religion - éthique - société
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REVUE DE PRESSE INTERNET des (12 & 13 juin 2017)​

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1-...EN DIRECT DU VATICAN

ZENIT LE MONDE VU DE ROME 11 MAI 2017
Les titres du dimanche 11 juin 2017 – La Sainte Trinité au quotidien
Angélus et béatification d’Itala Mela
Itala Mela, une vie quotidienne en présence de la Sainte Trinité
Paroles du pape après l’angélus du 11 juin 2017 (traduction)
La Sainte Trinité fait rayonner «une lumière nouvelle sur la terre»
Paroles du pape avant l’angélus du 11 juin 2017 (traduction)
Congrès de la miséricorde en France: « Dans les bras d’une mère 
Entretien avec Mgr Albert de Monléon (France Catholique)
 
À LA UNE DE RADIO VATICAN LUNDI 12 JUIN 2017
Pape François: la consolation nécessite un coeur ouvert à l'altérité
Vatican
Bilan de l'exercice 2016 : l'IOR poursuit ses efforts de transparence
Angélus: Dieu n'est qu'amour dans une relation trinitaire qui sanctifie
Le Pape François appelle les pèlerins de Lorette pendant leur marche
Le Pape demande aux élus d'Amérique latine d'aider les migrants
Fermeté du Pape envers un diocèse rebelle au Nigeria
Au Quirinal, le Pape réaffirme le soutien de l'Eglise à l'Italie
Eglise
Le Mexique en proie à une violence endémique
Des manuscrits sauvés des mains de Daesh, exposés à Rome
Mgr Sleiman: en Irak, «l’après-Daech aussi est préoccupant»
Les reliques des saints Louis et Zélie Martin sont au Québec
Nomination d'un nouveau nonce apostolique pour la Libye
Monde
Sahel : la future force africaine en voie de concrétisation ?
Législatives en France : une large majorité en vue pour le président Macron, mais une abstention record
L'Allemagne renforce ses liens avec l'Afrique
Elections législatives anticipées au Kosovo

LES TITRES DU LUNDI 12 JUIN 2017 – « M’AIMES-TU ? »
Message pour l’Amérique latine
Migrants : « Nous ne pouvons pas nous boucher les oreilles »
Message du pape à la présidente du Parlement d’Amérique latine et des Caraïbes
Journée mondiale des pauvres: le premier message du pape publié le 13 juin
L’événement sera célébré le 19 novembre
Sainte-Marthe : le réconfort vient de Dieu
Il ne se trouve pas en se regardant « dans un miroir »
« M’aimes-tu ? », une question à double sens
Message du pape aux pèlerins de Macerata-Lorette
C9: 20e réunion du Conseil des cardinaux
Du 12 au 14 juin avec le pape François
Catholiques-luthériens : deux évêques suédois au Vatican
Ils offriront au pape une icône de saint François
Finances : l’IOR publie son bilan annuel
Réduction des dépenses et optimisation de la gestion
Pologne : le card. Filoni consacre l’archevêque de Bialystok Mgr Tadeusz Wojda
Invitation à être « un pasteur humble et généreux »
La laïcité « positive », un « terrain commun » pour le dialogue, par le card. Ravasi
Intervention au congrès « Laïcité et spiritualité » à Rome
 
ALETEIA TODAY 12 MAI 2017
Accès à tous les titres du jour : http://us7.campaign-archive1.com/?e=72f681e023&u=e747b6da5b523d93de77f3f8b&id=076a4de4a8
Sélection de titres :
Diocèse rebelle au Nigeria : le pape François frappe du poing sur la table
Le Saint-Père demande aux prêtres d’Ahiara qui refusent le nouvel évêque pour des raisons ethniques de présenter leurs excuses d’ici 30 jours ou ils seront déchus.
Des victimes du terrorisme dans un clip bouleversant
Alors que débutait le mois du ramadan, le groupe koweïtien de télécommunications, Zain, a produit une vidéo promouvant un islam pacifique
Sainte Élisabeth de la Trinité : « Ȏ mon Dieu, Trinité Que j’adore »
À l'occasion de la fête de la Sainte Trinité, célébrée ce dimanche, Aleteia rend hommage à sainte Élisabeth de la …
Allaitement maternel : vrai et faux
Merveilleux pour les unes, impensable pour les autres, difficile mais obligatoire pour beaucoup, l'allaitement ne laisse pas les femmes indifférentes. A son sujet, …
Linceul de Turin : pourquoi la datation au carbone 14 serait invalide
Entretien avec Fares Melki, Libanais et sindonologue depuis 1978, auteur de plusieurs livres en arabe sur le Linceul de Turin et …
Trouver Dieu en toutes choses
Saint Ignace de Loyola

ALETEIA TODAY 13 JUIN 2017
Accès à tous les titres du Jour : http://us7.campaign-archive2.com/?e=72f681e023&u=e747b6da5b523d93de77f3f8b&id=e930b4660e
Sélection de titres :
La lettre « T » est-elle une forme insidieuse de propagande chrétienne ?
Un chercheur américain a publié récemment un article saisissant sur les risques inouïs encourus par les Indonésiens de Banda Aceh qui envisageraient de se convertir au christianisme.
Musulman, il finance la construction d’une chapelle catholique en Côte d’Ivoire
Sans la contribution décisive de Bernard Coulibaly, la chapelle Saint-Daniel d'Angolokaha n'aurait jamais vu le jour. Le bienfaiteur explique avoir voulu contribuer à l'épanouissement de ses concitoyens, …
Itala Mela béatifiée : une athée devenue héraut de la Sainte Trinité
À l’angélus dominical, le pape François illustre le mystère de l’identité de Dieu qui a transformé radicalement la …
Une religieuse explique pourquoi elle a choisi de porter le voile
Sœur Theresa Aletheia Noble, longtemps athée, a décidé de devenir religieuse après sa conversion et de porter le voile. Elle …
 
2- PAPE FRANÇOIS ET L’ÉGLISE (OU LES EGLISES)
 
UN CATHOLICISME DÉCHIRÉ ?
par Gérard Leclerc
« Entre l’échec politique et moral du fillonisme, la tentation lepéniste d’un nombre important de catholiques et l’arrivée d’une génération macroniste avec laquelle elle n’a pas su trouver de canaux de communication effectifs… l’Église catholique semble désorientée, tiraillée et, au risque d’insister, multifracturée. C’est grave, docteur ? Oui, c’est grave. » Il n’est pas trop tard pour réagir à cet éditorial de Jean-Pierre Denis dans La Vie (31/05/2017).
Même si on n’en partage pas exactement l’analyse, il n’est pas douteux qu’il pose une question pertinente. Ce n’est pas d’abord celle de la division des catholiques, du moins à mon sentiment, mais celle de la position particulière de l’Église comme institution et comme communion par rapport à une conjoncture marquée par la confusion.
Jean-Pierre Denis semble regretter l’attitude de l’épiscopat dans l’entre-deux-tours de la présidentielle. Je persiste, pour ma part, à en défendre le bien-fondé, tout en rappelant une distinction importante. Maintenir l’autonomie du spirituel et celle du temporel, en refusant une consigne de vote, ce n’est nullement s’interdire le rappel des principes sur les sujets qui fâchent. Bien au contraire, c’est sauvegarder l’autorité du spirituel dans son ordre. C’est parce qu’elle est indépendante du jeu des partis, que l’Église peut être entendue sur les questions éthiques et celles concernant le bien commun. Et c’est aux catholiques comme citoyens à prendre leurs responsabilités. Une Église se précipitant au secours de la victoire acquise d’un des deux candidats aurait abandonné son indépendance qui suppose une distance. Distance, au demeurant soigneusement respectée par le pape François, avec ses brèves remarques sur l’élection française, dont l’ironie marquait une différence d’ordre.
Il est bien entendu, par ailleurs, que cette distance n’implique aucun désintérêt pour les fractures qui fissurent la société française et, du même coup, l’opinion catholique. Depuis la Révolution française, les catholiques n’ont cessé d’être divisés.
Au moment de la guerre d’Algérie, le degré de tension inspira à l’abbé Jean-Marie Lustiger, alors aumônier des étudiants du Quartier latin, une initiative singulière : rassembler tous les protagonistes dans une même prière à Notre-Dame de Paris. C’est ainsi que l’on vit François Mauriac et Georges Bidault, ennemis résolus sur la scène politique, affirmer leur communion, grâce à l’Église, leur mère indivisible. « Qu’il me tarde d’être perdu dans cette foule de suppliants » écrivait l’auteur du Bloc-notes (Le Figaro 12/12/1960). Nous n’en sommes pas, fort heureusement, à un tel degré d’opposition entre chrétiens. Mais nous savons que l’Église-communion est notre recours et notre sauvegarde dans tous les moments critiques. Il nous faudra poursuivre cette réflexion, ne serait-ce que pour envisager ce que Jean-Luc Marion appelle « un moment catholique » [1].
https://www.france-catholique.fr/Un-catholicisme-dechire.html?utm_campaign=Emailing+du+mar.+13%2f06%2f2017+%c3%a0+12%3a39%3a28&utm_content=Victoire+%c3%a9crasante&utm_medium=Emailing+via+Message+Business&utm_source=Message+Business&utm_term=Soci%c3%a9t%c3%a9+de+Presse+France+Catholique
 
RATZINGER ET LE DIALOGUE INTERRELIGIEUX
Beaucoup d’entre nous ont souhaité oublier la vidéo où le pape François demande d’urgence que dialoguent les religions présentes – Juive, Chrétienne, Musulmane, et Bouddhiste. Cette vidéo laisse une impression de nivellement de toutes les différences fondamentales entre ces religions, et suggère de faire taire l’appel primordial à évangéliser et à proclamer la Bonne Nouvelle. Pourtant, je pense que nous pouvons faire honneur aux motivations du pape à dialoguer, à savoir encourager le « maintien d’une bonne camaraderie parmi les nations « (1 Pet 2 : 12) et, si possible, « pour autant que cela dépende de nous, pour vivre en paix avec tous les hommes. » (Rom 12 : 18)
Joseph Ratzinger prend une position très différente sur cette question : « En termes concrets, quelle est la position des chrétiens sur le dialogue interreligieux ? » Dans un essai qui est une vraie perle, « Le dialogue entre les religions et la relation entre le judaïsme et le christianisme » (Plusieurs religions, une seule alliance) version abrégée qui est plus aboutie dans Vérité et tolérance, Ratzinger nie que le dialogue puisse suppléer à l’évangélisation.
Affirmer que l’activité missionnaire devrait cesser entraîne à renier la vérité. Ratzinger dit que cela nous laisse dans l’idée que le dialogue est une question de « faire de nous de meilleurs chrétiens, juifs, musulmans, hindous ou Bouddhistes. » Il prononce un Non emphatique à cette affirmation. « Car ce ne serait rien d’autre qu’un manque total de conviction ; sous prétexte de nous affermir mutuellement dans ce que nous avons de meilleur, en fait nous ne nous prendrions pas au sérieux, ni nous, ni les autres ; finalement, nous renoncerions à la vérité ».
Alors, comment Ratzinger rend-il compte de ce qui non seulement nous unit, plus ou moins, mais aussi rend possible une rencontre dans un dialogue à la fois profond et critique, étant données la séparation, et les affirmations contradictoires entre les religions. « Sur quelle base peut-on même seulement commencer à rechercher l’unité ? »
Il détermine trois approches à la question de l’unité dans la diversité : mystique, théiste, et pragmatique.
L’approche pragmatique qui affirme la primauté de l’orthopraxie (la bonne pratique) sur l’orthodoxie, est issue d’un scepticisme engendré par des disputes sans fin au sujet de la justification rationnelle et de la vérité de la religion. En renonçant à la vérité et à la conviction, l’unité dans la diversité religieuse est recherchée dans l’orthopraxie au service de la paix, de la justice et de la protection de la création. Ratzinger confirme ces buts, mais s’oppose à la suppression du débat rationnel à propos de la vérité de la religion. Il s’oppose aussi au fait d’avancer un « moralisme aux motifs religieux » à propos des buts qui servent le mieux ces fins. Pourquoi ?
Il dit que « les religions n’ont pas de connaissance a priori » des moyens d’atteindre ces fins. Il y a une « pluralité de chemins » ici, plutôt qu’un seul vrai chemin. On a besoin d’argumenter pour sélectionner quel est le meilleur chemin. Aussi, Ratzinger déclare-t-il que l’approche pragmatique vers l’unité dans la diversité religieuse pervertit la religion pour en faire « une dictature idéologique avec une passion totalitaire ». On pense ici au moralisme à motif religieux de certains avocats du réchauffement climatique. Ainsi : « La religion ne peut pas être utilisée de force au service d’objectifs politiques pratiques ; Cette dernière deviendrait une idole ; l’homme faisant de Dieu l’esclave de ses plans, dégraderait Dieu et se dégraderait lui-même. » On ne peut pas trouver l’unité dans l’orthopraxie.
L’approche mystique espère trouver l’unité dans la diversité religieuse au niveau de l’expérience mystique. On attribue une valeur absolue à une expérience qu’on ne peut nommer, qui est également ineffable et au-delà de tous concepts. L’unité est promue ici « en retirant toutes les propositions affirmatives (c’est-à-dire celles qui se veulent composées de vérités). » Une théologie fortement négative ou apophatique conduit cette approche de façon qu’ « il ne soit fait aucun appel (déterminé) à la connaissance du divin. » De ce point de vue, les affirmations des diverses religions sont avant dernières, et de ce fait, « peu importe que le divin soit conçu en termes personnels ou impersonnels. » Ratzinger ajoute : « Le Dieu qui parle (et entend) et la profondeur silencieuse de l’être, ne sont que deux manières de concevoir l’ineffable qui se trouve au-delà de tout concept.
Le problème central que cela pose est que cela ne tient pas devant la réalité, et, de ce fait, la question de l’unité ne peut pas se résoudre ici. La variété des religions provoque des affirmations profondément contradictoires et irréconciliables. Elles ne peuvent pas dire la même chose ; aussi est-il inévitable de se poser la question de la vérité.
Ceci nous amène à l’approche chrétienne théiste (Je laisse de côté le judaïsme). Dieu est là, et Il n’est pas silencieux. La révélation que Dieu fait de Lui-même dans l’histoire du salut se réalise en paroles et en actes. Par exemple : « Le Christ est mort, est une action ; le Christ est mort pour nos péchés est la parole divine donnée, de l’interprétation qui rend cette action révélatrice », comme le dit G.E. Ladd. D’où « la foi en Dieu ne peut pas se passer d’une vérité (révélée) dont la substance (déterminée) peut s’exprimer clairement ». Oui, la foi chrétienne a un aspect mystique, apophatique et même eschatologique tel que, par exemple, le dogme de la Trinité et la personne du Christ sont clairement vrais, mais aussi « nous invitent à un cheminement infini vers un Dieu qui est toujours infiniment plus grand.
Ainsi : « Dieu devient concret, tangible dans l’histoire (dans l’incarnation). Il approche des hommes sous une forme corporelle. Mais ce Dieu Lui-même devenu saisissable, est totalement mystérieux ». Aussi la vérité révélée à propos du mystère de l’incarnation, quoique déterminé, « se cache et se révèle en même temps » Le Dieu-Logos.
Alors, comment la proclamation de l’Evangile implique-t-elle un dialogue ? Selon la vision de Ratzinger, « le modèle théiste international nous mène plus loin que le mystique et le pragmatique ». D’un côté, la vérité révélée est accessible dans la foi. Pourtant, Dieu ne s’est pas passé de témoins à travers la révélation générale, on en trouve des éléments dans les religions variées (Rom I 20 ; II 14-16 ; Actes XIV 17) bien que déformés, mal interprétés, et rejetés. D’un autre côté, la révélation générale, non seulement révèle un terrain commun, une unité que nous partageons déjà à des degrés divers, parmi les religions, mais aussi ces fragments peuvent approfondir notre compréhension de la foi chrétienne « à travers le dialogue, nous permettant de reconnaître son mystère et son infinité. »
Mais le dialogue en tant que tel, ne sert à rien, dit Ratzinger, s’il n’a pour but de convaincre, et de trouver la vérité.
Ratzinger on the Dialogue of Religions
https://www.france-catholique.fr/Ratzinger-et-le-dialogue-interreligieux.html?utm_campaign=Emailing+du+mar.+13%2f06%2f2017+%c3%a0+12%3a39%3a28&utm_content=Victoire+%c3%a9crasante&utm_medium=Emailing+via+Message+Business&utm_source=Message+Business&utm_term=Soci%c3%a9t%c3%a9+de+Presse+France+Catholique
 
LES CATHOLIQUES PEUVENT APPRENDRE DES PROTESTANTS À SE RÉFORMER, POUR LE PAPE
Dans une longue interview accordée à la revue jésuite La Civiltà cattolica , le pape François aborde la question du cinquième centenaire de la Réforme protestante à laquelle il participe ces jours-ci.
Après avoir invité les catholiques à ne pas être sectaires, mais à une saine cohabitation, il répond à la question qui traverse les salons depuis quelques jours : qu’est-ce que la Réforme peut apporter aux catholiques ?
Pour le pape la Réforme peut apporter deux choses importantes aux catholiques. La capacité de réforme et la proximité à la parole de Dieu.
Reprenant l’expression classique, l’Eglise semper reformanda, le souverain pontife rappelle que l’Eglise comprend ce devoir de réforme. Reformanda signifie bien devant être réformée. Mais la réforme de l’Eglise n’est pas une refonte, elle est la conséquence de l’inculturation, de l’incarnation. A proprement parler, l’Eglise n’a pas attendu la Réforme pour se réformer, c’est une dynamique naturelle de celle-ci et le Concile de Trente, n’était pas un Concile de Contre Réforme, contrairement à ce que l’Histoire a retenu, mais bien un Concile ordinaire d’approfondissement et d’actualisation de la Révélation divine par l’Eglise. Si l’Histoire à cristallisé une Contre Réforme pour faire front à l’offensive protestante, la réalité montre que cette réforme était déjà bien en route avant la publication des thèses de Luther et qu’elle ne fait que suivre son court autour de cet axe saillant que fut la Réforme.
Réellement, la Réforme n’a pas apporté une réforme, mais une rupture qui doit nous servir d’expérience pour tenir cette exigence semper reformanda.  Elle fut l’aiguillon pour pousser le venin hors du fruit dans certaines pratiques disciplinaires. Elle affûta également les arguments théologiques et permit la clarification de la doctrine avec des grands docteurs comme Bellarmin ou saint François de Sales. Reforme n’est pas refonte, ni rupture, mais pour reprendre le Commonitorium de saint Vincent de Lérins, le progrès est le développement de l’existant, tandis que le changement est rupture.
Deuxième apport des protestants, la proximité biblique et il est vrai que les Réformés, en exagérant le sola scriptura qui les a coupé de la Tradition, ont ouvert la voie à un accès biblique plus large, même s’il fallut attendre plusieurs siècles avant que les fidèles catholiques se lancent dans l’aventure biblique, parfois, en revanche à tort et à travers.
Car si pour les protestants seule l’Ecriture compte, pour les catholiques, l’Ecriture se comprend à la lumière d’une Tradition dont l’Eglise est garante et dépositaire.
http://www.infocatho.fr/les-catholiques-peuvent-apprendre-des-protestants-a-se-reformer-pour-le-pape/
 
« L’INSTRUMENT DE TRAVAIL » DU PROCHAIN SYNODE SUR LA FAMILLE PUBLIÉ LE 23 JUIN
« L’Instrument de travail » de la  XIVe Assemblée générale du synode des évêques sur la famille sera présenté à la presse accréditée près le Saint-Siège le 23 juin.
17 juin 2015Marina DroujininaRome
« L’Instrument de travail » du prochain et second synode sur la famille sera publié, en italien, mardi prochain, 23 juin, au Vatican, annonce le Saint-Siège.
C’est le document de travail sur lequel s’appuieront les débats de la XIVe Assemblée générale du synode des évêques (4-25 octobre) sur le thème: « La vocation et la mission de la famille dans l’Église et dans le monde contemporain ».
Le texte, qui n’existe pour le moment qu’en langue italienne, sera présenté par le cardinal Lorenzo Baldisseri, secrétaire général du Synode des évêques, entouré du cardinal Peter Erdö, archevêque d’Esztergom-Budapest (Hongrie) et rapporteur général du synode, et de Mgr Bruno Forte, archevêque de Chieti-Vasto (Italie), secrétaire spécial.
La dernière main à l’ « Instrument de travail » (« Instrumentum laboris ») a été mise lors de la réunion du Secrétariat du synode des évêques des 25-26 mai, en présence du pape François.
Il a été en partie rédigé à partir des réponses au questionnaire adressé aux diocèses avec les réflexions du premier synode – « extraordinaire » – sur la famille d’octobre 2014.
https://fr.zenit.org/articles/l-instrument-de-travail-du-prochain-synode-sur-la-famille-publie-le-23-juin/
 
ELECTIONS: CHRÉTIENS, L’EGLISE N’A PAS À DÉCIDER POUR VOUS
Une tribune de Mgr Antoine de Rochebrune, vicaire de l’Opus Dei
Qu’on s’en réjouisse ou qu’on le déplore, force est de constater que le fait religieux s’invite de plus en plus souvent dans le débat politique, comme en témoignent les quelques mois de campagne présidentielle que nous venons de vivre en France. Toutefois, bien qu’omniprésente, cette porosité nouvelle est loin de s’expliquer de façon univoque. Des questions éthiques soulevées par le débat sur la fin de vie à l’émotion suscitée par l’assassinat du Père Jacques Hamel en passant par l’identification d’un « vote catholique » ou par la mobilisation autour de tel ou tel sujet de société : nombreux sont les événements à l’origine de ce « mélange des genres ». Aborder la question de la juste frontière entre ces mondes peut donc sembler une gageure, tant sont complexes les enjeux et parfois vaines les discussions. Pourtant, devant tant d’interrogations et autant d’amalgames, il me semble aujourd’hui nécessaire de contribuer à un débat que je souhaite le plus serein possible.
« Jésus lui-même n’a-t-il pas refusé de s’engager sur le terrain de la polémique partisane ? »
En tant que vicaire de l’Opus Dei en France, je suis parfois interrogé sur le positionnement de l’institution que je représente par rapport à tel ou tel sujet de société, projet de loi ou mouvement politique. « Que pense l’Opus Dei du mariage pour tous ? Quel est votre candidat à la présidentielle ? Soutenez-vous Sens commun ? » D’une manière générale, ce sont tous les représentants de l’Église catholique qui sont de plus en plus souvent appelés à s’exprimer. Comme s’il était désormais admis qu’une institution à visée spirituelle, en tant que telle, ait à porter un discours politique, et non plus simplement à témoigner des principaux messages de la doctrine sociale de l’Église. Personnellement, cette conception me semble dangereuse. Jésus lui-même, en déclarant « Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu », n’a-t-il pas refusé de s’engager sur le terrain de la polémique partisane ?
« Je m’interdis toute prise de position pouvant s’apparenter à une ”consigne” à destination des fidèles. »
C’est pourquoi, je m’interdis toute prise de position pouvant s’apparenter à une « consigne » à destination des fidèles de l’Opus Dei. Si je trouve en effet normal que des personnalités s’expriment en conscience sur certains sujets à titre personnel, il me semble en revanche problématique qu’elles le fassent au nom de leur institution. Non seulement car il est faux de prétendre pouvoir traduire intégralement la foi chrétienne en un système politique, mais aussi car, avec ce type d’attitude, on court le risque de bafouer la liberté de conscience des intéressés. Une forme d’ingérence que les fidèles de la prélature, au demeurant, n’accepteraient pas.
« Nous tenons à la liberté de conscience car elle indissociable de l’esprit séculier qui nous caractérise »
Il me semble important de le souligner : nous tenons à la liberté de conscience car elle est indissociable de l’esprit séculier qui nous caractérise. Saint Josémaria Escriva avait coutume de rappeler que chaque chrétien devait « être suffisamment honnête pour assumer sa responsabilité personnelle ; suffisamment chrétien pour respecter les frères […] qui proposent, dans les matières de libre opinion, des solutions différentes […] ; être suffisamment catholique pour ne pas se servir de notre Mère l’Eglise en la mêlant à des factions humaines »1 Des décennies plus tard, cette invitation continue, me semble-t-il, de résonner dans le contexte actuel avec une pertinence toute particulière.
« C’est à chacun et à chacune d’assumer, en conscience, ses engagements dans les questions politiques, économiques ou sociales »
C’est donc à chacun et à chacune d’assumer, en conscience, ses engagements dans les questions politiques, économiques ou sociales, et d’endosser la responsabilité de ses actes. De fait, aucun laïc ne peut réclamer pour ses propres décisions l’aval de ses pasteurs, ni attendre d’eux qu’ils se substituent à sa conscience. Tout simplement car chacun est libre et que cette liberté est une richesse ! Source de l’engagement, la liberté personnelle est aussi un moyen d’élargir le champ des possibles. Au-delà du militantisme politique, il existe en effet une multitude de façons de s’engager pour promouvoir le bien dans notre société. On peut ainsi s’investir dans les milieux associatifs, donner de son temps au service de personnes fragiles ou victimes de discrimination, assumer ses responsabilités familiales et professionnelles, se faire l’ami de celui qui est a priori loin de nous, et bien sûr prier pour nous améliorer et pour changer le monde ! Personne d’autre que nous-mêmes ne peut décider du bon chemin à notre place. Que chaque chrétien prenne donc ses responsabilités, et surtout qu’il n’ait pas peur d’être libre.
http://www.causeur.fr/elections-consignes-vote-eglise-44792.html?utm_source=Envoi+Newsletter&utm_campaign=de0c02f8a3-Newsletter&utm_medium=email&utm_term=0_6ea50029f3-de0c02f8a3-57258861
 
PROCHAINE BÉATIFICATION D’UN ÉVÊQUE LITUANIEN MARTYRISÉ SOUS LE COMMUNISME
Mgr Teofilius Matulionis sera le premier lituanien béatifié en Lituanie. Il sera également le premier martyr de l’ère communiste à être béatifié.
Né en 1873, il est ordonné prêtre en 1900. Son parcours ecclésiastique sera notamment marqué par les persécutions du régime soviétique. Ordonné évêque dans la clandestinité, en 1929, sur le territoire soviétique, il sera même évêque de Mogilev (actuelle Biélorussie). Il exercera ensuite officiellement ses fonctions en Lituanie après un échange de prisonniers entre les autorités lituaniennes et soviétiques. En 1943, il est nommé évêque Kaišiadorys. Il est décédé en 1962 des suites d’une injection létale effectuée par le KGB.
La cérémonie de béatification aura lieu le 25 juin 2017 à Vilnius, capitale de la Lituanie. Elle prendra tout son sens dans un contexte notamment marqué par des tensions entre la Lituanie et ses voisins, notamment la Russie.
http://www.infocatho.fr/prochaine-beatification-dun-eveque-lituanien-martyrise-sous-le-communisme/
 
POLOGNE – PAS DE COMMUNION POUR LES DIVORCÉS REMARIÉS
La conférence des évêques de Pologne a clairement affirmé son  refus de l’admission des divorcés dits remariés à la communion eucharistique. Réunis à Zakopane, les évêques polonais ont rappelé que l’enseignement de l’Église n’avait pas été modifié par l’exhortation Amoris laetitia.
Ils appellent les catholiques engagés dans ces situations irrégulières à « une véritable conversion et à une réconciliation avec leur époux ou épouse et avec les enfants nés de cette union ». Les évêques citent également le pape Jean-Paul II, lequel, dans son exhortation post-synodale Familiaris consortio, avait affirmé que l’accès aux sacrements n’était possible aux divorcés dits remariés qu’à la condition de vivre comme frère et sœur. Amoris laetitia s’inscrit dans une optique quelque peu différente en ne rappelant pas explicitement cette condition, optant pour un quelque peu énigmatique discernement.
Les évêques polonais envisagent aussi des directives pastorales à l’égard des personnes vivant dans ces relations « non sacramentelles ».
On peut noter que, dans le passé, différents évêques polonais avaient réaffirmé l’enseignement traditionnel de l’Église, regrettant même la confusion consécutive à l’absence d’interprétation claire d’Amoris laetitia.
Bref, ce n’est pas une première de la part de certains épiscopats locaux (les évêques canadiens de la province de l’Ontario ont également réaffirmé l’enseignement traditionnel), mais on remarquera que la conférence épiscopale polonaise, assez nombreuse (l’épiscopat maltais n’est composé que de deux évêques), et qui chapeaute une Église locale moins exposée à la sécularisation (c’est la différence par rapport à l’Allemagne et à la Belgique), apporte une contribution importante sur la question.
http://www.infocatho.fr/pologne-pas-de-communion-pour-les-divorces-remaries/
http://reinformation.tv/conference-eveques-pologne-pas-communion-divorces-remaries-smits-71144-2/
 
TRAVAIL, FAMILLE, MIGRANTS ET LAÏCITÉ – LE DISCOURS DU PAPE AU QUIRINAL
Le travail des jeunes et le bien commun, mais aussi la crise migratoire, la famille  et la « laïcité positive » ont été au cœur de l’allocution du pape François lors de sa visite au palais présidentiel du Quirinal – ancien palais des papes -, à Rome, où il a été reçu par le président Sergio Mattarella, ce samedi 10 juin 2017, à 11h.
Monsieur le Président,
Nous vivons cependant à une époque où l’Italie et l’Europe dans son ensemble sont appelées à affronter des problèmes et des risques de différentes natures, comme le terrorisme international qui se nourrit du fondamentalisme ; le phénomène migratoire, augmenté par les guerres et par les graves déséquilibres sociaux et économiques de nombreuses régions du monde ; et la difficulté des jeunes générations à accéder à un travail stable et digne, ce qui contribue à augmenter la manque de confiance dans l’avenir et ne favorise pas la naissance de nouvelles familles ou d’enfants.
Mais je me réjouis de relever que l’Italie, grâce à la générosité active de ses citoyens et grâce à l’engagement de ses institutions, et en faisant appel à ses abondantes ressources spirituelles, s’engage pour transformer ces défis en occasions de croissance et de nouvelles possibilités.
J’en veux pour preuve, notamment, l’accueil de nombreux réfugiés qui débarquent sur ses côtes, l’action des premiers secours garantie par ses navires en Méditerranée, et l’engagement de foules de bénévoles, parmi lesquels se distinguent des associations et des organismes de l’Eglise et le réseau capillaire des paroisses. J’en veux pour preuve aussi le lourd engagement de l’Italie dans le domaine international en faveur de la paix, du maintien de la sécurité et de la coopération entre les Etats.
 Pour ce qui est du vaste et complexe phénomène migratoire, il est clair qu’un petit nombre de nations ne peuvent pas le prendre entièrement en charge, en assurant une intégration ordonnée des nouveaux arrivants dans son tissu social. C’est pourquoi il est indispensable et urgent que se développe une coopération internationale large et décisive.
Pari les questions qui interpellent le plus aujourd’hui qui a à cœur le bien commun, et en particulier les pouvoirs publics, les entrepreneurs et les syndicats de travailleurs, c’est celle du travail. J’ai eu l’occasion de la toucher, non pas de façon théorique mais par un contact direct avec les personnes, des travailleurs et des chômeurs, lors de mes visites en Italie, y compris la plus récente, à Gênes. Je renouvelle mon appel à générer et à accompagner des processus qui donnent lieu à de nouvelles possibilités de travail digne. Le malaise des jeunes, les poches de pauvreté, la difficulté que les jeunes rencontrent pour former une famille et mettre des enfants au monde trouvent un dénominateur commun dans l’insuffisance de l’offre de travail, parfois tellement précaire et tellement peu rétribué qu’il ne permet pas de faire de projets.
Il faut une alliance de synergies et d’initiatives pour que les ressources financières soient mises au service de cet objectif de grande ampleur et de grande valeur sociale, et qu’elles ne soient pas au contraire enlevées et dispersées dans des investissements surtout spéculatifs qui dénotent un manque de vision à long terme, une insuffisance de prise en considération du vrai rôle de qui fait l’entreprise, et, en dernière analyse, d’une faiblesse et d’un instinct de fuite devant les défis de notre époque.
Un travail stable ainsi qu’une politique effectivement engagée en faveur de la famille, lieu premier et principal où se forme la personne-en-relation, sont les conditions d’un développement durable authentique et d’une croissance harmonieuse de la société. Ce sont les deux piliers qui soutiennent la maison commune et qui la fortifient pour affronter l’avenir avec un esprit non pas résigné ni craintif, mais créatif et confiant. Les nouvelles générations ont le droit de pouvoir marcher vers des objectifs importants et à la portée de leur destin de façon à ce que, poussés par de nobles idéaux, ils trouvent la force et le courage d’accomplir à leur tous les sacrifices nécessaire pour atteindre le but, pour construire un avenir digne de l’homme, dans les relations, dans le travail, dans la famille et dans la société.
Dans ce dessein, on attend de tous ceux qui ont une responsabilité dans le domaine politique et administratif un travail patient et humble pour le bien commun, qui cherche à renforcer les liens entre les personnes et les institutions, afin que, grâce à ce tissage tenace et par ce commun engagement, se développe la vraie démocratie, et que l’on mette en route des solutions aux questions que, du fait de leur complexité,  personne ne peut se targuer de résoudre tout seul.
L’Eglise, en Italie, est une réalité vivante, fortement unie à l’âme du pays, à ce que ressent la population. Elle en vit les joies et les douleurs, et elle cherche, selon ses possibilités, à en alléger les souffrances, à renforcer le lien social, à aider chacun construire le bien commun. En cela aussi, l’Eglise s’inspire de l’enseignement de la constitution pastorale du concile Vatican II, Gaudium et spes, qui souhaite la collaboration entre communauté ecclésiale et communauté politique en tant qu’elles sont toutes les deux au service des mêmes personnes humaines. Un enseignement qui a été consacré, dans la révision du concordat, de 1984, dans le premier article de l’Accord, où l’on mentionne l’engagement de l’Etat et de l’Eglise « à une collaboration réciproque pour la promotion de l’homme et du bien du pays ».
Cet engagement, avec le rappel du principe de la distinction fixée par l’art. 7 de la Constitution, exprime et a promu en même temps une forme particulière de laïcité, ni hostile ni conflictuelle, mais amicale et collaborative, dans la rigoureuse distinction des compétences propres des institutions politiques d’un côté et religieuses de l’autre. Une laïcité que mon prédécesseur Benoît XVI a définie comme « positive ». Et l’on ne peut s’empêcher de constater, grâce à elle, l’excellence de l’état des relations de collaboration entre l’Eglise et l’Etat en Italie, au bénéfice des personnes et de toute la communauté nationale.
L’Italie a aussi le devoir et l’honneur d’avoir, en son cœur, le siège du gouvernement universel de l’Eglise catholique. Il est évident qu’en dépit des garanties offertes par le Traité de 1929, la mission du Successeur de Pierre ne serait pas facilitée sans la disponibilité et la collaboration cordiale et généreuse de l’Etat italien. On a pu en avoir une nouvelle démonstration au cours du récent Jubilé extraordinaire, qui a vu tant de fidèles venir à Rome, auprès des tombeaux des apôtres Pierre et Paul, dans un esprit de réconciliation et de miséricorde. En dépit de l’insécurité de notre époque, les célébrations jubilaires ont pu se dérouler de façon tranquille et avec un grand bénéfice spirituel. Le Saint-Siège est pleinement conscient et sincèrement reconnaissant du grand engagement assuré par l’Italie à ce sujet.
http://www.infocatho.fr/travail-famille-migrants-et-laicite-le-discours-du-pape-au-quirinal/
 
NIGÉRIA – LE PAPE EXIGE DES PRÊTRES UN ACTE D’OBÉISSANCE ÉCRIT SOUS PEINE DE SUSPENS A DIVINIS
Nous avons relaté la semaine dernière cette affaire du diocèse d’Haira dont une partie des fidèles et du clergé refuse l’évêque nommé par Rome, pour raison ethnique.
La réponse du pape est énergique.
Nous avons relaté la semaine dernière cette affaire du diocèse d’Haira dont une partie des fidèles et du clergé refuse l’évêque nommé par Rome, pour raison ethnique.
La réponse du pape est énergique.
Tout prêtre du diocèse d’Ahiara (Nigeria) doit écrire au pape François avant le 9 juillet 2017 pour déclarer son obéissance au pape et qu’il accepte l’évêque envoyé par celui-ci, sous peine d’être suspens a divinis (voir notre article sur la suspens a divinis) et de perdre son ministère. Le pape tape du poing sur la table en disant sa « douleur » pour le mal infligé au « Peuple de Dieu ».
C’est en effet par ce remède énergique que le pape entend guérir « la blessure infligée à la communion ecclésiale » et le « scandale » procuré au Peuple de Dieu par le refus d’accueillir l’évêque nommé en 2013, révèle le Vatican qui publie, en italien et en anglais, ce samedi 10 juin 2017, les paroles prononcées par le pape jeudi 8 juin.
Le pape François a en effet reçu en privé une délégation du diocèse d’Ahiara (Nigeria), le 8 juin 2017, au Vatican, à propos d’un conflit dit « ethnique » autour de la nomination de l’évêque diocésain : une situation « lamentable », indiquait un communiqué du Vatican.
La délégation était accompagnée de l’archevêque d’Abuja et administrateur apostolique d’Ahiara, le cardinal John Onaiyekan, de l’archevêque métropolite d’Owerri, Mgr Anthony Obinna, de l’archevêque de Jos et président de la Conférence épiscopale du Nigeria, Mgr Ignatius Kaigama, et de l’évêque d’Ahiara lui-même, Mgr Peter Ebere Okpaleke. Trois prêtres, une religieuse ainsi qu’un chef traditionnel, représentaient aussi le diocèse.
Le conflit a éclaté en 2013, du fait du refus de certains d’accepter la nomination de Mgr Okpaleke à la tête du diocèse, pour des raisons présentées comme ethniques. Après une « évaluation attentive », le pape François a souligné le « caractère inacceptable de la situation ».
En 2013, le cardinal Onaiyekan avait été nommé administrateur apostolique d’Ahiara en attendant de parvenir à une solution. Le pape vient de trancher.
Au cours de leur séjour à Rome, les membres de la délégation ont participé à la célébration de la messe matinale à Sainte-Marthe avec le pape François. Ils ont aussi rencontré le cardinal secrétaire d’Etat Pietro Parolin et le préfet de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples, le cardinal Fernando Filoni.
Voici notre traduction des paroles du pape François qui indique ce que doit contenir la lettre de « demande de pardon » : le pape diagnostique un « péché mortel » qu’il identifie comme une « appropriation de la vigne du Seigneur » et non pas un conflit ethnique.
http://www.infocatho.fr/nigeria-le-pape-exige-des-pretres-un-acte-dobeissance-ecrit-sous-peine-de-suspens-a-divinis/
Rencontrer le faible, source de vie et de guérison » : conférence de Jean Vanier à Dole

