religion - éthique - société
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​revue de presse internet
​Europe : religion & Éthique
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​

REVUE DE PRESSE INTERNET du (14 et 15 mai 2017)​

 

1-..EN DIRECT DU VATICAN
 

LE PAPE À FATIMA, 13 MAI 2017 : TOUS LES TITRES
De zenit.org :
Fatima, ou quand le ciel déclenche une « mobilisation générale » contre l’indifférence
Messe du centenaire des apparitions
Fatima, un « manteau de lumière », partout sur la terre (homélie intégrale)
Le pape préside la messe de canonisation de Francisco et Jacinta
Francisco et Jacinta de Fatima sont désormais saints
Messe de canonisation présidée par le pape au sanctuaire portugais
Le pape fait ses adieux à Fatima au terme de son pèlerinage
En remerciant le « bien-aimé peuple portugais » pour son accueil et son hospitalité
« N’ayez pas honte d’être un trésor précieux de l’Eglise », dit le pape aux malades
Le Seigneur « vous console, même de manière cachée »
Le pape et 500 000 personnes agitent des foulards blancs pour Notre Dame de Fatima
« L’adieu à la Vierge », geste traditionnel après une célébration
Le pape se recueille devant les tombes de Francisco et Jacinta
Quelques instants avant la messe de leur canonisation
«La prière quotidienne du rosaire pour la paix dans le monde», par le card. Parolin (traduction complète)
Homélie au sanctuaire de Fatima, 12 mai 2017
«Ayez confiance, l’amour et la paix vaincront », homélie du card. Parolin
« La miséricorde de Dieu est plus forte que le pouvoir du mal »
http://belgicatho.hautetfort.com/archive/2017/05/14/le-pape-a-fatima-13-mai-2017-tous-les-titres-5943733.html
5e dimanche de Pâques; prédication du Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine : Le Père est en moi : l'importance de l'Eucharistie
"Prédication du Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine pour le 5e dimanche de Pâques (archive du 18 mai 2014) (Jn 14, 1-12) en lien avec celle du 14 mai 2017."
http://www.delamoureneclats.fr / http://www.unfeusurlaterre.org
ZENIT LE MONDE VU DE ROME
Les titres du dimanche 14 mai 2017 – Prendre soin des enfants
Regina Coeli au lendemain du pèlerinage à Fatima
Angélus du 14 mai 2017, capture CTV
La canonisation de Francisco et Jacinta de Fatima, un appel à « prendre soin des enfants »
Paroles du pape au Regina Coeli (Traduction intégrale)
Solidarité du pape pour les populations éprouvées par des conflits, en particulier au Moyen-Orient
Il souhaite « un avenir de respect, de sécurité et de paix, éloigné de toute forme de guerre »
L’avenir de nos sociétés exige « une attention concrète à la vie et à la maternité »
Le pape invite chacun à prier pour sa maman
Irlande: le pape salue la béatification de John Sullivan, « père des pauvres et des souffrants »
Paroles après le Regina Coeli (Traduction intégrale)
Au lendemain de son pèlerinage à Fatima, le pape remercie Marie Salus populi romani
Traditionnelle visite à Sainte-Marie-Majeure
Medjugorje, Fraternité Saint-Pie X, Donald Trump… le pape répond aux journalistes
Les points saillants de la conférence de presse de retour de Fatima
Irlande : béatification du jésuite John Sullivan à Dublin
Protestant pendant 35 ans, il devint prêtre jésuite
 
A LA UNE DE RADIO VATICAN LUNDI 15 MAI 2017
Regina Coeli : le Pape revient sur son pèlerinage à Fatima
Vatican
Le Pape dans l’avion: Fraternité Saint-Pie-X, Medjugorje et rencontre avec Trump
François à Fatima : les petits bergers, exemples de sainteté pour «surmonter les souffrances» de la vie
Visite du Pape à Fatima : la joie des pèlerins francophones
Messe à Fatima : le Pape bénit les personnes malades
Le Pape à Gênes à la rencontre des plus vulnérables
Le Pape aux militaires: «vous êtes des artisans de paix»
Eglise
Le logo des JMJ de Panama dévoilé
La crise vénézuélienne demeure préoccupante pour l'Église
Des nouveaux nonces apostoliques pour l'Irlande et la Mauritanie
L'archevêque de Lima : «le Pape nous donne une impulsion missionnaire»
Monde
Le Yémen frappé par une épidémie de choléra
Limogeage au FBI: Donald Trump peut-il être destitué?
 
ZENIT LE MONDE VU DE ROME
Les titres du lundi 15 mai 2017 – Logo des JMJ de Panama
Message du pape aux militaires
Le pape encourage les militaires à être des artisans de paix
Message à l’occasion du 59e Pèlerinage militaire à Lourdes
« De quoi est-ce que je parlerai désormais avec quiconque ? De la paix »
Conférence de presse de retour de Fatima (Traduction intégrale)
Italie : le pape François se rendra au Quirinal le 10 juin
Rencontre avec le président Sergio Mattarella
JMJ Panama : la Vierge Marie au centre du logo officiel
Un dessin réalisé par une étudiante en architecture
Fatima: pèlerinage au carmel de sœur Lucie à Coimbra
Dans 19 caisses, 15 483 pages de documents sous scellés
Gênes : le pape rencontrera le monde du travail, les jeunes, les prisonniers, les réfugiés
Programme officielle de la journée du 27 mai
ONU : la « mission permanente » de Marie comme « ambassadrice de paix »
Intervention de Mgr Auza à l’occasion du pèlerinage du pape à Fatima
Colombie: le pape souhaite aider à consolider le chemin de la paix
Réflexion du cardinal Parolin
Australie : le card. Sandri rencontre les enfants des écoles catholiques orientales
Célébrations liturgiques à Sydney et à Melbourne
Australie : « le peuple australien a un grand cœur », par le cardinal Sandri
Interview à l’occasion de sa visite dans le pays
https://fr.zenit.org/articles/les-titres-du-lundi-15-mai-2017-logo-des-jmj-de-panama/
 
ALETEIA TODAY 15 MAI 2017
Accès à tous les titres du jour : http://us7.campaign-archive1.com/?e=72f681e023&u=e747b6da5b523d93de77f3f8b&id=093c188ac7
Sélection de titres ;
Ce que le Pape pense vraiment de Medjugorje, la Fraternité Saint-Pie X, Donald Trump, les abus sexuels…
Au cours de la traditionnelle conférence de presse qu'il donne au cours du vol papal, le Saint-Père a livré en rentrant de Fatima une vision personnelle, spontanée et sans fard des …
Diapo – Les plus beaux moments de la visite du pape François à Fatima
Retour en images sur le voyage du Saint-Père au Portugal, à l'occasion du centenaire des apparitions de la Sainte Vierge aux trois bergers de Fatima.
« Votre fils a peu de chance de survivre… » Récit du second miracle de Fatima
Les parents du petit brésilien Lucas Maeda de Olivera, heureux bénéficiaire du deuxième miracle nécessaire à la canonisation de Francisco et Jacinta, témoignent avant l’arrivée du …
Ces prières célèbres (ou non) que les enfants ont reçues de Notre Dame de Fatima
Outre la prière …
L’hymne marial du pape François à Fatima
Au Portugal, devant les caméras du monde entier, la forte dévotion mariale du pape François a pris les dimensions de l’Église universelle.
On sait pourquoi vous procrastinez !
Fâcheuse manie de remettre à plus tard, voire au lendemain, ce que l'on a à faire, procrastiner ne rend pas heureux. Voici 5  raisons à la procrastination et …
Ghislain Lafont : « Le message de Fatima est la priorité de ma vie »
Catholique pratiquant et convaincu, pèlerin de Fatima, Ghislain Lafont, ancien président du conseil de …
Quand les Franc-Maçons faisaient la guerre à la Vierge de Fatima
Depuis le début du XXe siècle, le Portugal est travaillé par des courants politiques et idéologiques anticléricaux, liés aux …
La Réforme célébrée
 
2- PAPE FRANÇOIS ET L’ÉGLISE (OU LES EGLISES)
 
LE PAPE À FATIMA, 13 MAI 2017 : TOUS LES TITRES
De zenit.org :
Fatima, ou quand le ciel déclenche une « mobilisation générale » contre l’indifférence
Messe du centenaire des apparitions
Fatima, un « manteau de lumière », partout sur la terre (homélie intégrale)
Le pape préside la messe de canonisation de Francisco et Jacinta
Francisco et Jacinta de Fatima sont désormais saints
Messe de canonisation présidée par le pape au sanctuaire portugais
Le pape fait ses adieux à Fatima au terme de son pèlerinage
En remerciant le « bien-aimé peuple portugais » pour son accueil et son hospitalité
« N’ayez pas honte d’être un trésor précieux de l’Eglise », dit le pape aux malades
Le Seigneur « vous console, même de manière cachée »
Le pape et 500 000 personnes agitent des foulards blancs pour Notre Dame de Fatima
« L’adieu à la Vierge », geste traditionnel après une célébration
Le pape se recueille devant les tombes de Francisco et Jacinta
Quelques instants avant la messe de leur canonisation
«La prière quotidienne du rosaire pour la paix dans le monde», par le card. Parolin (traduction complète)
Homélie au sanctuaire de Fatima, 12 mai 2017
«Ayez confiance, l’amour et la paix vaincront », homélie du card. Parolin
« La miséricorde de Dieu est plus forte que le pouvoir du mal »
http://belgicatho.hautetfort.com/archive/2017/05/14/le-pape-a-fatima-13-mai-2017-tous-les-titres-5943733.html
5e dimanche de Pâques; prédication du Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine : Le Père est en moi : l'importance de l'Eucharistie
"Prédication du Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine pour le 5e dimanche de Pâques (archive du 18 mai 2014) (Jn 14, 1-12) en lien avec celle du 14 mai 2017."
http://www.delamoureneclats.fr / http://www.unfeusurlaterre.org
 
ÉVANGILE (HTTP://AELF.ORG/) :
« Personne ne va vers le Père sans passer par moi » (Jean 14, 1-12)
À l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « Ne soyez donc pas bouleversés : vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi. Dans la maison de mon Père, beaucoup peuvent trouver leur demeure ; sinon, est-ce que je vous aurais dit : Je pars vous préparer une place ? Quand je serai allé vous la préparer, je reviendrai vous prendre avec moi ; et là où je suis, vous y serez aussi. Pour aller où je m'en vais, vous savez le chemin. » Thomas lui dit : « Seigneur, nous ne savons même pas où tu vas ; comment pourrions-nous savoir le chemin ? » Jésus lui répond : « Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi. Puisque vous me connaissez, vous connaîtrez aussi mon Père. Dès maintenant vous le connaissez, et vous l'avez vu. » Philippe lui dit : « Seigneur, montre-nous le Père ; cela nous suffit. » Jésus lui répond : « Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne me connais pas, Philippe ! Celui qui m'a vu a vu le Père. Comment peux-tu dire : 'Montre-nous le Père' ? Tu ne crois donc pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi ! Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même ; mais c'est le Père qui demeure en moi, et qui accomplit ses propres oeuvres. Croyez ce que je vous dis : je suis dans le Père, et le Père est en moi ; si vous ne croyez pas ma parole, croyez au moins à cause des oeuvres. Amen, amen, je vous le dis : celui qui croit en moi accomplira les mêmes oeuvres que moi. Il en accomplira même de plus grandes, puisque je pars vers le Père. »
http://belgicatho.hautetfort.com/archive/2017/05/14/5e-dimanche-de-paques-predication-du-pere-michel-marie-zanot-5943731.html
 
LES ÉTRANGES PAROLES DU PAPE À FATIMA
Vendredi soir, à Fatima, avant la récitation du chapelet, le pape a tenu ces propos qui ne manquent pas d'intriguer :
... chaque fois que nous récitons le Rosaire, en ce lieu béni ou en n’importe quel autre lieu, l’Évangile reprend sa route dans la vie de chacun, dans la vie des familles, des peuples et du monde. Pèlerins avec Marie… Quelle Marie ? Une Maîtresse de vie spirituelle, la première qui a suivi le Christ sur la “voie étroite” de la croix, nous donnant l’exemple, ou au contraire une Dame “inaccessible” et donc inimitable ? La “Bienheureuse pour avoir cru” toujours et en toutes circonstances aux paroles divines (cf. Lc 1, 42.45), ou au contraire une “image pieuse” à laquelle on a recours pour recevoir des faveurs à bas coût ? La Vierge Marie de l’Évangile, vénérée par l’Église priante, ou au contraire une Marie affublée d’une sensibilité subjective qu’on voit tenir ferme le bras justicier de Dieu prêt à punir : une Marie meilleure que le Christ, vu comme un juge impitoyable ; plus miséricordieuse que l’Agneau immolé pour nous ?
Lorsque le pape se demande "Quelle Marie?" et évoque "une Dame inaccessible et inimitable", ou une "image pieuse prodiguant des faveurs à bas coût", ou encore une "Marie affublée d'une sensibilité subjective retenant le bras justicier de Dieu", on peut s'interroger sur la cible visée. Certains y voient des allusions claires au message de Fatima lui-même évoquant de possibles châtiments et insistant sur la pénitence et la conversion, message que le pape actuel est peu enclin à relayer. De même, cette fameuse consécration de la Russie et du monde au Coeur immaculé de Marie demandée expressément a-t-elle jamais été faite ? Peut-on reconnaître, dans la prière du pape, le 13 octobre 2013, une formule de consécration satisfaisante ? Les affirmations péremptoires du cardinal Parolin à Fatima vendredi soir assurant que "Le peuple, les Évêques, le Pape ne sont pas restés sourds aux demandes de la Mère de Dieu et des hommes : le monde entier lui a été consacré" dissipent-elles les doutes légitimes de ceux qui affirment qu'une consécration solennelle faite par le pape en communion avec tous les évêques du monde n'a jamais été formellement accomplie ?
http://belgicatho.hautetfort.com/archive/2017/05/15/les-etranges-paroles-du-pape-a-fatima-5944073.html
 
AFRIQUE/EGYPTE - RÉVÉLATION DE L’EVÊQUE COPTE ORTHODOXE DE MAADI À PROPOS DE L’APPROBATION DU COMITÉ PERMANENT DU SYNODE DE CETTE EGLISE DE LA DÉCLARATION COMMUNE DU PAPE FRANÇOIS ET DU PATRIARCHE TAWADROS II
18 à 1 : tels ont été les votes exprimés en faveur de la Déclaration conjointe signée par le Pape François et par le Patriarche copte orthodoxe Tawadros II fin avril recueillis au sein de l’organisme représentatif du Synode copte orthodoxe avant d’être signée. C’est ce qu’a révélé aux moyens de communication égyptiens l’Evêque copte orthodoxe du Diocèse de Maadi, Daniel.
Trois jours avant la visite du Pape François en Egypte – a indiqué l’Evêque copte orthodoxe de Maadi – le Patriarche Tawadros II avait rencontré les membres du Comité permanent du Saint Synode copte orthodoxe, pour leur soumette le texte de la Déclaration conjointe qu’il aurait dû signer avec le Souverain Pontife. A cette occasion, 18 des 19 Evêques présents ont exprimé leur appui au texte à signer, qui contient notamment le passage relatif à la pratique consistant à rebaptiser (en cas de conversion NDT). Les détails de ce vote presque unanime exprimé par l’organisme synodal copte orthodoxe à la déclaration donnent la mesure du vaste soutien que Tawadros II a cherché et trouvé parmi ses confrères dans l’Episcopat avant de signer la déclaration, fournissant par ailleurs un critère objectif pour donner leur juste poids aux critiques exprimées par certains représentants de l’Eglise copte orthodoxe, contraires à la signature du document.
La Déclaration commune, signée le 28 avril au Caire par le Pape François et par le Patriarche copte orthodoxe Tawadros II, contient, en son paragraphe 11, le passage dans lequel le Pape et le Patriarche déclarent qu’ils chercheront « en toute sincérité à ne pas répéter le Baptême administré dans l’un de nos Eglise à quiconque désire entrer dans l’autre », obéissant « aux Saintes Ecritures et à la foi exprimée lors des trois Conciles œcuméniques de Nicée, Constantinople et Ephèse ». Ce passage, signé par Tawadros II au nom du Saint Synode de l’Eglise copte orthodoxe, exprime l’intention concrète de surmonter la pratique encore mise en œuvre dans certains cas par des prêtres de l’Eglise copte orthodoxe consistant à rebaptiser les nouveaux fidèles provenant d’autres confessions chrétiennes.
Après la diffusion de la Déclaration, sur des blogs et les réseaux sociaux, étaient apparues des attaques à l’encontre de Tawadros II, accusé par certains représentants coptes de vouloir soumettre l’Eglise copte orthodoxe à l’Eglise catholique. (GV) (Agence Fides 15/05/2017)
http://www.fides.org/fr/news/62281-AFRIQUE_EGYPTE_Revelation_de_l_Eveque_copte_orthodoxe_de_Maadi_a_propos_de_l_approbation_du_Comite_permanent_du_Synode_de_cette_Eglise_de_la_Declaration_commune_du_Pape_Francois_et_du_Patriarche_Tawadros_II#.WRmTmYWcHDc
 
JAPON - MGR TAKAMI, ARCHEVÊQUE DE NAGASAKI, PRÉSENT AU 80ÈME ANNIVERSAIRE DU BOMBARDEMENT DE GUERNICA
Venue renforcer l'armée du nationaliste Francisco Franco au cours de la guerre civile (1936-1939), l'aviation nazie, le 26 avril 1937, à 16 h 30, bombardait la petite ville de Guernica dans le pays basque espagnol. L'Histoire a retenu dans cet événement le premier bombardement massif contre une population civile sans défense. Une délégation japonaise conduite par Mgr Joseph Takami Mitsuaki, archevêque catholique de Nagasaki, comprenant 29 personnes dont neuf victimes du bombardement atomique de Nagasaki du 9 août 1945, s’est rendue sur place cette année pour participer à la commémoration du 80ème anniversaire du bombardement de la ville.
... pour lire la suite : http://eglasie.mepasie.org/asie-du-nord-est/japon/2017-05-15-mgr-takami-archeveque-de-nagasaki-present-au-80eme-anniversaire-du-bombardement-de-guernica
 
MEDJUGORJE, FRATERNITÉ SAINT-PIE X, DONALD TRUMP… LE PAPE RÉPOND AUX JOURNALISTES
Les points saillants de la conférence de presse de retour de Fatima
Fatima, Medjugorje, Fraternité Saint-Pie X, prochaine rencontre avec Donald Trump, abus sur mineurs… tout autant de sujets que le pape François a abordés lors de sa traditionnelle conférence de presse depuis l’avion qui le ramenait de Fatima (Portugal) à Rome, le 13 mai 2017.
Durant un peu plus d’une demi-heure, le pape a répondu aux questions des quelque 70 journalistes présents avec lui à bord. D’après une synthèse publiée par Radio Vatican en italien, le pape a commencé par sa visite de deux jours au sanctuaire marial de Fatima. Un lieu, a-t-il dit, qui « porte un message de paix, adressé à l’humanité, à travers trois grands communicants, qui avaient moins de 13 ans. Et la canonisation de Jacinta et Francesco [deux des voyants, ndlr] a été pour moi un grand bonheur, une espérance de paix pour tous ».
Le pape a évoqué sa prochaine rencontre avec le président américain Donald Trump, qu’il recevra au Vatican le 24 mai : « Je lui dirai ce que je pense, il dira ce qu’il pense, mais je n’ai jamais, jamais voulu rendre un jugement sans écouter la personne. Il y a toujours des portes qui ne sont pas fermées ». Dans le dialogue, il a préconisé de « chercher les portes qui sont au moins un peu ouvertes, et entrer et parler des choses communes et avancer. Pas après pas. La paix est artisanale : elle se fait tous les jours ».
Sur les relations avec la Fraternité Saint-Pie X (FSSPX), fondée par Mgr Marcel Lefebvre et non reconnue canoniquement par Rome, il a affirmé : « J’écarterai toute forme de triomphalisme, mais il y a des relations fraternelles. J’ai une bonne relation avec Mgr Fellay : j’ai parlé avec lui plusieurs fois. Je n’aime pas hâter les choses. Marcher, marcher, marcher : et puis on verra. Pour moi ce n’est pas un problème de gagnants ou de perdants, non. C’est un problème de frères qui doivent cheminer ensemble, en cherchant la façon de faire des pas en avant ».
A une journaliste qui rappelait qu’il y a tout juste 25 ans, le jésuite Jorge Mario Bergoglio avait été nommé évêque auxiliaire de Buenos Aires (mai 1992), le pape argentin a confié avec humour : « Les femmes savent tout, hein ? Je n’ai pas pensé à la coïncidence ; seulement hier, tandis que je priais devant la Sainte Vierge [dans la Petite chapelle des apparitions, ndlr]. Et je lui ai parlé un peu de cela, j’ai demandé pardon pour toutes mes erreurs ».
Trois mois après avoir nommé un envoyé spécial pour approfondir la situation pastorale à Medjugorje (Bosnie-Herzégovine), le pape François est revenu sur les présumées apparitions mariales, qui ont fait l’objet d’une Commission d’enquête internationale demandée en 2010 par Benoît XVI : « Personnellement je préfère la Vierge Mère, notre mère, et pas la Sainte Vierge chef du bureau télégraphique qui tous les jours envoie un message à telle heure : ce n’est pas la maman de Jésus. Puis il y a l’aspect spirituel et pastoral, des personnes qui vont là-bas et se convertissent, des personnes qui rencontrent Dieu, qui changent de vie … Ce fait spirituel-pastoral ne peut être nié ».
Interrogé sur la démission en mars dernier de l’Irlandaise Marie Collins de la Commission pontificale pour la protection des mineurs (PCPM), après avoir dénoncé le « manque de coopération » de certains dicastères, il a expliqué : « J’ai parlé avec elle. Mais elle continue à travailler pour la formation des prêtres…. c’est une femme courageuse, qui veut travailler. Mais elle a fait cette accusation et elle a un peu raison. Pourquoi ? Parce qu’il y a de nombreux cas en retard… il faut des personnes capables…. Nous avançons avec les choses telles qu’elles sont. Marie Collins avait raison sur ce point : mais nous aussi, étions sur la voie. Mais il y a deux mille cas accumulés ».
Répondant encore à une question sur foi et sécularisation, l’évêque de Rome a confié sa préoccupation : « Il y a des pays très catholiques, mais anticléricaux. C’est pour cela que je dis aux prêtres de fuir le cléricalisme. C’est le cléricalisme qui éloigne les gens. Le cléricalisme est un fléau dans l’Eglise ».
https://fr.zenit.org/articles/medjugorje-fraternite-saint-pie-x-donald-trump-le-pape-repond-aux-journalistes/
 
LE PAPE FRANÇOIS RÉCUSE LES «APPARITIONS» ACTUELLES DE MEDJUGORGE
VIDÉO - Pour la première fois, le souverain pontife a publiquement fait part de ses doutes sur ces phénomènes d'apparitions mariales qui suscitent beaucoup d'irritations et d'interrogations dans l'Église catholique.
De notre envoyé spécial à Fatima (Portugal)
Dans l'avion qui le ramenait du Portugal à Rome, samedi 13 mai au soir, le pape François a donné comme à son habitude une conférence de presse. Répondant sur plusieurs thèmes, il a notamment abordé la question de Medjugorge, en Bosnie-Herzégovine. Depuis 1981, s'y déroulent des phénomènes sur lesquelles l'Église est restée d'une extrême prudence. Pour la première fois - et comme aucun de ses prédécesseurs - le pape François a publiquement fait part de ses doutes, en particulier sur ces phénomènes d'apparitions qui continueraient chaque jour.
Medjugorge: «La madone n'est pas un chef de service»
«Toutes les apparitions ou les présumées apparitions appartiennent à la sphère privée. Elles ne font pas partie du magistère public et ordinaire de la foi. Quant à Medjugorge, Benoît XVI a lancé une commission présidée du cardinal Ruini. Fin 2013, début 2014, j'ai reçu les résultats de la part de ce cardinal. C'était une très bonne commission, formée de bons cardinaux et de théologiens. Mais il y a eu ensuite des doutes émanant de la Congrégation pour la doctrine de la foi. Cette Congrégation a jugé opportun d'envoyer toute la documentation aux membres de son conseil. Y compris des documents qui semblaient contraires aux résultats de la commission Ruini. Cela ne m'a pas paru juste. C'était comme mettre à la vente aux enchères l'enquête de la commission Ruini qui était très bien faite. J'ai aussitôt écrit au préfet de la congrégation pour la Doctrine de la foi de m'envoyer désormais tous ces éléments d'opinion à moi, personnellement. Finalement tout ce que j'ai reçu soulignait la densité de la commission d'enquête de Ruini.
» Lire aussi - Le site marial de Medjugorje crée toujours la polémique
Mais il faut distinguer trois choses en principe: les premières apparitions qui ont concerné des enfants. L'enquête dit, plus ou moins, qu'il faut continuer à enquêter là-dessus.
Ensuite, les apparitions… Les présumées apparitions actuelles. L'enquête de la commission a ses doutes. Moi, personnellement, je suis plus méchant: je préfère la madone mère, notre mère, et non la madone chef de service avec des graphiques et qui envoie des messages tous les jours: “Et donc, à partir de maintenant…” Cette femme n'est pas la maman de Jésus! C'est clair: ces présumées apparitions n'ont pas tant de valeurs, je le dis comme une opinion personnelle. Qui pense, en effet, que la vierge dirait «Venez demain à partir de telle heure, je dirai un message à tel voyant»? Non… Distinguons donc les deux types apparitions.
Enfin, troisièmement - et c'est le noyau de l'enquête Ruini - il y a le fait spirituel et pastoral. Des gens se rendent là, se convertissent, ils rencontrent Dieu et changent de vie. Il n'y a pas de baguette magique là-bas. On ne peut donc pas nier ce fait spirituel et pastoral.
Il faut maintenant voir ces choses avec toutes ces données et avec les réponses que les théologiens m'ont envoyées. J'ai nommé un bon évêque qui a cette expérience pour voir comment se déroule l'aspect pastoral. Je me prononcerai à la fin.»
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2017/05/13/01016-20170513ARTFIG00160-le-pape-francois-recuse-les-apparitions-actuelles-de-medjugorge.php
 
LEFEBVRISTES: «JE NE VEUX PAS BRUSQUER LES CHOSES»
«J'écarterai toute forme de triomphalisme, totalement. Il y a quelques jours, la Feria IV de la congrégation pour la Doctrine de la foi - on l'appelle la Feria IV car ce conseil se réunit le mercredi - a étudié un document. Et le document n'est pas encore abouti. J'ai étudié le document.
Par ailleurs les rapports actuels sont fraternels. L'année dernière, j'ai leur donné (aux prêtres de la Fraternité Saint Pie X, NDLR) à tous, la permission pour la confession. J'ai aussi accordé une forme de juridiction pour les mariages.
» Lire aussi - Les lefebvristes se rapprochent de Rome
Mais avant tout cela, la congrégation pour la Doctrine de la foi traitait tous les problèmes de sa compétence et qui devaient être résolus. Par exemple, les abus (sexuels, NDLR): les abus chez eux, ils nous en référaient. Idem pour Pénitencerie (le tribunal du Vatican, NDLR) et la réduction à l'état laïc d'un prêtre.
Il y a des rapports fraternels. Avec Mgr Fellay, j'ai de bons rapports. Nous avons parlé quelques fois. Je ne veux pas brusquer les choses. Il faut cheminer, cheminer, cheminer… Et après, on verra.
Pour moi, ce n'est pas un problème de gagnants ou de perdants mais de frères qui doivent cheminer ensemble cherchant la formule qui permet de faire des pas en avant.»
 «Il ne manque plus qu'un “tampon” pour conclure un accord.» Il a fallu cette petite phrase de Mgr Bernard Fellay, interrogé le 29 janvier sur la chaîne Internet TVLibertés pour laisser penser que le Vatican et la Fraternité sacerdotale Saint Pie X étaient à deux doigts de signer un accord historique de réconciliation après une rupture de presque trois décennies. Sauf que le successeur de Mgr Marcel Lefebvre avait ajouté en conclusion de cet entretien une précision qui n'a pas forcément été entendue. Il accepterait en échange de «l'affirmation claire et nette» du Saint-Siège que soient «respectées» des «garanties» pour l'autonomie de la vie de la Fraternité Saint Pie X.
Interrogé par Le Figaro, Mgr Fellay confirme effectivement que «les choses avancent» en vue d'un rapprochement avec Rome mais que «des éléments manquent encore». Il les détaille: «Mgr Marcel Lefebvre, notre fondateur, avait posé comme condition “sine qua non” à tout ...
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2017/02/01/01016-20170201ARTFIG00340-les-lefebvristes-se-rapprochent-de-rome.php
L’ÉGLISE DE FRANCE INVITÉE À LA CÉRÉMONIE DE PASSATION DE POUVOIR DE L’ÉLYSÉE
Dimanche 13 mai 2017, plusieurs personnalités de l’Église de France pouvaient être reconnues sur le perron de l’Élysée : le président de la Conférence des évêques de France (CEF), Mgr Georges Pontier, le porte-parole de la CEF, Mgr Olivier Ribadeau Dumas, et le directeur général de l’Œuvre d’Orient, Mgr Pascal Gollnisch.
http://www.infocatho.fr/leglise-de-france-invitee-a-la-ceremonie-de-passation-de-pouvoir-de-lelysee/
 
