religion - éthique - société
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​revue de presse internet
​Europe : religion & Éthique
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* 01 &02 *

​OCTOBRE 
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2017
​


LISTE DES RUBRIQUES

1-0 EN DIRECT DU VATICAN  
2-0 PAPE FRANÇOIS ET L’ÉGLISE (OU LES EGLISES)
 
3-0 ŒCUMÉNISME
4-0 LITURGIE
5-0 SPIRITUALITÉ
6-0 ÉTHIQUE
6-1 PMA/GPA/IVJ
7-0 LAICITÉ
8-0 SOCIÉTÉ (Politique, etc.)
8-1 BREXIT
8-2 CETA
8-3 CD01 Accord sur le contrôle du climat
8-4 UNION EUROPÉENNE
8-5 EUROPE (autres que de l’UE)
9-1 PROCHE ORIENT – SYRIE, ÉGYPTE, IRAK, IRAN, ISRAEL, TURQUIE, RUSSIE, SYRIE, ARABIE, QATAR
9-2 ORIENT - INDE, CHINE, JAPON, CORÉE, INDONÉSIE, PHILIPINES, AUSTRALIE
9-3 ISLAM, ISLAMISME, IMMIGRATION, TERRORISME
9-4 AMÉRIQUE DU NORD (USA, CANADA)
9-5 AMÉRIQUE CENTRALE
9-6 AMÉRIQUE DU SUD
9-7 AFRIQUE

15- DIVERS  
16- MÉDIA-PRESSE-INFO

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1-0 EN DIRECT DU VATICAN + Aleteia + Zenit

ZENIT LE MONDE VU DE ROME
Les titres du dimanche 1er octobre 2017 – Cesena et Bologne
Visite pastorale du pape François
Il n’y a pas de baguette magique en politique (traduction complète)
Allocution du pape François à Cesena
Bologne : hommage du pape aux migrants, “lutteurs d’espérance”
Rencontre au « Hub » régional (Traduction intégrale)
Emploi : ne jamais soumettre la solidarité à la logique du profit financier
Rencontre avec le monde du travail à Bologne (Traduction intégrale)
Bologne : des pécheurs repentis ou des pécheurs hypocrites
Messe au stade Renato de Bologne (Traduction intégrale)
La vie consacrée est « une gifle à la mondanité spirituelle »
Rencontre avec les prêtres, les religieux, les séminaristes et les diacres de Bologne
Bologne: «Je rêve d’une Europe ‘universitaire et mère’» (traduction complète)
«Affirmer les droits des personnes et des peuples, des plus faibles, des exclus et de la création»
Ce que signifie la dimension «universelle» de l’université, par Mgr Follo
L’université, la vérité, et la paix intérieure
Bologne : l’étrange « mathématique de Dieu » (Traduction intégrale)
Déjeuner du pape avec des pauvres, des réfugiés et des détenus
Angélus : « engageons-nous à lire et à méditer la Bible »
Le pape salue la béatification de Titus Zeman (Traduction intégrale)
 
ALETEIA TODAY 01 OCTOBRE 2017
Accès à tous les titres du jour : http://us7.campaign-archive2.com/?e=72f681e023&u=e747b6da5b523d93de77f3f8b&id=b622f
Sélection de titres :
Que disent les terribles prophéties de Notre-Dame de La Salette ?
Le véritable "secret" de la Vierge reste un mystère, l'Église ne reconnaissant pas son ton apocalyptique. On y parle de guerres, de tremblements de terre et de démons sur Terre.
Christophe Dickès : « Benoît XVI souhaitait guérir les blessures ouvertes depuis la fin des années 1960 »
Christophe Dickès est historien et journaliste. Spécialiste …
PMA : le trouble des Français
L’ouverture de la PMA aux couples de femmes et aux femmes célibataires a suscité une opposition inattendue, notamment à gauche. En attendant, les sondages révèlent …

À LA UNE DE RADIO VATICAN LUNDI 2 OCTOBRE 2017
Messe à Bologne : Dieu veut des purs de coeur, non des purs de l'extérieur
Vatican
A l'Université de Bologne, le Pape plaide pour un nouvel humanisme européen
François au clergé de Bologne: la prière et la pauvreté mènent à Dieu
Visite à Bologne : le Pape rencontre le monde du travail
Le Pape souhaite qu'un plus grand nombre de pays s'ouvrent aux migrants
A Césène, le Pape invite à rouvrir le dialogue entre les jeunes et les anciens
L'homme politique est un «martyr» au service du bien commun
Le Pape invite les Petites Soeurs de Jésus à cultiver la simplicité
Les condoléances du Pape François après le massacre de Las Vegas
Nominations dans les organes judiciaires du Vatican
Le Pape François invite les maires d'Italie à développer une citoyenneté solidaire
Eglise
A Bologne, le monde du travail attend les paroles du Pape François
Sept prêtres des MEP envoyés en mission en la fête de sainte Thérèse de Lisieux
Monde
Voyage à Bologne: le Pape va rencontrer des migrants
Economie : hécatombe dans le secteur bancaire privé russe
 
ALETEIA TODAY 02 OCTOBRE 2017
Accès à tous les titres du jour : http://us7.campaign-archive2.com/?e=72f681e023&u=e747b6da5b523d93de77f3f8b&id=1c1
Sélection de titres :
Quatre questions que vous vous êtes toujours posées sur votre ange gardien
Si la vocation des anges est de chanter la gloire de Dieu, ils remplissent également un office quotidien auprès de chacun de nous. Le 2 octobre, la liturgie nous invite à prier nos saints anges gardiens.
Jésus de Nazareth était grand et fascinant, mais pas beau !
Les Évangiles et le Saint-Suaire sont les meilleurs interprètes du vrai visage de Jésus reproduit dans de célèbres œuvres d’art.
Quand saint Ephrem raconte la dispute de Satan et de la mort
Chrétiens romains et chaldéens partagent la même théologie et les mêmes dogmes, mais ils n'ont pas la même façon de l'exprimer. Quand, en Occident, un saint Thomas d'Aquin développe des argumentations implacables, un saint Ephrem, …
Comment Charles Péguy m’a expliqué l’espérance
 
 
2-0 PAPE FRANÇOIS ET ÉGLISE CATH. (OU AUTRES ÉGLISES)
 
AMORIS LAETITIA: LE CARDINAL MÜLLER RÉPOND AUX DUBIA
C’est à lui aussi que les cardinaux Brandmüller, Burke, Caffarra et Meisner avaient adressé leur cinq dubia sur l’interprétation d’Amoris Laetitia en lui demandant de « faire la clarté ».
Et ni lui, cardinal Gerhard L. Müller, préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi, ni encore moins le pape n’avaient jusqu’à présent répondu aux questions de ces quatre cardinaux.
Mais à présent, le cardinal Müller fait toute la clarté, et comment, dans un entretien-fleuve publié aujourd’hui dans la revue « Il Timone », recueilli par le directeur Riccardo Cascioli et par Lorenzo Bertocchi:
> La vérité n’est pas négociable
Au cours de cet entretien, le cardinal ne parle pas de dubia mais d' « apertis verbis » pour désigner les points que les cardinaux souhaitaient voir éclaircis.
Il en profite pour critiquer au passage ces évêques qui, par leurs « sophismes » interprétatifs, plutôt que de guider leurs fidèles préfèrent « courir le risque qu’un aveugle ne conduise un autre aveugle ».
Voici les passages-clés de cet entretien.
Q. – Peut-il y avoir contradiction entre la doctrine et la conscience personnelle?
R. – Non, c’est impossible.  Par exemple, on ne peut pas dire qu’il y a des circonstances dans lesquelles un adultère ne serait pas un péché mortel.  Pour la doctrine catholique, la coexistence entre le péché mortel et la grâce justificatrice est impossible.  C’est pour dépasser cette contradiction absurde que le Christ a institué pour les fidèles le Sacrement de la pénitence et de la réconciliation avec Dieu et avec l’Eglise.
Q. – C’est une question dont on discute beaucoup dans le débat autour de l’exhortation post-synodale Amoris Laetitia.
R. – Il faut clairement interpréter Amoris Laetitia à la lumière de toute la doctrine de l’Eglise. […]  Ce qui ne me plaît pas, ce que je ne trouve pas correct, c’est que plusieurs évêques interprètent Amoris Laetitia selon leur propre façon de comprendre l’enseignement du pape.  Ca n’est pas dans la ligne de la doctrine catholique.  Le magistère du pape doit être interprété par lui seul ou par la Congrégation de la doctrine de la foi.  C’est le pape qui interprété les évêque et pas les évêques interprètent le pape car cela constituerait un renversement la structure de l’Eglise catholique.  A tous ceux qui parlent trop, je recommande de commencer par étudier la doctrine [des conciles] sur la papauté et sur l’épiscopat.  L’évêque, en tant que maître de la Parole doit d’abord être lui-même bien formé pour ne pas courir le risque qu’un aveugle ne conduise un autre aveugle. […]
Q. – L’exhortation de Saint Jean-Paul II, « Familiaris consortio », prévoit que les couples de divorcés-remariés qui ne peuvent pas se séparer doivent s’engager à vivre dans la continence pour pouvoir accéder aux sacrements.  Est-ce que cette obligation est encore valide?
R. – Bien entendu.  Elle n’est pas dépassée, non seulement parce qu’il s’agit d’une loi positive du magistère de Jean-Paul II mais surtout parce qu’il a exprimé ce qui fait partie intégrante de la théologie morale chrétienne et de la théologie des sacrements.  La confusion sur ce point est liée au manque d’acceptation de l’encyclique « Veritatis splendor » avec la doctrine claire de l' »intrinsece malum ». […]  Pour nous, le mariage est l’expression de la participation à l’unité entre le Christ époux et l’Eglise, son épouse.  Il ne s’agit nullement, comme certains l’ont dit pendant le Synode, d’une vague analogie.  Non!  C’est la substance même du sacrement et personne sur cette terre et dans les cieux, ni un ange, ni un pape, ni un concile, ni une loi des évêques, n’a le droit de changer cela.
Q. – Comment peut-on résoudre le chaos qui a été provoqué par les différentes interprétations qui ont été faites de ce passage d’Amoris Laetitia?
D. – Je conseille à chacun de réfléchir et de commencer par étudier la doctrine de l’Eglise à partir de la Parole de Dieu dans les Saintes Ecritures. Concernant le mariage, celle-ci est très claire.  Je conseille également de ne pas entrer dans certaines casuistiques susceptibles d’engendrer facilement des malentendus, surtout celle qui prétendrait que si l’amour meurt, alors le lien du mariage mourrait également.  Il s’agit de sophismes: la Parole de Dieu est très claire et l’Eglise n’accepte pas de séculariser le mariage.  Le rôle des prêtres et des évêques n’est pas de créer de la confusion mais de faire la clarté.  On ne peut pas se limiter à faire référence à des petits passages d’Amoris Laetitia, il faut lire l’ensemble dans le but de rendre l’Evangile du mariage et de la famille plus attractif pour les personnes.  Ce n’est pas Amoris Laetitia qui a provoqué une interprétation confuse mais ce sont certaines interprétations de ce document qui sont confuses.  Nous devons tous comprendre et accepter la doctrine du Christ et de son Eglise et en même temps nous tenir prêts à aider les autres à la comprendre et à la mettre en pratique, même dans des situations difficiles.
http://www.diakonos.be/amoris-laetitia-le-cardinal-muller-repond-aux-dubia/
 
MÊME LA « CORRECTIO » GÉNÈRE DES « DUBIA ». COMMENTAIRE D’UN PHILOSOPHE DU DROIT
Quelques questions, avant de parler d’hérésie
de Francesco Arzillo
1. La publication d’une « correctio » formelle adressée au pape suscite plusieurs questions.
Est-il possible de corriger les correcteurs ? La tradition spéculative médiévale nous enseigne que oui : il suffit de penser au célèbre « Correctorium fratris Thomae » de Guillaume de la Mare, à son tour contredit par différents « Correctoria corruptorii » rédigés par plusieurs auteurs.
Face à un acte aussi grave que singulier, qui franchit avec audace le fossé qui sépare le « dubium » du jugement dans une matière aussi délicate, contentons-nous pour l’instant à nous limiter à quelques questions relatives aux sept propositions pointées comme « fausses et hérétiques » et aux présupposés afférents qui émergent de la lecture du texte dans son entièreté.
2. Commençons par deux questions de méthode.
2.1 En premier lieu, les propositions désignées comme hérétiques semblent être déjà le fruit d’une herméneutique des déclarations et des documents papaux et pas seulement – cumulativement – des actions et des omissions attribuées à ce dernier. Il s’agit pour ainsi dire de propositions « de second degré ».
La première question est donc double :
– Pourquoi, dans la partie centrale du texte rédigée en langue latine, n’a-t-on pas reproduit directement et uniquement les propositions originales des textes du pape ?
– Dans l’éventualité où les propositions se réfèrent également à un comportement actif ou négligent du pape, a-t-on suffisamment démontré la congruence de ces propositions avec un tel comportement ?
2.2 La seconde question est celle-ci :
– la qualification d’hérésie est-elle ici prise au sens propre, lequel relève des doctrines qui exigent l’absence de foi théologale (doctrine du « de fide credenda ») conformément au can. 750 § 1 du Code de droit canon ?
Ou bien les auteurs entendent-ils étendre la qualification d’ « hérésie » aux affirmations qui contredisent uniquement les doctrines « de fide tenenda » dont il est question au can. 750 § 2 du Code qui, selon la note doctrinale illustrative de la Congrégation pour la doctrine de la foi annexée au Motu Proprio de 1998 « Ad tuendam fidem », incluent également de nombreuses vérités d’ordre moral ? Et si c’est le cas, comment cette qualification se justifierait-elle si elle n’est pas conforme aux indications de cette même note ?
3. Examinons à présent les questions qui figurent à la suite des sept propositions qualifiées de « fausses et hérétiques » :
1) « Une personne justifiée n’a pas la force avec la grâce de Dieu d’accomplir les commandements objectifs de la loi divine, comme si certains commandementS étaient impossibles à observer pour celui qui est justifié ; ou comme si la grâce de Dieu, en produisant la justification d’un individu, ne produisait pas invariablement et par sa nature la conversion de tout péché grave, ou comme si elle ne suffisait pas à la conversion de tout péché grave. »
Où cela, dans son enseignement, le pape parle-t-il d’impossibilité d’observer les commandements de la part de celui qui est justifié ?
Fait-on ici référence à une impossibilité absolue ou bien à une difficulté concrète plus ou moins grave, voire même temporaire ?
Les deux hypothèses sont-elles comparables, à la lumière de la doctrine exposée au chapitre 11 du décret sur la justification du Concile de Trente ?
2) « Les chrétiens qui ont obtenu le divorce civil de leur conjoint avec lequel ils étaient validement mariés et ont contracté un mariage civil avec une autre personne (alors que leur conjoint était en vie) ; ceux qui vivent ‘more uxorio’ avec leur partenaire civil et ont choisi de rester dans cet état en toute conscience de la nature de leur action et en toute conscience de la volonté de demeurer dans cet état, ne sont pas nécessairement en état de péché mortel et peuvent recevoir la grâce sanctifiante et grandir dans la charité. »
3) « Un chrétien peut être pleinement conscient d’une loi divine et peut volontairement choisir de la violer dans une matière grave mais ne pas être en état de péché mortel comme résultat de cette action. »
Considérant qu’au n°304 d’Amoris laetita, il est écrit que « À cause des conditionnements ou des facteurs atténuants, il est possible que, dans une situation objective de péché – qui n’est pas subjectivement imputable ou qui ne l’est pas pleinement – l’on puisse vivre dans la grâce de Dieu, qu’on puisse aimer, et qu’on puisse également grandir dans la vie de la grâce et dans la charité, en recevant à cet effet l’aide de l’Église. », dans quel sens ce passage reflèterait-il les affirmations contenues dans les propositions « hérétiques » 2 et 3 alors qu’il semble au contraire précisément les contredire, par sa référence au prérequis de la culpabilité subjective ?
En outre, dans quel autre passage de ses documents ou de ses discours, le pape a-t-il affirmé que ces mêmes chrétiens, en présence d’une pleine conscience de la nature de leur action et avec le plein consentement de leur volonté, ne se trouveraient pas en état de péché mortel ?
4) « Une personne, tout en obéissant à la loi divine, peut pécher contre Dieu en vertu de cette même obéissance. »
D’où est tirée cette proposition, formulée en ces termes ?
5) « La Conscience peut véritablement et correctement juger que parfois les actes sexuels entre des personnes qui ont contracté entre elles un mariage civil, bien que l’une ou deux d’entre elles soient sacramentellement mariées avec une autre personne, sont moralement bons, demandés ou commandés par Dieu. »
Quel est le rapport entre cette proposition et celle d’Amoris laetitia où on lit au n°303 : « Mais cette conscience peut reconnaître non seulement qu’une situation ne répond pas objectivement aux exigences générales de l’Évangile. De même, elle peut reconnaître sincèrement et honnêtement que c’est, pour le moment, la réponse généreuse qu’on peut donner à Dieu, et découvrir avec une certaine assurance morale que cette réponse est le don de soi que Dieu lui-même demande au milieu de la complexité concrète des limitations, même si elle n’atteint pas encore pleinement l’idéal objectif. »
S’agit-il uniquement d’une différence de langage et de formulation ou également d’une différence sur le fond ?
6) « Les principes moraux et les vérités morales contenues dans la Révélation Divine et dans la loi naturelle n’incluent pas d’interdits négatifs qui défendent absolument certains types d’actions qui par leur objet sont toujours gravement illicites. »
L’affirmation d’Amoris laetitia (304) selon laquelle « Certes, les normes générales présentent un bien qu’on ne doit jamais ignorer ni négliger, mais dans leur formulation, elles ne peuvent pas embrasser dans l’absolu toutes les situations particulières. » contredit-elle vraiment en tous points la doctrine de l’« intrinsece malum » ?
Est-ce également le cas quand on tient compte, en évaluant les situations particulières, des aspects relatifs à la culpabilité subjective, qui ne touchent pas en tant que tels à l’objet des actions ?
7) « Notre Seigneur Jésus Christ veut que l’Eglise abandonne sa discipline constante de refuser l’Eucharistie aux divorcés remariés et de refuser l’absolution aux divorcés remariés qui ne manifestent pas de repentir pour leur état de vie et une ferme intention de s’amender. »
Veut-on dire ici qu’il y aurait aussi abandon de la discipline (au sens de discipline canonique) lorsque l’on recourt à la classique « probata praxis in foro interno » revue à la lumière des indications d’Amoris laetitia, en ce qui concerne l’absolution en confession ?
En ce qui concerne l’Eucharistie, quel est le rapport, dans l’esprit des auteurs de la « correction », pour ce qui nous intéresse, entre la notion de « péché mortel » et la notion de « péché grave et manifeste » du can. 915 du Code de droit canonique tel qu’interprété par la « Déclaration sur l’admissibilité à la sainte Communion des divorcés remariés » du Conseil pontifical pour les textes législatifs publiée en 2000 ?
4. Les questions suggérées ici n’épuisent pas le sujet. On espère cependant qu’elles pourront susciter des réflexions ultérieures dans le chef des auteurs de la « correctio » et de ceux qui partageraient cette démarche sans même imaginer l’immense complexité des questions qui entrent en jeu quand on utilise le mot « hérésie », en particulier si on l’applique à des textes magistériels.
Dans tous les cas, il faut encourager le fidèle catholique qui choisit de faire preuve de cette « soumission religieuse de l’intelligence et de la volonté » (can. 752) au magistère ordinaire du pape, dont fait également partie Amoris laetitia, à persévérer dans une telle disposition d’esprit positive.
Pour le reste, la question de l’interprétation et de l’application de ce texte ne manquera pas de susciter bien d’autres développements et contributions de la part des pasteurs, des théologiens et des fidèles.
Tout comme on ne peut pas non plus exclure – ce serait peut-être même souhaitable – une intervention du Saint-Siège, dans un futur plus ou moins proche.
http://www.diakonos.be/settimo-cielo/meme-la-correctio-genere-des-dubia-commentaire-dun-philosophe-du-droit/
  
CORRECTION FILIALE: PREMIÈRES RÉACTIONS ROMAINES
Prise de distance du cardinal Müller ; ironie du directeur de la Salle de presse du Saint-Siège ; précisions du cardinal Burke : FSSPX.Actualités recense les premières réactions à la Correctio filialis, rendue publique le 24 septembre 2017.
« D’un côté, le successeur de Pierre mérite le respect, autant dans sa personne qu’en raison du mandat divin qui lui a été confié ; d’un autre côté, les critiques, lorsqu’elles sont formulées avec honnêteté, exigent une réponse adéquate ». C’est en ces termes, confiés au journal The Register, que le préfet émérite de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi a réagi, sans faire allusion directement, à la Correction filiale adressée au Saint-Père le 11 août 2017, et rendue publique le 24 septembre.
Pour le cardinal Müller, c’est de « plus de confiance et de dialogue réciproque » que l’Eglise a besoin, et non pas de « cristallisation et de polémique » : une solution pour résoudre la controverse serait ainsi, selon le prélat, que le pape désigne un groupe de cardinaux ayant pour mission de mener à bien une « dispute théologique » avec les tenants des objections les plus sérieuses à Amoris lætitia.
L’urgence pour le préfet émérite est « d’éviter un nouveau schisme au sein d’une Eglise, dont le fondement de l’unité et de la communion en Jésus-Christ est incarné par le pape François et les évêques en pleine communion avec lui ». – Est-il permis de regretter le fait que le cardinal ait omis de rappeler ici que le mandat confié par le Christ au successeur de Pierre est indissociablement lié au fait de transmettre, dans son intégralité et sa pureté doctrinale, l’Evangile du divin Fondateur ?
The Register croit savoir que le Saint-Siège ne répondra pas à la Correction filiale au moins pour deux raisons : d’abord parce que le nombre et la qualité des signataires serait « quantité négligeable » ; d’autre part parce que l’un des signataires est « Mgr Bernard Fellay, un évêque rebelle qui dirige une Fraternité Sacerdotale en rupture de communion avec Rome ».
Pourtant le Supérieur général de la Fraternité Saint-Pie X a bien pris soin de préciser dans l’entretien qu’il a accordé à FSSPX.Actualités, le 26 septembre, que « ce sont moins les noms des signataires de la Correctio filialis que la valeur objective des arguments exposés qui doit être prise en compte ».
Mais la Correction filiale a tout de même été entendue au Vatican : Greg Burke, directeur de la Salle de presse du Saint-Siège y a fait allusion lorsque le bruit a couru, dans la journée du lundi 25 septembre, que le Vatican aurait bloqué sur son territoire l’accès à la page Internet de la Correction filiale : « Vous pensez que ça vaut vraiment le coup de bloquer une page web pour une lettre qui contient une soixantaine de noms ? », a-t-il ironisé dans les colonnes du quotidien Il Giornale. – Est-il exagéré d’y voir l’indice que le texte a tout de même bien atteint sa cible ?
« La Correction filiale est une initiative indépendante de celle que les regrettés cardinaux Caffara et Meisner, et que le cardinal Brandmüller et moi-même avons prise avec les Dubia », a réagi pour sa part le cardinal Burke dans les colonnes du Register.
Le professeur Joseph Shaw, qui est le porte-parole de la Correction filiale, a expliqué au même journal que c’était délibérément que les auteurs des Dubia n’avaient pas été impliqués dans l’adresse faite au pape, afin de conserver à cette initiative son caractère indépendant.
Robert Royal, Président de l’Institut Raison et Foi, résume à sa manière la situation : « je n’ai aucun conseil à donner au Vatican », précise-t-il, « mais le fait de manifester respect et écoute envers ceux qui ont adhéré pendant tant d’années à l’enseignement de l’Eglise serait un bon signe pour rétablir ce fameux dialogue dont on entend parler partout ailleurs ».
http://www.revue-item.com/12942/correction-filiale-les-premieres-reactions-romaines/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+revueItem+%28La+Revue+Item+%7C+La+tradition+sans+peur%29

UNIVERSITÉ : POURQUOI LES "CATHOS" ONT LA COTE ?
L'Institut catholique de Paris inaugure ce mardi son campus rénové. Alors que la colère gronde contre le système APB, les "cathos" séduisent de plus en plus.
Judikael Hirel, avec AFP
Après deux années de travaux, l'Institut catholique de Paris inaugure ce mardi son campus restauré." title="Après deux années de travaux, l'Institut catholique de Paris inaugure ce mardi son campus restauré."/> Après deux années de travaux, l'Institut catholique de Paris inaugure ce mardi son campus restauré. © DR
Amphis moins bondés, orientation et accompagnement sur mesure, résultats flatteurs : si les effectifs des facultés catholiques restent modestes dans l'absolu, ils sont en progression continue, sur des campus contraints de pousser les murs. Deux ans après la "catho" de Lyon (UCLy), qui a transformé une ancienne prison en nouvelle implantation, c'est au tour de celle de Paris d'inaugurer ce mardi son campus restauré sur fonds privés. "Nous ne coûtons pas cher à l'État !" souligne Mgr Philippe Bordeyne, recteur de l'ICP. Outre une mise aux normes de sécurité et des aménagements à la pointe des nouvelles technologies, un agrandissement s'imposait.
Un taux de réussite deux fois supérieur au public
EN SAVOIR + : http://www.lepoint.fr/societe/universite-pourquoi-les-cathos-ont-la-cote-01-10-2017-2161187_23.php?&m_i=mIE4qmdhDZlkjDGSFjxfQohb%2BQfzrfnX7uPffYwpe%2BxJxl7pkN5sdQfpikQSCl62iZFuTt3gUoj4jt2e5Twsr3Q88RhjmI&boc=984102&M_BT=438266583523#section-commentaires
 
