’est sans doute une erreur, d’autant plus que le transhumanisme parle souvent de religion, soit pour la dénigrer de manière virulente, soit pour y greffer une spiritualité inspirée du new-age. Il est donc important que les théologiens des religions établies réfléchissent sur les changements majeurs qui risquent d’advenir et les conséquences théologiques qu’ils impliquent.
Il n’est pas question d’opposer stérilement une vision réactionnaire du monde à une vision progressiste. Le progrès veut dire aller vers un mieux disait C.S. Lewis, et lorsque quelqu’un se rend compte que ce que l’on définit comme progrès n’en est pas un, qu’il freine et qu’il fait marche arrière pour revenir à l’embranchement où l’on s’est trompé, il est de facto plus proche du but que celui qui continue bêtement à rouler tout droit dans la mauvaise direction.
Plutôt que de se servir de son génie pour améliorer ses conditions d’existence, ce qui est totalement juste, l’homme semble créer quelque chose susceptible de le détruire. C’est le désenchantement et le mécanisme qui dissout l’homme. Fatigué d’être lui-même et non roi juste et volontaire, l’homme s’efface progressivement. Plutôt que de se servir de la projection dans Internet afin d’élargir sa conscience du monde qui l’entoure, il est happé par la Toile et en vient à se considérer comme une cellule impersonnelle d’un corps. Ce corps n’est pas celui du Christ, il est horizontal et immanent, c’est un organisme collectif comme une fourmilière, c’est un corps sans âme…
http://belgicatho.hautetfort.com/archive/2017/01/19/proposer-une-perspective-humaniste-chretienne-renouvelee-a-l-5900575.html
6-ÉTHIQUE & SOCIÉTÉ & ÉLECTIONS
PRÉSIDENTIELLE : LE PEN, FILLON ET MACRON EN TÊTE DANS LES INTENTIONS DE VOTE AU PREMIER TOUR
L’affaissement de François Fillon Depuis sa large victoire surprise à la primaire de la droite le 29 novembre, l’ancien premier ministre a suscité, dans son propre camp, davantage d’interrogations que d’assurances. Qu’il s’agisse de la mise en place de son équipe ou de sa communication de campagne, du rassemblement de son camp après les affrontements de la primaire ou encore de points-clés de son projet (réforme de la Sécurité sociale, réduction drastique du nombre des fonctionnaires…), il est apparu plus hésitant que conquérant…
Marine Le Pen consolidée Cette érosion du candidat de la droite ne peut que renforcer l’espoir de la présidente du FN de se qualifier pour le second tour de la présidentielle. Avec 25 % à 26 % des intentions de vote, elle fait désormais la course en tête, alors qu’elle n’a pas véritablement commencé sa campagne.
Comme l’analyse par ailleurs Pascal Perrineau, non seulement l’attractivité de Fillon sur les électeurs frontistes s’est rapidement émoussée, mais Marine Le Pen peut tabler sur un électorat remarquablement fidèle et structuré autour des catégories populaires. Rappelons, en outre, qu’à pareille époque en 2012 elle était créditée de 19 % à 20 % des intentions de vote. Elle en recueille aujourd’hui 5 à 7 points de plus.
Les socialistes hors jeu Sans préjuger du résultat de leur primaire, les 22 et 29 janvier, et de l’élan qu’elle pourrait donner à leur candidat, les socialistes sont actuellement dans une situation d’extrême faiblesse. Benoît Hamon et Arnaud Montebourg ne recueillent que 7 % des intentions de vote. Déjà testé en décembre, Montebourg n’a pas progressé d’un millimètre.
http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/article/2017/01/19/le-pen-fillon-et-macron-en-tete-dans-les-intentions-de-vote-au-premier-tour_5065009_4854003.html#PH7ylbPpSTLmF6Ye.99
ACCÈS À L’IVG, L’ENGRENAGE DU TOUJOURS PLUS
Pour le 42ème anniversaire de la loi Veil du 17 janvier 1975, le Haut Conseil à l’égalité (HCE) dresse un bilan de l’application des recommandations formulées en 2013 sur l’IVG. Sur ces 35 recommandations, « 26 ont été mises en œuvre totalement ou partiellement et neuf sont restées sans suite ». Le HCE estime donc que « l’accès à l’IVG peut encore être conforté ».
Le HCE se dit « satisfait » de la « mobilisation du gouvernement pour améliorer l’accès à l’avortement et déstigmatiser les femmes qui y ont recours ». Ainsi depuis 2013, la notion de détresse « comme condition de recours à l’IVG » a été supprimée, le délai de réflexion de sept jours entre les deux premières consultations a été supprimé, le site officiel ivg.gouv « a été amélioré », les sages-femmes « peuvent désormais réaliser des IVG médicamenteuses et les centres de santé, des IVG par aspiration », « le droit à l’avortement a été significativement réaffirmé », « le pilotage a été renforcé, afin de supprimer les inégalités d’accès à l’IVG dans les différentes régions ».
Mais le HCE juge que ces mesures sont à poursuivre, car des « obstacles juridiques et matériels »persistent. Il appelle les pouvoirs publics à :
http://www.infocatho.fr/acces-a-livg-engrenage-du-toujours-plus/
PRIMAIRE À GAUCHE : CE QU'IL FAUT RETENIR DU 3E DÉBAT, LE DÉBAT DE TROP ?
Trois jours du premier tour, le débat de jeudi soir a confirmé les positionnements des candidats... et a donné lieu à des tirs nourris contre le revenu universel proposé par Benoît Hamon.
Il aura fallu une certaine forme d'endurance, pour les candidats à la primaire de la gauche, qui ont dû affronter trois longs débats télévisés à un rythme très rapproché. De l'endurance, aussi, pour les téléspectateurs, du moins ceux qui ont regardé jusqu'au bout les 7 heures 30 de programmes au total. A cet égard, le troisième et dernier débat a pu paraître le débat de trop.
C'est que la troisième émission, jeudi soir 19 janvier sur France 2 et Europe 1, avait un parfum de confirmation. Le premier débat, le 12 janvier avait permis de découvrir sept candidats dont certains étaient peu connus. Le second, dimanche, avait donné lieu à plusieurs échanges révélateurs des clivages qui séparent les sept candidats. Le troisième est dans la continuité.
http://tempsreel.nouvelobs.com/presidentielle-2017/20170119.OBS4063/primaire-a-gauche-ce-qu-il-faut-retenir-du-3e-debat-le-debat-de-trop.html#xtor=EPR-3-[ObsDerMin]-20170120
LE FORUM DE DAVOS CONTRE LE « POPULISME »
Mardi, s’est ouvert à Davos, en Suisse, le traditionnel forum économique du même nom, rassemblant chaque année tout ce que notre monde compte de milliardaires et autres mondialistes pour débattre des grands problèmes de notre planète. Avec pour invité d’honneur cette année, le dictateur maoïste chinois Xi Jinping, grand persécuteur – entre autres – de chrétiens. Et pour préoccupation majeure, la lutte contre… le « populisme » !
Certes, parmi la vingtaine de risques relevés par quelque 750 experts internationaux du monde de l’entreprise et des universités dans leur rapport Global Risks 2017, publié en prélude au Forum économique mondial, arrivent en tête « les inégalités économiques, les divisions sociales et le réchauffement climatique ». Mais derrière le thème du forum de cette année, « Leadership réceptif et responsable », les organisateurs ne cachaient pas que leur intention était de définir une stratégie pour les multinationales visant à contrer la montée du populisme dans le monde.
Ainsi, le rapport Global Risks 2017 n’hésite-t-il pas à pointer du doigt le Brexit, l’élection de Donald Trump et l’échec du référendum de Matteo Renzi en Italie, en soulignant que les campagnes électorales de ces trois pays « ont mis en évidence le phénomène de désinformation rapide » des opinions publiques, résultant « d’une fragilisation de la confiance des populations »…
http://fr.novopress.info/202889/le-forum-de-davos-contre-le-populisme/
LA LIGNE MARION PLÉBISCITÉE PAR LES SYMPATHISANTS DU FRONT NATIONAL
Les résultats du sondage réalisé par l’Ifop pour Le Figaro sont sans appel : la ligne portée par Marion Maréchal-Le Pen est plébiscitée par les sympathisants du Front national. Et celle défendue par Florian Philippot est rejetée dans toutes les classes d’âge, dans toutes les catégories socio-professionnelles – y compris chez les ouvriers – et dans toutes les régions de France, y compris dans le Nord-Pas-de-Calais.
Question posée par l’Ifop pour Le Figaro : « Vous, personnellement, vous sentez-vous plus proche : 1. Des idées et des valeurs défendues par Marion Maréchal-Le Pen ? 2. Des idées et des valeurs défendues par Florian Philippot ? 3. Autant des unes que des autres ? »
Réponse : plus proches de Marion à 52 % ! Et seulement plus proches de Philippot à 29 %.
Auprès des jeunes, le triomphe de la ligne Marion est encore plus marqué : elle est plébiscitée par 62 % des moins de 35 ans contre 18 % pour la ligne Philippot, soit un différentiel de 44 points, qui monte même à 54 point chez les 18-24 ans : 62 % des jeunes sympathisants FN se lèvent pour Marion… et seulement 8 % pour Philippot !
http://fr.novopress.info/202875/la-ligne-marion-plebiscitee-par-les-sympathisants-du-front-national/
LA FÉBRILITÉ DES PRO-AVORTEMENT EST L'AVEU QU'AU FOND, ILS PENSENT L'INVERSE
Émile Duport est porte-parole des Survivants. Il a bien voulu répondre aux questions du Rouge & le Noir. Extraits :
Vous êtes clairement désignés comme faisant parti des cibles à abattre par le gouvernement. Est-ce la rançon du succès d’un mouvement pourtant créé il y a à peine 6 mois ?
Le succès n’est pas tellement de susciter des réactions hostiles envers nos idées, personne ne peut le souhaiter, mais en revanche, ce qu’il y a d’ambivalent dans cette décision, et ce en quoi c’est un succès, c’est qu’elle paraît tellement disproportionnée par rapport à l’importance du sujet, ou du moins à celle qu’ils prétendent lui donner en affirmant qu’il s’agit d’un droit, de quelque chose d’admis et d’entré dans les mœurs qui ne peut plus être remis en cause aujourd’hui. Paradoxalement, la rapidité et l’ampleur de la réaction traduit bien qu’en fait, au fond d’eux-mêmes, ils pensent l’inverse. Cette fébrilité est une forme d’aveu que leurs grandes affirmations ne reposent en réalité sur rien. Leurs réactions n’atteindraient pas autrement de telles proportions. Il y a une disproportion entre la soi-disant inaltérabilité du sujet et la réaction.
Deuxièmement, il est intéressant de voir que c’est la première disposition du gouvernement envers ce qui est publié dans le web qui prend une forme légale. D’habitude, ce qui concerne la sécurité intérieure est géré de manière confidentielle par des agences, pour traquer les terroristes, mais cela ne passe peu par l’hémicycle. Il s’agit ici de la première ingérence officielle du gouvernement dans la sphère numérique sur un sujet qui ne menace pas la sécurité intérieure. C’est un point important, parce que toute personne qui n’a pas encore trop perdu le sens commun va quand même se rendre compte que soit l’on aborde le sujet (c’est-à-dire le contrôle de l’information sur le web) dans sa totalité, soit on ne le fait pas du tout, mais qu’il est incohérent de le faire sur un seul sujet en tant que tel. [...]
Laurence Rossignol attaque ces sites en affirmant que l’information, à but dissuasif, qui y est présentée est partielle, ou partiale.