CHINE - A SHANGHAI, MALGRÉ L'ORDINATION DE QUATRE PRÊTRES, LA SITUATION DU DIOCÈSE, PRIVÉ DE SON ÉVÊQUE DEPUIS 2012, DEMEURE TOUJOURS AUSSI DIFFICILE
Eglises d'Asie, le 13 juin 2017 - Le 7 juin dernier, quatre prêtres catholiques ont été ordonnés pour le diocèse de Shanghai. Pour tout autre diocèse, l'ordination de nouveaux prêtres aurait constitué une bonne nouvelle, mais, à Shanghai, dans le contexte très particulier qui est celui de ce diocèse depuis près de cinq ans, si les catholiques locaux se réjouissent de ces ordinations, ils ressentent le fait que ces quatre prêtres n’ont pu être ordonnés par leur évêque, placé en résidence surveillée depuis juillet 2012. La cérémonie d’ordination a été présidée par l’évêque d’un diocèse voisin, Mgr Shen Bin, de Haimen, un diocèse situé au nord de Shanghai, dans la province du Jiangsu.
Cela faisait pourtant cinq ans que Shanghai n’avait pas connu d’ordinations sacerdotales. On se souvient que, le 7 juillet 2012, Mgr Ma Daqin était ordonné évêque auxiliaire de Shanghai. A l’époque, Rome et Pékin avaient, chacun de leur côté, donné leur assentiment à cette ordination et il était entendu, pour le Saint-Siège, que la nomination de Mgr Ma était une manière de parvenir, à terme, à ce qu’un seul et même évêque, à Shanghai, dirige les communautés dites « officielle » et « clandestine ». On se souvient aussi qu’à l’issue de la messe d’ordination, Mgr Ma avait pris la parole pour, devant des représentants stupéfaits du gouvernement, annoncer qu’il se consacrerait désormais entièrement à son ministère épiscopal et qu’il démissionnait par conséquent de ses fonctions au sein de l’Association patriotique, cette instance imposée par le régime communiste pour exercer de l’intérieur un contrôle sur l’Eglise. Le soir même, Mgr Ma était soustrait à l’attention de ses fidèles et rapidement placé en résidence surveillée dans une chambre du petit séminaire, situé au pied de la colline au sommet de laquelle se trouve la basilique mariale de Sheshan, à une heure du centre de Shanghai. Dans la foulée, le petit et le grand séminaires, tous deux situés à Sheshan, étaient fermés, et le noviciat des sœurs connaissait le même sort. Depuis, aucune ordination ou prise d’habit n’avait eu lieu, sinon en 2013 lorsque Mgr Shen Bin avait ordonné à la prêtrise un séminariste de Shanghai, mais la cérémonie avait eu lieu à la cathédrale du Bon Pasteur de Haimen, en-dehors du diocèse donc.
... pour lire la suite : http://eglasie.mepasie.org/asie-du-nord-est/chine/2017-06-13-a-shanghai-malgre-l2019ordination-de-quatre-pretres-la-situation-du-diocese-prive-de-son-eveque-depuis-2012-demeure-toujours-aussi-difficile
 
3- ŒCUMÉNISME
 
4- LITURGIE


5- SPIRITUALITÉ
 
« RENCONTRER LE FAIBLE, SOURCE DE VIE ET DE GUÉRISON »
Eglise Saint Jean – rue Jeann XXIII – Dole
Conférence organisée au profit du projet de L’Arche en pays comtois
http://www.infocatho.fr/rencontrer-le-faible-source-de-vie-et-de-guerison-conference-de-jean-vanier-a-dole/
 
ANCRÉS DANS L'ESPÉRANCE À LA SUITE DE SAINT PAUL
Rédigé par un moine de Triors le 13 juin 2017 dans Religion
À l’approche de la Pentecôte, le Pape François a profité de l’audience générale du 31 mai pour méditer sur les liens unissant l’Esprit Saint et l’espérance. Partant d’un passage où saint Paul, (Rom. chap. 5), fait remarquer que la vraie paix alimente la vraie joie, il note que cette joie n’est pas seulement la joie des biens éternels, mais aussi la joie des aspérités du temps, car un trésor de joie en nous transfigure nos épreuves. Cette joie est source d’espérance. Celle-ci ne trahit pas car elle provient directement de la charité que Dieu a pour nous et qui a été versée dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné. Oui, la charité de Dieu qui est l’Esprit Saint se verse dans nos cœurs comme un parfum vivant, exquis, liquide et qui enveloppe toute notre âme. Dans l’Épître aux Hébreux, l’espérance apparaît comme une ancre qui donne à la barque toute sa sécurité. Ailleurs l’espérance est comparée à une voile qui permet à l’Esprit Saint de souffler pour guider jusqu’au port de l’éternité la petite barque de notre âme et le vaisseau amiral de l’Église, selon la vision de Don Bosco. Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espérance et l’Esprit Saint est précisément celui qui donne la vie.
Sauvés en espérance
Saint Paul montre ainsi que l’espérance devient invincible pour tous ceux qui, mettant leur confiance dans l’unique Rédempteur, se savent déjà « sauvés en espérance ». Le même saint Paul attribue à l’Esprit Saint cette faculté de surabonder en espérance, c’est-à-dire de ne jamais se décourager ni à plus forte raison désespérer, mais au contraire d’espérer comme Abraham et comme Marie « contre toute espérance ». Mais il faut aller encore plus loin. Non seulement l’Esprit Saint nous permet d’espérer contre toute espérance, mais il fait de nous des semeurs d’espérance et de miséricorde. L’un de ses rôles principaux est de consoler et donc aussi de rendre les consolés consolateurs et d’en faire par là même des semeurs d’espérance. Et l’on retrouve toujours ici les deux voies qui sont offertes à tout chrétien : celle du bon zèle ou celle du mauvais zèle. Le chrétien peut répandre l’huile de l’espérance toujours unie à la charité ou bien le vinaigre de l’amertume qui sème la zizanie et répand le poison de la diffamation. Et s’appuyant sur le bienheureux cardinal Newman, le Pape montre que si de par nous-mêmes nous ne sommes capables que de pécher et d’offenser Dieu et le prochain, avec le Saint Esprit et comme lui nous pouvons être avocats, consolateurs, assistants et porteurs d’espérance et de miséricorde en devenant des réconforts pour notre prochain, grâce à notre charité.
http://www.hommenouveau.fr/2123/religion/ancres-dans-l-esperance-a-la-suite-de-saint-paul.htm
 
ENQUÊTE SUR LE CHRIST
Rédigé par Philippe Roy-Lysencourt le 13 juin 2017
Robert Hutchinson est un écrivain et essayiste américain. Il a écrit plusieurs ouvrages sur la Bible et fait des recherches approfondies sur le sujet, mais il n’est pas, à proprement parler, un expert. Il se qualifie lui-même de « profane semi-qualifié ». Fasciné par « la Personne et les aventures de Jésus de Nazareth », il a tout de même fait de bonnes études universitaires et vécu en Israël dont il maîtrise la langue.
Son Enquête sur le Jésus historique est un travail de vulgarisation et c’est ainsi qu’il faut l’aborder pour porter un jugement. Il s’agit d’une synthèse de type journalistique faisant le point sur des questions disputées qui sont l’objet des onze chapitres de l’ouvrage : 1. Les Évangiles ­contiennent-ils des déclarations de témoins oculaires ? 2. Menteur, fou… ou figure de légende ? 3. Les Évangiles sont-ils des faux ? 4. Les archéologues ont-ils découvert la maison de Jésus ? 5. L’Église a-t-elle inventé l’idée d’un Messie souffrant ? 6. Dans quelle mesure Jésus était-il casher ? 7. Jésus avait-il un message secret ? 8. Jésus était-il un révolutionnaire zélote ? 9. Jésus a-t-il planifié sa propre mise à mort ? 10. Avons-nous des preuves de la résurrection ? 11. Jésus, Dieu et homme.
Pour chacun de ces aspects, Robert Hutchinson présente objectivement les idées et les hypothèses des détracteurs de Jésus et du Nouveau Testament avant de les réfuter à la lumière des recherches scientifiques récentes. Il montre que les dernières découvertes prouvent que les Évangiles disent vrai et que les données historiques sur les individus, les évènements, les coutumes et les lieux mentionnés dans la Bible sont exactes.
Soulignons, car c’est appréciable, que l’auteur prend soin d’expliquer à ses lecteurs les méthodes de travail des chercheurs, ainsi que les techniques au moyen desquelles ils sont arrivés à leurs conclusions.
Chacun des chapitres se termine par une liste d’ouvrages permettant d’approfondir les sujets abordés et le livre comporte une bibliographie sélective, des illustrations, ainsi qu’un index.
Malgré ses qualités et son importance, il faut noter que le livre est très américano-centré. Et puis, malheureusement, il n’est pas exempt d’inexactitudes et d’erreurs théologiques. En outre, si la traduction est de bonne qualité, l’ouvrage est tout de même émaillé de plusieurs coquilles. Malgré ces réserves, ce livre présente un aperçu important et accessible à tous des travaux récents sur la vie de Jésus et le Nouveau Testament.   
Robert J. Hutchinson, Enquête sur le Jésus historique, traduit de l’anglais par Robert Kremer, Salvator, 368 p., 22 €.
http://www.hommenouveau.fr/2115/lecture/enquete-sur-le-christ.htm
 
HOMÉLIE DE LA MESSE À LISBONNE LE 11 JUIN 2017
Ex 34, 4b-6.8-9 ; cantique Dn 3, 52, 53, 54, 55, 56 ; 2 Co 13, 11-13 ; Jean 3, 16-18
Dieu a tellement aimé le monde, qu’il a donné le Fils unique, afin que chacun qui croit en lui ne soit pas perdu mais qu’il ait la vie éternelle.
En effet, Dieu n’a pas envoyé le Fils dans le monde pour qu’il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui.
Celui qui croit en lui n’est pas jugé ; mais celui qui ne croit pas a déjà été jugé, parce qu’il n’a pas cru dans le nom du Fils unique de Dieu.
Nous sommes faits pour la communion
Dans les débuts de l’Eglise, les Actes des Apôtres parlent d’un baptême qui fut donné au nom de Jésus[1]. C’est-à-dire une adhésion de notre intelligence au message de l’Evangile du Christ, mais aussi la volonté que notre vie soit comme celle du Christ.
Mais l’Eglise a vite mis en œuvre ce que Jésus avait demandé : « baptisez au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit [2]. » La vie chrétienne n’est pas seulement une recherche pour ma propre vie. A l’image du Dieu Trinité, la vie chrétienne est un élargissement de l’amour.
Parmi les diverses analogies du mystère de « Dieu Trinité », le pape Benoît XVI  citait celle de la famille[3] : la famille « appelée à être une communauté d’amour et de vie, dans laquelle les diversités doivent concourir à former une ‘parabole de communion’ ». Notre vie est faite pour la communion et pour que l’amour circule. La réalité de Dieu est comme celle d’une famille (d’ailleurs, elle en devient un idéal que nous pouvons avoir du mal à atteindre) : il y a le Père, il y a le Fils, il y a l’Esprit : ils sont inséparables[4] et pourtant chacun est lui-même ! On dira : tout cela, Père, Fils et Esprit, c’est Dieu. Comme on dirait : tous ceux-là, c’est la famille Dupont !
Et tout ce qui constitue cette famille qu’est Dieu déborde de Dieu et se communique à nous par l’Esprit d’amour : cette famille divine nous transmet son amour. Qu’en ferons-nous ?
Etre baptisés et faire le signe de la Croix, au nom du Père et du fils et du Saint-Esprit, c’est manifester combien nous voulons que le mystère de la Trinité ait une incidence sur notre vie et sur notre comportement. Je reconnais là ce qu’a pu prêcher Saint Antoine, patron de Lisbonne, plus connu comme saint Antoine de Padoue : « Que les paroles se taisent, et que les actes parlent. »[5]
Agissant au nom de Dieu Trinité, le chrétien dit que la vie est faite de relations vraies pour la communion, puisque Dieu se montre relations et communion entre le Père et le Fils par l’Esprit, comme une famille qui essaie de s’aimer infiniment et de se tenir solidaire. Et puisque Dieu est relations, il ne reste pas distant : il choisit d’aimer et de se tenir solidaire de l’humanité que nous sommes. L’Evangile l’affirme majestueusement et pourtant simplement : Dieu a envoyé son Fils non pas pour condamner le monde, mais pour que le monde soit sauvé par Lui. L’envoi du Fils est un geste de l’amour de Dieu ; Dieu qui nous invite à l’aimer et à aimer notre monde : l’écouter, l’accompagner, et faire preuve d’empathie. Au contraire, quand nous laissons prise à la division, c’est la confiance et l’amour qui s’effondrent : nous devenons moins chrétiens, en somme.
Ce mystère de la Trinité me donne à réfléchir quand je vois la façon dont nous, catholiques pouvons nous positionner dans les confrontations politiques en France. Au cœur de la foi au Christ ressuscité, je pense par exemple à la défense de la vie. Il est surprenant que des catholiques en arrivent à s’opposer en partageant ce même désir ! Certains focalisent la défense de la vie de sa conception à sa fin ici-bas. D’autres focalisent la défense de la vie des personnes persécutées qui cherchent refuge en nos pays d’Europe. Comme si l’un des deux engagements moraux était facultatif dans la vie chrétienne. Défendre la vie, est-ce donc faire deux groupes ?  N’est-ce pas vouloir la communion d’amour et le dialogue, que nous inspire la Trinité ? N’est-ce pas nous soutenir mutuellement là où nous avons à progresser ?
Le mystère de la Trinité empêche de se satisfaire des clans au sein des croyants : il nous fait prendre soin les uns des autres. Et il porte aussi notre attention vers ceux qui pensent autrement, vers ceux qui arrivent, nouveaux…
Le mystère de la trinité nous fait désirer la communion en Dieu à la fin des temps, mais nous fait déjà l’anticiper ici par la fraternité, au-delà de nos pauvres différences !
[1] Ac 10, 48 ; 19, 5
[2] Mt 28, 19
[3] Méditation avant la prière de l’Angelus du 11 juin 2006
[4] D’après Tertullien
[5] Dans une homélie de saint Antoine de Padoue sur l’Esprit Saint.
https://www.lejourduseigneur.com/homelie/homelie-de-messe-a-lisbonne-11-juin-2017/?utm_source=hs_email&utm_medium=email&utm_content=52987124&_hsenc=p2ANqtz-8ZZpFutW5_-LGSelkf0Uo_tXByzaiygLOl32EEGxpqUbu0DBlx6_r4k9PP0JpzQinIu4xOiVd3XIW6nzzhHXTyCHZxoA&_hsmi=52987124
 
UN DVD POUR DÉCOUVRIR JOSEPH
Rédigé par Marie Lacroix le 12 juin 2017
Des douze fils de Jacob, Joseph était sans doute le préféré. Son père lui avait fait tisser une belle tunique de couleurs vives. Fier de son vêtement, Joseph s’était empressé de la montrer à ses frères, partis paître les troupeaux familiaux. Mais ceux-ci, jaloux de leur cadet, fomentaient de noirs desseins à son sujet. Ruben, l’aîné, ayant dissuadé ses frères de faire couler le sang de Joseph, ils s’emparèrent du préféré de leur père et le jetèrent dans une citerne. Puis l’ayant vendu à des marchands, ils allèrent dire à leur père que leur frère était tombé sous les coups d’une bête féroce. Comment le vieux Jacob survivra-t-il à ce malheur ? Et quel sera le destin de Joseph, lui qui avait rêvé dans un songe inspiré que les gerbes de ses frères s’inclinaient devant la sienne ?
Ce dessin animé raconte très fidèlement ce célèbre épisode de la Bible. Avec ce film servi par des dessins agréables, de bonne qualité et bien expressifs, on passe un très bon moment en famille, autant pour les grands que pour les petits. Car si l’histoire en elle-même est passionnante, le traitement de l’image mais aussi du son est vraiment très bon : la musique est réellement digne d’un grand film.
En outre la moralité de l’histoire de Joseph passe les âges et demeure autant que la Providence divine qu’elle exprime parfaitement, montrant tout le soin que Dieu prend de ses amis. Une belle leçon de courage et de confiance en Dieu. À voir à partir de 6 ans.
http://www.hommenouveau.fr/2075/lecture/un-dvd-pour-decouvrir-joseph.htm
 
3 CHOSES QUE LES COUPLES DOIVENT APPRENDRE DE LA GENÈSE
12 JUIN 2017
Nombreux sont les mariages à la dérive, et les chrétiens n’échappent pas à cette difficile réalité. De plus en plus de couples font le choix du divorce, ou supportent la vie à deux par obligation.
Difficile dans ces moments là de se souvenir que le mariage est une bénédiction de Dieu pour les hommes et les femmes. De nombreux enseignements peuvent être extraits de la Bible au sujet du couple et de la vie de famille. La Genèse elle-même peut être riche de conseils. Alors quels enseignements pouvons-nous tirer aujourd’hui, de la vie de 3 couples bibliques de la Genèse ?
1. Adam nous enseigne l’espoir
Adam donna à sa femme le nom d’Eve : car elle a été la mère de tous les vivants.
Genèse 3:20
Quand Adam choisit un nom pour Eve, le fruit a déjà été mangé et l’homme est déjà déchu. Pourtant, le nom qu’Adam choisit pour Eve est un nom plein d’espoir. Elle deviendrait la mère de tous ceux qui vivent.
Nous commettons tous des erreurs. Certains retiennent, rappellent, enfoncent, ne pardonnent pas. Mais « l’amour couvre une multitude de fautes » (1 Pierre 4:8).
Voyez votre conjoint comme Dieu le voit, parlez de lui ou d’elle avec des paroles de bénédiction, et croyez en un avenir glorieux en Jésus, pour vous 2 et pour votre famille.
2. Noé emmena sa famille avec lui
Et Noé entra dans l’arche avec ses fils, sa femme et les femmes de ses fils, pour échapper aux eaux du déluge.
Genèse 7:7
La vie moderne est pleine d’activités, d’engagements, parfois au péril même du couple ou de la famille. Notre société nous pousse vers l’individualisme, et la famille n’est pas à l’abri de ce phénomène.
Comme du temps de Noé, nous vivons des jours sombres. Comme lui, ne laissez pas vos proches en arrière. C’est plus difficile, plus coûteux, plus long, plus fatigant, mais c’est le plan de Dieu pour vos vies. Faites le voyage tous ensemble.
Si quelqu’un n’a pas soin des siens, et principalement de ceux de sa famille, il a renié la foi, et il est pire qu’un infidèle.
1 Timothée 5:8
3. L’histoire d’Abraham révèle que Dieu lui-même se soucie de votre mariage
Mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n’en mangerez point et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez.
Genèse 20:3
Abraham aurait dû savoir qu’en mentant à Abimélec, il lui offrait sa propre épouse. Mais Dieu n’a pas permis cela. Malgré l’erreur d’Abraham, il s’est révélé en songe à Abimélec pour stopper l’engrenage.
Tout comme Dieu a été prêt à lutter contre Abimélec pour préserver le mariage d’Abraham et Sarah, il est à vos côtés pour préserver le vôtre.
https://www.infochretienne.com/3-choses-couples-doivent-apprendre-de-genese/?mc_cid=a1c7c0dcc2&mc_eid=deeba98d31
 
6- ÉTHIQUE
 
POLÉMIQUE APRÈS UNE VIDÉO YOUTUBE EXPLIQUANT L'HOMOSEXUALITÉ "SCIENTIFIQUEMENT"
Des spécialistes critiquent l'argument de Max Bird, un youtubeur qui a partagé sur sa chaîne une théorie douteuse sur l'homosexualité.
Au départ, l'intention était louable. Maxime Déchelle, alias Max Bird sur YouTube, ne voulait que lutter contre les clichés sur l'homosexualité, expliquant que ce n'était ni contre-nature, ni une "déviance moderne". Et que non, un enfant élevé par deux parents du même sexe ne deviendrait pas nécessairement gay plus tard. Manque de pot, l'un de ses arguments, destiné à prouver que l'homosexualité n'était pas un choix, est pour le moins limite... 
L'homosexualité "expliquée" par la science
Ce dernier se base sur les travaux d'un biologiste, nommé Jacques Balthazart, un homme dont Max Bird dit dévorer les bouquins. "Il explique que la majorité des animaux mâles, au stade embryonnaire périnatal, donc juste avant de naître, connaissent un pic de testostérone à un moment bien précis. Il va déclencher le développement d'un noyau dans le cerveau, décrit le youtubeur. Les femelles n'ont pas ce pic, leur noyau ne se développe donc pas. Les mâles, avec leur grand noyau, seront attirés chimiquement par les hormones femelles, et inversement. Mais chez certains mâles, le noyau reste petit. A l'âge adulte, ils seront attirés vers les hommes." 
Concernant les femelles, leur homosexualité pourrait s'expliquer par "un surplus de testostérone embryonnaire". Une théorie bien pratique, qui permettrait de créer par exemple "des souris homosexuelles, et des souris hétérosexuelles". Et, miracle... cela marcherait aussi avec les humains. A en croire les commentaires sous la vidéo, cette théorie aurait éveillé la curiosité de certains internautes: 
Pour les experts, "aucun facteur biologique prénatal ou inné"
"Max Bird prétend que ce qui les différencie est la taille d'un petit noyau situé dans l'hypothalamus, et que celle-ci est déterminée avant la naissance par le niveau de testostérone, poursuit Odile Fillod. Or, chez les femmes, il n'existe aucune étude indiquant un lien entre ce noyau et l'orientation sexuelle. Quant aux hommes, les données disponibles sont très fragiles, en partie contradictoires, et déjà incompatibles avec l'idée que tout dépend de la taille de ce noyau. Bill Bynes, l'un des scientifiques cités par Max, juge tout aussi probable que la différence moyenne qu'il a observée se développe sous l'influence du vécu." 
Selon la spécialiste, personne n'aurait pour l'instant trouvé de "cause" à l'homosexualité. Le fait d'aimer tel ou telle ne dépendrait "d'aucun facteur biologique prénatal ou inné". Comme elle le rappelle, tout être humain naît ainsi "équipé d'une disposition naturelle à être attiré par des personnes des deux sexes."  
http://lexpansion.lexpress.fr/high-tech/polemique-apres-une-video-youtube-expliquant-l-homosexualite-scientifiquement_1916892.html?PMSRC_CAMPAIGN=20170613110102_24_nl_nl_lexpansion_high_tech_593fa9964c964ddc6f8b4567&xtor=EPR-3125-[20170613110102_24_nl_nl_lexpansion_high_tech_593fa9964c964ddc6f8b4567_0020NK]-20170613-[_004KKGE]--20170613090300#PMID=ZHMudGFuZ3VheUBiZWxsLm5ldA==
 
COLOMBIE: UN MARIAGE ENTRE TROIS HOMMES OFFICIELLEMENT RECONNU
FAMILLE «Nous sommes une famille, une famille polyamoureuse», a déclaré l’un des concubins…
C’est une première dans le pays. La Colombie, où le mariage homosexuel est autorisé depuis 2016, a officiellement reconnu début juin l’union entre trois personnes.
« Nous voulions officialiser notre foyer, notre famille. Il n’y avait rien de solide légalement qui nous reconnaissait en tant que famille », a déclaré Victor Hugo Prada, un des membres de cette union, dans une vidéo diffusée lundi. « Nous sommes une famille, une famille polyamoureuse », s’est-il réjoui. Cet acteur et ses deux conjoints sont entrés le 3 juin sous le régime patrimonial connu légalement en Colombie sous le nom de « trieja ».
« C’est une reconnaissance que d’autres types de familles existent »
Bien que ce type d’union soit fréquent, c’est la première fois « qu’il est légalisé », a expliqué à German Rincon Perfetti, avocat de l’association LGBTI (lesbiennes, gays, bisexuels, trans et intersexuels). « C’est une reconnaissance que d’autres types de familles existent », a-t-il estimé.
>> A lire aussi : Au Mexique, le président veut généraliser le mariage homosexuel à tout le pays
Selon German Rincon, accéder à ce régime patrimonial a des implications « cent pour cent légales » pour les trois hommes, qui en cas de séparation ou de décès auraient à procéder à une séparation de biens ou auraient accès à une pension.
En Colombie, les couples homosexuels ont le droit d’adopter des mineurs, qu’ils soient ou non les enfants biologiques de l’un des membres du couple.
http://www.20minutes.fr/monde/2085531-20170613-colombie-mariage-entre-trois-hommes-officiellement-reconnu
Législatives : pourquoi les perdants agitent le spectre du "parti unique" ?
Après la probable écrasante victoire du parti d'Emmanuel Macron aux législatives, doit-on craindre l'avènement d'un parti sans opposition réelle ?
Le terme a fleuri dès dimanche 11 juin au soir. Comme un réflexe pavlovien, le "vieux monde" a retrouvé un élément de langage qui marque les esprits au soir de la défaite au premier tour des élections législatives. Après la possible victoire écrasante d'Emmanuel Macron, c'est le danger d'un possible "parti unique" à l'Assemblée nationale qui se préciserait. Un parti qui écraserait tous les autres. Forcément, disent-ils, ce n'est pas bon pour la "Démocratie", avec un grand D.
L'ampleur du séisme déstabilise. Avec plus de 400 députés, En Marche ! est en passe d'établir une majorité écrasante. Le Parti socialiste disparaît. Les Républicains pourraient perdre plus de la moitié de leurs sièges. La France insoumise ne parvient pas à s'imposer. Et le Front national comprend ce que veut dire l'expression "bérézina".
"Un parti, une pensée, un programme unique"
"J'appelle à un sursaut citoyen pour ce deuxième tour parce que là, nous avons un risque d'un parti très hégémonique, un parti unique, une pensée unique, un programme unique", déclare Valérie Pécresse, présidente LR de la région Ile-de-France alors que son parti n'aurait qu'entre 80 et 115 sièges. 
http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/legislatives-2017/20170612.OBS0594/legislatives-pourquoi-les-perdants-agitent-le-spectre-du-parti-unique.html#xtor=EPR-1-[ObsPolitique]-20170613

JACQUES TESTART : RÉSISTER AU TRANSHUMANISME "PARCE QUE L'HUMAIN VAUT MIEUX QUE CE QU'IL EN PARAIT TROP SOUVENT" (1/3)
http://genethique.org/fr/jacques-testart-resister-au-transhumanisme-parce-que-lhumain-vaut-mieux-que-ce-quil-en-parait-trop#.WT7ERoWcGwk
 
JACQUES TESTART : RÉSISTER AU TRANSHUMANISME, POURQUOI ? COMMENT ? (2/3)
http://genethique.org/fr/jacques-testart-resister-au-transhumanisme-pourquoi-comment-23-67665.html#.WT7Ec4WcGwk
Jacques Testart : Résister au transhumanisme, vers une humanité responsable ? (3/3)
http://genethique.org/fr/jacques-testart-resister-au-transhumanisme-vers-une-humanite-responsable-33-67666.html#.WT7EmYWcGwk
Les Jihadistes à l'assaut de l'Europe ?
par Giulio Meotti

HOMOSEXUELS EN RUSSIE ET EN TCHÉTCHÉNIE : DERRIÈRE L’INDIGNATION OCCIDENTALE, UNE VÉRITÉ BIEN PLUS COMPLEXE
♦ La visite récente de Vladimir Poutine à Versailles a été l’occasion du traditionnel carrousel médiatique sur les droits de l’homme. Angle d’attaque cette fois-ci : la situation des homosexuels en Russie et des militants des droits LGBT. Avec, en illustration pour horrifier le chaland, la mention de camps de concentration pour homosexuels en Tchétchénie.
Un correspondant de Polémia s’est chargé du travail minimal d’enquête que tout journaliste responsable aurait dû faire. Jolie anatomie d’un mensonge et point de situation sur la question.
Polémia
La question est posée, depuis plusieurs semaines, de façon récurrente, dans les médias dominants aux responsables politiques de droite d’un prétendu « génocide des homosexuels en Tchétchénie ».
Cette campagne est allée jusqu’à une motion au Parlement européen et à un sujet dans les discussions entre le président Macron et le président Poutine à Versailles.
Il convient de rappeler quelques faits sur la situation des homosexuels en Russie et en Tchétchénie en particulier, pour remettre cette question dans son contexte historique et régional.
1° La situation des homosexuels en Russie
Les rapports sexuels consentis entre personnes de sexe masculin ont été sortis du droit pénal russe en 1993 (1). En effet, l’homosexualité masculine était réprimée dans le Code pénal soviétique depuis 1934 par l’article 154a, puis 121 du Code pénal (5 ans de prison, 8 ans de prison en cas de viol ou de relations sexuelles de ce type avec un mineur).
Ce alors qu’entre 1917 et 1933 la Russie bolchévique avait, au contraire, la politique la plus tolérante d’Europe en la matière. Par exemple : le fondateur de la World League for Sexual Reform, le professeur Magnus Hirschfeld, visite l’URSS à l’invitation du gouvernement soviétique en 1926 (2). Son organisation avait une filiale officiellement enregistrée en URSS et brandissait ce pays comme un exemple de tolérance sexuelle.
D’ailleurs, Staline prend cette mesure autant par retour à l’ordre moral (c’est dans la même période que l’avortement sera interdit en URSS) que du fait de rapports nombreux de la Guépéou (la police politique communiste) qui dénonce les clubs homosexuels comme des nids d’espions et lieux de rencontre d’une coterie qui infiltre l’Etat, le parti et l’armée et y répand des idées antisoviétiques. C’est pour cela que la législation soviétique ne vise que l’homosexualité masculine (3).
L’arrêté du ministère de la Santé russe n° 170 du 27 mai 1997 a mis fin à la classification de l’homosexualité comme maladie psychiatrique.
La diffusion gratuite de manuels d’éducation sexuelle présentant l’homosexualité de façon positive par des ONG scandinaves dans des écoles de la région d’Arkhangelsk a soulevé, en 2011, une vague de protestations, relayée par l’évêque orthodoxe d’Arkhangelsk. Ceci a entraîné le vote au Parlement régional d’une loi sur la protection des mineurs contenant, entre autres, l’interdiction, sous peine d’une amende de 15 à 100 euros, de la propagande homosexuelle en direction des mineurs ; cette région est suivie par 9 autres régions (dont Saint-Pétersbourg).
En parallèle, l’assemblée législative régionale de Novossibirsk a soumis, le 28 mars 2012, un projet de loi (en Russie les parlements régionaux peuvent proposer des lois à la Douma) similaire au niveau fédéral.
Le rapporteur du projet de loi est la présidente de la Commission de la famille, de la maternité et de l’enfance de la Douma, la députée socialiste Elena Mizoulina (aujourd’hui sous sanction de l’UE). Cette loi contient plusieurs volets :
–     interdiction des programmes TV et radio traitant positivement des sexualités non traditionnelles à une heure de grande écoute et impose un marquage interdit aux moins de 18 ans, interdiction de projection des films traitant de la même façon de l’homosexualité aux moins de 18 ans, idem pour les contenus Internet ;
–     interdiction faite aux établissements recevant des mineurs (clubs, orphelinats, écoles…) de diffuser des contenus présentant les sexualités non traditionnelles de façon positive ;
–     interdiction de diffuser ce même type de contenu autour des établissements recevant des mineurs.
La loi prévoit des amendes de 100 à 150 euros pour les personnes physiques, de 1200 à 1500 euros pour les fonctionnaires dans l’exercice de leurs fonctions et de 25000 à 28000 euros pour les personnes morales ou une fermeture administrative de l’établissement pouvant aller jusqu’à 90 jours. Les amendes sont multipliées par 10 si l’infraction a été commise par l’utilisation d’un média. Pour les étrangers commettant cette infraction, il est prévu, en plus, une peine d’arrestation administrative jusqu’à 15 jours et l’expulsion du territoire russe.
La dernière rédaction de la loi a resserré son champ uniquement aux informations et contenus « destinés à la formation, chez les mineurs, de relations sexuelles non traditionnelles », ce qui exclut, comme l’a dit Mme Mizoulina, l’information strictement scientifique, l’apparence des personnes, les démonstrations publiques d’affection, si elles ne sont pas accompagnées d’un discours militant, les articles et sujets de journaux TV s’ils ne sont pas accompagnés de discours militants (4).
Cette loi a été votée définitivement le 11 juin 2013 par l’unanimité des députés (y compris socialistes et communistes), sauf une abstention. Elle a été signée par le président Poutine le 29 juin 2013.
Une autre loi, le 2 juillet 2013, est venue interdire l’adoption de citoyens russes par des couples homosexuels, ou par des célibataires, ressortissants de pays où le mariage des homosexuels est autorisé.
https://www.polemia.com/homosexuels-en-russie-et-en-tchetchenie-derriere-lindignation-occidentale-une-verite-bien-plus-complexe/?utm_source=La+Lettre+de+Pol%C3%A9mia&utm_campaign=03bf8e8656-lettre_de_polemia&utm_medium=email&utm_term=0_e536e3990e-03bf8e8656-63892613

GPA : EN THAÏLANDE, DE LA SOUS-TRAITANCE À LA MALTRAITANCE
Face au désir d’enfant, la solution technique est tentante. Prélèvements d’ovules, FIV, surveillance médicale renforcée : on ne sous-traîte la grossesse qu’à grand renfort de seringues. Et cette hyper technicisation de la grossesse créé plus de drames qu’elle n’en résout. Reportage en Thaïlande, où nous avons rencontré Pattaramon, triste victime d’un imbroglio éthique qui n’aurait jamais dû être possible.
« Pattaramon
 n’est pas une vache ! »
La grand-mère de Pattaramon se redresse d’un coup sec : « Pattaramon n’est pas une vache ! » Sa colère est un cri :
« L’un des deux bébés était handicapé. Alors ils ont demandé à Pattaramon de l’avorter, après sept mois de grossesse ! » Par son « non » catégorique, la famille Chanbua s’est opposée à
la fois à l’agence de fertilité et aux parents « d’intention », un couple australien infertile. Pattaramon a 24 ans, elle est thaïlandaise. Un petit garçon de 2 ans tente de lui grimper sur les épaules. De l’énergie, il en a. Gammy est bien plus blanc que la femme qui l’a porté. Ses yeux sont tirés : il est atteint de trisomie 21.
Pattaramon vit à Chonburi, capitale d’une province située à 100 km au sud-est de Bangkok, dans une imposante bâtisse de deux étages. L’entrée de la maison est cachée par un petit commerce tenu par la grand-mère de Pattaramon : un véritable capharnaüm. Des bataillons de personnages mythiques et de nains de jardin thaïlandais sont alignés : des Bouddhas et des Vishnus, des serpents appelés Nagas. Pour entrer 
dans la maison, il faut traverser la boutique. Paumes contre paumes, Pattaramon se courbe et me salue. Gammy l’imite : « Sawadee ! »
C’est au septième mois de sa grossesse que Pattaramon comprend qu’il y a un problème. Elle voit débarquer un homme, Antonio, qu’elle n’avait jamais vu auparavant. La quarantaine, blanc de peau, probablement américain, elle découvre qu’il est l’un des patrons de l’agence de fertilité qui l’a embauchée. Il lui annonce que l’un des enfants qu’elle porte est trisomique et qu’elle doit l’avorter.
« Les médecins voulaient injecter un produit dans le ventre de Pattaramon pour tuer Gammy », s’offusque Pichaya, la grand-mère. Pour interrompre le développement de l’un des fœtus malades, on aurait pratiqué une Interruption Sélective de Grossesse : une injection létale in utero. La mère aurait alors poursuivi sa grossesse et accouché d’un bébé vivant et d’un bébé mort. Pichaya ne décolère pas : « L’agence et les médecins nous ont dit la vérité le plus tard possible. Pipah, la jumelle de Gammy, aurait pu mourir si Pattaramon avait avorté de Gammy plus tôt. Dès le début, ils savaient que Gammy était malade. » Pattaramon écoute sa grand-mère. Elle ne réagit pas. « Cet enfant, c’était le mien. Il avait sept mois. J’ai eu pitié. »
http://revuelimite.fr/gpa-en-thailande-de-la-sous-traitance-a-la-maltraitance
 