JEAN-LUC MARION: "L'EGLISE EST LA SEULE INSTITUTION QUI N'EST PAS EN CRISE"
Présentée par Pauline de Torsiac
L'académicien Jean-Luc Marion répond aux questions de Pauline de Torsiac, suite à la publication de son livre "Brève apologie pour un moment catholique".
L'Eglise n'est pas en crise pour Jean-Luc Marion
Y a-t-il un "destin catholique" dans la France actuelle ? Faut-il parler de laïcité ou de séparation ? Peut-on penser "l’utilité de la communion" ? Reprenant l’expression de Jean-Paul II, le philosophe et académicien Jean-Luc Marion propose dans son dernier livre une réflexion philosophique sur le rôle des chrétiens dans la vie politique et dans la société française. "Brève apologie pour un moment catholique", c’est le titre de ce livre engagé publié aux éditions Grasset. 
L'académicien a choisi une année électorale chargée, parfois tendue, pour publier ce livre. Un ouvrage dans lequel il s'interroge sur le rôle des catholiques dans la vie politique et dans la société. Il fait le point sur l’Eglise catholique et sa communauté. Malgré la baisse du nombre de prêtres, il estime notamment que, par le passé, la situation fut bien pire. Il pense par ailleurs que l’Eglise catholique est la seule institution qui n’est pas en crise dans la société.
Etablir une expérience de la fraternité grâce au catholicisme
Dans son ouvrage, Jean-Luc Marion développe principalement trois idées. La principale, c’est d'appeler les chrétiens à faire un examen de conscience sur leur rapport à l’engagement politique. Dans un contexte de reconfiguration du paysage politique, de crise des partis traditionnels, les chrétiens ont une carte à jouer dans l'engagement politique. "Ils s'engagent très bien. Mais ils ne confondent jamais le projet politique avec le projet chrétien" explique-t-il. Pour autant, le philosophe rappelle que "l’Etat doit être religieusement neutre car la société de l'est pas".
Finalement, Jean-Luc Marion appelle de ses voeux ce qu'il nomme "un moment catholique". "La devise de la République est admirable, sauf qu’elle est impraticable" explique Jean-Luc Marion. Il ajoute qu'"on ne peut établir une expérience de fraternité que si nous avons une expérience de communion. Or ça, c’est le cœur de la religion catholique. Les catholiques pratiquent la communion. Ils sont élevés à cela".
https://rcf.fr/actualite/jean-luc-marion-leglise-est-la-seule-institution-qui-nest-pas-en-crise
 
ROME : RETOUR EN GRÂCE DU CARDINAL BURKE?
Lu sur le "salon beige": le cardinal Raymond Leo Burke, né le 30 juin 1948, fut évêque de La Crosse, puis archevêque de Saint-Louis. En 2010, le pape Benoît XVI le nomme préfet du tribunal suprême de la Signature apostolique. Le pape François l'a démis de cette fonction en 2014 pour le nommer à l'Ordre Souverain de Malte. Aujourd'hui, le pape François a nommé cinq nouveaux membres du Tribunal suprême de la Signature apostolique. Dont… le cardinal Raymond Burke.
Ref. Le cardinal Burke de retour au Tribunal suprême de la Signature apostolique
http://belgicatho.hautetfort.com/archive/2017/09/30/rome-retour-en-grace-du-cardinal-burke-5984944.html
 
DÉCÈS DE SIMONE VEIL : BEAUCOUP DE MALENTENDUS
Le concert d’éloges qu’a suscité le décès de Simone Veil recouvre bien des ambiguïtés.
D’abord le fait que, surtout de la part de la presse, c’est moins la personne que l’on célèbre que l’avènement du supposé droit à l’avortement. On fait ainsi de l’ancien ministre de la santé une icône de libéralisation des mœurs. Rien dans ses déclarations ne le laisse supposer. La loi Veil visait à encadrer et même réduire le nombre des avortements clandestins. La propagande féministe avait alors répandu le chiffre absurde d’un million par an – alors que la vérité était plus proche de 50 000, ce qui n’était déjà pas rien (1). Simone Veil avait-elle été dupe de cette propagande ? Probablement pas, mais tout laisse penser qu’elle voulait faire une loi d’encadrement et de contrôle plus que d’émancipation.
On ne l’a pas assez relevé : Simone Veil venait clairement de la droite. Elle était issue, comme Marie-France Garaud, de l’écurie de Jean Foyer, grand détecteur de talents et qui deviendrait un des adversaires les plus résolus de la loi de 1974. Il réussit néanmoins à y faire inscrire à l’article 1 que "La loi garantit le respect de tout être humain dès le commencement de la vie.", le reste de la loi ne venant qu’à titre d’exception : "il ne saurait être porté atteinte à ce principe qu'en cas de nécessité et selon les conditions définies par la présente loi." 
Simone Veil ne s’était pas engagée dans cette aventure sans crainte et tremblement. Elle devait dire plus tard que la loi n’aurait pas vu le jour si l’épiscopat avait manifesté haut et fort son opposition.
EN SAVOIR + :
http://www.magistro.fr/index.php/template/lorem-ipsum/a-tout-un-chacun/item/3257-deces-de-simone-veil-des-malentendus
 
LE RETOUR DU CARDINAL BURKE À ROME
La nouvelle est tombé ce samedi 30 septembre : le cardinal Burke est de retour à la Signature apostolique, dont il avait été à la tête jusqu’en 2014, avant d’être remplacé par le cardinal Mamberti. Il devient conseiller de ce tribunal au même titre que les cardinaux Edoardo Menichelli, archevêque émérite d’Ancône, et Agostino Vallini, ancien vicaire-général de Rome, ainsi que Mgr Frans Daneels, ancien secrétaire de la Signature, et Mgr Jan Hendricks, évêque d’Arascal (Pays-Bas). Ce retour du cardinal Burke dans une juridiction qui fait office de cour suprême du Vatican est assez significative.
https://www.infocatho.fr/le-retour-du-cardinal-burke-a-rome/
https://www.catholicnewsagency.com/news/pope-francis-re-names-cardinal-burke-to-vaticans-highest-court-68003
 
LE VATICAN DÉNONCE LA GOUVERNANCE DE L’INSTITUT CATHOLIQUE DE TOULOUSE (ICT)
C’est une véritable crise identitaire à laquelle est confronté aujourd’hui l’Institut Catholique de Toulouse (ICT). Deux camps s’affrontent depuis plusieurs mois, et plus violemment encore depuis cet été, entre ceux désirant ouvrir largement l’université à la modernité laïque et ceux voulant préserver son identité fondamentale, à savoir son maintien dans la ligne du magistère de l’Eglise. Une crise qui a poussé le Vatican, dernièrement à intervenir. Infos-Toulouse vous révèle les dessous de cette crise interne.
Une crise profonde qui met en présence d’un côté, le recteur, soutenu par l’archevêque de Toulouse, et de l’autre, des ecclésiastiques et des laïcs. A l’aube de l’année universitaire 2017-2018, une lettre, co-signée par différents membres du corps enseignant et dirigeants des facultés canoniques est adressée à Mgr Robert Le Gall, Archevêque de Toulouse et surtout Grand Chancelier de l’ICT, aux archevêques et évêques fondateurs et protecteurs de l’établissement. Deux pages résumant une longue et difficile année 2017 sur fond de tensions, de discordances et de conflits. En cause ? La gestion « discutable » du Recteur de l’Institut, le Père Luc-Thomas-Somme, de l’Ordre dominicain.
EN SAVOIR + : http://infos-toulouse.fr/2017/09/28/ict-vatican-recteur-archeveque-2/
 
LE PAPE EN CROISADE CONTRE LES « FAKE NEWS »
Qu’est-ce qu’une fausse nouvelle, tout du moins si l’on veut bien s’élever au niveau des préoccupations qui doivent être celles de l’Église ?
La nouvelle s’est propagée comme une traînée de poudre, plus vite peut-être que des « fake news » ! Le pape va justement partir en croisade contre ces fameuses « fake news », ces nouvelles, délibérément fausses, qui se répandent à travers le monde, notamment par le biais des réseaux sociaux. Notons que l’expression anglaise est désormais entrée dans les usages avec la connotation quasi idéologique qu’elle revêt aujourd’hui : les « fake news » – ne tournons pas autour du pot – serviraient principalement à développer les sentiments populistes des opinions publiques.
Le pape, en ce jour de fête des saints archanges Michel, Gabriel et Raphaël, ces chargés de la communication divine, a donc annoncé par tweet que le thème de la 52e Journée mondiale des communications sociales, le 13 mai 2018, portera sur les « fausses nouvelles ». « Thème pour la Journée de la Communication 2018 : “La vérité vous rendra libres” (Jn 8, 32). Fausses nouvelles et journalisme de paix. »
http://www.bvoltaire.com/pape-croisade-contre-fake-news/?mc_cid=577c955e42&mc_eid=a5eb12b154
 
AU PLACARD!
LE PAPE A CHASSÉ DU VATICAN ET ENVOYÉ EN EXIL MGR SAVIO HON TAI-FAN.
En termes diplomatiques, cela donne : « Le Saint-Père a nommé Nonce Apostolique en Grèce S.E. Mgr. Savio Hon Tai-Fan, jusqu’à présent Secrétaire de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples ».
Nonce apostolique en Grèce, où il n’y a quasiment pas de catholiques, c’est évidemment tout le contraire d’une promotion. Surtout pour le numéro 2 d’un des plus importants dicastères, seul Chinois de la Curie, ancien membre de la Commission théologique internationale, traducteur en chinois du Catéchisme de l’Eglise catholique… et proche de Benoît XVI.
Mais Hon Tai-Fai, souligne Sandro Magister, était au Vatican « le référent du cardinal Zen, archevêque émérite de Hong Kong et critique intraitable d’un accord avec Pékin qui mettrait en danger la survie de l’Eglise catholique chinoise non inféodée au régime ». Il avait participé au comité créé par Benoît XVI sur les relations avec la Chine, comité que François n’a jamais réuni alors qu’il prépare activement, dit-on, un accord sur le sujet. Mais seul, selon son très particulier principe de synodalité. Et en tout cas sans Mgr Hon Tai-Fai…
EN SAVOIR + : http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2017/09/29/au-placard-5984559.html
 
BÉNIR UNE UNION HOMOSEXUELLE? LE DÉBAT EST OUVERT EN ALLEMAGNE
D'Anne-Bénédicte Hoffner sur le site du journal La Croix :
La bénédiction d’un couple d’hommes en Allemagne fait débat
Mgr Felix Genn, évêque de Münster en Allemagne, a interdit à l’un de ses prêtres de bénir le mariage du maire SPD d’une ville de son diocèse avec un homme.
La loi autorisant le mariage entre personnes de même sexe en Allemagne, qui a été votée le 30 juin, entre en vigueur ce dimanche 1er octobre.
L’évêque de Münster a interdit à un prêtre de son diocèse de « bénir » un couple d’hommes à l’occasion de son mariage à la mairie.
Le maire (SPD) de la commune d’Emmerich, Peter Hinze, a annoncé qu’il allait signer un partenariat samedi 30 septembre à la mairie avec son « partenaire de vie », pour pouvoir le transformer en « mariage » dès dimanche 1er octobre, date d’entrée en application de la nouvelle loi votée par le Bundestag le 30 juin.
Il a demandé au père Stefan Sühling, curé de Wesel, une bénédiction de son couple. Celui affirme avoir tenté de répondre avec « intelligence pastorale » à cette demande : il avait prévu de leur donner « la bénédiction des amoureux », au cours d’une « célébration de la parole » en petit comité.
Mariage à l’église ?
« Un couple d’hommes célèbre son mariage à l’église », avait titré le Rheinische Post.
L’article a suscité « l’anxiété » d’une partie des catholiques du diocèse de Münster, proche de Cologne, qui se sont demandé si « l’Église, comme l’État, comptait ouvrir le mariage aux couples de même sexe », a reconnu le porte-parole du diocèse dans la presse allemande.
Mgr Felix Genn a alors interdit au curé de procéder à cette bénédiction, suscitant cette fois un véritable tollé médiatique.
EN SAVOIR + : http://belgicatho.hautetfort.com/archive/2017/10/02/benir-une-union-homosexuelle-le-debat-est-ouvert-en-allemagne.html
 
LE PAPE: "NOTRE ANGE GARDIEN EXISTE, ÉCOUTONS SES CONSEILS"
En ce 2 octobre, fête des Saints Anges Gardiens, le Pape François est revenu sur ce « compagnon que Dieu a mis à nos côtés sur notre chemin de vie ». Au cours de son homélie à la chapelle de la Maison Sainte-Marthe, il a expliqué que ce n’était pas « une doctrine fantaisiste ».
Les textes d’aujourd’hui font intervenir deux personnes : l’ange et l’enfant. Dans la première lecture, tirée du livre de l’Exode (Ex 23, 20-23a), le Seigneur déclare  « Je vais envoyer un ange devant toi pour te garder en chemin ». « Si l’un de nous pensait pouvoir cheminer seul, il se tromperait tellement », a affirmé le Pape François. Il tomberait « dans ce piège si laid qu’est l’orgueil », a-t-il continué. Jésus, dans l’Evangile, apprend aux apôtres à être comme des enfants. « Les disciples se disputaient pour savoir lequel d’entre eux était le plus grand : il y avait une dispute dans le groupe…eh, c’est le carriérisme, hein ? », a lancé le Pape. « Eux qui sont les premiers évêques, étaient tentés par le carriérisme : ‘Moi, je veux devenir plus grand que toi…’. Le fait que les premiers évêques aient fait cela n’est pas un bel exemple, mais c’est la réalité », a reconnu le Pape François. « Et Jésus leur montre la véritable attitude » à adopter, celle des enfants : « la docilité, le besoin de conseils, le besoin d’aide, parce que l’enfant est le vrai signe du besoin d’aide et de docilité pour aller de l’avant… C’est cela la route à suivre ». Ainsi l’on est « plus proches de la contemplation du Père », selon le Pape. Les enfants écoutent avec un cœur ouvert et docile leur ange gardien :
« Chacun de nous, selon la tradition de l’Eglise, a expliqué le Pape François, a un ange avec soi, qui nous garde, qui nous fait sentir les choses. Combien de fois avons-nous entendu : ‘Mais…cela…tu devrais le faire comme ça…Ça, ça ne va pas, fais attention…’ : tellement de fois ! C’est la voix de notre compagnon de voyage. Soyons assurés qu’il nous accompagnera jusqu’à la fin de notre vie avec ses conseils, et par conséquent ouvrons l’oreille à sa voix, ne nous rebellons pas… Car la rébellion, l’envie d’être indépendant, c’est une chose que nous avons tous en nous ; c’est l’orgueil, ce qu’a connu notre père Adam au Paradis terrestre : la même chose. Ne te rebelle pas : suis ses conseils », a indiqué le Pape François.
EN SAVOIR + : http://www.news.va/fr/news/le-pape-notre-ange-gardien-existe-ecoutons-ses-con
 
L’ORGUEIL DES RÉFORMATEURS
Très Saint Père,
L’orgueil des réformateurs qui, dans les siècles passés, se heurta toujours à la fidélité sainte du Magistère Apostolique au Christ son Fondateur, a reçu aujourd’hui de l’Autorité Suprême toute latitude pour «  rénover  » notre Église traditionnelle et, par un «  aggiornamento  » décisif, la ramener à l’Évangile, la purifier de tout ce qui, en elle, portait trace d’imperfection séculaire, corriger tout ce qui répugnait au monde moderne et contrevenait à ses exigences. Ainsi, les pionniers glorieux de cette réformation de l’Église projettent de la présenter enfin aux hommes, conforme à l’Utopie dont ils rêvent depuis longtemps. Aux prétendus Réformateurs du XVIe siècle, Protestants chassés de l’Église pour schisme et hérésie, et réduits ainsi à l’attaquer du dehors, aux Modernistes qui complotaient secrètement de changer la foi et les institutions de l’Église en agissant de l’intérieur, mais à l’encontre d’une Hiérarchie qui les réprouvait – de l’encyclique «  Pascendi  » (1907) et la «  Lettre sur le Sillon  » (1910) à l’encyclique «  Humani Generis  » (1950) – font suite depuis le 11 octobre 1962 ces Réformateurs mandatés, Pères Conciliaires ou experts, dont l’œuvre de réinterprétation des dogmes, de refonte de la morale, de modernisation des rites et de la discipline, est considérée dans son principe et sous sa forme la plus générale de «  rénovation  », par la Hiérarchie elle-même, comme inspirée et conduite par «  l’Esprit  ». L’Église Romaine, hier encore «  une, sainte, catholique et apostolique  », est donc «  en état de réforme permanente  ». Elle change, à une allure accélérée. Elle change de visage et d’âme, sous Votre Pontificat. Elle méritera bientôt le titre envié, mais peu enviable, d’Église Réformée.
EN SAVOIR + : http://crc-resurrection.org/liens-utiles/archives/reponses-dactualites/lorgueil-des-reformateurs/
 
NOTRE QUINZAINE : FEU L’ENFOUISSEMENT ?
FIN D’UNE ÉPOQUE ?

Le catholicisme français va-t-il sortir, enfin, de l’enfouissement que d’augustes penseurs avaient théorisé afin que les chrétiens soient un très discret levain dans la pâte sociale ? Dans une tribune récente, publiée dans le quotidien La Croix, Mgr Pascal Wintzer, archevêque de Poitiers, sous le titre « Feu la chrétienté ? », s’interroge sur les conséquences de la dispariion des cadres sociaux offerts naguère par « la chrétienté ».
Avec réalisme, Mgr Wintzer pose la question :
« ne retenir que la dimension personnelle de l’expérience chrétienne, ou même simplement en faire le point d’insistance privilégié, ne conduit-il pas à faire son deuil d’une présence sociale des chrétiens et même d’une “société chrétienne” (expression bien sûr à préciser) ? Ne seraient alors chrétiennes que les personnes en capacité de faire des choix (dont celui de la foi), de se démarquer de la culture mainstream, et des diktats médiatiques ; qu’en est-il du “petit peuple” ? ».
Et l’archevêque de Poitiers de conclure :
« Je comprends ma mission comme devant encourager non seulement la communion mais l’unité. Oui, je suis catholique : l’unité de l’Église, telle que je la comprends et entends la servir ne sera jamais sur le modèle de celle des Églises issues de la Réforme. Ce n’est pas un modèle fédératif qui est mon idéal ou mon projet. »
Trois constats
D’où vient ce changement de ton ? Je ne connais pas personnellement Mgr Wintzer et je ne peux donc pas juger s’il s’agit ici d’un discours nouveau ou du développement d’une idée ancienne chez lui. Mais, en toute hypothèse, ce discours peut découler de deux ou trois constats.
D’abord, celui de l’effacement pro­gressif du christianisme en France, aussi bien comme réalité ecclésiale (baisse du nombre de catholiques, de prêtres, de vocations, etc.) que comme réalité sociale (la sécularisation).
Ensuite, celui du triomphe de la société libérale-libertaire. Philosophiquement ancrée dans les Lumières, économiquement ultra-libérale, moralement dégagée de toute idée de limites, à commencer par celles de la nature humaine, cette société repose sur des fondements clairement anti-chrétiens.
À cette double réalité s’ajoute, enfin, la montée de l’islam qui ne se révèle pas seulement comme une religion conquérante (et concurrente) en soi, mais qui fleurit aussi sur notre absence, notre désertion, notre… « enfouissement ».
Qui en pâtit ? Pas d’abord les familles bourgeoises, installées en ville et au sein desquelles la foi se transmet encore, vaille que vaille. Il a souvent été de bon ton de juger la réalité de la foi de ces familles sociologiquement typées. On peut continuer à le faire, en se gaussant de cette transmission essentiellement par héritage (et non d’abord par choix). N’empêche que les prêtres, les religieux et les évêques se recrutent beaucoup parmi elles. Sans parler du produit de la quête… qui permet de financer bien des projets ecclésiaux (pas toujours de bon goût, au demeurant).
Non, ceux qui pâtissent directement de la désertion sociale du christianisme aujourd’hui sont ceux que le géographe Christophe Guilluy regroupe sous le terme de France périphérique. Ils habitent en banlieues ou dans les petites villes de province, survivent à la campagne ou dans les cités. Même culturellement, le christianisme a disparu de leur horizon.
Une parenthèse à refermer
Les Mounier, Maritain, Congar et consorts, qui ont théorisé, parfois sous des appellations différentes, la fin de la civilisation chrétienne, se sont en fait conduits comme des enfants gâtés. Après les chocs de la Révolution française et de la révolution industrielle, ils avaient encore sous leurs yeux les restes de la civilisation chrétienne. Mais ils se trouvaient trop au chaud au sein de ce tissu social qui soutenait encore la foi. Celle-ci était jugée impure, hypocrite, sans consistance. Ils ont donc balayé, non pas la foi, mais ses soutiens.
Pour quel résultat ? Nous le voyons sous nos yeux ! Nos pères ont mangé le raisin vert, mais c’est nous qui avons les dents agacées. En fait, nous avons perdu et la foi et ses soutiens sociaux. Face à la révolution libérale numérique, nous sommes comme désarmés.
Pourtant, la chrétienté peut renaître. Elle demandera du temps, de la patience, de l’intelligence et, surtout, la grâce de Dieu. Nous ne la verrons pas ! C’est pour les petits-enfants de nos petits-enfants que nous devons inscrire dans la réalité la puissance de l’espérance chrétienne.
La nature humaine, objet aujourd’hui de toutes les attaques (cf. la « PMA pour toutes » du
EN SAVOIR + : http://www.hommenouveau.fr/2284/editorial/notre-quinzaine---feu-l-enfouissement--.htm
 
L’ÉCOLE JÉSUITE EN ACCUSATION ?
par Gérard Leclerc
Quelle mouche a piqué, hier, Michel Lussault, en annonçant sa démission du Conseil supérieur des programmes de l’Éducation nationale ? Qu’il exprime son désaccord de fond avec son ministre Jean-Michel Blanquer, rien que de normal. On a pu parler à son propos de démission annoncée, et même programmée. Mais pourquoi a-t-il cru bon de s’en prendre à l’école des jésuites pour marquer l’écart qui existe entre deux conceptions de l’école : une conception élitiste et une conception démocratique. Les fils de saint Ignace sont donc censés incarner l’option contraire à celle de M. Lussault, ce qui relève quand même d’un curieux anachronisme. Certes, l’ancien président du conseil des programmes s’inscrit ainsi dans une tradition anticléricale, dont un Ferdinand Buisson, sous la Troisième République, était déjà tributaire. Mais reprendre un tel leitmotiv est plus significatif d’une rage idéologique que d’un jugement équilibré.
Que les jésuites aient formé longtemps l’élite de la société française, c’est une certitude. On peut leur attribuer, par exemple, la formation des plus éminents de nos chefs militaires. Ce n’est d’ailleurs pas terminé : bon nombre de dirigeants politiques, économiques, aujourd’hui, ont reçu cette éducation singulière, dont ils se félicitent. Comment ne pas reconnaître l’apport remarquable des fils de saint Ignace à l’histoire de l’école, avec la force d’une pédagogie pour émanciper de vraies personnalités ? Par ailleurs, il est singulièrement réducteur de ne considérer que ce seul aspect, en oubliant, par exemple, le rôle extraordinaire des jésuites en Amérique latine, avec les célèbres réductions du Paraguay, dont le film Mission a fait revivre l’épopée. Le pape François est largement tributaire de cette épopée, en fils très fidèle de saint Ignace, dont il a longuement muri l’enseignement lors de son noviciat mais aussi quand il était en charge de la Compagnie de Jésus, comme Provincial. M. Lussault n’a cure de la complexité du passé. Il est vrai qu’il est captif des passions actuelles. Des passions qui ne sont pas forcément vaines, si toutefois nous ne perdons pas la perspective de la véritable réforme de l’école.
https://www.france-catholique.fr/L-ecole-jesuite-en-accusation.html?utm_campaign=Emailing+du+lun.+02%2f10%2f2017+%c3%a0+18%3a36%3a45&utm_content=La+mission+ad+gentes&utm_medium=Emailing+via+Message+Business&utm_source=Message+Business&utm_term=Soci%c3%a9t%c3%a9+de+Presse+France+Catholique
 
LE PROCHAIN SCANDALE DANS L’EGLISE ?
par William Kilpatrick
Dans un récent article, le père James Schall, S.J. soutient que : « Le seul vrai moyen d’éliminer l’agressivité historique de l’islam est de convertir ses fidèles ». Mais il y a fort à parier que « la conversion du monde à l’islam sera, à long terme, bien plus probable que sa conversion au christianisme ».
D’un point de vue purement humain, la conversion des musulmans est un défi de taille. Pas seulement parce que l’islam est très coriace, mais aussi parce qu’aujourd’hui certaines personnes (en général, des catholiques) détestent convertir. (Même le pape a mis au ban le « prosélytisme »). Dans l’esprit du multiculturalisme, elles se refusent à altérer l’identité culturelle d’autrui.
Ces idées à la mode qui ne séduiront pas beaucoup de musulmans ont de plus un effet négatif sur les chrétiens. L’Eglise en Occident a perdu des fidèles parce qu’elle donne l’impression que les autres religions sont tout aussi valides que la nôtre. Par conséquent, avant d’entreprendre la conversion du monde musulman, l’Eglise doit d’abord s’occuper de la « reconversion » des chrétiens.
Ironie du sort, l’un des facteurs expliquant cet abandon de l’Eglise est sa réaction à la terreur islamiste. Après chaque attentat terroriste, le Vatican (ou un éminent évêque) nous assure que la violence est sans aucun rapport avec l’islam qui (nous dit-on) est « une religion de paix » : une réaction en tout points semblable à la réaction politiquement correcte de la société civile gauchiste.
EN SAVOIR + : https://www.france-catholique.fr/Le-prochain-scandale-dans-l-Eglise.html?utm_campaign=Emailing+du+lun.+02%2f10%2f2017+%c3%a0+18%3a36%3a45&utm_content=La+mission+ad+gentes&utm_medium=Emailing+via+Message+Business&utm_source=Message+Business&utm_term=Soci%c3%a9t%c3%a9+de+Presse+France+Catholique
 