PRÉSIDENTIELLE : LA FAUTE MORALE DE L’EGLISE DE FRANCE
Editorial. Alors que les institutions juives, protestantes et musulmanes ont invité à faire barrage à Marine Le Pen, la Conférence des évêques s’est refusée à appeler à voter pour Emmanuel Macron.
Editorial du « Monde ». Les urnes venaient à peine de rendre leur verdict, dimanche 23 avril, que l’Eglise catholique prenait position. Ou plutôt s’abstenait de choisir entre les deux finalistes du 7 mai. Dans un communiqué, la Conférence des évêques de France (CEF) n’appelait pas « à voter pour l’un ou l’autre candidat », mais souhaitait donner des éléments de « discernement », comme l’accueil des réfugiés ou le respect des « liens de filiation » au sein de la famille.
Alors que les institutions juives, protestantes et musulmanes invitaient à faire barrage à Marine Le Pen, l’Eglise catholique s’est refusée à appeler à voter pour Emmanuel Macron. Ce silence a provoqué un profond malaise chez les fidèles, amenant plusieurs évêques et groupes de militants à se prononcer contre la candidate du Front national.
Lire aussi :   L’Eglise catholique étale ses divisions au grand jour
Sans remonter à la condamnation, en 1926, par le pape Pie XI, de l’Action française, l’Eglise de France a pourtant multiplié, depuis 1985, les mises en garde contre les thèses frontistes jugées « incompatibles avec la Bonne Nouvelle et l’enseignement de l’Eglise ». En 2002, quand Jean-Marie Le Pen s’était retrouvé au deuxième tour face à Jacques Chirac, elle n’avait pas mis en avant son devoir de réserve. Mgr Jean-Pierre Ricard, alors président de la CEF, s’était engagé contre l’extrême droite : « Nous devons tous faire appel à l’intelligence plutôt qu’à l’instinct, au discernement plutôt qu’à la seule spontanéité, à la sérénité plutôt qu’à la peur. »
Résignation
Plus récemment, dans une adresse « aux habitants de notre pays », le 13 octobre 2016, le conseil permanent de la CEF avait défendu fermement le caractère « pluriculturel » de la société : « Il ne faudrait pas que les recherches et affirmations d’identité débouchent sur des enfermements identitaires. » Et il avait dénoncé le projet de l’extrême droite, qui « nous referme sur notre pays, sur les “authentiques” Français (…), nous referme par rapport à l’Europe, aux libertés individuelles ».
Le trouble des catholiques français a été nourri par les étonnants propos du pape. François avait bousculé son Eglise sur l’accueil des migrants. Il n’avait pas hésité à dénoncer les populismes ou à s’en prendre à la volonté de Donald Trump de construire un mur avec le Mexique. Mais, interrogé dans l’avion qui le ramenait de son voyage en Egypte, le pape a cette fois botté en touche : « Je sais qu’un des candidats est un représentant de la droite forte, a-t-il déclaré, mais l’autre, vraiment, je ne sais pas d’où il vient et c’est pour cela que je ne peux pas donner une opinion tranchée sur la France. » On croyait ce pape, dont les positions « progressistes » en font souvent la cible de la « fachosphère », plus avisé.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/idees/article/2017/05/03/la-faute-morale-de-l-eglise-de-france_5121531_3232.html#uSZXE2A2XwwzdhSc.99
 
3- ŒCUMÉNISME  
4- LITURGIE

5- SPIRITUALITÉ
 
DE FATIMA 1917 À FATIMA 2017 : UNE SEULE ET MÊME EGLISE ?
Fatima: deux Églises 
Une réflexion d'Aldo Maria Valli (12/5/2017) traduite ICI :
LE MYSTÈRE DE FATIMA
Pensez donc! Une maman qui prend ses trois enfants, bons et sages, et leur montre quoi? L'enfer!
Avec la mentalité d'aujourd'hui, en l'an 2017, une telle maman devrait être dénoncée pour mauvais traitements. Il y a cent ans, au contraire, la Sainte Vierge s'est présentée à trois enfants, Lucia, Giacenta et Francesco, et ne s'est pas posée autant de questions: elle leur a montré les damnés, les flammes et tout le reste.
On dit souvent qu'en cent ans, le monde a complètement changé, mais l'Église aussi a complètement changé. Aujourd'hui, nous parlons de miséricorde, d'ouverture, de tendresse, de bonté. Imaginez un peu s'il venait à l'idée d'un curé ou d'une religieuse de prendre trois enfants de l'école élémentaire et de leur montrer l'enfer, avec tous les détails, carrément, au premier plan. Les mères des enfants se répandraient dans les journaux et il y aurait des polémiques sans fin.
Et puis il y a ces mots de la Sainte Vierge: «Priez, priez beaucoup et faites des sacrifices pour les pécheurs. Beaucoup d'âmes vont en effet en enfer parce qu'il n'y a personne qui prie et fasse des sacrifices pour elles ».
Avouons-le: ce sont des expressions qui semblent n'avoir rien à voir avec l'Église comme nous la connaissons aujourd'hui. Pécheurs? Sacrifices? Personnes qui vont en enfer? Mais qui en parle encore aujourd'hui? Si un curé le faisait, il serait accusé de terrorisme psychologique, l'évêque le rappellerait à l'ordre et peut-être même que le pauvre homme serait suspendu ou invité à prendre une pause de réflexion [il n'est même pas nécessaire de mettre au conditionnel, comme en témoigne ce qui est arrivé à l'abbé Benoît, après la tuerie du Bataclan, ndt]. Nous venons d'années où l'on nous a dit que l'enfer n'existe peut-être pas, et que s'il existe, il est probablement vide. On nous a dit qu'à la fin, tout le monde serait sauvé parce que tout simplement, Dieu ne peut pas condamner. Du purgatoire, on ne parle plus, et on peut donc croire qu'il n'existe pas non plus, et qu'il n'y a pas d'âmes en suspens, pour lesquelles nous devons prier. On nous a expliqué que le pardon est au-dessus de tout et que la justice divine ne peut pas contempler la condamnation. Et nous savons que celui qui ose parler de punition divine, au minimum, doit s'attendre à être regardé comme un fou ou comme un méchant.
Fatima est reconnue par l'Eglise, elle est dans le calendrier, comme Lourdes, comme Guadalupe. Et les trois petits bergers seront bientôt proclamés saints. Pourtant, dans dans cette Église-ci, de l'année 1917, et celle-là, de année 2017, il semble y avoir eu un laps de temps bien supérieur à une centaine d'années.
L'enfer, la peur de Dieu, le chapelet, la prière de réparation, les âmes du purgatoire, les sacrifices: les plus âgés d'entre nous savent que l'Eglise, autrefois, parlait ainsi, ils savent que ces choses, autrefois, étaient dites, et qu'il y en avait qui y croyaient. Mais pour un jeune de vingt ou trente ans, en admettant que le problème se pose, c'est vraiment quelque chose d'incompréhensible. Est-il possible que notre bon Dieu puisse nous traiter ainsi?
Fatima est un enchevêtrement de questions et de mystères, mais le plus grand mystère, à y regarder de plus près, c'est celui-là: comment peuvent tenir ensemble l'Église de 1917, avec l'enfer, les flammes, le purgatoire, les sacrifices, le châtiment, et ainsi de suite, et l'Église de 2017, qui n'est que pardon, rencontre, miséricorde, accueil?
Attention: je ne suis pas en train de dire que cette Église-ci était meilleure que celle-là. Le problème est très complexe et le traiter en quelques mots ne serait pas sérieux. Je suis en train de dire que voir une Eglise qui va célébrer Fatima, mais en même temps est très différente de tout ce que représente Fatima, provoque un sentiment un peu étrange.
Certains pourraient dire: mais tu ignores l'inculturation, c'est-à-dire le fait que l'Église parle à ses fidèles avec un langage et des méthodes différentes en fonction des époques, des temps, les circonstances. Je le comprends. Mais ici, ce n'est pas seulement une question de mots, de langage, de style. Ici, c'est une question de contenus. Pensons au jugement de Dieu. L'impression est que l'Église d'aujourd'hui est au minimum dans l'embarras quand elle doit s'occuper du Père qui juge. Elle préfère parler génériquement de miséricorde, de soutien, de discernement. Il semble presque que Dieu soit obligé de pardonner. Essayez de dire que la punition est la conséquence logique du péché, tout comme si l'on ingère du poison, il est logique que l'on meure. La justice divine punitive; la faute, et la peine qui suit le péché: des choses inconcevables pour nous aujourd'hui.
Notre-Dame de Fatima dit une chose précise: Dieu n'est pas obligé de pardonner au pécheur qui ne se repent pas. Et le pécheur ne peut pas prétendre être pardonné, s'il ne rejette pas le péché. Donc, s'il n'y a pas de repentir, Dieu châtie. Tout cela ne supprime pas la miséricorde. Tout cela dit que la miséricorde ne supprime pas le jugement.
L'enfer existe, le paradis existe, le purgatoire existe. C'est cela que nous dit Notre-Dame de Fatima. Mais nous, y croyons-nous? Sommes-nous en mesure d'y croire?
Voilà, à mon humble avis, le vrai mystère de Fatima.
http://belgicatho.hautetfort.com/archive/2017/05/13/de-fatima-1917-a-fatima-2017-une-seule-et-meme-eglise-5943466.html
 
THERESA MAY CONFIE À LA BBC QUE SA FOI CHRÉTIENNE L’A AIDÉE À VIVRE SON INFERTILITÉ
Les femmes du monde entier célébreront la fête des mères ce mois-ci. Cartes, objets personnalisés, fleurs, dessins, câlins… Mais pour certaines femmes, cette journée est plus triste, parfois même plus douloureuse.
Car selon l’Organisation Mondiale de la Santé, l’infertilité touche 48,5 millions de couples dans le monde, et pour ces femmes et ces hommes, le chemin vers la parentalité est semé d’obstacles, parfois même insurmontables. Parmi eux, la première ministre du Royaume-Uni, Theresa May et son époux Philip ont connu le parcours de l’infertilité, et n’ont pas eu la joie d’accueillir un enfant dans leur foyer, bien que cela leur aurait tenu à coeur.
Theresa May s’est confiée à ce sujet à l’occasion d’un talk show sur la BBC. Elle raconte de quelle manière l’infertilité avait souvent assombri leur vie.
“Il est impossible de savoir comment j’aurais été si j’avais eu des enfants. C’est triste. Le fait est que pour nous cela n’a pas été possible… Bien sûr, nous ne sommes pas le seul couple qui se trouve dans cette situation. Quand vous l’êtes, il faut vivre avec…”
Mais elle a également indiqué que sa foi chrétienne l’avait aidée à faire face à cette situation.
“Il est difficile d’expliquer avec des mots simples, mais en fait, la foi était là et m’a aidée à traverser ces moments difficiles…”
https://www.infochretienne.com/theresa-may-confie-a-bbc-foi-chretienne-aidee-a-vivre-infertilite/?mc_cid=3ab595b6ac&mc_eid=deeba98d31
 
10 MAUVAISES EXCUSES POUR QUITTER L’ÉGLISE
L’église est pleine d’hypocrites
Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu.
Romains 3:23
Je ne suis pas d’accord avec le leadership de l’église
Obéissez à vos conducteurs et ayez pour eux de la déférence, car ils veillent sur vos âmes comme devant en rendre compte.
Hébreux 13:17-18
Personne n’est comme moi, je ne me ferai jamais d’ami
Vous êtes le corps de Christ, et vous êtes ses membres, chacun pour sa part.
1 Corinthiens 12:27
J’ai tant de choses à faire, je n’ai pas le temps
Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu, et toutes ces choses vous seront données par-dessus.
Matthieu 6:33
Je peux assister au culte en ligne
Ainsi donc, pendant que nous en avons l’occasion, pratiquons le bien envers tous, et surtout envers les frères en la foi.
Galates 6:10
Je me sens jugé
Confessez donc vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. La prière fervente du juste a une grande efficace.
Jacques 5:16
J’ai besoin d’un break
Veillons les uns sur les autres, pour nous exciter à la charité et aux bonnes oeuvres. N’abandonnons pas notre assemblée, comme c’est la coutume de quelques-uns, mais exhortons-nous réciproquement, et cela d’autant plus que vous voyez s’approcher le jour.
Hébreux 10:24-25
Je ne trouve pas d’église qui me corresponde
Et même je regarde toutes choses comme une perte, à cause de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour lequel j’ai renoncé à tout, et je les regarde comme de la boue, afin de gagner Christ.
Philippiens 3:8
Je suis fatigué
Ayez recours à l’Eternel et à son appui, Cherchez continuellement sa face !
1 Chroniques 16:11
J’ai été blessé dans l’église
Supportez-vous les uns les autres, et, si l’un a sujet de se plaindre de l’autre, pardonnez-vous réciproquement. De même que Christ vous a pardonné, pardonnez-vous aussi.
Colossiens 3:13
https://www.infochretienne.com/10-mauvaises-excuses-quitter-leglise/?mc_cid=3ab595b6ac&mc_eid=deeba98d31
 
BENOÎT XVI À PROPOS DU JUGEMENT DERNIER, DU CIEL, DU PURGATOIRE ET DE L’ENFER
Dans les discours que le pape actuel vient de prononcer à Fatima,  on ne trouve guère d’invitation  à la conversion, à la pénitence et au sacrifice pour la réparation des péchés, ni à la vision de l'enfer, ni aux conséquences historiques du péché qui appartiennent néanmoins clairement au centre du message délivré aux petits voyants par la Vierge Marie. Cette omission est étrange.
Peut-être le moment est-il opportun de rappeler ici ce qu’écrivait, sur ce thème, le pape Benoît XVI dans l’encyclique « Spe salvi » (2007). C’est aux numéros 41 à 50 qui traitent du jugement dernier comme lieu d’apprentissage et d’exercice de l’espérance : un texte magistral dont la lecture requiert une attention soutenue mais ô combien féconde pour celui qui demeure attentif :
Dans le grand Credo de l'Église, la partie centrale, qui traite du mystère du Christ à partir de sa naissance éternelle du Père et de sa naissance temporelle de la Vierge Marie pour arriver par la croix et la résurrection jusqu'à son retour, se conclut par les paroles: « Il reviendra dans la gloire pour juger les vivants et les morts ». Déjà dès les tout premiers temps, la perspective du Jugement a influencé les chrétiens jusque dans leur vie quotidienne en tant que critère permettant d'ordonner la vie présente, comme appel à leur conscience et, en même temps, comme espérance dans la justice de Dieu. La foi au Christ n'a jamais seulement regardé en arrière ni jamais seulement vers le haut, mais toujours aussi en avant vers l'heure de la justice que le Seigneur avait annoncée plusieurs fois. Ce regard en avant a conféré au christianisme son importance pour le présent. Dans la structure des édifices sacrés chrétiens, qui voulaient rendre visible l'ampleur historique et cosmique de la foi au Christ, il devint habituel de représenter sur le côté oriental le Seigneur qui revient comme roi – l'image de l'espérance –, sur le côté occidental, par contre, le jugement final comme image de la responsabilité pour notre existence, une représentation qui regardait et accompagnait les fidèles sur le chemin de leur vie quotidienne. Cependant, dans le développement de l'iconographie, on a ensuite donné toujours plus d'importance à l'aspect menaçant et lugubre du Jugement, qui évidemment fascinait les artistes plus que la splendeur de l'espérance, souvent excessivement cachée sous la menace.
À l'époque moderne, la préoccupation du Jugement final s'estompe: la foi chrétienne est individualisée et elle est orientée surtout vers le salut personnel de l'âme; la réflexion sur l'histoire universelle, au contraire, est en grande partie dominée par la préoccupation du progrès. Toutefois, le contenu fondamental de l'attente du jugement n'a pas simplement disparu. Maintenant il prend une forme totalement différente. http://belgicatho.hautetfort.com/archive/2017/05/14/benoit-xvi-a-propos-du-jugement-dernier-du-ciel-du-purgatoir-5943948.html
 
DE FATIMA 1917 À FATIMA 2017 : UNE SEULE ET MÊME EGLISE ?
Fatima: deux Églises 
Une réflexion d'Aldo Maria Valli (12/5/2017) traduite ICI :
LE MYSTÈRE DE FATIMA
Pensez donc! Une maman qui prend ses trois enfants, bons et sages, et leur montre quoi? L'enfer!
Avec la mentalité d'aujourd'hui, en l'an 2017, une telle maman devrait être dénoncée pour mauvais traitements. Il y a cent ans, au contraire, la Sainte Vierge s'est présentée à trois enfants, Lucia, Giacenta et Francesco, et ne s'est pas posée autant de questions: elle leur a montré les damnés, les flammes et tout le reste.
On dit souvent qu'en cent ans, le monde a complètement changé, mais l'Église aussi a complètement changé. Aujourd'hui, nous parlons de miséricorde, d'ouverture, de tendresse, de bonté. Imaginez un peu s'il venait à l'idée d'un curé ou d'une religieuse de prendre trois enfants de l'école élémentaire et de leur montrer l'enfer, avec tous les détails, carrément, au premier plan. Les mères des enfants se répandraient dans les journaux et il y aurait des polémiques sans fin.
Et puis il y a ces mots de la Sainte Vierge: «Priez, priez beaucoup et faites des sacrifices pour les pécheurs. Beaucoup d'âmes vont en effet en enfer parce qu'il n'y a personne qui prie et fasse des sacrifices pour elles ».
Avouons-le: ce sont des expressions qui semblent n'avoir rien à voir avec l'Église comme nous la connaissons aujourd'hui. Pécheurs? Sacrifices? Personnes qui vont en enfer? Mais qui en parle encore aujourd'hui? Si un curé le faisait, il serait accusé de terrorisme psychologique, l'évêque le rappellerait à l'ordre et peut-être même que le pauvre homme serait suspendu ou invité à prendre une pause de réflexion [il n'est même pas nécessaire de mettre au conditionnel, comme en témoigne ce qui est arrivé à l'abbé Benoît, après la tuerie du Bataclan, ndt]. Nous venons d'années où l'on nous a dit que l'enfer n'existe peut-être pas, et que s'il existe, il est probablement vide. On nous a dit qu'à la fin, tout le monde serait sauvé parce que tout simplement, Dieu ne peut pas condamner. Du purgatoire, on ne parle plus, et on peut donc croire qu'il n'existe pas non plus, et qu'il n'y a pas d'âmes en suspens, pour lesquelles nous devons prier. On nous a expliqué que le pardon est au-dessus de tout et que la justice divine ne peut pas contempler la condamnation. Et nous savons que celui qui ose parler de punition divine, au minimum, doit s'attendre à être regardé comme un fou ou comme un méchant.
Fatima est reconnue par l'Eglise, elle est dans le calendrier, comme Lourdes, comme Guadalupe. Et les trois petits bergers seront bientôt proclamés saints. Pourtant, dans dans cette Église-ci, de l'année 1917, et celle-là, de année 2017, il semble y avoir eu un laps de temps bien supérieur à une centaine d'années.
L'enfer, la peur de Dieu, le chapelet, la prière de réparation, les âmes du purgatoire, les sacrifices: les plus âgés d'entre nous savent que l'Eglise, autrefois, parlait ainsi, ils savent que ces choses, autrefois, étaient dites, et qu'il y en avait qui y croyaient. Mais pour un jeune de vingt ou trente ans, en admettant que le problème se pose, c'est vraiment quelque chose d'incompréhensible. Est-il possible que notre bon Dieu puisse nous traiter ainsi?
Fatima est un enchevêtrement de questions et de mystères, mais le plus grand mystère, à y regarder de plus près, c'est celui-là: comment peuvent tenir ensemble l'Église de 1917, avec l'enfer, les flammes, le purgatoire, les sacrifices, le châtiment, et ainsi de suite, et l'Église de 2017, qui n'est que pardon, rencontre, miséricorde, accueil?
Attention: je ne suis pas en train de dire que cette Église-ci était meilleure que celle-là. Le problème est très complexe et le traiter en quelques mots ne serait pas sérieux. Je suis en train de dire que voir une Eglise qui va célébrer Fatima, mais en même temps est très différente de tout ce que représente Fatima, provoque un sentiment un peu étrange.
Certains pourraient dire: mais tu ignores l'inculturation, c'est-à-dire le fait que l'Église parle à ses fidèles avec un langage et des méthodes différentes en fonction des époques, des temps, les circonstances. Je le comprends. Mais ici, ce n'est pas seulement une question de mots, de langage, de style. Ici, c'est une question de contenus. Pensons au jugement de Dieu. L'impression est que l'Église d'aujourd'hui est au minimum dans l'embarras quand elle doit s'occuper du Père qui juge. Elle préfère parler génériquement de miséricorde, de soutien, de discernement. Il semble presque que Dieu soit obligé de pardonner. Essayez de dire que la punition est la conséquence logique du péché, tout comme si l'on ingère du poison, il est logique que l'on meure. La justice divine punitive; la faute, et la peine qui suit le péché: des choses inconcevables pour nous aujourd'hui.
Notre-Dame de Fatima dit une chose précise: Dieu n'est pas obligé de pardonner au pécheur qui ne se repent pas. Et le pécheur ne peut pas prétendre être pardonné, s'il ne rejette pas le péché. Donc, s'il n'y a pas de repentir, Dieu châtie. Tout cela ne supprime pas la miséricorde. Tout cela dit que la miséricorde ne supprime pas le jugement.
L'enfer existe, le paradis existe, le purgatoire existe. C'est cela que nous dit Notre-Dame de Fatima. Mais nous, y croyons-nous? Sommes-nous en mesure d'y croire?
Voilà, à mon humble avis, le vrai mystère de Fatima.
http://belgicatho.hautetfort.com/archive/2017/05/13/de-fatima-1917-a-fatima-2017-une-seule-et-meme-eglise-5943466.html
 
TOUT SAVOIR SUR FATIMA
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Père José Caldas : « Fatima s’est développé par les plus pauvres »
https://fr.aleteia.org/?s=Fatima
 
ÉVANGILE (HTTP://AELF.ORG/) :
« Personne ne va vers le Père sans passer par moi » (Jean 14, 1-12)
À l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « Ne soyez donc pas bouleversés : vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi. Dans la maison de mon Père, beaucoup peuvent trouver leur demeure ; sinon, est-ce que je vous aurais dit : Je pars vous préparer une place ? Quand je serai allé vous la préparer, je reviendrai vous prendre avec moi ; et là où je suis, vous y serez aussi. Pour aller où je m'en vais, vous savez le chemin. » Thomas lui dit : « Seigneur, nous ne savons même pas où tu vas ; comment pourrions-nous savoir le chemin ? » Jésus lui répond : « Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi. Puisque vous me connaissez, vous connaîtrez aussi mon Père. Dès maintenant vous le connaissez, et vous l'avez vu. » Philippe lui dit : « Seigneur, montre-nous le Père ; cela nous suffit. » Jésus lui répond : « Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne me connais pas, Philippe ! Celui qui m'a vu a vu le Père. Comment peux-tu dire : 'Montre-nous le Père' ? Tu ne crois donc pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi ! Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même ; mais c'est le Père qui demeure en moi, et qui accomplit ses propres oeuvres. Croyez ce que je vous dis : je suis dans le Père, et le Père est en moi ; si vous ne croyez pas ma parole, croyez au moins à cause des oeuvres. Amen, amen, je vous le dis : celui qui croit en moi accomplira les mêmes oeuvres que moi. Il en accomplira même de plus grandes, puisque je pars vers le Père. »
http://belgicatho.hautetfort.com/archive/2017/05/14/5e-dimanche-de-paques-predication-du-pere-michel-marie-zanot-5943731.html
 
6- ÉTHIQUE
 
L'AVENIR DE LA SOCIÉTÉ PASSE PAR UNE ATTENTION CONCRÈTE À LA VIE ET LA MATERNITÉ
Au terme de la prière du Regina Caeli du dimanche 14 mai, le Saint-Père a ajouté ces mots :
     « L’avenir de nos sociétés exige de la part de tous, spécialement des institutions, une attention concrète à la vie et à la maternité. Et cet appel est particulièrement significatif aujourd'hui alors qu'est célébrée, dans tant de pays, la feste des mères. Souvenons-nous avec gratitude et affection de toutes les mamans, y compris nos mamans au Ciel, en les confiant à Marie, la maman de Jésus. A présent je vous fais une proposition : restons quelques instants en silence, chacun priant pour sa maman ».
http://www.evangelium-vitae.org/actualite/3171/l-avenir-de-la-société-passe-par-une-attention-concrète-à-la-vie-et-la-maternité.htm
 