DES GARDE-FOUS DANS L’APPLICATION DE LA LOI CLAEYS-LEONETTI
Le groupe de travail « Sédations »[1] créé par la Société française de soins palliatifs (SFAP) en janvier dernier (cf. Faire dormir un patient n’est pas la solution aux situations d’abandon et de détresses en fin de vie) a mis en ligne fin mai quatre « fiches-repères » visant à préciser les termes de la loi Claeys-Leonetti du 2 février 2016 « sujets à interprétations ». Avec ces éclaircissements, la SFAP « espère contrecarrer l’interprétation extensive de la loi du 2 février 2016 », cette loi qui a instauré « la sédation profonde et continue jusqu’au décès » (cf. Les députés et les sénateurs adoptent définitivement la loi fin de vie et font entrer dans le droit « la logique euthanasique » ; [Entretien E.Hirsch] La « mort par sédation » ou le reniement de nos « devoirs d’humanité »).
Un premier document traite de la notion de « pronostic vital engagé à court terme », situation dans laquelle une sédation profonde et continue du patient peut être envisagée. La SFAP précise qu’il « correspond à une espérance de vie de quelques heures à quelques jours », la limite maximale étant de deux semaines. Pour « déterminer si le patient est entré dans un pronostic à court terme », les soignants peuvent recourir à plusieurs critères, notamment « la chute rapide de l’état de santé du patient, passant d’une espérance de survie de 20 à 7 jours, et ce moins de trois jours après son admission ». Ce pronostic doit être établi à l’issue d’une procédure collégiale permettant « un éclairage pluri-professionnel ». Si le pronostic vital du patient n’est pas engagé à court terme, « il n’est pas possible d’engager cette sédation [profonde et continue] au risque de créer une agonie prolongée de plusieurs semaines ». En revanche « si le décès n’est pas imminent mais qu’une souffrance réfractaire est détectée, ‘une sédation réversible de profondeur proportionnée au besoin de soulagement peut être discutée’ et proposée au patient ».
Concernant le caractère « réfractaire » de la souffrance, la SFAP précise dans un second document qu’il s’agit d’une situation où « tous les moyens thérapeutiques et d’accompagnement disponibles et adaptés ont été proposés et/ou mis en œuvre sans obtenir le soulagement escompté par le patient, ou qu’ils entraînent des effets indésirables inacceptables ou que leurs effets thérapeutiques ne sont pas susceptibles d’agir dans un délai acceptable ». Cette souffrance peut « mêler tout à la fois ‘des aspects physiques, psychologiques, sociaux, familiaux, existentiels et spirituels’ ». Le patient est seul juge du caractère « insupportable » de sa douleur, mais c’est « l’équipe médicale, dans le cadre d’une procédure collégiale [qui] peut déterminer si cette souffrance est réfractaire ». Pour cela les soignants ne doivent pas agir « dans la précipitation », et  sont invités à faire appel à une équipe référente formée en soins palliatifs.
La SFAP demande par ailleurs que l’administration du midazolam, « agent sédatif de première intention », fasse l’objet d’une « surveillance adaptée et de réajustements fréquent ». Elle présente enfin une typologie des pratiques sédatives à visée palliative en fin de vie, en rappelant que « le recours à une sédation à visée palliative n’a qu’un seul objectif : soulager les souffrances réfractaires ». La SFAP écarte ainsi toute « volonté de raccourcir la vie que ce soit dans une visée compassionnelle ou à la demande du patient ».
[1] Coordonné par le docteur Frédéric Guirimand, responsable du pôle de recherche à la maison Jeanne Garnier
http://www.infocatho.fr/des-garde-fous-dans-lapplication-de-la-loi-claeys-leonetti/
http://genethique.org/fr/la-sfap-pose-des-garde-fous-dans-lapplication-de-la-loi-claeys-leonetti-67705.html#.WT5cLOvyjIU
 
7- LAICITÉ
 
NON AUX MEETINGS DANS LES MOSQUÉES!
A Montreuil, on a marché sur la laïcité
Le samedi 25 février dernier, un événement tragiquement historique a eu lieu à Montreuil : un parti politique a tenu campagne dans une mosquée de 2000 fidèles, en banlieue parisienne : il s’agissait, ni plus ni moins, d’un meeting électoral !
L’animateur de cette séance, Jimmy Parat, proposait une réflexion sur la citoyenneté, définissant celle-ci comme une somme de droits (qu’il ne définit pas) et de devoirs (qu’il résume au paiement de taxes et d’impôts), sous l’égide de Noureddine Aoussat, qui se présente comme imam et professeur de communication, et de Youcef Brakni, s’attribuant les titres de professeur d’histoire et militant des droits de l’homme.
Ces trois-là sont loin d’en être à leur coup d’essai. Noureddine Aoussat  était invité au Salon de la femme musulmane de Pontoise en 2015 et n’eut rien à redire sur les vidéos de ces coreligionnaires, qui prônaient les violences conjugales et le viol des femmes non-voilées.
Jimmy Parat s’est vu retirer sa délégation à la ville, après avoir tenu des propos violents contre l’avortement, lors d’un conseil communautaire, comparant les femmes avortant à des meurtrières devant 90 élus atterrés ! Quant à Youssef Brakni, membre des Indigènes de la République, il a piloté, avec l’ancien maire Marc Everbecq, la nomination, en tant que citoyen d’honneur de la ville, du terroriste Georges Ibrahim Abdallah, qui purge une peine de 30 ans de prison pour complicité de meurtre de deux diplomates. Cette décision a fait l’objet d’une plainte par le Bureau national de Vigilance contre l’antisémitisme, auprès du Tribunal administratif de Montreuil,  qui ordonna l’annulation de la délibération.
Un nouveau parti : “Français et Musulmans”
Après une courte introduction faite par l’élu de la ville, donnant le ton : « dans un environnement islamophobe (…) une islamisation des débats (…) une droitisation des débats à gauche »,  Noureddine Aoussat explique que les musulmans peuvent vivre en paix, selon les lois du Coran, avec ceux qui les traitent de façon équitable… Ses expressions adoptent, ensuite, un vocabulaire guerrier tiré de l’expérience antique entre les Romains et les Byzantins. Son « prêche » a en fait pour but de démonter les appels à ne pas voter, distribués depuis 2012 à la sortie des mosquées, non pour inciter les musulmans à exercer librement leur citoyenneté, mais bien pour préparer l’intervention suivante, dont le projet est de présenter les contours d’un nouveau parti politique : « Français et Musulmans ».
Cette prise de parole suivante ne laisse aucun doute sur les intentions des organisateurs de cette réunion de propagande : séparer les Français de confession musulmane du reste de la population, en leur servant un discours victimaire, dont la litanie est bien rodée :
http://www.causeur.fr/laicite-mosquee-islam-montreuil-parat-44842.html?utm_source=EnvoiNewsletter&utm_campaign=de0c02f8a3-Newsletter&utm_medium=email&utm_term=0_6ea50029f3-de0c02f8a3-57258861
 
LA LAÏCITÉ « POSITIVE », UN « TERRAIN COMMUN » POUR LE DIALOGUE, PAR LE CARD. RAVASI 
Intervention au congrès « Laïcité et spiritualité » à Rome
La laïcité « positive » est un « terrain commun qui, même avec les distinctions nécessaires, nous permet d’avoir un dialogue », estime le cardinal Gianfranco Ravasi, président du Conseil pontifical pour la culture.
Il a introduit les travaux du congrès « Laïcité et spiritualité », organisé ce lundi 12 juin 2017 à Rome, aux Archives historiques de la Présidence de la République, par le Centre Pannunzio et par le Parvis des Gentils du Vatican, a indiqué l’agence catholique italienne SIR.
« Tous, nous soulignons toujours la nécessité de distinguer entre laïcité et laïcisme, a dit le cardinal, mais je pense que c’est désormais un donné acquis. La laïcité est un espace où nous nous trouvons tous, croyants et non-croyants ».
« Chaque fois que le christianisme s’est laissé un peu tenter par la théocratie, a affirmé le cardinal Ravasi, il a trahi son fondateur qui a laissé ce fameux ‘tweet’ fait de seulement 50 caractères grecs, dans lequel il formule ce principe sur lequel, pendant des siècles, la théologie et l’histoire parfois dramatique de l’Église se sont acharnées : ‘Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu’. »
« Aujourd’hui, a noté le président du Conseil pontifical pour la culture, il y a une équivoque selon laquelle le terme de spiritualité voudrait dire quelque chose d’éthéré, d’impalpable, d’inconsistant ». Il a donné des exemples de littérature spirituelle et a défini le « Cantique spirituel » de Jean de la Croix comme « un texte fièrement charnel qui démontre combien la dimension somatique même fait partie de la spiritualité ».
https://fr.zenit.org/articles/la-laicite-positive-un-terrain-commun-pour-le-dialogue-par-le-card-ravasi/
 
8- SOCIÉTÉ
 
L’EMPIRE DES RICHES CONTRE-ATTAQUE ?
Le milliardaire américain Warren Buffett avait déclaré avec une ironie corrosive : « la lutte des classes existe et c’est ma classe, celle des riches qui est en train de la gagner ». Ces dernières semaines semblent donner raison à ce cynisme sans complexe. Le populisme paraissait avoir le vent en poupe. Le brexit suivi de l’élection de Trump constituaient les signes évidents d’un réveil des peuples. En fait, ils traduisaient dans les pays occidentaux, industrialisés depuis longtemps la convergence des classes populaires autochtones que le recul voire l’effondrement de l’industrie frappaient de plein fouet et d’une classe moyenne qui peu à peu perdait son statut et parfois son existence. Ouvriers menacés par le chômage et indépendants, commerçants, artisans, professions libérales, cadres d’entreprise se trouvaient pour beaucoup unis contre un même adversaire qui pouvait bien avoir le visage des riches dont parlait Buffett. Les premiers accusaient d’abord la mondialisation, et la concurrence déloyale des pays à bas salaire, puis l’Europe trop ouverte au monde et toujours favorable aux nouveaux venus et à leurs travailleurs détachés. Les seconds voyaient de plus en plus dans le libéralisme et la dérégulation la cause de la naissance et du développement de groupes importants avec lesquels la concurrence est impossible. L’ubérisation promise de certaines professions paraissait briser les dernières résistances corporatives. La souveraineté d’un Etat protecteur, l’identité nationale culturelle, mais aussi démographique face aux vagues d’immigrants, la conservation d’une façon de vivre se trouvaient ainsi réunies dans un vaste mouvement que la médiacratie servile rejetait avec mépris sous le nom de populisme. La technocratie européenne dont les résultats démontrent l’inefficacité voire la nocivité tremblait sur ses bases. L’establishment américain se raidissait contre la menace.
La contre-attaque a été lancée et a remporté ses premières victoires. Précédée et accompagnée par une couverture d’artillerie médiatique intense, présentant tour à tour les ravages supposés du brexit, les bourdes épaisses voire les trahisons de Trump, les malheurs d’immigrés qu’il serait inhumain de repousser, et les bonheurs d’une société liquide, multiculturelle, libérée des stéréotypes, constituée d’individus destinés à s’épanouir chacun pour soi, elle a remporté sa première grande victoire, dans notre pays, la France. Contrairement au Royaume-Uni, plus qu’aux Etats-Unis, l’uniformité des grands médias ...
http://www.ndf.fr/poing-de-vue/13-06-2017/lempire-des-riches-contre-attaque/
LE NOUVEL EXÉCUTIF A-T-IL UN PROBLÈME AVEC LA LIBERTÉ DE LA PRESSE?
Après la tentative de pression de François Bayrou sur Radio France et la plainte du ministère du Travail après la publication de documents sur la réforme du Code du travail, plusieurs sociétés de journalistes, dont celle de L'Express, s'alarment de "signaux extrêmement préoccupants".
Le nouvel exécutif a-t-il un problème avec la liberté de la presse? Le 18 mai, nous nous étions inquiétés de la façon dont l'Elysée organisait le voyage au Mali du président de la République, en sélectionnant les journalistes chargés de couvrir ce déplacement. Pas question d'"imposer" des choix aux rédactions, fut-il alors répondu. Or la semaine dernière, ce sont cette fois deux ministres qui ont envoyé des signaux extrêmement préoccupants, quant à la manière dont ils conçoivent l'indépendance des médias et la protection des sources, ou plutôt leurs limites. 
Mercredi 7 juin, quelques heures avant la diffusion par France Inter de révélations sur des soupçons d'emplois fictifs d'assistants parlementaires européens au MoDem, François Bayrou, président de ce parti et surtout garde des Sceaux, a appelé en personne le directeur de la cellule investigation de Radio France pour se plaindre de prétendues "méthodes inquisitrices", ajoutant qu'il étudiait, avec ses avocats, la possibilité d'une qualification de "harcèlement"... Interrogé à ce sujet par Mediapart, il a eu cette réponse qui laisse pantois: "Ce n'est pas le ministre de la Justice ni le président du MoDem qui a appelé, c'est le citoyen"! 
Vendredi 9 juin, la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, a annoncé que son administration avait porté plainte contre X pour "vol, violation du secret professionnel et recel" suite à la publication, deux jours auparavant dans Libération, de documents listant les pistes étudiées par son ministère pour préparer la future réforme du Code du travail. Une procédure qui permet d'attaquer aussi bien les sources de Libération que le quotidien lui-même. 
Ces deux événements, particulièrement inquiétants, ne sont pas les seuls motifs de préoccupation. Le 11 mai, En marche, le mouvement d'Emmanuel Macron, a porté plainte contre la lettre d'information spécialisée la Lettre A pour "recel d'atteinte à un système de traitement automatisé de données", après un article s'appuyant sur des éléments tirés des "MacronLeaks".  
Et ce dimanche 11 juin au soir, Richard Ferrand, ministre de la Cohésion des territoires et candidat d'En marche aux élections législatives dans le Finistère, a relégué au rang d'"efforts méritoires" des journalistes contre sa personne les investigations sur l'attribution d'un marché de location à sa compagne par les Mutuelles de Bretagne, lorsqu'il en était le directeur général. 
Face à la liberté d'informer, le nouvel exécutif fait le choix de la tentative de pression, de la répression judiciaire et du procès d'intention. "Continuez à nous irriter, car elle est là, la liberté", lançait le même Richard Ferrand le 3 mai à la Maison des journalistes à Paris, lors de la Journée mondiale de la liberté de la presse. Nous continuerons, à n'en pas douter. Parce qu'informer le public est un devoir autant qu'un droit, et parce qu'une presse libre et indépendante est essentielle à la démocratie. 
Premiers signataires: 
Les sociétés des journalistes de l'AFP, Alternatives économiques, BFM TV, Europe 1, L'Express, France 2, Rédaction nationale de France 3, Libération, Mediapart, Le Monde, L'Obs, Les Echos, Le Point, Télérama, La Vie, Radio France, RFI, RMC, RTL, les JT de M6, et les rédactions de Dream Way Production, Premières Lignes Télévision, et de LaTéléLibre. 
http://www.lexpress.fr/actualite/medias/le-nouvel-executif-a-t-il-un-probleme-avec-la-liberte-de-la-presse_1917328.html?PMSRC_CAMPAIGN=20170613170102_24_nl_nl_lexpress_politique_593ffdf64c964dab788b4567&xtor=EPR-787-[20170613170102_24_nl_nl_lexpress_politique_593ffdf64c964dab788b4567_0020O0]-20170613-[_004KL7S]-[RB2D106H001CTNV2]-20170613030300#PMID=ZHMudGFuZ3VheUBiZWxsLm5ldA==¸
 
LA VAGUE MACRONISTE : UNE PLAISANTERIE !
Vidéo
https://www.youtube.com/watch?v=zAZqbA77DIM
 
LE SURPRENANT CAS DU NORD ET LE CAS DU VAUCLUSE : IL FAUT QUE JACQUES BOMPARD SOIT RÉÉLU !
Bernard Antony, président de l’Agrif, communique :
      On apprend avec une certaine consternation que dans le Nord un candidat du Front National non en lice pour le second tour a chaleureusement appelé à voter pour le candidat mélenchonien contre le macronien.
      On peut comprendre et partager, c’est notre cas, l’aversion d’Eric Dillies pour le macronisme. Mais faire voter pour le mélenchonien, c’est une aberration, c’est oublier que le camarade Mélenchon a été et est toujours l’admirateur de l’immense infamie du bolchevisme castriste et autres régimes de la barbarie marxiste-léniniste.
      En revanche, dans le Vaucluse, on ne comprendrait pas que toutes les voix de la candidate du Front National battue ne se reportent pas unanimement sur Jacques Bompard.
      En effet, ce dernier a été le seul député dans la précédente assemblée à défendre sans cesse et fidèlement, sans aucune ambiguïté, le respect intégral de la vie innocente, conforme à son idéal d’écologie humaine et se prononçant pour le remplacement de la loi Veil. Jacques Bompard, qui a toujours agi contre le racisme antifrançais et antichrétien, a donc agi aussi contre le racisme antihumain.
      L’Agrif, qui appelle à voter partout où il y en a, tel encore Henri de Lépinau dans le Vaucluse, pour les candidats défenseurs de notre identité française, chrétienne et humaine, appelle donc tous ses adhérents et amis à un effort de mobilisation pour assurer la victoire si nécessaire de Jacques Bompard.
http://www.lagrif.fr/index.php?option=com_k2&view=item&id=644:le-surprenant-cas-du-nord-et-le-cas-du-vaucluse-il-faut-que-jacques-bompard-soit-reelu
 
"JE REVENDIQUE UN DROIT DE RÉPLIQUE PRIVÉE", ASSUME FRANÇOIS BAYROU
Recadré par le Premier ministre Edouard Philippe pour avoir téléphoné à des journalistes de Radio France, François Bayrou assume et revendique sa liberté de parole, auprès de "l'Obs".
La liberté de parole de François Bayrou, ministre de la Justice, pose-t-elle problème au couple exécutif ? Invité, ce mardi matin, de France-Info, le Premier ministre Edouard Philippe a rappelé à l'ordre son garde des Sceaux : "Quand on est ministre, on ne peut plus réagir comme quand on est un simple citoyen", a expliqué l'ancien maire du Havre, en référence aux informations de Mediapart, qui avait révélé que François Bayrou avait tenté de "faire pression sur Radio France".
Un coup de fil que le ministre avait passé après la parution dans la presse d'une enquête sur les contrats de travail des salariés du MoDem et des assistants parlementaires de ses eurodéputés.
Ce qu'Edouard Philippe regrette.
http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20170613.OBS0668/je-revendique-un-droit-de-replique-privee-assume-francois-bayrou.html#xtor=EPR-3-[ObsDerMin]-20170613
 
EMMANUEL MACRON, LA DISRUPTION RÉPUBLICAINE
La perspective d’une écrasante majorité de députés pour La République en marche! promet de transformer de fond en comble l’exercice du pouvoir en France. Plus qu’une rupture ou un renouvellement: une disruption
On ne mesure pas encore ce que va engendrer, dans l’exercice quotidien du pouvoir en France, le raz-de-marée annoncé de députés de La République en marche! et l’explosion confirmée des partis traditionnels. Certains historiens font déjà la comparaison avec la création de la Ve République en 1958 par le général de Gaulle.
Lire aussi: La France politique est dynamitée par Emmanuel MacronTap to unmute
Parallèle séduisant. De Gaulle, convaincu de l’importance du lien entre le chef de l’Etat et la nation, était alors revenu aux commandes du pays pour en finir avec les «vieux partis» discrédités par l’instabilité gouvernementale et embourbés dans les guerres coloniales. A charge pour les experts et les technocrates gaullistes, au sein du Commissariat au plan, d’adapter le pays aux grands défis énergétiques et industriels de l’époque.
https://www.letemps.ch/opinions/2017/06/12/emmanuel-macron-disruption-republicaine?utm_source=Newsletters&utm_campaign=bbbf5028b6-newsletter_alaune&utm_medium=email&utm_term=0_56c41a402e-bbbf5028b6-109756397

EN FRANCE, RIEN NE VA PLUS ENTRE LE GOUVERNEMENT MACRON ET LES MÉDIAS
Plainte d'un ministère après la publication de documents dans un journal, le ministre de la Justice accusé de "pression" sur la radio publique, frictions avec l'Elysée : les relations entre l'exécutif et la presse se tendent en France, certains journalistes dénonçant des atteintes au droit d'informer.
Vendredi, le ministère du Travail a porté plainte pour vol et recel de documents à la suite de la publication dans Libération d'informations présentées comme des pistes de la future réforme du code du travail.
"Je n'ai pas souvenir que l'administration ait porté plainte pour la divulgation de documents qui ne sont même pas secret défense ou quoi que ce soit", a protesté auprès de l'AFP Johan Hufnagel, directeur adjoint du quotidien.
Si le gouvernement assure que la plainte ne vise pas Libération mais le fonctionnaire à l'origine de la fuite, c'est "un signal envoyé à la profession pour la museler", s'est offusqué le syndicat SNJ-CGT.
En fin de semaine dernière, on apprenait aussi que le ministre de la Justice, François Bayrou, avait contacté l'un des directeurs de Radio France pour se plaindre des appels de ses journalistes au Modem, parti dont il est toujours président, considérés par lui comme du "harcèlement". Cet appel est intervenu mercredi, quelques heures avant la diffusion d'une enquête sur les emplois d'assistants parlementaires d'eurodéputés de son parti.
Le directeur des enquêtes et de l'investigation de Radio France, Jacques Monin, a dénoncé une "pression" et Dominique Pradalié, la secrétaire nationale du SNJ, premier syndicat chez les journalistes, a évoqué une "petite affaire d'Etat".
M. Bayrou a affirmé à l'AFP avoir appelé en tant que "citoyen", estimant que cela n'avait "rien à voir" avec sa fonction.
Dimanche, en annonçant à la presse son score au premier tour des législatives en Bretagne (ouest), le ministre de la Cohésion des territoires Richard Ferrand en a profité pour décocher une flèche : "Malgré vos efforts méritoires", les électeurs "m'ont réitéré leur confiance", a déclaré ce proche d'Emmanuel Macron, visé par une enquête relative à une affaire immobilière.
'Instaurer une verticalité' 
Pendant la campagne, Emmanuel Macron avait été un des seuls candidats à la présidence à ne pas participer ouvertement au "media bashing" alors que François Fillon (droite) ou Marine Le Pen (extrême droite) ont régulièrement critiqué les journalistes et leur traitement de l'actualité.
Mais dès son arrivée au palais de l'Elysée, les relations du nouveau président et de son gouvernement avec la presse se sont crispées.
Dès le 18 mai, à l'occasion du déplacement du chef de l'Etat au Mali, l'Elysée avait tenté de choisir les journalistes qui devaient l'accompagner, s'attirant les protestations des directeurs de rédactions et d'une vingtaine de sociétés des journalistes de médias nationaux, dont celle de l'AFP.
L'Elysée privilégie aussi les médias audiovisuels pour la couverture de ses déplacements.
http://www.lalibre.be/actu/france/en-france-rien-ne-va-plus-entre-le-gouvernement-macron-et-les-medias-593ec07dcd702b5fbf1e0f09?ncxid=45D78D4521CE4FB03E1F3CA8AD8B3E4E&m_i=NcWNshp_LEnr4OOZijhwp92w_tAVdDsBnjCIek8EIu31EVThRw_hHCh9Pvs1LsY7ZtQeyja1WRSlobiWs8zGIZQIJTz2Y2zNN6&utm_source=selligent&utm_medium=email&utm_campaign=&utm_content=&utm_term=_News+Libre+-+13-06-2017_
 
« NOUS SOMMES EN FACE D’UNE FORME DE 18 BRUMAIRE DÉMOCRATIQUE. » JEAN FRÉDÉRIC POISSON
Déclaration officielle suite au résultat du 1er tour de l’élection législative dans la 10ème circonscription des Yvelines.
« Je veux saluer ceux qui ont participé à cette campagne, tous les militants qui ont contribué à ce que cette campagne soit vive et intéressante.
C’est une gifle pour nous, très clairement. Je salue la victoire de ma concurrente pour le premier tour. Je souhaite, à ce stade, vous répéter que pour nous, pour moi, c’est une baffe comme on en prend rarement en politique.
Il est, d’une certaine manière, incompréhensible, dans ce contexte qu’après tant d’heures données au service de ce territoire, des habitants et des communes, tout le travail qui a été fourni ne soit pas reconnu dans les urnes comme, peut-être, il pourrait l’être. On entre pas en politique pour recevoir des gratifications ou de la gratitude. Mais à la fin du compte, même si on est pas forcément entré en politique pour cela, je reconnais qu’il y a une forme de violence dans le résultat de ce soir que je subis avec ma suppléante Pascale Gautheret, et dont nous tirons un certain nombre de conséquences.
Je remercie toutes celles et ceux qui nous ont fait confiance jusqu’ici.
Je veux leur dire ceci :
Nous sommes en face d’une forme de 18 brumaire démocratique, il est en train de se préparer à l’Assemblée Nationale une domination sans précédent d’une formation politique dont le projet est flou, dirigé par un Président de la République qui dévoile peu à peu ses intentions, qui muselle la presse, qui s’apprête à démanteler le Code du travail, qui, effectivement, installe petit à petit un matraquage fiscal comme jamais nous n’en avons connu et en définitive, c’est ce projet que les Français choisissent aujourd’hui.
La question qui est posée pour dimanche prochain est très simple : est-ce que nous voulons vraiment entrer dans une France dans laquelle il y aurait un exécutif à peu prêt tout puissant avec un Parlement qui serait aux ordre et une opposition que serait finalement réduite aux acquêts.
Est-ce que c’est cela que nous voulons ?
Est-ce que nous voulons vraiment être dans une France qui ne sera plus gouvernée que par le marketing, la communication et un certain nombre d’effet de manche.
Est-ce que vous voulez, ici, dans cette circonscription, avoir comme député quelqu’un qui ne connaît pas le territoire, qui ne s’y intéresse finalement pas plus que ça, puisque, le message qui est passé par Mme Bergé et par son suppléant c’est que Mme Bergé entrera au gouvernement et que M. Schmidt deviendra député.
Est-ce que c’est ça que vous voulez ?
Si c’est ça que vous voulez, sans hésitation, votez pour madame Bergé dimanche prochain.
Si ce n’est pas ce que vous voulez, et si effectivement vous voulez que les artisans soient défendus, que le matraquage fiscal que prépare le Président de la République soit contraint et contredit.
Si effectivement vous voulez que l’Union européenne ne signe pas ce traité délétère pour notre pays, le TAFTA.
Si vous ne voulez pas que tout cela entre en vigueur, si vous voulez que le modèle social français soit protégé, que nos retraites, que notre sécurité sociale, tout ce qui fait notre modèle social, si vous voulez, effectivement, que tout cela soit protégé, alors, votez pour ma candidature et pour celle de Pascale Gautheret, nous vous défendrons très simplement, comme je l’ai fait, en tout cas.
Voilà le choix qui vous est proposé.
Alors je sais bien, j’ai entendu tout à l’heure Mme Bergé avec ses amabilités habituelles. Moi, je ne dénigre aucun électeur, je ne diabolise personne, j’ai des désaccords de fond.
J’ai dit pourquoi je suis en désaccord avec les uns et les autres : je l’ai exprimé par oral et par écrit : tout cela est clair, c’est de cette clarté que les Français ont besoin. Et si effectivement, les Français font le choix de la clarté, si les Français font le choix de la protection des plus fragiles plutôt que de la société des forts, le choix de la protection des territoires plutôt que la société de paris, des petites entreprises plutôt que celle des grosses, de la protection de l’artisanat et de l’investissement plutôt que de la société des banquiers, alors je vous le dit : le projet qui est porté par E. Macron et par Mme Bergé, celui là affaiblira nos territoires, il affaiblira nos entreprises, il affaiblira tous les contribuables que nous sommes, les retraités, les fonctionnaires, les demandeurs d’emploi, tout ceux qui devront payer davantage d’impôts, c’est cela qu nous attend.
http://www.infocatho.fr/nous-sommes-en-face-dune-forme-de-18-brumaire-democratique-jean-frederic-poisson/
https://www.facebook.com/deputepoisson/posts/1479819578749596
 
LÉGISLATIVES 2017 : « CE SONT SURTOUT LE FN ET LA FRANCE INSOUMISE QUI CHUTENT »
Résultats, recomposition à venir de l’Assemblée nationale… quelles leçons tirer du premier tour ? Nicolas Chapuis, chef du service politique du « Monde », vous a répondu.
Que retenir du premier tour des élections législatives ? Comment en analyser les résultats ? Quelles sont les conséquences pour les partis traditionnels ? Combien de triangulaires ? Au lendemain du premier tour du scrutin, lundi 12 juin, Nicolas Chapuis, chef du service politique du Monde, a répondu à vos questions.
DansLeCubitus22 : Pourquoi tous les partis parlent de risque pour la démocratie si LRM a la majorité absolue ? C’était le cas pour la précédente législature et plusieurs autres et ça n’a jamais dérangé personne non ?
Spending a year in Italy, one of Europe's most stylish countries, is the best way to indulge your passion for fashion and take your management career t...
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Nicolas Chapuis : C’est un peu une figure obligée des législatives. Les partis en difficulté brandissent la menace d’une majorité trop large pour tenter de mobiliser leur électorat. Ils font valoir que l’absence de contre-pouvoir et d’opposition constituée est mauvaise pour le fonctionnement de la démocratie. Bien évidemment, ces partis tenaient un autre discours quand ils étaient en position de force. Le PS et l’UMP ont appelé en leur temps les électeurs à amplifier leurs victoires à la présidentielle lors des élections législatives.
ManuP : Parmi les candidats LRM-MoDem au second tour, connaît-on la part des candidats MoDem ? Est-ce que LRM pourrait se suffire à elle-même ?
A priori, LRM est en mesure d’avoir la majorité sans le MoDem. Il faut 289 députés pour avoir la majorité absolue. LRM et le MoDem s’apprêtent à en avoir probablement entre 400 et 450. Il y avait 73 candidats issus du parti de François Bayrou. Même s’ils venaient à être tous élus (ce qui ne sera pas le cas), la marge d’Emmanuel Macron est supérieure. En revanche, le MoDem sera certainement en mesure de constituer un groupe.
Etienne : Au vu des prévisions de résultats donnant, au pire des cas, 400 députés à LRM soit 69 % des sièges à pourvoir à l’Assemblée, cela pourrait-il donner au président de la République et au gouvernement des velléités d’amender la Constitution ?
Pour amender la Constitution, il faut avoir les 3/5 du Parlement (Assemblée + Sénat). LRM en est encore très loin. Il faut attendre de voir le résultat des sénatoriales de septembre. Mais comme ce sont les élus locaux qui votent, la déroute de LR et du PS (qui ont beaucoup de maires, conseillers généraux, régionaux etc.) sera moins évidente.
BadDisciple : On entend monter dans les médias aujourd’hui la crainte que les bataillons de néophytes d’En marche ! n’arrivent pas à prendre en charge les postes importants de l’Assemblée. Qu’en est-il ?
http://www.lemonde.fr/elections-legislatives-2017/article/2017/06/12/en-marche-ne-devra-pas-rater-l-etape-des-nominations-aux-postes-cles-de-l-assemblee-si-le-parti-veut-reussir-ses-reformes_5143265_5076653.html#z6pU71dpIcXMEOXM.99

LÉGISLATIVES : LA MAISON PS DANS L'ANGOISSE
Les conséquences financières de la déroute socialiste aux législatives vont obliger le parti à revoir son train de fonctionnement.
Le Parti socialiste est resté sonné après le premier tour des législatives. "C'est un recul sans précédent de la gauche", a reconnu son premier secrétaire, Jean-Christophe Cambadélis, lui-même défait dans sa circonscription parisienne. Entre 15 et 40 sièges seulement seraient à la portée des socialistes, contre 289 dans l'Assemblée sortante. Mais la débâcle n'aura pas que des conséquences politiques, au siège du PS, on se prépare à des réductions drastiques d'effectifs.
Fin de règne. Derrière les lourdes grilles, du 10, rue de Solférino, dans le très chic 7e arrondissement de Paris, c'est la déprime, la peur du lendemain avant même le second tour des législatives. Les CDD embauchés pour les campagnes présidentielle et législatives sont sur le départ, les autres – près de 120 permanents – attendent fébrilement un rendez-vous avec le trésorier du parti. Il aura lieu à la fin du mois, lorsque les dotations de l'Etat seront connues.
Un tiers du budget menacé. Actuellement, les députés PS rapportent plus de 15 millions d'euros au parti chaque année, soit environ un tiers du budget. Mais avec dix fois moins d'élus, les coupes risquent d'être sombres, comme l'explique la sénatrice Marie-Noëlle Lienemann : "J'ose espérer que la solidarité de tous les socialistes saura fonctionner pour que les permanents du PS n'aient pas à payer les pots-cassés de la situation", alerte-t-elle.
"Nous ne sommes pas à la rue." Plan social, licenciement... les mots ne sont plus tabous dans la bouche des dirigeants du parti, pas plus qu'une éventuelle vente ou hypothèque du siège du PS, estimé à 650 millions d'euros par certains experts. Auprès d'Europe 1 cependant, Un cadre exclut l'hypothèse de la faillite, et tente de rassurer : "Nous avons un patrimoine immobilier, nous ne sommes pas à la rue. Contrairement aux Républicains, le PS n'a aucune dette."
http://www.europe1.fr/politique/legislatives-la-maison-ps-dans-langoisse-3359351#xtor=EPR-202-[Quotidienne]-20170613&lacid=europe1_2037691
 
LÉGISLATIVES : "HOLLANDE NOUS A TOUT FAIT PERDRE", ACCUSE GÉRARD FILOCHE (PS)
Le frondeur PS Gérard Filoche a accusé lundi matin l'ancien président et sa politique menée pendant cinq ans d'être responsables de la défaite du parti aux législatives.
VIDEO
C'est un énorme coup de gueule qu'a poussé lundi matin Gérard Filoche. La figure de l'aile gauche du PS a fait part de sa colère devant le siège du parti à Paris, au lendemain du premier tour des législatives qui a vu une défaite historique des socialistes. "Ça fait 5 ans que je dis qu'on va dans le mur. Alors quand on va dans le mur, ça fait mal", a réagi l'ancien inspecteur du travail face à la presse, dont Public Sénat, avant la tenue du bureau national du PS. 
"On pouvait ne pas faire la loi El Khomri". Et Gérard Filoche de se lancer dans une tirade pleine de rancœur contre la politique menée sous le quinquennat Hollande : "On pouvait changer à tout moment (…) On pouvait ne pas faire la loi El Khomri, on pouvait ne pas faire le CICE, on pouvait ne pas s’engluer dans la déchéance de nationalité. On avait tout, la gauche, en 2012, absolument tout ! On avait le Sénat, l’Assemblée nationale, les villes, les régions", rappelle celui qui a soutenu Arnaud Montebourg lors de la primaire socialiste, puis Benoît Hamon à la présidentielle. 
"Hollande a trahi la gauche".Gérard Filoche accuse directement l'ancien président de la République d'être responsable de cet effondrement du PS aux législatives : "Hollande nous a tout fait perdre. Hollande, pendant 5 ans, a trahi la gauche. Et pendant 5 ans, la gauche, au lieu de faire une politique de gauche, a fait une politique de droite. Et quand on fait une politique de droite, on perd comme on vient de perdre", accuse-t-il de nouveau. Le frondeur, qui appelle à une vraie refondation du parti, veut désormais voir "dégager" "les socialistes à la Macron, à la Hollande, à la Valls". Habitué des coups de gueule, Gérard Filoche avait déjà fait entendre sa voix lors de l'affaire Cahuzac, où il avait fait part de son énervement et de sa vive émotion.
http://www.europe1.fr/politique/legislatives-hollande-nous-a-tout-fait-perdre-accuse-gerard-filoche-ps-3359090
 
POURQUOI LE RAZ DE MARÉE LREM RESSEMBLE MOINS À LA CONSTRUCTION D’UNE MAJORITÉ POLITIQUE QU’À UNE MAJORITÉ SOCIOLOGIQUE D’ÉLECTEURS PARTAGEANT LES MÊMES INTÉRÊTS SOCIO-ÉCONOMIQUES
avec Raul Magni-Berton , Erik Neveu
La République en Marche est en passe d'obtenir une très forte majorité à l'Assemblée nationale en s'étant affranchie de la problématique du clivage droite gauche. Mais le sucés LREM semble être une réussite plus sociologique que politique.
Atlantico : En quoi le succès de LREM est il le plus le fruit d'une réussite "sociologique"; la formation d'un bloc sociologique constitué sur la base d'une volonté "d'ouverture" de l'économie, sur des personnes parfois qualifiées de "gagnants" de la mondialisation, plutôt que sur le succès d'un projet politique ?
Raul-Magni Berton : Une économie ouverte est bien un projet politique. Ceci dit, vous avez raison, derrière les opinions politiques il y a des intérêts et des situations particulières. Une économie ouverte produit généralement plus de croissance, mais aussi plus de turbulences, et réduit la marge de manœuvre pour contrôler politiquement son destin. Ce n'est donc pas un hasard, que électorat de Macron et de LREM est celui qui est le plus sécurisé, où la part des cadres est la plus importante. De manière générale, les électeurs de LREM sont en moyenne plus riches, plus stables et en meilleure santé.
http://www.atlantico.fr/decryptage/pourquoi-raz-maree-lrem-ressemble-moins-construction-majorite-politique-qu-majorite-sociologique-electeurs-partageant-memes-3078688.html#dIt9WBVrohcqYyDi.99
 