 
3-0 ŒCUMÉNISME
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PROTESTANTISATION? (LE GLOG DE FRANÇOIS EUVÉ)
Le protestantisme était à l’affiche ces derniers jours. Le colloque organisé à l’Hôtel de ville de Paris par la Fédération protestante de France, où Emmanuel Macron a pris la parole, mit en valeur ce que cette tradition chrétienne avait apporté à la vie politique française. Il est bien connu que l’influence protestante, en dépit de son caractère minoritaire, fut significative dans la construction de la République, de l’école (Ferdinand Buisson), de la laïcité. La valorisation de la liberté de conscience et la défense du pluralisme appartiennent en effet à l’ethos protestant et n’ont pénétré que plus tardivement les mœurs catholiques. L’autonomie du monde profane est reconnue, du fait de l’accent mis sur la transcendance divine. On ne peut concevoir de société religieuse ou de politique chrétienne. Cela favorise la naissance d’un système politique républicain, c’est-à-dire plus « agnostique » (l’instance politique ne prétend pas réaliser le bien).
Assistons-nous aujourd’hui à une deuxième vague de « protestantisation » de la France ? Telle est la thèse débattue de Régis Debray (Le Nouveau pouvoir, Cerf). Le philosophe avait diagnostiqué une américanisation de la France. À l’arrière-plan on verrait à l’œuvre une influence protestante.
Quels en sont les indices ? L’élément principal est la conception horizontale de la société. Tous les individus sont égaux devant Dieu. L’ecclésiologie protestante ignore (en principe !) la distinction entre « clercs » et « laïcs ». Elle abolit les médiations complexes (pape, évêque, prêtre, dogmatique élaborée, poids des traditions, normativité morale qui rentre dans les moindres détails) qui s’interposent entre le croyant et son Dieu. La relation est plus immédiate, plus simple. On comprend que cela engendre une conception horizontale du politique basée davantage sur des contrats entre égaux que sur l’obéissance à une loi énoncée par l’instance médiatrice.
Un autre élément, lié au précédent, pourrait être symbolisé par le passage de la « paternité » à la « fraternité ». Il y a une rupture dans la continuité du temps. Le mot « réforme » doit être pris au sens fort. On ne naît pas chrétien en s’inscrivant dans la suite des générations qui l’ont été, mais par choix personnel et volontaire (la conversion) qui produit une « deuxième naissance » (le born-again), qui met en relation avec des frères et des sœurs. La paternité est radicalement transcendante (selon le verset évangélique : « n’appelez personne sur terre du nom de père »). L’accent est donc mis sur la créativité, l’innovation, l’absence de dépendance à l’égard d’une tradition qu’il faudrait continuer. L’autoentrepreneur n’est pas loin.
EN SAVOIR + : https://www.revue-etudes.com/blogs/terre-nouvelle-1/protestantisation-730
 
 
4-0 LITURGIE

QUESTION LITURGIQUE : AFFRONTEMENTS AU PLUS HAUT NIVEAU
Rédigé par l'abbé Claude Barthe le 30 septembre 2017 dans Religion
Mais où est donc passé le cardinal Sarah, préfet de la Congrégation pour le culte divin ?
Plusieurs motu proprio, des textes qui ont la particularité d’être des actes d’autorité personnelle du pape, ont été publiés récemment. Le motu proprio Summa familiæ cura (19 septembre) concerne la morale, champ de bataille important. Celui-ci met pratiquement fin à l’Institut Jean-Paul II pour le mariage et la famille alors que le motu proprio Magnum principium (9 septembre) porte sur la liturgie.
Magnum principium semble concerner un enjeu minuscule : la rectification de telle ou telle expression dans les traductions des livres liturgiques. Pour nombre d’observateurs, il a cependant une portée symbolique majeure : le combat sans merci des partisans de la ligne d’aujourd’hui, celle qui se réclame du Pape François, contre celle des partisans de la ligne d’hier, celle qui se réclame de Benoît XVI. À moins que l’enjeu ultime soit bien plus fondamental encore.
Les petits acquis de la « restauration » liturgique
Dans l’histoire de la « restauration » liturgique ratzingérienne, qui s’étale de 1996 à 2013, sous les cardinaux-préfets du Culte divin, Medina, Arinze et Cañizares, en dehors de la publication de l’instruction Redemptionis Sacramentum, du 25 mars 2004, véritable Syllabus des dérives liturgiques prohibées, qui ne fut suivi d’aucun effet, l’unique victoire avait été de décider que les traductions liturgiques élaborées depuis le Concile de manière très libérales seraient révisées. Le résultat en fut bien modeste.
Pour contrer les effets de l’instruction Varietates legitimæ, du 25 janvier 1994, avait été élaboré l’instruction Liturgiam authenticam, du 28 mars 2001, qui expliquait : « La traduction des textes de la liturgie romaine n’est pas une œuvre de créativité. […] Il est nécessaire que le texte original ou primitif soit, autant que possible, traduit intégralement et très précisément, c’est-à-dire sans omission ni ajout, par rapport au contenu, ni en introduisant des paraphrases ou des gloses » (n. 20).
Les conférences française et allemande traînèrent des pieds. En fait, c’est dans la seule aire linguistique anglophone que ce travail fut accompli correctement, grâce à la ténacité du cardinal nigérian et donc anglophone Arinze. Il fut aidé par le comité Vox Clara, constitué en 2002 au sein de la Congrégation pour faire contrepoids à la très libérale Commission ICEL (International Commission on English in the Liturgy), organisme de coordination entre les conférences épiscopales anglophones.
Une nouvelle donne
Certes en 2014, le Pape François nomma Préfet du Culte divin, pour remplacer le cardinal Cañizares et à sa demande, le très ratzingérien cardinal Joseph Sarah, mais en l’entourant de deux prélats bugniniens (du nom de Mgr Bugnini, cheville ouvrière de la réforme liturgique) : Mgr Arthur Roche, confirmé comme Secrétaire et le Père Corrado Maggioni, nommé Sous-Secrétaire et grand ami par ailleurs de Mgr Piero Marini, ancien cérémoniaire pontifical, entièrement acquis aux avancées liturgiques. Dans le même temps, les cardinaux et évêques membres de la Congrégation (qui votent dans les assemblées plénières) furent complètement renouvelés : les cardinaux Burke et Pell furent exclus pendant que le cardinal Ravasi et Mgr Piero Marini étaient nommés.
Malgré tout, le cardinal Sarah tenta de continuer la rectification de la traduction des livres. En pure perte. Pour l’aire allemande, le blocage devint complet dès 2013. L’un des différends portait sur la traduction du pro multis (« pour beaucoup ») de la consécration : les évêques voulant für alle, et non für viele, demandé par le cardinal Sarah. Même chose en Italie.
Dans l’aire anglophone, depuis que la nouvelle traduction fut mise en application, les bugniniens prétendirent qu’elle était rejetée par la moitié des fidèles et 71 % des prêtres à cause de son style « trop formel » et « trop pompeux ». En France, il est vrai, le projet de traduction Sarah était accepté à l’unanimité… mais à condition d’être facultatif.
Dans l’atmosphère nouvelle, les prétentions du cardinal faisaient désordre. Par lettre apostolique du 18 octobre 2016, le Pape organisait une Commission pour prendre en main ces problèmes de traductions.
Une Commission très discrète, dont les membres ne figurent sur aucun annuaire :
EN SAVOIR + : http://www.hommenouveau.fr/2289/religion/question-liturgique---affrontements-au-plus-haut-niveau.htm
 
 
5-0 SPIRITUALITÉ
 
QUELLE EST LA DIFFÉRENCE ENTRE ESPÉRANCE ET ESPOIR ? COMMENT COMPRENDRE L'IDÉE D'ESPÉRANCE ?
Charles Péguy, avec des mots simples, Dieu a-t-il raté sa création ?
Le lundi 2 octobre débutera un nouveau mooc proposé par le collège des Bernardins.
« Baudelaire a su comprendre la misère de l’homme moderne »
À l'occasion des 150 ans de la mort du poète romantique, Robert Kopp, spécialiste de la littérature française du XIXe siècle, rappelle en quoi l'œuvre de Baudelaire résonne encore avec notre époque.
par Antoine Lagadec
Revue des Deux Mondes – « La profonde originalité de Charles Baudelaire, c’est, à mon sens, de représenter puissamment et essentiellement l’homme moderne », écrivait Paul Verlaine en 1865. La position de Baudelaire à l’égard du moderne est ambiguë, oscille entre fascination et dégoût. Quel est le rapport de Baudelaire à la modernité ?
Robert Kopp – En effet, Baudelaire est partagé entre la fascination et l’horreur. Pour la très grande majorité des écrivains de son temps, « modernité » signifie « progrès » : progrès scientifique, technique, politique. L’humanité, après des siècles de vie dans l’obscurité, allait enfin accéder à la lumière, connaître le bonheur promis par les principes de 1789, s’épanouir dans la démocratie.
Pour Baudelaire, cette religion du progrès, célébrée par la grand-messe de l’Exposition universelle de 1855 par exemple, relève de la plus énormes des impostures. Dans son compte rendu de l’événement, il dénonce ce « fanal obscur », « cette idée grotesque, qui a fleuri sur le terrain pourri de la fatuité moderne ». Le progrès – purement matériel – est en réalité la preuve de la décadence dans laquelle sombre un monde « tellement américanisé par ses philosophes zoocrates et industriels, qu’il a perdu la notion des différences qui caractérisent les phénomènes du monde physique et du monde moral, du naturel et du surnaturel ». L’homme est toujours le même, c’est-à-dire marqué par le péché originel. Le seul progrès consisterait alors à voir diminuer les traces de ce dernier. Et nous en sommes loin !
Revue des Deux Mondes – Alors qu’au XIXe et XXe siècle, la littérature faisait l’épopée de la modernité, notre époque réhabilite les auteurs dits anti-modernes : Chateaubriand triomphe de Lamartine, Charles Baudelaire de Victor Hugo, Gustave Flaubert d’Émile Zola, etc. L’anti-moderne semble, paradoxalement, terriblement contemporain. Qu’est-ce qui fait de Baudelaire un personnage très actuel ?
EN SAVOIR + : http://www.revuedesdeuxmondes.fr/baudelaire-a-su-comprendre-misere-de-lhomme-moderne/
 
POURQUOI LE DARWINISME N’EST PLUS UN PARAPLUIE
La « pression de sélection » comme protection contre « l’inconcevable »
Dans ses précédents articles sur l’origine de l’homme, il est arrivé souvent à Aimé Michel d’écrire que les connaissances actuelles de l’histoire de notre passé ne laissent rien subsister des idées darwiniennes. Cet énoncé abrupt, il le précise mieux ici, par de nouvelles réflexions.
D’ABORD, il y a dans le corpus des d’idées développées par Darwin un élément essentiel qui lui est antérieur : c’est le fait de l’évolution [1]. Il s’est fait sur le nom de Darwin à propos de l’évolution biologique le même glissement erroné que sur le nom de Freud à propos de l’inconscient. Les idées d’évolution et d’inconscient existaient bien avant Darwin et Freud [2]. Mais ces féconds esprits ont fourni une explication de ces faits qui parut lumineuse à leurs contemporains. Si lumineuse que l’évolution et l’inconscient, jusque-là débattus et contestés malgré l’évidence des faits, furent acceptés dès qu’on les crut rationnellement expliqués.
Darwin reste chez les Anglo-Saxons, les Allemands et quelques Français, le garant idéologique que l’on peut parler d’évolution en écartant toute idée « miraculeuse » ou « irrationnelle ». Tout exposé moderne de l’évolution commence donc (du moins chez nos voisins), par une invocation au Maître qui, avec son habile système de raisonnements, permet de rapporter les merveilles de la nature sans être soupçonné de « superstition » [3]. Je recommande au lecteur désireux de connaître les récents développements des connaissances sur l’évolution l’excellent résumé que Scientific American (en français Pour la Science), vient de publier en traduction française (a). Dès la deuxième page du premier chapitre, on voit le portrait du grand Exorciste qui sut réduire toutes les ci-devant merveilles à un mécanisme élémentaire simple, aveugle, expurgé de tout danger métaphysique, et (ruse ultime) exactement identique au mécanisme fondamental de la société victorienne qui alors dominait le monde [4].
La « pression de sélection », artifice de langage
Certes, quand on lit attentivement les textes réputés darwiniens, on voit bien que presque rien des idées du Maître n’a résisté à l’expérience et à l’observation (voir surtout le chapitre rédigé par le généticien japonais Motoo Kimura, p. 132) [5]. Aussi insiste-t-on en présentant deux autres images pieuses (soit, donc, les trois premières illustrations de l’ouvrage) montrant le maître à des époques ultérieures de sa vie.
EN SAVOIR + : https://www.france-catholique.fr/POURQUOI-LE-DARWINISME-N-EST-PLUS-UN-PARAPLUIE.html?utm_campaign=Emailing+du+lun.+02%2f10%2f2017+%c3%a0+18%3a36%3a45&utm_content=La+mission+ad+gentes&utm_medium=Emailing+via+Message+Business&utm_source=Message+Business&utm_term=Soci%c3%a9t%c3%a9+de+Presse+France+Catholique
 
LES SAINTS ANGES GARDIENS
Je me promenais dans un chemin creux et ombreux de ma campagne, quand j’ai rencontré, derrière un fourré et trois brebis, une vieille pliée en deux sur son bâton. Comme je dois connaître tout le monde, je lui ai dit : « Bonjour, Catinelle. » Elle s’est redressée à moitié et m’a répondu : « Bonjour monsieur le Curé et la compagnie. » « - Comment, grand-mère ? Je suis tout seul, où voyez-vous a compagnie ? » Elle s’est redressée entièrement, et j’ai vu son visage creusé de rides et ses yeux clairs encore beaux. Elle m’a dit gravement : « Et l’ange gardien, qu’en faites-vous ? ». « – Mère, pardon. J’allais oublier l’ange gardien ; je vous remercie de me l’avoir rappelé. »
J’avais reçu une fière leçon. Le peuple chrétien garde les traditions que les intellectuels abandonnent. Les sources ne se perdent pas, comme on le croit parfois ; elles descendent d’un étage dans le sous-sol. Rentré chez moi, je me suis mis à réfléchir sur ma négligence et sur mon orgueil, qui n’est que sottise. Pour réparer le passé, j’ai voulu écrire une prière toute neuve, une prière pour moi seul, naturellement en latin, la langue des anges, la langue de l’Eglise catholique au ciel et sur la terre.
EN SAVOIR + http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2017/10/02/les-saints-anges-gardiens-5985122.html
 
1253 - CLAIRE D’ASSISE, L’AUDACE D’UNE FEMME LIBRE
À l’âge de 18 ans, Claire d’Assise (1193-1253) renonce à son héritage et quitte sa famille par amour du Christ pauvre et humilié pour vivre dans la pauvreté à la manière de saint François d’Assise. Retirée dans le petit couvent de Saint-Damien (San Damiano, au sud de la vieille ville d’Assise, en Ombrie, Italie centrale), elle devient la Sœur et la Mère d’une communauté de femmes qui deviendra au fil des siècles une immense famille religieuse, celle des Clarisses.
Une enfance aisée. Claire naît à Assise en 1193 d’une illustre lignée, les Offreduccio. Son père Favarone est chevalier. Sa mère Ortolona est aussi de naissance honorable, elle est pieuse et a fait le pèlerinage outremer vers des lieux saints. Alors qu’elle est prête à accoucher, elle reçoit la promesse de ne pas craindre car elle donnera la vie à une lumière qui illuminera très clairement ce monde. C’est ainsi que la petite fille reçoit le prénom de Claire (d'origine latine, il dérive de l'adjectif « clarus », qui donne au féminin « clara », signifiant éclatant, brillant). Celle-ci passe son enfance et son adolescence dans un milieu familial aisé, mais l’enfant pourvoie volontiers aux besoins des pauvres. Parvenue à l’âge où les jeunes filles se marient, elle refuse tous les hommes que ses parents lui présentent, voulant se garder pour le Christ.
La conversion de François. En 1206 sur la place publique, en présence de l’évêque, François Bernardone renonce avec fracas à la fortune de son père, prend l’habit des pénitents et s’en va sur les routes prêcher l’Évangile. Claire entend parler de François, elle va l’écouter durant le carême de 1210 puis le rencontre. Celui-ci l’engage à se convertir à Jésus-Christ et lui montre le chemin parcouru par le Fils de Dieu qui s’est fait homme, a été humilié, a souffert et a été crucifié.
La conversion de Claire. Le soir du dimanche des Rameaux de 1211 (certains disent 1212), Claire quitte la maison paternelle avec l’approbation de l’évêque Guido qui, à la messe du matin, lui a remis lui-même la palme

EN SAVOIR + : http://mailchi.mp/mariedenazareth/claire-dassise-laudace-dune-femme-libre?e=36a29f6496
 
 
6-0 ÉTHIQUE
 
PRÈS DE 30.000 AVORTEMENTS ONT LIEU CHAQUE ANNÉE EN BELGIQUE
Maïli Bernaerts
Un tiers d’entre eux ont lieu hors des circuits officiels.
Chaque année, près de 20.000 avortements ont lieu dans les plannings familiaux et hôpitaux de notre pays. Un chiffre qui reste stable année après année.
À côté de ces IVG officielles, près de 10.000 interruptions de grossesse se font de manière plus officieuse chaque année. “On a des populations qui ont rejoint Bruxelles ces dernières années et qui n’osent pas aller au planning familial pour se faire avorter. Ces femmes préfèrent aller chez leur généraliste”, constate Sylvie Lausberg, vice-présidente du Conseil des femmes francophones de Belgique (CFFB).
Même si l’avortement n’est plus officiellement puni en Belgique, il est toujours inscrit dans le Code pénal en tant que “crime contre l’ordre des familles et la moralité publique” Un statut que décrie le Manifeste des 350, un collectif qui réclame la sortie de l’IVG du Code pénal. “Nous, signataires, exigeons que la loi reconnaisse le DROIT des femmes à décider si elles veulent des enfants, combien, quand et avec qui. Chez nos voisins, en France et au Luxembourg, l’IVG est un droit et non un délit. Les femmes de notre pays ont aussi droit à l’autodétermination. Citoyennes à part entière, elles doivent pouvoir décider seules de poursuivre ou non une grossesse.”, indique le manifeste.
Une revendication soutenue par le PS à travers entre autres la députée Karine Lalieux. “Il est impératif que le Parlement fédéral se prononce en faveur de la dépénalisation de l’interruption volontaire de grossesse. Au nom du droit à disposer de son propre corps et pour les droits des femmes, il est temps de réinscrire ce point à l’agenda, de lever les clivages politiques et d’engranger des avancées concrètes.”
Plusieurs associations, dont le Conseil des femmes francophones de Belgique, dénoncent l’existence de nombreux freins à l’accès à l’avortement dans notre pays. “Les femmes qui avortent sont plus stigmatisées que dans les années 70, quand l’IVG était encore interdit. Aujourd’hui, bizarrement, les filles sont plus isolées que par le passé. L’accès est relativement bon, mais on psychologise beaucoup plus les femmes. Les filles sont obligées de consulter un psychologue et de montrer leur état de détresse et elles doivent attendre une semaine entre l’entretien et l’avortement. C’est une vraie violence. Il faudrait inverser le prisme et se demander plutôt ce qui est le mieux pour la femme plutôt que de lui imposer cet entretien et ce délai”, estime Sylvie Lausberg.
Un autre obstacle de taille, d’après Sylvie Lausberg, est l’influence croissante des religions. “On veut toujours faire croire aux femmes que ce n’est pas bien d’avorter et cette idée est renforcée par les attaques du Vatican et des religions à l’encontre de l’IVG”, déplore-t-elle.
Maïli Bernaerts
http://www.dhnet.be/actu/belgique/pres-de-30-000-avortements-ont-lieu-chaque-annee-en-belgique-59ce457ecd70461d26570a9c
 
BIENTÔT LA PMA POUR TOUTES ? 
Le 15 juin dernier, le comité consultatif national d’éthique (CCNE) a donné un "avis " qui a fait beaucoup de bruit : il a recommandé aux pouvoirs publics d’octroyer aux femmes, un droit inconditionnel à la procréation médicale assistée (PMA).
Jusqu’à présent, la PMA est réservée à celles qui vivent en couple stable avec un homme et sont affligées d’une infécondité dûment constatée par un médecin. Le CCNE suggère d’étendre la sollicitude de la loi aux célibataires et à celles qui partagent leurs existences avec une autre femme, même si elles sont fécondes par nature.
En lui-même, l’avis du CCNE n’a aucune importance. Il ne représente qu’une somme d’opinions individuelles, qui ne sont pas toutes qualifiées sur le plan moral. Si les médias lui ont accordé tant d’attention, c’est parce qu’Emmanuel Macron avait promis, pendant sa campagne présidentielle, d’appliquer ce que le comité recommanderait. Voici l’avis rendu. La défausse que le candidat pensait habile est devenue une obligation délicate pour le Président.
A première vue, en effet, l’élargissement proposé paraît d’importance secondaire. Il intéresse des catégories très minoritaires, lesbiennes ou femmes seules désirant avoir un enfant. Mais il soulève de graves questions que les "sages" du comité contournent prudemment. Macron serait avisé de les peser avec soin. Examinons-les.         
Le CCNE explique son avis favorable par un seul argument : il est vrai, écrit-il, que les femmes appartenant aux deux groupes visés ne sont a priori victimes d’aucune infirmité physique qui justifierait une intervention médicale. Mais elles sont atteintes "d’infécondité de choix ". Leur orientation sexuelle dans un cas, leur volonté d’autonomie individuelle dans l’autre, les privent de leur "droit à l’enfant ". Le gouvernement est invité à "pallier à leur souffrance" en leur donnant accès à un moyen artificiel de devenir enceintes.
EN SAVOIR + : http://www.magistro.fr/index.php/template/lorem-ipsum/du-cote-des-elites/item/3260-bientot-la-pma-pour-toutes

LE NÉANT DES ARGUMENTS DES PROMOTEURS DE LA PMA
Le débat sur la PMA continue.
La position de l’Église est formulée à partir de deux références éthiques fondamentales : la dignité de l’embryon, qui doit être respecté comme une personne, et la dignité de la procréation qui doit avoir lieu dans le mariage et dans l’acte conjugal compris comme donation mutuelle des conjoints.
« Ces références sont extrêmement restrictives en ce qui concerne l’assistance médicale à la procréation », résume le Père Bruno Saintôt, responsable du département éthique biomédicale du Centre Sèvres, à Paris. Concrètement, l’Église catholique interdit l’insémination artificielle même intraconjugale et toutes les formes de fécondations in vitro (FIV) même homologues, c’est-à-dire sans tiers donneur, d’une part à cause des atteintes à l’embryon lors du diagnostic préimplantatoire et de la destruction des embryons non implantés et, d’autre part, à cause de la dissociation entre l’acte conjugal et la fécondation, celle-ci devant être le « fruit de la donation sexuelle des époux », ajoute le Père Saintôt. « En substituant un acte technique à l’étreinte des corps, on pervertit la relation à l’enfant : celui-ci n’est plus un don mais un dû », écrivait en 2003 Mgr Jean-Louis Bruguès, théologien dominicain .
Autre dissociation mise en cause par l’Église : celle de la parenté en cas d’insémination artificielle avec donneur (IAD) ou de FIV avec tiers donneur : les parents ne sont plus ceux qui ont engendré l’enfant. La parenté peut alors se diviser en différentes « parentalités » biologique, gestationnelle, affective, éducative, civile, etc. Selon l’instruction Donum vitae (1987) de la Congrégation pour la doctrine de la foi, qui parlait du « droit de l’enfant à être conçu et mis au monde dans et par le mariage », l’IAD « lèse les droits de l’enfant, le prive de la relation filiale à ses origines parentales, et peut faire obstacle à la maturation de son identité personnelle ».
Ces fortes restrictions à l’assistance médicale à la procréation, qui concernent déjà les couples hétérosexuels mariés, rendent d’autant plus incompatibles avec la doctrine de l’Église l’AMP pour les couples de femmes.
https://www.infocatho.fr/neant-arguments-promotteurs-de-pma/

MGR CASTET : « LE DÉSIR D’ENFANT N’ÉQUIVAUT PAS À UN DROIT À L’ENFANT »
Sur la question de la PMA, Mgr Alain Castet, évêque de Luçon lance un appel au réveil des consciences. Suite aux propos récents de Mme Schiappa, secrétaire d’Etat, et à l’avis favorable du Comité consultatif national d’éthique sur l’ouverture de la PMA ou AMP aux femmes seules et aux couples de femmes, l’évêque de Luçon, dans un texte intitulé Le désir d’enfant n’équivaut pas à un droit à l’enfant, souhaite alerter les citoyens et les législateurs afin que l’enfant reprenne toute sa place au cœur du débat :
« Notre pays va de nouveau connaître un temps important de débat avec la révision prévue des lois dites « de bioéthique » en 2018. Cette révision doit en effet être précédée d’« états généraux » de la bioéthique. Nous gardons en mémoire l’implication des catholiques lors des états généraux similaires de février à juin 2009, et il est à souhaiter qu’il en soit de même dans quelques mois.
Ces derniers jours, alors même que l’attention était centrée sur une autre question cruciale pour notre pays – le droit du travail – les déclarations de Madame la Secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes sur l’extension de l’accès à l’assistance médicale à la procréation (AMP) aux femmes lesbiennes et célibataires a provoqué des réactions diverses. Cette question n’est pas nouvelle. Elle obéit même à une certaine logique : si le principal, en matière de procréation, est de satisfaire un désir d’enfant, pourquoi exclure quiconque de l’accès à un moyen qui, parfois, permet d’obtenir l’enfant désiré ?
L’enfant est en fait à la fois au cœur de la question et le grand absent des débats autour de l’AMP. Il est au cœur de la question comme objet du désir, ce qui peut entraîner un véritable acharnement procréatif : la sécurité sociale rembourse jusqu’à six tentatives d’insémination intra-utérines et quatre tentatives de fécondation in vitro, sans compter les éventuels transferts multiples d’embryons congelés dans une même tentative. Le compteur repart à zéro s’il y a eu une naissance. Mais l’enfant est aussi le grand absent des débats : tant qu’il n’est pas né, il ne compte pour rien ou presque. Il ne compte qu’à partir de l’« investissement » que des adultes ont mis en lui et sa capacité présumée à franchir les obstacles : fécondation en éprouvette, transfert in utero, puis aléas de toute grossesse, de la nidification jusqu’à la naissance.
L’enfant est en fait à la fois au cœur de la question et le grand absent des débats autour de l’AMP.
EN SAVOIR + : http://www.revue-item.com/12949/le-desir-denfant-nequivaut-pas-a-un-droit-a-lenfant-mgr-castet/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+revueItem+%28La+Revue+Item+%7C+La+tradition+sans+peur%29

