religion - éthique - société
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1-..EN DIRECT DU VATICAN

LES TITRES DU JEUDI 8 JUIN 2017 – LE VENEZUELA A FAIM


Et les océans souffrent
Prière pour le Venezuela, Fatima, 13/05/2017 © Anita Bourdin
Venezuela: «Il faut résoudre le problème de la faim» déclare le card. Urosa
« Accompagner le peuple dans ces moments difficiles »Et les océans 
Venezuela: la présidence de la Conférence épiscopale reçue par le pape
Consultations pour favoriser une sortie de crise
La crise de l’environnement, un moment de vérité, par le card. Turkson
Utiliser durablement les ressources marines, intervention à l’ONU (traduction intégrale)
Pays en voie de développement : la plus grande ressource, ce sont les peuples et leurs traditions
Intervention du cardinal Turkson à l’ONU (traduction complète)
Panama: les évêques reçus par le pape
Lancement d’un Osservatore Romano panaméen
Nigeria: le pape juge « inacceptable » le conflit ethnique du diocèse d’Ahiara
Visite d’une délégation au Vatican
Italie : hommage du pape au cardinal Bagnasco
La charité évangélique « au-dessus de tout »
Education : inauguration du siège de Scholas Occurentes à Rome
Avec la participation du pape François
La vie après la mort et la fin du monde, une réflexion passionnée de Joseph Ratzinger
Présentation par le père Lombardi
Les cinq religions du KAICIID condamnent des actes terroristes « intolérables »
Déclaration après l’attentat de Londres
 
ALETEIA TODAY 08 JUIN 2017
Accès à tous les titres du jour : http://us7.campaign-archive2.com/?e=72f681e023&u=e747b6da5b523d93de77f3f8b&id=b252efb953
Sélection de titres :
Les conversations d’une mystique polonaise avec Jésus
Alice Lenczewska a reçu un don sans pareil : pouvoir s’entretenir avec Jésus. Les évêques de Szczecin ont approuvé la publication des écrits de cette femme exceptionnelle.
Sexualité, chasteté : la réponse imparable d’une religieuse à Évelyne Thomas
Au cours de l'émission "C'est mon choix", du mardi 6 juin, qui avait pour thème "Ils ont fait vœu de chasteté", la Mère Michelle a réfuté, avec humour, les théories de l'OMS selon lesquelles l'activité …
Quand le pape François explique les mystères du « Notre Père »
À l’audience générale, le Saint-Père a invité à oser appeler Dieu "Père" et à participer à la "Minute …
Michel Onfray démythifié : la leçon de Jean-Marie Salamito
Dans son dernier essai "Michel Onfray au pays de ses mythes", l'historien Jean-Marie Salamito tâche de démonter une à une les idées …
 
À LA UNE DE RADIO VATICAN VENDREDI 9 JUIN 2017
Le Pape François encourage les femmes à investir de nouveaux espaces dans la société
Vatican
  • Pape François : ne jamais perdre patience et espérance dans les moments sombres
  • Condoléances du Pape après les attentats de Téhéran
  • Le Pape inaugure le siège romain du réseau Scholas Occurrentes
Eglise
  • Les évêques du Venezuela réconfortés par leur réunion avec le Pape
  • Le rôle spécifique des femmes dans la construction de la paix
Monde
  • Philippines : les combats se poursuivent sur l'île de Mindanao
  • Theresa May perd la majorité absolue au Parlement
 
2- PAPE FRANÇOIS ET L’ÉGLISE (OU LES EGLISES)
 
UNE CHAÎNE DE TÉLÉVISION DU PATRIARCAT D’ANTIOCHE, POUR S’EXPRIMER LIBREMENT SUR L’EVANGILE
Le Patriarcat d’Antioche des syro orthodoxes a annoncé la future naissance de sa propre chaîne de télévision, pensée pour soutenir notamment au travers de ses programmes, le soin pastoral des chrétiens syriaques.
La chaîne en question s’appellera Suboro TV, un nom provenant du mot syriaque indiquant notamment l’Annonciation de l’Ange à la Très Sainte Vierge Marie. Le début des programmes est prévu pour le 25 mars 2018, Solennité liturgie de l’Annonciation, fête chrétienne également célébrée au Proche-Orient, et en particulier au Liban, par de nombreux musulmans.
Suboro TV dédiera un espace particulier aux nouvelles relatives aux activités des Eglises dans le monde entier. La première proposition de création d’une chaîne de télévision liée au Patriarcat d’Antioche des syro orthodoxes avait émergé au cours du Synode de l’Eglise syro orthodoxe tenu en 2009 et avait été relancée lors du Synode de 2015.
 « Les persécutions et l’assimilation menacent notre existence. Il est par suite nécessaire de disposer d’un nouveau support, d’une chaîne qui illumine et unisse notre peuple au travers de ses programmes ».
Le Patriarcat d’Antioche des syro orthodoxes reconnaît qu’existent de nombreuses chaînes télévisées syriaques, qui aident à protéger et à diffuser également la langue syriaque. Cependant, chacune de ces chaînes poursuit un agenda politique propre alors que Suboro TV, « en tant que chaîne liée à l’Eglise (syro orthodoxe NDT) ne sera associée à aucune vision et à aucun agenda politiques ». Parmi les missions fixées à la nouvelle chaîne, se trouve notamment celle de « diffuser l’Evangile de Notre Seigneur Jésus Christ, la foi de l’Eglise (syro orthodoxe NDT) et les enseignements des Pères de l’Eglise orthodoxe syriaque » outre à celle de « promouvoir la compréhension multiculturelle et le dialogue religieux ». 
Suboro TV disposera de ses studios de transmission sis au Liban et en Allemagne ainsi que de correspondants en Syrie, en Irak, en Turquie et auprès des communautés les plus consistantes de la diaspora syro orthodoxe en Occident.
http://www.infocatho.fr/une-chaine-de-television-du-patriarcat-dantioche-pour-sexprimer-librement-sur-levangile/
http://www.fides.org/fr/news/62408-ASIE_LIBAN_Vers_la_naissance_en_2018_de_Suboro_TV_la_chaine_televisee_du_Patriarcat_syro_orthodoxe#.WTlqoIWcGwl
 
VIETNAM - LES REMARQUES « SINCÈRES ET FRANCHES » DES ÉVÊQUES VIETNAMIENS SUR LA LOI RELATIVE AUX CROYANCES ET À LA RELIGION
Dans le cadre de l'élaboration de la « loi sur les croyances et la religion », les responsables religieux au Vietnam avaient été sollicités pour faire part de leurs remarques et la Conférence épiscopale n'avait pas manqué de commenter les projets de loi communiqués. Mais depuis l'adoption de cette loi, le 18 novembre dernier, la Conférence ne s'était pas encore exprimée à son sujet : c'est désormais chose faite. le 18 novembre dernier, la Conférence ne s’était pas exprimée à son sujet : c’est désormais chose faite. A l’occasion de la première session plénière de l’Assemblée nationale pour l’année 2017 (1), la Conférence épiscopale du Vietnam a adressé ses remarques, « sincères et franches », aux parlementaires, réunis à Hanoi du 22 mai au 21 juin.
Le 22 avril 2015, à la surprise générale, le Bureau gouvernemental des Affaires religieuses avait fait parvenir un projet de « loi sur les croyances et la religion » aux communautés religieuses du pays, un projet que la Conférence épiscopale avait alors vivement critiqué, dénonçant un recul par rapport à l’Ordonnance sur les croyances et la religion de 2004. Quelques mois plus tard, en août 2016, le Comité permanent de la Conférence épiscopale avait commenté un nouveau projet de loi et avait fait parvenir « un certain nombre de remarques et de contributions » au Comité de l’Assemblée nationale pour la culture et l’éducation de la jeunesse. Analysant les articles les uns après les autres, le Comité vérifiait la pertinence et les conséquences de leur contenu sur la vie concrète des religions.
Dans le présent courrier, publié le 1er juin 2017, la Conférence épiscopale fait état de dispositions « nouvelles et positives », puis elle indique ses préoccupations et partage quelques « éléments de réflexion » avec les membres de l’Assemblée nationale quant à la vision de la religion adoptée par les autorités civiles. L’intervention de la Conférence était particulièrement attendue dans la mesure où les critiques à l’égard de cette loi se sont multipliées au sein de la communauté internationale ces derniers mois.
http://eglasie.mepasie.org/asie-du-sud-est/vietnam/2017-06-08-les-remarques-ab-sinceres-et-franches-bb-des-eveques-vietnamiens-sur-la-loi-relative-aux-croyances-et-a-la-religion

POURQUOI AMORIS LAETITIA CONSTITUE BIEN UNE RUPTURE AVEC L’ENSEIGNEMENT TRADITIONNEL DE L’ÉGLISE
Philosophe, François Rose estime que l'exhortation apostolique sur la famille Amoris Lætitia constitue un tournant pour l’Église, comme il l'explique dans son dernier livre Révolution d’Amour expliquée à mon filleul (Salvator). Un tournant qui n'est pourtant pas celui du relativisme, comme semblent le penser certains. Dans ce billet, François Rose répond à un autre philosophe, Thibaud Collin, dans une fructueuse disputatio. 
À travers un long article très fouillé, le philosophe Thibaud Collin repose la question de l’exhortation apostolique sur l’amour et son adéquation avec le magistère de l’Église : Amoris Lætitia marque-t-elle une rupture en matière de morale, ou bien est-ce simplement un texte pastoral qui doit se lire dans les conditions doctrinales clairement apposées par saint Jean Paul II dans Familiaris Consortio et Veritatis Splendor ? Pour son explication de texte, Thibaud Collin s’appuie sur l’interprétation qu’en a faite le théologien moraliste Philippe Bordeyne, expert choisi par le pape lors de la deuxième assemblée pour le Synode sur la famille.
Discernement et croissance 
Si l’on en croit le Père Bordeyne, « le Pape s’emploie à, parcourir de façon nouvelle la tradition morale de l’Église ». Amoris Lætitia engage l’Église à une attitude sensiblement différente à l’égard des baptisés, en particulier, ceux qui vivent dans des situations matrimoniales irrégulières. « L’attention pastorale à la croissance humaine et spirituelle des personnes » y est centrale et modifie la conduite au cas par cas en ce qui concerne l’admission aux sacrements.
Ainsi, même, dans certains cas où un fidèle se serait objectivement mis dans une situation durable de péché, l’exhortation offrirait au pasteur la possibilité d’admettre le pénitent à la réconciliation sacramentelle et à la communion eucharistique. C’est en particulier le cas des fidèles divorcés remariés civilement, qui, malgré le caractère pleinement assumé de leur nouvelle union adultérine, pourraient, moyennant un discernement particulier, recevoir le cas échéant l’absolution et la sainte eucharistie. Ce discernement consiste d’une part à éclairer la conscience du pénitent sur la distance qu’il a prise à l’égard de la loi, et d’autre part, à envisager avec lui, la réponse la plus généreuse qu’il puisse donner en direction d’une plus étroite conformité.
À l’appui de cette nouvelle disposition, le théologien moraliste cite l’article 303 d'Amoris Lætitia : « À partir de la reconnaissance du poids des conditionnements concrets, nous pouvons ajouter que la conscience des personnes doit être mieux prise en compte par la praxis de l’Église dans certaines situations qui ne réalisent pas objectivement notre conception du mariage. Évidemment, il faut encourager la maturation d’une conscience éclairée, formée et accompagnée par le discernement responsable et sérieux du Pasteur, et proposer une confiance toujours plus grande dans la grâce. Mais cette conscience peut reconnaître non seulement qu’une situation ne répond pas objectivement aux exigences générales de l’Évangile. De même, elle peut reconnaître sincèrement et honnêtement que c’est, pour le moment, la réponse généreuse qu’on peut donner à Dieu, et découvrir avec une certaine assurance morale que cette réponse est le don de soi que Dieu lui-même demande au milieu de la complexité concrète des limitations, même si elle n’atteint pas encore pleinement l’idéal objectif. »
Cette disposition résolument nouvelle à l’égard de la loi morale n’est rien moins qu’une prise en compte de la gradualité dans l’acquisition des vertus morales chrétiennes.
http://www.lavie.fr//actualite/billets/pourquoi-amoris-laetitia-constitue-bien-une-rupture-avec-l-enseignement-traditionnel-de-l-eglise-08-06-2017-82801_288.php

3- ŒCUMÉNISME
4- LITURGIE

5- SPIRITUALITÉ
 
DU BOUDDHISME AU CHRISTIANISME : UNE VIE BOULEVERSEE PAR LA COMPASSION DE JESUS
Deb a grandi dans une famille qui semblait idéale : une belle maison dans un beau quartier. Elle ne manquait de rien sur le plan matériel. Mais derrière ces apparences, il n’y a que du vide, des tensions, des relations familiales conflictuelles. Elle grandit dans un sentiment d’insécurité. Elle veut prouver qu’il y a une autre façon de vivre.
À l’université, elle se rebelle et se tourne vers les drogues, le LSD. Elle aime choquer les gens par son attitude, par ses tenues vestimentaires. Elle prie cependant chaque jour une prière que sa mère lui a apprise quand elle était petite :
« Maintenant je me couche, pour m’endormir. Je prie le Seigneur de garder mon âme. Si je dois mourir dans la nuit, je prie que le Seigneur prenne mon âme. »
Et c’est cette prière qui l’a poussée à chercher qui est Dieu. Cette recherche l’a conduite vers le bouddhisme et l’hindouisme, la méditation transcendantale. Elle a un gourou en Inde. À cette époque-là, elle rencontre un homme Michael, de famille juive, comme elle.
« Nous avons eu une discussion un jour au sujet de nos souhaits, nos rêves, nos pensées, nos peurs, au sujet de Dieu. Et nous étions tellement étonnés à la fin de ces trois heures de conversation : nous étions tellement semblables, des âmes soeurs. »
Un mois plus tard, Michael lui annonce qu’il a rencontré Jésus.
« J’étais dévastée, je pensais ‘Oh mon Dieu, un taré de Jésus ? Ce n’est pas bon du tout.’ Après tout, j’ai grandi dans une famille où Jésus n’était jamais mentionné. En fait, dire son nom, c’était dire le pire blasphème. On aurait dû se laver la bouche avec du savon ! On avait dit à ma mère quand elle était petite que c’était la faute de Jésus si les juifs avaient été persécutés à travers les âges, et que Hitler était chrétien. C’était une nouvelle horrible pour moi. Je savais que je ne pourrais pas accepter ça. Je ne pouvais pas nier le changement dans la vie de Michael au cours de ce mois. Mais je n’avais aucune envie d’entendre ce qu’il avait à dire au sujet de Jésus. »
Mais Michael lui a juste lu un passage du Nouveau Testament.
« Vous devez comprendre que j’ai alors 20 ans. J’ai été élevée à New York. Je n’ai jamais rien lu ou entendu quoi que ce soit du nouveau testament dans toute ma vie. Et je ne sais pas du tout que Jésus est juif. Je ne sais pas qu’il dit être le messie que mon peuple attend. En fait, je pense que Jésus est catholique. J’ai grandi à côté d’une église catholique, Jésus était là sur une croix, et je croyais qu’Il était catholique. »
Michael lui lit le chapitre 8 de l’évangile de Jean.
Alors les scribes et les pharisiens amenèrent une femme surprise en adultère, et la plaçant au milieu du peuple, ils dirent à Jésus : Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère. Moïse, dans la loi, nous ordonne de lapider de telles femmes : toi donc, que dis-tu ? Ils disaient cela pour l’éprouver afin de pouvoir l’accuser. Mais Jésus s’étant baissé, écrivait avec le doigt dans la terre. Comme ils continuaient à l’interroger, il se releva et leur dit : Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle.
https://www.infochretienne.com/bouddhisme-christianisme-vie-bouleversee-compassion-de-jesus/?mc_cid=a0a865d04e&mc_eid=deeba98d31
 
LA VIE APRÈS LA MORT ET LA FIN DU MONDE, UNE RÉFLEXION PASSIONNÉE DE J. RATZINGER
Présentation par le père Lombardi
Réfléchir « sérieusemen »t mais aussi « avec passion » au sens de la vie. C’est l’invitation du père Federico Lombardi, président de la Fondation vaticane Joseph Ratzinger-Benoît XVI, en présentant l’ouvrage « Ce que le fidèle espère. L’eschatologie chrétienne à partir de la pensée de Joseph Ratzinger-Benoît XVI » (Ciò che il fedele spera. L’escatologia cristiana a partire dal pensiero di Joseph Ratzinger-Benedetto XVI), publié par la Librairie éditrice vaticane, le 6 juin 2017.
Le volume de 600 pages rassemble les interventions du VIe symposium international organisé par la Fondation les 24 et 25 novembre 2016 sur le thème « Eschatologie : analyse et perspectives ». Il contient notamment les interventions du grand rabbin de Rome Riccardo Di Segni et de trois cardinaux : Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour les causes des saints, Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour l’unité des chrétiens et Gianfranco Ravasi, président du Conseil pontifical de la culture.
Le thème de l’eschatologie a été « objet de grande attention de la part de Joseph Ratzinger pratiquement tout au long de sa vie », a fait observer le père Lombardi. Et il est vécu d’une manière particulière par le pape émérite « au moment actuel et conclusif de sa vie retirée de prière et de méditation ».
Si l’ouvrage apporte des contributions sur le sujet « qui ne peuvent en aucun façon se définir sur un mode ratzingerien », cependant « la présence de Joseph Ratzinger dans le monde de la pensée théologique récente est tellement imposante » qu’il est « inévitable » de la rencontrer « souvent sur le chemin », a estimé le jésuite.
Il a invité à accueillir le livre « comme une invitation, selon l’esprit de Joseph Ratzinger-Benoît XVI, à continuer à réfléchir sérieusement, mais aussi de façon vitale et passionnée, aux choses ultimes, c’est-à-dire au sens de notre vie en relation avec Dieu, au sens de l’histoire du salut, de l’histoire de l’humanité, du monde, de la création entière ».
Face « à l’actualité dramatique de notre monde » et « au sang provoqué par les fondamentalismes », il a aussi suggéré de réfléchir à ces thèmes : « Quelles eschatologies marquent le monde d’aujourd’hui ? Vie future et lutte spirituelle et martyre : donner la vie et mourir, pour quel salut ? Pour quelle plénitude de vie ? »
Au fil de son intervention, le père Lombardi a également évoqué un projet de Congrès de la Fondation en 2018 en collaboration avec l’université romaine LUMSA, sur la pensée de Joseph Ratzinger et les fondements du droit.
https://fr.zenit.org/articles/la-vie-apres-la-mort-et-la-fin-du-monde-une-reflexion-passionnee-de-joseph-ratzinger/
 
DANS « C’EST MON CHOIX », CETTE RELIGIEUSE FAIT MENTIR AVEC HUMOUR LES STATISTIQUES SUR LA SEXUALITÉ ET LA CHASTETÉ
8 juin 2017
L’émission « C’est mon choix » du 6 juin, animé par Evelyne Thomas, avait pour thème « Ils ont fait voeu de chasteté ».
Un prêtre et deux religieuses étaient présents sur le plateau pour témoigner de leur expérience et de ce choix fait pour leur vie. Quand l’animatrice avance avec ironie les statistiques de l’OMS sur l’influence bénéfique de l’activité sexuelle sur l’allongement de la durée de vie, loin d’être embarassée, la mère Michelle réfute avec humour et détermination l’argumentaire médicale.
« J’ai une toute autre réalité » annonce t-elle avec enthousiasme, avant d’évoquer la durée de vie des soeurs de sa congrégation. « Alors, bon l’OMS !!… »
Découvrez l’intervention de mère Michelle.
Vidéo` :
https://www.infochretienne.com/cest-choix-cette-religieuse-mentir-humour-statistiques-sexualite-chastete/?mc_cid=7e86747260&mc_eid=deeba98d31
 