MACRON, PRÉSIDENT DE LA SOCIÉTÉ LIQUIDE
Le triomphe d’un monde qui ne se refuse rien
Les urnes législatives ont parlé. Selon toute vraisemblance et sauf surprise, le président de la République disposera d’une majorité confortablement absolue à l’Assemblée.
Un monde jeune et bienveillant
Ce nouveau monde qui surgit sur les bancs du vieil hémicycle sera jeune, bien sûr ; et aussi bienveillant, c’est-à-dire sympa! Et puis optimiste, débarrassé des vieilleries qui encombrent nos esprits depuis des lustres – la droite, la gauche, les clivages, et ce je-ne-sais-quoi qui, à force de protéger, nécrose l’irrépressible envie d’initier, de créer, de développer… Il sera aussi souriant, de ce sourire sur commande, presque obligatoire pour saluer l’heureuse société qui, forcément, vient. Il sera enfin fluide, interactif, admiratif, un peu béat, souvent communicant, toujours inclusif.
Ainsi va le macronisme, cette injonction à être heureux, à croire au présent, au bonheur – un bonheur économique essentiellement, où il y a peu de place pour l’interrogation existentielle, métaphysique et même… historique. Le macronisme aspire par tous les pores de sa peau idéologique les particules de l’immédiateté mondialiste, high-tech, hyper connectée, sociétale. Il en est d’abord le produit ; il n’est même pas constructiviste car le constructivisme, d’essence socialiste, suppose un volontarisme. Le macronisme prend littéralement ce que le grand poète Francis Ponge appelait « le parti pris des choses ».
Tout surfe sur la vague post-moderne
Rien de ce que la société sophistiquée des grandes mégalopoles occidentalisées génère ne lui est étranger ; bien au contraire il en épouse toutes les formes avec une gourmandise à peine dissimulée. Le macronisme est l’avatar politique d’une société qui ne se refuse rien, qui ne se pose aucune limite… Tout y surfe sur la vague post-moderne. Le mouvement en est le ressort comme si le nouveau monde s’opposait à l’ancien par une indétermination ontologique de toutes les formes, bien établies elles, qui nous ont précédées : du genre au statut professionnel, de l’identité aux valeurs, tout est relatif, transitoire, précaire évidemment, en transformation perpétuelle. Tout glisse en quelque sorte. Le macronisme est la première traduction politique de cette « société liquide » prophétisée par le sociologue Zygmunt Bauman. La macronisation est d’abord une dépolitisation des anciennes offres politiques ;
Le jeune Macron n’invente rien, contrairement aux propos admiratifs de ses hagiographes. Il reproduit avec malice les vieilles recettes d’un des pères fondateurs et théoricien des relations publiques, Edward Bernays, qui voici plus de 80 ans considérait que « la fabrique du consentement » était l’objectif des communicants pour légitimer le pouvoir exclusif des élites. Rien de nouveau sous le soleil…
http://www.causeur.fr/macron-legislatives-en-marche-societe-44852.html?utm_source=Envoi+Newsletter&utm_campaign=de0c02f8a3-Newsletter&utm_medium=email&utm_term=0_6ea50029f3-de0c02f8a3-57258861
 
EN MARCHE : NE PAS DEVENIR COMME EUX !
Cecile Cornudet 12/06/2017
Pour repenser le rôle du Parlement et du parti, En marche entend puiser aux sources citoyennes. Son obsession : faire l'inverse du PS et de LR.
Il n'y a pas que les troupes LR et PS qui constatent depuis dimanche le champ désolé de la politique. Les vainqueurs semblent curieusement un peu sonnés eux aussi. Chaque mot est pesé....
https://www.lesechos.fr/elections/republique-en-marche/030380546563-en-marche-ne-pas-devenir-comme-eux-2093782.php#xtor=EPR-3045-%5Bnl_presid%5D-20170613-%5BProv_%5D-2393179%402
EL KHOMRI SE RÉCLAME DE MACRON, PHILIPPE CHERCHE LA DOSE, MÉLENCHON PARLE AUX FRONDEURS
Au menu du réveil politique : le concours du plus gros soutien entre El Khomri et Bournazel à Paris, le soutien d'un candidat FN à La France insoumise, les très mauvais comptes du Parti socialiste.
Une "primaire" macroniste dans le 18e arrondissement de Paris
Edouard Philippe est favorable à une dose de proportionnelle. Oui mais laquelle ? 
Mélenchon soutient les frondeurs socialistes opposés à la loi Travail qualifiés au second tour. 
Le fait du jour : à Paris, une "primaire" pour Macron
On rigole bien dans le 18e arrondissement de Paris. Au lendemain du premier tour des législatives, la socialiste Myriam El Khomri, arrivée deuxième avec 20,23% des voix, se prévaut du "soutien officiel" du président Macron. L'élu Les Républicains Pierre-Yves Bournazel, qui vire en tête (31,76%), exhibe l'appui d'Edouard Philippe, le Premier ministre d'Emmanuel Macron. C'est le concours du plus gros soutien...
La situation était déjà risible avant le premier tour. Dans cette 18e circonscription de Paris, ancrée à gauche depuis vingt ans et où En Marche ! n'avait investi aucun candidat, les deux s'érigeaient en candidats de la majorité présidentielle. La première avait rapetissé le logo PS au rang d'un collectif quelconque sur son affiche tandis que le second avait carrément gommé le vilain logo Les Républicains de la sienne pour mieux incarner l'homme neuf du renouvellement macronien.
Dimanche, c'est Bournazel qui a viré en tête. Alors lundi, dans un réflexe du vieux monde, Myriam El Khomri y est allée gaiement en dénonçant "un candidat qui cache son logo LR mais a parrainé François Fillon et rejeté le mariage pour tous". Tout en se prévalant, argument massue, du soutien officiel d'Emmanuel Macron. Au "Figaro", l'Elysée a confirmé que le président a bien eu "un échange" avec l'ex-ministre du Travail pour l'autoriser à revendiquer son soutien. Elle espère qu'il sera décisif pour rattraper son retard. Macron, lui, a déjà gagné. De toutes les façons.
http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/legislatives-2017/20170613.OBS0634/el-khomri-se-proclame-de-macron-philippe-cherche-la-dose-melenchon-parle-aux-frondeurs.html#xtor=EPR-1-[ObsPolitique]-20170613

POURQUOI LE PS EST BIEN MORT
EDITO. Le Parti socialiste tel qu'on l'a connu, force majeure et structurante du paysage politique à gauche, est mort. Pas ses idées.
Et voilà, nous y sommes. Le Parti socialiste est mort. Et il ne reste plus grand monde pour pleurer. Question d’habitude sans doute… Chaque lendemain de défaite, c’est la même chose : on enterre le grand cadavre à la renverse, on disserte sur la chute de la maison rose. Mais jusqu’à présent, comme dans les mauvais films de zombies, les socialistes finissaient toujours par ressortir de leur fosse commune pour se relancer. Cette fois-ci pourtant, il ne devrait pas y avoir de miracle. Plusieurs indices sérieux et concordants, comme on dit dans les enquêtes criminelles, laissent à penser que le PS ne se remettra pas de cette dérouillée.
Législatives 2017 : ces inconnus qui ont fait chuter les ténors socialistes
Inutile de chercher les causes du décès : empoisonnement, éparpillement façon puzzle, qu’importe, le mal est fait. Inutile de chercher l’assassin non plus... La seule chose dont on soit sûr, c’est que le crime ne date pas d’hier et qu’ils s’y sont mis à plusieurs. De l’irrésolution de Hollande au sectarisme des frondeurs, en passant par le caporalisme de Valls, les jeux tactiques de Cambadélis, la nuisance d’Aubry, les foucades de Montebourg, les éructations de Filoche, et plus loin encore les faiblesses de DSK ou de Cahuzac, chacun a apporté sa pierre à ce consciencieux travail de sape. Pour tout dire, l’assassinat collectif du PS est d’ailleurs probablement le dernier projet qui les ait vraiment rassemblés.
Décapité
Le PS est mort, parce qu’il est décapité. Il y a longtemps déjà que ses troupes militantes l’avaient abandonné. Dimanche soir, ce sont les têtes qui sont tombées. Une incroyable hécatombe ! Les électeurs ont pulvérisé tout ce qui pouvait ressembler de près ou de loin au fameux poing à la rose, y compris lorsque les candidats avaient tout fait pour le planquer. L’Histoire retiendra que son premier secrétaire, Jean-Christophe Cambadélis, dont on écrivait jadis qu’il était entré rue de Solférino "le Capital" dans une main et une barre de fer dans l’autre, est sorti les pieds devant sur une palette de supermarché. Il n’est pas le seul, loin de là.
http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/legislatives-2017/20170613.OBS0633/pourquoi-le-ps-est-bien-mort.html#xtor=EPR-1-[ObsPolitique]-20170613

LÉGISLATIVES 2017 : CHEZ LES DÉPUTÉS PS, SEULS LES PRO-MACRON SURVIVENT
La déroute des députés socialistes est complète, à tel point que les rares à pouvoir croire en la victoire sont ceux qu'Emmanuel Macron a choisi d'épargner.
La grande recomposition en marche dévoile peu à peu ses effets. Non seulement les 284 députés socialistes sortants vont être réduits à peau de chagrin, mais ceux qui sauveront leur siège seront tous, ou presque, des soutiens d'Emmanuel Macron. L'examen attentif des résultats dans les 65 circonscriptions où le PS n'est pas été éliminé le démontre
C'est bien simple, les seuls socialistes à tirer leur épingle du jeu sont ceux qui n'avaient pas d'adversaire de La République en marche (REM) face à eux. Autrement dit, ceux que le président de la République a choisi d'épargner. 
Ils devront leur réélection à Macron
A commencer par quelques-uns de ses collègues du précédent gouvernement. C'est le cas pour Marisol Touraine en Indre-et-Loire, où elle a fait campagne sans le logo du PS. "Majorité présidentielle avec Emmanuel Macron", proclament ses affiches. L'ex-ministre de la Santé et des Affaires sociales de François Hollande a obtenu 28,5% des voix au premier tour. Elle devrait parvenir à sauver son siège de députée.
http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/legislatives-2017/20170612.OBS0629/legislatives-2017-chez-les-deputes-ps-seuls-les-pro-macron-survivent.html#xtor=EPR-1-[ObsPolitique]-20170613

RELATIONS AVEC LA PRESSE : PHILIPPE RAPPELLE BAYROU À L'ORDRE
VIDÉO. Le Premier ministre a appelé à "l'exemplarité", considérant que "quand on est ministre, on ne peut plus réagir comme un simple citoyen".
Édouard Philippe a rappelé mardi François Bayrou, accusé de « pression » sur Radio France, à son devoir d'« exemplarité ». « Le truc est assez simple : quand on est ministre on ne peut plus réagir comme quand on est un simple citoyen », a déclaré le Premier ministre, interrogé sur Franceinfo à propos de l'intervention de François Bayrou auprès d'un des directeurs de Radio France pour se plaindre des appels de ses journalistes à des collaboratrices de son parti, le MoDem.
Le ministre de la Justice avait affirmé à l'Agence France-Presse avoir appelé en tant que « citoyen », estimant que cela n'avait « rien à voir » avec sa fonction. Cet appel est intervenu mercredi, quelques heures avant la diffusion d'une enquête sur les emplois d'assistants parlementaires d'eurodéputés de son parti. Le directeur des enquêtes et de l'investigation de Radio France, Jacques Monin, a dénoncé une « pression » et Dominique Pradalié, la secrétaire nationale du SNJ, premier syndicat chez les journalistes, a évoqué une « petite affaire d'État ».
« Je comprends parfaitement que l'homme François Bayrou ait été agacé peut-être [...] par la façon dont les questions étaient posées, avec beaucoup de pression probablement, sur des gens qui ne s'y attendaient pas », a affirmé le chef du gouvernement, avant d'ajouter : « Il se trouve que, quand on est ministre, on n'est plus simplement un homme animé par ses passions ou sa mauvaise humeur, ou par son indignation. »
« J'ai indiqué à l'ensemble de mes ministres qu'il fallait systématiquement penser à cette question de l'exemplarité, pas seulement au titre des fonctions qu'on occupe, mais parce que justement lorsque vous êtes ministre, vos actes, vos propos, votre façon de réagir, parfaitement humaine, n'est jamais interprétée [...] comme simplement humaine, mais toujours dans le cadre de ces fonctions », a insisté Édouard Philippe. Selon le Premier ministre (issu de LR), le président du MoDem « a parfaitement conscience de ça ».
http://www.lepoint.fr/politique/relations-avec-la-presse-philippe-rappelle-bayrou-a-l-ordre-13-06-2017-2134879_20.php?&m_i=SdQS3RCbEQvWlc5fYanepB3tbr1Ds9W6FRq7wNOUA8RmUgCtsPPGcLwtzuk9bqdW6xbe_AmB98IQyhjpz%2B6kLH4CRK5qSU&M_BT=438266583523#xtor=EPR-6-[Newsletter-Mi-journee]-20170613
 
EDOUARD PHILIPPE: "MALGRÉ L'ABSTENTION, LE MESSAGE DES FRANÇAIS EST SANS AMBIGUITÉ"
Le Premier ministre Edouard Philippe a affirmé dimanche soir, à l'issue du premier tour des législatives, que "malgré l'abstention le message des Français est sans ambiguïté" dans une déclaration faite depuis Matignon.
"Pour la troisième fois consécutive, vous avez été des millions à confirmer votre attachement au projet de renouvellement, de rassemblement et de reconquête du président de la République", a-t-il dit.
http://www.lepoint.fr/politique/edouard-philippe-malgre-l-abstention-le-message-des-francais-est-sans-ambiguite-11-06-2017-2134497_20.php
Michel Rocard : la deuxième gauche orpheline
L’ancien Premier ministre de Mitterrand laisse derrière lui une méthode, des idées, des héritiers.
MICHEL ROCARD, UN HOMME QUI N'A "JAMAIS JOUÉ CONTRE SA FAMILLE POLITIQUE"
Aux Invalides, François Hollande a rendu hommage à l'ancien Premier ministre socialiste. Et n'a pu s'empêcher une allusion à l'utilisation du 49.3. 30
 
L'ÉMINENCE GRISE DE MICHEL ROCARD RACONTE
Par Olivia Recasens
Souvenirs. Militant PSU de la première heure, Michel Dubois fut l'ami, le confident et l'intermédiaire discret pour les missions officieuses. 7
 
FOG - JUPPÉ ET FILLON SERAIENT-ILS LES ENFANTS DE ROCARD ?
Par Franz-Olivier Giesbert
À l'heure des obsèques de Michel Rocard, Franz-Olivier Giesbert se demande qui sont les véritables héritiers de l'ancien Premier ministre. 23
 
MICHEL ROCARD : UNE VIE EN IMAGES
Par Le Point.fr
VIDÉO. Michel Rocard est décédé le 2 juillet, suscitant l'émoi de personnalités politiques de tout bord. Retour sur les grandes étapes de sa carrière politique.
 
L'HOMMAGE DE MICHEL ONFRAY À MICHEL ROCARD
Par Michel Onfray
Prospérités du vice et malheurs de la vertu : le philosophe loue la rigueur protestante de Michel Rocard, qui l'a protégé... et perdu. 22
 
MICHEL ROCARD AVAIT TOUT COMPRIS DE L'AFRIQUE
Par Malick Diawara
HOMMAGE. L'ex-Premier ministre était un discret mais puissant analyste des réalités et enjeux du continent. Plongée dans l'Afrique vue par Michel Rocard.
 
JEAN-MARIE CAVADA : "CE N'EST PAS PARCE QUE ROCARD AVAIT 86 ANS QU'IL ÉTAIT VIEUX !"
Par Diane Malosse
L'ancien présentateur et président de Radio France a régulièrement côtoyé l'ancien Premier ministre. Il avait noué avec Michel Rocard une amitié solide. 11
MICHEL ROCARD : UN DESTIN
Par Émilie Lanez
De Courbevoie au pôle Nord, de la SFIO à Matignon, en passant par Conflans-Sainte-Honorine, itinéraire d'un intellectuel de la politique. 7
 
MICHEL ROCARD : SON TESTAMENT POLITIQUE À CONSERVER
Par Emmanuel Berretta, Caroline Galactéros et Olivia Recasens
Le Point vous propose un tiré à part de 14 pages contenant l'ultime entretien de l'ancien Premier ministre, réalisé quelques semaines avant sa mort. 84
 
LA DERNIÈRE FOIS QUE J'AI VU MICHEL ROCARD...
Par Emmanuel Berretta
Le 8 juin dernier, Emmanuel Berretta rencontrait une dernière fois Michel Rocard. Un entretien émouvant, dont il nous livre les secrets et les coulisses.
 
NAJAT VALLAUD-BELKACEM : MISSION IMPOSSIBLE À VILLEURBANNE ?
De notre correspondante à Lyon, Catherine Lagrange
L'ex-ministre est en ballottage défavorable face à "l'entrepreneur marcheur" Bruno Bonnell, arrivé 20 points devant elle au premier tour des législatives.

Quand Najat Vallaud-Belkacem a commencé à préparer son implantation à Villeurbanne en 2015, elle était loin d'imaginer la tournure que prendraient les élections législatives. La vague En marche ! a balayé ses espoirs dans cette circonscription pourtant en or pour la gauche, et offerte à l'une des ministres les plus prometteuses du gouvernement. Devancée de près de vingt points par l'entrepreneur marcheur Bruno Bonnell, Najat Vallaud-Belkacem se retrouve en grande difficulté pour le second tour. Avec 16,54 %, la candidate du Parti socialiste améliore certes de six points le score réalisé dans cette circonscription à la présidentielle par Benoît Hamon, et évite l'humiliante élimination au premier tour vécue par nombre de ténors du PS. Mais la situation ne lui est guère favorable.
L'ancienne ministre de l'Éducation nationale, qui a défendu jusqu'au bout les valeurs de son parti d'origine, a lancé dimanche soir un ultime appel aux électeurs de gauche, ainsi qu'aux nombreux abstentionnistes. « J'appelle toutes les formations politiques de gauche qui ne se sont pas qualifiées, à faire bloc autour de ma candidature pour le second tour, j'appelle tous les électeurs de gauche à revenir voter massivement dimanche prochain », a-t-elle déclaré au terme d'une soirée électorale passée dans son appartement villeurbannais, concentrée sur l'analyse des résultats. Le candidat de La France insoumise, qui talonne celle du PS avec 14,7 %, n'a – pour l'heure – fait aucun geste pour le second tour. Pas plus que les écologistes et les communistes. La donne changera-t-elle dans les jours qui suivent ?
http://www.lepoint.fr/legislatives/najat-vallaud-belkacem-mission-impossible-a-villeurbanne-13-06-2017-2134840_3408.php?&m_i=U87Uo1hDFRwlniz6Nyc0vmrcr2SpIF2ya6CHrA9rzbHivAybFLTt0dS_sIzvgmGtOAB_KA_wnvjFKDVcpR0raJWZzQx4Uh&M_BT=438266583523#section-commentaires
 
JEAN-MICHEL BLANQUER : SES RECETTES POUR L’ÉCOLE
L’ancien directeur général de l’enseignement scolaire sous Luc Chatel a été nommé ministre de l’Éducation nationale. Il livre depuis plusieurs années dans "Le Point" sa vision pour une école et une université françaises réformées.
Jean-Michel Blanquer - Éducation : Macron à la recherche de la troisième voie
Par Jean-Michel Blanquer
Il faut en finir avec la querelle stérile entre "pédagogistes" et "traditionalistes". La France a tous les atouts pour allier tradition et modernité. 11
 
Jean-Michel Blanquer - La science, clé de la réussite française
Par Jean-Michel Blanquer
La 6e place mondiale de la France en matière de recherche, fruit d'une volonté politique à long terme, masque le risque d'une lente érosion. 17
 
École, les bonnes et les mauvaises notes
Par Jean-Michel Blanquer
L'écart s'élargit en France entre les élèves le plus en difficulté et les meilleurs, nous disent les travaux scientifiques et la comparaison internationale.
 
Blanquer - Notre société est-elle encore éducatrice ?
Par Jean-Michel Blanquer
La politique familiale est un vecteur décisif en matière d'éducation et de réussite scolaire, d'où la nécessité de soutenir les familles.
 
Jean-Michel Blanquer - Échecs et maths
Par Jean-Michel Blanquer
En opposant effort et plaisir, égalité et excellence, le système éducatif français se retrouve à la traîne même dans les domaines où il était en tête.
 
Jean-Michel Blanquer - Vive le français !
Par Jean-Michel Blanquer
La maîtrise de la langue est l'affaire de tous, mais avant tout de l'école. Les programmes de français doivent échapper à toute subjectivité politique.
 
Jean-Michel Blanquer - Vive l'internat !
Par Jean-Michel Blanquer
Il faut relancer ces établissements d'excellence, sacrifiés avec l'alternance en 2012, qui permettent aux élèves d'échapper aux déterminismes sociaux
 
Jean-Michel Blanquer - Pisa : que faire ?
Par Jean-Michel Blanquer
Le système éducatif français, d'un niveau de résultat désormais moyen, est classé par l'OCDE comme le plus inégalitaire. Trois clés pour agir.
 
Pleins pouvoirs
de Didier Micoine
On attendait une vague, ce fut une déferlante. Avec 32,3% des voix lors du premier tour des législatives, la République en Marche -qui n’existait pas il y a à peine plus d’un an - pourrait bien obtenir dimanche prochain de 400 à 450 députés (sur un total de 577). Pour faire passer ses réformes, Emmanuel Macron disposera donc d’une majorité quasi hégémonique, avec une opposition complètement marginalisée. Le tableau n’est pourtant pas entièrement idyllique pour le nouveau président. D’abord, l’abstention record pour ce 1er tour (51,3%) relativise l’ampleur de la vague En Marche. De nombreux Français, jugeant peut-être que les jeux étaient faits ou bien rebutés par la pléthore de candidats (et la confusion des candidatures pour la « majorité présidentielle ») ont boudé les urnes. Ensuite, l’exécutif va devoir gérer (et tenir) une majorité aussi écrasante avec des élus dont la plupart sont novices en politique. Disposer des pleins pouvoirs n’est pas forcément un gage de stabilité dans la durée. En 2012, quand François Hollande est élu président, le PS cumulait tous les pouvoirs : l’Elysée, Matignon, la majorité à l’Assemblée nationale et au Sénat, la quasi-totalité des régions, la majorité des départements et la plupart des grandes villes. Cinq ans plus tard, le PS a tout perdu.
http://s3.lprs1.fr/newsletters/presidentielle-12-06-2017.html
 
L'ÉDITO DE LA REVUE DES DEUX MONDES
Le roi a gagné, vive le roi
par Valérie Toranian
12 juin 2017
Les Français aiment la Ve République lorsqu’elle s’incarne dans un homme providentiel et s’inscrit dans une continuité historique, une transcendance, une épaisseur. Ils avaient choisi le vieux Général, ils aiment le petit Prince. Et viennent de lui donner les pleins pouvoirs pour qu’advienne ce nouveau règne de notre république monarchique. Avec 32 % des voix, la République en marche et le Modem obtiendraient plus de quatre cents sièges dans la nouvelle députation.
De Gaulle avait imaginé une Constitution qui mette fin à l’impuissance parlementaire de la IVe République et qui lui colle à l’uniforme : monarchique, régalienne, aux pouvoirs concentrés. Emmanuel Macron s’est glissé dans le costume et a parfaitement réussi son entrée en scène en s’appropriant, sans fausse note, les symboles, la gestuelle, les rites. Panache et dignité. Qui m’aime me suive et se mette en marche. Les Français ont suivi.
« Les Français ont suivi. Ils lui ont confié les clés de l’Assemblée, pour qu’il puisse gouverner sans fâcheux, sans frondeurs, sans empêcheurs de réformer en rond. »
Emmanuel Macron avait compris que l’hyperprésidence médiatique de Sarkozy et la normalité bon-enfant de Hollande avaient précipité les Français dans une même déprime chronique. Et que notre vieux pays grognon n’aspire qu’à sortir de ses pensées poisseuses et pessimistes : il suffit de lui promettre non pas de raser gratis, non pas uniquement les mesures et les réformes nécessaires pour sortir enfin le pays de son immobilisme, mais aussi une fierté, une dignité, une grandeur qui rompe avec le sentiment de déclin. Une présidence jupitérienne, comme il la qualifie lui même. Les Français ont suivi. Ils lui ont confié les clés de l’Assemblée, pour qu’il puisse gouverner sans fâcheux, sans frondeurs, sans empêcheurs de réformer en rond.
Le PS enregistre un score catastrophique de 9 %. Une bérézina de l’aveu même de ses dirigeants dont de nombreux ténors ont été éliminés dès le premier tour : Benoît Hamon, Jean-Christophe Cambadélis, Aurélie Filipetti, François Lamy. Mais qu’on ne s’y
http://www.revuedesdeuxmondes.fr/roi-a-gagne-vive-roi/

LÉGISLATIVES 2017 : 6 LEÇONS D'UN PREMIER TOUR HORS NORME
Ce sont des résultats inédits : le parti d'Emmanuel Macron, La République en marche, lancé il y a seulement deux mois et demi, devrait arracher plus de 400 sièges à l'Assemblée nationale. En face, c'est l'hécatombe. Décryptage.
Quoi qu'on en dise au regard de l'abstention, ce sera un raz-de-marée en termes de sièges : Emmanuel Macron s'achemine vers une très large majorité à l'Assemblée nationale, qui lui permettrait de mener ses réformes contestées au pas de charge et sans avoir besoin de constituer d'alliances. La composition de l'Hémicycle sera inédite, aux couleurs de La République en marche (REM), le Parti socialiste enregistrant un recul sans précédent. Décryptage de ce scrutin hors norme en six leçons et deux questions en suspens.
Une République en marche écrasante
Le parti du président Emmanuel Macron se dirige vers une victoire écrasante lors du second tour des élections législatives, dimanche prochain.
Selon les résultats définitifs du premier tour, En Marche ! - MoDem ont recueilli 32,32% des suffrages exprimés, devant devant la droite LR - UDI - DVD à 21,56% et le FN à 13,20%. La France insoumise et le PCF ont rassemblé 13,74% des voix, et la gauche PS-PRG - DVG 9,51%.
http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/legislatives-2017/20170612.OBS0556/legislatives-2017-6-lecons-d-un-premier-tour-hors-norme.html#xtor=EPR-1-[ObsActu8h]-20170612
 
VU DE L’ÉTRANGER. “LA FRANCE EST EN TRAIN DE FAIRE SA RÉVOLUTION DÉMOCRATIQUE”
Les résultats du premier tour des législatives, largement favorables au mouvement d’Emmanuel Macron, impressionnent la presse étrangère. Un nouveau chapitre de l’histoire politique française vient de s’ouvrir.
C’est une “voie royale” qui s’ouvre pour Emmanuel Macron, comme le titre en une, ce lundi 12 juin, Le Soir. Avec plus de 30 % des suffrages exprimés en faveur de La République en marche et du Modem lors du premier tour des législatives, le président français est en passe d’obtenir une majorité absolue à l’Assemblée et “aura les mains libres pour gouverner”, souligne le journal belge.
Outre-Manche, The Times s’est empressé d’établir la comparaison avec d’autres élections législatives récentes, celles qui ont eu lieu au Royaume-Uni la semaine passée : “La France va donner à son dirigeant les pleins pouvoirs au Parlement, alors qu’au même moment la Grande-Bretagne a volé à la Première ministre la presque totalité de son pouvoir.” Et le quotidien britannique de préciser que, si les projections pour le second tour se concrétisent, “la France n’aura pas vu un tel ménage parlementaire depuis la Première Guerre mondiale”.
Les funérailles du bipartisme
http://www.courrierinternational.com/article/vu-de-letranger-la-france-est-en-train-de-faire-sa-revolution-democratique

EDITO : UNE VAGUE MACRON ? NON, UN TSUNAMI
Un édito de Nicolas Ghislain.
Rien n’arrête Emmanuel Macron. Il y a quelques mois, ses rivaux politiques ironisaient sur le candidat "baudruche" qui risquait d’éclater lorsque viendrait le temps de la bagarre. Puis ils ont attaqué un candidat sans programme", créature artificielle montée en épingle par les médias.
Le président élu, de nouveaux ricanements se sont fait entendre, pariant sur la difficulté qu’il aurait à réunir une majorité parlementaire, imaginant que la France allait devoir faire l’expérience d’un gouvernement de coalition, voire même retomber dans une période de cohabitation.
http://www.lalibre.be/debats/edito/edito-une-vague-macron-non-un-tsunami-593d87f8cd702b5fbf195ff4?ncxid=45D78D4521CE4FB03E1F3CA8AD8B3E4E&m_i=B6i3D_RoWpT7yvJqm_DnZHyTMWnndPYgD53ZaSgTIc4kUiCj41xUYe0o%2BvypT4nkmtufGfmYSSCdTAfHxKlA2pClyM38c8QBB7&utm_source=selligent&utm_medium=email&utm_campaign=&utm_content=&utm_term=_News+Libre+-+12-06-2017_

L’ALLIANCE LA RÉPUBLIQUE EN MARCHE-MODEM EST ARRIVÉE EN TÊTE AVEC 32,32% DES SUFFRAGES EXPRIMÉS. Un résultat qui pourrait se traduire au second tour par l'obtention de 400 à 440 sièges à l'Assemblée nationale.
LR-UDI-DVD ont obtenu 21,56% des voix.
Le FN affiche 13,20% des voix.
La France insoumise et le PCF ont rassemblé 13,74% des voix.
La gauche PS-PRG-DVG a enregistré 9,51% des voix.
Les listes écologistes ont recueilli 4,30% des suffrages.
L'abstention a atteint le niveau record de 51,29%.
Des poids lourds balayés par la vague macroniste dès le premier tour : Jean-Christophe Cambadélis, Benoît Hamon, Patrick Mennucci, Nicolas Bay.
 À lire aussi : Sociologie des Législatives : les Français qui ont voté pour le raz de marée ne sont pas n'importe qui...
http://www.atlantico.fr/decryptage/en-direct-legislatives-emmanuel-macron-en-marche-vers-majorite-absolue-3077626.html#oRORZTuxvZLYu1HB.99
 
PREMIER TOUR DES LÉGISLATIVES : LES CINQ ENSEIGNEMENTS DU SCRUTIN
Abstention record, razzia de la République en marche!, gifle pour le PS, déception pour le Front national et la France Insoumise… le premier tour des législatives, dimanche, a été riche.
Égrenés  tout au long de la soirée, dimanche, les résultats du premier tour des élections législatives ont été largement favorables à La République en marche! d'Emmanuel Macron, en ne laissant que des miettes aux Républicains, tandis que la France Insoumise et le Front national ont obtenu des résultats décevants. Ce succès pour la majorité présidentielle a néanmoins été entaché par une abstention record. Europe 1 fait le point sur les leçons à tirer de ce scrutin.
Une élection qui ne mobilise pas
C'est le premier chiffre à être tombé, et il avait de quoi interpeller. Un électeur sur deux ne s'est pas déplacé dimanche pour aller voter. En 2012, le taux de participation avait frôlé 59% au premier tour. Il était de plus de 60% en 2007. Cette abstention record a largement été rappelée par les perdants de l'élection. Jean-Luc Mélenchon en a souligné "l'immensité", François Baroin a jugé qu'elle témoignait de "la persistance des fractures de la société française". "Ce taux d'abstention catastrophique pose la question du mode de scrutin", a ajouté Marine Le Pen.
Plusieurs responsables politiques ont aussi souligné la longueur des campagnes électorales, celles des primaires puis de la présidentielle, qui ont pu entraîner une lassitude chez les électeurs. Pour le Premier ministre Edouard Philippe, cette abstention est aussi "la conséquence de la démobilisation de certaines formations politiques, qui n'ont pas trouvé un second souffle après l'élection présidentielle perdue".
Et de fait, dans le détail, ce sont bel et bien les électeus des partis battus qui se sont moins mobilisés. Alors que 68% des gens qui avaient voté Emmanuel Macron à la présidentielle ont fait le déplacement pour le premier tour des législatives, selon une enquête Ipsos, cela n'a été le cas que de 45% des électeurs de Marine Le Pen, 45% de ceux de Jean-Luc Mélenchon et 42% de ceux de Benoît Hamon. L'électorat de droite, lui, s'abstient moins (65% de participation).
La prime au vainqueur de la présidentielle
C'est un mécanisme classique des élections législatives : après avoir porté quelqu'un au pouvoir, les Français ont toujours eu tendance à lui donner ensuite une majorité. C'est d'autant plus le cas depuis le passage au quinquennat, qui a aligné les législatives sur la présidentielle.
Cette fois, néanmoins, la configuration exceptionnelle de l'élection d'Emmanuel Macron laissait planer le doute sur l'obtention d'une majorité. Un président qui se disait ni de droite ni de gauche avait réussi à attirer les électeurs de l'une et de l'autre de ces deux familles politiques. Mais ces derniers seraient-ils prêts à ne pas retomber dans le clivage traditionnel droite/gauche pour les législatives, qui plus est alors que de nombreux candidats LREM étaient de parfaits inconnus ?
Finalement, ce doute a été levé. LREM a obtenu plus de 30% des suffrages, ne laissant que des miettes aux autres partis.
Les ministres en passe de sauver leur tête
Pour six membres du gouvernement candidats aux législatives, l'enjeu était énorme : une défaite aurait signifié à la fois un camouflet au niveau local et une obligation de démissionner. À l'issue du premier tour, Bruno Le Maire, Christophe Castaner, Richard Ferrand, Marielle de Sarnez et Mounir Mahjoubi, soit cinq ministres candidats sur six, sont arrivés en tête dans leur circonscription, et se retrouvent en ballotage favorable pour le second tour. Il n'y a qu'Annick Girardin, candidate à Saint-Pierre-et-Miquelon, qui est arrivée à égalité avec son rival Stéphane Lenormand, avec 41,59% des suffrages. Il faudra attendre dimanche prochain pour avoir la confirmation qu'aucune démission n'est nécessaire.
Le cimetière des éléphants (socialistes)
Comme prévu, ces législatives ont été catastrophiques pour le Parti socialiste, qui voit plus de 70 de ses députés sortants éliminés dès le premier tour. Parmi eux, des poids lourds, à commencer par l'ancien candidat à la présidentielle Benoît Hamon. Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS, n'est arrivé que quatrième dans la 16e circonscription de Paris. Patrick Mennucci à Marseille, comme Aurélie Filippetti en Moselle, ont été laminés. Karine Berger (Hautes-Alpes), Laurent Baumel (Indre-et-Loire), Jean-Marc Germain (Hauts-de-Seine) n'ont pas non plus atteint le second tour.
http://www.europe1.fr/politique/premier-tour-des-legislatives-les-cinq-enseignements-du-scrutin-3358010#xtor=EPR-202-[Quotidienne]-20170612&lacid=europe1_2037691
 
RÉFORME DU CODE DU TRAVAIL : DÉBUT DE LA CONCERTATION LUNDI
La concertation entre le ministère du Travail et les partenaires sociaux à propos de la réforme du Code du travail débute lundi. Au total, 48 réunions sont prévues d'ici au 21 juillet.
Les discussions peuvent commencer. Ce lundi marque le début de la concertation sur la réforme du Code du travail. Pas moins de 48 réunions sont prévues entre le ministère du Travail et l'ensemble des organisations syndicales et patronales, d'ici au 21 juillet. Et le premier thème abordé risque bien d'être le plus sensible : la bonne articulation entre les négociations de branche et les négociations d'entreprise.
De quoi parle-t-on ? La question est simple. Par exemple, dans le secteur des travaux publics, est-ce à la branche de fixer les règles de calcul de la prime de vacances versée aux ouvriers, ou est-ce à chaque entreprise de s'en charger ? Il est toutefois important de noter que la situation d'une PME de 10 salariés dans le Lot-et-Garonne est très différente de celle de Bouygues ou Eiffage et leurs dizaines de milliers de salariés dans toute la France.
Déterminer le niveau le plus pertinent pour chaque sujet. La prime de vacances, citée en exemple, est une chose, mais le gouvernement souhaite passer en revue tous les domaines et pour chacun, déterminer, avec les partenaires sociaux, le niveau le plus pertinent pour traiter chaque sujet. Pour certains (contrat de travail, formation, prévoyance...), ça restera la branche. Pour d'autres, cela descendra en niveau de l'entreprise.
http://www.europe1.fr/politique/reforme-du-code-du-travail-debut-de-la-concertation-lundi-3358130#xtor=EPR-202-[Quotidienne]-20170612&lacid=europe1_2037691
 