PMA : ENTRE SES CONVICTIONS ET MACRON, ÉDOUARD PHILIPPE CHOISIT MACRON
En 2013, il avait cosigné avec NKM une tribune dans laquelle il exprimait son opposition résolue à la PMA pour les couples homosexuels.
Depuis, il a changé d’avis : il a « évolué » sur cette question.
Tout en émettant des réserves : « Je ne dis pas, encore une fois, que c’est bien. Mais je vois ce que ça suscite, je vois ce que ça permet. Je ne vois pas ce que ça enlève mais je suis tout à fait prêt à en discuter. » C’est fou ce qu’il réfléchit et comme il a évolué depuis qu’il s’est mis au service d’Emmanuel Macron ! Sur la PMA et, plus généralement, sur les questions d’éthique : il « s’interroge », il « chemine à [son] rythme ».
En savoir + http://www.bvoltaire.com/pma-entre-convictions-macron-edouard-philippe-choisit-macron/?mc_cid=577c955e42&mc_eid=a5eb12b154

FIN DE VIE : "C'EST DÉCHIRANT DE DEVOIR QUITTER MON PAYS POUR MOURIR COMME JE L'ENTENDS"
Atteinte de la maladie de Charcot, Anne Bert, 59 ans, a été euthanasiée à sa demande ce lundi matin en Belgique. Nous l'avions rencontrée.
Louise Auvitu
Anne Bert, 59 ans, souffrait d'une maladie dégénérative incurable, une sclérose latérale amyotrophique (SLA) aussi appelée "maladie de Charcot", qui conduit à une paralysie des muscles et l'"emmur[ait]  progressivement". Ce lundi matin, elle a été euthanasiée dans un hôpital belge, comme elle l'avait souhaité. Dans deux jours paraîtra son livre, "Le tout dernier été" (Fayard), qui raconte son combat et blâme les "conservateurs qui affirment que la vie doit être vécue jusqu'au bout de l'enfer".
EN SAVOIR + : http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20170905.OBS4245/fin-de-vie-c-est-dechirant-de-devoir-quitter-mon-pays-pour-mourir-comme-je-l-entends.html#xtor=EPR-3-[ObsDerMin]-20171002
 
L’EUTHANASIE, UN SERVICE CLINIQUE PARMI D’AUTRES?
Au moment de passer la loi sur le suicide assisté, pompeusement appelée « mourir dans la dignité », ses promoteurs soutenaient fièrement que les critères pour accéder aux « soins de fin de vie » étaient rigoureux et n’allaient pas changer de sitôt. L’euthanasie demeurerait une exception.
Il aura fallu très peu de temps pour que cette promesse se dissipe, comme si elle n’avait jamais été faite. Est-ce parce que les promoteurs de l’euthanasie ont menti ? Peut-être. Peut-être est-ce aussi parce que cette loi a sa propre logique et qu’une fois qu’on accepte la possibilité du suicide assisté, on en vient rapidement à le banaliser ?
Banalisation
Quoi qu’il en soit, nous y sommes. On entend désormais de plus en plus de gens en appeler à ouvrir le suicide assisté aux victimes de la maladie d’Alzheimer. Et on doit s’attendre à ce que, dans les années à venir, les catégories candidates au suicide assisté se multiplient.
On pourra se faire une idée de l’avenir qui nous est réservé en consultant un dossier sur l’euthanasie aux Pays-Bas, réalisé par Alain Crevier, de l’émission Second regard, à Radio-Canada, paru vendredi dernier sur internet.
On y apprend que, dans ce pays, l’euthanasie a été banalisée à un point tel qu’il s’agit d’une « façon normale de mourir ». On peut même y bénéficier du suicide assisté dans des cas de démence ou même dans des cas graves d’alcoolisme.
Le critère déterminant, nous dit Crevier, c’est la souffrance. L’euthanasie est disponible pour les enfants malades de 12 ans ou plus. Et on se demande si on peut l’étendre aux moins de 12 ans. Il en faudrait moins que cela pour qu’on se dise en plein délire.
Pour reprendre les mots du philosophe Christian Saint-Germain, notre civilisation est dans la logique de « l’euthanasie proactive ».
Mais rien de tout cela n’est surprenant, en fait. Car à partir du moment où nous transformons le suicide assisté en droit fondamental, on est naturellement amené à en faire le droit capital.
L’homme n’est-il pas en droit, dès lors, de quitter ce monde dès qu’il le juge insupportable ? N’est-il pas maître de son destin ?
Et puisque la souffrance extrême sur cette terre n’est pas exclusivement physique, puisqu’elle peut être morale, n’en viendrons-nous pas, un jour, à réclamer l’euthanasie sur demande, sans même avoir à nous justifier ? C’est même inévitable.
On me répondra que cette proposition n’est pas sur la table. Rien n’interdit pourtant de penser qu’elle le sera dans une quinzaine d’années.
Il était bien hasardeux de transformer le suicide en droit social financé par l’État.
Barbarie
Nous subissons une telle révolution des mentalités en ce moment que ce qui semblait inconcevable la veille peut devenir évident le lendemain.
Il pourrait bien y avoir demain, au Québec, des cliniques « médicales » où la mort sera vendue comme un service parmi d’autres. On accusera ceux qui afficheront quelques réserves devant ce progrès de manquer de cœur et d’être réactionnaires.
Les valeurs se renversent, les repères moraux aussi. Les médecins donnent la mort. Et nous nous croyons privilégiés.
http://www.journaldemontreal.com/2017/09/27/leuthanasie-pour-tous
 
« LA FILIATION FICTIVE ET SOCIALE » AU CŒUR DU DÉBAT SUR LA PMA SANS PÈRE
Invité hier de L’Emission politique sur France 2, le Premier Ministre a bien évidemment été interrogé sur la question ô combien sensible de la PMA sans père. Sans donner véritablement son point de vue, il a confirmé que cette question serait débattue lors des Etats généraux de la bioéthique prévus fin 2018. Sans présager de l’issue du débat, Edouard Philippe ne s’est pas engagé sur le volet législatif de la PMA sans père.
Interpelé par Léa Salamé sur la tribune qu’il a co-signée il y a 4 ans avec Nathalie Kosciusko-Morizet, le Premier Ministre a confirmé que tous les deux à l’époque étaient « favorables au mariage homosexuel, favorables à l’adoption par les couples homosexuels et, c’est vrai, opposés à la PMA, avec un argument essentiel : c’était le risque que cela bascule et que cela ouvre une porte vers la GPA, qui ne me semblait pas acceptable et qui ne me semble toujours pas acceptable. »
La lecture attentive de cette tribune co-signée par Edouard Philippe et Nathalie-Kosciusko-Morizet montre que la clé du débat sur la PMA sans père n’est pas tant du côté de la GPA que du côté de l’adoption... plénière. « Nous ne sommes pas opposés à l’adoption simple mais nous considérons que l’adoption plénière, autorisée par le texte, nous engage sur une voie qui n’est ni nécessaire ni raisonnable.(...) Nous pensons qu’autoriser l’adoption plénière revient mécaniquement à créer une filiation fictive et sociale là où la filiation biologique n’est pas envisageable. Autrement dit, s’engager sur la voie de l’adoption plénière implique déjà la PMA, puis la GPA, pour les couples de même sexe. Au final, donc, nous ne sommes pas opposés à une loi qui permettrait le mariage et l’adoption simple pour les couples de même sexe, mais nous n’accepterons pas ce qui viendra après cette loi. Nous nous opposerons résolument à la PMA pour les couples homosexuels féminins, et à la GPA qui, au nom de l’égalité, ne manquera pas d’être réclamée par la suite » écrivait alors Edouard Philippe et Nathalie-Kosciusko-Morizet
C’est donc bien l’opposition entre la filiation réelle et « la filiation fictive ou sociale » qui est au cœur du débat et de la position personnelle du Premier Ministre. Il rejoint sur ce sujet Alain Juppé. Le maire de Bordeaux avait réagi à l’avis controversé du CCNE en juin dernier en déclarant sur LCP le 30 juin : "Je ne suis pas d’accord avec la généralisation de la PMA." Il avait relayé ses propos sur son propre compte Twitter.
Cette question de la filiation fictive était aussi au cœur des propos du Pr. Jacques Testart hier sur le plateau de France 2. Père de la fécondation in vitro et opposant à la PMA sans père, ce dernier a dénoncé « une déresponsabilisation des individus qui perdent leur autonomie en demandant aux institutions de leur faire un bébé alors qu’ils pourraient le faire tout seul. »
« Les mots du Premier Ministre et de Nathalie Kosciusko-Morizet résument parfaitement les données du débat entre le respect des droits de l’enfant qui repose sur une filiation réelle, ou à défaut vraisemblable dans le cas de l’adoption, et le droit à l’enfant qui implique la création d’une « filiation fictive ou sociale » pour reprendre les mots du Premier Ministre. En effet, prétendre qu’un enfant peut avoir sur son livret de famille deux papas ou deux mamans est une fiction » selon Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous. C’est ce débat qui explique les passions autour de ces questions. L’émission d’hier n’y a pas échappé : alors que la France va mal, que nous n’avons jamais eu autant de chômage, de souffrances, de pauvreté, d’inquiétudes relatives à la sécurité et au terrorisme, de défis à relever au niveau européen et international, c’est la question de la PMA sans père qui a focalisée l’attention, loin des véritables sujets de préoccupation des Français. Cette question, qui a généré de nombreux échanges sur les réseaux sociaux, est en effet revenue en fin d’émission. « Cela montre qu’il n’existe pas, aujourd’hui de consensus sur la PMA sans père. Emmanuel Macron ne s’est pas engagé sur cette question dans son programme présidentiel. La PMA sans père n’est donc pas un engagement de campagne. Il s’y est dit néanmoins favorable à titre personnel mais avait conditionné d’avancer sur ce sujet à l’existence d’un large consensus. Ce n’est manifestement pas le cas » poursuit-elle.
EN SAVOIR + : https://www.france-catholique.fr/La-filiation-fictive-et-sociale-au-coeur-du-debat-sur-la-PMA-sans-pere.html?utm_campaign=Emailing+du+lun.+02%2f10%2f2017+%c3%a0+18%3a36%3a45&utm_content=La+mission+ad+gentes&utm_medium=Emailing+via+Message+Business&utm_source=Message+Business&utm_term=Soci%c3%a9t%c3%a9+de+Presse+France+Catholique
 
7-0 LAICITÉ

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8-0 SOCIÉTÉ (Politique, etc)

 
EUROPE: MACRON VEUT AVANCER SANS BRAQUER
Derek Perrotte
Après un dîner informel sur l’avenir de l’Europe jeudi soir, La France devrait défendre son projet de taxation des géants du numérique lors du sommet de Tallinn, ce vendredi.   
Le menu s'annonçait copieux : entrée, plat, dessert et avenir de l'Europe. Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne se retrouvaient jeudi soir à Tallinn (Estonie) pour un dîner informel, prélude au sommet de vendredi, entièrement dédié - une première - aux enjeux du numérique. 
Deux jours après son discours de la Sorbonne, où  il a appelé à «l'audace» et défendu une refondation ambitieuse de l'Europe, Emmanuel Macron devait prendre le pouls de ses partenaires. Sans Mariano Rajoy, qui a annulé sa venue suite aux tensions en Espagne autour du référendum d'autodétermination dimanche en Catalogne. Mais avec Theresa May, présente pour la première fois à un de ces diners informels lancés après le choc du Brexit. Un nouveau signe d'ouverture mutuelle après son plaidoyer récent à Florence pour un « soft Brexit » et alors que le quatrième round de négociations sur le départ du Royaume-Uni de l'Union s'est clos jeudi par de premières concessions britanniques. 
Merkel salue le discours de la Sorbonne
EN SAVOIR + : https://www.lesechos.fr/monde/europe/030632538039-europe-macron-veut-avancer-sans-braquer-2118055.php#XlhPJ5i7QhMLO1uz.99
 
POURQUOI MACRON EN PINCE POUR CLEMENCEAU
Le président poursuit son OPA sur la sensibilité de Manuel Valls...
Carole Barjon
Emmanuel Macron envisage de célébrer avec une attention particulière, en novembre prochain, le centenaire du deuxième gouvernement Clemenceau.
L’Elysée réfléchit déjà aux contours de cette commémoration qui donnera au chef de l’Etat l’occasion d’un nouveau discours mémoriel. Chargé de sens, on s’en doute…
Clemenceau : un Tigre dans les tranchées
Clemenceau fut d’abord président du Conseil et ministre de l’Intérieur de 1906 à 1909. Puis il revint au pouvoir à Matignon et au ministère de la Guerre le 16 novembre 1917. Partisan d’une victoire totale sur l’Empire allemand, c’est là qu’il a façonné sa légende qui lui a valu le nouveau surnom de "Père la Victoire".
EN SAVOIR + : http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20170926.OBS5178/pourquoi-macron-en-pince-pour-clemenceau.html#xtor=EPR-1-[ObsPolitique]-20171002
 
JEAN-YVES LE DRIAN EN MACRONIE, L'HOMME QUI PEUT ENCORE SERVIR
Il avait tout d'un représentant de l'ancien monde. Et pourtant ! Le hollandais Jean-Yves Le Drian, ministre des Affaires étrangères, s'est rendu indispensable auprès d'Emmanuel Macron.
Serge Raffy
Sur le tarmac du Bourget, à peine descendu du Falcon qui le ramène d'Ankara, ce vendredi 15 septembre, Jean-Yves Le Drian esquisse un léger sourire. Il a accompli sa mission. Après deux jours de palabres intenses avec les autorités turques, il a réussi à faire sortir le journaliste Loup Bureau des geôles d'Erdogan. Sans tapage. Sans coup de menton. La veille, le président turc lui a confirmé, au bout d'une heure d'entretien, que la libération du jeune Français n'était plus qu'une question de jours. En sortant du palais présidentiel de Bestepe, le ministre français donne une consigne stricte à son entourage : silence radio. Pas question de tirer la couverture à soi.
EN SAVOIR + : http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20170927.OBS5226/jean-yves-le-drian-en-macronie-l-homme-qui-peut-encore-servir.html#xtor=EPR-1-[ObsPolitique]-20171002
 
LE CHAMP DE BATAILLE DE VERDUN
GÉOGRAPHIE

Les Hauts-de-Meuse, en rive droite du fleuve épo­nyme, sont un mas­sif cal­caire aux formes douces, dont les sillons sont appe­lés ici « ravins ». Cette bar­rière natu­relle, sépa­rant la plaine de Woëvre de celle de la Meuse, s’étend sur plus de 40 km sur un axe nord-ouest/­sud-est pour une lar­geur moyenne de 5 à 8 km.
C’est la par­tie cen­trale du mas­sif, sur­plom­bant direc­te­ment l’ancienne cité épis­co­pale de Ver­dun, qui nous intéresse.
Cadre historique et culturel
Lors de leurs avan­cées de l’été 1914, les troupes alle­mandes ne par­viennent pas à prendre la place de Ver­dun et ses puis­sants forts de cou­ver­ture. D’importantes batailles locales se déroulent en 1915 sur les ailes du sec­teur de Ver­dun, en Argonne et sur la crête des Éparges. Fin 2015, l’état-major alle­mand pla­ni­fie, pour des rai­sons stra­té­giques, une grande offen­sive sur le front ouest. C’est le sec­teur de Ver­dun et la rive droite de la Meuse qui sont sélec­tion­nés pour cette action d’envergure. L’attaque, ter­rible, est lan­cée le 21 février 1916. Ce sera l’amorce d’une bataille de 300 jours.
Mal­gré la résis­tance héroïque des maigres troupes fran­çaises sur des posi­tions peu amé­na­gées (la pos­té­ri­té retien­dra les chas­seurs à pied du colo­nel Driant, lui-même tué au com­bat), les forces alle­mandes par­viennent à per­cer et s’approchent dan­ge­reu­se­ment de la Meuse et de la cité de Ver­dun. Le fort de Douau­mont, qui sur­plombe la région, tombe le 25 février.
Le com­man­de­ment fran­çais doit prendre une déci­sion : soit s’accrocher sur les Hauts-de-Meuse et cou­vrir Ver­dun, quitte à sai­gner l’armée entière à cette tâche, soit se replier der­rière le fleuve. C’est le pre­mier choix qui l’emporte.
Le géné­ral Pétain est pla­cé à la tête des uni­tés qui se relaient sans cesse via la petite route reliant Bar-le-Duc à Ver­dun, la fameuse « Voie sacrée ». L’immense majo­ri­té des uni­tés de l’armée fran­çaise feront au moins un « tour » sur les champs de bataille de Ver­dun, voire deux et par­fois plus. Les uni­tés alle­mandes, quant à elles, ne tournent pas, mais sont mises sous per­fu­sion per­ma­nente de ren­forts. La bataille s’enlise.
En mars, les Alle­mands attaquent éga­le­ment sur la rive gauche de la Meuse. Leur but est de faire taire l’artillerie fran­çaise qui les pilonne depuis cette berge. Là aus­si, les com­bats sont achar­nés. La bataille se pour­suit ain­si jusqu’à l’été. Les coups de bou­toir alle­mands s’enchaînent, mais viennent échouer aux pieds des forts de Froi­de­terre et de Sou­ville, mal­gré la prise du fort de Vaux.
En juillet 1916, une grande offen­sive fran­co-bri­tan­nique est lan­cée sur la Somme. Les Alle­mands doivent dégar­nir leur corps de bataille devant Ver­dun et se mettent sur la défen­sive. C’est au tour des Fran­çais de prendre l’initiative et de recon­qué­rir le ter­rain per­du. Le mois d’octobre voit la reprise du fort de Douau­mont, clé du champ de bataille. La bataille de Ver­dun prend offi­ciel­le­ment fin le 21 décembre 1916.
Cette bataille, deve­nue à cer­tains égards la « mère des batailles », fera près de 700.000 vic­times, dont 300.000 morts, Fran­çais et Alle­mands confon­dus. Les lieux où se dérou­lèrent ces évè­ne­ments sont à consi­dé­rer comme des sites cru­ciaux pour la mémoire euro­péenne, tant pour évo­quer l’héroïsme des com­bat­tants des deux camps, que pour se sou­ve­nir de cet immense nau­frage euro­péen que fut le pre­mier conflit mondial.
EN SAVOIR + : http://institut-iliade.com/champ-de-bataille-de-verdun/?utm_source=Iliade&utm_campaign=c2deba4efb-Newsletter_p_riodique_RSS1_3_2015&utm_medium=email&utm_term=0_876ed19dde-c2deba4efb-356493809&ct=t(Newsletter_p_riodique_RSS1_3_2015)
 
ETRE BRETON, PAR L’INSTITUT ILIADE [ VIDÉO ]
L’Institut Iliade poursuit son travail de définition des identités charnelles de notre continent. Après la vidéo à succès consacrée à l’identité européenne, la Bretagne, terre de légendes et d’hommes enracinés et aventureux est donc l’objet d’une nouvelle production « être Breton ».
La devise bretonne est limpide : Kentoc’h mervel eget em zaotra, c’est-à-dire « Plutôt la mort que la souillure ». Mais qu’est-ce qu’être Breton ? Tout le monde peut-il se prévaloir de cette identité ? Pour tenter de répondre à ces questions, découvrez la vidéo de l’Institut Iliade sur le sujet.
Être Breton, c’est appartenir à un peuple et à une lignée. C’est être l’héritier de la grande civilisation celte, faite de conquérants, d’artistes, de marchands et de guerriers qui ont participé à façonner l’Europe.
Être Breton, c’est être le fruit d’une longe sédimentation humaine sur un territoire qui a modelé son peuple autant que le peuple Breton l’a travaillé.
Être Breton, c’est être issu d’un peuple qui a réussi à préserver ses particularismes pendant des siècles. Un peuple culturellement et ethniquement européen.
Être Breton, c’est aimer sa terre en étant tourné vers la mer. Armor, la mer et Argoat, la terre. Indivisible. De la forêt d’Huelgoat à celle de Brocéliande, jusqu’à Ouessant et à la côte d’Emeraude, en passant par l’Atlantique, être Breton c’est être résolument tourné vers l’océan, vers l’aventure.
Mais être Breton c’est également rester profondément enraciné. C’est se sentir chez soi, de Lannilis au château de Clisson, de Nantes à la pointe du Raz, au bout du monde.
Être Breton, c’est aussi faire partie de cette diaspora, qui, dans le monde entier, fait connaitre une péninsule, sa langue, ses danses, ses instruments, son histoire, son identité.
Être Breton, c’est être attaché à cette langue qui vit encore. C’est la parler au nez et à la barbe des hussards noirs de la République. C’est se promettre de l’apprendre un jour et, surtout, c’est se battre pour la protéger.
Être Breton, c’est avoir pour pères Nominoë et Merlin. Pour mères Anne de Bretagne et Viviane. C’est se reconnaitre dans les légendes arthuriennes, dans l’épopée de Cadoudal, dans le Bleun Brug, dans le Gwen Ha Du.
EN SAVOIR + : https://www.breizh-info.com/2017/10/02/78602/etre-breton-linstitut-iliade-video
 
 
8-1 BREXIT
 
INDÉPENDANTISTES ÉCOSSAIS ET BRITANNIQUES EUROPHOBES « PRÉOCCUPÉS » APRÈS LE RÉFÉRENDUM CATALAN
Deux catégories différentes de Britanniques ont nettement manifesté leur « préoccupation », mais pas pour les mêmes raisons.
Deux catégories différentes de Britanniques ont nettement manifesté leur « préoccupation » à l’égard des événements de Catalogne, dimanche 1er octobre : les indépendantistes écossais et les Britanniques europhobes.
Les premiers qui, en 2014, ont obtenu du gouvernement de Londres l’organisation d’un référendum sur l’indépendance et l’ont perdu de peu, n’ont jamais caché leur solidarité avec les nationalistes catalans. Les seconds veulent voir dans les violences espagnoles une manifestation du manque de démocratie dans l’Union européenne et une preuve de la supériorité du modèle britannique.
Lire aussi :   Ecosse : la première ministre reporte la décision sur un nouveau référendum d’indépendance
« Qu’on laisse voter les gens », a demandé Nicola Sturgeon, la première ministre d’Ecosse sur Twitter, appelant l’Espagne à « changer de cap avant que quelqu’un ne soit sérieusement blessé ». Leader du Parti national écossais (SNP ; indépendantiste), Mme Sturgeon a multiplié les tweets, dimanche, manifestant sa « préoccupation croissante devant les images venues de Catalogne ». « Indépendamment de nos opinions sur l’indépendance, a-t-elle précisé, nous devrions tous condamner les scènes auxquelles nous assistons. »
Logiquement, la réaction officielle du Foreign Office a été modérée :
« Le référendum est l’affaire du gouvernement espagnol et du peuple. Nous souhaitons que la loi et la Constitution espagnole soient respectées. L’Espagne est une alliée proche, une véritable amie dont la force et l’unité nous importent. »
« Inacceptable »
Alors que les négociations sur le Brexit patinent, Londres ne tient sûrement pas à froisser un gouvernement qu’il présente comme proche politiquement et attaché comme lui à la liberté des échanges commerciaux. Cela n’a pas échappé à Mme Sturgeon qui a trouvé « honteusement faible » la réaction de Boris Johnson. Pour elle, « un véritable ami des Espagnols leur dirait que ce qu’ils ont fait aujourd’hui est mauvais et néfaste ».
Les indépendantistes écossais ne sont pas les seuls sur cette ligne. De façon discrète, le Parti travailliste a estimé « inacceptable la manière excessive avec laquelle les autorités espagnoles ont réagi aux événements par une intervention policière agressive et la fermeture de bureaux de vote par la force ».
EN SAVOIR + : Les nationalistes écossais mettent en sourdine la revendication de l’indépendance
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/europe/article/2017/10/01/independantistes-ecossais-et-britanniques-europhobes-preoccupes-apres-le-referendum-catalan_5194524_3214.html#GVq0scKLTJqyijGw.99
 
BREXIT : LES TRACTATIONS POUR LE SIÈGE DE L’AUTORITÉ BANCAIRE S’ACCÉLÈRENT
Anne DrifGabriel Gresillon
La Commission européenne doit publier samedi son diagnostic des huit villes candidates à l’accueil de l’EBA. Les banques américaines courtisent Paris. Le patron de Bank of America, rencontrait Edouard Philippe vendredi.
La tension monte d'un cran sur le Brexit. La Commission européenne doit livrer samedi son diagnostic technique des quelque 8 villes candidates à l'accueil de  l'Autorité bancaire européenne (EBA), aujourd'hui localisée à Londres . Un processus de plusieurs semaines va ensuite s'enclencher aux niveaux ministériels des différents pays, le but étant d'éviter de déclencher une bataille politique entre chefs d'Etat. 
Pour ne fâcher personne, le conseil européen des « affaires générales » du 20 novembre pourrait préférer se replier in fine... sur Bruxelles, dit-on au sein de la commission et de régulateurs européens.
EN SAVOIR PLUS : https://www.lesechos.fr/finance-marches/banque-assurances/030632158338-brexit-les-tractations-saccelerent-2118270.php#OGL5fw0G5ciU3VWO.99
 