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/01/la-f%C3%A9brilit%C3%A9-des-pro-avortement-est-laveu-quau-fond-ils-pensent-linverse.html
L'AVORTEMENT EST TOUJOURS UN ENJEU POLITIQUE
Hier, l'anniversaire de la loi Veil a fait l'objet d'une question du député Maud Olivier, pour le groupe socialiste, écologiste et républicain :
"Madame la ministre des familles, de l’enfance et des droits des femmes, le 17 janvier 1975, l’interruption volontaire de grossesse a été dépénalisée. Vingt ans plus tard, Simone Veil déclarait que l’avortement ne représente plus en France un enjeu politique. On voit, hélas, qu’elle se trompait. Pourtant, en quarante-deux ans, l’avortement est devenu un droit à part entière, un droit fondamental à disposer de son corps. Il aura fallu le réaffirmer à travers une information et un accès facilités, la suppression du délai de réflexion et de la notion de détresse et l’extension de l’offre de soins.
Mais il faut en permanence être vigilant sur la persistance des résistances et la violence de ses opposants. Auparavant, les commandos anti-IVG s’interposaient physiquement. Maintenant d’autres moyens sont utilisés et nous voterons la semaine prochaine la loi relative à l’extension du délit d’entrave à l’IVG sur internet. Aujourd’hui, fleurissent de nouvelles attaques sous forme de pages de publicité dans de grands quotidiens nationaux ou d’affiches, dont on peut se demander d’où vient leur coûteux financement. Et quand certains candidats à l’élection présidentielle considèrent que l’avortement n’est pas un droit fondamental, nous avons au contraire, tout au long de ce quinquennat, clairement réaffirmé – cela a été souligné par le Haut conseil à l’égalité –, que seul un engagement politique fort était la garantie d’un accès réel, libre et gratuit pour toutes les femmes.
Ne pas le considérer comme un droit fondamental, c’est ouvrir la porte à de nombreux reculs pour les droits des femmes.Certains gouvernements en Europe ont tenté eux aussi de restreindre ce droit : il aura fallu la mobilisation de tous et, en particulier, des mouvements féministes pour les faire reculer. Une femme sur trois a recours à l’IVG au cours de sa vie. Madame la ministre, comment entendez-vous agir pour continuer à affirmer et surtout pour conforter davantage encore le droit à l’avortement ? (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, écologiste et républicain.)
Réponse de Laurence Rossignol, ministre des familles, de l’enfance et des droits des femmes :
"Madame la députée, agir pour défendre l’IVG, c’est ce que nous faisons depuis 2012 en facilitant l’accès à l’IVG, en supprimant la condition de détresse, le délai de réflexion de sept
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/01/lavortement-est-toujours-un-enjeu-politique.html
RÉFORME DES INSTITUTIONS EUROPÉENNES : POUR UN SÉNAT DES RÉGIONS
Pour relancer une Union en panne, remplaçons ses institutions qui représentent les Etats membres par une assemblée davantage ancrée sur le territoire et complémentaire au Parlement européen.
Dire l’UE définitivement en panne d’intelligence décisionnelle est banal. C’est grave pour tous les citoyens européens qui subissent de multiples atteintes à leurs vies depuis la crise financière des subprimes, pour nos voisins que nous n’aidons nullement à trouver le chemin de la démocratie, et pour le monde entier où les Européens ne sont représentés que par 28 princes étatiques rivaux. Mais il y a une raison structurelle à l’irresponsabilité chronique d’une machine de pouvoir suprême à se comporter de façon aussi malsaine, quelle que soit la nature des crises qu’elle ne sait pas gérer. De la spéculation bancaire sur les dettes publiques des pays surendettés de la zone Euro au traitement infâme des réfugiés, en passant par la destruction des pactes sociaux protecteurs locaux, non remplacés par d’autres à niveau continental, la même mauvaise machine intergouvernementale fabrique toujours de mauvais produits de gouvernance commune par des règles mortifères.
Qu’est-ce qui ne marche pas dans la machine européenne ?
http://www.voxeurop.eu/fr/content/article/5118238-pour-un-s-nat-des-r-gions
LE DÉSARROI DES CHRÉTIENS DE GAUCHE
À la veille de la primaire de la gauche, le divorce entre le PS et les chrétiens progressistes, devenus marginaux dans le parti, semble plus que jamais consommé.
Si des chrétiens de gauche partent à l’offensive dans le cadre de la primaire de la Belle alliance populaire, d’autres comme Régis Passerieux mènent le combat en dehors. Soutenu par les Poissons roses, Régis Passerieux se lance sous ses couleurs dans la course à la présidentielle. Ce protestant évangélique avait pourtant essayé de se présenter à la primaire de la gauche, avec encore l’appui des Poissons roses. Membre du bureau national du PS puis secrétaire national (1997-2003), l’ex-maire d’Agde a gravi les échelons de l’appareil. « Le moment était venu de dire au PS : "qu’a-t-il fait de ses fondements chrétiens et de ses exigences ? », explique-t-il. Mais la rue de Solferino lui a opposé une fin de non-recevoir. Régis Passerieux tente alors l’aventure ailleurs, son livre programme Une France à réinventer (Éd de Paris, Max Chaleil) sous le bras.
Trouver une manière de peser
Agir dedans ou à l’extérieur ? Alors que les catholiques de droite assument de plus en plus ouvertement leurs convictions et ont largement contribué à la victoire de François Fillon, la cathosphère de gauche s’agite pour trouver une manière de peser, lors des prochaines échéances. « Ils regardent leurs cousins de droite et voient qu’ils ont sorti le drapeau. Cela les interpelle, même si ce n’est pas leur culture et qu'ils vivent une période de basses eaux », relève Jérôme Fourquet, directeur du département opinion public à l’IFOP. À
http://www.lavie.fr//actualite/politique/le-desarroi-des-chretiens-de-gauche-20-01-2017-79378_813.php?IdTis=XTC-AGXN-G5FH8K-DD-D22IA-DE5K
CE QUE FILLON DOIT À SOLESMES
Le candidat de Les Républicains revendique un lien de longue date avec les moines de cette abbaye située sur la commune où il possède le manoir de Beaucé.
« Je ne sais plus comment faire pour montrer que je suis attaché à la Sarthe ! Je vais acheter une place au cimetière, comme ça les gens verront bien que suis attaché à Solesmes ! » Voilà ce que François Fillon a lancé, sur le ton de la boutade, à Roger Server, le truculent maire (de 2001 à 2014) de cette petite commune de 1229 âmes, dont celles d’une cinquantaine de moines qui vivent au sein de l’abbaye Saint-Pierre de Solesmes. C’était il y a cinq ou six ans, au moment où l’élu sarthois décidait de quitter le département pour se présenter à la députation, dans le septième arrondissement parisien.
À quelques kilomètres de Sablé-sur-Sarthe, François Fillon possède le manoir de Beaucé, situé à l’extrémité de la paroisse, qu’il a acheté à une famille depuis longtemps enracinée dans ce pays, les Lelièvre, dont l’un des descendants est le nouveau maire de Solesmes. C’est ici que l’ancien premier ministre a fait l’essentiel de sa...
http://www.lavie.fr//actualite/politique/ce-que-fillon-doit-a-solesmes-19-01-2017-79373_813.php?IdTis=XTC-AGXN-G5FH8K-DD-D22IA-DEXL
LA GRANDE CHAMBRE DE LA CEDH VA PRENDRE POSITION SUR LA GPA
Le 24 janvier, la Grande Chambre de la Cour européenne des droits de l’homme rendra public sa décision dans l’affaire Paradiso et Campanelli c. Italie en matière de gestation par autrui (GPA). C’est la première fois que la Grande Chambre, « formation solennelle » de la CEDH, se prononcera sur ce thème controversé ; elle posera alors les principes du régime de la GPA dans le cadre de la Convention européenne des droits de l’homme.
Est en cause dans cette affaire la décision des autorités italiennes de retirer un enfant né par GPA en Russie à un couple d’italiens âgés qui l’avait commandé et acheté (49.000 euros) auprès d’une compagnie russe. Après analyse, il était apparu que l’enfant n’avait aucun lien biologique avec les commanditaires : il a été produit sur commande par fécondation in vitro et GPA pour être vendu. Les juges italiens, constatant la violation des normes internationales et de l’ordre public italien, décidèrent – dans l’intérêt de l’enfant – de le retirer de la garde de ses acquéreurs pour le confier à l’adoption. L’enfant vécut moins de six mois avec ses commanditaires.
Dans un premier jugement rendu le 27 janvier 2015, la Cour avait condamné l’Italie à verser 30.000 euros au couple, estimant que le retrait de l’enfant avait porté atteinte au respect de leur vie privée et familiale, tout en concédant que l’Italie pouvait refuser de reconnaître la filiation établie en Russie (lire le jugement).
Pour juger ainsi, la Cour avait estimé que l’achat d’un enfant peut constituer le fondement d’une vie familiale protégée par les droits de l’homme dès lors que les acquéreurs se sont comportés « comme des parents » pendant quelques mois. La Cour en déduisit que la protection de cette « vie familiale » primait le respect de l’ordre public et qu’il était dans l’intérêt de l’enfant d’être élevé par ses acquéreurs. Ce faisant la Cour entérinait une vente d’enfant, paradoxalement au nom de l’intérêt de l’enfant.
Ce premier arrêt avait choqué, et l’ECLJ n’a eu de cesse de le dénoncer, car il entérine la production sur commande et la vente d’un enfant. À aucun
http://www.infocatho.fr/la-grande-chambre-de-la-cedh-va-prendre-position-sur-la-gpa/
7-BREXIT
THERESA MAY SUR LE BREXIT : LA LIGNE DURE
Dans un discours, tenu le 17 janvier à Londres, Theresa May a détaillé son plan pour le "hard Brexit" et les 12 priorités qui doivent marquer la position britannique lors des négociations sur le départ du Royaume-Uni de l'Union européenne. La Premier ministre britannique a affirmé qu'elle préfèrerait sacrifier l'adhésion du Royaume-Uni au marché unique européen – avec les corollaires de la libre circulation des biens, des capitaux, des services et des personnes – afin d'assurer que Londres récupère "le contrôle du nombre de personnes qui entrent au Royaume-Uni en passant par l'Europe."
Elle ajouté que le Royaume-Uni post-Brexit ne reconnaîtra plus non plus la juridiction de la Cour de justice européenne. Theresa May devrait déclencher fin mars l'article 50 du traité sur l'Union européenne, entamant formellement avec l'UE la négociation sur son départ, qui doit durer deux ans.
http://www.voxeurop.eu/fr/2017/theresa-may-sur-le-brexit-5120633
BREXIT : THERESA MAY PRÔNE UNE RUPTURE «CLAIRE ET NETTE» AVEC L'UE !!
Hier, je vous parlais du Donald, le Trump souverainiste. Certains m’ont encore dit que j’étais trop « pro-Trump », que « Trump » était aussi un traître, qu’il servait le système, que je me trompais.
Je peux évidemment me tromper. Me « trumper » même oserais-je dire pour faire un calembour. Je ne prétends jamais donner LA vérité seule et unique. D’ailleurs, les choses sont infiniment complexes. Essayer de les décortiquer et de les simplifier n’est pas un exercice aisé ni dénué de risques ! M’étant mal fait comprendre, et avant de parler du Brexit qui participe du même mouvement souverainiste à l’œuvre dans le monde, je souhaitais apporter une précision sur Trump.
Évidemment Trump n’est pas un inconnu. Évidemment Trump dispose de soutiens très forts de ce que l’on appelle l’État profond américain. Pas de tout l’État profond d’ailleurs, disons de la frange la plus patriote et la plus… souverainiste ! Non Trump ne sera pas un miracle. Non Trump ne nous sauvera pas. Oui de sa présidence pourra sortir le meilleur comme le pire.