7. LAÏCITÉ
 
8- SOCIÉTÉ

​HIER, BRIGITTE A SÉDUIT LA FRANCE…

Avec son sourire, son tailleur bleu ciel, et son bonheur à serrer des mains, elle a éclairé cette journée officielle. Elle savait bien qu'elle serait observée, scrutée. Hier, sous les ors de l'Élysée, Brigitte Macron a sans doute mesuré le poids d'un destin qu'elle n'avait jamais envisagé.
«L'arrivée à l'Élysée, elle n'a pas du tout voulu la théoriser avant. C'est quelque chose qui lui fait peur, je pense qu'elle a une vraie inquiétude. Elle espère être à la hauteur et ne pas commettre de faux pas», expliquait Philippe Besson, l'écrivain et ami du couple Macron. Il ajoutait : «Elle a une vraie inquiétude, ce n'est pas un truc qui la fait rêver. Elle le fera, puisqu'elle accompagne son mari. Il y a des femmes qui accompagnent leur mari pendant trente ans et qui s'y préparent. Elle, il y a trois mois, elle ne pensait pas que son mari serait président».
Brigitte Macron a toujours accompagné son époux. Ils forment un couple inséparable… presque depuis qu'elle l'a découvert en 1993 lors des cours de théâtre qu'elle donne au lycée d'Amiens et auxquels s'est inscrit le jeune Emmanuel. Il a alors 16 ans, elle a 24 ans de plus que lui ; «Madame Auzière» est alors mariée et mère de trois enfants. Elle, la sixième d'une famille de la bourgeoisie amiénoise qui a pignon sur rue, les Trogneux, réputés pour avoir fait prospérer leur chocolaterie depuis plusieurs générations. En dépit de la différence d'âge, le jeune apprenti-acteur tombe amoureux de sa «prof».
«À 17 ans, Emmanuel m'a déclaré :''quoi que vous fassiez, je vous épouserai''! Il n'était pas comme les autres, ce n'était pas un ado (…), j'étais totalement subjuguée par l'intelligence de ce garçon», explique-t-elle dans un récent documentaire consacré à son mari. Et «petit à petit il a vaincu toutes mes résistances».
Une grande complicité intellectuelle
Les parents Macron ont eu beau expédier leur adolescent poursuivre ses études à Paris pour l'éloigner de Brigitte, il ne désarme pas. «J'avais une obsession, une idée fixe : vivre la vie que j'avais choisie avec celle que j'aimais. Tout faire pour conquérir cela», confie-t-il dans son livre Révolution.
«Elle avait alors trois enfants et un mari. J'étais élève et rien de plus. Elle ne m'a pas aimé pour ce que j'avais. Pour une situation. Pour le confort ou la sécurité que j'apportais. Elle a renoncé à tout cela pour moi».
Au soir du premier tour de la présidentielle, après qu'elle soit montée sur scène a ses côtés, il aura cette phrase de reconnaissance, voire de gratitude :
«Je dois énormément à Brigitte parce qu'elle a contribué à faire qui je suis.»
Emmanuel et Brigitte : une histoire d'amour née d'une grande complicité intellectuelle autour de la littérature entre une prof de français passionnée de théâtre et un adolescent brillant qui a passé son enfance et sa jeunesse dans les livres.
À Paris, Macron suit un parcours universitaire et professionnel de haut niveau : DEA de philosophie, Sciences po, ENA, Inspection des finances, banque Rothschild, secrétariat général-adjoint de l'Élysée. Brigitte, qui a divorcé, l'a rejoint et continue d'enseigner le français. En vivant son union transgressive avantson mariage en 2007, le couple a subi les désapprobations de leur entourage. Mais il reste soudé. Brigitte, Bibi pour ses intimes, a toujours accompagné son mari dans son irrésistible ascension.
Lorsqu'il a été nommé ministre de l'Économie, elle s'est même mise en disponibilité de l'Éducation nationale pour se consacrer entièrement à la carrière de son mari. À Bercy, elle participait à des réunions de cabinet mais n'avait pas de statut officiel. Elle organisait des dîners avec des intellectuels, des artistes. Car à Paris, elle a très rapidement pénétré les milieux artistiques et mondains. «C'est une femme très avenante, elle a un vrai réseau culturel parisien. Elle jouait parfaitement son rôle de maîtresse de maison lors de ses soirées au ministère. Elle est très professionnelle», a constaté une des collègues de Macron à Bercy. Et qui ajoute : «Il y aune vraie complicité politique et intellectuelle entre eux deux. Elle est très prévenante envers lui, et elle sait trouver sa juste place. Elle est très fine, elle a l'intelligence des situations et des gens. A l'Élysée, elle saura tenir son rang.» En clair, plutôt le genre Michelle Obama que Valérie Trierweiler !
Pendant la campagne, elle a épaulé son candidat de mari sans relâche. Déplacements, meetings, plateaux télévisés…, l'élégante blonde aux yeux bleus, férue de tenues Louis Vuitton, a vécu aux premières loges chaque moment de l'ascension de son ancien élève. Si elle n'a officiellement pas de rôle politique, elle a activement participé à la campagne en relisant ses discours ou en le conseillant sur sa communication, voire en lui faisant répéter ses discours… comme au théâtre. Avec parfois un ton autoritaire. Brigitte Macron a quitté l'enseignement, mais elle reste encore un peu prof. Omniprésente ? «Non, omni-aidante», rectifie Richard Ferrand, secrétaire général d'En Marche ! «S'il ne la voit pas pendant une heure, il l'appelle», confie François Patriat, un ancien socialiste qui a rejoint le camp Macron dès la première heure.
«Misogynie ordinaire»
Mince et sportive, souriante et bronzée, adepte de pantalons moulants, robes courtes et talons aiguilles, la sexagénaire sept fois grand-mère sait que leur différence d'âge fait jaser, en France comme à l'étranger. Son mari déplore cette «misogynie ordinaire» : «Si les rapports d'âge étaient inversés, ça ne choquerait personne, les gens trouveraient ça super», a-t-il confié à un magazine féminin. Le parcours romanesque passionne et intrigue la presse. Le couple Macron se prête volontiers au jeu des paparazzis : depuis un an, leur image occupe régulièrement la Une de Paris Match, qui immortalisa l'été dernier «leurs vacances en amoureux avant l'offensive», en maillots de bain sur une plage de Biarritz.
Soucieux d'intégrer Brigitte dans le dispositif présidentiel, Emmanuel Macron a promis de créer un statut officiel de Première dame, pour en définir les contours jusqu'ici flous en France. Et ainsi lui offrir «un rôle». «Elle ne sera pas cachée parce qu'elle partage ma vie, que son avis est important», explique-t-il.
Le virus de la politique a d'ailleurs gagné la famille. La benjamine des trois enfants de Brigitte Macron a accepté d'être la suppléante du candidat la République en Marche (REM), Thibault Guilluy, dans la 4e circonscription du Pas-de-Calais. Sa mère l'a mise en garde : «Elle m'a dit ‘'quand même, soit prudente parce que c'est un monde un peu particulier, la politique''» Elle est bien placée pour le savoir. Toujours prévenante, Brigitte…
Jean-Pierre Bédéi
 
LES 3 JOURS DÉCISIFS DU NOUVEAU PRÉSIDENT
Son nom circule avec le plus d'insistance depuis une semaine. Édouard Philippe, député-maire du Havre (Les Républicains) pourrait être nommé Premier ministre aujourd'hui. Il a eu de fréquents contacts avec Emmanuel Macron au cours de ces derniers jours. Rien n'a filtré des consultations qu'a effectuées le Président depuis le 7 mai. C'est pourquoi il n'est pas impossible que le chef de l'État procède à une nomination surprise.
D'autres profils se rapprochent des critères établis par le nouveau chef de l'État : Jean-Louis Borloo, Bruno Le Maire, la députée européenne centriste Sylvie Goulard, Thierry Solère ou même Richard Ferrand, le secrétaire général d'En Marche !
Mais Édouard Philippe fait figure de favori. Les deux hommes se connaissent depuis 2011 et entretiennent des relations régulières. À 46 ans, Édouard Philippe, énarque, a un profil compatible avec la recomposition politique qu'Emmanuel Macron tente de mettre en œuvre. Étudiant, il avait adhéré au PS dans les rangs rocardiens, avant de rejoindre Antoine Rufenacht, le maire chiraquien du Havre. Ensuite, il s'est placé dans le sillage d'Alain Juppé et de ses soutiens historiques, et donc dans la frange la plus «ouverte» des Républicains, celle qui est prête à gouverner avec le nouveau Président.
Car il ne fait guère de doute que Macron envisage de nommer un Premier ministre issu des rangs de la droite. Avec comme risque de mécontenter l'électorat de gauche pour les législatives. D'où la difficulté de faire le juste choix. Mais son objectif est de «casser» les Républicains comme de faire exploser le PS. Après avoir accordé l'investiture de la République Marche ! à de nombreux députés socialistes, il tient à rééquilibrer ses soutiens en direction de la droite. Or, des parlementaires de Les Républicains et du centre ne sont prêts à se ranger derrière Macron, qu' à condition qu'il nomme un Premier ministre de droite.
Édouard Philippe pourrait donc être le chef de file de cette droite qui est susceptible de franchir le Rubicon politique pour participer à un gouvernement comprenant également des personnalités de gauche. Il prendrait alors la responsabilité d'affaiblir dangereusement son parti à moins d'un mois des législatives. C'est pourquoi Baroin lui a lancé une mise en garde s'il acceptait le poste de Premier ministre : «Ça, ce serait du débauchage. Et je ne peux pas imaginer une seconde que quelqu'un de chez nous puisse rentrer en marche, du jour au lendemain, et faire campagne aux côtés de ceux dont nous avons au fond combattu le projet lors de la présidentielle». Car Baroin se place dans une seule configuration politique, celle d'une victoire de la droite aux législatives qui imposerait une cohabitation à Macron.
Les Français, eux, ont déjà dressé le profil idéal du Premier ministre. Selon un sondage Ifop-Journal du dimanche, 72 % préfèrent qu'il soit âgé de 40 ans à moins de 50 ans et 38 % qu'il soit ni de gauche ni de droite. 20 % d'entre eux préfèrent cependant qu'il provienne de la droite. Mais Macron a déjà arrêté son choix entre les deux tours de la présidentielle. On saura aujourd'hui s'il correspond aux vœux des Français.
MARDI / Quel gouvernement ?
Emmanuel Macron entend aller vite pour son gouvernement aussi. Au lendemain de la nomination du Premier ministre, la composition de son équipe sera connue.
Bien sûr, le président de la République y a réfléchi depuis longtemps et c'est en grande partie lui qui constituera cette équipe qui sera censée traduire le renouvellement de la vie politique qui lui est chère. Il s'agira d'un gouvernement qui appliquera la parité et sera resserré (une quinzaine de ministres et quelques secrétaires d'État). Il comportera pour moitié des représentants de la société civile et pour moitié des «politiques». Parmi ces derniers, on devrait trouver autant de représentants de la droite que de la gauche. C'est tout le pari d'Emmanuel Macron que de dépasser les clivages politiques traditionnels, sans que cela relève du débauchage.
À droite, au-delà d'Édouard Philippe (lire ci-dessus), des juppéistes pourraient être sollicités. Bruno Le Maire s'est dit prêt à collaborer avec Macron. Son ami Thierry Solère pourrait également le suivre. NKM sera-t-elle tentée de franchir le pas ? La députée européenne centriste, Sylvie Goulard, qui soutient Macron depuis longtemps, ou bien encore la «chiraquienne» Anne-Marie Idrac, pourraient hériter d'un maroquin. Le MoDem devrait être récompensé de son alliance avec En Marche malgré les couacs de ces derniers jours, vite surmontés. Marielle de Sarnez, voire François Bayrou sont bien placés aussi pour entrer au gouvernement.
On vérifie la situation fiscale et patrimoniale des éventuels ministres
Côté écologistes, Macron pourrait faire appel à François de Rugy qui, bien qu'il ait participé à la primaire de la gauche, a appelé à voter en sa faveur plutôt que pour Benoît Hamon.
Côté socialiste, le Président pourrait s'entourer de Jean-Yves Le Drian… à la Défense dans une sorte de continuité dans le changement. Le Drian apporterait crédibilité et compétence dans un domaine où l'expérience et la formation du nouveau Président sont limitées.
Les députés socialistes qui ont accompagné Macron dans son parcours présidentiel comme Richard Ferrand, secrétaire général d'En Marche ou bien Christophe Castaner (Hautes-Alpes) pourraient eux aussi devenir ministres.
Par contre, Gérard Collomb, le maire de Lyon, très ému hier lors de la passation de pouvoir, ne semble pas désireux d'intégrer l'équipe gouvernementale.
Enfin, aucune indication fiable n'a filtré sur les choix qu'opérera Macron concernant les représentants de la société civile.
En réalité, seul un homme a une petite idée des probables membres du gouvernement : Jean-Louis Nadal, président de la Haute Autorité pour la Transparence de la vie publique. L'équipe Macron lui a transmis ces derniers jours une liste de noms de ministrables afin qu'il vérifie leur situation fiscale et patrimoniale. Le nouveau Président tire les enseignements des affaires Cahuzac et Thévenoud qui avaient éclaboussé les gouvernements de Hollande.
 
MERCREDI / LES DERNIÈRES INVESTITURES
Ce sera le dernier élément du dispositif d'Emmanuel Macron : l'investiture des 148 députés qu'il reste à désigner sous la bannière de la République en Marche après la publication des noms des 428 sélectionnés jeudi dernier. Cette dernière «fournée» sera d'autant plus décisive qu'elle sera très politique. L'intégralité des députés à avoir obtenu une investiture provient de la gauche, la droite est pour l'instant absente.
Certes, des candidats issus de Les Républicains et de l'UDI sont sur les rangs mais ils attendent la nomination d'un Premier ministre de droite pour s'engager résolument. C'est la garantie que devrait leur apporter Macron aujourd'hui en désignant son chef du gouvernement pour prix de leur basculement. Car il leur a laissé l'opportunité de se rallier à lui jusqu'au dernier moment en n'investissant pas jusqu'à présent des candidats de La République en marche dans les circonscriptions des juppéistes Édouard Philippe, Gilles Boyer ou Benoist Apparu, ainsi que de Bruno Le Maire et ses amis Thierry Solère ou Franck Riester.
Des concessions au MoDem
L'objectif de Macron est de parvenir à un équilibre global entre députés de gauche et de droite pour constituer le futur groupe «La République en marche» au soir du deuxième tour des législatives le 18 juin. Le Président aurait alors réussi son pari de dynamiter Les Républicains. Macron espère le renfort d'une trentaine de parlementaires venus de la droite.
Mais il devra faire concessions aussi au MoDem après le pataquès déclenché par Bayrou vendredi dernier.
De cette dernière salve d'investitures dépend donc en grande partie la réussite de l'entreprise politique inédite qu'il a impulsée. «Nous devons rompre avec l'esprit de boutique», a lancé Macron samedi lors de la réunion de ses candidats aux législatives.
Quelle que soit la physionomie finale de la liste des investitures bouclée demain, dès jeudi matin commencera véritablement la campagne de «La République en marche» avec l'objectif ambitieux d'obtenir la majorité absolue à l'Assemblée. Là encore un véritable pari même si Macron s'accroche aux précédents selon lesquels «les Français ont toujours donné une majorité au Président qu'ils ont élu».
Les résistances sont là
En tout cas, il s'attend à une âpre bataille législative. «Le combat sera rude dans les semaines qui viennent car les résistances sont là, persistantes», a-t-il mis en garde ses candidats après avoir fixé la feuille de route à ceux qui seront élus : «Il s'agit de rompre avec l'inefficacité de tant de décennies, avec la fascination pour les petites identités. Ce qui compte, c'est que chacune et chacun ne soient obsédés que par une chose : l'intérêt général qu'il aura à défendre et le projet pour lequel les Françaises et les Français nous ont fait confiance.» Un sacré chantier !
Jean-Pierre Bédéï
 
EMMANUEL MACRON : «JE NE CÉDERAI RIEN SUR MES ENGAGEMENTS»
Ne rien céder jamais. Rendre aux Français la confiance perdue. Ce sont les deux messages délivrés hier par Emmanuel Macron hier lors de son discours d'investiture.
«Depuis des décennies la France doute d'elle-même : elle se sent menacée dans sa culture, dans son modèle social, dans ses croyances profondes, elle doute de ce qui l'a faite. Voilà pourquoi mon mandat sera guidé par deux exigences. La première sera de rendre aux Français cette confiance en eux depuis trop longtemps affaiblie. Je convaincrai nos compatriotes que la puissance de la France n'est pas déclinante, mais que nous sommes à l'orée d'une extraordinaire renaissance, parce que nous tenons entre nos mains tous les atouts qui feront et qui font les grandes puissances du XXIe siècle».
Pour cela, il «ne céderait sur rien des engagements pris vis-à-vis des Français». «Tout ce qui concourt à la vigueur de la France et à sa prospérité sera mis en œuvre. Le travail sera libéré, les entreprises seront soutenues, l'initiative sera encouragée. La culture et l'éducation, par lesquelles se construit l'émancipation, la création et l'innovation seront au cœur de mon action», a-t-il poursuivi.
Autre sujet, la rénovation de nos institutions. «Décriées par certains, elles doivent retrouver aux yeux des Français l'efficacité qui en a garanti la pérennité. Car je crois aux institutions de la Ve République et ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour qu'elles fonctionnent selon l'esprit qui les a fait naître», s'est-il engagé.
Dernière priorité, la relance de l'Union européenne avec, dès aujourd'hui, un voyage à Berlin pour rencontrer Angela Merkel, la chancelière allemande.
«L'Europe dont nous avons besoin sera refondée et relancée car elle nous protège et nous permet de porter dans le monde nos valeurs», a expliqué le nouveau Président pour qui «le monde a besoin de ce que les Françaises et les Français lui ont toujours enseigné : l'audace de la liberté, l'exigence de l'égalité, la volonté de la fraternité». Le nouveau chef de l'Etat a enfin rendu hommage et salué les efforts «remarquables» de ses prédécesseurs. Le général de Gaulle «qui œuvra pour redresser la France et lui rendre son rang dans le concert des nations» ; Georges Pompidou «qui fit de notre pays une puissance industrielle majeure» ; Valéry Giscard d'Estaing «qui sut faire entrer la France et sa société dans la modernité».
M. Macron a ensuite mentionné «François Mitterrand qui accompagna la réconciliation du rêve français et du rêve européen» ; Jacques Chirac «nous donnant le rang d'une nation sachant dire non aux prétentions des va-t-en guerre» ; Nicolas Sarkozy «ne comptant pas son énergie pour résoudre la crise financière qui avait si violemment frappé le monde. Et je songe bien sûr à François Hollande faisant œuvre de précurseur avec l'accord de Paris sur le climat et protégeant les Français dans un monde frappé par le terrorisme», a -t-il conclu.
http://www.ladepeche.fr/article/2017/05/15/2574782-emmanuel-macron-je-ne-cederai-rien-sur-mes-engagements.html#xtor=EPR-1
 
LA FRANCE D’EMMANUEL MACRON
Emmanuel Macron a donc gagné et va succéder à l’Élysée à celui qui l’a formé et l’a fait entrer en politique.
Après le Président le plus nul de la Ve République, la France va avoir un disciple de ce dernier.
Après un Président qui faisait du scooter rue du Cirque pour aller voir sa maîtresse, la France va avoir un Président qui vit avec sa professeur de théâtre plus vieille que lui d’un quart de siècle, et coupable d’un détournement de mineur quand le jeune Emmanuel avait quinze ans : quel beau pays que la France !
Après un Président socialiste qui a aggravé tous les problèmes économiques du pays, produit des dizaines de milliers de chômeurs et de pauvres supplémentaires, la France va avoir un Président socialiste certains jours, pas du tout socialiste d’autres jours, mais qui continuera à mener les politiques de son prédécesseur, car il les a élaborées et menées à bien avec le succès que l’on sait.
Les Français, qui étaient censés être lassés de ces politiques et qui voulaient un changement ont décidé de reconduire ces politiques, ce qui montre qu’ils voulaient un changement dans la continuité.
Après un Président laxiste et impuissant qui a laissé proliférer les zones de non-droit, l’islam radical et le terrorisme islamique, les Français ont choisi de montrer qu’ils aimaient les zones de non-droit, l’islam radical et le terrorisme islamique, en élisant un Président dont tout indique qu’il sera pour le moins aussi laxiste et impuissant que son prédécesseur.
Emmanuel Macron a même fait mieux que ce dernier : François Hollande avait obtenu le vote musulman, Emmanuel Macron a, lui, reçu le soutien des Frères Musulmans et de la Mosquée de Paris.
Un peuple, à qui on prête de l’intelligence et de la clairvoyance, a montré que ceux qui veulent lui essorer le cerveau peuvent parvenir à leurs fins.
Ce n’est, hélas, pas la première fois.
Je me souviens de la campagne qui avait permis la réélection de François Mitterrand et des affiches sur lesquelles les Français étaient symboliquement représentés par un bébé regardant de manière extatique un homme censé être son papa.
Près de trois décennies plus tard, il n’y a plus même de figure paternelle : c’est le bébé qui a grandi qui va s’installer à l’Élysée.
C’est là le résultat de plusieurs décennies de destruction de la connaissance et de la logique.
Il n’y a quasiment plus de pluralisme dans les médias français.
Il n’y a qu’une seule façon de penser sur quasiment tous les sujets.
Les différences séparant les Républicains de la plupart des socialistes estampillés sont si faibles que les uns et les autres peuvent se mettre en marche la main dans la main.
Que François Fillon ait pu rejoindre, dès le soir du premier tour, celui qu’il appelait peu de temps auparavant encore « Emmanuel Hollande » est un signe fort de ce qui se passe.
Il va rester une gauche marxiste et une droite populiste dont le programme économique sera presque identique à celui de la gauche marxiste.
Il y aura un grand parti central incarnation de la pensée unique.
Il y aura encore des élections qui seront de l’ordre du simulacre, comme l’élection présidentielle de 2017 aura été de l’ordre du simulacre.
Si un candidat libéral-conservateur émerge, il sera démoli et sommé de se rallier au candidat du grand parti central.
Le Front National sera utilisé comme un épouvantail.
Même si les élections législatives donnaient une victoire à ce qui va rester des Républicains, le Premier ministre serait compatible avec le Président, et l’inertie serait assurée et ressemblerait à la posture du chien crevé flottant au fil de l’eau.
Dans cinq ans, la France sera toujours socialiste.
Il y aura toujours beaucoup de chômeurs et de pauvres, et la nomenklatura en place continuera à n’en avoir que faire.
Il y aura bien plus de musulmans et d’islamistes. Quand des attentats auront lieu, il sera déclaré de tous côtés que c’est la fatalité.
Tout en disant que je continuerai à me battre, je pense qu’Emmanuel Macron aura toutes les chances d’être réélu.
Il flotte des couleurs crépusculaires sur ce pays. Triste et révoltant spectacle.
http://www.les4verites.com/politique/la-france-demmanuel-macron
 
LES 4 VÉRITÉS
Une publication qui se qualifie d’ « anti bourrage de crâne ». Cliquez sur :
http://www.les4verites.com/?wysija-page=1&controller=email&action=view&email_id=272&wysijap=subscriptions&user_id=7715
 
Emmanuel Macron, président malgré nous
Comment l’étrange victoire a été rendue possible
Emmanuel Macron a donc été élu – et investi – président de la République. Cela constitue, qu’on le veuille ou non, une surprise assez phénoménale. Celui-ci est aujourd’hui en théorie le président de tous les Français, il bénéficie, ce qui est habituel, du spasme d’adoration des premiers temps, peut-être encore un peu plus déplaisant, alourdi qu’il est par la course à la gamelle des perdants dont l’absence totale d’amour propre finit par être vertigineuse. Les gazettiers, qui adorent ça, spéculent sur la composition du premier gouvernement et sur le résultat des élections législatives.
Les Français, dont une majorité conséquente déteste Macron et ce qu’il représente, sont dans l’expectative et c’est bien normal. Ce n’est pas cette campagne électorale absurde qui a permis de deviner qui était le nouveau président et quelles étaient ses intentions. Le temps viendra de l’étude détaillée de cette étrange victoire. Jusqu’à récemment on pouvait penser à une simple et habituelle bulle médiatique. Les congédiements d’Alain Juppé et de Nicolas Sarkozy puis la pantomime de la primaire socialiste montrèrent que, dans de larges couches de la société, le « dégagisme » était puissant, ce qui permettait de donner une certaine consistance à l’hypothèse Macron. Mais cette explication est insuffisante. Et à la question de quoi est-elle le fruit, je crois que parmi d’autres, trois réponses émergent qui ne sont pas réjouissantes.
Emmanuel Macron doit en premier lieu son élection à une forme de coup d’État, qui a impliqué la haute fonction publique, les médias et le grand capital. Ensuite, à l’absence de réaction des forces politiques et démocratiques devant cette manipulation qui a pourtant abouti à retirer à l’élection présidentielle 2017 son caractère de sincérité et de légitimité. En troisième lieu, on a assisté à une prise de pouvoir totale de la haute fonction publique d’État et de ses réseaux, qui a porté l’un des siens à la présidence.
Une nouvelle forme de coup d’Etat
Ce début de l’année 2017 m’a permis d’appréhender la dimension pratique des expressions « s’égosiller en vain » et « sentiment de solitude ». Je renvoie pour éviter de rabâcher aux textes que j’ai publiés au fur et à mesure. L’offensive médiatico-judiciaire foudroyante lancée contre François Fillon, personnage certes particulièrement vulnérable, au début de la campagne électorale a mobilisé justice et médias, sur la base d’un accord frauduleux qui aurait dû sauter aux yeux de tout observateur de bonne foi. La disqualification méthodique du candidat des Républicains par une juridiction d’exception et l’utilisation de ses matériaux par une presse amie alimentée entache déjà complètement la légalité du scrutin. Le traitement déséquilibré des médias, lancés dans une invraisemblable propagande au profit du candidat choisi par le système, a dévoyé le débat dont chacun s’accorde à considérer qu’il n’a pas abordé les vraies questions.
Malheureusement, ce déséquilibre a été complètement couvert par les instances de contrôle. Qui ne se sont manifestées que pour venir au secours du candidat officiel dès lors qu’il aurait pu se trouver en difficulté. Ou qui se sont gardés d’intervenir lorsque des accusations précises étaient portées contre lui ou certains de ses soutiens. Déjà illégal, le scrutin est aussi insincère.
Enfin, le financement opaque de cette campagne, et l’évidence qu’il y aurait à réintégrer tous les débours exposés par l’État et les grands médias en appui direct de la candidature de Macron, devraient rendre impossible la validation de son compte de campagne. La loi de 1990 sur le financement public de la vie politique a considérablement étoffé et durcit le droit électoral. Pour deux raisons : la première est la nécessité d’assurer la transparence et l’équité dans la conquête des suffrages ; la deuxième est que le financement de l’État est proportionnel aux résultats électoraux. Assurant ainsi la légitimité des élus et la justice dans le financement des partis, les scrutins doivent être irréprochables. Ce n’est, semble-t-il, pas le cas de ceux de l’élection présidentielle de 2017. Et c’est une situation dangereuse.
L’étonnante passivité face à cette opération grossière
Les mauvaises habitudes d’instrumentalisation de la justice à des fins politiques, ont amené tous les adversaires de François Fillon et de Marine Le Pen à se réjouir de leurs ennuis. L’évidence de l’acharnement et des manipulations ne les a pas gênés, jusqu’à Jean-Luc Mélenchon qui a trouvé cela très bien, mise en examen ou simple mise en cause des adversaires, valant condamnation lorsque l’on bat les estrades…
http://www.causeur.fr/emmanuel-macron-investiture-president-passation-44321.html?utm_source=Envoi+Newsletter&utm_campaign=35ee7a0c00-Newsletter&utm_medium=email&utm_term=0_6ea50029f3-35ee7a0c00-57258861
 
INVESTITURE : EMMANUEL MACRON, TREMPÉ, PREND UN BAIN DE FOULE APRÈS S'ÊTRE RECUEILLI À L'ARC DE TRIOMPHE (LIVE VIDEO)
Emmanuel Macron a été officiellement investi dans ses fonctions dimanche sous les ors de la Salle des fêtes l'Elysée, devenant le 8e président de la Ve République.
Le plus jeune président de la République jamais élu en France, à 39 ans, a raccompagné François Hollande, son aîné de plus de 20 ans jusqu'à sa voiture, l'applaudissant avant qu'il ne quitte la cour d'honneur du palais présidentiel.
http://www.lalibre.be/actu/france/investiture-emmanuel-macron-trempe-prend-un-bain-de-foule-apres-s-etre-recueilli-a-l-arc-de-triomphe-live-video-5917f64acd70022542d03a22
 
MANUEL VALLS : "EMMANUEL MACRON EST MÉCHANT"
Manuel Valls revient sur sa folle semaine ce dimanche dans les colonnes du JDD. Il n'hésite pas à dévoiler le fond de sa pensée concernant Emmanuel Macron qu'il voit comme quelqu'un de "méchant". "Hollande est méchant, mais dans un cadre. Macron, lui, est méchant, mais il n'a pas de codes donc pas de limites ", explique l'ex-Premier ministre.
Manuel Valls a essuyé un sérieux revers cette semaine après avoir déclaré, sans consulter les équipes de La République en Marche, qu'il se présenterait sous les couleurs de la "majorité présidentielle".
Mal lui en a pris puisque l'entourage de Macron n'a pas tardé à lui rappeler qu'il "ne répondait pas aux critères pour être investi".
"Aucun candidat ne peut être investi s'il a déjà fait trois mandats parlementaires", a expliqué M. Ferrand, secrétaire général du mouvement de Macron. Pour éviter de lui donner un "passe-droit" et pour ne pas donner l'impression d'humilier l'ancien Premier ministre, un compromis a été trouvé : aucun candidat d'En Marche! ne sera opposé à lui dans l'Essonne.
Manuel Valls avait "salué" cette décision dans un communiqué, précisant qu'il se présenterait en "homme libre".
"À la fin, il n'y a rien de magnanime dans cette histoire. On joue jusqu'au bout, on l'humilie, on l'isole, le tout pour finir par une solution de compromis [...] C'est devenu le cas Valls. Après les trois jours que j'ai connus, d'autres auraient envie de jeter l'éponge. On en a parlé avec Anne (ndlr: son épouse) . De manière immodeste, je pense qu'on a besoin de moi", conclut l'homme politique.
A la fin de son entretien au JDD, Manuel Valls finit sur une évaluation positive du nouveau président. "Très sincèrement, je veux qu’il réussisse. La volonté de renouvellement et de changement est porté par Macron, et pas Mélenchon ou Le Pen, c’est une chance."
http://www.lalibre.be/actu/france/manuel-valls-emmanuel-macron-est-mechant-59181b25cd702b5fbe9039c9?ncxid=45D78D4521CE4FB03E1F3CA8AD8B3E4E&m_i=lq4EawhtxdrvNtyME9a_PcjTPhw0ehbedyNZaCWT44MpjZyoj1wWQqQHmunvmDefUavaMLcEDYE5vIEqia7DG6gvky_oUOUllz&utm_source=selligent&utm_medium=email&utm_campaign=&utm_content=&utm_term=_Flash+investiture+Macron_
 