A BRUXELLES, DES NÉGOCIATIONS POUR METTRE DE LA « CLARTÉ » DANS LE BREXIT
Gabriel Gresillon
Le président du Conseil européen Donald Tusk a rencontré à Londres la Première minitre britannique Theresa May le 26 septembre.  –
Le quatrième cycle de négociations a commencé. Si la tonalité est plus positive, des divergences de fond demeurent.
Le quatrième round sera-t-il le bon ? Après  trois premières rencontres restées frustrantes , le nouveau cycle de négociations sur le Brexit qui s'est ouvert, lundi à Bruxelles, doit être celui de la « clarté », selon Michel Barnier, le négociateur en chef pour l'Union européenne. Les discussions, qui doivent prendre fin ce jeudi, avaient été retardées d'une semaine, le temps pour la Première Ministre britannique, Theresa may, de tenir  son grand discours sur le sujet , à Florence. Un discours qui a permis de décrisper l'atmosphère, Theresa May se disant prête à payer son dû aux Européens et acceptant, du bout des lèvres, qu'un lien avec la justice européenne puisse être maintenu dans son pays. 
Mais ces déclarations ont désormais besoin de déclinaisons concrètes. Faute de quoi l'objectif initial - un accord sur les grandes lignes du divorce dès cet automne - apparaîtrait de plus en plus inaccessible. Au terme de son entretien avec Theresa May, mardi, le président du Conseil européen, Donald Tusk, a estimé que les négociations n'avaient pas encore atteint les « progrès suffisants ». 
Des désaccords sur le séquençage
Car à l'évidence, la mise en musique de ces grands principes s'annonce épineuse. D'abord parce qu'une fois de plus, la question du séquençage reste controversée. Pour les Vingt-Sept, il est impératif d'arriver à des « progrès suffisants » sur les trois grandes questions relatives au divorce (chèque de départ, statut des citoyens, Irlande) avant de parler d'avenir ou de transition. David Davis, le négociateur britannique, est sur une position opposée, qu'il a martelée lundi : la question du règlement financier « à l'évidence ne peut être réglée qu'en accord avec notre nouveau partenariat ». « Ce sont des questions séparées », martèle le Français
EN SAVOIR + : https://www.lesechos.fr/monde/europe/030620124193-a-bruxelles-des-negociations-pour-mettre-de-la-clarte-dans-le-brexit-2117287.php#XxJ6tr1JHHlvsgvd.99
 
PREMIERS SIGNES D’APAISEMENT DANS LA NÉGOCIATION SUR LE BREXIT
Gabriel Gresillon
Le ministre britannique en charge du Brexit, David Davis, a affirmé que les discussions avec Michel Barnier, le négociateur de l’Union européenne, ont fait des « progrès considérables ». - Emmanuel Dunand
En savoir plus sur https://www.lesechos.fr/monde/europe/030632749243-premiers-signes-dapaisement-dans-la-negociation-sur-le-brexit-2117992.php#zq3OdyX1pHMbHoSW.99
+ VIDEO. Après avoir longtemps semblé dans le déni, Londres avance quelques propositions plus concrètes. Bruxelles salue l’effort… en attendant mieux.
De l'espoir, enfin. Ce qu'on pressentait dans les couloirs de la Commission européenne, cette semaine, s'est confirmé jeudi : pour la première fois depuis le début des négociations sur le Brexit, une atmosphère plus constructive a été constatée dans les discussions. Dans la foulée du  discours conciliant de Theresa May , les deux négociateurs en chef, David Davis et Michel Barnier,  se sont exprimés sur un ton moins tendu qu'auparavant.
Les nuances d'appréciation demeurent : David Davis, qui a toujours minimisé l'ampleur des désaccords, s'est fait presque dithyrambique, soulignant que le cycle de discussions avait été « vital » et que des progrès « considérables » avaient été enregistrés. La tonalité est plus mesurée chez Michel Barnier, qui incarne dans cette confrontation la posture de la fermeté et de l'unité des Vingt-Sept face au Royaume-Uni. Le Savoyard s'est réjoui de constater une « nouvelle dynamique », soulignant que le discours de Theresa May avait permis de « débloquer » la situation.
Dans le détail, des progrès sont perceptibles au sujet du statut futur des citoyens européens résidant outre-Manche. Londres a donné son accord pour intégrer dans son propre corpus législatif les dispositions qui seront actées dans l'accord de retrait du Royaume-Uni de l'Union.
Au plan financier également, les choses progressent. Alors qu'au début du mois, l'équipe de David Davis avait présenté  une approche extrêmement restrictive de ses obligations financières , Londres a accepté de rentrer dans une logique plus conciliante. Dans la droite ligne des déclarations de Theresa May, les négociateurs britanniques ont donné leur accord pour faire en sorte d'honorer l'ensemble des engagements financiers du pays dans le cadre financier pluriannuel actuel (donc allant jusqu'à 2020). « Au plan symbolique, c'est un virage important », juge une source bruxelloise.
EN SAVOIR + : https://www.lesechos.fr/monde/europe/030632749243-premiers-signes-dapaisement-dans-la-negociation-sur-le-brexit-2117992.php#zq3OdyX1pHMbHoSW.99
 
 
8-2 CETA
 
LE CETA NOUVEAU EST ARRIVÉ EN TOUTE DISCRÉTION
Oui en toute discrétion et ce n’est pas un vain mot, le traité de libre-échange entre l'Union européenne et le Canada, le CETA, est entré en application provisoire le jeudi 21 septembre dans sa quasi-totalité.
Pour votre information, comme le confirme la plupart des économistes, cet accord commercial est le plus ambitieux jamais signé par l’UE.
Le problème est simple. Si cela n’a rien d’illégal, ce traité entre en vigueur alors qu’il n’a pas encore été adopté dans les pays de l’UE par les différentes assemblées et instances parlementaires ! Le sera-t-il un jour ?
Le libre-échange n’est pas monnaie-courante à un tel niveau
La mise en œuvre de ce concept à l’échelle continentale est une denrée rare. C’est un concept visant à favoriser le développement du commerce international, en cherchant à supprimer les barrières douanières et réduire les droits tarifaires (pour 98% des produits). Il élargit ces avantages à certains services à la concurrence. A noter que l’industrie européenne dans son ensemble n’est pas favorable à cette forme de concurrence, sur le fond et dans le contenu, d’autant que nombre de produits canadiens élaborés dans des conditions inégales parviendront sur nos marchés.
Le déséquilibre reste manifeste. Il s’agit du simple rappel de chiffres qui parlent d’eux-mêmes. 27 Etats (hors Grande Bretagne) représentant près de 500 millions d’habitants signent un accord commun avec un Etat de 35 millions d’habitants. Même si l’expérience de ce traité dans l’action sera utile pour la suite, l’inquiétude c’est que l’UE, la France avec ses agriculteurs en feront prioritairement les frais. Le Canada est plus protégé. Si le Premier ministre canadien Justin Trudeau ne peut qu’être très satisfait, Jean-Claude Juncker, Président de la commission européenne, n’est pas mécontent…
 
Des réactions nombreuses mais toujours sans succès
En ce qui concerne la France sur le terrain, les réactions d’ONG et d’organisations professionnelles existent mais elles ne sont toujours pas mises en avant. Quant au gouvernement, aujourd’hui il est d’abord préoccupé par la situation sociale en réaction à la loi travail et à la mise en place des ordonnances. Les multiples réactions (manifestations dans la rue, grèves, etc.) qui vont se prolonger ne lui sont pas favorables pour ouvrir un dialogue quelconque sur le sujet, si cela avait encore un sens.
Les manifestations se sont multipliées dans toute l’Europe. Des paradoxes persistent au plus haut niveau dans les « exécutifs ». Nicolas Hulot, désormais ministre de la Transition écologique et solidaire, se retrouve en porte-à-faux. Il a confié lors d’une interview sur Europe 1 qu’il était toujours « inquiet à propos des traités » de libre-échange qui « nous exposent plutôt que de nous protéger ». A suivre attentivement…
Une mise en œuvre factuelle immédiate qui peut surprendre !
EN SAVOIR + : http://www.economiematin.fr/news-le-ceta-nouveau-est-arrive-en-toute-discretion


8-3 ÉCOLOGIE; CD01 Accord sur le contrôle du climat
 
 
8-4 IMMIGRATION
 
RÉMI BRAGUE : «NON, LA PARABOLE DU BON SAMARITAIN NE S'APPLIQUE PAS AUX ÉTATS !»
Réagissant aux propos du Pape sur les migrants, le philosophe revient sur le dilemme des chrétiens face à l'immigration. Ceux-ci sont déchirés entre le devoir de charité universelle et l'attachement à l'État-nation.
Rémi Brague est un philosophe français, spécialiste de la philosophie médiévale, arabe et juive. Membre de l'Institut de France, il est professeur émérite de l'université Panthéon-Sorbonne. Auteur de nombreux ouvrages, notamment Europe, la voie romaine (Editions Criterion, 1992, réédition NRF, 1999), il a récemment publié Le Règne de l'homme. Genèse et échec du projet moderne(Gallimard, 2015) et Où va l'histoire? Entretiens avec Giulio Brotti (Salvator, 2016).
Le Figaro Magazine. - Le pape François milite pour un accueil massif de migrants, affirmant qu'il faut «faire passer la sécurité personnelle [des migrants] avant la sécurité nationale», et appelant à un accueil beaucoup plus large des migrants. Que vous inspirent ces propos?
Rémi BRAGUE. - «Accueillir» est un mot bien vague. Il dissimule mille difficultés très concrètes. Sauver des naufragés de la noyade est bien, mais ce n'est qu'un début. Encore faut-il se demander ce qui les a poussés à s'embarquer. Là-dessus, le pape dit beaucoup de choses sensées, par exemple que l'Occident a contribué à déstabiliser le Moyen-Orient. Ou que les migrants voient l'Europe comme un ...
http://belgicatho.hautetfort.com/archive/2017/10/02/la-parabole-du-bon-samaritain-s-applique-t-elle-aux-etats-5985372.html
 
DEUX ANS APRÈS, QUEL BILAN POUR « LES QUOTAS » DE MIGRANTS DANS L'UE ?
Deux ans après, quel bilan pour « les quotas » de migrants dans l'UE ? Deux ans de mise en application, de menaces et d'encouragements. Ce mardi 26 septembre marque l'échéance du plan voté par la Commission Européenne pour la relocalisation de 120.000 réfugiés dans les 28 pays membre de l'Union Européenne. Prévu sur deux ans, l'heure est maintenant au bilan. Et il n'est vraiment pas glorieux (Huffington Post).
Qui a voté pour l’AfD, ce parti nationaliste qui réalise une percée en Allemagne ? C'est une percée historique. L'AfD (Alternative pour l'Allemagne) s'est imposée dimanche 24 septembre, lors des élections législatives, comme la troisième force politique en Allemagne. 94 députés de ce parti anti-élites, anti-islam et anti-Europe vont faire leur entrée au Bundestag, le Parlement allemand. Une première dans l'après-guerre (L'Obs).
Macron est peut-être le grand perdant des élections allemandes. La demi-succès de la chancelière allemande pourrait sérieusement remettre en cause les projets de réforme du président français. Celui-ci doit clarifier ses intentions ce mardi (Slate).
Kurdistan irakien : « Tellement de sang a coulé pour arriver à ce jour ». A Erbil, la population a voté avec enthousiasme lors du référendum sur l’indépendance du territoire. Mais certains habitants redoutent la réaction de Bagdad, Ankara et Téhéran. Reportage par Luc Mathieu sur Libération.
EN SAVOIR + : http://www.oasiscenter.eu/fr/revue-de-presse/2017/09/26/deux-ans-apr%C3%A8s-quel-bilan-pour-les-quotas-de-migrants-dans-l-ue
 
 
8-5 UNION EUROPÉENNE
 
SONDAGE FONDAPOL EUROPÉEN : DE QUOI LES EUROPÉENS ONT TRÈS PEUR?
De l’invasion islamique avec les migrants
L’enquête inédite et exclusive, réalisée par la Fondapol dans 26 pays va faire grincer des dents pendant 24 heures dans les sphères dirigeantes. Elle sera très peu citée dans les médias. Elle ne changera en rien la politique immigrationniste, car l’Europe a décidé que l’avis des citoyens ne compte plus.
58% des Européens refusent l’immigration et l’islamisation imposée par l’Union européenne et leurs gouvernements. Et rien ne changera car le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et l’esprit de la démocratie ne font plus partie des valeurs européennes.
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Fondapol révèle que les citoyens européens craignent cette immigration massive et incontrôlée venant de pays musulmans, et ils sont terriblement et de plus en plus inquiets vis-à-vis de l’islam. Comment ne le serait-on pas, avec les attentats mortels qui se sont abattus sur la quasi totalité des pays européens de l’ouest, et les profondes transformations culturelles que les musulmans impriment aux pays où ils représentent une minorité importante.
EN SAVOIR + : https://www.dreuz.info/2017/09/30/sondage-fondapol-europeen-de-quoi-les-europeens-ont-tres-peur-de-linvasion-islamique-avec-les-migrants/
 
L’UNION EUROPÉENNE EST-ELLE RÉFORMABLE?
Emmanuel Macron a proposé plusieurs pistes pour relancer l’UE, mardi dernier,  lors d’un discours résolument pro-européen. Est-il possible de réanimer l’Europe ou est-elle déjà condamnée ? Dans un Forum publié par le journal « Le Soir » ce jeudi 29 septembre, Pierre Defraigne répond aux questions de Mathieu Colinet :
Emmanuel Macron assume l’idée d’une Europe à plusieurs vitesses. Est-ce la solution ?
« L’Europe en est pour l’instant réduite à des ambitions qui ont le caractère d’expédients. Ce qui est en cause, c’est la survie de l’euro, de Schengen, la réaction au Brexit, le maintien d’une certaine adhésion démocratique dans les pays candidats. Ce sont des choses à la marge mais qui sont importantes car si l’on échoue à les faire, c’est l’existence de l’Europe qui serait mise en péril. Toutefois, le niveau actuel d’ambition est faible.
Or l’Europe devrait être plus ambitieuse que jamais Et, en cela, Emmanuel Macron a raison, sa rhétorique est juste. Mais, disant cela, il n’échappe pas à un paradoxe : il oublie de promouvoir des réformes qui impliqueraient le recours aux citoyens, il l’exclut, comme tout le monde. Aujourd’hui l’Europe prétend se réformer, se refonder même, sans recourir au citoyen. Cette mise à l’écart s’impose parce que le citoyen n’a plus confiance en l’Europe , mais l’Europe n’a plus confiance non plus dans le citoyen.
Que faire ? Pour ma part, je crois que l’Europe économique ne progressera plus. Elle ne pourra plus que sauver les meubles. Mais en les sauvant, elle va s’enfoncer politiquement car elle ne s’attaque pas au problème fondamental que constitue le modèle européen, trop inégalitaire, en termes de distribution des richesses et des revenus, par rapport à l’intégration recherchée. Tant qu’elle ne s’attaquera pas à cela, l’Europe sera vouée à de petites réformes qui aggraveront le ressentiment des citoyens.
Pour ce qui est de l’approche à plusieurs vitesses, si elle se situe dans une démarche pragmatique qui revient à dire : ‘allons-y, libérons les énergies’, il faut le faire sérieusement, cela doit être un noyau intégré d’ Etats et ce noyau doit bien entendu rester ouvert.
L’Europe politique, pour moi, ne peut toutefois se penser que dans l’unité, elle n’est plus elle-même si, au niveau politique, elle n’est pas intégrée ».
Dans la feuille de route du président français, voyez-vous des chantiers susceptibles de rapprocher l’Europe et les citoyens ?
« Il est clair que le budget de l’eurozone peut être très porteur. Il implique qu’on complète la discipline par la solidarité d’un budget communautaire. C’est un élément très positif. La proposition d’un ministre des Finances de l’eurozone, c’est davantage technique. Quant à un Parlement pour cette même zone euro , je dirais qu’avant il faudrait il faudrait déjà avoir un Parlement. Je veux dire par là que héroïser le Parlement actuel complètement décroché de l’opinion est une erreur. C’est d’ailleurs effrayant de constater que le Parlement et la Commission, les deux institutions censées être au contact des citoyens n’y arrivent pas. Il y a derrière cela un problème, je crois, de structuration des forces politiques en Europe. La social-démocratie est balayée, non pas qu’elle ne soit pas nécessaire, elle est plus nécessaire que jamais, mais elle est plus incapable que jamais de répondre à cette nécessité. Elle s’est cantonnée dans le national et dans les combats défensifs et a été incapable de fournir une alternative au néo-libéralisme qui domine non seulement à Bruxelles mais dans les différentes capitales ».
Quelles chances ont les propositions d’Emmanuel Macron de plaire à l’Allemagne et au-delà ?
« J’espère qu’elles pourront plaire. Car Emmanuel Macron a donné des preuves de sa crédibilité en faisant des réformes, que l’on peut aimer ou pas. Et puis, franchement, son analyse est juste quand il établit pour l’Europe la nécessité de se renforcer et que c’est la seule réponse possible.
Sans quoi, personnellement j’en suis convaincu, la démocratie va disparaître du continent. Hors d’un cadre européen, la démocratie mourra en Europe parce que les rapports avec le reste du monde, avec le capitalisme global, seront trop défavorables. Le président français a en ce sens une intuition juste. Mais, pour revenir à mon point de départ, il veut rester dans le cadre des traités. Les chefs d’ Etat et de gouvernement voient cela comme une nécessité mais, si l’on en reste là, on risque de tuer l’Europe »
L’Union européenne est aujourd’hui menacée de désintégration. Le risque peut venir de trois côtés à la fois : par la sécession de certains Etats-membres, aujourd’hui le Royaume-Uni avec le « Brexit » ; par l’implosion de l’Eurozone suite à un nouveau « Grexit », mais élargi à d’autres pays méditerranéens que la Grèce ; par un recloisonnement de l’Espace Schengen suite à la crise des réfugiés. Bien entendu, on peut préférer un discours plus optimiste et se rappeler que l’Europe ne progresse que par crises. Mais comme celle-ci en combine plusieurs, on voit bien qu’en sortir par le haut va demander un grand bond en avant. Est-ce possible et à quelles conditions ?
EN SAVOIR + : http://belgicatho.hautetfort.com/archive/2017/09/30/l-union-europeenne-est-elle-reformable-5984798.html
 
8-6 ESPAGNE


8-0 SOCIÉTÉ (Politique, etc)
 
EUROPE: MACRON VEUT AVANCER SANS BRAQUER
Derek Perrotte
Après un dîner informel sur l’avenir de l’Europe jeudi soir, La France devrait défendre son projet de taxation des géants du numérique lors du sommet de Tallinn, ce vendredi.   
Le menu s'annonçait copieux : entrée, plat, dessert et avenir de l'Europe. Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne se retrouvaient jeudi soir à Tallinn (Estonie) pour un dîner informel, prélude au sommet de vendredi, entièrement dédié - une première - aux enjeux du numérique. 
Deux jours après son discours de la Sorbonne, où  il a appelé à «l'audace» et défendu une refondation ambitieuse de l'Europe, Emmanuel Macron devait prendre le pouls de ses partenaires. Sans Mariano Rajoy, qui a annulé sa venue suite aux tensions en Espagne autour du référendum d'autodétermination dimanche en Catalogne. Mais avec Theresa May, présente pour la première fois à un de ces diners informels lancés après le choc du Brexit. Un nouveau signe d'ouverture mutuelle après son plaidoyer récent à Florence pour un « soft Brexit » et alors que le quatrième round de négociations sur le départ du Royaume-Uni de l'Union s'est clos jeudi par de premières concessions britanniques. 
Merkel salue le discours de la Sorbonne
EN SAVOIR + : https://www.lesechos.fr/monde/europe/030632538039-europe-macron-veut-avancer-sans-braquer-2118055.php#XlhPJ5i7QhMLO1uz.99
 
POURQUOI MACRON EN PINCE POUR CLEMENCEAU
Le président poursuit son OPA sur la sensibilité de Manuel Valls...
Carole Barjon
Emmanuel Macron envisage de célébrer avec une attention particulière, en novembre prochain, le centenaire du deuxième gouvernement Clemenceau.
L’Elysée réfléchit déjà aux contours de cette commémoration qui donnera au chef de l’Etat l’occasion d’un nouveau discours mémoriel. Chargé de sens, on s’en doute…
Clemenceau : un Tigre dans les tranchées
Clemenceau fut d’abord président du Conseil et ministre de l’Intérieur de 1906 à 1909. Puis il revint au pouvoir à Matignon et au ministère de la Guerre le 16 novembre 1917. Partisan d’une victoire totale sur l’Empire allemand, c’est là qu’il a façonné sa légende qui lui a valu le nouveau surnom de "Père la Victoire".
EN SAVOIR + : http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20170926.OBS5178/pourquoi-macron-en-pince-pour-clemenceau.html#xtor=EPR-1-[ObsPolitique]-20171002
 
JEAN-YVES LE DRIAN EN MACRONIE, L'HOMME QUI PEUT ENCORE SERVIR
Il avait tout d'un représentant de l'ancien monde. Et pourtant ! Le hollandais Jean-Yves Le Drian, ministre des Affaires étrangères, s'est rendu indispensable auprès d'Emmanuel Macron.
Serge Raffy
Sur le tarmac du Bourget, à peine descendu du Falcon qui le ramène d'Ankara, ce vendredi 15 septembre, Jean-Yves Le Drian esquisse un léger sourire. Il a accompli sa mission. Après deux jours de palabres intenses avec les autorités turques, il a réussi à faire sortir le journaliste Loup Bureau des geôles d'Erdogan. Sans tapage. Sans coup de menton. La veille, le président turc lui a confirmé, au bout d'une heure d'entretien, que la libération du jeune Français n'était plus qu'une question de jours. En sortant du palais présidentiel de Bestepe, le ministre français donne une consigne stricte à son entourage : silence radio. Pas question de tirer la couverture à soi.
EN SAVOIR + : http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20170927.OBS5226/jean-yves-le-drian-en-macronie-l-homme-qui-peut-encore-servir.html#xtor=EPR-1-[ObsPolitique]-20171002
 
LE CHAMP DE BATAILLE DE VERDUN
GÉOGRAPHIE

Les Hauts-de-Meuse, en rive droite du fleuve épo­nyme, sont un mas­sif cal­caire aux formes douces, dont les sillons sont appe­lés ici « ravins ». Cette bar­rière natu­relle, sépa­rant la plaine de Woëvre de celle de la Meuse, s’étend sur plus de 40 km sur un axe nord-ouest/­sud-est pour une lar­geur moyenne de 5 à 8 km.
C’est la par­tie cen­trale du mas­sif, sur­plom­bant direc­te­ment l’ancienne cité épis­co­pale de Ver­dun, qui nous intéresse.
Cadre historique et culturel
Lors de leurs avan­cées de l’été 1914, les troupes alle­mandes ne par­viennent pas à prendre la place de Ver­dun et ses puis­sants forts de cou­ver­ture. D’importantes batailles locales se déroulent en 1915 sur les ailes du sec­teur de Ver­dun, en Argonne et sur la crête des Éparges. Fin 2015, l’état-major alle­mand pla­ni­fie, pour des rai­sons stra­té­giques, une grande offen­sive sur le front ouest. C’est le sec­teur de Ver­dun et la rive droite de la Meuse qui sont sélec­tion­nés pour cette action d’envergure. L’attaque, ter­rible, est lan­cée le 21 février 1916. Ce sera l’amorce d’une bataille de 300 jours.
Mal­gré la résis­tance héroïque des maigres troupes fran­çaises sur des posi­tions peu amé­na­gées (la pos­té­ri­té retien­dra les chas­seurs à pied du colo­nel Driant, lui-même tué au com­bat), les forces alle­mandes par­viennent à per­cer et s’approchent dan­ge­reu­se­ment de la Meuse et de la cité de Ver­dun. Le fort de Douau­mont, qui sur­plombe la région, tombe le 25 février.
Le com­man­de­ment fran­çais doit prendre une déci­sion : soit s’accrocher sur les Hauts-de-Meuse et cou­vrir Ver­dun, quitte à sai­gner l’armée entière à cette tâche, soit se replier der­rière le fleuve. C’est le pre­mier choix qui l’emporte.
Le géné­ral Pétain est pla­cé à la tête des uni­tés qui se relaient sans cesse via la petite route reliant Bar-le-Duc à Ver­dun, la fameuse « Voie sacrée ». L’immense majo­ri­té des uni­tés de l’armée fran­çaise feront au moins un « tour » sur les champs de bataille de Ver­dun, voire deux et par­fois plus. Les uni­tés alle­mandes, quant à elles, ne tournent pas, mais sont mises sous per­fu­sion per­ma­nente de ren­forts. La bataille s’enlise.
En mars, les Alle­mands attaquent éga­le­ment sur la rive gauche de la Meuse. Leur but est de faire taire l’artillerie fran­çaise qui les pilonne depuis cette berge. Là aus­si, les com­bats sont achar­nés. La bataille se pour­suit ain­si jusqu’à l’été. Les coups de bou­toir alle­mands s’enchaînent, mais viennent échouer aux pieds des forts de Froi­de­terre et de Sou­ville, mal­gré la prise du fort de Vaux.
En juillet 1916, une grande offen­sive fran­co-bri­tan­nique est lan­cée sur la Somme. Les Alle­mands doivent dégar­nir leur corps de bataille devant Ver­dun et se mettent sur la défen­sive. C’est au tour des Fran­çais de prendre l’initiative et de recon­qué­rir le ter­rain per­du. Le mois d’octobre voit la reprise du fort de Douau­mont, clé du champ de bataille. La bataille de Ver­dun prend offi­ciel­le­ment fin le 21 décembre 1916.
Cette bataille, deve­nue à cer­tains égards la « mère des batailles », fera près de 700.000 vic­times, dont 300.000 morts, Fran­çais et Alle­mands confon­dus. Les lieux où se dérou­lèrent ces évè­ne­ments sont à consi­dé­rer comme des sites cru­ciaux pour la mémoire euro­péenne, tant pour évo­quer l’héroïsme des com­bat­tants des deux camps, que pour se sou­ve­nir de cet immense nau­frage euro­péen que fut le pre­mier conflit mondial.
EN SAVOIR + : http://institut-iliade.com/champ-de-bataille-de-verdun/?utm_source=Iliade&utm_campaign=c2deba4efb-Newsletter_p_riodique_RSS1_3_2015&utm_medium=email&utm_term=0_876ed19dde-c2deba4efb-356493809&ct=t(Newsletter_p_riodique_RSS1_3_2015)
 