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Néanmoins, encore une fois, quel changement de discours ! Quels changements idéologiques. De la toute mondialisation débridée nous passons à la mise au pas de certaines entreprises et c’est une grande première depuis 30 ans ! Trump, donc, ne changera pas le monde en une journée. Il l’a déjà changé ! Car avant, dans ce monde, seul les mondialistes pouvaient s’exprimer. Désormais, les mondialistes sont isolés. Il s’agit essentiellement de Merkel, en Allemagne, prise en étau entre la Russie et les États-Unis. Hollande est insignifiant. Le Royaume-Uni a choisi le même chemin que les USA.
Certains diront que ce n’est que du « marketing », que Trump dit ce que nous voulons entendre, pourtant, Trump veut réformer l’Otan et c’est dur d’y être opposé tant l’Otan a été source de guerres dans les 10 dernières années. Trump ne veut pas des traités de libre-échange ! On ne parle plus du Tafta… Bref, Trump est vraisemblablement une véritable rupture et l’hystérie autour de son élection plaide pour le fait que Trump représente bien la frange souverainiste de l’élite américaine.
Le Brexit est un autre élément essentiel de ce changement rapide idéologique où vous voyez que nous sommes en train de passer du tout mondialisation à la reprise en main par les États de leurs destins… Jusqu’où ira le retour de balancier ? Difficile de le dire. Mais il est indéniable qu’il se passe quelque chose de fondamental, là, maintenant, sous vos yeux.
Marché unique, immigration… : Theresa May dévoile son plan pour le Brexit
« La Première ministre britannique a détaillé sa feuille de route pour la sortie du pays de l’Union européenne. Mais le flou demeure sur la contenance des accords qu’elle souhaite conclure.
http://www.economiematin.fr/news-brexit-theresa-may-rupture-union-europeenne-royaume-uni-sannat
BREXIT : QUEL LIBRE-ÉCHANGE VEUT THERESA MAY ?
Le "hard Brexit" de la première ministre britannique ne se fonde pas sur le protectionnisme, mais un libre-échange généralisé et "raisonné". Une stratégie qui ne sera pas sans risque.
Le discours de Lancaster House prononcé ce 18 janvier par la première ministre britannique Theresa May ne traduit pas une tentation protectionniste de Londres. Bien au contraire. La locataire de Downing Street a insisté sur son ambition de construire le Royaume-Uni « post-Brexit », comme un pays « vraiment mondial » (« a truly global Britain »), « regardant plus que jamais vers l'extérieur », une « grande nation de commerce dans le monde entier qui est respectée partout et qui est forte, confiante et unie chez elle ».
Un Brexit qui mène à plus d'ouverture au monde ?
Rien ne serait donc plus erroné que de comprendre le « hard Brexit » revendiqué par Theresa May comme un retour sur soi de la « petite Angleterre ». « Le 23 juin n'a pas été le moment où la Grande-Bretagne a choisi de se retirer du monde. Ce fut le moment où nous avons décidé de construire une Grande-Bretagne vraiment mondiale », a-t-elle affirmé. L'idée de Theresa May est donc de présenter l'UE comme une entrave à la mondialisation rêvée par les Britanniques, pas comme une porte d'entrée. Dès lors que le Royaume-Uni se libère de cette entrave, notamment en refusant les droits de douanes communs et les accords commerciaux communs, aux discussions lentes et complexes, le pays pourra revenir à son identité réelle : celle de la « grande nation commerciale » qui « a toujours regardé au-delà de l'Europe, vers le monde au sens le plus large ».
La sortie du pays de l'UE n'est donc pas un enfermement, dans l'esprit de Theresa May, mais au contraire le replacement de
http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/brexit-quel-libre-echange-veut-theresa-may-631408.html#xtor=EPR-2-[l-actu-du-jour]-20170119
8-LAICITÉ
CRÈCHE DE BEAUCAIRE : LA LDH SAISIT LE CONSEIL D’ÉTAT…
Déboutée de son référé contre la crèche de Noël à la mairie de Beaucaire (voir ici), la Ligue française pour la défense des droits de l’homme et du citoyen – et autres lieux découverts à marée basse –, a vraiment du temps à perdre, à nous faire perdre et à faire perdre à la justice. La LDH vient de se pourvoir en cassation devant le Conseil d’État comme l’indique un courrier du Conseil d’État du 13 janvier. Le courrier indique : « La chambre chargée de son examen peut […] refuser de l’admettre si elles estime qu’il est irrecevable ou n’est fondé sur aucun moyen sérieux ». Cela tourne au suspense insoutenable…
http://www.christianophobie.fr/breves/creche-de-beaucaire-ldh-saisit-conseil-detat#.WIEXD4WcFkg
9-ISLAM – MOYEN-ORIENT- IMMIGRATION
MAHOMET OU MOHAMAD ? UNE SIMPLE QUESTION DE TRADUCTION ?
Depuis quelques décennies, un nombre croissant d’auteurs francophones renoncent à écrire Mahomet selon l’orthographe traditionnelle, qu’ils remplacent par « Mohammed » ou « Muhammad ». D’autres maintiennent cependant Mahomet.
Les adeptes du changement affirment ainsi répondre à la demande de musulmans qui, invoquant l’importance de ce personnage dans leur religion, considèrent la graphie « Mahomet » comme irrespectueuse.
Concernant ce nom, il n’y a donc plus d’unité linguistique en français. Ces divergences suscitent parfois des controverses, voire des polémiques. Or, les désaccords ainsi manifestés ne sont pas anodins. C’est pourquoi nous avons pensé utile de faire le point à leur sujet. Tel est le but de la PFV n° 47 que nous proposons à votre réflexion.
En arabe, le nom du prophète de l’islam se dit « Mohamed » ou « Muhammad », qui signifie « objet de louanges ».
A partir du Moyen Age, en France, ce nom a été intégré à la langue latine. Ainsi, la traduction du Coran effectuée au XIIè siècle – la première dans un idiome occidental – à la demande de Pierre le Vénérable, abbé de Cluny, est intitulée Lex Mahumet pseudoprophete (« Loi du pseudo-prophète Mahomet »). Pour sa part, au XIIIè siècle, saint Thomas d’Aquin écrivait Mhumeto. De là découle la traduction française, Mahomet, qui connut des variantes, notamment dans la littérature (Mahomete, Machomete, Mahom). A partir du XVIIIè siècle, l’orthographe « Mahomet » fut définitivement fixée. Elle a en outre donné lieu aux mots « mahométan » pour désigner un fidèle de l’islam et « mahométanisme » comme équivalant à « islam ».
http://www.infocatho.fr/mahomet-ou-mohamad-une-simple-question-de-traduction/
L’ARCHEVÊQUE DE POMPÉI AVERTIT : « DANS 10 ANS, NOUS SERONS TOUS MUSULMANS À CAUSE DE NOTRE STUPIDITÉ »
Un propos certes excessif mais qui donne un autre son de cloche (étonnant) au sein de l’Eglise :
Lu dans le magazine italien La Fe Quotidiana :
« Donner l’aumône aux migrants qui végètent devant les magasins de nos villes est une erreur, c’est anti-éducatif et favorise la paresse, ils ont déjà à manger. Dans dix ans nous deviendrons musulmans à cause de notre stupidité » a déclaré Monseigneur Carlo Liberati, archevêque émérite de Pompéi. (...)
Êtes-vous préoccupé par les récents actes de terrorisme?
« Certainement, comme tous du reste. Mais le problème est bien autre. L’ Italie et l’Europe vivent de manière païenne et athée, ils font des lois qui vont contre Dieu et ont des coutumes qui ne parlent que de paganisme. Toute cette décadence morale et religieuse, au-delà de la foi, favorise l’islam. Dans dix ans, comme j’ai déjà dit, nous serons musulmans pas à cause de l’islam, mais par notre stupidité. Eux font des enfants et nous non, nous sommes en déclin. En outre. »
En outre?
« Nous avons, je le rappelle, une foi chrétienne qui s’affaiblit. Aujourd’hui l’Église fonctionne peu, les séminaires sont vides sauf les paroisses qui sont encore soutenues mais il manque une vraie vie chrétienne. Tout ceci est un boulevard pour l’islam. » (...)source
http://islamisation.fr/2017/01/14/larcheveque-de-pompei-avertit-dans-10-ans-nous-serons-tous-musulmans-a-cause-de-notre-stupidite/
REJET DE L’ISLAM ET CRISPATIONS ETHNIQUES : LES RÉSULTATS D’UN SONDAGE IPSOS
Terrorisme, chômage, immigration, insécurité et islamisme sont les préoccupations majeures des Français, qui semblent rejeter majoritairement les symboles perceptibles de l’islam, mais également la « fable » du bien vivre ensemble entre communautés ou ethnies.
C’est ce que révèle un sondage Ispos (le consulter ici en intégralité) mené pour le compte de la Fondation du judaïsme français.
Un avenir personnel bouché.
Ipsos a interrogé en ligne un échantillon de 1400 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus selon la méthode des quotas appliquée au sexe, à l’âge, à la profession de la personne de référence, à la région et à la catégorie d’agglomération, dont 562 jeunes âgés de 18 à 30 ans. Le sondage a été effectué en novembre 2016 et publié le 17 janvier 2017. Il est intitulé « l’évolution de la relation à l’autre dans la société française » et voulait étudier les réactions populaires après la vague d’attentats ayant frappé la France en 2015 et 2016.
Sur la vision de l’avenir, ils sont 59% à considérer que leur avenir personnel est bouché dont 52% chez les jeunes.
Parmi les préoccupations majeures des Français, c’est à dire ce qui les inquiète le plus on trouve en tête le terrorisme (50%) devant le chômage (37%), l’insécurité (34% contre 26% en 2014), l’immigration (28% contre 21% en 2014) et « l’intégrisme religieux » (28% contre 22% en 2014). Arrivent ensuite le niveau des taxes (27%), les inégalités sociales, les retraites, le pouvoir d’achat – des thématiques pourtant priorisées par certains candidats à l’élection présidentielle visiblement en décalage avec l’opinion public.
S’ ils sont 76% à considérer qu’il fait bon vivre en France, 35% seulement pensent que la France a un bel avenir. Globalement, les Français sont satisfaits de la vie dans leur quartier et des relations avec leurs voisins, d’origines différentes ou pas. 81% des interrogés ne veulent d’ailleurs pas quitter leur quartier (25% des jeunes n’aiment toutefois pas leur quartier ou veulent le quitter).
http://www.breizh-info.com/2017/01/19/59789/ethniques-francais-mosquees-islam-musulman-judaisme-sondage
SYRIE : LES SAOUDIENS FONT SAVOIR QU’ILS VEULENT PARTICIPER À LA COALITION CONTRE L’ETAT ISLAMIQUE MAIS LA DESTRUCTION DE DAECH EST LE CADET DE LEURS SOUCIS
Récemment, l'Arabie Saoudite a annoncé vouloir rejoindre la coalition contre Daesh. Entre coup de communication et alliance avec la Russie voici les clés de cette annonce qui peut paraître surprenante.
Atlantico : L’Arabie Saoudite annonce vouloir rejoindre la coalition internationale contre Daech… Quels bénéfices espèrent-ils en tirer ?