​6- ÉTHIQUE


PMA SANS PERE : L’AVIS DU CCNE AVANT FIN JUIN
Jean-François Delfraissy, président du Comité consultatif national d’éthique (CCNE), a annoncé lors d’une conférence de presse le 7 juin 2017 que l’avis du CCNE sur le sujet controversé de la PMA pour les femmes seules ou en couple de même sexe serait rendu avant fin juin.
Le président de la République s’est dit favorable à l’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) pour les femmes seules et les couples de femmes, mais a précisé qu’il souhaitait avancer de manière pédagogique en attendant d’abord l’avis du CCNE. Véritable arlésienne, cet avis est en attente depuis 2013, tant les oppositions se sont faites nombreuses, notamment en écho de la loi sur le mariage des personnes de même sexe. En janvier 2013, le CCNE s’était saisi d’une réflexion globale sur les indications « sociétales » de l’assistance médicale à la procréation. Puis en mars 2013, l’ancien président du CCNE Jean-Claude Ameisen avait annoncé la tenue d’Etats généraux, qui en réalité n’ont jamais été mis en place, sur l’ensemble des problématiques de l’assistance médicale à la procréation. Ce fameux avis du CCNE, attendu depuis l’automne 2013, arriverait donc près de quatre années plus tard.
La loi française réserve le recours à l’assistance à la procréation pour des couples composés d’un homme et d’une femme confrontés à une infertilité diagnostiquée médicalement. La procréation artificielle est un palliatif qui ne soigne pas les couples. Il comporte de graves enjeux éthiques concernant la surproduction d’embryons ou la privation d’une partie de ses origines biologiques, quand il s’agit d’insémination ou de fécondation in vitro (FIV) avec donneur. L’European Journal of Obstetrics & Gynecology and Reproductive Biology a publié récemment un article de spécialistes européens qui dénoncent un trop grand recours à la FIV non justifié et le mercantilisme autour de sa prise en charge.
Un rapport d’information du Sénat en février 2016, sur les conséquences du recours à la PMA et à la GPA à l’étranger, concluait qu’il ne fallait pas ouvrir la PMA aux couples de même sexe, car supprimer l’exigence de l’infertilité médicale et de l’altérité sexuelle bouleverserait la conception française de la PMA, en ouvrant la voie à un « droit à l’enfant» et à une « procréation de convenance ».  Le Conseil d’Etat en 2009, lors de la préparation de la révision de la loi bioéthique, s’était prononcé également contre le fait de priver délibérément un enfant de père.
Certains médecins, à la fois juges et partis, ont signé en mars 2017 une tribune dans
http://www.alliancevita.org/2017/06/pma-sans-pere-lavis-du-ccne-avant-fin-juin/
UNE ÉTHIQUE DES TECHNOSCIENCES EST-ELLE POSSIBLE
 A l’heure du Transhumanisme, Thierry Magnin s’interroge : « Nous devons être conscients du mode de vie que les technologies engendrent ».
Et le physicien, pour développer une « éthique des technosciences », distingue « l’homme augmenté et l’homme réparé par les nouvelles technologies ». Il constate que la technique peut être un remède à l’homme handicapé qui n’est pas négligeable. Mais les scientifiques ont ensuite cherché à aller plus loin pour dépasser les limites de l’homme en modifiant certaines fonctionnalités biologiques. Le transhumanisme ne veut plus dépasser les limites de l’homme mais les supprimer, jusqu’à « faire sauter la limite extrême, la mort ». Cette vision conduit à « penser l’humain de façon appauvrie. Tout focaliser sur les capacités biologiques revient, en effet, à considérer que ce sont les performances de nos capacités physiques qui fondent notre valeur ».
La position transhumaniste, qui entrevoit de « sauver l’humain », fait des technosciences un absolu. C’est ignorer la riche complexité du vivant que les biologistes ne cessent de découvrir, « et en particulier des liens et interactions entre biologie et psychisme ».
Le transhumanisme veut rendre l’homme invulnérable, et par ce biais, il nie ce qu’est l’humain : un « équilibre dynamique entre vulnérabilité et robustesse ». « Un cyborg invulnérable n’est ainsi plus un vivant mais une machine ». Pour lui, « cette vulnérabilité doit devenir une pierre d’angle de l’éthique ».Vouloir supprimer la vulnérabilité et les limites humaines, « c’est tomber dans le domaine de la violence et du chacun pour soi » alors que les limites sont « ce à partir de quoi l’on se construit ».
Si ces « technosciences sont tout particulièrement précieuses pour ‘réparer’ l’homme, et aussi dans le domaine des soins palliatifs » puisqu’elles permettent de soulager la souffrance, elles n’ont de sens que si « les performances éthiques et humaines » sont intégrées « à l’intérieur des performances technologiques ». 
Par Anne Laure Debaecker
http://www.infocatho.fr/une-ethique-des-technosciences-est-elle-possible/
http://www.genethique.org/fr/une-ethique-des-technosciences-est-elle-possible-67679.html#.WTlrDYWcGwl
 
LA GPA ET LA « PATHOLOGISATION » DU DÉSIR D’ENFANT
Maria de Koninck, sociologue et professeur émérite à la faculté de médecine de l’Université Laval au Québec estime qu’il faut « bannir à tout prix » la Gestation pour Autrui (GPA). Deux décisions récentes ont forcé la province à reconnaitre l’adoption de bébés par des parents québécois ayant eu recours à des mères porteuses en Asie, et le gouvernement cherche à « clarifier le flou juridique »actuel. Mais pour la sociologue, le débat nécessaire n’a pas lieu, car « la question des droits nuit beaucoup à la réflexion. Ces dernières décennies, on a développé les droits individuels, ce qui est une excellente chose, mais on est rendu à un moment où ceux-ci prennent le dessus sur la discussion autour du bien commun ». Parmi ces droits, le « droit à l’enfant » est « fortement contestable », et bloque tout débat. Elle dénonce aussi « la confusion autour du respect des droits des homosexuels dans ce dossier. Est-ce qu’interdire le recours aux mères porteuses est une négation de leurs droits parce que cette pratique leur permet d’avoir des enfants ? L’enfant n’est pourtant pas une chose à laquelle on a droit ». A la racine de ce « droit à l’enfant », il y a « une construction sociale du désir d’enfant à tout prix – de son enfant à tout prix – qui s’accompagne d’une détresse ». La sociologue la nomme « pathologisation et médicalisation du désir d’enfant. Puisque la médecine à rendu possible de se reproduire malgré l’infertilité d’un des membres du couple, les gens ne peuvent plus faire leur deuil. On peut travailler là-dessus, comme société. C’est une question délicate … ».
http://www.genethique.org/fr/la-gpa-et-la-pathologisation-du-desir-denfant-67674.html#.WTlrYIWcGwl
 
LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL REJETTE LA QUESTION DE FAMILLES DE PATIENTS SUR LA FIN DE VIE
Le 6 mars 2017, une question de constitutionnalité était posée par l’Union nationale des associations de familles de traumatisés crâniens et de cérébro-lésés au sujet de la loi fin de vie du 2 février 2016. Le Conseil Constitutionnel a rendu aujourd’hui sa décision. Maître Jean Paillot, avocat, revient pour Gènéthique sur ses conclusions.
Gènéthique : Que demandait l’Union nationale des associations de familles de traumatisés crâniens et de cérébro-lésés au Conseil Constitutionnel ?
Jean Paillot : L’UNAFTC a demandé au Conseil d’Etat de déclarer illégal un décret d’application du 3 août 2016, pris pour l’application de la loi dite Claeys-Léonetti du 2 février 2016. Dans le cadre de cette procédure devant le Conseil d’Etat, l’UNAFTC a soulevé l’inconstitutionnalité de trois articles du Code de la Santé publique, dans leur rédaction issue de la loi Claeys-Leonetti. C’est cette demande d’inconstitutionnalité qui vient d’être rejetée par le Conseil constitutionnel dans sa décision du 2 juin 2017. 
G : Comment justifiaient-ils leur requête ?
JP : La requête de l’UNAFTC était fondée sur deux arguments : la décision d’arrêt de traitement pour cause d’obstination déraisonnable n’accordait pas suffisamment de garanties aux patients au regard du principe de dignité en laissant à un médecin seul le pouvoir de décider ; et la procédure médicale n’avait pas prévu de recours effectif en cas d’opposition familiale ou médicale à cette décision.
G : Quelle est la décision du Conseil Constitutionnel ?
JP : Le Conseil constitutionnel a totalement validé les trois articles du Code de la santé publique visés (articles L. 1111-4, L. 1110-5-1 et L. 1110-5-2) et s’est contenté de dire que des garanties suffisantes ont été apportées au processus de décision, et qu’un recours effectif de droit commun existait, de sorte que le processus de décision n’est pas contraire à la constitution.
G : En quoi cette décision est-elle choquante ?
JP : Ce qui est un peu triste, c’est de constater une fois de plus que le Conseil constitutionnel s’en tient à une lecture littérale de la loi et ne tient pas compte de la réalité vécue par les familles ou certains médecins qui ne partagent pas l’avis médical de celui qui prend la décision d’arrêter un traitement ou de ne pas en entreprendre. Autrement dit, la question n’est pas de savoir si la loi a prévu des garanties, mais quelle est la valeur réelle de ces garanties. Et malheureusement, le Conseil constitutionnel ne répond pas à cette question. Il en résulte en réalité une très grande injustice : la loi permet aujourd’hui qu’un médecin décide seul d’un arrêt de traitement, malgré l’avis contraire de toute sa famille, malgré l’avis contraire de la personne de confiance, et malgré l’avis contraire d’autres médecins, pourvu que la procédure dite collégiale ait  été respectée. C’est laisser la porte grande ouverte à toutes les formes d’euthanasie par omission, sans garde-fous réels.
Dans une affaire très récente, un médecin a décidé de refuser de soigner l’infection pulmonaire d’une personne en état pauci-relationnel depuis moins d’un an. La procédure collégiale a été formellement parfaite. Mais la question centrale était de savoir la légitimité de ce refus de traitement, et si celui-ci relevait bien d’une obstination déraisonnable. Le tribunal administratif de Paris a été saisi en urgence. Mais, faute de soins, le patient est décédé le jour-même de la saisine du tribunal. Il n’y a donc pas eu de recours effectif réel, et aucune garantie n’a fonctionné. Le patient, un père de famille de 45 ans, est mort. Ces faits se sont déroulés il y a moins de 15 jours, à Paris.
G : Quelles vont être les conséquences de cette décision ? Globalement ? Pour les patients ? Pour Vincent Lambert ?
JP : Cette décision ne change malheureusement rien. Une décision différente aurait permis de remettre la question sur la table et de réfléchir à nouveau sur le processus décisionnel, car il est patent qu’en l’absence de consensus médico-familial, il y aura  toujours d’épouvantables difficultés. Ce n’est en réalité une bonne nouvelle ni pour les familles (écartées du processus décisionnel), ni pour les juges (les contentieux vont continuer) et c’est une fausse victoire pour les médecins, parce que la légitimité de leurs décisions sera de plus en plus remise en cause, alors même que tout le droit médical s’appuie aujourd’hui sur la codécision. In fine, c’est la confiance dans le médecin qui est en cause. C’est très regrettable.
http://www.genethique.org/fr/le-conseil-constitutionnel-rejette-la-question-de-familles-de-patients-sur-la-fin-de-vie-67676.html#.WTlrs4WcGwk
 
8- LAICITÉ
 
SANCTIONNÉ POUR AVOIR FAIT ÉTUDIER LA BIBLE EN CLASSE : UNE DÉCISION “INFONDÉE“ ET “IDÉOLOGIQUE“
Un maître d'école a été sanctionné par la commission de discipline de l'inspection académique de l'Indre le 2 juin. Le motif ? Une violation de la laïcité. L'enseignant avait fait lire des extraits de la Bible à ses élèves. Son avocat, Me Jean-Raphaël Mongis, qualifie la décision d'« idéologique » et dénonce une « certaine méconnaissance » du fait religieux de la part de l'inspection. Preuves à l'appui.
Un enseignant de CM1-CM2 a été sanctionné par l’inspection académique de l’Indre pour entorse à la laïcité. Pouvez-vous nous expliquer cette décision ?
L’inspection de l’éducation nationale de l'Indre a reçu il y a quatre mois un courrier anonyme dénonçant l'enseignant qui aurait fait du prosélytisme. Dès le lendemain, un inspecteur a été dépêché dans la classe de mon client, et il a été suspendu à titre conservatoire pour quatre mois. Une enquête administrative a eu lieu. Le 29 mai dernier, il est passé en commission de discipline. La sanction est tombée le 2 juin : une mutation d’office.
Initialement, on reprochait à mon client des faits de prosélytisme. Or assez vite l'enquête administrative a mis en évidence qu’il n’en était rien. Aussi bien par le profil de mon client (qui est agnostique, marié civilement et dont les enfants ne sont pas baptisés) que les différents témoignages recueillis, l’accusation de prosélytisme a été abandonnée car elle ne tenait pas.
« Des doutes quant à la neutralité de cet enseignant » : les débuts de l'enquête
Ce qui lui était reproché est en fait d’avoir fait étudier à ses élèves certains textes issus de la Bible. Nous leur avons donc présenté différents textes, notamment le rapport Debray de 2002 sur « l’enseignement du fait religieux dans l’école laïque », et ils ont bien été obligés de réaliser que l’étude la Bible n'est pas interdite et qu'elle peut s’inscrire dans le cadre des programmes scolaires. Alors ils ont changé leur fusil d’épaule et ont pointé l’étude de textes bibliques qui iraient « au-delà de ce qui est strictement nécessaire pour l’étude du fait religieux ». Donc on lui reproche une étude trop intense du fait religieux. Selon les calculs de l’administration (tels que prononcés en commission de discipline à partir de l’enquête sur les cours de mon client) cela revient à 6h40 de cours. Ça, ce serait abusif, exagéré…
Que répondez-vous à cela ?
C'est une décision totalement infondée qui procède de considérations idéologiques totalement extérieures aux motifs avancés, à savoir l'intérêt général et l’intérêt des élèves. On nous reproche une atteinte à la laïcité. Or il ne faut pas confondre athéisme et laïcité.
Le directeur académique de l’Indre a cru devoir faire un exemple, pour des motifs qui dépassent le cadre de la laïcité.
Que représentent ces six heures de cours pour un élève ?
Une année scolaire fait un peu plus de 1000 heures. Nous estimons que 0,6% du temps total de cours ne paraît pas exagéré. Cette décision est tout a fait hypocrite, car en réalité on ne reproche pas à mon client d’avoir fait étudier Marcel Aymé, Harry Potter ou encore L’Iliade et L’Odyssée plus de six heures. C’est parce que c’est la Bible qui est étudiée que le directeur académique de l’Indre a cru devoir faire un exemple. Et ce pour des motifs qui correspondent à des conceptions philosophiques qui dépassent le cadre de la laïcité.
http://www.lavie.fr//actualite/societe/sanctionne-pour-avoir-fait-etudier-la-bible-en-classe-une-decision-infondee-et-ideologique-06-06-2017-82644_7.php
 
QUESTIONS RELIGIEUSES ET LAÏCITÉ - LA LAÏCITÉ PROTÈGE LA LIBERTÉ.
ANGLE POLITIQUE
La laïcité est au cœur du pacte national français. C’est un principe de liberté qui permet, dans l’espace public et la fraternité républicaine, de vivre ensemble dans le respect des uns et des autres. La République doit permettre à chacun de vivre dans l’intensité de ses convictions dès lors qu’elles n’interfèrent ni avec celles d’autrui ni avec les règles communes. Elle garantit à chacun la liberté fondamentale de croire et de pratiquer la religion qu’il s’est choisie, comme la liberté fondamentale de ne pas croire. La laïcité protège aussi la République : elle garantit que la loi est commune à tous les citoyens et indépendante des dogmes.
La place de l’islam, deuxième religion pratiquée dans la France contemporaine n’appelle pas une révision de la loi de 1905, qui a posé les bases de la laïcité à la française. Mais nous devons agir : pour aider les musulmans de France à poursuivre la structuration d’institutions représentatives de leur religion dans le pays. Pour lutter de façon déterminée contre toutes les dérives radicales qui détournent les valeurs de cette religion.
DIAGNOSTIC     
Les Français sont attachés à la laïcité. Elle protège leur liberté.
Pendant la Grande Marche, la laïcité a souvent été citée comme quelque chose qui marche en France. La neutralité de l’État et des services publics permet aux citoyens d’exprimer librement leurs convictions religieuses, mais aussi de ne pas en avoir. Elle garantit aussi une stricte égalité de tous devant les services publics, dans le respect de l’ordre public.     
Les discours sur la laïcité sont conflictuels. Les pratiques sont plus sereines.
L’interdiction du foulard à l’école en 2004 fait aujourd’hui l’objet d’un large consensus. Dans le même temps, 70% des petites villes (2 500 à 25 000 habitants) et sans doute bien plus dans les moyennes et grandes villes proposent déjà des repas alternatifs, et de longue date.     
Les musulmans souhaitent être plus intégrés à la société française et mieux représentés.
Au moins deux-tiers des femmes de culture musulmane ne portent pas le voile, et les musulmans français s’intéressent davantage à la question sociale qu’aux questions identitaires. Moins de 10 % des musulmans français se sentent représentés par le Conseil français du culte musulman.     
Les Français ne sont pas islamophobes, mais l’islam radical fait peur.
Avec les Britanniques et les Allemands, les Français sont le peuple d’Europe où les opinions antimusulmanes sont les moins répandues, et les plus nombreux à penser que les musulmans veulent s’intégrer. Mais les opinions défavorables ont progressé après les attentats.
PROPOSITIONS     
Objectif 1 : Assurer la neutralité de l’État pour garantir à tous la liberté religieuse.    
« La laïcité assure le vivre-ensemble et le partage des cultures mais aussi la neutralité des institutions. »    
    – Clément, 18 ans, Haute Loire – La Grande Marche
Aujourd'hui, la confusion règne sur le sens de la laïcité et ses limites. Trop de Français confondent la laïcité et l’interdiction des manifestations religieuses – et certains font de cette confusion leur fonds de commerce.
Demain, nous redonnerons son sens à la laïcité comme source de liberté. La liberté est la règle, et l’interdiction l’exception.
Nous organiserons des services publics vraiment neutres, et des actions de formation à la laïcité seront systématiquement proposées aux agents de l’administration.
Ils doivent savoir répondre aux comportements qui la remettent en cause. Les manquements à la laïcité, que ce soient les atteintes à la liberté religieuse comme à la neutralité des services publics, seront sanctionnées sans faiblesse et des référents seront, pour les usagers comme pour les agents publics, identifiés dans chaque établissements publics et formés à cette mission.
À l’école, l’enseignement de la laïcité à tous les niveaux, de l’élémentaire au lycée, sera consolidé et l’accent sera particulièrement mis sur les approches pratiques.
Nous permettrons l’expression raisonnable de la liberté religieuse dans l’espace public.
L’interdiction des signes religieux ostensibles à l’école fait l’objet d’un large consensus social ; elle doit donc être maintenue. Elle ne doit pas être étendue à l’Université, où les étudiants sont majeurs et responsables.
Les usagers des services publics doivent voir protégée leur liberté d’exprimer leurs convictions religieuses et spirituelles, dans la limite du raisonnable comme des règles de l’ordre public et du bon fonctionnement de ces services.
Dans l’espace public (rues, plages), l’expression des convictions religieuses doit bien sûr rester libre à condition de ne pas porter atteinte à l’ordre public.  
« Ne pas trouver de travail en portant le voile m'inquiète... sachant que sans le porter les portes seraient certainement plus ouvertes. Or avec ou sans voile, je reste la même. »    
    – Nassima, 25 ans, Seine Saint Denis – La Grande Marche
Nous laisserons de la marge de manœuvre aux entreprises pour régler les questions religieuses au travail.
L’entreprise n’est pas un service public, elle est régie par le principe de liberté religieuse dans la limite du bon fonctionnement car il ne faut pas confondre l’expression paisible de convictions personnelles et le prosélytisme, agressif ou non, qui n’a pas sa place sur le lieu de travail…
     
Objectif 2 : Un islam de France plus structuré pour combattre les discours radicaux.
Nous agirons pour aider les musulmans à restructurer l’islam de France.
Aujourd’hui, les musulmans de France sont mal représentés. L’État est beaucoup intervenu dans l’organisation du culte musulman, mais de façon désordonnée et contradictoire. En 2016, le gouvernement a créé la Fondation pour l’islam de France, mais, en raison de la loi de 1905, celle-ci ne prend en charge que des projets sociaux et culturels à l’exclusion des questions proprement cultuelles.
Demain, une nouvelle structure permettra de relancer les principaux chantiers du culte musulman en France : la construction et l’amélioration de lieux de culte dignes là où c’est nécessaire et la formation en France des imams. La liberté de culte, c’est aussi la liberté de le pratiquer dans des conditions dignes.
Créer une Fédération nationale de l’islam de France regroupant des associations cultuelles locales créées dans le cadre posé par la loi de 1905.
Ces associations, qui pourront recevoir des dons et legs dans des conditions fiscales avantageuses, permettront de financer la rénovation et la construction de mosquées et la formation d’imams. Il faut encourager l’engagement de nouvelles générations de musulmans, qui sont nés, ont grandi et travaillent en France, dans la gestion du culte musulman.
Nous formerons des imams sur le sol français et de façon adaptée aux valeurs de la République.
Aujourd’hui, les formations d’imams en France sont presque inexistantes. Résultat : environ 300 imams exerçant en France sont payés par des gouvernements étrangers (Algérie, Maroc, Turquie). Un certain nombre maîtrise mal le français.
Demain, la formation des imams sera complétée en France par un diplôme universitaire.
Susciter au sein de l’université la création de diplômes universitaires destinés aux ministres du culte.
Ces diplômes garantiront la maîtrise du français, la connaissance des valeurs de la République et des droits de la femme, de la société française et des autres cultes et convictions présents en France. Ils permettront, dans le respect de la neutralité de l’Université, de développer l’esprit d’analyse et le regard critique.
Les initiatives pour développer des instituts privés de qualité sur le volet purement religieux, et pleinement ancrés dans les valeurs de la République seront encouragées et soutenues car la priorité doit être donnée à une formation en France et en français des ministres du culte.
Créer un statut unifié des aumôniers.
Ces personnes auront des contrats avec l’Etat et verront leur rémunération améliorée. L’instance représentative du culte musulman assurera un complément de rémunération pour les aumôniers musulmans.
Nous combattrons les dérives de l’islam identitaire et nous préviendrons la radicalisation.
Aujourd’hui, des formes radicales de l’islam prospèrent aussi du fait des difficultés sociales et économiques de certains quartiers. Selon une étude récente (Institut Montaigne, Un Islam Français est possible, septembre 2016), 2/3 des musulmans pensent que la laïcité permet de vivre librement sa religion en France, mais 1/4 considèrent l'islam comme un moyen de s'affirmer en marge de la société française, en s’attaquant en premier lieu à l’égalité entre les femmes et les hommes. Le djihadisme se nourrit d’un climat social, d’une critique des valeurs républicaines communes et de l’absence de culture religieuse : défiance envers les institutions, théories du complot, antisémitisme, victimisation excessive. Sans une adhésion minimale aux vérités les plus évidentes, aucune existence en commun n’est possible.
Demain, l’action résolue de l’État, des acteurs locaux, du secteur associatif permettra de réinvestir ces quartiers, de réaffirmer les principes républicains d’égalité et de liberté, et de lutter contre l’idéologie djihadiste.
Nous réaffirmerons la place de la République dans tous les quartiers, dans un partenariat exigeant avec le secteur associatif.
Nous conditionnerons les différentes formes de partenariats publics (prêts de locaux, agréments etc.) aux associations dans le secteur social et culturel au respect strict des principes républicains.
Le soutien des communes à la construction de mosquées sera conditionné au respect des mêmes principes. Si le fonctionnement de la mosquée ou les prêches méconnaissent ces valeurs, nous permettrons la résiliation du bail.
Nous serons intransigeants sur le respect de l’égalité entre les hommes et les femmes et la place des femmes dans l’espace public.
Nous combattrons l’idéologie djihadiste :
Fermeture des lieux de culte qui promeuvent une propagande djihadiste.
Dissolution des associations concernées.
https://en-marche.fr/emmanuel-macron/le-programme/questions-religieuses-et-laicite
 