ETRE BRETON, PAR L’INSTITUT ILIADE [ VIDÉO ]
L’Institut Iliade poursuit son travail de définition des identités charnelles de notre continent. Après la vidéo à succès consacrée à l’identité européenne, la Bretagne, terre de légendes et d’hommes enracinés et aventureux est donc l’objet d’une nouvelle production « être Breton ».
La devise bretonne est limpide : Kentoc’h mervel eget em zaotra, c’est-à-dire « Plutôt la mort que la souillure ». Mais qu’est-ce qu’être Breton ? Tout le monde peut-il se prévaloir de cette identité ? Pour tenter de répondre à ces questions, découvrez la vidéo de l’Institut Iliade sur le sujet.
Être Breton, c’est appartenir à un peuple et à une lignée. C’est être l’héritier de la grande civilisation celte, faite de conquérants, d’artistes, de marchands et de guerriers qui ont participé à façonner l’Europe.
Être Breton, c’est être le fruit d’une longe sédimentation humaine sur un territoire qui a modelé son peuple autant que le peuple Breton l’a travaillé.
Être Breton, c’est être issu d’un peuple qui a réussi à préserver ses particularismes pendant des siècles. Un peuple culturellement et ethniquement européen.
Être Breton, c’est aimer sa terre en étant tourné vers la mer. Armor, la mer et Argoat, la terre. Indivisible. De la forêt d’Huelgoat à celle de Brocéliande, jusqu’à Ouessant et à la côte d’Emeraude, en passant par l’Atlantique, être Breton c’est être résolument tourné vers l’océan, vers l’aventure.
Mais être Breton c’est également rester profondément enraciné. C’est se sentir chez soi, de Lannilis au château de Clisson, de Nantes à la pointe du Raz, au bout du monde.
Être Breton, c’est aussi faire partie de cette diaspora, qui, dans le monde entier, fait connaitre une péninsule, sa langue, ses danses, ses instruments, son histoire, son identité.
Être Breton, c’est être attaché à cette langue qui vit encore. C’est la parler au nez et à la barbe des hussards noirs de la République. C’est se promettre de l’apprendre un jour et, surtout, c’est se battre pour la protéger.
Être Breton, c’est avoir pour pères Nominoë et Merlin. Pour mères Anne de Bretagne et Viviane. C’est se reconnaitre dans les légendes arthuriennes, dans l’épopée de Cadoudal, dans le Bleun Brug, dans le Gwen Ha Du.
EN SAVOIR + : https://www.breizh-info.com/2017/10/02/78602/etre-breton-linstitut-iliade-video
 
 
8-1 BREXIT
 
INDÉPENDANTISTES ÉCOSSAIS ET BRITANNIQUES EUROPHOBES « PRÉOCCUPÉS » APRÈS LE RÉFÉRENDUM CATALAN
Deux catégories différentes de Britanniques ont nettement manifesté leur « préoccupation », mais pas pour les mêmes raisons.
Deux catégories différentes de Britanniques ont nettement manifesté leur « préoccupation » à l’égard des événements de Catalogne, dimanche 1er octobre : les indépendantistes écossais et les Britanniques europhobes.
Les premiers qui, en 2014, ont obtenu du gouvernement de Londres l’organisation d’un référendum sur l’indépendance et l’ont perdu de peu, n’ont jamais caché leur solidarité avec les nationalistes catalans. Les seconds veulent voir dans les violences espagnoles une manifestation du manque de démocratie dans l’Union européenne et une preuve de la supériorité du modèle britannique.
Lire aussi :   Ecosse : la première ministre reporte la décision sur un nouveau référendum d’indépendance
« Qu’on laisse voter les gens », a demandé Nicola Sturgeon, la première ministre d’Ecosse sur Twitter, appelant l’Espagne à « changer de cap avant que quelqu’un ne soit sérieusement blessé ». Leader du Parti national écossais (SNP ; indépendantiste), Mme Sturgeon a multiplié les tweets, dimanche, manifestant sa « préoccupation croissante devant les images venues de Catalogne ». « Indépendamment de nos opinions sur l’indépendance, a-t-elle précisé, nous devrions tous condamner les scènes auxquelles nous assistons. »
Logiquement, la réaction officielle du Foreign Office a été modérée :
« Le référendum est l’affaire du gouvernement espagnol et du peuple. Nous souhaitons que la loi et la Constitution espagnole soient respectées. L’Espagne est une alliée proche, une véritable amie dont la force et l’unité nous importent. »
« Inacceptable »
Alors que les négociations sur le Brexit patinent, Londres ne tient sûrement pas à froisser un gouvernement qu’il présente comme proche politiquement et attaché comme lui à la liberté des échanges commerciaux. Cela n’a pas échappé à Mme Sturgeon qui a trouvé « honteusement faible » la réaction de Boris Johnson. Pour elle, « un véritable ami des Espagnols leur dirait que ce qu’ils ont fait aujourd’hui est mauvais et néfaste ».
Les indépendantistes écossais ne sont pas les seuls sur cette ligne. De façon discrète, le Parti travailliste a estimé « inacceptable la manière excessive avec laquelle les autorités espagnoles ont réagi aux événements par une intervention policière agressive et la fermeture de bureaux de vote par la force ».
EN SAVOIR + : Les nationalistes écossais mettent en sourdine la revendication de l’indépendance
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/europe/article/2017/10/01/independantistes-ecossais-et-britanniques-europhobes-preoccupes-apres-le-referendum-catalan_5194524_3214.html#GVq0scKLTJqyijGw.99
 
BREXIT : LES TRACTATIONS POUR LE SIÈGE DE L’AUTORITÉ BANCAIRE S’ACCÉLÈRENT
Anne DrifGabriel Gresillon
La Commission européenne doit publier samedi son diagnostic des huit villes candidates à l’accueil de l’EBA. Les banques américaines courtisent Paris. Le patron de Bank of America, rencontrait Edouard Philippe vendredi.
La tension monte d'un cran sur le Brexit. La Commission européenne doit livrer samedi son diagnostic technique des quelque 8 villes candidates à l'accueil de  l'Autorité bancaire européenne (EBA), aujourd'hui localisée à Londres . Un processus de plusieurs semaines va ensuite s'enclencher aux niveaux ministériels des différents pays, le but étant d'éviter de déclencher une bataille politique entre chefs d'Etat. 
Pour ne fâcher personne, le conseil européen des « affaires générales » du 20 novembre pourrait préférer se replier in fine... sur Bruxelles, dit-on au sein de la commission et de régulateurs européens.
EN SAVOIR PLUS : https://www.lesechos.fr/finance-marches/banque-assurances/030632158338-brexit-les-tractations-saccelerent-2118270.php#OGL5fw0G5ciU3VWO.99
 
A BRUXELLES, DES NÉGOCIATIONS POUR METTRE DE LA « CLARTÉ » DANS LE BREXIT
Gabriel Gresillon
Le président du Conseil européen Donald Tusk a rencontré à Londres la Première minitre britannique Theresa May le 26 septembre.  –
Le quatrième cycle de négociations a commencé. Si la tonalité est plus positive, des divergences de fond demeurent.
Le quatrième round sera-t-il le bon ? Après  trois premières rencontres restées frustrantes , le nouveau cycle de négociations sur le Brexit qui s'est ouvert, lundi à Bruxelles, doit être celui de la « clarté », selon Michel Barnier, le négociateur en chef pour l'Union européenne. Les discussions, qui doivent prendre fin ce jeudi, avaient été retardées d'une semaine, le temps pour la Première Ministre britannique, Theresa may, de tenir  son grand discours sur le sujet , à Florence. Un discours qui a permis de décrisper l'atmosphère, Theresa May se disant prête à payer son dû aux Européens et acceptant, du bout des lèvres, qu'un lien avec la justice européenne puisse être maintenu dans son pays. 
Mais ces déclarations ont désormais besoin de déclinaisons concrètes. Faute de quoi l'objectif initial - un accord sur les grandes lignes du divorce dès cet automne - apparaîtrait de plus en plus inaccessible. Au terme de son entretien avec Theresa May, mardi, le président du Conseil européen, Donald Tusk, a estimé que les négociations n'avaient pas encore atteint les « progrès suffisants ». 
Des désaccords sur le séquençage
Car à l'évidence, la mise en musique de ces grands principes s'annonce épineuse. D'abord parce qu'une fois de plus, la question du séquençage reste controversée. Pour les Vingt-Sept, il est impératif d'arriver à des « progrès suffisants » sur les trois grandes questions relatives au divorce (chèque de départ, statut des citoyens, Irlande) avant de parler d'avenir ou de transition. David Davis, le négociateur britannique, est sur une position opposée, qu'il a martelée lundi : la question du règlement financier « à l'évidence ne peut être réglée qu'en accord avec notre nouveau partenariat ». « Ce sont des questions séparées », martèle le Français
EN SAVOIR + : https://www.lesechos.fr/monde/europe/030620124193-a-bruxelles-des-negociations-pour-mettre-de-la-clarte-dans-le-brexit-2117287.php#XxJ6tr1JHHlvsgvd.99
 
PREMIERS SIGNES D’APAISEMENT DANS LA NÉGOCIATION SUR LE BREXIT
Gabriel Gresillon
Le ministre britannique en charge du Brexit, David Davis, a affirmé que les discussions avec Michel Barnier, le négociateur de l’Union européenne, ont fait des « progrès considérables ». - Emmanuel Dunand
En savoir plus sur https://www.lesechos.fr/monde/europe/030632749243-premiers-signes-dapaisement-dans-la-negociation-sur-le-brexit-2117992.php#zq3OdyX1pHMbHoSW.99
+ VIDEO. Après avoir longtemps semblé dans le déni, Londres avance quelques propositions plus concrètes. Bruxelles salue l’effort… en attendant mieux.
De l'espoir, enfin. Ce qu'on pressentait dans les couloirs de la Commission européenne, cette semaine, s'est confirmé jeudi : pour la première fois depuis le début des négociations sur le Brexit, une atmosphère plus constructive a été constatée dans les discussions. Dans la foulée du  discours conciliant de Theresa May , les deux négociateurs en chef, David Davis et Michel Barnier,  se sont exprimés sur un ton moins tendu qu'auparavant.
Les nuances d'appréciation demeurent : David Davis, qui a toujours minimisé l'ampleur des désaccords, s'est fait presque dithyrambique, soulignant que le cycle de discussions avait été « vital » et que des progrès « considérables » avaient été enregistrés. La tonalité est plus mesurée chez Michel Barnier, qui incarne dans cette confrontation la posture de la fermeté et de l'unité des Vingt-Sept face au Royaume-Uni. Le Savoyard s'est réjoui de constater une « nouvelle dynamique », soulignant que le discours de Theresa May avait permis de « débloquer » la situation.
Dans le détail, des progrès sont perceptibles au sujet du statut futur des citoyens européens résidant outre-Manche. Londres a donné son accord pour intégrer dans son propre corpus législatif les dispositions qui seront actées dans l'accord de retrait du Royaume-Uni de l'Union.
Au plan financier également, les choses progressent. Alors qu'au début du mois, l'équipe de David Davis avait présenté  une approche extrêmement restrictive de ses obligations financières , Londres a accepté de rentrer dans une logique plus conciliante. Dans la droite ligne des déclarations de Theresa May, les négociateurs britanniques ont donné leur accord pour faire en sorte d'honorer l'ensemble des engagements financiers du pays dans le cadre financier pluriannuel actuel (donc allant jusqu'à 2020). « Au plan symbolique, c'est un virage important », juge une source bruxelloise.
EN SAVOIR + : https://www.lesechos.fr/monde/europe/030632749243-premiers-signes-dapaisement-dans-la-negociation-sur-le-brexit-2117992.php#zq3OdyX1pHMbHoSW.99
 
 
8-2 CETA
 
LE CETA NOUVEAU EST ARRIVÉ EN TOUTE DISCRÉTION
Oui en toute discrétion et ce n’est pas un vain mot, le traité de libre-échange entre l'Union européenne et le Canada, le CETA, est entré en application provisoire le jeudi 21 septembre dans sa quasi-totalité.
Pour votre information, comme le confirme la plupart des économistes, cet accord commercial est le plus ambitieux jamais signé par l’UE.
Le problème est simple. Si cela n’a rien d’illégal, ce traité entre en vigueur alors qu’il n’a pas encore été adopté dans les pays de l’UE par les différentes assemblées et instances parlementaires ! Le sera-t-il un jour ?
Le libre-échange n’est pas monnaie-courante à un tel niveau
La mise en œuvre de ce concept à l’échelle continentale est une denrée rare. C’est un concept visant à favoriser le développement du commerce international, en cherchant à supprimer les barrières douanières et réduire les droits tarifaires (pour 98% des produits). Il élargit ces avantages à certains services à la concurrence. A noter que l’industrie européenne dans son ensemble n’est pas favorable à cette forme de concurrence, sur le fond et dans le contenu, d’autant que nombre de produits canadiens élaborés dans des conditions inégales parviendront sur nos marchés.
Le déséquilibre reste manifeste. Il s’agit du simple rappel de chiffres qui parlent d’eux-mêmes. 27 Etats (hors Grande Bretagne) représentant près de 500 millions d’habitants signent un accord commun avec un Etat de 35 millions d’habitants. Même si l’expérience de ce traité dans l’action sera utile pour la suite, l’inquiétude c’est que l’UE, la France avec ses agriculteurs en feront prioritairement les frais. Le Canada est plus protégé. Si le Premier ministre canadien Justin Trudeau ne peut qu’être très satisfait, Jean-Claude Juncker, Président de la commission européenne, n’est pas mécontent…
 
Des réactions nombreuses mais toujours sans succès
En ce qui concerne la France sur le terrain, les réactions d’ONG et d’organisations professionnelles existent mais elles ne sont toujours pas mises en avant. Quant au gouvernement, aujourd’hui il est d’abord préoccupé par la situation sociale en réaction à la loi travail et à la mise en place des ordonnances. Les multiples réactions (manifestations dans la rue, grèves, etc.) qui vont se prolonger ne lui sont pas favorables pour ouvrir un dialogue quelconque sur le sujet, si cela avait encore un sens.
Les manifestations se sont multipliées dans toute l’Europe. Des paradoxes persistent au plus haut niveau dans les « exécutifs ». Nicolas Hulot, désormais ministre de la Transition écologique et solidaire, se retrouve en porte-à-faux. Il a confié lors d’une interview sur Europe 1 qu’il était toujours « inquiet à propos des traités » de libre-échange qui « nous exposent plutôt que de nous protéger ». A suivre attentivement…
Une mise en œuvre factuelle immédiate qui peut surprendre !
EN SAVOIR + : http://www.economiematin.fr/news-le-ceta-nouveau-est-arrive-en-toute-discretion


8-3 ÉCOLOGIE; CD01 Accord sur le contrôle du climat
 
 
8-4 IMMIGRATION
 
RÉMI BRAGUE : «NON, LA PARABOLE DU BON SAMARITAIN NE S'APPLIQUE PAS AUX ÉTATS !»
Réagissant aux propos du Pape sur les migrants, le philosophe revient sur le dilemme des chrétiens face à l'immigration. Ceux-ci sont déchirés entre le devoir de charité universelle et l'attachement à l'État-nation.
Rémi Brague est un philosophe français, spécialiste de la philosophie médiévale, arabe et juive. Membre de l'Institut de France, il est professeur émérite de l'université Panthéon-Sorbonne. Auteur de nombreux ouvrages, notamment Europe, la voie romaine (Editions Criterion, 1992, réédition NRF, 1999), il a récemment publié Le Règne de l'homme. Genèse et échec du projet moderne(Gallimard, 2015) et Où va l'histoire? Entretiens avec Giulio Brotti (Salvator, 2016).
Le Figaro Magazine. - Le pape François milite pour un accueil massif de migrants, affirmant qu'il faut «faire passer la sécurité personnelle [des migrants] avant la sécurité nationale», et appelant à un accueil beaucoup plus large des migrants. Que vous inspirent ces propos?
Rémi BRAGUE. - «Accueillir» est un mot bien vague. Il dissimule mille difficultés très concrètes. Sauver des naufragés de la noyade est bien, mais ce n'est qu'un début. Encore faut-il se demander ce qui les a poussés à s'embarquer. Là-dessus, le pape dit beaucoup de choses sensées, par exemple que l'Occident a contribué à déstabiliser le Moyen-Orient. Ou que les migrants voient l'Europe comme un ...
http://belgicatho.hautetfort.com/archive/2017/10/02/la-parabole-du-bon-samaritain-s-applique-t-elle-aux-etats-5985372.html
 
DEUX ANS APRÈS, QUEL BILAN POUR « LES QUOTAS » DE MIGRANTS DANS L'UE ?
Deux ans après, quel bilan pour « les quotas » de migrants dans l'UE ? Deux ans de mise en application, de menaces et d'encouragements. Ce mardi 26 septembre marque l'échéance du plan voté par la Commission Européenne pour la relocalisation de 120.000 réfugiés dans les 28 pays membre de l'Union Européenne. Prévu sur deux ans, l'heure est maintenant au bilan. Et il n'est vraiment pas glorieux (Huffington Post).
Qui a voté pour l’AfD, ce parti nationaliste qui réalise une percée en Allemagne ? C'est une percée historique. L'AfD (Alternative pour l'Allemagne) s'est imposée dimanche 24 septembre, lors des élections législatives, comme la troisième force politique en Allemagne. 94 députés de ce parti anti-élites, anti-islam et anti-Europe vont faire leur entrée au Bundestag, le Parlement allemand. Une première dans l'après-guerre (L'Obs).
Macron est peut-être le grand perdant des élections allemandes. La demi-succès de la chancelière allemande pourrait sérieusement remettre en cause les projets de réforme du président français. Celui-ci doit clarifier ses intentions ce mardi (Slate).
Kurdistan irakien : « Tellement de sang a coulé pour arriver à ce jour ». A Erbil, la population a voté avec enthousiasme lors du référendum sur l’indépendance du territoire. Mais certains habitants redoutent la réaction de Bagdad, Ankara et Téhéran. Reportage par Luc Mathieu sur Libération.
EN SAVOIR + : http://www.oasiscenter.eu/fr/revue-de-presse/2017/09/26/deux-ans-apr%C3%A8s-quel-bilan-pour-les-quotas-de-migrants-dans-l-ue
 
 
8-5 UNION EUROPÉENNE
 
SONDAGE FONDAPOL EUROPÉEN : DE QUOI LES EUROPÉENS ONT TRÈS PEUR?
De l’invasion islamique avec les migrants
L’enquête inédite et exclusive, réalisée par la Fondapol dans 26 pays va faire grincer des dents pendant 24 heures dans les sphères dirigeantes. Elle sera très peu citée dans les médias. Elle ne changera en rien la politique immigrationniste, car l’Europe a décidé que l’avis des citoyens ne compte plus.
58% des Européens refusent l’immigration et l’islamisation imposée par l’Union européenne et leurs gouvernements. Et rien ne changera car le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et l’esprit de la démocratie ne font plus partie des valeurs européennes.
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Fondapol révèle que les citoyens européens craignent cette immigration massive et incontrôlée venant de pays musulmans, et ils sont terriblement et de plus en plus inquiets vis-à-vis de l’islam. Comment ne le serait-on pas, avec les attentats mortels qui se sont abattus sur la quasi totalité des pays européens de l’ouest, et les profondes transformations culturelles que les musulmans impriment aux pays où ils représentent une minorité importante.
EN SAVOIR + : https://www.dreuz.info/2017/09/30/sondage-fondapol-europeen-de-quoi-les-europeens-ont-tres-peur-de-linvasion-islamique-avec-les-migrants/
 
L’UNION EUROPÉENNE EST-ELLE RÉFORMABLE?
Emmanuel Macron a proposé plusieurs pistes pour relancer l’UE, mardi dernier,  lors d’un discours résolument pro-européen. Est-il possible de réanimer l’Europe ou est-elle déjà condamnée ? Dans un Forum publié par le journal « Le Soir » ce jeudi 29 septembre, Pierre Defraigne répond aux questions de Mathieu Colinet :
Emmanuel Macron assume l’idée d’une Europe à plusieurs vitesses. Est-ce la solution ?
« L’Europe en est pour l’instant réduite à des ambitions qui ont le caractère d’expédients. Ce qui est en cause, c’est la survie de l’euro, de Schengen, la réaction au Brexit, le maintien d’une certaine adhésion démocratique dans les pays candidats. Ce sont des choses à la marge mais qui sont importantes car si l’on échoue à les faire, c’est l’existence de l’Europe qui serait mise en péril. Toutefois, le niveau actuel d’ambition est faible.
Or l’Europe devrait être plus ambitieuse que jamais Et, en cela, Emmanuel Macron a raison, sa rhétorique est juste. Mais, disant cela, il n’échappe pas à un paradoxe : il oublie de promouvoir des réformes qui impliqueraient le recours aux citoyens, il l’exclut, comme tout le monde. Aujourd’hui l’Europe prétend se réformer, se refonder même, sans recourir au citoyen. Cette mise à l’écart s’impose parce que le citoyen n’a plus confiance en l’Europe , mais l’Europe n’a plus confiance non plus dans le citoyen.
Que faire ? Pour ma part, je crois que l’Europe économique ne progressera plus. Elle ne pourra plus que sauver les meubles. Mais en les sauvant, elle va s’enfoncer politiquement car elle ne s’attaque pas au problème fondamental que constitue le modèle européen, trop inégalitaire, en termes de distribution des richesses et des revenus, par rapport à l’intégration recherchée. Tant qu’elle ne s’attaquera pas à cela, l’Europe sera vouée à de petites réformes qui aggraveront le ressentiment des citoyens.
Pour ce qui est de l’approche à plusieurs vitesses, si elle se situe dans une démarche pragmatique qui revient à dire : ‘allons-y, libérons les énergies’, il faut le faire sérieusement, cela doit être un noyau intégré d’ Etats et ce noyau doit bien entendu rester ouvert.
L’Europe politique, pour moi, ne peut toutefois se penser que dans l’unité, elle n’est plus elle-même si, au niveau politique, elle n’est pas intégrée ».
Dans la feuille de route du président français, voyez-vous des chantiers susceptibles de rapprocher l’Europe et les citoyens ?
« Il est clair que le budget de l’eurozone peut être très porteur. Il implique qu’on complète la discipline par la solidarité d’un budget communautaire. C’est un élément très positif. La proposition d’un ministre des Finances de l’eurozone, c’est davantage technique. Quant à un Parlement pour cette même zone euro , je dirais qu’avant il faudrait il faudrait déjà avoir un Parlement. Je veux dire par là que héroïser le Parlement actuel complètement décroché de l’opinion est une erreur. C’est d’ailleurs effrayant de constater que le Parlement et la Commission, les deux institutions censées être au contact des citoyens n’y arrivent pas. Il y a derrière cela un problème, je crois, de structuration des forces politiques en Europe. La social-démocratie est balayée, non pas qu’elle ne soit pas nécessaire, elle est plus nécessaire que jamais, mais elle est plus incapable que jamais de répondre à cette nécessité. Elle s’est cantonnée dans le national et dans les combats défensifs et a été incapable de fournir une alternative au néo-libéralisme qui domine non seulement à Bruxelles mais dans les différentes capitales ».
Quelles chances ont les propositions d’Emmanuel Macron de plaire à l’Allemagne et au-delà ?
« J’espère qu’elles pourront plaire. Car Emmanuel Macron a donné des preuves de sa crédibilité en faisant des réformes, que l’on peut aimer ou pas. Et puis, franchement, son analyse est juste quand il établit pour l’Europe la nécessité de se renforcer et que c’est la seule réponse possible.
Sans quoi, personnellement j’en suis convaincu, la démocratie va disparaître du continent. Hors d’un cadre européen, la démocratie mourra en Europe parce que les rapports avec le reste du monde, avec le capitalisme global, seront trop défavorables. Le président français a en ce sens une intuition juste. Mais, pour revenir à mon point de départ, il veut rester dans le cadre des traités. Les chefs d’ Etat et de gouvernement voient cela comme une nécessité mais, si l’on en reste là, on risque de tuer l’Europe »
L’Union européenne est aujourd’hui menacée de désintégration. Le risque peut venir de trois côtés à la fois : par la sécession de certains Etats-membres, aujourd’hui le Royaume-Uni avec le « Brexit » ; par l’implosion de l’Eurozone suite à un nouveau « Grexit », mais élargi à d’autres pays méditerranéens que la Grèce ; par un recloisonnement de l’Espace Schengen suite à la crise des réfugiés. Bien entendu, on peut préférer un discours plus optimiste et se rappeler que l’Europe ne progresse que par crises. Mais comme celle-ci en combine plusieurs, on voit bien qu’en sortir par le haut va demander un grand bond en avant. Est-ce possible et à quelles conditions ?
EN SAVOIR + : http://belgicatho.hautetfort.com/archive/2017/09/30/l-union-europeenne-est-elle-reformable-5984798.html
 
 
8-6 ESPAGNE

POURQUOI LES CATALANS SOUHAITENT-ILS ÊTRE INDÉPENDANTS ?
LE MONDE |  Par Marc Bettinelli
vidéo
Depuis plusieurs semaines, l’Espagne se déchire autour de la volonté d’indépendance de la Catalogne. Un projet de référendum d’autodétermination, voulu par les indépendantistes catalans et censé se tenir le 1er octobre, cristallise les tensions.
Madrid s’est lancé dans une vaste opération policière et judiciaire pour tenter de l’interdire. Les forces de l’ordre espagnoles ont ainsi saisi près de 10 millions de bulletins de vote, quatorze hauts responsables catalans ont été arrêtés, et des renforts de police ont été envoyés sur place pour assurer le maintien de l’ordre.
Mais cette crise n’est en fait pas nouvelle. Elle est l’aboutissement d’une dégradation progressive de la situation depuis une dizaine d’années. Les explications en vidéo.
EN SAVOIR + : http://www.lemonde.fr/europe/video/2017/09/22/pourquoi-les-catalans-souhaitent-ils-etre-independants_5189999_3214.html#6cXlbM3aeQuIHIIs.99
 