FRANCE: "EMMANUEL MACRON AVAIT DÉJÀ BRISÉ LE PS, IL VIENT DE L'ACHEVER"
Ce lundi c'est évidemment l'écrasante victoire remportée lors du premier tour des législatives françaises par le mouvement La République En Marche (LREM-MoDem) qui était au menu de l'Invité de Matin Première.
Suite à son succès de ce dimanche, le parti du président Macron obtiendra la majorité absolue à l'Assemblée, quels que soient les résultats du deuxième tour. Mais le mouvement n'est pas parvenu à endiguer l'abstentionnisme qui a atteint des sommets avec plus de 50% des électeurs qui ont boudé les urnes. Le taux d'abstention atteint finalement 51,59%.
"Il y a un double message, une volonté de renouvellement, de nouveaux visages, de nouvelles pratiques et à la fois un message d’une grande partie des Français qui ne se retrouvent pas" dans l’offre politique actuelle, analyse Pieyre-Alexandre Anglade, candidat En Marche pour le Benelux. "C’est à nous de leur parler, de trouver les mots pour les faire revenir vers la politique", affirme-t-il.
Les gens d’En Marche n’arrivent pas de nulle part
Mais le parti a-t-il les moyens de ses ambitions? Avec un personnel en grande partie inexpérimenté en politique, ne risque-t-on pas d'aller vers de nouvelles déconvenues?
"C'est un renouveau c'est certain", martèle le candidat LREM qui pense qu'il s'agit là d'un atout plus que d'une tare. L'expérience seule n'est pas gage de qualité selon lui. "Le fait de faire de la politique depuis 10, 20 ou 30 ans ne fait pas forcément de vous un bon homme politique, un bon député", fait-il d'ailleurs remarquer.
Dès lors, l'inexpérience politique du personnel de LREM est à relativiser. "Les gens d’En Marche n’arrivent pas de nulle part, ce sont des hommes et des femmes ont un bagage professionnel avant de rentrer en politique, ils ont un passé associatif, entrepreneurial, militant, qui viennent parfois du monde de l’enseignement, du monde associatif… Ils ont un parcours professionnel bien affirmé et des compétences", rappelait-il à notre micro ce lundi matin. "Et puis, ce n’est pas sorcier, ça s’apprend et cette respiration était nécessaire", avance-t-il.
Cela n’était plus arrivé depuis la Libération
Vidéo https://www.rtbf.be/info/monde/detail_france-emmanuel-macron-avait-brise-deja-le-ps-il-vient-de-l-achever?id=9631381
 
LÉGISLATIVES: ÉLIMINÉ DÈS LE 1ER TOUR, L'INTERMINABLE CHEMIN DE CROIX DE HAMON
Un mois après sa défaite à l'élection présidentielle, Benoit Hamon enregistre une nouvelle claque. L'ancien candidat socialiste a été éliminé dans son fief dès le premier tour.
Les défaites sont comme les emmerdes, elles n'arrivent jamais seules. Après un revers cinglant à la présidentielle -Benoit Hamon est arrivé 5e avec moins de 7% des voix- l'ancien ministre socialiste de l'Education a été éliminé ce dimanche dès le premier tour tour des élections législatives.  
EN DIRECT >> Retrouvez les résultats circonscription par circonscription  
"Les électeurs de la 11e circonscription [des Yvelines] ont choisi de ne pas me renouveler leur confiance", a reconnu Benoit Hamon sur Twitter, où il a publié une capture d'écran des résultats partiels. Selon ces chiffres, il est arrivé en troisième position avec 22,61% des voix, derrière la candidate LREM Nadia Hai (33,01%), et Jean-Michel Fourgous (LR, 22,85% des voix). 
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/ps/legislatives-elimine-des-le-1er-tour-l-interminable-chemin-de-croix-de-hamon_1916733.html?PMSRC_CAMPAIGN=20170612103003_24_nl_nl_lexpress_politique_593e503c8a446759017b23c6&xtor=EPR-787-[20170612103003_24_nl_nl_lexpress_politique_593e503c8a446759017b23c6_0020KI]-20170612-[_004KHVG]-[RB2D106H001CTNV2]-20170612083100#PMID=ZHMudGFuZ3VheUBiZWxsLm5ldA==
 
CÔTE D’IVOIRE : TERRORISME, ONU, MÉTRO D’ABIDJAN… CE QU’IL FAUT RETENIR DU TÊTE-À-TÊTE ENTRE OUATTARA ET MACRON
Le président français Emmanuel Macron a reçu dimanche son homologue ivoirien Alassane Dramane Ouattarra à l'Élysée. Au menu de cette visite : la lutte contre le terrorisme, le développement durable, l'ONU ou encore le métro d'Abidjan.
La France et la Côte d’Ivoire vont « renforcer dans les prochaines semaines, de manière concrète, leurs partenariats militaire et dans le renseignement » pour « gagner la bataille contre le terrorisme », a annoncé dimanche 11 juin Emmanuel Macron après avoir reçu son homologue ivoirien, qu’il avait déjà rencontré lorsqu’il était ministre de l’Économie.
http://www.jeuneafrique.com/446785/politique/cote-divoire-retenir-de-visite-de-ouattara-france/?utm_source=Newsletter_JA_Actu&utm_medium=Email&utm_campaign=Newsletter_JA_Actu_12_06_17
 
LÉGISLATIVES 2017 : CE QU'IL FAUT SAVOIR AU LENDEMAIN DU PREMIER TOUR
Valérie MazuirAlexandre Rousset 11/06/2017
DOSSIER - La République en marche d'Emmanuel Macron arrive largement en tête du premier tour des élections législatives. Comment voter au second tour ? Quelles circonscriptions surveiller ? Ce qu'il faut savoir sur le scrutin d'où devrait émerger une Assemblée nationale profondément renouvelée.
https://www.lesechos.fr/elections/dossiers/0212012201225/0212012201225-legislatives-mode-demploi-et-enjeux-du-scrutin-2082392.php#xtor=EPR-3045-%5Bnl_presid%5D-20170612-%5BProv_%5D-2393179%402
 
MONSIEUR MACRON, LA “BESTIALITÉ INFÂME” D’ORADOUR EXISTE TOUJOURS
Du devoir d’appeler notre ennemi l’islamisme par son nom
Le premier discours commémoratif d’Emmanuel Macron, prononcé samedi à la veille du premier tour des législatives, est à l’image de sa stratégie – pour l’instant gagnante – qui consiste à rassembler par le consensus. A l’image du progressisme qu’il souhaite incarner, le président pare ce consensus de morale, pour ne pas dire de moralisme. On fait doctement la leçon autour d’émotions collectives que nous devons mobiliser sans tarder : bienveillance, tolérance, liberté, conscience citoyenne. Qui pourrait contester cela ? Sinon les esprits ronchons, les déclinistes, les « jamais contents ». Et force est de constater qu’après les gesticulations discursives de Sarkozy vides de toute cohérence politique et les platitudes du Hollande vides de toute pensée politique, ce premier discours du président Macron tranche : sobriété dans l’éloquence, élégance du verbe, scénographie minimaliste. Pour la forme, c’est plutôt réussi. Pour le fond ?
S’indigner à la Stéphane Hessel: sur tout et sur rien, pour surtout ne rien faire
A Oradour-sur-Glane, le président Macron a fait un discours où auront défilé beaucoup des poncifs sur le « devoir de mémoire » et le « rêve européen ». Sans oublier l’ineffable appel aux jeunes : « soyez à votre tour les témoins » en continuant à entretenir cette mémoire. « Devoir de mémoire » qui a permis aux écoliers depuis deux décennies de ne pas penser l’histoire, de tout noyer dans le grand flot lacrymal de l’indignation. Et accessoirement, qui aura servi à instrumentaliser l’histoire à des fin politiciennes comme la dernière élection présidentielle l’aura encore montré. « Devoir de mémoire » qui permet aussi de promouvoir le tourisme des sites historiques des crimes nazis, de se donner collectivement bonne conscience. On ne visite pas des cimetières, on s’y recueille, on y pense en silence, en soi-même et non dans le brouhaha des groupes de touristes en tong entre les baraquements. C’est mon point de vue, je le sais peu partagé par les institutionnels de la mémoire, mais, à mes yeux, seul le silence et la pudeur de notre douleur indicible fait honneur à nos morts innocents. Quand on lie émotion et mémoire comme l’a fait le président Macron, on se trompe de voie : sans compréhension de l’histoire, la mémoire ne se nourrit que d’émotions volatiles, interchangeables car sans enracinement intellectuel. Et on en arrive aux stupidités du genre « ça aurait pu être nous ». Non ça n’aurait pas pu, se devrait de répondre l’enseignant, car chaque fait historique a sa profondeur politique et les victimes n’ont qu’une identité : la leur, pas celle d’une victime inconnue – à l’instar du soldat inconnu – qui incarnerait toutes les victimes, de tous les crimes contre l’humanité passés ou en cours ! Or on sait que sur ce sujet, le candidat Macron a eu quelques difficultés à maitriser le sens juridique et historique de ce terme…
http://www.causeur.fr/oradour-sur-glane-emmanuel-macron-44851.html?utm_source=Envoi+Newsletter&utm_campaign=b7631474a6-Newsletter&utm_medium=email&utm_term=0_6ea50029f3-b7631474a6-57258861
 
LES NOMS DE MINISTÈRES, UNE PROPAGANDE ORDINAIRE
Monsieur Hulot et son ministère du Bien
Alors que la décision prise par Donald Trump de retirer les États-Unis des accords de Paris fait, dans les médias, jeu égal avec les attentats de Manchester et de Londres au rayon des catastrophes, un sympathique journaliste attire mon attention sur le nom exact du ministère confié à Nicolas Hulot.
De fait, un petit « décryptage » s’imposait, qui, à ma connaissance, n’a été mené par aucun média.
On dit souvent, pour faire court, que Nicolas Hulot est ministre de l’écologie. Au moins dit-on là une chose vraie. Mais si l’on se fie à l’intitulé complet de son ministère, il est, en réalité, « ministre de la transition écologique et solidaire ».
Le règle de la pensée-émoticône
Si un jour, j’ai à nouveau l’occasion de donner à la fac un cours sur l’adjectif, je prendrai cet exemple ou mieux, je le donnerai en devoir : « Ministre de la transition écologique et solidaire: commentez l’emploi des adjectifs ».
Je voudrais montrer ici que cette expression n’a qu’un sens très vague, voire pas de sens du tout et qu’elle sert seulement à suggérer une idée globalement positive. C’est ce que j’appelle le règne de la pensée-émoticône.
Tout est dans la connotation, c’est-à-dire dans la charge morale, ou même affective, que nous associons à chaque mot. « Transition » = Bien. « Écologique » = Bien. « Solidaire » = Bien. Donc :
« transition écologique et solidaire » =
Maintenant, arrêtons-nous sur les termes:
« Transition »
Alors que « ministère de l’écologie » détermine simplement le champ d’action du ministre, « ministère de la transition écologique » définit  non point un domaine d’exercice mais un objectif. On est déjà dans la propagande. La pratique n’est pas nouvelle ; on pense à « ministre du redressement productif ».
« Écologique »
De deux choses l’une. Soit il s’agit d’un adjectif de relation (écologique = « qui concerne l’écologie »), soit c’est un adjectif qualifiant (écologique = « qui protège la nature »). Dans le premier cas, c’est une caractérisation objective, dans le second, une appréciation de qualité. Eh bien, là encore, on est dans la propagande, et d’une espèce fort insidieuse puisque…
http://www.causeur.fr/gouvernement-ministere-ecologie-nicolas-hulot-44732.html?utm_source=Envoi+Newsletter&utm_campaign=b7631474a6-Newsletter&utm_medium=email&utm_term=0_6ea50029f3-b7631474a6-57258861
 
LE GOUVERNEMENT DÉVOILE SES PROCHAINS CHANTIERS CONCERNANT L'ÉGALITÉ HOMMES-FEMMES
La secrétaire d'État à l'égalité hommes-femmes, Marlène Schiappa, a annoncé ce vendredi à l'AFP ses futurs projets pour le quinquennat. On fait le point.
La famille, le travail, la sphère publique, la justice... Marlène Schiappa veut défendre l'égalité hommes-femmes dans tous les domaines. 
Egalité au travail
Il sera proposé aux dix dernières entreprises du baromètre annuel Ethics and Boards, qui mesure l'égalité professionnelle, de participer à une formation d'une journée avec des intervenants spécialisés, pour "privilégier le dialogue".
"On part du principe que si ces entreprises sont mal classées, ça peut être de la misogynie pure, mais aussi un manque de temps, d'intérêt, de connaissance du sujet ou de moyens", a nuancé Marlène Schiappa. 
"Commencer par de la dénonciation aurait été un peu abrupt comme premier contact avec les entreprises", a-t-elle confié.
>> LIRE AUSSI. Ils se bougent pour l'égalité femme homme au travail
Combattre le harcèlement de rue
La secrétaire d'Etat souhaite que les policiers de proximité qui seront recrutés pendant le quinquennat puissent sanctionner immédiatement le harcèlement et les injures sexistes ayant lieu dans l'espace public.
Elle veut aussi que "toutes les politiques d'urbanisme comportent un volet concret de prévention des violences sexuelles et sexistes".
>> LIRE AUSSI. En famille, ces Niçois ont développé un porte-clés anti-agression
crimes sexuels sur mineurs
Le délai de prescription de crimes sur mineurs, qui est de 20 ans après les faits à partir de la majorité, devrait être rallongé de 10 ans. C'est en tout cas, d'après Marlène Schiappa, "un chantier qu'il faut ouvrir".
La secrétaire d'Etat doit s'entretenir avec le ministre de la Justice, François Bayrou, pour, "entre autres", évoquer ce sujet.  
Congé maternité unique
La "priorité" pour Marlène Schiappa est la création d'un "congé maternité unique" pour toutes les mères quel que soit leur statut, aligné sur le régime le plus avantageux. "L'idée est de mettre fin à la fois à l'iniquité de durée, et à l'iniquité d'indemnité", a-t-elle précisé.
La durée des congés maternité des salariées n'est pas modifiée, l'objectif "c'est d'harmoniser vers le haut des congés qui actuellement sont plus faibles", par exemple ceux des auto-entrepreneuses, professions libérales ou intermittentes.
Néanmoins, "il y a des femmes en professions libérales qui ne souhaitent pas prendre plus de congé, qui ne souhaitent pas que ce soit obligatoire. Ce sont des subtilités que nous devons respecter", a nuancé Marlène Schiappa. 
Le but est "qu'avant la fin de l'été, le cadre législatif soit défini".
>> LIRE AUSSI. Les femmes devraient bénéficier d'un congé maternité unique à partir de cet été
Procréation médicalement assistée
Emmanuel Macron s'était dit en faveur d'une loi ouvrant la PMA "aux couples de lesbiennes et aux femmes célibataires", la soumettant cependant à l'avis du Comité consultatif national d'éthique (CCNE), attendu d'ici fin juin. 
Marlène Schiappa considère "que la société est plutôt prête à accepter la PMA". C'est selon elle une "mesure de justice sociale" qui mettrait fin à une "forme de discrimination à l'égard des femmes lesbiennes et célibataires" et à "l'inégalité" entre celles qui ont les moyens financiers d'avoir recours à des PMA à l'étranger et celles qui ne les ont pas. 
"Le sujet reste très sensible. L'idée, c'est de faire des mesures qui soient acceptées par la société et que le débat ne dure pas", explique-t-elle, ajoutant que "les débats sur le mariage pour tous ont été trop longs et trop durs".
http://www.varmatin.com/politique/le-gouvernement-devoile-ses-prochains-chantiers-concernant-legalite-hommes-femmes-144560?idprob=7480_92070
EN DIRECT. XAVIER BERTRAND APPELLE À FAIRE BARRAGE AU FN
La République en marche et son allié du MoDem devraient pouvoir compter sur 400 à 455 des 577 sièges de l'Assemblée nationale à l'issue du second tour.http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/legislatives-2017/20170612.OBS0558/en-direct-vers-une-deferlante-macron-a-l-assemblee-le-ps-defait-abstention-record.html#xtor=EPR-1-[ObsPolitique]-20170612
 
RENCONTRE AVEC MICHEL ONFRAY : DÉCROISSANCE CONTRE DÉCADENCE
Ni lui, ni nous, ne voulions lâcher le morceau. Limite voulait lui rendre visite près de Caen, où il vit depuis toujours. Pas possible pour Michel Onfray, trop pris, pas le temps, trop long. Alors, dépité, on a fait comme tout le monde. On lui a envoyé des questions par courriel. En mettant des blagues, en simulant des relances, bref, un vrai/faux entretien comme les médias savent les faire. Parce qu’avant d’être cet apologète d’un athéisme old-fashion, Michel Onfray a lu les technocritiques (ces philosophes critiques de la technologie) et en a fait son miel. Et à Limite, on aime le miel, certes, mais surtout les technocritiques.
Chez Limite, nous prônons la simplicité volontaire, cette attitude qui consiste à trier entre les besoins essentiels et les super us. Par conséquent, le modèle économique de la revue repose lui-même sur la sobriété. Vous, quinze ans après avoir ouvert votre Université Populaire à Caen (gratuite), vous avez lancé votre propre « TV », libre et indépendante. Pensez-vous que toutes ces actions suf sent à faire vaciller le capitalisme sur sa base ?
http://revuelimite.fr/rencontre-avec-michel-onfray-decroissance-contre-decadence
 
COIGNARD - LÉGISLATIVES 2017 : EMMANUEL MACRON, LE DYNAMITEUR
Emmanuel Macron l'avait promis, les électeurs l'ont fait : le paysage politique tel qu'on l'a connu depuis tant d'années s'est désintégré.
Par Sophie Coignard
Personne, à commencer par les intéressés, ne pouvait seulement l'imaginer. Certes, Jean-Christophe Cambadélis, le premier secrétaire du PS, semblait en mauvaise posture dans sa circonscription parisienne, où il se présentait pour la septième fois. Après avoir passé près de 25 ans sur les bancs de l'Assemblée nationale – avec une interruption involontaire entre 1993 et 1997 –, il termine en cinquième position, avec 8,6 % des voix.
Si le patron des socialistes connaît un échec emblématique, il n'est pas le seul. Et pour cause : à l'échelon national, le PS arrive lui aussi bon cinquième, avec...
http://www.lepoint.fr/editos-du-point/sophie-coignard/coignard-le-dynamitage-facon-macron-12-06-2017-2134551_2134.php?&m_i=U87UcgW6U12vCoY2y_hXsxeXezKF79sxZxN3k_iQmyTwg_jY3t9CXhfp5imUf9wLsuWtv959EzM5JHwgMmv8PP5UdyecU%2B&M_BT=438266583523#section-commentaires
 
RÉSULTATS LÉGISLATIVES: UN SCRUTIN HISTORIQUE RÉSUMÉ EN 10 CHIFFRES
LEGISLATIVES « 20 Minutes » vous donne les 10 chiffres marquants de ce premier tour des élections législatives…
Les résultats du premier tour des législatives qui s’est déroulé dimanche dessinent les contours d’un scrutin inédit. Si vous en doutez, voici 10 chiffres pour résumer cette élection.
51,3 % d’abstention, record historique
Jamais les électeurs n’ont autant boudé les urnes lors d’une élection législative. Toutefois, l’abstention a atteint le niveau record de 51,29 %, du jamais vu au premier tour des législatives sous la Ve République.
Conséquence du taux d’abstention record, ce score devrait se transformer en « raz-de-marée » dans l’hémicycle.
Le record historique est détenu par l’alliance UDF-RPR en 1993 (484 sièges). LREM et le MoDem le battront-ils dimanche prochain ? Les projections leur prédisent 400 à 455 des 577 sièges de l’Assemblée nationale, largement au-dessus de la majorité absolue (289 élus). Les macronistes et centristes pourraient battre le record de sièges remporté par un seul parti, détenu par l’UMP en 2002 (365 sièges).
932.231 voix, le bonus du MoDem
L’allié de LREM lui apporte un peu moins d’un million de voix, 932.231 très précisément, soit 4,11 % des suffrages exprimés. Additionné au score de LREM, ce pourcentage permet à la majorité présidentielle de s’élever à 32,32 % des suffrages exprimés.
Les Républicains, deuxième force politique, loin derrière LREM
Les Républicains et l’Union des démocrates indépendants (UDI) ont enregistré 21,5 % des suffrages exprimés. De quoi envisager d’obtenir à eux deux 70 à 130 sièges à l’issue du second tour, selon les projections. La droite, qui espérait priver Emmanuel Macron de majorité, est loin du compte.
Le PS plus bas qu’en 1993
Le Parti socialiste, qui a obtenu 7,44 % des suffrages exprimés, s’effondre. Les socialistes, qui occupaient 284 sièges à l’Assemblée, n’en obtiendraient que 15 à 40, avec leurs alliés, selon les projections des sondeurs pour le second tour. C’est encore plus bas que les 57 députés élus lors de la débâcle de 1993. C’est un « recul sans précédent de la gauche », a reconnu son premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis, éliminé dès le premier tour à Paris, à l’instar de nombre d’anciens ministres PS, dont Benoît Hamon, Mathias Fekl, Pascale Boistard, Aurélie Filippetti, Christian Eckert.
Le FN engrange 13 % des suffrages exprimés… comme en 2012
Le Front national (FN) n’a pas bénéficié d’un élan après la présidentielle. Le parti de Marine Le Pen obtient 2,99 millions de voix, soit 13,2 % des suffrages exprimés, un score éloigné de celui de la candidate au premier tour de la présidentielle et qui ne lui permettrait d’obtenir qu’un à 10 sièges, contre 2 lors de la précédente législature.
Pour rappel, lors des élections législatives de 2012, 3,53 millions de votants avaient glissé un bulletin FN dans l’urne, soit 13,6 % des suffrages exprimés.
>> A lire aussi : Grosse désillusion pour le FN aux législatives
La France insoumise fait 11 %
Même douche froide post-présidentielle pour le parti de Jean-Luc Mélenchon, qui a fait 19,58 % au premier tour de la présidentielle. Son mouvement engrange 11 % des suffrages exprimés, ce qui laisse espérer au parti 10 à 23 fauteuils, élus du Parti communiste inclus.
http://www.20minutes.fr/elections/legislatives/2084667-20170612-resultats-legislatives-scrutin-historique-resume-10-chiffres
 
LÉGISLATIVES : JACKPOT OU NAUFRAGE ? LES PARTIS COMPTENT LEURS MILLIONS
Déjà endetté, le parti Les Républicains pourrait perdre plus de 40 millions d'euros d'ici 2022. Pour En Marche !, ces législatives sont au contraire un véritable aspirateur à cash.
Lucas Burel et Renaud Février
Les calculettes doivent chauffer chez les trésoriers des grandes formations politiques au lendemain du premier tour des législatives. Si le PS pourrait voir s'envoler plus de 95 millions d'euros d'ici à 2022, après sa déroute historique de dimanche, le parti Les Républicains devrait lui aussi plonger dans le rouge.
Au contraire, En Marche ! et La France insoumise devraient toucher le pactole. Pour le mouvement du président Emmanuel Macron, le trésor de guerre pourrait même s'élever à plus de 120 millions d'euros sur cinq ans.
Finances plombées pour LR et le FN
Alors que les comptes du parti sont toujours plombés de plus de 50 millions d'euros par l'affaire Bygmalion, la rue de Vaugirard va devoir se serrer la ceinture : avec 3.573.398 voix ce dimanche, contre 7.037.268 en 2012, LR devra désormais faire avec seulement 5 millions d'euros annuels contre 10 millions entre 2012 et 2017. Soit 25 millions d'euros de perte sur l'ensemble de la législature.
http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/legislatives-2017/20170612.OBS0604/legislatives-jackpot-ou-naufrage-les-partis-comptent-leurs-millions.html

MACRON EN PASSE D’OBTENIR UNE MAJORITÉ ÉCRASANTE À L’ASSEMBLÉE NATIONALE
La victoire de La République en marche, dimanche, au soir du premier tour des législatives, est marquée par un taux d’abstention historique.
C’est une victoire historique. Et la promesse, pour Emmanuel Macron, d’obtenir une majorité écrasante à l’Assemblée nationale dans une semaine, au soir du second tour des législatives. Avec 32,32 % des suffrages exprimés, le parti du chef de l’Etat, La République en marche (LRM), et son allié, le MoDem, obtiendraient entre 400 et 455 des 577 sièges dans l’Hémicycle, bien au-delà de la majorité absolue, fixée à 289 élus.
Il s’agirait d’une des majorités les plus imposantes de la Ve République, après le record établi par l’UDF-RPR en 1993, avec 484 sièges. « C’est un choix clair de donner une majorité au président et d’en finir avec un vieux système, analyse le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner. Les Français veulent un profond renouvellement. Cela se fait avec une forme de brutalité pour de nombreux sortants qui n’ont pas démérité, mais la volonté de tourner la page emporte tout. »
Le sans-faute de M. Macron
Surfant sur cette vague, cinq des six ministres candidats – Christophe Castaner (relations avec le Parlement), Bruno Le Maire (économie), Mounir Mahjoubi (numérique), Marielle de Sarnez (affaires européennes) et Richard Ferrand (cohésion des territoires) – sont très bien placés pour l’emporter le 18 juin, y compris dans des circonscriptions difficiles et en dépit des dossiers judiciaires de Mme de Sarnez et M. Ferrand. Seule Annick Girardin (outre-mer) est en ballottage incertain à Saint-Pierre-et-Miquelon.
Le chef de l’Etat, qui pourrait procéder à des ajustements du gouvernement à la marge dans la foulée du second tour, pourra donc s’épargner un remaniement d’ampleur.
Encore une fois, Emmanuel Macron, dont le parti existait à peine il y a un an, et qui était lui-même inconnu des Français il y a trois ans, est en passe de réussir son pari au-delà de ses espérances, même s’il a toujours été persuadé que les électeurs lui donneraient une majorité, un mois après sa...
http://www.lemonde.fr/elections-legislatives-2017/article/2017/06/12/macron-en-passe-d-obtenir-une-majorite-ecrasante-a-l-assemblee-nationale_5142831_5076653.html#JzuUihUTVlSzv2P7.99
 
LÉGISLATIVES : UNE ABSTENTION HISTORIQUE QUI FRAGILISE LA LÉGITIMITÉ DU SCRUTIN
La victoire annoncée des candidats de La République en marche a fini par démobiliser une partie de l’électorat. Seuls 48,71 % des inscrits ont voté dimanche.
Avec un taux de 51,29 % au premier tour, l’abstention atteint un nouveau record aux élections législatives. Depuis la réforme de 2001 qui a voulu que les deux tours de ce scrutin interviennent dans la foulée de la présidentielle, dès lors que la durée du mandat à la tête de l’Etat avait été ramenée à cinq ans, l’abstention aux législatives n’a cessé de croître, ce qui n’est pas le cas à la présidentielle.
Ainsi, de 32,1 % en 1997 (au premier tour), elle est passée à 35,6 % en 2002, 39,6 % en 2007, 42,8 % en 2012 avant de bondir à 51,29 % cette année. Une évolution continue qui doit interroger sur les conséquences de ce choix de calendrier électoral qui, certes, assure pratiquement une majorité au président élu mais, en même temps, porte atteinte au crédit de l’Assemblée nationale élue dans ces conditions.
Les législatives sont reléguées au rang d’élections secondaires. Sur le plan de la démocratie républicaine, il est légitime de s’interroger sur les conséquences d’une telle situation.
« Stop, ça suffit »
Différents facteurs auront contribué à accroître encore cette désaffection. Les deux ex-grands partis de gouvernement ayant tous deux décidé de passer par des primaires pour désigner le candidat de leur famille politique, la séquence électorale a de fait commencé dès septembre 2016, mobilisant l’essentiel de la chronique politique.
L’élection d’Emmanuel Macron, survenant après une série d’invraisemblables rebondissements, a sonné comme la fin de cet interminable feuilleton. Beaucoup d’électeurs ont voulu dire « stop, ça suffit », tandis que même les partisans des anciens candidats battus prenaient acte du verdict présidentiel.
Ainsi les maigres espoirs des vaincus à la présidentielle de consolider leurs positions aux législatives se sont très vite volatilisés. Cette fin de campagne législative, où les jeux apparaissaient comme pliés – avec la victoire écrasante annoncée des candidats de La République en marche – a achevé...
http://www.lemonde.fr/elections-legislatives-2017/article/2017/06/12/legislatives-une-abstention-historique_5142865_5076653.html#6UBTywjKzieEWMPi.99
 
LES ILLUSIONS PERDUES DU PARTI LES RÉPUBLICAINS
François Baroin rêvait d’imposer une cohabitation à Emmanuel Macron. Un espoir sévèrement douché.
Ils l’ont vu venir de loin, ils la redoutaient et ils l’ont prise de plein fouet. Dimanche 11 juin, les responsables du parti Les Républicains n’ont pu que constater les ravages de la vague Macron sur leurs candidats aux élections législatives. Selon les résultats définitifs communiqués par le ministère de l’intérieur, la coalition Les Républicains-Union des démocrates et indépendants (LR, UDI et div. d.) réalise au niveau national un score de 21,6 %, loin des 32,3 % de La République en marche et du Mouvement démocrate (LRM-MoDem).
« Finalement, nous faisons à peu près le même score que François Fillon au premier tour de l’élection présidentielle [20 %] mais les effets mécaniques du scrutin majoritaire vont être destructeurs au second tour », prédit Franck Riester, candidat LR dans la 5e circonscription de Seine-et-Marne.
Les premières projections prévoient en effet un groupe LR-UDI de 85 à 125 députés. L’hémorragie est très importante. Dans l’Assemblée sortante, LR disposait d’un groupe de 199 députés, sans oublier les 27 députés de l’UDI. Au soir du second tour, LR-UDI risque d’avoir un groupe quatre fois moins important que celui de LRM. « Après tout, nous serons quand même le premier parti d’opposition », ironise Florence Portelli, ancienne porte-parole de François Fillon lors de la campagne présidentielle.
Après avoir rêvé tout haut pendant des mois d’imposer une alternance franche, la droite va simplement rester la principale force d’opposition. Mais avec des forces limitées et beaucoup de ténors perdus ou affaiblis dans la bataille. Tous les candidats qui affrontaient un représentant de LRM ont éprouvé des difficultés. Beaucoup de tenants d’une droite dure n’ont pas encore sauvé leur siège. Eric Ciotti est en ballottage favorable dans la 1re circonscription des Alpes-Maritimes (35 %) mais il est talonné par la candidate LRM Caroline Reverso-Meinietti (32,3 %). Dans la 1re...
http://www.lemonde.fr/elections-legislatives-2017/article/2017/06/12/la-droite-laminee-par-la-vague-macroniste_5142842_5076653.html#2H5zI7718dDZblyq.99
 
8A- BREXIT
 
DE THERESA « MAYBE » À THERESA « DISMAY »
Joslain Evelyne
Le 18 avril dernier, Theresa May décidait tout à coup d’appeler à une élection générale pour le 8 juin.
Se fiait-elle aux flagorneurs qui voyaient en elle la « nouvelle dame de fer » pour avoir enfin déclenché l’article 50 du Traité de Lisbonne le 29 mars ?
A-t-elle été piquée au vif par les persiflages de Nicola Sturgeon du SNP, qui se vantait d’être « élue », tandis que May n’avait été que « nommée » Premier ministre après la démission de Cameron ?
Roger Helmer, eurodéputé UKIP, résume bien les choses : « Elle a brisé une promesse ancienne, afin de tenir une élection dont elle disait ne pas avoir besoin, au prétexte de renforcer un mandat qu’elle avait déjà, pour mieux poursuivre une politique (le Brexit), à laquelle elle était opposée jusqu’au 23 juin 2016. »
May, souvent surnommée « Maybe » en raison de ses hésitations, est aujourd’hui Theresa « Dismay » (déconfite) : son orgueil et son arrogance (envers les cadres du Parti conservateur, sans parler de son mépris pour le UKIP) viennent de se retourner contre elle.
Loin d’être « plus forte et plus stable » face aux leaders de l’EU, la voici affaiblie.
Loin d’avoir augmenté de 100 sièges la majorité conservatrice, elle perd la majorité absolue qu’elle avait héritée (tombant à 318 sièges sous les 326 requis), une vingtaine de sièges passant aux travaillistes.
Elle aurait pu négocier le Brexit habilement jusqu’au 29 mars 2019 et, là, sur un succès, appeler à une élection générale triomphante. Mais, déclare Nigel Farage, « cette bonne à rien de May a mis le Brexit en péril ! Elle n’a pas compris que la question transcendait les divers partis. Elle a voulu faire croire qu’elle était le porte-drapeau du Brexit. » Le UKIP n’a aucun élu, sans doute parce que ses idées ont été absorbées par presque tous les partis, mais il reste très présent, « chien de garde et garant du Brexit ». Sans lui et ses efforts sur plus de 20 ans, il n’y aurait jamais eu de Brexit.
On voit aussi quelques facteurs d’optimisme :
– Le SNP se tire si mal de l’élection avec 20 sièges perdus que, de l’aveu même de N. Sturgeon, un autre référendum en vue d’une sécession de l’Écosse devient impensable.
– Les conservateurs ont 57 sièges de plus que les travaillistes, le 2e parti.
C’est donc bien une défaite personnelle pour May qui représente l’establishment et le politiquement correct. Ses torts ? Avoir délaissé l’essentiel, le Brexit, pour chercher à gagner des électeurs qui votent travailliste ou lib-dem ! Promettant une orgie de dépenses sociales, tout en serrant la vis aux retraités des classes moyennes. Trahison typique de la droite molle – d’où la sanction immédiate.
Les 3 attentats terroristes survenus ont aussi cruellement rappelé sa mollesse en matière d’immigration et de sécurité nationale lorsqu’elle était ministre de l’Intérieur.
À sa décharge, on note que le socialisme marxiste domine le parti travailliste (comme le parti démocrate aux États-Unis) et que, dans les deux pays emblématiques de la liberté et du capitalisme, l’électorat des 18-35 ans, ignorant, irresponsable, romantique et décervelé par les médias et les professeurs, vote pour l’utopie et le tout gratuit que promettent les Pères Noël Bernie Sanders et Jeremy Corbyn.
– La notion du Brexit est désormais bien acceptée. Reste la question du degré de Brexit souhaitable.
– Seuls les Libéraux-Démocra­tes, européistes forcenés et défaits, réclament que les négociations du Brexit soient suspendues…
– May est très remplaçable : on voit mal comment elle pourrait garder longtemps la place qu’elle a jouée au casino, même si, dans le court terme elle parvient à mettre sur pied un gouvernement de coalition. Heureusement, les conservateurs ont plusieurs personnalités capables de gouverner. Si May n’obtient pas la confiance des Communes, Boris Johnson, par exemple, pourrait à son tour être « nommé » Premier ministre et se garder d’imposer aux électeurs fatigués une 4e élection en 2 ans.
Que penser du Parti Démocratique de l’Ulster (DUP) qui fait une percée avec 10 sièges, juste ce qu’il faut pour tirer May d’affaire ? Il pourrait être une bonne chose : plus proche de la philosophie conservatrice que les conservateurs, on aimerait qu’il remette les Tories sur le droit chemin. En même temps, son manifeste réclame des frontières poreuses avec la République d’Irlande, point vulnérable à l’immigration non désirée. Et le DUP est en mesure de tenir la dragée haute à May.
http://www.les4verites.com/international/de-theresa-maybe-a-theresa-dismay
 
"LA FRANCE A TOUS LES ATOUTS POUR ÊTRE LE GRAND GAGNANT DU BREXIT" BERNARD LIAUTAUD, BALDERTON CAPITAL
Le directeur général français du fonds d'investissement londonien Balderton Capital, l'un des plus importants en Europe, revient pour La Tribune sur les conséquences du Brexit pour le monde de la tech. Bernard Liautaud, qui a co-fondé dans les années 1990 la première grande réussite de l'internet français, Business Objects, s'exprime aussi sur la place de la France dans la tech européenne, le fonctionnement de son fonds d'investissement, et partage les secrets des startups qui réussisent, à l'image de l'éditeur de logiciels Talend ou du géant de l'e-commerce de luxe Vestiaire Collective. Entretien.
LA TRIBUNE - Le Royaume-Uni est le leader européen de la tech, avec davantage de licornes qu'ailleurs et les plus gros fonds d'investissements pan-européens. Pourquoi l'écosystème des startups et de l'innovation est-il plus dynamique ici ?
BERNARD LIAUTAUD - Depuis deux ans, les startups explosent partout en Europe, et notamment en France. Mais Londres bénéficie d'une « prime au premier », car le Royaume-Uni a pris le virage de la tech dès 2008. Pendant la crise, le gouvernement a réalisé que l'industrie financière n'était plus le salut. Il a alors commencé à faire la promotion de l'entrepreneuriat, de l'innovation, et il a mis en place un environnement réglementaire et fiscal très attractif, avec des incitations encourageant à investir dans les startups. Le pays bénéficie aussi de sa proximité culturelle et linguistique avec les États-Unis, ce qui favorise les ponts, et de l'excellence de ses universités, comme Cambridge et Oxford, qui forment de très bons ingénieurs et qui sont vraiment l'équivalent de Stanford en Europe. Ces écoles sont très attractives pour les talents étrangers.
Des fonds d'investissement, comme Balderdon, fondé en 2000, se sont greffés sur cet écosystème et sont capables d'investir des tickets très importants pour permettre à une startup de grandir pour soit devenir un géant, soit se faire racheter. Bref, le Royaume-Uni a favorisé l'éclosion d'un écosystème d'innovation très complet, ce qui explique son avance sur les autres pays européens, qui ont pris ce virage beaucoup plus tard.
http://www.latribune.fr/technos-medias/la-france-a-tous-les-atouts-pour-etre-le-grand-gagnant-du-brexit-bernard-liautaud-balterton-capital-735052.html#xtor=EPR-2-[l-actu-du-jour]-20170612
 