LES PREMIÈRES MESURES DU QUINQUENNAT MACRON
Moralisation de la vie politique, réforme du travail ou lutte contre le terrorisme: voici les premières mesures que prévoit de prendre le futur président Emmanuel Macron après son arrivée à l'Elysée.
Vie politique 
- Au lendemain de la passation de pouvoir, nomination d'un Premier ministre et composition d'un gouvernement composé de 15 ministres.
- Mise en route d'un projet de loi sur la moralisation de la vie politique, interdisant notamment à un parlementaire d'embaucher un ou plusieurs membres de sa famille.
Lois et ordonnances 
- A l'été, lors d'une session extraordinaire, demande au Parlement de l'autorisation de légiférer par ordonnances, pour appliquer des réformes en se dispensant de débats à l'Assemblée nationale et au Sénat.
- Instauration d'une dose de proportionnelle à l'Assemblée nationale pour que toutes les forces politiques soient représentées, et réduction d'un tiers du nombre de parlementaires pour mise en application aux législatives de 2022.
Projets et réformes 
- "Simplification" par ordonnances du droit du travail (notamment concernant la durée du travail et les indemnités de licenciement).
- Instauration par ordonnance d'un droit à l'erreur pour tous face aux administrations, notamment en matière fiscale.
- Dans les établissements scolaires des zones d'éducation très prioritaire, limitation à 12 élèves par classe pendant les deux premières années (pour les 7-8 ans).
- Retour des classes bilangues (partiellement supprimées lors de la précédente réforme des collèges), permettant à un élève en première année de collège d'apprendre deux langues étrangères.
Europe 
- Durant la période estivale, tournée des capitales européennes, à commencer par Berlin, pour proposer une feuille de route quinquennale afin de doter la zone euro d'un "vrai budget".
- Suppression des normes européennes "surtransposées" dans le droit français (pour ne plus adopter de règles nationales plus sévères que les directives européennes)
- Fin 2017, proposition de conventions démocratiques dans l'Union européenne permettant des réflexions sur le "contenu de l'action de l'Union" et "ses priorités".
Lutte contre le terrorisme 
- Débat au Parlement sur la prolongation de l'état d'urgence, déjà prolongé cinq fois depuis les attentats de novembre 2015 à Paris, avec échéance en juillet.
- Création d'un état-major permanent des opérations de sécurité intérieure, de renseignement et de lutte contre le terrorisme, ainsi que d'une cellule spéciale du renseignement dédiée au groupe terroriste Etat islamique (EI).
Finances 
- Dès l'entrée en fonction, demande d'un audit sur les finances publiques du pays, "afin de disposer à la mi-juin des résultats de la gestion en cours".
- audit sur la réforme du prélèvement des impôts à la source.
- A l'automne, texte quinquennal sur les finances publiques suivi du projet de loi de finances 2018 à partir du 1er octobre.
http://www.lalibre.be/actu/france/les-premieres-mesures-du-quinquennat-macron-5917fbd5cd70022542d071a6?ncxid=45D78D4521CE4FB03E1F3CA8AD8B3E4E&m_i=DR9yg5UJDv_51KVFa7MAB2ihY2A3U8Jsl8Fljb8JFkw7AoAMFnCBgPKpyFXvTBi55xzNvKvSFS3F2vDitlgpbLzFcJV7EQDDDi&utm_source=selligent&utm_medium=email&utm_campaign=&utm_content=&utm_term=_Flash+investiture+Macron_
 
ALAIN FINKIELKRAUT: “JE SOUHAITE QUE MACRON VIEILLISSE VITE”
L’esprit de l’escalier en vidéo
http://www.causeur.fr/levy-finkielkraut-election-emmanuel-macron-44298.html
Passation de pouvoirs et transmission des secrets d'État
Présidentielle 2017
C'est un moment attendu. Traditionnellement, la passation de pouvoirs entre deux présidents scelle un chapitre, et en ouvre un autre. Ce matin, entre François Hollande et Emmanuel Macron, le climat devrait être détendu.
C'est ce matin à 10 heures que débuteront les cérémonies d'investiture et la passation de pouvoirs entre François Hollande, le président sortant et Emmanuel Macron, le nouveau président de la République. Selon le programme officiel, Emmanuel Macron arrivera à 10 h 00 à l'Elysée. François Hollande s'enfermera avec lui une vingtaine de minutes dans le bureau présidentiel pour faire le point avec lui. C'est à ce moment que seront évoqués les affaires en cours, quelques secrets d'État, et surtout la transmission des codes de l'arme nucléaire.
http://www.ladepeche.fr/article/2017/05/14/2574330-passation-de-pouvoirs-et-transmission-des-secrets-d-etat.html#xtor=EPR-1
 
QUI SONT LES HOMMES DU PRÉSIDENT MACRON À L'ELYSÉE ?
Alexis Kohler a été nommé secrétaire général de l'Elysée. Tandis qu'Ismaël Emelien devient le conseiller spécial d'Emmanuel Macron. D'autres nominations vont suivre dans les heures qui viennent
Ce sont les premières nominations du président Emmanuel Macron. Sans surprise, Alexis Kohler est devenu ce dimanche le nouveau secrétaire général de l'Elysée. Cet homme de 44 ans, passé par l'ENA (promotion Averroès) était déjà directeur de cabinet d'Emmnauel Macron lorsqu'il était ministre de l'Economie. Il avait auparavant exercé à la DG Trésor, au FMI, ou encore à l’Agence des participations de l’Etat. 
Ismaël Emelien, 30 ans, devient le conseiller spécial d'Emmanuel Macron. Diplômé de Science politique, celui qui a été le stratège de la campagne d’En Marche a été auparavant chargé de la stratégie et de la communication à Bercy auprès d’Emmanuel Macron après être passé par l'agence Havas Worldwide.
Patrice Strzoda, 64 ans, devient le directeur de cabinet du président. Il dirigera le Palais et suivra les questions régaliennes. Ce haut fonctionnaire a œuvré dans la territoriale à travers de nombreux département français. Préfet de la Région Bretagne, il est devenu directeur de cabinet de Bernard Cazeneuve à l’Intérieur et à Matignon avant de devenir récemment préfet de la région Ile-de-France.  
L'ambassadeur Philippe Etienne, 61 ans devient pour sa part conseiller diplomatique du président. Actuellement à Berlin, il a derrière lui une longue carrière dans de nombreux pays (Belgrade, Bonn, Moscou, Bucarest, représentant auprès de l’UE…) et dans des cabinets ministériels (Bosson, De Charrette, Kouchner). 
http://tempsreel.nouvelobs.com/presidentielle-2017/20170514.OBS9364/qui-sont-les-hommes-du-president-macron-a-l-elysee.html#xtor=EPR-3-[ObsDerMin]-20170514

 EMASCULÉE ? POURQUOI IL EST SI DIFFICILE POUR UNE PENSÉE DE DROITE ORIGINALE D’ÉMERGER AU SEIN DES PARTIS CENSÉS LA REPRÉSENTER EN FRANCE
avec Edouard Husson, Eric Deschavanne
Avec les possibles défections des juppéistes et des lemairistes vers le parti d'Emmanuel Macron "LREM", une libération intellectuelle pourrait se faire chez Les Républicains en vue d'une régénérescence de la droite.
Alors que certains cadres LR pourraient rejoindre La République en Marche, un tel événement pourrait provoquer une forme de libération de la pensée du parti lui même. En quoi est-il possible de dire que si une forme d'intimidation morale a pu avoir lieu, à l'égard de la droite, par la gauche ou la sphère médiatique, celle-ci a surtout été présente au sein de la droite elle-même ? En quoi cette partie de la droite a-t-elle pu contribuer à la "marginalisation" d'une pensée de droite au cours de ces dernières années ? 
Edouard Husson : Vous avez raison: c'est au sein des Républicains eux-mêmes (l'ancienne UMP) qu'il faut chercher les causes de la défaite. http://www.atlantico.fr/decryptage/emasculee-pourquoi-difficile-pensee-droite-originale-emerger-au-sein-partis-censes-representer-france-edouard-husson-eric-3047164.html
 
PASSATION DE POUVOIR HOLLANDE-MACRON : COMMENT LE CÉRÉMONIAL ACTUEL TÉMOIGNE DE LA MISE À MAL DE L’AUTORITÉ DU CHEF DE L’ETAT
La confusion entre "puissance" et "autorité", ainsi que l'emprunt d'usages venus des Etats-Unis ont fragilisé l’exercice quotidien de la souveraineté, ce qu'illustre la cérémonie de passation de pouvoir du président de la République.
Voici cinq ans, sans se prendre les pieds dans l’interminable tapis rouge déployé à travers la cour de l’Elysée, François Hollande gravissait les marches du palais présidentiel.
L’ancien secrétaire du Parti socialiste acceptait ainsi de se couler dans la stature de ses prédécesseurs qui, avant lui, sous les ors de la République, avaient su se montrer, cahin-caha, les plus ou moins dignes héritiers d’une tradition séculaire remontant malgré les heurs de l’Histoire à l’Ancien régime des Bourbons, et même au temps des Valois qui contribuèrent  à introduire en France l’usage de l’étiquette.
http://www.atlantico.fr/decryptage/passation-pouvoir-hollande-macron-comment-ceremonial-actuel-temoigne-mise-mal-autorite-chef-etat-jacques-charles-gaffiot-3048117.html#Q8fkDmtCf7kIxAP8.99
 
LE PREMIER DISCOURS DE MACRON PRÉSIDENT : CE QU'IL FAUT LIRE ENTRE LES LIGNES
Réconcilier" les Français. Mais sans rien céder sur ses engagements pris durant la campagne... Le nouveau président Emmanuel Macron a dessiné la tâche qui l'attend dans un discours d'investiture volontariste.
Un discours de 12 minutes, débité avec lenteur, et sans le moindre sourire. Bien plus que devant la Pyramide du Louvre le 7 mai au soir du second tour, Emmanuel Macron a donné ce dimanche 14 mai sous les dorures de l'Elysée un discours de président. C'était son discours d'investiture. Un discours volontariste et pro-européen au cours duquel le nouveau président a répété son ambition de réconcilier les Français et de surmonter les fractures de la société. Mais sans rien céder à ses projets réformateurs.
Voici ce qu'il faut lire entre les lignes de l'intervention du nouveau président : 
"Les Français ont choisi, vous l’avez rappelé, le 7 mai dernier, l’espoir et l’esprit de conquête. Le monde entier a regardé notre élection présidentielle. Partout on se demandait si les Français allaient décider à leur tour de se replier sur le passé, illusoire, s’ils allaient rompre avec la marche du monde, quitter la scène de l’histoire, céder à la défiance démocratique, l’esprit de division, et tourner le dos aux Lumières. Ou si au contraire, ils allaient embrasser l’avenir, se donner collectivement un nouvel élan, réaffirmer leur foi dans les valeurs qui ont fait d’eux un grand peuple.
http://tempsreel.nouvelobs.com/presidentielle-2017/20170514.OBS9368/le-premier-discours-de-macron-president-ce-qu-il-faut-lire-entre-les-lignes.html#xtor=-4-[ObsTopsWE]-20170514
 
MACRON, UN NOUVEAU GISCARD ?
Il y a beaucoup de similitude entre Emmanuel Macron et Valery Giscard d’Estaing. L’un et l’autre sont issus de la même école, l’ENA ; l’un et l’autre ont fait l’apprentissage des affaires publiques dans le corps de l’inspection des finances ; l’un et l’autre ont accédé à la magistrature suprême en bousculant les appareils partisans de la droite et de la gauche ; l’un et l’autre ont commencé leur mandat avec l’auréole de la jeunesse et du changement ; l’un et l’autre, enfin, se sont proclamé centristes, libéraux et européens et ont annoncé que leur action obéirait à ces trois principes. Il n’en faut pas plus pour soulever une question simple : Macron est-il voué à échouer comme Giscard ou réussira-t-il  la "révolution" que son prédécesseur n’a pu mener à bien ?
Ayant été mêlé de près aux projets et aux décisions qui ont marqué le septennat giscardien, je crois pouvoir apporter quelques éléments de réponse. Avant de les présenter, il me semble indispensable de faire une réserve importante : il est hasardeux de juger un Chef d’Etat sur ses intentions ; ses actes peuvent s’en écarter. Le programme que, par exemple, Hollande avait présenté aux Français en 2012, a peu de points communs avec les décisions de son quinquennat. Nous ignorons tous, y compris l’intéressé, ce que Macron fera quand il se heurtera aux réalités des années à venir.
Si donc nous nous limitons au projet présenté par notre nouveau Président, nous arrivons à une constatation étonnante : Macron semble n’avoir tiré aucune leçon du destin de son prédécesseur. Rien ne montre qu’il ait réfléchi aux causes de son échec. Pour cette raison, il risque de connaitre un sort comparable. 
Entrons dans une description plus précise.
Tous deux se proclament d’abord des libéraux. Qu’entendent-ils par ce terme ? Principalement une politique qui ouvre notre société à la concurrence mondialisée. Elle met sa confiance dans l’énergie et l’imagination de nos chefs d’entreprise. Giscard avait commencé de démanteler l’appareil de contraintes et de procédures qui les plaçait sous la tutelle de l’Etat. Il leur avait rendu la liberté des prix. Il avait mis fin aux autorisations administratives de licenciement. Macron entend aller plus loin. Il a annoncé son intention de "simplifier" le code du travail (entendez : en assouplir les obligations contractuelles) et de diminuer les prélèvements qui pèsent sur les employeurs. Il en attend, comme son prédécesseur, des entreprises plus compétitives, des salariés plus productifs et des embauches plus nombreuses.
http://www.magistro.fr/index.php/template/lorem-ipsum/du-cote-des-elites/item/3124-macron-un-nouveau-giscard
 
EN MARCHE… MAIS VERS QUOI ?
L’élection d’Emmanuel Macron a l’apparence d’un "miracle républicain". Le système politique français est depuis longtemps accusé de sclérose et d’incapacité à se renouveler. En 2016-2017, l’électorat a donné un fulgurant coup de balai dans la fourmilière et l’homme qui entre à l’Élysée est à 39 ans le plus jeune président de l’histoire. La vie politique française se trouvait empêtrée dans le vieux clivage droite/gauche. Soudain, cet archaïsme semble voler en éclats. Sa victoire ébranle un système de partis discrédité, annonçant peut-être une recomposition du jeu politique. Elle écarte les solutions démagogiques. Son exploit apporte un air de fraîcheur à la vie publique. L’histoire n’offre aucun exemple équivalent de l’ascension fulgurante d’un inconnu qui bouscule les chasses gardées et les rentes de situation, à l’exception de Louis-Napoléon Bonaparte, élu président de la République le 10 décembre 1848 à 40 ans.
Miracle français ou étrange illusion ? Aujourd’hui, les interrogations l’emportent sur les certitudes. Que sait-on de M. Macron ? Sa percée médiatique fut le résultat de déclarations tonitruantes qui rompaient avec les dogmes de son camp (35 heures). Inclassable, il donne des gages à la droite comme à la gauche. Mais comment sortira-t-il du flou sans provoquer de vifs mécontentements ? Adulé des médias, merveilleux communicant, sans aucun doute, mais cette qualité ne préjuge en rien, chez un homme peu expérimenté, de sa capacité à s’élever au rang d’homme d’État, de décideur et de visionnaire. De quel renouveau parle-t-on ? Au-delà du visage neuf qu’il apporte, son accession au pouvoir est-elle réellement synonyme de renouvellement de la classe politique, de son état d’esprit ? Ses soutiens affichés n’incarnent pas un franc rajeunissement… Comment échappera-t-il au soupçon d’un recyclage des notables du parti socialiste ? 
Macron affiche ses convictions libérales sur le plan économique. Mais en revanche, ses intentions sur les sujets de société qui préoccupent les Français – éducation, sécurité, autorité de l’État, maîtrise des frontières – demeurent mystérieuses. Dans son positionnement atypique, ni droite/ni gauche, quelle est la part de l’authenticité et celle de la posture ? Et que dire de son mouvement, "En marche" cette étrange coalition centrale aux contours et ligne indéfinis qui renvoie au souvenir des Radicaux sous la IIIe République ? "En marche", oui, mais vers quoi ?
L’autre inconnue majeure tient aux sentiments profonds des Français envers leur nouveau président. La jubilation médiatique qui accompagne cette élection est-elle le reflet d’un phénomène d’adhésion dans les profondeurs du pays? Rien de moins sûr. La participation médiocre, les conditions de cette victoire dans le contexte du "Fillongate", puis face à un adversaire "repoussoir", dans sa fonction d’épouvantail traditionnel de la politique française, donnent à cette élection un goût d’inachevé. Les Français ont-ils jamais été en situation de "choisir" ? Tandis que la France "d’en haut" célèbre son sauveur providentiel sur les plateaux de télévision, une vague de perplexité déferle sur la majorité silencieuse. Que va-t-il en sortir ?
http://www.magistro.fr/index.php/template/lorem-ipsum/en-france/item/3118-en-marche-mais-vers-quoi
 
L’ÉLYSÉE, UN CAUCHEMAR POUR LES RÉSIDENTS
Emménager à l’Élysée reste en France le signe d’une indiscutable réussite politique, le palais représentant depuis un siècle et demi le symbole de l’autorité suprême. Mais jusqu’à François Mitterrand, la demeure a rarement été synonyme de félicité pour ses différents propriétaires ou locataires.
Les stucs et les dorures de ce bijou architectural du XVIIIe siècle ne doivent pas faire oublier la souffrance et les épreuves qui ont pu se nouer en ses murs...
https://www.herodote.net/histoire/synthese.php?ID=1730&ID_dossier=485&resume=1
 
EMMANUEL MACRON DEVIENT LE 26E PRÉSIDENT (DIRECT)
Le plus jeune président que la France ait jamais élu, le centriste Emmanuel Macron, entre officiellement en fonction dimanche, une semaine après avoir battu dans les urnes sa rivale d’extrême droite Marine Le Pen.
Le nouveau chef de l’Etat, qui a promis de réformer «profondément la vie politique» française, sait que de lourds défis l’attendent dans un pays très divisé, en proie à un chômage endémique (10%) et qui doit faire face à la menace terroriste.
«La tâche est immense! (...) Je vous servirai», a-t-il promis le soir de son élection, le 7 mai. Pour cela, l’ancien banquier et ancien ministre, libéral en économie comme sur les sujets de société, aurait aussi besoin que son mouvement remporte une majorité aux législatives des 11 et 18 juin.
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http://www.lavenir.net/cnt/dmf20170514_01003900/emmanuel-macron-deviendra-le-26e-president?utm_source=lavenir&utm_medium=newsletter&utm_campaign=daily&utm_content=general-news&M_BT=147938901970
 
INVESTITURE : EMMANUEL MACRON, TREMPÉ, PREND UN BAIN DE FOULE APRÈS S'ÊTRE RECUEILLI À L'ARC DE TRIOMPHE (LIVE VIDEO)
Emmanuel Macron a été officiellement investi dans ses fonctions dimanche sous les ors de la Salle des fêtes l'Elysée, devenant le 8e président de la Ve République.
Le plus jeune président de la République jamais élu en France, à 39 ans, a raccompagné François Hollande, son aîné de plus de 20 ans jusqu'à sa voiture, l'applaudissant avant qu'il ne quitte la cour d'honneur du palais présidentiel.
http://www.lalibre.be/actu/france/investiture-emmanuel-macron-trempe-prend-un-bain-de-foule-apres-s-etre-recueilli-a-l-arc-de-triomphe-live-video-5917f64acd70022542d03a22
 
MANUEL VALLS : "EMMANUEL MACRON EST MÉCHANT"
Manuel Valls revient sur sa folle semaine ce dimanche dans les colonnes du JDD. Il n'hésite pas à dévoiler le fond de sa pensée concernant Emmanuel Macron qu'il voit comme quelqu'un de "méchant". "Hollande est méchant, mais dans un cadre. Macron, lui, est méchant, mais il n'a pas de codes donc pas de limites ", explique l'ex-Premier ministre.
Manuel Valls a essuyé un sérieux revers cette semaine après avoir déclaré, sans consulter les équipes de La République en Marche, qu'il se présenterait sous les couleurs de la "majorité présidentielle".
Mal lui en a pris puisque l'entourage de Macron n'a pas tardé à lui rappeler qu'il "ne répondait pas aux critères pour être investi".
"Aucun candidat ne peut être investi s'il a déjà fait trois mandats parlementaires", a expliqué M. Ferrand, secrétaire général du mouvement de Macron. Pour éviter de lui donner un "passe-droit" et pour ne pas donner l'impression d'humilier l'ancien Premier ministre, un compromis a été trouvé : aucun candidat d'En Marche! ne sera opposé à lui dans l'Essonne.
Manuel Valls avait "salué" cette décision dans un communiqué, précisant qu'il se présenterait en "homme libre".
"À la fin, il n'y a rien de magnanime dans cette histoire. On joue jusqu'au bout, on l'humilie, on l'isole, le tout pour finir par une solution de compromis [...] C'est devenu le cas Valls. Après les trois jours que j'ai connus, d'autres auraient envie de jeter l'éponge. On en a parlé avec Anne (ndlr: son épouse) . De manière immodeste, je pense qu'on a besoin de moi", conclut l'homme politique.
A la fin de son entretien au JDD, Manuel Valls finit sur une évaluation positive du nouveau président. "Très sincèrement, je veux qu’il réussisse. La volonté de renouvellement et de changement est porté par Macron, et pas Mélenchon ou Le Pen, c’est une chance."
http://www.lalibre.be/actu/france/manuel-valls-emmanuel-macron-est-mechant-59181b25cd702b5fbe9039c9?ncxid=45D78D4521CE4FB03E1F3CA8AD8B3E4E&m_i=lq4EawhtxdrvNtyME9a_PcjTPhw0ehbedyNZaCWT44MpjZyoj1wWQqQHmunvmDefUavaMLcEDYE5vIEqia7DG6gvky_oUOUllz&utm_source=selligent&utm_medium=email&utm_campaign=&utm_content=&utm_term=_Flash+investiture+Macron_
 
LES PREMIÈRES MESURES DU QUINQUENNAT MACRON
Moralisation de la vie politique, réforme du travail ou lutte contre le terrorisme: voici les premières mesures que prévoit de prendre le futur président Emmanuel Macron après son arrivée à l'Elysée.
Vie politique 
- Au lendemain de la passation de pouvoir, nomination d'un Premier ministre et composition d'un gouvernement composé de 15 ministres.
- Mise en route d'un projet de loi sur la moralisation de la vie politique, interdisant notamment à un parlementaire d'embaucher un ou plusieurs membres de sa famille.
Lois et ordonnances 
- A l'été, lors d'une session extraordinaire, demande au Parlement de l'autorisation de légiférer par ordonnances, pour appliquer des réformes en se dispensant de débats à l'Assemblée nationale et au Sénat.
- Instauration d'une dose de proportionnelle à l'Assemblée nationale pour que toutes les forces politiques soient représentées, et réduction d'un tiers du nombre de parlementaires pour mise en application aux législatives de 2022.
Projets et réformes 
- "Simplification" par ordonnances du droit du travail (notamment concernant la durée du travail et les indemnités de licenciement).
- Instauration par ordonnance d'un droit à l'erreur pour tous face aux administrations, notamment en matière fiscale.
- Dans les établissements scolaires des zones d'éducation très prioritaire, limitation à 12 élèves par classe pendant les deux premières années (pour les 7-8 ans).
- Retour des classes bilangues (partiellement supprimées lors de la précédente réforme des collèges), permettant à un élève en première année de collège d'apprendre deux langues étrangères.
Europe 
- Durant la période estivale, tournée des capitales européennes, à commencer par Berlin, pour proposer une feuille de route quinquennale afin de doter la zone euro d'un "vrai budget".
- Suppression des normes européennes "surtransposées" dans le droit français (pour ne plus adopter de règles nationales plus sévères que les directives européennes)
- Fin 2017, proposition de conventions démocratiques dans l'Union européenne permettant des réflexions sur le "contenu de l'action de l'Union" et "ses priorités".
Lutte contre le terrorisme 
- Débat au Parlement sur la prolongation de l'état d'urgence, déjà prolongé cinq fois depuis les attentats de novembre 2015 à Paris, avec échéance en juillet.
- Création d'un état-major permanent des opérations de sécurité intérieure, de renseignement et de lutte contre le terrorisme, ainsi que d'une cellule spéciale du renseignement dédiée au groupe terroriste Etat islamique (EI).
Finances 
- Dès l'entrée en fonction, demande d'un audit sur les finances publiques du pays, "afin de disposer à la mi-juin des résultats de la gestion en cours".
- audit sur la réforme du prélèvement des impôts à la source.
- A l'automne, texte quinquennal sur les finances publiques suivi du projet de loi de finances 2018 à partir du 1er octobre.
http://www.lalibre.be/actu/france/les-premieres-mesures-du-quinquennat-macron-5917fbd5cd70022542d071a6?ncxid=45D78D4521CE4FB03E1F3CA8AD8B3E4E&m_i=DR9yg5UJDv_51KVFa7MAB2ihY2A3U8Jsl8Fljb8JFkw7AoAMFnCBgPKpyFXvTBi55xzNvKvSFS3F2vDitlgpbLzFcJV7EQDDDi&utm_source=selligent&utm_medium=email&utm_campaign=&utm_content=&utm_term=_Flash+investiture+Macron_
 
ALAIN FINKIELKRAUT: “JE SOUHAITE QUE MACRON VIEILLISSE VITE”
L’esprit de l’escalier en vidéo
http://www.causeur.fr/levy-finkielkraut-election-emmanuel-macron-44298.html

Passation de pouvoirs et transmission des secrets d'État
Présidentielle 2017
C'est un moment attendu. Traditionnellement, la passation de pouvoirs entre deux présidents scelle un chapitre, et en ouvre un autre. Ce matin, entre François Hollande et Emmanuel Macron, le climat devrait être détendu.
C'est ce matin à 10 heures que débuteront les cérémonies d'investiture et la passation de pouvoirs entre François Hollande, le président sortant et Emmanuel Macron, le nouveau président de la République. Selon le programme officiel, Emmanuel Macron arrivera à 10 h 00 à l'Elysée. François Hollande s'enfermera avec lui une vingtaine de minutes dans le bureau présidentiel pour faire le point avec lui. C'est à ce moment que seront évoqués les affaires en cours, quelques secrets d'État, et surtout la transmission des codes de l'arme nucléaire.
http://www.ladepeche.fr/article/2017/05/14/2574330-passation-de-pouvoirs-et-transmission-des-secrets-d-etat.html#xtor=EPR-1
 
QUI SONT LES HOMMES DU PRÉSIDENT MACRON À L'ELYSÉE ?
Alexis Kohler a été nommé secrétaire général de l'Elysée. Tandis qu'Ismaël Emelien devient le conseiller spécial d'Emmanuel Macron. D'autres nominations vont suivre dans les heures qui viennent
Ce sont les premières nominations du président Emmanuel Macron. Sans surprise, Alexis Kohler est devenu ce dimanche le nouveau secrétaire général de l'Elysée. Cet homme de 44 ans, passé par l'ENA (promotion Averroès) était déjà directeur de cabinet d'Emmnauel Macron lorsqu'il était ministre de l'Economie. Il avait auparavant exercé à la DG Trésor, au FMI, ou encore à l’Agence des participations de l’Etat. 
Ismaël Emelien, 30 ans, devient le conseiller spécial d'Emmanuel Macron. Diplômé de Science politique, celui qui a été le stratège de la campagne d’En Marche a été auparavant chargé de la stratégie et de la communication à Bercy auprès d’Emmanuel Macron après être passé par l'agence Havas Worldwide.
Patrice Strzoda, 64 ans, devient le directeur de cabinet du président. Il dirigera le Palais et suivra les questions régaliennes. Ce haut fonctionnaire a œuvré dans la territoriale à travers de nombreux département français. Préfet de la Région Bretagne, il est devenu directeur de cabinet de Bernard Cazeneuve à l’Intérieur et à Matignon avant de devenir récemment préfet de la région Ile-de-France.  
L'ambassadeur Philippe Etienne, 61 ans devient pour sa part conseiller diplomatique du président. Actuellement à Berlin, il a derrière lui une longue carrière dans de nombreux pays (Belgrade, Bonn, Moscou, Bucarest, représentant auprès de l’UE…) et dans des cabinets ministériels (Bosson, De Charrette, Kouchner). 
http://tempsreel.nouvelobs.com/presidentielle-2017/20170514.OBS9364/qui-sont-les-hommes-du-president-macron-a-l-elysee.html#xtor=EPR-3-[ObsDerMin]-20170514

EMASCULÉE ? POURQUOI IL EST SI DIFFICILE POUR UNE PENSÉE DE DROITE ORIGINALE D’ÉMERGER AU SEIN DES PARTIS CENSÉS LA REPRÉSENTER EN FRANCE

avec Edouard Husson, Eric Deschavanne


Avec les possibles défections des juppéistes et des lemairistes vers le parti d'Emmanuel Macron "LREM", une libération intellectuelle pourrait se faire chez Les Républicains en vue d'une régénérescence de la droite.
Alors que certains cadres LR pourraient rejoindre La République en Marche, un tel événement pourrait provoquer une forme de libération de la pensée du parti lui même. En quoi est-il possible de dire que si une forme d'intimidation morale a pu avoir lieu, à l'égard de la droite, par la gauche ou la sphère médiatique, celle-ci a surtout été présente au sein de la droite elle-même ? En quoi cette partie de la droite a-t-elle pu contribuer à la "marginalisation" d'une pensée de droite au cours de ces dernières années ? 
Edouard Husson : Vous avez raison: c'est au sein des Républicains eux-mêmes (l'ancienne UMP) qu'il faut chercher les causes de la défaite.

http://www.atlantico.fr/decryptage/emasculee-pourquoi-difficile-pensee-droite-originale-emerger-au-sein-partis-censes-representer-france-edouard-husson-eric-3047164.html
 
PASSATION DE POUVOIR HOLLANDE-MACRON : COMMENT LE CÉRÉMONIAL ACTUEL TÉMOIGNE DE LA MISE À MAL DE L’AUTORITÉ DU CHEF DE L’ETAT
La confusion entre "puissance" et "autorité", ainsi que l'emprunt d'usages venus des Etats-Unis ont fragilisé l’exercice quotidien de la souveraineté, ce qu'illustre la cérémonie de passation de pouvoir du président de la République.
Voici cinq ans, sans se prendre les pieds dans l’interminable tapis rouge déployé à travers la cour de l’Elysée, François Hollande gravissait les marches du palais présidentiel.
L’ancien secrétaire du Parti socialiste acceptait ainsi de se couler dans la stature de ses prédécesseurs qui, avant lui, sous les ors de la République, avaient su se montrer, cahin-caha, les plus ou moins dignes héritiers d’une tradition séculaire remontant malgré les heurs de l’Histoire à l’Ancien régime des Bourbons, et même au temps des Valois qui contribuèrent  à introduire en France l’usage de l’étiquette.
http://www.atlantico.fr/decryptage/passation-pouvoir-hollande-macron-comment-ceremonial-actuel-temoigne-mise-mal-autorite-chef-etat-jacques-charles-gaffiot-3048117.html#Q8fkDmtCf7kIxAP8.99
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
LE RENOUVEAU, C'EST MAINTENANT : ET SI EMMANUEL MACRON NE DEVAIT RÉUSSIR QUE 4 RÉFORMES ESSENTIELLES DANS L'INTÉRÊT DE LA FRANCE, LESQUELLES SERAIENT-ELLES ?

avec Jean-Paul Betbeze, Philippe Crevel, Gérard Bossuat, Roland Lombardi, Éric Verhaeghe


Fiscalité, économie, Europe et lutte contre le terrorisme : telles sont les principales réformes auxquelles le nouveau président de la République doit s'attaquer pour redresser la situation du pays.