Alexandre Del Valle : L’Arabie Saoudite a annoncé vouloir rejoindre la coalition internationale contre Daesh et ce n’est pas la première fois. Depuis quelques temps, le pays manifeste son intérêt pour cette coalition. Tout d’abord, nous pouvons voir ici une volonté de l’Arabie Saoudite de redorer son image à l’international. La lutte contre Daesh est généralement assez bien perçue à travers le monde. C’est avant tout un effet d’annonce. Cependant, ce type d’annonce de la part de l’Arabie Saoudite peut nous laisser perplexe quand à sa concrétisation.
http://www.atlantico.fr/decryptage/syrie-saoudiens-font-savoir-qu-veulent-participer-coalition-contre-etat-islamique-mais-destruction-daech-est-cadet-soucis-2939313.html#ILAKJclvRAAz0A36.99
POUR LE GRAND IMAM D'AL-AZHAR, LA DHIMMITUDE EST UN CONCEPT ANACHRONIQUE
C’est un entretien qui marque une date importante dans l’histoire des relations interreligieuses en Egypte. Lors d’une interview télévisée le 13 janvier dernier, le grand imam d’Al Azhar, le cheikh Ahmed Al Tayyeb est revenu sur le concept de la dhimma, la protection que l’Etat musulman accordait aux minorités non-musulmanes à l’époque médiévale. La principale autorité du sunnisme a expliqué que ce terme était devenu anachronique. Un discours salué par le site terrasanta.net qui y voit «un petit pas important sur la voie du renouveau du discours religieux».
La dhimma impliquait que les non-musulmans devaient s’acquitter d’un impôt (la jizya) en contrepartie d’une protection des autorités civiles. Ce qui revenait, de fait, à instaurer une inégalité administrative entre les citoyens. Mais selon le grand imam, appliquer la dhimma aujourd'hui, dans un contexte profondément différent, constituerait une «forme d'injustice et un manque de raisonnement scientifique». Pour le cheikh Al Tayyeb, tous les citoyens sont égaux, et les chrétiens, précise-t-il, «ne peuvent être considérés comme une minorité, un terme chargé de connotations négatives».
Réchauffement des relations avec le Saint-Siège
Le cheikh d’Al Azhar faisait, dans sa déclaration, essentiellement référence aux coptes, les chrétiens d’Egypte, souvent victimes de discriminations. «La citoyenneté, réclamée par les manifestants de la révolution de 2011, est la seule garantie de l'égalité et de stabilité pour la société d'aujourd'hui » a-t-il expliqué.
http://fr.radiovaticana.va/news/2017/01/18/pour_le_grand_imam_dal-azhar,_la_dhimmitude_est_un_concept_anachronique/1286679
LAURENT BOUVET : "LA GAUCHE VOIT L'ISLAM COMME UNE RELIGION DE DOMINÉS"
Le politologue décrypte les divisions à gauche autour de la laïcité et met en garde contre la tentation de séduire un "vote musulman".
Propos recueillis par Thomas Mahler
Depuis 1989 et l'affaire des collégiennes voilées de Creil, la laïcité s'est imposée comme un sujet de plus en plus clivant à gauche. Alors que les électeurs de la primaire vont trancher entre la ligne ferme d'un Manuel Valls et celle libérale d'un Benoît Hamon expliquant que « la laïcité ne doit pas être un glaive contre les musulmans », le politologue et fondateur du Printemps républicain...
http://www.lepoint.fr/chroniques/laurent-bouvet-la-gauche-voit-l-islam-comme-une-religion-de-domines-13-01-2017-2096803_2.php?M_BT=438266583523&m_i=fM1J6XA%2B3azk1sdCxrR6%2BGce7SqZVp2WeCz76qVRGudBvyG2fd9Gn_og8u1pM0p0ynnE%2BtLYP1u_obxpJgAzMzCsgJeof3#xtor=EPR-6-[Newsletter-Matinale]-20170119
VALLS : UN “PROJET CATHOLIQUE ? LE CONTRAIRE DE CE QUE NOUS SOMMES”
Primaire. Tenant d’une laïcité très stricte, Manuel Valls a pointé du doigt les déclarations de François Fillon, qui revendique un projet “catholique”.
Manuel Valls se projetterait-il déjà vers la présidentielle ? Dans une interview au Parisien, le candidat à la primaire de la gauche s’en prend à celui qui serait son principal adversaire s'il était désigné fin janvier, le candidat LR François Fillon. Pourtant, étant donné sa mauvaise dynamique dans les sondages, il serait peut-être mieux inspiré de se concentrer sur la compétition de janvier.
“Un projet dur, thatchérien, une véritable purge”
Que reproche l’ancien Premier ministre de François Hollande à Fillon ? Il “porte un projet comme jamais la droite française n'en avait porté: un projet dur, thatchérien, une véritable purge pour notre pays”. Mais le pire n’est pas là : “En outre, pour la première fois, un homme politique définit son projet comme catholique”.
http://www.valeursactuelles.com/politique/valls-un-projet-catholique-le-contraire-de-ce-que-nous-sommes-59317
GOOGLE ANNONCE L’ISLAMISATION DE LA FRANCE
Un avenir sombre est il annoncé par Google ? En tout cas, les requêtes des internautes sur le célèbre moteur de recherche ne laissent pas d’ambiguïté. Lorsque vous tapez : « la France va devenir », Google vous suggère les résultats suivants : « la colonie de ses anciennes colonies », « musulmane » ou encore « pauvre ».
Mêmes résultats en anglais, où la France est censée devenir « un pays à majorité musulmane ».
Ces suggestions sont basées sur le volume de recherche des mots en question sur Google. Autrement dit, les internautes ne sont pas très optimistes sur l’avenir de la France.
http://fr.novopress.info/202892/google-annonce-lislamisation-de-la-france/
LE MILLIARDAIRE MONDIALISTE GEORGE SOROS JOUE ET PERD CONTRE TRUMP
19/01/2017 – FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : On se souvient que George Soros avait dépensé en pure perte des millions de dollars pour s’opposer à la candidature puis à l’élection de Donald Trump. Or Trump lui a indirectement fait perdre un milliard de plus ! Selon le Wall Street Journal, George Soros, pariant sur une sanction par les marchés de la victoire de Donald Trump, a eu tout faux. La Bourse ne s’est jamais aussi bien portée que depuis l’élection de Trump, encouragée par les baisses d’impôts annoncées par le nouveau Président.
Plus grave pour Soros, Donald Trump pourrait le considérer comme une « menace pour la sécurité nationale ». L’équipe de transition de Trump a en effet demandé à la diplomatie russe l’ensemble des dossiers du FSB relatifs à Soros. Plusieurs documents diplomatiques pourraient révéler des manœuvres visant à saper le processus de paix en Ukraine.
Cela pourrait démontrer la responsabilité directe du milliardaire dans la dégénérescence du conflit ukrainien et les 9 600 morts. Ces agissements tomberaient alors sous le coup de l’ordre exécutif du 6 mars 2014. Ce document de Barack Obama considère très officiellement comme « menace pour la sécurité nationale des Etats‑Unis les actions et les politiques des personnes qui minent les processus et les institutions démocratiques en Ukraine ». Obama ne pensait probablement pas à Soros en signant ce document…
Il faut dire que, d’après le rapport russe, Soros inondait de dons le Parti démocrate, surnommé le parti de Soros et non plus le parti de Jefferson. On parle de 100 millions de dollars ! Cela expliquerait peut‑être pourquoi, ce qui reste d’administration Obama a essayé, sans succès, d’obtenir un refus russe à la demande de Donald Trump.
http://fr.novopress.info/202885/le-milliardaire-mondialiste-george-soros-joue-et-perd-contre-trump/
IMMIGRATION : VERS LE GRAND REMPLACEMENT ?, PAR NICOLAS DUPONT-AIGNAN
18/01/2017 – FRANCE (NOVOpress) : Le texte que nous publions ci-dessous, intitulé « Immigration : vers le grand remplacement », est de Nicolas Dupont-Aignan, qui l’a publié sur son blog. Le président de Debout la France est dans la situation paradoxale du candidat à l’élection présidentielle qui dénonce les « extrêmes » – comprendre Marine Le Pen – mais défend avec une certain vigueur une thèse que la présidente du Front national juge elle-même marquée par le « complotisme ». La campagne présidentielle n’a pas fini de délivrer des surprises.
« Il est de bon ton parmi les « experts » de l’immigration, ceux qui assurent que celle-ci est un bénéfice net pour la communauté nationale quelles que soient son ampleur et les conditions de son intégration – ne leur parlez jamais « d’assimilation » (Hou, le vilain mot !) -, de s’indigner du « grand remplacement ». Et de vouer aux gémonies ceux qui osent en pointer le risque. L’existence d’une immigration de peuplement massif, susceptible de remplacer peu à peu la population de nos quartiers et de nos villes ? « Pouah, un fantasme d’extrême-droite, agité par des ignorants et des démagogues ennemis des valeurs de la République ! »
Et pourtant…
Et pourtant les chiffres sont là, qui démontrent au fil de leur publication régulière que cette crainte renvoie à une réalité. Non pas qu’un tsunami migratoire risque de tout emporter du jour au
http://fr.novopress.info/202869/immigration-vers-le-grand-remplacement-par-nicolas-dupont-aignan/ `
POUR ALLER PLUS LOIN APRÈS NOTRE ÉMISSION « COMMENT REDONNER UN VISAGE AUX MIGRANTS ? »
Les migrants sont confrontés à des murs !
C’est ce que nous montrait notre journaliste Jérôme Tournier dans ce reportage réalisé il y a deux ans. Depuis, malheureusement, l’actualité lui donne raison. Donald Trump veut prolonger et renforcer le mur qui existe déjà entre le Mexique et les Etats-Unis. Ces dernières années les murs entre les frontières poussent comme des champignons dans le monde. 26 000 km en tout, 10% des frontières terrestres.
Je vous conseille cet excellent numéro du « dessous des cartes » diffusé sur Arte et consacré aux frontières. Par le regretté Jean-Christophe Victor.
Ce roman est un excellent moyen de comprendre ce que vit un migrant. C’est l’histoire de Sam, un jeune africain qui décide de quitter son village, ses amis et sa famille pour tenter sa chance en Europe. On suit son voyage, pas à pas. Une aventure incroyable faite de désillusions, de peurs, de souffrances, de courage et d’espoir. On s’y croirait. On est avec lui, on vibre avec lui ! Cette fiction, très bien documentée, nous rapproche de ces migrants qu’on voit très souvent à la télévision mais qui, bien souvent, soit nous indiffèrent, soit nous font peur.
David Milliat
https://www.lejourduseigneur.com/les-migrants-sont-confrontes-a-des-murs/?utm_content=13049482&utm_source=Dolist&utm_medium=E-Mail&utm_campaign=Ma+campagne+du+19/01/17-50278246 `
JEAN-PAUL GOURÉVITCH : « LES STATISTIQUES DE L’INSEE SUR LE SOLDE MIGRATOIRE SONT UN ENFUMAGE »
Jean-Paul Gourévitch conteste les statistiques de l'INSEE qui, selon lui, confond immigration et expatriation et oublie les naissances d'origine étrangère. Il réclame la mise en place d’un observatoire indépendant des migrations qui permettrait d’éviter les schémas, les amalgames, les rumeurs et les faux chiffres.
Vidéo > http://www.bvoltaire.fr/jeanpaulgourevitch/statistiques-de-linsee-solde-migratoire-enfumage,307620?mc_cid=a36198fc3f&mc_eid=a5eb12b154
IMMIGRATION – JEAN-FRÉDÉRIC POISSON REJOINT TRUMP
Commentant l’interview de Donald Trump dont la France est absente….., le président du Parti Démocrate Chrétien dit rejoindre le nouveau président américain « sur le fait que les pays du Golfe doivent participer très activement à l’accueil des migrants. »
Ce que font déjà certains d’entre eux. L’Arabie Saoudite et Koweït accueillent 1 million de Palestiniens
http://www.infocatho.fr/immigration-jean-frederic-poisson-rejoint-trump/
Menaces de guerre : Xi Jinping, Donald Trump et Theresa May sombrent dans le chantage. Les européens en sont restés au stade des bisounours...