ROYAUME-UNI: DUP, LE PARTENAIRE HOMOPHOBE ET CLIMATOSCEPTIQUE DE MAY
Sans les ultra-conservateurs nord-irlandais du DUP, les Tories n'ont pas de majorité au parlement. Une position de faiseur de roi inédite pour le sulfureux parti.
Sans eux, Theresa May peut dire adieu à sa majorité au Parlement britannique. Sans eux, elle n'y compte que 318 sièges, quand il en faut 326 pour gouverner. Le 8 juin dernier, à l'occasion de législatives anticipées, les dix députés du Parti démocrate unioniste (DUP) sont passés du statut de quantité négligeable à celui de partenaires indispensables. 
LIRE AUSSI >> Royaume-Uni: "Toutes les sensibilités peuvent prendre en otage le gouvernement" 
Leur cheffe Arlene Foster, est en position de force pour faire entendre, lors de sa rencontre programmée mardi avec la Première ministre du Royaume-Uni, la ligne politique de la principale formation politique protestante de l'Ulster. Une ligne ultra-conservatrice, notamment sur le plan des moeurs, qui suscite l'inquiétude. 
Anti-mariage homosexuel et anti-IVG
Le DUP s'oppose fermement au mariage entre personnes du même sexe. Autorisé sur le reste du territoire britannique, il est toujours illégal en Irlande du Nord. Et pour cause: il voit d'un mauvais l'oeil l'homosexualité. Ian Paisley Junior, fils du fondateur du parti Ian Paisley, avait fait scandale en 2005 en la décrivant comme "immorale, offensante et odieuse". 
"Dans le jardin d'Eden, il y avait Adam et Eve, pas Adam et Steve", a déclaré en 2013 son collègue à Westminster David Simpson, alors que la loi légalisant le mariage homosexuel était en bonne voie. Deux ans plus tard, le parti a défendu sans succès une "clause de conscience" commerciale, pour légitimer le refus d'une pâtisserie de placer un message en faveur du mariage gay sur une commande de gâteau. 
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/royaume-uni-dup-le-partenaire-homophobe-et-climatosceptique-de-may_1916961.html?PMSRC_CAMPAIGN=20170613081602_24_nl_nl_lexpress_quotidienne_593f82ed4c964dd5398b4567&xtor=EPR-181-[20170613081602_24_nl_nl_lexpress_quotidienne_593f82ed4c964dd5398b4567_0020N1]-20170613-[_004KJTK]-[RB2D106H001CTNV2]-20170613061700#PMID=ZHMudGFuZ3VheUBiZWxsLm5ldA==
 
DES MINISTRES DE MAY ET LE LABOUR DISCUTENT D'UN BREXIT "DOUX"
Des ministres de premier plan du gouvernement conservateur britannique de Theresa May et des membres du Labour, tenants d'un Brexit "doux", ont eu secrètement des discussions pour encourager cette solution, indique mardi The Telegraph.
Selon le quotidien, ces discussions entre des responsables conservateurs et travaillistes ont pour but de forcer Mme May à faire des compromis sur l'immigration, l'union douanière et le marché unique. Elles impliqueraient certains des membres les plus importants du cabinet de la Première ministre, qui vient d'essuyer un revers aux élections législatives où son parti a perdu sa majorité absolue à la Chambre des Communes, indique le journal. Il serait aussi question d'avoir une commission pluripartite sur le Brexit.
Mme May est "consciente" de l'existence de ces négociations, mais n'aurait rien fait jusqu'à présent pour y mettre fin, poursuit The Telegraph.
La Première ministre britannique est partisane d'un Brexit "dur", avec sortie du marché unique, réduction de l'immigration provenant de l'Union européenne et départ de la Cour de justice européenne. Mme May se réserve aussi la possibilité de quitter l'UE "sans accord plutôt qu'avec un mauvais accord".
Les avocats d'un Brexit "doux" souhaitent quant à eux le maintien d'un accès au marché unique et ne veulent pas entendre parler d'une sortie sans accord.
http://www.levif.be/actualite/international/des-ministres-de-may-et-le-labour-discutent-d-un-brexit-doux/article-normal-676721.html?utm_source=Newsletter-13/06/2017&utm_medium=Email&utm_campaign=Newsletter-RNBDAGLV&&M_BT=5443005350908
 
«PAS LA CHASSE AUX BRITANNIQUES»: LE PLAIDOYER DE PHILIPPE BUSQUIN
«Il faut maintenir le Royaume-Uni dans l’espace européen de la Recherche», plaide Philippe Busquin. Le Brexit ne doit pas exclure les partenariats.
Dans le pire des scénarios, le Brexit coûtera 257 millions d’euros à la Belgique pour compenser le retrait budgétaire britannique, si l’Europe ne se résigne pas à revoir ses programmes à la baisse.
http://www.lavenir.net/cnt/dmf20170612_01017466/pas-la-chasse-aux-britanniques-le-plaidoyer-de-philippe-busquin?utm_source=lavenir&utm_medium=newsletter&utm_campaign=soir&utm_content=general-news&&M_BT=147938901970
 
ROYAUME-UNI: THERESA MAY DÉVOILE SON NOUVEAU GOUVERNEMENT
La Première ministre britannique Theresa May a dévoilé dimanche l'intégralité de son gouvernement, y apportant peu de changements alors que sa position est fragilisée après la perte de sa majorité absolue lors des législatives jeudi.
Damian Green, ancien secrétaire au Travail et aux Retraites, a été promu au poste de Premier secrétaire d'Etat, faisant office de vice-Premier ministre.
Le secrétaire au Trésor, David Gauke, remplace Damian Green à ses anciennes fonctions tandis que le chef de la chambre des Communes, David Lidington, devient secrétaire à la Justice.
Il remplace à ce poste Liz Truss, critiquée dans ses fonctions et qui a elle-même été nommée par Theresa May au Trésor.
Ce remaniement de faible ampleur est considéré comme le reflet de la position affaiblie de Theresa May après les élections législatives qu'elle avait convoquées alors qu'elle caracolait dans les sondages, et où elle a finalement perdu la majorité absolue dont elle disposait.
Theresa May a conservé Jeremy Hunt comme secrétaire à la Santé en dépit des critiques dont il a été la cible pour sa gestion du service national de santé, le National Health Service (NHS).
Liam Fox conserve également son poste de secrétaire au Commerce international, un portefeuille créée à la suite de la décision de la Grande-Bretagne de quitter l'Union européenne, au moment où le pays est à la recherche de nouveaux partenaires en dehors de l'ensemble européen.
Downing Street avait indiqué vendredi qu'il n'y aurait pas de remaniement parmi les principales personnalités du gouvernement, concernant notamment le ministre des Finances, Philip Hammond, que des rumeurs pré-électorales donnaient pour évincé.
De même, Boris Johnson este ministre des Affaires étrangères, tout comme David Davis conserve son poste de ministre en charge du Brexit.
Amber Rudd reste à l'Intérieur et Michael Fallon à la Défense.
La Première ministre britannique Theresa May a dévoilé dimanche l'intégralité de son gouvernement, y apportant peu de changements alors que sa position est fragilisée après la perte de sa majorité absolue lors des législatives jeudi.
Damian Green, ancien secrétaire au Travail et aux Retraites, a été promu au poste de Premier secrétaire d'Etat, faisant office de vice-Premier ministre.
Le secrétaire au Trésor, David Gauke, remplace Damian Green à ses anciennes fonctions tandis que le chef de la chambre des Communes, David Lidington, devient secrétaire à la Justice.
Il remplace à ce poste Liz Truss, critiquée dans ses fonctions et qui a elle-même été nommée par Theresa May au Trésor.
Ce remaniement de faible ampleur est considéré comme le reflet de la position affaiblie de Theresa May après les élections législatives qu'elle avait convoquées alors qu'elle caracolait dans les sondages, et où elle a finalement perdu la majorité absolue dont elle disposait.
Theresa May a conservé Jeremy Hunt comme secrétaire à la Santé en dépit des critiques dont il a été la cible pour sa gestion du service national de santé, le National Health Service (NHS).
Liam Fox conserve également son poste de secrétaire au Commerce international, un portefeuille créée à la suite de la décision de la Grande-Bretagne de quitter l'Union européenne, au moment où le pays est à la recherche de nouveaux partenaires en dehors de l'ensemble européen.
Downing Street avait indiqué vendredi qu'il n'y aurait pas de remaniement parmi les principales personnalités du gouvernement, concernant notamment le ministre des Finances, Philip Hammond, que des rumeurs pré-électorales donnaient pour évincé.
De même, Boris Johnson este ministre des Affaires étrangères, tout comme David Davis conserve son poste de ministre en charge du Brexit.
Amber Rudd reste à l'Intérieur et Michael Fallon à la Défense.
La Première ministre britannique Theresa May a dévoilé dimanche l'intégralité de son gouvernement, y apportant peu de changements alors que sa position est fragilisée après la perte de sa majorité absolue lors des législatives jeudi.Damian Green, ancien secrétaire au Travail et aux Retraites, a été promu au poste de Premier secrétaire d'Etat, faisant office de vice-Premier ministre.Le secrétaire au Trésor, David Gauke, remplace Damian Green à ses anciennes fonctions tandis que le chef de la chambre des Communes, David Lidington, devient secrétaire à la Justice.Il remplace à ce poste Liz Truss, critiquée dans ses fonctions et qui a elle-même été nommée par Theresa May au Trésor.Ce remaniement de faible ampleur est considéré comme le reflet de la position affaiblie de Theresa May après les élections législatives qu'elle avait convoquées alors qu'elle caracolait dans les sondages, et où elle a finalement perdu la majorité absolue dont elle disposait.Theresa May a conservé Jeremy Hunt comme secrétaire à la Santé en dépit des critiques dont il a été la cible pour sa gestion du service national de santé, le National Health Service (NHS).Liam Fox conserve également son poste de secrétaire au Commerce international, un portefeuille créée à la suite de la décision de la Grande-Bretagne de quitter l'Union européenne, au moment où le pays est à la recherche de nouveaux partenaires en dehors de l'ensemble européen.Downing Street avait indiqué vendredi qu'il n'y aurait pas de remaniement parmi les principales personnalités du gouvernement, concernant notamment le ministre des Finances, Philip Hammond, que des rumeurs pré-électorales donnaient pour évincé.De même, Boris Johnson este ministre des Affaires étrangères, tout comme David Davis conserve son poste de ministre en charge du Brexit.Amber Rudd reste à l'Intérieur et Michael Fallon à la Défense.
 
ROYAUME-UNI : THERESA MAY COMPOSE UN GOUVERNEMENT FRAGILE APRÈS SA DÉFAITE
Affaiblie par son revers aux élections législatives anticipées qu’elle avait elle-même convoquées, la première ministre a opté pour un remaniement de faible ampleur.
A une semaine de l’ouverture des négociations sur le Brexit, cruciales pour son avenir, le Royaume-Uni est dirigé par un gouvernement retouché mais en sursis. Après son échec aux législatives du jeudi 8 juin et la perte de la majorité absolue au Parlement, Theresa May s’accroche au pouvoir pour être en position de conduire, comme prévu, la délégation britannique, le 19 juin, lorsque les discussions débuteront à Bruxelles.
Symptôme de la confusion ambiante, Downing Street a annoncé à tort, samedi soir, qu’un accord avait été trouvé avec le Parti démocratique unioniste (DUP), formation ultraconservatrice d’Irlande du Nord, seule à même de fournir l’appoint pour une majorité aux Communes.
Mais les positions homophobes du DUP mettent certains alliés de Mme May mal à l’aise, comme la leader des tories écossais, Ruth Davidson, sur le point d’épouser sa compagne. Dublin s’est d’autre part inquiété, dimanche, du risque pour la paix en Irlande d’un gouvernement britannique devenu l’otage d’un parti unioniste – partisan du rattachement à Londres – extrémiste.
http://www.lemonde.fr/europe/article/2017/06/11/royaume-uni-theresa-may-devoile-son-nouveau-gouvernement-y-apportant-peu-de-changements_5142527_3214.html#9jZxJiFS1diMFJB5.99
 
ROYAUME-UNI : THERESA MAY SOUS PRESSION
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https://www.rtbf.be/auvio/detail_royaume-uni-theresa-may-sous-pression?id=2223319&utm_source=rss&utm_medium=feed
 
THERESA MAY VEUT UN BREXIT "DUR"
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https://www.rtbf.be/auvio/detail_theresa-may-veut-un-brexit-dur?id=2177115
 
BREXIT : COMMENT EN EST-ON ARRIVÉ LÀ ?
https://www.rtbf.be/auvio/detail_brexit-comment-en-est-on-arrive-la?id=2121445
 
BREXIT ET IMMIGRATION
https://www.rtbf.be/auvio/detail_brexit-et-immigration?id=2127368
 
DES CENTAINES DE CYCLISTES DÉFILENT TOUT NUS À LONDRES
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Ce week-end à Londres des centaines de cyclistes se sont réunis et ont défilé tout nus à l'occasion du World Naked Bike Ride ("la balade mondiale à vélo tout nu"). Leur objectif : faire prendre conscience de la vulnérabilité des cyclistes dans les villes et tout simplement célébrer le vélo et le corps humain.
http://tempsreel.nouvelobs.com/videos/r33vm5.DGT/des-centaines-de-cyclistes-defilent-tout-nus-a-londres.html
 
BREXIT. LA RENCONTRE MACRON–MAY, UN MATCH INÉGAL
L’une est affaiblie, l’autre est galvanisé : Theresa May et Emmanuel Macron n’abordent pas leur rencontre dans le même état d’esprit, ce mardi 13 juin. Pour la presse britannique, cette situation aura forcément des conséquences pour le Brexit.
Trois jours après son revers subi aux législatives du 8 juin, Theresa May se déplace à Paris pour rencontrer Emmanuel Macron. L’entrevue du 13 juin entre la Première ministre britannique et le président français sera surtout l’occasion de discuter de la lutte contre la radicalisation et le terrorisme, note The Guardian. Après les multiples attentats qui ont touché les deux pays, “M. Macron et Mme May entendent [notamment] se mettre d’accord sur les façons dont ils peuvent amener les entreprises technologiques [comme les réseaux sociaux] à arrêter la diffusion en ligne de contenus extrémistes”.
La visite de Mme May à l’Élysée survient à un moment où “son sort politique du moment contraste fortement avec celui de M. Macron. Alors que le nouveau parti de Macron, La République en Marche, est le grand favori des élections, les conservateurs britanniques eux, ont perdu leur majorité”, rappelle le journal.
À lire aussi: Royaume-Uni. Des élections catastrophiques pour Theresa May
Cité par The Daily Telegraph, le porte-parole de Mme May a souligné que, si “le Brexit n’est pas le sujet principal de discussion”, la sortie de l’Union européenne sera sans aucun doute abordée.
“Climats opposés”
Selon iNews, “la rencontre à Paris entre Mme May, affaiblie, et M. Macron, le président jeune et téméraire, est symbolique des climats opposés en Europe”. Pour des discussions sur la sortie du Royaume-Uni de l’UE, qui devraient commencer avant la fin du mois de juin, cette situation se traduit par un match inégal :
La victoire [de Macron] va booster la confiance des 27 États membres en amont des négociations sur le Brexit, d’autant plus que la montée spectaculaire de Macron survient au moment où Theresa May a subi un revirement dramatique aux législatives.”
La perte de sièges pour Mme May réduit ses chances d’obtenir un accord avantageux de la part de l’UE, prévoit de son côté Politico : “Maintenant que Mme May est en position de faiblesse chez elle, ses partenaires européens ne seront pas enclins à vouloir faire des efforts pour élaborer un accord sur mesure pour le pays.”
“Faire souffrir” le Royaume-Uni
Par ailleurs, “pour Emmanuel Macron, le Brexit représente une opportunité historique”, analyse Gideon Rachman dans le Financial Times. Le chroniqueur explique pourquoi M. Macron plaidera pour un “hard Brexit”, une coupure nette de l’UE qui comprend une sortie du marché unique. “Sans le Royaume-Uni, l’UE sera plus à l’écoute des idées [de Macron] quant à une intégration plus étroite dans les domaines économiques et financier et dans celui de la défense”. Le journal rappelle que le Brexit pourrait également permettre à M. Macron de “redémarrer le moteur franco-allemand”, et de faire venir en France des entreprises aujourd’hui installées au Royaume-Uni.
De plus, un Brexit dur “qui fait souffrir le Royaume-Uni a un intérêt politique pour M. Macron” à l’intérieur des frontières nationales : cela lui permet de “montrer aux Français qu’une sortie de l’UE se ferait dans la douleur”, démontant l’argumentation de Marine Le Pen, laquelle “salue le Brexit comme un exemple à suivre”.
http://www.courrierinternational.com/article/brexit-la-rencontre-macron-may-un-match-inegal
 
8B- CETA

8C- CD1  Accord sur le contrôle du climat
 
8D- UNION EUROPÉENNE
 
RÉFORMER LE MARCHÉ DU TRAVAIL POUR NOUS ATTIRER LES BONNES GRÂCES ALLEMANDES :
ce qu’on peut vraiment attendre du pari central du début du quinquennat Macron
La préparation de la Loi Travail par La République en Marche semble avoir pour objectif de négocier une évolution de la politique européenne avec l'Allemagne. Conscient de la difficulté de négocier avant les échéances électroales allemandes, Emmanuel Macron compterait sur la mise en place de la loi travail en France pour obtenir un assouplissement de la politique européenne.
Atlantico : Qu'est-ce que la France pourrait obtenir de l'Allemagne dans la perspective d'un assouplissement de la politique européenne ? 
Gilles Saint-Paul : La France pourrait obtenir de l’Allemagne une continuation du modus vivendi qui prévalait déjà sous Hollande, c’est-à-dire un assouplissement temporaire des règles de discipline budgétaire en échange de réformes structurelles. En revanche, je ne crois pas que les Allemands soient prêts à aller plus loin en matière d’assouplissement monétaire. Leurs retraités et épargnants voient d’un mauvais œil la dépréciation qu’a connue l’Euro et ne comprennent pas pourquoi, en le laissant se déprécier encore, ils devraient endurer des pertes supplémentaires de pouvoir d’achat et le risque d’un retour de l’inflation.
Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/reformer-marche-travail-pour-attirer-bonnes-graces-allemandes-qu-on-peut-vraiment-attendre-pari-central-debut-quinquennat-macron-3078390.html#f5hmTHmiFgipjlwx.99
 
SUBMERSION MIGRATOIRE. L’UNION EUROPÉENNE VEUT SANCTIONNER LA HONGRIE, LA POLOGNE ET LA RÉPUBLIQUE TCHÈQUE
La Commission européenne – institution non élue et largement critiquée pour ses décisions autoritaires – veut ouvrir une « procédure légale » à l’encontre de la Pologne, de la Hongrie et de la République tchèque, trois des pays qui, avec la Slovaquie, tentent pourtant de protéger leur population de la submersion migratoire qui menace l’Europe, alors que des dizaines de millions d’immigrés attendraient de traverser la Méditerranée pour venir s’installer sur notre sol, encouragés par des associations « humanitaires », appâtés par des passeurs sans scrupules et désirés par des groupes économiques avides de main d’oeuvre pas chère.
Les sanctions seraient prises en raison du non respect du plan de répartition des demandeurs d’asile . Il s’agit de la première étape de la procédure à laquelle la Commission peut avoir recours quand les Etats membres de l’UE ne respectent pas leurs obligations.
Des sanctions – dont on ne connait pas encore le fond – qui font réagir dans les pays concernés, peu enclins à se laisser mener à la baguette par la Commission Européenne. Ci-dessous, nos collègues du Visegrad post ont traduit un éditorial de Paweł Lisicki, rédacteur en chef de l’influent hebdomadaire conservateur polonais Do Rzeczy dans le numéro du 22 mai 2017 sous le titre « Kto tu jest solidarny » (Qui est solidaire ici).
Traduit du polonais par Olivier Bault.
On aurait pu croire que le problème de l’accueil des réfugiés n’existait plus. Les dernières déclarations de la Commission européen européenne montrent toutefois qu’il n’en est pas ainsi. « La Hongrie, la Pologne et l’Autriche sont les seuls pays à ne pas avoir accueilli une seule personne dans le cadre de la relocalisation. Cela constitue une violation de leurs engagements vis-à-vis de la Grèce et de l’Italie et du principe de partage équitable des responsabilités », a annoncé la Commission il y a quelques jours. Le président du Conseil européen, Donald Tusk, s’est exprimé de manière encore plus ferme. Selon lui, le gouvernement polonais se soustrait à la solidarité européenne en n’accueillant aucun réfugié dans le cadre du programme de relocalisation. L’ancien premier ministre polonais est même allé plus loin, puisqu’il a menacé la Pologne de « conséquences ».
http://www.breizh-info.com/2017/06/13/71845/submersion-migratoire-lunion-europeenne-veut-sanctionner-hongrie-pologne-republique-tcheque
 
 
PAYS DIVERS
09- PROCHE ORIENT – SYRIE, ÉGYPTE, IRAK, IRAN ISRAEL, TURQUIE, RUSSIE, QATAR

10- ORIENT (INDE, CHINE, JAPON, CORÉE, INDONÉSIE)


10-A QATAR

POURQUOI LES PAYS DU GOLFE S’EN PRENNENT-ILS AU QATAR?
Eric Martin
Donald Trump prononçait un discours le 21 mai, à Riyad, la capitale saoudienne. Il y a ainsi appelé les pays arabes à combattre « l’extrémisme islamiste » et à isoler l’Iran, source du terrorisme selon lui. Ces deux raisons pourraient expliquer la rupture des liens diplomatiques de l’Arabie Saoudite, de l’Égypte, du Bahreïn, du Yémen et des Émirats Arabes Unis vis-à-vis du Qatar, qui entretient des liens avec l’Iran et qui est soupçonné de financer des groupes terroristes en Syrie. Sauf que l’Arabie Saoudite et son régime wahhabite sont également accusés de soutenir l’islamisme radical. Comment cette nouvelle donne géopolitique peut-elle recomposer les équilibres régionaux ?
Invité : Jean-Bernard Pinatel est général (2S), dirigeant d’entreprise, spécialiste des questions géopolitiques et d’intelligence économique, et auteur du nouveau livre “L’histoire de l’Islam radical et de ceux qui s’en servent” (chez Lavauzelle)
Vidéo :
http://www.ndf.fr/nos-breves/13-06-2017/pourquoi-les-pays-du-golfe-sen-prennent-ils-au-qatar/
 
LES PAYS DU GOLFE ISOLENT LE QATAR, LE MAROC VA ENVOYER DE L'AIDE ALIMENTAIRE
Le Maroc va envoyer de l'aide alimentaire au Qatar, un geste de "solidarité" qui "n'a pas de lien avec les aspects politiques" de la crise diplomatique actuelle dans le Golfe, a indiqué lundi le ministère des Affaires étrangères.
"Sur instruction" du roi Mohammed VI, le Maroc "a décidé d'envoyer des avions chargés de produits alimentaires à destination de l'Etat du Qatar", affirme le ministère dans un communiqué.
Cette décision se veut un geste de "solidarité et d'entraide entre peuples islamiques" en ce mois du jeûne du ramadan et elle "n'a aucun lien avec les aspects politiques de la crise entre le Qatar et d'autres pays frères", précise le communiqué.
Le Maroc, qui entretient traditionnellement des liens étroits avec les pays arabes du Golfe, s'était dit dimanche grandement "préoccupé" par cette crise et "disposé à offrir ses bons offices", alors que le roi "a maintenu un contact étroit et permanent avec les différentes parties". Dans son nouveau communiqué de ce lundi, Rabat explique que sa position sur la crise "repose sur les relations de fraternité sincère" entre le souverain et les dirigeants du Conseil de coopération du Golfe (CCG), de même que sur ses "relations de partenariat stratégique exceptionnel" avec ces pays.
Elle ne peut "en aucun cas être liée aux positions des autres parties non arabes qui tentent d'exploiter cette crise pour renforcer leur positionnement dans la région et porter atteinte aux intérêts suprêmes de ces pays", ajoute le communiqué, dans une claire référence à l'Iran.
Le principal souci du Maroc est "de consolider la stabilité" des pays du CCG, conclut le texte.
L'embargo aérien limité aux compagnies du Qatar 
L'embargo aérien imposé au Qatar depuis le début de la crise du Golfe ne s'applique qu'aux compagnies aériennes et avions du Qatar ou enregistrés dans ce pays, a annoncé mardi l'Autorité de l'aviation civile des Emirats arabes unis dans un communiqué.
http://www.lalibre.be/actu/international/les-pays-du-golfe-isolent-le-qatar-le-maroc-va-envoyer-de-l-aide-alimentaire-593f6877cd702b5fbf2084ae
 
11- ISLAM, ISLAMISME, IMMIGRATION
 
RACHID BOUDJEDRA : "LA SOCIÉTÉ ALGÉRIENNE EST SUBMERGÉE PAR L'ISLAMISME"
ENTRETIEN. Une chaîne de télévision privée a voulu l'humilier avec une "caméra cachée". Le célèbre écrivain a confié au Point Afrique ce que ce fait lui inspire.
Par Adlène Meddi*, à Alger
Vidéo :
C'est dans son appartement au centre-ville d'Alger, où il emménagea au milieu des années 1990, après une intrusion terroriste dans son ancien domicile dans la banlieue proche, que nous reçoit Rachid Boudjedra, 76 ans, l'un des plus grands écrivains algériens vivants. L'auteur du roman subversif La Répudiation (1969) a été victime, la semaine dernière, d'un traquenard télévisuel organisé par Ennahar TV, une chaîne privée conservatrice, réputée proche des cercles du pouvoir. Il s'est agi d'une « caméra cachée » qui a provoqué une vague de protestation dans les milieux intellectuels, plus largement dans la société civile… et au-delà. Des médias, du Maghreb au Moyen-Orient, ont dénoncé une « opération à la mode daeshienne ». Il faut dire que Rachid Boudjedra, traduit dans le monde entier, s'assume communiste et athée. Loin de baisser les bras à la suite de ce traquenard télévisuel, il a poursuivi en justice la chaîne privée en cause. Il s'est confié au Point Afrique.
Comment avez-vous vécu cette fameuse « caméra cachée » ? Comment qualifiez-vous ce qui vous est arrivé ?
C'est un acte terroriste. L'un des « animateurs » de cette chaîne m'a appelé pour m'inviter à une nouvelle émission littéraire prévue pour le ramadan. J'ai donné mon accord de principe, mais il m'a dit qu'il fallait faire l'émission le jour même. Or, j'avais d'autres obligations. Trois jours plus tard alors qu'on était, avec ma femme et un couple d'amis, dans un restaurant, j'ai recontacté l'animateur et lui ai dit qu'on pouvait se voir après ce déjeuner. Mais lui et son équipe sont venus à l'avance au restaurant, insistant pour me voir de suite. Par politesse, j'ai laissé mon plat et je les ai rencontrés. Ils voulaient me parler seul à seul, et quand mon ami a voulu me rejoindre, ils lui ont assez brutalement demandé de nous laisser seuls ! J'ai trouvé leur comportement un peu violent, mais j'ai pensé qu'ils étaient simplement mal éduqués, sans trop y prêter attention. Ensuite, les deux gars de la télé m'ont dit : « Tu viens avec nous pour tourner l'émission, et on va raccompagner ta femme chez elle. » J'ai accepté, bien que, lorsque j'ai vu comment la voiture qui emportait mon épouse démarrait en trombe comme dans les films d'action, j'ai commencé à m'inquiéter. J'ai relativisé en me disant que c'était juste une émission de télé.
Vous les avez suivis dans le hall d'un hôtel à Bab El Oued, El Kittani, dont une petite partie a été transformée en « studio » avec des caméras qui vous filmaient, dissimulées derrière un rideau…
Oui. Ils ont commencé à me poser des questions sur Ahlam Mostghanemi (autre figure de la littérature algérienne), sur son succès, ses records de ventes de livres. J'ai simplement répondu que c'est une amie et collègue écrivaine. Tout de suite après, deux « policiers » sont entrés dans le faux studio, en blouson sombre, avec de faux revolvers à la ceinture et des badges de policier. Et là, les intimidations ont commencé, les cris pour me demander de dire « Dieu est grand » (Allahou Akbar), de proclamer la profession de foi... En fait, au tout début, avant que les « policiers » n'arrivent, je croyais que les animateurs déconnaient avant de démarrer la véritable émission, mais après…
Après, j'ai eu vraiment peur. Je pensais que les faux policiers étaient en fait des terroristes, et qu'il s'agissait d'un guet-apens pour me tuer et tuer ma femme qu'ils avaient kidnappée. C'est pour cela que j'ai obéi et que j'ai répété tout ce qu'ils …
http://afrique.lepoint.fr/actualites/rachid-boudjedra-la-societe-algerienne-est-submergee-par-l-islamisme-08-06-2017-2133772_2365.php?&m_i=uxOtYuGrTtBwb4SFIvWWRCnAgJedZxbL_F2%2BHkGQz8I2j9fSAOmtEwP%2BdG5iScwsmdzgTfNsCrf8h3Y9t93hpIl%2BOBkquB&M_BT=438266583523#xtor=EPR-6-[Newsletter-lepoint-afrique]-20170613
 
L’ACCUEIL DES RÉFUGIÉS : COMPASSION OU JUSTICE ?
par Solange Chavel , le 14 juin 2016
Notre justice politique est fondée sur l’appartenance des individus à une communauté politique. Force est de constater cependant que la « crise des migrants » nous pousse à réinterroger ce lien essentiel entre droits et citoyenneté, et à y répondre autrement que par la seule solidarité.
La « crise migratoire » qui émaille l’actualité européenne depuis le début de la décennie revêt incontestablement les traits d’un problème moral : exemplifiée par les récits souvent tragiques d’individus prisonniers des circonstances, elle provoque des réactions d’empathie fortes, qui poussent à la solidarité morale. Mais, au-delà de l’appel à la charité, la pitié et la solidarité, cette crise migratoire doit-elle également nous inviter à revoir certains principes politiques, et si oui lesquels ?
Si on répond par la négative, alors la crise des migrants est avant tout un problème adressé à notre sens individuel de la charité. Dans un monde imparfait aux règles de justice politique établies, la revendication des migrants serait avant tout un appel à la solidarité, chaque individu restant seul ultime juge, en son for intérieur, de ce que l’éthique lui impose. Crise ponctuelle due à des circonstances particulières de politique extérieure, elle pourrait être gérée comme une circonstance exceptionnelle, les règles gérant la mobilité internationale restant indiscutées.
Mais on peut au contraire interpréter la « crise migratoire » comme une remise en cause de notre paradigme actuel de la justice politique. Dans ce cas, la crise des migrants n’est plus seulement un test de notre générosité privée, mais bien une occasion de réviser certains fondements de nos systèmes de justice politiques. Depuis les révolutions du XVIIIe siècle, notre idéal de justice publique s’est constitué par élargissements progressifs sur le fondement de l’égalisation des droits au sein des systèmes politiques nationaux. Avec la « crise des migrants » se rouvre la possibilité d’interroger les limites géographiques et institutionnelles de ces revendications de droits. Dans ce cas, la « crise des migrants » n’est plus seulement un problème d’ajustement à la marge entre le monde tel qu’il est et nos idéaux politiques ; elle touche la nature même et la forme de ces idéaux. Ce qui est en cause n’est pas seulement notre capacité à vivre à la hauteur de nos principes de justice, mais bien la forme et l’étendue de ces principes eux-mêmes.
L’objet de cet article est de plaider en faveur de cette deuxième lecture, et d’indiquer à quelles conditions cette remise en cause politique peut prendre la forme d’une utopie créatrice.
La « crise migratoire » et la théorie de la justice politique
On peut pour commencer reformuler très schématiquement les principes reçus de notre système de justice politique en la présentant comme une architecture qui repose fondamentalement sur deux éléments, auxquels nous ferons référence au long de l’article.
1. Le premier élément est le principe de l’universalité des droits humains. Il établit que les droits fondamentaux s’appliquent, par définition, indépendamment de la
http://www.laviedesidees.fr/L-accueil-des-refugies-compassion-ou-justice.html
 
LA JORDANIE ET LES RÉFUGIÉS SYRIENS
Alors que les projecteurs sont braqués sur l’arrivée de réfugiés syriens en Europe, le chercheur Kamel Doraï rappelle que les principaux pays concernés sont d’abord ceux de la région. La Jordanie est ainsi l’un des pays qui accueille le plus de Syriens, accentuant les tensions économiques et sociales d’un pays déjà en prise avec la présence des réfugiés palestiniens et irakiens.
Le conflit en Syrie, d’une violence et d’une intensité exceptionnelle [1], a donné naissance à l’un des mouvements de réfugiés et de déplacés internes les plus importants au Moyen-Orient depuis la Seconde Guerre mondiale. Le Haut Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés (HCR) estime que près de cinq millions de Syriens ont quitté leur pays depuis le début de la crise, sans compter les millions de déplacés internes. La Jordanie est un des principaux pays d’accueil, avec plus de 630 000 réfugiés inscrits au HCR. Depuis son indépendance en 1946, ce pays a vu s’installer sur son sol des centaines de milliers de réfugiés. L’arrivée des Syriens, même si elle se singularise par son ampleur, s’inscrit donc dans la continuité des conflits qui ont secoué le Moyen-Orient ces dernières décennies entraînant dans leur sillage des centaines de milliers de réfugiés, de l’exil forcé des Palestiniens suite à la création de l’État d’Israël en 1948 à celui des Irakiens depuis les années 1990. Si la majeure partie des réfugiés réside toujours dans les pays voisins, plusieurs centaines de milliers d’entre eux sont contraints de poursuivre aujourd’hui leur route vers l’Europe. Des pans entiers de la société syrienne se recomposent en exil, et la question de leur place dans leurs pays d’accueil respectifs est posée, comme celle de la poursuite de leurs parcours vers des pays tiers que ce soit vers l’Union européenne ou l’Amérique du nord.
Les principales victimes du conflit syrien sont toujours les civils syriens qui continuent de fuir les combats dans un contexte de plus en plus marqué par la violence et les restrictions à la mobilité tant à l’intérieur des frontières du pays que vers les pays voisins ou l’Europe. Les conditions de vie difficiles dans les pays frontaliers de la Syrie poussent certains à tenter de poursuivre leur route, au risque de leur vie, vers des contrées plus lointaines. Mais c’est surtout la complexification croissante du conflit en Syrie et l’absence de perspectives de retour qui motivent ces nouveaux départs. La « crise des réfugiés » en Europe [2] a eu tendance à éclipser la réalité vécue par la majeure partie de ces réfugiés, celle d’un exil qui s’installe dans la durée dans les pays voisins de la Syrie. Au début du soulèvement, ces derniers ont largement ouverts leurs frontières, mais alors que le conflit s’installe dans le temps, les gouvernements libanais, jordanien et turc imposent progressivement des restrictions à l’entrée de nouveaux réfugiés sur leurs sols. Selon le HCR la Jordanie compte aujourd’hui 87 réfugiés pour 1000 habitants, si l’on exclut les réfugiés palestiniens présents depuis 1948 qui forment près de la moitié de la population du Royaume hachémite. À titre d’exemple, la Suède – dont la politique d’asile est l’une des plus généreuses de l’Union européenne – compte elle 15 réfugiés pour 1000 habitants.
Le Moyen-Orient, espace de transit et d’installation
La migration syrienne actuelle produit donc de profondes mutations du système migratoire moyen-oriental et conditionne les politiques migratoires qui se dessinent à l’échelle européenne. La volonté affichée par l’Union européenne d’externaliser les demandes d’asile vers les pays tiers, place la rive est et sud de la Méditerranée aux premières loges et les contraint à adopter des politiques
http://www.laviedesidees.fr/La-Jordanie-et-les-refugies-syriens.html
 
SOMMES-NOUS TOUS CONCERNÉS PAR LES ATTENTATS ?
Entretien avec Gérôme Truc
Outre la sidération, quelles réactions sociales les attentats suscitent-ils ? Le sociologue Gérôme Truc analyse les facteurs qui pèsent sur notre interprétation des évènements, et les nouvelles formes de clivage, mais aussi de solidarité, qui se créent dans leur sillage.
Vidéo
http://www.laviedesidees.fr/Sommes-nous-tous-concernes-par-les-attentats.html
 
CATHÉDRALE DE CORDOUE : LA TÉNÉBREUSE ALLIANCE DES SOCIALISTES ET DE L’ISLAM
Classée au patrimoine mondial de l’Unesco, la cathédrale de Cordoue a connu une histoire aussi longue que contrastée. Sur les lieux où elle s’élève de nos jours, on a retrouvé les traces d’un temple dédié Janus qui fut construit lorsque Cordoue appartenait à la province romaine de la Bétique. Les Wisigoths le remplacèrent en 584 par une église dédiée à saint Vincent de Saragosse qui fut martyrisé au IVe siècle. Elle devint l’église principale de la ville et résidence épiscopale. Lors de l’invasion musulmane de la péninsule ibérique, les nouveaux occupants exproprièrent la moitié de cette église pour ériger une mosquée. Ils rasèrent consciencieusement toutes les autres églises de la ville. La partie demeurée chrétienne finira par être accaparée par l’envahisseur pour y construire la grande mosquée avec des matériaux récupérés des églises détruites. La mosquée fut agrandie à plusieurs reprises jusqu’à devenir la plus grande mosquée après celle de La Mecque. Quand Cordoue fut reprise aux musulmans par Ferdinand III de Castille en 1236, elle redevint église puis cathédrale Notre-Dame-de-l’Assomption : le culte catholique y est célébré sans interruption et exclusivement depuis. Récemment, le gouvernement d’Andalousie a manifesté la volonté de se l’approprier tandis que des musulmans agissaient de manière provocatrice en tentant de prier dans ce lieu de culte catholique : Mgr Demetrio Fernández González, évêque de Cordoue, a naturellement dénoncé l’une et l’autre en qualité de propriétaire historique du monument que l’Église entretient depuis près de huit siècles, et qui fit l’objet d’un don officiel de Ferdinand III. Elle ne fut jamais un bien public comme le sont les cathédrales françaises, construites avant 1905, et que l’État a “nationalisées” sans toujours pouvoir les entretenir comme c’est la cas, notamment, pour Notre-Dame de Paris… Le gouvernement socialiste veut se l’approprier et mène une campagne dont il n’est plus aujourd’hui douteux qu’elle soit financée par le Qatar dont l’objectif est d’ouvrir l’édifice au culte musulman, autrement dit de transformer une église en mosquée…
http://www.christianophobie.fr/breves/cathedrale-de-cordoue-tenebreuse-alliance-socialistes-de-lislam?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+Christianophobie+%28Observatoire+de+la+christianophobie%29#.WT_yIYWcGwk
 