8- SOCIÉTÉ (généralités)
 
A VILLEURBANNE, NAJAT VALLAUD-BELKACEM TENTE DE RESISTER A LA VAGUE MACRON
UN JOUR UNE CIRCO. Dans la sixième circonscription du Rhône, le combat semble se résumer à celui, symbolique, du "vieux" parti d’Epinay, incarné par l'ex-ministre de l'Education, contre la "jeune" République en marche, représentée par Bruno Bonnell.
Viol de mon intimité", "méthodes de caniveau", "délires d’avocat véreux"… Il y a peu encore, Bruno Bonnell incarnait le souffle de la "macronmania". Rien ne semblait pouvoir contrarier sa marche vers l’Assemblée nationale. Un jugement de divorce du tribunal de Lyon, daté de 2011 et exhumé par le journal local Mediacités, est venu pointer des pratiques d’optimisation fiscale. "Tous mes copains chefs d’entreprise m’ont appelé, ils m’ont dit : 'Ben voilà ! Tu as voulu te lancer en politique, tu vas être sali'".
Nous sommes sur les terres de Villeurbanne, dans la sixième circonscription du Rhône. La ville a poussé au XIXème siècle comme banlieue ouvrière de Lyon et a toujours été un bastion de la gauche. En trente ans, le siège de député n’a échappé qu’une seule fois à un socialiste (au moment de la vague bleue de 1993).
Ça, c’était avant. Aujourd’hui, dix-neuf candidats se battent pour remporter la circonscription. Mais le combat semble se résumer à celui, symbolique, du "vieux" parti d’Epinay contre la "jeune" République en marche. Qu’importe si Najat Vallaud-Belkacem, la candidate socialiste, a une peau de pêche et seulement 39 ans, et si Bruno Bonnell, le "marcheur", a, lui, le
http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/legislatives-2017/20170609.OBS0508/a-villeurbanne-najat-vallaud-belkacem-tente-de-resister-a-la-vague-macron.html#xtor=EPR-3-[ObsDerMin]-20170609
LE MINISTRE DE L’ÉDUCATION VEUT « AUTORISER À NOUVEAU LE REDOUBLEMENT »
« Il y a quelque chose d’absurde à laisser passer de classe en classe des élèves accumulant des retards », estime M. Blanquer dans « Le Parisien ».
Le ministre de l’éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, a annoncé qu’il souhaitait « autoriser à nouveau le redoublement » dès l’année scolaire 2017-2018 dans un entretien au Parisien du jeudi 8 juin. « Il n’est pas normal d’interdire le redoublement, estime le ministre. Il y a quelque chose d’absurde à laisser passer de classe en classe des élèves accumulant des retards. »
M. Blanquer veut marquer ainsi un infléchissement par rapport à la politique de Najat Vallaud-Belkacem qui l’a précédé au ministère et qui avait pris, en novembre 2014, un décret affirmant « le caractère exceptionnel du redoublement ». « Le redoublement doit rester possible quand c’est dans l’intérêt de l’élève, et dans des cas qui doivent rester rares », affirme-t-il aujourd’hui, alors qu’il va présenter ses mesures phares lors de son premier Conseil supérieur de l’éducation.
Pour le ministre, « la première des réponses réside dans l’accompagnement tout au long de l’année et dans les stages de soutien que nous créons » pendant les vacances d’été pour les élèves qui entrent en sixième.
« Autoriser à nouveau le redoublement, ce n’est pas un virage absolu mais c’est une inflexion importante », martèle-t-il, annonçant que ce changement a « vocation à s’appliquer dès l’année scolaire 2017-2018 ».
http://www.lemonde.fr/education/article/2017/06/08/education-jean-michel-blanquer-veut-autoriser-a-nouveau-le-redoublement_5140325_1473685.html#krrG5msG0LADk1El.99
 
LE GOUVERNEMENT DÉTRICOTE LA RÉFORME DU « COLLÈGE 2016 »
Un arrêté, applicable à la rentrée, propose le retour des classes bilangues, du latin et du grec et la fin des projets interdisciplinaires obligatoires, en vigueur depuis à peine un an.
La réforme du « collège 2016 » n’aura pas fait long feu. A peine une année scolaire après sa mise en œuvre, voilà un projet d’arrêté qui pourrait permettre aux établissements de la détricoter. Le texte, que Le Monde s’est procuré, sera présenté officiellement à la communauté éducative jeudi 8 juin, en vue d’une application dès la rentrée prochaine.
C’était une promesse de campagne : le candidat Emmanuel Macron s’était engagé à « rendre possible le rétablissement des parcours bilangues et européens », remis en cause par la réforme de Najat Vallaud-Belkacem, ancienne ministre de l’éducation nationale, et à revenir à un « véritable enseignement du latin et du grec », dont le statut avait évolué.
Au lendemain de sa nomination Rue de Grenelle, Jean-Michel Blanquer avait déclaré au Monde qu’il avait été « choqué de la suppression » de ces dispositifs qui « marchaient bien ». Pour le nouveau ministre, ils sont des moyens de rendre « attractifs » certains établissements, plus que des outils de ségrégation.
Le projet d’arrêté élargit l’éventail des options facultatives que les collèges peuvent proposer aux élèves dans le cadre de leur marge d’autonomie. Dans le champ des possibles, on retrouve la promesse d’une option latin renforcée : les collèges pourraient l’organiser à raison de trois heures par semaine maximum en 4e et 3e – contre deux heures aujourd’hui.
On retrouve également le rétablissement des classes bilangues : apprendre une deuxième langue étrangère dès la 6e serait possible « dans la limite de deux heures hebdomadaires ». Enfin, si le texte n’évoque pas le retour des classes européennes à proprement parler, il autorise l’instauration d’une langue vivante renforcée à partir de la 5e (deux heures en plus). En matière de langues toujours, une nouveauté : il sera possible de donner une partie des heures de cours dans...
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/education/article/2017/06/01/le-gouvernement-detricote-la-reforme-du-college-2016_5136907_1473685.html#CelKB4PyhP23LOJH.99
 
LÉGISLATIVES 2017 : COMMENT LE MAIRE A BASCULÉ CHEZ MACRON
UN JOUR, UNE CIRCO. Opportuniste ou précurseur ? Il y a six semaines, son avenir était bouché à droite, et sa circonscription dangereusement menacée. Aujourd’hui, le ministre de l’Economie est en passe d’être confortablement réélu. Récit d’un retournement efficace.
Le ressuscité marche sous l’eau. Au marché d’Evreux, ce samedi matin, Bruno Le Maire savoure sous son grand parapluie. "Bravo pour ton poste !", lui lance une sympathisante de droite qui était, il y a peu, très réservée à son égard : avoir lâché Fillon en pleine campagne pour finalement rallier Macron. "On n’a pas compris, reconnaît-elle. On a organisé des réunions d’appartement avec Bruno. Il y a eu des explications franches." Une fois Macron élu et Le Maire nommé à l’Economie, l’horizon de ce dernier s’est soudainement éclairci.
"Je reviens de loin. Cela s’est retourné il y a 15 jours."
http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/legislatives-2017/20170607.OBS0410/legislatives-2017-comment-le-maire-a-bascule-chez-macron.html#xtor=EPR-3-[ObsDerMin]-20170608


8-1 ÉLECTIONS

MACRON: LA FÊTE EST DÉJÀ FINIE!
Trop de catastrophes se profilent…
Auteur Jean-Luc Gréau
Economiste français
Tous les milieux d’affaires de la planète ont salué l’élection d’Emmanuel Macron. Mais cette euphorie ne durera pas, trop de catastrophes se profilent. La crise italienne menace la zone euro, la Chine va bientôt plonger et l’Algérie s’apprête à exploser…
Démentant le diagnostic d’un bon esprit qui pensait que le quinquennat de François Hollande scellerait « l’agonie du mensonge mitterrandien[1. Marcel Gauchet, Comprendre le malheur français p. 157, éditions Stock, 2016.] », un concours de circonstances inouï a permis l’élection d’un héritier du président qui a placé la France dans la double souricière de l’euro et de l’Europe : le mitterrandisme a survécu, quelque temps encore, à son mensonge et à sa faillite.
L’élection du 7 mai a confirmé le pronostic que j’avais hasardé dans ces colonnes, pensant que la France serait encore une fois à contre-courant. En 1981, elle avait désigné un président appuyé sur un programme à demi marxiste, à rebours de l’Angleterre de Margaret Thatcher et de l’Amérique de Ronald Reagan. Aujourd’hui, elle installe un homme appuyé par les milieux d’affaires de Wall Street et de la City avec l’espoir qu’il pourra contrecarrer les projets de Donald Trump et surtout ceux de Theresa May.J’ai laissé le soin aux meilleurs plumes politiques de Causeur d’expliciter le scénario qui a conduit au scrutin du 7 mai. Deux points me sont apparus cependant avec force durant la campagne : premièrement, les véritables élections primaires sont médiatiques, deuxièmement, la France vit dans le passé.
Si la France n’a pas de frontières, les problèmes du monde sont les siensCe sont les médias ralliés dès le premier tour en proportion de neuf sur dix à la candidature d’Emmanuel Macron, qui ont porté sur le pavois un homme étroitement associé à la gestion du président sortant, avant de le soutenir au second tour dans une proportion qui frise les cent pour cent. Les candidats issus des primaires républicaines ont été soit flingués à mort par leurs soins, soit enterrés avec le parti socialiste disqualifié par cinq années de pouvoir. « How to do much about nothing », « beaucoup de bruit pour rien » aurait dit Shakespeare de l’épisode des primaires. Mais surtout que reste-t-il réellement de la démocratie dont les médias se veulent la garde prétorienne si le pluralisme a cessé d’être ?
La France vit dans le passé. Le passé du Front populaire de 1936 : « No pasarán. » Celui du traité de Rome dont le soixantième anniversaire vient d’être commémoré : « L’Europe est notre destin. » Celui du programme commun de 1972 ressuscité par Hamon et Mélenchon pour les besoins de leur campagne. Celui du big bang thatchérien de 1978 : « There is no alternative. » Celui de l’antiracisme militant des années 1980 : « Touche pas à mon pote. » Celui du traité de Maastricht ratifié en 1992 : « L’euro est notre bouclier. » Le vote du 7 mai, qui a confirmé un personnage dont les grands soutiens affichent une moyenne d’âge de 70 ans, se trouve au confluent de ces anachronismes et de ces illusions.
http://www.causeur.fr/macronmania-macron-legislatives-44354.html?utm_source=Envoi+Newsletter&utm_campaign=bb57d1d0e3-Newsletter&utm_medium=email&utm_term=0_6ea50029f3-bb57d1d0e3-57258861#

LÉGISLATIVES: LA DÉMISSION DES MINISTRES BATTUS N’A PAS DE SENS
Cette fausse tradition n’est ni logique ni morale
quoi rime l’obligation faite aux membres du gouvernement de remporter leur élection législative sous peine d’être débarqués ? La règle n’est ni logique ni morale et, contrairement à ce qui se dit, ne correspond à aucune tradition.
Puisqu’il se pique de rénover la vie politique française, Emmanuel Macron aurait été bien inspiré de rompre avec une règle qui ne satisfait qu’en apparence aux exigences démocratiques et ne répond en fait à aucune logique : celle qui consiste, pour un ministre battu aux législatives, à démissionner. Or, non seulement il n’a rien décidé de tel, mais il a aggravé cette contrainte au nom d’une prétendue « tradition », dont il est facile de démontrer qu’elle n’a jamais existé.
Une victime en 10 ans
Au demeurant, dix années suffiraient-elles à ancrer une tradition ? Elle ne saurait en effet remonter au-delà de la présidence Sarkozy, et à ce compte a fait en tout et pour tout une seule victime : Alain Juppé, défait le 17 juin 2007 dans la deuxième circonscription de la Gironde par la socialiste Michèle Delaunay, et pour cette raison éjecté du gouvernement Fillon dont il aura été l’éphémère numéro deux avec le titre de ministre d’État, ministre de l’Écologie, du Développement et de l’Aménagement durables. C’est bien mince pour une tradition, mais ne s’agit-il pas là au moins d’une règle de bon sens ? Incapable de s’imposer localement, devant ses propres électeurs, est-on digne d’incarner l’exécutif ? La République ne veut pas de « losers » !
http://www.causeur.fr/legislatives-ministres-danger-premier-tour-44760.html?utm_source=Envoi+Newsletter&utm_campaign=bb57d1d0e3-Newsletter&utm_medium=email&utm_term=0_6ea50029f3-bb57d1d0e3-57258861 

LA NECESSAIRE LEVEE DE LA DROITE DE CONVICTION !
Article rédigé par François Billot de Lochner, le 08 juin 2017
Dans l’actuelle campagne législative, les candidats de la droite de conviction sont accusés de diviser leur propre camp, que Les Républicains entendent représenter. Honnêtement, qui ose encore penser que ceux-ci sont une force politique unie, cohérente, de droite, s’opposant résolument aux candidats de La République en Marche ?
Sur la plupart des grands sujets, Les Républicains ne représentent plus les aspirations de leur électorat, ne militent pas pour les mesures indispensables au redressement de la France. En outre, ils s’allient massivement aux macronistes.
L’analyse de leur projet, Majorité pour la France, illustre leur abandon des valeurs de droite, abandon rendu plus manifeste encore par le soutien d’Alain Juppé à la candidate d’Emmanuel Macron face à Jean-Frédéric Poisson. En voici trois exemples simples.
Alors que la France est submergée par l’immigration légale et illégale, il suffirait, selon Les Républicains, de « maintenir le contrôle de nos frontières tant que Schengen n’aura pas été réformé ». De qui se moque t-on ? Chacun sait que nos frontières sont des passoires, que personne ne contrôle plus rien, et que les actes de guerre islamistes n’y ont rien changé, malgré les innombrables effets de manche gouvernementaux. 
Dans le chapitre Une France plus souveraine, alors que la souveraineté nationale est confisquée par des institutions européennes fort peu démocratiques, Les Républicains préconisent, il faut le lire pour le croire, de « baisser de 100 Mds€ la dépense publique et supprimer 300 000 emplois publics sur le quinquennat ». Assurément, voilà des mesures adéquates pour rétablir l’indépendance de la France !
Un dernier exemple, la politique familiale. Celle-ci est abordée sous le seul angle économique : « allocations familiales… crédit d’impôt famille… plafond du quotient familial… dépenses de santé… », etc. La restauration de l’institution du mariage par l’abrogation de la loi Taubira ? Le projet ne parle même plus de réécriture… La protection des enfants face à la déferlante pornographique ? Un non sujet. Inutile de poser la question en matière d’avortement et d’euthanasie.  
http://www.libertepolitique.com/Actualite/Editorial/La-necessaire-levee-de-la-droite-de-conviction 
QUE SAIT RICHARD FERRAND POUR QU'EMMANUEL MACRON LE COUVRE ?
À la question de savoir si le ministre de la Cohésion des territoires peut rester au gouvernement, le Premier ministre a répondu : ‘’Je dis oui, après avoir parfaitement compris, avoir parfaitement conscience de l'exaspération des Français, de leur émotion, de leur agacement.’’ Pour Edouard Philippe, Richard Ferrand n'a rien commis d'illégal et a fourni des explications suffisantes. En témoigne, selon lui, l'absence de procédures judiciaires. 
"Un ministre qui serait mis en examen devrait démissionner, il n'y a aucune ambiguïté là-dessus", a déclaré le chef du gouvernement. Echappatoire facile quand on sait que le parquet national financier s’est immédiatement déclaré incompétent et que le procureur de BREST s’est empressé de classer l’affaire dans les 2 heures.CASTANER, langue de bois et enfumage 
Le porte-parole du gouvernement Christophe CASTANER a assuré mercredi que personne ne ferait "obstruction" à une éventuelle enquête concernant l'affaire dans laquelle serait impliqué Richard FERRAND, mais a souligné que ce n'est pas au gouvernement "de déclencher des enquêtes". "Le malaise est perceptible", a reconnu le porte-parole du gouvernement. "Donc il nous faut répondre, répondre par la transparence, par la clarté". Langue de bois et enfumage, pas d’enquête, pas d’obstruction pardi!
http://www.libertepolitique.com/Actualite/La-revue-de-presse/Que-sait-Richard-Ferrand-pour-qu-Emmanuel-Macron-le-couvre
SONDAGE LÉGISLATIVES : EN MARCHE POURRAIT COMPTER JUSQU'À 400 DÉPUTÉS
GREGOIRE POUSSIELGUE
EXCLUSIF + DOCUMENT - Selon le sondage hebdomadaire LégiTrack réalisé par OpinionWay-ORPI pour « Les Echos » et Radio classique, le mouvement fondé par Emmanuel Macron consolide, à la veille du premier tour des législatives, sa première place dans les intentions de vote.
Après la présidentielle, le second acte de la recomposition du paysage politique français va s'ouvrir ce dimanche avec . La vague La République En Marche (LREM), le mouvement fondé par...
https://webmail.bell.net/appsuite/#!&app=io.ox/mail&folder=default0/INBOX

LES PETITES COMBINES DU FN, LES BOULETS DE MACRON, LES DIVISIONS DE LA GAUCHE
Au menu du Réveil politique : notre enquête sur le FN et l'argent, les CV gênants de certains candidats En Marche !, les intentions de vote à trois jours des législatives...
Le candidat : Bruno Bonnell (REM)
Pendant sa campagne, Emmanuel Macron n'a cessé de prôner un profond renouvellement de la vie politique. Mais alors que La République en marche, son propre mouvement, promettait des candidats exemplaires, et rigoureusement sélectionnés, cet engagement ne semble pas totalement tenu. Homophobie, escroquerie, antisémitisme... Certains candidats REM ont fait parler d'eux, ces derniers jours, pour des raisons plus qu'embarrassantes.
Dans une enquête, publiée mercredi, Mediapart s'intéresse en particulier au cas de Bruno Bonnell, l’adversaire de Najat Vallaud-Belkacem à Villeurbanne (Rhône). Ce proche de Gérard Collomb, ex-patron d’Infogrames et Atari, présente un CV qui pourrait bien s'avérer gênant. Sanctionné par l'Autorité des marchés financiers (AMF), le gendarme de la Bourse, pour avoir artificiellement fait varier le cours du titre de sa société "en achetant et revendant des paquets d’actions" entre 2002 et 2003, cet entrepreneur est par ailleurs propriétaire de deux sociétés basées dans le paradis fiscal du Delaware. L'une d'elles a été créée en 2007 mais n'a jamais eu d'activité... 
http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20170608.OBS0422/les-petites-combines-du-fn-les-boulets-de-macron-les-divisions-de-la-gauche.html#xtor=EPR-3-[ObsDerMin]-20170608
VIDÉO – GERARD COLLOMB, MINISTRE DE L’INTERIEUR ET FAN NUMERO 1 D’EMMANUEL MACRON AVANT TOUT : "IL A REVOLUTIONNE LE MONDE"FAN DE - Chaque Président a ses groupies, ses fans inconditionnels. Nicolas Sarkozy avait notamment Henri Guaino, qui expliquait que sans l’ancien Président, il n’y aurait plus de démocratie dans le monde. Emmanuel Macron a aussi ses fans, et notamment Gérard Collomb. Car ce monde démocratique sauvé par Nicolas Sarkozy a été "révolutionné" par Emmanuel Macron, selon son fan numéro 1 et soutien de la première heure, Gérard Collomb. Tout simplement.
A Villeurbanne, mercredi 7 juin, le ministre de l'Intérieur a affirmé que la France sentait "déjà qu'un vent nouveau se lève" après l'accession à l'Elysée d'Emmanuel Macron. "Il y a à peine trois semaines qu'Emmanuel Macron a été investi et on sent déjà qu'un vent nouveau se lève", a lancé Gérard Collomb lors d'un meeting de soutien aux candidats En Marche aux législatives en Rhône-Alpes.
Et, dans un hommage appuyé au nouveau président, le sénateur-maire de Lyon a évoqué "cette fierté de sentir que le monde entier portait soudain sur la France un regard nouveau", alors que "la France vue de l'étranger, c'était souvent le pays qui s'enfonçait dans la crise". Fan, on vous dit. Il poursuit, toujours dithyrambique :
Et puis nous avons porté Emmanuel Macron à la présidence de la République et directement il est arrivé au G7. Et les Français s'interrogeaient : à 39 ans, n'est-ce pas un peu jeune pour affronter le monde ? Eh bien, mes amis, vous avez pu le constater. Non seulement il a affronté le monde, mais il a étonné le monde, il a révolutionné le monde.
http://lelab.europe1.fr/video-gerard-collomb-ministre-de-linterieur-et-fan-numero-1-demmanuel-macron-avant-tout-il-a-revolutionne-le-monde-3354227#xtor=EPR-202-[Quotidienne]-20170608&lacid=europe1_2037691
TRAVAIL ET EDUCATION : DE L'AVANTAGE D'AVOIR DES MINISTRES ISSUS DE LA SOCIÉTÉ CIVILE
Muriel Pénicaud et Jean-Michel Blanquer ont ouvert des sujets sensibles de réforme. Mais leur connaissance des dossiers rassure les syndicats.L'ÉDITO POLITIQUE
De l’avantage de recruter des pros pour des ministères sensibles : le Travail et l’Education. Les DRH Macron et Philippe ont axé leur recrutement sur des critères d’efficacité et non politiques. Jean-Michel Blanquer à l’Education et Muriel Penicaud au Travail : un ancien recteur, universitaire passé par tous les postes sensibles de l’Éducation nationale, et une ancienne DRH de Danone, passée par la SNCF.
Dépolitiser pour réformer. Deux pros, reconnus comme tels par les syndicats, c'est ce qui explique que les premiers échanges, souvent décisifs, se soient bien passés. Jean-Claude Mailly de FO, par exemple, dit le plus grand bien de la ministre du Travail, non pas qu’il soit d’accord sur tout, mais elle est crédible, elle connaît ses sujets et du coup on peut négocier dans le détail, dans le concret. Cette approche change les termes de la négociation. Ça permet à l’Education, par exemple, d’ouvrir beaucoup de sujets : les rythmes scolaires, la question des devoirs à la maison, mais sans être prisonnier de la posture idéologique. L’idée, c’est de dépolitiser pour pouvoir réformer, avancer.
Un déminage stratégique. Ce sont des pros, ils savent de quoi ils parlent, mais à la fin des fins, la politique reprendra le dessus quand il faudra trancher. Car gouverner c’est choisir, et il y aura des blocages, des désaccords. Mais avant cela, à court terme, l’intérêt immédiat du gouvernement c’est de déminer l’entrée dans la négociation. On est encore en campagne, il faut éviter le piège politique alors que les législatives ne sont pas encore jouées, en traitant bien les syndicats, en les considérant. De ce point de vue-là, l’objectif est atteint.
http://www.europe1.fr/politique/travail-et-eductaion-de-lavantage-davoir-des-ministres-issus-de-la-societe-civile-3354350#xtor=EPR-202-[Quotidienne]-20170608&lacid=europe1_2037691
 