Atlantico : Quel est, selon vous, l'objectif essentiel que devrait réaliser Emmanuel Macron dans l'intérêt de la France, en matière...
1/ D'économie ?
Jean-Paul Betbèze : Réponse spontanée : renforcer le dialogue social pour permettre aux PME et aux start ups de remonter la double pente de la rentabilité et de l’emploi. Mais il faut savoir si Emmanuel Macron veut être réélu (bien sûr pour servir l’intérêt de la France) ! La question n’est pas perverse mais rend compte d’un double horizon temporel : celui du temps nécessaire aux réformes en France, long, celui du temps politique, court.
http://www.atlantico.fr/decryptage/renouveau-maintenant-emmanuel-macron-devait-reussir-que-4-reformes-essentielles-interet-france-lesquelles-seraient-elles-jean-3048771.html
 
BERNARD WITTMAN : « CES ÉLECTIONS NE CHANGERONT RIEN POUR LES ALSACIENS ! » AUCUN DES CANDIDATS N’A DÉNONCÉ LE COLONIALISME INTÉRIEUR
Ça y est ! L’investiture d’Emmanuel Macron ce dimanche marquera la fin du dernier grand psychodrame français pour l’élection du prochain monarque républicain. Elle fut marquée par la sidérante percée du FN et l’élection d’Emmanuel Macron, un homme du système et des banques simplement revêtu d’habits neufs pour donner l’illusion du changement… mais qui a néanmoins l’avantage d’être un europhile sincère.
Une élection pour rien, puisqu’au final rien ne changera, prenons-en le pari. En effet, ni le libéralisme mondialiste de Macron, ni l’enfermement nationaliste exacerbé de Marine ne peuvent être de nature à freiner le lent mais inéluctable dépérissement de la France dont les causes principales sont à chercher dans son idéologie nationale. Une idéologie fondée sur une vision totalitariste du réel, incapable d’incarner la démocratie et qui, de ce fait, finit par ne produire que des injustices et du ressentiment !
En effet, durant toute la campagne du 1er et du 2e tour, aucun des candidats n’a clairement identifié les maux qui rongent le pays au plus profond jusqu’à l’entraîner dans un inévitable déclin :
– aucun n’a condamné le fonctionnement des institutions et rejeté le jacobinisme avec sa logique centralisatrice parisienne qui condamne les peuples allogènes à l’obéissance et à l’agenouillement permanents;
–   aucun n’a dénoncé le colonialisme intérieur qui étouffe, vampirise et pompe l’énergie des régions et que dénonce avec force le philosophe Michel Onfray dans son dernier ouvrage titré : « Décoloniser les provinces » ;
–  aucun d’entre eux n’a dénoncé le déficit démocratique chronique dont souffre ce pays.  Le partage du pouvoir et la démocratie de proximité ne peuvent en effet s’exercer qu’à travers des parlements régionaux dotés de pouvoirs législatifs ;
–       enfin, pas un seul ne s’est engagé, s’il était élu, à œuvrer à la reconnaissance des langues régionales, à leur enseignement ou à la ratification de la charte européennes des langues…
Au final, le seul choix qui s’offrait aux peuples allogènes de l’Hexagone se résumait à voter pour un jacobin de gauche ou un jacobin de droite, tous les deux étant partisans du pouvoir centralisateur. Ainsi le vote se limitait à choisir entre la schlague ou la chicotte !
L’Alsace n’a pas échappé à cette mascarade électorale, à ce Kàsperletheàter.
Elle n’a pas échappé à cette foire quinquennale aux promesses, dont on sait par expérience qu’elles ne sont jamais tenues. Chaque candidat se présentait comme le représentant des aspirations du « peuple français » !! Or tous ont superbement ignoré tant les récriminations du peuple alsacien – écœuré par l’effacement de la région Alsace décidé à Paris sans consultation de la population – que ses aspirations au respect et à la responsabilisation.
Infantilisé par l’oligarchie parisienne, aidé en cela par la servilité affligeante de ses « Handlanger » locaux, le peuple alsacien ne peut décider pour lui-même : on lui inculque qu’il est incapable d’opérer ses propres choix et que courber l’échine est sa position naturelle !
Aux yeux de tous, il apparaissait clairement que l’Alsace était au rang du dernier de leurs soucis. De toute façon, étant ultra-minoritaires, dans ce système politique français injuste, totalement verrouillé et obstinément fermé à la proportionnelle, les Alsaciens en sont toujours réduits à devoir supporter les maîtres que d’autres, majoritaires dans le pays, leur imposent par leur vote.
Les Alsaciens ne sont donc rien d’autre que des citoyens asservis : dans le système français, leur destinée est de subir éternellement les diktats de Paris élaborés par une petite clique de tyranneaux jacobins, tantôt de gauche, tantôt de droite, qui se relaient au pouvoir et décident et pensent à leur place !
A présent, de plus en plus nombreux sont les Alsaciens qui rêvent d’en finir avec cette servitude. Ils sont de plus en plus nombreux à ne plus rien espérer de cette République vermoulue, laminée par les affaires et les scandales politico-financiers qu’est aujourd’hui devenue la France. Le salut ne viendra pas d’elle ou de l’un quelconque de ses monarques républicains, « successeurs de Clovis » selon la formule de certains commentateurs des chaînes info, mais de leur propre détermination à faire le choix de l’émancipation, de la rupture.
Pour eux, la France, avec son aristocratie d’élus coupés du peuple, son idéologie qui sent le rance et ses monarques républicains quasi divinisés qui entendent « incarner » le peuple, n’est plus la solution, elle est le problème ! Un problème que le vote ne pourra nullement résoudre : « Voter aujourd’hui, c’est choisir les modalité de son aliénation ; on ne peut pas choisir entre la peste et le choléra », constate Michel Onfray[1] !
Dans cette configuration, il est évident qu’aller voter ne pouvait que contribuer à maintenir au pouvoir une caste de profiteurs politiques qui font la loi et à légitimer un système dont l’aboutissement obligé n’est rien d’autre qu’une servitude volontaire : « Elections, piège à c… », scandaient les étudiants contestataires en mai 1968 ! Et puis, pour les Alsaciens, à quoi bon voter pour des candidats restés sourds à leurs doléances et qui ignorent jusqu’à l’existence même d’un peuple alsacien doté de droits reconnus par nombre de textes internationaux.
Les élections législatives vont suivre.
Et déjà, comme à l’accoutumée quand le bruit des gamelles se fait entendre, ça grenouille dur dans le marigot politique national et régional. Déjà on s’étripe pour l’attribution des circonscriptions : je te donne, tu me donnes…
En Alsace, les vieux chevaux de la politique locale, ceux qui par le passé ont déjà échoué et qui ont trahi leur mandat, celui de nous défendre, sont à nouveau sur les rangs. Rien ne change et la politique à l’ancienne a encore de beaux jours devant elle !! Ce sont d’ailleurs les mêmes qui nous ont envoyé sur les roses avec notre pétition contre la fusion, pourtant forte de 115 000 signatures d’électeurs, et qui nous demandent à présent de défendre la démocratie. Une incohérence qui ne les choque même pas.
Nombreux sont ceux qui flétrissent aujourd’hui le « système »… qui les a pourtant nourris depuis tant d’années. Mais ils savent aussi que la virulence de leurs critiques pourrait le cas échéant leur servir, une fois l’élection faite, pour mieux négocier  un poste ou quelques prébendes en échange de leur silence, voire de leur ralliement à ce même système qu’ils viennent pourtant de tellement vilipender ! Accros au pouvoir, ces lions se feront agneaux et rentreront très vite dans le rang. Les Alsaciens ont à ce propos leurs expériences !
Alors que les vieux partis semblent imploser, ces élections seront pourtant une occasion unique pour les Alsaciens, après les bons scores d’Unser Land aux scrutins récents, de montrer leur opiniâtreté dans leur volonté d’émancipation et d’affranchissement de la mainmise parisienne ainsi que leur détermination dans la lutte pour l’autogestion régionale. Celles-ci passent évidemment par le vote en faveur des candidats protestataires alsaciens, pour le coup authentiquement « anti-système », qu’investira Unser Land.
Le parti autonomiste devra s’imposer comme la machine de guerre qui convaincra nos concitoyens, rassemblera et structurera la lutte politique pour notre survie en tant que peuple. Les députés Unser Land qui seront élus à l’Assemblée seront la voix du refus alsacien, celle qui demandera des comptes à Marianne. Ils feront entendre enfin la voix du peuple alsacien : « Nein, mr mache einfach nemi met ! », sera leur credo.  « Soyez résolus de ne plus servir et vous serez libres », écrit La Boétie !
Ce sera là l’enjeu principal des élections législatives à venir pour les autonomistes qui, pour l’emporter, devront entrer unis, sereins et déterminés dans l’arène électorale !
http://www.breizh-info.com/2017/05/15/69487/bernard-wittman-elections-ne-changeront-rien-alsaciens
 
AU LOUVRE, EMMANUEL MACRON A FAIT LE CHOIX D’UNE FRANCE PRIVÉE DE SON IDENTITÉ NATIONALE
André Murawski, conseiller régional Hauts de France
♦ La soirée électorale de Monsieur Macron sur l’esplanade du Louvre a été révélatrice de la conception que le nouveau locataire de l’Elysée se fait de la France. Celle d’une France déculturée, privée de son identité nationale et nécessairement soumise à une technocratie acquise au cosmopolitisme.
La fin de l’exception culturelle française
On ne peut traverser l’esplanade du Louvre sans se remémorer la nouvelle querelle des anciens et des modernes que fit naître la construction d’une vaste pyramide de verre dans la cour Napoléon. La Commission supérieure des sites et des monuments historiques avait manifesté son hostilité au projet. La presse avait relayé la polémique. Des associations de défense du patrimoine avaient interpellé le ministre de la Culture. Le Louvre allait être défiguré. Le public être détourné des œuvres au profit d’activités commerciales et subculturelles.
Près de trente ans plus tard, la pyramide ne déchaîne plus les passions. Mais elle n’en reste pas moins le symbole d’une rupture, d’une démarche intellectuelle faisant peu de cas de la préservation d’un patrimoine pour associer des styles architecturaux dissemblables au nom d’un utilitarisme revendiqué. « Pourquoi une pyramide ? C’est la forme qui occupe le moindre volume1. » Ieoh Ming Pei affirma d’ailleurs que « la pyramide n’avait pas grande importance. Le plus important, c’est d’avoir unifié le musée2. » Certes. Mais l’architecte sino-américain ne connaissait sans doute pas l’exception culturelle française.
Pour ce qui le concerne, Monsieur Macron la connaît ; Mais il ne veut peut-être plus la connaître, lui qui a décidé d’inviter ses partisans sur l’esplanade du Louvre où l’ouvrage de verre et d’acier détonne devant les façades multiséculaires. Du Panthéon à l’Arc de Triomphe, des Invalides à la tour Eiffel, les symboles de Paris, de la République ou de la France ne manquent pourtant pas dans la capitale. Le spectacle devait-il être mis en scène dans le cadre d’architectures disparates, illustrations de la prolifération stylistique dysharmonieuse qu’on observe dans tant de villes nouvelles ? Entre un patrimoine préservé, enraciné dans l’histoire et porteur d’identité, et un ensemble d’éléments architecturaux dissemblables et privés d’unité, Emmanuel Macron a fait un choix symbolique : celui de la globalisation culturelle.
La mise à l’écart d’un symbole de l’identité nationale
Au soir du 7 mai, c’est l’arrangement du thème musical de l’Ode à la joie de la 9e symphonie de Beethoven qui a accompagné la marche du nouveau président de la République. Cette partition, musique sans paroles, est utilisée lors des cérémonies officielles de divers organismes européens au point d’être devenue l’hymne de l’Union européenne. Pourquoi sans paroles ? Simplement en raison du multilinguisme qui a fait obstacle à l’adoption d’un texte commun aux états membres. Même sur un point aussi simple, l’Union européenne n’est jamais parvenue à un accord.
C’est donc « l’hymne » d’une entité supranationale, dépourvu de texte et désincarné qui a eu la préférence de Monsieur Macron, au détriment du symbole fort de notre identité nationale qu’est cette Marseillaise que tous les Français connaissent et dans laquelle tous les Français se reconnaissent. Ici encore, le symbole est fort. La Marseillaise, c’est un hymne à la liberté, un appel patriotique, un cri de ralliement à la République et à la Nation. La Marseillaise, c’est une part du patrimoine immatériel de la France. Sans la Marseillaise, la France n’est plus un état libre et indépendant. Sans la Marseillaise, les Français ne sont plus les Français. Sans la Marseillaise, les Français ne sont plus que les habitants interchangeables d’une partie de l’espace européen, lui-même sans limites physiques afin de permettre son agrandissement en direction de la Turquie.
L’identité nationale s’est aussi effacée dans le choix des artistes conviés par Monsieur Macron. Ce choix s’est porté sur Cris Cab, chanteur américain influencé par le reggae dont la prestation visait à donner à la soirée une atmosphère festive. Il s’est aussi porté sur Magic System, un groupe ivoirien pratiquant le Zouglou, style musical né en Côte d’Ivoire. Là encore, était-il absolument impossible de convier des artistes ou des groupes français pour célébrer l’élection du président de la République française ? Ou Monsieur Macron a-t-il délibérément souhaité mettre en exergue son choix d’une société de libre circulation des personnes et des services dans le meilleur des mondes mondialisé ?
Le triomphe de la technocratie mondialisée
La diversité des styles architecturaux, la diversité des artistes, le choix d’un hymne a-national prétendument européen sont venus confirmer des déclarations faites pendant la campagne électorale. Inspirées par la pensée unique d’un monde fondé sur la marchandisation des êtres autant que des choses, ces déclarations rattachent Monsieur Macron à la technocratie mondialisée favorable à un multiculturalisme postnational.
A Lyon début février 2017, Monsieur Macron a affirmé que : « Il n’y a pas de culture française. Il y a une culture en France. Elle est diverse3. » Il a confirmé ce point de vue à Londres le même mois en déclarant « l’art français, je ne l’ai jamais vu. » On constate donc que le nouveau président de la République française nie le caractère particulier et spécifique de la culture française, partiellement théorisé sous le nom polysémique « d’exception culturelle française », mais aussi réalité historique incontestable.
De multiples facteurs interviennent en effet qui font l’identité culturelle. Ces facteurs conditionnent la production d’œuvres qui se distinguent par leur style de celles que l’on voit au-delà des frontières. Les mouvements artistiques et littéraires coïncident rarement. L’Italien Lully créa un opéra authentiquement français, différent de l’opéra italien. La musique de Berlioz n’est pas semblable à celle de Chopin. L’esprit d’André Chénier n’est pas celui de Goethe. La gastronomie française ne peut être confondue avec la gastronomie chinoise. Chaque peuple exprime un génie qui lui est propre. Même le savoir-vivre et les usages ne sont pas identiques. L’identité culturelle existe. C’est peut-être elle qui assure le mieux l’unité nationale.
La soirée électorale de Monsieur Macron a permis de discerner la conception que le nouveau président de la République se fait de la France et des Français, mais aussi de son rôle à la tête de l’État. Niant l’existence d’une identité culturelle française pourtant incontestable, se plaçant délibérément dans une posture supranationale de technicien de la gestion publique, Monsieur Macron devra pourtant compter avec la volonté du Peuple français qui n’accepte ni le communautarisme, ni la disparition de son histoire, de son patrimoine ou de ses traditions, ni la perte de ses libertés fondamentales. L’identité culturelle est le ciment de la Nation.
André Murawski
https://www.polemia.com/au-louvre-emmanuel-macron-a-fait-le-choix-dune-france-privee-de-son-identite-nationale/?utm_source=La+Lettre+de+Pol%C3%A9mia&utm_campaign=e21fcff20a-lettre_de_polemia&utm_medium=email&utm_term=0_e536e3990e-e21fcff20a-63892613
 
EN DIRECT. EDOUARD PHILIPPE PREMIER MINISTRE, LA DROITE SE FISSURE
L'identité du successeur de Bernard Cazeneuve à Matignon est désormais connue : il s'agit du député LR Edouard Philippe. 
C'est désormais officiel. Edouard Philippe, 46 ans, est nommé Premier ministre du huitième président de la Ve République Emmanuel Macron.
Le profil de ce gouvernement, qui sera annoncé mardi, sera le premier test de la capacité du nouveau chef de l'Etat à rassembler, à un mois d'élections législatives cruciales pour la suite de son mandat.
La nomination d'un Premier ministre venu de la droite pourrait bien inciter certains, chez Les Républicains, à franchir le pas pour être candidats de la majorité présidentielle.
Le président Emmanuel Macron s'entretiendra mardi matin à l'Élysée avec son Premier ministre Edouard Philippe dans la perspective de la formation du gouvernement. Sa composition doit être annoncée mardi en fin d'après-midi.
18h25 - Emmanuel Macron aux côtés d'Angela Merkel à Berlin
Au lendemain de son investiture et sitôt son Premier ministre nommé, le nouveau président s'est envolé pour la capitale allemande choisie pour son premier déplacement présidentiel à l'étranger, comme Nicolas Sarkozy ou François Hollande avant lui.
18h05 - François Bayrou "heureux" de la nomination d'Edouard Philippe
Le président du MoDem François Bayrou s'est dit "très heureux" sur Twitter de la nomination d'Édouard Philippe à Matignon, "en raison de ses qualités humaines et de la recomposition qui est ainsi promise à la France".  
17h55 - En nommant Philippe, Macron a "clarifié l'orientation de son projet", estime Benoît Hamon
Le député (PS) des Yvelines a estimé que la nomination d'Edouard Philippe (LR) à Matignon "clarifi(e) l'orientation (du) projet politique" d'Emmanuel Macron et a jugé que "la place de la gauche" n'est pas dans la majorité.
"Emmanuel Macron a clarifié l'orientation de son projet politique. Il a donné les clés du gouvernement à un homme issu de la droite, Edouard Philippe. Je souhaite à celui-ci, en dépit de nos désaccords passés et sans nul doute à venir, bonne chance et bon courage".
"La place de la gauche n'est ni dans son gouvernement ni dans la majorité qui pourrait le soutenir. La démocratie française est malade. Elle a besoin de débats et d'options politiques claires et cohérentes (...) Qui peut croire que la gauche se reconstruira dans une coalition dirigée par un membre des Républicains? Ce n'est ni sérieux, ni crédible", poursuit-il.
17h35 - Eric Ciotti dénonce "l'opportunisme" d'Edouard Philippe
Contrairement à certains de ses collègues, le député LR dit sur Twitter "regretter" qu'Edouard Philippe "participe à l'opération de déstabilisation de la droite et du centre menée par Macron".
L'élu cite notamment les déclarations passées du nouveau Premier ministre concernant Emmanuel Macron, en janvier dernier dans le journal "Libération". 
http://tempsreel.nouvelobs.com/presidentielle-2017/20170515.OBS9379/en-direct-emmanuel-macron-sur-le-point-de-nommer-son-premier-ministre.html#xtor=EPR-3-[ObsDerMin]-20170515
 
LE PATRIMOINE D'EDOUARD PHILIPPE A-T-IL RETARDÉ SA NOMINATION À MATIGNON?
Attendu sur le perron du palais présidentiel dans la matinée, Alexis Kohler, le nouveau Secrétaire général de l'Elysée, n'a annoncé la nomination d'Edouard Philippe au poste de Premier ministre d'Emmanuel Macron que ce lundi 15 mai à 14h45. Le nouveau président de la République a-t-il voulu faire la démonstration, comme le suggère opportunément son entourage, qu'en dépit de sa jeunesse et de sa courte expérience politique, c'est lui qui commande et qui est le"maître des horloges"? La vérité est peu-être ailleurs...
En 2014, quand la loi impose aux parlementaires de déclarer publiquement leur patrimoine à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, Edouard Philippe, alors député-maire du Havre, adresse un document incomplet à la (HATVP). Tenu d'indiquer la valeur de ses biens immobiliers, l'élu normand répond "aucune idée" s'agissant de son appartement parisien et de ses parts dans une résidence de Seine-Maritime.
Déclaration incomplète à la Haute autorité pour la transparence
La Haute Autorité pour la transparence de la vie publique n'entend pas se satisfaire de ces réponses qui n'en sont pas, et adresse un courrier de relance à Edouard Philippe, sans succès. L'autorité administrative créée sous l'impulsion de François Hollande après le scandale de "l'affaire Cahuzac" sanctionne alors le député récalcitrant par un blâme. On devine qu'en agissant ainsi, Edouard Philippe a moins eu l'intention de dissimuler ses avoirs à la HATVP que d'exprimer son désaccord avec une loi sur la transparence à laquelle il a toujours été opposé, considérant, comme d'autres de ses collègues, qu'elle stigmatise les élus. Le député-maire du Havre a d'ailleurs déclaré tous ses biens et indiqué à quel prix il les a acquis. Interrogé sur la forme de sa déclaration il a expliqué  que "comme beaucoup de parlementaires sans doute, j’ai essayé de concilier le respect de la loi et une forme de mauvaise humeur". "Je n’avais pas accès aux bases de données qui permettent une évaluation", a cru bon de préciser Edouard Philippe qui, aux yeux de la loi, n'a pas commis d'infraction.
Macron a vécu en direct le séisme provoqué par "l'affaire Cahuzac"
S'il avait connu à l'époque son destin politique, peut-être se serait-il montré plus coopératif avec la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique. Il se dit en effet que la nouvelle administration a pris l'affaire très au sérieux, considérant les engagements forts pris par le nouveau président de la République dans les domaines de la transparence et de la probité des élus en général et des membres du gouvernement en particulier.  
Emmanuel Macron est Secrétaire général adjoint de l'Elysée quand éclate "l'affaire Cahuzac" et assiste en direct au séisme et aux dégâts qu'elle provoque. Lui-même et son administration sont donc tétanisés en découvrant comment celui qui doit devenir Premier ministre et incarner le renouveau promis par le jeune chef d'Etat a répondu aux injonctions de la HATVP. On imagine que "les yeux dans les yeux", Edouard Philippe a donné des gages sur sa probité à celui qui lui a ouvert les portes de Matignon. La confiance n'excluant pas le contrôle, l'administration Macron s'est semble-t-il assurée de son côté, jusqu'au dernier moment, et quitte à retarder la nomination du Premier ministre, que le député-maire du Havre est à tous points de vue au-dessus de tous soupçons. Gouverner c'est prévoir...
http://www.ladepeche.fr/article/2017/05/15/2574969-patrimoine-edouard-philippe-retarde-nomination-matignon.html
 
EMMANUEL MACRON APPELLE À UNE "REFONDATION HISTORIQUE" DE L'EUROPE
Video
http://tempsreel.nouvelobs.com/en-direct/a-chaud/37097-macron-merkel-emmanuel-macron-appelle-refondation.html
 
VU DE L’ÉTRANGER. QUI EST ÉDOUARD PHILIPPE, LE NOUVEAU PREMIER MINISTRE FRANÇAIS ?
Le maire du Havre a été nommé Premier ministre par Emmanuel Macron, lundi 15 mai. La presse étrangère découvre cet homme politique de 46 ans encarté chez Les Républicains et livre ses premières impressions.
Emmanuel Macron a donc nommé un “conservateur modéré” à Matignon, relate El País. En désignant Édouard Philippe comme Premier ministre lundi 15 mai, le nouveau chef de l’État n’a pas surpris la presse étrangère, mais le quotidien espagnol souligne toutefois que ce dernier “innove” : “celui qui va diriger la campagne pour conquérir une majorité à l’Assemblée nationale ne sera pas membre de La République en Marche, le parti présidentiel, mais adhérent du parti rival, Les Républicains.”
Le journal de Madrid souligne qu’Édouard Philippe coche une autre case des souhaits d’Emmanuel Macron, “l’ouverture au-delà des divisions entre gauche et droite”. L’actuel maire du Havre est passé par le Parti socialiste et son aile rocardienne avant de rejoindre Alain Juppé lors de la création de l’UMP en 2002. “Ce choix confirme la volonté de diriger la France avec de grandes alliances”, ajoute le quotidien italien La Repubblica, qui note “la reconstruction politique en cours dans le pays”.
Des points communs à la tête de l’État
Autre innovation remarquée par El País, l’âge du Premier ministre : “il personnifie un changement générationnel que ce président de 39 ans représente mieux que personne.” Le journal italien La Stampa liste d’ailleurs d’autres points communs entre les deux nouvelles têtes de l’État français : “tous deux pratiquent la boxe ; ils sont les produits des grandes écoles, les deux ayant fait l’ENA.” La Stampa indique également que “le maire du Havre parle allemand, est un admirateur de Winston Churchill, se montre confiant (peut-être trop parfois) et ne manque pas de sens de l’humour”.
“La tâche numéro un du nouveau Premier ministre sera de mener le terrible combat des élections législatives en juin pour faire remporter une majorité au jeune mouvement politique de Macron”, pointe The Guardian, qui analyse :
Le choix d’un maire de droite indique que des personnalités du parti Les Républicains pourraient à présent sauter du bateau et se présenter sous la bannière de Macron lors des législatives. Cela aggraverait les divisions au sein d’une droite française déjà fracturée.”
http://www.courrierinternational.com/article/vu-de-letranger-qui-est-edouard-philippe-le-nouveau-premier-ministre-francais
 