En moins d ‘une semaine, les relations mondiales se sont mises en mode "chantage". Ça promet.
En 24 heures, le Chinois Xi Jinping à Davos, Donald Trump à New-York, et Theresa May à Londres ont multiplié les menaces sur l’équilibre de la planète. Jusqu‘alors, les relations internationales se sont construites sur des accords bi latéraux, puis multilatéraux. L’OMC avait réussi à fixer des règles globales pour gérer les échanges. Alors l’OMC, na pas toujours pu les faire respecter, mais l’OMC à ouvert la voie à la globalisation permettant à des pays émergents comme la Chine d’amorcer un processus de développement et de trouver les portes de sortie de la misère où ils étaient enfermés depuis des siècles. La Chine, l’Inde, l’Amérique du sud sont passés du statut de pays sous-développés à celui d’émergents sur les grands marchés internationaux.
http://www.atlantico.fr/decryptage/menaces-guerre-xi-jinping-donald-trump-et-theresa-may-sombrent-dans-chantage-europeens-en-sont-restes-au-stade-bisounours-jean-2939795.html#lgvpBfdW5w4UjJux.99
LAURENT BOUVET : "LA GAUCHE VOIT L'ISLAM COMME UNE RELIGION DE DOMINÉS"
Le politologue décrypte les divisions à gauche autour de la laïcité et met en garde contre la tentation de séduire un "vote musulman".
Depuis 1989 et l'affaire des collégiennes voilées de Creil, la laïcité s'est imposée comme un sujet de plus en plus clivant à gauche. Alors que les électeurs de la primaire vont trancher entre la ligne ferme d'un Manuel Valls et celle libérale d'un Benoît Hamon expliquant que « la laïcité ne doit pas être un glaive contre les musulmans », le politologue et fondateur du Printemps républicain...
http://www.lepoint.fr/chroniques/laurent-bouvet-la-gauche-voit-l-islam-comme-une-religion-de-domines-13-01-2017-2096803_2.php?M_BT=438266583523&m_i=8UY_CtAmw9ci4tPQI5UsovwoRzNix6i7usaKGq2lEUg%2BhnrjoADxf981cX2WOtL5dU5q9F18YAmk_ceDfMLa7CIE2TjQ8K#xtor=EPR-6-[Newsletter-Matinale]-20170120
UNE ENQUÊTE CHOC SUR LE « VIVRE ENSEMBLE » EN BELGIQUE !
Pour 77 % des Belges, « on ne se sent plus chez soi comme avant » dans le pays.
C’est le type de sondages qui, lorsqu’ils sont publiés dans les médias traditionnels, sont accompagnés de commentaires pontifiants. Devant le choc provoqué par les résultats de l’enquête, l’éditorialiste en chef du Soir, principal quotidien belge francophone, a donc appelé à « redessiner un possible » et à « recréer du lien », un mantra répété inlassablement depuis de nombreuses années.
L’enquête « noir-jaune-blues » révèle que, pour 77 % des Belges, « on ne se sent plus chez soi comme avant » dans le pays. Pour 53 % d’entre eux, « même après plusieurs générations, les descendants d’un immigré ne seront jamais vraiment belges ». 64 % pensent que « les étrangers viennent profiter du système de protection sociale » et 63 % ont peur de l’afflux de réfugiés car « ce sont principalement des musulmans ».
Le Soir, qui a publié l’enquête, s’inquiète, en une, du « sombre portrait d’un Belge qui ne croit plus aux institutions et rejette l’étranger ». Le plus inquiétant ne se situe, pourtant, probablement pas dans ce constat du citoyen sensible à la question de son identité qui s’évapore dans les brumes d’un « vivre ensemble » qui a échoué à faire émerger une société cosmopolite apaisée.
En effet, les musulmans de Belgique ont également été interrogés.
Les résultats sont alarmants. 34 % parmi eux n’aiment pas la culture, les mœurs et le mode de vie occidentaux (autonomie des femmes, érotisme, alcool) et 18 % se disent mitigés sur la question ; 29 % (et 11 % de mitigés) estiment que les lois de l’islam sont au-dessus des lois belges ; de ce constat découle que 34 % des musulmans (avec 26 % de mitigés) préféreraient un système politique inspiré par le Coran…
À l’analyse des chiffres, un bon tiers des musulmans de Belgique, avec une majorité qui, au vu des indécis, se dessine lentement mais sûrement, rejettent nos valeurs et nos lois. Une question perle rapidement du constat : que se passera-t-il lorsque les musulmans seront démographiquement majoritaires, dans une ville-région comme Bruxelles ?
D’autres résultats du sondage sont tout aussi édifiants : pour 80 % des Belges, la finance a pris le pouvoir ; pour 63 %, les responsables politiques ne sont plus en mesure d’améliorer leur quotidien. Comme réponse, 70 % des sondés souhaitent un pouvoir fort.
Les sociologues appelés à la rescousse par le quotidien vespéral nuancent
http://www.revue-item.com/12183/12183/
10- USA & AMÉRIQUE (S)
ETATS-UNIS: UNE LOI ANTICATHOLIQUE DE 1919
Une religieuse du Nebraska, sœur Madeleine Miller, qui ne trouvait pas de poste d’enseignante dans les écoles catholiques, a postulé dans un collège public. Elle a été reçue par un administrateur qui lui a signifié qu’elle serait embauchée à condition qu’elle n’ait pas d’habit religieux. Et on lui a sorti une loi de 1919 interdisant aux enseignants de porter un habit religieux. Finalement elle a trouvé un poste dans une école catholique de l’Iowa.
Sœur Madeleine envisageait de porter plainte contre l’Etat du Nebraska, avec l’aide du Thomas More Law Center, mais sa mésaventure a fait tellement de bruit que ce sont les législateurs de l’Etat qui sont montés au créneau contre cette loi oubliée mais qu’un laïcard a cru bon de ressortir. Un projet de loi annulant le texte a déjà été mis au point par le président de l’Assemblée.
Cette loi avait été votée en 1919 sous la pression du Ku Klux Klan, dans un climat anticatholique virulent. Quelque 36 Etats avaient pris des mesures de ce genre. Seuls deux (le Nebraska et la Pennsylvanie) avaient négligé de les annuler.
http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2017/01/19/etats-unis-une-loi-anticatholique-de-1919-5900821.html
LE «SURVIVANT DÉSIGNÉ» OU L’HOMME QUI POURRAIT DEVENIR PRÉSIDENT À LA PLACE DE DONALD TRUMP
C’est le code fédéral des Etats-Unis qui le prévoit lorsque toutes les personnes présentes dans l'ordre de succession du président sont réunies au même endroit. Le « survivant désigné » est mis à l’abri et serait appelé à gouverner à la place de Donald Trump si ce dernier et ses successeurs n’étaient plus en état de le faire.
L’homme (ou la femme) qui pourrait devenir président(e) à la place de Donal Trump a bel et bien été désigné(e). Il ne s’agit bien évidement pas de revenir sur le résultat des dernières élections ni de dessaisir Donald Trump de ses pouvoirs de président, mais bien de de prémunir contre une éventuelle attaque. En effet, le scénario catastrophe prévoirait que le président ainsi que tous ses successeurs constitutionnels ne soient plus en capacité de gouverner le pays. Dans cette éventualité et seulement dans cette dernière, le « survivant désigné » entre en scène. Ce dernier est nommé à chaque fois que toutes les personnes présentes dans l'ordre de succession du président sont réunies au même endroit, comme c’est le cas lors de l’intronisation de Donald Trump ou lors du discours de l'état de l'Union. Ce « survivant » est alors mis à l’abri dans un lieu secret et sa « fonction » est également tenue secrète, même vis-à-vis de sa famille.
Né de la Guerre Froide
Selon François Durpaire, consultant de BFMTV sur les questions américaines qui s’est exprimé sur le site de la chaîne d’information : « Si on s'en tient à la Constitution, c'est l'ordre de succession qui compte ». Oui mais voilà, cette pratique n’est tout simplement pas issue de la Constitution des Etats-Unis, mais bien du code fédéral du pays. « Le survivant désigné est né pendant la Guerre froide avec l'idée qu'une catastrophe, avec la bombe nucléaire, puisse arriver », rappelle le consultant.
Un survivant nommé par Barack Obama
Qui pourrait bien endosser une telle responsabilité ? Car enfin, on parle de reprendre la tête des Etats-Unis après une potentielle catastrophe de grande envergure. Personne ne le sait vraiment. Enfin quelques personnes le savent évidemment. Certaines personnes accréditées des services secrets, le principal intéressé (qui est averti au tout dernier moment et tenu au secret) et bien-sûr, la personne qui l’a nommé. Et ce dernier n’est autre que…Barack Obama, le président sortant des Etats-Unis. Dans l’histoire, ce sont souvent des secrétaires à l’Intérieur ou à l’Agriculture qui ont assumé cette fonction si particulière et propre aux Etats-Unis.
http://www.ladepeche.fr/article/2017/01/20/2500707-survivant-designe-homme-pourrait-devenir-president-place-donald-trump.html#xtor=EPR-7
LE CONGRÈS PEUT-IL ÊTRE UN CONTRE-POUVOIR FACE À TRUMP ?
Quelles seront les relations entre Donald Trump et le Congrès ? Un pas de deux qui s'annonce compliqué, selon James Thurber, professeur à l’American University de Washington.
Quelles seront les relations entre Donald Trump et le Congrès ? Un pas de deux plus compliqué qu'il n'y paraît, selon James Thurber, professeur à l'American University de Washington et l'un des meilleurs connaisseurs du Parlement américain. Interview.
Le Congrès peut-il jouer un rôle de contre-pouvoir face à Trump ?
Une chose est sûre : c'est une institution lente et délibérative. Cela reste vrai même avec des majorités législative et gouvernementale unifiées, comme aujourd'hui. Le Sénat, en particulier, prendra son temps. Pour la plupart des votes, la majorité doit rassembler 60 votes de sénateurs sur 100, et ils ont déjà toutes les peines du monde à en trouver 50 pour agir sur l'Affordable Care Act [Obamacare] : sur la santé, les choses vont prendre du temps, ils voteront peut-être des mesures symboliques mais il y a beaucoup de mesures de la réforme de l'assurance-maladie à laquelle ils sont attachés, et ils n'ont pas de remplacement pour ce qu'on leur demande de démanteler.
Sur chaque dossier, les frictions s'accumulent. Ils n'ont même pas trouvé de consensus sur le plan d'investissement dans les infrastructures ou sur l'immigration. Donc la situation est très complexe, et encore compliquée par le fait que le président n'a aucune idée de la façon dont fonctionne le Congrès.
Les Républicains ne voient-ils pas dans la victoire de Trump une occasion historique, inespérée de faire passer leurs réformes ?
Si, et c'est ce qu'attendent d'eux beaucoup d'électeurs. A la Chambre des représentants, la hantise d'un congressman républicain est de voir l'aile droite du parti lui balancer dans les jambes un concurrent lors de la prochaine primaire. Les Républicains ne peuvent pas trop s'écarter de positions très conservatrices et, du coup, ils risquent de surjouer leur main, de vouloir trop en faire au Congrès et, ce faisant, de provoquer une réaction forte.