CES PAYS DU CONSEIL DE L’EUROPE OÙ LA CHARRIA EST APPLIQUÉE – DROITS DE L’HOMME COMPATIBLES ?
La charia est-elle compatible avec les droits de l’homme ? C’est une question concrète qui se pose de plus en plus en Europe, particulièrement pour les femmes, et à laquelle l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) a décidé de chercher à répondre.
En effet, au sein de la grande Europe, il est des territoires où la charia (ou « loi islamique ») est appliquée. Cela pose un problème au regard des droits de l’homme dans la mesure où ces États sont parties à la Convention européenne des droits de l’homme (CEDH) et en même temps appliquent ou respectent une justice islamique contraire à la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH) et la CEDH.
Trois pays au sein du Conseil de l’Europe ont ratifié à la fois la Convention européenne des droits de l’homme et la Déclaration du Caire sur les droits de l’homme en islam, qui est une déclaration des droits de l’homme compatible avec la charia. Il s’agit de l’Albanie, de l’Azerbaïdjan et de la Turquie. Il faut ajouter que la Fédération de Russie et la Bosnie-Herzégovine n’ont pas signé la Déclaration du Caire mais sont membres observateurs de l’Organisation de la Conférence Islamique et également signataires de la CEDH.
Cette Déclaration du Caire du 5 août 1990 stipule notamment que « l’islam est la religion naturelle de l’homme ». Elle ne contient pas de droit à la liberté de croyance, ne confirme pas l’égalité en droit de tous les hommes sans égard pour leur religion, et enfin l’article 25 stipule que « [l]a Loi islamique est la seule source de référence pour interpréter ou clarifier tout article de cette déclaration. »
Certains principes énoncés dans la loi islamique contreviennent aux principes ayant qualité de droits de l’homme, au premier rang desquels la liberté religieuse. Selon la charia, un musulman n’a pas le droit de quitter sa religion pour une autre ou pour l’athéisme. Il s’agit d’un acte d’apostasie qui engendre sa mort civile (ouverture de sa succession) et qui mérite la peine de mort.
La Grande Chambre de la Cour européenne des droits de l’homme a eu l’occasion de donner un élément de réponse à cette question de compatibilité en 2003 : Celle-ci « partage l’analyse effectuée par la chambre quant à l’incompatibilité de la charia avec les principes fondamentaux de la démocratie, tels qu’ils résultent de la Convention  »[1].
Saisie par plusieurs de ses membres, l’APCE établira dans les prochains mois un rapport sur ces incompatibilités, déterminera sur quels territoires de pays membres du Conseil de l’Europe la charia est appliquée et quelles conséquences il faudra en tirer.
Mme Meritxell Mateu (ALDE, Andorre) était rapporteur avant de quitter l’APCE et a rédigé une note préliminaire dans le cadre de cette procédure de rapport. Cette note définit la charia de la manière suivante :
La charia se comprend comme « la voie à suivre », c’est-à-dire la « législation » à suivre par tout Musulman. Elle classe les actions humaines en cinq catégories : ce qui est obligatoire, ce qui est recommandé, ce qui est indifférent, ce qui est blâmable, ce qui est interdit ; et se décline de deux manières : la loi (al hukum) qui vise à organiser la société et répondre aux situations courantes ; et la fatwa, norme destinée à régir une situation exceptionnelle. La charia a donc vocation par essence à être le droit positif opposable aux musulmans. Ainsi, la charia peut se définir comme « la Loi sacrée de l’Islam » c’est-à-dire « un ensemble de devoirs religieux, la totalité des commandements d’Allah qui règlent la vie de chaque musulman sous tous ses aspects »[2].
Outre les différents instruments internationaux rédigés et ratifiés par des pays musulmans, la Rapporteur a dégagé les pays membres du Conseil de l’Europe dans lesquels la charia est appliquée, plus ou moins dans la légalité : en Grèce, au Royaume-Uni, en Russie et en Turquie.
La Thrace occidentale en Grèce
En vertu du traité de Lausanne du 24 juillet 1923, l’État grec reconnaît l’existence d’une seule minorité sur le territoire grec, à savoir la minorité « musulmane » de Thrace occidentale au Nord-Est de la Grèce. Le droit grec a reconnu aux citoyens grecs musulmans résidant en Thrace occidentale la possibilité de recourir à la charia, en tant que système judiciaire parallèle en matière de droit privé. La loi attribue au mufti des compétences juridictionnelles pour statuer sur les litiges entre musulmans en matière successorale (loi n° 2345/1920). Cinq muftis cohabitent en Thrace depuis 1990 : trois officiellement nommés par l’État grec et deux élus par une minorité et non reconnus par les autorités grecques. En principe, tout citoyen grec musulman a la possibilité de choisir librement entre un mufti et le juge grec. La Cour suprême grecque a reconnu que la succession des Grecs musulmans concernant les biens exempts de dettes est strictement réglée par la « sainte loi musulmane » et jamais par le Code civil grec. Des muftis ont autorisé plusieurs mariages musulmans conclus par procuration, sans le consentement exprès des femmes, mêmes mineures. La loi 1920/1991 étend les compétences juridictionnelles des muftis aux pensions alimentaires, aux tutelles et curatelles ainsi qu’aux émancipations de mineurs.
Le Royaume-Uni
Le « Islamic Sharia Council » est un tribunal arbitral indépendant basé à Londres rendant des décisions de droit privé, notamment des divorces islamiques. Ces prononcés de divorces islamiques peuvent s’inclure dans une procédure civile depuis l’adoption d’une loi sur le divorce en 2002. Il y aurait dans le pays une trentaine de tribunaux islamiques, affiliés à différentes mosquées locales.
La Fédération de Russie
En Russie, pays observateur de l’OCI depuis 2005, il y a environ 20 millions de musulmans vivant principalement dans le Nord du Caucase, en Tchétchénie, Ingouchie, Daghestan et Tatarstan. Dans ces deux premières régions, les affaires de propriété et de famille sont généralement jugées selon la charia. Dans ce cadre il est possible que les femmes soient victimes de mariages précoces, que soient pratiqués des enlèvements de femmes et de filles aux fins de mariages forcés, des crimes d’honneur, des mutilations génitales féminines et la polygamie, ceci en dépit de la loi fédérale russe.
Au sein de la République tchétchène, l’intervention des autorités étatiques dans la vie sociale et la vie privée des citoyens perdure avec l’imposition des valeurs islamiques par voie administrative. Ainsi les leaders de la République tchétchène soutiennent l’incorporation des enseignements religieux dans les programmes scolaires, imposent aux femmes l’obligation de se vêtir suivant les règles de l’islam, et tolèrent des agressions violentes contre celles dont la tenue est jugée indécente. De telles mesures sont manifestement contraires aux droits garantis par la Constitution de la Fédération de Russie et par l’article 11 de la Constitution de la République tchétchène.
La Turquie
La laïcité, héritée d’Atatürk, est un principe constitutionnel suprême en Turquie, mais qui subit depuis quelques années beaucoup d’atteintes. Membre fondateur de l’OCI, la Turquie impose désormais les cours de religion musulmane à l’école, même aux minorités religieuses turques. La loi prohibant le port du voile dans les services publics, écoles et universités a été abrogée et son port se généralise. Le gouvernement de l’AKP développe publiquement un discours favorable à un islam conquérant, associant notamment la nationalité turque à l’appartenance à l’islam sunnite.
Au terme de cette note préliminaire, l’Albanie et l’Azerbaïdjan, qui ont signé la Déclaration du Caire ne semblent pas appliquer objectivement la charia sur tout ou partie de leurs territoires. Ce dernier pays a néanmoins adopté des lois très restrictives en matière de liberté religieuse en empêchant, par exemple, les prêtres étrangers de venir diriger des paroisses orthodoxes.
Ces cas d’ouvertures à une justice parallèle à celle de l’État posent plusieurs problèmes. Le premier est que l’acceptation de décisions de tribunaux parallèles est une acceptation du communautarisme. Cela remet en cause l’unité de la justice sur un territoire ainsi que l’égalité des hommes devant la loi, puisque selon la religion de ces derniers, le droit applicable ne serait pas le même. L’applicabilité de la CEDH dans les pays signataires est remise en cause ou à tout le moins restreinte dans certaines zones. Des zones de ‘‘droit différent’’ (parfois appelés zones de « non droit ») où l’État signataire aurait accepté plus ou moins officiellement que son droit fût dérogatoire.
Cela pose enfin la question de l’acceptabilité de certains principes ou valeurs. L’ancienne rapporteur de l’APCE expliquait dans sa note que la CEDH «  constate une incompatibilité de la charia avec la Convention, mais il ne s’agit évidemment pas d’une incompatibilité absolue entre cette dernière et l’islam. »
Cette distinction entre la charia et l’islam pour considérer la première comme incompatible avec la CEDH à l’inverse de la seconde n’a rien d’évident. Au début de sa note, elle affirme précisément que « [l]a charia se comprend comme « la voie à suivre », c’est-à-dire la « législation » à suivre par tout musulman ». Si l’islam « assigne une législation » (sourate 5, verset 48) à tout musulman et que cette « voie à suivre » (id.) est la charia, alors la charia devient quelque chose de consubstantiel à l’islam : on ne peut pas être un bon musulman si l’on n’applique pas la charia. Il y aurait donc bien une incompatibilité entre la CEDH et l’islam, ce qui n’est pas surprenant puisque le besoin de créer des droits de l’homme en islam en témoigne.
[1] CEDH, Refah Partisi (Parti de la prospérité) et autres c. Turquie, [GC], nos 41340/98, 41342/98, 41343/98 et 41344/98, 13 février 2003, § 123.
[2] Commission des questions juridiques et des droits de l’homme, Compatibilité de la charia avec la Convention européenne des droits de l’homme : des Etats parties à la Convention peuvent-ils être signataires de la « Déclaration du Caire » ? Note introductive, AS/JUR (2016) 28, 7 octobre 2016, § 6. Tous les passages suivants sont issus de cette note contenant toutes les sources, accessible ici.
http://www.infocatho.fr/ces-pays-du-conseil-de-leurope-ou-la-charria-est-appliquee-droits-de-lhomme-compatibles/
https://eclj.org/religious-freedom/pace/la-charia-est-elle-compatible-avec-les-droits-de-lhomme-?lng=fr
 
INCROYABLE SAUVETAGE D’UNE FILLETTE CACHÉE SOUS LE CORPS DE SA MÈRE ABATTUE PAR DES DJIHADISTES
13 juin 2017
Mossoul, Irak, le 2 juin. Une fillette se cache sous le corps de sa mère. A côté d’elle, les corps sans vie de 50 personnes. Tous abattus par les tirs des islamistes. Des mères, des bébés, des gens de tous âges. La petite attend. Sous les tirs de Daech. Sous un soleil de plomb. Depuis 2 jours. Mais Dieu a un plan pour elle.
La famille Eubank a fondé le groupe Free Burma Rangers pour répondre à un appel spécifique de Dieu : vivre au plus près des familles qui subissent la guerre, pour leur fournir de l’aide médicale d’urgence, un abri et des vivres. Après 20 années passées dans la jungle birmane, puis en Irak et au Soudan, c’est désormais en Irak, que toute la famille s’investit. Pour leur fille Sahale, c’est une bénédiction de pouvoir aider les autres.
Le 2 juin, Dave raconte l’incroyable récit d’un sauvetage miraculeux.
Les Free Burma Rangers, avec le soutien de l’armée américaine et de la police irakienne, interviennent pour aider 30 civils à s’échapper d’une zone de combat. Mais à 150 mètres de là, sous le feu des islamistes, d’autres sont bloqués. Tireur d’élite, mitrailleuse, tir de mortiers.
« Il n’y avait aucun moyen de les aider, même s’ils n’étaient qu’à 150 mètres. »
L’équipe a prié. Et après avoir discuté avec les forces irakiennes, la décision de tenter le sauvetage est prise. L’armée américaine les a soutenus en enfumant la zone pour les cacher.
« Nous avons couru derrière le tank, dans la rue. Humvees ne pouvait pas descendre la rue. Il y avait trop d’obstacles. Les islamistes allaient les abattre. Le feu s’est intensifié lorsque nous nous sommes  approchés du groupe de trois survivants bloqués. Ils étaient là, parmi plus de 50 cadavres répartis dans la rue, des bébés, leurs mères, des gens de tous âges. Là, depuis 2 jours, sous le soleil brûlant et sous les tirs des combattants. »
Dave a réclamé plus de fumée. Puis il a prié.
« J’ai vu une petite fille sortir, cachée sous les vêtements de sa mère morte. On l’a appelée. Deux autres personnes étaient là, blessées mais toujours vivantes. Ils ne pouvaient pas venir. Alors que la fumée se dissipait, les tirs s’intensifiaient. […] J’ai prié. C’était maintenant ou jamais, je le savais. Si je mourrais, ma famille le comprendrait. C’était pour sauver une petite fille. J’ai couru aussi vite que je pouvais. J’ai arraché la petite fille à sa mère et au tas de cadavres et je l’ai ramenée au tank. »
Les 2 autres hommes blessés ont également été secourus. L’un est décédé pendant le trajet, l’autre a été pris en charge à l’hôpital. La petite fille va bien. Elle n’a pas encore parlé. Mais elle sourit. Elle mange. Elle boit.
https://www.infochretienne.com/incroyable-sauvetage-dune-fillette-cachee-corps-de-mere-abattue-djihadistes/?mc_cid=824487cd2b&mc_eid=deeba98d31
 
LE ROI PHILIPPE ROMPT LE JEÛNE AVEC UNE FAMILLE GANTOISE
 «C’est une main tendue envers la communauté musulmane»: le roi Philippe s’est rendu chez une famille musulmane d’Evergem (Gand) pour y rompre le jeûne, selon son souhait de participer à l’iftar auprès de simples citoyens.
Le roi a pris le temps de faire connaissance avec les membres de la famille et de s’informer sur la signification du ramadan. L’occasion pour la famille de souligner la discipline, la rigueur et la persévérance que requièrent 18 heures de jeûne.
BELGA
Le roi Philippe s’est rendu chez une famille musulmane d’Evergem (Gand) ce lundi soir pour y rompre le jeûne, selon son souhait de participer à l’iftar auprès de simples citoyens.
«C’est un événement pour lequel nous sommes très reconnaissants», précise Khalid Benhaddou, un des huit fils d’Abdel Azziz Benhaddou et le frère de Mohammed, qui a ouvert les portes de son bungalow au souverain, dans un quartier d’Evergem bordant le port. Avec deux des 6 petits-enfants, les trois générations de la famille tentent de rompre le jeûne ensemble autant que possible. «C’est un signe d’unité et de cohésion», indique Khalid Benhaddou.
http://www.lavenir.net/cnt/dmf20170613_01017813/le-roi-philippe-rompt-le-jeune-avec-une-famille-gantoise?utm_source=lavenir&utm_medium=newsletter&utm_campaign=daily&utm_content=general-news&&M_BT=147938901970
 
ATTENTATS DE LONDRES
Auteur : Weiss Christian
Si quelques blancs commettaient le même genre d’attentats dans un pays musulman que ceux que les islamistes commettent chez nous, la population se mettrait aussitôt à lyncher dans les rues tout ce qui ressemblerait à un blanc. Et il n’y aurait plus aucun attentat. Plus jamais ! En tout cas, l’Union européenne peut être fière, très fière, de ses efforts infatigables …
http://www.les4verites.com/politique/attentats-de-londres?utm_source=wysija&utm_medium=email&utm_campaign=NLQ
 
LES QUATRE PRINCIPAUX PAYS EUROPÉENS ACTUELLEMENT LA CIBLE D'ATTAQUES TERRORISTES – GRANDE BRETAGNE, FRANCE, BELGIQUE ET ALLEMAGNE – COMPTENT 66 000 EXTRÉMISTES OFFICIELS. UNE AUTHENTIQUE ARMÉE – EN SERVICE ACTIF QUI PLUS EST.
Le butin des terroristes est déjà visible : ils ont déstabilisé le processus démocratique de nombreux pays européens et définissent les termes de ce que doit être la liberté d'expression. Une prise de pouvoir jihadiste sur l'Europe n'est pas à exclure. Les extrémistes islamiques récoltent déjà ce qu'ils ont semé : ils ont vaincu avec succès Geert Wilders et Marine Le Pen, les deux seuls candidats européens qui voulaient réellement lutter contre l'islam radical.
Ils peuvent s'empare de l'Europe tout comme l'État islamique a pris le contrôle de l'Irak : avec seulement un tiers du territoire irakien ils ont conquis le pouvoir sur tout le reste.
« L' Allemagne met tranquillement en place une armée européenne qui sera sous son commandement », indiquent certains médias. Après son affrontement avec le président américain Donald Trump, la chancelière allemande Angela Merkel, semble avoir pris le parti d'investir, aux côtés de la France, dans une armée européenne.
Mais aujourd'hui, la seule armée authentiquement européenne en activité est l'armée jihadiste qui a assassiné sept personnes à Londres le 3 Juin, deux semaines seulement après le carnage de Manchester.
Les quatre pays européens les plus visés par les attentats terroristes - Grande-Bretagne, France, Belgique et Allemagne - comptent 66 000 extrémistes officiels. Une authentique armée, en service actif qui plus est.
Les services de renseignement britanniques estiment que 23 000 extrémistes islamiques résident en Grande-Bretagne et chacun d'eux représente un risque terroriste potentiel. Un nombre qui donne une idée de la menace jihadiste au Royaume-Uni. L'ampleur du défi islamiste est apparue quand les services de sécurité ont été mis sur la sellette pour avoir négligé diverses possibilités d'arrêter le kamikaze de Manchester.
Les autorités françaises de leur côté surveillent 15 000 islamistes, selon la base de données unique constituée en mars 2015 et dont la gestion est confiée à l'Unité française de coordination contre le terrorisme. Différentes enquêtes indiquent que le nombre d'islamistes radicaux présents en France pourrait atteindre 20 000.
En Belgique, la liste des personnes fichées par les services anti-terroristes belges est passée de 1.875 suspects en 2010 à 18.884 en 2017. Rien qu'à Molenbeek, célèbre cœur du djihadisme, à Bruxelles, capitale de l'UE, les services de renseignement surveillent 6 168 islamistes. Un point de comparaison utile : face à ses 18 884 djihadistes, la Belgique n'a à opposer que 30 174 soldats en service actif.
En Allemagne aussi, le nombre de djihadistes potentiels a explosé passant de 3.800 en 2011 à 10 000, selon Hans-Georg Maassen, responsable du Bureau pour la protection de la Constitution (service de renseignement national allemand).
https://fr.gatestoneinstitute.org/10515/jihadistes-assaut-europe
 
« DAECH : L’ARME DE LA COMMUNICATION DÉVOILÉE » DE FRANÇOIS-BERNARD HUYGHE
Une analyse sans concession des méthodes de l’Etat islamique par François-Bernard Huyghe. L’auteur est docteur d’Etat en sciences politiques, habilité à diriger des recherche, directeur de recherche à l’Iris et enseignant, notamment au CELSA Paris IV Sorbonne. Spécialiste de l’influence stratégique, il décrypte dans cet ouvrage traitant de Daech les différentes stratégies de communication utilisées par cet Etat islamique.
Plus que cela, il dresse le portrait d’un ennemi implacable, bien moins déséquilibré que certains commentateurs semblent imaginer. Un livre à lire de toute urgence pour comprendre que la guerre contre les djihadistes n’est sans doute pas terminée…
« Le nom que nous leur donnons en révèle plus sur nos fantasmes que sur les leurs »
« Difficile d’opérer une conversion plus absolue que celle des djihadistes, d’adopter un critère du vrai, du bien, du juste ou du souhaitable plus opposé au nôtre » écrit François-Bernard Huyghe en introduction de son livre.
Cette opposition évidente entre le monde moderne et ces combattants de l’Etat islamique conduit l’auteur à analyse en profondeur leurs motivations et celles de ceux qui les rejoignent.
Il s’attaque par exemple à la frilosité occidentale quant à la désignation de l’ennemi : « La question de sa désignation devrait être réglée depuis longtemps. Or le nom de l’ennemi nous pose plutôt problème à nous, ses adversaires (…). Entre les stratégies d’évitement [ne pas stigmatiser, ne pas amalgamer, pas de vocables évoquant des principes généraux ou des « valeurs »] et les stratégies de l’affirmation [il faut avoir le courage de désigner l’ennemi islamiste violent], nos politiques révèlent leurs contradictions. »
http://www.breizh-info.com/2017/06/12/71628/daech-larme-de-communication-devoilee-de-francois-bernard-huyghe
 
CLARIFIER NOTRE VISION DE L’ISLAM, SANS DÉNI NI PASSION
Rédigé par François La Choue le 12 juin 2017 dans Religion
Dans son dernier ouvrage L’islam pour ceux qui veulent en parler (mais ne le connaissent pas encore), Annie Laurent affirme avec vigueur qu’« entre islam et islamisme, il s’agit d’une différence de degré, mais pas de nature ». Sa démarche pédagogique exclut l’hostilité envers les musulmans qu’elle appelle à respecter comme le font les chrétiens d’Orient fidèles à montrer l’exemplarité évangélique.
Comment expliquer l’incompréhension actuelle des Occidentaux envers l’islam (et notamment envers sa dimension politique) ? Simple méconnaissance ou manque de courage ?
Je pense que l’incapacité actuelle des Occidentaux à comprendre vraiment l’islam résulte avant tout de l’ignorance. Celle-ci a, à mon avis, plusieurs causes. Il y a d’abord l’oubli de l’histoire, en particulier de la part des Européens. La conscience d’une identité européenne, enracinée dans la foi chrétienne, s’est pourtant largement forgée dans la confrontation avec l’islam, arabe, berbère et turc. Des épisodes marquants en témoignent : les Croisades pour libérer les Lieux saints, l’occupation musulmane d’une partie de l’Europe du sud (Espagne, Portugal, Italie méridionale, Provence) et de l’est (Grèce, Balkans) et les guerres de Reconquête qui y ont mis un terme, la résistance aux offensives ottomanes arrêtées à Lépante, Belgrade et Vienne, puis aux razzias opérées par les « Barbares » d’Afrique du Nord. Dans la lutte contre les avancées militaires musulmanes, des saints se sont illustrés (le roi Louis IX, Pierre Nolasque et Jean de Matha, respectivement fondateurs de l’Ordre de la Merci et des Trinitaires voués au rachat des captifs, le pape Pie V, initiateur de la Sainte Ligue, Jean de Capistran, Laurent de Brindisi et Marc d’Aviano, aumôniers des armées chrétiennes, Vincent de Paul, etc.). Du VIIIe au XXe siècle, les peuples d’Europe ont su que l’islam est fondé sur une idéologie qui pour être religieuse n’en est pas moins conquérante aux plans politique et culturel.
Aujourd’hui, l’enseignement de l’histoire à l’école, qui tend à présenter l’islam comme une religion « tolérante » et victime de « l’arrogance » européenne, entretient l’ignorance. Cette amnésie fautive engendre un pacifisme qui anéantit la vertu de force, pourtant éminemment chrétienne. Enfin, les défaillances dans la transmission de la foi, le relativisme doctrinal ambiant et l’apostasie pratique ont achevé d’aveugler l’Europe sur les ambitions de l’islam.
http://www.hommenouveau.fr/2111/religion/clarifier-notre-vision-de-l-islam--sans-deni-ni-passion.htm
 
ALERTE PRIÈRE : SUMANI, CHRÉTIENNE DE 16 ANS, SERA BIENTÔT CONSACRÉE « DEVADASI », SERVANTE ET PROSTITUÉE
Sumani est une adolescente indienne de 16 ans issue d’une famille hindoue. Sa maman souhaite qu’elle soit dédiée au service du temple. En devenant « devadasi », elle ne pourra jamais se marier, et vendra ses charmes dans le temple.
Mais Sumani participe au club biblique pour enfants organisé par Mission India. Le site Mission Network News lance un appel à la prière, afin que Sumani puisse être libre de choisir ce que sera sa vie. Cette ancienne pratique hindoue de l’Inde du Sud est désormais interdite, mais il existe toujours de nombreuses devadasis en Inde. Selon Erik Morsehead, il y aurait environ 50 000 devadasis en Inde du Sud. La pratique se perpétue de génération en génération dans un cycle difficile à briser.
« Ces filles viennent souvent des castes inférieures. Leurs parents les ont données en offrande dans les temples, pour apaiser les dieux que la famille vénère. C’est juste un mode de vie tragique auquel ces petites filles doivent se soumettre. »
Mission India offre une alternative au travers des clubs bibliques pour enfants et des cours d’alphabétisation pour adultes. Erik raconte de quelle manière la vie de Sarita et celles de ses deux filles ont ainsi été transformées.
« Grâce à une classe d’alphabétisation, Sarita a rencontré Jésus-Christ. Au travers de l’amour et de la grâce de Jésus, elle a laissé cette vie, elle n’est plus devadasi. Ainsi, ses 2 petites filles ne deviendront pas elles aussi, devadasis… Maintenant, ses 2 enfants vont à l’école et grandissent dans une maison qui aime le Christ. »
Prions pour Samina
https://www.infochretienne.com/alerte-priere-sumani-chretienne-de-16-ans-sera-bientot-consacree-devadasi-servante-prostituee/?mc_cid=a1c7c0dcc2&mc_eid=deeba98d31
 
ÉGYPTE : LES SURVIVANTS DE L’ATTAQUE TERRORISTE DU BUS D’EL-MYNIA SORTENT DU SILENCE
29 personnes avaient trouvé la mort dans l’attaque terroriste du bus transportant des chrétiens coptes en route pour un pèlerinage.  Hommes, femmes et enfants avaient été exécutés froidement pour le seul motif d’avoir refusé de renier leur foi chrétienne. Les survivants sont sortis du silence, et leurs témoignages sont bouleversants.
Julia a survécu à l’attaque du bus en Égypte, à El-Minya. Plusieurs de ses proches sont morts dans ce bus. Témoin de l’horreur, elle raconte avec force ce qu’elle a vu et de quelle manière les chrétiens ont refusé de renier leur foi dans le messie, Jésus-Christ. Troublante par sa maturité et son assurance, la jeune Julia termine son récit en demandant à Dieu de bien vouloir pardonner les assaillants.
« Quand ils ont tiré, mon père a été touché au cou […] Quand ils sont venus la première fois, ils nous ont demandés de déclarer que nous étions musulmans, mais nous avons refusé, et leur avons dit que nous sommes chrétiens attachés au Messie […] Marvy le martyr a dit : “Je suis chrétien” et tous les gens du bus ont dit à leur tour : “Nous sommes chrétiens”. […] Nous avons refusé de devenir musulmans, alors ils nous ont tirés dessus. […] Dieu nous défendra parce que nous sommes chrétiens, nous ne sommes pas comme eux.[…] Que Dieu les pardonne. »
Un adolescent a quant à lui perdu sa jeune soeur dans l’attaque. Il raconte ce dont il a été témoin.
« Ils avaient les visages couverts et demandaient aux gens de réciter la chahada (profession de foi musulmane). Tous ont refusé et sont restés chrétiens, attachés à leur foi. Ils ont demandé à un enfant de 3 ans de dire la chahada. Il a refusé en disant ‘Non, je suis avec le Christ’, et ils lui ont tiré dans le dos. »
Une femme a perdu son fils. Sous sa tunique, elle porte le tee-shirt ensanglanté de son fils exécuté au moment de l’attaque. Elle crie son désespoir et raconte qu’il a gardé sa foi en Jésus jusqu’au bout, sachant que cela le conduisait à la mort.
« Mon fils est mort en disant : ‘Accepte-moi Seigneur avec toi dans le ciel’. »
Une autre femme désespérée s’exprime. Elle a perdu plusieurs de ses proches dans l’attaque, mais engage le peuple d’Égypte et les terroristes à se tourner vers Jésus.
« Vous n’avez pas renié Jésus, vous avez porté votre croix, mes bien-aimés. Jésus est Dieu. Connais Jésus-Christ ô mon peuple. Touchez Jésus, et vous l’aimerez tant. Vous l’aimerez… Priez-le. Il vous a sauvés à la croix. Demandez-lui et il répondra, et il viendra à vous, croyez-moi. »
https://www.infochretienne.com/egypte-survivants-de-lattaque-terroriste-bus-del-mynia-sortent-silence/?mc_cid=a1c7c0dcc2&mc_eid=deeba98d31
 
12- AMÉRIQUE DU NORD – TRUMP – CANADA

TRUMP RÉVÈLE À LA RUSSIE UNE CYBER-OPÉRATION SECRÈTE CONTRE L’EI
Le président américain a transmis des informations top secrètes fournies par les services secrets israéliens à la Russie, a révélé mardi le New York Times.
Une équipe de cyber-espions israéliens a réussi il y a quelques mois à pénétrer une cellule de djihadistes du groupe État islamique chargée de fabriquer des explosifs. C'est ce qu'ont indiqué des sources au sein de l'administration américaine, a rapporté lundi le New York Times.
Des attentats contre des compagnies aériennes. Grâce à cette opération, les Israéliens ont découvert un projet très précis : le groupe EI tente de créer des bombes qui passeraient pour des batteries d'ordinateurs portables et seraient indétectables aux contrôles de sécurité aux aéroports. Des précisions sur la mise à feu avaient également été décelées.
Des ordinateurs interdits en cabines. Ces informations très précieuses ont été transmises à l'allié américain et c'est sur cette base que Washington a interdit en mars dernier les ordinateurs portables et autres appareils électroniques en cabines pour les vols en provenance de plusieurs pays du Moyen-Orient. Des restrictions que les États-Unis ont même failli étendre à l'Europe. Mais Israël avait bien signifié que ces renseignement sur Daech devaient rester top secrets.
Imprudence diplomatique. Peu importe pour Donald Trump. Le président américain a partagé en mai ces informations classifiées avec le ministre russe des Affaires étrangères. Or en divulguant ces informations aux Russes, Donald Trump a pris le risque que celles-ci soient transmises ensuite à l'Iran. Et cette bourde diplomatique n'a clairement pas plu à Israël. Le pays craignant que l'Iran ne se serve de ces informations pour neutraliser des outils israéliens.
http://www.europe1.fr/international/trump-revele-a-la-russie-une-cyber-operation-secrete-contre-lei-3359390#xtor=EPR-202-[Quotidienne]-20170613&lacid=europe1_2037691
 
UNE COUR D'APPEL CONFIRME LA SUSPENSION DU DÉCRET ANTI-IMMIGRATION DE TRUMP
La Cour d'appel de San Francisco a confirmé lundi la suspension du décret anti-immigration de Donald Trump par un tribunal fédéral de Hawaï, infligeant un revers supplémentaire au président américain sur cette mesure très controversée, accusée de discriminer les musulmans.
Les magistrats d'appel annulent en revanche une partie de la décision du tribunal de première instance et signalent que le gouvernement est dans son droit s'il revoit - et durcit - ses pratiques d'examen des dossiers d'immigration.
"L'immigration, même pour le président, n'est pas un spectacle joué par une seule personne", stipule la Cour d'appel, ajoutant que "le président, en émettant ce décret, a excédé le périmètre de l'autorité qui lui a été donnée par le Congrès". "Nous confirmons l'injonction" qui bloquait un décret présidentiel interdisant l'entrée aux Etats-Unis des "ressortissants de six pays pour 90 jours", écrit la Cour d'appel de San Francisco. "Le tribunal de première instance n'a pas abusé de son pouvoir en instaurant une suspension préliminaire nationale", ajoute la cour d'appel.
Fin janvier, la première version de ce décret, par lequel Donald Trump voulait fermer temporairement les frontières américaines à tous les réfugiés et aux citoyens de sept pays majoritairement musulmans (Iran, Libye, Syrie, Somalie, Soudan, Irak et Yémen), avait provoqué une onde de choc dans le monde et un chaos dans les aéroports américains.
Son application avait été suspendue le 3 février par un juge fédéral de Seattle. La seconde version du décret - qui ne comportait plus l'Irak - a elle aussi été bloquée par les tribunaux.
Parmi les détracteurs du décret figurent aussi des organisations de défense des réfugiés, des militants des libertés, des universités et des entreprises actives dans les nouvelles technologies, qui emploient beaucoup d'étrangers.
Le président, lui, présente la mesure comme nécessaire pour lutter contre le terrorisme et a saisi la Cour Suprême, la plus haute instance judiciaire américaine, pour tenter de raviver son décret.
http://www.levif.be/actualite/international/une-cour-d-appel-confirme-la-suspension-du-decret-anti-immigration-de-trump/article-normal-676633.html?utm_source=Newsletter-13/06/2017&utm_medium=Email&utm_campaign=Newsletter-RNBDAGLV&&M_BT=5443005350908
 
POURQUOI DONALD A ROMPU AVEC ANGELA : LA POLITIQUE DE CONFRONTATION DES ÉTATS-UNIS ET DE L'ALLEMAGNE
Jeroen Zuallaert, Ewald Pironet
Qu'il s'agisse de commerce ou de l'OTAN, les États-Unis et l'Allemagne, alliés fidèles depuis des décennies, se volent dans les plumes de manière inédite. Il est frappant également que Donald Trump ne soit pas le seul à critiquer Angela Merkel.
Donald Trump possède un talent diplomatique: il est capable de dire la même chose que ses prédécesseurs, mais en ouvrant les yeux au monde entier. Et surtout il l'exaspère. Pour ce qui est du commerce et de la sécurité, le président républicain poursuit en grande partie la politique de son prédécesseur démocratique. "Au fond, il dit la même chose que Barack Obama, mais en nettement plus grossier", déclare Sven Biscop, spécialiste en Défense européenne à l'Institut Egmont à Bruxelles. Ferdi De Ville, expert en politique commerciale européenne à l'Université de Gand, partage son avis : "Obama se plaignait déjà du grand excédent commercial de l'Allemagne. C'est surtout le ton de Trump qui est différent."
Aujourd'hui, le rapport sur les relations germano-américaines publié sur le site web du ministère américain du ministère de l'Intérieur indique : "Les États-Unis reconnaissent que la sécurité et la prospérité des États-Unis et de l'Allemagne dépendent significativement l'une de l'autre. "Mais pour combien de temps encore ? S'il n'en tient qu'à Donald Trump, on pourra bientôt jeter ce rapport à la poubelle. "Les Allemands sont mauvais. Très mauvais", a-t-il fait consigner lors de son passage à Bruxelles. "Regardez les millions de voitures qu'ils vendent aux États-Unis ! C'est terrible. Nous allons leur mettre des bâtons dans les roues."
La réponse d'Angela Merkel ne s'est pas fait attendre. Une bière à la main, elle s'est adressée aux membres du CDU/CSU avec une certaine inquiétude. L'époque où nous pouvions faire confiance à d'autres est "en partie" révolue, a déclaré la chancelière allemande. "Nous Européens, nous devons prendre notre sort en main."
Avant que l'odeur de bière n'ait eu le temps de s'évaporer, Trump a rétorqué sur son compte Twitter : "Nous avons un excédent commercial GIGANTESQUE avec les Allemands, et ils paient BEAUCOUP MOINS que ce qu'ils devraient pour l'OTAN et les forces armées. C'est très mauvais pour les États-Unis. Cela va changer."
La façon dont Trump et Merkel s'engueulent en public est inédite, d'autant que leurs pays sont alliés depuis des décennies, qu'ils font beaucoup de commerce ensemble et qu'ils font tous deux partie de l'OTAN. L'origine allemande du grand-père de Trump - en 1885 Frederick Trump est parti de Kallstadt pour s'installer à New York City - ne peut apaiser les esprits. Les millions de dettes privées de Trump à la Deutsche Bank ne le peuvent pas davantage.
http://www.levif.be/actualite/international/pourquoi-donald-a-rompu-avec-angela-la-politique-de-confrontation-des-etats-unis-et-de-l-allemagne/article-normal-676531.html?utm_source=Newsletter-13/06/2017&utm_medium=Email&utm_campaign=Newsletter-RNBDAGLV&&M_BT=5443005350908