L’ESPAGNE RÉFLÉCHIT SUR LA MANIÈRE DE CONTRÔLER SES IMAMS
Après les attentats de Barcelone, le débat se durcit autour de la formation des imams et de la requête d’une éducation islamique dans un État laïc
María de los Ángeles Corpas Aguirre | jeudi 28 septembre 2017 de musumans contre le terrorisme, Barceloneutterstock.com
Les institutions musulmanes estiment qu’il y a actuellement en Espagne 1 200 imams. Après des semaines passées à en parler à la suite des attentats tragiques de Barcelone, le message final transmis à la société est que personne ne les contrôle réellement. Et personne – ni au sein de la communauté musulmane ni en dehors – ne semble avoir la responsabilité de leur choix ni de leurs activités dans les centres de culte : chose doublement préoccupante si l’on considère que l’Espagne possède une législation d’avant-garde, modifiée pour augmenter la sécurité après l’expérience des attentats de Madrid en 2004.
Aux termes de la loi 26/1992 les imams ont un caractère de stabilité et des fonctions spécifiques. Ils doivent posséder un certificat du ministère de la Justice, et un autre certificat de la communauté à laquelle ils se réfèrent, toujours avec l’autorisation de la Commission islamique d’Espagne (art. 3.1.). Sur le plan économique, les imams sont assimilés à des salariés et inclus dans le régime général de la Sécurité sociale. En 2004, le gouvernement socialiste de Zapatero avait proposé une réforme de la loi sur la liberté religieuse ainsi que la création d’un registre des imams. Mais les responsables de la communauté islamique avaient manifesté leur désaccord, affirmant qu’il s’agissait d’une atteinte à leurs droits . À force de calculer les retombées électorales que cette mesure pouvait provoquer, les responsables politiques ont retardé jusqu’à ce jour la création de ce registre.
Après les attentats de Barcelone et de Cambrils, le président de la Commission islamique d’Espagne Riay Tatary a déclaré à la presse qu’il « n’existe aucun contrôle » sur les imams, et que l’on travaillait à la réalisation de ce registre depuis 2016. Puis, reprenant la position de 2004, il a précisé qu’il n’était pas d’accord sur le contrôle des sermons des imams, qualifiant cette proposition de « digne de gouvernements dictatoriaux » et se plaignant de ne pas recevoir de rapports gouvernementaux sur les imams .
Et pourtant, nous l’avons dit, la figure juridique de l’imam est bien définie. Son élection relève de la responsabilité de la communauté, et est supervisée par la Commission islamique. Ce nonobstant, les représentants reconnaissent que cette réalité échappe à leur contrôle. Le président de la Communauté islamique d’Andalousie et membre de la Commission permanente islamique d’Espagne Lahsen Himmer l’a déclaré explicitement : « Il n’existe pas de véritable contrôle des imams » .
La véritable question est alors de savoir ce que l’on entend par contrôle des imams. L’expérience nous dit
EN SAVOIR + : http://www.oasiscenter.eu/fr/articles/religions-et-espace-public/2017/09/28/formation-imams-en-espagne

À QUOI RESSEMBLERAIT UNE CATALOGNE INDÉPENDANTE ?
par Christopher Dembik
La Catalogne contribue au PIB espagnol à hauteur de 18,9 %.
À quelques jours du référendum sur l’indépendance en Catalogne, il est temps de se pencher sur l'économie de cette région autonome espagnole qui est la principale contributrice au PIB espagnol (environ 18,9%) et dont le PIB par habitant (PPP) est 18,8% supérieur à la moyenne espagnole.
Il n'y a pas de solution miracle pour déterminer si cette région, une fois indépendante, serait économiquement viable, mais il existe certaines caractéristiques distinctes qui font d’un pays une économie développée réussie. Habituellement, un pays doit avoir une économie diversifiée et ouverte à l’international ainsi qu’une productivité élevée. Essayons donc d'appliquer ces critères à la Catalogne.
Une économie diversifiée
La Catalogne a une économie très diversifiée et affiche une structure de production plus équilibrée que les autres régions espagnoles. La taille du secteur primaire est relativement petite. Comme dans tous les pays développés, le secteur des services est clairement dominant. Cela dit, il est important de mentionner que la part de la valeur ajoutée brute (VAB) correspondant à l'industrie en Catalogne est assez importante comparée à celle en Espagne et dans le reste de l’UE. Après une forte baisse de 2009 à 2013, à la suite de l'effondrement de la bulle immobilière, l'industrie a gagné de l'élan grâce aux exportations et semble en meilleure position par rapport aux années précédentes. Contrairement à de nombreuses autres régions ayant souffert de la désindustrialisation, l'industrie reste un pilier essentiel de l'économie catalane. Historiquement appelée «l’usine de l’Espagne», la Catalogne possède également un secteur manufacturier très important. La VAB correspondant au secteur manufacturier de celle-ci est d'environ 16,7% contre 13,4% pour l'Espagne et 15,8% pour l'UE (données de 2015). De plus, les déséquilibres ayant menés à la crise ont été résorbés, en particulier dans le secteur de la construction puisque celui-ci est de retour à des niveaux d’évolution plus en ligne avec sa tendance de long terme.
L'ouverture économique
La productivité
Conclusion
Après cette rapide analyse de la situation économique en Catalogne, on peut conclure sans hésiter que la région serait viable en tant que pays indépendant en se basant uniquement sur des considérations économiques et à la condition de rester dans l’Union monétaire. Au sein de l'UE, une Catalogne indépendante occuperait la 13ème place dans un classement hypothétique de l'UE à 29. Peu importe le choix fait par la Catalogne, qu’il s’agisse de l’indépendance ou du maintien avec l’Espagne, elle devra investir davantage dans le capital humain et l'éducation dans les années à venir afin d'éviter de renouer avec ses mauvaises habitudes consistant à dépendre de salaires bas pour faire croître sa croissance économique.
EN SAVOIR + : http://www.economiematin.fr/news-a-quoi-ressemblerait-une-catalogne-independante-
 
LA CATALOGNE, UNE RÉGION DIVISÉE AUX VELLÉITÉS INDÉPENDANTISTES
Les indépendantistes catalans souhaitent acter la rupture avec Madrid
De manifestations en rassemblements, la poussée indépendantiste semble chaque jour se faire plus intense en Catalogne. Ses partisans expriment le sentiment de vivre des moments historiques, sans retour possible au statu quo ante.
EN SAVOIR + : http://www.lemonde.fr/europe/visuel/2017/09/30/la-catalogne-une-region-divisee-aux-velleites-independantistes_5194134_3214.html

RÉFÉRENDUM EN CATALOGNE : VICTOIRE DU « OUI » À L’INDÉPENDANCE À 90% POUR 42.3% DE PARTICIPATION
Le "oui" a remporté à 90% le référendum sur l'indépendance de la Catalogne, organisé dimanche en dépit de l'interdiction par le pouvoir central madrilène, a communiqué l'exécutif de la région autonome lundi vers 00h30. Le taux de participation atteindrait, selon les comptes de l'exécutif catalan, 42,3%.
Dimanche, 2.262.424 bulletins ont été déposés dans les urnes lors du référendum d'autodétermination organisé par le gouvernement séparatiste catalan, et empêché par le gouvernement espagnol. 2.020.144 (90,09%) des votes dépouillés sont en faveur de l'indépendance de la région autonome du nord-est du pays, 176.565 (7,87%) contre, 45.586 (2,03%) sont des votes blancs et 20.126 (0,89%) nuls, selon les autorités catalanes. Le porte-parole du gouvernement, Jordi Turull, a toutefois souligné que ces résultats ne comprennent pas les bulletins confisqués par la police espagnole. Les électeurs devaient répondre à la question "voulez-vous que la Catalogne devienne un Etat indépendant sous forme de République?".
Le référendum n'était cependant assorti d'aucun des critères garantissant la fiabilité des résultats: listes électorales transparentes, commission électorale indépendante, vote secret. La police espagnole a tenté par la force d'interdire aux Catalans de se rendre dans l'isoloir pour cette consultation interdite par la Cour constitutionnelle, faisant au moins 90 blessés dimanche. Trente-trois policiers ont également été blessés. Plus tôt dans la soirée, le président de la Catalogne, le séparatiste Carles Puigdemont, a assuré que les Catalans avaient "gagné le droit d'avoir un Etat indépendant qui prenne la forme d'une République".
EN SAVOIR + : http://www.lalibre.be/actu/international/referendum-en-catalogne-victoire-du-oui-a-l-independance-a-90-pour-42-3-de-taux-de-participation-photos-59d1be62cd70461d26638329
 
RÉFÉRENDUM CATALAN : PEUT-ON ÉVITER LE PIRE ?
VIDÉOS. Selon les éditorialistes, Madrid a perdu la bataille des images dimanche. Comment désormais sortir d'une impasse qui pourrait être sanglante ?
Vidéo
Les violences qui ont marqué le référendum d'autodétermination interdit en Catalogne laissent craindre à la presse française de lundi que le bras de fer entre indépendantistes et gouvernement de Madrid ne ravive les démons de la guerre civile. « L'Espagne ne doit pas prendre ce chemin sanglant qu'elle ne connaît que trop bien », insiste Johan Hufnagel dans son éditorial de Libération, qui déplore le choix de la répression fait par Mariano Rajoy : « Il n'a rien à y gagner. Sauf s'il cherche, par la brutalité de sa police, à faire naître une opposition moins pacifique. [...] Aux Européens qui évoquent souvent une Union fondée sur une promesse de paix, de progrès, de prospérité de le rappeler d'urgence à Rajoy. »
« La situation n'a pourtant pas d'autre issue positive qu'une discussion politique et une résolution démocratique », martèle Patrick Apel-Muller dans L'Humanité, soulignant que « les forces progressistes espagnoles, mais d'autres aussi, proposent que soient réexaminées les relations entre l'État central et les régions pour que les identités culturelles de ces dernières, ainsi que leurs facultés de décider soient mieux respectées. C'est ce chemin qui doit être exploré, plutôt que les charges matraque en main ou les tirs de balles en caoutchouc. »
Ce référendum était un piège et Mariano Rajoy s'y est jeté tête la première
EN SAVOIR + : http://www.lepoint.fr/europe/referendum-catalan-peut-on-eviter-le-pire-02-10-2017-2161313_2626.php?&m_i=rEIp8Pm30%2BXMJ0ZzNC7D5iw3yvqeSFzUVsom6Y0ahRAH3xY0SPU4PL5Fqz2Q9N1VEjXGQEXni_xlqlN653C6ZXW6X5brrs&boc=984102&M_BT=438266583523#xtor=EPR-6-[Newsletter-Matinale]-20171002
 
APRÈS LE RÉFÉRENDUM CATALAN, UN EFFET DOMINO EN EUROPE ?
Tout en dénonçant les violences policières de ce dimanche 1er octobre, la presse européenne redoute l’impact du vote catalan dans les autres régions animées par des aspirations indépendantistes, et invite l’Union à prendre les devants pour régler ce conflit.
La Catalogne n’est pas un cas unique, avertit Simon Tisdall, du Guardian : “Aux quatre coins de l’Europe, des mouvements cherchent à redéfinir les identités et à rejeter l’État central.” En Catalogne, “la population remet en cause la légitimité d’un gouvernement éloigné […], qui impose son diktat et des impôts injustes, et lui rendrait moins qu’il ne lui prend. […] Ce qui nous rappelle l’Écosse”, écrit le quotidien britannique.
De fait, après le cas catalan, les États, mais aussi l’Union européenne (UE), craignent un effet domino. “Si jamais la Catalogne quitte l’Espagne, la probabilité de voir l’Écosse se séparer du Royaume-Uni augmentera”, prédit un éditorialiste du Belfast Newsletter. “Or soyons clairs : si la Catalogne et l’Écosse partent, cela donnera un nouveau souffle aux sentiments nationalistes en Irlande du Nord, ce qui augmentera la probabilité d’un référendum sur une réunification de l’Irlande”.
À lire aussi: Catalogne. Barcelone crie victoire après un référendum chaotique
“L’aspiration indépendantiste qui se manifeste dans plusieurs régions européennes entraîne l’UE sur des terres politiquement et juridiquement inexplorées”, constate le quotidien suédois Svenska Dagbladet, rappelant que ni la Commission européenne ni aucun État membre n’a pris parti dans la crise : “Le monde et les pays de l’UE seront bientôt obligés de réagir.”
À Londres, le quotidien eurosceptique The Daily Telegraph surenchérit, dénonçant “la réponse lente et peu convaincante de l’UE” aux événements, “comme toujours, lorsqu’il s’agit de sujets importants”. Le Telegraph rappelle que, lors du référendum sur le Brexit, “les représentants de l’Union n’ont pas perdu de temps pour râler. Quid, cette fois, de leur réponse au conflit civil en Espagne ?” Le journal prévoit que si le conflit entre Barcelone et Madrid s’aggrave, “il risque de constituer, pour l’UE, une crise plus importante encore que le Brexit”.
EN SAVOIR + : http://www.courrierinternational.com/article/dans-la-presse-europeenne-apres-le-referendum-catalan-un-effet-domino-en-europe
 
CATALOGNE. LA RÉPONSE DE MADRID, UNE LONGUE SUITE D’ERREURS
Plutôt que d’utiliser la justice et la police, comme il l’a fait lors du référendum d’indépendance du 1er octobre, le chef du gouvernement Mariano Rajoy aurait mieux fait d’engager le dialogue avec Barcelone, estime cet éditorialiste catalan.
Ce qui s’est passé hier [dimanche 1er octobre] est l’échec de la politique. La politique sert à régler les problèmes, et non à en créer de nouveaux. On ne peut pas confier à des juges, des procureurs et des policiers le soin de régler les problèmes politiques, et à plus forte raison quand par leur ampleur ces problèmes sont du ressort de l’État.
En Catalogne, il existe un problème politique : il n’est pas nouveau, mais il s’est aggravé du fait qu’on ne l’a pas affronté quand il l’aurait fallu. On peut comprendre que Mariano Rajoy n’ait pas eu de marge de manœuvre pour négocier en septembre 2012 [quand il a dit non à un nouvel accord financier avec la Catalogne], car l’Espagne était alors à deux doigts d’un sauvetage financier.
L’échec de tous
Mais cinq ans ont passé, l’économie s’est redressée et le gouvernement a été capable, par exemple, de conclure un accord avec le Parti national basque (PNV) pour adopter le budget, accord qui privilégie encore davantage le Pays basque.
L’échec de la politique est l’échec de tous. Je ne vois pas bien quelle leçon tirer de ce qui s’est passé hier. Quelqu’un croit-il vraiment que l’indépendantisme en sortira
EN SAVOIR + : http://www.courrierinternational.com/article/catalogne-la-reponse-de-madrid-une-longue-suite-derreurs
 
ESPAGNE. LE COUP D’ÉTAT DES SÉPARATISTES EN CATALOGNE
Au lendemain du référendum sur l’indépendance de la Catalogne, le dimanche 1er octobre 2017, la presse conservatrice espagnole se positionne clairement du côté du gouvernement de Madrid. Cette presse défend l’usage de la force par le pouvoir central et incite à la fermeté envers les indépendantistes.
La dureté des images de la journée d’hier ne doit pas obscurcir la réalité : en Catalogne, rien n’a eu lieu qui fut digne de s’appeler référendum, parce que tout était illégal”, annonce dès le début de son édito le quotidien conservateur et monarchiste ABC au lendemain du “référendum raté” du dimanche 1er octobre 2017 sur l’indépendance de la Catalogne. Pour le journal conservateur, les “conditions légales [du scrutin] n’ont jamais existé”, et les Catalans qui se sont rassemblés la veille pour voter ont fait acte d’une “désobéissance ouverte aux tribunaux”. La presse conservatrice est donc solidaire des propos du chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, dans son allocution de dimanche soir : “Il n’y a pas eu de référendum.”
EN SAVOIR + : http://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/espagne-le-coup-detat-des-separatistes-en-catalogne

UNE ESPAGNE PLURIELLE
par F.X. Esponde, Pax Christi Bayonne
L’Espagne avait dessiné la carte politique du pays en dix sept provinces autonomes depuis 1978 plus deux villes autonomes Ceuta et Melilla depuis la fin du franquisme et l’avénement de la démocratie.
Mais l’histoire passée se rappelle à la mémoire du temps présent.
Chacun se souvient du sort réservé au comte de Barcelone Juan de Bourbon de Bourbon, par le général Franco qui plaça le fils et non le père à la tête de la monarchie espagnole.
Père du roi Juan Carlos, grand-père du roi Felipe VI d’Espagne gouvernant le royaume aujourd’hui, le comte de Barcelone connut l’exil et la disgrâce et chacun sait les raisons d’une hostilité entre deux hommes qui ne comprenaient pas la gouvernance du pays selon les mêmes principes historiques de la Catalogne et de l’Espagne, attachée à la monarchie royale mais sans cesse en difficulté avec les institutions nationales du pays.
Après 40 ans déjà de gouvernance régionale et autonomique, la Catalogne réclame avec insistance une indépendance comme en d’autres landers, provinces et royaumes européens et le Québec.
L’unité de l’Espagne, la nation espagnole confrontée aux nations du royaume selon les termes des régionalistes, est un défi majeur de la démocratie ibérique.
EN SAVOIR + : https://www.france-catholique.fr/Une-Espagne-plurielle.html?utm_campaign=Emailing+du+lun.+02%2f10%2f2017+%c3%a0+18%3a36%3a45&utm_content=La+mission+ad+gentes&utm_medium=Emailing+via+Message+Business&utm_source=Message+Business&utm_term=Soci%c3%a9t%c3%a9+de+Presse+France+Catholique
 
 
9-1 PROCHE ORIENT – SYRIE, ÉGYPTE, IRAK, IRAN, ISRAEL, TURQUIE, RUSSIE, ARABIE, QATAR
 
Irak
QUI SONT LES KURDES ? EXPLICATION, EN CARTES ET EN IMAGES
Vidéo
Les Kurdes — entre 30 et 40 millions de personnes, selon les estimations — sont le peuple apatride le plus important du monde. Depuis des siècles, ils occupent un territoire à cheval sur quatre pays : la Turquie, la Syrie, l’Irak et l’Iran. En dépit de plusieurs tentatives dans l’histoire moderne, notamment à la fin de la première guerre mondiale, la création d’une nation kurde indépendante n’a jamais vu le jour.
Depuis, dans ces pays, l’assimilation des Kurdes n’a jamais fonctionné. L’histoire des Kurdes au XXe siècle au Moyen-Orient est celle d’une succession de conflits, d’oppressions et de persécutions. Tant et si bien qu’en 2017, la question de leur indépendance reste d’actualité.
Qui sont les Kurdes ? Que revendiquent-ils ? Les pôles vidéo et cartographie du « Monde » font le point, en cartes et en images.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/moyen-orient-irak/video/2017/09/29/qui-sont-les-kurdes-explication-en-cartes-et-en-images_5193790_1667109.html#aMfzQA6jJSzMPvDW.99
Pourquoi les Catalans souhaitent-ils être indépendants ?
Vidéo
Depuis plusieurs semaines, l’Espagne se déchire autour de la volonté d’indépendance de la Catalogne. Un projet de référendum d’autodétermination, voulu par les indépendantistes catalans et censé se tenir le 1er octobre, cristallise les tensions.
Madrid s’est lancé dans une vaste opération policière et judiciaire pour tenter de l’interdire. Les forces de l’ordre espagnoles ont ainsi saisi près de 10 millions de bulletins de vote, quatorze hauts responsables catalans ont été arrêtés, et des renforts de police ont été envoyés sur place pour assurer le maintien de l’ordre.
Mais cette crise n’est en fait pas nouvelle. Elle est l’aboutissement d’une dégradation progressive de la situation depuis une dizaine d’années. Les explications en vidéo.
EN SAVOIR + : http://www.lemonde.fr/europe/video/2017/09/22/pourquoi-les-catalans-souhaitent-ils-etre-independants_5189999_3214.html#PF2VbrI1DaMFASPe.99
 
Russie
STÉPHANE COURTOIS PRÉSENTE « LÉNINE, L’INVENTEUR DU TOTALITARISME »
Une biographie de Lénine pour les cent ans de la Révolution bolchévique de 1917. Tel est l’objet du nouvel ouvrage du plus grand spécialiste contemporain du communisme, Stéphane Courtois (« Le livre noir du communisme ») qui publie Lénine, l’inventeur du totalitarisme.
Une nouvelle contribution majeure pour l’histoire, éditée aux éditions Perrin.
Dans le livre le mythe d’un Lénine plus acceptable qu’un Staline (la mythologie communiste encore d’actualité de nos jours) vole en éclat. Ce mythe est même pulvérisé par Stéphane Courtois, qui démontre que Lénine était un aficionado de la terreur, de la dictature, de la soumission d’un peuple à l’idéologie d’une petite minorité agissante.
Nous avons interrogé son auteur sur cet ouvrage essentiel, qui fera peut être ouvrir les yeux à certains élus, alors que dans de nombreuses communes de France, des rues portent encore le nom d’un boucher du 20ème siècle, tandis qu’à l’Est, en Ukraine notamment, on déboulonne à tour de bras.
EN SAVOIR + : https://www.breizh-info.com/2017/10/01/78533/stephane-courtois-lenine-totalitarisme-communisme
 
Corée du nord
LA VIE QUOTIDIENNE EN CORÉE DU NORD
Une dynastie de tyrans
Kim Jong-un, le chef actuel de la Corée du Nord, est le fils et le petit-fils de ses deux prédécesseurs au pouvoir. Ainsi, une dynastie est établie, dans une république populaire, peu différente des monarchies absolutistes d'Europe il y a quelques siècles. Le chef grassouillet apparaît souvent souriant, avec un visage de bonne humeur, mais son régime est l'un des plus terribles au monde. La dissidence est poursuivie sans répit, avec des arrestations arbitraires et des exécutions. Les quelques personnes qui parviennent à fuir doivent encore faire face aux déportations chinoises s’ils rejoignent ce pays tandis que ceux qui parviennent à rejoindre des pays libres savent qu'ils ne pourront jamais revoir les familles qu'ils ont laissées derrière eux. Kim Jong-un a lancé un programme d'armes nucléaires, avec des tests de missiles fréquents (l'un d'entre eux ayant survolé le Japon récemment) et menace le monde occidental. Le monde craint maintenant la réponse que les États-Unis, avec son président Donald Trump, donneront au défi militaire nord-coréen.
http://buzz.excite.fr/Voyages/Voyages/La-vie-quotidienne-en-Coree-du-Nord?utm_campaign=outbrain&utm_source=outbrain&utm_content=quebec&utm_term=000720c01d5c16ae7b8d8db70e602b00a0


9-2 ASIE - INDE, CHINE, JAPON, CORÉE, INDONÉSIE, PHILIPINES, AUSTRALIE
 
Indes
LES FUNÉRAILLES DU ROI BHUMIBOL ADULYADEJ : UN RITUEL EMPRUNT D'HINDOUISME ET DE BOUDDHISME
Du 25 au 29 octobre prochains auront lieu les obsèques du roi Bhumibol Adulyadej ou Rama IX, décédé le 13 octobre 2016 après un règne de 70 ans. La crémation, organisée le 26 octobre, est la plus importante cérémonie du genre depuis le tout début du XXème siècle.
La dernière cérémonie de crémation d’un roi a eu lieu en mars 1950, lorsque le corps du roi Ananda Mahidol, mort dans des conditions mystérieuses six mois après être revenu de Suisse pour entamer effectivement son règne sur le sol thaïlandais, a été solennellement incinéré sur la place de Sanam Luang. La crémation du roi Bhumibol a une tout autre dimension, non seulement du fait de la longueur du règne, mais aussi de l’attachement à la fois affectif, filial et quasi-religieux des Thaïlandais à sa personne. Evénement historique considérable, ces funérailles vont marquer, pour les Thaïlandais, une sorte d’apothéose de la monarchie thaïlandaise au sens premier (grec) du terme, c’est-à-dire la divinisation d’un roi.
EN SAVOIR + : http://eglasie.mepasie.org/asie-du-sud-est/2017-10-02-la-cremation-du-roi-bhumibol-adulyadej-une-apotheose-de-la-monarchie
 
 
9-3 ISLAM, ISLAMISME, IMMIGRATION, TERRORISME
 
LES CHIITES ET LE LEADERSHIP
De la centralité de l'imam au gouvernement des juristes-théologiens
Fârès Gillon |
 
La mosquée de l'imam ‘Alî, Najaf
Le chiisme fut dès ses débuts le fruit d’une querelle sur l’autorité et la légitimité. D’après la tradition sunnite, le Prophète Muhammad était mort sans héritier mâle et sans laisser d’instructions quant à sa succession. Mais pour les chiites, l’élection d’Abû Bakr par les notables de la communauté était une usurpation d’une autorité qui revenait de droit à ‘Alî, que Muhammad avait expressément désigné comme son successeur légitime.
L’historiographie chiite ancienne oppose l’investiture profane illégitime, celle de l’élection par des hommes sourds à la volonté divine, et l’investiture sacrée, celle de l’élection divine. À cet égard, le Kitâb al-Kashf, ouvrage ismaélien du Xe siècle, résume bien le sentiment chiite : les ennemis de ‘Alî « suivirent celui qu’ils établirent comme imam [c’est-à-dire Abû Bakr], par un choix de leur part et une passion de leurs âmes, indépendamment du choix de Dieu et de la désignation de Son Envoyé1 » . Le refus de suivre ‘Alî ibn Abî Tâlib est une trahison d’autant plus nette que sa désignation par Muhammad (et par Dieu dans le Coran originel, non censuré2) était sans équivoque. L’opposition entre pouvoirs légitime et illégitime est bien sûr teintée de dualisme, et recouvre une autre opposition structurante, entre ésotérisme et exotérisme3, puisque l’imam en butte aux forces sataniques est le détenteur exclusif de l’interprétation ésotérique de la révélation coranique.
Contrairement aux sunnites, qui estiment la prophétie close avec la mort du Prophète, les chiites considèrent que la guidance se perpétue autrement : au cycle prophétique succède un cycle de la walâya4, incarné par une lignée d’imams issus de la descendance de ‘Alî. Certes, les imams n’ont pas le pouvoir prophétique de fonder une nouvelle religion, mais ils héritent cependant de toutes les autres prérogatives prophétiques, tant politiques que religieuses. En principe, les chiites considèrent que l’imam est le seul détenteur légitime de l’autorité ; par conséquent, tout pouvoir qui n’est pas exercé par l’imam est illégitime. Mais, hormis le règne bref et agité de ‘Alî, qui fut très contesté à son époque, les imams chiites n’eurent jamais accès au pouvoir, malgré de nombreuses révoltes chiites dans les premiers temps de l’Islam, et plusieurs tentatives de porter un imam à la fonction suprême – toutes impitoyablement réprimées. A partir du VIe imam, Ja‘far al-Sâdiq (m. 765), qui
EN SAVOIR + : http://www.oasiscenter.eu/fr/articles/les-peuples-de-l-islam/2017/09/11/les-chiites-et-le-leadership
 