Les sénateurs n'ont pas les mêmes soucis, ils sont plus collégiaux, ils ne veulent pas se trouver empêtrés dans des sujets très controversés qui risquent de leur faire du tort politiquement.
L'élection de Trump n'a donc pas tout bouleversé ?
Ce qui n'a pas changé, c'est la polarisation des institutions.
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/l-amerique-selon-trump/20170119.OBS4017/le-congres-peut-il-etre-un-contre-pouvoir-face-a-trump.html#xtor=EPR-2-[ObsActu17h]-20170120
100 JOURS QUI POURRAIENT FAIRE BASCULER L'AMÉRIQUE : TRUMP AUX MANETTES
Et si Donald Trump, sur le point d'accéder aux plus hautes fonctions, mettait vraiment en œuvre ses propositions de campagne ?
De la santé au terrorisme, de l'économie à l'environnement, au lendemain de l'élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis, "l'Obs" avait fait un tour d'horizon de ses mesures phares. Petite piqûre de rappel à la veille de son investiture.
Ce que contient le très inquiétant programme de Donald Trump
L'Obamacare en sursis
C'est l'obsession des républicains du Congrès : à plus de soixante reprises, ils ont voté (sans succès) pour l'abolition de l'Affordable Care Act, la réforme de l'assurance-maladie que Barack Obama a eu toutes les peines du monde à faire adopter. Mais comment réduire en cendres l'Obamacare ? C'est plus facile à dire qu'à réaliser : plus de 25 millions d'Américains bénéficient de la loi, et certaines mesures sont populaires.
Donald Trump a promis d'en conserver deux. La première permet aux parents de faire bénéficier de l'assurance leurs enfants de moins de 25 ans. Son maintien ne pose pas de problème. La seconde est beaucoup plus problématique : elle interdit aux assureurs de refuser une couverture aux Américains souffrant d'un problème médical préexistant. La mutualisation des risques est au cœur de la philosophie d'Obamacare, et l'on voit mal comment conserver celle-ci tout en détruisant l'essentiel de l'édifice.
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/l-amerique-selon-trump/20170119.OBS4028/100-jours-qui-pourraient-faire-basculer-l-amerique-trump-aux-manettes.html#xtor=EPR-2-[ObsActu17h]-20170120
TRUMP INAUGURATION DAY. UNE MESSE CÉLÉBRÉE PAR LE TRÈS RADICAL PASTEUR JEFRESS !
Donald TRUMP, président de tous les américains demain? Il l’a promis. La présence de l’ultra-radical et très controversé, pasteur Robert JEFRESS invité à prêcher au cours du traditionnel service privé précédant l’ouverture des cérémonies publiques sème déjà la polémique.
Car ce pasteur évangélique, qui a vigoureusement soutenu Donald TRUMP, lors de sa campagne électorale, est tout sauf un prêcheur de paix, de concorde, d’ouverture et d’union nationale. A la tête d’une congrégation baptise de 12 000 membres à Dallas, Robert Jefress est un homme de combat, aux idées très radicales, affirmées, et qui font régulièrement le « bonheur » de ces fidèles et des téléspectateurs de FOX NEWS (chaine avec laquelle il a un contrat! ). Il ne cache pas son aversion pour l’ISLAM. En témoigne le « prêche » qu’il avait faite au lendemain des attentats de novembre 2015 en France…
« Ne faites pas d’erreur à propos de l’Islam, l’Islam n’est pas un autre moyen d’approcher Dieu. L’Islam est une « fausse » religion. Inspirée par Satan lui-même, dont Jésus a dit qu’il est venu pour voler, tuer et détruire… Les 8 terroristes (à Paris) n’ont pas agi en contrevenant aux leçons de l’Islam, Ils ont agi en accord avec les préceptes de l’Islam. Le Coran, le livre des musulmans est truffé de de versets invitant à tuer les infidèles, comme vous et moi ». Ce n’était pas sa première sortie du genre:… Et à ce jour on ne compte plus les déclarations vouant aux gémonies « la religion du diable ». Celle qui fait l’apologie -sic- de la pédophilie…
Bref pour le pasteur, toutes les outrances sont permises. Et malheur à ceux qui ne suivent sa voie. En 2012, il s’était déclaré hostile au vote pour le candidat républicain (et mormon) Mitt Romney, or pour Robert Jefress les mormons sont une « secte d’hérétiques ». Quand à Barack Obama, « il a pavé le chemin de l’Antéchrist »…
http://www.frederichelbert.com/20170120/inauguration-trump-day-le-tres-controverse-pasteur-jefress-fera-un-preche-prive
60 BONNES RAISONS DE DÉTESTER DONALD TRUMP
Que Donald Trump soit un garçon détestable n'est pas un scoop. Mais la longueur de la liste des raisons justifiant cette détestation reste surprenante.
Le 45e président des Etats-Unis est un personnage détestable. Mais nous ne pensions pas trouver autant de raisons pour le justifier.
1 - Il n'a pas la majorité du vote populaire ;
2 - La Russie est intervenue dans son élection ;
3 - Il patauge dans des conflits d'intérêts ;
4 - Il a utilisé les fonds de son organisation caritative pour se faire faire un portrait grandeur nature ;
5 - Il a refusé de séparer ses affaires publiques et ses affaires privées ;
6 - Il ne veut pas montrer ses déclarations fiscales, contrairement à tous ses prédécesseurs ;
7 - Il viole explicitement la clause constitutionnelle dite "des émoluments" et qui interdit de recevoir de l'argent d'une puissance étrangère ;
8 - Il malmène la "loi contre le népotisme" en nommant son gendre Jared Kushner conseiller spécial ;
9 - Il s'est vanté de la taille de son sexe ;
10 - Il affirme contre l'évidence que les conflits d'intérêts ne concernent pas le président des Etats-Unis, uniquement les parlementaires ;
11 - Il a eu des liens avec la mafia ;
12 - Il a fantasmé sur des relations sexuelles avec sa propre fille ;
13 - Il se vante d'obtenir des choses des hommes politiques en leur versant de l'argent ;
14 - Il s'est entouré de gens touchés par des problèmes éthiques ;
15 - Il veut mettre à bas l'assurance maladie mise en place par Obama ;
…
58 - Il a jugé que le massacre du Bataclan "aurait été différent" si les gens avaient porté des armes ;
59 - Il a menacé Hillary Clinton de la jeter en prison ;
60 - Il a des goûts de chiottes question déco.
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/l-amerique-selon-trump/20170120.OBS4120/60-bonnes-raisons-de-detester-donald-trump.html#xtor=EPR-3-[ObsDerMin]-20170120
DONALD TRUMP EST DEVENU LE 45E PRÉSIDENT DES ÉTATS-UNIS
Donald Trump est devenu officiellement le 45e président des Etats-Unis, ce vendredi.
Donald Trump est devenu ce vendredi 20 janvier 2017 le 45e président des États-Unis, prenant les rênes d’un pays profondément divisé, tant son style et ses propos, volontiers provocateurs, ont attisé les tensions.
Main gauche sur la bible, main droite levée, le magnat de l’immobilier, porté au pouvoir sur une rhétorique anti-élites, a prêté serment comme l’ont fait avant lui George Washington, Franklin D. Roosevelt ou John F. Kennedy.
« Je jure solennellement de remplir fidèlement les fonctions de président des États-Unis, et, dans toute la mesure de mes moyens, de sauvegarder, protéger et défendre la Constitution des États-Unis », a-t-il déclaré, sur les marches du Capitole, cravate rouge et visage grave.
La cérémonie, suivie en direct par des millions de personnes à travers le monde, a un goût de revanche pour l’homme d’affaires de New York dont l’annonce de candidature, en juin 2015, avait été accueillie par des ricanements, chez les républicains comme chez les démocrates.
Inquiétude et foule moins nombreuse
A 70 ans, sans la moindre expérience politique, diplomatique ou militaire, il succède à la tête de la première puissance mondiale au démocrate Barack Obama, 55 ans, sous le regard inquiet des alliés des États-Unis, échaudés par ses déclarations tonitruantes, parfois contradictoires.
http://www.lavenir.net/cnt/dmf20170120_00947527/l-investiture-de-donald-trump-le-45e-president-des-etats-unis-en-direct?utm_source=lavenir&utm_medium=newsletter&utm_campaign=soir&utm_content=general-news&M_BT=147938901970
DONALD TRUMP ET L’EUROPE : UN RÉVEIL SALUTAIRE
Avec ses positions tranchées et son attitude de défi vis-à-vis des autres puissances, le tonitruant homme d’affaire qui s’installe ce 20 janvier à la Maison-Blanche a braqué contre lui la plupart des pays européens. Il faut à présent transformer cette attitude commune en véritable politique, estime Bernard Guetta.
Pour l'Union européenne, Donald Trump est une véritable aubaine car, en quelques phrases, avec une remarquable efficacité, il vient de resserrer ses rangs, comme jamais depuis longtemps.
Donald Trump appartient à cette catégorie d’Américains qui n’ont jamais beaucoup aimé l’idée d’unité de l’Europe car ils y voient une menace pour la prééminence économique de leur pays. “L’Union a été partiellement construite pour battre les Etats-Unis commercialement. OK ?”, déclare-t-il dans son interview au Times et à Bild. Oui, OK. En créant le Marché commun, les Européens ont effectivement voulu s’affirmer sur la scène économique internationale et y sont même parvenus en faisant de l’Union la deuxième puissance économique du monde.
Donald Trump s’en réjouit si peu qu’il ajoutait aussitôt : ”Je ne me soucie donc pas vraiment de savoir si elle se séparera ou restera unie”, mais, en s’aventurant à prédire le succès du Brexit et la dislocation de l’Union et, surtout, à juger l’Otan “obsolète”, il s’est tout simplement tiré une balle dans le pied. http://www.voxeurop.eu/fr/2017/donald-trump-et-l-europe-5120637
ANDRÉ BERCOFF : « TRUMP AIME LA FRANCE, MAIS NE COMPREND PAS QUE NOTRE PAYS NE SE DÉFENDE PAS »
André Bercoff
Ecrivain, journaliste
Il fut journaliste à l'Express, directeur de la rédaction de France-Soir et directeur littéraire dans plusieurs maisons d'édition dont Belfond et Robert Laffont. Auteur d'une quarantaine de livres.
Donald Trump, lorsqu’il a récemment évoqué l’Europe, a mentionné l’Allemagne et le Royaume-Uni, mais pas la France. Est-ce à dire, comme l’avancent certains, qu’il n’aime pas la France ? Selon André Bercoff, c’est tout le contraire.
Vidéo > http://www.bvoltaire.fr/andrebercoff/trump-aime-france-ne-comprend-pays-ne-se-defende,307634?mc_cid=a36198fc3f&mc_eid=a5eb12b154
LA FORTUNE DE MARK ZUCKERBERG A BONDI DE 5 MILLIARDS DE DOLLARS EN 2017
Le patron de Facebook a bénéficié de la hausse du cours de l'action du réseau social, dynamisé par les rapports optimistes des analystes explique le magazine Forbes.
En voici un pour qui l'année 2017 démarre fort. Le patron de Facebook Mark Zuckerberg a vu sa fortune bondir de 5 milliards de dollars... en seulement deux semaines. "De loin le plus gros gain réalisé par qui que ce soit dans le monde", commente le magazine Forbes qui suit l'évolution des portefeuilles des plus grandes fortunes mondiales.