VU D'ALLEMAGNE. MACRON, LE PRÉSIDENT QUI PEUT METTRE L'EUROPE EN SURCHAUFFE
Le nouveau président français veut aller vite et loin dans la réforme de l’Union européenne. De quoi inquiéter les dirigeants voisins et la Commission ? Ce quotidien allemand s’interroge.
Il existe à Bruxelles quelques règles tacites qui, en temps normal, sont respectées. La plus importante d’entre elles, peut-être, exige de la Commission européenne qu’elle se tienne à l’écart des rivalités politiques internes aux États membres. Or le 23 avril au soir, le président de la Commission, Jean-Claude Juncker, a saisi son téléphone pour faire une entorse à cette règle.
Il a appelé Emmanuel Macron et l’a félicité pour sa victoire au premier tour de l’élection présidentielle. Même dans les formes, Juncker ne cherche pas à afficher une impartialité. Macron incarne pour lui les valeurs de l’Europe. Il s’agit d’une élection “entre la défense de ce que représente l’Europe et une autre option, qui aspire à détruire l’Europe”.
La lumière au bout du tunnel ?
Cette franchise peu diplomatique a une raison pratique et une raison plus profonde. Sur le plan pratique, Juncker part du principe qu’elle ne
États-Unis. Dans le Sud, la guerre des statues est déclarée
Les anciens États confédérés doivent-ils se débarrasser des symboles de leur passé esclavagiste ? De Virginie jusqu’en Louisiane, la polémique fait rage.
Samedi 14 mai, “un petit groupe de manifestants portant des flambeaux, incluant le nationaliste blanc Richard Spencer, s’est rassemblé à Charlottesville, en Virginie, pour protester contre le déboulonnage programmé de la statue du général des confédérés Robert E. Lee”, rapporte le quotidien britannique The Guardian.
Le conseil municipal de Charlottesville a, en effet, voté au mois d’avril dernier le déboulonnage de la statue du général Lee, défenseur du Sud esclavagiste pendant la guerre de Sécession, une décision ajournée pour six mois par un juge local saisi par un collectif d’historiens et de défenseurs de l’héritage confédéré.
Rassemblés au pied de la statue, les manifestants ont entonné des chants et crié des slogans comme “Vous n’allez pas nous remplacer“, “Droit du sang” ou encore, de façon plus étonnante, “La Russie est notre amie”. La manifestation a rapidement été “dispersée par la police et aucune arrestation n’a eu lieu”, souligne le quotidien.
Déboulonnage sous haute tension
Pendant ce temps, à La Nouvelle-Orléans, le déboulonnage des monuments confédérés a bel et bien commencé. Un obélisque et une statue ont déjà disparu et deux autres statues doivent encore être enlevées de leur piédestal, de nuit, par des ouvriers dûment protégés par la police, comme le relate The New York Times.
http://www.courrierinternational.com/article/etats-unis-dans-le-sud-la-guerre-des-statues-est-declaree
 
L’ALLEMAGNE PEUT-ELLE BOUGER AVEC L’ARRIVÉE D’EMMANUEL MACRON?
Pour sa première visite à l’étranger, le nouveau président de la République s’est rendu hier à Berlin, où il s’est entretenu avec Angela Merkel.
Considérant la coopération franco-allemande comme une « pierre angulaire » de la politique étrangère allemande, la chancelière allemande avait chaleureusement accueilli la victoire en France du candidat le plus ouvertement proeuropéen.
Passée l’euphorie de la victoire, la presse allemande n’a cependant pas tardé à interroger le « coût » qu’aurait pour les Allemands le succès d’Emmanuel Macron, laissant entrevoir des discussions amicales, mais tendues.
http://www.la-croix.com/Debats/Forum-et-debats/LAllemagne-peut-elle-bouger-larrivee-dEmmanuel-Macron-2017-05-15-1200847290?utm_source=Newsletter&utm_medium=e-mail&utm_content=20170515&utm_campaign=newsletter__crx_alert&utm_term=636703&PMID=cfa268a2a7e3420fc4631730fd4f7196
 
 
AURORE BERGÉ, INVESTIE AUX ÉLECTIONS LÉGISLATIVES PAR LA RÉPUBLIQUE EN MARCHE,
était invitée ce lundi matin de BFMTV pour dresser le portrait du possible futur Premier ministre Edouard Philippe, qu’elle a eu comme professeur à Sciences Po et côtoyé lors de la campagne de la primaire de droite d’Alain Juppé.
“C’est quelqu’un d’extrêmement loyal“, a estimé Aurore Bergé. Une déclaration qui ne manque pas de saveur quand on connaît le parcours politique d’Aurore Bergé qui n’a pas brillé par sa constance et sa loyauté. Membre actif de la campagne pour Paris de Nathalie Kosciusko-Morizet en 2014, Aurore Bergé a ensuite rejoint Alain Juppé. Puis, elle a intègré « DroiteLib », un mouvement pro-Fillon qui se veut le « missile anti-Macron » pour finalement, rejoindre l’équipe de campagne et le comité politique du mouvement En Marche…
Le député Jacques Miard a même tweeté le message suivant : “Désormais ne dites plus #girouette mais #auroreberge”.
https://fr.novopress.info/205743/pour-la-girouette-aurore-berge-edouard-philippe-est-quelquun-dextremement-loyal/
 
EN DIRECT. PHILIPPE : "IL FAUT TENTER QUELQUE CHOSE QUI N'A JAMAIS ÉTÉ TENTÉ"
Passation à Matignon entre Bernard Cazeneuve et Edouard Philippe, voyage de Macron à Berlin, droite fracturée : suivez cette journée minute par minute.
C'est désormais officiel. Edouard Philippe, 46 ans, est nommé Premier ministre du huitième président de la Ve République Emmanuel Macron.
Le profil de ce gouvernement, qui sera annoncé mardi, sera le premier test de la capacité du nouveau chef de l'Etat à rassembler, à un mois d'élections législatives cruciales pour la suite de son mandat.
La nomination d'un Premier ministre venu de la droite pourrait bien inciter certains, chez Les Républicains, à franchir le pas pour être candidats de la majorité présidentielle.
Quel Premier ministre ? Edouard Philippe au centre des regards
Les événements en direct
20h20 - Edouard Philippe prépare son gouvernement 
"Je suis en train de constituer un gouvernement, un gouvernement rassembleur de compétences. La première question qu'on se pose : est-ce qu'on va être capable de donner à la France une majorité de progrès ?" 
20h15 - Philippe : "La valeur cardinale de la vie en société c’est la liberté"
Gilles Bouleau, journaliste de TF1, interroge Edouard Philippe sur la phrase qu'il a eu lors de la passation avec Bernard Cazeneuve à Matignon. 
"La valeur cardinale de la vie en société c’est la liberté", justifie le nouveau chef du gouvernement. Une liberté "pas seulement économique", explique-t-il, mais une "attention permanente" à ce que "les choix" du gouvernement préservent "la liberté individuelle et les libertés publiques, la liberté économique, la liberté de penser, la liberté d'expression..."
Mais aussi la "conviction forte que l’Etat a un rôle à jouer".
20h10 - "La situation" implique de "tenter quelque chose qui n'a jamais été tenté"
"J'ai réfléchi, j'ai consulté un peu et je me suis dit que la situation dans laquelle nous étions était suffisamment unique pour que nous tentions quelque chose qui n'a jamais été tenté", a déclaré le nouveau chef du gouvernement, nommé le jour même par le président Emmanuel Macron.
http://tempsreel.nouvelobs.com/presidentielle-2017/20170515.OBS9379/en-direct-emmanuel-macron-sur-le-point-de-nommer-son-premier-ministre.html#xtor=EPR-3-[ObsDerMin]-20170515
 
 
 
 
 LÉGISLATIVES : LA RÉPUBLIQUE EN MARCHE DE MACRON PUBLIE UNE NOUVELLE LISTE AVEC 511 CANDIDATS INVESTIS 
La République En Marche, le parti du président Emmanuel Macron, a publié ce lundi une nouvelle liste de 511 candidats investis pour les législatives, qui inclut notamment les noms de nouveaux candidats issus du MoDem, le parti de François Bayrou.
Numéro deux du parti centriste, la députée européenne Marielle de Sarnez (photo, avec François Bayrou, se rendant à l'Elysée pour la cérémonie d'investiture hier), se voit ainsi investie à Paris, tout comme Marc Fesneau, secrétaire général du parti, dans le Loir-et-Cher. La REM avait publié une première liste de noms la semaine dernière. La dernière vague d'annonce "interviendra d'ici le milieu de la semaine".
La publication de cette liste intervient après une période de tension entre la République en Marche et François Bayrou.
Jeudi soir, le président du MoDem avait indiqué que la liste initiale publiée par la REM n'avait "pas son assentiment" avant d'annoncer vendredi qu'un projet d'accord "solide et équilibré" avait finalement été trouvé.
La liste comprend 255 candidatures féminines et 256 candidatures masculines.
http://tempsreel.nouvelobs.com/en-direct/a-chaud/37099-legislatives2017-rem-legislatives-republique-marche-macron.html
 
LE PRÉSIDENT MACRON DOIT OSER LA RENAISSANCE D'UN PATRIOTISME CULTUREL
Jean Michel Apathie en suggérant fin 2016 de raser le château de Versailles a remis en lumière inconsciemment les enjeux de la guerre mondiale culturelle. 
L’élection d’Emmanuel Macron comme Président de la République permet dès lors d’envisager une véritable renaissance du patriotisme culturel contribuant ainsi à forger l’image souhaitée d’un homme d’état rassembleur des Français.
En effet, depuis le rapport Art and National Gouvernement, remis par August Heckscher en 1963 au Président Kennedy, une véritable guerre culturelle fait rage. De guerre froide, elle est devenue progressivement mondiale, les États-Unis imposant à tout prix leur domination dans tous les secteurs : médias, marché de l’art, musique, cinéma…
Alors que cette même année 1963, le général de Gaulle prêtait la Joconde à la National Gallery, démonstration de la suprématie artistique mondiale de la France, en 2008 Jeff Koons entérinait, avec son Balloon dog – œuvre qualifiée par l’artiste de « cheval de Troie » –, le triomphe de la culture américaine dans le lieu emblématique de l’art européen, le château de Versailles. Le déclin de la France devait être confirmé par son effondrement sur le marché de l’art, au point de ne plus représenter aujourd’hui que 5 % des enchères dans le monde.
La France, restée pourtant le conservatoire mondial de l’art, avec un record d’œuvres et de musées sur son territoire, a progressivement perdu son aura sur la place internationale. Alors que les États-Unis, la Chine ou la Russie développaient un véritable patriotisme culturel, s’imposant comme des acteurs prépondérants de la création artistique mondiale, l’abandon par l’élite française de toute politique culturelle digne de ce nom a favorisé un universalisme mondialiste peu propice à l’émergence internationale des créateurs de France.
Parce qu’il est vital que la France redevienne aux yeux du monde de l’art un phare au rayonnement international, il faut rapidement nous atteler à faire renaître un vrai patriotisme culturel dans notre pays. « La création artistique est libre », dit l’article 1 de la loi Création et Patrimoine : et bien libérons la création ! Une nouvelle politique doit impérativement passer par la libération des énergies créatrices et par la valorisation de nos vrais artistes, de nos artisans de l’excellence, de nos créateurs de talent, qui sont l’âme culturelle et intellectuelle du pays.
http://www.economiematin.fr/news-le-president-macron-doit-oser-la-renaissance-d-un-patriotisme-culturel
 
L'ÉDITO - ÉDOUARD PHILIPPE PREMIER MINISTRE : MACRON DYNAMITE L’ANCIEN MONDE POLITIQUE ?
par Valérie Toranian
Revue des deux mondes
Un Parti socialiste à l’agonie et des Républicains de plus en plus déstabilisés à la veille des législatives : en nommant Édouard Philippe Premier ministre de son gouvernement, Emmanuel Macron achève de pulvériser les codes du vieux monde politique.
Sous sa gueule d’ange, le nouveau président pourrait bien être le tonton flingueur des partis traditionnels qui se partagent la gouvernance de la France depuis 60 ans. Un Premier ministre qui n’est ni un fidèle, ni un compagnon de route du président élu, c’est un scénario totalement inédit sous la Ve République.
Certes, Sarkozy avait joué l’ouverture en 2007 en débauchant des personnalités issues de la famille de la gauche. Au point que Patrick Devedjian, son soutien historique, avait dit drôlement « qu’il était pour l’ouverture, y compris aux sarkozystes ». Mais Nicolas Sarkozy avait nommé l’un de ses plus proches compagnons de route, François Fillon, à la tête du gouvernement. Et les débauchés de gauche avaient assez vite disparu de la photo de famille au profit de l’UMP…
Édouard Philippe, 46 ans, député maire du Havre, proche d’Alain Juppé dont il partage le style austère, incarne cette nouvelle génération de droite qu’Emmanuel Macron rêve d’associer à son quinquennat « de droite et de gauche ». Des hommes et des femmes dont les convictions sont très proches des siennes, et qui souhaitent, au-delà des postures idéologiques, œuvrer sincèrement à la réforme du pays.
« Prenez le train en marche, joignez vos forces aux nôtres. »
Le président de la République lance ainsi un signal fort aux électeurs de droite (notamment les juppéistes) pour les prochaines législatives : prenez le train en marche, joignez vos forces aux nôtres, entrez dans la nouvelle dynamique républicaine, celle du renouvellement de la France, au-delà des clivages qui paralysent notre pays. Emmanuel Macron fait le pari que cette recomposition correspond en profondeur aux souhaits des Français et qu’ils lui donneront la majorité pour gouverner. C’est un pari optimiste, comme tous les paris d’Emmanuel Macron depuis un an et demi, et force est de constater que jusqu’à présent, il les a plutôt remportés.
Édouard Philippe doit, lui, réussir le pari d’embarquer dans le paquebot Macron le plus d’équipage LR possible. Nous serons vite fixés. Le retard pris dans la journée pour l’annonce de la nomination du Premier ministre est certainement le signe que les décisions et les choix sont complexes. Les Républicains font pression, de tous leurs poids lourds, pour empêcher l’hémorragie. Toujours nuancé, Alain Juppé a félicité Édouard Philippe, son poulain, tout en assurant qu’il livrerait la bataille des législatives aux côtés des candidats républicains de la droite et du centre. Mais, a-t-il ajouté, si à l’issue des élections, la droite n’était pas majoritaire, « il conviendra de fixer notre ligne » et ne pas se rigidifier dans une « posture d’opposition stérile ».
http://www.revuedesdeuxmondes.fr/edouard-philippe-premier-ministre-macron-dynamite-lancien-monde-politique/
 
EMMANUEL MACRON APPELLE À UNE "REFONDATION HISTORIQUE" DE L'EUROPE
VIDEO
HTTP://TEMPSREEL.NOUVELOBS.COM/EN-DIRECT/A-CHAUD/37097-MACRON-MERKEL-EMMANUEL-MACRON-APPELLE-REFONDATION.HTML
 
 
8A- BREXIT
8B- CETA
 8C- CD1
8D- UNION EUROPÉENNE
TROIS OBJECTIFS À PROPOSER À L'UNION EUROPÉENNE
Le nouveau président de la République s’affirme européen convaincu. Or il y a beaucoup de travail à réaliser pour que la construction européenne réponde aux besoins des populations et des entreprises de notre vieille Europe.
Voici déjà trois harmonisations nécessaires, dont l’importance est grande pour l’économie et pour les citoyens.
La fiscalité des entreprises
L’Union européenne a vocation à mettre en place et à faire fonctionner un marché commun, à l’intérieur duquel les entreprises des pays membres devraient pouvoir se faire concurrence dans des conditions équitables. Il n’est donc pas admissible que des législations ou réglementations, communautaires ou nationales, avantagent nettement les entreprises de certains pays et désavantagent leurs homologues d’autres pays.
Les règles de l’impôt sur les sociétés sont un exemple important de ce qui dysfonctionne dans la construction européenne. Le taux de l’impôt sur les sociétés varie de 9 % en Hongrie à 34,4 % en France, en passant par 12,5 % pour l’Irlande, 19 % pour la Tchéquie et la Pologne, 25 % pour les Pays-Bas et l’Espagne, 27,8 % pour l’Italie, et 30,2 % pour l’Allemagne. De plus, les règles de calcul du bénéfice imposable diffèrent beaucoup d’un pays à l’autre. Unifier les règles applicables au calcul de l’impôt sur les bénéfices est un impératif absolu – et un travail sans lequel l’expression « marché commun » s’apparente à la langue de bois.
La rémunération du travail
Il ne s’agit pas ici de plaider en faveur de dispositions visant à imposer l’égalité du coût du travail dans les divers pays de l’Union : les salaires reflètent pour une part importante la productivité, si bien que les pays où celle-ci est faible ont inévitablement des niveaux moyens de rémunération inférieurs à ceux où le travail est plus efficace. Mais, dans une Union, il convient que la notion de prix du travail (coût pour l’employeur, rémunération pour le salarié) soit la même dans tous les pays membres. Or nous en sommes loin.
La principale difficulté à surmonter – ce n’est pas la seule, mais nous nous limiterons à celle-là dans ce court article – provient du financement de la sécurité sociale. Celui-ci repose dans des proportions variables selon les pays sur trois prélèvements principaux : cotisations salariales, cotisations patronales, impôts. Un consensus fait porter les comparaisons de rémunération sur le salaire brut, parce que les cotisations patronales sont réputées être supportées par les employeurs, et non par les salariés. Aucun économiste digne de ce nom ne saurait cautionner cette stupidité : en fait, la rémunération du travail est le salaire super-brut, somme du salaire brut et des cotisations dites patronales. Mais la fiction juridique, administrative et journalistique camoufle la réalité économique. L’Union européenne ne peut pas se construire sérieusement sur cette mesure inadéquate de la rémunération du travail.
La solution à ce problème comporte plusieurs composantes ; limitons-nous ici à la principale : la suppression des cotisations prétendument patronales, qui devraient être absorbées par les cotisations salariales. Comme nous l’avons maintes fois expliqué, cette réforme peut être réalisée sans modifier ni le coût du travail pour les employeurs, ni le salaire net, ni les ressources des systèmes de sécurité sociale. Elle permettrait enfin d’y voir clair, et de faire des comparaisons significatives entre pays membres de l’Union.
Le calcul des droits à pension
La libre circulation des travailleurs dans l’Union européenne est un véritable casse-tête pour ceux qui, après l’avoir pratiquée – ou avant, à titre prévisionnel – veulent faire une estimation de la pension à laquelle ils ont ou auront droit dans les systèmes par répartition. En effet, beaucoup de ces régimes tiennent compte des durées d’assurance, à l’instar des régimes de base français. Il faut dès lors faire des calculs incroyables pour calculer ce à quoi l’assuré social a droit dans chaque pays où il a travaillé. Cette situation est ridicule dans une Union ; comment y remédier ?
La solution est simple ; elle s’appelle « additivité ». Si, dans chaque régime, les droits acquis sont indépendants de ce qui se passe dans les autres régimes, alors il suffit à Mr X, qui a travaillé dans différents pays, d’additionner les pensions acquises dans chacun d’entre eux. C’est déjà ce qui se passe dans certains cas : Si Mr X a par exemple obtenu 30 points dans le Rentenversicherung allemand (où les points sont énormes : un salarié moyen en acquiert environ un par an) et 2 millions de couronnes de compte dans le système suédois (la couronne est une unité minuscule), ce qui lui est dû dans chacun de ces deux pays est calculé de façon indépendante, et tout est simple. Tandis que si Mme Y a travaillé en France et en Allemagne, le calcul de ses droits en France, qui dépendent des durées d’assurance en Allemagne comme en France, est d’une complication déroutante.
Concrètement, l’additivité peut s’obtenir en remplaçant tous les régimes par annuités par des régimes en points. C’est ce que le président Macron veut faire en France, en y copiant le modèle suédois. Mieux vaudrait certes miser sur un système du type Arrco, plus familier aux Français, mais le principe d’un passage aux points est excellent. Reste à convaincre nos partenaires européens d’en faire autant : la Commission européenne, qui a nettement appuyé la candidature Macron, devrait être assez réceptive si le nouveau président français lui proposait de lancer un tel projet.
http://www.economiematin.fr/news-trois-objectifs-a-proposer-a-l-union-europeenne
 
UN ARRÊT ATTENDU POURRAIT AVOIR DE LOURDES CONSÉQUENCES SUR LES TRAITÉS NÉGOCIÉS PAR L'UE
La Cour de Justice de l'Union européenne (CJUE) rendra ce mardi son avis sur le caractère mixte ou non de l'accord de libre-échange entre l'Union européenne et Singapour (ALEUES). Cette décision pourrait avoir un impact particulièrement important sur les traités négociés à l'avenir entre l'UE et des tiers.
Dans le jargon européen, les accords "non mixtes" sont ceux qui ne touchent qu'aux compétences exclusives de l'UE. Pour entrer en vigueur, ils nécessitent uniquement une approbation à la majorité qualifiée par le Conseil de l'UE, qui rassemble les 28 Etats membres, ainsi qu'un vote à la majorité au Parlement européen.
Les accords "mixtes" concernent pour leur part les cas où les compétences sont partagées entre l'UE et les pays qui la composent. Ils impliquent une approbation à l'unanimité par le Conseil de l'UE, un vote à la majorité du Parlement européen, mais aussi et surtout une validation par les parlements - nationaux et parfois régionaux - des vingt-huit Etats membres.
Plusieurs traités importants nécessiteront une approbation par tous les parlements des Etats de l'UE
Le récent blocage par le parlement de Wallonie de l'accord de libre-échange entre l'Union européenne et le Canada (CETA) a illustré à quel point cette procédure peut s'avérer complexe. L'enjeu de la décision qui sera rendue par la Cour est donc de taille.
Dans ses conclusions publiées en décembre dernier sur l'ALEUES, l'avocate générale de la CJUE, Eleanor Sharpston, avait estimé qu'il s'agissait bien d'un accord mixte, étant donné que toutes les parties de celui-ci ne relevaient pas de la compétence exclusive de l'Union. Il ne pouvait donc être conclu sans la participation de tous les États membres, avait-elle jugé.
Si la Cour suit ce raisonnement, plusieurs traités importants, dont l'accord éventuel entre les Européens et les Britanniques sur le Brexit, nécessiteront une approbation par tous les parlements des Etats de l'UE. En Belgique, pas moins de sept hémicycles parlementaires seraient ainsi amenés à se prononcer.
Certains craignent qu'une telle procédure entraîne de longs délais de ratification et des risques accrus de blocage, tandis que d'autres saluent le caractère démocratique qu'elle représenterait.
https://www.rtbf.be/info/monde/detail_un-arret-susceptible-d-avoir-de-lourdes-consequences-sur-les-traites-negocies-par-l-ue?id=9606016



PAYS DIVERS
09- PROCHE ORIENT – SYRIE, ÉGYPTE, IRAK, ISRAEL, TURQUIE, RUSSIE
PASCAL DAYEZ-BURGEON : « L’HISTOIRE BYZANTINE EST LONGUE, COMPLEXE ET MULTINATIONALE » [INTERVIEW]
Il s’agit d’une synthèse des moments essentiels de l’histoire byzantine à travers 18 chapitres.  En voici la présentation :
Vidéo
Byzance, à en croire la Désencylopédie en ligne qui parodie ironiquement Wikipédia, « est un truc que personne ne connaît, dont personne n’a rien à faire, et qui a pour principale propriété d’être incroyablement compliqué et ennuyeux ». C’est évidemment une plaisanterie, mais qui correspond à ce que beaucoup pensent sans oser se l’avouer. L’objectif de cet essai vise donc à porter un autre regard sur Byzance et à souligner la modernité d’un empire qui, pendant un millénaire, a fait face à des défis qui sont toujours les nôtres : le despotisme, le fanatisme religieux, la guerre ou le rapport complexe entre l’Orient et l’Occident. A ce titre, l’auteur a  choisi de se concentrer sur les moments essentiels de l’histoire de Byzance, en mettant en lumière ses principaux enjeux et en dénonçant ses principaux clichés : non, Istanbul n’est pas le nom turc de Constantinople, non, Théodora n’était pas une simple montreuse d’ours et non, Byzance ne rime pas forcément avec exubérance, décadence et manigances.
Nous nous sommes entretenus avec l’auteur sur son ouvrage – qui évoque un nom et une histoire qui finalement, sont méconnus du grand public.
Breizh-info.com : Tout d’abord, pourquoi avoir affublé Byzance de l’adjectif « la secrète » ?
Pascal Dayez-Burgeon : Parce qu’il s’agit d’une histoire fort mal connue et qui, compte tenu des sources souvent lacunaires que nous en avons, recèle encore bien des secrets. Qui était Théodora, par exemple l’épouse de Justinien, une courtisane comme le prétend la légende ou plutôt une Grace Kelly, la fille d’un parvenu qui a mis Justinien en contact avec les réseaux mafieux de Constantinople et ses fonds occultes ?
Breizh-info.com : On apprend dans votre ouvrage qu’Istanbul n’est pas le nom turc de Byzance. Expliquez-nous l’origine de cette méprise ?
Pascal Dayez-Burgeon : Les Turcs, originairement nomades, n’avaient pas pour habitude de rebaptiser les villes dont ils s’emparaient. Officiellement, Constantinople a gardé ce nom jusqu’en 1927, date à laquelle Mustafa Kemal Atatürk lui a substitué l’appellation populaire de Istanbul qui dérive de la locution grecque Eis tên polin qui veut dire en Ville ou la Ville.
Breizh-info.com : Byzance, Constantinople, est aussi le symbole de la conquête d’une partie de l’Europe par l’empire ottoman..pouvez vous revenir sur la chute de cette civilisation, et les raisons de sa chute ?
Pascal Dayez-Burgeon : Multiséculaire, l’empire romain, dont le centre a été déplacé de Rome à Constantinople en 330 – d’où l’appellation de byzantin, a été détruit par les croisés en 1204. De 1261 à 1453, les croisés ayant été éliminés, l’empire a refait un tour de piste, mais très affaibli. Les envahisseurs ottomans s’en sont donc emparés morceau après morceau. En somme, après la conquête de Constantinople en 1453, on peut dire que les Ottomans ont reconstitué l’empire byzantin à leur profit. D’où leur ambition de conquérir Rome et l’Europe. DAESH prétend aujourd’hui nourrir les mêmes ambitions
Breizh-info.com : Qui furent les personnages marquant de Byzance, dans l’histoire ?
Pascal Dayez-Burgeon : Ses grands empereurs bien sûr, Constantin, son fondateur, Justinien, qui a fait construire Sainte Sophie, Héraclius qui a défait les Perses, ou encore Alexis Ier comnène qui a accueilli somptueusement les croisés au début du XIè siècle, mais aussi les intellectuels et les savants comme Anthémius de Tralles, qui a construit sainte Sophie, ou Michel Psellos (XIème), encyclopédiste et pré-humaniste, ou encore Bessarion (XVès) qui a fondé la bibliothèque Marciana de Venise.
N’oublions pas non plus tous les artistes anonymes à qui l’on doit mosaïques et icônes.
Breizh-info.com : Pourquoi son histoire reste-t-elle finalement peu connue des Européens ?
Pascal Dayez-Burgeon : L’histoire byzantine est longue, complexe et multinationale : on y accepte toutes les langues, toutes les cultures , toutes les ethnies. Depuis le XIXè et la montée des Etats-nations puis  du nationalisme, Byzance est donc très mal vue. Elle est pourtant un modèle d’avenir.
Breizh-info.com : Quels sont les ouvrages que vous lisez en ce moment et que vous recommanderiez à nos lecteurs ?
Pascal Dayez-Burgeon : Les religions, la parole et la violence de Claude Hagège, cet extraordinaire linguiste qui a encore beaucoup à nous apprendre : notre histoire est aussi une question de langues et la domination de l’anglais est loin d’être jouée
Breizh-info.com : Question hors sujet : que vous inspire la situation en Corée du Nord – un pays que vous avez étudié en profondeur – à l’heure actuelle ?
La Corée du Nord vit depuis 70 ans de l’instabilité dont elle menace cette région du monde essentielle qu’est le nord-est asiatique, à la frontière entre Chine, Russie, Etats-Unis et Japon. l’intention que semble avoir M. Trump d’accroître cette instabilité ne peut qu’inquiéter si elle se confirme.
Propos recueillis par Yann Vallerie
http://www.breizh-info.com/2017/05/14/69425/pascal-dayez-burgeon-byzance-secrete