ET SI UNE MAJORITÉ ÉCRASANTE N'ÉTAIT PAS (QU')UNE BONNE NOUVELLE POUR MACRON ?
Les sondages et les projections semblent donner à La République en marche! une très large majorité à l'Assemblée. Une bonne nouvelle sur le papier, mais qui n'est pas exempte d'effets pervers.Quel président n'en a pas rêvé ? Disposer d'une majorité si large à l'Assemblée que le gouvernement a les coudées franches pour faire passer réformes sur réformes. C'est ce qui semble se profiler pour Emmanuel Macron. Un coup d'œil aux instituts de sondages a de quoi donner le vertige : la République en marche! est crédité d'environ 30% des voix au premier tour, et pourrait au final remporter entre 350 et 415 sièges, quand la majorité absolue est de 289. Les résultats de premier tour dans les circonscriptions des Français de l'étranger, où les candidats LREM sont arrivés en tête dans dix territoires sur onze, viennent confirmer cette dynamique.
Emmanuel Macron, de son côté, table sur 400 députés. Beaucoup, et même "presque trop", a-t-il glissé à ses conseillers, selon Le Canard Enchaîné. "Il va falloir les encadrer de près pour éviter le foutoir."
http://www.europe1.fr/politique/et-si-une-majorite-ecrasante-netait-pas-quune-bonne-nouvelle-pour-macron-3354047#xtor=EPR-202-[Quotidienne]-20170608&lacid=europe1_2037691
 
INDEMNITES PRUD'HOMMES: SEPT QUESTIONS POUR COMPRENDRE CE QUE VEUT MACRON
1. De quoi parle-t-on?
Le projet d'Emmanuel Macron concerne les dommages et intérêts obtenus par des salariés en cas de licenciement abusif ou sans cause réelle et sérieuse. 
La mesure entend encadrer les sommes octroyées aux salariés par le conseil des prud'hommes ou la cour d'appel en leur appliquant un plancher et un plafond. En clair, il ne serait plus possible d'obtenir ni moins, ni plus que ce que fixerait le texte de loi. 
2. Pourquoi encadrer ces indemnités?
Dans son programme, Emmanuel Macron assurait que l'instauration d'un plancher devait permettre "de protéger les droits des salariés" et que la mise en place d'un plafond était destinée, elle, à donner aux entreprises une visibilité et une assurance permettant de lever les freins à l'embauche en CDI".  
La mesure est réclamée de longue date par le patronat, Medef en tête, qui assure que l'incertitude liée aux montants octroyées en cas de contentieux aux prud'hommes relève, pour les patrons, de la "loterie." "Il s'agit clairement d'une réforme hautement symbolique faite pour les entreprises, dans le but de rassurer les patrons", commente Pascal Delignières, avocat au sein du cabinet Fidal. 
3. Comment sont calculées les indemnités prud'homales aujourd'hui?
4. Combien touche un salarié aux prud'hommes?

5. Quelle forme pourrait prendre ce futur barème obligatoire?
6. Les salariés doivent-ils s'inquiéter de cette réforme?
7. Les entreprises doivent-elles se réjouir?

http://lentreprise.lexpress.fr/rh-management/droit-travail/indemnites-prud-hommes-sept-questions-pour-comprendre-ce-que-veut-macron_1912975.html?PMSRC_CAMPAIGN=20170608113314_23_alt_nl_lentreprise_flash_593919d98a446782597b23c6&xtor=EPR-5030-[20170608113314_23_alt_nl_lentreprise_flash_593919d98a446782597b23c6_0020F3]-20170608-[_004KAMO]-[RB2D106H001CTNV2]-20170608093500#PMID=ZHMudGFuZ3VheUBiZWxsLm5ldA==
EMMANUEL MACRON ET LES PIEGES DE L'ETAT DE GRACE
Tout glisserait-il sur ce nouveau président ? L'affaire Ferrand ? Sa blague douteuse sur les Comoriens ?
Quelle majorité pour Emmanuel Macron ? Dans dix jours, le chef de l’Etat saura s’il bénéficie des pleins pouvoirs pour mener à bien son projet ou s’il lui faudra composer pour faire adopter ses textes au Parlement. Sondage après sondage, les instituts lui promettent déjà une razzia sur le Palais-Bourbon. Et les résultats du premier tour auprès des Français de l’étranger semblent conforter ces pronostics. Dans dix circonscriptions sur onze, les hommes et les femmes du président sont arrivés en tête, récoltant parfois plus de 50% des suffrages de cet électorat d’expatriés, parfois en décalage avec le reste de la population.
Tout glisserait-il sur ce nouveau président ? L’affaire Ferrand ? Sa blague douteuse sur les Comoriens ? La fuite sur la loi Travail ? Rien ne semble l’atteindre jusqu’à présent… Comme si les Français préféraient porter le regard ailleurs, sur cette scène internationale où le chef de l’Etat a fait une entrée aussi réussie que remarquée. Comme si après l’excitation sarkozyste et la gaucherie hollandaise, ils éprouvaient le besoin de profiter du spectacle et de souffler un peu.
Tyrannie de la majorité
Une majorité omnipotente serait-elle pour autant forcément une bonne chose ? Elle donnerait à coup sûr au nouveau locataire de l’Elysée comme à son Premier ministre les moyens de gouverner et même de réformer la France. A condition toutefois d’en faire bon usage. Car de la majorité absolue à l’absolutisme, il n’y a qu’un pas. On connaît les risques d’un pareil état de grâce : il peut conduire à prendre la grosse tête ou à passer en force, faisant fi de toute opinion différente. Cet écueil démocratique, que Tocqueville qualifiait en son temps de tyrannie de la majorité, a toujours existé dans notre pays où les modes de scrutin donnent tous les leviers au vainqueur d’une élection et ne favorisent guère la recherche de compromis intelligents de part et d’autre. Mais de la part d’un pouvoir qui revendique une rénovation profonde de nos us et coutumes politiques, on serait en droit d’attendre autre chose.
http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/legislatives-2017/20170606.OBS0343/emmanuel-macron-et-les-pieges-de-l-etat-de-grace.html#xtor=EPR-1-[ObsPolitique]-20170608
LÉGISLATIVES : LE COPRÉSIDENT DE LA JEC A LU LE TEXTE DES ÉVÊQUES !Publié par jeunescathos le 9 juin 2017 - A la Une, Elections, Vie de l'Eglise, Vie des mouvements et groupes de jeunes
Pierre a 19 ans et il est depuis quelques mois coprésident de la JEC (Jeunesse étudiante chrétienne). Etudiant à la faculté de droit de Montauban, il nous donne à quelques jours des législatives son point de vue sur le texte des évêques « Dans un monde qui change : retrouver le sens du politique ».Voici les réflexions qui me sont venues suite à la lecture de la lettre des évêques aux habitants de France. Tout d’abord, il m’a semblé tout à fait intéressant que nos évêques prennent la parole sur ce sujet car comme tout citoyen ils sont concernés et doivent l’être par ce qui se passe dans notre pays. Aussi leur intérêt pour la politique durant cette période électorale est totalement justifié et leurs motivations sont positives.
Ce texte est selon moi en résonance avec les actions et les visions de notre mouvement, la JEC, qui s’est toujours penché sur le sujet politique. De nombreuses actions ont ainsi été menées pour développer le sens critique et la prise de conscience permettant le maintien d’un débat démocratique où chacun peut s’exprimer, donner sa vision des choses sans entrer en conflit avec l’autre.
Dans leur texte, les évêques semblent avoir une vision du monde politique et sociale en phase avec la réalité. Les sujets choisis étant ceux que l’on peut retrouver dans les programmes des candidats, dans les échanges entre jeunes à la JEC ou ailleurs. Les
http://blog.jeunes-cathos.fr/2017/06/09/legislatives-le-copresident-de-la-jec-a-lu-le-texte-des-eveques/

8A- BREXIT
 
LES BRITANNIQUES VOTENT POUR TENTER D’AMORTIR LE CHOC DU BREXIT. UN PEU TARD...LES EUROPÉENS ONT DÉJÀ ENVOYÉ LA FACTURE
Le Brexit devrait coûter 100 milliards à la Grande-Bretagne, payable d’ici à fin 2020. Le détail de cette facture est impressionnant, mais laisse la place au compromis.
dernier »
Tout va dépendre du résultat des élections britanniques certes, mais les sondages indiquent que le peuple commence a s’inquiéter des conséquences d’un Brexit pur et dur comme le voulait Theresa May. Sa position est donc devenue compliquée. C’est elle qui a demandé une nouvelle représentation pour légitimer son projet de négociation. Elle reflètera donc l’opinion des Britanniques.
Côte Europe,  c’est Michel Barnier, Commissaire européen chargé de préparer la négociation, qui a rédigé la note pour pouvoir commencer la négociation dès le 19 juin, ce que Theresa May a accepté avant même de connaitre le résultat des élections qui sont censées renforcer sa légitimité.
Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/britanniques-votent-pour-tenter-amortir-choc-brexit-peu-tardles-europeens-ont-deja-envoye-facture-jean-marc-sylvestre-3073488.html#ifbtTbT1q1oHYPKI.99
 
LÉGISLATIVES AU ROYAUME-UNI: LES ERREURS DE THERESA MAY
Profitant de la faiblesse des travaillistes conduits par Jeremy Corbyn, les conservateurs ont déclenché des élections anticipées il y deux mois. Mais leur avance a fondu.
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/legislatives-au-royaume-uni-les-erreurs-de-theresa-may_1914885.html?PMSRC_CAMPAIGN=20170608081602_23_nl_nl_lexpress_quotidienne_5938eb6b4c964d2e118b4567&xtor=EPR-181-[20170608081602_23_nl_nl_lexpress_quotidienne_5938eb6b4c964d2e118b4567_0020EC]-20170608-[_004K9VU]-[RB2D106H001CTNV2]-20170608061700#PMID=ZHMudGFuZ3VheUBiZWxsLm5ldA==
LEGISLATIVES AU ROYAUME-UNI : APRES LE PARI PERDU DE MAY, COMMENT VA SE PASSER LE BREXIT ?
Theresa May, qui a perdu sa majorité absolue au Parlement, va tenter de former un gouvernement. Le visage du Brexit pourrait être changé.
Elle espérait élargir la majorité des Tories au parlement pour renforcer son autorité au moment de négocier un "hard Brexit". La Première ministre britannique Theresa May a perdu son pari et sort finalement de ces législatives du 8 juin fortement affaiblie : les conservateurs sont en tête, mais ils ont perdu leur majorité absolue.
"Chaque vote pour les conservateurs me rendra plus forte au moment de négocier pour la Grande-Bretagne avec les Premiers ministres, les présidents et les chanceliers de l'Union européenne", avait plaidé la cheffe du gouvernement lorsqu'elle avait annoncé la tenue d'élections anticipées, en avril. Commentaire de George Osborne, ancien Chancelier de l'échiquier conservateur et anti-Brexit :
"Le Brexit dur est allé à la poubelle ce soir."
Législatives britanniques : "Theresa May ne pourra pas s'accrocher bien longtemps"
THERESA MAY EST AFFAIBLI
Une seule chose est sûre, c'est que le Brexit aura lieu : "l'article 50 a été déclenché et personne ne remettra en cause le verdict populaire", explique à "l'Obs" Agnès Alexandre-Collier, professeure en civilisation britannique à l'Université de Bourgogne. Le temps que Theresa May réussisse à former un gouvernement pourrait toutefois retarder le début des discussions.
http://tempsreel.nouvelobs.com/brexit/20170609.OBS0485/legislatives-au-royaume-uni-apres-le-pari-perdu-de-may-comment-va-se-passer-le-brexit.html
  
LÉGISLATIVES EN ANGLETERRE : BREXIT OR NOT BREXIT ?
Du coup, ce bloody Brexit sera-t-il mis oui ou non en œuvre dans sa phase finale de négociations ?
En politique, il n’est donc jamais rien d’écrit, même ces lois fondamentales données pour être non écrites. Ainsi, et ce, depuis plusieurs mois, la vague populiste frappant Europe et USA était donnée comme tendance lourde, élection de Donald Trump et victoire du Brexit obligent. Mais il y eut aussi échec en Autriche, aux Pays-Bas et en France, avec une Marine Le Pen qui se prend le tapis dans la dernière ligne droite, alors que donnée largement gagnante au premier tour de l’élection présidentielle. Comme quoi…
Avec les élections législatives anglaises et anticipées de ce jeudi dernier, courbes et dynamiques n’en finissent plus de s’inverser. La conservatrice Theresa May, certes Premier ministre en exercice et égérie du Brexit, totalise 42,32 % des suffrages, contre 40,29 % à son adversaire Jeremy Corbyn, incarnation de l’aile gauche des travaillistes, quoique lui aussi partisan de ce même Brexit, mais pas tout à fait pour les mêmes raisons.
Ainsi, et histoire de résumer à grands traits, on dira que, pour May, l’Europe bruxelloise n’est pas assez libérale et que, pour Corbyn, elle n’est pas assez sociale. Un peu comme en France – pour une fois que ce sont les Anglais qui nous copient –, là où l’on vit l’affrontement de deux populismes à la fois convergents et contradictoires, ceux de Jean-Luc Mélenchon et de Marine Le Pen. Ici, c’est Emmanuel Macron qui a raflé trente-six fois la mise.
En politique, il n’est donc jamais rien d’écrit, même ces lois fondamentales données pour être non écrites. Ainsi, et ce, depuis plusieurs mois, la vague populiste frappant Europe et USA était donnée comme tendance lourde, élection de Donald Trump et victoire du Brexit obligent. Mais il y eut aussi échec en Autriche, aux Pays-Bas et en France, avec une Marine Le Pen qui se prend le tapis dans la dernière ligne droite, alors que donnée largement gagnante au premier tour de l’élection présidentielle. Comme quoi…
Avec les élections législatives anglaises et anticipées de ce jeudi dernier, courbes et dynamiques n’en finissent plus de s’inverser. La conservatrice Theresa May, certes Premier ministre en exercice et égérie du Brexit, totalise 42,32 % des suffrages, contre 40,29 % à son adversaire Jeremy Corbyn, incarnation de l’aile gauche des travaillistes, quoique lui aussi partisan de ce même Brexit, mais pas tout à fait pour les mêmes raisons.
Ainsi, et histoire de résumer à grands traits, on dira que, pour May, l’Europe bruxelloise n’est pas assez libérale et que, pour Corbyn, elle n’est pas assez sociale. Un peu comme en France – pour une fois que ce sont les Anglais qui nous copient –, là où l’on vit l’affrontement de deux populismes à la fois convergents et contradictoires, ceux de Jean-Luc Mélenchon et de Marine Le Pen. Ici, c’est Emmanuel Macron qui a raflé trente-six fois la mise.
http://www.bvoltaire.fr/legislatives-angleterre-brexit-or-not-brexit/?mc_cid=05a5d92199&mc_eid=a5eb12b154
 
8B- CETA

8C- CD01  Accord sur le contrôle du climat

ACCORDS DE PARIS : TRUMP A RAISON A 100%
« J’ai été élu pour représenter les citoyens de Pittsburgh, pas ceux de Paris. »
Ce que vous allez lire ici, vous ne le lirez nulle part ailleurs, car je vais vous parler de chiffres et de faits vérifiables, et non de la religion climatiste dont je suis agnostique.
Pour ceux qui comme moi l’ont regardé, nous avons été gratifiés du discours d’un grand leader, de la trempe de ceux qui marquent l’Histoire. Le public présent dans le Rose Garden de la Maison-Blanche ne s’y est pas trompé, et a acclamé debout le discours de Trump – personne ne vous le dira.
Parfaitement argumenté, articulé et documenté jusque dans les moindres détails, le Président Trump a expliqué avec pédagogie et bon sens pourquoi les États-Unis se retirent des accords de Paris sur le climat.
Ce fut le discours d’un vrai leader, car il a contre lui l’ensemble des dirigeants européens et des médias et ils ne l’impressionnent pas, et ce fut en réalité le discours d’un grand homme, courageux et habité par sa mission au service du peuple.
Je vais vous surprendre, mais je comprends, et j’excuse par avance les insultes, les quolibets, le vitriol, les sarcasmes et les rires, les menaces populistes, que les journalistes et les politiciens européens frustrés, petit Macron en tête, déverseront sur Trump.
·         Je les excuse parce qu’ils ont atteint leur niveau d’incompétence. C’est triste à dire parce que la France était un pays culturellement remarquable, mais le principe de Peter s’applique, je l’ai constaté en observant les rires gras et le front bas des scribouillards français s’amusant de la forte poignée de main de Macron à Trump. Pauvre métier de la presse tombé dans le Ici Paris et les chiens écrasés.
·         Je comprends l’hystérie des médias parce que le Président Trump applique les principes qu’ils combattent avec force depuis des années : la défense de l’emploi, la vigueur de l’économie, la protection des travailleurs, la souveraineté, et parce que leur château de sable progressiste, qui n’intéresse que les bobos, s’écroule sous leurs yeux.
·         Le Président Trump a la volonté et le pouvoir de faire et il agit. Eux, pour faire, n’ont que les lieux de commodités, et le papier qu’on y utilise, c’est le leur.
Premier constat
Inutile de faire semblant, aucun journaliste, moi y compris, n’avons de connaissance scientifique sur le sujet climatique. Les experts, les politiciens (plus que les autres) et les journalistes qui paradent sur les plateaux, ont tous reçu des petites fiches à lire.
Ce sont les scientifiques qui savent. Mais il n’existe pas de consensus scientifique sur le réchauffement du climat (le mot réchauffement a même été supprimé des documents officiels), et parmi les scientifiques qui admettent un réchauffement climatique, il n’y a pas non plus consensus sur le fait qu’il soit causé par l’homme.
La dernière fois que j’ai vérifié, la recherche scientifique consistait à tenter de détruire scientifiquement une théorie pour la valider. Ici, les scientifiques qui tentent de faire leur métier sont socialement condamnés.Nous sommes revenus à Galilée, condamné pour avoir soutenu que la terre est ronde. Un présentateur météo français a été licencié pour avoir douté dans son livre du réchauffement créé par l’homme.
Il existe un scandale, bien réel celui-là, que les médias ont vite étouffé, le ClimatGate : des hackers ont exposé les échanges de mails entre scientifiques qui discutaient du chiffre de réchauffement à diffuser au monde pour effrayer les politiques et les faire bouger. Il n’y a pas grand-chose de scientifique là dedans si vous voulez mon avis.
Second constat
Donald Trump ne s’est pas opposé à un accord global sur le climat, et c’est pourtant ce que l’ensemble des imbéciles médias écriront.
Ce que Trump a dénoncé, c’est un mauvais accord, pas un mauvais combat. Emmanuel Macron l’a reconnu sans le vouloir : il a répondu à Trump qui le demandait, que les accords ne sont pas renégociables. Cela non plus, vous ne le lirez pas.
Troisième constat
Ces accords étaient un contrat de dupe. Pourquoi fallait-il attendre le discours de Trump pour l’apprendre ?
Si l’objectif était de réduire les émissions de CO2, a fait remarquer Trump, alors pourquoi la Chine et l’Inde, plus gros pollueurs de la planète, n’ont-elles dans cet accord aucune obligation de réduire leurs propres émissions ?
Les aberrations des Accords de Paris
·         Selon les Accords de Paris, les États-Unis doivent d’ici 2040, réduire leur production de charbon de 86%, mais pendant ce même temps, la Chine est autorisée à construire des centaines de mines de charbon. « Donc nous ne pouvons pas construire des mines, mais ils peuvent, » dit Trump.
·         L’Inde est autorisée à doubler sa production de charbon d’ici 2020 et les États-Unis doivent la réduire, en quoi cela profite-t-il à la réduction du CO2 ? « Réfléchissez à ça, dit Trump. L’Inde peut doubler sa production de charbon. Nous sommes supposés éliminer la nôtre. Même l’Europe est autorisée à continuer à construire des mines de charbon. »
·         La Chine est autorisée à augmenter ses émissions de CO2 pendant 13 ans : « ils peuvent faire tout ce qu’ils veulent pendant 13 ans, pas nous, » explique Trump. Là encore, en quoi cela contribue-t-il à lutter contre le réchauffement ?
·         Pour respecter ses engagements, les États-Unis devront réduire leur production de gaz naturel de 31%, de papier de 12%, de ciment de 23%, de fer et d’acier de 38%. Mais ces matières premières, les États-Unis en ont besoin. Ils devront alors les importer. Donc, laisser d’autres pays les produire ! Où est la logique ? Où est la réduction des gaz à effet de Serre ?
« En résumé, les accords n’éliminent pas des emplois, ils se contentent de les transférer en dehors des États-Unis, et les envoient dans des pays étrangers », note Trump, qui ajoute, « ces accords sont moins à propos du climat et beaucoup plus à propos des avantages financiers que vont en tirer d’autres pays que les États-Unis. »
La stupidité des Accords de Paris
Trump : « Même si les Accords de Paris étaient totalement mis en place, que toutes les nations les respectent à la lettre, ils estiment qu’ils réduiront la température globale de deux dixième de degré Celsius d’ici l’an 2100 ! »
Trump : « en fait, 14 jours d’émission de carbone juste par la Chine annulent les gains de l’Amérique — et c’est une statistique incroyable — annule totalement les réductions obtenues par les États-Unis jusqu’à l’an 2030, après que nous aurons dépensé des milliards et des milliards de dollars, perdus des emplois, fermé des usines, et souffert d’un coût bien plus élevé de l’énergie pour nos entreprises et nos habitations ».
La punition alter-mondialiste contre « l’arrogance » des pays occidentaux
Au-delà des accords de réduction draconiens infligés aux États-Unis, un autre outil de redistribution des richesses vers d’autres pays était prévu : le soi-disant « Fond vert pour le climat » de l’ONU, qui exige que les pays industrialisés versent 100 milliards de dollars par an d’aide à des pays étrangers (dont la Chine et l’Inde !)
http://www.libertepolitique.com/Actualite/Decryptage/Accords-de-Paris-Trump-a-raison-a-100
 