La raison d'un tel gain ? La publication d'une série de rapports optimistes de la part d'analystes sur l'avenir du réseau social. De plus, Facebook a reçu bonne presse ces derniers temps, notamment avec ses efforts pour lutter contre les fausses informations qui circulent sur le réseau social. Résultat, le cours de l'action est monté en flèche entre le 3 et le 13 janvier, profitant d'abord à son Pdg qui détient 410 millions d'actions de la société. http://www.latribune.fr/bourse/la-fortune-de-mark-zuckerberg-a-bondi-de-5-milliards-de-dollars-en-2017-631460.html#xtor=EPR-2-[l-actu-du-jour]-20170119
LA TROMPOSPHÈRE :
Plongée dans les réseaux de Donald Trump
Cliquez sur un avatar pour naviguer vers sa fiche profil.
http://atelier.leparisien.fr/donald-trump-reseau-gouvernement/#xtor=EREC-1481423573-[RedacTrump]-20012017-[]----2610631@1
La Petite Histoire n°39 : la campagne d’Italie de Bonaparte
En l’an 1796, la France se prépare à en finir avec la 1ère coalition. Carnot prépare une vaste offensive sur le Rhin, et une « opération de diversion » en Italie. Mais cette campagne, menée d’une main de maître par le jeune général Bonaparte, sera bien plus qu’une simple diversion.
http://www.tvlibertes.com/2017/01/17/13549/petite-histoire-39-italie-bonaparte
LES DOCUMENTS SECRETS ACCABLANTS DU FMI SUR LA GRÈCE
dans : Le Fil d'Actus
Nous mettons à la disposition du public francophone des documents tenus secrets par le FMI. Il s’agit de documents authentiques qui ont été mis à la disposition de la Commission pour la vérité sur la dette publique grecque par Zoe Konstantopoulou, présidente du Parlement grec du 6 février au 3 octobre 2015. Le contenu de ces 2 documents qui datent de mars et de mai 2010 est accablant pour le FMI.
Le compte-rendu officiel de la réunion du 9 mai 2010 au cours de laquelle la direction du FMI approuvé un crédit de 30 milliards € à la Grèce montre très clairement qu’un nombre élevé de membres de la direction ont exprimé de très fortes critiques à l’égard du programme que l’institution s’apprêtait à mettre en œuvre. Certains d’entre eux ont dénoncé le fait que le programme visait à sauver les banques privées européennes qui étaient créancières de la dette publique et privée grecque, principalement quelques grandes banques françaises et allemandes. Plusieurs d’entre eux ont dénoncé une politique qui reproduisait ce qui avait conduit à la crise argentine de 2001 et à la crise asiatique de 1996-1997 (voir encadré avec la citation du directeur exécutif argentin). Plusieurs dirigeants ont dénoncé le fait que le noyau dirigeant du FMI avait modifié à l’insu des autres membres du conseil d’administration une des règles fondamentales qui conditionnent les crédits alloués par le FMI à ses membres. En effet, pour qu’un crédit puisse être octroyé par le FMI, il faut démontrer que ce crédit et le programme qui l’accompagne rendront soutenable le remboursement de la dette. Vu que cette condition ne pouvait pas être satisfaite dans le cas de la Grèce étant donné que la direction du FMI et les autorités européennes refusaient de réduire la dette grecque et d’y faire participer les banques privées, la condition mentionnée plus haut a été supprimée en catimini. Elle a été remplacée par un nouveau critère : la nécessité d’éviter un risque élevé de déstabilisation financière systémique internationale.
http://www.tvlibertes.com/2017/01/18/13584/documents-secrets-fmi-grece-cadtm
QUIZ : CONNAISSEZ-VOUS BIEN L'HISTOIRE DES PRÉSIDENTS AMÉRICAINS ?
Jeux concours - Quiz
Après deux mandats et huit ans à la tête des Etats-Unis, Barack Obama s'apprêter à laisser sa place à Donald Trump. Ce passage de témoin est aussi l'occasion de parfaire ses connaissances sur l'histoire des présidents américains. Les connaissez-vous vraiment ? Faites le test !
http://www.ladepeche.fr/article/2017/01/16/2497536-quiz-connaissez-vous-bien-l-histoire-des-presidents-americains.html#xtor=
BRÉSIL: TRANSFERT DE PRISONNIERS POUR ÉVITER UN NOUVEAU MASSACRE
Nouveau massacre dans une prison brésilienne: 31 morts
Le massacre dans la prison de Manaus au Brésil, une "tragédie annoncée"
Guerre des gangs au Brésil: 56 détenus massacrés à Manaus
Les forces de l'ordre brésiliennes ont procédé mercredi au transfèrement d'environ 220 détenus de la prison d'Alcaçuz, près de Natal (nord-est), où un affrontement entre gangs rivaux a fait 26 morts ce week-end.
La police d'élite est entrée dans l'établissement peu après 14h00 locales (16h00 GMT) et les premiers prisonniers ont pris place dans des autobus vers 18h30, a rapporté un journaliste d'AFPTV sur place.
"Nous allons transférer les détenus avec le plus grand soin possible. L'objectif est de maintenir l'ordre et la tranquillité dans la prison", a expliqué peu avant l'opération le major Eduardo Franco, porte-parole des forces de l'ordre de l'État de Rio Grande do Norte.
Quatre autobus ont été mobilisés pour transférer vers une autre prison de l'Etat de Rio Grande do Sul 220 détenus appartenant à l'une des factions rivales qui menaçaient de s'entretuer à nouveau.
Dans le même temps, un nombre équivalent de prisonniers n'appartenant à aucune faction criminelle ont été conduits de cette autre prison à celle d'Alcaçuz, dans une sorte d'échange visant à apaiser les tensions.
Pendant l'opération de transfèrement, des compagnes de détenus ont tenté de bloquer la route. Elles ont été dispersées par la police avec des tirs de balles de caoutchouc.
"L'opération s'est bien passée, il n'y a pas eu de résistance des détenus", s'est félicité le responsable régional à la Sécurité, Caio Bezerra, cité par le site d'informations UOL.
"Nous avons fouillé tous les pavillons de la prison et nous avons trouvé des armes à feu, des gilets pare-balles et une grande quantité d'armes blanches", a-t-il ajouté.
http://www.lalibre.be/actu/international/bresil-transfert-de-prisonniers-pour-eviter-un-nouveau-massacre-5880595dcd70e747fb4c57d0?ncxid=45D78D4521CE4FB03E1F3CA8AD8B3E4E&m_i=mIEm_IC7zqaNUskM07m1XM%2BP_ydUf3NY9fVBoo6pZ9tuNzUQ1NpknnN6kBucdqNgu1W_IXJVZ61LAIT1TLlA7A1XiZgfsoymm8&utm_source=selligent&utm_medium=email&utm_campaign=&utm_content=&utm_term=_News+Libre+-+19-01-2017_
ÉTATS-UNIS : JULIAN ASSANGE VA-T-IL SE RENDRE ?
D'après WikiLeaks, son fondateur, réfugié depuis 2012 à l'ambassade d'Équateur à Londres, serait prêt à venir aux États-Unis si ses droits sont garantis.
Le fondateur de WikiLeaks Julian Assange est prêt à se rendre aux États-Unis, où il court le risque de lourdes accusations, à condition que ses droits soient garantis, a annoncé mercredi le site internet. Julian « Assange est prêt à venir aux États-Unis à condition que ses droits soient garantis », écrit WikiLeaks sur Twitter, à la suite de la décision de Barack Obama de commuer la peine de Chelsea Manning, condamnée en 2013 à 35 ans de prison pour avoir transmis plus de 700 000 documents confidentiels à WikiLeaks. Le site précise que Julian Assange pourrait s'exécuter même si « la Maison-Blanche dit maintenant que [la commutation de peine de] Manning n'était pas quid quo pro [donnant-donnant, NDLR] ». La semaine dernière, WikiLeaks avait déclaré que Julian Assange accepterait d'être extradé vers les États-Unis si le président américain faisait preuve de clémence envers Chelsea Manning. Mais des responsables de la Maison-Blanche ont affirmé qu'il n'existait aucun lien entre ce message et la décision de Barack Obama.
http://www.lepoint.fr/monde/etats-unis-julian-assange-va-t-il-se-rendre-19-01-2017-2098310_24.php?M_BT=438266583523&m_i=woFOVDICddGcIBrAX8SmeAX2uPkEmvEITxKO06PLU7QJuWtueCLfq6ID9xzeJ92InZgXNoggC9o54GTrGaFusvIhB5VwwR#xtor=EPR-6-[Newsletter-Matinale]-20170119
LABRO - INVESTITURE DE TRUMP : TOUT CE QUI VA CHANGER...
VIDÉO. À la veille de l'investiture du nouveau président, le journaliste revient sur un bouleversement à la fois "passionnant et inquiétant".
Par Le Point.fr
Donald Trump a remporté l'élection présidentielle américaine et à l'heure de son investiture, vendredi 20 janvier, rien n'est écrit. « On ne connaît pas vraiment cet homme, affirme l'écrivain et journaliste Philippe Labro. Et c'est en cela que sa présidence s'annonce à la fois passionnante et inquiétante. Cela peut être spectaculaire ou catastrophique. Cela peut être aussi la démonstration que les gens qu'il a choisis pour l'entourer et gouverner ont une vision de l'Amérique autre que ce qui s'est passé jusqu'ici. »
Dans tous les cas, il est clair, à deux jours de son investiture, que la Maison-Blanche de Donald Trump risque d'être très différente de celle de ses prédécesseurs, du rôle de la première dame jusqu'aux escapades présidentielles. Revue en détail.
http://www.lepoint.fr/invites-du-point/philippe-labro/investiture-de-trump-labro-tout-ce-qui-va-changer-19-01-2017-2098378_1444.php?M_BT=438266583523&m_i=aZVazOQ76Ij8o1tXxU_bQ3yhiGTFCPEQ0hCk2kpltTmWH8Jfk4LjVAFeuWOrf7y3zqeBGFHenc9pYVShF1Yr_hQp_Faaae#xtor=EPR-6-[Newsletter-Mi-journee]-20170119
EMPLOI : TRUMP FAIT CHANTER LES PATRONS
Le futur occupant de la Maison-Blanche menace les patrons s'ils ne créent pas d'emplois aux États-Unis. Inédit, brutal et, pour l'instant, efficace.
La carotte et, surtout, le bâton : en les rudoyant publiquement, Donald Trump met sous pression les patrons de multinationales qui se bousculent pour lui offrir des gages de bonne volonté et promettre des créations d'emplois aux États-Unis. Cette stratégie ultra-offensive détonne dans un pays où la sacro-sainte loi du marché protège a priori les entreprises d'un interventionnisme aussi direct. Mais elle semble avoir des résultats. Le constructeur automobile General Motors et le géant de la distribution Wal-Mart viennent ainsi d'ajouter leur nom à la longue liste des groupes qui ont promis de renforcer leurs activités aux États-Unis depuis la victoire de Donald Trump, parti en guerre contre les délocalisations.
Certains n'ont fait que recycler des investissements prévus de longue date, mais tous ont agi sous la pression d'un président élu prompt à utiliser Twitter pour faire réverbérer ses menaces de « taxe frontalière » contre les entreprises, au risque de plomber leurs cours de Bourse. « Les constructeurs automobiles et les autres, s'ils veulent faire des affaires dans notre pays, doivent recommencer à produire des choses ici. Victoire », a-t-il résumé dimanche dans un tweet. Dans le collimateur, Ford a renoncé début janvier à une usine au Mexique pour investir aux États-Unis tandis que Fiat Chrysler y a rapatrié la production d'un de ses modèles tout en annonçant la création de 2 000 emplois. D'autres ont suivi l'exemple dans l'automobile, notamment Toyota, mais également dans les nouvelles technologies (Sprint). Amazon a, lui, frappé un grand coup en annonçant 100 000 créations d'emplois aux États-Unis.
http://www.lepoint.fr/monde/etats-unis-trump-met-les-grands-patrons-au-pas-19-01-2017-2098312_24.php?M_BT=438266583523&m_i=21M3_u7Zr1HR7iZeOFVoCXRjkZ14l2k8O8m7DYQUGIBlVwxixSSl43cSB4kl37k3jdYSf8%2Bbgd4iRKprSSr7yqjl4QL22D#xtor=EPR-6-[Newsletter-Mi-journee]-20170119
«NEOPALPA DONALDTRUMPI», LA MITE NOMMÉE EN RÉFÉRENCE À LA COIFFURE DE DONALD TRUMP
Un scientifique a nommé une mite en s’inspirant de Donald Trump à cause de la coiffure de ce papillon de nuit ressemblant à celle du futur président américain.