TRUMP CONTRE LA CORRUPTION PLOUTOCRATIQUE
Joslain Evelyne
De sa visite d’État à Bruxel­les, on peut dire que Trump est venu, a vu et a décidé.
L’Amérique d’abord, le concept de l’entre-deux-guerres complètement rénové avec Trump, consiste à décider souverainement de la politique américaine et à mener le monde libre par l’exemple, la technologie et le leadership.
Plus question de suivre dans ses délires et ses utopies ruineuses « l’opinion internationale » (c’est-à-dire la gauche transnationale).
Tous ces mondialistes, bardés de fausses certitudes morales, scientifiques et idéologiques, et aussi d’avantages très matériels, agissent comme si la mondialisation politique était achevée. Tout dissident à la doxa devient paria.
Et voici que Trump, à contre-courant de l’idéologie imposée, braque l’opinion internationale, une fois de plus, tandis qu’il enchante son électorat.
Un président qui tient ses promesses de campagne, c’est de l’inédit !
Les raisons économiques seules justifiaient le retrait des États-Unis des accords de Paris, nuls et non avenus, puisque fortement désapprouvés et donc non signés par le Congrès.
En refusant de participer au Fond Vert Mondial (qui doit percevoir 100 milliards de dollars par an et a déjà reçu d’Obama 1 milliard d’avance), Trump économise à son pays entre 2,5 et 3 trillions de dollars d’ici à 2035, empêche la destruction de 400 000 emplois industriels et assure aux consommateurs un avenir de factures énergétiques supportables.
Il défait le mal de son prédécesseur qui, lui, suivait les préceptes d’Alinsky et du couple Cloward-Piven : « rendre les factures énergétiques inaborda­bles pour miner la société ».
En même temps, Trump signale un retour en force du simple bon sens et rappelle que les États-Unis sont à la pointe du progrès en matière de production d’énergies fossiles désormais propres. L’opinion internationale a donc, là encore, 20 ans de retard.
Pourquoi 194 signataires, soit le monde entier, dont l’Iran et même la Corée du Nord, mais pas la Syrie ni le Nicaragua ?
Escroquerie mondialiste-type, d’envergure véritablement mondiale, dont les contribuables occidentaux inconscients font tous les frais, les « accords » sur le climat (qui ne sont pas un traité) ont plusieurs buts :
1) Redistribuer les richesses du « nord » vers le « sud » (les pays les plus intransigeants subventionnant éhontément les plus gros pollueurs en échange de leur consentement à un gouvernement mondial).
2) Empêcher la concurrence énergétique en condamnant à mort les énergies fossiles, tout en arrosant de milliards de dollars les grosses compagnies d’énergies dites « renouvelables ».
3) Confisquer le pouvoir, en établissant les bases de la gouvernance mondiale aux dépens des États-nations condamnés.
Tout cela pour quoi ? Les pays occidentaux auront été saignés à blanc avant qu’une improbable et infime influence puisse jamais être perçue sur les variations climatiques. Seront-ils toujours aussi fiers et heureux d’avoir tant sacrifié au sauvetage de la planète ? Et la planète qu’ils humanisent et divinisent à la fois, en païens infantiles, leur sera-t-elle seulement reconnaissante ? Elle ne fera que les enterrer tous.
Mais nous vivons des temps où les utopies collectives s’amoncellent, où les hystéries collectives se succèdent, où la guerre culturelle a produit une société profondément malade, aux valeurs inversées, un asile d’aliénés mondial où les rares gardiens de la raison, des traditions éprouvées et de l’ordre naturel sont insultés et honnis.
Le déluge de commentaires insanes contre Trump ne fait que confirmer le divorce entamé depuis longtemps entre l’UE et l’Amérique qui a élu Trump.
Chacune des décisions de Trump lui attire un surcroît de haine et d’incompréhension. Mais celle-ci particulièrement parce qu’elle affirme l’autre raison du retrait : sa vision légale et constitutionnelle de la politique. Trump ravive l’idée fondatrice américaine et un nationalisme populiste axé sur la souveraineté et l’intérêt national.
On en arrive à cette ironie que Trump est plus dans la ligne d’un De Gaulle que le nouveau président français antipopuliste imposé par le système mondialiste, tandis que le legs d’Obama est conservé par le tandem Macron-Merkel !
Ce que l’on vient de voir sur l’imposture climatique se répétera sur les autres sujets où le désaccord est profond, comme la révision prochaine du calamiteux accord avec l’Iran.
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C’EST QUI LE CHEF ?
Frédéric Villaret, docteur en sciences. Spécialité : ingénierie écologique des écosystèmes artificiels
♦ Les lignes bougent.
La poignée de main Trump-Macron en marge du sommet de l’Otan a retenu l’attention des médias mondialistes US. Ils exultent. Trump aurait trouvé son maître. Emmanuel Macron aurait résisté à sa poigne dominatrice, et même, aurait réussi à le prendre à son jeu.
Pourquoi écrire sur cette anecdote ? Simplement car ce jeu de mains est symptomatique d’un changement des lignes politiques jusqu’alors animées par les clivages nationaux, organisés localement entre conservateurs – la droite – et progressistes – la gauche. Cette poignée de main et les commentaires qu’ils suscitent prouvent que cette vision sera bientôt obsolète.
Puissance dominante du XXe siècle, l’Amérique donne le la de nos pratiques sociales depuis 1945. Or, pendant longtemps l’Amérique a été le pays du nationalisme exacerbé.
Le cas Yannick Agnel illustre à merveille cette réalité. Figurant parmi les nageurs français les plus doués (il est le seul nageur à avoir obtenu deux titres pendant les mêmes Jeux olympiques), il voulait encore progresser et rivaliser avec les meilleurs nageurs du monde. Or, ce sont les Américains. Ambitieux et américanophile (comme Emmanuel Macron, il se met la main sur le cœur, à l’américaine, quand l’hymne français retentit), il alla aux Etats-Unis pour s’entraîner. Il y fut proprement massacré. Il a arrêté la natation depuis. Pas fous les Ricains ! Pourquoi aider un nageur français voulant leur piquer des médailles demain ?
C’est pourtant dans ce pays ultra-nationaliste que les médias, maintenant, s’enthousiasment quand notre Obama blanc regarde droit dans les yeux leur président.
Certes, comme Obama, il est venu de nulle part. Son succès est dû à une époustouflante ingénierie politique. Le magazine Causeur l’a élu « Produit de l’année ». Comme Obama, il est intelligent, charismatique, empathique, etc. Il a confiance en lui. Le contraste avec une Marine Le Pen dont le bras tremblait dans les derniers jours de la campagne présidentielle s’est imposé à tous. Mais il n’est pas américain.
Alors pourquoi cet engouement ?
Aux USA, les mondialistes sont orphelins. Hillary Clinton aurait dû être leur étendard. Battue, ils se cherchent désormais un(e) porte-parole. Il y aurait bien Angela Merkel, mais, tout en respectant sa féminité, force est d’admettre que le temps travaille contre elle…
https://www.polemia.com/cest-qui-le-chef/?utm_source=La+Lettre+de+Pol%C3%A9mia&utm_campaign=03bf8e8656-lettre_de_polemia&utm_medium=email&utm_term=0_e536e3990e-03bf8e8656-63892613
 
USA: UN ANCIEN PROCUREUR LICENCIÉ PAR DONALD TRUMP FAIT ÉTAT DE SES APPELS "INHABITUELS"
Un ancien procureur américain a affirmé dimanche qu'il avait été licencié après avoir refusé de répondre à un appel du président américain Donald Trump.
Lors de sa première interview télévisée qu'il a accordée, Preet Bharara, l'ancien procureur de Manhattan remercié en mars, a affirmé à ABC News que Donald Trump lui avait d'abord demandé de conserver son poste.
Le président a alors commencé à lui adresser des "appels téléphoniques inhabituels" quand il était encore président-élu laissant penser qu'il "essayait de cultiver une sorte d'amitié", selon M. Bharara.
Mais après sa prise de fonction en janvier, M. Bharara a refusé de répondre à un de ses appels car il ne se sentait pas confortable avec cette situation.
"L'appel m'est parvenu. J'ai reçu un message. Nous avons délibéré à ce sujet, et pensé qu'il n'était pas approprié de retourner l'appel. Et 22 heures après, on me demandait de démissionner comme 45 autres personnes", a poursuivi Bharara.
"Jusqu'à ce jour, je n'ai aucune idée de la raison pour laquelle j'ai été licencié", a-t-il confié et faisant le parallèle avec l'expérience de l'ancien directeur du FBI, James Comey, limogé par Donald Trump le mois dernier. Ce dernier a été entendu par le Sénat au sujet de ses rencontres avec le président américain.
46 procureurs fédéraux ont été invité à faire un pas de côté en mars
"Lorsque j'ai lu les nouvelles rapportant comment le président avait contacté M. Comey, cela m'a donné un sentiment de déjà vu", a indiqué l'ancien procureur.
"Le nombre de fois que le président Obama m'a appelé en sept ans et demi est zéro", a ajouté M. Bharara. Ce dernier fait partie des 46 procureurs fédéraux de l'administration Obama qui ont été invité à faire un pas de côté en mars. 
https://www.rtbf.be/info/societe/detail_usa-un-ancien-procureur-licencie-par-donald-trump-fait-etat-de-ses-appels-inhabituels?id=9631365
 
L'ADMINISTRATION TRUMP PRÉSENTE À SON TOUR SA RÉFORME DE LA RÉGULATION FINANCIÈRE 
Le rapport de 150 pages, rédigé par les services du Trésor suite à un décret présidentiel de février, prône une vraie refonte de la régulation. Qui diffère sur de nombreux points de celle des républicains - votée il y a quelques jours par la Chambre des représentants -, déterminés à défaire intégralement la loi votée en 2010.  
https://www.lesechos.fr/monde/etats-unis/030381023387-le-buzz-des-etats-unis-ladministration-trump-presente-a-son-tour-sa-reforme-de-la-regulation-financiere-2093975.php#xtor=EPR-7-%5Bmatinale%5D-20170613-%5BProv_%5D-2393179%402
 
 
13- AMÉRIQUE CENTRALE

MEXIQUE – INQUIÉTUDE DES ÉVÊQUES FACE À « CETTE VIOLENCE INIMAGINABLE IL Y A ENCORE DIX ANS. »
Avec la forte détérioration du tissu social due aux nombreuses violences, à l’insécurité, à l’inégalité sociale et économique, un certain nombre d’évêques mexicains, dont l’évêque de Cordoba (Veracruz), Mgr Eduardo Porfirio Patiño Leal, se sont prononcés en faveur d’un engagement visant à reconstruire la paix mais également à rappeler aux gouvernements locaux qu’ils doivent faire leur travail.
Mgr Patiño Leal a affirmé que l’ensemble des prêtres effectuent un important travail social dans leurs Paroisses respectives mais qu’augmente aujourd’hui le besoin de trouver de nouvelles manières d’écouter ceux qui souffrent suite à tant de crimes. Il faut dire que ce qui est actuellement vécu au niveau diocésain en termes de violence et d’insécurité était inimaginable voici une dizaine d’années.
L’évêque a fait ces déclarations suite à la récente publication du rapport du Conseil national pour l’évaluation de la politique de développement social (CONEVAL), dans lequel il est indiqué que 60 % des 8 millions d’habitants de l’Etat de Veracruz vivent dans une situation de grande marginalisation.
 
 « Dans la zone – a commenté l’Evêque – existent d’un côté les millionnaires et de l’autre des personnes qui doivent émigrer à cause du manque de postes de travail et de salaires décents ». Ce tissu social désagrégé fait que les jeunes deviennent une proie facile pour les criminels et pour la drogue. Il est donc important de guérir d’abord spirituellement pour composer la société, a-t-il exhorté.
Le rapport du CONEVAL, intitulé « Considérations pour la préparation du Budget 2018 », vise à renforcer le processus décisionnel en matière budgétaire mais offre surtout une analyse des priorités, des conclusions et des recommandations pour le développement social du gouvernement fédéral. Il est considéré comme un important indicateur de la réalité sociale nationale par l’ensemble des institutions mexicaines.
http://www.infocatho.fr/mexique-inquietude-des-eveques-face-a-cette-violence-inimaginable-il-y-a-encore-dix-ans/
http://www.fides.org/fr/news/62439-AMERIQUE_MEXIQUE_Appel_de_l_Eveque_de_Cordoba_en_faveur_de_la_reconstruction_du_tissu_social#.WT_tDoWcGwl
 
LE PANAMA ROMPT SES RELATIONS DIPLOMATIQUES AVEC TAÏWAN POUR EN NOUER AVEC PÉKIN
Taipei a fait part de sa colère et de ses regrets, faisant valoir que le pays ne chercherait pas à concurrencer la Chine dans un jeu diplomatique guidé par l’argent.
Le Panama a décidé de rompre ses relations diplomatiques avec Taïwan pour en établir avec la Chine, ont annoncé, lundi 12 juin, Panama et Pékin dans un communiqué conjoint.
« A la lumière des intérêts et du désir des deux peuples, la République de Panama et la République populaire de Chine décident, à partir de la date de signature de ce communiqué, de s’accorder la reconnaissance mutuelle et d’établir des relations diplomatiques au niveau des ambassadeurs », détaille ainsi le texte.
Par cette mesure, le gouvernement du petit pays d’Amérique centrale « reconnaît qu’il n’existe qu’une seule Chine » et que l’île asiatique « forme une partie inaliénable du territoire chinois ». Il s’engage, en outre, « à cesser toute relation ou tout contact officiel » avec Taipei.
Le président panaméen Juan Carlos Varela a confirmé « au pays et au monde », dans un message à la nation, le renforcement de ses liens avec Pékin. La vice-présidente et ministre des affaires étrangères, Isabel de Saint Malo, se trouve aux côtés de son homologue chinois pour formaliser le début de ces relations, a ajouté le dirigeant.
Jeu diplomatique guidé par l’argent
Le gouvernement taïwanais a fait part de sa colère et de ses regrets, faisant valoir que le pays ne chercherait pas à concurrencer la Chine dans un jeu diplomatique guidé par l’argent.
Jusqu’à ce jour, le Panama entretenait des relations diplomatiques avec Taïwan et des relations commerciales avec Pékin, qui est le second plus important utilisateur du canal de Panama après les Etats-Unis. En 2016, le pays y a fait transiter quelque 38 millions de tonnes de chargement, soit 18,9 % du trafic. Cette annonce survient, par ailleurs, une semaine après le début de construction par la Chine d’un port de conteneurs, avec des installations de gaz naturel, dans la province de Colon, dans le nord du Panama.
http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2017/06/13/le-panama-rompt-ses-relations-diplomatiques-avec-taiwan-pour-en-nouer-avec-pekin_5143397_3216.html#wh7Edd0YfHZEVEYp.99
 
14- AMÉRIQUE DU SUD

L’ÉNIGME PÉRONISTE
À propos de : Alain Rouquié, Le siècle de Perón. Essai sur les démocraties hégémoniques, Seuil.
par Humberto Cucchetti , le 7 juin
Mouvement politique et social, le péronisme structure la vie politique en Argentine depuis les années 1940 et suscite des émules en Amérique Latine, mais peine à être précisément défini. Ni dictature, ni démocratie, ce régime plébiscitaire s’appuie à la fois sur l’armée et les syndicats.
Recensé : Alain Rouquié, Le siècle de Perón. Essai sur les démocraties hégémoniques, Paris, Seuil, 2016, 409 p., 25 €.
Auteur de nombreuses publications sur l’Amérique latine (ou « l’extrême occident » [1], comme lui-même a défini la région il y a trois décennies), fin connaisseur de l’histoire argentine du XXème siècle, le politologue Alain Rouquié présente un ouvrage qui synthétise le long parcours de l’Argentine depuis l’avènement du siècle péroniste. Livre empiriquement riche, suggestif du point de vue de son argumentaire, éloigné des lectures du péronisme comme étant un phénomène de type « exceptionnel », il est traversé par des questions normatives — dans un type de démarche que Federico Neiburg a déjà abordé, ce qui n’est pas rare lorsqu’il s’agit du péronisme. Les inquiétudes de A. Rouquié sont également scientifiques et son idée de « démocratie hégémonique » vise à dépasser les conceptualisations courantes. Pour l’auteur, cette idée permet de cerner la spécificité du péronisme à l’intérieur d’un ensemble plus répandu de manifestations politique où se mêlent démocratie de masse, refondation nationale, charisme du chef (conçu en termes de « leader suprême », « conducteur »), parmi d’autres orientations souvent en opposition aux principes républicains et à une structuration du système de partis. Cette idée rendrait possible l’abandon des limites épistémiques d’autres interprétations — les extrapolations trompeuses de l’idée de bonapartisme, le « pseudo-concept » du populisme et toutes les significations péjoratives qu’il implique.
L’itinéraire de la politique péroniste
Le lecteur français découvrira tous les épisodes d’une histoire à la fois complexe, dramatique et parfois violente. Les événements rapportés sont trop nombreux pour être cités, chaque chapitre et chaque période mériteraient des commentaires approfondis qui excèdent une recension. Avec une densité empirique et historique remarquable, A. Rouquié reconstruit les événements, les traditions culturelles et les fiefs sociaux par lesquels le mouvement créé par le colonel Perón s’est enraciné dans le paysage politique argentin. Le péronisme est né des entrailles des groupes militaires nationalistes des années 1940. L’un de ses dirigeants, le colonel Juan Perón, secrétaire d’Etat en 1943 et 1944, puis président démocratiquement élu en 1946, réussit, par un coup de force politique et social, à s’imposer comme la férule identitaire des milieux ouvriers et de leurs organisations syndicales. Jusqu’à sa chute en 1955, le régime péroniste favorise les couches populaires, encourage un modèle d’industrialisation finalement inachevé, adopte un programme politique nationaliste et soutient une ligne doctrinaire ni marxiste ni capitaliste. Ensuite, comme tout au long de son histoire, le péronisme incorpore de nouveaux acteurs, de nouvelles couches sociales, voire diverses modalités de contestation politique. En tant que « mouvement », il s’organise autour d’une branche partisane, d’une autre syndicale et il se construit notamment autour de la figure de son chef, de ses …
http://www.laviedesidees.fr/L-enigme-peroniste.html
 
15- DIVERS
 

DERAIN, BALTHUS ET GIACOMETTI POSENT LA QUESTION DE LA RÉALITÉ AU MUSÉE D’ART MODERNE
par Robert Kopp
6 juin 2017
Les expositions vraiment marquantes sont rares. Marquantes dans le sens où elles changent notre regard sur des œuvres que nous pensions connaître et que nous découvrons soudain sous un jour totalement nouveau. Or, c’est l’exploit qu’ont accompli Fabrice Hergott et Jacqueline Munck au musée d’Art moderne de la Ville de Paris avec Derain, Balthus, Giacometti, une amitié artistique. Il s’agit sans aucun doute de l’exposition la plus originale de ces dernières années !
Les trois artistes, réunis ici pour la première fois, n’appartiennent pourtant pas à la même génération et ne font partie d’aucune école et d’aucun groupe. Derain est né en 1880 et s’impose dès 1905 avec Matisse et Vlaminck comme l’un des fondateurs du fauvisme. Sa rencontre avec Balthus et Giacometti, ses cadets de plus de vingt ans, n’a lieu qu’au début des années trente, alors, qu’au faîte de sa gloire, il a tourné le dos aux avant-gardes pour se consacrer à un art qualifié tantôt de « réaliste », tantôt de « classique » (sans qu’aucun de ces adjectifs ne soit vraiment approprié). Il a – jusqu’en 1934 – pour marchand Paul Guillaume et expose aussi bien à Munich qu’à Francfort et à Berlin, à Londres qu’à Cincinnati et à New York. Ses toiles se vendent souvent plus chères que celles de Picasso et de Matisse. Illustrateur prolixe, il compte aussi parmi les décorateurs de théâtres les plus prisés. Bref, Derain est un des trois ou quatre peintres français les plus célèbres à travers le monde.
« Pour Derain, la peinture, loin de refléter la réalité, était en constante lutte avec celle-ci pour lui arracher son secret. »
Il paiera toutefois cet excès de gloire dès le lendemain de la Seconde Guerre mondiale et ceci d’autant plus sévèrement que d’aucuns ne lui pardonneront pas, entre autres, d’avoir participé, en novembre 1941 avec Vlaminck, Van Dongen, Friesz, Landowski et d’autres, à un voyage de propagande en Allemagne… Il disparaît dans une relative indifférence en 1945 et la rétrospective organisée au lendemain de sa mort sera la dernière pour une génération.
Pour Balthus et Giacometti, la rencontre avec Derain fut un choc. Elle a profondément infléchi leur carrière, car Derain les a confortés dans l’idée que les possibilités de la peinture figurative étaient inépuisables. Elle les a aidés à voir la réalité différemment, à la fois dans le domaine du portrait, de la nature morte, du nu et du paysage, genres d’ailleurs richement illustrés par les traditions les plus diverses, que les trois amis ne cessaient de revisiter.
http://www.revuedesdeuxmondes.fr/derain-balthus-giacometti-posent-question-de-realite-musee-dart-moderne/
 
MAZARINE PINGEOT : LE MÊME ET L’AUTRE, BRÈVE HISTOIRE DE LA RENCONTRE
Dans un texte sur le sexe et la transcendance, l’auteure de "Théa" rappelle que rencontrer, ce n’est pas répéter : rencontrer, c’est répondre.
par Mazarine Pingeot
12 juin 2017
J’aime dans les mots les sens opposés qu’ils portent en eux. Ainsi, la rencontre est-elle tout à la fois l’occasion ou le hasard, et le fait d’aller intentionnellement au-devant d’une personne ; le contact (entre deux atomes), et le combat. Ne parlait-on pas de « rencontres » à l’occasion de duels ? Tandis qu’aujourd’hui la Toile est saturée de sites de « rencontres » où il n’est nullement question d’affrontement. Quoique.
« Peut-être même qu’il faut se soustraire à toute forme de loi pour rencontrer l’autre. »
C’est bien dans cette tension pourtant que se loge la rencontre, la seule vraie, celle qui, à la croisée de deux lignes de vie, infléchit le dessin. Le tracé en est physique, la boule de billard change de direction lorsqu’elle en rencontre une autre, mais peut-on envisager un point de contact qui au lieu d’éloigner rapproche et impose aux deux billes de continuer leur chemin de conserve ? Certes, la ligne parallèle est plus éloignée encore de la rencontre que n’importe quelle tangente, aussi la métaphore physique ne fait-elle que repousser la figuration possible d’une rencontre amoureuse. Et peut-être n’y a-t-il pas, dans la nature, de véritable « rencontre ». Peut-être que les lois physiques l’empêchent, et qu’il faut s’y soustraire pour vraiment rencontrer. Peut-être même qu’il faut se soustraire à toute forme de loi pour rencontrer l’autre.
À cet égard, la rencontre amoureuse est un objet d’étude privilégié : elle voudrait s’extraire tout à la fois du social et du naturel, pour atteindre autre part, cet espace métaphysique ou surnaturel, qui se crée en même temps qu’elle. Un arrière-monde. Un autre monde. Mais à travers elle, je voudrais en réalité décrire au plus près la structure d’une rencontre qui transforme, qu’elle soit d’amitié, intellectuelle ou artistique : l’amour est l’autre nom pour dire la très fine relation entre soi-même et l’autre, où l’autre est plus souvent soi-même que l’alter ego, où l’autre est aussi l’autre que lui-même, et me fait aussi bien devenir autre.
« Dans la rencontre, il y a cet élément irréductible de nouveauté ou d’altérité radicale, comme on le dirait de Dieu. »
Échange mouvant d’altérité et d’identité qui rendrait compte à la fois du point de contact, de la fusion, du combat, et du « couple ». Pour faire couple, il faut se rencontrer. Mais rencontrer qui ? Soi-même en même temps que l’autre ? Et qui chez l’autre ? Son corps, le point de contact ? Son histoire ? À travers un échange de narrations ? Ou ne rencontre-t-on chez l’autre que ceux qu’on a déjà connus, qu’on a déjà aimés – modèle de la répétition, les schémas œdipiens qui écartent tout espoir d’authentique rencontre, puisque répéter, ce n’est pas rencontrer ?
Dans la rencontre, il y a cet élément irréductible de nouveauté ou d’altérité radicale, comme on le dirait de Dieu. Dieu, justement. Car pour moi, celui qui a le mieux décrit la
http://www.revuedesdeuxmondes.fr/mazarine-pingeot-meme-lautre-breve-histoire-de-rencontre/
 
SALE BOULOT
À propos de : D. Memmi et al., (dir.), Le social à l’épreuve du dégoût, PUR
Fortement somatique, le dégoût n’en est pas moins social dans sa construction et ses conséquences. S’immisçant notamment dans le travail relationnel des professionnels du care, il met la cohésion sociale à l’épreuve en faisant frontière entre les corps.
Recensé : Dominique Memmi, Gilles Raveneau, Emmanuel Taïeb, (dir.), Le social à l’épreuve du dégoût, Rennes, Presses universitaires, 2016, 218 p., 19 €.
Audacieux pari que de faire du dégoût un objet pour les sciences sociales tant il semble être une réaction naturelle et universelle. Tous les hommes ne connaissent-ils pas depuis toujours cette violente répulsion face à la saleté, à commencer par celle des fèces ? Le dégoût n’est-il pas ce mécanisme de défense profondément incorporé qui nous préserve des aliments inconsommables ? Sans doute, mais son incorporation est aussi un produit social. N’apprend-on pas aux enfants à distinguer le sale du propre (ne touche pas ce déchet, c’est caca !) ? Le dégoût se révèle ainsi déterminé par nos habitudes et nos conditions de vie, sans doute plus aseptisées qu’autrefois. Surtout, c’est une émotion cognitive, c’est-à-dire une émotion influencée par le sens donné à l’objet ou à la situation ; ainsi nous jugeons la couche de notre bébé moins dégoûtante que celle d’un patient incontinent en gériatrie. L’objet dégoûtant ne le serait alors plus tant en soi, qu’en comparaison à d’autres. La dimension relationnelle du dégoût, son inscription dans les rapports sociaux, conduit à s’interroger, à la fois, sur les identités sociales des personnes dégoûtées, et sur celles des personnes jugées dégoûtantes.
Corps-à-corps professionnels
Concentré sur l’irruption du dégoût dans les interactions entre professionnels du soin ou du service et différents types de « corps » – corps dégradés par la souffrance et la violence sociale, corps souffrant des troubles du grand âge, ou encore corps morts – Le social à l’épreuve du dégoût, dirigé par Dominique Memmi, Gilles Raveneau et Emmanuel Taïeb, nous ouvre les coulisses de professions sujettes au dégoût de par le corps-à-corps que leur activité implique : opérateurs funéraires, chirurgiens, pompiers, travailleurs sociaux, ambulanciers, soignants en gériatrie, en maison de retraite, etc. Le temps passé à leurs côtés permet aux chercheurs d’identifier finement les sources de pénibilité – les corps mais aussi les stigmates portés sur ces professionnels –, les conceptions de l’activité, les stratégies de mise à distance et, souvent, l’euphémisation ou l’invisibilisation du dégoût dans les interactions professionnelles. En effet, le voilement du dégoût est la norme pour ces professionnels, portée par une éthique humaniste de respect et de maintien de la dignité d’autrui. Cet ethos rend plus délicat leur travail émotionnel. En coulisses, certains cherchent à s’attirer une forme de reconnaissance en prenant le contre-pied de la norme : ils mettent en scène leur courage, adoptent une attitude bravache, voire exagèrent la difficulté de leurs tâches. Mais d’autres cachent aussi leur dégoût par honte de leur activité, comme si en s’occupant de ces corps dégoûtants, ils devenaient eux-mêmes impurs ou intouchables.
Le dégoût pose une série de problèmes professionnels qui ont trait notamment à la
http://www.laviedesidees.fr/Sale-boulot.html
 
LE SALON BEIGE: 22 NOUVEAUX ARTICLES
Jamais un président n’avait obtenu aussi peu de voix lors des élections législatives
C’est arrivé un 13 juin…
Emmanuel Macron a les mains libres pour souscrire aux revendications LGBT
Eric Zemmour : « Soit le FN et Les Républicains survivent ensemble, soit ils meurent séparément »
"La jeune bourgeoisie de droite est passée en bloc au macronisme"
Robert Ménard : le FN doit développer l'union de la droite
Des conseillers départementaux FN appellent à voter Jacques Bompard (Ligue du Sud) et Julien Aubert (LR)
Cette débâcle a une cause : la ligne Marine/Philippot.
Jacques Bompard : "Emmanuel Macron est un poison pour notre pays"
Consulter les résultats du 1er tour dans votre circonscription
Donald Trump annule les célébrations de la propagande LGBT à la Maison Blanche
Agenda des Veilleurs et des Sentinelles (semaine du 12 au 18 juin 2017)
Raffarin et la "présomption de confiance"
Une nouvelle page à écrire pour Sens Commun
François Billot de Lochner appelle à voter François-Xavier Bellamy
Jean-Frédéric Poisson : "Moi je veux une France qui protège les faibles et attentive aux plus fragiles"
La Russie s’approche de l’autosuffisance alimentaire
Trump et l'axe sunnite
Irlande : un virage "progressiste" à craindre
Record historique de l'abstention
Karim Ouchikh reconnait la contre-performance du SIEL
Varsovie marche pour la Vie !
 
NOUVELLES DE FRANCE
Vladimir Poutine répond à une question agressive sur la démocratie en Russie
Amnesty s’inquiète pour le droit de manifester en France
Législatives : « Le grand gagnant ce n’est pas Macron, mais de Gaulle », pour Zemmour
Législatives : Natacha Polony décrypte la déferlante « En Marche »
Législatives 2017 : Eric Zemmour face aux internautes
Élections Législatives : « Il y a un vrai problème de vie démocratique en France » (Bruno Gollnisch)
L’opposant russe Alexeï Navalny interpellé avant une « manifestation contre la corruption »
Portugal : les recettes d’une renaissance économique
Législatives : en ballotage défavorable, Najat Vallaud-Belkacem veut encore y croire
Rencontre avec les électeurs « à vomir » de la 2e circo de Paris
Législatives: après la débâcle du PS, Filoche pousse un coup de gueule contre Hollande
Législatives : Henri Guaino, largement battu à Paris, arrête la vie politique et dénonce un électorat « à vomir »
Législatives : « Il y a une « macronmania » et les médias y sont pour quelque chose », accuse Éric Coquerel
« Vous voulez quoi ? Que je saute dans la Seine ? » lance Laurence Rossignol avant le bureau national du PS
Législatives : quand NKM « fait sa polytechnicienne » pour calculer la majorité à l’Assemblée
 
VOICI LES 19 DERNIERS ARTICLES PUBLIÉS SUR DREUZ.INFO
Paris Un journaliste de BFMTV agressé en direct : «C’est toi qui sors avec ma sœur de 16 ans ? Sale bâtard !».
Elisabeth Guigou voilée à la mosquée : le coup de gueule de Céline Pina
Eure Au volant, un homme fonce sur des piétons et ouvre le feu. Le GIGN l’interpelle
Gaza: une agence de l’ONU dénonce la présence d’un tunnel creusé sous ses écoles
« On s’habitue à cacher nos formes, à baisser la tête » : des habitants de Paris La Chapelle révèlent le harcèlement
Pourquoi cette haine des Juifs ?
La dictature homosexuelle et LGBT
Fête des Tuiles à Grenoble : un char antisémite dans le défilé officiel organisé par la mairie EELV
Attentat de Notre-Dame : L’Etat islamique recrute des Algériens en France
Cologne : un vol Easy Jet atterrit en urgence par crainte d’un attentat
EN DIRECT - Législatives : Emmanuel Macron en marche vers une majorité absolue 
Mahmoud Abbas coupe l’électricité à Gaza
Le Havre : Une septuagénaire volée et violée par un individu, « au nom de l’Islam »
Les attentats du mois de ramadan : 1442 musulmans en moins sur terre – jusqu’à présent
Raz-de-Marée de LREM : le piège se referme
A quand une rue au traître communiste Henri Maillot qui a livré des armes au FLN pour tuer les Français ?
Voter Meyer Habib, c’est voter pour les Juifs, pour Israël, pour les Chrétiens d’orient, contre l’antisémitisme
Jeremy Corbyn ou le désespérant succès de l’islamo-gauchisme
Élections législatives françaises : le peuple se détourne du système
Le documentaire d’Arte n’a pas été censuré parce qu’il montre l’antisémitisme musulman. La réalité est bien pire
 
LE SALON BEIGE: 15 NOUVEAUX ARTICLES
LREM : la République n’est pas un régime politique mais une idéologie, un processus progressiste
Législatives : quelques résultats
NKM (18%) largement devancée par le candidat LREM (42%)
Henri Guaino critique vivement l'électorat bourgeois de droite
C’est arrivé un 12 juin…
Législatives : les candidats que Le Salon beige souhaite voir battus [Mis à jour]
La dictature en marche!
Après la Bérézina! mettons nous au travail!
Nouvelles photos du pèlerinage de Chrétienté
Désinformation : un homme enceinte, cela n'existe pas
Jésus est avec nous chaque jour, jusqu’au dernier, jusqu’à la consommation des siècles
Reconquérir les médias pour gagner la bataille des idées
22 juin : projection de "Kosovo: une chrétienté en péril"
30 juin : conférence de Béatrice Bourges et Stéphanie Bignon à Aix-les-Bains
Route Saint Gatien - du 5 au 18 août
 
 16- MÉDIA-PRESSE-INFO
  
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MPI TV :

• Cours de catéchisme : la résurrection de la chair
• Pour comprendre le deal de Trump à Ryad
• Cyrille Rey-Coquais, candidat Civitas dans la 2ème circonscription de l'Yonne, catholique et enraciné

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Politique :
• Dupont-Aignan met en garde contre le massacre social : les Français vont se rendre à l'abattoir accompagnés de musique arabe
• Vers une Assemblée nationale aux ordres pour gouverner par ordonnances ?
• Tsunami électoral : la France macronisée... dans l'indifférence des Français majoritairement abstentionnistes
• Législatives : l'abstention domine les élections
• Licenciement massif à l'Assemblée nationale : des centaines de députés vont perdre leur emploi
• Résultats de Civitas aux législatives 2017
• Vague Macron, déroute LR et PS, recul du FN et Civitas en embuscade
• Recomposition et refondation
• La dictature de la pensée unique, le grand cru 2017 - Analyse
• Le monde de demain selon Attali ou la mise en esclavage des peuples par les mondialistes
• Bayrou le "moralisateur", entre feuilleton judiciaire pour emplois fictifs et tentative de museler Radio France...
• Calvados : le slogan "Pas d'islamisation chez nous" sur les bulletins de vote du PDF est interdit pour "risque de trouble à l'ordre public"
• Une nouvelle affaire DSK ? Un pervers sexuel socialiste à l’assemblée
• Zemmour face à Sapir : identité et souveraineté, pourquoi l'échec des patriotes ?
• Pressions d'élus - y compris du FN - pour empêcher une conférence antimaçonnique organisée par Civitas à Marseille
• 10 nouvelles subventions scandaleuses attribuées par le Conseil de Paris
• Fella Meslem, cette candidate En Marche qui n'aime pas la France...
• Jean-Marie Le Pen s'oppose au changement de nom du Front National
• Entretien avec Jacqueline Berger, candidate Civitas dans la 5ème circonscription de Moselle
• Que cache la "loi Travail puissance 10" que Macron va faire passer par ordonnances d'ici la fin de l'été ?
International :
• Élections municipales en Italie : le maire immigrationniste de Lampedusa perd son fauteuil
• La télévision syrienne annonce la mort de Al Baghdadi, le chef de l'organisation terroriste Etat islamique
• Trump et l'axe sunnite
• Le Qatar mis à genoux par Trump
• L'actualité politique et géopolitique vue par Pierre Hillard et Marc Rousset
• Le parti conservateur britannique perd sa majorité absolue de peu, mais devrait garder le pouvoir en s'associant avec un parti protestant d'Irlande du nord
• Des législatives britanniques aux législatives françaises, l'art du paradoxe de la démocratie révolutionnaire
• Nouveau revers pour le Scottish national party (SNP) : d'après les sondages sortis des urnes, pour les élections législatives du 8 juin 2017, il perdrait 16 de ses 50 élus
• Trump refuse que Juin soit le mois de l'orgueil gay
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• Grande Albanie et Grande Yougoslavie
Société :
• Le père Arturo Sosa, Général des Jésuites : « Le populisme est un piège, l'Europe a besoin des migrants »
• Immigration : les militants de Génération identitaire interviennent dans les ports italiens pour l' opération "Défend l'Europe"
• L’idéologie immigrationniste de l’Union Européenne : entre aveuglement et totalitarisme
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• L’islam modéré n’existe pas
• Irlande : premier ministre gay d’origine indienne !
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• Musulmans invités à dîner en paroisse pour fêter le ramadan !
• L'islamisation En Marche : au Havre, ville du Premier ministre, un presbytère est transformé en école coranique salafiste
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• La sécurité des Français n'est-elle plus entre les mains des Français ?
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• Attentat du London Bridge : l'identité des assaillants révélée
• Un policier attaqué devant Notre-Dame de Paris : des tirs signalés
• Melbourne : un immigré sème la panique et la terreur. Daesh revendique l'attentat
• L'éducation sexuelle, une idéologie imposée aux enfants - Entretien avec Marion Sigaut
Bioéthique et Santé :
• Avortement : la République Dominicaine dit non en dépit d'énormes pressions
Religion :
Vous pouvez également retrouver l'ensemble de l'actualité religieuse sur medias-catholique.info
• La nouvelle doctrine du Général des Jésuites : « le diable est une figure symbolique créée par nous. »
• Tweet scandaleux du Denier de Saint Pierre : le monseigneur gay et son compagnon
• Mgr Fellay aurait-il changé ? (2)
• L'appel à l'unité dans la diversité du pape François pour les 50 ans du Renouveau Charismatique
Economie :
• Ignace - Guigou éliminée
• Bons alimentaires, la preuve de la nullité d’Obama
• Magnificia Investissement et patrimoine : Vive la pause numérique
• Les réserves d’or en Europe par habitant...
Culture :
• Nouvelle histoire des guerres de Vendée
• Majorité sexuelle : clichés et réalités
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