ERDOGAN VEUT RALLIER TRUMP À SA CAUSE SUR LES KURDES ET GÜLEN
Le président turc Recep Tayyip Erdogan doit rencontrer pour la première fois mardi à Washington son homologue américain Donald Trump, qu'il espère rallier à sa cause sur plusieurs dossiers pour relancer des relations tendues depuis des mois.
Les rapports entre la Turquie et les Etats-Unis ont viré à l'orage à la fin de la présidence de Barack Obama, les deux pays s'opposant sur plusieurs dossiers, dont ceux concernant les milices kurdes syriennes YPG ou l'extradition du prédicateur Fethullah Gülen.
Les analystes préviennent qu'il sera difficile pour M. Erdogan de parvenir à faire bouger M. Trump sur ces questions, ouvrant la perspective d'un hiver prolongé dans les relations entre les Etats-Unis et la Turquie, deuxième armée en effectifs de l'Otan.
Le déplacement de M. Erdogan survient à un moment délicat, une semaine à peine après l'annonce par les Etats-Unis qu'ils livreraient des armes aux YPG qui combattent les jihadistes, ces mêmes milices kurdes qu'Ankara considère comme des "terroristes".
Cette nouvelle, ainsi que son timing, ont sonné Ankara, où l'élection de M. Trump avait fait naître l'espoir d'une "nouvelle page" dans les rapports entre les deux pays, basés sur une relation personnelle forte entre deux dirigeants adeptes d'un style politique viril.
Mais s'ils ont condamné l'annonce de la fourniture d'armes aux milices kurdes, les dirigeants turcs semblent avoir retenu leurs coups contre M. Trump. Comme s'ils gardaient l'espoir de le rallier à leur cause.
'Doléances'
Mais l'avenir des relations entre Ankara et Washington reste également suspendu à d'autres dossiers épineux, comme la demande d'extradition du prédicateur Fethullah Gülen, qui vit en exil aux Etats-Unis et est accusé par le pouvoir turc d'avoir ourdi la tentative de putsch de juillet.
A cela s'ajoutent les arrestations aux Etats-Unis de l'homme d'affaires turco-iranien Reza Zarrab et d'un cadre de la banque Halkbank, Mehmet Hakan Atilla, soupçonnés d'avoir enfreint les sanctions imposées à l'Iran.
"J'ai bien peur que l'entretien (entre MM. Erdogan et Trump) ne se transforme en énoncé de doléances, des YPG à Reza Zarrab, en passant par Halkbank", dit à l'AFP Aaron Stein, chercheur au centre de réflexion Atlantic Council.
Humiliation pour Ankara, l'annonce de l'envoi d'armes aux YPG est survenue alors que les chefs de l'armée et du Renseignement turcs, ainsi que le porte-parole du président turc, étaient à Washington pour préparer le déplacement de M. Erdogan.
Les Etats-Unis soutiennent les YPG qu'ils considèrent comme la force la plus apte à affronter au sol le groupe Etat islamique (EI) et à chasser les jihadistes de leur bastion syrien de Raqa.
Mais pour la Turquie, les YPG ne sont que l'extension en Syrie des séparatistes kurdes de Turquie (PKK), qui livrent depuis 1984 une sanglante guerre à l'Etat turc. Le PKK est classé "organisation terroriste" par Ankara et ses alliés occidentaux.
M. Erdogan a exhorté le gouvernement américain à revenir "sans délai" sur son "erreur", et a déclaré qu'il aborderait la question avec M. Trump lors de son déplacement.
http://www.levif.be/actualite/international/erdogan-veut-rallier-trump-a-sa-cause-sur-les-kurdes-et-gulen/article-normal-661173.html?utm_source=Newsletter-14/05/2017&utm_medium=Email&utm_campaign=Newsletter-RNBDAGLV&&M_BT=5443005350908
 
10- ORIENT (INDE, CHINE, JAPON, CORÉE, INDONÉSIE)
DE QUOI LA CONDAMNATION POUR « BLASPHÈME » DU GOUVERNEUR DE DJAKARTA EST-ELLE LE PRÉLUDE ?
Près d'une semaine après la condamnation pour « blasphème » à deux ans de prison du gouverneur de Djakarta, les commentaires et les analyses sur l'état de la jeune démocratie indonésienne sont nombreux. Plus qu'une simple mesure destinée à apaiser les éléments les plus radicaux de la scène musulmane indonésienne, le verdict prononcé par les juges Tribunal de Djakarta-Nord le 9 mai dernier inquiète et augure de difficultés profondes à l’approche des élections présidentielles de 2019, analysent certains.
Le P. Franz Magnis-Suseno est un jésuite d’origine allemande. Arrivé en Indonésie en 1961, il dirige la faculté de philosophie de l’université catholique Driyarkara de Djakarta. Fervent artisan du dialogue interreligieux, il est une voix discrète mais influente de la vie intellectuelle en Indonésie, ce pays dont il a pris la nationalité en adoptant le nom javanais de Suseno.
... pour lire la suite : http://eglasie.mepasie.org/asie-du-sud-est/indonesie/2017-05-15-de-quoi-la-condamnation-pour-ab-blaspheme-bb-du-gouverneur-de-djakarta-est-elle-le-prelude
 
CETTE NUIT EN ASIE : PYONGYANG ASSURE QUE SON NOUVEAU MISSILE PEUT PORTER UNE "GROSSE" OGIVE NUCLÉAIRE
Yann RousseauFrédéric Schaeffer 15/05/2017
Le nouveau missile testé avec succès dimanche par la Corée du Nord dispose d'un potentiel de dangerosité supérieur à ceux préalablement conçus par les militaires.
Confirmant les craintes des experts, la Corée du Nord a annoncé, ce lundi dans ses médias d'Etat, que le missile balistique qu'elle avait testé avec succès dimanche matin représentait...
https://www.lesechos.fr/monde/asie-pacifique/0212087037420-cette-nuit-en-asie-pyongyang-assure-que-son-nouveau-missile-peut-porter-une-grosse-ogive-nucleaire-2086836.php#xtor=EPR-7-%5Bmatinale%5D-20170515-%5BProv_%5D-2393179%402
 
CORÉE DU NORD: LES RÉACTIONS APRÈS LE TIR DE MISSILE
La Corée du Nord a procédé dimanche à un tir de missile balistique, son premier depuis l’élection du nouveau président sud-coréen. Les grandes puissances n’ont pas tardé à réagir.
Le tir a été effectué depuis la base de l’armée nord-coréenne à Kusong, dans la province du Nord Pyongang, vers 05h30, et le projectile a parcouru environ 700 km, a déclaré un haut représentant de l’armée sud-coréenne dans un communiqué.
Il s’agit du deuxième tir de missile par le régime de Pyongyang en environ deux semaines, et du premier depuis la prestation de serment de Moon Jae-In au poste de président sud-coréen jeudi.
Dès l’annonce de ce tir par le voisin nord-coréen, le nouveau chef de l’Etat sud-coréen a convoqué une réunion d’urgence avec ses conseillers à la sécurité. Les réactions se sont multipliées ensuite.
Moscou et Pékin «préoccupés par l’escalade des tensions»
La Russie et la Chine sont «préoccupées par l’escalade des tensions» dans la péninsule coréenne après le tir d’un missile par la Corée du Nord en violation des résolutions de l’ONU, a indiqué dimanche le Kremlin.
Le président russe Vladimir Poutine et le président chinois Xi Jinping «ont discuté en détail la situation sur la péninsule coréenne» lors d’une rencontre à Pékin et «les deux parties ont exprimé leur préoccupation par l’escalade des tensions», a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
La Chine appelle à la retenue : «La Chine s’oppose aux violations par la Corée du Nord des résolutions du Conseil de sécurité», a fait savoir le ministère chinois des Affaires étrangères dans un communiqué. «Toutes les parties en présence doivent faire preuve de retenue et s’abstenir d’accroître la tension dans la région».
La Maison Blanche appelle à des «sanctions bien plus fortes»
http://www.lavenir.net/cnt/dmf20170514_01003903/coree-du-nord-les-reactions-apres-le-tir-de-missile?utm_source=lavenir&utm_medium=newsletter&utm_campaign=daily&utm_content=general-news&M_BT=147938901970
 
11- ISLAM, ISLAMISME, IMMIGRATION
L'ALLEMAGNE CONFISQUE DES LOGEMENTS POUR LES MIGRANTS
« Une Atteinte Massive au Droit de Propriété »
par Soeren Kern



Par une décision sans précédent, les autorités de Hambourg ont confisqué six logements dans le quartier de Hamm près du centre-ville (de Hambourg). Un administrateur nommé par la ville a lancé un programme de réhabilitation des logements pour les louer - contre la volonté du propriétaire – à des locataires choisis par la ville. La porte-parole des élus de Hamm, Sorina Weiland, a déclaré que tous les coûts de rénovation seront facturés au propriétaire.
Des mesures d'expropriation similaires avaient été initiées à Berlin, la capitale allemande. Elles ont été abandonnées en raison de leur caractère inconstitutionnel.
Certains Allemands s'interrogent sur la suite des événements : les autorités vont-elles plafonner l'espace vital de chaque citoyen et transformer les grands appartements en lieux de vie communautaire ?
Les autorités de Hambourg, la deuxième plus grande ville d'Allemagne, ont démarré un programme de confiscation de logements privés pour lutter contre la pénurie de logements – pénurie aggravée par la décision de la chancelière Angela Merkel d'ouvrir les portes de l'Allemagne à plus de deux millions de migrants.
Fin 2015, peu après que Merkel ait ouvert les frontières du pays à des centaines de milliers de migrants d'Afrique, d'Asie et du Moyen-Orient, les fonctionnaires municipaux de Hambourg avaient déjà réquisitionné des locaux commerciaux pour les transformer en refuges pour migrants. Désormais, les mêmes réquisitionnent des locaux d'habitation appartenant à des personnes privées.
https://fr.gatestoneinstitute.org/10366/allemagne-confisque-logements
 
UN IMAM EXHORTE LA FIFA À EMPÊCHER LES JOUEURS CHRÉTIENS DE FAIRE LE SIGNE DE CROIX
Dans un post publié sur Twitter le 5 mai, Muhammad Al-Arifi, un imam qui a exercé à la Mosquée de l’académie « Roi Fahd » de la Marine saoudienne, s’est dit offusqué que certains joueurs de football chrétiens réalisent un signe de croix après avoir marqué un but.
L’homme qui a étudié à la Faculté de la Charia a interpelé la FIFA, faisant remarquer que des joueurs se signent d’une croix -symbole de la Passion du Christ pour remercier Jésus, alors que cela devrait être interdit par les règles.
https://chretien.news/fifa-et-signe-de-croix/
 
USA | L’OBÉSITÉ SUBVENTIONNÉE PAR L’ETAT?
Le fait est notoire: les Etats-Unis sont l’une des nations les plus obèses au monde. Les chiffres montrent également que le fléau frappe les classes modestes bien davantage que les classes moyennes ou supérieures. Pourquoi cela? Le malheur de la pauvreté moderne ne réside plus dans le manque de calories, mais dans leur excès. Et dans leur mauvaise qualité, bien entendu.
En a-t-il toujours été ainsi? Pas tout à fait. Une analyse documentée suggère une étrange corrélation entre l’explosion de l’obésité populaire et l’instauration d’une assistance gouvernementale à la nutrition.
Le gouvernement fédéral pilote un programme d’aide à 74 milliards formellement appelé SNAP (Supplemental Nutrition Assistance Program). Ce programme fut lancé en 1964 après une période pilote de trois ans, mais il ne s’étendit à la nation entière qu’en 1974, lorsqu’il toucha pratiquement 14 millions de personnes. Or, et c’est intéressant, les données officielles montrent que c’est précisément cette année-là que l’obésité des Américains commença d’exploser…
Toujours selon les données officielles, il apparaît que les familles assistées de 5 personnes reçoivent en moyenne 500 dollars par mois pour leur nourriture, une somme pouvant aller jusqu’à 771 dollars. Une somme qui, aux Etats-Unis, suffirait amplement à leur donner accès à une nourriture saine. Or il s’avère que ces subventions servent pour l’essentiel à acheter de la «junk food», «car c’est facile (pas de préparation), ça a bon goût, et c’est conçu pour créer la dépendance».
Aujourd’hui, le subventionnement alimentaire aux Etats-Unis, motivé par un souci de santé publique, touche 45 millions de personnes et l’industrie de la malbouffe ne s’est jamais aussi bien portée.
http://log.antipresse.net/post/usa-lobesite-subventionnee-par-letat
 
DIEU OU ALLAH ? JÉSUS OU ISSA ?
Précédemment, nous avons justifié le maintien de l’usage de la graphie française pour désigner le "prophète de l’islam" : Mahomet et non Mohamed ou Muhammad.
Dans celle que vous allez lire (ci-dessous), nous nous interrogeons sur la manière d’écrire "Dieu" lorsqu’il s’agit de celui des musulmans. Autrement dit, en français, faut-il dire "Allah", comme le font la plupart des auteurs d’écrits relatifs à l’islam ? La réponse à cette question ne va pas de soi car l’écriture choisie – Dieu ou Allah – sous-entend une expression théologique spécifique.
Nous prolongeons cette analyse en abordant un sujet connexe mais lié au précédent thème : que signifie Issa, retenu par le Coran pour désigner Jésus, Fils de Dieu pour les chrétiens ?
Origine et sens du mot "Allah"
Si l’on veut respecter la logique linguistique, il convient de dire "Dieu" lorsqu’on s’exprime en français, comme on dit Deus en latin, Dio en italien, God en anglais, Gott en allemand, etc.
"Allah" est un terme sémitique antérieur à l’apparition de l’islam, au même titre qu’ "Eloah" en hébreu ("Elohim" étant le pluriel de majesté) et "Elah" en araméen. Provenant de la racine étymologique El ou Al, il désigne toute divinité quelle qu’elle soit, sans rapport nécessaire avec le monothéisme. Il est parfois incorporé dans un prénom. Ainsi, selon la biographie de référence de Mahomet, rédigée par Ibn Hichâm, le père du prophète de l’islam, Mahomet, qui professait l’une des religions païennes en vigueur à La Mecque au VIIe siècle, se nommait Abdallah, c’est-à-dire "Serviteur du dieu". (Cf. La vie du prophète Mahomet, Fayard, 2004).
Le nom "Allah" résulte de la contraction de l’article al- et du substantif ilâh ("divinité"). L’article semble avoir été ajouté pour signifier le caractère unique de ce Dieu ("Le Dieu") et exprimer le monothéisme intégral, comme le suggère le Coran.
"Dis : “Lui, Dieu est Un, Dieu ! L’Impénétrable ! Il n’engendre pas ; Il n’est pas engendré, nul n’est égal à Lui” " (112, 1-4).
Ce verset comporte une réfutation implicite de la foi des chrétiens en la divinité de Jésus-Christ, le Verbe incarné, et en la Trinité. Dans un souci de cohérence théologique, les chrétiens de langue arabe, lorsqu’ils font le signe de la Croix, disent : "Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit, le seul Dieu". C’est aussi pour eux une manière de témoigner de leur foi monothéiste auprès des musulmans qui leur reprochent parfois leur "trithéisme".
Allah n’est donc pas un nom propre à l’islam, c’est "Dieu" écrit en langue arabe. Comme leurs compatriotes musulmans, les chrétiens arabophones prient aussi Allah ; et ceci même si le nom ne reflète pas une réalité doctrinale identique puisque, dans l’islam, le Dieu unique est résumé par le dogme de l’unicité (Tawhîd) – un Dieu Un et seulement Un -, tandis que, dans le christianisme, Dieu s’est révélé comme Un en Trois Personnes, ainsi que l’exprime le dogme de la Trinité.
Pourtant, depuis plusieurs années, des militants islamistes contestent aux chrétiens le droit de dire "Allah". Pour eux, ce nom doit être réservé au Dieu du Coran. En Malaisie, où les chrétiens représentent 9 % des 28 millions d’habitants, l’affaire a défrayé la chronique à partir de 2007, après une décision du ministère fédéral de l’Intérieur interdisant l’usage du vocable "Allah" dans le journal catholique The Herald. Suite à divers recours en justice introduits par l’Église locale, certains lui ayant donné satisfaction, la Cour suprême de Kuala Lumpur a tranché par un arrêt définitif du 21 janvier 2015, confirmant la décision du ministère.
Pour leur part, les traducteurs francophones du Coran écrivent tantôt "Dieu" (cf. Denise Masson, Folio-Gallimard ; M. Savary, Garnier Frères ; Sami Aldeeb Abou-Sahlieh, L’Aire), tantôt "Allâh" (cf. Régis Blachère, Maisonneuve & Larose ; Édouard Montet, Payot). Des traducteurs musulmans eux-mêmes écrivent "Dieu" (cf. Cheikh Boubakeur Hamza, Enag Éditions).
Cependant, afin d’éviter toute confusion théologique et toute vaine querelle, il nous semble aujourd’hui préférable d’utiliser le substantif "Allah" lorsqu’on évoque le Dieu des musulmans. Et ceci vaut pour toutes les langues. Mais, nous ne sommes plus ici dans une logique sémantique.
Et Jésus ?
Si les chrétiens arabophones prient Dieu avec le même nom que les musulmans, il n’en va pas de même pour Jésus. Tous refusent Issa (prononcer Aïssa) que le Coran donne à Jésus. Ce nom est pour eux une falsification, celui de Jésus en arabe étant Yasû’. Les chrétiens vivant en Arabie avant l’islam ont continué à appeler ainsi Jésus après l’apparition de cette nouvelle religion, et ceci jusqu’à leur disparition de ce territoire ; ceux du Levant, bien qu’arabisés, ont conservé le mot araméen en vigueur dans leur idiome antérieur, celui que parlait le Christ. Il s’agit de Yassouh ou Yessouah. Ce nom signifie "Yahvé sauve". Jésus est donc Dieu. Cette vérité est d’ailleurs explicite dans l’Évangile selon saint Matthieu lorsque l’Ange du Seigneur dit en songe à saint Joseph : "Tu l’appelleras du nom de Jésus, car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés" (Mt 1, 21).
Pourquoi le Coran n’a-t-il pas adopté l’écriture arabe, Yasû’, pour nommer Jésus ? La raison en est fondamentale. Elle tient à l’identité que l’islam lui
 
 
12- AMÉRIQUE DU NORD – TRUMP – CANADA
AFFAIRE RUSSE : L'ÉTAU SE RESSERRE AUTOUR DE DONALD TRUMP
Lucie Robequain
Le Sénat accélère son enquête sur le dossier russe. Le FBI a des velléités de revanche.
Un vrai raté ! Donald Trump ne pensait pas que provoquerait un tel tollé. Les démocrates ne réclamaient-ils pas son départ depuis des mois, eux qui en faisaient l'un des grands...
https://www.lesechos.fr/monde/etats-unis/0212067248993-affaire-russe-letau-se-resserre-autour-de-donald-trump-2086108.php#xtor=EPR-130
 
 
AUX ETATS-UNIS, LA LÉGISLATION SUR L’AVORTEMENT ÉVOLUE
Un certain nombre d’Etats américains tentent de faire évoluer les lois très permissives concernant l’avortement. Avec un certain succès.
En légalisant l’avortement en 1973, la Cour Suprême des Etats-Unis a suspendu le droit à la vie des enfants à naître. Alors que de plus en plus de professionnels du milieu médical se montrent réticents à pratiquer l’avortement - en partie parce que les échographies modernes montrent de manière évidente qu’un fœtus n’est pas, en réalité, un amas de cellules mais une vie humaine - des groupes d’intérêts, largement financés, déploient leurs efforts pour contraindre les médecins à le pratiquer.
 
A titre d’exemple, sous couvert de défense de la vie, une association américaine a intenté un procès à un groupe d’hôpitaux catholiques. Elle affirmait que pratiquer la médecine, sans pratiquer des avortements, allait contre les lois fédérales. La cour a rejeté l’affaire après l’intervention d’Alliance Defending Freedom, qui s’est exprimée au nom de plusieurs groupes de médecins.
Une tendance de fond chez les jeunes
En dépit de l’opposition, le mouvement de défense de la vie humaine des Etats-Unis gagne en puissance chaque année. Il est financé par des jeunes qui sont de plus en plus opposés à l’avortement. L’année dernière, une étude signalée par Students for Life of America a montré que 53% des jeunes entre 18 et 35 ans considéraient que l’avortement devrait être illégal ou possible seulement en cas de viol, d’inceste, ou dans le but de préserver la vie de la mère ; soit 9 points de plus qu’une étude similaire menée en 2012.
Là encore, certains rapprochent cette nouvelle tendance aux possibilités accrues que donne la technique de voir les fœtus, notamment grâce aux échographies. Celles-ci montrent que les fœtus ont toutes les caractéristiques d’un être humain, dès 12 semaines de gestation et même plus tôt. Dès 5 semaines et demie de gestation, il est possible de détecter les battements de cœur, et c’est entre 8 et 12 semaines que l’enfant à naître commence à bouger.
Des restrictions à l’avortement
Dans le monde, 75% des pays autorisant l’avortement, dont la France, ne le permettent que jusqu’à la douzième semaine de gestation. Parmi ces pays, 92 % d’entre eux n’autorisent pas l’IMG après 12 semaines de gestation. Aux Etats-Unis, les lois sont beaucoup pelus laxistes. Et six Etats, dont le District de Columbia, n’ont absolument aucune restriction concernant l’avortement, et le pratiquent jusqu’au terme de la grossesse.
Mais ces dernières années, seize états ont interdit l’avortement après 20 semaines. Des efforts remarqués, mais combattus. En effet, l’année dernière, les avocats de l’organisation Planned Parenthood, par exemple, ont poursuivi en justice l’Etat de Caroline du Nord. Ils estiment que la loi de Caroline du Nord est inconstitutionnelle parce qu’elle interdit l’avortement après 20 semaines de gestation, sauf en cas d’urgence médicale. L’affaire est toujours en cours, mais des cas similaires ont été jugés en Arizona et dans l’Idaho, et ils ont confirmés l’interdiction.
L’issue du procès dépend largement de la capacité de l’enfant à naître à survivre en dehors de l’utérus maternel ou non. En 1992, la Cour suprême a jugé qu’un Etat ne pouvait interdire l’avortement qu’une fois l’enfant devenu viable. En 1994, dans l’affaire Planned Parenthood vs Casey, la Cour Suprême a jugé qu’une fois l’enfant viable, l’intérêt d’un Etat à protéger la vie d’un enfant à naître était supérieur au « droit » à l’avortement.
Le critère de viabilité de l’enfant hors utérus
Avec les progrès de la science, cette viabilité intervient de plus en plus tôt au cours de la grossesse. En 2015, The New English Journal of Medicine a publié une étude qui a révélé que certains bébés pouvaient survivre en dehors de l‘utérus et sans traitement à partir de 18-22 semaines. De ce fait, la Cour pourrait maintenir une interdiction de l’avortement après 20 semaines même au vue des lois actuelles. Cela dépendra de la nature des preuves délivrées à la Cour et si elle les considère comme étant recevables.
Mais cette affaire laisse aussi l’éventuelle possibilité à la Cour Suprême de reconsidérer la viabilité comme étant un bon indicateur du moment à partir duquel protéger l’enfant à naître. La grande majorité des autres pays considèrent, en effet, que d’autres signes de vie, tels qu’un battement du cœur ou le mouvement, sont de meilleurs indicateurs de cette vie que la société se met en devoir de protéger, et cela même si la mère souhaite avorter.
Il est difficile de savoir si cinq des neuf juges actuels à la Cours Suprême saisiront cette opportunité. La promesse du Président Donald Trump était de nommer des juges qui soutiendraient la constitution telle qu’elle a été écrite à l’origine. Les juges sont souvent qualifiés de « constructionnistes stricts ». Il n’y a aucun argument valable permettant de dire que les auteurs de la constitution et de ses amendements avaient en tête un droit à l’avortement quand ils l’ont rédigée. C’est pourquoi il est probable qu’un « constructionniste strict » revienne sur les décisions Roe vs Wade et Planned Parenthood vs. Casey, qui tirent une interprétation plus large de la Constitution afin d’en tirer un « droit » à l’avortement. Neil Gorsuch, le premier juge nommé par le président Donald Trump à la Cour Suprême, semble déterminé à interpréter la Constitution en ce sens. Mais, les quatre autres juges iront-ils jusqu’à revenir sur une décision qui a déjà été rendue ? 
Il n’en demeure pas moins que la protection de l’enfant a positivement évolué aux Etats-Unis depuis un an. Nous espérons que le nouveau gouvernement redonnera aux enfants à naître la liberté et la vie que défend si fièrement la statue de la Liberté.
Kevin Theriot est avocat-conseiller à Alliance Defending Freedom et vice-président de son centre Center for Life.
http://www.genethique.org/fr/aux-etats-unis-la-legislation-sur-lavortement-evolue-67569.html#.WRhEKoWcHDe
 
AFFAIRE RUSSE : L'ÉTAU SE RESSERRE AUTOUR DE DONALD TRUMP
Lucie Robequain
Le Sénat accélère son enquête sur le dossier russe. Le FBI a des velléités de revanche.
Un vrai raté ! Donald Trump ne pensait pas que provoquerait un tel tollé. Les démocrates ne réclamaient-ils pas son départ depuis des mois, eux qui en faisaient l'un des grands...
https://www.lesechos.fr/monde/etats-unis/0212067248993-affaire-russe-letau-se-resserre-autour-de-donald-trump-2086108.php#xtor=EPR-130
 
AUX ETATS-UNIS, LA LÉGISLATION SUR L’AVORTEMENT ÉVOLUE
Un certain nombre d’Etats américains tentent de faire évoluer les lois très permissives concernant l’avortement. Avec un certain succès.
En légalisant l’avortement en 1973, la Cour Suprême des Etats-Unis a suspendu le droit à la vie des enfants à naître. Alors que de plus en plus de professionnels du milieu médical se montrent réticents à pratiquer l’avortement - en partie parce que les échographies modernes montrent de manière évidente qu’un fœtus n’est pas, en réalité, un amas de cellules mais une vie humaine - des groupes d’intérêts, largement financés, déploient leurs efforts pour contraindre les médecins à le pratiquer.
 