L’ISLAM ET LES FEMMES : LA VOIE TUNISIENNE VERS L’ÉMANCIPATION
Le président lance la réforme des normes sur la succession et sur le mariage. La décision rouvre le débat sur l’interprétation du Coran
Michele Brignone | unisie : les femmes dans la rue pour défendre leurs droits Photo OASIS
Quand on parle de réforme des sociétés musulmanes, peu de sujets suscitent autant d’intérêt que l’égalité entre hommes et femmes. Le débat a repris en Tunisie, et a gagné aussitôt d’autres pays, depuis que le président Beji Caïd Essebsi a annoncé le 13 août sa décision de mettre fin aux inégalités présentes dans le droit successoral et dans le droit matrimonial : deux domaines historiquement réglés par le droit islamique, et dans lesquels les États ne sont jamais intervenus qu’avec une grande prudence.
S’appuyant sur deux versets du Coran (4,11 et 2,221), la jurisprudence traditionnelle établit en effet que la femme a droit à la moitié de la quote-part héréditaire de l’homme ; elle établit aussi que, alors que l’homme musulman peut épouser une femme appartenant aux « gens du Livre » (chrétiens et juifs), la femme musulmane ne peut épouser un non-musulman. Essebsi a soumis la question de l’héritage à l’examen d’une commission, mais a accéléré la réforme du droit matrimonial, en faisant abolir la circulaire de 1973 qui interdisait aux femmes tunisiennes d’épouser des hommes non musulmans.
Ce faisant, le président s’inscrit dans la tradition tunisienne d’émancipation féminine, mais il rouvre dans le même temps la discussion sur l’interprétation des Écritures et sur le rôle de l’Islam au sein de la société et de la politique, et met enfin à l’épreuve la tenue du parti islamique Ennahda après le tournant de 2016.
EN SAVOIR + : http://www.oasiscenter.eu/fr/articles/religions-et-espace-public/2017/09/27/tunisie-reforme-normes-mariage-heritage-islam
 
ALAIN FINKLELKRAUAT : « L’ISLAM LITTÉRAL CELA DONNE LE JIHAD OU À TOUT LE MOINS LA RUPTURE AVEC LA SOCIÉTÉ DES INFIDÈLES »
vidéo
https://www.causeur.fr/alain-finkielkraut-elisabeth-levy-esprit-de-lescalier-146946?utm_source=Envoi+Newsletter&utm_campaign=4c07975978-Esprit+de+l+escalier&utm_medium=email&utm_term=0_6ea50029f3-4c07975978-57258861
 
LA RÉALITÉ, CE N'EST PAS L'ISLAMOPHOBIE, MAIS L'OCCIDENTOPHOBIE
TRIBUNE - Pour la philosophe*, il est vain de chercher des causes économiques ou psychiatriques au terrorisme. La matrice idéologique des djihadistes est la haine de la civilisation occidentale. Le problème est que nous non plus ne nous aimons pas.
Le terrorisme qui nous frappe s'impose à nous comme un objet non identifié. Nous sommes capables de mettre en place l'état d'urgence, de détenir des services secrets performants qui sans aucun doute nous évitent bien d'autres attentats. Mais nous sommes incapables de mettre le doigt sur les causes. Au début, à partir du 11 Septembre, on a commencé par prétendre que des raisons économiques poussaient ces jeunes garçons au meurtre de masse et au suicide. L'empreinte marxiste est déterminante dans les sociétés occidentales du tournant du siècle : on pense encore que le crime ne provient que du chômage et du mal-être social. Puis on s'est rendu compte qu'il n'en était rien, puisque les coupables étaient parfaitement intégrés et instruits. Aujourd'hui une nouvelle explication, non moins risible, court sur les antennes : les terroristes seraient des malades mentaux. On installe des "cellules de déradicalisation" aussi ridicules qu'inutiles, comme si on pouvait lutter contre des croyances avec les armes de la raison bureaucratique. La seconde explication a aussi peu de sens que la première. Car la véritable raison est étalée sous nos yeux, pendant que nous refusons de la voir, comme la lettre volée.
EN SAVOIR + : http://www.magistro.fr/index.php/template/lorem-ipsum/a-tout-un-chacun/item/3253-islamophobie-occidentophobie
 
L’ISLAM, RELIGION DE PAIX ?
D'Annie Laurent (associationclarifier.fr, La Petite Feuille Verte) :
L'Islam, religion de paix ?
"Le terme islâm dérive de l’antique racine sémitique slm qui signifiait, tout ensemble, paix et prospérité", explique Slimane Zeghidour. De slm découle notamment shalom, salut de paix en hébreu et araméen. Salâm en est l’équivalent arabe (50 mots d’islam, Desclée de Brouwer, 1990, p. 54). Pour étayer leurs affirmations selon lesquelles l’islam est une "religion de paix", certains musulmans s’appuient sur le fait que les mots "islâm "et "salâm" dérivent de cette même racine (p. ex. Tariq Ramadan, Le génie de l’islam, Archipoche, 2016, p. 80). Pour Tareq Oubrou, imam de Bordeaux, "les deux ne s’excluent donc pas" (Ce que vous ne savez pas sur l’islam, Fayard, 2016, p. 124).
Ces assertions soulèvent deux questions.
1°/ Faut-il en déduire une équivalence entre les deux termes, islâm et salâm ?
2°/ Le mot "paix" revêt-il en islam le même contenu que celui qui est largement admis dans le reste du monde ?
ISLÂM ET SALÂM sont-ils équivalents ?
Etymologie
Islâm. Littéralement, ce mot signifie "soumission". Le verbe correspondant, Aslama, veut dire : se soumettre, s’abandonner, se rendre, sous-entendu à Dieu. C’est pourquoi les fidèles de cette religion se désignent comme des soumis ("mouslimoun" = musulmans ; mouslim au singulier), ce qui ressort du Coran lui-même :
"Il [Allah] vous a nommés les soumis" (22, 78) ;
"La religion, aux yeux d’Allah, est vraiment la soumission" (3, 19).
Salâm. Littéralement, ce mot signifie "salut. Souvent associé à "paix", il figure dans la salutation que les musulmans s’adressent les uns aux autres : As-salâm ‘alaykoum("La paix [ou le salut] soit sur toi "), rendue familièrement par "salamalec " As-Salâm (la Paix) est en outre l’un des attributs donnés à Allah par le Coran (59, 23). Comme tel, il est inclus dans la liste des 99 Beaux Noms d’Allah dont la récitation tient une place importante dans la dévotion des musulmans.
Notons cependant que des attributs moins pacifiques se trouvent dans cette liste : Celui qui donne la mort (Al-Mumît) ; le Vengeur (Al-Muntaqim) ; le Tout-Dominateur (Al-Qahhâr) ; Celui qui peut nuire (Ad-Dâr).
 Aslim, taslam !
Cette formule signifie : "Soumets-toi [à l’islam] et tu auras la paix ". Elle laisse entrevoir toutes sortes d’avantages ou de bénédictions tels que la santé, la richesse, le pouvoir, la vie sauve, la sécurité, le paradis, etc., en contrepartie de l’adhésion à l’islam.
Aslim, taslam ! est employée pour convaincre de professer l’islam quiconque ne l’a pas encore fait ou y a renoncé. Elle a été largement utilisée dans l’histoire islamique, notamment lors des conquêtes politiques et militaires ; les djihadistes de l’Etat islamique (EI, ou Daech), d’El-Qaïda, de Boko Haram et autres l’ont actualisée en s’emparant de territoires en Irak et en Syrie, en Asie et en Afrique, ou lorsqu’ils commettent des attentats partout dans le monde et réduisent des personnes en esclavage.
Cette injonction repose sur un ordre d’Allah : "Combattez-les [les non-musulmans] jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de sédition et que le culte soit rendu à Dieu en sa totalité"(8, 39).
Selon la Sunna (Tradition), Mahomet aurait lui-même confié à ses proches : "J’ai reçu l’ordre de combattre les gens jusqu’à ce qu’ils confessent qu’il n’y a de divinité qu’Allah" (d’après Boukhari, cité par Johan Bourlard, Islam-islamisme, éd. Tatamis, 2017, p. 132).
La paix ainsi promise est donc conditionnelle. Elle s’apparente à une forme de chantage, au détriment de toute justice et du respect de la liberté de conscience. La dhimmitude (ou dhimma), statut juridique d’infériorité imposé par la charia aux juifs et aux chrétiens ressortissants de pays où l’islam est religion d’Etat, relève du même principe : elle a pour but ultime d’amener les dhimmis à se reconnaître musulmans. Ainsi, seront-ils bénéficiaires des mêmes droits que leurs compatriotes.
Le sens de la paix en islam
Ces définitions montrent qu’en dehors de l’islam, rien ne peut assurer et garantir la paix aux hommes. Islam est bien synonyme de paix mais celle-ci est réservée aux seuls musulmans en leur qualité de "vrais croyants".
Autrement dit, pour bénéficier de la paix, il convient d’être soumis à Allah, comme l’a laissé entendre le roi Mohamed VI dans un discours prononcé à Rabat le 20 août 2016 à l’adresse du peuple marocain : "L’islam est une religion de paix, comme énoncé dans le Saint Coran :“Ô vous qui croyez, entrez tous dans la paix".
EN SAVOIR + : http://belgicatho.hautetfort.com/archive/2017/10/02/l-islam-religion-de-paix-5985369.html


FINKIELKRAUT : « L’ISLAM LITTÉRAL CELA DONNE LE DJIHAD OU À TOUT LE MOINS LA RUPTURE AVEC LA SOCIÉTÉ DES INFIDÈLES »
VIDÉO
https://www.causeur.fr/alain-finkielkraut-elisabeth-levy-esprit-de-lescalier-146946?utm_source=Envoi+Newsletter&utm_campaign=e7d7d109b2-Newsletter&utm_medium=email&utm_term=0_6ea50029f3-e7d7d109b2-57258861
 
 
9-4 AMÉRIQUE DU NORD (USA, CANADA)
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​ÉTATS-UNIS. CRISE CORÉENNE : TRUMP SAVONNE LA PLANCHE À SON SECRÉTAIRE D’ÉTAT
En contredisant publiquement son secrétaire d’État Rex Tillerson, en visite en Asie, le locataire de la Maison-Blanche attise les tensions avec la Corée du Nord.
Le secrétaire d’État américain, Rex Tillerson, était en visite à Pékin dimanche 1er octobre, et venait d’annoncer que des lignes de communication avaient été ouvertes dans l’espoir d’entamer des discussions avec Pyongyang sur son programme nucléaire.
Las, le président Trump a vertement critiqué l’approche diplomatique. Et c’est via son compte Twitter qu’il en a fait part. “J’ai dit à Rex Tillerson, notre merveilleux secrétaire d’État, qu’il perdait son temps à essayer de négocier avec Little Rocket Man” [“l’homme-fusée”, surnom donné par Donald Trump à Kim Jong-un]. Et d’ajouter : “Garde ton énergie Rex, Nous ferons ce qu’il y a à faire !”
Cette critique publique, souligne le New York Times, “minimise les efforts [du] chef de la diplomatie et donne l’impression qu’il se concentre uniquement sur l’option militaire” contre la Corée du Nord.
Pas de deux
Si le locataire de la Maison-Blanche a à maintes reprises montré qu’il n’était pas toujours sur la même ligne que son équipe chargée de la politique étrangère, le New York Times note cependant que “pour les observateurs, c’est la première fois qu’un président critique aussi ouvertement son secrétaire d’État dans une situation particulièrement tendue”.
EN SAVOIR + : http://www.courrierinternational.com/article/etats-unis-crise-coreenne-trump-savonne-la-planche-son-secretaire-detat
 
TRUMP SUR LA CORÉE : "CLINTON, BUSH ET OBAMA ONT ÉCHOUÉ, JE N'ÉCHOUERAI PAS"
Olivia Lepropre Journaliste
Donald Trump a accusé ses prédécesseurs de ne pas s'être suffisamment occupés du programme nucléaire nord-coréen.
Selon l'actuel président des Etats-Unis, ses prédécesseurs à la Maison Blanche n'ont pas abordé de la meilleure manière les problèmes avec la Corée du Nord et son programme nucléaire. Pour lui, Bill Clinton, Georges W. Bush et Barack Obama "ont échoué". Donald Trump s'est expliqué dans un tweet : "Etre sympa avec Rocket Man ("l'homme-fusée", surnom donné à Kim Jong-Un) n'a pas fonctionné en 25 ans, pourquoi cela fonctionnerait maintenant ?". Si Donald Trump voulait faire référence de manière globale à la relation entre les Etats-Unis et la Corée du Nord, il est intéressant de noter que Kim Jong-Un n'est à la tête son pays que depuis le mois de décembre 2011.
EN SAVOIR + : http://www.levif.be/actualite/international/trump-sur-la-coree-clinton-bush-et-obama-ont-echoue-je-n-echouerai-pas/article-normal-731995.html?utm_source=Newsletter-02/10/2017&utm_medium=Email&utm_campaign=Newsletter-RNBDAGLV&&M_BT=5443005350908
 
TROIS AMÉRICAINS REMPORTENT LE PRIX NOBEL DE MÉDECINE POUR LEURS TRAVAUX SUR L'HORLOGE BIOLOGIQUE
Le prix Nobel de médecine a été attribué lundi à trois généticiens américains dont l'étude de l'horloge biologique éclaire l'adaptation du corps au cycle du jour et de la nuit, les troubles du sommeil et leurs effets sur la santé.
Jeffrey C. Hall, Michael Rosbash et Michael W. Young sont récompensés pour "leurs découvertes des mécanismes moléculaires qui règlent le rythme circadien", a solennellement annoncé l'Assemblée Nobel de l'Institut Karolinska à Stockholm.
"Leurs découvertes expliquent comment les plantes, les animaux et les êtres humains adaptent leur rythme biologique pour qu'il se synchronise avec les révolutions de la Terre" autour du soleil, a précisé le jury.
De 24 heures chez l'homme, le rythme circadien est l'une des fonctions vitales primordiales des êtres vivants multicellulaires: il régule le sommeil, les comportements alimentaires, la pression artérielle et la température corporelle.
La recherche moderne a mis en lumière le rôle fondamental de ce mécanisme dans l'espérance de vie et la santé, comme les conséquences néfastes du travail de nuit à long terme sur l'organisme des infirmières et des ouvriers postés.
"Dès que notre horloge biologique se dérègle, nos corps sont plus exposés aux maladies. L'horloge contrôle notre système immunitaire", rappelle Michael Hastings, chercheur à Cambridge (Angleterre).
A partir de l'observation de mouches, Jeffrey C. Hall et Michael Rosbash, qui exerçaient ensemble à l'université Brandeis de Boston, et Michael Young, de l'université Rockefeller à New York, ont isolé en 1984 un "gène horloge" interne à la cellule.
MM. Hall et Rosbah ont ensuite montré que ce gène, s'il fonctionne correctement, encode une protéine qui s'accumule dans la cellule au cours de la nuit puis se désagrège pendant le jour.
"Chaque cellule a des gènes horloge, qui lui disent à quel moment il faut qu'elle soit active et à quel moment il faut qu'elle se repose", explique Joëlle Adrien, directrice de recherche à l'Inserm.
EN SAVOIR + : http://www.lalibre.be/actu/sciences-sante/trois-americains-remportent-le-prix-nobel-de-medecine-pour-leurs-travaux-sur-l-horloge-biologique-59d209cdcd70461d266478a0?ncxid=45D78D4521CE4FB03E1F3CA8AD8B3E4E&m_i=SdQoxmTI9_ctZgRVkUZugl7Qke3d7gW8rxuG0xyP5mFJ5R5lCsu5WE_Xt053QOZA_5XYmrgJNo3ims9hmg3vxU3IJAc1FBiSSi&utm_source=selligent&utm_medium=email&utm_campaign=&utm_content=&utm_term=_Flash+Prix+Nobel+m%C3%A9decine_&M_BT=137532555155


SONDÉ" PAR WASHINGTON, PYONGYANG NE MONTRE "AUCUN INTÉRÊT" POUR UN DIALOGUE
Washington dispose de "lignes de communications" avec Pyongyang et "sonde" la Corée du nord pour l'ouverture d'éventuels pourparlers, mais le régime de Kim Jong-Un ne manifeste pour le moment "aucun signe d'intérêt" pour un dialogue, a fait savoir samedi la diplomatie américaine.
"Les officiels nord-coréens n'ont montré aucun signe d'intérêt pour des pourparlers sur la dénucléarisation", a déclaré la porte-parole de la diplomatie américaine Heather Nauert dans un communiqué, tout en rappelant elle aussi l'existence de "plusieurs canaux pour communiquer avec des officiels au sein du régime nord-coréen".
Rex Tillerson a déclaré que les Etats-Unis étaient en train de "sonder" la volonté du régime de Kim Jong-Un d'engager des discussions sur son programme nucléaire
EN SAVOIR + : http://www.levif.be/actualite/international/sonde-par-washington-pyongyang-ne-montre-aucun-interet-pour-un-dialogue/article-normal-731631.html?utm_source=Newsletter-01/10/2017&utm_medium=Email&utm_campaign=Newsletter-RNBDAGLV&&M_BT=5443005350908
 
9-5 AMÉRIQUE CENTRALE
 
9-6 AMÉRIQUE DU SUD
 
 
9-7 AFRIQUE
 
AFRICAINS DÉPIGMENTÉS, ASCENDANCES SARRASINES : L’OBSESSION DE L’AILLEURS
Selon certaines autorités archéologiques, nous serions des “Africains dépigmentés” alors que des historiens soucieux de conjurer toute tentation “identitaire” nous attribuent des ascendances “sarrasines”. Un discours qui n’est pas sans lien avec le militantisme idéologique actuellement en vogue dans divers milieux académiques et médiatiques. Par Ludovic Greiling. Source : La Nouvelle Revue d’Histoire, hors-série n°11, automne 2015.
La Nou­velle Revue d’Histoire hors-série n°11
Nous sommes en classe de sixième. Un grand pré­his­to­rien fait son cours devant des petites têtes blondes. « Avec ce que l’on sait, “on” est res­té cinq mil­lions d’années en Afrique. Et on peut donc dire que nous sommes tous des Afri­cains, ce n’est pas un abus de lan­gage. La plus grande par­tie de “notre” his­toire, on avait la peau brune, comme ces jeunes gens », affirme-t-il en mon­trant un jeune Noir (vu dans l’émission « Brunet/Coppens, duel aux ori­gines de l’homme », France 5, dif­fu­sé le 30 avril 2015). Dans la salle, les petits Blancs stu­pé­faits regardent leurs cama­rades d’origine immi­grée d’un autre œil… Celui qui pro­nonce ces mots avec tant d’assurance dans des confé­rences sco­laires n’est autre que Michel Bru­net, l’homme qui a décou­vert les restes du plus vieux crâne d’hominidé connu. Dénom­mé Tou­maï, le mam­mi­fère pro­ba­ble­ment bipède aurait fait 1,20 mètre de haut et son volume crâ­nien n’excédait pas, selon notre spé­cia­liste, 360 cm3. Des chiffres à com­pa­rer avec des niveaux moyens actuels de 1,75 mètre et de 1400 cm2. Impos­sible, évi­dem­ment, de faire de Tou­maï un repré­sen­tant de la lignée des hommes modernes, encore moins un Afri­cain ou un humain de type noir. Cela n’empêche pas notre expert de décrire les Euro­péens comme de simples des­cen­dants de ceux qui habi­taient il y a des cen­taines de mil­liers d’années, voire plu­sieurs mil­lions dans le cas cité, le conti­nent afri­cain. Un rac­cour­ci pour le moins har­di, régu­liè­re­ment relayé par les médias officiels.
Des anachronismes suspects
EN SAVOIR + : http://institut-iliade.com/lobsession-de-lailleurs-africains-depigmentes/?utm_source=Iliade&utm_campaign=c2deba4efb-Newsletter_p_riodique_RSS1_3_2015&utm_medium=email&utm_term=0_876ed19dde-c2deba4efb-356493809&ct=t(Newsletter_p_riodique_RSS1_3_2015)
 
 
15- DIVERS  

 
ISLANDE : UN PASSAGE PIÉTON RÉVOLUTIONNAIRE
VIDÉO. Une ville islandaise a fait peindre un passage piéton en trois dimensions, comme le rapporte le Huffington Post, pour forcer les automobilistes à ralentir.
La rue de plus en plus dangereuse
S'il faudra attendre encore un peu pour savoir si le bilan est également positif à Ísafjörður, cette approche différente de la lutte contre la vitesse au volant en agglomération pourrait donner des idées à d'autres pays. En France, si la mortalité routière est stable depuis deux ans, de nombreux piétons sont impliqués dans des accidents sérieux ou mortels. Alors que la rue devient progressivement au moins aussi dangereuse que la route, de telles initiatives pourraient permettre, à moindre coût, d'assurer la sécurité des piétons.
http://www.lepoint.fr/automobile/islande-un-passage-pieton-revolutionnaire-29-09-2017-2160936_646.php#section-commentaires
 
LA NASA DÉCOUVRE PLUS DE 1 000 NOUVELLES PLANÈTES
Le télescope spatial Kepler, lancé en 2009, a découvert quelque 1 284 nouvelles planètes situées en dehors de notre système solaire.
La Nasa découvre plus de 1 000 nouvelles planètes
Le télescope spatial Kepler, lancé en 2009, a découvert quelque 1 284 nouvelles planètes situées en dehors de notre système solaire.
Source AFP
Modifié le 11/05/2016 à 10:51 -
La Nasa découvre plus de 1 000 nouvelles planètes. © Copyright 1999 Adobe Systems Incorporated
La Nasa a découvert 1 284 nouvelles planètes en dehors du système solaire (exoplanètes) grâce au télescope spatial Kepler, doublant ainsi le nombre de celles déjà découvertes et confirmées, a annoncé mardi l'agence spatiale américaine. « Cela nous donne l'espoir que, quelque part autour d'une étoile similaire à notre Soleil, nous finirons par découvrir une planète soeur de la Terre », a affirmé Ellen Stofan, responsable scientifique de la Nasa.
Les astronomes sont certains à 99 % que ces 1 284 exoplanètes sont bien des planètes, et pas un autre objet céleste. Kepler a également recensé 1 327 autres candidates au statut de planètes qui requièrent des analyses supplémentaires. Parmi les près de 5 000 exoplanètes candidates découvertes au total à ce jour, plus de 3 200 ont été confirmées comme étant bien des planètes, dont 2 325 ont été trouvées par Kepler, précise la Nasa dans un communiqué.
« Plus de planètes que d'étoiles »
« Avant le lancement de Kepler, nous ne savions pas si les exoplanètes étaient rares ou abondantes, et maintenant il semblerait qu'il puisse y avoir plus de planètes que d'étoiles », a relevé Paul Hertz, directeur de la division d'astrophysique de la Nasa. « Ces informations guideront les futures missions pour savoir si nous sommes seuls ou pas dans l'Univers », ajoute-t-il.
Kepler, qui a été lancé en 2009, a scruté 150 000 étoiles pour trouver des signes de planètes en orbite, notamment celles se trouvant à une distance idéale pour que l'eau puisse exister à l'état liquide et permettre à la vie de se développer.
http://www.lepoint.fr/astronomie/la-nasa-decouvre-plus-de-1-000-nouvelles-planetes-10-05-2016-2038323_1925.php#section-commentaires
 
ALAIN TOURAINE : "UNE ÉTUDE DU SENS, PAS UN PSEUDO-SOUS-MARXISME"
Cette grande figure de la sociologie répond à Gérald Bronner et Étienne Géhin. Il s'insurge contre la réduction des individus à leur identité.
Propos receuillis par Saïd Mahrane
Le Point : Quelle est votre définition de la sociologie ?
Alain Touraine : Le monde est désormais bouché pour une réflexion sociologique. Ou la sociologie est une sorte de pseudo-sous-marxisme qui réduit tout à l'inégalité – une notion économique, même si elle a des aspects sociaux. Ou elle est une pensée historique qui s'intéresse au sens des conduites, ce que je crois. La sociologie est une étude du sens, quelle que soit l'opinion de celui qui la pratique. Dans les sociétés immobiles, une civilisation se définit par des pratiques et par le langage de l'interprétation symbolique et
http://www.lepoint.fr/editos-du-point/sebastien-le-fol/alain-touraine-une-etude-du-sens-pas-un-pseudo-sous-marxisme-30-09-2017-2161058_1913.php?&m_i=21M2NCd6axgYp85oIsGk6a5WRkh1Ly%2BgDVnWCZeAwVD8XTgei6cD9BvmLiwOiXODz9E6QLScPFyM8GTLnMggGFfDjYhH2K&boc=984102&M_BT=438266583523#section-commentaires
 
CHARLES BAUDELAIRE : « LES FLEURS DU MAL »
Archives de la Revue des Deux Mondes
Numéro : juin 1855
Auteur : Charles Baudelaire
Sujet : poésie
« Les fleurs du mal »
http://www.revuedesdeuxmondes.fr/article-revue/les-fleurs-du-mal/
 
 
16- MÉDIA-PRESSE-INFO

DREUZ.INFO
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Las Vegas : un suspect a tiré dans la foule à l’intérieur de l’hôtel Mandalay Bay
Interpol ouvre la porte aux terroristes
Le vide métaphysique du personnalisme
L’émir du Qatar a fait emprisonner 20 membres de sa famille
Islam en Europe : Lorsqu’on aimerait qu’une image ne soit pas plus forte que mille mots
Canada Edmonton: attentat terroriste inspiré de la méthode palestinienne
Marseille: nouvel attentat terroriste inspiré de la méthode palestinienne – 2 morts
La France sera-t-elle musulmane dans 40 ans ?
Lorsque le Parlement européen invite un terroriste à sa tribune, on comprend qu’il a perdu tous repères 
 
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Las Vegas : un suspect a tiré dans la foule à l’intérieur de l’hôtel Mandalay Bay
Interpol ouvre la porte aux terroristes
Le vide métaphysique du personnalisme
L’émir du Qatar a fait emprisonner 20 membres de sa famille
Islam en Europe : Lorsqu’on aimerait qu’une image ne soit pas plus forte que mille mots
Canada Edmonton: attentat terroriste inspiré de la méthode palestinienne
Marseille: nouvel attentat terroriste inspiré de la méthode palestinienne – 2 morts
La France sera-t-elle musulmane dans 40 ans ?
Lorsque le Parlement européen invite un terroriste à sa tribune, on comprend qu’il a perdu tous repères `
 


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