8D- UNION EUROPÉENNE
 
8E- ISLAM, ISLAMISME, IMMIGRATION, TERRORISME
 
ISLAMISATION : LES QUARTIERS PERDUS DE LA REPUBLIQUE
En France, des villes sous islam radical échappent à la République. Plus de 1 500 « zones urbaines », des centaines de villes en Europe, en France, tombent sous l’empire de la charia.
A Paris même les femmes en deviennent les cibles, comme à La Chapelle-Pajol. Des « hordes de mâles errants » ont pris possession du quartier. Dans cette « société » à ciel ouvert de tous les trafics, devant une police impassible, la persécution des femmes est devenue un « usage ».
2 000 ans de chrétienté, de travaux philosophiques, une Révolution et 200 ans de laïcité s’échouent ici, au pied du Sacré Cœur, dans la ville de Hugo qui prétendait que la pensée, la liberté y étaient nées… La liberté à laquelle la République avait donné le visage d’une femme.
Pas de réactions des autorités. Dans la langue officielle, l’islamisme qui gomme l’âme, la nation, les mœurs et usages de France, c’est le multiculturalisme. Par contre, ceux qui ont informé sont pestiférés, accusés : mensonges, racisme, appartenance à la fachosphère. Libé, notamment, déchaine deux pages « d’inquisition » prouvant que tout cela est faux. La propagande habituelle de l’oligarchie…
https://fr.novopress.info/206250/islamisation-les-quartiers-perdus-de-la-republique/
POURQUOI NOUS VOUS HAÏSSONS, POURQUOI NOUS VOUS COMBATTONS
ce manifeste de l’Etat islamique qui éclaire ce que nous avons tant de peine à comprendre sur les motivations réelles des djihadistes

avec Alexandre Del Valle, Guylain Chevrier

Les islamologues préfèrent généralement l'explication d'un terrorisme défensif quand les islamistes eux-mêmes revendiquent un islamisme hégémonique.

Atlantico : Un article publié par le Monde, relatif aux motivations des djihadistes européens,  le journal du soir cite Dabiq, la revue de l'état islamique, qui déclarait dans un article publié en 2016 et intitulé "Pourquoi nous vous haïssons"  : "même si vous cessez de nous bombarder, de nous emprisonner, de nous torturer, de nous diffamer, de prendre nos terres, nous continuerons à vous détester parce que la cause principale de cette haine ne cessera pas tant que vous n’aurez pas embrassé l’islam".
Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/pourquoi-haissons-pourquoi-combattons-manifeste-etat-islamique-eclaire-avons-tant-peine-comprendre-motivations-reelles-3073962.html#eJLZw1RPX3jGmkIy.99

 
LE POLICIER AGRESSÉ À NOTRE-DAME DE PARIS TÉMOIGNE: «JE NE ME SERAIS PAS RELEVÉ D’UN 2E COUP»
Les images de l’agression recueillies par France Télévision sont accompagnées du récit glaçant du policier agressé mardi sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame.
Attaque de Notre-Dame de Paris : le témoignage du policier blessé
Il a reçu un coup sur l’arrière de la tête, comme on peut le voir sur ces images, mais le policier attaqué au marteau mardi après-midi est en état de témoigner. S’il est conscient d’avoir échappé au pire, l’homme de 22 ans se montre lucide sur les circonstances de la scène qui s’est déroulée à l’ombre de la cathédrale Notre-Dame.
«On avait à peine fini de renseigner un touriste qui demandait la direction de Montparnasse, qu’un individu sort d’un groupe de personnes. Un collègue me crie ‘Attention!’ et je prends un coup de marteau à l’arrière de la tête. Je me jette au sol et un collègue tire pour éviter un deuxième coup. À ce moment-là, je me dis que si le deuxième coup arrive… je ne vais pas me relever. Lorsqu’il a crié ‘C’est pour la Syrie! C’est pour la Syrie!’, j’ai compris que ce n’était pas un fou mais quelqu’un qui avait préparé son attaque pour nous avoir.
Le jeune policier s’en sort avec un léger traumatisme crânien, et a pu quitter l’hôpital quelques heures seulement après l’attaque.
http://www.lavenir.net/cnt/dmf20170608_01015814/le-policier-agresse-a-notre-dame-de-paris-temoigne-je-ne-me-serais-pas-releve-d-un-2e-coup?utm_source=lavenir&utm_medium=newsletter&utm_campaign=daily&utm_content=general-news&&M_BT=147938901970

A TOULON, ON ÉVANGÉLISE DES MUSULMANS
Reportage en terre de mission
Daoud Boughezala
est rédacteur en chef de Causeur.
À Toulon, la communauté des Missionnaires de la miséricorde divine s’efforce de convertir les musulmans à la foi catholique. Une gageure à l’heure où l’islam ne cesse de gagner du terrain, y compris chez les Français de souche. Reportage.
Bienvenue au bar paroissial Le Graal ! « Ici, pendant trente ans, c’était un bar gay traditionnel », s’amuse le maître de céans Fabrice Loiseau, 50 ans, curé de l’église toulonnaise Saint-François-de-Paule située à quelques pas de là. C’est avec jubilation que l’abbé à la barbe poivre et sel m’explique comment sa société religieuse a racheté les locaux du Texas Bar au printemps 2015. Par une ruse de l’histoire, le prêtre a été mis sur la piste de cette bonne affaire par… le propriétaire de la plus grande discothèque gay de Toulon, homosexuel un tantinet réac, très opposé au mariage pour tous.
Grâce à son intercession, l’abbé s’est retrouvé en salle des ventes « le jour de la médaille miraculeuse. J’ai dit à Marie : “Écoutez, si vous le voulez pour vous, il faut arrêter maintenant parce que je ne peux plus surenchérir !” Du coup, l’autre enchérisseur s’est arrêté net en déclarant : “J’ai vu que l’abbé priait, il y tenait, je lui laisse.” » Furieuses, des ligues de vertu LGBT crient au sacrilège et tentent de faire annuler la vente au prétexte que l’abbé… aurait fait appel à des forces surnaturelles ! Dans le quartier du port, aux trois quarts maghrébin, les riverains de l’église et du pub catho-celtique accueillent en revanche cette divine surprise d’un bon œil. « Ouais, tu nous as dégagé les pédés ! » lancent même quelques zyvas au curé.
“Une démarche plus sensible qu’intellectuelle”
Moyennant quelques travaux et une bénédiction en bonne et due forme, Le Graal est inauguré par l’évêque en mai 2015 pour en faire un lieu consacré à la miséricorde et à l’évangélisation, notamment dirigée vers les musulmans. Bien que la licence III du bar associatif rebute de nombreux fidèles d’Allah, la société des Missionnaires de la miséricorde divine, fondée par l’abbé Loiseau voilà douze ans, y poursuit sa mission évangélisatrice. En burnous blanc ceint d’une ceinture noire et couronné d’une croix, les membres de la communauté, également active à Marseille et Draguignan, se situent dans la continuité des Pères blancs que le cardinal Lavigerie institua au xixe siècle pour évangéliser les populations indigènes.
http://www.causeur.fr/toulon-musulmans-christianisme-conversion-44348.html?utm_source=Envoi+Newsletter&utm_campaign=901624fb59-Newsletter&utm_medium=email&utm_term=0_6ea50029f3-901624fb59-57258861#

VIDEO. ATTENTAT DE LONDRES: CINQ CENTS IMAMS BRITANNIQUES REFUSENT D’ENTERRER LES TERRORISTES
« Aucune prière funéraire ne sera effectuée pour ces barbares »Dans un communiqué lu lors de ce rassemblement, les 500 imams que compte l’association British Muslim Forum ont déclaré vouloir refuser de célébrer l’enterrement des terroristes. « Soyons clairs, aucune prière funéraire ne sera effectuée pour ces barbares, qui ne doivent pas non plus être inhumés parmi les musulmans, a déclaré l’intellectuelle Aneesa Hussain. Nous sommes ici pour réitérer notre attachement à la paix, à notre rôle de conciliateur et aux valeurs britanniques mais aussi pour continuer à jouer notre rôle dans le combat contre cette menace envers la société. »
« Nous sommes réunis ici aujourd’hui pour dire à ces extrémistes, auteurs de ces attaques (Londres et Manchester), que nous sommes unis et que nous resterons unis, a expliqué à 20 Minutes l’imam Esham. Vous serez ceux qui perdront cette bataille », a prévenu ce membre de l’association, à l’origine de ce rassemblement lors duquel étaient présents d’autres représentants religieux.
http://www.20minutes.fr/monde/2081907-20170608-video-attentat-londres-cinq-cents-imams-britanniques-refusent-enterrer-terroristes

LES TRIBUNAUX ISLAMIQUES EN GRANDE BRETAGNE
Même les tribunaux islamiques sont légaux. 
Vidéo
http://www.libertepolitique.com/Actualite/Decryptage/Les-tribunaux-islamiques-en-Grande-Bretagne

En Arabie saoudite, Donald Trump a décapité 50 pays musulmans
Riyad, devant le roi d’Arabie saoudite et 50 dirigeants de pays musulmans, le Président américain a fait discours historique, puissant et sans compromis, d’une intelligence, d’une finesse et d’un réalisme que personne n’a jamais osé prononcer.
Trump s’est adressé au monde musulman comme s’il parlait à des enfants, de façon ferme mais respectueuse.
Il a donné aux dirigeants musulmans réunis une leçon de morale, tout en insistant sur le fait que « l’Amérique ne cherchera pas à imposer son mode de vie sur les autres, mais à tendre la main dans un esprit de coopération et de confiance ». En expliquant qu’il n’entend pas que les Etats-Unis leur dictent ou tentent de réformer leur façon de vivre – un virage à 180° par rapport aux néo-conservateurs qui voulaient démocratiser l’Irak, ou à celui d’Obama qui voulait incliner l’Amérique en direction de l’islam, Trump a habilement malaxé le cuir des leaders pour les préparer à entendre ce qu’il est venu leur dire…
Les dépêches ont été très oublieuses des parties les plus importantes de son discours : l’évocation du christianisme, du judaïsme, d’Israël et de Jérusalem, du terrorisme islamique
Avec élégance et fermeté, le Président américain a fait ce qu’aucun homme politique occidental n’avait jamais fait ni même songé à faire : il a remis à leur place 50 leaders musulmans, y compris le roi d’Arabie saoudite, médusés, subjugués par autant de force et de résolution, alors que son prédécesseur leur faisait des courbettes.
Pour des raisons évidentes – éviter la désinformation extrême qui entoure tout ce qui touche au Président Trump, j’ai préféré regarder son discours plutôt que me fier aux retranscriptions et commentaires politiques. Grand bien m’en fit, puisque les dépêches ont été très oublieuses des parties les plus importantes de son discours : l’évocation du christianisme, du judaïsme, d’Israël et de Jérusalem, du terrorisme islamique, et semblent n’avoir retenu que la partie où Trump pointe son doigt vers l’Iran.
Après le narratif banal du roi Salman (Islam religion de paix et de tolérance bla bla bla), Trump a consacré la première partie de son discours à – littéralement – passer la brosse à reluire au roi d’Arabie pour ses « mots extraordinaires », l’accueil fabuleux que le « magnifique royaume d’Arabie » lui a réservé, et dont « les mots ne rendent pas justice de la grandeur de ce remarquable lieu et l’incroyable hospitalité qui lui a été offerte ».
Puis Trump est passé à la partie la plus intéressante – et réjouissante – au plan géopolitique, dont voici les extraits les plus significatifs :
« Notre but est de former une coalition de nations qui partagent le désir d’écraser l’extrémisme et d’apporter à nos enfants un futur d’espoir qui honore Dieu.
Et cette réunion historique et sans précédent de leaders—unique dans l’histoire des nations —est un symbole envoyé au monde de notre respect mutuel et de notre commune volonté.
[…]
Hier, nous avons signé des accords par lesquels le royaume va investir près de 400 milliards de dollars dans nos deux pays et créer plusieurs milliers d’emplois en Amérique et en Arabie saoudite.
[…]
Plus tard aujourd’hui, nous allons à nouveau marquer l’Histoire en ouvrant un nouveau Centre destiné à combattre l’idéologie extrémiste  — situé ici, dans la partie centrale du monde islamique. Ce nouveau centre, unique en son genre, représente une déclaration claire que les pays à majorité musulmane doivent être à l’avant-scène du combat contre la radicalisation, et je veux exprimer ma gratitude au roi Salman pour sa puissante démonstration de leader.
http://www.libertepolitique.com/Convaincre/Dossiers-thematiques/En-Arabie-saoudite-Donald-Trump-a-decapite-50-pays-musulmans

EUROPE ET DJIHADISME : EST-IL POSSIBLE DE « DERADICALISER » ?
Voyage dans deux prisons françaises, où un programme expérimental encourage les jeunes détenus à « s’imaginer » autrementBartolomeo Conti | jeudi 26 janvier 2017y en France. Cerdit: Risposte Laïque
En février 2015, quelques semaines après les attentats à Charlie Hebdo, l’administration pénitentiaire française a lancé un programme expérimental avec un double objectif : mettre à jour les méthodes pour identifier les détenus « radicalisés », et réaliser un programme pour les accompagner en vue de leur réinsertion dans la société. Réalisée par l’association Dialogues Citoyens dans les prisons de Osny et Fleury-Mérogis, cette recherche-action s’est déroulée dans un climat de tension où beaucoup voyaient, dans la prison, le lieu privilégié de la radicalisation. Car c’est par la prison qu’étaient passés la plupart des auteurs des attentats qui avaient bouleversé la France, de Mohammed Merah à Amedy Coulibaly, de Chérif Khouachi à Mehdi Nemmouche. C’est par la prison aussi que devaient passer certains des auteurs des attaques commises par la suite en France et en Allemagne. La recherche-action était appelée à répondre à deux questions : comment comprendre si un individu est « radicalisé », c’est-à-dire dangereux dans la mesure où il est capable d’exercer de la violence au nom d’une idéologie ? Et comment entreprendre un parcours de réhabilitation ou de réinsertion dans la société ? Derrière ces deux questions s’en profile une troisième, qui donne la dimension du défi auquel sont confrontées les sociétés européennes : est-il possible de « dé-radicaliser » ?
Pour répondre à ces questions, on a d’abord procédé dans les deux prisons à un examen, un diagnostic du fonctionnement de l’institution pénitentiaire, de la vie en détention, des relations entre détenus et personnel pénitentiaire, et des méthodes utilisées par ce personnel pour identifier la radicalisation islamiste. Cette première phase a mis en évidence l’absence d’une définition claire de la « radicalisation », avec, comme conséquence, le fait que la perception du phénomène est variée et souvent individualisée. Un sentiment d’inadéquation, parfois accompagné d’une perception anxiogène, s’empare du personnel pénitentiaire, qui finit souvent par voir de la radicalisation même là où il n’y en a pas. Comme il est apparu durant la recherche-action, la radicalisation est souvent confondue avec la pratique religieuse orthodoxe/fondamentaliste, le discours politique ou la « simple » provocation envers l’institution pénitentiaire : il s’ensuit une augmentation du niveau de stigmatisation de la population carcérale de religion islamique, qui se sent « injustement discriminée », facteur qui semble être source de radicalisation. Ce diagnostic a donc mis en évidence la nécessité de commencer par une redéfinition des concepts de base et par une « déconstruction » des instruments existants, qui sont non seulement porteurs de l’amalgame entre pratique religieuse et radicalisation, mais aussi inefficaces et obsolètes. Comment comprendre alors lorsqu’un détenu est entré dans un processus de radicalisation ?
http://www.oasiscenter.eu/fr/articles/djihadisme-et-violence/2017/01/26/europe-djihadisme-deradicalisation

L’ISLAM ET LES MUSULMANS DOIVENT SE PENCHER SUR EUX-MEMES »
Il s’agit de mettre fin au discours réactif qui contribue à la diffusion du discours idéologiqueAntoine Messarra | mardi 11 avril 2017
À travers la Conférence du Caire des 28/2-1/3/2017, la participation de plus de 200 personnalités de plus de 60 pays, l’Université al-Azhar et le Comité des Sages musulmans viennent à la rescousse d’un monde arabe tourmenté. La présence libanaise, avec des dignitaires et personnalités de haut niveau, confirme aussi le rôle et message du Liban en tant qu’exemple normatif dans un environnement hostile ou en transition démocratique.
Les conférences inaugurales donnent le ton, après plusieurs autres déclarations récentes d’al-Azhar. De quoi s’agit-il ? « Reformuler le message de l’Islam » (Imam d’al-Azhar Ahmad Al-Tayyeb), « entreprendre une œuvre commune au niveau des instances religieuses et civiles et crever l’écran d’un voile de duperie » (Patriarche maronite Béchara al-Raï), « libérer la religion de la conflictualité politique » (Cheikh Abdul Latif Derian, Grand Mufti du Liban), « revenir à la référence suprême d’al-Azhar pour tous les musulmans dans nos sociétés agressées comme ce fut, et c’est encore le cas en Palestine » (Cheikh Ahmad Kabalan, chiite), « promouvoir un discours moderne éclairé » (Pape Tawadros II), « reconnaître et pratiquer la primauté de la loi » (Ahmed Abou Gheith, Ligue arabe), tout cela en ce début du XXIe siècle « où le pluralisme religieux devient universel » (Bistop Cebus Sarkissian). Les cris poignants de représentants irakiens joignent à la pertinence des interventions la souffrance au quotidien du peuple irakien.
La politologie de la religion
Est-ce à dire qu’al-Azhar tente de reprendre un rôle politique, au sens conventionnel d’autrefois ? Pas du tout. L’affirmation est catégorique : « Pas de rôle politique au sens du pouvoir de la part d’al-Azhar qui exerce une magistrature morale en vue de la citoyenneté, de la paix civile et de la convivialité ». Ce qui se passe d’atrocités, on n’en parle que pour qualifier cela de « crime » (Grégoire Laham, Patriarche melkite), et non d’extrémisme islamique, de politique islamique ou, pire, d’État islamique. Al-Azhar ne parle d’ailleurs jamais d’État religieux, mais il a le sens de l’espace public et de la politique religieuse dans la sphère publique (Ridwan al-Sayyid, intellectuel libanais). Les notions, tant polluées, de « Gens du livre » (Muhammad al-Sammak, intellectuel libanais) et de charia (prescription religieuse) en tant que source valorielle de législation, et de tashrî‘ (loi) en tant que source exécutive du droit méritent désormais des développements en profondeur.
Comment concilier la charia avec la citoyenneté ? (Patriarche Grégoire Laham). Il faudrait certes à l’avenir distinguer entre deux volets de la citoyenneté : le plan juridique de l’égalité des droits, de la liberté et de la participation, et celui de la culture citoyenne, des comportements civiques et de la socialisation des nouvelles générations. On souligne que « la citoyenneté se fonde sur l’éducation » (Khaled Ziadé, diplomate libanais) et qu’il faudra « réviser les programmes d’enseignement » (Mar Louis Raphäel Sako, Patriarche de Babylone des Chaldéens). Des comités ont été formés surtout dans ce but depuis 2013, incluant les programmes d’al-Azhar. Un enseignement religieux dogmatique, souvent dépourvu de la spiritualité de la foi, ne contribue pas à la formation de la jeunesse.
C’est surtout l’exigence de réseaux et de partenariat qui va opérer des changements concrets, car « nous sommes partenaires pour un même avenir » (Mgr Paul Matar, archevêque de Beyrouth des maronites). Il s’agit de « dresser des ponts entre al-Azhar, l’Église et les institutions chrétiennes » (Ibrahim Isaac Sidrak, Patriarche d’Alexandrie des Coptes), « enraciner la participation chrétienne » (Rev. Habib Badr Église Nationale Évangélique de Beyrouth). On souligne : « Nous sommes responsables, mais dire que nous ne travaillons pas n’est pas exact » (Ridwan al-Sayyid).
Dans cette vision d’avenir, l’Egypte occupe un rôle pionnier, ainsi que le Liban, « pôle de rencontre de Libanais, différents et complémentaires, ce qui a permis au Liban de sortir de ses désastres » (Hareth Chebab, Secrétaire général du comité de dialogue islamo-chrétien). Un participant jordanien souligne : « Quand les maronites ont été disqualifiés d’isolationnistes, j’ai commencé à m’inquiéter » (Saleh Kalab, ancien ministre de l’Information et de la Culture de Jordanie). À l’encontre du complexe d’infériorité d’intellectuels et d’académiques qui propagent une idéologie aliénée et aliénante du nation-building, le Liban demeure normatif, malgré nombre de rigidités et malgré le laminage laborieux d’experts en manipulation du pluralisme sous couvert de participation, de consensus et de dialogue.
Aussi faudra-t-il porter un projet arabe de renaissance, « être à la hauteur des défis de notre temps, mettre en pratique la vérité, vivre dans un temps de changement » (Vittorio Ianari). Le représentant de Saint Egidio pose enfin un problème, après Le drame de l’humanisme athée (ouvrage d’Henri de Lubac, 1944) et le recul de toutes les idéologies, « s’il est possible en ce début du XXIe siècle de fonder aujourd’hui un humanisme sans la foi ».
Que faire ?
La Déclaration d’al-Azhar du 1 mars 2017, lue et proclamée par l’imam d’al-Azhar en personne à l’issue de la Conférence des 28/2-1/3/2017, doit désormais enclencher dans le monde arabe, dans les universités, les recherches, les actions des instances religieuses, civiles, culturelles et éducatives, les médias et les dialogues islamo-chrétiens sept perspectives de travail.Promouvoir un discours nouveau porteur en lui-même de nouveauté et d’authenticité. Il s’agit de http://www.oasiscenter.eu/fr/articles/religions-et-espace-public/2017/04/11/l-islam-et-les-musulmans-doivent-se-pencher-sur-eux-m%C3%AAmes