A titre d’exemple, sous couvert de défense de la vie, une association américaine a intenté un procès à un groupe d’hôpitaux catholiques. Elle affirmait que pratiquer la médecine, sans pratiquer des avortements, allait contre les lois fédérales. La cour a rejeté l’affaire après l’intervention d’Alliance Defending Freedom, qui s’est exprimée au nom de plusieurs groupes de médecins.
Une tendance de fond chez les jeunes
En dépit de l’opposition, le mouvement de défense de la vie humaine des Etats-Unis gagne en puissance chaque année. Il est financé par des jeunes qui sont de plus en plus opposés à l’avortement. L’année dernière, une étude signalée par Students for Life of America a montré que 53% des jeunes entre 18 et 35 ans considéraient que l’avortement devrait être illégal ou possible seulement en cas de viol, d’inceste, ou dans le but de préserver la vie de la mère ; soit 9 points de plus qu’une étude similaire menée en 2012.
Là encore, certains rapprochent cette nouvelle tendance aux possibilités accrues que donne la technique de voir les fœtus, notamment grâce aux échographies. Celles-ci montrent que les fœtus ont toutes les caractéristiques d’un être humain, dès 12 semaines de gestation et même plus tôt. Dès 5 semaines et demie de gestation, il est possible de détecter les battements de cœur, et c’est entre 8 et 12 semaines que l’enfant à naître commence à bouger.
Des restrictions à l’avortement
Dans le monde, 75% des pays autorisant l’avortement, dont la France, ne le permettent que jusqu’à la douzième semaine de gestation. Parmi ces pays, 92 % d’entre eux n’autorisent pas l’IMG après 12 semaines de gestation. Aux Etats-Unis, les lois sont beaucoup pelus laxistes. Et six Etats, dont le District de Columbia, n’ont absolument aucune restriction concernant l’avortement, et le pratiquent jusqu’au terme de la grossesse.
Mais ces dernières années, seize états ont interdit l’avortement après 20 semaines. Des efforts remarqués, mais combattus. En effet, l’année dernière, les avocats de l’organisation Planned Parenthood, par exemple, ont poursuivi en justice l’Etat de Caroline du Nord. Ils estiment que la loi de Caroline du Nord est inconstitutionnelle parce qu’elle interdit l’avortement après 20 semaines de gestation, sauf en cas d’urgence médicale. L’affaire est toujours en cours, mais des cas similaires ont été jugés en Arizona et dans l’Idaho, et ils ont confirmés l’interdiction.
L’issue du procès dépend largement de la capacité de l’enfant à naître à survivre en dehors de l’utérus maternel ou non. En 1992, la Cour suprême a jugé qu’un Etat ne pouvait interdire l’avortement qu’une fois l’enfant devenu viable. En 1994, dans l’affaire Planned Parenthood vs Casey, la Cour Suprême a jugé qu’une fois l’enfant viable, l’intérêt d’un Etat à protéger la vie d’un enfant à naître était supérieur au « droit » à l’avortement.
Le critère de viabilité de l’enfant hors utérus
Avec les progrès de la science, cette viabilité intervient de plus en plus tôt au cours de la grossesse. En 2015, The New English Journal of Medicine a publié une étude qui a révélé que certains bébés pouvaient survivre en dehors de l‘utérus et sans traitement à partir de 18-22 semaines. De ce fait, la Cour pourrait maintenir une interdiction de l’avortement après 20 semaines même au vue des lois actuelles. Cela dépendra de la nature des preuves délivrées à la Cour et si elle les considère comme étant recevables.
Mais cette affaire laisse aussi l’éventuelle possibilité à la Cour Suprême de reconsidérer la viabilité comme étant un bon indicateur du moment à partir duquel protéger l’enfant à naître. La grande majorité des autres pays considèrent, en effet, que d’autres signes de vie, tels qu’un battement du cœur ou le mouvement, sont de meilleurs indicateurs de cette vie que la société se met en devoir de protéger, et cela même si la mère souhaite avorter.
Il est difficile de savoir si cinq des neuf juges actuels à la Cours Suprême saisiront cette opportunité. La promesse du Président Donald Trump était de nommer des juges qui soutiendraient la constitution telle qu’elle a été écrite à l’origine. Les juges sont souvent qualifiés de « constructionnistes stricts ». Il n’y a aucun argument valable permettant de dire que les auteurs de la constitution et de ses amendements avaient en tête un droit à l’avortement quand ils l’ont rédigée. C’est pourquoi il est probable qu’un « constructionniste strict » revienne sur les décisions Roe vs Wade et Planned Parenthood vs. Casey, qui tirent une interprétation plus large de la Constitution afin d’en tirer un « droit » à l’avortement. Neil Gorsuch, le premier juge nommé par le président Donald Trump à la Cour Suprême, semble déterminé à interpréter la Constitution en ce sens. Mais, les quatre autres juges iront-ils jusqu’à revenir sur une décision qui a déjà été rendue ? 
Il n’en demeure pas moins que la protection de l’enfant a positivement évolué aux Etats-Unis depuis un an. Nous espérons que le nouveau gouvernement redonnera aux enfants à naître la liberté et la vie que défend si fièrement la statue de la Liberté.
Kevin Theriot est avocat-conseiller à Alliance Defending Freedom et vice-président de son centre Center for Life.
http://www.genethique.org/fr/aux-etats-unis-la-legislation-sur-lavortement-evolue-67569.html#.WRhEKoWcHDe
 
 
13- AMÉRIQUE CENTRALE
 
14- AMÉRIQUE DU SUD
 
 
15- DIVERS
TACITE ET LE MESSAGE ANTI-IMPÉRIALISTE IL Y A DEUX MILLE ANS
Par Nicolas Bonnal.
es extraits que vous allez lire sont de Tacite (Agricola, XXX-XXXII). Ils exposent le message national, rebelle et anti-impérial du chef de la résistance bretonne à l’envahisseur romain qui l’attaque avec son armée mondialisée, ses mœurs sexuelles dépravées, ses impôts incroyables et son esclavage assorti.
Ils sont d’une actualité brûlante et valent tous les écrits de résistance postérieurs. Lisez-les bien par conséquent :
« Parmi les chefs, Calgacus se distinguait par sa bravoure et son lignage. Devant la foule qui s’agglutinait et réclamait le combat, il prit la parole.
Voici les propos qu’on lui prête :
XXX. 1. « Chaque fois que je pense à nos raisons de faire le guerre et à l’état d’urgence où nous sommes réduits, j’ai vraiment l’espoir que cette journée, qui scelle aujourd’hui notre entente, marquera pour toute la Bretagne le début de sa liberté. Car c’est tous ensemble que vous êtes ici réunis, vous qui n’avez jamais connu l’esclavage. Au-delà de notre terre, il n’y a plus rien. La mer ne nous protège même plus : la flotte romaine nous y attend. 2. Alors, prendre les armes pour combattre – un honneur que revendiquent les braves – c’est le choix le plus sûr, même pour les pleutres ! 3. Ceux qui autrefois, avec des fortunes diverses, ont combattu les Romains, voyaient dans notre force armée l’espoir d’être secourus. Pourquoi ? »
On se croyait loin des invasions impériales en Bretagne. Mais comme a dit Guy Debord à la fin des années 80, « dans un monde unifié, on ne peut s’exiler » :
« Nous étions de toute la Bretagne les plus dignes et, pour cette raison, nous vivions dans son cœur même, sans voir les rivages où vivent des hommes asservis. Nous préservions même nos regards à l’abri des atteintes de l’oppression. 4. Nous occupons les confins du monde, la terre des derniers hommes libres, car c’est notre éloignement même et tout ce qui entoure notre réputation qui, jusqu’aujourd’hui, nous ont protégés ; or tout ce qui est inconnu est magnifié. 5. Mais maintenant voilà que s’ouvre l’extrémité de la Bretagne. Au-delà, il n’y a plus un seul peuple. Il n’y a plus rien. Rien que des vagues, des écueils et une menace encore plus grande, celle des Romains. Ne croyez surtout pas que vous échapperez à leur fierté méprisante en vous effaçant dans l’obéissance. »
L’empire romain ressemble à notre empire actuel néolibéral. Il pille, il est omniprésent, il est sexuellement dépravé et insatiable ; il profane le monde et notre humanité.
« 6. Le monde entier est leur proie. Ces Romains, qui veulent tout, ne trouvent plus de terre à ruiner. Alors, c’est la mer qu’ils fouillent ! Riche, leur ennemi déchaîne leur cupidité, pauvre, il subit leur tyrannie. L’Orient, pas plus que l’Occident, n’a calmé leurs appétits. Ils sont les seuls au monde qui convoitent avec la même passion les terres d’abondance et d’indigence. 7. Rafler, massacrer, saccager, c’est ce qu’ils appellent à tort asseoir leur pouvoir. Font-ils d’une terre un désert ? Ils diront qu’ils la pacifient. XXXI. 1. La nature a voulu que les enfants et les proches soient aux yeux de chacun les êtres les plus chers. Les conscriptions les arrachent pour en faire ailleurs des esclaves. Même si en temps de guerre, épouses et sœurs ont échappé aux appétits sexuels des envahisseurs, ceux-ci attentent à leur pudeur en invoquant l’amitié et les lois de l’hospitalité. »
Selon ce grandiose Calgacus, on est là aussi pour être rincés par les impôts qui n’ont jamais été aussi élevés (France, Allemagne, USA) pour les couches faibles et moyennes dans ce monde pourtant si libéral :
« 2. Les revenus des biens sont dévorés par l’impôt, chaque année les récoltes passent à donner du blé, les corps eux-mêmes et les bras s’épuisent, sous les coups et les injures, à défricher des forêts et assécher des marais. 3. Ceux qui sont nés pour servir ne sont qu’une seule fois pour toutes destinés à être vendus comme esclaves. Mieux, ils sont nourris par leurs maîtres. Mais la Bretagne, c’est chaque jour qu’elle achète son asservissement, chaque jour qu’elle le repaît. 4. Au sein du personnel domestique, tout esclave acheté en dernier lieu est tourné en ridicule, même par ses compagnons d’esclavage. De la même façon, dans ce monde domestiqué depuis bien longtemps, on nous voue à l’extermination: nous qui sommes les derniers venus, nous ne valons rien ! »
Extraordinaire Calgacus ou Tacite ! Les peuples n’ont plus de patrie et ils sont remplacés comme dans notre nouvelle économie de plantation (on déplace les esclaves, on remplace les locaux, on envoie les bénéfices à Dubaï ou Wall Street). Description des envahisseurs romains si proches des anglo-américains contemporains (le thème est repris par Geoffroy de Monmouth, X, voyez mon livre sur Perceval et la reine) :
« XXXII. 1. Croyez-vous vraiment que les Romains soient aussi vaillants à la guerre que dévergondés dans la paix ? Il n’y a que nos divergences et nos différends pour mettre en valeur ces gens, qui font des défauts de leurs ennemis la gloire de leur propre armée. Or cette armée n’est qu’un ramassis des peuples les plus disparates. Seules des circonstances favorables préservent son unité, que des revers réduiront en miettes. Mais, peut-être, pensez-vous que, tout en offrant leur sang pour asseoir ce pouvoir étranger, des Gaulois et des Germains et – quelle honte ! – bien des Bretons, qui furent plus longtemps les ennemis que leurs esclaves, se sentiront retenus par des sentiments de fidélité et d’attachement ? 2. La crainte et l’effroi sont de bien faibles liens d’amitié et, quand ils sont dépassés, ceux qui n’ont plus peur se mettent à haïr ».
Calgacus espère faire reculer l’armée de l’envahisseur en évoquant la patrie et la famille, les deux réalités les plus massacrées à notre époque.
« 3. Tout ce qui fait vaincre est de notre côté. Ici, les Romains n’ont pas d’épouses qui enflamment leur courage, pas de familles pour les blâmer s’ils ont fui. Beaucoup n’ont pas de patrie ou peut-être est-ce une autre que Rome. 4. Ils ne sont que peu nombreux. Ils ne connaissent rien de cette terre et cela les fait trembler : le ciel lui- même, la mer, les forêts, c’est l’inconnu tout autour d’eux ! Tout se passe comme si les dieux nous avaient livrés des prisonniers enchaînés ! 5. Ne vous laissez pas impressionner par de vains dehors ni par l’éclat de l’or et de l’argent, qui ne protège ni ne blesse. 6. C’est dans les rangs mêmes de l’ennemi que nous recruterons nos propres troupes. 7. Les Bretons reconnaîtront leur propre cause ! Les Gaulois se souviendront de leur liberté perdue ! Tout comme viennent de le faire des Usipiens, tous les autres Germains déserteront ! 8. »
On a peur de résister, sauf quand on a plus mal que peur. La résistance ne doit alors plus effrayer car c’est cela ou l’esclavage et la mine :
« Après cela, qu’est-ce qui nous fera encore peur ? Des fortins vides ? Des colonies de vieillards ? Des municipes en mauvaise posture où se déchirent ceux qui se soumettent de mauvais gré et ceux qui les dominent injustement ?
Ici, il n’y a que leur général, ici, il n’y a que leur armée. Là d’où ils viennent, on paie des impôts, on peine dans les mines et tous les autres sévices s’abattent sur ceux qui sont asservis. Subirons-nous ces outrages à jamais ou nous en vengerons-nous tout de suite dans cette plaine ? Marchez au combat en pensant à vos aïeux et à vos fils ! »
Rassurons le système : Calgacus fut tué, les bretons écrasés (XXXVII), et les héritiers anglo-saxons devinrent les meilleurs impérialistes de l’histoire !
http://www.breizh-info.com/2017/05/14/69198/tacite-et-le-message-anti-imperialiste-il-y-deux-mille-ans
 
COMMENT PROTÉGER SON ORDINATEUR DES RANSOMWARES (ET AUTRES VIRUS) ?
Ces 12 et 13 mai, près d'une centaine de pays, ainsi que plusieurs grandes entreprises, sont victimes d'une cyberattaque de grande ampleur. Le coupable, un ransomware, rançongiciel en français, qui s'est propagé via des emails et les serveurs internes. Nommé WCry, WannaCry, WanaCrypt0r, WannaCrypt ou Wana Decrypt0r, ce virus va en fait crypter vos données, les rendant inaccessibles, et demandant une rançon en échange de la clé qui permettra la récupérations de vos données. Dans tous les cas, ne payez jamais ces rançons, afin de ne pas nourrir ce business crapuleux.
Le virus a exploité une faille de sécurité de Windows, qui avait été corrigée par le groupe via une mise à jour. Windows a d'ailleurs fait un communiqué sur son site, reprenant les différents patchs de sécurité pour éviter d'être infecté. Mais au-delà de cette attaque informatique d'une ampleur inégalée, plusieurs mesures peuvent être prises afin de limiter les infections sur votre ordinateur.
Mesures préventives
1. Votre ordinateur doit toujours être mis à jour
Que ce soit le système d'exploitation, les navigateurs ou les programmes antivirus, votre ordinateur doit toujours être mis à jour afin d'être au mieux protégé des attaques. Dans le cas de notre ransomware, les hackers ont profité d'une faille Windows, révélée dans des documents de la NSA. Windows a depuis fait une mise à jour qui comble la faille de sécurité, mais tous les ordinateurs n'étaient pas mis à jour, ce qui a permis la propagation du virus.
2. Faites souvent des sauvegardes de vos données
Le backup, c'est un enregistrement de l'état de votre ordinateur à un moment précis, qui permet de faire une restauration du système si jamais il y a infection. Il est hautement recommandé de faire deux backup en parallèle : un sur un cloud, un service de stockage de fichiers en ligne, et un sur un support physique (disque dur externe, deuxième pc, etc.)
Windows réalise automatiquement et périodiquement des points de restauration, mais il vaut mieux aussi utiliser des logiciels dédiés pour réaliser ce backup. Il en existe pléthore, gratuit ou payant, parfois intégrés à d'autres logiciels antivirus ou de gestion quotidienne des performances du pc.
4. Installez un antivirus et un pare-feu
C'est le b.a-ba de la protection informatique, parfois ignoré par ceux qui utilisent peu leur ordinateur. Dès qu'un pc est connecté à internet et/ou à des clés usb, il est potentiellement "infectable". Il existe des programmes antivirus gratuits très performants et robustes, facilement téléchargeable sur internet à côté des programmes payants, souvent installés par défaut sur les ordinateurs, pour une période d'essai.
            >>> Une liste d'antivirus recommandés par Safe On Web
Les antivirus les plus performants sont aussi les plus gourmands, et réduisent donc les performances de la machine. Le mieux est, selon les capacités de votre ordinateur et l'utilisation que vous en faites, de trouver le bon équilibre entre protection et performance.
Attention qu'une partie des antivirus ne protègent pas de tous les logiciels malveillants, surtout si c'est une version gratuite. Soyez bien au courant de ce dont il vous protège ou non, et cherchez d'autres programmes (antispyware, antimalware) qui viendront augmenter la protection en conséquence.
Pareil pour les pare-feux. Celui par défaut de Windows est assez efficace, mais d'autres sont disponibles, gratuitement ou non. A vous de voir quel niveau de sécurité vous voulez avoir, toujours en faisant attention à la balance entre performance et sécurité.
3. Ne faites confiance à personne
Que ce soit dans vos emails ou sur les réseaux sociaux, dès qu'un lien vous paraît louche, ne cliquez pas, peu importe qu'il vienne d'une personne que vous connaissez bien ou non. Les cybercriminels utilisent souvent de faux emails, prenant le nom de banques ou autres organismes, où il faut cliquer sur un lien pour réaliser une opération importante. On appelle cela le phishing. De plus en plus de cas d'infections via des liens partagés par les réseaux sociaux sont observés, restez donc très vigilants.
4. Faites attention aux extensions des fichiers
L'extension d'un fichier, c'est une sorte de suffixe, que l'on trouve après le nom du fichier, afin de définir son type. Ainsi, les images ont des extensions .jpg, .gif, .png, les fichiers d'installation sont en .exe, .msi, etc. En activant la fonction "Afficher l’extension des noms de fichiers" (voici un tutoriel), vous pourrez mieux percevoir si un fichier est malveillant.
Souvent, l'extension ne correspond pas à la description du fichier (par exemple, un mail prétend vous envoyer une image, mais le fichier porte l'extension d'un fichier d'installation, comme .exe). Dans tous les cas, méfiez-vous des extensions .exe, .vbs et .scr si vous n'avez pas demandé l'installation d'un programme. Vigilance constante !
Et si vous avez des doutes...
Coupez toute connexion à internet
Si vous constatez un comportement bizarre (affichages de fenêtres non-désirées, ralentissement considérable, programmes inconnus qui se lancent), coupez immédiatement la connexion à internet et lancez l'antivirus. Il arrive, qu'une fois le virus installé sur la machine, l'antivirus ne puisse plus le bloquer. Le plus simple est alors de chercher un point de restauration, afin de revenir à un état antérieur, non-infecté du PC. Si cette opération est impossible, rendez-vous chez l'informaticien du coin, ou faites une remise à zéro de l'ordinateur, si votre back up est récent.
https://www.rtbf.be/info/medias/detail_comment-proteger-au-mieux-son-ordinateur-des-ransomwares-et-autres-virus?id=9604858
LES "GROTHENDIECK PAPERS", OU LES PRÉMICES D'UNE RÉVOLUTION MATHÉMATICIENNE
ROSANNE MATHOT JOURNALISTE
15/05/17 à 10:32 - Mise à jour à 11:27
Jamais dévoilé auparavant, le trésor légué par le surdoué des maths, l' "inhumain" Alexandre Grothendieck, vient d'être mis en ligne. Mais, sauf l'émergence d'un génie comparable à celui qui mourut seul, oublié, aveugle et muet en 2014, il pourrait s'écouler un demi-siècle avant que ce travail potentiellement révolutionnaire ne soit compris, tant il est complexe.
Il y a là-dedans, comme des embryons, des idées nouvelles qui n'attendent plus que leur certificat de naissance : les 18 000 pages de notes manuscrites inédites, rédigées entre 1971 et 1991 par Alexandre Grothendieck, pourraient enfin être décryptées et comprises, par la communauté scientifique, puisqu'elles sont à présent consultables, depuis n'importe quel ordinateur de la planète. Une vraie révolution du savoir est en marche. Mais combien de temps faudra-t-il pour conquérir cet Himalaya des maths ? "Cinquante ans, ou un autre Grothendieck", estime Michel Demazure, l'ancien président de la Société mathématique de France, qui a supervisé le projet de numérisation des "Grothendieck Papers", à Montpellier, la ville où le génie a fait ses études et a longtemps enseigné.
http://www.levif.be/actualite/belgique/les-grothendieck-papers-ou-les-premices-d-une-revolution-mathematicienne/article-normal-661575.html?utm_source=Newsletter-15/05/2017&utm_medium=Email&utm_campaign=Newsletter-RNBDAGLV&&M_BT=544300535090
 
LE SALON BEIGE: 26 NOUVEAUX ARTICLES

C’est arrivé un 14 mai…
15 mai : réunion publique avec Ludovine de La Rochère à Paris
En Marche cafouille sur la 9e circonscription des Français de l'étranger
Pas d'accord pour les législatives entre le FN et DLF
Sous la protection de Marie, nous sommes, dans le monde, des sentinelles du matin
Le mariage, union d'un homme et d'une femme, inscrit dans la Constitution roumaine
Karim Ouchikh : "Il est temps que la direction du FN se réveille !"
Législatives - Jacques Bompard : "je suis le candidat de la droite localiste, identitaire et enracinée"
François Bousquet : "La droite gagnerait à se souvenir que le sujet historique demeure le peuple français et son identité"
Café-Histoire de Toulon : activités du mois de mai
Marine Le Pen arrive en tête, le conseil municipal annule les festivités du 14 juillet
Eric Zemmour : "Le fiasco intégral de Marine Le Pen"
Ludovine de La Rochère à Angers le 16 mai pour le Bistrot de campagne
19-20 mai : Joseph de Nazareth par les élèves de l'école Jacques Fesch (14)
Les délires de la fécondation en éprouvette
Création de la Fondation des Académies Musicales
Conférence sur « comment parler d’affectivité et de sexualité à nos enfants ? » à Vannes le jeudi 18 mai
Méditation du Pape lors de la Veillée mariale à Fatima
Concert de l'Académie ND de Liesse à la Madeleine le 21 mai
Le collège libre St Jean- Paul II à Saumur recrute
16 mai : soirée Jérôme Lejeune à Strasbourg
Les Dominicaines du Saint-Esprit cherchent des jeunes filles pour leurs écoles
Une crise pire que la précédente se profile
10 juin : portes ouvertes du lycée professionnel privé hors contrat à La Garenne-Colombes
13 mai 2017 : Canonisation de Jacinthe et François
Alain Juppé a passé un accord avec Emmanuel Macron [Addendum: Juppé dément]
N’y a-t-il pas une part d’enfantillage à croire que le salut pourrait venir de « bonnes élections » ?
L'institution l'Angélus (Presly) et Notre Dame de l’Annonciation (Bourges) recrutent pour la rentrée
L'Agenda des Veilleurs et des Sentinelles (semaine du 15 au 21 mai 2017)
C’est arrivé un 15 mai…
Centenaire de Fatima…
16 mai : conférence à Béziers sur la Sainte Vierge
Avec le SIEL, Karim Ouchikh entre en résistance contre Macron
Prochaines conférences de Laurent Dandrieu sur l'Eglise et l'immigration
Vive Jeanne !
Donald Trump, FSSPX, Medjugorge : le pape à rebours du politiquement correct
Emmanuel Macron ou le retour de Dionysos
23 mai au Chesnay : les cathos sont-ils de retour ?
Concert en la cathédrale de Vaison-La-Romaine dimanche 21 mai à 17h00 en soutien à l'Institution St Louis du Barroux
L'Assomption de la Très Sainte Vierge Marie
Evénement marial, à la fois artistique et spirituel, à Lamotte Beuvron
 
VIE DE HENRY BRULARD, LIVRE DE STENDHAL
Entre les deux principaux ouvrages autobiographiques de Stendhal, il existe moins une différence de degré que de nature : comme l'indique clairement son titre, les Souvenirs d'égotisme (1832) présentent un Henri Beyle mémorialiste de lui-même sous la Restauration – dix jours d'écriture pour dix ans de vie. La Vie de Henry Brulard ne se contente pas de simplement reprendre l'histoire un peu plus tôt. Il y aurait même quelque naïveté à mettre sur le même pied les souvenirs parisiens et une quête de soi si dévorante qu'après cinq mois de travail le consul de France à Civitavecchia n'avait abordé que son enfance et son adolescence. L'effet conjugué de l'extrême émotion envahissant l'auteur à l'évocation de son bonheur milanais de 1800 (Stendhal avait dix-sept ans) et d'un congé (obtenu en 1836) qui dura trois ans, aboutit à l'abandon du manuscrit. Le livre ne fut publié pour la première fois qu'en 1890. Mais le lecteur est surtout redevable au travail des stendhaliens français (F. Debraye, H. Martineau, V. Del Litto, B. Didier) qui améliorèrent continûment l'accès à un texte particulièrement difficile à éditer, dont le décryptage souvent délicat se compliquait encore de l'adjonction originale de croquis dans le corps de l'ouvrage.
1.  De l'égotisme à l'autobiographie
La singulière ambition du propos de Stendhal apparaît dès le début, après le célèbre panorama de Rome sur lequel s'ouvre le livre : « Je vais avoir cinquante ans, il serait bien temps de me connaître. Qu'ai-je été ? que suis-je ? En vérité, je serais bien embarrassé de le dire. » Le ton est celui de Montaigne ou du Rousseau des Confessions et annonce une exigence spirituelle qui sera celle d'un Michel Leiris dans L'Âge d'homme. L'égotiste cède ainsi le pas à l'authentique autobiographe qui cherche moins à se raconter qu'à en savoir plus long sur lui-même.
L'entreprise rejoint également par ses thèmes la modernité littéraire : pour Stendhal aussi, le père apparaît comme un « adulte encombrant ». Chérubin Beyle est d'abord un obstacle entre le jeune Henri et sa mère, l'adorable Henriette Gagnon : « [...] j'étais amoureux de ma mère [...] je voulais [la] couvrir de baisers et qu'il n'y eût pas de vêtements [...] J'abhorrais mon père quand il venait interrompre mes baisers. » L'aveu est si net qu'il décourage une lecture trop imbue de psychanalyse.
Fût-il interdit, le vert paradis des amours enfantines connaît une fin brutale avec la mort d'Henriette : Henri n'a pas huit ans. L'enfant révolté qui s'enthousiasme pour les progrès de la Révolution française se retrouve prisonnier de Grenoble, ville haïe, et d'une chaîne de tyrans domestiques et dévots : son précepteur, l'abbé Raillane, sa tante Séraphie – dont la mort est l'une de ses plus grandes joies – et sa jeune sœur Zénaïde, la rapporteuse. Il trouvera cependant une âme toujours accordée à ses vues en la personne de sa sœur Pauline, et sa vraie famille « du côté Gagnon », dans la belle maison du grand-père maternel sur la place Grenette. L'aïeul médecin et lettré, qui l'initie à l'esprit de liberté et aux « Philosophes », la tante Élisabeth, source de son « espagnolisme » – cette conscience de soi poussée jusqu'à la susceptibilité ombrageuse – et l'oncle Romain, séducteur et amateur de théâtre, prolongeront de manière durable l'effet lumineux de la présence maternelle : le goût pour l'Italie du jeune Henri Beyle a incontestablement sa source dans la fréquentation de sa famille maternelle, d'origine italienne. Chérubin Beyle, pour sa part, fait l'objet d'une détestation ardente et assidue : les rares efforts du père ou du fils se soldent au mieux par des malentendus et le plus souvent, du côté du futur écrivain, gamin au « caractère atroce », par une révolte accrue contre l'hypocrisie et le conformisme.
2.  Naître de soi-même
« C'est là ce qu'il faut lire d'abord dans Brulard. Le déni enfantin de la filiation repose sur le déni d'être enfant, l'enfant d'un père » (Michel Crouzet). Le refus du patronyme chez celui qui, entre autres et très nombreux pseudonymes, s'appellera Stendhal, se fonde ainsi sur une revendication de la bâtardise et du choix de ses parents (et de ses maîtres). Il est aisé de rattacher ce trait de caractère à la psychologie des héros stendhaliens, à commencer par Julien Sorel. Se poser en s'opposant – en choisissant par exemple la liberté par une « cavalcade dans les mathématiques » – devient une seconde nature pour un écrivain encore en devenir dont la méfiance à l'égard de toute « éducation » n'a d'égale que la confiance en soi ou, plus exactement, la croyance au fait que l'on peut naître de soi-même. Le regard rétrospectif de l'écrivain ne cherche pas tant à justifier un trajet qu'à le parcourir avec une ironie qui ne diminue en rien l'intensité de la révolte et la fidélité à soi-même. La précision et la minutie du détail jouent ici un rôle considérable : « Il faut narrer, et j'écris des considérations sur des événements bien petits, mais qui, précisément à cause de leur taille microscopique, ont besoin d'être contés très distinctement. » Quête infinie, travail inachevable.
Marc CERISUELO
http://www.universalis.fr/encyclopedie/vie-de-henry-brulard/#utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=NL_20170514
  
ENVIRONNEMENT | PAS BESOIN DE GUERRE ATOMIQUE
Sur 1500 km2, 200’000 m3 de déchets chimiques et radioactifs: bienvenue à Hanford, la principale «poubelle nucléaire» des Etats-Unis.
Le site a notamment produit du plutonium pour les bombes atomiques larguées sur le Japon en 1945. En pleine Guerre froide, il abritait neuf réacteurs nucléaires, cinq unités de séparation et plus de 900 bâtiments et laboratoires. Le dernier réacteur a été fermé en 1987. Les cuves et les deux tunnels restants contiennent aujourd’hui de nombreuses substances radioactives.
L’effondrement d’un tunnel sur le site a attiré l’attention des médias sur cette effarante «bombe sale» à ciel ouvert. En nous rappelant le vice caché et le coût inavoué de l’électricité nucléaire: l’impossibilité, à vues humaines, de se débarrasser de ces déchets quasi immortels.
Ce 21 mai, les Suisses sont appelés à voter sur la Stratégie énergétique 2050 qui prévoit la sortie du nucléaire. Par-delà les défauts de cette loi et les partages habituels entre courants politiques, Hanford vient opportunément rappeler que l’énergie produite par le nucléaire n’est pas une «option» parmi d’autres, mais la promesse de la destruction de notre écosystème.
http://log.antipresse.net/post/environnement-pas-besoin-de-guerre-atomique
 
TECHNOLOGIE | ADIEU, VIE PRIVÉE!
24 Heures nous propose un entretien substantiel et souvent effarant. Michal Kosinski est psychologue. Il s’est spécialisé dans l’étude et l’exploitation des Big Data — des montagnes de données personnelles que l’internet récolte à tout instant sur tout le monde. Et il est catégorique: sitôt que vous mettez un pied dans les réseaux, vous n’avez plus de zones d’ombre. «On» sait tout sur vous.
Préoccupant? «Génial», selon le chercheur:
Vous allez tromper vos amis mais pas votre ordinateur… Ce dernier sait quand vous sortez parce que vous avez votre téléphone avec vous. Il sait lesquelles de vos connaissances sont dans les parages. Il sait même ce que vos amis disent de vous et que vous ignorez. […] Je pense que c’est génial! Si mon ordinateur me connaît très bien et qu’il connaît très bien les autres, je peux lui demander de me conseiller par exemple le meilleur travail pour moi. Aujourd’hui, nous n’avons pas accès à ce genre de conseils.
Echanger sa liberté et son autonomie garanties par nos usages et nos constutions contre de menus conseils ou un guidage GPS peut paraître un troc plutôt stupide aux esprits ancrés dans les valeurs anciennes. Mais la pensée invariablement optimiste de M. Kosinski les aidera à faire le pas vers ce nouveau monde où le ciel est toujours bleu.
http://log.antipresse.net/post/technologie-adieu-vie-privee
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