Le «Neopalpa donaldtrumpi» a été découvert par un chercheur canadien, Vazrick Nazari, qui s’est dit frappé par la ressemblance entre les écailles dorées sur la tête de la mite et la chevelure du magnat de l’immobilier.
Il dit aussi avoir choisi le nom de ce petit papillon de nuit de 9 millimètres par souci écologique, afin d’attirer «davantage l’attention sur la protection de fragiles habitats aux États-Unis qui abritent encore beaucoup d’espèces inconnues», a écrit M. Nazari dans une étude publiée mardi dans la revue zoologique ZooKeys.
http://www.lavenir.net/cnt/dmf20170119_00946876/neopalpa-donaldtrumpi-la-mite-nommee-en-reference-a-la-coiffure-de-donald-trump?utm_source=lavenir&utm_medium=newsletter&utm_campaign=daily&utm_content=general-news&ID=539393&POSTALCODE=g1x4v6
DONALD TRUMP A INVITÉ DEUX DÉLÉGATIONS DE « COLONS » ISRAÉLIENS À SON INVESTITURE
Voilà un signe très fort. Pour bien montrer au monde — et à l’ONU — qui est le nouveau chef du village mondial, et rappeler que les Etats-Unis sont la superpuissance du monde, et non un Etat néfaste à marginaliser comme Obama a tenté de le faire, Donald Trump a fait un geste extrêmement fort en invitant ceux que l’UE, l’ONU et la gauche appellent « colons » — et Dreuz a démontré qu’ils sont légitimement installés sur leurs terres ancestrales.
Deux délégations de colons israéliens — pardonnez-moi d’utiliser cette expression, les plus astucieux comprendront que c’est à dessein — sont parties à Washington, D.C. cette semaine pour assister à la cérémonie d’investiture de Donald Trump.
Existe-t-il de meilleurs moyens pour dire à l’ONU, dont le Conseil de sécurité vient de voter la résolution 2334 qui interdit aux juifs de poser le pied et de vivre dans cet endroit du monde – aucun autre être humain s’est vu refuser par l’ONU le droit d’habiter où il veut – et aux 70 membres de la conférence de Paris, que l’Amérique de Donald Trump ne considère pas les territoires disputés comme appartenant aux Palestiniens, ou en tous cas, pas comme un obstacle à la paix ?
http://www.dreuz.info/2017/01/18/donald-trump-a-invite-deux-delegations-de-colons-israeliens-a-linvestiture-presidentielle/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+drzz%2FPxvu+%28Dreuz%29
L’INVESTITURE DE DONALD TRUMP DÉMASQUE LES GAUCHISTES ENNEMIS DE LA DÉMOCRATIE
Mouvements pour les droits civils, anarchistes, Black Lives Matter : tout ce beau monde démocratique s’allie pour cracher sa détestation du futur président Donald Trump, le fasciste, le raciste, le misogyne, coupable de tous les vices et source de danger planétaire.
http://www.dreuz.info/2017/01/18/linvestiture-de-donald-trump-demasque-les-gauchistes-ennemis-de-la-democratie/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+drzz%2FPxvu+%28Dreuz%29
DÉMOCRATIE AMÉRICAINE
Le président, les élections et les partis
Les États-Unis se présentent à leur naissance comme une fédération de treize États autonomes, jaloux de leurs prérogatives, bien que leurs élites partagent la même culture et les mêmes idéaux.
La Constitution, adoptée le 17 septembre 1787, se montre respectueuse de ce fédéralisme. Elle instaure une stricte séparation des pouvoirs :
- pouvoir législatif : la Chambre des représentants et le Sénat sont en charge de la rédaction des lois,
- pouvoir exécutif : un président est en charge de leur exécution,
- pouvoir judiciaire : la Cour Suprême veille au respect de la Constitution dans les décisions législatives, exécutives et judiciaires.
Le premier président, George Washington, est élu par acclamations. Mais très vite, sous sa présidence, apparaissent des clivages idéologiques entre les Pères fondateurs de la Constitution. Il s'ensuit l'apparition des premiers partis politiques.
À la Maison Blanche, les successeurs de Washington étendent peu à peu leurs prérogatives. C'est la conséquence des crises et des guerres qui nécessitent une réaction rapide et ne supportent pas la lenteur des procédures d'assemblée.
C'est ainsi que, sans rien toucher ou presque à la Constitution, le pouvoir central, établi à Washington, se renforce progressivement cependant que les présidents accroissent peu à peu leur autorité jusqu'à devenir aujourd'hui le pivot de la vie politique nationale et de la diplomatie mondiale.
https://www.herodote.net/histoire/synthese.php?ID=311&ID_dossier=470#discours
MEXIQUE : POURQUOI LES PRÊTRES SONT-ILS VICTIMES DE LA VIOLENCE ?
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11-RUSSIE
USA, EUROPE, CHINE : LA GUERRE COMMERCIALE A-T-ELLE COMMENCÉ ?
La Tribune publie chaque jour des extraits issus de l'émission "28 minutes", diffusée sur Arte. Aujourd'hui, la guerre commerciale a-t-elle commencé ?
L'édition 2017 du forum économique mondial a démarré dans un contexte inédit mardi à Davos. Le passage de relai entre les deux présidents américains, les déclarations de Donald Trump sur la remise en cause du libre échange et ses velléités de protectionnisme ont mis la pagaille. Dans ce contexte très tendu, les inquiétudes portent sur les rivalités commerciales entres les puissances mondiales : États-Unis, Europe et Chine. Les représentants de cette dernière se sont d'ailleurs déplacés en masse à Davos et la présence du président Xi Jinping est un signal fort de la part de celui qui se positionne comme l'arbitre de la stabilité économique mondiale.
On en débat avec l'essayiste et économiste Nicolas Bouzou, Elvire Fabry, politologue et chercheure à l'Institut Jacques Delors et David Cayla, Économiste et maître de conférences à l'Université d'Angers.
http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/usa-europe-chine-la-guerre-commerciale-a-t-elle-commence-631519.html#xtor=EPR-2-[l-actu-du-jour]-20170119
12-BOUDDHISME
13-CHINE
USA, EUROPE, CHINE : LA GUERRE COMMERCIALE A-T-ELLE COMMENCÉ ?
La Tribune publie chaque jour des extraits issus de l'émission "28 minutes", diffusée sur Arte. Aujourd'hui, la guerre commerciale a-t-elle commencé ?
L'édition 2017 du forum économique mondial a démarré dans un contexte inédit mardi à Davos. Le passage de relai entre les deux présidents américains, les déclarations de Donald Trump sur la remise en cause du libre échange et ses velléités de protectionnisme ont mis la pagaille. Dans ce contexte très tendu, les inquiétudes portent sur les rivalités commerciales entres les puissances mondiales : États-Unis, Europe et Chine. Les représentants de cette dernière se sont d'ailleurs déplacés en masse à Davos et la présence du président Xi Jinping est un signal fort de la part de celui qui se positionne comme l'arbitre de la stabilité économique mondiale.
On en débat avec l'essayiste et économiste Nicolas Bouzou, Elvire Fabry, politologue et chercheure à l'Institut Jacques Delors et David Cayla, Économiste et maître de conférences à l'Université d'Angers.
http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/usa-europe-chine-la-guerre-commerciale-a-t-elle-commence-631519.html#xtor=EPR-2-[l-actu-du-jour]-20170119
14-VARIA
LE NUMÉRIQUE TRANSFORME-T-IL LA PARTICIPATION CITOYENNE ?
Le numérique serait-il la réponse ? Le remède à la crise que traverse le système représentatif à la base de nos démocraties ? C’est en tout cas la promesse ou, pour le moins, l’ambition affichée par les civic tech : cet ensemble hétérogène d’initiatives numériques visant la participation citoyenne. La montée des populismes, l’abstentionnisme et le discours « anti-système » sont de fait des symptômes qui témoignent d’une demande (insatisfaite) de représentation et de renouvellement des pratiques politiques – autrement dit d’une aspiration, autant (si ce n’est plus) que d’une « fatigue » démocratique. En ce sens, les civic tech peuvent être considérées comme une réponse. Elles offrent du moins une voie. Une voix surtout ! Du pétitionnement en ligne aux plateformes de consultation citoyenne, d’interpellation des élus, voire de co-construction de la décision politique, l’outil numérique sert des initiatives qui ont en commun la possibilité donnée au citoyen lambda de peser sur l’agenda politique. Mais de quel lambda parle-t-on ? Et de combien pèse-t-il davantage ?
http://www.strategie.gouv.fr/evenements/numerique-transforme-t-participation-citoyenne
COURTE-VUE (FIFI ABOU DIB LIBAN)
Au milieu de nos quinze années de guerre, de très nombreux enfants de Beyrouth étaient diagnostiqués myopes. C'était un phénomène étrange dont l'origine ne se justifiait ni par l'hérédité ni par le surmenage scolaire, pratiquement inexistant. Les médecins avaient une explication simple: ces gamins confinés entre quatre murs ne savaient plus regarder au loin. On leur recommandait des séjours à la montagne, au moins pour que leurs yeux respirent. La guerre finie, à peine se réhabituait-on au grand air, à peine redécouvrait-on la mer que commençaient à se dresser les tours de la reconstruction. Les légendaires balcons de Beyrouth ne donnaient plus, au mieux, que sur d'autres balcons. La mer appartenait bien sûr à tous, mais la vue en avait été vendue. « Prise », comme on dit dans le jargon immobilier, par quelques privilégiés et rendue imprenable aux autres. Qu'importe, on pouvait encore y aller, à la mer, se poser sur le sable de Ramlet el-Bayda qui accueillait au printemps un émouvant ballet de cerfs-volants. On pouvait, sur cette belle étendue chaude et blonde, frayer avec ses contemporains et laisser son regard vagabonder jusqu'à l'horizon ; savourer, au crépuscule, le spectacle le plus fabuleux et le plus gratuit du monde ; et puis imaginer, au cœur de la nuit qui confond le ciel et l'eau, le soleil se lever sur New York. Qu'est-il advenu de Ramlet el-Bayda? L'accès à la mer est un droit imprescriptible et inaliénable, comme chacun sait. Mais rien ni personne n'a…
https://www.lorientlejour.com/article/1030092/courte-vue.html
SUSPENSION DU PARRAINAGE DE RÉFUGIÉS AU QUÉBEC
L’année 2016 fut une année record pour l’accueil de réfugiés au Canada, Trudeau ayant fait entrer 39 671 migrants syriens durant cette période. Evidemment, un tel afflux a mis une pression énorme sur les gouvernements provinciaux et les organismes de charité qui n’étaient pas prêts à gérer un tel tsunami. C’est pourquoi le gouvernement du Québec vient [...]
http://fr.novopress.info/202920/suspension-du-parrainage-de-refugies-au-quebec/
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