« LES TEXTES SACRES ISLAMIQUES NE SONT PAS DES ARMES DE LOCATION » 
La montée de l’extrémisme coïncide avec la réduction d’une compréhension correcte de la de la religionAhmad al-Tayyeb, Cheikh de al-Azhar | mardi 11 avril 2017
Nous publions le texte du discours prononcé par le Cheikh d’al-Azhar, Ahmad al-Tayyeb, à la conférence sur « Liberté, citoyenneté, diversité, intégration » qui s’est tenue à al-Azhar du 28 février au 1er mars 2017.
[...] Cette conférence [...] se tient dans des circonstances exceptionnelles, et à une époque particulièrement difficile pour le Moyen-Orient et pour le monde entier, après que le feu de la guerre a été allumé dans notre monde arabe et islamique, sans motifs raisonnables et sans aucune justification logique et acceptable pour un homme du XXIè siècle.
La manière dont est décrite la religion dans ce cadre de désolation est surprenante, voire triste et douloureuse : comme si la religion était l’étincelle qui a allumé cette guerre. On remplit les esprits des personnes avec l’idée que l’Islam est l’instrument de destruction qui a abattu les Tours jumelles, fait exploser le Bataclan et les stations de métro, et dont les enseignements ont servi de base pour écraser des corps d’innocents à Nice et dans d’autres villes d’Occident et d’Orient. Dans ce cadre dramatique, terrifiant et qui ne cesse de grandir et de s’assombrir, ce qui nous attriste, c’est la montée de l’extrémisme et la réduction de l’espace d’une compréhension correcte de la vérité de la religion et des religions célestes (Islam, Christianisme et Judaïsme, NdlR) et du sens des messages des prophètes. Ceux-ci contrastent de façon retentissante avec toutes les interprétations erronées qui font dévier la religion de son chemin et qui provoquent une appropriation indue des textes sacrés, [...] comme si ces textes sacrés étaient une arme de location pour ceux qui sont prêts à payer le prix exigé par les trafiquants de guerre, des marchands d’armes et des théoriciens des philosophies néocolonialistes. [...]
Nous ne sommes pas ici pour analyser le phénomène de l’islamophobie, ni celui du terrorisme qui l’alimente. [...] Mais alors que les extrémismes chrétien et juif ont été dépassés en Occident, dans la paix et la tranquillité, sans que les images des religions célestes respectives ne s’en trouvent salies, voilà que leur troisième frère est enfermé seul dans le box des accusés, et il est encore insulté et diffamé actuellement.
Oui ! Les plus terribles images de violence chrétienne et juive ont été dépassées pacifiquement, en séparant nettement la religion du terrorisme. Pour ne faire que quelques exemples, le cas des attaques explosives contre les cliniques d’avortements de Micheal Bray, ou celui de Timothy James McVeigh qui fit exploser le bâtiment fédéral en Oklahoma, ou David Koresh et les événements au Texas déclenchés par ses déclarations religieuses ; sans parler des conflits religieux en Irlande du Nord, ou de l’implication de certaines institutions religieuses dans l’extermination et le viol de plus de 250.000 musulmans et musulmanes bosniaques. [...]
Par cette introduction, peut-être un peu plus longue que nécessaire, mon intention n’était pas – Dieu en est témoin – de rouvrir des blessures ou d’alimenter le conflit entre les hommes qui sont frères. En effet, ce n’est pas la mission des religions célestes, ni celle de al-Azhar, ou de l’Orient tolérant, ni même celle de l’Occident, évolué et rationnel. Je voulais plutôt dire que si les institutions religieuses, en Orient et en Occident, ne coopéreront pas pour répondre au défi de l’islamophobie, tôt ou tard, celle-ci déploiera ses voiles contre le Christianisme et le Judaïsme. Et ce jour-là, il ne servira à rien de dire : « J’ai été mangé le jour où a été mangé le taureau blanc » 1. Les athées, ceux qui affirment la mort de Dieu, les partisans des philosophies matérialistes qui émergent à nouveau du sous-sol nazi et communiste, les prédicateurs de la légalisation des drogues, de la destruction de la famille (qu’ils voudraient remplacer par un ordre sexuel collectif), du meurtre du fœtus dans le ventre maternel, ceux qui promeuvent l’avortement et le droit de devenir un homme ou une femme selon le moment ou le goût personnel, ceux qui agissent pour remplacer les appartenances nationales par un ordre global, en effaçant les différences entre les peuples après avoir détruit leurs cultures en dédaignant leurs spécificités historiques, religieuses et civilisationnelles : tous ceux-ci attendent le moment propice pour attaquer la religion. Et, aujourd’hui, un appel toujours plus insistant monte pour inclure toutes ces questions aux pouvoirs de l’Union européenne. [...]
Ce sont des appels qui se frayent un chemin par la force, et ils balayeront avant tout les religions célestes, qui sont la cause des guerres dans l’optique des ennemis de la religion : le Christianisme a engendré les croisades, l’Islam répand le sang et la terreur, et la seule solution serait d’éliminer la religion de la face de la terre. Mais ceux-là sont muets comme des tombes devant les morts des guerres non religieuses, déclenchées par les athées et les ultra-laïcs de la première moitié du siècle dernier. [...]
Je crois que vous êtes d’accord avec moi sur le fait que face à des défis si brutaux, innocenter les religions du terrorisme n’est plus suffisant. Nous devons prendre l’initiative et faire un pas supplémentaire, en amenant les principes et l’éthique des religions dans cette réalité tumultueuse. Ce pas demande – de mon point de vue personnel – des actions préliminaires, à partir de l’aplanissement des tensions et des contrastes qui demeurent encore entre les responsables des différentes religions, et qui, aujourd’hui, n’ont plus de raison d’être. Si la paix n’existe pas entre ceux qui prêchent la religion, il est impossible qu’ils parviennent à la transmettre. En effet, ceux qui ne possèdent pas une chose ne peuvent la transmettre aux autres ! Cette étape pourra se réaliser uniquement par la connaissance réciproque, qui implique la coopération et l’intégration et représente une exigence religieuse de première importance. C’est sur cela que l’Islam attire notre attention dans les versets coraniques que musulmans et chrétiens connaissent bien, grâce aux nombreuses fois où ils ont été cités lors de nos rencontres : « Ô vous les hommes ! Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle. Nous vous avons constitués en peuples et en tribus pour que vous vous connaissiez entre vous. Le plus noble d’entre vous, auprès de Dieu, est le plus pieux d’entre vous – Dieu est celui qui sait et qui est bien informé » (Cor 49,13). De la même manière, il attire notre attention à un droit originel dont Dieu a doté l’homme : un droit qui concerne la liberté et la libération des contraintes et spécialement le droit à la liberté religieuse, de croyance et de confession : « Pas de contrainte en religion » (2,256) ; « Si ton Seigneur l’avait voulu, tous les habitants de la terre auraient cru. Est-ce à toi de contraindre les hommes à être croyants ? » (10,99) ; « Et tu n’es pas chargé de les surveiller » (88,22) ; «Tu es seulement chargé de transmettre le message prophétique » (42,48).
Dans le texte que le Prophète – que la prière et la paix soient sur lui – adressa aux gens du Yémen figure la clause suivante : « Ceux qui, parmi les juifs ou les chrétiens, haïront l’Islam, ne seront pas obligés de changer de religion ». Ces textes religieux et d’autres encore fondent le droit à la liberté et à la libération. Lorsque al-Azhar invite à remplacer le terme « minorité » ou « minorités » par le concept de citoyenneté, il renvoie à un principe constitutionnel appliqué par le Prophète de l’Islam – que la prière et la paix soient sur lui – à la première société musulmane de l’histoire, l’État de Médine, au moment où il établit l’égalité entre les musulmans, qu’ils soient muhājirūn (ceux qui avaient émigré avec lui de la Mecque, NdlR) ou ansār (les auxiliaires, ceux qui à Médine accueillirent ses prêches, NdlR) et avec les juifs de chaque tribu, en les considérant comme des citoyens avec des droits et des devoirs égaux. La tradition islamique a conservé à ce propos un document, écrit sous la forme d’une Constitution, inconnue des systèmes précédant l’Islam. [...]
http://www.oasiscenter.eu/fr/articles/religions-et-espace-public/2017/04/11/les-textes-sacr%C3%A9s-islamiques-ne-sont-pas-des-armes-de-location

QUI SONT LES AUTORITES DE L’ISLAMLes figures qui parlent au nom des musulmansMichele Brignone
On affirme souvent qu’il n’y a pas d’autorité religieuse dans l’Islam. En réalité, plusieurs figures jouent ce rôle, mais elles ne sont guère institutionnalisées, et, surtout, elles ne sont pas organisées hierarchiquement : preuve en est l’abondance des termes utilisés pour définir les spécialistes de la religion (ouléma, imam, shaykh…). Ce guide a pour but d’y mettre un peu de clarté.
Imâm : littéralement « guide » : c’est le chef de la communauté musulmane. Historiquement, c’est le terme le plus ancien qu’aient utilisé les musulmans pour désigner les premiers successeurs de Muhammad, avec l’expression amîr al-mu’minîn (« commandeur des croyants »), titre dont se pare aujourd’hui encore le roi du Maroc.
Chez les sunnites, ce terme est devenu synonyme de calife, qui a fini par prévaloir dans l’usage courant. Selon la définition classique du juriste Abû l-Hasan al-Mâwardî (m. 1058) « l’imamat est institué pour suppléer à la prophétie dans la sauvegarde de la religion et la gestion des affaires terrestres ». L’imâm doit donc préserver le message religieux révélé à Muhammad et veiller à l’administration de la communauté. Parmi les taches que les juristes sunnites lui confèrent, figurent l’administration de la justice, la fortification des frontières, la direction du jihad contre les ennemis de l’Islam, la prise du butin et la désignation des gouverneurs des provinces. En théorie, pour assumer de façon légitime la fonction d’imâm, il faut être investi par la communauté à travers ses représentants, car personne ne peut vanter un droit intrinsèque à l’imamat. Le candidat en outre ne doit pas avoir de tare physique, il doit être juste, posséder les compétences nécessaires pour interpréter la loi, avoir les capacités pour gouverner, être doté de force et de courage pour diriger le jihad, ainsi qu’appartenir à la tribu des Quraych, d’où provenait Muhammad. En réalité, les juristes ont dû très souvent déroger à l’un ou à plusieurs de ces critères. C’est pour cette raison que les musulmans considèrent qu’après la période des quatre premiers califes appelés « bien guidés », et avec de très rares exceptions, l’imamat a fini par dégénérer en se transformant en un pouvoir monarchique pur et simple (mulk). En outre, à partir du Xème siècle, le pouvoir effectif n’a plus été exercé par l’imām, mais par des sultans et des émirs (commandants militaires). C’est aussi pour cette raison que l’autorité, dans le monde sunnite, finit par se transférer de la figure du calife/imâm à la communauté dans son ensemble, et en particulier aux détenteurs du savoir religieux, les ‘ulamâ’. Par ailleurs, il est probable que les premiers imâm/califes aient eu des prérogatives plus étendues et à connotations religieuses par rapport à la théorisation des ‘ulamâ’, qui raisonnent sur le modèle du califat abbasside (VIII-XIIIème siècle).
En un sens plus général, imâm est aussi, pour les sunnites, quiconque dirige la prière. Le terme est en outre utilisé comme titre honorifique pour certains ‘ulamâ’ jouissant d’une autorité particulière, comme par exemple les fondateurs des quatre écoles juridiques reconnues.
Pour les chiites, la situation est différente : l’imâm pour eux n’est pas seulement le guide temporel de la communauté, mais il détient aussi un charisme religieux, qui fait de lui l’interprète vivant et infaillible de la révélation, assumant souvent une dimension métaphysique (« Imâm de lumière »). Selon les chiites, en outre, l’imamat n’est pas conféré du fait d’une nomination, mais est une prérogative des descendants de Muhammad, à partir de son cousin et gendre ‘Alī. Le chiisme à son tour se partage en différents courants, chacun avec sa propre lignée d’imâms. Selon les chiites duodécimains (Iran, Iraq, Liban, Bahreïn, Arabie Saoudite), qui représentent le courant majoritaire, douze imâms doivent succéder à Muhammad. Le dernier d’entre eux se serait occulté en 874 de l’ère chrétienne et reviendra à la fin de l’histoire pour rétablir la justice. Pour les chiites ismaïliens, le septième imâm, qu’ils identifient en la personne d’Ismâ‘īl Ibn Ja‘far, inaugure un nouveau cycle prophétique qui transcende les religions historiques. Selon les zaydites, aujourd’hui présents surtout au Yémen, l’imâm n’est pas infaillible, et peut être choisi parmi n’importe quel descendant de ‘Alî par l’intermédiaire de ses deux fils Hasan o Husayn.
Calife : littéralement « successeur, vicaire », est le synonyme de imâm comme chef de la communauté chez les sunnites. Dans les versets coraniques qui attestent ce terme (2,20 e 38,26), calife (en arabe khalîfa) se rapporte à Adam et à David, dans les deux cas comme vicaires de Dieu sur terre. Quelques-uns des premiers califes entendirent en ce sens leur fonction. Toutefois, selon les ‘ulamâ’, il faut entendre ce terme exclusivement dans le sens de khalîfat rasûl Allâh, « vicaire de l’envoyé de Dieu » (et non « vicaire de Dieu »), c’est-à-dire comme guide temporel de la communauté, sans charisme religieux particulier. Pour l’époque moderne, le califat a fini par désigner le projet politique d’un État islamique universel, fondé sur l’application de la sharî‘a.
‘Âlim (pl. ‘Ulamâ’) : Littéralement : « celui qui sait », savant. Le terme désigne les savants et les experts en
Shaykh
Faqîh
Qâdî

Muftî
Ministre des Awqâf
Khatîb
Mullah
Marjaʿ al-taqlîd

http://www.oasiscenter.eu/fr/articles/les-peuples-de-l-islam/2017/03/30/qui-sont-les-autorites-de-l-islam
 
L’ORGANISATION TERRORISTE A, PAR AILLEURS, CONSEILLÉ AUX MUSULMANS DE RESTER À L’ÉCART DES LIEUX PUBLICS…
– probablement en guise de piqûre de rappel – huit pays : la France, la Belgique, l’Italie, le Royaume-Uni, la Russie, le Canada, l’Australie et les Etats-Unis.
L’organisation terroriste a, par ailleurs, conseillé aux musulmans de rester à l’écart des lieux publics comme les marchés, les rues et les parkings parce que « les soldats du califat s’y feront exploser, y écraseront des gens et y trancheront des gorges ».
Nous voilà prévenus, s’il fallait encore l’être, tant la menace plane désormais en tous lieux et à chaque instant.
http://www.bvoltaire.fr/letat-islamique-menace-huit-pays-promet-dy-trancher-gorges/?mc_cid=05a5d92199&mc_eid=a5eb12b154
 
CES TROIS ERRANCES CONTRE LESQUELLES AGIR POUR VAINCRE LE TERRORISME
Laurent Stalla-Bourdillon, aumônier des parlementaires
Manchester, Londres, Notre-Dame... Les attentats se multiplient, mais la lutte contre la folie terroriste semble bien incertaine. Pour le père Laurent Stalla-Bourdillon, directeur du Service pastoral d'études politiques (SPEP) et aumônier des parlementaires, la menace qui mine notre société de l'intérieur naît principalement de trois errances de la pensée. C'est donc au niveau intellectuel et spirituel que le combat doit être mené.
Au lendemain d’un nouvel acte terroriste à Londres, déplorant la mort de sept personnes et de nombreux blessés, Theresa May, Premier ministre britannique déclarait vouloir se donner les moyens d'éradiquer l'extrémisme dans la société britannique et lutter contre « l'idéologie du mal » : « Le moment est venu de dire : trop, c'est trop ».
Ce « trop » suffoquant mérite aussi d’être traduit en un « pas assez » stupéfiant : pas assez de considération inquiète à l’extrémisme islamique qui se répand à travers différents pays du monde et pas assez de considération pour la formation intellectuelle et spirituelle de nos propres enfants. Notre société technicienne ne pourra pas compter sur les seuls moyens modernes de sécurisation militaire ou de surveillance du cyberespace pour résoudre le problème. Au mieux, ils vont parer aux dangers mais jamais le vaincre car la solution apportée n’est pas du même ordre que la cause du trouble. Il faut s’intéresser aux arcanes du comportement humain. Nous avons besoin d’une édification intellectuelle et spirituelle pour comprendre et contrer la pathologie qu’est la folie terroriste, et plus précisément le terrorisme islamiste. La force de réaction se trouve en chacun.
Une société est un corps vivant. Si elle est attaquée de l’intérieur par un virus mortel, elle doit développer l’anti-corps capable de réduire et détruire cette menace. Puisqu’il s’agit d’une idéologie dont le siège se trouve dans la « tête » des agresseurs, c’est donc que la réponse se trouve au même niveau : au niveau d’un effort de la pensée.
Le terrorisme révèle toujours une précarité sociale, intellectuelle ou spirituelle.
Ce qui anime le terrorisme est le fruit d’une triple errance de la pensée :

1. Une errance sociale, à la fois locale et internationale : ces jeunes ne contribuant pas à la vitalité et à la densité du tissu social, se considèrent marginalisés. Avec le culte de l’efficacité…
http://www.lavie.fr//actualite/billets/ces-trois-errances-contre-lesquelles-agir-pour-vaincre-le-terrorisme-08-06-2017-82772_288.php

LES SŒURS – LES FEMMES CACHEES DU JIHAD (EPISODE 1)

Video
Après Les Sœurs, produit par France 24 et Envoyé spécial, la série Les Femmes cachées du jihad poursuit l’exploration de la nébuleuse djihadiste. Voici le premier des sept épisodes chocs sur les « sœurs » de l’Etat islamique, réalisé par France 24 en partenariat avec Slate. D’une durée de 9 mn, il explique comment on devient « une sœur de la “Dawla“ ». L’équipe a fait appel à « Marie », une fausse « sœur ». Elle entre en contact avec les recruteurs du djihad. A l’autre bout du fil, via Telegram, le célèbre Omar Omsen…
https://fr.novopress.info/206263/les-soeurs-les-femmes-cachees-du-jihad-episode-1/
 
GILLES-WILLIAM GOLDNADEL : « UN CLOU CHASSE L’AUTRE SUR LA CROIX DES MARTYRS DE L’ISLAM RADICAL »
Dans une tribune publiée par le FigaroVox après les derniers assassinats islamistes à Londres, Gilles-William Goldnadel réitère qu’on ne vaincra pas un ennemi qu’on n’ose pas nommer. Cela vaut pour la Grande-Bretagne, mais cela vaut aussi pour la France. Extraits du texte de celui qui est aussi secrétaire national du CNIP en charge de la Justice.
A quoi bon ? Il est des jours où l’on se demande pourquoi rabâcher, remâcher, ressasser les mêmes choses. Prenez le dernier attentat sur le London Bridge. Dans quelques jours, beaucoup d’eau aura passé sous les ponts endeuillés. Un clou chasse l’autre sur la croix des martyrs trop vite oubliés de l’islam radical.
À telle enseigne , qu’ainsi que je le notais dans une précédente chronique, par la grâce de l’idéologie de l’occultation-diversion, les questions qui la fâchent n’ont pas été posées durant la campagne électorale, nonobstant le nombre des martyrs de France d’un terrorisme qui continuait de la frapper implacablement.
[…] Pour l’heure, Emmanuel Macron semble avoir trouvé la martingale idéale. Jeune, moderne, séduisant, optimiste, notre Obama blanc à la poigne ferme et au sourire éclatant a suspendu tout sens critique d’un monde médiatique qui lui tend un miroir complaisant. Il peut tout se permettre, même défier le politiquement correct. Il navigue par beau temps sous pavillon de complaisance journalistique. Lui peut ramener de la pêche au gros du Comorien, la lourde plaisanterie n’est strictement interdite qu’à la Marine nationale.
Pendant que la première ministre britannique n’hésitait pas à mettre en cause « l’idéologie malfaisante de l’islamisme radical » et « l’excès de tolérance » à son endroit, notre président Macron se contentait des phrases gentiment creuses dont il a la magie, en évoquant classiquement « une tragédie » donc il se gardait bien de révéler l’identité de l’auteur prolifique.
Comment pouvoir espérer, dans ce cas, voir la partie la plus modérée de l’Islam se démarquer franchement de sa frange radicale, si au sommet de l’État nul ne lui indique ni le nom ni l’adresse ?
Mais quand le nouveau chef de l’État s’essaye à expliquer les causes du phénomène – toujours sans le nommer –, c’est pire encore. Ainsi le 29 mai : « Les terroristes prospèrent sur la misère. Lutter contre le terrorisme… C’est promouvoir l’éducation, s’engager pour le développement. »
Nous sommes ainsi au cœur du syndrome de la victimisation de ce terrorisme sans nom. Au cœur de la maladie psychologique occidentale moderne. D’abord pour ce qu’elle dit d’inexact : Ben Laden était un milliardaire. Les auteurs du 11-Septembre étaient des fils de famille saoudiens. Coulibaly revenait avec sa fiancée de villégiature à Saint-Domingue. L’égorgeur du prêtre Hamel était issu d’une famille cultivée et n’était pas un cas social.
Ensuite et surtout pour ce qu’elle ne dit pas de la haine islamique radicale pour les juifs et les chrétiens et de la haine pathologique pour les blancs, les Occidentaux, les Français, tous évidemment racistes et post-pétainistes, évidemment coupables de crimes coloniaux contre l’humanité ; bacille de la haine cultivé dans les éprouvettes des laboratoires masochistes islamo-gauchistes européens.
Tant qu’on n’appréhende pas le phénomène, faute d’être peut-être immunisé soi-même, tant qu’on n’ose pas le décrire ni même le nommer, il n’y a aucune chance d’espérer le vaincre.
[…] Ainsi, la mixité et le métissage sont imposés partout au nom du vivre ensemble, sauf lorsqu’ils sont interdits pour cause d’émancipation. Des journaux dignes du Bondy blog relativisent le sort des agressions de femmes dans le quartier de la Chapelle. La maire de Paris comme des féministes de gauche ne sont pas en reste de propositions concrètes comme organiser des promenades exploratoires ou élargir les trottoirs.
Tout, absolument tout est permis, sauf dire du mal de l’islam radical. L’esprit critique est aboli. Descartes est interdit.
À quoi bon alors ? Parce qu’il n’y a d’autre choix que de regarder le mal en face. Même si un diable idéologique madré poursuit sa mauvaise farce.
Gilles-William Goldanel
secrétaire National du CNIP chargé de la Justice
https://fr.novopress.info/206247/gilles-william-goldnadel-un-clou-chasse-lautre-sur-la-croix-des-martyrs-de-lislam-radical/

PAYS DIVERS
 
09- PROCHE ORIENT – SYRIE, ÉGYPTE, IRAK, IRAN ISRAEL, TURQUIE, RUSSIE, ARABIE, QATAR

LA TURQUIE AFFICHE SON SOUTIEN AU QATAR
Si l’Arabie saoudite, Bahreïn, les Emirats Arabes Unis, l’Egypte et le Yémen ont rompu leurs relations diplomatiques avec le Qatar, accusé de soutenir le terrorisme, Doha dispose toujours du soutien d’Ankara.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a critiqué la décision d’isoler l’émirat, et le Parlement a approuvé la mise en oeuvre d’un accord datant de 2014.
Vidéo
Il s’agit d’établir au Qatar une base militaire pouvant accueillir 3 000 soldats turcs.
https://fr.novopress.info/206253/la-turquie-affiche-son-soutien-au-qatar/

LES RAISONS QUI SE CACHENT DERRIÈRE L'ISOLEMENT DIPLOMATIQUE DU QATAR Fondateur du Centre d'Etudes et de Recherches sur le Monde arabe Contemporain, et Professeur émérite de l'UCL, Bichara Khader revient sur la crise diplomatique entre le Qatar et les autres pays du Golfe.L'Arabie saoudite et ses alliés ont rompu lundi leurs relations avec le Qatar, provoquant une crise diplomatique majeure au Moyen-Orient quinze jours après un appel de Donald Trump à l'unité des pays arabes face au terrorisme. Le Qatar a réagi avec colère à cette décision, accusant ses voisins du Golfe de vouloir le mettre "sous tutelle" et de l'étouffer économiquement.
Le Vif : Les journaux et experts internationaux ont déclaré que la raison de cette rupture diplomatique était due aux divergences en matière de politique étrangère entre le Qatar et les autres pays du Golfe (en particulier l'Arabie Saoudite). Quelles sont ces divergences ?
Bichara Khader : Les relations entre le Qatar et l'Arabie Saoudite ont été rarement au beau fixe, en dépit du fait qu'ils font partie du Conseil de Coopération du Golfe mis en place en 1981. Déjà en 1992, un différend frontalier a conduit à un accrochage faisant 3 morts. En 2002, l'Arabie Saoudite a rappelé son ambassadeur à Doha à la suite de la diffusion par la chaine qatarie al-Djazira d'un documentaire, peu flatteur, sur le fondateur du Royaume d'Arabie Saoudite. L'Ambassadeur n'a regagné son poste qu'en 2008. Lors des événements du Printemps arabe à partir de 2011, largement couverts par la chaîne Al-Djazira, l'Arabie et ses alliés ont reproché au Qatar d'incitation à la rébellion contre l'ordre établi et de soutenir les Frères Musulmans. En 2013, lorsque le Général Al Sissi a écarté le président Morsi (le président égyptien démocratiquement élu) et l'a mis en prison , le Qatar a considéré cela comme " un coup d'Etat" illégitime suscitant l'ire de l'Arabie Saoudite, des Emirats, de Bahreïn et des militaires égyptiens, quatre pays qui partagent une même détestation des Frères Musulmans. Les relations avec le Qatar se sont tendues davantage et la crise a débouché en 2014 sur le rappel des Ambassadeurs d'Arabie Saoudite, des Emirats et de Bahreïn. Une médiation koweïtienne a permis de dénouer la crise rapidement, mais derrière une réconciliation de façade, la méfiance persiste. La crise actuelle -rupture des relations diplomatiques du 5 juin 2017 - fait suite à la visite du président Trump en Arabie qui a conduit à la mise en place d'une coalition sunnite anti-terroriste et surtout anti-iranienne. Le Qatar a pris ses distances considérant que cette obsession anti-iranienne de l'Arabie Saoudite ne sert pas la sécurité régionale, fragilise les petits Emirats, et fait le jeu de l'Amérique de Trump. D'autant que le Qatar et l'Iran sont des voisins proches et partagent un même champ gazier . L'Arabie Saoudite reproche au Qatar de faire cavalier seul, de rompre le consensus du CCG, de jouer un jeu double, voire même d'aider en sous main les chiites saoudiens et même les houttites du Yémen. On passe donc tout naturellement des soupçons, à l'invective puis à la rupture. Le Conseil de Coopération du Golfe est plongé dans une crise profonde et toute la région retient son souffle.
Le sens commun a tendance à percevoir les pays du Golfe unis dans leurs politiques étrangères vis-à-vis de l'Iran. Quelle est la particularité du Qatar ?
Les six pays du Golfe sont égaux en droits. En réalité, l'Arabie Saoudite est le pays le
http://www.levif.be/actualite/international/les-raisons-qui-se-cachent-derriere-l-isolement-diplomatique-du-qatar/article-normal-673613.html?utm_source=Newsletter-09/06/2017&utm_medium=Email&utm_campaign=Newsletter-RNBVIFABO&&M_BT=5443005350908

ARABIE SAOUDITE-QATAR: L’HISTOIRE D’UNE RIVALITÉ
Pourquoi la brouille diplomatique était inévitable
Sous l’impulsion de l’Arabie Saoudite, plusieurs pays ont rompu, lundi, leurs relations diplomatiques avec le Qatar, l’accusant de déstabiliser la région du Golfe persique en soutenant des groupes djihadistes et en se montrant trop accommodant avec l’Iran. Pourquoi ? Pourquoi maintenant ? Comment devrait réagir la France ?
Endormir la méfiance des Occidentaux
Venant de l’Arabie Saoudite, l’accusation de soutenir le terrorisme islamiste prête à sourire.[1. Voir le livre très complet de Pierre Conesa Dr Saoud et Mr Djihad.] En effet, Riyad ne cesse depuis des décennies d’œuvrer à la diffusion prosélyte du wahhabisme, une des formes de cet islam politique qui engendre inévitablement le djihadisme, wahhabisme dont se réclame également le Qatar.
Mais la proximité idéologique ne fait pas tout. La priorité de la famille régnante saoudienne est de se maintenir au pouvoir. « Embourgeoisée », elle est depuis longtemps décevante aux yeux des groupes djihadistes qu’elle a pourtant largement contribué à créer. Ceux-ci ne se privent pas de dénoncer ses « dérives » et sa « mollesse », ce qui explique qu’elle les perçoive comme une menace dès qu’elle ne parvient plus à les contrôler. Menace intérieure, puisqu’ils favorisent la contestation au sein même de son pays. Menace extérieure, puisqu’ils remettent en cause l’influence saoudienne sur les populations sunnites.
Simultanément, afficher sa volonté de combattre le djihadisme offre un autre avantage à Riyad : endormir la méfiance des pays occidentaux, tout en achetant leur complaisance, et présenter les réseaux wahhabites qu’elle dirige comme un moindre mal par rapport à l’État islamique ou Al-Qaïda.
Le Qatar, un rival sunnite
Au demeurant, le Qatar a exactement la même stratégie, se posant en médiateur alors même qu’il diffuse son idéologie totalitaire et anti-occidentale, par ses actions « d’aide au développement » dans les banlieues françaises comme par sa chaîne Al-Jazira – un outil de soft power dont l’efficacité bien réelle est probablement l’une des causes de l’hostilité envieuse de ses voisins.
En outre, si le Qatar n’a peut-être pas directement financé des groupes djihadistes, il a au minimum fermé les yeux avec complaisance sur ses ressortissants qui le faisaient. Ce qui est également vrai de Riyad…
Le reproche fait à Doha de soutenir les Frères musulmans s’inscrit dans la même logique de rivalité au sein de l’extrémisme sunnite, la Confrérie représentant à long terme une menace particulièrement sérieuse, que les pays occidentaux ont d’ailleurs le grand tort de sous-estimer. Qu’elle privilégie l’influence culturelle et l’entrisme politique plutôt que la violence grossière des attentats, qu’elle se pose en recours pour « apaiser les tensions entre les communautés » en faisant progresser l’islamisation à coups « d’accommodements raisonnables », ne la rend pas moins dangereuse, au contraire.
Conscient de sa fragilité à côté de son trop puissant voisin saoudien, le Qatar a sans doute vu les Frères comme un réseau susceptible de contrebalancer l’influence de Riyad, et a jugé dans son intérêt de pouvoir se présenter aux occidentaux comme un intermédiaire utile pour négocier avec la Confrérie.
Du gaz près de l’Iran
C’est aussi cette volonté de jouer les intermédiaires incontournables qui a conduit le Qatar à se montrer beaucoup plus mesuré vis-à-vis de l’Iran que beaucoup d’autres pays sunnites. Sans oublier évidemment que certains de ses précieux gisements de gaz sont situés à proximité immédiate des eaux territoriales iraniennes… Rappelons au passage que le Qatar doit sa richesse au gaz, bien plus qu’au pétrole, ce qui le rapproche de la Russie et de l’Iran plus que des autres membres de l’Opep.
A l’inverse, l’Arabie Saoudite considère l’Iran comme son principal ennemi. Nouvel épisode de l’hostilité entre les Arabes et les Perses.
http://www.causeur.fr/arabie-qatar-gaz-iran-daech-44738.html?utm_source=Envoi+Newsletter&utm_campaign=901624fb59-Newsletter&utm_medium=email&utm_term=0_6ea50029f3-901624fb59-57258861
 
CE QUE LES SAOUDIENS "OUBLIENT" DE DIRE SUR LA VÉRITABLE MOTIVATION DE LA RUPTURE DE LEURS RELATIONS DIPLOMATIQUES AVEC LE QATAR
En matière de soutien au terrorisme, l'Arabie Saoudite n'a pas de leçon à recevoir de qui que ce soit ! Ce qui rend cette stratégie de Ryad et ses sbires tout à fait suspecte.
Quelques deux semaines après un déplacement annoncé  comme historique en Arabie Saoudite où le monde arabe sunnite se proposait de montrer un visage uni et solidaire au Président américain, l’édifice envisagé comme inébranlable vient de connaître son démantèlement avec la rupture des relations diplomatiques entre l’Arabie Saoudite et le Qatar. Cette rupture des relations a été immédiatement suivie par celles des « usual suspects » ou la bande des pays clients de l’Arabie Saoudite soit l’Egypte, le pouvoir légal en exil du Yémen, le Bahreïn et enfin les Emirats arabes unis, l’allié indéfectible de Ryad.
Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/que-saoudiens-oublient-dire-veritable-motivation-rupture-relations-diplomatiques-avec-qatar-3072712.html#0q8fuDA2PUFFSIj3.99
 
LE QATAR ENTRE DEUX EAUX
Trois ans après une longue période de frictions militaires et diplomatiques entre les Émirats Arabes Unis et la principauté du Qatar, l’histoire se répète mais cette fois avec le poids de l’Arabie Saoudite dans la balance. Le Qatar, exclu du consortium sunnite des Pays du Golfe, est banni d’instances […]
Trois ans après une longue période de frictions militaires et diplomatiques entre les Émirats Arabes Unis et la principauté du Qatar, l’histoire se répète mais cette fois avec le poids de l’Arabie Saoudite dans la balance. Le Qatar, exclu du consortium sunnite des Pays du Golfe, est banni d’instances représentatives et diplomatiques aussi importantes que le Conseil de Coopération des États Arabes du Golfe. Ses relations diplomatiques sont rompues avec l’Arabie saoudite, le Bahreïn, le Yémen, l’Égypte et les Émirats, suivis par la Mauritanie, la Libye de l’Est, les Maldives et la Mauritanie.
Premier exportateur de gaz naturel liquéfié, le Qatar a su développer une diplomatie efficace grâce au soft power dont une des grandes réussites est la chaîne d’information Al Jazeera, en concurrence cependant avec Al Arabiya contrôlée par les Saoudiens, ou encore grâce à ses liens privilégiés avec deux puissances occidentales : les États Unis et la France.
C’est justement son soutien financier et diplomatique à des organismes terroristes et prosélytes islamistes qui mettent le Qatar dans cette situation : le Hamas ou les Frères Musulmans ont un tel soutien logistique et financier de la part du Qatar qu’on peut considérer qu’ils ont élu Doha comme capitale. Cet Emirat esclavagiste a soutenu tout autant les « printemps arabes » et que les « hivers islamiques » en Syrie, Libye, Egypte et Tunisie, ce qui a ébranlé ces régimes et les intérêts géostratégiques de leurs alliés traditionnels.
Sont pointés du doigt également ses soutiens financiers et diplomatiques aux activités des Fréristes en Asie, en Afrique ou en Europe. Selon l’Iran et les Emirats, Doha finance, indirectement en passant par six grands financiers qui y ont pignon sur rue, l’Etat islamique et Al Qaïda. Selon la Russie, le Qatar sert de base arrière aux groupes islamiques armés qui opèrent dans tout le Moyen orient, au Sahel et en Méditerranée.
La Qatar a donc essaimé dans une bonne partie du globe les moyens financiers pour déstabiliser de nombreux Etats Arabes, mais aussi Israël et de nombreux Etats Africains musulmans. De la même manière, grâce au soutien médiatique de Al Jazeera, grâce à de nombreux partenariats « culturels » dans les pays occidentaux, grâce au soft power et au financement d’événements sportifs et culturels dans le monde, le Qatar tente de développer, spécialement en France et dans les pays Anglo Saxons, des contre pouvoirs basés sur les « minorités » musulmanes et à travers une interprétation culturelle rigoureuse mais prosélyte de la Charia et de la religion.
http://www.breizh-info.com/2017/06/08/71417/qatar-entre-deux-eaux
 
GUERRE VERBALE ENTRE L'IRAN ET LES ETATS-UNIS APRÈS LES ATTENTATS DE TÉHÉRAN
LES ECHOS 08/06/2017
Le ministre des Affaires étrangères iranienne a jugé "répugnante" la réaction de Donald Trump après ces attaques qui ont coûté la vie à treize personnes.
Le ton monte entre Washington et Téhéran. Le président américain Donald Trump a lancé mercredi une mise en garde à l'Iran après mercredi dans la capitale du pays, affirmant que ceux...
https://www.lesechos.fr/monde/afrique-moyen-orient/030372811861-guerre-verbale-entre-liran-et-les-etats-unis-apres-lattentat-de-teheran-2092733.php#xtor=EPR-7-%5Bmatinale%5D-20170608-%5BProv_%5D-2393179%402
 
POURQUOI L’ORGANISATION ETAT ISLAMIQUE A FRAPPÉ L’IRAN
Deux attaques menées par des terroristes locaux ayant prêté allégeance à l’EI ont fait 13 morts mercredi à Téhéran. L’EI a intensifié sa propagande en direction de la minorité sunnite.
L’Iran attendait cette attaque et s’y préparait de longue date. L’organisation Etat islamique (EI) a revendiqué, à travers son agence de presse Aamaq, son premier attentat sur le sol iranien, mercredi 7 juin. Elle a loué les « combattants » qui ont tué au moins treize personnes et en ont blessé des dizaines d’autres dans deux lieux symboliques du pouvoir iranien : au Parlement, dans le centre de Téhéran, et au mausolée du fondateur de la République islamique, l’ayatollah Khomeyni, en grande banlieue de la capitale.
Lire aussi :   Iran : l’EI revendique une double attaque à Téhéran
L’Iran est une cible prioritaire de l’EI. Puissance chiite honnie des djihadistes sunnites, elle combat ceux-ci en Irak, en soutenant les forces armées et les milices chiites irakiennes.
La République islamique combat également en Syrie, où des Gardiens de la révolution – la principale force du pays – défendent le régime de Bachar Al-Assad en coordonnant l’action de groupes chiites alliés libanais (le Hezbollah), irakiens, afghans et pakistanais. Les autorités iraniennes affirment combattre le djihadisme sunnite en Irak et en Syrie afin de n’avoir pas à l’affronter sur leur sol.
Depuis des mois, l’EI avait intensifié ses efforts de propagande en direction de la minorité sunnite du pays (environ 15 % de la population). L’organisation avait diffusé, fin mars, un message vidéo appelant à l’insurrection contre l’Etat iranien, et publié quatre numéros de sa publication en ligne Rumiyah en persan.
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2017/06/07/pourquoi-l-organisation-etat-islamique-a-t-elle-frappe-l-iran_5140225_3218.html#icROQ37MVcVg4vqj.99
 
CRISE DANS LE GOLFE. LE QATAR SOUS LA MENACE D’UNE INTERVENTION MILITAIRE SAOUDIENNE
Riyad n’hésite pas à laisser planer la menace d’une action militaire contre son voisin. En réaction, la Turquie annonce l’envoi de troupes pour réaffirmer son alliance avec Doha.
Est-ce que l’Arabie saoudite pourrait être amenée à prendre des mesures militaires contre le Qatar ? “J’espère que nous n’en arriverons pas là”, a indiqué le ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel Al-Jubeir, lundi 5 juin, rapporte le quotidien saoudien Arab News. Autrement dit, le scénario d’une intervention de l’armée pour faire renter le petit émirat dans le rang n’est pas totalement écarté.
Comme pour mieux préparer l’opinion arabe à une telle éventualité, les médias saoudiens entretiennent l’idée qu’il faudrait d’urgence sauver le Qatar des griffes de l’Iran, le grand ennemi des Saoudiens dans la région. À en croire la grande chaîne d’information saoudienne Al-Arabiya par exemple, l’émir du Qatar, Tamim Al-Thani, serait d’ores et déjà l’otage des Iraniens : “Ce sont les Gardiens de la révolution iraniens qui protègent l’émir en son palais”, affirme le site de la chaîne.
“Mobilisation maximale”
À Doha, la menace semble être prise au sérieux. En effet, à en croire la CNN arabe, “l’armée du Qatar est en état de mobilisation maximale” : “les Américains auraient observé une activité croissante de l’armée qatarie […] dans le contexte de la crainte d’une intervention militaire à sa frontière avec l’Arabie saoudite”.
À lire aussi: Moyen-Orient. Boycott du Qatar, une situation à haut risque
“Les forces qataries qui ont participé à la coalition [saoudo-émiratie] au Yémen reviennent à Doha”, indique pour sa part le site de la chaîne qatarie Al-Jazira. Ce retour est dû au fait que le Qatar ne participe plus aux opérations militaires au Yémen depuis la rupture de ses relations avec l’Arabie saoudite. Mais ce retour donne également lieu à des photos de troupes saluées par les responsables, qui tombent à point nommé pour rappeler les capacités militaires du pays.
Un message d’Ankara aux Saoudiens
La réponse la plus spectaculaire toutefois vient de la Turquie de Recep Tayyip Erdogan. “Le Parlement d’Ankara décide l’envoi de troupes vers une base militaire turque au Qatar”, se félicite le quotidien qatari Al-Arab. Si cette décision est pour l’instant plus symbolique que réelle, le message adressé aux Saoudiens est néanmoins clair : Ankara maintient son alliance avec Doha et, si les Saoudiens étaient tentés d’envoyer des troupes et de vassaliser le Qatar, comme ils l’ont fait en 2011 à Bahreïn, dans un autre contexte – mais là encore en faisant valoir le danger iranien –, le prix à payer sur le plan des alliances géopolitiques serait élevé.
http://www.courrierinternational.com/article/crise-dans-le-golfe-le-qatar-sous-la-menace-dune-intervention-militaire-saoudienne
 
10- ORIENT (INDE, CHINE, JAPON, CORÉE, INDONÉSIE)
 
L’IMPASSE NUCLÉAIRE !”
Le face-à-face entre Washington et Pyongyang élève la situation dans la péninsule à un niveau de tension rarement égalé. Mis en porte-à-faux, Pékin s’offre en garant du régime nord-coréen – à condition que celui-ci abandonne son programme nucléaire.
La tension s’accentue dans la péninsule coréenne, et le risque s’accroît de voir la situation dégénérer brusquement. Le régime de Pyongyang, en plein dans l’œil du cyclone, court le plus gros danger. Il lui faut trouver une issue pour sortir de cette mauvaise passe.
Le premier objectif du programme d’armement nucléaire de la Corée du Nord
est la préservation du régime. Pyongyang souhaite le mener à bien pour forcer les États-Unis et la Corée du Sud à reconnaître sa légitimité à posséder la bombe, et à modifier radicalement leur attitude à son égard, sous cette menace. La Corée du Nord voudrait établir des relations sur un pied d’égalité avec les États-Unis et être considérée comme une puissance nucléaire de rang mondial. L’arme atomique doit servir sa totale autonomie, jusqu’à faire passer ses caprices. Elle pense même que certains pays pourraient lui
http://www.courrierinternational.com/article/chine-les-conseils-de-pekin-pyongyang-sortez-de-limpasse-nucleaire
 
CORÉE DU NORD. DES SECRETS DE MOINS EN MOINS BIEN GARDÉS
C’est en prenant de très grands risques que des Nord-Coréens équipés de téléphones portables transmettent des informations sur la réalité de leur pays.
Le téléphone mobile est devenu l’outil essentiel de transmission des informations sur ce qui se passe en Corée du Nord. Daily NK, quotidien en ligne sud-coréen spécialisé dans les nouvelles venant du Nord, a récemment publié une séquence vidéo surprenante. On y voit un Nord-Coréen en train de brûler un portrait de Kim Jong-il et d’écrire des propos injurieux à son encontre. L’homme s’était apparemment filmé lui-même à l’aide d’un téléphone portable ou d’un petit appareil photo. C’est un homme d’affaires nord-coréen qui a transmis l’objet à un correspondant du journal en Chine. Les images, témoignant d’une révolte ouverte contre le régime de Pyongyang, ont suscité une grande émotion en Corée du Sud.
De même, l’organisation de réfugiés North Korea Intellectuals Solidarity avait annoncé en novembre 2009 la réforme monétaire en Corée du Nord, une exclusivité qu’elle avait obtenue via la téléphonie mobile. En mai 2010, alors que le naufrage de la frégate Cheonan [survenu en mars 2010 en mer Jaune] divisait l’opinion sud-coréenne quant aux responsabilités de Pyongyang dans l’affaire, Free North Korea Radio avait livré une reconstitution de l’événement, mettant en cause Kim Jong-il et ses collaborateurs sur la base des renseignements que la radio disait tenir de la plus haute instance militaire nordiste.
http://www.courrierinternational.com/article/2011/02/24/des-secrets-de-moins-en-moins-bien-gardes

ENQUÊTE. MISSILES BALISTIQUES : POURQUOI LA CORÉE DU NORD EST EN PASSE DE RÉUSSIR SON PARI
Longtemps le programme de développement de missiles nord-coréen n’a été qu’un épouvantail agité à la face des États-Unis. Mais depuis 2011, Kim Jong-un en a fait une réalité, et ses progrès deviennent inquiétants, estime le Wall Street Journal.
Le lancement, dimanche 14 mai, du missile le plus sophistiqué tiré à ce jour par la Corée du Nord confirme le sérieux avec lequel le pays poursuit ses ambitions nucléaires.
Au cours des trois dernières années, la Corée du Nord a lancé plus de missiles balistiques qu’au cours des trois décennies précédentes.
Cette accélération est l’un des signes les plus spectaculaires de la vigoureuse reprise en main du programme d’armement du pays par son dirigeant Kim Jong-un depuis son accession au pouvoir en 2011. Le leader suprême a modernisé la production de matériel nucléaire et de pièces de missiles, élevé le statut du programme au sein de la hiérarchie militaire et ouvertement choyé ses ingénieurs, ravivant comme jamais auparavant les inquiétudes des dirigeants occidentaux sur les intentions de Pyongyang.
Même les essais ratés signalent des avancées
Le dimanche 14 mai, la Corée du Nord a lancé un missile à moyenne portée d’un type nouveau, portant à dix le nombre de ses tirs depuis le début de l’année. Selon un organe de presse gouvernemental, Kim Jong-un a assisté à l’essai de ce missile à capacité nucléaire, qu’il a qualifié de “système d’armement parfait”. Les projections établies par plusieurs experts militaires confirment que l’engin aurait la capacité d’atteindre les forces militaires américaines stationnées sur l’île de Guam [dans le Pacifique ouest].
Même les essais visiblement ratés, comme celui du missile qui s’est désintégré au bout de quelques minutes de vol le 28 avril, sont désormais considérés par les spécialistes comme la
preuve des avancées nord-coréennes en la matière. Car en tirant les leçons de ces échecs, le régime avance vers son but : la mise au point d’un missile longue portée capable de procéder à une frappe nucléaire sur le territoire américain.
Pendant des décennies, le père et le grand-père de Kim Jong-un ont utilisé le programme de missiles du pays comme argument destiné à peser dans les négociations diplomatiques et comme moyen de se ménager des revenus en exportant ces armements. Les avancées techniques étaient lentes. La situation a changé à la mort de Kim Jong-il, lorsque son fils cadet, aujourd’hui âgé de 34 ans, lui a succédé.
Le dictateur n’a montré aucun désir de négocier avec les États-Unis sur son programme balistique, et les ambitions et capacités nucléaires nord-coréennes progressent désormais beaucoup plus rapidement.
Une idée fixe : arriver à toucher les États-Unis
Le pays enchaîne les tirs d’essai à la fréquence nécessaire pour que ce type d’arme puisse être utilisé de façon fiable dans un conflit. Une série d’avancées récentes a contraint les États-Unis et leurs alliés à revoir leurs systèmes de défense
Alastair Gale et Jonathan Cheng
http://www.courrierinternational.com/article/enquete-missiles-balistiques-pourquoi-la-coree-du-nord-est-en-passe-de-reussir-son-pari
 
12- AMÉRIQUE DU NORD – TRUMP – CANADA
        
VERBATIM. RUSSIAGATE : LA DÉPOSITION DE L'EX-PATRON DU FBI JAMES COMEY DEVANT LE SÉNAT
James Comey, ex-directeur du FBI appelé à témoigner ce jeudi devant la Commission judiciaire du Sénat, a rendu public le texte de sa déposition dès mercredi. Un document explosif.
Est-ce pour empêcher toute obstruction de dernière minute, de la part de Donald Trump ? James Comey, ex-directeur du FBI qui témoigne actuellement devant la Commission judiciaire du Sénat, a rendu public dès mercredi le texte de sa déposition. Un document explosif, qui confirme point par point les révélations de la presse. "L'Obs" l'a traduit. Verbatim. 
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/l-amerique-selon-trump/20170608.OBS0421/verbatim-russiagate-la-deposition-de-james-comey-devant-le-senat.html
POURQUOI IL FAUT DIRE LA VERITE SUR TRUMP
Milliere Guy 6 mins
Il n’a pas fallu longtemps pour que, dans la presse française, Donald Trump deviennent l’ennemi public numéro un – loin, très loin devant l’ayatollah Khamenei, qui promet pourtant dans tous ses discours une apocalypse sanglante qui devrait coïncider avec le retour, imminent selon lui, de l’imam caché qu’attendent les chiites duodécimains ; très loin aussi devant Kim Jong-un qui, en Corée du Nord, fait construire avec obstination une série d’armes nucléaires et évoque avec le sérieux imperturbable des fanatiques son désir de procéder à une explosion atomique dans la haute atmosphère aux fins de provoquer une impulsion électromagnétique à même de détruire les réseaux électriques et électroniques d’un continent entier.
C’est logique.
Tous les Présidents républicains sont traités ainsi par la presse française.
Et ce Président-là est, pour la presse française, plus détestable encore que les autres, parce qu’il vient après Barack Obama, le premier Président islamo-gauchiste de l’histoire des États-Unis, et parce qu’il a battu l’héritière désignée, Hillary Clinton, celle qui devait parachever les multiples destructions enclenchées par Barack Obama.
Non seulement Trump se donne pour tâche de reconstruire ce qui a été détruit, de remettre les États-Unis sur le chemin d’une croissance économique forte, d’un retour à l’ordre et à la loi, mais il entend en finir avec le terrorisme islamique et refaire planétairement des États-Unis la puissance de la liberté.
Il peut aussi donner des idées aux Européens qui voudraient retrouver pleinement les valeurs de la civilisation occidentale, leurs identités culturelles, leurs souverainetés, la démocratie qu’on leur a volée.
Dès lors, Donald Trump doit être traité comme un épouvantail, insulté, transformé en objet d’exécration universelle.
Un journal, voici peu, le traitait de « criminel contre l’humanité ». Un autre le décrivait comme un résidu d’asile psychiatrique.
Alors qu’il se donne des objectifs très précis et explicites en politique internationale, qu’il a déjà renforcé la présence militaire américaine dans la coalition qui vise à abattre l’État islamique, et qu’il vient de frapper le régime Assad en Syrie, il est encore présenté comme « isolationniste », ce qu’il n’est pas.
Alors qu’il ne cesse de dire qu’il est favorable au libre-échange et veut seulement renégocier tous les contrats commerciaux qui lient les États-Unis au reste du monde en créant des rapports de force, ce qui équivaut à négocier des contrats comme le fait un homme d’affaires (ce qu’est Trump fondamentalement), il est présenté comme « protectionniste », ce qu’il n’est pas non plus. Toute personne qui ne comprend pas devrait lire « The Art of the Deal », l’art de négocier un contrat, livre de référence de Donald Trump.
L’objectif de ceux qui détestent Trump est d’égarer. Il n’est pas seulement de mentir sur ce que fait Donald Trump et sur ce qu’il entend faire dans les mois à venir ; il est aussi de conduire à penser que tout programme politique pouvant se rapprocher de celui de Donald Trump est ignoble et destiné à échouer.
J’ai choisi de publier un livre qui dit la vérité sur Donald ­Trump, en une période cruciale pour l’avenir de la France. La presse française fait, en effet, campagne pour qu’un candidat, fabriqué comme Barack Obama l’a été (et potentiellement aussi délétère que Barack Obama), soit élu Président de la République. Toute opposition de droite à ce candidat fabriqué est l’objet d’une chasse aux sorcières dans le cadre de laquelle des juges dévoyés instrumentalisent la justice et utilisent des procédés qui frôlent le totalitarisme.
Mon but, au-delà du fait que dire la vérité au milieu d’un océan de mensonges est une entreprise de salubrité mentale, est d’offrir, à ceux qui le veulent, les outils pour comprendre.
Il est aussi de donner à percevoir les enjeux dont est porteuse la présidence Trump, pour les États-Unis, pour le monde, et pour la France, où le risque d’une élection d’un candidat fabriqué est immense.
Le livre est disponible en suivant le lien ci-contre : https://www.kickstarter.com/projects/563310650/la-revolution-trump-de-guy-milliere-les-discours-d.
J’ai, en effet, choisi un système de pré-vente, afin que la sortie du livre ait un impact aussi optimal que possible. L’océan de mensonges ne doit pas tout submerger.
http://www.les4verites.com/international/pourquoi-il-faut-dire-la-verite-sur-trump

13- AMÉRIQUE CENTRALE
 
14- AMÉRIQUE DU SUD
 
15- DIVERS  
 
L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE NOUS DOMINERA DANS TOUS LES DOMAINES EN 2060
C’est en tout cas la prédiction de plus de 350 chercheurs en intelligence artificielle. Selon ces spécialistes, il y a 50 % de chances que les machines dépassent les humains dans toutes les tâches d’ici 45 ans. Elon Musk l’entrepreneur à la tête de Tesla et SpaceX affirme même que cette domination sera effective avant 2040 ! Potentiellement, les machines pourront alors gérer la conduite d’avions ou réaliser des opérations chirurgicales complexes de meilleure manière que les humains.
Bientôt la domination totale des machines dans tous les domaines ?
C’est une étude menée par les universités d’Oxford et de Yale qui donne la parole à 352 experts de la question de l’intelligence artificielle. Pour eux, l’intelligence artificielle sera capable de dominer l’humain dans toutes les activités possibles aux alentours de 2060.
http://www.breizh-info.com/2017/06/09/71321/intelligence-artificielle-machine-humain
RESTES D'HOMO SAPIENS AU MAROC : "UNE DÉCOUVERTE TRÈS IMPORTANTE"
Pour le paléontologue Pascal Picq, la découverte de restes d'Homo sapiens datant de 300.000 ans - les plus vieux à ce jour - permet de définir avec certitude l'ancienneté de notre espèce.INTERVIEW
On en sait plus sur nos origines. Des fouilles entamées en 2004, et dont les résultats ont été dévoilés mercredi, ont mis au jour au Maroc des restes d'Homo sapiens datant de 300.000 ans. Pour le paléontologue Pascal Picq, interrogé sur Europe 1 jeudi matin, "le schéma des débuts de notre espèce se consolide".
"Caler l'ancienneté de la lignée Homo Sapiens". "C'est une découverte très importante car elle permet de très bien caler l'ancienneté de la lignée Homo sapiens. On sait que nos origines sont africaines, mais le problème c'est qu'on n'avait pas de fossiles au-delà de 200.000 ans", indique le spécialiste. Grâce à cette découverte, notre espèce a pris "un coup de vieux de 100.000 ans", indiquait mercredi le Français Jean-Jacques Hublin, directeur du département d'Evolution humaine à l'Institut Max Planck de Leipzig (Allemagne) et coauteur des travaux. 
Des Homo sapiens exactement comme nous. Lors de ces fouilles, une face humaine et une mandibule, probablement la plus belle mandibule d'Homo sapiens d'Afrique, ont été découvertes. Pascal Picq l'assure : ces très vieux Homo sapiens nous ressemblaient comme deux gouttes d'eau. "On leur aurait mis un costard-cravate, personne ne les aurait reconnu", sourit-il. "Ils ont une mâchoire, un menton, une arcade dentaire très parabolique, comme nous (…) Tout ça, ce sont des caractères parfaitement patentés pour de bons Homo sapiens", assure le paléontologue.
Ces hommes étaient partout en Afrique". Ces remarquables découvertes, effectuées sur le site de Jbel Irhoud dans le nord-ouest du Maroc, permettent également de consolider les certitudes des scientifiques sur le territoire occupé par les Homo sapiens au début de l'espèce. "On a beaucoup oublié le Maghreb, parce que l'Afrique du sud et l'Afrique de l'est ont apporté beaucoup de découvertes. Mais ces hommes étaient déployés partout en Afrique, dans un triangle entre le Maghreb, l'Ethiopie et l'Afrique du sud", souligne Pascal Picq. 
http://www.europe1.fr/sciences/restes-dhomo-sapiens-decouverts-au-maroc-une-decouverte-tres-importante-3354359#xtor=EPR-202-[Quotidienne]-20170608&lacid=europe1_2037691
 
ON EN SAIT PLUS SUR "L'HOMME DES ÉTOILES", UNE ESPÈCE PROCHE DE L'HOMO SAPIENS
Une étude publiée cette semaine par la revue eLife révèle que "l'Homo naledi", une espèce récemment découverte, ne serait âgé "que" de 250 000 ans. Entre 2013 et 2014, plus de 1.500 os appartenant à au moins quinze individus étaient retrouvés lors de fouilles dans une grotte d'Afrique du Sud. Une étude, publiée dans la revue scientifique National Geographic et réalisée par le paléontologue américain Lee Berger, évoquait alors la découverte d'une nouvelle espèce, nommée "l'Homo naledi". Les chercheurs rapportaient alors que l'Homo naledi possédait des caractéristiques proches de celle du premier représentant de notre espèce, l'Homo sapiens.  
Bien que doté d'un plus petit cerveau que l'Homo sapiens, "l'Homme étoile", prénommé ainsi en référence au site où il a été découvert par les équipes de Lee Berger, était notamment capable d'enterrer ses morts dans une grotte afin de protéger leurs dépouilles. Sur le plan physique, l'analyse des fossiles a montré que cette espèce primitive était également munie de pieds de marcheur ainsi que de mains articulées lui permettant de tenir des ustensiles. 
L'étude publiée ce mardi nous en dit plus sur l'Homo naledi. Depuis la découverte des restes d'Homo naledi, l'équipe à l'origine des exhumations tentait de dater les fossiles. Les hypothèses concernant l'âge de l'espèce en question tournaient généralement autour d'un ou deux millions d'années. Cependant, la revue eLife a publié ce mardi une étude réalisée par Lee Berger et ses collègues, rapportant que l'Homo naledi n'avait finalement "que" 250 000 ans, une estimation tranchant avec celles faites jusque là. Selon le site Futura, cette conclusion a été formulée grâce à l'utilisation de pas moins de six techniques de datation différentes. 
L'Homo naledi, un voisin de "l'Homme moderne". S'il s'avère que l'Homo naledi a effectivement vécu il y a 250 000 ans, il est probable qu'il ait côtoyé l'Homo sapiens, apparu sur Terre il y a près de 200 000 ans. Désormais, les chercheurs se demandent si c'est l'Homme moderne qui a entraîné la disparition de l'Homo naledi en investissant son écosystème.
La découverte annoncée cette semaine par le site Science Daily de nouveaux fossiles presque intacts sur un site voisin permettra sûrement aux paléontologues de faire la lumière sur cette théorie. 
http://www.europe1.fr/sciences/on-en-sait-plus-sur-lhomme-des-etoiles-une-espece-proche-de-lhomo-sapiens-3327194

LA PLANÈTE JUPITER COMME VOUS NE L'AVEZ JAMAIS VUE (VIDÉO)Olivia Lepropre Journaliste
Une hypnotisante vidéo d'animation de Jupiter a été réalisée à partir des photos prises par la sonde Juno.
La sonde Juno envoie régulièrement des photos de l'espace et plus particulièrement de la planète Jupiter. Mais les photos seules manquent de perspective. Pour pallier ce manque, le mathématicien Gerald Eichstädt a réalisé cette vidéo à partir des photos prises par la sonde spatiale et publiées par la Nasa.
Vidéo…
Seán Doran, animateur et réalisateur londonien, a tellement aimé cette vidéo "qu'il a passé douze heures à la fluidifier et a amélioré chacun de 2.400 images de la vidéo".
Voici le résultat, version améliorée:
http://www.levif.be/actualite/sciences/la-planete-jupiter-comme-vous-ne-l-avez-jamais-vue-video/article-normal-674699.html?utm_source=Newsletter-08/06/2017&utm_medium=Email&utm_campaign=Newsletter-RNBDAGLV&&M_BT=5443005350908
 
DÉCOUVERTE D'UNE PLANÈTE "AUSSI CHAUDE QU'UNE ÉTOILE"
Olivia Lepropre Journaliste
La planète la plus chaude jamais découverte aurait une température de surface presque aussi élevée que le soleil, selon une étude.Kelt-9b est une exoplanète gazeuse, située à environ 650 années-lumière de la Terre. En dehors de son immense taille- deux fois plus grande que Jupiter - elle a une surface peu commune : pendant la journée, elle peut atteindre jusqu'à 7.770 °F, soit environ 4.300 °C, déclarent des chercheurs dans une étude publiée dans la revue Nature. Selon les scientifiques, Kelt-9b est aussi brûlante, car elle est exceptionnellement proche de son étoile, Kelt-9. Cette dernière est en effet presque deux fois plus chaude que notre Soleil (environ 10.000°C).
Par ailleurs, si Kelt-9b est si grande, c'est aussi un effet de la chaleur, qui la fait "enfler" comme une sorte de "soufflé", ce qui la rend moins dense qu'une planète classique. Selon l'étude, cette température élevée empêche l'eau, le dioxyde de carbone ou encore le méthane de s'y former.
Il faut seulement deux jours à cette exoplanète géante pour faire le tour de son étoile. Découverte en 2014, elle présente une autre particularité peu banale. La planète est en orbite autour des pôles de son étoile, au lieu de son équateur. Cela signifie qu'elle ne tourne pas sur son axe comme les autres planètes ont l'habitude de faire. Son orbite est en quelque sorte "verrouillée", ce qui fait qu'elle montre toujours la même face à son étoile.
http://www.levif.be/actualite/sciences/decouverte-d-une-planete-aussi-chaude-qu-une-etoile/article-normal-673953.html#cxrecs_s
 
 
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